| Après deux jours d'Universal et un de Busch Gardens, le retour à la dure réalité des parcs de groupe n'a pas été des plus aisés. Faut dire qu'on n'a vraiment pas été aidé avec Kings Dominion. Déjà il y a trois ans le parc ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable, ben ça n'a pas été mieux ce coup-ci : employés mous du bulbe, grand huit qui ne tourne qu'à un train et file d'attente en plein cagnard, rien ne nous a été épargné afin que l'on profite au maximum de l'expérience Cedar Fair ! Et Intimidator ? Bah c'est gros mais finalement ça ne sert pas à grand chose... Mettre 25 millions de dollars dans une montagne russe super haute qui ne bat aucun record (et pourtant celui du plus haut grand huit non catapulté était accessible à trois mètres près) ou freiner toute la descente parce qu'on se rend subitement compte que le virage juste derrière est trop intense, ça sent un peu l'argent foutu en l'air. Après, c'est pas un mauvais crédit, mais on est bien loin d'un Ge Force, d'un Bizarro ou d'un Piraten : les airtimes sont très faiblards et, mis à part les très bons changements de direction, le parcours ne réserve aucune surprise. Seul lot de consolation, après sept ans d'essais infructueux, Intamin a enfin réussi à sortir des harnais qui ne vous démolissent pas à chaque virage un chouilla brusque. En même temps, des harnais sur une montagne russe sans inversions, ça restera toujours pour moi du domaine de l'hérésie. Parc n°2 : Six Flags America. Je n'en avais pas lu que du bien, en fait, j'en avais surtout lu du mal. Alors soit on a eu de la chance, soit les choses ont évoluées mais côté opérations, rien à redire : tous les grands huit tournaient, la plupart du temps avec deux trains et ceux malgré un parc totalement vide. Sinon, c'est vrai que c'est très vieillot et pas super sexy niveau déco mais dans la liste des crédits y a quand même quelques trucs bien sympathiques comme le Flying Vekoma ou Superman Ride of Steel, bien meilleur que le clone miroir qu'on avait testé l'an passé à Darien Lake, allez savoir pourquoi... Demain, pas beaucoup de nouveaux crédits mais des retrouvailles très attendues avec le gling-aaaaahissime El Toro ! |