On the (US) road again !
Juin 2022
Le revoici enfin le gros trip annuel aux Etats Unis !! Après deux ans de « la frontière c’est pas ouvert pour le visiteur » dû à une petite pandémie mondiale de rien du tout, on a pu reprendre le chemin de l’Amérique et aller tester ce qu’il y avait de nouveau en matière de parcs et de crédits du côté de chez l’oncle Sam !
Mine de rien, comme ce genre de grands voyages nous avait quelque peu manqué, on a décidé de se la faire en mode bulldozer, à savoir du parc, du parc et encore du parc, sans aucun arrêt touristique ni journée de pause ! Eh ouais, on est comme ça ! Pour autant, notons que, mis à part quelques +1 honteux dans des FEC perdus voire même dans des squares urbains, tous les parcs du programme, on les avait déjà visités à au moins trois reprises, certains pour la première fois il n’y a pas moins de 15 ans !
Du coup, cela nous a permis d’y aller à la cool, sans avoir à courir et se stresser pour faire tous les crédits et, à la place, pouvoir uniquement se concentrer sur ceux qui nous manquaient et ceux qu’on avait envie de refaire. Mis à part pour la partie en Floride (où les parcs ouvrent plus tôt qu’ailleurs aux US), on aura toujours pu se faire une bonne nuit de 8 heures, les trajets constamment de jour, prendre le temps de déjeuner à table à midi et le voyage en aura ainsi été moins exténuant que certains qu’on avait pu faire auparavant.
Pour finir, le programme… C’est assez simple : on a commencé avec cinq jours en Floride avant de voler sur Knoxville (non loin de Dollywood) et de remonter vers le nord direction Chicago, en zigzagant vers l’est ou l’ouest en fonction des parcs que l’on voulait voir. Au total, on en aura visité 22 (en comptant les Alpine Coasters et autres petites merdouilles), croisé 170 montagnes russes mais fait seulement un +26 ! C’est que ça commence à devenir difficile pour nous de faire péter le compteur, même avec un gros trip comme celui-ci !
Sur ce, assez avec cette intro, on va passer aux choses sérieuses ! Comme souvent pour ce genre de compte-rendu, on ne sera pas dans l’ordre chronologique mais en mode livres thématiques, avec un premier dédié aux parcs Six Flags et Cedar Fair, un second consacré à la Floride et un dernier regroupant un peu tout le reste ! Également, je ne vais pas rentrer à chaque fois dans le détail pour les parcs visités, mais uniquement me concentrer sur les nouveautés, ce qu’on a refait, avant de conclure sur les impressions de la journée. Si vous voulez des descriptifs plus poussés sur tel ou tel parc, je vous renvoie aux précédents trip reports qu’on leur avait déjà consacrés.
Allez, cette fois, c’est la bonne et c’est donc parti mon crédit !!
Le revoici enfin le gros trip annuel aux Etats Unis !! Après deux ans de « la frontière c’est pas ouvert pour le visiteur » dû à une petite pandémie mondiale de rien du tout, on a pu reprendre le chemin de l’Amérique et aller tester ce qu’il y avait de nouveau en matière de parcs et de crédits du côté de chez l’oncle Sam !
Mine de rien, comme ce genre de grands voyages nous avait quelque peu manqué, on a décidé de se la faire en mode bulldozer, à savoir du parc, du parc et encore du parc, sans aucun arrêt touristique ni journée de pause ! Eh ouais, on est comme ça ! Pour autant, notons que, mis à part quelques +1 honteux dans des FEC perdus voire même dans des squares urbains, tous les parcs du programme, on les avait déjà visités à au moins trois reprises, certains pour la première fois il n’y a pas moins de 15 ans !
Du coup, cela nous a permis d’y aller à la cool, sans avoir à courir et se stresser pour faire tous les crédits et, à la place, pouvoir uniquement se concentrer sur ceux qui nous manquaient et ceux qu’on avait envie de refaire. Mis à part pour la partie en Floride (où les parcs ouvrent plus tôt qu’ailleurs aux US), on aura toujours pu se faire une bonne nuit de 8 heures, les trajets constamment de jour, prendre le temps de déjeuner à table à midi et le voyage en aura ainsi été moins exténuant que certains qu’on avait pu faire auparavant.
Pour finir, le programme… C’est assez simple : on a commencé avec cinq jours en Floride avant de voler sur Knoxville (non loin de Dollywood) et de remonter vers le nord direction Chicago, en zigzagant vers l’est ou l’ouest en fonction des parcs que l’on voulait voir. Au total, on en aura visité 22 (en comptant les Alpine Coasters et autres petites merdouilles), croisé 170 montagnes russes mais fait seulement un +26 ! C’est que ça commence à devenir difficile pour nous de faire péter le compteur, même avec un gros trip comme celui-ci !
Sur ce, assez avec cette intro, on va passer aux choses sérieuses ! Comme souvent pour ce genre de compte-rendu, on ne sera pas dans l’ordre chronologique mais en mode livres thématiques, avec un premier dédié aux parcs Six Flags et Cedar Fair, un second consacré à la Floride et un dernier regroupant un peu tout le reste ! Également, je ne vais pas rentrer à chaque fois dans le détail pour les parcs visités, mais uniquement me concentrer sur les nouveautés, ce qu’on a refait, avant de conclure sur les impressions de la journée. Si vous voulez des descriptifs plus poussés sur tel ou tel parc, je vous renvoie aux précédents trip reports qu’on leur avait déjà consacrés.
Allez, cette fois, c’est la bonne et c’est donc parti mon crédit !!
Livre 1 : Sorties de groupes
Comme évoqué juste au-dessus, on commence par une première partie dédiée aux parcs des deux grands groupes US rois du coaster que sont Six Flags et Cedar Fair. Ici, ce n’est clairement pas la déco ou l’atmosphère qui prévalent, non, c’est la grosse montagne russe boostée aux records, de préférence posée à la one again sur une pelouse, voire un reste de parking dans les cas de flemme les plus extrêmes.
Vu que ce n’était pas notre premier passage dans ces différents parcs et qu’on n’avait ainsi jamais besoin de faire la douzaine voire quinzaine de crédits qu’ils comportaient, on est souvent arrivé en début d’aprem, fait uniquement nos +1 (qui étaient entre 1 et 3), les gros hits locaux et quelques autres attractions qu’on avait envie de retester. Ok, on a tout de même fait une exception pour Cedar Point, celui-ci il vaut quand même le coup qu’on se lève tôt et qu’on y passe la journée entière !
Ces conditions particulières ont fait qu’on a souvent bien plus apprécié ces visites que lors de nos précédents passages, y compris dans des parcs qu’on avait jusqu’à présent peu aimé, coucou Carowinds ! Faut dire aussi qu’on a eu le plaisir de constater que les opérations s’étaient de manière générale grandement améliorées, avec des coasters qui tournaient presque toujours au max de leur capacité et des employés qui semblaient plus dynamiques que d’habitude ! Comme quoi, on n’est jamais à l’abri de bonnes surprises, même après un certain temps !
Vu que ce n’était pas notre premier passage dans ces différents parcs et qu’on n’avait ainsi jamais besoin de faire la douzaine voire quinzaine de crédits qu’ils comportaient, on est souvent arrivé en début d’aprem, fait uniquement nos +1 (qui étaient entre 1 et 3), les gros hits locaux et quelques autres attractions qu’on avait envie de retester. Ok, on a tout de même fait une exception pour Cedar Point, celui-ci il vaut quand même le coup qu’on se lève tôt et qu’on y passe la journée entière !
Ces conditions particulières ont fait qu’on a souvent bien plus apprécié ces visites que lors de nos précédents passages, y compris dans des parcs qu’on avait jusqu’à présent peu aimé, coucou Carowinds ! Faut dire aussi qu’on a eu le plaisir de constater que les opérations s’étaient de manière générale grandement améliorées, avec des coasters qui tournaient presque toujours au max de leur capacité et des employés qui semblaient plus dynamiques que d’habitude ! Comme quoi, on n’est jamais à l’abri de bonnes surprises, même après un certain temps !
Chapitre 1 : 4 Cedar, ça va le faire : les Kings
Parcs visités : Kings Dominion, Kings Island
Kings Dominion Déjà la cinquième visite à Kings Dominion, en quinze ans c’est plutôt un bon rythme, même si je dois dire qu’on n’est pas forcément fan de ce parc, qui est certes grands et bien fourni en crédits (13 en 2022) mais où il y a beaucoup de déchets dans le lot ! Pour autant, dans le genre, y en aura des pires plus loin dans ce livre… Allez, on ne traine pas et on attaque avec le crédit du moment, Tumbili. Comme ça, ça sonne rigolo et fun, ça l’est un peu moins lorsque l’on arrive devant la bête et que l’on constate que c’est un autre de ces 4D Free Spin S&S dont les parcs Six Flags sont déjà bien équipés. Toutefois, là, c’est une première pour un Cedar Fair et c’est aussi une nouvelle version de la machine, puisque le circuit déjà pas super long du modèle standard s’est ici vu amputé de 70m, soit un quart de sa longueur ! Du coup, à peine commencé que déjà terminé, c’est ballot ! Si côté sensations, c’est donc du domaine de l’anecdotique, côté déco, je suis heureux de vous annoncer qu’il y a eu un bel effort de fait ! D’ailleurs, celui-ci ne s’est pas arrêté à Tumbili mais s’est propagé à toute la zone qui l’entoure, zone qui avait pas mal souffert ces dernières années puisqu’elle avait perdu l’Inverted Intamin Volcano the Blast Coaster en 2018 puis le Top Spin Huss aux faux airs de Talocan, the Crypt, en 2019. L’ensemble est ainsi passé en mode Jungle Xpedition (je vous laisse deviner la thématique) et a vu la reprise du Bobsleigh Mack, du bon vieux Scrambler ainsi que des restos, boutiques et autres infrastructures du coin ! Pire, ils ont même rajouté un petit show de rue qui ambiance à fond la zone ! Ah si seulement ils pouvaient continuer sur cette lancée pour la suite de leurs investissements !!! Après cela, ce que l’on a refait, en mode bullet point s’il vous plait ! Les coasters : - Dominator : le gros B&M Floorless du parc, toujours sympa mais auquel il manque hélas les meilleures inversions que l’on trouve généralement sur ce type de machines, à savoir le Dive Loop et surtout le Zero G Roll ! - Flight of Fear : c’est dans le noir, ça remue beaucoup à gauche et à droite et, heureusement, il n’y a que des lapbar (je n’ose pas imaginer ce que c’était lorsque ce coaster a ouvert avec des harnais) - Intimidator 305 : cet énorme Gigacoaster Intamin n’a rien perdu de sa férocité et reste encore aujourd’hui l’une des montagnes russes les plus intenses qu’on ait pu tester, avec une vitesse folle, la race de G positifs, sans oublier ces incroyables changements de direction qui renvoie dans les cordes ceux pourtant déjà bien stylés de Taron ! - Racer 75 : Un vieux Wooden à deux voies parallèles, pas méchant, juste pas intéressant ! - Reptilian : Le Bobsleigh Mack passé en mode lézard… ou croco, ce n’était pas super clair… et ce n’est pas super foufou non plus… - Twisted Timbers : le RMC de l’étape, dans la catégorie des plus ou moins 30m de haut, façon Untamed (Walibi Holland), Wicked Cyclone (Six Flags New England) ou Storm Chaser (Kentucky Kingdom) pour n’en citer que quelques-uns. Clairement la meilleure montagne russe du parc, même si certains passages sont un peu limite pour ce qui est des variations G+ / G- (les jerks si vous préférez). Pour autant, cela ne nous a pas empêché de finir la soirée et de bien prendre notre pied dessus ! Les flats : - Drop Tower : un nom super original pour la très grosse Free Fall Intamin du parc, sans chichi mais pas sans sensations ! - Arachnida : le fameux Scrambler dont je parlais plus haut. C’est le genre de vieilleries qu’on ne trouve pas chez nous et qu’il est toujours sympa de refaire de temps en temps… Le reste : - Boo Blaster on Boo Hill : un Dark Ride interactif de chez Sally, pas révolutionnaire mais pratique lorsqu’un orage s’approche du parc et que toutes les attractions extérieures ferment subitement ! Conclusion à présent ? Si vous voulez… Que dire alors… Qu’on a passé une bonne après-midi à Kings Dominion : oui. Que le parc est remonté dans notre estime ? Bof… Non mais, comme je le disais en intro, si le parc a pour lui d’être grand et bien achalandé (il compte facile une cinquantaine de manèges mécaniques), pour ce qui est de la qualité, c’est déjà beaucoup moins ça. Ok, il y a Twisted Timbers, ok il y a Intimidator 305 mais ensuite, on descend rapidement vers le très moyen. Côté ambiance, si l’arrivée de la zone Jungle Xpedition est une vraie bouffée d’air frais, le reste du parc manque cruellement de charme avec ses grosses allées bitumées et son absence de thèmes cohérents ou d’endroits un peu agréables. Bref, ça reste du parc de chaîne, pas forcément au meilleur sens du terme (s’il y en a un) … Kings Island Kings suivant s’il vous plait, avec l’homologue de Cincinnati dans l’Ohio. Cette fois-ci, ce sont pas moins de trois crédits qui nous attendent (journée faste) alors ne trainons pas et allons voir ce que cela donne ! On commence par celui qu’on attendait le plus… ou pas : Surf Dog, un Disk’O Coaster Zamperla qui traine dans le parc depuis pas mal d’années mais qu’on n’avait jamais pris le temps de faire. Ben oui, avant ça ne comptait pas comme un +1. Bref, la particularité ici est qu’au lieu d’avoir l’habituel disque circulaire, ce dernier est remplacé par une barcasse rectangulaire et on se retrouve donc assis en ligne. Si pour ce qui est de la visibilité et des sensations ça adoucit un peu l’expérience, pour ce qui est du confort, c’est largement mieux puisque l’on se fait plaquer en arrière par la force centrifuge au lieu de se faire écraser le bide sur l’avant du siège. Bon an mal an, c’est limite plus sympa que l’original ! Et surtout, ça fait gling !! Après cette mise en jambe, place à quelque chose de légèrement plus balaise avec Orion, un Gigacoaster B&M inauguré en 2020. Qui dit Gigacoaster B&M dit forcément Fury 325, la machine survitaminée de Carowinds ouverte en 2015 ! Et vu qu’Orion est plus récent, tout portait à croire qu’ils allaient capitaliser sur le génial tracé de son ainé, et tant pis si la version de Kings Island est légèrement moins haute (91m de descente vs 97m pour Fury) et quand même sacrément moins longue (1620m vs 2015m en Caroline). Oui… mais non ! Alors certes il y a la première descente qui est toujours un gros kif mais, après cela, oubliez les virages à fond la caisse au ras du sol présents à Carowinds, à la place ce sera une grande bosse inclinée afin d’éviter tout airtime. Ensuite, pas de demi-tour en forme de clé de sol avec G négatifs latéraux comme sur Fury, juste un virage incliné des plus basiques. Aaaah, je vois poindre deux bosses (une grande et une beaucoup plus petite) et, hourra, voici deux beaux airtimes. Malheureusement s’en suit une spirale sans grand intérêt, un autre virage relevé (ça manquait) et c’est déjà fini ! Euuuuh, ce ne serait pas un peu du foutage de gueule ce truc ? Alors, oui, ça va vite, on a le vent dans les cheveux tout ça, mais sinon ?? Ben sinon rien : c’est court et, mis à part la première descente et les deux bosses à mi-parcours, les éléments sont tous plus fadasses les uns que les autres. Pire, Diamondback, le Megacoaster B&M déjà présent dans le parc depuis 2009, offre une bien meilleure expérience globale ! Gros, que dis-je, énorme pétard mouillé cet Orion, et tu parles d’un sacré gâchis d’acier ! En fait, pour trouver le meilleur des trois nouveaux crédits de Kings Island (et limite le meilleur grand huit du parc), il faut aller faire un tour du côté de Mystic Timbers, un Wooden Coaster GCI ouvert en 2017. Ici, pas de gigantisme et de records à tout va, on est sur un circuit en Out and Back long de 1000m et haut de 33m. Petit certes, mais bordel, qu’est-ce qu’il dépote ! Du sommet du lift jusqu’aux freins de fin de parcours, ça ne ralentit jamais et le train enchaîne les bosses et les changements de direction à une allure folle, sans laisser une seconde de répit. Pour vous donner une comparaison, c’est un peu comme Heidi à Plopsaland, avec 50% de longueur en plus et une sensation de vitesse encore meilleure, le tout en plein milieu des bois, ce qui rend impossible d’anticiper les éléments à venir ! Simplement l’une des meilleures montagnes russes créées par GCI, accessoirement accompagnée d’une théma plutôt sympa (même si l’espèce de post-show en toute fin de circuit est assez risible) ! Allez, il est temps de ressortir les bullet points pour la suite de la visite ! Les coasters : - Adventure Express : le Mine Train local, signé Arrow, avec un circuit pas trop mal puisqu’utilisant le terrain mais hélas de trop nombreux à-coups pour que ce soit agréable ! - Backlot Stunt Coaster : un Family Launch Coaster signé Premier Rides. A une époque, il y avait de la musique onboard, des effets le long du parcours, etc. Mais ça, c’était avant… - Banshee : le plus gros Inverted Coaster au monde et pourtant c’est aussi l’un des plus fades. Et en plus il vibre ! - Bat : un Suspended Coaster Arrow court mais efficace, complètement en dehors du parc si bien que je pense qu’un visiteur sur deux ne doit pas être au courant de son existence ! - Beast : le toujours plus long Wooden Coaster au monde a eu droit à un gros retracking l’hiver dernier et ça lui a fait le plus grand bien ! Même si on regrette toujours la surabondance de trim brakes, le tour reste tout de même particulièrement exceptionnel de par sa longueur et l’originalité du circuit ! Et de nuit, c’est juste un régal ! - Diamondback : le Megacoaster B&M, largement plus sympa qu’Orion mais qui commence à un peu trop vibrer dans les creux ! Les flats : - Drop Tower : la même chose qu’à Kings Dominion, mais avec une nacelle rotative cette fois-ci. - Delirium : un Giant Frisbee Huss parce qu’on ne rate jamais ce genre de grosses bestioles ! - Windseeker : le modèle de Kings Dominion était en rade et celui de Cedar Point fermé pour cause de vent, du coup on s’est rattrapé sur celui-ci. Le reste : - Boo Blaster on Boo Hill : principalement pour la clim’… - Eiffel Tower : pour la vue et aussi parce que l’air était beaucoup plus respirable 100m au-dessus du sol ! Et maintenant la conclusion… qui pourrait limite être la même que pour Kings Dominion ! Allez, on va tout de même un peu nuancer en disant que, dans sa globalité, on préfère Kings Island (le parc est plus agréable) mais que Kings Dominion possède clairement les meilleurs hits en termes de montagnes russes, merci Twisted Timbers et Intimidator 305 ! |
Chapitre 2 : 4 Cedar, ça va le faire : les autres
Parcs visités : Cedar Point, Carowinds
Cedar Point Qui ne connait pas Cedar Point ? Quelqu’un ? Non, c’est bon ? Ok, donc résumons très rapidement, Cedar Point c’est LA capitale mondiale du coaster, le parc que tout amateur de grosses machines à sensations se doit de visiter au moins une fois dans sa vie tant il regorge de montagnes russes toutes plus impressionnantes les unes que les autres ! Pour cette visite, on n’avait pas forcément de crédit à glinger (enfin si, un, le même Disk’O Coaster modifié qu’à Kings Island), pour autant, le parc était sur la route et on ne pouvait pas résister à se refaire quelques tours de Steel Vengeance, Maverick, Millennium Force, GateKeeper ou autre Top Thrill Dragster… ah ben non, kaputt celui-ci, sniff ! Alors, qu’a-t-on fait de beau ? Les coasters : - GateKeeper : difficile de rater cet imposant Wing Coaster B&M puisqu’il marque l’entrée du parc de façon particulièrement efficace, à l’image de la montagne russe d’ailleurs, sans doute un des tous meilleurs exemplaires du genre ! - Raptor : un Inverted B&M, clone du Monster de Walygator. Perso, je ne suis pas très fan du circuit que je trouve assez basique et sans moments particulièrement notables… - Blue Streak : le seul Wooden local et aussi la plus ancienne montagne russe de Cedar Point (1964). Ce n’est pas un monstre de sensations mais ça passe tout seul et il n’y a jamais d’attente ! - Valravn : un des plus gros Dive Coasters B&M au monde et pourtant, comme pour Banshee à Kings Island, voici une montagne russe sur laquelle je ne ressens absolument rien ! - Iron Dragon : mouais, le Bat de Kings Island est bien meilleur que cette version de Suspended Coaster particulièrement peu inspirée ! - Rougarou : un ancien Stand Up reconverti en Floorless, avec un circuit qui change de l’enchaînement habituel de ce genre de bestioles B&M mais qui a malheureusement tendance à trembloter par endroit. - Magnum XL200 : la première montagne russe à avoir franchi la barre des 60m. Elle a pris un bon coup de vieux depuis son ouverture en 1989 mais la fin reste assez géniale avec ses airtimes hyper brutaux, presque à la limite de l’inconfort (et les lapbars bien dures n’aident pas) ! - Millennium Force : après le premier Mega, voici le premier Gigacoaster, un grand huit iconique, qui vaut avant tout pour sa vitesse que pour ses éléments originaux ou ses airtimes. - Maverick : une montagne russe aussi petite que nerveuse, où les moments d’anthologie s’enchaînent les uns derrière les autres, sans jamais vous laisser le temps de reprendre votre souffle. Ah si seulement ils pouvaient changer les trains et remplacer les harnais par des lapbars… - Steel Vengeance : last but not least, voici le monstre absolu de Cedar Point ! N’en déplaise à Iron Gwazi, SteVe (pour les intimes) reste encore et toujours pour nous la montagne russe la plus dingue de la planète, la faute d’un parcours qui ne semble plus en finir et se bonifie à chaque mètre linéaire supplémentaire, enchaînant les airtimes à vous broyer les cuisses plus vite qu’il ne semble l’être humainement possible ! Du génie à l’état pur et puis c’est tout !! Les flats : - Skyhawk : un Screamin’ Swing S&S version XXL, court mais toujours super jouissif ! - Power Tower : pour la vue parce qu’elle est très chouette perché au sommet de cet énorme Space Shot ! Le reste : - Thunder Canyon : le raft local, qu’on n’avait encore jamais testé en quatre visites. Le parcours est assez peu intéressant jusqu’à ce qu’arrivent deux cascades qui vous rincent la bouée sans possibilité d’y échapper. Vu qu’il faisait super chaud, ça nous a parfaitement été ! Voilà pour la revue des manèges, on peut enchaîner avec la conclusion ! Si les qualités de Cedar Point sont bien connues (ses coasters et machines à sensations !!), ses défauts sont eux aussi toujours les mêmes. Le parc est sacrément vieillot (mais bien entretenu), sans charme et surtout sans beaucoup d’ombre, ce qui peut rapidement devenir harassant lorsqu’il fait chaud, d’autant plus que le site étant très grand (le parc fait 1.5 fois la longueur d’Europa Park !), il faut souvent beaucoup marcher pour aller d’une attraction à l’autre ! Là où il y a eu de la nouveauté, et pas de la bonne, c’était sur les opérations. D’habitude plutôt exemplaire dans ce registre, Cedar Point nous a fait le coup des pannes à répétition : Maverick, Millennium Force, Steel Vengeance, Raptor, GateKeeper, Valravn, Maxair, le Disk’O Coaster, etc., on a fini par arrêter de les compter tellement c’était le grand n’importe quoi ! On s’est ainsi parfois retrouver à errer dans le parc d’une attraction à l’autre, en les trouvant toutes fermées les unes après les autres ! Et pour ne rien arranger, lorsque certaines rouvraient, c’était en capacité réduite, donc bonjour les temps d’attente ! Encore heureux qu’au milieu de tout cela il n’ait pas plu ! En conclusion, ça aura été une bonne journée à Cedar Point, on en aura bien profité, c’est clair, mais cette visite n’aura pour autant pas été sans frustration ! Un peu comme à chacun de nos quatre précédents passages en fait… Et c’est sans doute pour cela que, malgré sa collection insensée de machines à vous faire hurler de la demoiselle de plaisir, Cedar Point est loin d’être un de nos parcs préférés ! Carowinds Dernier parc de cette série Cedar Fair, Carowinds est un site dont on redoute un peu à chaque fois la visite… qui finit toujours par être décevante ! Eh ben vous savez quoi, à la cinquième tentative on a enfin réussi à apprécier ce parc ! Toutefois, avant de voir pourquoi, les crédits s’il vous plaît ! Ah, on me fait signe qu’il n’y en a qu’un seul… Ben allons-y quand même ! Le +1 en question, c’est Copperhead Strike, un LSM Coaster Mack ouvert en 2019. Comme avec Mystic Timbers dont je parlais dans le chapitre précédent, ici Cedar Fair ne se l’est pas joué en mode course au record, au contraire même, vu que le coaster fait seulement un peu moins de 1000m de longueur pour 25m de hauteur. Et le pire dans tout cela, c’est qu’ils sont même allés jusqu’à fournir un énorme effort sur la déco, si, si, je vous assure ! D’ailleurs je pense pouvoir affirmer sans me tromper que Copperhead Strike est tout simplement le coaster le mieux thématisé tous parcs Cedar Fair confondus, rien que ça !! Et sinon, côté parcours, sensations, tout ça, ça donne quoi ? Ben c’est super chouette ! On est à mille lieues des montagnes russes généralement très bourrines que l’on trouve dans les parcs Cedar Fair ou Six Flags, ici, pas d’intensité démesurée, on est dans lignée d’un BlueFire avec simplement du fun et de la variété, et aussi une impression de durée du circuit qui contraste avec la longueur réelle de celui-ci. Autre point fort appréciable, le fait que l’attraction fasse la part belle aux inversions à hangtime (où vous vous sentez tomber du siège), ce qui est plutôt rare et parfaitement complémentaire avec les quelques bons coups de G négatifs que l’on trouve au cours du tour, souvent à des endroits où on ne les voit pas trop venir ! En somme, une vraie bonne surprise et à ce jour notre LSM Mack préféré… après Helix, faut quand même pas déconner ! On passe au reste ? Les coasters : - Afterburn : l’Inverted B&M local, qui rappelle pas mal le Montu de Busch Gardens, les tranchées et la déco en moins. Simple et efficace, on n’en demande pas plus ! - Fury 325 : toujours aussi exceptionnel et impressionnant d’intensité pour un B&M ! Le meilleur Gigacoaster au monde et aussi la plus géniale création du duo suisse, sans aucune hésitation ! - Intimidator : il a bien du mal à se faire sa place ce Megacoaster B&M face à Fury. Au moins il ne vibre pas comme son homologue Diamondback à Kings Island, pour le reste, circulez, y a pas grand-chose à voir ! - Vortex : mais qu’est-ce qui nous a pris de redonner sa chance à ce vieux Stand Up B&M ?? Ah oui, je me rappelle : « on a fait les 3 premiers, faisons le quatrième B&M du parc ». Non mais quelle idée à la con !! Rasez-moi cette bouse, ça nous évitera de refaire deux fois la même connerie ! Flat rides : rien Le reste : rien non plus Ah oui, c’est qu’on a un peu tourné en rond sur cette visite ! Non mais attendez, déjà qu’on a fait le Stand Up B&M tout pourri, vous n’espériez pas non plus qu’on se fasse le vieux Looper Arrow, le Wooden qui tabasse où les trucs inutiles façon Wild Mouse ou grands huit pour gosses ?? Non, rien de tout cela, on a pris notre temps pour dîner et on s’est refait du Fury 325 et du Copperhead Strike… et du Fury 325 et du Copperhead Strike… et encore ! Juste un peu dommage que ces deux excellentes montagnes russes soient l’une à l’opposé de l’autre dans le parc ! Finalement, je pense que c’est pour cela que ce nouveau passage par la case Carowinds nous a bien plu ! Déjà on n’en attendait rien (ce qui évite d’être déçu), ensuite on s’est contenté de faire les quelques attractions vraiment sympas du parc… et rien d’autre ! On s’est aussi pas mal baladé, constatant que le site a tout de même beaucoup plus de verdure qu’un certain Cedar Point dont je parlais quelques lignes plus haut ! Donc voilà, pour les prochaines visites, on saura à quoi s’en tenir ! |
Chapitre 3 : 3 crédits pour 6 drapeaux
Parcs visités : Six Flags Great Adventure, Six Flags Great America
Après quatre arrêts Cedar Fair, il est maintenant temps d’aller voir du côté de la concurrence, autrement dit de Six Flags. Pour le coup, on n’en avait que deux sur la route et, par chance, il ne s’agissait pas des plus mauvais… ce qui me fait penser qu’on est passé devant Six Flags America mais qu’on a oublié de s’y arrêter, zut alors ! Six Flags Great Adventure Avec Magic Mountain, ce Six Flags est le plus gros et le mieux achalandé du groupe. El Toro, Kingda Ka, Nitro, il y a ce qu’il faut niveau en matière de coasters de haute volée, sans oublier qu’un petit nouveau est venu s’ajouter à la liste en 2021 : Jersey Devil Coaster ! Jersey Devil Coaster, c’est quoi ? Rien de moins qu’un Raptor Track RMC, autrement dit une montagne russe monorail, à l’instar du Wonder Woman Golden Lasso Coaster qu’on avait déjà testé en 2018 à Six Flags Fiesta Texas. Ici tout est plus haut, plus long, plus rapide mais aussi plus capacitaire, l’attraction étant doté de 4 trains 12 places et d’un quai à défilement continu, ce qui lui permet d’avoir un débit fort honorable pour ce type de machine, d’autant plus que les opérateurs ne chômaient pas (on n’a jamais vu un train s’arrêter en bout de quai parce qu’il n’était pas prêt). Côté circuit, après un lift haut de 40 mètres, les festivités débutent avec une descente inclinée à 87°, particulièrement jouissive lorsqu’on est assis à l’arrière du très long train. Envoyez alors un Dive Loop avec joli airtime à l’entrée, un Camelback aussi classique qu’efficace et un Zero G Stall parce que ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin. Un demi-tour en hauteur suivi d’une descente bien raide plus tard, c’est parti pour un Zero G Roll qui débouche sur le bloc de mi-parcours. Le reste est quant à lui un peu moins dingue et se compose d’un Overbanked Turn que suivent trois bosses pour finalement arriver dans les freins. Verdict ? Franchement super fun, avec de beaux éléments, de l’airtime en veux-tu en voilà et un facteur d’enchaînage de tour poussé au maximum (si vous avez un meilleur terme pour traduire « reridability » en VF, je prends) ! Je pense que je ne m’étais pas trompé en disant après notre test de Wonder Woman en 2018 qu’on sentait que la machine avait un peu échappée à RMC car sur Jersey Devil Coaster, tout est beaucoup plus maîtrisé, avec des éléments pris à la bonne vitesse, qui permettent ainsi aux passagers de bien mieux profiter du parcours ! Même si celui-ci aurait mérité une seconde moitié un peu plus inspirée. Mais bon, je chipote… comme toujours ! C’est bon pour le p’tit nouveau, on peut ensuite passer aux autres attractions déjà connues mais retestées lors de cette visite à Six Flags Great Adventure ! Les coasters : - Batman the Ride : un bon exemple des montagnes russes des années 90 avec cet Inverted B&M qui joue à fond la carte de l’intensité. Aujourd’hui, on mise à la place sur la dynamique des circuits et j’avoue que je préfère largement ça ! - Nitro : un des premiers Megacoaster B&M et toujours l’un des meilleurs, juste derrière Shambhala et Mako ! - Dark Knight Coaster : une Wild Mouse Mack dans le noir, avec quelques restes de la théma déjà pas dingue qu’il y avait à l’ouverture et c’est à peu près tout ! - Skull Mountain : là aussi on est dans le noir et puis voilà… - El Toro : notre ex-n°1… qui a depuis pris un petit coup de vieux ! Si la première descente, les deux camelbacks qui la suivent et la célèbre Rolling Thunder Hill sont toujours aussi exceptionnels, le reste du parcours souffre de la comparaison avec ceux de montagnes russes plus récentes, où le curseur est bien plus poussé pour ce qui est de la vitesse d’enchaînement des éléments. Ah et puis il commence à y avoir des endroits où ça remue plus que de raison, notamment dans le grand demi-tour après la première ligne droite ou dans la succession de virages en fin de parcours. En somme, ça reste un excellent grand huit mais il y a aujourd’hui bien mieux, et j’ai envie de dire tant mieux, ça n’aurait pas été un bon signe pour l’évolution du paysage des coasters ces 15 dernières années dans le cas inverse ! - Kingda Ka : à défaut de Top Thrill Dragster, on se contentera de Kingda Ka, certes plus haut, plus rapide et avec la bosse bonus avant les freins, mais avec des trains à harnais là où le modèle de Cedar Point n’a que de simples lapbars. Et ça change tout !! - Medusa : tiens, ils ont repeint ce Floorless B&M (le tout premier d’ailleurs) … et ils ont remis l’ancien nom aussi… c’est Bizarro qui a dû être vexé ! - Joker : principalement parce qu’on passait devant, ce qui n’a pas été le cas pour le Flying Superman ou le Stand Up Green Lantern, d’où leur absence de cette liste… Les flats : - Wonder Woman Lasso of Truth : un énoooorme Frisbee signé Zamperla, qui doit sans doute être plus haut et plus rapide que les Gyro Swing Intamin façon Tigeren à Djurs Sommerland ou Loke à Liseberg, sans pour autant arriver à leurs chevilles en termes de sensations ! - Zumanjaro Drop of Doom : ah ben non, fermé, sans plus d’explications ! Le reste : - Saw Mill Log Flume : faut bien s’hydrater en ces journées de fortes chaleurs… - Justice League Battle for Metropolis : le Dark Ride 4D interactif que Six Flags a reproduit dans pas mal de ses parcs au cours de la décennie 2010. Si le concept est plutôt bon, mieux ne vaut pas parler de l’entretien de l’attraction ! Et maintenant, l’heure de la conclusion. Côté points positifs, cette nouvelle visite à Six Flags Great Adventure aura été marqué par la découverte du très cool Jersey Devil Coaster mais aussi par un constat auquel on ne s’attendait pas du tout : ce parc proposait les meilleures opérations qu’on ait pu voir de tout le séjour (ok, hors Disney et Universal) !! Non mais sérieusement, vous en connaissez beaucoup des Megacoasters B&M qui tournent à trois trains sans qu’aucun n’attendent plus de 15 secondes dans les freins de fin de parcours ? Y a Silverstar à Europa Park… et Nitro à Great Adventure ! Et c’était pareil sur toutes les autres attractions du parc, quasi constamment opérées à pleine capacité, alors que l’affluence était bien loin d’être énorme ! Côté négatif, ça saute aux yeux, le parc est en train de dépérir à vitesse grand V ! Que ce soient les décors dont certains ne sont pas loin d’être prêts à s’effondrer, les allées complètement défoncées, les espaces verts qui n’ont pas dû voir un jardinier depuis le siècle dernier ou certaines zones qui semblaient carrément laissées à l’abandon ! Non, là y a un très très très gros problème d’entretien et mieux vaudrait y remédier vite fait, avant qu’il ne soit trop tard ! C’est d’autant plus dommage que le site en lui-même est très boisé et donc relativement agréable, sans oublier que des efforts avaient été faits au milieu de la décennie 2000 pour apporter de la thématisation avec les zones autour de Kindga Ka et El Toro. Mais bon, ça c’était il y a plus de 15 ans et ça semble désormais être une époque totalement révolue ! Et c’est bien dommage… Six Flags Great America Du New Jersey à Chicago, il n’y a qu’un pas… ou qu’un parc plutôt, à moins que vos pieds ne fassent 1400km de long et puissent ainsi couvrir la distance qui sépare les deux sites d’une seule enjambée. Mais je digresse… Même s’ils partagent le qualificatif de Great, ces deux Six Flags n’ont pas du tout la même origine. Celle de Great America se rapproche en effet bien plus de celle d’un parc appartenant aujourd’hui à Cedar Fair, California’s Great America, puisqu’ils ont tous deux été créés par le groupe Marriott et ouverts la même année, en 1976. D’où la même entrée avec le bassin et le carrousel à deux niveau juste derrière (vu dans le Flic de Beverly Hills 3 dans sa version californienne) et d’où pas mal d’attractions originales similaires telles de le Looper Arrow Demon, le double Flume, la tour panoramique, etc. Voilà pour la petite histoire, on peut maintenant passer à celle de notre visite, qui nous a permis de tester les deux dernières nouveautés locales en termes de crédits. On commence par Joker, pile poil le même 4D Free Spin S&S qu’à Six Flags Great Adventure, avec les mêmes couleurs, la même déco (light de chez light) et des sensations pas trop mal, même si ces machines sont définitivement trop courtes pour mériter plus de 10 minutes d’attente ! On passe maintenant à Maxx Force, lui aussi signé S&S et lui aussi bien avare sur la durée du tour… Pour autant, on a ici affaire à l’un des rares Air Launch Coaster au monde, autrement dit une montagne russe équipée d’une catapulte à air comprimé, capable de vous balancer des accélérations qui ferait passer celle d’un LSM façon Taron pour un Powered Coaster ! Côté parcours, rien de compliqué mais ça a le mérite de faire dans l’inédit ! Après le coup de booster initial qui vous propulse de 0 à 125km/h en 1.8s, le train traverse tout d’abord un élément baptisé Dog Tongue qui rappelle un peu un Banana Roll en plus étiré, avant de franchir un Heartline Roll au ras du sol (parait-il l’inversion la plus rapide au monde) et de finir par un Maxx Dive Loop qui combine roulement à 270° en montée, sommet sur la tranche et redescente en demi-looping. Si ce n’est pas très clair, allez voir les photos, vous comprendrez mieux ! Côté sensations, sans surprise, ça envoie du lourd ! L’accélération est vraiment géniale et le reste du circuit, bien qu’un peu trop court, ne démérite pas non plus. Pour ne rien gâcher, le tout se fait dans une parfaite fluidité, ce qui n’a pas toujours été le cas pour les coasters S&S plus anciens (suivez mon regard vers les El Loco). Voilà pour les crédits(&s) du jour, voyons maintenant ce que l’on a fait d’autre durant cette visite à Great America ! Les coasters : - Goliath : à ce jour le seul RMC construit from scratch dans un parc Six Flags (tous les autres sont des reprises d’anciens Wooden Coasters) et pas leur meilleur modèle, d’une part parce qu’il est sacrément court et ne contient pas beaucoup d’éléments intéressant mis la 1st drop et le Zero G Stall, d’autre part parce que, comme ses autres confrères équipés de rails Topper Track, il montre quelques signes de vieillissement avancé pas forcément très rassurants (et un peu douloureux pour les vertèbres). - Raging Bull : j’aime bien ce Megacoaster B&M, principalement pour son tracé assez original, qui change de l’habituelle succession de bosses parfois un peu répétitive que l’on peut trouver sur ses congénères. - Superman Ultimate Flight : on ne l’avait pas fait à Great Adventure, on s’est rattrapé ici. C’était principalement histoire d’avoir au moins fait un Flying B&M du trip, après avoir également zappé Manta à Sea World Orlando ! - Flash: Vertical Velocity : la fameuse vrille tordue, qui a eu droit à un coup de pinceau ainsi qu’un nouveau nom en 2022, récupérant au passage un thème super héroïque avec Flash. - X-Flight : le seul Wing Coaster B&M que vous pourrez trouver dans un parc Six Flags, classique et efficace ce qu’il faut, même si on n’est pas au niveau d’autres modèles testés lors de ce trip tels que GateKeeper à Cedar Point ou Wild Eagle à Dollywood. - Whizzer : une antiquité signée Schwarzkopf datant de l’ouverture du parc, version XL du célèbre Jet Star. C’est très familial mais ça passe tout seul, et le fait que le parcours se fasse au milieu d’une zone particulièrement boisée du parc est un vrai plus ! Le reste : on n’a rien fait d’autre… D’un côté l’offre de Six Flags Great America en dehors des coasters est assez peu intéressante, de l’autre, on avait notre vol retour à prendre, ce qui a quelque peu écourté la visite. On va à présent conclure sur Great America en disant que c’était une visite relativement courte mais sympathique. Disons que le parc n’a jamais été un de nos Six Flags préférés, principalement parce qu’il ne comporte aucune montagne russe qui sorte vraiment du lot. En plus, manque de bol pour lui, le RMC qui aurait pu l’y aider est limite le coaster le moins intéressant signée du constructeur US (ok, le niveau moyen est tout de même super élevé). Là-dessus, l’arrivée de Maxx Force est une bonne chose mais, même si la catapulte est bien jouissive et le reste du circuit très original, l’ensemble est trop court pour pouvoir faire office de hit ! Du coup, reste le parc en lui-même, plutôt agréable et mieux tenu que Great Adventure. Pour autant, c’est un Six Flags, donc pas forcément le genre de site où l’on a envie de passer beaucoup de temps en dehors des attractions. Et c’est sans doute pour cela que ces quelques heures de visite au lieu d’une journée complète auront largement suffit ! |
Livre 2 : Parenthèse floridienne
On quitte les parcs de groupe pour en venir à un Livre au contenu plus géographique vu qu’il va se concentrer sur la Floride !
Les parcs qu’on n’y trouve, je ne pense pas avoir besoin de les présenter, vous devez déjà avoir entendu parler de Disney World, Universal Studios, Busch Gardens et Sea World. Ou alors, c’est que vous vivez dans une grotte… depuis les années 70 ! Faut sortir de temps en temps !!
Bref, comme dans le Livre précédent, je ne vais pas me lancer dans la description complète de chacun de ses sites. On va se concentrer sur les nouveautés, qui furent nombreuses et de haute volée pour certaines, ce qui va déjà me demander de remplir quelques lignes de texte… voire beaucoup plus !!
Les parcs qu’on n’y trouve, je ne pense pas avoir besoin de les présenter, vous devez déjà avoir entendu parler de Disney World, Universal Studios, Busch Gardens et Sea World. Ou alors, c’est que vous vivez dans une grotte… depuis les années 70 ! Faut sortir de temps en temps !!
Bref, comme dans le Livre précédent, je ne vais pas me lancer dans la description complète de chacun de ses sites. On va se concentrer sur les nouveautés, qui furent nombreuses et de haute volée pour certaines, ce qui va déjà me demander de remplir quelques lignes de texte… voire beaucoup plus !!
Chapitre 4 : Un croco à croquer
Parc visité : Busch Gardens Tampa
On attaque directement avec un gros poisson… enfin un gros reptile dans le cas présent ! On est à Busch Gardens Tampa, parc situé à environ 1h30 de route d’Orlando et appartenant au groupe SeaWorld Parks & Entertainment. Si le parc et son confrère de Williamsburg sont bien connus pour allier avec brio le côté gros coasters et la belle déco (dans le genre, aux Etats Unis, seul Dollywood et Silver Dollar City y parviennent également), depuis la fin de la décennie 2020 et de grosses évolutions à la tête de la société mère, les choses ont quelque peu évolué. En effet, la politique actuelle c’est maintenant : une grosse machine tous les ans, et tant pis si cela ne laisse pas de budget pour l’intégration et la jolie déco ! Si vous ne me croyez pas, regardez la gueule d’Ice Breaker à Sea World Orlando, d’Emperor chez l’homologue de San Diego, de Texas Stingray à San Antonio ou encore de Pantheon à Busch Gardens Williamsburg, tous ouverts entre 2020 et 2022 ! D’un côté, vous allez me dire : chouette, une nouvelle attraction tous les ans, que pourrait-on demander de mieux ? D’autant plus que, qualitativement, on a à chaque fois affaire à de très belles machines ! De l’autre, est-ce réellement une bonne stratégie ? Ne qui risque-t-on pas de petit à petit niveler les parcs par le bas (même s’il y a encore de la marge) et de les amener doucement mais sûrement vers ce qui se fait déjà bien trop aux Etats Unis, à savoir des sites sans âme, où l’on trouve du gros manège et absolument rien d’autre ! C’est d’autant plus dommage que Sea World a (ou avait ?) un véritable savoir-faire en matière d’intégration d’attractions, j’en veux pour preuve les somptueux Manta, Montu, Alpengeist ou Sheikra pour n’en citer que quelques-uns ! Mais bon, que voulez-vous qu’on y fasse à part prier pour un changement à la tête du board du groupe et l’arrivée d’un nouveau PDG qui remettrait les choses dans le droit chemin… Cela étant dit, revenons à notre gros croco, j’ai nommé Iron Gwazi, le dernier né des Hybrides RMC format XXL. Dans cette catégorie, on trouve déjà Zadra (Energylandia) et notre chouchou Steel Vengeance (Cedar Point), deux montagnes russes absolument incroyables, alors autant vous dire qu’on était plus qu’excités à l’idée de tester cette nouvelle itération ! Le grand huit est situé relativement proche de l’entrée du parc et résulte de la transformation de l’ancien Dueling Wooden GCI Gwazi en un coaster hybride. Si sur certaines conversions RMC (genre Untamed ou Steel Vengeance) on reconnait sans soucis la base de la montagne russe originale, ici, il n’en reste pas grand-chose et un lift en acier a même été créé from scratch pour pouvoir donner à Iron Gwazi ses 62.8m de hauteur, là où le Wooden original n’en faisait que 32m. Je vous passe ensuite les quelques désagréments qu’on a eu pour monter sur la bête, faits de pannes et d’orages tropicaux, et j’en arrive directement à la description détaillée de l’expérience, parce que cet Iron Gwazi le vaut bien ! De l’extérieur, la bestiole a de l’allure, sans non plus être trop tape-à-l’œil. Il faut dire que l’entièreté de son circuit est située dans une partie inaccessible du parc et qu’il est ainsi impossible de s’en approcher afin de prendre la pleine mesure de son gigantisme. Non, là on ne voit facilement que le lift, la gare et l’Outwards Banked Stall qui passe au-dessus. C’était déjà comme ça du temps du Gwazi original, idem pour le fait que, niveau déco, il n’y a absolument rien à se mettre sous la dent ! On en arrive alors directement à la station, très grande du fait de l’ancien double quai, dans laquelle nous attend un joli train RMC avec une tête de croco stylisée sur l’avant. On prend place, on ferme sa ceinture puis sa lapbar, les employés ne se pressent franchement pas (ce sera un peu une constante chez SeaWorld) et c’est parti mon Gwazi ! Une fois sorti de la gare, le train prend directement sur la gauche et plonge sous la file d’attente direction le lift. Si à l’avant il n’y a rien à signaler, à l’arrière, on se prend un méchant à-coup pas agréable du tout dans le virage juste avant la monté. Ok, ce sera le seul reproche que je ferai à cette montagne russe mais ce genre de chose aurait certainement pu être évitée ! En avant maintenant pour la grand monté, à 62.8m au-dessus du sol, sur le lift à structure métallique dans le même genre que celui de Zadra à Energylandia ou Goliath à Six Flags Great America. Arrivé au sommet, pas trop le temps de contempler la vue car voici venir la grande descente, inclinée à 91° s’il vous plait, et qui, avec son airtime colossal (faites-le absolument à l’arrière), vous met tout de suite dans l’ambiance de ce qui va suivre, à savoir une énorme tuerie !! Juste après ce premier moment d’anthologie, voici qu’arrive un grand demi-tour, rien raide et incliné vers l’extérieur qui plus est, en mode vas-y que je t’envoie valser vers les étoiles ! Ce n’est toutefois rien par rapport à ce qui va suivre puisque voici que l’on remonte, prêt à affronter le Death Roll, un Heartline Roll en descente pris à une vitesse complètement démente, où l’on a l’impression que le train ne va plus s’arrêter d’accélérer ! Dingue, juste dingue ! Un virage relevé hyper incliné et hyper rapide plus tard, place à mon passage préféré du circuit, l’Outward Banked Stall au-dessus de la gare. On trouve déjà ce virage très étiré incliné vers l’extérieur sur Zadra (c’est l’élément qui suit le Zero G Stall), sauf que, sur Iron Gwazi, il est simplement mille fois plus jouissif !! L’airtime est tellement puissant et dure tellement longtemps qu’on a l’impression que le haut de son corps va finir par se détacher du reste !! J’ai déjà dit dingue, juste dingue ? Je le redis !! Passé cela, on attaque la deuxième partie du circuit, moins haute et hélas moins délirante, même si elle possède encore quelques jolis moments. On y trouve une succession de Wave Turns, un Zero G Stall étonnamment banal (faut dire que ce qu’il y avait avant étant tellement fou !) et encore ce qu’il faut de points d’airtimes en mode G négatifs poussés au maximum ! Finalement, après un peu moins d’un kilomètre de circuit à fond la caisse (voire plus que ça), on arrive sur les freins, presque choqué par ce qui vient de nous arriver ! On ne va pas y aller par quatre chemins, en descendant d’Iron Gwazi, on s’est clairement demandé si on ne venait pas de faire notre nouvelle montagne russe préférée. Quelques tours de Steel Vengeance une semaine plus tard nous feront dire que non, mais ça ne sera pas passé loin du tout ! Mais pourquoi cela ? Déjà, il y a la sensation vitesse, tout bonnement phénoménale ! Depuis le sommet du lift jusqu’à la fin de la première partie du circuit (après l’Outward Banked Stall), on a l’impression que le train va limite trop vite !! Pour autant, là où c’était un défaut sur un coaster tel que Wonder Woman à Six Flags Fiesta Texas, ici, il n’en est rien, car on a tout de même le temps de profiter de chaque élément, ces derniers étant suffisamment énormes pour que tel soit le cas ! Ensuite, le parcours d’Iron Gwazi comporte quelques éléments qui semblent tout droit sortis d’un autre monde tellement ils sont jouissifs ! Dans le lot, et dans l’ordre, vous avez la première descente (exceptionnelle), suivie du Death Roll (incroyable) et de l’Outward Banked Stall (je n’ai pas les mots). Vous me construiriez une montagne russe composée uniquement de ces trois éléments et elle pourrait déjà être dans mon top 10 ! Pour finir, il y a tout ce qui fait que les grands huit RMC sont aujourd’hui le top du top, à savoir un sens du pacing incroyable, une perfection dans la dynamique du circuit comme chez aucun autre constructeur (chaque élément se ressent exactement comme il devrait) et un confort à tout épreuve, même si, oui, ils pourraient faire mieux pour ce qui est des trains. Mais alors, pourquoi est-ce moins bien que Steel Vengeance ? Un tout petit peu, je précise… Disons que le monstre de Cedar Point a pour lui d’être plus long, d’avoir quelques très jolis passages dans les structures et d’offrir un parcours qui devient de mieux en mieux au fur et à mesure qu’il se déroule, même s’il ne possède aucun élément du niveau du Death Roll ou de l’Outward Banked Stall ! A l’inverse, sur Iron Gwazi, le soufflé a tendance à un peu retomber dans la deuxième partie. Bon eh, n°2 c’est déjà pas mal du tout et c’est surtout gling super méga aaaaaah, merci une fois de plus aux tarés de l’Idaho !!! Voilà pour le bon gros pavé sur nos impressions concernant Iron Gwazi. On va peut-être maintenant accélérer les choses et voir vite fait bien fait ce que l’on a fait et refait d’autre à Busch Gardens Tampa ! - Tigris : l’autre nouveau crédit du jour en la personne d’un Sky Rocket II Premier Rides ouvert en 2019, avec pour bien vous gâcher l’expérience, les pires harnais du moment, à savoir les comfort collar, une espèce de veste souple à clipser dans la lapbar qui ne fait que vous gêner pendant tout le tour ! On en reparlera plus en détail dans le chapitre consacré à Sea World Orlando et Ice Breaker. En attendant, sympa ce bestiau mais somme toute bien anecdotique dans un parc équipé de trois énormes B&M, d’un des plus longs Launch Coasters au monde ou, bien entendu, de ce putain de chef d’œuvre qu’est Iron Gwazi ! - Sheikra : en parlant d’énorme B&M, voici le plus gros du lot, qui reste encore et toujours notre Dive Coaster préféré, grâce à sa taille mais aussi grâce à sa superbe intégration dans le parc ! - Montu : pas fan des nouvelles couleurs de cet Inverted mythique, en particulier du jaune canaris qui a remplacé le beige sable sur les poteaux. Pour le reste, ça passe toujours aussi bien ! - Kumba : le premier Looper XL construit par B&M. C’était il y a bientôt 30 ans et pourtant la montagne russe semble à peine vieillir. Disons que c’est plus son côté ultra intense qui n’est plus trop au goût du jour qu’un problème côté confort qui nous font sentir le poids des années… - Cheetah Hunt : on n’a jamais été de grands fans de ce long mais un peu trop étiré Launch Coaster Intamin. En plus, il n’y avait pas d’eau au-dessus de la succession de virages en S, une honte ! - Cobra’s Curse : un gros Spinning Coaster Mack, intéressant dans son concept et joliment intégré mais qui comporte malheureusement trop de coups de freins, ce qui impacte grandement la dynamique du parcours… - Scorpion : du bon vieux Schwarzkopf, avec 42 ans bougies au compteur en 2022. Certes, on a fait bien mieux depuis mais l’ensemble passe nickel malgré l’âge avancé de la bête ! - Stanley Falls : un Flume très classique mais efficace ce qu’il faut lorsqu’il s’agit de se rafraîchir par 35° à l’ombre ! - Falcon’s Fury : pas de Sky Dive Intamin pour nous aujourd’hui, l’attraction était en maintenance… Que dire d’autre sur Busch Gardens Tampa… Je n’en sais rien… J’ai déjà dit en intro ce que je pensais de la politique actuelle du groupe SeaWorld, on va donc conclure sur le parc en général pour dire que cette visite aura somme toute été fort agréable, merci la découverte d’Iron Gwazi, merci un peu moins les orages et les opérations parfois bien laborieuses. Un train partout, même Six Flags fait désormais mieux, n’est-ce pas un comble ?! |
Chapitre 5 : Sea World brise la glace
Parc visité : Sea World Orlando
Je vous ai déjà dit que Sea World Orlando n’était pas notre parc préféré en Floride ? Je crois oui… sans doute à chaque nouveau compte-rendu que je fais sur ce parc… Eh bien ce n’est pas cette visite qui nous aura permis de nous réconcilier avec lui ! Que je vous explique… On avait décidé de visiter Sea World et Busch Gardens le même jour... Le premier ouvrait à 9h, le second fermait à 22h, ça nous laissait largement de quoi faire, d’autant que, connaissant déjà très bien les deux parcs, on n’avait pas forcément besoin de tout tester. C’était sans compter sur les catastrophiques opérations du monde des mers… Déjà on arrive à 9h… pour constater que toute la moitié droite du parc est fermée, pile là où se trouvent les nouveautés qu’on est venu découvrir, à savoir Ice Breaker et Infinity Falls. On se rabat sur le côté gauche avec Manta… ah ben non, en panne… Journey to Altantis éventuellement ? Pas ouvert non plus ! Mako ? Il est dans la partie droite, juste à la frontière certes… mais pas du bon côté ! Antarctica alors ? Ah, il est ouvert lui… mais on n’a pas envie de se chopper une pneumonie avec les 0° qu’il fait à l’intérieur ! Ce sera donc Kraken (mon tout premier B&M à l’époque), pour constater qu’il commence à bien vibrer ce Floorless ouvert en 2000 ! Et après… ben on a poireauté comme des cons, sans avoir grand-chose à faire d’autre que de se balader dans quelques aquariums et se dire que, si c’est pour avoir la moitié du parc fermé avant, autant ouvrir le tout à 10h, personne ne leur reprocherait ! Allez, l’heure fatidique est maintenant arrivée, on va pouvoir faire de la nouveauté ! Dernier arrivé oblige, on commence par Ice Breaker, un LSM Coaster Premier Rides pourvu d’un Quadruple Launch, où les trains se font propulser en arrière, puis en avant, puis en à nouveau arrière, puis à nouveau en avant, pour ensuite parcourir le reste du circuit. Grâce à cela, et malgré les seulement 580m de rails, le tour offre lui 840m d’expérience. C’est bien beau tout cela, mais ça le serait encore plus avec des trains confortables ! Déjà que ceux de Premier Rides en version standard ne sont pas le top du top (très étroits, avec les protections aux tibias trop intrusives), c’est encore pire quand ils ont la mauvaise idée d’ajouter des comfort collars, comme c’est le cas sur pas mal de leurs coasters récents aux USA (il n’y a que le Phobia de Lake Compounce qui semble y avoir échappé). Le principe de ces merdes ? Une sorte de harnais souple passant au-dessus des épaules et venant laborieusement se clipser sur la lapbar. En plus de ne rien faire pour faciliter l’embarquement (vu qu’il n’est pas attaché à la barre, le harnais pendouille sur le siège et il faut le lever pour pouvoir se glisser dedans), la chose est particulièrement inconfortable une fois le coaster en mouvement, surtout lorsque les accélérations latérales ou négatives se font un peu sentir ! Du coup, et malgré un circuit plutôt rigolo, avec plus d’airtimes qu’on n’aurait pu en attendre sur ce qui est vendu comme un Family Coaster, Ice Breaker n’est pas parvenu à nous satisfaire et on aura continué notre chemin après seulement deux tours, alors que la file était vide. Faire une montagne russe avec un système de retenu aussi peu confortable en 2022, c’est juste impardonnable ! Cet amer constat passé, place à une autre nouveauté récente de Sea World Orlando : Infinity Falls ! Avec ce Raft Ride, on sent nettement que son constructeur, Intamin, a été lorgner du côté du Popeye d’Islands of Adventure, bien que l’on n’atteigne toutefois pas le niveau de grand n’importe quoi de l’attraction Universal. Pour autant, les rapides sont super impressionnants, les bouées fendent les vagues sans laisser la moindre chance d’échapper à la douche et la descente finale vient parachever le tout, au cas où il vous resterait encore un petit bout de caleçon sec ! En plus, contrairement à Ice Breaker, Infinity Falls a été construit à une époque où Sea World en avait encore quelque chose à faire de la déco ! Sans surprise, l’intégration est top, avec du beau faux rocher en veux-tu en voilà et une végétation tropicale particulièrement dense et immersive. Testé et approuvé… et bien rincés aussi ! On poursuit ensuite la boucle du parc pour tomber sur Mako, un Megacoaster B&M simple mais particulièrement jouissif avec ses loooongs airtimes floater qui en font l’un des meilleurs exemplaires du genre au côté du Shambhala de PortAventura ! Pour finir le tour de Sea World, on est retourné du côté de Journey to Atlantis, qui semblait désormais fonctionner… mais avec un envoi de deux bateaux (8 places chacun) toutes les deux minutes voire plus et une file d’attente qui remontait jusqu’à l’entrée de l’attraction, alors qu’il n’y avait pas grand monde dans le parc. Ce sera donc merci mais non merci ! Quant à Manta, le Flying Coaster B&M était toujours en test à vide. Ce sera donc pour une autre fois ! Ben oui, c’est ça le pire, il va encore falloir que l’on revienne à Sea World Orlando, ne nous en déplaise ! Le parc est déjà en train de construire son crédit suivant, une version mise à jour du Stand Up Coaster par B&M, avec catapulte LSM et nouveaux sièges. En espérant que, même si on n’y prend toujours pas notre pied, cette prochaine visite soit moins laborieuse que celle-ci ! |
Chapitre 6 : Soyez sympa, (cosmic) rembobinez !
Parcs visités : Epcot, Disney's Animal Kingdom
Les Sea World et affiliés, c’est fini, on passe au mastodonte de chez mastodonte, simplement le plus grand resort du monde (110km², la surface de Paris intramuros, rien que ça) : Disney World ! On aura accordé deux jours de visite à la souris, ce qui nous aura largement laissé le temps de voir trois des quatre parcs du monde merveilleux et de bien en faire le tour, nouveautés incluses, merci les horaires à rallonge ! Epcot On attaque par ce parc où se trouve l’attraction la plus récente de Disney World, ouverte seulement une semaine avant notre visite (d’habitude c’est l’inverse), je veux bien entendu parler de Guardians of the Galaxy: Cosmic Rewind ! Ce coaster indoor signé Vekoma représente le premier crédit d’Epcot en 40 ans d’existence, autant dire qu’il était plus que temps ! Il a été construit en réutilisant le bâtiment de feu Universe of Energy pour la file, les préshows et l’embarquement, auquel a été adjoint un show building sur l’arrière. Et alors que ces dernières décennies Disney avait tendance à se la jouer petit bras en matière de montagnes russes (confère les circuits trop courts de Tron, Slinky Dog Dash, Seven Dwarfs Mine Train voire Expedition Everest), ce coup-ci, ils ont sorti la carte du gigantisme ! GotC:CR (oui, on va abréger ce nom à rallonge) est le plus long grand huit en intérieur jamais créé (1 700m) et le bâtiment qui abrite la partie gravitaire représente quatre fois le volume de Spaceship Earth, pourtant déjà pas la plus petite construction du coin ! L’expérience débute lorsque vous arrivez dans la zone de l’attraction… où curieusement, il n’y a pas grand-chose à voir. Certes, il y a ce vaisseau sur son piédestal, qu’ils auraient pu mettre au-dessus de l’eau plutôt que sur cette grosse dalle en pierre noire (ce n’est pas comme si ce n’était pas la fournaise dans ce parc) mais c’est à peu près tout. Faut dire que la forme du bâtiment original fait qu’on ne le voit pas beaucoup… Pour autant, ça aurait peut-être valu le coup de lui ajouter un fronton afin de le rendre plus impactant ! Je vous passe les histoires de files virtuelles qui partent en moins de 10 secondes (pas stressant du tout, j’adore) pour en arriver directement au moment où l’on entre dans le bâtiment. On est tout de suite accueilli par une grande pièce en mode planétarium avec un immense et magnifique écran au plafond, qu’on n’a malheureusement pas beaucoup le temps d’admirer car la file avance relativement vite (on ne va pas s’en plaindre). Pour la suite, c’est une succession de petites salles avec de grandes vitrines en mode musée, qui vous présentent maquettes de villes ou de vaisseaux en lien avec l’univers des Gardiens, que l’on voit d’ailleurs apparaitre sur des écrans vers la fin de la file. Je sais que, dixit la storyline, on est censé être dans un pavillon d’Epcot évoquant la culture des habitants de Xandar, cela dit, est-ce que tout était obligé d’être si vide et froid ?! Je ne sais pas, pour moi, les Gardiens de la Galaxie, c’est foisonnant, coloré, pas gris avec de l’éclairage bleu (ah oui, ça fait moderne). Certes, peut-être que l’univers des xandariens est comme ça, mais comment voulez-vous que je le sache, on l’entraperçoit à peine quelques minutes dans le premier film ! Non, là j’ai juste l’impression d’être dans un nième pavillon d’Epcot ouvert il y a 20 ans, très joliment fait mais où il ne manque limite que la moquette au sol pour que je me sente renvoyé au début des années 2000 ! Allez, on en arrive à présent aux préshows, ici au nombre de deux. Le premier est tout ce qu’il y a de plus classique, le second déjà plus élaboré et est l’occasion de vous téléporter d’Epcot vers un vaisseau spatial, moyennant ce qu’il faut de surprises et d’effets spéciaux. C’est aussi l’occasion de vous expliquer qu’il y a un grand méchant pas gentil dans les parages, que la terre est en danger et qu’il faut aider nos vaillants héros à la sauver ou un truc du genre, c’est de toute façon toujours la même rengaine ! Du coup, direction la zone d’embarquement où vous attendent des trains 20 places, dans lesquels chaque wagon de quatre assises peut pivoter de façon synchronisée avec le show qui se déroule autour de lui. Niveau confort, rien à redire, c’est même un des gros points forts de l’attraction ! Une fois quittée la gare, on a droit à une petite partie Dark Ride qui nous mène dans l’espace de manière assez étrange (on passe du vaisseau à l’extérieur comme si de rien était). On y retrouve alors notre méchant, les Gardiens interviennent et vas-y que tout ce beau monde repart en arrière aux origines de l’univers (d’où le Cosmic Rewind), y compris notre train, via à un catapultage LSM dans le sens inverse de la marche ! Pour la suite, je ne vais pas rentrer dans les détails. Pour la faire simple, on est désormais dans l’énorme show building, avec les mêmes étoiles que dans Space Mountain et ce qu’il faut d’écrans géants autour de nous. Côté parcours, c’est du virage, de la spirale et du changement en direction en veux-tu en voilà, sans aucune grande descente, juste un lift à LSM à mi-circuit pour donner un petit coup de boost. Les rotations, elles, sont plutôt bien dosées et ajoutent une petite dose d’originalité, même si je ne suis pas convaincu que le coaster aurait beaucoup perdu à ne pas en avoir… Ce qui est certain en revanche, c’est que l’ensemble est extrêmement fluide, a une bonne vitesse tout du long et est, au final, vraiment super fun ! Côté storytelling en revanche, c’est un peu le bordel ! Entre la musique embarquée en mode playlist rock (il y a six audios différents), Rocket qui nous parle et les mouvements du train, j’avoue qu’on ne comprend pas grand-chose. Toujours est-il qu’après environ 90 secondes à pleine vitesse, on arrive finalement sur les freins de parcours. Encore un rapide au revoir des Gardiens et c’est l’arrivée sur le quai de débarquement. Verdict ? Comme vous avez dû le comprendre, il y a du bon et du moins bon sur GotG:CR… Le bon, le très bon même, c’est clairement du côté du système de transport qu’il faut aller le chercher. Là-dessus, bravo Vekoma pour avoir livré un Spinning Coaster aussi fluide et plaisant, et merci à Disney d’avoir enfin conçue une montagne russe généreuse, de laquelle on ne sort pas avec une impression de pas assez ! Ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé ! Le moins bon, c’est malheureusement un peu tout le reste. Déjà le thème… Je suis désolé mais on ne rentre jamais dedans ! Premier gros point noir : les personnages ne sont pas suffisamment présents, et surtout, on n’est jamais en contact direct avec eux (comme c’est en revanche le cas dans Mission Breakout en Californie). Dans Cosmic Rewind, les Gardiens sont toujours soit dans leur vaisseau, soit en retransmission vidéo, ce qui créée une véritable distance entre nous et eux. Autre regret, on ne retrouve que très peu la fantaisie et l’humour associés à la franchise, sans compter que l’univers visuel est trop éloigné de celui des films (c’est trop lisse, trop propre) pour que l’on se projette dedans. Pire, après trois tours, on en est arrivé à se demander si le coaster n’avait pas été conçu comme une espèce de gros Space Mountain 2.0 et si la licence n’avait pas été ajoutée à postériori ! Ensuite, il y a ce qu’il se passe dans le show building. Oui, le coaster est super sympa, oui la sensation de vitesse est très bonne, mais il n’y a absolument aucune surprise passé le catapultage initial. C’est encore et toujours la même succession de virages… pendant 90 secondes ! Aucun show stop, aucune descente un brin inattendue, et je ne vous parle pas d’éléments spéciaux, c’est juste linéaire de chez linéaire ! Honnêtement, je veux bien que tel soit le cas sur un Space Mountain construit dans les années 70, mais pour un coaster de 2020 ??! Non mais suffit d’aller regarder du côté de Hagrid chez Universal pour constater qu’on peut faire de nos jours bien mieux en termes de parcours de Family Coaster ! Quant aux décors de cette partie gravitaire, ce n’est pas renversant non plus… beaucoup d’étoiles, de grands écrans un peu partout et puis basta, rien à voir par exemple avec la théma tangible du Space Mountain de Disneyland Paris à son origine ou avec celle très maline et beaucoup plus immersive du Tron de Shanghai. En conclusion, vous l’aurez compris, notre avis sur GotG:CR est partagé ! D’un côté, on a une excellente machine mais, de l’autre, une piètre attraction en matière de storytelling ! C’est d’autant plus regrettable que l’on sent clairement qu’il y a eu de gros moyens d’investis, juste que ça a manqué de bonnes idées, qui auraient permis qu’on n’ait pas l’impression de n’être sur rien d’autre qu’une version améliorée du Space Mountain original ! Wow, c’est qu’il y en avait des choses à dire sur cette nouveauté ! La bonne nouvelle, c’est que ça va aller beaucoup plus vite avec la suivante, à savoir Remy’s Ratatouille Adventure ! C’est simple, c’est une copie carbone de la version parisienne, dialogues en français inclus. Comme ça faisait un paquet d’années qu’on ne l’avait pas faite et qu’on n’avait accessoirement aucune attente dessus, on n’a pas trouvé ça si mauvais, à minima reposant à défaut d’être ultra immersif ! Cela illustre d’ailleurs les effets pervers de la hype. Guardians of the Galaxy, au vu de la licence et du budget (et de ce qui avait été fait sur Tron), on s’attendait à une grosse tuerie et on a été déçu, Ratatouille, on s’en fichait comme de notre première cuite et on a passé un bon moment. Alors que l’attraction est bien inférieure à celle des Gardiens. Comme quoi… Ce tour exhaustif des nouveautés d’Epcot étant fait (enfin surtout pour une), rapide coup d’œil aux autres offres du parc que l’on a refaites : - Spaceship Earth : j’aime toujours autant cet énorme Dark Ride, même si la fin mériterait grandement d’être mise à jour (c’était prévu avant le Covid mais je ne sais pas où ils en sont aujourd’hui). - Test Track : on préférait largement la version d’origine en mode crash test mais peu importe, l’attraction fonctionne très bien et on peut facilement en enchaîner les tours, merci la file Single Rider hyper efficace ! - Mission Space : une fois et ça suffit ! - Soarin’ : le père de tous les Flying Theaters, maintes fois copiés mais rarement égalé ! - The Seas with Nemo and Friends : histoire de tuer 5 minutes… - Journey into your Imagination : histoire de… euuuh… je ne sais pas trop ce qui nous a pris ! - Gran Fiesta Tour : pareil - Frozen ever after : réjouissez-vous, on l’aura bientôt à Paris, ouaaaais ! Voilà donc pour les attractions d’Epcot… Autre point très important dans ce parc, la bouffe ! On aurait aimé tester le nouveau resto Space 220 où l’on nous propose de déjeuner dans l’espace mais, naturellement, impossible de trouver une place, même en se connectant le jour de l’ouverture des réservations. Tant pis, au moins ça nous aura permis de ne pas nous ruiner dans des plats qui n’en aurait sans doute pas valu le prix ! A la place, on aura profité du Food & Wine Festival et on aura aussi constaté au passage que notre point de chute préféré à Epcot, à savoir le restaurant Marrakech dans le pavillon marocain, a fermé ses portes (snif). Pour autant, on lui aura vite trouvé un remplaçant non loin avec le Spice Road Table, qui dispose d’une terrasse sur le lac super agréable et propose des petits plats méditerranéens servis façon tapas. En plus, pas besoin d’avoir réservé, y a toujours de la place, au contraire d’à peu près tous les autres restaurants du parc ! C’est bon, on a tout dit sur Epcot ? Je crois en tout cas que c’est déjà bien, non ? Conclusion ? Si vous insistez… On va donc dire qu’on sent clairement que le parc essaie de se renouveler, il suffit pour cela de voir la masse des travaux en cours ! Néanmoins, on a aussi l’impression qu’il se cherche toujours… Est-ce que la débauche de licences Disney, entre les Gardiens, Ratatouille et bientôt Vaiana voire peut-être Mary Poppins (c’est toujours d’actualité ce truc ?) permettra d’amener de la cohérence au parc ? Je n’en suis pas certain. Que faudrait-il faire dans ce cas ? Alors là, c’est la question à un million !! Je vous laisse disserter dessus et, de mon côté, je passe à la suite ! Animal Kingdom Aucune nouveauté à tester ici, juste le plaisir de revenir dans le plus beau parc de Disney World, et de trèèès loin ! Cette nouvelle visite aura été l’occasion de se refaire quelques tours de Flight of Passage (toujours notre attraction préférée du resort), Na’vi River Journey, Expedition Everest, Kali River Rapids, Kilimanjaro Safaris… et Dinosaur aussi… mais là c’était plus parce qu’il n’y avait personne que par pur plaisir ! Seul regret, le parc fermait tôt et on n’aura pas pu revoir Pandora de nuit... Vous verrez cependant dans le chapitre suivant qu’on s’est rattrapé avec Galaxy’s Edge ! |
Chapitre 7 : Les Studios en force !
Parc visité : Disney’s Hollywood Studios
On passe à présent au troisième et dernier parc que l’on a visité à Disney World avec Disney’s Hollywood Studios. Et quelque chose me dit que ce chapitre risque d’être long ! En effet, depuis notre précédente visite en 2017, ce ne sont pas une nouvelle attraction qui a été construite dans les studios mais deux zones entières, et encore un gros Dark Ride en complément pour couronner le tout !! Allons-y dans l’ordre chronologique et commençons par Toy Story Land, ouvert en 2018. Alors que trois zones quasi similaires avaient déjà été créées dans les parcs Disney de Paris, Hong Kong et Shanghai, pour la version floridienne, la souris a décidé de voir les choses en plus grand ! Ici, ni Half Pipe, ni Parachute Tower, ni Chenille, ce sera un mix entre Whip et Demolition Derby thématisé sur les petits bonhommes verts et une montagne russe Slinky Dog. Un coaster à Disney World ? Et qui n’est ni un Train de la Mine ni truc dans une grosse boite noire, dites-moi que c’est inédit ! Inédit, certes, intéressant, c’est autre chose... Je veux bien comprendre qu’on est chez Mickey, qu’il faut faire des attractions familiales tout ça, mais étaient-ils obligés de pondre un circuit aussi peu inspiré ? Sans compter que ce n’est pas la déco à coup de bambous et de gros blocs colorés qui va relever le niveau, comme ça peut être le cas avec Big Thunder Mountain… Parlons aussi du débit… de merde ! Parait que Disney craignait que la montagne russe ne soit pas un succès ! Euuuh… une montagne russe… dans un parc qui n’avait jusqu’alors qu’une machine à inversions avec Rock n’Roller Coaster, sérieux ?? Résultat, comme sur son copain Seven Dwarfs Mine Train au Magic Kingdom qui souffre du même problème, la file de Slinky Dog Dash ne désemplit jamais et il n’y a pas d’autre choix pour pouvoir faire son +1 que de se ruer dessus le matin ou de prier pour espérer mettre la main sur un Lightning Lane ! Pour ce qui est du reste de la zone ensuite, pas grand-chose à dire, ça ressemble beaucoup à ce que l’on a à Paris, en légèrement plus grand. En soi, la thématique Toy Story ne me gêne pas forcément, pour les mômes je trouve même ça assez cool, non, le gros point noir, ce serait plutôt l’absence totale d’ombre. C’est un tel souci que des parasols de fortune ont dû être installés un peu partout pour en créer. Et on ne peut pas dire que ce soit une grande réussite visuellement ! Côté attractions, en plus de Slinky Dog Dash et du manège sur les aliens, qu’on n’a pas fait, vous imaginez bien l’attente, notons que le Dark Ride interactif Toy Story Mania a vu son accès modifié afin qu’il donne directement sur l’allée traversant la zone. Toujours rigolo ce truc, en particulier dans son final complètement frénétique ! Ok, les jouets en version XXL, c’est fait, on peut continuer avec quelque chose de déjà plus excitant : Star Wars Galaxy’s Edge ! Cette zone, je vous en épargne l’historique complète pour juste vous dire que c’est en quelque sorte la réponse de Disney à Universal après l’ouverture des deux Wizarding World of Harry Potter en 2010 et 2014. Même utilisation d’une licence ultra populaire, même volonté de créer l’espace le plus immersif qui soit, même ambition démesurée (on a parlé d’un investissement d’un milliard de dollars), bref, on allait voir ce qu’on allait voir ! Et on a donc vu… Déjà, n’y allons pas par quatre chemins, la zone est magnifique, grandiose, tout ce que vous voulez et bien plus encore ! L’ensemble fourmille de mille détails, les faux rochers sont juste hallucinants de réalisme, idem pour les accessoires, qu’on parle d’un petit droïde ou de l’énorme Faucon Millennium qui trône au fond du land. En somme, préparez-vous à en prendre plein les mirettes !! Après… après j’avoue que j’accroche moins à Galaxy’s Edge qu’à Diagon Alley, ce qui pourrait paraitre étonnant vu que j’ai plus grandi avec Star Wars qu’avec Harry Potter. Pour avoir fait une profonde analyse de moi-même, j’en suis arrivé à la conclusion que c’était peut-être lié au fait que je suis très difficile en matière de suspension consentie d’incrédulité. Du coup, là où avoir des touristes dans des rues londoniennes légèrement remaniées ne me choque pas trop, quand c’est censé être sur une autre planète, ça marche tout de suite moins bien. Également, le génie des zones Harry Potter est que tout, absolument tout, sort des bouquins ou des films, y compris ce qui concerne les boutiques et ce qu’on y vend ou les restaurants et ce qu’on y mange. Dans Galaxy’s Edge, mise à part pour la Cantina (mon endroit préféré de la zone soit dit en passant), le reste ne parait pas ainsi aussi naturel que chez le sorcier. Je sais, je suis chiant… mais ce n’est pas nouveau ! Passons ensuite aux attractions. Je ne pense pas vous faire la révélation du siècle en vous disant que la zone en possède deux : Millennium Falcon Smugglers Run et Rise of the Resistance. La première est un simulateur interactif, dans lequel vous prenez place à bord du mythique vaisseau de Han Solo. Le résultat est correct mais sans plus… disons que c’est un gros jeu vidéo amélioré et que l’expérience dépend beaucoup d’avec qui, à combien et à quel poste vous jouez. Si vous êtes quatre voire six (la capacité max du cockpit) et que vous avez les commandes, y a moyen de bien se marrer. Si vous êtes juste deux et que vous êtes assis à l’arrière, vous êtes relégués au rang de simples spectateurs et c’est tout de suite moins fun. Cela dit, même si elle a dû déjà coûter cher, Smugglers Run n’est que l’attraction secondaire de Galaxy’s Edge… La vraie pièce de résistance (c’est le cas de le dire) se trouve légèrement plus loin dans la zone, dans un endroit presque reculé, où l’on a du mal à se dire qu’il y a là l’un des Dark Rides les plus dingue de la planète ! Je veux naturellement parler de Rise of the Resistance ! Au programme, Dark Ride titanesque, genre le truc le plus technologiquement poussé qui soit, avec la race de préshows, des décors complètement fous, des effets spéciaux à tomber par terre et plein d’autres choses que je ne vais pas vous spoiler au cas où vous n’auriez pas encore fait l’attraction ou résisté à l’envie d’en voir une POV ! Sur le papier, il n’y avait franchement aucune raison que ça ne devienne pas notre nouveau Dark Ride préféré. Et je peux parfaitement comprendre que ça en soit le cas pour pas mal de monde… mais nous non, on n’est pas rentré dedans ! Comme pour le reste de la zone, je peux vous dire que j’ai essayé de comprendre pourquoi une telle attraction avait pu me laisser de marbre… Surtout que ce n’est pas comme si elle manquait de qualités ! Déjà, il y a le storytelling... Jamais dans un Dark Ride ou n’importe où ailleurs dans un parc la construction narrative n’avait été poussée aussi loin. Sur Rise of the Resistance, depuis le moment où vous passez le portique d’entrée jusqu’à ce que vous sortiez de l’attraction, tout s’enchaîne logiquement, de manière ultra limpide, sans jamais essayer de passer en force (ahaha), formant ainsi une boucle qui vous prend dans la zone pour vous y ramener en fin d’aventure. On sent également que les imagineers ont beaucoup cherché à nous faire oublier qu’on était dans un manège, en multipliant les préshows, les systèmes de transport ou encore en faisant disparaitre toute notion de quai d’embarquement, afin créer une expérience globale et continue qui dure plus de 15 minutes, ce qui est tout simplement énorme ! Ensuite, il y a cette débauche de moyens, ce condensé de technologies encore jamais vu regroupées sur une seule attraction, sans oublier ces décors immenses qui vous enveloppent à 360°, sans qu’aucun élément technique ne soit jamais visible, même si vous vous retournez pour regarder derrière vous. Quoi d’autre encore ? L’ambiance des films, la musique de John Williams, tout y passe, la totale quoi ! Et nous, on n’accroche pas ! Pourquoi, pourquoiiiiii ??? Ben je ne sais pas ! Mais c’est comme ça !! Tout ce que j’ai à dire pour finir c’est, allez vous faire votre propre avis, que ce soit à Orlando ou en Californie. Oui parce que si vous avez un jour espéré voir arriver Rise of the Resistance à Paris, c’est que vous n’avez jamais testé la bête et pris l’ampleur de sa complexité. Déjà qu’en Floride ils ont du mal à la faire tourner, alors imaginez chez nous ! On conclut maintenant le tour des dernières nouveautés de Disney’s Hollywood Studios avec la plus récente d’entre elles, Mickey and Minnie’s Runaway Railway ! Ce Dark Ride pas si petit que ça a discrètement ouvert en mars 2020, à l’écart des projecteurs à l’époque braqués sur Galaxy’s Edge, mais aussi juste avant que le Covid ne stoppe tout net. Et pourtant, ne serait-ce pas lui qui aurait mérité d’attirer toute la lumière ? Ne serait-ce pas là le vrai hit caché parmi les récents ajouts de Disney World, au-delà des mastodontes que sont Rise of the Resistance ou Guardians of the Galaxy ? Si je pose ce genre de question, vous vous doutez bien de la réponse ! Enfin déjà, M2R2 (c’est son nom de droïde), qu’est-ce que c’est ? Un Dark Ride donc, trackless qui plus est (il utilise d’ailleurs les mêmes véhicules que Rise of the Resistance), thématisé d’après les courts métrages d’animation Mickey Shorts, que je vous recommande grandement d’aller découvrir si vous ne les connaissez pas, ils sont disponibles gratuitement sur Youtube. Et donc c’est bien ? Et comment !! Mais pourquoi ? Parce que ça ne cherche pas forcément à vous en mettre plein la vue, c’est beaucoup plus subtil et surtout rempli d’idées malines et de surprises, que ce soit dans le préshow ou tout au long du parcours qui suit ! Dans le lot vous avez ainsi l’écran de cinéma qui explose pour vous laisser pénétrer à l’intérieur, les véhicules qui commencent le circuit sous forme d’un train avec loco factice avant de se séparer, les décors qui se transforment sous vos yeux et j’en oublie sans doute d’autres ! Au milieu de tout cela, il y a également l’intégration entre projections XL et décors tangibles, juste incroyable de précision, tant et si bien qu’on a souvent du mal à distinguer là où s’arrête l’un pour laisser place à l’autre ! En résumé, tout cela donne une attraction super fun, dynamique, colorée, parfaitement en ligne avec l’esprit délirant du matériau d’origine et, vous l’aurez compris, notre coup de cœur de cette nouvelle visite à Disney World ! Ça y est, on est arrivé au bout de ses nouveautés ! Mine de rien, elles nous auront bien occupés, à tel point qu’on n’aura pas fait grand-chose d’autre dans le parc et que le résumé des restes va être très rapide ! - Rock n’Roller Coaster : l’original, pas encore réquisitionné par les Avengers ou toute autre licence plus bankable qu’Aerosmith. Ça n’a jamais été un chef d’œuvre et ça ne s’améliore pas avec le temps ! Mais la musique est cool… - Tower of Terror : celle-là en revanche, c’est toujours une de nos attractions préférées à Disney World, et le temps ne semble pas avoir d’impact sur elle ! Comme quoi, quand vous avez un bon concept associé à une storyline béton, ça ne vieillit pas ! Ok, conclusion sur Disney’s Hollywood Studios, on y arrive ! Avec l’ajout de Toy Story Land, Galaxy’s Edge et Mickey and Minnie’s Runaway Railway, c’est simple, le parc n’a plus rien à voir avec ce qu’il était il y a encore 5 ans et propose désormais largement de quoi s’occuper ! Cela dit, quelques défauts persistent, à commencer par le fait que le site manque cruellement d’espaces verts ou d’eau, se transformant ainsi rapidement en fournaise dès qu’il fait un peu chaud, ce qui n’est pas rare en Floride. Du coup, maintenant qu’il y a ce qu’il faut en termes de coasters et de Dark Ride, ne serait-il pas temps d’ajouter une attraction pour rafraîchir les foules. Genre un grand water ride… qui pourrait remplacer le show Indiana Jones tout en conservant la licence. Ça serait cool non ? Ce qui serait cool aussi, ce sont quelques mots pour boucler ces deux jours (et chapitres) passés à chez la souris. Dans l’ensemble, on a apprécié le séjour, d’autant plus qu’il y avait plus de nouveautés qu’on n’en avait jamais vu d’un coup sur le resort ! A côté de cela, Disney World reste toujours un site fastidieux à visiter… Entre la foule et l’obligation de passer son temps le nez dans son smartphone pour réserver tel ou tel attraction ou restaurant, on n’a jamais l’impression de pouvoir faire ce que l’on veut quand on veut, être en mode détente et profiter de l’endroit à 100%. C’est sans doute une des raisons principales qui font que l’on préfère nettement le voisin Universal, dont on va justement parler dans le prochain chapitre parce que, là aussi, il y avait une bonne dose de nouveautés à découvrir ! |
Chapitre 8 : Notre rapport sur le Raptor
Parcs visités : Universal's Islands of Adventure, Universal Studios Florida
Dernière étape de notre escapade floridienne : Universal Orlando ! Même si on n’aurait eu aucun mal à rester plus longtemps, on n’aura passé qu’une seule journée sur place. Faut dire que le reste du programme du trip était très chargé et qu’on connait suffisamment bien le resort pour à la fois savoir comment optimiser notre visite et faire ou refaire uniquement ce qui nous intéresse. Pour commencer, direction Islands of Adventure, où il est difficile de rater la dernière nouveauté en date une fois arrivé au bout la Main Street du parc. Elle trône fièrement de l’autre côté du lagon, dans la zone Jurassic Park, et répond au doux nom de VelociCoaster. Au programme, LSM Coaster signé Intamin, avec 1432 mètres de parcours très précisément, ce qui en fait le plus long exemplaire du genre… et aussi l’un des tous meilleurs ! Avant de s’attarder sur l’expérience dans l’attraction, parlons déjà de son intégration. Bonne nouvelle, on est à l’opposé du massacre complet qu’a été l’arrivée du Flying Coaster B&M Flying Dinosaur à Universal Studios Japan. Avec VelociCoaster, tout est extrêmement bien pensé pour que le circuit ne vienne pas gâcher l’immersion thématique de la zone. Ainsi, s’il est visible voire mis en avant depuis l’autre côté du lagon central avec son Top Hat et son final au-dessus de l’eau, quand vous êtes dans le land Jurassic Park en lui-même, se ne sont que quelques rares bout de rails qui dépassent, le reste étant planqué au milieu des rochers, dans un enclos de raptor factice au murs suffisamment hauts pour maintenir l’illusion, en plus d’une séparation maline entre la partie Jurassic Park et celle sur Jurassic World. Autre bonne idée, avoir placé l’entrée de l’attraction au bord de l’eau, à l’avant du Discovery Center. Jusqu’alors, cette partie du parc était accessible mais constamment déserte du fait de l’absence d’une offre attractive. Certes, il y avait bien eu fut un temps le débarcadère des navettes fluviales qui traversaient le lac, mais on ne peut pas dire que ça drainait les foules ! Eh ben mettez-y l’accès à une montagne russe et voici subitement que le monde débarque ! Ça c’est du masterplaning intelligent !! Dans le genre malin, il y a aussi la storyline du coaster… Pour une fois dans une attraction majeure tirée d’un blockbuster récent on ne nous ressert pas l’histoire déjà maintes fois vue et revue (et tarte à la crème au possible) de la visite qui tourne mal et du héros qu’il faut aider à sauver tout le monde. Non, là c’est un grand huit et on l’assume, point barre ! Simple et efficace !! Ok, maintenant on peut passer à la file d’attente... Celle-ci comprend une partie intérieure durant 20 à 30 minutes ainsi que ce qu’il faut de cheminements en extérieur pour les jours de fortes affluences. Lors de notre visite, ça allait, c’était max 30 minutes et bien moins le matin et en fin de journée. Ensuite, que retenir de cette file ? Que c’est joli et classieux. Ok, on n’échappe pas à la « modernité » à coup de béton, de métal brossé, de verre et de lumière bleu, comme à Transformers, comme à Jason Bourne, etc., toutefois, tout cela est très bien réalisé, sans compter la présence de quelques passages marquants ! Le premier que l’on retiendra, c’est celui le long du second launch, où ont été installés des écrans transparents donnant l’impression que des raptors coursent le train. Autre beau moment, la traversée des box, où des têtes des raptors apparaissent au travers de lourdes portes métalliques via des animatronics bluffants de réalisme. Comme quoi, pas forcément besoin de tout montrer pour que cela fonctionne ! Après avoir déposer nos affaires dans des casiers fonctionnant à la manière de ceux de F.L.Y., on arrive finalement sur le quai, relativement petit mais où l’on peut tout de même profiter d’une superbe vue sur la première partie du circuit grâce à une grande baie vitrée. On prend place à bord des trains Intamin désormais bien connus et en avant pour les sensations. Sans vous en détailler chaque élément, ce que l’on peut retenir du parcours de VelociCoaster, c’est avant tout qu’il se compose de deux parties distinctes, séparées l’une de l’autre par le deuxième launch. La première, dans laquelle le train est lancé par LSM à 80km/h, c’est clairement Taron avec des inversions, dont un excellent Dive Loop vrillé. On y retrouve le côté sac de nœuds ultra compact caractéristique du chef d’œuvre de Phantasialand, avec ses virages serrés au milieu des rochers et ses changements de direction bien sentis. Même si ce n’est pas aussi fou qu’à Phantasialand (le train étant plus long de deux wagons, il était sans doute difficile de faire aussi dynamique), ça met parfaitement en jambe en attendant la seconde moitié du circuit. C’est dans celle-ci que VelociCoaster s’énerve vraiment pour révéler tout son potentiel, dans une partie moins compacte et beaucoup plus axée sur la vitesse, le tout en majorité au-dessus de l’eau. Sorti à 113km/h du second launch, le train y franchit tout d’abord un Top Hat, représentant le sommet du circuit à 47m du sol, avant de continuer sa chevauchée frénétique par un long et forcément magnifique Zero G Stall au-dessus de l’allée qui mène à l’attraction. Il entame alors une spirale à 540°, ponctuée de trois éléments : un Wave Turn (fun), une espèce de double changement de direction surprenant (très fun) et un Overbanked Turn (moins fun). Mais le meilleur n’est pas encore arrivé car, après un Bunny Hop tout riquiqui, voici maintenant le Mosasaurus Roll, un Heartline Roll au-dessus de l’eau, passé à toute berzingue et offrant une combinaison entre G négatifs et latéraux tout bonnement grandiose ! Comme sur BlueFire avec un élément similaire (mais celui de VelociCoaster est encore mieux), on a là une magnifique façon de clore le circuit !! Ah, on me fait signe qu’il y a encore un EGF Turn et un petit coup d’airtime avant d’arriver sur les freins… Oui mais, que voulez-vous, on est à chaque fois tellement restés scotchés par le Heartline Roll qu’on en a oublié les derniers éléments qui le suivaient ! Allez, verdict sur VelociCoaster ! Bah, vous l’avez deviné je pense, il est très très positif ! L’attraction est belle, parfaitement intégrée, la storyline est maline, la file d’attente très réussie et, une fois qu’on a les fesses posées sur les trains, ce n’est plus que du bonheur ! Certes ça n’aura pas été le coup de cœur immédiat, au contraire d’un Iron Gwazi, néanmoins, VelociCoaster fait partie de ces montagnes russes qui s’apprécient un peu plus à chaque tour supplémentaire. Et après en avoir fait quatre dans la journée, on était totalement conquis !! D’un chef d’œuvre Intamin à un autre, on enchaîne avec l’autre grosse nouveauté d’Islands of Adventure sur ces dernières années (c’était en 2019 dans le cas présent) : Hagrid’s Magical Creatures Motorbike Adventure. Le nom est à rallonge mais il en est de même pour le parcours de ce Family Coaster, qui s’étale sur plus de 1500 mètres ! Ce dernier a pris la place du duo d’Inverted B&M Dragon Challenge fermé en 2017. Fini l’amas de rails rouges et bleus, place à quelque chose de beaucoup plus proche du sol, et accessoirement noyé dans une forêt d’arbres qui cachent une bonne partie du circuit aux visiteurs. Côté storyline, c’est assez simple : vous venez pour un cours avec Hagrid qui décide de vous envoyer dans la Forêt Interdite à bord de motos démultipliées, l’occasion de croiser quelques bestioles fantastiques. Notons pour ce qui est ensuite des décors que, pour la première fois dans le Wizarding World, ceux-ci ne s’inspirent pas tous d’éléments que l’on peut avoir vu dans le film. Si la hutte de Hagrid est bien présente (et accessoirement déjà représentée non loin sur le Junior Coaster Flyight of the Hippogriff), le château en ruine qui abrite la gare est lui une pure création originale. Cela est sans doute dû au fait qu’Universal a voulu réutiliser l’ancien bâtiment de Dragon Challenge et qu’il a du coup fallu l’adapter. Cela dit, ce n’est en rien gênant, c’est au contraire agréable de voir s’étendre l’univers thématique ! Pour ce qui est du coaster à présent, rien à dire, c’est une superbe machine ! Le parcours est long, ultra varié et réserve son lot de surprises, avec (spoiler alert) pas moins de 7 catapultes LSM, une flèche en cul de sac suivi d’un passage en arrière, un rail Free Fall et quelques éléments de Dark Ride en chemin ! Également, quelque chose que j’ai trouvé particulièrement réussi, c’est le fait que, malgré les ralentissements, arrêts ou autres redémarrages successifs, le rythme reste toujours hyper soutenu, sans aucun temps mort du début à la fin du parcours. Tout s’enchaîne juste à la perfection ! En somme, si vous cherchiez le grand-huit familial parfait, vous l’avez trouvé avec Hagrid ! Le public ne s’y trompe d’ailleurs pas puisque l’attraction est instantanément devenue la plus populaire des deux parcs Universal, avec des temps d’attente qui ont du mal à passer sous les 60 minutes, même sur des journées relativement calmes. Pour en profiter, je vous conseille donc soit d’utiliser la préouverture des hôtels si vous dormez sur le resort (en arrivant tôt, ça se remplit vite), soit de tenter d’y aller en début d’après-midi lorsque la file se réduit un peu, soit de passer par la Single Rider. Pour info, celle-ci dure une bonne trentaine de minutes à partir du moment où vous passez l’arche d’entrée du château. Allez, troisième et dernière nouveauté d’Universal s’il vous plait ! Pour cela, on passe du côté des Studios et l’on prend la direction de The Bourne Stuntacular, abrité dans le théâtre qui présentait auparavant Terminator 2: 3D. Surtout, ne vous laissez pas rebuter par cette licence pas super sexy. Oui Jason Bourne ça ne fait plus rêver grand monde (ils n’avaient rien d’autre sous le coude ?), oui l’histoire est particulièrement naze, mais, bordel, c’est quand la dernière fois que vous aviez vu un spectacle live qui en mettait à ce point plein les mirettes ?? Non mais là c’est clairement la pépite cachée d’Universal ce truc !! Sans vouloir trop en dévoiler, The Bourne Stuntacular est un show de cascades en intérieur qui mixe acteurs et décors réels avec un gigantesque écran LED qui couvre le fond de la scène sur toute sa longueur. Comme ça, ça peut sembler assez basique et ça rappellerait un spectacle comme les Mystères du Kube au Futuroscope. Sauf que ça n’a absolument rien à voir ! Dans le cas de Bourne, tout est tellement bien synchronisé et réglé au millimètre qu’on n’arrive subitement plus à discerner où se termine l’écran et où commence les éléments tangibles, un peu comme sur Spiderman mais avec des acteurs en chair et en os et tout un tas de morceaux de décors mobiles pour encore ajouter à la complexité du truc. Franchement, allez le voir, vous ne le regretterez pas ! Et sinon, nous, qu’est-ce qu’on a vu d’autre à Universal Orlando ? Aux Studios : - Men in Black Alien Attack : j’aime toujours bien ce grand Dark Ride interactif à l’ancienne, même s’il parait aujourd’hui en décalage avec les autres attractions plus techno du parc ! - Transformers the Ride : ce n’était pas prémédité, juste qu’on en passé devant l’attraction pile au moment où elle a rouvert après une panne. Du coup, pas d’attente mais toujours aucun intérêt pour cette chose qui n’est rien d’autre qu’une énorme bouillie sans saveur ! - E.T. : à chaque fois on fait cette attraction en se disant qu’elle aura été rasée d’ici à notre prochaine visite. Et à chaque fois qu’on revient, elle est toujours là ! - Harry Potter and the Escape from Gringotts : Ce Dark Spinning Coaster 4D (et bien plus encore) fonctionne toujours nickel, presque mieux aujourd’hui que Forbidden Journey dont je parlerais quelques lignes plus bas. - Hogwards Express : le plus chouette moyen de passer d’un parc à l’autre, et accessoirement une des rares attractions du resort Universal à être à la fois sympa et reposante ! Ça serait bienvenu qu’ils pensent à en ajouter d’autres du même genre… A Islands of Adventure : - Incredible Hulk Coaster : celui-ci sent la montagne russe à l’ancienne, où l’on vous balançait du G à tout va. Perso, et c’est peut-être lié à l’âge, on préfère désormais largement les circuits moins intenses mais plus dynamiques façon VelociCoaster ! - Dr. Doom’s Fearfall : pas l’attraction du siècle, loin de là, mais y a jamais personne ! - Spiderman : bien que les plus récents sont souvent loin d’être mauvais, Spiderman, qui n’a pas usurpé son nom d’Amazing, reste encore et toujours le meilleur Dark Ride créé par Universal ! - Popeye : après le meilleur Dark Ride Universal, voici tout simplement le meilleur Water Ride… au monde, et sans doute également l’un des plus humides ! Hilarant de bout en bout ! - Jurassic Park River Adventure : pour un petit trip nostalgique, à l’époque où le Jurassic Park de Papa Spielberg n’avait pas encore été massacré à coup de suite et de reboot ineptes ! - Harry Potter and the Forbidden Journey : un Dark Ride aussi ambitieux qu’impressionnant, même si les parties média ont pris un petit coup de vieux, ce qui est moins notable sur Spiderman du fait du design comics. Avec ça, je crois que ça suffit pour cette fournée 2022 d’Universal Orlando. Que retenir de cette nouvelle visite ? Tout d’abord que si en 2017 les dernières nouveautés du resort nous avaient pas mal déçus (en même temps, Jimmy Fallon et Fast & Furius…), cette fois-ci, ça a purement et simplement été carton plein !! VelociCoaster : magnifique, Hagrid : topissime, The Bourne Stuntacular : incroyable ! Ensuite, saluons le fait qu’Universal ait levé le pied sur les écrans dans ses dernières nouveautés. Ça fait plaisir de revoir de grands décors tangibles, des animatronics et pas la moindre paire de lunettes 3D ! Ok, c’est un peu moins vrai pour Bourne mais ce spectacle est tellement incroyable qu’on leur pardonne ! Dernier point, si Islands of Adventure est toujours aussi complet, avec des hits mondiaux alignés les uns à côté des autres, côté Studios, plus ça va, plus le parc commence à avoir besoin d’une reprise en profondeur ! En gros, il y a Diagon Alley qui est juste parfait, mais le reste accuse de plus en plus le poids des années… Certes, il y avait bien le projet de Super Nintendo World pour la KidZone et la 3ème itération du Wizarding World avec le Dark Ride sur le Ministère de la Magie envisagée en remplacement de l’amphithéâtre situé à côté de Men in Black, mais tout se beau monde est finalement parti grossir les rangs du futur parc Epic Universe. Avec l’arrivée de ce dernier d’ici l’été 2025 et l’absence à date de tout chantier d’envergure dans les deux parcs existants, tout laisse à penser qu’il ne se passera pas grand-chose avant l’ouverture du quatrième site du resort (n’oublions pas Volcano Bay dans le décompte). En espérant donc juste qu’une reprise d’ampleur de ces studios ouverts il y a maintenant plus de 30 ans ne tarde pas trop à venir après cela… |