Mai et juin 2018
Oulaa, ça fait une éternité qu’on n’avait pas été chercher un peu de foune (et de crédits) du côté de nos chers bretons voisins ! En même temps, depuis 2013 et notre dernière visite, il s’est ouvert… aucune montagne russe intéressante ! Bon, ça c’était jusqu’en 2018… Parce que pour un Wooden GCI à Alton Towers et un gros LSM Coaster Mack à Blackpool, je pense qu’on peut accepter de traverser la Manche une fois de plus ! Et si en plus on ajoute le somptueux Flamingo Land au programme, je ne vois pas ce qui peut encore nous retenir !
Du coup, y a qui ? Scherzie, Patrick, Romain (le p’tit nouveau du moment), Hortense, Baloo et votre serviteur ! Ça en fait du beau monde et j’espère qu’ils sont tous prêts à rouler à gauche, à s’enfiler quelques stouts entre deux crédits et à bouffer des beans au petit déj’ ?
Et maintenant, qu’est-ce qu’on attend ? Plus rien, c’est parti mon Corgi !
Oulaa, ça fait une éternité qu’on n’avait pas été chercher un peu de foune (et de crédits) du côté de nos chers bretons voisins ! En même temps, depuis 2013 et notre dernière visite, il s’est ouvert… aucune montagne russe intéressante ! Bon, ça c’était jusqu’en 2018… Parce que pour un Wooden GCI à Alton Towers et un gros LSM Coaster Mack à Blackpool, je pense qu’on peut accepter de traverser la Manche une fois de plus ! Et si en plus on ajoute le somptueux Flamingo Land au programme, je ne vois pas ce qui peut encore nous retenir !
Du coup, y a qui ? Scherzie, Patrick, Romain (le p’tit nouveau du moment), Hortense, Baloo et votre serviteur ! Ça en fait du beau monde et j’espère qu’ils sont tous prêts à rouler à gauche, à s’enfiler quelques stouts entre deux crédits et à bouffer des beans au petit déj’ ?
Et maintenant, qu’est-ce qu’on attend ? Plus rien, c’est parti mon Corgi !
Chapitre 1 : Tu déconnes Alton !
Parc visité : Alton Towers
Pour ce premier chapitre, direction les collines verdoyantes du Staffordshire, au milieu desquelles se cache le plus grand parc d’Angleterre : Alton Towers. Ce parc, on le pratique depuis fort longtemps (première visite en 2002) et on l’a donc vu pas mal évoluer au cours de ces 15 dernières années, passées en grande partie sous la houlette du groupe Merlin qui le détient depuis 2007. Si l’on est dans les parages en ce mois de mai 2018, je pense que vous l’avez deviné (ou, pire, que vous l’avez lu dans l’intro), c’est pour ajouter le +1 local à notre compteur. Son petit nom : Wicker Man. Sa particularité : c’est une montagne russe en bois. Ah et ça a quoi de si particulier que ça d’être un Wooden ? En soi, pas grand-chose… Mais là c’est néanmoins le tout premier construit dans un parc Merlin, qui semblait jusque là être assez réticent à en installer, parait-il parce que ça a une image désuète auprès du public. Je te jure, y en a certains, ils devraient arrêter de ne regarder que leurs études marketing ! L’idée d’un Wooden Coaster à Alton Towers n’est pas toute neuve. En 2003, un permis avait déjà été déposé pour un projet particulièrement ambitieux de montagne russe en bois traversant la vallée entre les zones Forbidden Valley et Dark Forest. Celle-ci aurait comporté deux descentes de près de 70 mètres de hauteur et aurait dû être réalisée avec le système Plug’n Play Intamin qui venait de faire ses débuts fracassants sur le Colossos de Heide Park et Balder à Liseberg. Pas de bol, les riverains n’ont pas du tout aimé et le concept est passé aux oubliettes ! Un peu plus tard, en 2006, un autre projet pour un Wooden Coaster plus familial a été évoqué mais, là encore, il ne verra finalement pas le jour, sans doute passé à la trappe lorsque Merlin a repris le parc un an plus tard. Tout cela pour maintenant en arriver à 2018... On est sur l’ancien site du Flume et se dresse désormais devant nous un gros tas de bois construit par Great Coasters que domine l’immense figure du Wicker Man himself. Visuellement, c’est très réussi et, même si l’on reste toujours dans ce genre de thématiques un peu dark dont Merlin ne semble pas être capable de se départir, le bois qui nous entoure de toute part apporte une petite touche de chaleur bienvenue ! Côté file d’attente, pas grand-chose à signaler si ce n’est qu’elle est très très longue et ne contient aucun by-pass. En somme, même si elle est vide (ce que je vous souhaite, ça doit être bien long sinon), vous aurez tout de même droit à une bonne petite marche qui vous permettra cela dit de faire le tour du circuit et de le voir sous tous les angles. On arrive ensuite à la gare, sans aucun charme vue de l’extérieur, mais à l’intérieur de laquelle se trouve un petit préshow plutôt sympa dont je ne vais néanmoins pas vous dévoiler les ficelles afin que vous gardiez la surprise. Mine de rien, je crois que ça a été la seule de toute l’attraction… Après cela vient le quai d’embarquement, simple mais joliment traité avec ses murs de bois tressé et son éclairage incandescent. On embarque, on baisse sa lapbar et c’est parti ! Une fois sortie de la gare, le circuit commence par un élément assez classique sur les montagnes russes GCI : un prélift. Ici il prend la forme d’un virage en S qui passe dans un tunnel sous le quai d’embarquement dans lequel on a… deux spots lumineux qui font du rouge. Impressionnant ! Vient alors le lift, dont l’inclinaison change au premier tiers de la hauteur, ce qui est totalement inédit (et totalement insignifiant) ! Une fois au sommet, demi-tour dans un tunnel et première descente, pas très haute ni très raide, et sur laquelle tout airtime est malheureusement absent. Après cela, ça continue avec d’autres descentes, quelques changements de direction, une grosse dose de virages relevés mais hélas toujours aussi peu de G négatifs ! Pire, le circuit, déjà pas bien long ni très rythmé, comporte un gros passage à vide à mi-chemin, lorsque le train remonte le long de la colline pour un grand demi-tour à plat. Ça aurait pu être l’occasion de quelques cassures brutales (façon prélift de Twisted Colossus à Magic Mountain) ou d’un virage incliné vers l’extérieur mais non, c’est juste un gros bout de plat ! Finalement, on arrive sur les freins et on retourne dans le bâtiment de la gare pour… un grand tunnel tout noir ! Allez, je suis méchant, y a une machine à fumée avec un spot braqué dessus qui se déclenche au passage du train. Ça c’est du final de haute volée ! Voilà donc pour Wicker Man… Que dire d’autre que ça a été pour nous une grosse déception ?! Certes, au vu des dimensions du grand huit, on ne s’attendait pas forcément à un chef d’œuvre, pour autant, Great Coaster a déjà prouvé qu’ils étaient capables de faire de très bons Wooden de petite taille, comme par exemple le très nerveux Heidi the Ride de Plopsaland ! Ce n’est malheureusement pas le cas avec Wicker Man, dont le circuit manque cruellement d’inspiration et de fun ! Autre souci : les effets spéciaux autour de l’attraction. Si vous regardez les vidéos des premiers jours d’ouverture, il y avait de la fumée dans le passage sous la gare ainsi que dans les tunnels en début de parcours, sans oublier les flammes sur les épaules du Wicker Man. Lors de notre visite à peine plus d’un mois plus tard, on aura dû se contenter de la brume et de l’éclairage (cela dit bien foutu) de la statue. Franchement, est-ce qu’on peut m’expliquer à quoi ça sert d’installer tous ces effets si c’est pour la jouer à l’économie et ne pas les faire fonctionner ??? Ah parce que les économies, on va en parler… Oubliez l’Alton Towers que vous avez pu connaitre il y a cinq ans, ces temps bénis sont révolus ! Depuis l’accident survenu sur Smiler en juin 2015, le parc est passé en mode serrage de boulons puissance maximum ! Premier exemple : les horaires d’ouverture. De 10 heure à 17 heure en semaine, pour un si grand parc, c’est court mais pour le coup, c’était déjà comme ça avant 2015. Ce qui a changé en revanche, c’est que de 10 à 11 heure, seule une dizaine d’attractions sont ouvertes (dont uniquement Wicker Man, Smiler et Oblivion pour ce qui est des majeures) et que, si le parc ferme bien à 17 heures, il n’est plus possible d’accéder aux files des attractions passé 16 heures. Cela vous laisse donc en tout et pour tout cinq heures pour profiter d’un parc tournant à plein régime… enfin quasi plein régime vu que le Dark Ride Charlie et la Chocolaterie et la Free Fall Nemesis Subterra n’ont jamais rouverts depuis la saison 2016 ! Rappelez-moi le prix d’entrée ? Ah oui : 55£. C’est marrant, lui en revanche, il n’a pas été revu à la baisse ! Autre exemple de ratiboisage de budget : les opérations ! Dites adieu aux files single rider, maintenant « les employés vont faire leur maximum pour remplir au mieux les sièges et réduire les temps d’attente » dixit le site officiel du parc. Quant aux consignes en amont des quais qui permettaient des embarquement / débarquement ultra rapides, c’est également terminé, et les bagages sont maintenant à déposer en station ! Pour finir, tant qu’à faire, on va aussi mettre moins d’employés histoire que ça prenne plus de temps au chargement ! Accessoirement, ça permettra de vendre plus de coupe-file payants… Dernier grief : l’entretien. Là encore, c’est la course à l’économie ! Les files sont sales, beaucoup d’effets ne marchent plus (eau couleur sang sur Nemesis, mapping dans la file de Smiler, son au sommet d’Oblivion, etc.) et, lorsque le parc se décide à faire enfin un peu de maintenance, c’est la catastrophe, confère la Main Street qui a été repeint en mode fluo, avec un bâtiment = une couleur ! Ah et puis ne me lancez pas sur la transformation d’Air en Galactica avec sa VR de merde et son débit divisé par dix !!!!! Non mais tout cela c’est vraiment dommage ! Voir un si bon parc se dégrader petit à petit en raison d’une course à l’économie, c’est juste d’une tristesse sans nom ! Si je peux parfaitement comprendre que l’accident du Smiler ait été une épreuve très difficile et que la chute du nombre de visiteurs qui s’en est suivie a nécessité quelques mesures drastiques, je ne pense pas que c’est en sabrant dans l’expérience visiteur qu’Alton Towers va regagner ceux qui ont été perdus ces dernières années ! Et puis, mine de rien, il n’y a pas qu’Alton Tower qui est concerné… Si vous prenez Heide Park ou Chessington World of Adventures (je ne parle pas de Thorpe Park qui a toujours été bien moisi), on voit aussi que ces deux parcs ont grandement baissé en qualité depuis qu’ils sont sur la houlette de Merlin. De là à penser qu’il y a un lien entre la stagnation de leur fréquentation depuis une dizaine d’année et cette absence d’efforts à produire une expérience de qualité, il n’y a qu’un pas, que je suis totalement prêt à franchir ! En somme, il ne suffit pas d’ajouter des manèges à intervalle régulier, il faut aussi garantir une bonne visite à ceux qui ont dénié payer pour les tester. Et ça, il serait grandement temps que Merlin le comprenne !! |
Chapitre 2 : La nouvelle Icon de Blackpool
Parc visité : Blackpool Pleasure Beach
Après Alton, cap à l’ouest vers la station balnéaire de Blackpool, haut lieu de l’enterrement de vie de jeune fille (pas toujours du meilleur des goûts), où se trouve par ailleurs l’un des plus grands parcs anglais : Pleasure Beach. Pleasure Beach est un peu à l’image de la ville qui l’héberge : vieillot ! Parfois c’est dans le mauvais sens du terme (oui parce qu’il y a quand même beaucoup de coins bien défraichis et quelques horreurs thématiques qui font mal aux yeux), parfois c’est dans le bon sens, en particulier lorsque l’on regarde la liste des attractions qui inclut quelques manèges totalement collector comme le Steeplechase, plusieurs très vieux Wooden Coasters, le dark ride River Caves ou l’antique Flying Machine qui ont tous deux passé les 100 ans de bons et loyaux Services. Cela dit, si l’on est de passage par la plage aux plaisirs en ce printemps 2018, ce n’est pas pour une vieillerie mais plutôt pour la toute dernière création en date : Icon, un Double Launch Coaster Mack de 1143 mètres de longueur, première montagne russe construite à Blackpool depuis 2007 (qui était un SLC d’occasion). Comme pas mal d’autres attractions du parc, Icon possède un parcours très compact, qui se faufile entre les autres manèges situés à proximité. Son circuit croise ainsi ceux du Big One, du Big Dipper et du Steeplechase, sans compter plusieurs allées par-ci par-là. L’ensemble rappelle d’ailleurs un peu Taron, avec peu de hauteur (le sommet du parcours est à peine à 27 mètres) mais beaucoup de courbes et de changement de direction dans tous les sens. Cela dit, la comparaison avec l’illustre homologue de Phantasialand s’arrête lorsqu’arrive le sujet de la déco. Ici, pas de faux rocher à tout va mais plutôt une espèce de thématique assez floue, où se croisent influences japonaises, gros symboles dorés et… faux gazon. Ouep, c’est assez inédit et j’avoue que dans le genre plus ou moins moderne, je préfère largement ce qui a été fait à Liseberg sur Helix ! Allez, on enchaîne maintenant avec le parcours à proprement parler ! Icon fonctionne avec trois trains de 16 places chacun. Côté sièges, harnais et consort, pas de surprise, c’est la même chose que sur les autres Launch Coaster Mack, à savoir impeccable niveau confort ! Une fois bien installé, le train quitte la gare et va se positionner sur la première catapulte. C’est du LSM et, comme trop souvent chez Mack, c’est particulièrement mou, à peine si l’on se sent plaqué au fond du siège au démarrage ! Cela dit, il ne faut que quelques mètres pour arriver sur un passage bien plus réjouissant, à savoir la traversée d’un tunnel tellement embrumé qu’il cache complètement l’entrée dans le Top Hat qui vient juste derrière. Ce dernier n’est certes pas bien haut mais néanmoins particulièrement bien fourni en airtime ! Voyez, la déception du launch est déjà oubliée ! Après cela, retour vers le sol et looping incliné (sans intérêt) puis passage en mode rase motte et virages serrés sous les parcours du Big Dipper et du Steeplechase (rigolo). On finit cette première partie avec un Heartline Roll pris trèèèèès lentement et une série de petites bosses dont la dernière plonge dans un autre tunnel rempli de vapeur d’eau… Ni une, ni deux, nous voici sur le second launch, qui se fait mieux sentir plus que le premier et qui débouche sur un gros Immelmann. D’habitude, je ne suis pas un grand fan de cette inversion que je trouve assez fadasse (rien ne vaut sa version miroir qu’est le Dive Loop) mais ici, force est de constater que la figure fonctionne très bien grâce à un beau moment de flottement au sommet suivi d’une descente particulièrement raide qui fait bien décoller du siège ! On continue alors avec un labyrinthe de virages et de changements de direction. Ça commence plutôt bien avec un beau virage incliné et quelques jolies courbes suivies d’un S Turn plutôt punchy (ok, c’est pas Taron mais on s’en approche). Malheureusement les choses se corsent lorsque le train commence à perdre de la vitesse sur la dernière ligne droite du parcours, pas du tout droite d’ailleurs, mais prise trop lentement pour bien mettre en valeur les nombreux zigzags qu’elle enchaîne. Pour vous dire, c’est à peine si l’on sent la décélération lorsqu’on arrive sur les freins de fin de Parcours… Au final, c’est donc un constat un peu mi-figue mi-raisin qui ressort de cette découverte d’Icon. D’un côté il y a du très bon (la longueur du circuit, les tunnels, le Top Hat, l’Immelmann et bien entendu le confort des trains Mack), de l’autre, il y a ce circuit qui manque de moments d’anthologie, quelque peu de variété et qui se traine pas mal sur la fin. A plusieurs reprises, on a l’impression que Mack a voulu tenter quelque chose de nouveau en se rapprochant d’éléments que l’on pourrait trouver sur des coasters Intamin ou RMC sans pour autant jamais oser aller jusqu’au bout ! Dommage… Du coup, si on compare Icon aux autres Launch Coaster, j’aurais tendance à le mettre assez proche du Star Trek de Movie Park, loin derrière Helix (faut pas déconner), un chouilla après BlueFire et néanmoins bien devant le Capitol Bullet Train de Motiongate ou le Manta de Sea World San Diego (qui est cela dit beaucoup plus familial). En somme, c’est une bonne machine mais on en attendait mieux ! Et que Nemesis se rassure, il reste encore et toujours le meilleur grand huit du Royaume Uni !! Voilà voilà, ça c’était pour Icon et, à moins que vous n’ayez d’autres questions, on va maintenant passer à la suite… C’est bon, je peux y aller ? Ok, alors quoi d’autre de neuf à Blackpool Pleasure Beach depuis notre dernière visite en…. 2010 ?! Ah oui, ça date ! La plus importante nouveauté a été en 2011 la création de la zone Nickelodeon Land. Avouons-le, on n’est pas totalement le public cible pour cet espace rempli d’attractions pour gosses aux couleurs bien criardes mais faut reconnaitre que c’est bien fait, qu’il y a du choix et que c’est parfait pour ces chères têtes blondes (surtout ça les regroupe toutes dans un endroit que l’on peut facilement contourner) ! Au registre un peu plus sensationnel, notons l’arrivée d’un Sky Fly de chez Gerstlauer, machine toujours bien amusante s’il en est, qui a remplacé ce qui avait été à l’époque le premier Star Shape Zierer installé dans un parc d’attractions. Enfin, n’oublions pas notre petit coup de cœur du jour, Wallace & Gromit Thrill-O-Matic, un Dark Ride que l’on fait à bord de pantoufles géantes au milieu de scènes issues des différents films mettant en scène ces géniaux personnages so british. C’est mignon tout plein, plutôt bien fichu niveau décors et s’il n’y avait qu’une critique à faire (oui parce que TnP n’est pas encore TPR), on aurait préféré qu’il y ait plus de lien entre les différentes saynètes qui sont ici présentées sans aucun ordre ni transition de l’une à l’autre. Voilà, ça c’était pour les nouveautés, qui ont tout de même été plus nombreuses cette dernière décennie que la précédente. Et puis, même si Icon n’a peut-être pas été au niveau de nos attentes, dans l’ensemble tout ce qui a été fait a toujours été qualitatif et a permis de quelque peu renouveler l’offre d’un parc qui commençait à mal vieillir à la fin des années 2010 ! D’ailleurs, en parlant du reste de l’offre, petits commentaires vite fait sur les autres attractions majeures que l’on connaissait déjà de Blackpool Pleasure Beach : - Avalanche : Le bobsleigh Mack dont on retiendra surtout l’airtime surprenant lors du dernier changement de direction ! - Big Dipper : Le plus vieux coaster du parc (il fêtera 100 ans en 2023 !) qui possède quelques belles bosses en début de parcours - Big One : Le gros machin informe et douloureux qui domine le parc. Dire qu’il a été ouvert la même année que Nemesis… - Grand National : Deux voies, beaucoup de bosses et un conseil pour éviter les bobos : ne pas se mettre dans une rangée au-dessus des roues (c’est aussi vrai pour Big Dipper d’ailleurs) - Steeplechase : Le dernier Steeplechase en fonctionnement, très foune même si un peu brusque dans certains virages ! - Valhalla : Toujours une des attractions aquatiques les plus dingues et les plus humides qui soit, un peu l’équivalent du Popeye d’Islands of Adventure en mode Flume Ride. Dommage juste que les décors à l’intérieur fassent souvent très cheap… - Wild Mouse : Ah ben celle-là, elle s’en est allée sans tambour ni trompette dans l’intersaison 2017 – 2018… Même si l’on peut comprendre la décision du parc de retirer une attraction devenue trop compliquée à entretenir, on aurait aimé qu’elle ait droit à un peu plus de considération ! RIP à la plus sauvage des souris… Bon ben je crois qu’on arrive au bout de cette balade à Blackpool ! Que retenir du parc ? A peu près la même chose que la dernière fois je crois… Côté points positifs, il y a ce joyeux bordel d’attractions qui s’entremêlent les unes aux autres, le fait que beaucoup d’entre elles sont des objets de collections et qu’il se dégage de manière générale du parc une ambiance de fête foraine d’antan que l’on ne trouve pas dans beaucoup d’autres endroits similaires. Après, le côté suranné c’est bien mais à Blackpool Pleasure Beach il a tendance à souvent basculer vers le vieillot, en particulier du fait de nombreux décors défraichis et de choix thématiques parfois douteux et datés. Si on compare le parc à Liseberg, Tivoli Gardens ou Gröna Lund, là où ses homologues scandinaves ont su se réinventer tout en conservant leur part de tradition, force est de constater que Pleasure Beach a encore pas mal de chemin à faire ! En somme, y a plus qu’à ! |
Chapitre 3 : Flamingo-go-gadget au gling prout !
Parc visité : Flamingo Land
Oulaa, Flamingo Land. On y était quand la dernière (et unique) fois ? 2007… Onze ans et une conclusion qui expliquait déjà bien à l’époque pourquoi on a mis tant de temps à y revenir : le parc est moche, les montagnes russes sont nazes et les employés sont plus inefficaces que dans le pire des Six Flags ! Oui mais voilà, Flamingo Land a entretemps ajouté quatre nouveaux crédits et vu qu’on commence un peu à galérer pour en trouver de nouveaux en Europe, faisons contre mauvaise fortune bon cœur et, dans notre immense mansuétude, laissons une deuxième chance à ce parc ! Bonne nouvelle pour commencer, il ne semble pas y avoir trop de monde et il fait plutôt beau… Enfin il ne pleut pas, ce qui est déjà très bien quand on est en Angleterre ! Depuis la dernière fois, ils ont l’air d’avoir refait l’entrée du parc qui est maintenant quelque peu thématisée avec, au milieu de la place, un gros bateau pirate qui sert de scène pour un spectacle. Cela dit, il suffit de faire quelques mètres supplémentaires et on retrouve le Flamingo Land qu’on avait connu en 2007 avec ses aménagements au petit bonheur la chance, ses attractions franchement pas sexy, et je ne vous parle même pas des semblant de décors ! Côté coasters, je vous passe les deux Kiddie (nuls), le SLC (nul et douloureux) ainsi que le Motorbike Coaster (moins nul que les trois autres mais bien plus vibrant que dans mes souvenirs) qu’on avait déjà testés la dernière fois. Pour ce qui du Corkscrew Vekoma et de la Wild Mouse Maurer également présents lors de notre précédent passage, ils ont depuis été retirés, zut alors ! On peut donc à présent passer nouveaux crédits. Accrochez-vous, il va y avoir du lourd, du très lourd ! Mumbo Jumbo On attaque avec cet El Loco signé S&S, construit en 2009 et possédant une descente un degré moins raide que celle du Timber Drop de Fraispertuis. Sur 90% du circuit, ça passe vraiment très bien et la vitesse m’a d’ailleurs paru plus élevée que sur l’homologue vosgiens pour cause de freins de mi-parcours moins serrés ! Le problème, c’est que finit par arriver le fer à cheval, dernier élément du coaster et générateur d’un méga à-coup qui enverra direct et sans crier gare votre tête valdinguer dans le harnais bien dur ! Gling pas prout mais bien aïe quand même ! Twistosaurus On descend d’un cran pour ce qui est de la taille et on passe à ce Junior Spinning Coaster Zamperla. Le circuit n’est pas bien long mais on a droit à deux tours et surtout, les nacelles peuvent atteindre une vitesse de rotation assez impressionnante pour peu qu’on se répartisse mal à l’intérieur. L’attraction de Flamingo Land sur laquelle on a le plus rigoler, ce qui est paradoxalement un peu triste vu sa taille et son Ambition… Zoom! Toujours du Zamperla, toujours du Junior mais cette fois-ci en mode Suspended. Aussi inutile qu’esthétiquement douteux ! Hero Histoire de finir en beauté avec les crédits du parc, direction ce Volare Zamperla, le genre de coaster qui pourrait réussir à vous faire renoncer à votre passion tant il est aussi inutile que désagréable. Je me demande si je n’aurais pas encore préféré trouver un Boomerang Vekoma à la place ! Aïe, re aïe, re re aïe et surtout un énorme prout à l’arrivée !! Ok, les +1 c’est fait et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’était pas glorieux, mais alors pas du tout du tout du tout !!! Du coup, qu’y a-t-il d’autre à se mettre sous la dent ? Si l’on regarde du côté des attractions à sensations, vous aurez une Turbo Drop S&S moche (comme tout le reste du parc) mais néanmoins bien punchy, une espèce de Frisbee signé Technical Park particulièrement apathique ou encore un Vertical Swing Zamperla qui tourne bien trop vite pour que ce soit agréable. Concernant ces deux dernières attractions, notons qu’elles possèdent moitié moins de sièges que d’habitude, sans doute histoire d’être raccord avec les autres débits bien pourris du parc ! Sinon il y a aussi de l’aquatique avec le Shoot the Chute local, Lost River Ride. On avait le souvenir de s’y être fait bien rincer pour au final pas grand-chose et on s’est donc épargner un nouveau tour. Ce que l’on a fait en revanche, c’est Mischief Mansion, un petit Dark Ride en mode maison hantée pour les enfants, intégralement réalisé en lumière noire, qui ne casserait pas trois pattes à un canard mais a tout de même l’avantage d’avoir un petit charme rétro… Pour finir, on a été jeter un coup d’œil à la partie zoo du parc, qu’on avait zappée la dernière fois par manque de temps (et d’envie sans doute aussi). Rien d’exceptionnel mais ça fait tout de même un peu moins cracra que celle où sont regroupés les attractions. Allez, je vais même être gentil l’espace de quelques lignes : la zone avec la ferme et l’aire de jeux thématisée Peter Rabbit qui va avec sont assez mignonnes. Pire, on mange très bien (oui oui, vous avez bien lu) dans le restaurant Mansion House qui se trouve juste à côté ! Allez, le temps des compliments est terminé et celui de la conclusion sur Flamingo Land maintenant arrivé ! Mouais ben ce n’était toujours pas bien glorieux… Le parc n’a ni gagné en charme ni en attractions de qualité depuis qu’on y était venu il y a 11 ans. Du coup, je crois qu’on va à nouveau laisser passer un peu de temps avant d’y passer à nouveau ! |