Octobre 2016
Revis notre aventure en live !
La Chine… Le nouvel Eldorado des parcs d’attractions… Entre 2015 et 2016, pas moins de 50 d’entre eux ont ouvert leurs portes dans l’Empire du Milieu. Il était donc temps pour nous d'y retourner, cinq ans après notre première incursion !
Pour ce nouveau voyage en Chine, nous avons volontairement décidé de nous concentrer sur quelques gros parcs et se laisser du temps pour découvrir le pays, ses villes mais aussi ses campagnes et ses montagnes. Il y a aura ainsi du Wanda, de l'OCT, du Fantawild et bien sûr du Disney ainsi que quelques indépendants mais aussi Xi'an, Wuhan, Shanghai pour ce qui est des mégalopoles surpeuplées, Yuntai, Huashan et la région du Huangshan pour ce qui est des montagnes et de la campagne, hélas pas si reposantes qu'on l'aurait espéré.
Je ne vous cache pas qu'organiser tout cela n'a pas été un jeu d'enfants mais au final, on s'en est plutôt bien tiré, on a vu tout ce qu'on voulait voir, pas forcément testé tous les crédits que l'on aurait souhaités mais c'est comme ça, et c'est surtout ce que je vais vous raconter sans plus attendre dans les 17 chapitres qui vont suivre.
Allez, on respire un grand coup et on se lance !! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
La Chine… Le nouvel Eldorado des parcs d’attractions… Entre 2015 et 2016, pas moins de 50 d’entre eux ont ouvert leurs portes dans l’Empire du Milieu. Il était donc temps pour nous d'y retourner, cinq ans après notre première incursion !
Pour ce nouveau voyage en Chine, nous avons volontairement décidé de nous concentrer sur quelques gros parcs et se laisser du temps pour découvrir le pays, ses villes mais aussi ses campagnes et ses montagnes. Il y a aura ainsi du Wanda, de l'OCT, du Fantawild et bien sûr du Disney ainsi que quelques indépendants mais aussi Xi'an, Wuhan, Shanghai pour ce qui est des mégalopoles surpeuplées, Yuntai, Huashan et la région du Huangshan pour ce qui est des montagnes et de la campagne, hélas pas si reposantes qu'on l'aurait espéré.
Je ne vous cache pas qu'organiser tout cela n'a pas été un jeu d'enfants mais au final, on s'en est plutôt bien tiré, on a vu tout ce qu'on voulait voir, pas forcément testé tous les crédits que l'on aurait souhaités mais c'est comme ça, et c'est surtout ce que je vais vous raconter sans plus attendre dans les 17 chapitres qui vont suivre.
Allez, on respire un grand coup et on se lance !! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Chapitre 1 : On tient le bon Bund !
Parcs visités : People's Park, Gongqing Forest Park
Cinq ans après, nous revoici à Shanghai, capitale économique du pays. Y a pas à dire, la ville est vraiment très différente de ses consœurs chinoises et, même si c’est la plus peuplée d’entre-elles, c’est aussi, et sans conteste, la plus agréable à visiter ! La raison ? Le Bund déjà, un des plus beaux panoramas citadins qui soit et que l’on ne se lasse pas d’arpenter, la place plus importante laissée aux piétons ensuite et, de manière générale, des automobilistes bien moins excités qu’ailleurs. Bon et puis on sent aussi qu’on est dans une ville très en avance sur le reste de la Chine, aussi bien en termes économique que (et ça va souvent ensemble) de comportement des habitants. A Shanghai, ça gueule et ça crache beaucoup moins qu’ailleurs (alléluia), on sent un sens du service plus prononcé, bref, en tant que touriste, même si l’on a parfois l’impression que tout cela n’est qu’une vitrine (il suffit souvent de se décaler d’une rue pour tomber dans des quartiers très miséreux), au moins on ne se sent pas oppressé comme cela a pu être le cas dans d’autres endroits que l’on a visités au cours de ce périple. Ok, et sinon, quoi de neuf à Shanghai ? Une nouvelle tour déjà, la Shanghai Tower, très jolie avec sa forme en spirale et surtout trèèèèèès haute puisqu’il s’agit, avec 632m, du second plus haut gratte-ciel au monde après de Burj Khalifa de Dubaï. Inutile de préciser que l’étage accessible au public (via le plus rapide ascenseur au monde, 65km/h rien que ça !) offre un panorama grandiose sur la ville qui semble s’étendre à perte de vue. Ensuite, on a également découvert le quartier de Qibao, un peu excentré mais très facile d’accès en métro. Il s’agit d’un ensemble de petites ruelles restées dans leur jus et traversées par un canal. Ça permet d’avoir un aperçu de la Chine d’antan même si le côté authentique est quelque peu gâché par les hordes de touristes et les innombrables boutiques de souvenirs. Autrement, on a aussi été faire un peu de crédit, sur People Square déjà où le Dragon de la dernière fois a été remplacé par une espace de Pomme made in China tout aussi lamentable, à Gongqing Forest Park ensuite, un parc citadin plutôt agréable abritant trois montagnes russes (dont un Looper chinois bien douloureux), un Bobkart Wiegand ainsi qu’une douzaine de manèges des plus classiques. Voilà donc pour Shanghai. Vous l’aurez compris, s’il y a une ville à voir en Chine continentale (hors Hong Kong donc), c’est vraiment celle-ci, sans compter le fait que c’est accessoirement à quelques kilomètres de son centre que se trouve par ailleurs le meilleur parc du pays (mais duquel peut-il bien s’agir…). |
Chapitre 2 : Y a d’la joie !
Parc visité : Joyland
On quitte Shanghai direction la pampa à proximité de Changzhou pour le premier parc digne de ce nom du trip : Joyland. Dans la catégorie pas facile d’accès, celui-ci se débrouille plutôt pas mal : c’est paumé au milieu de rien et pour y accéder, c’est soit un bus depuis la gare ferroviaire de Changzhou (avec des horaires pas toujours évidents à identifier), soit une heure de taxi depuis le centre-ville, solution que nous avons préférée et qui vous coutera environ 150 RMB la course. Là où ça se complique ensuite, c’est pour le retour... En période creuse, dans un coin perdu, allez-y pour trouver un taxi pour vous ramener en ville ! Au final on a été demander de l’aide à la réception de l’hôtel du parc qui nous a trouvé un taxi plus ou moins clandestin (pratique très répandue en Chine qui nous a parfois bien servi) pour nous ramener à bon port. Ça c’est pour nos mésaventures organisationnelles, et pour le parc en lui-même, qu’en est-il ? Le premier constat, c’est qu’il n’a pas franchement bien vieilli depuis notre précédent passage il y a cinq ans. Cela dit, cette fois-ci il faisait beau et tous les grands huit étaient ouverts. On a donc pu aller glinger les deux crédits qu’on avait manqués lors de notre visite en 2011. Starry Sky Ripper Cet « éventreur de ciel étoilé » si on traduit littéralement son nom, c’est le gros crédit de Joyland, un Flying Coaster signé B&M de 855m de longueur pour 40m de hauteur avec un parcours particulièrement inédit intégrant notamment une descente en ligne droite, un looping ou encore le fameux 540° Zero G Roll, trois éléments encore jamais vu auparavant chez un Flying du constructeur helvétique. Et au final, ça donne quoi ? Du très très bon ! La première partie du circuit est excellente, avec de la vitesse, une grosse dose de G et des éléments vraiment désorientants, mention spéciale à l’enchaînement Zero G Roll et looping. Après, lorsqu’on arrive sur les deux Flat Spin et la spirale finale, ça redevient un peu plus classique mais, dans l’ensemble, voilà une très belle bébête signée B&M et le premier gling aaah du trip ! Clouds of Fairyland On retourne en territoire plus connu avec ce Sky Loop Maurer, qui a toutefois la particularité d’offrir un mode opératoire bien inédit (et extrêmement lent, on est en Chine) où l’on vous demande d’agripper des poignées situées au niveau de l’appui tête pour toute la durée du tour. Faudra qu’on m’explique l’intérêt… Sinon, RAS sur la machine en elle-même, c’est toujours aussi intense et flippant et on s’en serait bien refait un tour si l’embarquement avait été un peu moins laborieux ! Ça c’est pour le crédits. Vu que Sebio n’avait pas encore son +1 sur le lamentable Mine Train Dragon Roaring Heaven, on a été s’en refaire un tour et c’était bien pitoyable, à croire qu’il y a un employé embarqué dans le train qui le freine tout au long du parcours ! On a donc ensuite continué en refaisant quelques attractions déjà testées comme les tours S&S ou le Soarin’ local made in China, dont la bobine avait dû être changée depuis la dernière fois vu que la projection était de bien meilleure qualité mais dont les mouvements ultra saccadés des nacelles foutent toujours en l’air la sensation de vol que ce Flying Theater est sensé créer. Il y a aussi des choses que l’on n’a pas refaites comme les deux Water Rides locaux, un Shoot the Chute ultra humide et un Raft qui ne tournait qu’avec deux bouées sur le parcours (je vous laisse imaginer le débit) et des choses que l’on aurait aimées faire mais qui, semble-t-il, n’accueilleront plus jamais de visiteurs, je veux parler de l’ersatz de Spiderman local qu’on a trouvé dans un état avancé de démolition ! On passe donc à du plus inédit avec, pour commencer, un cinéma Dome 360 avec tout ce qu’il faut de princesses, de dragons et de problèmes de calage pour bien vous rappeler que vous êtes dans un parc chinois. Ok, là c’était pas top du tout et on savait ce qui nous attendait, mais attendez un peu la suite… En se baladant dans la zone enfants de Joyland (copie carbone du Seuss Landing d’IOA en version bien cheap), on remarque une allée qui part vers l’arrière. Eh mais c’est qu’il y a toute une nouvelle zone par ici, avec une seconde entrée et un parc aquatique (fermé) mais aussi une énorme halle indoor avec du manège pour gosse à la pelle, une grande roue avec nacelles mobiles à la Mickey’s Fun Wheel (California Adventure), un Splash Battle, un Spinning Raft et deux gros bâtiments non identifiés. Curieux, on pénètre donc dans le premier, baptisé Journey to the West, pour y découvrir une grande file d’attente quasi vide. Toutes les deux voire trois minutes, un employé vient chercher quatre visiteurs avant de disparaitre avec eux dans un couloir. Mais qu’est-ce que ça peut bien être que ce truc ??? Et bien ce n’est rien de moins qu’un Dark Ride en Robocoaster, trèèèèèès légèrement inspiré de Forbidden Journey, avec bras robotiques, écrans dômes, scènes avec les araignées qui descendent du plafond et tout le toutim. Au final l’attraction est plutôt rigolote pour son côté WTF et quelques bonnes idées, même si dans l’ensemble mécaniquement c’est bien laborieux, et je ne vous parle même pas de la synchro souvent lamentable des médias ou du fait que l’on voit l’ombre du véhicule et des pieds des visiteurs lors des passages dans les écrans dômes ! Tous heureux de cette découverte pour le moins inattendue, on passe au bâtiment voisin. On comprendra qu’il s’agit d’un tunnel immersif et que surtout, il n’ouvre pas avant le milieu d’après-midi. Pas de bol pour nous, faut que l’on file à China Dinosaurs Park. En même temps, déjà King Kong chez Universal je trouve ça très moyen, alors la même chose à la sauce chinoise… Voilà donc pour cette nouvelle visite à Joyland. Que dire de ce parc au final… Ben que c’est un peu sinistre tout de même, et sacrément décrépi pour un site qui a à peine 5 ans, sans parler des opérations bien calamiteuses ! D’un autre côté, il y a quelques attractions originales comme le Flying B&M et son circuit bien inédit ou ce fameux Journey to the West. Mouais, pas sûr que ça suffise à compenser les défauts du parc… |
Chapitre 3 : Dinos et S&S
Parc visité : China Dinosaurs Park
On change de chapitre et de parc mais pas de journée puisque nous avons visité China Dinosaurs Park dans la foulé de Joyland. On avait déjà fait de même en 2011 et, avec toutes les attractions qu’on avait eues de fermées à l’époque, ça n’avait pas posé de problème. Ce coup-ci, c’était un peu plus short… Entre les horaires assez serrés des parcs (généralement 9h30 – 17h), les attractions qui n’ouvrent pas à l’heure et les opérations bien laborieuses, sans compter le trajet en taxi entre les deux parcs (1 heure), on aura fait tout ce qu’on était venu tester mais pas forcément les quelques attractions surprises découvertes sur place, comme le Tunnel Immersif de Joyland dont je parlais dans le chapitre précédent ou les maisons hantées de Dinosaurs Park, que j’aborderai dans la suite de ce chapitre. Au final, si vous avez à visiter ces deux parcs, je vous conseillerais donc plutôt de prévoir une journée pour chacun d’entre eux, quitte à compléter avec d’autres activités à Changzhou ou à Wuxi (les deux grosses villes voisines) ou à faire à chaque fois l’aller-retour sur Shanghai, ce qui est parfaitement faisable avec le TGV. Bref, revenons-en à China Dinosaurs Park ! Comme pour Joyland, on avait vu pas mal d’attractions nous passer sous le nez lors de notre visite de 2011, à commencer par le 4th Dimension S&S Dinoconda, à l’époque pas encore ouvert pour le visiteur, et le Spinning chinois Whirling Dinosaur Car, qui lui n’avait simplement pas envie de tourner sur la pluie ! Le Spinning, je la zappe, rien à dire dessus si ce n’est qu’on passe sans doute plus de temps en gare à attacher toutes les ceintures de sécurité que sur le parcours. Le 4th Dimension S&S ensuite, là, pas de surprise, c’est du grand art, et c’est surtout beaucoup plus intense que X² à Six Flags Magic Mountain du fait des rotations des sièges bien plus nombreuses que sur la version californienne, qui suppriment au passage les légers temps morts que pouvait représenter le sommet du Raven Turn ou le demi-tour au-dessus de la gare. Niveau confort, c’est dans la lignée des autres 4th Dimension, à savoir très correct sur les sièges centraux et un peu plus remuant sur ceux à l’extérieur, sans pour autant virer au massacre de vertèbres à la Furius Baco. Non, le seul souci avec ce coaster, c’était les opérations. 20 minutes d’attente entre deux lancements de train, ok la file était vide mais c’est loin d’être une raison pour autant !! Après cela, on a pas mal arpenté le parc où se sont construites plusieurs nouvelles zones, notamment une pour les enfants et une autre, à l’extérieur, sorte de Disney Village XXL avec boutiques et restos à gogo. Dans les deux cas, faut reconnaitre que si le style est bien kitch, les décors sont d’une part assez énormes et, d’autre part, ne montrent pour une fois pas de signes de délabrement avancé ! Bien entendu, on a aussi fait quelques attractions tel que l’interminable Flume Ride qui traverse le Musée des Dinosaures, le MotoCoaster Indoor, le Giant Frisbee Zamperla ou la tour S&S (ouaaah que de l’occidental !!) et on aura laissé de côté le Shoot the Chute et le Disk’O Coaster, le premier parce que l’on s’était déjà bien fait rincer sur le Flume, le second simplement parce qu’il était fermé ! Et puis, comme à Joyland avec son Forbidden Journey, sans trop le vouloir, on est également tombé sur une petite pépite… Période d’Halloween oblige, China Dinosaurs Park avait sorti sa déco à base de citrouilles et ses maisons hantées. D’abord pas plus tentés que cela (ce genre d’attractions en Chine est souvent totalement nulle), on s’est finalement laissé tenter par Silent Jail, un parcours horrifique où vous visitez une prison inondée. Mais inondée comment ? Avec de la vraie eau ?? Ben oui ! Allez, ni une, ni deux, on enfile ses cuissardes, on prend sa lampe torche UV (histoire de repérer les flèches indiquant le sens du circuit) et en avant pour 10 bonnes minutes de frayeurs les pieds dans 15cm d’eau, à passer de cellule en cellule et à se faire surprendre par des acteurs qui jouaient très bien leur jeu ! Au final, une très bonne expérience, qu’on aurait bien aimé renouveler dans les autres maisons hantées du parc ! Sauf que voilà, on a d’abord voulu se refaire un tour de Dinoconda et que ça a pris tellement longtemps (alors qu’on était sur le premier train à venir) qu’une fois ressortis, tout était déjà fermé ! Du coup, pas de Moulin Rouge ou de Centre de Recherche Médical pour nous, dommage… Enfin, toujours est-il que ce passage par la case China Dinosaurs Park nous a bien plu, rien à voir avec la visite de 2011 où tout était fermé à cause de la pluie ! Le parc ne possède somme toute pas énormément d’attractions, cela dit, la plupart d’entre elles sont réussies (voir très très réussies pour le 4thD), souvent originales, et accompagnées d’une déco bien chargée mais surtout bien entretenue. Non le seul point noir du parc, comme quasi toujours hors Disneyland, ce sont les opérations, à croire que même lorsqu’il n’y a personne, il faut tout de même que l’on poireaute comme des cons ! C’est frustrant, énervant, surtout quand il y a de bons manèges à la clé ou, pire encore, que ça vous en fait rater d’autres que vous auriez bien voulus essayer ! |
Chapitre 4 : Xi’an et tout ce Qin en faut !
Parc visité : -
Après trois chapitres, c’en est fini de la Chine déjà vu en 2011 ! Là on passe à de l’inédit avec, pour commencer, Xi’an, là où justement tout à commencer pour l’Empire du Milieu. C’est d’ici en effet que le premier empereur Qin unifia la Chine en -220 avant Jésus Christ avant de se faire enterrer au milieu d’une impressionnante armée de terres cuites, qui forme aujourd’hui la curiosité touristique la plus courue de la ville ! Plus tard, Xi’an fut également le point de départ de la Route de la Soie, où les marchands venaient chercher un toit avant de partir pendant des mois (désolé, pas réussi à caser notre, votre, leur…). Aujourd’hui, Xi’an est devenu une ville moderne et bruyante, comme beaucoup d’autres en Chine noyée dans un brouillard de pollution qui ne semble jamais vouloir se disperser. Ne vous attendez pas à trop d’habitations traditionnelles ou de ruelles moyenâgeuses. Non ici, et même à l’intérieur des remparts, c’est de la grosse artère surchargée de voitures qui klaxonnent à n’en plus finir, du monde partout mais fort heureusement, également des visites intéressantes dont voici un petit aperçu ! Les fortifications Xi’an est l’une des dernières cités chinoises à avoir conservé l’intégralité de ses remparts. Ils forment aujourd’hui une ceinture carrée de 14km entourant le cœur de la ville et proposant une ballade fort agréable, un peu en dehors (ou plutôt au-dessus) du tumulte des rues très agitées et que l’on peut faire à pied ou en louant un vélo. Aux quatre points cardinaux, on trouve les portes nord, sud, est et ouest, qui étaient jadis les seuls points d’entrée à la cité. Celles-ci permettent l’accès (payant) aux fortifications, en plus de quelques autres tours, et possèdent parfois un petit espace muséal retraçant la construction des remparts qui, à l’époque, couvraient une superficie sept fois plus importante que l’actuel centre-ville. Quartier musulman Clairement le plus chouette quartier de Xi’an. Il se compose d’un dédale de ruelles formant un gigantesque marché ultra animé rempli et magasins et de restaurants musulmans, pour la plupart ouverts sur la rue. Au centre, on trouve la mosquée de Xi’an, un endroit paisible et très surprenant puisqu’ici les styles chinois et musulmans se mélangent comme par exemple dans le minaret qui a une forme de pagode ! Tout de la Cloche et du Tambour Proche du quartier musulman, ces deux tours fortifiées érigées au 14ème siècle contiennent, comme leurs noms l’indique, une cloche (en bronze) pour l’une et tout un ensemble de tambours pour l’autre. Honnêtement, ce ne sont pas les curiosités touristiques les plus intéressantes de la ville mais comme on est dans le coin… Grande Pagode de l’Oie Sauvage On quitte le centre de Xi’an pour le monument le plus emblématique de la ville, la Grande Pagode de l’Oie Sauvage, une grande pagode donc, pas si belle que ça vue de près, mais au pied de laquelle se trouve un agréable temple. Celui-ci abrite les manuscrits de la traduction des écrits sacrés bouddhiques, réalisés en pas moins de 19 ans par le moine Xuan Zang, qui les avait ramenés d’Inde au 7ème siècle et est aujourd’hui considéré comme le fondateur du culte bouddhiste en Chine. Mausolée de l’Empereur Qin et Armée des Terres Cuites Là on passe à de la curiosité touristique de classe internationale, sans doute l’une des plus courues de Chine avec la Grande Muraille et la Cité Interdite à Pékin, et accessoirement aussi l’une des plus célèbres découvertes archéologiques au monde avec la tombe de Toutankhamon à Louxor ! Ok, c’est super connu, mais concrètement, c’est quoi cette armée de terres cuites ??? Et bien ce sont près de 8.000 soldats taille réelle, en terre cuite donc, qui ont été enterrés avec armes, calèches et animaux (eux aussi en terre cuite) aux côtés du premier empereur Qin, dans un immense mausolée souterrain de 56km² (soit la moitié de la superficie de Paris intra-muros) !! Pour construire tout ça, il aura fallu pas moins de 36 ans et 700.000 hommes, qui furent emmurés vivant pour les survivants afin de garder le secret sur l’emplacement de la nécropole. Ça ne rigolait pas au 3ème siècle avant JC ! Cela dit, ça s’est avéré efficace puisqu’il a fallu attendre les années 1970 pour que le site soit fortuitement découvert par des paysans locaux (dont l’un tient aujourd’hui un très bon resto sur à proximité du site). Ça c’est pour l’histoire… Quant à la visite, elle se concentre autour de 3 grandes fosses abritées par des hangars et dans lesquelles sont présentées les fameuses statues de terres cuites. Si au total seulement quelques 3.500 sur les 8.000 sont visibles, je peux vous garantir que c’est déjà ultra impressionnant ! On a du mal à se dire que tout cela a plus de 2.000 ans et on n’arrive même pas à imaginer comment un tel chantier a été possible (et je ne vous parle même pas des conditions de travail) ! Sans aucun doute un site à ne pas rater si vous passer par la Chine, ça ne ressemble à rien d’autre et c’est juste à couper le souffle ! Mausolée de l’Empereur Jingdi Un autre mausolée avec des soldats terres cuites, légèrement plus récent que celui de l’Empereur Qin, bien moins couru aussi et moins gigantesque (enfin, tout de même 20km²) mais qui vaut tout de même le coup d’œil, justement parce qu’il y a moins de monde et qu’on peut ainsi mieux profiter de l’ambiance toute particulière des lieux. La visite se fait en effet dans un bâtiment très sombre, permettant ainsi une meilleure mise en valeur des tombes et des terres cuites qui s’y trouvent, tout en offrant une ambiance de solennité et de calme qui tranche beaucoup avec la cohue du Mausolée de l’Empereur Qin. Voilà donc pour Xi’an. Comme vous avez pu le lire, ce ne sont pas les choses à voir qui manquent dans l’ancienne capitale impériale ! Dommage juste que la ville n’ait pas un peu plus de charme. Il y a bien le quartier musulman et quelques rues animées près de la Porte Sud mais dans l’ensemble, ça manque de coins pour se balader peinard entre deux sites touristiques. En même temps, mis à part à Shanghai, on n’a pas vraiment eu l’impression en Chine que les piétons et les endroits calmes étaient au top des priorités des locaux… |
Chapitre 5 : La tête dans les nuages
Parc visité : -
Pour se changer de l’agitation de la ville, on s’est dit qu’une petite sortie dans les montagnes nous ferait du bien ! Accessoirement, on avait aussi repéré le Huashan comme une des montagnes au monde offrant les sentiers les plus vertigineux, avec des à-pics pouvant dépasser les 2.000 mètres et quelques passages tantôt très étroits, tantôt ultra raides ! Un peu de sport et quelques frayeurs, c’est donc parti pour la visite de ce qui est par ailleurs une des cinq montagnes sacrées du taoïsme ! Cela dit, avant la grimpette, il faut déjà y aller à ce Huashan. Trente minutes de métro depuis le centre de Xi’an jusqu’à la gare de TGV de Xi’an Nord, une demi-heure à nouveau de train jusqu’à celle de Huashan, un petit coup de navette et nous voici à peine arrivés au visitor center. De là, encore 45 minutes de bus pour finalement se retrouver à l’entrée du pic ouest où peut enfin débuter la ballade ! Eh mais attendez, que vois-je ??? Un Alpine Coaster ! Mais c’est qu’il n’est pas recensé sur RCDB ou Coaster-Count celui-là ! En effet, il est tout beau tout neuf, et sert accessoirement de remontée mécanique pour les feignasses qui n’auraient pas envie de se taper la volée de marches qui sépare l’arrivée des bus et la gare du télécabine permettant de rejoindre le Pic Ouest. Bon nous, en plus de la montée, on fera aussi la redescente, à la queue-leu-leu derrière un opérateur, qui a bien voulu mettre un peu les gaz et on l’en remercie. Au final, c’était inédit et inattendu ! Gling donc et maintenant, à nous les sommets du Huashan ! Pour arriver là-haut, soit entre 1600 et 2100 mètres d’altitude suivant les sommets, on emprunte le télécabine du Pic Ouest. Le trajet dure une vingtaine de minutes et offre un panorama grandiose sur les montagnes, en même temps qu’une ascension particulièrement vertigineuse. Une fois arrivé, c’est parti pour 4 à 5 heures de randonnée entre les cinq pics du Huasha, dans l’ordre : ouest, sud, est, central et nord. Au programme, beaaaaucoup d’escaliers, des paysages à couper le souffle, des temples en veux-tu en voilà, quelques passages pour le moins casse-gueule, mais aussi des cadenas par millier accrochés absolument partout (le Pont des Arts à Paris c’est de la rigolade à côté) ! Ce qu’il faut savoir, c’est que la randonnée à la chinoise n’a rien à voir avec celle que l’on connait dans nos montagnes. Déjà, on ne marche pas sur la terre mais sur des chemins de pierre avec balustrades de part et d’autre et toilettes à intervalles réguliers. Ensuite, on ne compte plus les boutiques, restos ou points photo payants. Au final, même si le site est superbe, on a parfois un peu l’impression d’être dans un parc d’attractions ! Autre problème : le monde. Dixit les locaux, c’était une journée calme. Ben qu’est-ce le week-end ou durant la Golden Week, lorsqu’il y a foule !!! Le plus énervant là-dedans ce sont les groupes, déjà parce qu’ils créent très vite des bouchons dans les chemins souvent raides et étroits en s’arrêtant sans cesse pour prendre des photos, ensuite parce qu’ils sont toujours accompagnés d’un guide équipé d’un micro-sono dans lequel il beugle quasi sans discontinuer. Pour la nature au calme, faudra repasser ! Enfin, malgré ces désagréments, on a vraiment beaucoup aimé le Huashan. Même si le temps s’est couvert au fur et à mesure de la balade, on en a tout de même pris plein de mirettes (et les mollets) grâce aux paysages à couper le souffle, que ce soient les pics en forme de pain de sucre couverts de végétation ou les imposants précipices dont on n’arrivait parfois pas à discerner le fond. |
Chapitre 6 : Lewa (més)Adventure
Parcs visités : Lewa Adventure, Geming Park
Après le Xi’an des villes et le Xi’an des monts, on passe aux Xi’an des parcs avec Lewa Adventure, le seul parc digne de ce nom du coin, en attendant l’arrivée de Wanda pour 2019 ou 2020. Lewa Adventure est situé au nord de la ville, à environ une heure de route du centre. Le plus simple pour rejoindre le parc est de prendre le métro jusqu’à la gare de Xi’an North puis un taxi. Vous arriverez alors dans une zone qui semble encore en friche mais dont on devine qu’elle sera bientôt entièrement couverte de buildings d’habitations bien moches dont les chinois ont le secret ! Pour l’instant, c’est au milieu des terrains vagues que se trouve donc Lewa Adventure, avec son Megacoaster Mack, ses copies chinoises à la pelle mais aussi un parc aquatique, fermé à cette période de la saison mais qui semblait particulièrement immense de l’extérieur ! Pour présenter rapidement Lewa Adventure, on peut dire que le parc a ouvert ses portes en juin 2015 et qu’il comporte une bonne quarantaine de manèges mécaniques sur un site relativement grand et plutôt agréable, avec tout ce qu’il faut de décors et d’espaces paysagers. Ce qui est moins agréable en revanche, c’est que mis à part le Megacoaster Mack, absolument tous les manèges du parc sont des copies chinoises de modèles américains ou européens, avec des ressemblances souvent troublantes mais une qualité d’expérience quasi constamment en deçà de l’original ! C’est donc un peu inquiet pour notre intégrité physique qu’on s’est lancé dans le test des différentes attractions de Lewa avec, comme toujours, les crédits pour commencer. De ce côté-là, on était plutôt gâté puisque le parc en compte huit… Huit soit, sauf que le Kiddie est interdit aux adultes… et que l’espèce de faux Looper Arrow est HS, idem pour la copie de Boomerang Vekoma, qui a depuis carrément été retiré. Ok ok, ça commence bien… Et le Megacoaster Mack alors ? Est-ce qu’on va le glinger ce Flash ??? Et ben non ! Kaputt, pas ouvert pour le visiteur, fermé quoi ! Non mais c’est quoi ce parc, ouvert depuis même pas un an et demi et dont 3 coaster sur 7 (je ne compte pas le Kiddie) sont en rade ??!!! Un parc de merde ? N’anticipons pas trop sur la conclusion et allons d’abord créditer les +1 qui restent… Horse Roller Coaster Une copie pas très glorieuse du Youngstar Coaster Mack avec un parcours certes original par rapport à la version allemande mais totalement nul et parsemé de quelques virages particulièrement audacieux. Cela dit, ça se traine tellement qu’on arrive à éviter les bobos ! Crazy Mining Cart Le Mine Train local, copie made in China du modèle Vekoma type Calamity Mine, à peu près aussi inédit dans un parc chinois qu’un Spinning Coaster Golden Horse (lui-même copie d’un modèle Maurer). Là encore, c’est très poussif mais la déco est plutôt pas mal, ce qui aide maigrement à faire passer la pilule de l’absence totale de sensations… Moto Rider Dans la catégorie des copies, celle-ci ne s’en sort pas trop mal, avec un peu plus de vibrations que sur l’original mais un confort qui reste dans l’ensemble somme toute correct. Dinosaur’s Spine La « Colonne Vertébrale du Dinosaure » … Là c’était surtout à la nôtre qu’on pensait en montant dans ce SLC Golden Horse au parcours quasi similaire à celui du Kumali de Flamingoland (signé Vekoma). Faut dire que notre seule expérience de SLC chinois remontait à 2011 avec le test du modèle SBL de Beijing Shijingshan Amusement Park, une véritable machine de torture, tellement mal conçue que son looping avait dû être changé en catastrophe après que le patron du constructeur chinois a manqué de se casser les vertèbres lors des essais ! Mais revenons à Lewa où on n’est pour l’instant pas très rassuré en découvrant le train du SLC et ses sièges équipés d’une ceinture 4 points, d’un harnais et encore d’une autre ceinture. Y a vraiment besoin de tout ça, on va morfler à ce point ?? Non mais que ne ferait-on pas pour un +1, je vous jure !! Et voilà que le train part… Gros moment d’angoisse sur le lift… On arrive au sommet… On s’agrippe au harnais, prêts à déguster, et voilà que ça part et que… et que ça passe plutôt pas mal, enfin, pas moins bien en tout cas que sur un SLC made in Holland ! C’est donc encore en un seul morceau qu’on conclut ces tours des crédits ouverts de Lewa Adventure. On va maintenant pouvoir passer aux Flat Rides et, ça tombe bien, y en a une sacrée collection : du Huss, du S&S, du Zamperla, du Funtime, du Moser, du Mondial, enfin leurs copies j’entends, pour la plupart signé Nanfang Amusement Rides… Dans lot, on aura testé (je sors les tirets, ça ira plus vite) : - Double Abyss Turbo Drop : Copie de tour S&S, branlante et ridicule côté sensations - Thor’s Hammer : Version chinoise du Giant Frisbee, avec des rotations bien trop rapides pour être agréables - Viewing Pavilion : Là c’est un plagiat du Star Flyer en mode mega gerbotron - Giant Stride : Plus originale, une version chinoise du Screamin’ Swing S&S. Ça aura été la seule copie de Flat Ride pas 100% foireuse, même si on est encore très loin de l’original en termes de sensations et de fun ! Ensuite on aura zappé un Flying Circus, un Windshear, un Hoppla, un Power Surge, un Mexican Hats, un Disk’O, un Booster, un Bateau Pirate, Swinger et je crois que ça doit être à peu près tout ! Au pire, si j’en oublie, je pense que vous y survivrez ! Reste après cela encore les Water Rides et les attractions diverses. Pour les manèges aquatiques, c’est vite vu, il n’y en a qu’un seul et c’est l’habituel gros Shoot the Chute comme on en trouve à peu près partout dans les parcs chinois. Côté divers, pas grand-chose si ce n’est des attractions pour enfants, toutes réunies dans une zone qui leur ai dédiés, un cinéma 4D, des tasses, des autos tamponneuses et puis basta ! Bon ben je crois qu’on a fait le tour… Verdict sur Lewa ? Bah c’était assez bof comme vous aurez sans doute pu le deviner en lisant les lignes ci-dessus. Trop de copies tuent la copie et trop de crédits fermés tuent pour moi l’envie d’être gentil à l’égard de ce parc. Et encore, que pourrais-je écrire de positif sur un parc dont pas une seule des attractions testées ne nous a donné envie d’en refaire un tour ? Ok, que le cadre n’était pas désagréable, avec des décors pour une fois pas trop délabrés, ce qu’il faut d’espaces verts et de plans d’eau. Enfin, s’il n’y a que ça, autant se contenter de n’importe quel parc public de Xi’an ! |
Chapitre 7 : On se taille au Yuntai !
Parc visité : -
Après quatre jours passés à Xi’an et dans sa région, il est temps de laisser derrière nous l’ancienne capitale impériale et de mettre cap à l’est direction Zhengzhou, une de ces innombrables mégalopoles chinoise sans âme, bien surpeuplée, bien polluée, bref une ville que l’on aurait pu traverser sans s’y arrêter si elle ne proposait pas plusieurs activités dans sa périphérie qui nous intéressaient : les deux Fantawild côté parcs et le Mont Yuntai, le Temple Shaolin et les Grottes de Longmen côté visites un brin plus culturelles. Pour ce chapitre, on va s’intéresser au Mont Yuntai, une montagne classée au patrimoine géologique mondiale de l’Unesco depuis 2004 et seul site touriste AAAAA (autrement dit à ne surtout pas rater) de la région du Henan dont Zhengzhou est la capitale. En somme un truc qu’il fallait qu’on aille voir ! Voyage aller, RAS. Départ à 8h de la gare routière de Zhengzhou, 2h30 de bus où l’on a essayé tant bien que mal de finir notre nuit entre une télé diffusant un obscur film d’action chinois avec le volume au max et une nana qui est venu nous raconter sa vie (ou autre chose, peut être sa liste de courses, on n’a de toute façon rien pigé) en gueulant dans un micro entrecoupé de bruits de larsen. Si la Corée du Sud est le pays du matin calme, l’expression ne s’applique définitivement pas à la Chine !! Vers 11h30, nous arrivons enfin aux portes du Mont Yuntai, matérialisées par un énorme bâtiment bien moche qui ne laisse en rien présager que derrière se trouve un superbe site naturel ! On prend nos tickets puis un autre bus et en route pour la découverte des beautés locales ! Red Stone Gorge Le premier arrêt sur le parcours, dont le nom est assez représentatif du paysage qui vous attend : une gorge avec la pierre rouge ! La balade se fait sur un petit sentier à sens unique (histoire de gérer les flux les jours de forte affluence) qui zigzague de part et d’autre d’une rivière coulant entre deux parois de roche rouge. On remonte ainsi le cours d’eau ponctué de nombreux bassins et de jolies cascades, où l’eau est d’une clarté telle qu’il est très rare d’en voir en Chine ! Très sympa et hélas très populaire aussi, avec quelques bouchons en cours de route lié aux touristes incapables de faire plus de deux mètres sans se prendre en selfie ! Quanpu Gorge Une autre gorge, bien plus grande que la précédente et avec un paysage beaucoup plus arboré, mais également avec toujours beaucoup d’eau et de cascades un peu partout. La ballade se finit en apothéose lorsque l’on arrive face à la Yuntai Waterfall, la plus haute cascade de Chine (314m), dont les eaux se jettent au milieu d’une impressionnante muraille de roche. Tanpu Gorge On reprend les mêmes et on recommence : une gorge, une rivière, une végétation luxuriante et en bout de course, un impressionnant cirque minéral à 270° (sans cascade cette fois-ci). C’est par ailleurs dans la gorge de Tanpu que se trouve la Vallée des Macaques, une espèce de parc rempli de ces charmantes bestioles dont l’occupation principale est de détrousser les touristes peu précautionneux de leur pique-nique. C’est marrant mais tout de même un brin limité… Cornel Peak On finit par le sommet du Mont Yuntai, le Cornel Peak, parfois aussi appelé Zhuyu Peak. Qui dit altitude élevée dit grosse dose d’escaliers et bobo aux mollets !! La récompense une fois arrivée en haut, c’est une vue à 360° sur le parc naturel, sauf quand la brume a décidé de s’en mêler, ce qui fut le cas lors de notre visite. Il faut alors se contenter d’une de ces passerelles de verre comme il en pousse un peu partout dans les montagnes chinoises, qui ne vaut cela dit pas le plancher transparent de l’Oriental Pearl Tower à Shanghai en termes de sensations ! Voilà donc pour ce Mont Yuntai. Conclusion ? Très sympathique visite et pour une fois pas trop de monde (hormis dans la Red Stone Gorge), ce qui était particulièrement appréciable ! Comme au Huashan ou au Huangshan, les jambes souffrent un peu à cause de toutes ces marches mais on est récompensé par de magnifiques paysages, très différents de ceux que peuvent offrir les montagnes de nos régions ! Reste maintenant plus qu’à rentrer à Zhengzhou et là, ce fut une autre paire de manche ! Le bus qui devait nous ramener avait décidé de ne pas nous attendre et de partir plus tôt que l’heure prévue (la bonne blague). Du coup, on a un peu ramé mais on a fini par trouvé un taxi clandestin qui a accepté de se farcir les 3h30 qu’a duré la route du retour, véritable festival de bouchons à en faire pâlir les autoroutes de région parisienne un vendredi soir de départ en vacances ! Enfin, après un peu de voie rapide à contresens (vous lisez bien), énormément de coups de klaxon et parfois de longues minutes à ne pas avancer d’un mètre, on a fini par arriver à bon port, entiers qui plus est, et bien heureux de retrouver nos pénates ! Je vous l’ai déjà dit mais je le répète, un voyage en Chine, ce n’est pas de tout repos !! |
Chapitre 8 : Kung Fu Buddha
Parc visité : -
Pour ce chapitre, double visite avec le célèbre Temple Shaolin, lieu de naissance du Kung Fu, et les grottes de Longmen, un ensemble de cavités creusées dans la montagne et accueillant des statues de Buddha à n’en plus finir. Pour se rendre au premier, comme pour le Mont Yuntai, direction la gare routière de Zhengzhou ! Une heure de bus plus tard nous voici à Dengfeng où un petit quart d’heure de taxi est encore nécessaire pour rejoindre le Temple Shaolin. Et une fois arrivée, qu’y a-t-il à voir ? Ben un joli temple déjà, avec pagodes, moines, statues de Bouddha et autres divinités mais aussi beaucoup, beaucoup, beaucoup de touristes !! Parait que le Temple Shaolin est un des endroits où a été créé la philosophie zen, il faut effectivement faire preuve de pas mal de cet état d’esprit pour affronter plus ou moins sereinement la cohue ! A côté de cela, le Temple Shaolin c’est aussi une école, qui forme chaque année des milliers d’élèves à l’art du kung-fu. On peut ainsi les voir en train de s’entrainer et, également, assister à des démonstrations plutôt impressionnantes dans un grand amphithéâtre dédié à cela. Au final, une visite intéressante dans un joli lieu, avec pas mal de choses à voir mais hélas vraiment trop de monde pour qu’on puisse bien en profiter ! Après la visite du Temple Shaolin, il est possible de continuer la ballade dans les collines environnantes, soit à pied, soit en empruntant des télécabines, pour y découvrir de nombreux autres temples, apparemment moins pris d’assaut pas les touristes. Cela dit, le ciel était tellement bouché qu’on a laissé tomber cette option et on a plutôt été se dégoter un taxi clandestin histoire de rallier les Grottes de Longmen, situées à une heure de route de là ! Première bonne nouvelle une fois arrivé à Longmen, y a déjà moins de monde qu’au Temple Shaolin (même si c’était loin d’être désert). Seconde bonne nouvelle, là encore, le site en met plein les mirettes ! Il contient en effet plus de 100.000 représentations de Bouddha sculptées dans des cavités dans la roche. Il y en a de toutes les tailles, les plus petites faisant quelques centimètres de hauteur quand la plus grande atteint elle les 17 mètres. En complément, le site des grottes de Longmen abrite également un temple dans lequel a été construit une villa pour Tchang Kai-check (ancien président de la République de Chine) ainsi qu’un cimetière, lieu de calme et de quiétude qui change un peu (et ça fait du bien) de l’agitation habituelle ! Après cela, retour à Zhengzhou via en 45 minutes de TGV depuis la gare de Luoyang (située elle à 15 minutes de taxi de Longmen) et fin de cette nouvelle journée riche en belles découvertes ! |
Chapitre 9 : WTF (What the Fantawild) – 1ère partie
Parc visité : Fantawild Adventure
Après deux chapitres de visites culturelles, je sens que vous trépignez un peu de revenir aux parcs ! Et bien c’est parti pour une double dose avec ces deux chapitres dédiés aux parcs Fantawild de Zhengzhou ! Fantawild déjà, c’est quoi ? Et bien c’est une chaîne de parcs chinois qui appartient à Huaqian Group, un conglomérat basé à Shenzhen spécialisé à la base dans l’animation. Un peu comme Disney, le groupe s’est un jour dit qu’en plus d’inonder les chaînes de télé, il pourrait également faire vivre ses personnages dans des parcs d’attractions. Ni une, ni deux, ils ont sorti l’artillerie bien lourde et ont ouvert entre 2006 et 2016 une vingtaine de parcs dans plus de 15 villes différentes. Dans le lot, certains sont thématisés d’après les films d’animations maisons (à Zhengzhou c’est Fantawild Adventure) quand d’autres s’inspirent de la culture locale (Fantawild Dreamland en ce qui nous concerne mais parfois Oriental Heritage dans d’autres villes que Zhengzhou). A noter qu’à Zhengzhou, le resort Fantawild est complété par un parc aquatique et qu’un hôtel était par ailleurs en construction lors de notre visite. Pour ce premier chapitre, intéressons-nous à Fantawild Adventure… Celui-ci se trouve côté droit quand vous arrivez sur l’immense place d’entrée du resort (plus grande qu’à Shanghai Disneyland !) et a ouvert ses portes en 2012. A l’intérieur, c’est assez clairement orienté manèges, avec du grand huit, du Flat Rides mais aussi pas mal d’attractions média, cela dit bien moins que dans le voisin Fantawild Dreamland. Niveau masterplan, on a droit à un schéma assez bien organisé, à peu près comme dans tous les parcs chinois récents, avec une Main Street puis un circuit en boucle autour d’un lac, que l’on peut couper en traversant une île sur laquelle se trouve d’ailleurs les deux coasters principaux du parc. Côté thème, s’il n’y a pas de quartiers clairement identifiés, certaines attractions accompagnées de leurs infrastructures proches forment souvent de petits îlots thématiques : zone kids, zone futuriste, zone western, zone Himalaya, y a un peu de tout sans que l’on perçoive pour autant une cohésion d’ensemble. Comme toujours, on commence par les crédits… Dans le cas présent, ça va aller assez vite vu que sur les quatre +1 de Fantawild l’un était interdit aux adultes (une espèce de micro Pomme) et l’autre tout bonnement fermé (un Sky Loop Maurer). Restait donc Mount Tanggula, un nième Mine Train copié-collé sur le Calamity Mine de Walibi Belgium (avec en bonus une théma Himalaya plutôt sympa) ainsi qu’un Boomerang Vekoma, heureusement équipé des nouveaux trains avec harnais souple. Après cela il y a les Flat Rides, tous regroupés dans une zone aux vieux relents de fête foraine. Top Scan, Frisbee, Disk’O, Windshear, Star Flyer, ce ne sont que des copies et on a donc préféré passer notre tour ! On ne fut pas tellement mieux servi avec les attractions aquatiques : Fantawild Adventure n’en possède qu’une seule (un énorme Shoot the Chute) et celle-ci était HS ! Restait donc les attractions à base média, qui, on allait bien vite le découvrir, sont en fait la spécialité de Fantawild ! On commence avec Space Warrior, un Toy Story Mania à la chinoise, c’est-à-dire bien repompé sur l’attraction Disney et saupoudré de finitions foireuses. Dans le désordre les canons sont peu maniables, la jouabilité moyenne et les médias pas toujours bien synchronisés. Enfin, c’était toujours mieux que l’autre Toy Story Mania du pauvre qu’on croisera quelques jours plus tard à Happy Valley Wuhan… On passe ensuite à Sky Sailor, le Soarin’ local, avec le même système de transport qu’à Joyland, à savoir un chargement sur 3 niveaux et des sièges dynamiques trop tremblotants pour créer quelque sensation de planer que ce soit. Cela dit le film, tout en image de synthèse et présentant les plus beaux paysages du monde, était plutôt réussi. Juste à côté de Sky Sailor, on saute la case ciné 4D et on arrive à Space Talent Show, une sorte de méga cinéma 4D qui n’était pas sans rappeler Universe of Energy à Epcot dans le sens où on y embarque dans 6 énormes barcasses individuelles. Après, si à Epcot on part ensuite dans un Dark Ride filaire, à Fantawild, les nacelles se contentent de reculer en faisant demi-tour sur elle-même pour se retrouver dans une immense salle avec écrans géants sur trois côtés. Si le gigantisme est clairement de mise, là où le bât blesse, c’est sur le film, sorte de « L’Univers a un Incroyable Talent » hyper bavard où l’on n’a eu qu’une hâte : que ça se finisse ! Last but not least, voici Dino Rampage, un Dark Ride 4D à la Spiderman dans lequel des dinos affamés envahissent une grande ville aux faux airs de New York. Si côté décors tangibles, l’attraction fait plutôt le job avec de grands sets assez bien fichus, pour ce qui est de la synchro entre les films, les véhicules dynamiques et les effets de son, c’était quand même bien foireux ! On aura toutefois apprécié le côté très violent du film, totalement en décalage par rapport à ce que l’on a l’habitude de trouver dans un parc d’attractions ! Ici, les militaires canardent les dinos à la mitraillette, le sang gicle, les têtes volent, bref ça ne fait pas dans la dentelle ! Les attractions média passées (et accessoirement un autre ciné 4D zappé), reste encore les manèges pour kids, tous bien regroupés dans la zone qui leur est dédiée, ainsi que les spectacles. Dans le lot, si on a bien compris, il y avait un Stunt Show sur le cinéma, un autre plus acrobatique à la Tarzan, un avec de la dance et un avec un mixe entre performance d’acteurs et théâtre optique (un grand classique des parcs chinois). De notre côté, on s’est contenté de tester le dernier, pour la bonne et simple raison que c’était la seule chose qui fonctionnait le matin peu après l’ouverture du parc. Verdict ? Bah c’était bavard et chi(nois)ant ! Sur ce, je crois que le tour de Fantawild Adventure est fait. Comme vous avez pu le constater, si le parc est assez complet en termes d’offre, pour ce qui est de la qualité, c’est pas trop ça. Là on va dire qu’on n’est pas très loin d’un Joyland, avec lequel Fantawild partage le fait d’offrir pas mal d’attractions média mal finies et également quelques gros décors qui semblent déjà bien usés malgré le fait que le parc a à peine 4 ans ! Bon allez, c’est pas tout, mais c’est qu’on a encore Fantawild Dreamland à enchaîner dans la foulée ! Oui parce que là je vous ai séparés les chapitres histoire de vous éviter un pavé de texte trop monstrueux mais pour nous la visite des deux parcs s’est faite en une seule journée ! |
Chapitre 10 : WTF (What the Fantawild) – 2ème partie
Parc visité : Fantawild Dreamland
Pour passer de Fantawild Adventure à son voisin Dreamland, rien de plus simple : à peine une centaine de mètres à faire sur l’immense esplanade qui borde les deux parcs et nous voici face à l’entrée du second, situé à gauche du premier. De tous les parcs visités durant ce trip, Fantawild Dreamland était celui où l’on était le plus dans la découverte. Le parc ayant ouvert ses portes mi 2015 et les attractions locales étant principalement indoor, mis à part les deux crédits et la Free Fall surélevée, on ne savait donc pas trop à quoi s’attendre. Cet effet de surprise, allié à une visite particulièrement surréaliste du parc, en aura fait au final une des meilleures du séjour ! Oui parce que dans la collection grand n’importe quoi, on a été servi ! Avant de vous parler des attractions pas piquées des hannetons, laissez-moi d’abord vous raconter en quelques lignes nos conditions de visite à Fantawild Dreamland, ça vaut son pesant de cacahuètes ! A peine entrés dans le parc et après avoir traversé la très belle Main Street locale, on peut se rendre à l’évidence, y a vraiment pas un rat ! Du coup, gros doute, les attractions vont-elles être ouvertes ? C’est alors que l’on voit l’un des deux crédits (le Junior Inverted Veoma) tourner… Ni une, ni deux on fonce dessus. Oui sauf que c’est un départ toutes les 10 minutes. Aaah, ces opérations à la chinoise, on ne s’y fera jamais ! Bref, on fait notre tour, gling tout ça, on ressort et là on tombe sur deux employés qui nous disent d’aller vers une attraction située juste à côté. L’attraction en question, c’est un ciné 4D pour gosses, autant vous dire le truc qui ne nous tente pas du tout ! A l’aide de quelques gestes, on essaie de faire comprendre aux employés que notre motivation c’est plutôt le Wooden Coaster Gravity Group qui se trouve juste derrière. Après vérification via talkie-walkie, pas de soucis, on peut aller le faire… Le second et dernier +1 du parc en poche, nous revoici dans les allées du parc. Cette fois-ci c’est une employée en tailleur qui vient nous voir. A vu de nez, ça sent la responsable des opérations, et comme elle parle un peu anglais, elle nous explique qu’il y a tellement peu de monde dans le parc que celui-ci fonctionne en mode visite guidée, avec tous les clients (une centaine à tout casser) passant tous ensemble d’une attraction à l’autre, ces dernières ouvrant puis refermant une fois le flux de visiteurs passé. Inédit, vous avez dit inédit ?? Enfin, toujours est-il que la prochaine visite sur la liste (ou plutôt « Program » d’après Miss qu’on ne tardera pas à rebaptisée de ce sobriquet) c’est un spectacle sur une histoire de Roméo et Juliette à la chinoise. Quand faut y aller… Sans surprise, c’était barbant, long et tout en chinois. Du coup, le show à peine fini, on se faufile pour s’extraire du groupe direction la Free Fall qui se trouvait non loin. Mais c’était sans compter que trois européens au milieu d’un parc vide, ça se repère assez vite. Si bien qu’à peine 5 minutes après avoir fausser compagnie au groupe, qui revoilà, Miss Program, qui nous en veut d’être parti en douce et nous demande à présent de la suivre vers le show suivant. Autant vous dire qu’à la sortie de ce dernier, elle nous attendait de pied ferme. Cette fois-ci, impossible de filer à l’anglaise ! Du coup, on commence à lui expliquer que les shows tout en blabla chinois, ça nous intéresse moyen et qu’on aimerait bien plutôt tester les Dark Rides locaux dont pour le moment on ne sait pas grand-chose. Aaah mais, suffisait de le dire !! Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvé en mode visite VIP, avec notre Miss Program qui nous emmenait au pas de course faire les attractions, accessoirement ouvertes rien que pour nous, entre deux spectacles ! Au final, on a quasi pu tout faire (il ne nous manquera qu’un Dark Ride sur les cinq présents) et après ces quelques lignes finalement pas si courtes que cela, je vais maintenant pouvoir vous dire ce qu’on en a pensé ! Déjà les crédits ! Ben oui, ce n’est pas parce qu’on est dans un parc principalement rempli de Dark Rides qu’on ne va pas faire passer nos +1 chéris en priorité ! Comme vous avez pu le comprendre si vous n’avez pas décroché du compte rendu ci-dessus, Fantawild Dreamland compte deux montagnes russes. La première, c’est Galaxy Express, un Junior Inverted Coaster signé Vekoma, clone de l’Orkanen de Fårup Sommerland. On retrouve donc ici le même parcours très dynamique ponctué d’un plongeon sous l’eau, d’un Overbanked Turn bien serré et de nombreux virages au ras du sol, le tout traversé avec grâce par un train des plus confortables ! On passe ensuite au gros morceau du parc, Jungle Trailblazer, un Wooden Coaster de chez Gravity Group, avec un parcours long de 975m et haut de 33m, incluant la particularité de disposer de deux bosses inclinées à 90° dos à dos, sorte de High Five à l’envers si vous préférez… Je n’ai pas vraiment pigé l’intérêt mais soit, voyons ce que donne ce grand huit de manière plus générale ! Ben franchement, ce n’est pas bien terrible ! Le parcours est bof bof, ça manque de folie mais pas de vibrations en revanche, ce qui n’est pas très bon signe pour une montagne russe ouverte il y a à peine un peu plus d’un an. En somme, même si ce n’est pas non plus l’incident industriel, on est bien en-deçà de la qualité habituelle des Wooden Coaster signés du constructeur américain ! Les coasters c’est plié… Les Flat Rides ? Y en a qu’un seul : une copie de Space Shot perchée au sommet d’une tour panoramique façon Stratosphere Tower. Et comme c’est du made in China, ben c’est tout pourri (mais la vue est très chouette cela dit) ! Les Water Rides ensuite ? Ils étaient fermés mais entre le Raft et le Shoot the Chute présents, je ne pense pas qu’on ait raté grand-chose ! On peut donc passer à la spécialité de Fantawild Dreamland : les attractions indoor ! Pour commencer, il y a les cinémas pleins de D. Le premier, qui s’appelle China : 500 Years of Glory est un cinéma 360 en 3D qui présente, comme son nom l’indique, l’histoire de la Chine. Après, mis à part un plafond très bas qui disparaissait pour révéler l’écran, rien de bien particulier à signaler… On passe donc à Hero of the Clouds, cette fois-ci thématisé sur le Roi Singe (un grand classique du folklore chinois). Ici, on est déjà dans du plus conceptuel puisque l’on a à faire à une espèce de planétarium sur deux niveaux. On embarque d’abord sur une plateforme où les sièges font face au centre. Tout autour, il y a un grand décor en faux rocher avec quelques automates par-ci par-là. Lorsque la séance débute, la plateforme commence à tourner sur elle-même (gentiment, on n’est pas sur un gerbotron) et les différentes scènes au mur s’animent. Puis tout à coup, les sièges basculent en arrière et la plateforme, tout en continuant à pivoter, s’élève vers le plafond où se trouve un énorme écran hémisphérique. Le reste du show se fait donc au milieu de l’image et le résultat était plutôt convaincant, d’autant que le média était de bonne qualité et que les raccords entre les sources peu perceptibles ! Ça c’était pour les cinés. Y en avait encore un troisième, celui de la zone enfants qu’on avait zappé préférant aller faire notre tour de Jungle Trailblazer. Comme je le racontais plus haut, en sortant de ce dernier on a un peu été poussé vers le show Eternal Love, qui raconte donc l’histoire des homologues chinois de Roméo et Juliette. La particularité ici est que la scène est un immense théâtre optique à 360°, avec les gradins placés tout autour. Le spectacle mêle ensuite effets spéciaux projetés et performance artistique pour un résultat moyennement convaincant, sans doute lié au fait que c’était long et pas spécialement waouh malgré la technologie employée ! Pour finir, les Dark Rides ! Fantawild Dreamland en possède pas moins de cinq et quand on voit leur type, on pourrait se croire chez Disney ou Universal ! Jugez plutôt : deux sont des Dark Rides 4D à la Spiderman, un est un circuit en EMV (pour Enhanced Motion Vehicle, genre Indiana Jones Adventures ou Dinosaur), un est carrément un Dark Ride Robocoaster à la Forbidden Journey et le dernier est une espèce de mixe improbable et totalement démesuré entre parcours à pied, Indoor Boat Ride et show à effets spéciaux ! On attaque avec Qin Dinasty Adventure, l’EMV, qui a pour thématique l’armée des terres cuites et le premier empereur Qin. Côté décors, c’est franchement sympa et parfois absolument énorme comme dans cette salle remplie d’un nombre impressionnant de statues de soldats en terre cuite. Le problème, c’est qu’au milieu de tout cela, ils ont voulu intégrer des médias. Et là, c’est le drame ! Ecrans mal intégrés, luminosité mal gérée, son souvent pas synchronisé, où comment ruiner une attraction qui, si elle ne s’était contenté de se baser uniquement sur ses décors tangibles, aurait été vraiment très réussie ! Après cela, direction Devil’s Peak, le Dark Ride en Robocoaster. Si le constructeur nous a semblé ne pas être le même que sur la version croisée à Joyland (sièges et harnais différents, mouvements plus intenses), le résultat était à peu près le même, à savoir une grosse copie bancale de l’original signé Universal où, une fois de plus, la synchronisation entre mouvements du bras robotique, médias et effets dans les décors était tellement mal faite que c’en était juste risible ! Allez, ne nous démontons pas et passons à Wizard Academy, le premier des deux Dark Rides 4D. On craignait un peu une grosse resucée de l’univers Harry Potter mais en fait non, pas du tout, ici on est plutôt dans une espèce de château bien lugubre, habité par des créatures toutes plus monstrueuses les unes que les autres. Côté décors, comme dans Qin Dinasty Adventure, c’est très bien fait et, surprise, niveau projection, ça marchait parfois aussi très bien comme dans cette scène où le véhicule passait d’un écran à l’autre en reculant et que le jeu de perspective et de squinching (le fait de modifier le point de fuite dans l’image) donnait l’impression que les deux écrans étaient jointifs alors que ce n’était pas le cas ! Bon après, il reste quand même encore quelques raccords aléatoires et autres problèmes de synchro mais, entre la longueur du parcours, la taille des décors et la 3D quand même bien fichu, voici enfin un Dark Ride chinois qui tient à peu près la route !! Du coup, vite, allons faire l’autre Dark Ride 4D, baptisé Dragon King’s Tale ! Sauf que non, on n’a pas eu le temps ! D’ailleurs, lors de la visite, on ne savait même pas que c’était un Dark Ride 4D, c’est en farfouillant sur le net en rentrant à l’hôtel qu’on a fini par trouvé quelques infos dessus. En fait, à la différence de Wizard Academy où vous êtes dans des véhicules dynamiques 12 places (comme sur Spiderman), dans Dragon King’s Tale, les nacelles sont beaucoup plus grandes (genre 60 places) et peuvent uniquement tourner sur elles-mêmes tout en se déplaçant pour passer d’un écran à l’autre. Peut-être pour une autre fois, dans un autre Fantawild… En attendant, on termine avec Jinshan Temple Showdown, l’attraction la plus énorme du parc, qui commence par une sympathique promenade au milieu d’un décors de ruelle chinoise traditionnelle. C’est joliment fait et pour tout vous dire, au début on croyait qu’on allait finir dans un spectacle. Mais non, voilà-t-y pas qu’on arrive devant un quai où nous attendent deux gigantesques barques (plus de 100 places chacune). On s’assoit et les barques commencent à avancer dans un canal bordé de maisons et au milieu desquelles évoluent deux acteurs, parfois remplacés par leur double en projection dans des écrans intégrés aux décors. Après un peu moins de dix minutes de balade, on débarque pour passer à une autre grande salle thématisée, qui s’avère être un show à effets spéciaux à la Poseidon’s Fury. Niveau effets, c’est assez moyen, si ce n’est le final où de l’eau se déversait de tout le décor vers les spectateurs avant de devenir un immense rideau aquatique projeté par-dessus nos têtes. Au final, une chouette attraction, un peu décousue du fait des interfaces embarquement / débarquement répétées, mais dont le gigantisme est à coup sûr un énorme atout ! Et puis ? Et puis c’est tout ! Enfin, c’est déjà pas mal non ?! Parce qu’il faut bien le dire, ce passage à Fantawild Dreamland nous a beaucoup plus. Entre notre visite bien loufoque en mode plus ou moins VIP et le fait de découvrir des Dark Rides tous plus énormes les uns que les autres, on peut dire que les surprises auront été de mise ! Alors, certes, niveau qualité, on est encore bien loin d’un Disney ou d’un Universal mais de manière générale, c’est tout de même largement au-dessus de la moyenne des parcs chinois. Par ailleurs, le parc est assez bien thématisé, avec là-encore un goût certain pour le gigantisme, donc au final, et malgré la déception qu’a été Jungle Trailblazer, on aura vraiment passé une très bonne après-midi à Fantawild Dreamland ! |
Chapitre 11 : On a voulu voir Wuhan
Parc visité : -
Zhengzhou c’est fini, place à Wuhan ! Initialement on avait prévu cette journée pour aller faire un tour à Wanda Movie Park mais ce dernier a subitement décidé de fermer ses portes, 14 mois à peine après les avoir ouvertes. Fiasco, vous avez dit fiasco ? Toujours est-il qu’on n’avait pas envie de modifier notre programme et qu’on a donc conservé cette journée à Wuhan, déjà pour pouvoir faire la seule grasse mat’ du séjour, ensuite en se disant qu’il y avait peut-être des choses intéressantes à voir dans la capitale de la province du Hubei. Autant le dire tout de suite, Wuhan n’est pas la ville la plus intéressante de Chine. C’est en revanche celle que l’on a croisé qui semblait être la plus noyée dans un épais brouillard de pollution ! Enfin, y avait quand même une ou deux visites à faire (en plus du Happy Valley local) … Temple de Guiyuan Un grand et joli temple, qui comporte les habituelles effigies de Bouddha à tout va mais également une impressionnante collection de 500 statues dorées de disciples. Il y avait accessoirement énormément de monde lors de notre visite, venu pour faire en offrande à la divinité des fleurs, de la nourriture ou, plus original, de l’huile de friture… Tour de la Grue Jaune Le monument le plus emblématique de Wuhan est cette grande pagode aux toits jaunes perchées sur une colline dominant la ville et le fleuve Yangzi. L’intérieur contient plusieurs expositions ainsi que quelques impressionnantes peintures sur porcelaine. L’extérieur offre quant à lui une vue d’ensemble sur la mégalopole qu’est Wuhan, cela-dit pas mal gâchée par la présence de cette saloperie de brouillard… Le tout était complété par de jolis jardins s’étendant au pied de la tour, oasis de calme au milieu du tumulte de la ville ! Hankou Bund Après Shanghai, un autre Bund… très très loin de valoir l’original puisqu’ici il n’y a que très peu de jolis bâtiments à voir et que le tout est bordé par une voie rapide ultra passante. Reste à côté un quartier commerçant bien bruyant dans lequel on ne se sera pas attardé ! Les petits parcs citadins de Wuhan Tant qu’à passer une journée entière à Wuhan, autant en profiter pour aller glinger quelques crédits chinois bien pathétiques ! Sauf que non, ça a été un total désastre ! Entre la zone de manèges de Ziyang Park qui avait tout simplement été rasée et Zhongshan Park dont aucune montagne russe ne voulait ouvrir (alors que tous les autres attractions fonctionnaient), on est reparti avec un zéro pointé, bouhouu !! Et voilà, c’est tout pour Wuhan… Au final on ne retiendra pas grand-chose de la capitale de la province du Hubei si ce n’est le Temple de Guiyuan et la Tour de la Grue Jaune. C’est un peu maigre mais mine de rien, une journée un peu plus cool au milieu de trois semaines bien intenses, ça nous a tout de même fait beaucoup de bien ! |
Chapitre 12 : Pas totalement Happy…
Parc visité : Happy Valley Wuhan
Après Fantawild, place à un autre grand nom des parcs chinois : OCT Group. Numéro 4 dans l’ordre des plus gros opérateurs au monde avec 45 millions de visiteurs accueilli en 2015 (derrière Disney, Merlin et Universal), OCT est l’un des responsables du boom des parcs d’attractions en Chine puisque c’est lui qui a ouvert le premier site digne de ce nom avec Happy Valley Shenzhen en 2002. Aujourd’hui OCT Group opère neuf sites un peu partout en Chine dont celui de Wuhan, ouvert en 2012, et qui fait donc l’objet de ce chapitre. Comme ses congénères de Shenzhen, Pékin ou Shanghai que nous avions déjà visités lors de notre trip chinois de 2011, Happy Valley Wuhan fait la part belle aux attractions avec cinq montagnes russes, une grosse dose de Flat Rides et ce qu’il faut pour se mouiller ou occuper ses gamins. Côté crédit, celui qui nous bottait bien, c’était OCT Thrust SSC1000, un Air Launched Coaster de chez S&S (qui porte d’ailleurs ici son nom de série) dans la lignée du génial Extreme Rusher de Happy Valley Beijing, avec catapulte surpuissante de 0 à 135km/h en même pas 2 secondes, parcours culminant à 60 mètres de hauteur et une bonne dose d’éléments tous plus sexy les uns que les autres dont Alan Shilke (le designer des coaster S&S et RMC) semble avoir le secret. Le seul petit problème, c’est que le gros machin, ben il est fermé, kaputt, pas ouvert pour le visiteur quoi. Nous les boules ? Paaaaas du tout ! En même temps, c’est triste à dire mais avec les parcs chinois, on commence à avoir l’habitude ! Allez, séchons nos larmes et passons en revue les autres grands huit du parc, qui pour le coup fonctionnaient tous… Monte Carlo Racetrack Oooooh un Mine Train made in China, mais dites-moi que c’est super original ça ! Ok, c’est aussi inédit qu’une attraction Heege dans un parc allemand et le problème par-dessus tout, c’est que je crois que je préfère encore un Luna Loop ou un Nautic Jet à cette bouse poussive dont la déco était accessoirement à vomir ! FamilyCo Express On passe au premier des deux coasters Maurer du parc avec ce petit X-Car Launch dont le parcours est identique au Formule X de Drievliet. Au programme, catapulte tout en douceur, deux inversions dont un très pendouillant Heartline Roll, un peu de virages et d’airtimes et voilà, aussitôt commencé, aussitôt terminé ! Court mais néanmoins sympathique donc, mais aussi très mal opéré puisque, non content de vous vérifier les harnais pendant des plombes, les employés vous demandent également de faire quelques exercices d’étirement avant d’embarquer. Bien entendu, ils pourraient faire ça pendant que le wagon est sur le circuit en train de faire son tour. Quelle drôle d’idée, bien sûr que non, on va attendre qu’il soit en gare, vous ne voudriez tout de même pas que la file avance trop vite ? Si ? Ben c’est tant pis pour vous ! Hidden Anaconda Encore une montagne russe Maurer, avec à nouveau étirements obligatoires et, à la clé, un bon gros Sky Loop comme on les aime (et comme on les redoute toujours un peu). Court mais toujours terriblement efficace ! Dauling Dragon Le dernier crédit de Happy Valley Wuhan, accessoirement star bis du parc derrière le Launch Coaster S&S. Ici il s’agit d’un gros Wooden Coaster signé Gravity Group, avec deux voies parallèles mais bien entendu une seule d’ouverte (allez, encore un crédit du moins) ! Après la déception et surtout les tremblotements de Jungle Trailblazer à Fantawild Dreamland, on s’attendait à bien souffrir sur celui-ci, ben pas du tout, le circuit passe comme une lettre à la poste : c’est long, intense, bien fourni en airtime ! Non vraiment une très chouette bestiole, bien entretenue mais mal opérée et qui gagnerait vraiment à voir ses deux circuits fonctionner en même temps, ne serait-ce que pour l’élément High Five où les deux trains semblent se frôler au sommet d’un camelback incliné sur le côté à 90° ! Les crédits, c’est fini. Bilan glingage : 66%, je crois qu’on doit être dans la moyenne des gros parcs chinois visités, si ce n’est pas lamentable ! Allez, on arrête de râler contre les opérations pourries (on pourrait y passer des jours et des jours) et on enchaîne avec les Flat Rides, dont Happy Valley Wuhan possède une belle collection. Dans le lot on trouve un Giant Frisbee Huss en mode mou du genou, 2 tours S&S pour le coup bien efficace, un Top Scan, un Disk’O, un Top Spin, un Energy Storm et d’autres merdouilles plus petites type Sky Drop, Wave Swinger, Sombrero, j’en passe et des pas forcément meilleurs ! Côté manèges aquatiques, c’est tout ce qu’il y a de plus classique avec un Raft Ride (très bof) et un Shoot the Chute (très fermé). Au rayon des attractions indoor, ce n’était guère plus folichon : le Soarin’ local était HS, les deux cinés 4D ne nous ont pas tenté et le Dark Ride interactif à la Toy Story Mania a manqué de nous filer la migraine tant le 3D était dégueulasse ! Reste encore quelques Kiddie Rides, une grosse tour panoramique, deux maisons hantées bien foireuses, quelques manèges divers et variés et je crois que j’ai fait le tour de ce que cet Happy Valley Wuhan a à offrir. Conclusion ? Ben ce n’était pas très glorieux tout ça… Déjà le principal crédit de fermé, je ne sais pas pourquoi, ça a eu le don de nous mettre de mauvais poil. Après, hormis le Mine Train bien pourri, il faut bien reconnaitre que les autres grands huit du parc étaient plutôt très sympas ! Mais pour le reste, Happy Valley Wuhan n’envoie franchement pas du rêve : attractions fermées à tout va, opérations lamentables et décors souvent de mauvais goût qui n’ont en plus pas bien vieilli du tout ! Que ce soient les façades aux couleurs criardes complètement délavées ou les murs qui fissurent un peu partout, on sent très clairement un gros manque d’entretien dans le parc ! Au final, des quatre Happy Valley que nous avons désormais visités, la version de Wuhan et celle qui nous aura le moins plu, et de loin !! |
Chapitre 13 : Deux jours dans l’Anhui
Parcs visités : -
Après Wuhan, on continue notre route à travers la Chine vers le sud, direction l’Anhui, une province rurale dont la capitale est Hefei (où se trouve le parc Wanda qui fera l’objet du chapitre suivant). Si l’on est ici, c’est pour un peu changer des grosses mégalopoles et découvrir quelques-uns des villages typiques du coin ainsi que l’un des plus courus site naturel du pays, les Montagne Jaunes (Huangshan en version originale). Si cette escapade dans l’Anhui aura été riche en belles découvertes, on y aura également subi la météo la plus pourrie de séjour, avec un ciel constamment très bas et pas mal de pluies par intermittence. Du coup, pas toujours évident de se motiver… Cela dit, les sites valaient le coup d’œil et je vais tout de suite essayer de vous résumer ce que l’on a retenu de chacune d’entre elles ! Tunxi On commence avec cette petite ville qui a été notre point de chute durant ces deux jours. Le principal intérêt ici est Old Street, une vieille rue (comme son nom l’indique) bordée de petites maisons moyenâgeuses typiques et très jolies mais hélas toutes remplies de boutiques de souvenirs aux produits assez peu variés. En gros vous avez les champignons séchés, les outils de calligraphie et les statues en pierre, le tout répété inlassablement d’un bout à l’autre de la rue ! Xidi On passe ensuite au premier des deux villages visités durant ce séjour dans l’Anhui. Erigé en 1047 et classé au patrimoine mondial de l’Unesco, Xidi se compose d’un ensemble de petites ruelles avec des maisons aux murs blancs et aux toits de tuiles noires. Comme à Tunxi, c’est bien dans son jus et donc tout à fait charmant. Seul regret, là encore, ça regorge d’échoppes de souvenirs qui gâchent un peu la magie des lieux ! Hongcun Situé à 15 kilomètres au nord de Xidi, Hongcu est un autre village typique de l’Anhui, dont vous pourrez d’ailleurs apercevoir la silhouette et le pont en arche caractéristique dans la scène d’introduction du film Tigre et Dragon d’Ang Lee. Là encore, c’est un dédale de petites rues, de cours et de maisons, avec la particularité que des ruisseaux passent devant chaque bâtiment, permettant ainsi aux habitants d’y prélever de l’eau mais aussi fort utile en cas d’incendie ! Huangshan On finit notre tour d’horizon de l’Anhui avec le Haungshan, les célèbres Montagnes Jaunes. La visite y est assez similaire à celle du Huahsan : on entre par un visitor center où l’on paie l’accès au parc naturel puis direction les bus qui nous emmènent au pied d’un télécabine qui nous transporte dans la foulée sur les cimes où débute vraiment la ballade. Toujours comme au Huashan, celle-ci se constitue d’un ensemble de chemins en dur parsemés de très très nombreux escaliers et de divers points de vue sur les paysages alentours. Après, autant pour le Huashan et le Yuntai on ne s’en était pas trop mal sorti niveau météo, autant là on a eu quelque mal à apercevoir les pics granitiques recouverts de pins noueux qui caractérisent les lieux. Ce qu’on a vu en revanche, ce sont les hordes de touristes revêtus de leur belles capotes jaunes et comme d’habitude accompagnées de leur guide vociférant dans leur microphone ! Tout n’était donc pas rose dans ces Montagnes Jaunes jusqu’à ce que l’on arrive au Grand Canyon du Huangshan. Ici, comme par magie, la brume s’est levée pour révéler un stupéfiant paysage de dentelles de roches couvertes de végétation. Oubliée la météo de merde, oubliés les bruyants visiteurs, là c’est juste la claque ! Accessoirement à cet endroit-là la ballade est très impressionnante car constituée de petits chemins suspendus au-dessus du vide et d’escaliers souvent très raides ! Personnes soumises au vertige, s’abstenir ! Voilà donc pour l’Anhui. Comme dit en intro, le coin nous a beaucoup plu et on a un peu regretté de ne pas avoir des meilleures conditions climatiques pour plus en profiter. Mais que voulez-vous, c’est comme ça, on aura tout de même vu de très belles choses, bien crapahuté dans les montagnes, apprécié les visites des villages locaux et particulièrement bien mangé chaque soir à Tunxi (très important ça aussi !) |
Chapitre 14 : Des parcs nommés Wanda – 1ère partie
Parcs visités : Hefei Sunac Land, Hefei Sunac Movie Park, Hefei Sunac Water Park
Nous sommes toujours dans l’Anhui, cette fois-ci à Hefei, et il fait toujours un temps de merde, ce qui ne nous rassurait pas vraiment alors que nous nous apprêtions à visiter notre premier parc Wanda. Faut dire qu’en Chine, les parcs ont vite tendance à fermer leurs attractions à la moindre goutte ! Du coup allait-on pouvoir monter sur le LSM Coaster Intamin au plus haut looping au monde ou sur l’effrayant double Tilt Coaster Golden Horse ? Suspense quand tu nous tiens… Mais avant de lever le voile sur ce mystère digne de celui d’une Chambre Jaune (on est en Chine après tout), petite intro sur le groupe Wanda et ses ambitions quelque peu démesurées ! Le Dalian Wanda Group, c’est son nom complet, est la propriété de Wang Jianlin, première fortune de Chine. A la base principalement actif dans le secteur de la promotion immobilière, le groupe s’est ensuite développé dans le secteur des loisirs en rachetant les cinémas américains AMC, le studios Legendary (Jurassic World, les derniers Batman, Godzilla, etc.) et plus récemment en se lançant dans la construction de parcs d’attractions. Enfin parcs, parcs… disons plutôt quartiers entiers dédiés au divertissement, avec le parc certes mais aussi des malls, des attractions indoor, des hôtels et bien entendu, tout un bataillon de ces superbes tours d’habitation dont la Chine semble avoir le secret ! L’objectif de Wang Jianlin est simple : devenir le n°1 du loisir en Chine devant Disney d’ici 2020. Et avec 15 parcs programmés d’ici là avec des budgets frisant parfois les 10 milliards de dollars, il est fort possible qu’il y parvienne !! Cela dit, avoir des sousous c’est bien gentil mais est-ce que cela garantit pour autant des bons parcs ? C’est ce que nous allons voir dans les deux chapitres qui viennent, tout d’abord avec Hefei Wanda Park puis avec son homologue de Nanchang. Ouvert fin septembre 2016, le parc Wanda de Hefei sentait donc encore bien le neuf lors de notre passage mi-octobre. Situé au sud de la capitale de l’Anhui, il compte une trentaine d’attractions mécaniques réparties dans six quartiers à thème, ce qui est plutôt un bon programme pour un parc venant d’être inauguré ! Pour mettre fin au suspense insoutenable, oui, on a testé les deux gros coaster locaux et ce malgré le temps de merde ! Pour le coup, on a même la chance d’avoir une accalmie suffisamment longue pour que ses rails du Tilt Coaster sèchent. Ah ben oui, sinon, il ne tourne pas ! Allez, en avant pour la critique détaillée ! Soaring with Dragon Tiens, un dragon, voilà-t-y pas que c’est original ! Ok, le thème est ultra bateau mais le crédit l’est beaucoup moins ! Signé Intamin, il s’agit à la fois du grand huit équipé du plus haut looping au monde (soit, c’est un Non Inverted Loop) mais également du premier à être équipé d’un Triple Launch avec Half Pipe ! Triple Launch avec Half Pipe, qu’est-ce que c’est que ce truc ? Rassurez-vous, ce n’est pas si compliqué que ça peut en avoir l’air. Une fois quitté la gare, le train passe un aiguillage pour aller se positionner sur la voie de catapultage. L’aiguillage se déplace et le rail s’aligne alors avec une flèche verticale placée dans le dos du train. Premier coup de LSM, le train part en avant et gravit la moitié du Non Inverted Loop qui se trouve au bout de la catapulte. Il repart alors en arrière pour un second coup de booster avant de se retrouver au sommet de la flèche verticale. Une dernière accélération en avant et le voici qui passe finalement le gros Looping pour poursuivre ensuite avec le reste du parcours. Verdict sur ce Triple Launch ? Franchement sympa ! Les catapultes successives font petit à petit monter la sauce (avec une légère préférence pour celle en arrière), la flèche verticale offre tout ce qu’il faut de sensation de chute libre et le Non Inverted Loop qui clôt la séquence est, comme sur Rock It à Universal ou Shock à Rainbow MagicLand, un excellent élément ! Reste ensuite la deuxième partie du circuit qui débute par une espèce d’énorme Dive Loop particulièrement foune mais qui retombe hélas ensuite comme un soufflé, la faute à une place trop importante laissée aux virages et aux changements de direction assez molassons, ainsi qu’à une absence criante d’airtime (c’est à peine si l’on a droit à un petit floater sur la bosse après le Dive Loop). Au final, Soaring with Dragon reste une belle machine avec cette chouette particularité qu’est le Triple Launch et deux excellents éléments sous le forme du Non Inverted Loop et du Dive Loop. Dommage que le reste soit ensuite un brin déceptif… Avec un parcours plus dynamique, le titre de gling aaah aurait été décroché haut la main ! Battle of Jungle King On passe à présent à la bizarrerie de Wanda Hefei, un coaster dont, ayant vu les premiers concept arts, je n’imaginais pas du tout qu’il allait effectivement être réalisé tel quel… Et bien si, le constructeur chinois Golden Horse a osé et nous a pondu ce double Tilt Coaster à inversions. Déjà qu’on n’était pas hyper rassuré en testant la version Vekoma à Taiwan, je vous avoue que là, on n’était pas loin de vouloir faire notre testament avant de monter sur celle-ci ! Mais quand faut y aller, faut y aller !! Toutefois, encore faut-il qu’il ne pleuve pas, que les rails ait pu sécher… et qu’on fasse moins de 90kg. Eh oui, ça ne déconne pas et la madame à l’entrée avait sa balance pour vérifier ! Du coup, Sebio aura dû rester au sol à nous regarder. Pour lui ça a été la douche froide (comme si on n’avait pas déjà assez de flotte) et pour nous, c’était une raison de plus de s’inquiéter avant de monter sur ce crédit ! Enfin, nous voilà dessus, bien harnaché sur notre siège (ceinture 4 points + harnais + ceinture pour le harnais). Le train est dispatché et entame sa lente ascension du lift : angoisse quand tu nous tiens… Après un demi-tour et une longue ligne droite en hauteur, il finit par se positionner sur le rail à tilt. La bascule commence à bouger… Les mains sont moites… Ça s’incline toujours plus… Pour l’instant tout a l’air de tenir… On y est, le rail a atteint son inclinaison maximale, autour de 70° et pas à la verticale comme sur le modèle Vekoma. Et puis voilà que ça lâche ! Descente, demi-tour et premier coup dans le harnais bien dur. Aïe ! Vient maintenant le Looping qui passe moyennement… Re demi-tour, spirale dans l’autre sens et voici la deuxième inversion, une Corkscrew très étirée à la sortie de laquelle on a droit à une baffe bien monumentale ! P***** de m**** !!!! Encore une seconde spirale, lente et sans intérêt (mais sans baffe également) et voilà, c’est fini, alléluia ! Non parce que franchement, heureusement que ça ne durait pas plus longtemps cette machine de torture ! Certes la partie Tilt est très efficace et le fait que le rail ne s’incline pas complètement à la verticale ne change pas grand-chose par rapport à la version Vekoma. En revanche, passé ce moment de pur flip, le reste du circuit est aussi nul que douloureux ! Sebio, à part un coup de stress, tu n’as vraiment rien raté ! Quant à la deuxième voie ? Pas ouverte pour le visiteur, seulement en test. En même temps, entre la météo pourrie et l’affluence quasi nulle, on n’a pas été surpris (et pas si déçu que cela) de ne pas pouvoir avoir pu la glinger ! Worm Coaster Ooooh, une Pomme made in China ! L’avantage ici vu la taille du coaster c’est qu’il n’y a pas de différence avec l’original : c’est nul ! Crazy Jars L’indispensable Spinning Coaster et aussi l’indispensable crédit fermé du jour. Rappelez-moi, il est ouvert depuis quand ce parc ? Ah oui, même pas un mois. C’est bon signe… Allez, ça suffit avec les montagnes russes, on passe à la suite avec tous d’abord les Flat Rides. Dans le lot y a aussi bien de l’occidental (Top Spin Huss, Space Shot S&S, Power Surge et Sky Drop Zamperla) que de de la copie chinoise (Star Flyer Nanfang, Unicoaster Golden Horse ou Giant Frisbee SBL). Dans le lot on aura testé le Space Shot S&S (classique) et le Giant Frisbee SBL, étonnamment agréable et même plus fourni en sensations que les versions Huss bridées qu’on aura croisées à Happy Valley Wuhan et Wanda Nanchang ! Je ne pensais pas le dire un jour mais voici enfin une attraction made in China qui peut être qualifier de très réussie !!! Après cette bonne surprise, on passe aux Water Rides. Hefei Wanda Park en propose une belle collection puisqu’on a doit à un Shoot the Chute (Nanfang), un Raft Ride (Nanfang également), un Splash Battle (Golden Horse) et un Twist’n’Splash (Mack). Pour cette catégorie, on aura passé notre tour, ce n’est pas comme si la météo n’était pas déjà assez humide ! On finit donc par les restes, genre les attractions pour mômes habituelles (Jump Around, Samba Tower, Poneys, etc.), les manèges standard (carrousel, grande roue, autos tamponneuses, monorail suspendu et plus si affinités). Pas de Dark Rides à Hefei Wanda Park, juste un simulateur 3D qui ressemble certes beaucoup à Star Tours (avec ici une thématique de sous-marin) mais n’en possède pas une seule des qualités ! C’est bon, on a fait le tour ? Je crois que oui… Que retenir alors de Hefei Wanda Park ? Ben que c’est tout de même un parc assez classique mais très complet, avec un bon choix d’attractions en tête desquelles Soaring with Dragon qui, même s’il n’est pas du niveau des meilleures productions Intamin, offre tout de même une très belle expérience. Ensuite niveau déco et masterplan, pas grand-chose à redire : le parc est bien organisé et côté décors, y a ce qu’il faut, avec des thèmes locaux parfois originaux comme cette zone inspirée de l’opéra ! Pour ce qui est du point souvent sensible dans les parcs chinois, à savoir les opérations, pour une fois pas grand-chose à redire : mis à part le Spinning Coaster fermé, ça fonctionnait plutôt bien et les employés ne trainaient pas trop pour charger les attractions. Hefei Wanda Park nous aura donc plutôt fait une bonne impression, et ce malgré le fait qu’il faisait un temps de chiotte et qu’il n’y avait pas un rat (en même temps 2016 était l’année du singe en Chine) ! On peut donc remballer et passer à la suite… Ah mais non, on n’a pas encore tout vu ! Comment ça, je pensais qu’on avait fait le tour du parc ?? En effet, mais on n’a pas été voir le mall adjacent ! Un instant shopping sur TnP, c’est nouveau ça !! Non non, rassurez-vous, c’est juste que dans cet énorme centre commercial se trouvent deux autres parcs, un indoor et un aquatique ! Dans ce cas… Wanda Movie Park Tiens tiens, Wanda Movie Park, ne serait-ce pas le super concept de parc indoor développé initialement à Wuhan et qui a du fermé ses portes faute d’avoir su trouver son public ? Bingo ! A Hefei, il aura au moins trouvé trois visiteurs, nous, et je pense à peine 10 de plus si je compte les autres personnes qu’on y a croisé ! Ok, c’était mort, mais est-ce que c’était bien et, plus important encore, qu’y avait-il à faire dans ce Wanda Movie Park ??? Deux attractions ! C’est tout ?? Ouep ! Pour commencer, il y avait Fly Anhui, un Soarin’ signé des allemands de Simtec avec un joli film (en image de synthèse) présentant les plus beaux paysages de la région mais souffrant hélas d’un problème d’immersion (l’écran était trop loin de la nacelle) et de la présence de harnais qui cassaient complètement la sensation de liberté indispensable à ce type d’attractions ! Pour continuer (et déjà donc finir), on passe à Legend of Nuwa, un Dark Ride interactif à la Toy Story Mania. Pour une fois le problème ne venait pas du système de tir (signé Alterface) ni de la 3D mais plutôt du film qui n’était pas du tout adapté au format de l’attraction. En effet, plutôt que d’avoir des scènes fixes comme dans Toy Story Mania ou Maus au Chocolat, ici la caméra était en mouvement et l’image du coup continuellement déconnectée par rapport au décor qui entourait l’écran. Ajoutez à cela les habituels problèmes de synchro, les coupures brutales du film et les transitions foireuses et, vous en conviendrez, ce n’était pas le meilleur Dark Ride interactif qu’on ait croisé. Dommage, pour une fois la jouabilité était plutôt bonne… Et voilà, c’est déjà tout pour Wanda Movie Park. Ai-je besoin de préciser que c’était loin d’être le parc le plus indispensable que nous ayons visité sur ce trip ? Je crois que les quelques lignes ci-dessus parlent d’elles-mêmes ! Non mais quand je pense qu’ils demandaient pas loin de 15€ pour ça, tu m’étonnes que ça ne fonctionne pas ! Wanda Water Park Pour finir avec ce loooong chapitre, rien de mieux qu’une petite baignade dans le plus grand parc aquatique indoor de Chine ! Et autant Wanda Movie Park aura été une bonne grosse blague, autant ce passage par son confrère aquatique aura été un délicieux moment pour échapper au temps bien dégueu à l’extérieur et se relaxer dans une ambiance 100% tropicale tout en profitant de quelques très chouettes toboggans ! Oui, parce qu’au rayon glissades, y a rien à dire, Wanda Water Park est très bien équipé ! Déjà, ce n’était que du canadien avec du Proslide par-ci et du WhiteWater par-là, ensuite, y avait à peu près la panoplie complète du parfait petit parc aquatique, jugez plutôt ! Côté Proslide, on avait droit à du Tornado, du gros Raft Ride, du toboggan Free Fall à trappe, un KrakenRacer et un long et très foune WaterCoaster. Du côté WhiteWater nous attendaient un Boomerango, un Bowl et une énorme zone enfants avec toboggans en version mini à la pelle accompagnés d’une maxi structure de jeux ! Ajoutez encore à cela les piscine à vagues, simulateur de surf, Lazy River et autres bassins de détente (avec pool bar !!!) et je ne sais pas vraiment ce qu’on aurait pu souhaiter de plus… Ah si, personne dans le parc ! Exaucé ! Non mais là vraiment c’était juste le pied !!! C’est bon, je crois que cette fois-ci on a tout vu ! C’était long mais il y avait beaucoup à voir et à faire, ce qui n’est pas pour nous déplaire ! Allez, encore une belle fournée de photos et on pourra attaquer avec l’homologue de Nanchang dans le chapitre suivant ! |
Chapitre 15 : Des parcs nommés Wanda – 2ère partie
Parc visité : Nanchang Sunac Lanc
TnP VS Wanda, deuxième round ! Cette fois-ci on se trouve à Nanchang, une ville de cinq millions d’habitants située à 700km à l’ouest de Shanghai. Comme à Hefei, le site Wanda, ouvert fin mai 2016, ne se limite ici pas à un simple parc d’attractions. Il y a également un mall (avec le Movie Park mais hélas sans le parc aquatique), des hôtels et encore et toujours ces horribles tours d’habitations qui poussent partout ! Lorsque l’on arrive devant les portes de Nanchang Wanda Park (le parc d’attractions donc), force est de constater que ça a sacrément de la gueule ! Un escalier monumental s’élève entre deux grands rochers avec au milieu un ensemble de fontaines et une énorme sculpture de dragon. Ensuite, et contrairement à l’homologue de Hefei, une fois passé le contrôle d’accès, pas de Main Street, simplement une boutique et un restaurant situés chacun dans une pagode de part et d’autre du cheminement. Il faut d’ailleurs préciser que le parc de Nanchang partage assez peu de similitude avec celui de Hefei. Certes les deux sont très clairement orientés attractions mécaniques, ok on retrouve ici aussi des thématiques inspirées du folklore local mais on est tout de même très loin de clones à la Legoland ou même de parcs type Magic Kingdom dans lesquels on retrouve toujours les mêmes ficelles. Pas que ça nous dérange, bien au contraire, juste que je me dis que vu le rythme de croissance de Wanda et de ses parcs, peut-être auraient-ils pu se simplifier un peu la tâche en faisant un peu plus de copié-collé ! Enfin bref, faisons notre petit tour et voyons donc ce que nous réserve ce Nanchang Wanda Park en démarrant par… euh je ne sais pas… les crédits ? Sur les cinq présents dans le parc, on va commencer par dire que deux étaient fermés ! Aha, lesquels ? L’énorme Wooden GCI ? le non moins gigantesque Megacoaster Intamin ? L’Inverted Beijing Shibaolai ? Non et heureusement (quoique pour le dernier…) ! C’était juste le Junior Coaster et une fois de plus un Spinning. On a eu chaud ! Coaster through the Clouds Après le gros coaster Intamin de Hefei Wanda Park, place à celui de Nanchang, sans LSM ni plus grand looping au monde mais avec tout de même la plus haute descente de Chine, 78 mètres, et de la bosse en veux-tu en voilà ! Et de l’airtime, en veux-tu ? Oh que oui, surtout s’il y a de la bosse ! Ah ben là va falloir repasser. Oui parce qu’il y a effectivement comme un nuage dans le ciel tout bleu de ce coaster : les G négatifs sont horriblement faiblards ! En fait, le grand huit nous a pas mal rappelé Millennium Force : une bonne grosse first drop, de la vitesse mais un peu trop de virages relevés et des fesses qui ont bien du mal à décoller du siège malgré la présence de plusieurs camelbacks sur le circuit ! Après Soaring with Dragons à Hefei (qu’on a préféré à ce Coaster through the Clouds), voici donc une autre grosse montagne russe Intamin chinoise qui n’aura pas tenu toutes ses promesses. Caramba, encore raté ! Python in Bamboo Forest Après la déception Intamin, place à la révélation Great Coasters qui signe avec Pyhton in Bamboo Forest sa plus grande montagne russe à ce jour… et sans doute aussi sa meilleure ! On avait déjà adoré le Wood Coaster d’OCT East, et bien voici la même chose en encore plus long, avec encore plus de bosses et d’airtimes, et toujours une vitesse qui ne semble pas faiblir depuis le bas de la première descente jusque dans les freins de fin de parcours ! Tout simplement le meilleur crédit du trip avec le Dinoconda de China Dinosaurs Park !! Soaring Dragon and Dancing Phoenix Aaaah, je me disais bien que ça manquait de dragon dans notre histoire ! Et un Inverted chinois, ça manquait aussi ? Euuuuh… Sauf qu’en fait non, plus de peur que de mal à bord de ce grand huit qui passait étonnamment bien, voire même à la perfection dans les deux Corkscrew en fin de circuit ! Pour vous dire, on était presque tenté d’en refaire un tour, on a juste été refroidi par le fait qu’il fallait attendre un quart d’heure avant le dispatch du train suivant… Ça c’était pour les coasters, on peut passer au Flat Rides ! Gyro Drop Intamin : fermé, Disk’O chinois : fermé, Sky Drop Zamperla : fermé (et même démontée). Et sinon, y avait un gros manège à sensations d’ouvert pour le visiteur ??? Oui, quand même, mais c’était un Giant Frisbee Huss bridé. Pfff… Ne pleurez pas, j’ai aussi du Star Flyer Nanfang, du Top Spin Huss ou de l’Energy Storm Zamperla si vous voulez… Sauf qu’on veut pas !!! On enchaîne alors avec les attractions aquatiques et le trio Raft Ride, Shoot the Chute et Twist’n’Splash. Pour ce qui est du Raft Ride, pas grand-chose à signaler, le circuit était avare en vagues et aucun effets aquatiques ou autre cascade ne fonctionnaient. Le Shoot the Chute était ensuite plus original puisque c’est le premier à ma connaissance à proposer une descente en arrière qui se finit dans l’eau. Si c’est pas inédit ça ! Quant au Twist’n’Splash, on l’a zappé, pas de chance pour lui !! Par quoi peut-on maintenant continuer… Ah oui, le reste des attractions fermées ! Dans cette catégorie, je voudrais la Flying Island, le Samba Balloon, la Fire Bridage, le grand parcours dans les arbres ou encore le monorail. Il a ouvert quand déjà ce parc ? Ah oui, il n’y a même pas 6 mois !! Et sinon, dans ce qu’il y a d’ouvert, que reste-t-il ? Pas grand-chose de très intéressant, à savoir deux zone kids (une extérieure et une indoor), des tasses, un Fire Brigade, un Kite Flyer, une Chenille et encore deux ou trois autres attractions tout aussi passionnantes ! N’oublions pas les deux parcours horrifiques à pied, l’un permanent situé dans la zone poterie (ça ne s’invente pas), l’autre installé spécialement pour Halloween dans ce qui est habituellement un resto de la zone kids (c’est sûr que les enfants adorent ce genre d’attractions). Ben vous savez quoi ? Dans les deux cas c’était juste tout pourri !! Sur ce, je crois que l’on va pouvoir refermer le chapitre Wanda Nanchang. Eh oui, ce coup-ci pas de visites bonus dans le Wanda Mall qui ne comprenait qu’un Movie Park avec les mêmes attractions pas très stimulantes qu’à Hefei ainsi qu’un impressionnant bataillon de kiosques avec expériences en VR. Ah et j’ai failli oublier l’aquarium… Ok, oublions-le et passons à la conclusion (je vois qu’il y en a qui sont pressé d’arriver au chapitre sur Shanghai Disneyland) ! Malgré le temps bien plus clément qu’à Hefei, force est de constater qu’on a moins accroché à ce Wanda version Nanchang. Certes il y avait l’excellentissime Wooden Coastert GCI Python in Bamboo Forest et à nouveau un bon choix d’attractions mais il y avait aussi beaucoup trop d’entre elles qui étaient fermées ! Comment dans un parc à peine ouvert peut-on déjà trouver une bonne dizaine de manèges indisponibles ?? Et ce n’est pas tout, il y a aussi les décors qui commencent déjà par endroits à montrer des signes avancés de fatigue, que ce soit dans la zone enfants, sur le Raft Ride ou à proximité du Megacoaster Intamin ! N’oublions pas les opérations qui, après la plutôt bonne surprise à Wanda Hefei, nous ont ce coup-ci bien rappelé qu’on était dans un parc chinois ! Tout cela est bien dommage car Wanda Nanchang a clairement de bonnes bases et un gros potentiel. Toujours est-il qu’il faudrait savoir l’exploiter ! Dans tous les sens du terme !! Voilà donc pour ces deux chapitres dédiés à Wanda et à sa meute de loups. Que dire sur ce groupe qui a annoncé de manière quelque peu tonitruante vouloir battre le tigre Disney sur le territoire chinois. Ben qu’avec quinze parcs de prévus à l’horizon 2020, la bataille des chiffres ne devrait pas avoir trop difficile à gagner, ou alors ce sera l’accident industriel à côté duquel le flop de Wanda Movie Park Wuhan fera figure de banal petit bobo ! Mais après, il y a la qualité et là, force est de constater qu’il y a encore du boulot ! Wanda a débauché l’ancien directeur de Hong Kong Disney pour le mettre à la tête de sa division parc, ce qui peut sembler indiquer que le groupe est conscient qu’il a de gros efforts à faire sur le plan opérationnel. On verra bien ce que cela donnera… En tout cas, tout le monde a à y gagner, que ce soit le public ou l’industrie des parcs chinois de manière plus générale ! |
Chapitre 16 : Un peu de magie et c’est fini !
Parc visité : Shanghai Disneyland
Ça y est, le voilà, Shanghai Disneyland ! Vos heures de lectures des chapitres précédent vont enfin être récompensées !! On s’était gardé le resort Disney chinois pour la fin et je crois qu’on a très bien fait ! Il aurait en effet été très difficile de visiter les autres parcs de ce trip après, pas tant pour ce qui est de la qualité des attractions mais plutôt pour ce qui concerne les opérations ! A Disneyland, et sans trop de surprise, tout fonctionne, ça débite à fond la caisse, bref, voici enfin un parc qui tourne comme il faut (à quelques imperfections près) et vous savez quoi ? Ça fait du bien !! Avant d’attaquer la visite du parc, un mot rapide sur notre hôtel... Pour le moment, les possibilités de logement à proximité directe de Disneyland Shanghai sont limitées au deux hôtels du resort. Succès quasi certain oblige, je ne me doute pas que cela va très vite évoluer mais, d’ici là, y a pas le choix, il faut casser sa tirelire et remplir les poches de la souris ! Pour tout vous dire, je pensais initialement aller au Disneyland Hotel mais vu que la chambre était plus chère que celle du Radisson Blu en plein cœur de Shanghai, je me suis dit qu’il ne fallait pas non plus déconner ! Du coup, va pour le Toy Story Hotel dont on ne retiendra pas grand-chose si ce n’est le personnel absolument impeccable. Pour le reste, l’hôtel n’a aucun charme et les chambres sont franchement petites par rapport à ce que vous trouverez ailleurs en Chine (sur ce point, Wanda explose d’ailleurs allègrement Disney avec ses hôtels !). Voilà, ça c’est dit, on peut passer à la visite du parc ! Accrochez-vous, je risque d’être un peu long… La première chose à noter concernant Disneyland Shanghai, c’est qu’il ne dispose pas de la même géographie que les autres Magic Kingdom. Pas de Main Street ici mais la combinaison d’une courte enfilade de façades avec restos, boutiques et services baptisées Mickey Avenue, suivie d’une énorme zone paysagère répondant au nom de Fantasy Gardens. Concernant Mickey Avenue, pas grand-chose à en retenir : c’est mignon, très bien fait mais finalement vite oublié. Quant à Fantasy Gardens, ce n’est pas tellement plus intéressant. Disons qu’on sent très clairement qu’il fallait de la place pour stocker les hordes de visiteurs lors du show nocturne et que les Imagineers ont essayé de combler cela comme ils pouvaient. Le tout est dominé par le château-pâté, une espèce de grosse meringue lourdingue où les styles se mélangent trop pour que l’un d’entre eux puisse prendre le dessus et donner une réelle identité à cette chose ! Au rayon attractions, rien de bien palpitant non plus : Dumbo, le grand carrousel ainsi que les pavillons Mickey et Marvel abrités dans deux tentes qui nous feraient presque croire qu’on est à Europa Park ! Tomorrow Land C’est totalement inédit pour un royaume magique mais à Shanghai Disneyland la zone futuriste se trouve sur la gauche et non pas sur la droite comme c’est d’habitude le cas. On a dû mettre une bonne demie journée à s’en remettre… ou pas ! Sinon, pour ce qui concerne la zone en elle-même, elle est assez étrange : on a plus l’impression d’être devant un terminal d’aéroport ultra moderne que dans un parc Disney. L’ensemble est très minéral et curieusement vide. Alors, certes, il y a bien l’énorme bâtiment de Tron qui attire tous les regards mais il en manque d’autres pour lui répondre et former un ensemble. En fait, c’est de nuit que Tomorrowland prend toute son ampleur. La zone devient alors un hallucinant objet lumineux qui vibre au rythme de son attraction principale : Tron. Tron (Lightcycle Power Run de son nom complet) est sans doute la meilleure montagne russe jamais créée par Disney. La déco y est tellement extraordinaire qu’elle éclipse totalement le fait qu’en lui-même le coaster n’a rien d’exceptionnel (trop court, circuit peu varié). Là c’est un festival de jeu de lumière à tomber, de projections parfaitement intégrées, le tout dans une superbe ambiance futuriste baignée de l’excellente musique des Daft Punk. Parmi les éléments à retenir au milieu de ce chef d’œuvre, notons le préshow aussi simple qu’efficace qui fait apparaitre la voie de lancement sous les yeux ébahis des visiteurs, les véhicules, sans doute les plus beaux jamais vu sur un grand huit, ou encore tous les effets sur le circuit en lui-même, qui alterne projections, jeu de miroirs et lumière noire et qui sont toujours judicieusement placés dans l’axe de vision des passagers. Chapeau les artistes ! Une fois ressorti de Tron, vous avez moyen de prolonger quelque peu l’expérience dans le Tron Realm, une zone de jeux interactifs thématisée avec le même talent que le coaster, ou continuez le tour de Tomorrowland avec les autres attractions du coin, à commencer par Buzz Lightyear Planet Rescue. Comme pour pas mal des classiques présents à Shanghai Disneyland, il s’agit ici d’une version remaniée du célèbre Dark Ride interactif. La déco y est moins enfantine que d’habitude (sans doute pour mieux s’intégrer à la zone et éviter la redite avec le futur Toy Story Land) et l’expérience au final un peu déceptive du fait d’une certaine répétitivité dans les scènes. Disons qu’il y a 10 ans, Buzz c’était très sympa, aujourd’hui on attend un peu plus d’un Dark Ride interactif que de simplement tirer sur des cibles, confère Toy Story Mania ou Justice League… Pour le reste, Tomorrowland dispose également de sa propre tente (youpi) qui abrite une expo sur Star Wars et, côté attractions, vous pourrez y faire un tour de Jet Pack (pas fait, trop de monde) ou rencontrer cette tête à claque de Stitch ! Fantasyland On continue notre boucle du parc en passant à Fantasyland. Disons-le tout de suite, cette zone a été pour nous la plus décevante du parc. Déjà c’est la seule grande zone à ne posséder aucune attraction vraiment impactante (mais c’est souvent le cas dans les Fantasyland si l’on excepte celui de Tokyo avec Winnie the Pooh), ensuite c’est surtout celle où l’immersion fonctionne le moins bien ! Elle contient en effet trop de pavillons qui n’ont pas de lien entre eux. Ainsi, si l’on suit le chemin qui traverse la zone de gauche à droite, voilà ce que cela donne : théâtre Frozen… un peu de verdure… resto Raiponse… un peu de verdure… tasses et Dark Ride Winnie… un peu de verdure… Seven Dawrfs Mine Train et on arrive au bout. Autre problème, le fait d’avoir placé au centre de la zone Voyage to the Crystal Grotto et le Labyrinthe d’Alice. Les deux forment du coup un grand espace vide en plein cœur de ce qui aurait pu être un charmant petit village à l’image des autres Fantasyland. Enfin, il y a ce problème d’échelle lié à ce fichu château-pâté beaucoup trop gros et à ces allées trop larges, qui écrasent complètement les rares autres bâtiments que l’on croise. Non d’un point de vue organisationnel, ce Fantasyland est décidément un gros raté ! Cela dit, si la zone peine à convaincre côté immersion, côté attractions, on peut se consoler avec les deux petits Dark Rides très sympas que sont Winnie the Pooh et Peter Pan. Le premier est identique aux versions déjà présentes à Hong Kong, Orlando ou Anaheim. Quant à Peter Pan, il a bénéficié d’un upgrade bienvenu, avec un système de transport plus doux et des ajouts malins de médias dans les différentes scènes. Après cela, on arrive au deuxième (et déjà dernier) crédit de Shanghai Disneyland : Seven Dwarfs Mine Train. Pour le coup, c’est pile poil la même chose qu’au Magic Kingdom Floridien, à savoir très gentillet et un poil trop court. Notons par ailleurs qu’ici l’attraction est complètement planquée au fond de Fantasyland et qu’il est assez facile de passer devant sans même la voir… Ensuite, on a encore Voyage to the Crystal Grotto et le Labyrinthe d’Alice. En plus d’être mal positionnées, ces deux attractions sont également parmi les moins intéressante du parc : Crystal Grotto est un monument de kitch et d’ennui, quant au labyrinthe, les allées y sont tellement larges qu’on n’a jamais l’impression de s’y perdre comme cela peut être le cas dans la version de Disneyland Paris. Allez, on passe encore en coup de vent sur Once Upon a Time Adventure, un Walk Through à base de princesses et de jolis effets de projections situé dans le gros château-pâté et on laisse Fantasyland derrière nous pour s’attaquer à la partie droite de Shanghai Disneyland qui renferme une immense zone « aventure » scindé en deux univers thématiques : Treasure Cove et Adventure Isle. Après un Tomorrowland et un Fantasyland somme toute un peu décevants en termes d’organisation, là on va enfin avoir à faire à de vraies zones ultra immersives comme sait si bien les faire Disney ! Treasure Cove Cette très jolie zone ne renferme qu’une seule attraction mécanique mais quelle attraction ! Laissez-moi vous présenter Pirates of the Carribean Battle for the Sunken Treasure. Lui il a droit à son nom écrit en entier, car même s’il est long, il le mérite largement ! Voici en effet la pièce de résistance de Shanghai Disneyland, parait-il l’attraction la plus chère jamais construite et surtout un énorme coup de poing sur la table de la part de Disney à son rival Universal : oui la firme aux grandes oreilles sait encore créer de très grands Dark Rides immersifs et oui, elle sait y intégrer des projections monumentales, et sans 3D s’il vous plait (Ratatouille, si tu nous regardes, ferme les yeux) ! Je m’étais retenu de regarder la moindre vidéo de l’attraction avant de monter dessus et je peux vous dire que j’ai pris une claque monumentale, le genre de claque que je ne m’étais pas prise depuis mon premier tour sur Harry Potter and the Forbidden Journey en 2010 ! Sérieusement, comment vous décrire le génie de cette attraction… C’est impossible ! Tout est trop fou, trop disproportionné, que ce soit les décors, la taille des écrans de projection, les effets spéciaux (nom de nom, l’apparition de Jack Sparrow en début du ride !) ou encore ce système de transport totalement hallucinant, sans doute l’un des plus incroyable qui soit avec les bras robotiques de Forbidden Journey, où l’on a l’impression que les bateaux sont vivants tellement ils bougent avec aisance dans tous les sens possibles et imaginables ! Pour ne rien gâcher, l’attraction bénéficie d’une capacité énorme si bien que la file ne dépasse quasi jamais le quart d’heure. De quoi enchaîner les tours encore et encore, avec toujours la mâchoire pas loin de se décrocher, même après une bonne dizaine de passages dans ce qui est incontestablement un des tous meilleurs Dark Rides au monde, au côté d’autres monuments tels qu’Indiana Jones Adventure, Spiderman, Harry Potter and the Forbidden Journey ou Mystic Manor. Franchement, ce Pirates of the Carribean vaut à lui seul le billet d’avion pour Shanghai !!! Allez, suite de la visite de Treasure Cove avec le Teatro Fandango présentant le spectacle Eye of the Storm, Captain Jack’s Stunt Spectacular (ils n’aiment pas faire dans les noms courts à Shanghai Disneyland). Au programme, stunt show en mode pirates donc, avec énormément de blablas en chinois et un ennui qui aurait pu devenir mortel si le final n’avait pas été aussi dingue ! Imaginez deux cascadeurs pris dans les vents d’une soufflerie géante façon simulateur de chute libre en train de se battre à une dizaine de mètres du sol ! Simplement bluffant ! Et ensuite ? Encore quelques petites aires de jeux au milieu d’un superbe décor de galions échoués, une ruelle toute mimi et constamment déserte où il fait bon se promener au calme, un resto avec vue sur Pirates of the Carribean et, pour finir, une ballade en canoës sur le lac que l’on a zappée sans regret ! Adventure Isle On passe donc à la dernière zone thématique de Shanghai Disneyland. On y retrouve la même qualité dans les décors et l’immersion qu’à Treasure Cove ainsi que les deux attractions les plus prisées du parc, Raging Rapids et Soaring over the Horizon. Concernant Raging Rapids, c’est à quelques virages près la même chose que Grizzly River Run à California Adventure, à savoir un bon gros Raft Ride superbement thématisé, où les bouées naviguent à grande vitesse au milieu de rapides particulièrement tumultueux et affrontent deux descentes moyennement humides. Accessoirement, il y a aussi un court passage Dark Ride où l’on va à la rencontre d’un gros monstre animatonic qui semblait atteint du syndrome du yéti d’Expedition Everest, à savoir une absence totale de mouvement mais un intérêt de l’attraction qui ne s’en trouve nullement amoindri. Si l’on continue notre chemin, on arrive ensuite à Soaring over the Horizon, champion toute catégorie en termes de popularité à Shanghai Disneyland, avec une file qui ne descend jamais en-dessous des 90 minutes et une véritable ruée de visiteur le matin sur les bornes Fastpass afin de décrocher un de ces fameux sésames qui leur évitera une longue attente ! Pour nous, pas de Fastpass donc vas-y pour une looong moment de poireautage, dans une très jolie file cela dit, même si au bout de 60 minutes le temps commence à tout de même à paraitre sacrément long ! Quant à l’attraction en elle-même, bah, c’est un Soarin’ et c’est donc franchement sympa même si je dois dire que je préfère l’ancien film centré uniquement sur la Californie. Ici, à trop vouloir en montrer, on se retrouve avec certaines séquences qui durent à peine une dizaine de secondes, si bien que l’on a à peine le temps de se mettre dans l’ambiance que paf, on passe déjà au suivant ! On finit notre tour d’Adventure Isle avec Camp Discovery, sans doute le plus beau coin de tout le parc. Il s’agit d’un ensemble de parcours, certains à pied, d’autres façon accrocbranche avec harnais, tous intégrés dans l’énorme rocher dominant la zone et dont une impressionnante cascade se jette depuis le sommet. Ici l’intégration des différents éléments est juste magnifique et certains circuits de l’accrobranche (il y en a trois au total) réservent quelques très belles surprises comme un passage autour d’un gouffre au milieu duquel tombe une chute d’eau ou la traversée de grottes et de temples en ruine envahis par la végétation. En soi ce n’est pas l’attraction du siècle (n’y chercher pas trop les sensations) mais niveau immersion, c’est juste parfait ! Et voilà, nous voici arrivés au bout de cette visite de Shanghai Disneyland et il est maintenant venu l’heure de conclure ! On va commencer avec le négatif, qui concerne principalement l’organisation du parc et des zones thématiques. Shanghai Disneyland est ainsi loin d’avoir le charme de certain de ses homologues (Disney California ou la version de Paris quand tout veut bien marcher). A être clairement dimensionner pour absorber la foule des touristes chinois, le parc souffre à plusieurs endroit du syndrome Tokyo Disneyland avec des allées trop larges et des bâtiments pas suffisamment hauts pour contrebalancer, ce qui est particulièrement vrai dans Fantasyland, Tomorrowland ou Mickey Avenue. A côté de cela (et on en arrive au positif), le parc dispose d’une partie droite très réussie et surtout d’un combo d’attractions de tout premier choix, qui plus est dans les quatre grandes catégories : la sensation (Tron), le Dark Ride (Pirates), l’aquatique (Raging Rapids) et le média (Soaring). Ces quatre-là c’est juste du très très très haut niveau et c’est finalement assez rare de trouver un aussi bon équilibre dans un parc Disney. Après, on en aimerait bien entendu un peu plus mais j’imagine que si le succès est au rendez-vous, les nouveautés devraient également rapidement l’être (les vraies hein, pas les Toy Story Land et consorts). Au final, c’est avec un sentiment plus que positif que nous avons quitté Shanghai Disneyland. Tout n’est pas encore parfait mais il y a d’excellentes bases, le savoir-faire incomparable de la souris en ce qui concerne l’accueil et la gestion des visiteurs (même si on sent qu’ils ont parfois du mal avec certains visiteurs peu scrupuleux) et, bien entendu, quelques grosses attractions de la mort qui tue ! Pour tout vous dire, on sera resté deux jours à Shanghai Disneyland et on n’aura pas vu le temps passé ! On aurait aimé faire encore et encore des tours de Tron, de Pirates, et mine de rien refaire Roaring Rapids et Soaring que les files interminables nous aurons décourager de tester une seconde fois ! Allez, ce n’est pas grave, on reviendra, ne serait-ce que pour le crédit RC Racer dans Toy Story Land (faut bien se trouver une excuse) … Pour clore ce long chapitre (mais il y avait beaucoup à dire) et maintenant qu’on les a à nouveau tous visités, voici notre classement mis à jour des resorts Disney : 1- Disneyland Californie 2- Tokyo Disney Resort 3- Shanghai Disneyland 4- Hong Kong Disneyland 5- Walt Disney World 6- Disneyland Paris (avouez que vous ne vous attendiez pas à ce qu’il soit au bas du classement !) |
Conclusion : Le meilleur et le pire de l'Empire
Et voilà, on a fini par arriver au bout ! Alors, le grand verdict sur la Chine ? Est-ce que c’est le nouvel eldorado des parcs d’attractions ? Faut-il y foncer tête baissée ? La réponse est clairement non ! Enfin, pas tout de suite en tout cas… Certes il y a beaucoup de gros parcs en Chine avec des crédits bien alléchant mais, entre les attractions fermées et les opérations calamiteuses, leur visite est finalement souvent très frustrante (mis à part Disney).
On peut espérer qu’avec l’arrivée de Disney ou le recrutement par Wanda d’un ancien de la maison aux grandes oreilles les choses vont s’améliorer sur le plan opérationnel mais pour cela, en plus de bonne volonté, il faut également un peu de temps ! Après tout, la Chine en est avec les parcs là où l’Europe en était il y a 30 ans : à la préhistoire !
Et sinon, qui dit conclusion dit aussi forcément classement des plus belles découvertes !
Côté top 5 nouveaux coasters, je vous propose :
Ensuite, le top 3 des Dark Rides :
Et pour finir, les parcs :
Voilà pour les parcs, les crédits et compagnie. Si l’on oublie quelques instants notre passion légèrement envahissante (pas trop longtemps, promis juré), que peut-on dire sur la Chine en tant que touriste ? Ben que c’est indiscutablement très dépaysant mais que, comme avec les parcs, c’est également souvent assez frustrant ! Rares ont été les moments où l’on a pu tranquillement profiter des sites que l’on a visités… Il y a constamment du monde, du bruit et, autant dans un environnement urbain on peut parfaitement comprendre, autant lorsque l’on est les campagnes ou sur les cimes d’une montagne, on aurait bien aimé un peu plus de calme ! Et heureusement encore que ce n’était pas la haute saison touristique !
Sinon, parmi les plus belles découvertes on retiendra Shanghai (ok ça on connaissait déjà), le Huashan, l’armée des terres cuites à Xi’an ainsi que les différents sites de l’Anhui. On ne les aura pas tous parcourus dans les meilleures conditions (que ce soit en termes de fréquentation que de météo) mais on en aura tout de même pris plein les mirettes et c’est déjà pas mal !
Allez, il est temps à présent de refermer ce long trip report. J’espère qu’il vous aura permis de découvrir quelques coins pas mal de choses et je vous donne d’ores et déjà rendez-vous pour un prochain Trip Report ! A très bientôt donc !
On peut espérer qu’avec l’arrivée de Disney ou le recrutement par Wanda d’un ancien de la maison aux grandes oreilles les choses vont s’améliorer sur le plan opérationnel mais pour cela, en plus de bonne volonté, il faut également un peu de temps ! Après tout, la Chine en est avec les parcs là où l’Europe en était il y a 30 ans : à la préhistoire !
Et sinon, qui dit conclusion dit aussi forcément classement des plus belles découvertes !
Côté top 5 nouveaux coasters, je vous propose :
- Dinoconda (China Dinosaurs Park)
- Python in Bamboo Forest (Nanchang Wanda Park)
- Starry Sky Ripper (Joyland)
- Tron (Shanghai Disneyland)
- Soaring with Dragon (Hefei Wanda Park)
Ensuite, le top 3 des Dark Rides :
- Pirates of the Carribean (Shanghai Disneyland), très très très très loin devant les autres hein !
- Wizard Academy (Fantawild Dreamland)
- Dino Rampage (Fantawild Adventure)
Et pour finir, les parcs :
- Shanghai Disneyland (non c’est pas vrai !!)
- Fantawild Dreamland
- China Dinosaurs Park
Voilà pour les parcs, les crédits et compagnie. Si l’on oublie quelques instants notre passion légèrement envahissante (pas trop longtemps, promis juré), que peut-on dire sur la Chine en tant que touriste ? Ben que c’est indiscutablement très dépaysant mais que, comme avec les parcs, c’est également souvent assez frustrant ! Rares ont été les moments où l’on a pu tranquillement profiter des sites que l’on a visités… Il y a constamment du monde, du bruit et, autant dans un environnement urbain on peut parfaitement comprendre, autant lorsque l’on est les campagnes ou sur les cimes d’une montagne, on aurait bien aimé un peu plus de calme ! Et heureusement encore que ce n’était pas la haute saison touristique !
Sinon, parmi les plus belles découvertes on retiendra Shanghai (ok ça on connaissait déjà), le Huashan, l’armée des terres cuites à Xi’an ainsi que les différents sites de l’Anhui. On ne les aura pas tous parcourus dans les meilleures conditions (que ce soit en termes de fréquentation que de météo) mais on en aura tout de même pris plein les mirettes et c’est déjà pas mal !
Allez, il est temps à présent de refermer ce long trip report. J’espère qu’il vous aura permis de découvrir quelques coins pas mal de choses et je vous donne d’ores et déjà rendez-vous pour un prochain Trip Report ! A très bientôt donc !