Livre 1 : Six fois Six Flags
Chapitre 1 : Rattler, un crédit d’en-fer !
Parc visité : Six Flags Fiesta Texas
Histoire de tout de suite rentrer dans le vif du sujet, on attaque ce Trip Report avec un premier Livre dédié aux parcs Six Flags. Ce groupe, j’imagine que vous connaissez : il est plus connu pour ses grands parcs à coasters plutôt que pour ses opérations de qualité. En somme, visiter un Six Flags c’est la garantie de trouver quelques bons crédits à se mettre sous la dent mais aussi le risque de devoir poireauter plus qu’il n’en faut pour les faire, en ayant au passage tout le temps d’admirer l’inefficacité des employés locaux. Après, ce ne sont pas non plus des parcs où il faut aller chercher la grande théma. Certes c’est généralement mieux que chez le concurrent Cedar Fair mais pour autant, les décors de qualité, les grands univers immersifs, ce n’est clairement pas leur fort, même s’il faut dire que certains Six Flags s’en sortent tout de même mieux que d’autre sur ce point-là… Ce qui nous a motivé à faire une bonne rasade de Six Flags sur ce trip, plus d’ailleurs qu’on n’en avait jamais faits sur un seul voyage, c’est la politique du groupe lancée en 2011 consistant à prendre dans chacun de leur parc un Wooden Coaster et de le faire transformer par les génies de Ride Centerline (design) et Rocky Mountain Construction (fabrication) en montagne russe hybride au parcours particulièrement original et barré, aussi riche en airtime qu’en éléments inédits et généralement bien tordus ! Premier sur notre liste, Six Flags Fiesta Texas, qui a vu son énorme et bien pathétique Rattler converti en Iron Rattler en 2013. A son ouverture initiale en 1992, Rattler était le plus haut et le plus rapide Wooden Coaster au monde. Construit en utilisant la falaise ceinturant Fiesta Texas par feu RCCA (à qui on doit quelques autres bouses telles que le Bandit de Movie World Germany, le Coaster Express de Parque Warner ou le pas regretté du tout Son of Beast de Kings Island), son parcours offre alors une descente de 50 mètres au pied de laquelle le train atteint 117km/h. Enfin, ça, ce fut valable deux ans… Dès 1994, le parc décida de ramener la descente à une hauteur de 38 mètres afin d’améliorer le confort de l’attraction, ce qui ne parvint pas pour autant à convaincre le public. Il faudra encore attendre 18 ans pour que Six Flags Fiesta Texas décide finalement de fermer l’attraction et de la confier aux bons soins RMC qui rendit sa copie au printemps 2013 avec un circuit certes raccourci de 600 mètres mais pourvu d’une chute de 52 mètres à 81°, d’un Zero G Roll et de quatre virages inclinés à plus de 90°. Le crédit original, on ne l’a pas fait, on l’a même raté de quelques semaines lors de notre précédent passage à Fiesta Texas en 2012. Pour autant, ayant testé Son of Beast, Bandit et Coaster Express, j’arrive assez bien à imaginer qu’on n’a pas dû perdre au change entre la version RCCA et celle de Rocky Mountain, que je vais d’ors et déjà qualifier de gling aaah. Comme sur les autres créations RMC, la réussite de cet Iron Rattler est l’alliance de deux éléments indispensable à faire une bonne montagne russe : un parcours de malade et un confort à toute épreuve ! Niveau parcours, ici vous avez pêle-mêle l’énorme et très très raide première descente ainsi que celle replongeant de la falaise en fin de parcours, le Zero G Roll qui ne pourrait pas mieux porter son nom tant on a bien ces fameux zéro G lors du retournement et bien entendu des airtimes en veux-tu en voilà, y compris sur les virages inclinés que RMC courbe légèrement vers l’extérieur afin d’y créer des G verticaux négatifs malgré la position latérale. Non le seul petit reproche qu’on pourrait faire à Iron Rattler, c’est cette perte de vitesse sur la partie au sommet de la falaise. Ok, les virages particulièrement tordus qui se trouvent là-haut sont marrants mais ils cassent un peu le rythme global de la machine qui pour le reste est en mode totalement fast & furious !! En même temps, réutilisation de structure oblige, ils ont été obligés de suivre le parcours initial de Rattler et quand je vois l’immense et soporifique spirale qu’il y avait à cet endroit avant, je me dis qu’il y a tout de même eu pas mal de progrès ! Voilà donc pour Iron Rattler, gling aaah comme déjà dit un peu plus haut, mais aussi pas unique nouveau crédit qui nous attendait à Six Flags Fiesta Texas. En effet, pour 2015, le parc a reçu Batman the Ride, un nom ultra bateau pour une montagne russe pourtant totalement inédite puisqu’il s’agit du premier 4 Dimension Free Spin de chez S&S. Niveau concept, ça ressemble beaucoup à un Zac Spin Intamin : sièges sur le côté du rail avec axe de rotation libre, parcours uniquement vertical ponctué de bosses et de plongeons à 180°, en fait, la seule différence vient du fait que chez S&S l’axe de rotation est situé au niveau du siège alors que chez Intamin, il est plus en arrière, les trains du constructeur suisse utilisant des groupes d’assises dos à dos alors qu’elles sont séparées dans la version du fabricant US. De l’extérieur, ce Batman the Ride a plutôt une bonne gueule. Avec un parcours un peu plus grand et plus léger niveau structure, il parait plus impressionnant qu’un Zac Spin Intamin. Niveau déco en revanche, c’est le minimum et chez minimum, avec uniquement une petite salle en tout début de file pourvue d’un hologramme et de deux ou trois écrans qui se battent en duel. Heureusement qu’ils nous vendent ça comme, je cite le plan du parc, « une immersion totale dans l’univers de Batman ». Je dois être blasé des Wizarding World of Harry Potter… Bref, revenons à notre crédit ! Pour notre premier tour, on s’est retrouvé en avant (siège arrière à l’embarquement) et j’avoue que l’expérience n’a pas été concluante du tout : mouvements peu naturels liés à la présence des lames magnétiques qui permettent de forcer les rotations des sièges, beaucoup trop de temps passer la tête en bas dans les creux, on a failli ne pas retenter l’expérience. Au final, on s’est dit qu’il fallait tout de même aussi le faire dans l’autre sens et là, miracle, c’est passé comme une lettre à la poste, avec des rotations qui semblaient beaucoup plus naturelles ! Au final je n’irais pas jusqu’à crier au chef d’œuvre mais voilà néanmoins un grand huit bien fun, qui n’arrive cependant pas à la cheville d’Iron Rattler sur lequel on aura fait bien plus de 2 tours ! Quant à Six Flags Fiesta Texas, ce sera tout pour cette fois. Au final, on a passé une bonne journée dans ce parc qui pour moi est un des meilleurs du groupe grâce à un bon choix d’attractions, une thématisation correcte, des opérations moins lamentables que d’habitude et aussi un parc aquatique inclus dans le billet d’entrée, ce qui ne fut pas un luxe pour aller se rafraîchir alors que le thermomètre avait largement explosé la barre de 40° lors de notre visite ! |
Chapitre 2 : Justice (League) est faite !
Parc visité : Six Flags over Texas
Parc Six Flags numéro deux et donc crédit RMC suivant… Ah ben non. Enfin si, Six Flags over Texas possède bien un Wooden transformé par Rocky Mountain mais celui-ci on l’avait déjà fait. Si on était de passage, c’était pour un Dark Ride. Un Dark Ride ??? Ils savent ce que c’est chez Six Flags ????? Faut croire que oui puisqu’ils en ont ouvert deux identiques en 2015 à Six Flags over Texas et St Louis et que deux autres vont suivre l’an prochain à Great America et chez le cousin mexicain. Le Dark Ride en question c’est Justice League Battle for Metropolis, rien que ça ! Comme son nom l’indique, il met en scène les personnages DC Comics issus de la Ligue de la Justice, à savoir Batman, Superman, Wonder Woman et autre Green Lantern ainsi que leurs ennemis jurés Lex Luthor et le Joker, dont le but est bien entendu de dominer le monde, ce qu’il faudra, dans la mesure du possible, les empêcher de faire. Ça c’est donc pour la petite histoire. Pour ce qui est des cerveaux derrière tout cela, vous avez Sally Corp à la conception globale et à la réalisation des décors et des (2) animatronics, Alterface pour ce qui est de l’interaction (oui parce que je ne l’ai pas encore dit mais c’est un Dark Ride avec piou-piou, en 3D s’il vous plait) ou encore Oceaneering, les créateurs des systèmes de transport des Spiderman, Transformers ou Antarctica, qui ont ici livrés des véhicules dynamiques 6 places tout ce qu’il y a de plus qualitatifs ! On a la storyline, on a les forces en présence, et au final, ça donne quoi ? Et bien c’est franchement pas mal (et largement plus immersif que le Wonder Mountain Guardian du tandem Canada’s Wonderland / Triotech) ! Justice League est un Dark Ride franchement bien réalisé, cohérent de bout en bout, avec quelques jolis effets et un game play très efficace. Je ne vais pas rentrer en détail dans le parcours mais celui-ci alterne habillement décors physique et phases de tir sur écrans, ces derniers devenant de plus en plus grands vers la fin pour finir en mode totalement immersif (comme sur le Spiderman d’Universal en somme). Non le seul point négatif, c’est la qualité des projections 3D qui aurait pu être de meilleure facture. Pour le reste, rien à redire, ils peuvent cloner dans les autres Six Flags, ça changera un peu des coasters et ça fera de bien meilleures nouveautés que tous ces Giant Loop Larson qu’ils n’arrêtent pas de foutre partout ces derniers temps !! Pour le reste de Six Flags over Texas, pas grand-chose à dire. Niveau attractions, les palmes vont au Wooden RMC New Texas Giant, au Shuttle Coaster Mr Freeze ainsi qu’à l’énorme Star Flyer local et les baffes, à à peu près à tous les employés du parc, plus mous tu meurs (mention spéciale pour ceux de la tour S&S Superman). En même temps, faut dire qu’il faisait particulièrement chaud lors de notre visite, ce qui n’a pas dû beaucoup aider… Pour le reste, si l’âge du parc se fait un peu sentir, il n’en reste pas moins un site agréable à visiter, bien achalandé côté manèges et pas trop moche par endroit, même si après deux visites, je dois bien dire qu’on lui préfère l’autre Six Flags texan traité dans le chapitre précédent… |
Chapitre 3 : Colossal Colossus !
Parc visité : Six Flags Magic Mountain
Aaaaah, Six Flags Magic Mountain, la capitale mondiale du coaster (n’en déplaise à Cedar Point). 19 montagnes russes en présence, 20 crédits à glinger si l’on compte la double voie de Superman Escape from Krypton, quelques grands huit mythiques tels que X², Tatsu ou Superman justement, mais aussi la plus grand concentration de Junior Coasters de la planète (le parc en compte 4) pour les amateurs de glingage bien pathétique ! Et puis pour 2015, un nouveau crédit Rocky Mountain, le plus long, le plus dingue et surtout le seul à posséder deux circuits en parallèle. Honnêtement, quand j’ai vu en septembre dernier la bande annonce de cette dinguerie avec ce High Five et ces passages où les deux trains sont l’un au-dessus de l’autre, l’un à l’endroit, l’autre à l’envers, je savais instantanément que Six Flags Magic Mountain ferait partie des parcs que je visiterai en 2015 ! Et nous y voici justement à Magic Mountain. Il fait beau, il fait chaud et il est surtout temps de tracer vers ce Twisted Colossus vu que le grand huit semble avoir retrouvé sa popularité d’antan, lorsqu’il était encore le plus grand Racing Coaster au monde, et qu’on n’est donc pas les seuls à vouloir aller poser nos fesses dessus ! Un des premiers gros changements sur Twisted Colossus par rapport à la version précédente est que les deux voies initiales ont été fusionnées pour n’en faire plus qu’une seule et que vous vous retrouver donc à faire les deux parcours l’un à la suite de l’autre, d’abord le bleu, ensuite puis le vert. Si cela a l’avantage pour les passagers d’offrir deux circuit en un et au parc de n’avoir qu’un quai à gérer, cela nécessite néanmoins d’être assez rapide au chargement, ce qui n’est hélas pas souvent le cas. Entre les visiteurs qui oublient leur ceinture de sécurité et les opérateurs qui ne font pas spécialement de zèle, il n’est au final par rare de voir les trains foncer en solo sur le circuit, ce qui est bien dommage tant l’aspect course est un plus indéniable pour l’expérience globale ! Et donc le parcours justement. Il est tellement génial, chaque élément est une telle merveille que je vais devoir vous le décrire en détail ! Déjà, il y a ce prélift, ou comment transformer une ligne droite en mise en bouche particulièrement savoureuse à coup de micro bosses droites ou bien tordues, assez pauvres en airtime certes, mais définitivement bourrées de fun ! Vient alors le lift, qui n’a pas été modifié par rapport à l’original et qui est donc toujours aussi long, d’autant plus que les trains le prennent assez lentement histoire de pouvoir s’attendre. Au sommet ensuite, c’est l’heure de la first drop, d’une hauteur fort correcte (39m) et surtout d’une inclinaison ultra prononcée (80°) comme il est de coutume chez Rocky Mountain. Au pied de la descente, on trouve une toute petite bosse, qui n’est pas sans rappeler celle située après le grand demi-tour en spirale inclinée sur Shambhla avec son airtime aussi court que brutal. Immédiatement derrière, le train reprend de la hauteur pour le premier des deux demi-tours du circuit, ici ponctué du fameux High Five, une bosse inclinée à 90° donnant l’impression que l’on va pouvoir toucher les visiteurs du train voisin en levant les bras. Comme souvent sur les coasters RMC, l’inclinaison latérale s’accompagne d’une légère courbure vers l’arrière histoire de renforcer l’airtime ressenti au sommet. Après cela, on replonge vers le sol, côté circuit bleu via une belle grosse descente pourvue d’un excellent Head Chopper et côté vert par un Double Down vrillé particulièrement dantesque. Arrive ensuite le plat de résistance, les deux bosses / inversions en parallèle. Sur la première, c’est le circuit vert qui part dans un Top Gun Stall (désolé mister Zero G Roll, voici la nouvelle meilleure inversion qui soit) pendant que le bleu fonce en dessous de lui sur une longue bosse bourrée de G négatifs. Difficile de décrire cette sensation d’être à l’envers, flottant dans son siège, et de voir l’autre train et ses passagers foncer en-dessous de soi par un autre terme que génialissime ! Après cela, c’est au côté bleu de passer la tête en bas via un Zero G Roll pendant que le vert zigzague autour dans une espèce d’EGF Turn. Encore un Double Up, un dernier duel via deux virages inclinés (vers l’intérieur sur le vert et l’extérieur sur le bleu) et nous revoici au point de départ. Et la bonne nouvelle, c’est que, justement, c’est immédiatement reparti pour un tour si l’on se trouve sur la voie bleue ! En revanche, si on est sur la verte, c’est fini. Enfin, dans l’immédiat, non parce qu’on va tout de suite se remettre dans la file pour s’en refaire un tour de ce Twisted Colossus !!!! Non parce qu’il n’y a pas à dire, ce grand huit est un chef d’œuvre pur et simple : un chef d’œuvre de tracé, un chef d’œuvre de confort et un chef d’œuvre de foune lorsque les deux trains veulent bien faire la course ensemble ! RMC et Ride Centerline se sont totalement dépassés avec Twisted Colossus, et alors que leurs autres créations méritent déjà largement toutes les louanges qu’elles reçoivent, celle-ci est encore un cran au-dessus, tout simplement parce qu’elle réunit le meilleur de chacune des autres (la first drop de malade, les airtimes à gogo, les Wave Turns, le Top Gun Stall, le virage incliné vers l’extérieur, etc.) afin de proposer un parcours ultra varié, sans doute l’un des meilleurs tous grands huit confondus ! Chapeau les artistes et merci Six Flags Magic Mountain, 10 ans (déjà !!) après la découverte X, de nous offrir cette nouvelle claque grand-huistique ! Après toutes ces lignes de louanges envers Twisted Colossus, il est temps de passer à l’autre nouveau crédit de Six Flags Magic Mountain, Full Thruttle. Plus de bois ici mais de l’acier et du LSM à double dose, le grand huit proposant deux catapultes sur un circuit cela dit assez court puisqu’il ne mesure que 670 mètres de longueur. C’est d’ailleurs un des principaux points négatifs de Full Thruttle : sa brièveté. Pourtant, à côté de cela, il a tout bon ! Déjà il a cet énorme Looping / Top Hat, aussi impressionnant visuellement de l’extérieur que génial une fois à bord de la machine, que l’on y passe la tête en bas, subissant au passage le meilleur moment de Hang Time qu’on n’ait jamais ressenti, ou par-dessus, où là c’est un énormissime airtime qui vous attend. Après, il y a également l’autre inversion du circuit, une espèce de Dive Loop vrillé assez marrant, notamment lorsque l’on remonte pendouiller dedans après le catapultage en arrière. Et puis ensuite… et puis ensuite c’est tout ! Quand je vous avais dit que c’était court, je ne blaguais pas ! C’est vraiment dommage, deux bosses de plus, un changement de direction bien senti et pourquoi pas une inversion en rab’ et ce Full Thruttle aurait largement pu mériter le titre de gling aaah ! Là il devra se contenter du gling aaaaaah-c’est-pas-passé-loin !! C’est bon pour les crédits de Magic Mountain ? Nop, y en a encore un et c’est du lourd !! Un Kiddie Coaster Zamperla… Wouhou. Oui mais +1 comme sur Twisted Colossus, comme sur Full Thruttle, y a pas de sot crédit ! Allez, cette fois-ci c’est la bonne, on peut remballer. Enfin, avant, on va quand même se faire un tour de X², de Tatsu, de Superman, de Goliath, de Drop of Doom, de Scream (qu’on aurait zappé s’il n’était pu juste en face de Twisted Colossus lorsque celui-ci est tombé en panne), de Flume pour se rafraîchir un peu et de… Apocalypse… wow, j’avais totalement oublié qu’il y avait un autre Wooden. En même temps, après en avoir refait un tour, j’ai compris pourquoi… Sur ce, c’est tout pour Six Flags Magic Mountain. Pour ce qui est de la conclusion, c’est un peu la même qu’à chaque fois, avec deux nouveaux très bons crédit en plus par rapport à notre précédent passage. En somme, si vous voulez du coaster de haute volée, foncez à Magic Mountain, sinon passez votre chemin ! Ici il n’y en a que pour le crédit, les jolis décors, vous pouvez oublier, les opérateurs au top et les attractions qui tournent sans panne et à pleine capacité, idem. Cela dit, passer à côté de X² ou Twisted Colossus, deux montagnes russes que je place sans trop d’hésitation dans le top 5 des meilleures que j’ai faites à ce jour, ce serait vraiment dommage ! |
Chapitre 4 : La grande aventure Six Flags
Parc visité : Six Flags Great Adventure
Parc Six Flags suivant : Great Adventure. Pas de RMC à l’horizon, pas de Dark Ride non plus… Qu’est-ce qu’on fait là alors ?? Bah, c’était sur la route, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas été faire notre coaster préféré, à savoir El Toro et, au passage, le parc avait ouvert depuis notre précédente visite la plus haute Free Fall au monde, Zumanjaro ! Zumanjaro justement, Drop of Doom de sa baseline histoire de bien vous faire faire dans votre slip. Sur le principe, c’est un peu la même chose que Lex Luthor (Drop of Doom aussi) à Six Flags Magic Mountain, à savoir une très très haute tour de chute libre Intamin attachée à un non moins haut grand huit, lui aussi signé du constructeur suisse. A Magic Mountain, le coaster en question c’est Superman Escape from Krypton, à Great Adventure, c’est Kindga Ka, qui détient depuis maintenant 10 ans le titre de plus haute montagne russe au monde ! Entre les deux méga Free Fall, il y a 6 mètres de hauteur de différence et j’avoue que sur 120 mètres de chute, ce n’est pas forcément hyper perceptible. Peu importe, la vue tout là-haut est grandiose et la descente qui suit très rapidement vaut son pesant de cacahouètes ! Après, même si la durée est un plus, ma préférence reste aux Gyro Drop, un peu moins hautes mais plus intenses dans la chute du fait d’une nacelle bien plus lourde… Sinon El Toro… Bah il est toujours aussi fabuleux, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise d’autre… Ce qu’il vaut par rapport à un Rocky Mountain peut-être, et notamment par rapport à notre chouchou Twisted Colossus ? Honnêtement, il est difficile de dire lequel des deux est le meilleur tant ils sont différents. El Toro est tout en vitesse et en intensité, offrant des airtimes d’une puissance et d’une durée jamais vues ailleurs. En revanche, côté circuit, si les bosses sont un régal, mis à part la série de S-Turns à la fin, il n’y a pas grand-chose d’autre. Twisted Colossus, c’est tout le contraire : un parcours ultra varié mais aucun airtime aussi dantesque que ceux d’El Toro, ainsi qu’une sensation de vitesse bien moins élevée. En somme, les deux se valent et appartiennent sans problème à ce qui se fait de mieux en matière de montagnes russes sur cette planète ! Autre chose sur Six Flags Great Adventure ? Non, je crois que j’ai tout dit. On continue alors en photos avant d’enchaîner avec un autre « great » parc, Six Flags Great America ! |
Chapitre 5 : Chicago-liath
Parc visité : Six Flags Great America
Alors, c’est quel Six Flags ce coup-ci ? Non mais parce qu’à force de les enchaîner, je commence un peu à m’y perdre ! Donc là c’est Great America, autrement dit celui de Chicago, à ne pas confondre avec Great Adventure (près de Philadelphie) dont je vous parlais dans le chapitre précédent ! Great America donc… Notre dernière visite sur place était plutôt récente vue qu’elle datait de l’an passé. Notre objectif à l’époque était de tester Goliath, le nouveau Wooden Rocky Mountain de moment mais, pas de bol, ce gros monsieur n’avait pas voulu ouvrir pour le visiteur ! Du coup, c’est pour l’exacte même raison que nous sommes de retour cette année et, cette fois-ci, le crédit tant convoité est ouvert ! Premier constat lorsque l’on approche de la bestiole : c’est haut (en même temps c’est le record mondial pour ce qui est de la descente), même si la structure en acier assez légère du lift le rend moins massif que si elle avait été intégralement en bois. Ensuite, pour ce qui est du circuit, il y a comme d’habitude de très bonnes choses : la première descente haute de 55m et inclinée à 85°, qui envoie du bon gros airtime comme on l’aime ou le Dive Loop bien planant qui plonge dans les structures. Mais la pièce de résistance ici, c’est le Tog Gun Stall, cette loooongue bosse la tête en bas, moment de grâce s’il en est et indubitablement la meilleure inversion qui soit ! Après ? Ben après c’est à peu près tout… Ok il y a encore une bosse pleine de G négatifs et trois virages relevés assez oubliables, soit un total de sept éléments, ce qui fait franchement très maigre ! Parce que c’est bien gentil d’aller chercher les records, mais si c’est pour avoir un circuit fini à peine commencé, je n’en vois pas trop l’intérêt ! Au final, Goliath est le seul grand huit RMC testé à ce jour qui nous aura un peu déçu. Qu’on ne s’y trompe pas, ça reste une très chouette machine et le Top Gun Stall vaut à lui seul de courir en faire un tour. Juste que là, c’est vraiment trop court !! Goliath c’est fait, quoi d’autre depuis la dernière fois. Absolument rien vu que c’était l’année dernière. Ok, dans ce cas, pas la peine de s’attarder, on peut passer direct au sixième et dernier Six Flags du trip ! |
Chapitre 6 : Un Cyclone en Nouvelle Angleterre…
Parc visité : Six Flags New England
Un, deux, trois, quatre, cinq, six Six Flags, c’est bon, c’est le dernier ! C’est pas qu’on commence à en avoir marre, mais ils se ressemblent quand même tous un peu ces parcs avec leurs clones de Batman the Ride, leurs sponsors omniprésents ou leurs employés passant plus de temps à brailler dans leur micro qu’à faire avancer les files d’attente. Pour conclure cette série, voici donc Six Flags New England ! Situé à mi-chemin entre New York et Boston, le parc n’avait jusqu’en 2015 comme principal intérêt que la présence de Bizzaro (dès 2016 à nouveau Superman), un énorme Megacoaster Intamin proposant une orgie de bosses et de G à tout va comme on les aime, le tout sur plus de 1600 mètres de parcours ! Qu’est-ce qui a changé alors en 2015 ? L’arrivée d’un RMC pardi ! Et ici il a pris la forme de la transformation du bien lamentable Cyclone en Wicked Cyclone, modèle de compacité dont le circuit est sans doute le plus tordu signé à ce jour du constructeur américain ! Et alors, plus c’est pas droit, plus c’est gling aaah ? Gling aaah, oui, pas de soucis là-dessus. Entre la descente pas bien haute mais ultra raide, les innombrables bosses en mode G négatifs extrêmes, les trois inversions ultra planantes et, last but not least, les virages inclinés à l’extérieur (mention spéciale au premier qui délivre le meilleur airtime du circuit), la liste des qualités de Wicked Cyclone est sacrément bien fournie ! Après, il y a tout de même quelques mais… Comme toujours chez RMC, ça manque d’une ou deux graaaandes bosses avec un loooong airtime. Egalement, il y a la fin du parcours qui se traine un peu (mais c’est vraiment sur les derniers mètres). Enfin, autant les bosses à répétition ça ne nous dérange pas, bien au contraire, autant la surabondance de virages inclinés, à la longue, c’est un peu lassant, surtout qu’ils n’ont hélas pas cette courbure au sommet permettant de créer de l’airtime comme sur Iron Rattler ou Outlaw Run. Cela dit tous ces défauts, même s’ils peuvent paraître nombreux quand on les cite, ne gâchent pas grand-chose aux immenses qualités de Wicked Cyclone. Et la bonne nouvelle par ailleurs c’est que si vous voulez vraiment de l’airtime qui dure, suffit de faire quelques centaines de mètres pour les trouver sur Bizzaro ! C’est avec ce Wicked Cyclone que s’achève notre tour des crédits Rocky Mountain Construction. Ce que l’on peut en retenir, je pense que vous l’avez compris en lisant ces six chapitres, c’est qu’on a à chaque fois à faire à des montagnes russes de très haute volée, où la part belle est faite aux airtimes et aux éléments originaux. Si ensuite on cherche à les classer, voici ce que cela donnerait : 1- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain) 2- Outlaw Run (Silver Dollar City) 3- Wicked Cyclone (Six Flags New England) 4- New Texas Giant (Six Flags over Texas) 5- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas) 6- Goliath (Six Flags Great America) Ça c’est le classement de Scherzie… J’avoue que personnellement, j’aurais tendance à inverser New Texas Giant et Iron Rattler mais là n’est pas l’important. L’important c’est qu’en à peine quatre années, Rocky Mountain nous a livré une incroyable collection de tueries de tout premier choix !!! Vivement la suite donc, notamment le Wildfire prévu l’an prochain à Kolmåarden, qui, vu sa taille et le choix des éléments, ne devrait pas avoir trop de mal à se positionner dans la partie haute du classement ci-dessus ! Et Six Flags New England sinon ? Quoi, vous voulez que je vous fasse encore des lignes et des lignes pour vous parler de la Wild Mouse récupérée de Kentucky Kingdom, du Giant Inverted Boomerang fermé, du méga Star Flyer ou du parc aquatique ? Allez, on va dire que pour ce coup-ci vous pourrez vous contenter de la rasade de photos liée à ce chapitre, il y en a 44, ça devrait vous rassasier ! |
Livre 2 : Les gros pas nouveaux
Chapitre 7 : Fast & Fury-ous
Parc visité : Carowinds
Après avoir enchaîné des Six Flags jusqu’à plus soif, place à Cedar Fair, l’autre grand groupe US spécialisé dans le coaster qui déchire ! D’ailleurs, on va tout de suite attaquer avec un très gros morceau grâce à Carowinds, un parc franchement pas terrible qu’on s’est tout de même senti obligé de visiter vu qu’il ouvrait cette année Fury 325, un Gigacoaster B&M de 99m, autrement dit la plus haute montagne russe non propulsée au monde ! Dès l’arrivée, difficile de le rater ce Fury 325 ! Le parc a eu la bonne idée de s’en servir comme porte d’entrée et, le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche ! Voir passer les trains à toute berzingue alors que l’on se dirige vers les tourniquets d’accès, ça met tout de suite dans l’ambiance ! Après, un B&M, c’est bien joli mais ça peut être aussi assez décevant, suffit de jeter un coup d’œil au Megacoaster local, Intimidator… D’ailleurs, justement, c’est quoi cette idée de mettre un Gigacoaster dans un parc qui possède déjà une montagne russe du même genre et en plus du même constructeur ?! Et bien moi je vous le dis, c’est une très bonne idée ! Pourquoi ? Tout simplement parce que Fury 325 est un excellent grand huit !! La grande, que dis-je, l’énorme force de Fury 325 (soyons raccord avec la taille de l’engin), c’est de proposer un circuit parfaitement conçu pour maximiser la sensation de vitesse. Après une première descente de 97.5m, inclinée à 81° et au pied de laquelle le train atteint la vitesse de 153km/h (en gros une 1st drop qui envoie du très lourd), une grande partie du circuit se situe très proche du sol. On traverse ainsi à fond les ballons une succession de virages serrés séparés par des changements de direction tellement brusques qu’ils réussissent à produire de l’airtime. Dans la deuxième partie, qui suit le grand demi-tour incliné et légèrement convexe à la manière des Wave Turn de chez RMC, on passe en mode bosses chargées de gros et longs airtimes, bien plus puissants que ceux que l’on a l’habitude de trouver sur des coasters B&M. Seule la spirale qui se trouve vers la fin du circuit est un peu plus cool que le reste, ce qui n’est pas un mal en soi, au contraire, ça permet de reprendre son souffle avant la série de camelback qui mènent aux freins de fin de parcours. Au final, entre la vitesse de malade, la durée et l’intensité globale de l’attraction, voici un B&M qui nous à bien surpris ! Car avec Fury 325, on est très loin de certaines réalisations sans saveur du duo suisse. Ici le parcours est original, ultra rapide et très punchy, avec des éléments certes immenses mais qui s’enchaînent très vite tant le train fonce dedans. En somme ce Fury 325 mérite parfaitement son nom tout comme la place de meilleur Gigacoaster au monde devant Intimidator 305, Leviathan, Millennium Force et Steel Dragon 2000 ! Honnêtement, un B&M qui dépote à ce point, je crois qu’on n’en avait jamais vu !! Le reste de Carowinds ensuite ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise dessus que je n’aie pas déjà dit ? Non parce que mis à part Fury 325 y avait rien de neuf et dans l’ensemble, malgré ses 13 montagnes russes, il n’y a pas grand-chose à retenir du parc. Donc retenons que Fury 325 est une grosse tuerie et passons à la suite !! |
Chapitre 8 : Une visite enfin au (Cedar) Point !
Parc visité : Cedar Point
De retour à Cedar Point… Après deux visites en 2007 et 2009 perturbées par des orages qui avaient entrainé la fermeture de toutes les montagnes russes du parc, on redoutait un peu ce nouveau passage par la capitale mondiale du crédit (ok, Magic Mountain en a plus mais ça n’a pas l’air de les déranger) ! Bonne nouvelle, cette fois-ci on a eu de la chance, beaucoup de chance même, car la pluie et les éclairs, on les a bien vus, avant d’arriver à Cedar Point le premier jour et après en être reparti le lendemain. Du coup cela nous a laissé un parc bien vide, avec des temps d’attente quasi nuls, y compris sur Dragster ou Maverick où c’est tout juste si on attendait 15 minutes avant de monter dans les trains. Inutile de préciser donc qu’on en a bien profité, notamment pour enchaîner les tours sur la sainte trinité Intamin (composée des deux coaster cités deux lignes plus haut et de Millennium Force) mais aussi pour refaire quasiment tous les autres grands huit locaux ainsi que la collection de gros Flat Rides particulièrement alléchante du parc (Giant Frisbee Huss, Screamin’ Swing et énorme tours S&S ou Wind Seeker Mondial). Au milieu de tout cela, il y avait aussi de la nouveauté avec GateKeeper, un très très gros Wing Coaster B&M construit à proximité de l’entrée du parc, et dont une partie du circuit sert de porte d’accès à celui-ci, de manière particulièrement efficace d’ailleurs ! Niveau parcours, c’est du très bon à 80% (en gros, toute la partie avant les freins de mi-parcours), avec une belle collection d’éléments bien planants, que ce soit la Dive Drop de 50 mètres, les divers roulements dans un sens ou dans l’autre ou la pièce de résistance de GateKeeper, le Zero G Roll traversant les deux « trous de serrure » situés au-dessus de l’entrée du parc. L’ensemble est traversé en toute douceur, sans beaucoup de G positifs certes mais cela ne gâche rien à l’affaire, d’autant plus que lorsque ceux-ci sont présents, ils ont tendance à entraîner des vibrations dans les trains qui peuvent vite devenir désagréables. Non, le seul point faible de GateKeeper, c’est la deuxième partie du circuit, avec sa spirale inutile et ses micros bosses totalement dépourvues d’airtime. Quelques changements de direction au ras du sol et un Heartline Roll auraient été les bienvenus mais voilà, y en a pas, c’est ballot ! Autre nouveauté, la transformation du Stand Up B&M Mantis en Floorless Coaster sous le nom de Rougarou. Y a pas à dire, c’est bien mieux comme ça, avec un parcours d’ailleurs très chouette qui ne fait pas qu’enchaîner les inversions mais possède également pas mal de virages relevés et de changements de direction bien sentis ! Au final, on peut enfin le dire : on a passé un excellent séjour à Cedar Point ! Ok, le parc est loin d’être le plus beau que l’on connaisse et sa visite se résume à enchaîner les attractions les unes derrières les autres mais au moins, côté manèges justement, il assure ! Entre Maverick, Dragster, Millennium Force, Rougarou, GateKeeper, et à la rigueur Raptor et Magnum XL200, les montagnes russes de haute volée sont en nombre, sans oublier quelques très bons flat rides au passage. En somme si vous aimez les sensations, et les sensations uniquement, Cedar Point est fait pour vous. S’il vous faut en plus de la déco et de jolis aménagements paysagers, ne vous inquiétez pas, j’ai cela un peu plus loin avec Dollywood et Busch Gardens Williamsburg ! |
Chapitre 9 : Crédits et chocolat
Parc visité : Hersheypark
Nous revoici à Hershey, où est fabriqué à coup de cacao, de lait et de beaucoup de sucre, les barres chocolatées préférées de l’Amérique. C’est aussi là que se trouve un très sympathique parc d’attractions, Hersheypark, pourvu au dernier comptage de 13 crédits et d’une multitude d’autres attractions aussi diverses de variées. 13 crédits… Laissez-moi vérifier… Ça en fait trois de plus que la dernière fois, pas mal ! Et quels sont-ils ces glings tant convoités ?? Le premier, difficile de le rater, c’est Skyrush, un Mega Coaster Intamin situé à proximité de l’entrée du parc. Avec ses 61 mètres de hauteur, sa descente à 85° et ses beaux camelbacks, voilà un grand huit qui donne bien envie, d’autant plus qu’il est équipé de trains totalement inédits, avec quatre passagers de front et pas le moindre plancher pour ceux situés sur les extrémités ! Oui mais voilà, hormis être très alléchant, Skyrush est un ratage sur toute la ligne, en grand partie à cause de ses fameux trains, modèle d’inconfort qui n’ont rien à envier à ceux de Furius Baco ! Entre les lap bar qui vous cisaillent les cuisses au moindre airtime, les vibrations très désagréables qui apparaissent dès que les G positifs se font sentir ou l’absence de calage latéral qui vous fait valdinguer à gauche à droite au premier changement de direction, difficile de leur trouver la moindre qualité ! Ajoutez à cela un circuit finalement pas si fantastique que ça, court et manquant d’éléments emblématiques en complément de la première descente et vous obtenez sans doute la plus grosse déception du trip ! Pour vous dire, un seul tour nous aura suffi, on n’a même pas retenté l’expérience alors que la file était déserte !! Nouveau crédit numéro 2, Laff Trakk. On change complètement de registre avec ce Spinning Coaster Indoor signé Maurer Söhne. Le parcours est celui du modèle standard (Crush sans la partie Dark Ride) et la thématique, c’est celle d’une Fun House bien déjantée. Si pour ce qui est de la machine il n’y a rien à redire, ça tourne bien et c’est super confortable, pour la déco en revanche, je suis un peu plus mitigé. La file est somme toute assez cheap et la halle est trop fortement éclairée pour que les sensations de vitesse et de désorientation soient renforcées par le fait d’être en intérieur. Sympa sans plus en somme, mais néanmoins très populaire : alors qu’il n’y avait pas un rat dans le parc, Laff Trakk affichait 20 minutes d’attente ! Dernier gling du jour, Cocoa Cruiser, un Junior Coaster Zamperla tout ce qu’il y a de plus standard et donc de plus prout ! Et après ? Ben après c’est à peu près tout… Un petit tour de Storm Runner par-ci, un de Lightning Racer par là, et puis voici le grand méchant orage qui fait fermer toutes les attractions et nous a du coup très vite poussé vers la sortie, d’autant plus qu’on devait enchaîner le même jour avec Knoebels. Au final, et au contraire de Cedar Point dans le chapitre précédent, on ne pourra pas dire que cette visite à Hersheypark aura été la meilleure des trois que l’on a faites dans ce parc. Entre la météo bien dégueu et l’énorme déception Skyrush, on va dire que l’humeur n’était pas forcément au top… Cela n’enlève rien aux qualités du parc, juste que, comme pour beaucoup d’autres aux Etats Unis, mieux vaut avoir le soleil avec soi ! |
Chapitre 10 : Illico Tempesto !
Parc visité : Busch Gardens Williamsburg
Il est à présent temps d’ouvrir la parenthèse enchantée des deux meilleurs parcs du trip, Busch Gardens Williamsburg et Dollywood. Ces deux là, vous pouvez sans problème les classer dans le top 10 de ce qui se fait de mieux aux Etats-Unis, dans la catégorie du très très lourd, à la fois beaux et remplis de bons crédits, bref le genre de parcs qu’on ne se lasse pas de visiter, d’autant plus que, dans les deux cas, il y avait du +1 à aller tester ! Concernant Busch Gardens Williamsburg, la nouveauté de l’année s’appelle Tempesto. Au programme, Sky Rocket II de chez Premier Rides, genre exactement la même chose que le SkyScream de Holiday Park, à la différence près qu’ici les trains comportent trois wagons au lieu de deux. Autre petite différence, la présence d’espèces de harnais souple aux épaules, pas franchement dérangeant durant le tour mais pas hyper pratiques lorsqu’il s’agit d’embarquer rapidement dans le train. Cela dit, on est à Busch Gardens et non chez Six Flags, et les employés savent donc faire preuve de zèle et installer les visiteurs le plus rapidement possible ! Après, au niveau de l’attraction en elle-même, pas de surprise, c’est pile la même chose qu’à Holiday Park. D’où la question qui me taraude : est-ce que, de la part de Busch Gardens Williamsburg, on n’est pas en droit d’attendre un peu plus qu’un modèle de série ? On parle tout de même d’un parc qui possède trois B&M dont le premier Megacoaster et le plus haut Inverted, qui a construit le premier Dark Ride 4D hors parc Universal, bref, d’un parc qui nous a habitué à de la très haute qualité ! Et même si le précédent crédit, Verbolten, n’est pas le meilleur qui soit (y compris dans la catégorie familiale), entre son rail free fall et sa jolie partie indoor, au moins faisait-il preuve d’originalité ! Pas que je n’aime pas les Sky Rocket II mais ce genre de machine est bonne pour des parcs qui font moins d’un million de visiteurs comme Holiday Park ou Lake Compounce (qui en prévoit un pour 2016), pas pour un site de l’ampleur d’un Busch Gardens ! Alors est-ce dû à un problème de budget (après tout le groupe Sea World n’est pas au meilleur de sa forme financière) combiné à la volonté de tout de même offrir aux visiteurs une nouveauté marketable ? Honnêtement, je n’en ai pas la moindre idée. J’espère juste que Busch Gardens Williamsburg ne va pas continuer sur cette lancée. Parce que pour le reste, y a franchement rien à redire, ce parc est toujours aussi génial !! |
Chapitre 11 : Planète Dollywood
Parc visité : Dollywood, Dollywood's Splash Country
Aaah Dolly… Ses jolies chansons country, sa poitrine rebondie et son parc tout aussi charmant et vallonné, rempli de bonnes attractions comme on les aime ! Vu qu’on en était à notre troisième visite et qu’on connaissait donc déjà bien le site, on s’est laissé tenter par un tour à Splash Country, le parc aquatique adjacent à Dollywood. On y trouve tout l’éventail du bon water park qui se respecte, avec toboggans en tapis ou en bouées, bien raides ou plus calmes, le tout au milieu d’un cadre très arboré mais plutôt léger niveau décor. Après, si dans l’ensemble, la plupart des glissades sont très classiques, on en trouve tout de même deux qui sortent du lot. Tout d’abord il y a Big Bear Plunge, un toboggan en bouées 5 places court mais particulièrement agressif, avec des virages serrés qui permettent à l’embarcation de bien monter sur les bords et un final en triple down particulièrement foune ! Autre bonne découverte, River Rush, un Watercoaster à propulsion magnétique de chez Proslide, largement pas aussi génial que son homologue de Holiday World mais qui offre tout de même son lot de descentes et d’éclaboussures ! Pour le reste, je ne vais pas rentrer dans le détail de chaque toboggan. Comme dit un peu plus haut, c’est assez classique dans l’ensemble et il ne me semble donc pas nécessaire de faire des lignes et des lignes à leur sujet. Idem pour ce qui est des indispensables piscines à vagues, Lazy River et autres aires de jeux aquatiques. Aucune des trois n’est ni particulièrement grande, ni particulièrement inédite. Du coup, je ne m’attarde pas non plus trop dessus. Au final, on aura passé quelques sympathiques heures à Splash Country mais, très honnêtement, je ne trouve pas que le parc vaille vraiment le détour. L’entrée n’est pas donnée donnée, les toboggans pas spécialement originaux (vous trouverez les mêmes dans le parc aquatique de n’importe quel Six Flags) et surtout, il y a largement mieux et plus amusant à faire à Dollywood ! Dollywood, passons-y justement ! Le parc n’accueillait pas de nouveau crédit en 2015 mais il y en avait tout de même un de nouveau à glinger pour nous en la personne de FireChaser Express, un Family Coaster Gerstlauer pourvu de deux catapultes et d’un passage en marche arrière. L’attraction est située au fond du parc, à proximité de Wild Eagle, à l’emplacement de l’ex accrobranche, qui ne sera resté dans le parc que trois saisons et donc une partie des structures ont cela dit été récupérées pour la déco du coaster. Niveau stats, comme c’est du Family, rien d’extraordinaire, même si, avec 740 mètres de longueur, on est toutefois dans le haut du panier de cette catégorie de montagne russe. Pour autant, FireChaser Express offre un très chouette parcours aux éléments bien variés, que ce soit les deux catapultes, gentillettes mais dont on ressent tout de même l’à-coup, l’arrêt à mi-parcours avec le petit show pyrotechnique, ou le reste du circuit qui passe comme une lettre à la poste ! Après, j’avoue que je n’aurais pas été contre un chouilla plus d’airtime sur les bosses, mais accès dès 1m oblige, impossible d’envoyer trop de G négatifs… Au final FireChaser Express nous a pas mal rappelé le Big Grizzly machin truc de Hong Kong Disneyland, à savoir un grand huit foune et varié, parfait pour toute la famille, même s’il est certain que pour les amateurs de sensations que nous sommes, tout cela reste bien soft ! Cela dit, il en faut pour tous les goûts, et niveau gros coasters qui arrachent, on ne peut pas dire que Dollywood ne nous régale pas déjà ! Autre chose à dire sur Dollywood ? Je ne crois pas… Disons que FireChaser était la seule nouveauté depuis notre précédent passage en 2012 donc je ne vois pas trop ce que je pourrais avoir à ajouter. Si vous voulez de leurs nouvelles, tous les autres crédits locaux vont très bien, que ce soit Wild Eagle, Mystery Mone ou Tennessee Tornado. Thunderhead lui était en petite forme mais faut dire aussi que les trains partaient à moitié vides, ce qui n’aide généralement pas, encore moins sur un Wooden Coaster ! En conclusion, encore une très bonne journée de passer à Dollywood. Et même si Splash Country a été une petite déception, le parc d’attractions lui est toujours aussi génial et ce n’est pas l’arrivée l’an prochain du Launch Wooden Coaster RMC Lightning Rod qui devrait changer cela, bien au contraire !! |
Livre 3 : Nouveautés en Nouvelle Angleterre
Chapitre 12 : Un petit wooden Quassy comme les grands…
Parc visité : Quassy Amusement Park
Après les Six Flags, après les grands parcs qui envoient du pâté, voici un livre plus géographique puisque consacré à un coin des USA qu’on n’avait pas encore trop visité, la Nouvelle Angleterre. La raison ? Certainement pas l’abondance de parcs d’attractions de haute volée… Y a bien Six Flags New England mais après, on tombe très vite dans le petit site pas forcément super intéressant. Cela dit la visite de Boston nous tentait bien, tout comme essayer les deux micros Wooden Coasters de chez Gravity Group qui traînent dans la région et dont j’avais lu le plus grand bien ! C’est justement avec l’un deux que l’on commence. Nous voici à Quassy, à une petite heure de route au sud de Six Flags New England. Ce parc, on l’avait déjà visité en 2007 et il ne nous avait pas laissé un souvenir mémorable : petit, très vieillot, on avait dû y passer en tout et pour tout une demie heure à glinger les deux crédits qui s’y trouvaient à l’époque et puis c’est tout ! Bonne nouvelle, si le parc n’est pas tellement plus grand que la dernière fois, au moins il a su se renouveler. L’entrée a été refaite, une petite partie aquatique a été ajoutée et surtout, il y a Wooden Warrior, la montagne russe en bois Gravity Group, franchement pas intimidante par ses stats (11m de hauteur pour 365m de longueur) mais qui parvient tout de même à créer quelques guilis dans le ventre. Niveau parcours, c’est très simple avec un circuit Out & Back où les bosses s’enchaînent les unes derrière les autres. Pour ce qui est des sensations ensuite, rien à redire, c’est très court mais y a de l’airtime tout du long et une bonne vitesse du sommet du lift jusqu’aux freins de fin de parcours. Après, ce n’est peut être pas aussi foufou que le Twister de Gröna Lund du même constructeur mais pour un petit parc comme Quassy, c’est vraiment très bien ! Pour le reste, pas grand-chose à signaler… On a testé la nouveauté 2015, un gerbotron taille XXS de chez SBF qui vous retourne l’estomac comme il se doit malgré sa taille particulièrement ridicule. Après on a aussi fait la descente en canots pneumatiques, humide ce qu’il faut, deux trois autres tours de Wooden Warrior et on a repris la route. Au final, Quassy n’est toujours pas le parc du siècle mais c’est une sympathique petite étape sur la route vers Six Flags New England et qui peut aussi très bien se combiner sur la journée avec une visite à Lake Compounce situé à une demi-heure de là. |
Chapitre 13 : Crédit crétacé à Story Land
Parc visité : Story Land
Mini Wooden Gravity Group numéro deux, c’est parti ! On est à présent à Story Land, un petit parc situé un peu au milieu de nulle part, à deux heures et demies de route au nord de Boston, dans un très joli coin rempli de montagnes et de grandes forêts. Comme son nom l’indique, Story Land est un parc dédié aux histoires. Pas à celle avec un grand H, non, aux histoires types contes et légendes, un peu à la façon d’un Efteling, en certes beaucoup moins évolué. Le parc s’adressant ensuite principalement aux petits enfants, ne vous attendez pas à y trouver du gros manège qui déchire. Ici les plus grosses sensations sont à chercher du côté d’un Flume Ride, d’un Tilt-A-Whirl et bien entendu du crédit qui nous intéresse dans ce chapitre ! Roar-O-Saurs, c’est son nom, présente des caractéristiques quasi similaires à celles de Wooden Warrior. A peine plus de 12 mètres, 380 mètres de longueur, là encore on n’est pas très éloigné des stats d’un Junior Coaster. La différence entre Roar-O-Saurus et son homologue de Quassy est qu’à Story Land, il s’agit d’un circuit twisted bien compact et non pas d’un Out & Back très étiré. Cela se retrouve d’ailleurs côté sensations, avec des bosses plus violentes, des virages très serrés et des changements de direction qui s’enchaînent les uns derrière les autres. Au final, si on pouvait reprocher à Wooden Warrior un petit manque de foune, avec Roar-O-Saurus, rien à redire sur ce point ! Ici aussi le circuit est très court mais il est plus surprenant et un brin plus intense, ce qui n’enlève rien au plaisir, bien au contraire ! Une belle petite machine donc, qui en a bien plus sous le capot qu’elle ne veut bien le laisser paraître ! On continue ensuite avec le reste de Story Land et, pour commencer, avec le second crédit du parc, répondant au nom de Polar Coaster. Là, on ne va pas se mentir, c’est tout de suite moins réjouissant que Roar-O-Saurus… Il s’agit d’une espèce de Junior Coaster custom signé Hopkins, dont le circuit suit le terrain légèrement vallonné sur lequel il est construit. Niveau sensations, c’est le vide sidéral, et niveau confort, même si ça ne va pas vite du tout, on arrive tout de même à se prendre quelques coups dans les virages. Prout, et reprout, et on enchaîne ! Après les grands huit, place aux attractions aquatiques (oui parce que les gros gerbotrons, ce n’est pas à Story Land qu’il faut espérer en trouver). Dans cette catégorie, le parc a trois exemplaires à proposer : un Splash Battle Preston & Barbieri pas testé parce que trop froid, un Flume Hopkins de taille moyenne ainsi qu’un Raft du même constructeur, au parcours très plat mais non dénué d’éléments de surprises prenant la forme de saynètes où il y aura toujours quelque chose pour vous mouiller. Simple mais efficace, même si le temps n’était pas vraiment idéal pour apprécier les jets d’eau vicelards ! Reste ensuite encore pas mal de petits manèges, tantôt familiaux, tantôt uniquement destinés aux enfants. Ajoutez à cela une bonne dose d’aires de jeux, un petit bois des contes avec maisonnettes à visiter et puis, voilà, le tour de Story Land est fait ! En conclusion sur le parc, et même si on n’est pas du tout le type de public auquel il s’adresse en priorité, Story Land nous a plutôt conquis. Ce n’est certes pas bien grand mais c’est très agréable, bien tenu et parfaitement pensé pour les plus petits. Une bonne surprise en somme… |
Chapitre 14 : Cavalcade à Canobie
Parc visité : Canobie Lake
Dernier parc de cette escapade en Nouvelles Angleterre : Canobie Lake. Ok, il y avait aussi Six Flags New England mais celui-ci j’en ai déjà parlé quelques chapitres plus haut, je ne vais donc pas revenir dessus ! Canobie Lake pour ceux qui ne connaissent pas (honte à vous), ça se trouve à une trentaine de minutes de route au nord de Boston. Comme le nom l’indique, il y a un lac juste à côté, et surtout quatre crédits qu’on est venu ajouter à notre compteur ! On commence avec Untamed, la plus grosse montagne russe du parc, un Euro Fighter modèle 320+ au parcours similaire à celui de Falcon à Duinrell ou Rage à Adventure Island. De ce fait, pas beaucoup de surprise, ça passe plutôt pas mal hormis au niveau du fer à cheval qui suit le looping où l’on a droit à un à-coup pas forcément très agréable. Ensuite qu’est-ce qu’on a d’autre de beau… Un Corkscrew Arrow ? J’ai dit beau, pas moche, désagréable, prout et j’en passe !! Un Wooden alors ? Et de 1936 s’il vous plait ! Mouais, il est aussi doux qu’il est vieux, cela dit, côté sensations, c’est le néant absolu... Ok, dans ce cas il me reste encore un Powered Zamperla. Ah ben voilà qui est mieux… ou pas ! Non en fait, ou pas du tout, surtout qu’ici ils ne l’opèrent pas avec des pieds mais carrément avec des pieds palmés !! Imaginez : les visiteurs sont pris deux par deux, amené à leur rangée, assis, leur barre de sécurité est vérifiée et ensuite seulement les deux suivants sont appelés. Avec un train de 20 places et seulement un opérateur pour gérer ce bordel, je ne vous raconte pas le débit qui ferait même peur à un parc chinois ! Conclusion, une demi-heure d’attente pour cette bouse ! Qu’est-ce qu’il ne faut parfois pas faire pour un +1 !! Les crédits c’est fait et ce n’était pas franchement la joie. Que reste-t-il d’autre à tester à Canobie Lake ? Pas mal de Flat Rides déjà, généralement très standards. Dans le lot on s’est essayé au Double Shot S&S, classique mais toujours efficace, ainsi qu’au Rotor, ici baptisé Turkish Twist. J’avais un peu peur de finir avec l’estomac dans les talons et sortant de ce truc, mais ça va, j’ai survécu, et la sensation est plutôt marrante, même si je ne passerais pas pour autant ma vie sur cette machine ! On passe ensuite aux attractions aquatiques… Le Shoot the Chute et la descente en canots pneumatiques, on ne les a pas faits, la pluie s’étant déjà chargée de nous mouiller. On s’est juste contenté d’un tour du Flume local, signé comme le Splash par Hopkins. Rien de bien extraordinaire et pas trop d’embruns au bas des deux chutes qui jalonnent le parcours. Pour finir, les attractions diverses et variées qui sont effectivement… diverses et variées… et classiques aussi ! Que ce soit les tacots, le carrousel, la grande roue, le petit Dark Ride hanté, y a vraiment toute la panoplie du petit parc américain qui se respecte. Le tout n’est jamais très original mais toujours bien réalisé avec un peu de décors par-ci par-là, de jolis espaces verts en accompagnement ainsi qu’un entretien sur lequel on ne trouvera rien à redire ! Voilà donc pour Canobie Lake. Un peu comme les deux parcs précédents de ce Livre, ce n’est pas sur celui-ci que vous allez vous ruer en premier lors d’un passage par la case Etats Unis. Néanmoins, si vous êtes dans le coin et que vous avez une après midi à tuer, n’hésitez pas à y faire un crochet ! |
Chapitre 15 : Ballade à Boston
Parc visité : -
Boston, capitale fédérale du Massachussetts, haut lieu de la guerre d’indépendance des Etats Unis à la fin du 18ème siècle, siège de deux des plus connues et prestigieuses universités au monde, Harvard et le MIT, bref une ville avec une histoire et beaucoup de choses à voir ! Sauf qu’au final, Boston ne nous aura pas plus emballés que ça… Faut dire déjà que le temps n’était pas le plus adapté qui soit pour se promener dans les rues : entre le ciel très couvert et la pluie intermittence, pas évident de profiter de la ville, et difficile de s’assoir en terrasse ou de traîner dans les parcs. Ensuite, toute la partie historique, constituée d’une vingtaine de sites et de bâtiments reliés entre eux par le « Freedom Trail » est tellement noyée dans un patriotisme exacerbé que ça en devient vite insupportable. Reste alors l’architecture des buildings dans le centre ville… Sauf que non, ils sont pour la plupart assez laids, bien loin des délires gothiques ou art déco que l’on peut trouver à New York ou à Chicago. Après, il y a tout de même quelques avantages à être dans une grande ville, la bouffe par exemple. Que vous ayez envie d’italien, de chinois, d’américain ou de n’importe quoi d’autre, il y a et pas en version fast-food ! C’est sûr que ça revient assez cher de manger frais aux Etats Unis mais je peux vous garantir qu’après avoir passé deux semaines sur les routes dans des coins paumés à alterner McDo et Appelbee’s, on n’a pas trop regardé à la dépense ! Voilà donc pour Boston… Ce n’est pas une ville que je recommanderais de visiter en priorité aux USA, à moins que vous soyez fana d’histoire américaine. Disons que dans le genre, New York, Chicago, Washington, la Nouvelle Orléans ou encore San Francisco valent largement plus le coup d’œil ! Après, si vous êtes dans le coin, ça change tout. Espérez juste qu’il fasse un peu plus beau que dans notre cas : les villes sous la grisaille et la pluie, c’est comme les parcs, rarement très marrant ! |
Livre 4 : Des inclassables parfois dispensables
Chapitre 16 : Le marathon de New York
Parcs visités : Adventureland Long Island, Luna Park New York, Bowcraft Amusement Park
On était où déjà dans le chapitre précédent ? Ah oui, Boston… Ben là on est à New York, la ville la plus peuplée des Etats Unis mais pas pour autant le mieux dotée en parcs d’attractions. Y a bien Six Flags Great Adventure qui se trouve à un peu plus d’une heure de route de la grosse pomme (et encore, on n’est même pas dans le top 10 de ce qui se fait de mieux aux USA) mais à part ça, faut avouer que c’est comme qui dirait la misère ! Du coup va falloir se contenter d’Adventureland, Luna Park New York et, last but not least, Bowcraft Amusement Park. Adventureland Pour cette première étape newyorkaise, on est du côté de Long Island, la grande presqu’île qui s’étire à l’est de la mégalopole. Le parc est particulièrement riquiqui, à peine deux hectares de superficie, et si on y était de passage, c’était principalement pour tester son tout nouveau Spinning Coaster Mack. Construit en remplacement d’un Hurricane de chez SDC, Turbulence, c’est son nom, propose un circuit particulièrement compact mais somme toute bien efficace, avec tout ce qu’il faut de virages et de changements de direction, voire même un peu d’airtime en bonus ! Côté rotations, c’est plutôt bien dosé et niveau confort, rien à redire, c’est du Mack et c’est donc au top ! Un bon petit crédit en somme, qui fait limite tâche par rapport au reste du parc ! Oui parce que pour ce qui est des restes justement, c’est pas bien glorieux… Au rayon montagnes russes, le second +1 c’est un Tivoli Medium de chez Zierer, et pour ce qui est des autres manèges, c’est la plupart du temps du forain, façades aux couleurs criardes incluses ! Côté points positifs, notons que le parc est dans l'ensemble assez bien tenu, avec tout de même un peu de verdure à gauche à droite. Enfin, on ne va pas non plus passer trois heures à admirer les arbres, donc on passe à la suite ! Luna Park New York Plus communément appelé Zamperla Land... Faut dire que c’est le constructeur italien, via sa filiale Central Amusement International, qui opère le parc depuis 2010. Du coup, vous aurez droit à quasi tout le catalogue de l’équipementier qui, il faut bien le dire, ne produit pas que des chefs d’œuvre ! Le tout est installé façon fête foraine, à savoir sur une bonne grosse dalle d’asphalte, sans le moindre espace vert, ce qui n’arrange pas franchement les choses ! Heureusement qu’il y a la plage juste à côté pour aller se poser après quelques tours de manèges ! Pour ce qui est des crédits, entre le Luna Park et la Scream Zone adjacente, c’est un +6 qui vous attend, à quoi on peut également ajouter le Kiddie Coaster de Deno’s Wonder Wheel Amusement Park qui se trouve juste à côté et sur lequel Zamperla ne semble pas encore avoir réussi à faire main basse ! Pour notre part, les Cyclone (le wooden), Tickler (la Spinning Mouse) et Circus Coaster (Junior), on les avait déjà au compteur, nous restait donc à tester les non moins excitants Soarin’ Eagle (Volare), Steeplechase (Motocoaster) et Thunderbolt (Looper) ! Pour ce qui est du Steeplechase, ça va être très vite vu, il était HS, zut alors ! Comme un malheur n’arrive jamais seul, il y avait ensuite le Volare à tester… Sauf que, très étrangement, celui-ci passait plutôt pas mal ! Pas mal, je relativise, ce n’est pas non plus un Flying B&M ! Mais par rapport aux autres exemplaires déjà (douloureusement) glingés, celui-ci est très clairement au-dessus du lot !! Pourquoi, aucune idée mais j’avoue qu’on a plutôt été heureux de faire ce constat ! Reste pour finir Thunderbolt. Il s’agit de la première montagne russe un peu impactante créée par Zamperla. Alors que le constructeur italien a l’habitude de faire dans le Junior Coaster voire le grand huit de taille moyenne, avec 35m de hauteur et quasi 700m de longueur, on passe ici à quelque chose de plus conséquent ! De l’extérieur, le crédit rappelle pas mal les Euro Fighter Gerstlauer, que ce soit par le lift vertical ou les wagons. Ceux-ci ont la particularité d’accueillir trois personnes de front, pas la plus grande des idées vu que les groupes visitant les parcs sont très souvent pairs. A côté de cela, niveau confort, c’est assez sommaire et surtout très plastique, sans le moindre rembourrage, et avec une Lap Bar au design aussi massif que peu ergonomique. Côté parcours ensuite, les éléments sont variés et les airtimes sur les dernières bosses particulièrement puissants. Après, le confort n’étant pas au top, j’avoue qu’on en est ressorti avec un sentiment quelque peu mitigé… En somme, ce n’est pas grâce à cela que Zamperla révolutionnera le genre ! Bowcraft Amusement Park Chronologiquement le dernier parc que l’on a visité sur ce trip et de très loin le plus pourri du lot ! Non là c’était juste lamentable, miteux, beurk, beurk, et re beurk ! Pour ce qui est des crédits, c’était à l’image du reste, que du bonheur, avec un Dragon de chez Wisdom Rides et un Zierer plus grand que la moyenne mais aussi peu intéressant que la plupart des autres montagnes russes du constructeur allemand ! Voilà, je vois que j’ai déjà écrit trop de lignes pour ce parc qui n’en mérite guère plus d’une donc on oublie et on enchaîne ! |
Chapitre 17 : Plongée dans le cannibalisme…
Parc visité : Lagoon, Park City Mountain Resort
Dans la catégorie des parcs américains pas simple d’accès, Lagoon tient une plutôt bonne place. Et pourtant, voilà que c’est notre deuxième visite en deux ans ! Faut dire que la nouveauté locale méritait que l’on y fasse un petit (très gros en fait) détour, jugez plutôt : une montagne russe de 63 mètres de hauteur, avec ascenseur vertical, descente inclinée à 116° et un parcours de 833 mètres ponctué de 4 inversions parcouru par des trains munis uniquement de lap bar. Dans le genre inédit, c’est quand même pas mal, surtout si on y ajoute le fait que l’attraction est en grande partie conçue maison ! De l’extérieur, une chose est claire, ce Cannibal, il en impose très sérieusement… du temps que l’on se trouve sur le parking ! Oui parce que sinon l’attraction est positionnée dos au parc, avec l’énorme tour de l’ascenseur qui bouche la vue. Du coup, difficile d’avoir un bel aperçu du parcours et notamment de sa très impressionnante première descente. Tout cela est d’autant plus dommage que le parc a mis les moyens niveau thématisation au pied du circuit et qu’il n’y a aucun point de vue pour en profiter ! Enfin bref, venons-en à la file d’attente… Celle-ci est assez bizarrement fichue et surtout extrêmement courte, ce qui fait qu’elle dégueule très vite dans les allées. Cela dit, les américains étant des gens qui savent se tenir, ce n’est pas trop le bordel, d’autant plus que les équipes de Lagoon étant ultra efficaces, mine de rien tout cela avance très vite. Au passage, si côté décors ils se sont lâchés sur la partie non visible de l’attraction, dans la file ou la gare, RAS, c’est le vide sidéral, à peine un ou deux boucliers pour vaguement évoquer le côté tribal du thème… Le manège ensuite. Déjà il y a les trains, composés de trois rangées de quatre places. Rien à voir avec le confort relatif et étriqué du Thunderbolt de Zamperla, ici y a de la place, du rembourrage et des lapbars bien ergonomiques ! Une fois quitté le quai, direction l’ascenseur, qui se fait dans une obscurité quasi-totale. Comme sur le Matterhorn Blitz d’Europa Park, celui-ci possède deux nacelles qui se croisent à mi-hauteur de la cage et il ne faut pas beaucoup de temps avant d’arriver au sommet aux sons de lourds tambours qui mettent bien dans l’ambiance ! Une fois en haut, une porte s’ouvre et on découvre subitement le paysage, un peu plus de 60 mètres au-dessus du sol… Le wagon s’immobilise quelques instants afin de vous laisser admirer la vue sur le lac salé puis finit par avancer vers la descente. Sans trop de surprise, cette dernière est une petite merveille : c’est très haut, l’airtime est monumental et le fait de n’avoir que des lapbars permet d’offrir une très belle sensation de liberté. La suite des festivités, c’est tout d’abord un immense Immelmann bien planant, suivi d’un Dive Loop, aussi brusque que jouissif, et dont la sortie se fait en Double Down avec hélas un coup de trim brakes dans le creux. On continue alors avec un grand fer à cheval incliné qui débouche dans les freins de mi-parcours. Pour ce qui est de la deuxième partie du circuit, c’est en revanche un peu moins foufou… la succession des deux Heartline Roll est assez quelconque, idem pour l’enchaînement de spirales qui vient juste derrière. Au final, Cannibal est une très chouette montagne russe, gling aaaah jusqu’à la sortie du Dive Loop (merci la first drop et les deux premières inversions), gling bof sur hélas ce qui suit après, la faute à un manque d’inspiration et de vitesse sur les éléments (et aussi à un soupçon d’airtime qui n’aurait pas fait de mal, bien au contraire). Dommage donc parce qu’à côté de cela le confort est au top, les employés super efficaces, mais voilà, c’est comme ça ! En conclusion, à moins que vous soyez ici fada que nous, inutile de se ruer à Lagoon rien que pour Cannibal. Cela dit, si vous passez par la case Salt Lake City, n’hésitez pas à faire un tour dans ce parc plein de charme. Comme à Kennywood, Blackpool ou Gröna Lund, il flotte à Lagoon un air rétro des plus sympathiques que finalement peu des parcs ont su conserver ! |
Chapitre 18 : Thunderbird catapulté meilleur Wing Coaster !
Parc visité : Holiday World
Eh mais c’est qu’on arrive doucement mais sûrement au bout de ce Trip Report. Y a encore quelqu’un qui me lit d’ailleurs ? Bah, peu importe, tant qu’à y être, autant en finir ! Et pour finir en beauté justement, voici Holiday World, pas le plus grand ni le plus thématisé des parcs américains mais néanmoins l’un des plus agréable à visiter, la faute à une attention toute particulière portée au bien-être des visiteurs, que ce soit par la présence de nombreux services gratuits (parking, soft drinks, crème solaire) ou par un choix d’attractions bien avisé ! La dernière fois que l’on était de passage à Holiday World, c’était en 2009. A l’époque, le parc venait d’ouvrir le Mega Splash Intamin Pilgrims Plunge, rebaptisé par la suite Giraffica, avant d’être finalement rasé manu militari après seulement cinq saisons de (relatif) fonctionnement. Entre temps se sont également construits deux gros Watercoasters dans le parc aquatique local et, pour la saison 2015, un tout nouveau Wing Coaster B&M, accessoirement premier grand huit du duo suisse à être équipé de LSM. Thunderbird, c’est le nom de la bébête, se trouve tout au fond du parc, mais vraiment tout tout tout tout au fond, dans un cul-de-sac jusqu'au bout duquel il finit par être quelque peu casse-pied de devoir marcher, en plein cagnard s'il vous plait ! Enfin, qu’à cela ne tienne, l’attraction qui se trouve au bout vaut largement les quelques litres de sueur versés puisqu’il s’agit ni plus ni moins que du meilleur Wing Coaster livré à ce jour par B&M ! La raison ? La catapulte déjà, un élément qui, même si elle n'est ici pas spécialement puissante, fonctionne particulièrement bien sur ce type de montagne russe du fait de la position sur le côté des rails. Après, il y a également tout le reste du circuit, qui alterne inversions et grands virages ou changements de direction, avec ce qui semble être des éléments un peu plus serrés que d’habitude, lié sans doute au fait que les trains ne possèdent que 5 wagons au lieu des 7 ou 8 que l’on trouve généralement sur les Wing Coasters B&M. Le fait que le parcours soit par ailleurs en partie construit au milieu de la forêt est également un véritable plus puisque vous avez droit à plusieurs passages où les trains se rapprochent dangereusement des arbres ! Au final, gling aaah et puis voilà ! Après cela, et vu que le thermomètre a largement dépassé la barre des 40°, direction le parc aquatique et ses Watercoasters, dans des termes plus exacts, l'HydroMagnetic Rocket et la version Mammut de Splashin’ Safari. Comment ça, ça ne vous aide pas du tout ? Ok ok, vous n’avez qu’à imaginer des toboggans aquatiques avec des remontées où votre embarcation est propulsée par un système électromagnétique placé sous la glissière. Tout d’abord, il y a Wildebeest. Construit en 2010, il s’agissait à l’époque du plus long Watercoaster au monde, qui, avec 520m de parcours fait à peu près le triple (voire plus) d’un toboggan ordinaire de taille déjà très correcte. Tout cela se fait à bord de bouées où quatre passagers prennent place l’un derrière l’autre et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça déchire !!!! C’est long, il n’y a pas un temps mort, de l’airtime en veux-tu en voilà, bref, dans la catégorie des toboggans aquatiques, je crois qu’après le totalement barré Twin Peaks de Movieland, voici le numéro 2 de mon classement ! Juste à côté de Wildebeest se trouve ensuite Mammoth. Celui-ci a ouvert deux ans après, en grande partie pour répondre à l’énorme succès qu’a eu Wildebeest (dont la file descend rarement en-dessous des 60 minutes). Tant qu’à faire, Holiday World a vu les choses en encore plus grand, avec 17 mètres de circuit en plus (nouveau record de longueur) et des bouées circulaires de 6 places. Au final, s’il est également très fun, Mammoth est tout de même un cran en-dessous de Wildebeest, plus fourni en G négatifs et en virages très serrés. Quant au reste de Holiday World, pas grand-chose à signaler. Des trois Wooden Coasters locaux, c’est toujours Voyage qui fait la course en tête suivi du surprenant Raven et du limite désagréable Legend, qui pour le coup mériterait vraiment un retracking en profondeur (voire en RMC, soyons fous !). Après cela le reste des attractions est assez classique mais il y a de tout et pour tous les goûts. D’ailleurs je vous ai remis un tour complet du parc dans les photos, je vais donc m’arrêter ici pour ce qui est du blabla et vous laisser aller y jeter un coup d’œil ! |
Chapitre 19 : C’est con mais c’est la conclusion…
Et voilà, après 18 chapitres, on arrive au terme de ce long Trip Report ! Quels furent les tops, quels furent les flops, on va y venir tout de suite !
Avant, juste une petite note générale sur ce voyage : 19 jours de ballade avec 21 parcs visités et 7000km parcouru, ça fait beaucoup voire un peu trop, même pour nous ! Je crois qu’avec ce trip, le plus intense qu’on ait jamais fait, on a atteint notre limite ! Ca s’est d'ailleurs pas mal ressenti sur la fin où, même s’il restait encore quelques crédits sympathiques à tester, on n’avait parfois du mal à y prendre réellement du plaisir. Disons que ça passe un peu mieux quand il y a des villes ou des sites culturels pour alterner avec les crédits.
Cela dit, au jour d'aujourd’hui, on a fait tout ce que les USA comptent de montagnes russes intéressantes et on va donc pouvoir tranquillement aller voir ailleurs l’an prochain, surtout qu’hormis le RMC Launched de Dollywood, il n’y a pas vraiment de nouveautés à se décrocher la mâchoire de l'autre côté de l'Atlantique…
Donc le best of the best ! Niveau crédits, curieusement RMC truste pas mal le classement qui donne à peu près ceci :
1- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain)
2- Fury 325 (Carowinds)
3- Wicked Cyclone (Six Flags New England)
4- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas)
5- Thunderbird (Holiday World)
Après il y a eu quelques bonnes surprises : Justice League chez Six Flags, Wildebeest à Holiday World, Cannibal (enfin surtout sa première descente) à Lagoon ou les deux sympathiques micro Wooden Gravity Group de Quassy et Storyland.
Et voilà, sur ce, il est temps pour moi de rendre l’antenne. Merci de nous avoir lu jusqu’au bout, allez faire un tour dehors maintenant, si ça se trouve, il fait encore un peu jour !
A la prochaine !
Avant, juste une petite note générale sur ce voyage : 19 jours de ballade avec 21 parcs visités et 7000km parcouru, ça fait beaucoup voire un peu trop, même pour nous ! Je crois qu’avec ce trip, le plus intense qu’on ait jamais fait, on a atteint notre limite ! Ca s’est d'ailleurs pas mal ressenti sur la fin où, même s’il restait encore quelques crédits sympathiques à tester, on n’avait parfois du mal à y prendre réellement du plaisir. Disons que ça passe un peu mieux quand il y a des villes ou des sites culturels pour alterner avec les crédits.
Cela dit, au jour d'aujourd’hui, on a fait tout ce que les USA comptent de montagnes russes intéressantes et on va donc pouvoir tranquillement aller voir ailleurs l’an prochain, surtout qu’hormis le RMC Launched de Dollywood, il n’y a pas vraiment de nouveautés à se décrocher la mâchoire de l'autre côté de l'Atlantique…
Donc le best of the best ! Niveau crédits, curieusement RMC truste pas mal le classement qui donne à peu près ceci :
1- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain)
2- Fury 325 (Carowinds)
3- Wicked Cyclone (Six Flags New England)
4- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas)
5- Thunderbird (Holiday World)
Après il y a eu quelques bonnes surprises : Justice League chez Six Flags, Wildebeest à Holiday World, Cannibal (enfin surtout sa première descente) à Lagoon ou les deux sympathiques micro Wooden Gravity Group de Quassy et Storyland.
Et voilà, sur ce, il est temps pour moi de rendre l’antenne. Merci de nous avoir lu jusqu’au bout, allez faire un tour dehors maintenant, si ça se trouve, il fait encore un peu jour !
A la prochaine !