Juin 2013
Après Thorpe Park en 2012, c'est au tour d'Alton Towers, autre fleuron du groupe anglais Merlin, de sortir du gros coaster qui tâche en 2013. Au programme, un peu de noir, beaucoup de jaune fluo et aussi beeeeaucoup d'inversions, de quoi provoquer quasi instantanément une nécessité urgente d'aller tester la bestiole et de revenir dans notre parc anglais préféré trois ans après notre dernière visite ! Et puis tant qu'à être dans les parages, un petit crochet par le voisin Drayton Manor pour aller se faire un +2 sous un temps dégueu !
Alton, Drayton, ça fait 3 crédits à la tonne, et surtout un Trip Report qui commence sans plus tarder !
Après Thorpe Park en 2012, c'est au tour d'Alton Towers, autre fleuron du groupe anglais Merlin, de sortir du gros coaster qui tâche en 2013. Au programme, un peu de noir, beaucoup de jaune fluo et aussi beeeeaucoup d'inversions, de quoi provoquer quasi instantanément une nécessité urgente d'aller tester la bestiole et de revenir dans notre parc anglais préféré trois ans après notre dernière visite ! Et puis tant qu'à être dans les parages, un petit crochet par le voisin Drayton Manor pour aller se faire un +2 sous un temps dégueu !
Alton, Drayton, ça fait 3 crédits à la tonne, et surtout un Trip Report qui commence sans plus tarder !
Let put a smile on those faces !
Parc visité : Alton Towers
Trois ans qu'on n'avait pas été à Alton Towers, trois ans qu'on n'avait pas foulé les allées du meilleur parc anglais, trois ans qu'on n'avait pas fait de tours de Nemesis ou d'Air. Oui mais ça, c'était avant ! On y est retourné, on a toujours autant aimé et, mieux encore, on a fait notre +1 sur Smiler ! Smiler, le grand huit qui va vous marmaliser la gueule, vous psychotiser le cerveau et je ne sais plus quelle autre absurdité tout droit sortie des esprits dérangés du marketing d'Alton, bref Smiler, c'est surtout un gros amas de rails, très impressionnant il faut dire ! Au milieu de tout cela, ils ont encore réussi à caser leur espèce de structure à cinq pattes qui, avec son écran 360°, anime bien l'ensemble lorsque les wagons ne sont pas en plus en train de parcourir le circuit. Smiler, le grand-huit qui va vous faire regretter d'être venu à Alton un week-end ! 120 minutes d'attente affichées toute la journée, sans doute un peu moins en début d'aprem', y a de quoi en décourager plus d'un ! Oui mais ça, on s'en fiche, on a craché notre tune pour se procurer chacun deux Fastrack ! C'est 7£ pièce, ça s'achète soit aux caisses à l'entrée, soit dans des kiosques disséminés un peu partout dans le parc et surtout, ça part très vite (vers 11 heures, il n'y en avait plus). Néanmoins, c'est de l'argent bien investi car passer deux heures à faire la file dans un parc où il n'y a rien d'autre, pourquoi pas, mais à Alton, ça aurait été vraiment dommage ! La file justement... Rien de bien palpitant. Toute la première partie se fait sous l'attraction. C'est sympa pour faire des photos mais à force, j'imagine que le temps doit commencer à paraître un peu long. Sur la fin, on passe en intérieur, avec quelques effets de mapping pas trop mal faits, hélas un chouilla petits pour être réellement impressionnants. On arrive ensuite au quai, d'un blanc clinique, qui tranche brutalement avec la dominante noire du reste de la file. Pas grand-chose à dire si ce n'est que, comme toujours à Alton, les employés sont super efficaces, chargent les trains en temps et en heure, ce qui peut paraître logique mais est hélas trop peu souvent le cas dans bien d'autres parcs ! Smiler, le grand huit qui va vous mettre quatorze fois la tête en bas ! Ca commence dès la sortie de la gare avec une espèce de vrille étirée qui mène au pied du premier lift. Et de un ! Une trentaine de mètres plus haut, les choses s'accélèrent avec tout d'abord une descente la tête en bas puis deux Dive Loop consécutifs. Et de quatre ! Une petite bosse et un gros airtime plus tard, voici que le train plonge dans une espèce de Batwing suivi immédiatement après d'une grosse Corkscrew. Et de sept ! Coup de freins, petite pause et voici le deuxième lift, vertical cette fois-ci ! Une fois au sommet, on répète à peu près la même chose : descente avec inversion au sommet, double inversion n°1 (un Sea Serpent), bosse et G négatifs, double inversion n°2 (Cobra Roll). Et de douze ! Et d'une baffe aussi, à la sortie du Cobra Roll, assez regrettable vu que le reste passe nickel. Néanmoins, ce n'est pas encore fini, il nous manque encore deux inversions. Les voici justement, deux roulements l'un à la suite de l'autre, qui débouchent directement après sur les freins de fin de parcours. Et de quatorze ! Smiler, le grand huit qui nous fera dire aaaah ? Hélas non ! Enfin, on ne dira pas prout non plus, loin de là ! Je craignais beaucoup que Smiler soit victime du syndrome du Looper Gerstlauer, rencontré hélas trop souvent sur les Euro Fighter ou les Launch Coaster du constructeur allemand, et dont les symptômes sont une tremblote aigue et un confort plus que discutable. Sur ce point là, c'est un quasi sans faute car, mis à part l'à-coup en sortie du Cobra Roll, le circuit passe comme une lettre à la poste, ce qui n'était pas gagné d'avance vu sa compacité ! Après, si les trains avaient pu en plus avoir des lap bars... Là où je suis plus septique en revanche, c'est sur le concept d'enchaîner quatorze inversions à la suite. Je sais, c'est sympa pour le marketing, mais du point de vue du passager que je suis, je préfère largement plus de variété dans les éléments qu'un tampon Guinness world record ! Autre petit regret, l'impression de faire deux fois de suite le même circuit. Alors certes, pour une fois on ne pourra pas reprocher à un grand huit d'Alton Towers d'être trop court, mais c'est un peu dommage d'avoir quasi le même enchaînement d'éléments coup sur coup... Malgré ces petits défauts et une toujours très nette préférence pour Nemesis et Air, on a bien aimé Smiler et, même si on ne va pas crier au génie, ça fait du bien de ressortir d'un Looper qui ne soit pas signé B&M avec une autre sensation qu'un gros mal de crâne (Colossus, si tu suis nous lit...) ! Pour finir, un mot rapide sur la boutique, vraiment très chouette et bien décalée, avec une intéressante utilisation des miroirs en réalité augmenté, qui vous affublent des produits en vente juste à côté histoire de vous pousser un peu plus à la consommation (sont très forts pour ça chez Merlin). Voilà pour Smiler, que nous restait-il d'autre de nouveau à tester à Alton ? Ah oui, Nemesis Subterra ! Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Pour faire simple, c'est une espèce de mixe entre parcours à pied horrifique, mini Free Fall et spectacle sensoriel dans la veine du Stitch Encounter de Walt Disney World. Au final, même si ce n'est pas l'attraction du siècle et que certains éléments sont proches du raté (les faux ascenseurs essentiellement), ça a le mérite d'être original et assez surprenant ! Et après ? Ben après Oblivion était fermé, la faute paraît-il à un moteur kaputt, Spinball Whizzer et Rita avait des files bien trop longues pour nous donner envie de les affronter. Donc un peu de Thirteen, un peu de bouées, un peu d'Hex et de Duel, beaucoup de Nemesis et d'Air (et de télécabine aussi pour relier tout ça) et voici encore une journée à Alton Towers passée bien trop vite ! Au final notre verdict sur le parc ne change pas ! Alton Towers possède bel et bien LA plus belle collection de montagnes russes d'Europe, avec quelques autres attractions pas piquées des hannetons à côté histoire de varier les plaisir. Niveau théma, c'est un peu moins au top, avec pas mal de décors vieillissants qui auraient besoin d'un peu plus d'entretien. En même temps, le côté vieux et sale colle généralement assez bien aux thématiques des différentes zones (on se posera plus de question sur le côté tiens-et-si-je-te-repeignais-ce-bâtiment-en-jaune-fluo) et pour ceux qui veulent s'en prendre plein les mirettes, il y a toujours les magnifiques jardins au pied des tours ! Conclusion : si vous ne connaissez pas Alton Towers, foncez-y, le parc fait facilement partie du top 5 européen du genre et est un must pour n'importe quel amateur de sensations. Et si vous connaissez déjà, ben retournez-y, ce qu'on ne manquera pas de faire au plus tard dans trois ans, date d'arrivée du prochain gros bébé de notre parc anglais préféré ! |
Not so Dr(a)y-ton...
Parc visité : Drayton Manor
Etape number two de ce breton voyage, Drayton Manor, que l'on n'avait pas visité depuis... wow, 2006, ça faisait un bail ! Donc quoi de neuf depuis tout ce temps ? Deux crédits tout d'abord, pas les plus oh-my-god-I-peed-in-my-pants du monde, ni les plus renversants-marmalisants-tout-ça, non, non, juste du petit grand huit familial, le premier étant un Junior Boomerang de chez Vekoma et le second un Kiddie signé Gerstlauer. Si pour le premier on n'a rien découvert de neuf par rapport à la version testée il y a deux ans au Parc des Combes, le plus à Drayton Manor vient d'une thématisation plutôt poussée de la file d'attente, qui ne se retrouve toutefois et malheureusement pas ensuite sur le parcours. N'empêche, ça reste un crédit bien sympa ! Quant au Gerstlauer, pas grand-chose à signaler, c'est vraiment tout petit mais néanmoins idéal pour le public de la zone dans laquelle il se trouve. De cette zone, parlons-en justement ! Il s'agit de Thomas Town, thématisée comme son nom l'indique sur le personnage de série pour enfant Thomas la Locomotive. Pour le coup, le quartier n'a rien à voir avec les versions qui avait poussées comme des champignons dans les Six Flags US au milieu de la décennie 2000 avant de disparaitre presque aussitôt après. A Drayton, c'est plus grand, mieux fichu et donc bien plus immersif. Au total Thomas Town compte une quinzaine de petites attractions, toutes thématisées autour de Thomas et de ses potes, ainsi qu'un petit spectacle et une gigantesque boutique où les parents peuvent cracher les brouzoufs comme il se doit histoire de faire plaisir à leurs chères petites têtes blondes ! Il faut dire que la zone a rencontré un très grand succès depuis son ouverture en 2008 (elle n'est fermée que quatre semaines dans l'année !) et qu'elle a permis à Drayton Manor de redresser la barre à un moment où les visiteurs se faisaient de plus en plus rares d'année en année. Aujourd'hui elle continue à s'agrandir (un monorail Zamperla doit ouvrir à peu près en même temps que je tape ces lignes) et le parc ne compte pas s'arrêter en si bon chemin ! Enfin, les zones pour les gamins, ça va cinq minutes, mais il ne faut pas oublier que Drayton Manor possède quelques très belles machines à sensations, au premier rang desquelles l'excellente Free Fall Intamin avec ses sièges debout. Il me semble que le modèle est totalement unique et c'est bien dommage tant la sensation est géniale, et bien moins douloureuse pour l'entrejambe ! Sinon il y a également Maelstrom, un Gyro Swing là encore Intamin, pas très haut mais bien punchy, sans oublier Shockwave, le seul Stand Up d'Europe et le seul au monde à posséder un Zero G Roll, inversion qui passe particulièrement bien si en plus on lève les pieds au moment où on la franchit ! Plus oubliable par contre, il y a G Force, un X-Car Maurer aussi tremblotant que laborieux, qui n'a pas spécialement bien vieilli, même si on ne peut pas dire qu'il ait été au top un jour... Voilà, je vous passe le reste (vous en avez la description dans le précédent Trip Report consacré à Drayton Manor) pour en arriver à la conclusion de ce chapitre. En 2005, Drayton Manor nous avait laissé une impression quelque peu mitigé. Après cette seconde visite, mon avis a évolué sur le parc, en positif, et ce malgré une météo bien pourrie qui ne nous a pas permis d'en profiter comme on aurait dû. Le gros point fort de Drayton Manor est sans conteste l'originalité de ses attractions. Que ce soit la Free Fall debout, le Stand Up, le Gyro Swing ou le flume Stormforce 10, à chaque fois on a à faire à des manèges inédits en Europe, et, mieux encore, à chaque fois l'essai est transformé ! En parlant d'ailleurs de transformation, on saluera au passage celle du self du parc qu'on avait testé et totalement désapprouvé en 2005, et qui est depuis devenu un service à table franchement bon, avec un fish'n'chips et des burgers que je vous recommande de goûter ! Allez, c'est tout pour cette fois, vu que j'appartiens à présent au Smiler et qu'il m'a demandé d'aller faire la vaisselle fissa, il faut que je vous laisse... A la revoyure ! |