Août 2012
Revis notre aventure en live !
Et c'est reparti pour un tour aux USA et quel tour ! Trois semaines de voyage entre les côtes est et ouest, plus de 6000 kilomètres de route, 16 parcs et bien plus de grands huit que cela, ça sent le Trip Report qui va s'étirer en longueur ! Surtout qu'on n'a pas fait que du mauvais ! Busch Gardens Europe et son tout nouveau Verbolten, Dollywood et son très planant Wild Eagle mais aussi Universal Studios Hollywood et ses robots en 4D et surtout Disneyland Resort avec le gigantesquement incroyablement hallucinant Carsland ! Plus bien entendu du Six Flags, du Cedar Fair, un peu de Sea World et quelques indépendants pour compléter le tableau !
Plutôt que de vous raconter cela dans l'ordre chronologique, un peu comme pour tous les autres gros Trip Reports, on va y aller par livres thématiques en commençant avec les parcs Cedar Fair histoire d'en finir vite fait avec la déprime de ces lieux aussi dépourvus d'âme que de bons crédits. Ensuite ce sera au tour des Six Flags, déjà bien plus satisfaisants en termes d'expérience grand-huistique, puis à celui des parcs plus ou moins indépendants et/ou inclassables. Après cela, petite pause touristique avec les quelques villes visitées durant ce trip avant de finir en beauté avec la crème de la crème des parcs visités dans le livre 5 !
Comme vous pouvez le constatez, le programme est bien long donc autant s'y mettre tout de suite ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
Et c'est reparti pour un tour aux USA et quel tour ! Trois semaines de voyage entre les côtes est et ouest, plus de 6000 kilomètres de route, 16 parcs et bien plus de grands huit que cela, ça sent le Trip Report qui va s'étirer en longueur ! Surtout qu'on n'a pas fait que du mauvais ! Busch Gardens Europe et son tout nouveau Verbolten, Dollywood et son très planant Wild Eagle mais aussi Universal Studios Hollywood et ses robots en 4D et surtout Disneyland Resort avec le gigantesquement incroyablement hallucinant Carsland ! Plus bien entendu du Six Flags, du Cedar Fair, un peu de Sea World et quelques indépendants pour compléter le tableau !
Plutôt que de vous raconter cela dans l'ordre chronologique, un peu comme pour tous les autres gros Trip Reports, on va y aller par livres thématiques en commençant avec les parcs Cedar Fair histoire d'en finir vite fait avec la déprime de ces lieux aussi dépourvus d'âme que de bons crédits. Ensuite ce sera au tour des Six Flags, déjà bien plus satisfaisants en termes d'expérience grand-huistique, puis à celui des parcs plus ou moins indépendants et/ou inclassables. Après cela, petite pause touristique avec les quelques villes visitées durant ce trip avant de finir en beauté avec la crème de la crème des parcs visités dans le livre 5 !
Comme vous pouvez le constatez, le programme est bien long donc autant s'y mettre tout de suite ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Livre 1 : Rien à Fair !
Chapitre 1 : Intimidator 305, c'est G-ant !
Parc visité : Kings Dominion
Attendez, attendez, attendez ! Qu'est-ce qu'on fout à Kings Dominion ??? Y a pas de nouveaux crédits et en plus ce parc, on ne le porte pas franchement dans notre coeur, confère les deux précédents comptes rendus laconiques qui lui ont été consacrés ! Oui mais voilà, nos deux extras que sont Matthieu et Djoul n'avaient pas fait Intimidator 305, quant à Scherzie et moi-même, on ne l'avait testé qu'en version drop freinée de bas en haut. Donc exceptionnellement, vas-y qu'on y retourne ! Verdict ? Ah ben sans freins c'est tout de même bien mieux ! Voire extrêmement mieux ! Et très très intense aussi... Oui parce qu'il y en a des grands huit intenses genre Nemesis, Insane, Voyage ou je ne sais plus quels autres, mais à côté d'Intimidator 305, ils passent tous pour des enfants de choeur ! La continuelle dose de très très très très très très [... très gros G positifs qu'envoie le parcours combinée à une vitesse phénoménale qui ne semble pas faiblir du fait que les éléments sont tous très proches du sol (je vous conseille d'ailleurs très fortement le premier rang) font de cette montagne russe un exemplaire vraiment à part dans la catégorie « je t'en envoie plein la gueule » ! Après, bien que j'aie particulièrement pris mon pied sur cette bestiole (on a tout de même enchaîné quatre tours quasi d'affilé dessus), je préfère le côté un peu moins extrême et plus jouissif d'un El Toro, d'un Ge Force ou d'un Mega-Lite. Intimidator 305 a beau avoir une excellente première descente, des changements de direction hors du commun et une sensation de vitesse difficilement égalable, il frise parfois un peu trop les limites du supportable pour se classer au sommet du sommet du mon classement. Et à voir la file constamment vide du grand huit (alors que Kings Dominion n'était pas totalement désert lors de notre visite), je me dis que pour le public, il doit en être de même ! Trop de G tuent les G ! Pour le reste, on a refait à peu près tous les crédits potables du coin et voici en très résumé ce qu'on en a retiré : - Volcano : je ne comprends toujours pas l'intérêt de ce truc si ce n'est d'avoir un débit de merde ! - Flight of Fear : je préfère quand ce tas de spaghetti est sorti de sa boite de conserve ! - Backlot Stunt Coaster : mouais - Grizzly : pfff - Ricochet : rzzzz - Dominator : j'en gardais un meilleur souvenir - Shockwave : je... quoi, on a refait ce Stand Up Togo ? Eh oui, là encore, comme le petit Djoul ne connaissait pas, il a bien fallu le déniaiser à coup de truc louche japonais qui fait bien mal ! Et finalement, après réflexion, c'est pas si nullissime que ça ce grand huit. Le tout en fait est de se tenir comme il faut, à savoir avec les mains sur le harnais au niveau des oreilles. Ça permet d'empêcher la tête de ricocher de gauche à droite et de profiter des quelques airtimes bien méchants qu'offre le parcours ! Ensuite, vu qu'on ne les avait encore jamais testé, on a été faire un tour sur les deux Water Rides du coin. Le Flume est très bof, une seule descente et un parcours aussi passionnant qu'un téléfilm du vendredi soir. Le Raft est lui déjà plus rigolo, avec un festival de geysers en fin de circuit qui ne laisse pas une passager de la bouée sec. C'est sadique mais moi ça me fait bien marrer ! Pour finir, WindSeeker, la version du Star Flyer par Mondial. Cedar Fair a dû avoir un bon prix de gros dessus puisque depuis 2011 il en pousse dans à peu près tous les parcs du groupe ! En définitive, c'est assez marrant mais je crois que je préfère tout de même la version Funtime, où les sièges ridicules et surtout les chaînes auxquelles ils sont suspendus rendent le tout bien plus flippant ! Voilà donc pour cette visite à Kings Dominion. Sur les trois fois qu'on a visité ce parc, je crois que celle-ci était la moins catastrophique. Peut-être parce qu'on était en début de trip et qu'on n'était pas encore trop blasé des parcs de groupe, peut-être aussi parce qu'enfin on a pu prendre notre pied sur un des manèges locaux, à savoir Intimidator 305 ! Rien que pour celui-là, ça vaut le coup de s'arrêter. Mais vraiment rien que pour celui-là ! |
Chapitre 2 : Carowinds, carrément pas terrible !
Parc visité : Carowinds
Etape Cedar Fair n°2 : Carowinds. Celui-ci aussi on l'avait déjà fait. Mais une fois seulement. C'était en 2007 et, à en relire mon compte rendu de l'époque, en voici encore un qui nous avait laissé de marbre. Alors est-ce qu'un nouveau Megacoaster B&M, un Boomerang relocalisé et un WindSeeker de plus réussiront à nous faire réviser notre opinion ? A votre avis... Intimidator Pas de 305 ici ni de traces d'Intamin, c'est B&M qui était aux commandes de ce gros Megacoaster avec trains panoramiques ouvert la même année que l'homonyme de Kings Dominion (en 2010). Au programme, parcours classique avec grosses bosses et quelques virages rigolos, de bons airtimes dans la première partie, absolument rien une fois passé les freins de mi-parcours. Ça vaut un Silverstar, ni plus, ni moins et surtout ça parait affreusement soft après le confrère testé deux jours auparavant à Kings Dominion ! Coralina Cobra Il faut savoir qu'à Carowinds, les gars du marketing ont de l'imagination à revendre ! Un nouveau grand huit, ah ben, appelons-le Carolina-machin-truc. Ainsi, après Carolina Cyclone, le douloureux Looper Arrow et Carolina Goldrusher, le soporifique Mine Train, voici Carolina Cobra, un Boomerang relocalisé de feu Geauga Lake. La bonne nouvelle au milieu de la grosse déprime due au fait que 1- c'est un Boomerang, 2- on l'a déjà fait à Geauga Lake, 3- on est à Carowinds, c'est qu'il y a les trains avec les nouveaux harnais. Donc ok, on n'en ressort pas avec des bleus partout mais, il n'empêche, ça reste toujours aussi naze ! Ensuite, vu que certains n'avait pas encore leurs crédits (merci à eux), il a fallu tous se les refarcir, sauf Carolina Cyclone qui avait déclaré forfait pour la journée ! Bien entendu, la voie du Wooden Racer qu'on n'avait pas faite n'était pas ouverte... L'autre par contre, a filé un bon gros mal de crane à notre Djoul préféré, pas sympa ça ! Sinon, beaucoup de bouses, de clones et compagnie avec, pour un peu relever le niveau, le toujours très bon Afterburn (ex Tog Gun). Notez que j'avais dit dans ma Review qu'il était mieux qu'OzIris... Ben je retire, il est très bien, méga puissant (en particulier dans cet incroyable Batwing) mais, pour autant, je lui préfère l'Inverted du Parc Astérix ! Autre montagne russe dont on avait gardé un bon souvenir : le Flying Vekoma. Pour le coup, celui-là il a très mal vieilli. Ça tremble, ça vibre, beurk beurk beurk !!! N'oublions pas la nouveauté de l'année.... Ooooh un WindSeeker, mais dites-moi que c'est original ! Ok, àa ne l'ai pas donc passons au dark ride ex Scooby Doo qu'on avait zappé en 2007 et qui est maintenant en 3D... moyennant 1$ ! Non mais attends, déjà qu'on a payé 179$ le pass Platinium (ce qui fait cher la cure de déprime), faudrait envisager d'arrêter le racket ! Donc ce sera en 2D, ce sera déjà vu et revu et pis c'est tout ! Verdict sur cette journée à Carowinds ? Déprimante. Faisait gris, le parc était sinistre, les attractions toutes moins stimulantes les unes que les autres, bref, vers 15 heures et après s'être refait quelques tours d'Afterburn et d'Intimidator, on a levé le camp, ce qui a dû être la meilleure idée de la journée puisque ça nous a permis d'aller visiter Asheville, une charmante petite bourgade nichée dans les Smocky Mountains. D'ici là, suite et fin des parcs Cedar Fair avec Knott's Berry Farm ! |
Chapitre 3 : Bulletin de Knott
Parc visité : Knott's Berry Farm
Je ne pense pas que Knott's Berry Farm soit un mauvais parc, c'est peut-être même un des Cedar que je pré-Fair (ahaha). Le petit problème néanmoins, c'est que juste à côté se trouvent un certain Disneyland Resort et pas tellement plus loin que ça un Universal Studios. Autant vous dire que Knott souffre terriblement de la comparaison avec ses concurrents ! Enfin, il fait beau (ce qui n'avait pas été le cas à Kings Dominion et à Carowinds), y a du +3 à faire... et un WindSeeker aussi, manquerait plus qu'il manque justement à l'appel ! Ghostrider Un gros Wooden signé CCI, joli de l'extérieur avec son amoncellement de poutres de bois et son circuit bien compact mais dont la chevauchée se révèle être un calvaire de plus de deux minutes, avec vibrations non stop et parcours poussif très avare en G négatifs ! Ça sent le bois de chauffage tout ça ! Sierra Sidewinder Il s'agit du premier Spinning Coaster construit par Mack avec rotations libres et là, y a pas à dire, ce fut un sacré coup d'épée dans l'eau. Le parcours est nul, c'est limite si le wagon fait un tour complet sur lui-même durant le circuit, bref, c'est totalement raté ! Heureusement que tonton s'est bien rattrapé par la suite ! Pony Express Là encore ça sent le prototype puisqu'il s'agit seulement du deuxième MotoCoaster construit par Zamperla. Avant de me montrer un brin méchant avec la bestiole, un petit constat positif : c'est un circuit custom, pas trop le genre de chose à quoi nous ont aussi bien habitué Zamperla que les parcs Cedar Fair ! Après, ça se gâte... D'une part parce que c'est ultra court, ensuite parce que les sensations sont proches de celle d'un Kiddie Coaster ! Vous l'aurez compris, côté nouveaux crédits, on n'a pas été à la fête ! Bonne nouvelle, Knott possède tout de même quelques autres manèges plutôt sympathiques, à commencer par le toujours surpuissant Xcelerator ! Qu'est-ce que c'est bon de se faire un Accelerator Intamin avec uniquement des lapbars ! Ok, ce n'est pas Top Thrill Dragster mais ce modèle, bien que deux fois moins haut, n'en est pas pour autant avare en sensations ! Autres petites perles locales, le Flume Ride, long et très bien thématisé. Juste en face se trouve Calico Mine Ride, un joli Dark Ride à thème minier, et un peu plus loin Supreme Scream, une très efficace triple Turbo Drop signée S&S. Quant à Perilous Plunge, on ne la pas refait : avec un seul bateau en circulation et une file aussi longue que décourageante, ça ne donnait pas trop envie. On apprendra quelques jours plus tard que l'attraction vivait ses derniers splash... Bon ben voilà, on ne va pas s'attarder plus que cela sur Knott's Berry Farm... Décidément, ces trois visites de parcs Cedar Fair n'auront pas été les meilleures journées du voyage. Trop de clones, trop de médiocrité, il est temps de passer chez le concurrent Six Flags ! Là aussi, tout n'a pas toujours été rose mais au moins, y a eu quelques très chouettes découvertes ! |
Livre 2 : Six drapeaux et beaucoup de crédits !
Chapitre 4 : Six Flags over 40°
Parc visité : Six Flags over Georgia
Après les parcs Cedar Fair et le coup de déprime qui a accompagné chacune de leur visite, place aux Six Flags et là, je vous le promets, la banane sera déjà largement plus de la partie ! Première arrêt six drapeaux : Six Flags over Georgia. Le parc n'a pas bougé, il se trouve toujours à Atlanta qui est toujours la capitale de l'état de Géorgie et est toujours le siège de Coca Cola ! Lorsqu'on avait visité le parc en 2007, il nous avait laissé une très bonne impression donc, au contraire de Kings Dominion ou Carowinds, ce coup-ci on n'y allait pas à reculons ! Sans vouloir prendre trop d'avance sur la conclusion (déjà que je fais le Trip Report dans le désordre, on ne va pas en plus faire les chapitres à rebours), on peut dire que la journée aura été un peu décevante, en grande partie à cause d'un état de somnolence avancée constaté chez les employés des attractions, mention spéciale à ceux de Georgia Scorcher qui aurait bien mérité quelques coups de pieds... Où ? Oui, là, précisément ! Enfin, à côté de cela, Six Flags over Georgia propose tout de même quelques très jolies machines genre quatre B&M parmi lesquels le Megacoaster Goliath, qui reste pour moi à ce jour (et donc avant d'avoir testé Shambhala) ce que le constructeur suisse a fait de mieux dans cette catégorie. Ensuite il y a aussi l'excellent Schwarzkopf Mind Bender... 34 printemps le bougre et toujours pas la moindre trace de vibrations ! Si seulement on pouvait en dire autant de toutes les autres montagnes russes du même âge ! Après, ok, le reste est moins reluisant... Les Wooden, c'est la cata, le Mine Train, il ne sert à rien et le Looper Vekoma, brrrr, je n'ose même pas prononcer son nom, ça risquerait de réveiller mes vertèbres douloureuses ! Toutefois, or crédits, il y a encore une ou deux petites choses bien sympathiques genre une Gyro Drop Tilt Intamin, comme d'habitude particulièrement flippante dès que ça lâche, un Dark Boat Ride assez bien fichu, sans oublier le Raft Ride local avec sa vague et sa cascade de la mort, dont on ne se lasse pas d'enchaîner les tours ou d'observer de l'extérieur les passagers se faire rincer ! En même temps, quand il fait plus de 40°, qui va se plaindre ? Le jeans de Matthieu peut-être... Bon, tout ça c'est bien joli, mais dites-moi, je n'aurais pas oublié de parler de quelque chose ? Ah ben si, le nouveau crédit : Dare Devil Dive, le premier Euro Fighter Gerstlauer à fonctionner avec des lapbars ! Fichtre alors, rattrapons-nous derechef ! Niveau parcours, c'est pas très compliqué : vous prenez Anubis et vous remplacer la catapulte et le Top Hat par un lift vertical avec descente à 97°. N'oubliez pas non plus d'enlever la déco de la gare, on est chez Six Flags, ce n'est peut être pas l'orgie de tôle façon Cedar Fair (cf. la gare d'Intimidator dans le chapitre 2) mais faut néanmoins pas trop en demander ! Côté trains, enfin wagonnets plutôt (six places comme en Belgique), la nouveauté vient donc de la présence de lapbars. Ce qui est assez pratique c'est qu'en gare, lorsque l'opérateur les verrouille, elles s'abaissent toutes seules. Du coup, inutile d'avoir à limite se pendre dessus comme chez Mack ou Intamin, suffit d'attendre qu'elles s'ajustent comme des grandes. C'est bon pour le débit et je pense que les reins des employés de l'attraction ne s'en plaignent pas non plus ! Le problème est que, à côté de ces lapbars, Gerstlauer a conservé les sièges horriblement droits de ses Euro Fighter et Launch Coasters. Du coup, à la moindre décélération, vas-y qu'on est poussé en avant, et suffit qu'il y ait un petit coup de G positif juste derrière pour que ce soit le dos et la nuque qui ramassent ! Dommage parce que pour le reste, le parcours est sympa et bien fluide malgré quelques petits tremblotements passagers. Non, manque juste que les sièges soient baquets et l'ergonomie de la barre mieux étudiée... Voilà, pour le reste, pas grand-chose à ajouter sur cette visite à Six Flags over Georgia. On peut maintenant conclure la conclusion que j'avais entamée en début de chapitre histoire de remettre une couche sur ces employés mous du bulbe ! Non mais je sais pas, donnez-leur des vitamines, des amphets, encore plus forts si vous avez mais réveillez-les nous ! Sinon, il est plutôt joli ce Six Flags... enfin quand il y a des arbres, dès qu'on arrive dans certaines zones, généralement thématisées super héros, et qu'il n'y a plus un pet d'ombre, c'est tout de suite moins foune, surtout par de telles températures ! N'oublions pas les bonnes attractions locales : Goliath, Mind Bender, la Gyro Drop, le Raft, oublions un peu Dare Devil Dive qui aura été une petite déception et terminons en disant qu'à bien y réfléchir, ce n'est finalement pas le meilleur des Six Flags. Il est sympa mais les trois autres qui vont suivre sont mieux et pis c'est tout ! |
Chapitre 5 : Un Wooden qui a du steel !
Parc visité : Six Flags over Texas
Après quatre chapitres, enfin un nouveau parc ! C'est vrai qu'on a déjà bien écumé les Etats Unis et que trouver un parc pas encore visité devient de plus en plus difficile... Mais avec Six Flags over Texas on tient du bien gros, du bien bourré de crédits très alléchants, bref de quoi potentiellement passer une très bonne journée sous l'implacable soleil texan ! Six Flags over Texas, pour ceux qui l'ignore (oui oui TnP essaie aussi parfois d'avoir une mission pédagogique) est le tout premier Six Flags. Le parc a été fondé en 1961 par Angus G. Wynne Jr., le papa du groupe aux six drapeaux qui créera également par la suite Six Flags over Georgia (en 1967) et Six Flags over Mid-America (en 1971, aujourd'hui rebaptisé Six Flags St Louis). Quant aux autres parcs Six Flags, ils ont tous été des rachats, depuis Astroworld en 1975 jusqu'au groupe européen Walibi en 1998. Je vous passe les ventes, reventes, changements de propriétaires et j'en reviens au sujet de ce chapitre : Six Flags over Texas ! Comme le nom l'indique, nous sommes donc au Texas, à Arlington très précisément, dans la banlieue entre Dallas et Forth Worth. A l'origine, le parc comprenait six zones thématiques correspondant aux six nations ayant occupé le Texas (d'où le nom Six Flags), aujourd'hui, avec les super héros et les Looney Tunes arrivés en renfort, y en a un peu plus et limite, on s'en fiche, la théma ce n'est pas le fort ici, ce qui compte, c'est le grand huit qui arrache ! Et dans le genre, Six Flags over Texas et ses douze crédits ne s'en sortent pas mal du tout, ce que l'on va d'ailleurs détailler sans plus attendre ! Flashback Feu le Boomerang du parc que les parkfans de St Louis doivent être heureux de se récupérer ! Gling prout et bon vent (c'est le cas de le dire) ! La Vibora Un Bobsleigh Intamin, rien de plus, rien de moins, c'est rigolo mais un tour suffit ! Judge Roy Scream Dans la collection « qui sert à rien », voici ce Wooden Coaster tout blanc, pas méchant voire totalement inoffensif, que je pense neuf visiteurs sur dix zappent tant il est bien planqué ! Faut dire que pour y arriver, il faut aller tout au fond du parc, contourner un théâtre puis prendre un tunnel passant sous la route ! Après, le positionnement au bord du lac est mignon, soit, mais vous n'allez pas me dire qu'en 1980, année de son ouverture, le parc était déjà blindé de manèges au point de ne pas pouvoir le construire sur un site un peu plus central ! Runaway Mine Train Le tout premier Mine Train à avoir été construit, avec un parcours bien long au milieu de la végétation et quelques virages assez audacieux qui, pour autant, font plus de peur que de mal, on ne peut pas en dire autant de tous les grands huit signés Arrow ! A noter que juste à côté se trouve la version miniature, bien plus courte mais néanmoins pas tellement moins sensationnelle que celle soit disant destinée aux adultes ! Batman the Ride Ce fut le premier d'une succession de trois clones de l'Inverted B&M recroisé le lendemain puis le surlendemain à Sea World San Antonio puis à Six Flags Fiesta Texas. Si on ajoute les exemplaires de Six Flags over Georgia et Magic Mountain, vous comprendrez sans peine que, ça va, les Batman the Ride, on a eu plus que notre dose ! Après, si on gratte à coup de tractopelle, on arrive à trouver quelques subtilités... Par exemple, à Atlanta, c'était le coup de la gare non climatisée (au secours !), et à Fiesta Texas, c'était une version miroir ! Et à Six Flags over Texas alors ? Eh bien là, le concept, c'est qu'on n'a pas le droit de laisser ses tongs sur le quai, non monsieur, faut les passer dans la boucle de la ceinture du harnais ! Du coup, ce Batman aura été celui avec le débit le plus lamentable, youpi ! Pandemonium On reste dans le clone avec ce Spinning Coaster Gerstlauer. Là encore, rien de nouveau, ça tourne, c'est plutôt foune, bon un peu moins quand les employés peinent à charger les wagons et nous laisse cramer au soleil... Shockwave Un grand huit Schwarzkopf, youpi ! Et pas n'importe lequel : le tout premier au monde à avoir intégrer le principe de la heartline ! Du Schwarzkopf, historique en plus, et avec deux loopings pour ne rien gâcher, y a pas de raisons que ce ne soit pas tip top ! Ben si, la faute à un parcours pas bien inspiré, genre ligne droite, demi-tour, ligne droite, demi-tour, etc. Mais qu'est-ce que tu nous as fait Anton ??? Runaway Mountain Si on traduit « indoor » par « dans le noir » plutôt que « en intérieur », on sera totalement dans le vrai avec Runaway Mountain. Ici, on ne voit absolument rien mais ce n'est pas trop grave, le circuit passe comme une lettre à la poste, avec, à mi parcours, une descente en courbe extrêmement raide, un peu à la façon de celle du Jetline de Gröna Lund. Bonne surprise, surtout que l'on s'attendait plutôt à se prendre des baffes à tout va ! Titan Avec celui-ci on entre dans la catégorie des mastodontes de Six Flags over Texas. Au programme, Megacoaster Giovanola de 75 mètres de hauteur, avec un parcours quasi similaire au Goliath de Magic Mountain, à l'exception d'une spirale méga intense ajoutée ici avant le frein de mi-parcours. Toutefois, il n'y a pas que cette spirale qui soit bien méchante, le reste des 1620 mètres de ce Titan est loin d'être avare en très gros G positif ! Ajoutez à cela une douceur parfaite de bout en bout et une excellente sensation de vitesse et vous obtiendrez un des meilleurs crédits du parc ! Mr Freeze Reverse Blast Mr Freeze en avant, c'était déjà très bien, limite un des meilleurs Shuttle Coasters qui soit ! La bonne nouvelle, c'est qu'avec catapultage en arrière, c'est encore mieux ! Pourquoi ? Deux raisons : primo, si on pouvait trouver la propulsion LIM un peu molle, lancé de dos, plus puissant serait désagréable. Secondo, l'ascension de la tour de 60 mètres en arrière, face vers le sol, avec le petit coup de booster pour vous pousser dans le harnais alors que l'on croit qu'on va repartir en avant, c'est juste génial ! Bref, Mr Freeze Reverse Blast où comment rendre un gling aah encore plus aaaaaaaaaaaah !!! New Texas Giant New Texas Giant... Autant vous le dire tout de suite, c'est LE grand huit que j'attendais le plus du trip ! Quand en 2009 Six Flags over Texas a annoncé la transformation de l'ex Texas Giant et a révélé ce que les fous furieux de Rocky Mountain Construction comptaient en faire, je peux vous dire que j'ai commencé à compter les minutes qui me séparaient du jour où je poserais mes fesses sur cette bestiole ! Attendez, un Wooden Coaster (ok avec des rails en acier) avec une descente à 79°, des virages inclinés à plus de 90°, même Intamin n'avait jamais osé le faire avec ses Plug'n Play ! En plus, Alan Shilke aux pinceaux, le père du 4th Dimension et de cette tuerie d'Xtreme Rusher, c'en était limite trop pour mon petit coeur de parkfan ! Et enfin nous y voici, face à la bête ! De dehors, ça en jette, que ce soit avec cette descente horriblement raide ou ce virage tellement relevé qu'il doit passer dans un tunnel de structure. Je vous passe la file, sans aucun intérêt et - alléluia - quasi vide toute la journée, pour en arriver aux trains. Ceux-ci sont signés Gerstlauer et offrent des sièges plus baquets que sur Dare Devil Dive (ouf) avec toutefois un petit point noir sur les lapbars qui ont tendance à vous cisailler les cuisses dès que les G négatifs commencent à être un peu extrêmes, ce qui n'arrive pas qu'une fois lors du tour ! Ah oui, parce que pour ce qui est d'envoyer de l'airtime, ce New Texas Giant sait de quoi il parle ! Quatorze fois vous aurez les fesses qui décollent du siège, quatorze fois ! Et cela va du gentil floater au méga ejector de la mort qui tue (les cuisses, saloperie de lapbars) ! De manière générale, le parcours est vraiment génial, long, varié, extrêmement doux (c'est assez bluffant pour un grand huit avec structure en bois), avec une première descente dantesque et presque tout ce qu'il faudrait pour me combler... Oui : presque. Certes, pour un coup d'essai de la part de Rocky Mountain Construction, c'est un sacré coup de maître (et la suite s'annonce encore plus dingue, confère Outlaw Run et Iron Rattler), mais sans doute en attendais-je trop car j'ai trouvé que ce New Texas Giant manquait parfois un peu de sensation de vitesse et aussi d'un très long airtime autre que celui de la first drop... En gros, alors que je pensais qu'un certain El Toro aurait du souci à se faire face à ce sérieux compétiteur, en fait non, le Wooden Intamin de Six Flags Great Adventure reste pour moi (et pour mes comparses l'ayant testés) le mega-over-the-top-waouh-comment-qu-il-arrache crédit qui fait crier les demoiselles de plaisir ! Que voulez-vous, New Texas Giant est un gling aaaah, pas de doute là-dessus mais El Toro, c'est du gling [orgasme ! Arf, je vois que je m'étale ! C'est sûr que dès qu'il y a quelque chose de nouveau à raconter, les lignes se remplissent plus vite ! Donc les crédits de Six Flags over Texas on a fait le tour. Certes, il manque le Kiddie Wile E. Coyote's Grand Canyon Blaster mais vu qu'on n'a pas le droit de le faire, on verse une larme et on enchaîne ! Côté Flat Ride, pas grand-chose à signaler si ce n'est une énorme triple tour S&S avec, comble du bonheur, les programme Space Shot et Turbo Drop combiné ! Sinon un bateau pirate et sa version faisant le tour complet, les habituels Scrambler, tasses et autres manèges du même acabit et pis c'est tout. Niveau Water Rides, ce n'est guère plus folichon... Le seul intérêt du Flume local est d'être le tout premier à avoir été construit ! Le Raft ensuite était trop peu humide pour être appréciable avec la chaleur qu'il faisait et le Shoot the Chute, bah, c'est la même chose que d'habitude. Reste après pas mal d'attractions pour les gamins au milieu desquelles on trouve le Dark Boat Ride Yosemite Sam and the Gold River Adventure, hélas un peu trop miteux pour être appréciable... On finit donc par quelques constatations générales sur le parc. Niveau cadre, on est dans le haut du panier de ce que sait faire Six Flags ! C'est grand, il y a de l'ombre quasiment partout, à l'exception de la zone super héros, mais ça on y est limite habitué ! Côté décors, cela varie suivant les zones mais dans l'ensemble pas grand-chose à redire, c'est bien entretenu, propre et tout ce qu'il faut. Les employés, raaaaah les employés... Bon la plupart du temps ça allait, heureusement que la plupart des grands manèges du parc ont un bon débit (et accessoirement qu'on avait des FlashPass). En conclusion, Six Flags over Texas aura été une très bonne découverte, la meilleure du séjour en fait, même s'il n'y en a pas eu tant que cela. Le parc est sympa, les crédits presque tous potables (limite tous vu que le Boomerang a maintenant dégagé) avec les trois perles que sont Titan, Mr Freeze et New Texas Giant ! Tout premier Six Flags et aujourd'hui parmi les tous meilleurs ! |
Chapitre 6 : Fiesta con agua
Parc visité : Six Flags Fiesta Texas
Suite des Six Flags texans avec Fiesta Texas ! On est 500 kilomètres plus au sud, dans la banlieue de San Antonio, sur le site d'une ancienne carrière, dont les impressionnantes falaises servent de décors à quelques une des attractions stars du parc. Pour le contexte historique, Six Flags Fiesta Texas a ouvert ses portes en 1992 et faisait à l'époque partie d'un plan de développement incluant également un mall situé juste derrière. Après des débuts difficiles, le parc a été racheté en 1996 par Six Flags qui a considérablement élargi l'offre des attractions proposées. Aujourd'hui, après pile poil 20 ans d'existence, Six Flags Fiesta Texas dispose de 49 attractions parmi lesquelles sept montagnes russes dont je vais tout de suite vous faire le compte-rendu ! Boomerang Impression de déjà vu n°1 Pandemonium Impression de déjà vu n°2 Goliath Impression de déjà vu n°3, oui parce qu'à la non surprise générale, il ne suffit pas de changer le nom et de le mettre en mode miroir pour faire oublier que c'est un bête clone du Batman the Ride B&M ! Poltergeist Là aussi c'est du clone, mais d'un grand huit déjà plus rare : le LIM Coaster de Premier Rides, souvent surnommé Spaghetti Bowl du fait de son impressionnant enchevêtrement de rails ! Alors autant la version couverte (Flight of Fear à Kings Dominion et Kings Island) n'a pas grand intérêt, la faute à un trop violet coup de frein à mi-parcours, autant là, vu que le bloc en question n'existe pas, c'est beaucoup plus fun ! Kiddie Coaster Ooooh, un Junior Coaster Vekoma custom, c'est que ça ne court pas les rues ça ! Sauf que là, le circuit rappelle beaucoup celui d'un Tivoli Small Zierer, autrement dit, côtés sensations, faut pas être trop exigeant ! Voire pas exigeant du tout du tout... Road Runner Express Un des plus récents Mine Train construit par Arrow et surtout, un des très rares à procurer un semblant de guili dans le ventre (l'autre étant celui de Kings Island). Ici le parcours est bien pensé et exploite comme il faut le terrain accidenté sur lequel il est construit. Pire, les virages sont correctement inclinés, une véritable rareté sur un grand huit du constructeur américain !!! Bref, sans être la montagne russe du siècle, c'est tout même bien mieux que ce à quoi on est habitué de la part d'Arrow ! Superman Krypton Coaster Attention, très gros Floorless B&M en vue, avec un superbe positionnement à cheval sur la falaise qui borde le parc, et excellente surprise, car ce Superman Krypton Coaster est certainement le meilleur grand huit de sa catégorie, exit la version madrilène ou le Medusa de Six Flags Discovery Kingdom, pourtant pas non plus mauvais dans leur genre ! Au menu des 1227 mètres de circuit de la bête, première descente excellente qui plonge en rasant la roche, looping iiiiiiimmense, puis spirale perchée sur la falaise pour une petite pause avant une seconde grande descente et l'enchaînement d'un Zero G Roll passé à la perfection et d'un Cobra Roll bien intense. Après cela, c'est un brin plus classique avec deux Corkscrews entrelacés et quelques virages relevés, mais peu importe, c'est juste génial ! Gling aaah, la question ne se pose même pas ! Voilà, c'en est fini des montagnes russes de Six Flags Fiesta Texas. Et Rattler alors ? Ben Rattler HS pour cause de cure de jouvence parait-il grandement mérité. J'avoue que j'aurais quand même bien fait un tour sur ce Wooden avant sa transformation, parce que, s'il parait que ce n'était franchement pas génial, au moins il a une sacrée gueule de l'extérieur ! Faudra donc repasser après la transformation par Rocky Mountain Construction... Là au moins je ne me fais pas trop de bile quant au fait que ce sera aussi joli à regarder que génial à rider ! On passe donc aux Flat Rides. Outre les grands classiques, Six Flags Fiesta Texas dispose d'une triple tour S&S qui, comme à over Texas, fonctionne en combinant modes Space Shot et Turbo Drop. Sinon il y avait aussi la nouveauté de l'année, un Star Flyer, qu'au final on n'aura jamais réussi à faire pour cause des pannes à répétition. En même temps, c'est pas comme si on ne connaissait pas déjà ! Du coup, passons aux attractions aquatiques ! Six Flags Fiesta Texas dispose de la trinité habituelle : Shoot the Chute, Flume et Raft. Le premier, on ne l'a pas testé, il n'avait rien de spécial, par contre, les deux autres ont les a faits ! Bonne nouvelle pour commencer, aussi bien le Raft que le Flume fonctionnent avec un système d'embarquement à défilement continu, ce qui est peut-être très répandu en Europe mais assez rare aux Etats Unis (ah ben oui, ça oblige les obèses à se secouer un peu !). Du coup, pour une fois, ça dépote, aussi bien sur le Flume où les bûches peuvent accueillir jusqu'à huit passagers que sur le Raft où les bouées ont chacune neuf places. Côté Flume, Bugs White Water Rapids si vous voulez son petit nom, on a à faire à un modèle de chez Hopkins, avec embarcations huit places façon Splash Mountain et deux jolies descentes, dont une avec camelback, le tout enrobé dans une très jolie théma médiévale ! Pour ce qui est du Raft ensuite, c'est un peu plus classique et hélas pas assez humide, à moins de se ramasser la cascade qui barre une partie du canal en fin de circuit. Quant aux restes, qu'est-ce qu'il y a au programme ? Un Dark Ride Scooby Doo, encore un, et rien de bien plus original à côté. Notons la présence d'un parc aquatique inclus dans le prix d'entrée, qui dispose notamment d'un Tornado Proslide et d'une excellente descente en Raft, une bonne manière de faire un break lorsque la chaleur commence à un peu trop se faire sentir ! Au final, voici une autre très bonne journée passée chez Six Flags ! Fiesta Texas est un parc agréable, où les zones thématiques sont toutes réussies avec des décors bien entretenus et plus d'ombre qu'aurait pu le laisser croire les photos (en même temps, c'est facile, il n'y a pas de quartier DC Comics). Bon point également pour le parc aquatique inclus dans le billet d'entrée, assez grand et bien achalandé. Niveau opérations ensuite, rien à redire : employés réactifs, trains qui partent en temps et en heure, non non, tout allait bien de ce côté-là. Bon, à gratter un peu, je vais tout de même vous sortir un petit défaut : l'absence d'une autre montagne russe majeure que Superman Krypton Coaster. Enfin, ça c'est sur le point de se résoudre avec l'arrivée en 2013 d'Iron Rattler ! Vous l'aurez donc compris, si vous passez par San Antonio, ne manquez pas de faire un tour à Six Flags Fiesta Texas, la visite vaut le coup rien que pour le Floorless local et, au contraire de cette bouse de Sea World, vous ne repartirez pas du parc en ayant l'impression d'avoir perdu votre temps (et vos dollars) ! |
Chapitre 7 : Montagne (russe) magique
Parc visité : Six Flags Magic Mountain
Pour en finir avec les Six Flags, voici le plus gros du lot : Magic Mountain, la capitale mondiale du grand huit, n'en déplaise à son rival de toujours, Cedar Point. Ici ce ne sont pas moins de 17 grands huit (18 dès 2013) qui vous attendent, de tous les genres possibles et imaginables, avec le rail au-dessus, en dessous, sur le côté et plus si affinités ! Vu que notre précédente visite datait de 2005, on avait pas mal de nouveautés à tester avec, dans le lot, cinq nouvelles montagnes russes ainsi que la plus haute tour de chute libre au monde, rien que ça ! Tatsu Voici avec New Texas Giant un autre des crédits du trip que j'attendais particulièrement ! Le plus grand Flying Coaster du monde, construit au sommet de la colline du parc pour ne rien gâcher, voilà qui s'annonçait comme un gros gling aaah en puissance ! Je vous passe les opérations laborieuses, de toute façon, mis à part à Alton Towers, je n'ai jamais vu une équipe faire tourner correctement un Flying ! Niveau parcours donc, la première constatation, c'est que c'est très haut... et très intense aussi, avec en point d'orgue l'infernal Pretzel et sa dose un peu limite de G positifs ! Toutefois, l'élément que je préfère vient juste avant : c'est un petit virage très brusque et très surprenant, du même genre que celui qui suit le looping de Blue Fire ! Au final, j'ai bien aimé ce Tatsu mais je n'irais pas jusqu'à le qualifier de gling aah... eh oui, c'est dur mais c'est la vie ! Ce qu'il manque clairement à ce grand huit, ce sont les passages au ras du sol façon Air ou Manta. La hauteur et la puissance c'est bien, mais là manque un peu une bonne sensation de vitesse ! En revanche, chapeau pour l'intégration du circuit, de ce point de vue c'est un sans faute, on a d'ailleurs du mal à croire que deux ans auparavant, Six Flags Magic Mountain construisait le Floorless Scream sur un bout de parking ! Apocalypse Il s'agit d'un Wooden Coaster GCI, construit en remplacement du Giant Inverted Boomerang Déjà Vu et d'une autre montagne russe en bois bien pathétique : Psyclone. Au programme, parcours assez standard, avec une première partie bien punchy, hélas bien vite oubliée tant la seconde est nulle et molle. Au final, je n'ai pas retenu grand-chose de cet Apocalypse, faut dire que quand vous avez des grands huit type X², Tatsu, Goliath, Riddler's Revenge et consort à côté, un Wooden d'à peine 30 mètres de hauteur, c'est vite oublié ! Non, ce qu'il fallait à Magic Mountain, c'est un p***** d'El Toro bis, avec des airtimes à n'en plus finir, chose dont le parc manque encore cruellement ! Green Lantern First Flight On passe à ce Zac Spin Intamin, clone de la version de Gröna Lund. Le problème ici, ce n'est pas l'attraction en elle-même, toujours aussi extrême, c'est son fonctionnement ! Le quai n'est même pas assez large pour laisser passer les employés à côtés des wagonnets, les flux d'embarquement et de débarquement se croisent, bref, c'est juste n'importe quoi et du coup l'attente est tellement longue et énervante qu'on en oublie totalement de profiter du grand huit ! Road Runner Express Faudrait tout de même pas oublier ce Junior Coaster Vekoma, relocalisé de Six Flags New Orleans. Après tout, c'est un +1 au même titre que les autres cités ci-dessus !! Superman Escape from Krypton Ok, celui-ci ce n'est pas à proprement parler un nouveau crédit, mais pour autant, avoir simplement passé les wagons en marche arrière en fait une toute autre attraction ! En avant, c'était nul, mou, décevant, tout ce que vous voulez, en arrière ça devient jubilatoire, déjà parce que l'accélération semble bien plus puissante et ensuite surtout parce qu'il y a cette monté à la verticale, dont on ne sait jamais trop quand elle va se terminer et qui offre une vue sur le sol à couper le souffle ! Lex Luthor Drop of Doom La plus haute tour de chute libre du monde ! Depuis le temps que je me disais que Magic Mountain devrait faire comme à Dreamworld en Australie et construire une tour le long du poteau de Superman, ça y est, le rêve est enfin devenu réalité ! Le résultat, c'est donc une chute de 120 mètres de hauteur, et je peux vous dire qu'on les sens passer ! Après, on pourra regretter de ne pas retrouver la puissance d'une Gyro Drop, mais cela est largement compensé par la durée de la chute, qui au passage devient encore plus flippante lorsqu'un wagon de Superman est lancé au même moment, provocant par là même le tremblement de la structure tout entière ! Voilà pour les nouveautés. Dans l'ensemble, c'était du bien lourd, conforme à ce que l'on attendait. Ce que l'on n'attendait pas par contre, c'est que la meilleure découverte ne soit pas Tatsu mais Superman Escape from Krypton ! Aaaah, être surpris par une montagne russe après 1100 crédits et des poussières, je peux vous dire que ça fait plaisir ! Sinon, vu que le petit Djoul était un newbie de la montagne magique et que Matthieu avait zappé la moitié des crédits lors de sa précédente visite, on a tout de même refait tous les grands huit locaux, du plus petit au plus grand, de X² jusqu'à Canyon Blaster ! Voici donc en résumé notre avis version 2012 sur ces derniers ! - Batman the Ride : Encore ?!!!!! - Canyon Blaster : Scherzie et moi on a séché, Matthieu et Djoul ont pris leur pied. Chacun son truc... - Colossus : Il est beau, il est très gros et il est exceptionnellement doux pour un Wooden Coaster. Dommage après qu'il soit également extrêmement mou ! - Gold Rusher : Si l'on excepte les trois Kiddie Coasters de la zone enfant, voici le seul grand huit vraiment familial du parc. Dans le genre, il n'est pas trop mal, avec quelques virages à la limite du raisonnable mais pas trop de bobos une fois revenu en gare... - Goliath : Sympa mais un peu moins que Titan à Six Flags over Texas. Déjà parce qu'il n'y a pas la spirale infernale avant le frein de mi-parcours, ensuite parce qu'au Texas, avec New Texas Giant juste à côté, on ne regrette pas l'absence d'airtime sur la machine alors que là, vu que Magic Mountain n'est malheureusement pas le paradis du G négatif, c'est un peu plus le cas... - Ninja : Dans la catégorie des Suspended US, maintenant que Big Bad Wolf n'est plus, je crois qu'on tient là le meilleur exemplaire du genre : le circuit est court mais efficace et la présence de nombreux arbres ainsi que l'utilisation habile du terrain sont de réels plus ! - Revolution : Non mais virez-moi ces harnais !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! - Riddler's Revenge : Le seul Stand Up potable, merci les éléments bien monstrueux ! - Scream! : Dans 99% des parcs de la planète, ce Floorless B&M ferait office de star locale. A Magic Mountain, il n'est qu'un grand huit de plus sur la liste... - Viper : Aussi énorme qu'inutile. Autant Revolution pourrait être sauvé avec un retour aux lapbars, autant celui-ci, y a rien à en tirer ! - X² : Aaaaaaaaah, X² ! Ouais ben c'est toujours aussi xxxxxxxxcellent ce truc ! Et même si ça tremblote un peu, les sièges sont suffisamment rembourrés et les harnais tellement bien conçus qu'on n'y prête pas plus d'attention que ça ! En passant, petit conseil pour profiter encore mieux de cette tuerie : levez les pieds et les genoux. Vous ne serez alors quasiment plus tenus que par le harnais et la sensation de voler n'en est que meilleure ! Voilà, c'est tout pour cette fournée 2012 de Magic Mountain ! En conclusion, ce parc reste sans aucun doute possible un de ceux à visiter une fois dans sa vie si vous aimez un tant soit peu les montagnes russes ! Y a de tout, souvent en version XXL (7 des 17 grands huit du parc dépassent les 45 mètres de hauteur), alors préparez-vous à crier de plaisir comme n'importe quelle demoiselle qui se respecte ! Après, si vous cherchez des attractions calmes et reposantes, passer votre chemin, y en a quasiment pas et, de toute façon, quand il y a en a, elles sont nulles ! Non, à Magic Mountain, c'est 100% sensations, vitesse, G et compagnie ! Et faut bien dire que dans le genre, on ne fait pas tellement mieux ! |
Livre 3 : Des p’tits, des piers et des poissons
Chapitre 8 : Crédits pas sensas en Arkansas !
Parc visité : Magic Springs
Suite de nos pérégrinations de l'autre côté de l'Atlantique avec ce nouveau livre, consacré ce coup-ci aux petits parcs croisés de-ci de-là, qui ne sont ni du Six Flags, ni du Cedar Fair sans être pour autant du gros mastodonte du foune genre Disney, Universal et consorts... Première étape : Magic Springs, seul parc de l'Arkansas que l'on pourrait qualifier de potable. Oui parce qu'il y a bien aussi Funland Amusement Park à Little Rock (la capitale de l'état pour ceux que ça intéresse) avec son micro Powered Coaster, mais là on n'était pas suffisamment désespérés pour aller y faire un tour ! Donc Magic Springs, pour ceux qui ne connaitraient pas (et il doit y en avoir un ou deux), ça se situe... euuuh... ben au milieu de rien, l'Arkansas n'étant pas vraiment l'état le plus densément peuplé des USA ni le plus fourni en curiosités touristiques. Le nom du parc, lui, vient de celui d'un parc national situé juste à côté, Hot Springs National Park. Il a ouvert ses portes à la fin des années 70 et est géré depuis 2005 par Parc Management, qui possède également Darien Lake et Frontier City dont nous reparlerons dans le prochain chapitre. Côté crédits, six +1 potentiels nous attendaient et, bonne nouvelle, on a pu tous les glinger, alors en avant pour le passage en revue ! Diamond Mine Run Le kiddie local, signé Miler, un peu tape-cul mais plutôt rigolo pour un grand huit de cette taille et assez bien thématisé ! Twist'n'Shout Il s'agit d'une Wild Mouse de Zamperla, rien de bien extraordinaire en somme... Gauntlet Le seul SLC du trip ! On s'en serait bien passé mais avec 18 parcs au programme, n'en croiser aucun aurait relevé du miracle ! Big Bad John Un Mine Train Arrow, relocalisé de Dollywood (où il occupait la place de Tennessee Tornado) après être passé par Six Flags St Louis. Au menu, un parcours de 716 mètres avec trois lifts et à peu près aussi peu de sensations que sur quasi tous les autres modèles du même genre ! Arkansas Twister Ce Wooden Coaster est la plus grosse montagne russe de Magic Springs. Si le parcours en aller retour et extrêmement doux, on regrettera qu'il n'offre pas le moindre airtime sur les pourtant nombreuses bosses qui le parsèment... X Coaster On finit avec le seul Sky Loop Maurer Söhne d'Amérique. Toujours aussi malsain cette bestiole, et toujours aussi flippant ce retournement à l'envers au sommet du lift. Après, on a eu un peu de mal à en profiter ; avec plus de 40° à l'ombre, l'orgie de G qu'offre le grand huit trouve très vite ses limites ! 1, 2, 3, 4, 5 et 6, le compte et bon et le compteur est content, même si, pour notre part, on est un peu resté sur notre faim niveau qualité des montagnes russes testées... Mais peut-être une autre attraction locale va-t-elle réussir à nous sortir un peu de notre torpeur ? Hélas non ! Côté Flat Rides, rien de bien fantastique si ce n'est du vomitron, côté Water Rides, le Flume et ses quatre bûches sur le parcours promettait une attente bien trop longue pour être testé, quant au Shoot the Chute, sans être extraordinaire, il nous aura au moins permis de nous rafraîchir quelques instants ! Pour le reste, quelques attractions familiale très standards ainsi que les habituels Kiddie Rides italiens. On finit avec un rapide mot sur le parc aquatique de Magic Springs, qui n'avait pas l'air trop mal, avec quelques jolies tours de toboggans, mais qui était tellement blindé (tu m'étonne vu la chaleur) qu'on a préféré y renoncer pour plutôt aller se baquer dans le lac Ouachita voisin où il n'y avait pas un péquin malgré la beauté des lieux ! Au final, Magic Springs nous aura donc laissé une impression assez mitigée. Si le site est assez joli et bien arboré, ça pêche pas mal côté attractions, notamment par un manque flagrant d'originalité. En même temps, quand vous êtes le seul parc à 500 kilomètres à la ronde, y a pas de raison de se fouler plus que ça ! |
Chapitre 9 : Frontierland
Parc visité : Frontier City
Après l'Arkansas, cap à l'ouest, vers des températures encore plus torrides et vers Frontier City, un petit parc à thème western situé dans la banlieue d'Oklahoma City, capitale de... l'Oklahoma, bravo ! Frontier City a ouvert ses portes au début des années 60 et fut le premier parc à être opéré par Premier Parks, qui allait devenir en 1998 un des leaders de l'industrie US du manège et de la sensation avec le rachat de Six Flags, groupe que quittera finalement Frontier City en 2007, à l'occasion d'une vente groupée à l'opérateur Park Management (vente qui incluait également Elitch Gardens et Darien Lake). Outre de jolis décors rappelant l'ouest sauvage, pas si lointain que cela par rapport à Oklahoma City, Frontier City possède une petite trentaine de manèges, essentiellement familiaux mais pas dénués d'intérêt pour autant. Parmi eux, on compte cinq montagnes russes et, pour ne pas changer, c'est par elles que l'on va commencer ! Diamond Back Les Launched Loop Arrow encore en fonctionnement se font plutôt rares (il en reste encore trois, les deux autres étant à Elitch Gardens et à Blackpool) et c'est un peu dommage car, pour une fois, voici un grand huit du constructeur américain qui offre des sensations sympathiques et qui passe comme une lettre à la poste ! Ok, c'est que de la ligne droite, certes, mais pour avoir croisé des grands huit chinois qui n'était même pas capable de cet exploit, je me dis que ce n'est pas si mal que ça ! Silver Bullet Pas d'Inverted B&M mou du genou en vue, à Frontier City, ce patronyme désigne un bon vieux Looping Star Schwarzkopf, qui, avant d'atterrir dans l'Oklahoma, a fait crier les demoiselles de plaisir sur les champs de foire allemands entre 1978 et 1980 sous la houlette d'Oscar Bruch (accessoirement c'était le tout premier grand huit démontable à posséder une inversion) ! On a du mal à croire que ce crédit a 34 ans tant tout passe comme une lettre à la poste, sans la moindre vibration désagréable. Un classique que l'on prend toujours autant de plaisir à faire ! Steel Lasso Le dernier grand huit en date de Frontier City. Ouvert en 2008, il s'agit d'un Junior Inverted Vekoma, possédant le même parcours que le Jimmy Neutron de Movie Park Germany. Pas révolutionnaire mais pas non plus désagréable... Wildcat Le Wooden local, pas bien grand ni très intéressant niveau parcours et sensations. Point positif toutefois, il ne vibre quasiment pas ! Wild Kitty Ah ben celui-là, on ne le fera pas, c'est le Kiddie interdit aux adultes. Je ne suis pas sûr qu'on ait raté grand-chose... Voilà donc pour les crédits, il est temps de passer au reste des attractions, genre les Flat Rides tout d'abord, donc on ne retiendra pas grand-chose... Quelques standards américains genre Scrambler, Tilt-A-Whirl, Wipeout, etc. ainsi qu'un Absolutly Insane de chez S&S que j'aurais bien aimé tester mais qui hélas ne semble pas être prêt de rouvrir ! Dommage, ces drôles de tour à câbles ne courent pas les rues, et les voir en fonctionnement est chose encore plus rare ! On passe donc aux Water Rides... Comme à Magic Springs, on a zappé le Flume pour cause de file trop longue et de flagrant sous-nombre d'embarcations sur le circuit, à la limite du parc chinois ! Le Raft par contre, on l'a fait et il était plutôt pas mal, avec quelques vagues bien vicelardes comme on les aime ! Reste après cela encore quelques autres manèges, tacots, grande roue et autres ainsi qu'un Dark Ride de chez Sally dont j'ai du mal à me souvenir. C'est que ça ne devait pas être terrible terrible ! Pour conclure sur Frontier City (oui parce que je ne vais pas non plus en faire des tartines, faut que je me ménage pour le livre 5), la visite, bien que brève pour cause de parc totalement désert, fut assez agréable. Le parc n'est pas bien grand mais la théma est réussie, les manèges plutôt sympas, tout est propre, bref, pour quelques heures, ça vaut le coup. Bon après, encore faut-il être dans le coin... |
Chapitre 10 : D'une Pier deux coups
Parcs visités : Galveston Pleasure Pier, Kemah Boardwalk
Ooooh des Piers ! C'est pas que je veux ressortir les vieux souvenirs douloureux du trip US de l'été 2010, ni ceux de l'Angleterre cuvée 2012, mais c'est pas tout pourri généralement les Piers ? Dans 90% des cas, je serai tenté de vous répondre oui, mais, en grattant un peu, y en a tout de même quelques uns de sympa genre Santa Cruz, Gröna Lund, Morey's Piers, auxquels on peut ajouter les deux dont je vais vous parler dans ce chapitre : Galveston Pleasure Pier et Kemah Boardwalk. Galveston Pleasure Pier Cela va vous surprendre mais ce parc se trouve à Galveston, si si. Il s'agit d'une longue île séparée de la côte par un petit bras de mer, tout à l'est du Texas, en bordure du Golfe du Mexique. Quant au Pier, c'est comme d'habitude une jetée qui avance sur la mer et sur laquelle a été entassé tout un bataillon de manèges pour petits et grands. Bien qu'ouvert en mai 2012, l'histoire du Pier de Galveston remonte aux années 40. A l'époque déjà des attractions le recouvraient, et il en fut ainsi jusqu'à ce que l'ouragan Carla ne le dévaste en 1961. Ce fut alors un hôtel qui pris leur place sur la jeté, et ce jusqu'en 2008, année où, rebelote, un nouvel ouragan (Ike ce coup-ci) emporta tout avec lui. Finalement, après quatre ans de tractations puis de travaux, les manèges firent leur grand retour sur le Pier et nous voici donc là pour les tester ! Côté crédit, ce sera un +1 avec un Euro Fighter Gerstlauer baptisé Iron Shark au circuit court mais pas dénué d'éléments intéressants, jugez plutôt : un lift vertical haut de 30m avec descente à 97°, un Immelmann, un (presque) Dive Loop, une S Curve, un (très) Overbnaked Turn et un Inclined Loop, et tout cela sur seulement 380 mètres de longueur ! Outre la compacité, autre point positif du grand huit, son positionnement au bord de la jeté, avec vue incroyable sur l'océan, ainsi que ses wagonnets à lapbars ! Oui, sauf que pour ce dernier point, je ne suis pas sûr que cela soit si positif que ça ! Comme à Six Flags over Georgia, les lapbars sont mal adaptées aux sièges bien trop droits dans lesquels on est du coup fort mal installé. En plus, leur design, avec leur forme pointue côté contact avec les cuisses (ce sont en fait les mêmes que sur les trains de New Texas Giant) rend les nombreux hangtimes du parcours très douloureux ! Pas glop du tout ça ! Au final, petite déception que cet Iron Shark. Comme pour Dare Devil Dive, on pensait que les lapbars allaient rendre le tout bien plus foune qu'avec des harnais mais en fait, c'est à se demander si ça n'aurait pas été mieux avec ces derniers ! Ensuite, les autres attractions... Vu la ridicule superficie du Pier, y en a un nombre tout de même assez honorables, toutes bien entassées les unes sur les autres. Au rayon Flat Rides, on trouve un Star Flyer que je vous recommande vivement tant la vue de là-haut est magnifique, un Afterburner et un Bateau Pirate, tous deux judicieusement orientés vers le vide au bord de la jetée, ainsi qu'un Fireball Larson et un Musik Express de chez Bertazzon. A côté de cela encore un Flume Ride, pas bien grand (en même temps, vu la place...) mais assez humide, une grand roue, quelques kiddie rides et puis voilà, le tour en fait ! Conclusion pour Galveston Pleasure Pier ? Pour un parc de cette taille, c'est franchement très honorable. Même décevant, Iron Shark reste un petit grand huit sympathique, auquel s'ajoutent une quinzaine d'autres attractions plutôt bien choisies. En somme, pour quelques heures et entre deux baignades dans l'océan, ça fait parfaitement l'affaire ! Kemah Boardwalk Retour sur le continent, une quarantaine de kilomètres au nord de Galveston, voici Kemah et son Boardwalk, situé au bord de la baie de Trinity. Là encore y a de l'eau et, là encore il n'y a qu'un seul crédit, cette fois-ci un Wooden Coaster signé de The Gravity Group et répondant au nom de Boardwalk Bullet. La première chose qui surprend avec ce grand huit, c'est sa compacité ! Presque un kilomètres de rails et des poteaux de bois dans tous les sens sur une superficie de seulement 4000m², fallait le faire, et pour le coup, The Gravity Group s'en ai très bien sorti ! Le parcours est très sinueux, avec une excellente première descente plongeant dans les structures, tout ce qu'il faut d'airtime et des vibrations qui restent dans le domaine du supportable. Seul petit regret, le train a tendance à trop ralentir en fin de circuit, dommage... En même temps, on n'était même pas dix à bord ! Pour le reste de Kemah Boardwalk, ben euuh, pas grand-chose... Enfin si, deux trois Flat Rides gerbos et quelques manèges pour gosses, bref rien qui nous a spécialement tentés. Toutefois, on n'aura pas regretté d'être passé par là, rien que Boardwalk Bullet, la détour valait le coup ! |
Chapitre 11 : Sea World San conviction !
Parcs visités : Sea World San Antonio, Sea World San Diego
Avant d'aller plus loin dans ce chapitre, petite note à votre intention mes chers lecteurs : les parcs animaliers, c'est pas notre truc ! Que ce soit les Sea World, Busch Gardens, Animal Kingdom et consorts, les bestioles que l'on recherche, elles sont plutôt en acier ou en bois, pas à poils ou à plumes, voire à nageoires dans le cas présent. Du coup, on ne peut pas dire qu'on soit la cible idéale pour les Sea World, où les principales attractions restent les spectacles de dauphins, orques et autres poiscailles XXL ! Mais bon, y a des crédits donc fallait bien qu'on passe par là. Et ce que l'on peut dire, c'est que notre ressenti ne fut pas du tout le même entre Sea World version cote est (San Antonio) et Sea World version côte ouest (San Diego) ! Sea World San Antonio Le premier des deux qu'on ait visités et clairement le plus mauvais parc du trip. On a dû arriver vers 10h30 et, avant 13 heures, on avait déjà mis les voiles ! La raison ? Le parc est nul, vide et qui plus est moche, et les crédits n'ont que très peu d'intérêt ! On commence avec Steel Eel, un Mega Coaster Morgan avec de gros poteaux pas très beaux mais aussi pas mal de camelbacks qui pourraient être très rigolos s'il n'y avait pas ces à-coups à bien vous tasser les vertèbres à chaque fin d'airtime. Ensuite il y a Great White, le n-ième clone de Batman du trip (j'avoue que j'ai fini par arrêter de compter), puis Journey to Atlantis, une quasi copie de l'Atlantica d'Europa Park, à laquelle a toutefois été retiré le double splash au bas de la grande descente (ça aurait pu être trop génial sinon !). On finit ce rapide et pathétique tour par Shamu Express, le Kiddie local signé Zierer, à peu près aussi inintéressant que 99% des autres montagnes russes du constructeur allemand ! Après cela ? Après cela rien du tout ! Le Raft n'avait pas envie d'ouvrir et nous pas envie d'attendre qu'il veuille bien se réveiller, le parc aquatique, on n'était pas franchement d'humeur à payer un supplément pour se retrouver entassés avec tous les autres visiteurs qui avaient eu la bonne idée de s'y ruer, quant à profiter du parc, celui-ci est tellement désert et sans charme que ça ne nous est même pas venu à l'idée ! Non vraiment, Sea World San Antonio, j'ai bien cherché, je n'arrive même pas à lui trouver un seul point positif... Ah si, y a Six Flags Fiesta Texas non loin ! Sea World San Diego Après notre déconvenue à San Antonio, et pour avoir déjà visité le parc en 2005 sans en garder un souvenir mémorable, c'est dire qu'on appréhendait cette nouvelle visite à Sea World San Diego ! Néanmoins, avec le nouveau Launch Coaster Mack Manta, difficile pour les chasseurs de grands huit que nous sommes de passer à côté ! Au final, on a bien fait d'y retourner ! Je ne sais pas si c'est le côté catastrophique du cousin texan qui nous a fait relativiser cette visite, tout ce que je sais c'est qu'on a cette fois-ci bien apprécié notre passage par ce Sea World californien ! Ou alors est-ce l'impression de se sentir à la maison, présence d'un Megacoaster Mack oblige ? De ce crédit, parlons-en justement ! Déjà, il n'a absolument rien à voir avec son Flying Coaster floridien d'homonyme, ici c'est donc un grand huit catapulté de chez Mack auquel on a à faire ! Ensuite, côté hauteur, rien à voir avec Blue Fire, Manta ne dépasse pas les neuf mètres de hauteur et sa plus grande descente en mesure seize, avec l'aide d'une tranchée creusée dans le sol. Toutefois, ce n'est parce qu'il n'est pas bien grand qu'il n'est pas bien bon... Déjà il y a ce petit préshow à base d'écran tubulaire, certes un peu gâché par une entrée de lumière indésirable mais limite plus efficace que le King Kong 360 3D d'Universal. Ensuite il y a deux accélérations, pas bien violentes mais qui permettent de garder une bonne vitesse tout au long d'un circuit bien fourni en petits éléments sympa genre Bunny Hop, virages bien inclinés, spirales et S-Curve. Ajouter à cela un confort exemplaire et vous avez devant vous un parfait exemple de ce que peut être un grand huit familial : quelque chose de pas spécialement intense mais de particulièrement foune, que petits et grands peuvent faire ensemble en y prenant autant de plaisir l'un que l'autre ! Après j'avoue qu'on a un peu survolé le reste du parc. Faut dire qu'on a fait Sea World San Diego au milieu d'une journée chez Mickey et qu'on avait sacrément envie de retourner chez la souris faire encore plus d'Indy, de Radiator Springs Racer et plus si affinité ! Du coup, un tour de Journey to Atlantis pour constater que finalement, ce n'est pas forcément moins bien que le Poseidon d'Europa Park (mais tout de même nettement en-dessous de la version d'Orlando) et un autre de la tour panoramique pour quelques photos aériennes du parc. Les bouées, la nouvelle zone Sesame Street, etc., on est passé devant mais on n'a pas fait, je ne vous parle même pas des shows que l'on n'aurait même pas eu l'idée de voir ! Quoiqu'il en soit, même si on n'est pas resté à Sea World San Diego tellement plus longtemps qu'à San Antonio, au moins on n'a pas eu l'impression d'être dans un parc vide et miteux, où les attractions étaient aussi peu nombreuses que la déco moche et datée. Non, finalement, ce parc n'est pas si mal, certes c'est sûr qu'il faut aimer le genre, mais même, l'endroit est agréable, bien ombragé et les deux crédits locaux valent infiniment mieux que les quatre de la versions texane ! Donc oui à Sea World San Diego, bouh à l'autre naze dont je ne citerai plus le nom tant il ne le mérite pas ! |
Livre 4 : Etapes sans parcs
Chapitre 12 : Mississipi d'enfer !
Parc visité : -
Pour ce quatrième livre, faisons une petite pause avec les parcs et partons à la découverte des sites que nous avons découverts lors de ce voyage... Premier arrêt, la Louisiane, état des bayous, du cajun, du jazz et de la Nouvelle Orléans, le tout baigné par le mythique fleuve Mississippi, où parait-il, les alligators en veulent encore aux français de les avoir utilisés comme mascotte pour le parc le plus pourri de la planète ! Au total, on a passé deux jours sur place, un dans la cambrousse, entre séance d'airboat dans le bayou et visite d'anciennes plantations, l'autre à la Nouvelle Orléans, ville américaine particulièrement atypique, avec un sens assez prononcé pour la fiesta et le grand n'importe quoi ! Enfin, vous allez très vite voir ça par vous-mêmes grâce aux photos ci-dessous... |
Chapitre 13 : On dirait le sud...
Parc visité : -
Après la Louisiane, suite de l'exploration du sud-est américain... On commence avec le Tennessee et sa ville la plus emblématique, Memphis. Qui dit Memphis dit forcément Elvis Presley, alias le King, dont il est difficile d'échapper à l'empreinte et au nom où que l'on se trouve dans le coin, notamment lorsque l'on se rapproche de Graceland, la demeure où il a passé une partie de sa vie. Cette dernière se visite, moyennant tout de même plus de 30$... Enfin, ça vaut le coup d'oeil ! Certes ce n'est pas aussi gigantesque qu'on aurait pu l'imaginer, néanmoins, cela permet un plongeon particulièrement amusant dans les années 60, au milieu d'un décor kitchissime tout à la gloire du roi du rock'n'roll ! Le reste de Memphis n'a ensuite pas grand intérêt... Pour les amateurs, il y a la fabrique des guitares Gibson et quelques autres hauts lieux du rock, pour ceux qui sont plutôt axés architecture (genre bibi), c'est déjà beaucoup plus light, la ville ne possédant aucun bâtiments particulièrement beaux. On continue donc ce rapide tour d'horizon par le Texas, l'état où tout est encore plus grand que partout ailleurs aux Etats Unis, que ce soit les armes à feu où la taille des steaks dans les barbecues locaux ! La première étape dans l'ordre chronologique a été Fort Worth, la ville jumelle de Dallas avec qui elle forme la plus grosse conurbation du Texas. Au programme, visite des Stockyards, une ancienne plateforme d'échange de bestiaux remplie de cowboys, aujourd'hui transformée en une grande zone de loisirs sans beaucoup d'âme... Bien plus sympa aura été notre passage à San Antonio. Déjà la ville offre pas mal de jolis buildings, ensuite, elle dispose d'une très agréable promenade au bord de l'eau, pleine de restos, de bars et autres lieux pour sortir le soir, lorsque le thermomètre a enfin décidé de repasser sous la barre de 40° ! Egalement à San Antonio se trouve Alamo, pas le loueur de bagnoles, non, le fort, celui où très précisément 187 braves soldats américains (dont Davy Crockett) ont sacrifié leur vie pour défendre l'honneur et la patrie face aux troupes mexicaines lors d'une des plus célèbres bataille de la guerre d'indépendance. Si cet Alamo est plutôt joli, la surdose de patriotisme US est un peu difficilement assimilable pour nous autres européens sarcastiques, mais bon, que seraient les américains sans leurs héros dont on retrouve les noms sur une bonne demi-douzaine de plaques commémoratives disséminée sur le site! Voilà, je crois que j'ai tout dit pour ce chapitre. Au pire, ce que j'ai oublié est dans les photos qui suivent ! |
Chapitre 14 : Stars tour
Parc visité : -
Los Angeles est la ville où nous sommes restés le plus longtemps durant ce trip, pour autant on n'y a que rarement mis les pieds. Faut dire que quand vous êtes à Disneyland et que les parcs ouvrent de 7 à 23 heures, vous n'êtes pas forcément en état d'encore aller faire des kilomètres de voiture pour rejoindre tel ou tel quartier de cette ville, dont on a parfois du mal à imaginer qu'elle puisse avoir une limite ! Néanmoins, après une journée à Universal, on a tout de même été faire un tour à Griffith Park puis à Santa Monica, coin plutôt agréable et rempli de restos sympas, pas forcément donnés mais souvent très bons (dans la collection conseils gastronomiques, je vous recommande le resto de sushi sur le toit du mall Santa Monica Place, c'est à deux pas de Pacific Park et de son crédit et surtout, c'est bougrement bon !). Autre sortie dans la cité des anges après notre visite à Knott's, cette fois-ci direction Hollywood où nous avons été voir l'excellent spectacle Iris signé du Cirque du Soleil et où nous avons au passage croisé toute la troupe du film Expendables 2, Sly et Schwarzy inclus. Et quand, comme nous, vous avez grandi biberonnés aux films d'action des années 80, ça fait bizarre de serrer la pince de ceux que l'on voyait à l'époque distribuer des bourre-pif à tour de bras ! Voilà, c'est tout pour ce rapide encart touristique, dès le prochain chapitre, on revient aux parcs, avec le meilleur du meilleur, voire même mieux encore ! Enfin ça, ce sera après une petite série de photos made in L.A. ! |
Livre 5 : Last but not least
Chapitre 15 : TnP brave l’inteldit
Parc visité : Busch Gardens Williamsburg
On arrive doucement mais sûrement à la fin de ce long Trip Report avec ce cinquième et dernier livre consacré au top du top, à la crème de la crème, aux cerises sur le cupcake, etc., bref aux meilleurs parcs que l'on a visités durant ces trois semaines aux Etats-Unis. Comme vous pouvez le constater, c'est le dernier livre mais c'est aussi le plus long, autant dire qu'on a été particulièrement bien servi durant ce voyage. Et même si on connaissait déjà les cinq parcs dont je vais vous parler dans les chapitres qui suivent, les revisiter ne fut pas du tout un calvaire, bien au contraire ! On commence avec Busch Gardens Williamsburg, dont nous foulions pour la troisième fois les allées (tout du moins pour ce qui concerne le Scherzie et moi-même). Je ne vais pas vous refaire les deux Trip Reports que j'ai déjà consacrés à ce parc, vous êtes bien assez grands pour aller les lire tous seuls. Ce qu'il y a à retenir, c'est que le parc est toujours aussi génial, somptueux et rempli de manèges bien plus que sympathiques ! Je vous passe donc les Griffon, Darkastle, Alpengeist et autres pour mes contenter de quelques lignes sur les deux nouveautés qu'on était venues tester : Mäch Tower et Verbolten. Les deux attractions se trouvent l'une à côté de l'autre, dans une zone Oktoberfest qui a été remaniée entre les saisons 2011 et 2012. Concernant Mäch Tower, il s'agit d'un tour de chute libre signée Moser Rides, d'une hauteur d'environ 70 mètres, fonctionnant avec une nacelle circulaire façon Gyro Drop Intamin. Toutefois la comparaison s'arrête là car la tour italienne n'a pour ainsi dire aucune des qualités de la version suisse : sièges pas spécialement ergonomiques, fonctionnement capricieux et surtout, sensation de chute vraiment très bof, c'est à peine si on décolle du siège lorsque la nacelle tombe ! Testée une fois et ça nous a suffit ! On passe ensuite au voisin d'en face, Verbolten. Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'actu des parcs 2012, petite piqûre de rappel... Verbolten est un Multi Launch Coaster Zierer, dont le circuit, mi indoor, mi outdoor, a remplacé celui du Suspended Coaster Big Bad Wolf, devenu trop cher et compliqué à maintenir en état. Toutefois les traces de l'illustre ancêtre sont encore nombreuses... Verbolten réutilise en effet la même gare (totalement rethématisée cela dit) et tout le final du parcours est quasi identique à celui de feu le grand méchant loup. Mais alors, est-ce qu'on a gagné au change ? Côté théma, clairement oui ! La file et la gare sont super mimis, avec plein d'éléments de décors rigolos, une storyline particulièrement barrée et, statut culte oblige, pas mal de références au prédécesseur. Pour ce qui est du débit, rien à redire, avec cinq trains en fonctionnement et un embarquement très aisé, la file n'arrête pas d'avancer si bien qu'il faut à peine une demi-heure pour la parcourir en entier lorsqu'elle est pleine. Les trains ensuite, là encore, c'est un sans faute ! De la carrosserie rutilante aux jantes chromées, ils sont juste magnifiques tout en offrant un excellent confort. Il est temps à présent de passer au parcours... Une fois quitté la gare, le train traverse un petit S au milieu des arbres pour arriver sur la première catapulte LSM qui s'engouffre dans la Dark Forest, en fait un gros hangar hélas assez mal camouflé. A l'intérieur il fait très sombre et les effets en lumière noire sont sobres mais néanmoins très beaux. Le train lui enchaîne une succession de virages bien serrés et très intenses avant d'arriver sur l'élément emblématique de l'attraction : le rail Free Fall. Certes, pour avoir déjà fait Polar X-Plorer à Legoland Billund, on savait à quoi s'attendre, toutefois, avec une bien meilleure mise en scène, ça passe encore mieux et la chute, bien que courte (cinq mètres seulement), produit son petit effet et parvient à surprendre à chaque nouveau tour ! Après cela, le train ressort du hangar par une petite descente qui débouche sur la deuxième catapulte, plus plate mais aussi plus puissante que la première. Un grand S en monté plus tard, on arrive sur le pont dominant la rivière pour la descente finale, identique à quelques mètres près à celle de Big Bad Wolf. A son pied, grand virage sur la gauche au ras de l'eau, avec hélas quelques petites vibrations puis retour en gare via un nouveau S ponctuée d'une bosse sur laquelle on ne trouvera malheureusement pas le moindre airtime. En conclusion, on a vraiment bien apprécié ce Verbolten, dont le gros point positif est d'être très original, avec un parcours varié, alternant une longue partie en intérieur avec deux moments plus brefs en extérieur, et possédant deux catapultes ainsi que ce fort sympathique rail Free Fall. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à un monstre de sensations, si c'est cela que vous chercher, vous allez être déçus. Mais les monstres de G et de guilis dans le ventre, Busch Gardens Williamsburg en a justement déjà tout ce qu'il faut et à cela manquait justement un grand huit familial amélioré, surtout depuis le retrait de Big Bad Wolf. Côté points négatifs, une ou deux choses à signaler tout de même... Déjà le fait que les parties extérieures sont très anecdotiques. Elles auraient mérité quelques centaines de mètres de rails supplémentaires histoire de mieux profiter de ce sublime emplacement en plein milieu de la forêt. Et puis j'avoue que je n'aurais pas été contre un ou deux moments de G négatifs... Autre regret, la déco sur le parcours. La gare, les trains et la partie Dark Forest, absolument rien à redire, mais après, entre cette espèce d'entrée de tunnel qui flotte dans le vide sur la première catapulte, ce pont branlant trop riquiqui pour faire un peu authentique et ces énormes plots béton sur lesquels il aurait suffit de coller quelques fausses pierres pour les faire oublier, on se dit que Busch Gardens aurait pu faire largement mieux ! Ça sent encore les coupes budgétaires tout ça... Allez, peu importe ces quelques broutilles, Verbolten est au final un très bon ajout pour ce parc qui se bonifie d'année en année. J'ai déjà dû bien vous le matraquer dans mes deux précédents Trip Report mais, au diable, je me répète : courrez à Busch Gardens Williamsburg, ce parc a vraiment tout pour plaire : un cadre magnifique parfaitement entretenu, des attractions au top dont quelques unes des meilleures montagnes russes du pays, un service de qualité avec des employés aimables et efficaces, une restauration très correcte pour un parc US, j'en oublie sûrement mais si rien qu'avec ça vous n'êtes pas convaincus, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Ah oui, un peu de pépètes pour le billet d'avion. C'est vrai que les Paris - Williamsburg en stop, c'est compliqué... |
Chapitre 16 : Dans les r’aigle de l’art !
Parc visité : Dollywood
Dolly Parton, d'une part l'une des preuves vivantes que la chirurgie esthétique faut pas en abuser, d'autre part, et ça nous intéresse tout de suite un peu plus, l'emblème (siliconé donc) d'un des meilleurs parcs d'attractions du pays : Dollywood. Le parc se trouve dans le Tennessee, au milieu des magnifiques Smokey Mountains, qui tirent leur nom de la couche de nuages qui souvent en remplit les vallées le matin. Franchement, si vous avez l'occasion de venir à Dollywood par le nord est, n'hésitez pas à emprunter une des scenic drives qui vous permettra de prendre un peu de hauteur, la vue vaut le détour ! Comme tous les parcs de ce livre, Scherzie et moi avions déjà visité Dollywood, c'était en 2007. La bonne nouvelle, c'est que le parc a reçu de nombreuses nouvelles attractions depuis et, comme vous allez pouvoir le constater, il n'y a pas eu que du mauvais dans le lot ! Wild Eagle On commence par la nouveauté 2012, un bien maouss Wing Coaster signé B&M, construit au somment de la colline qui se trouve au centre du parc. Pour la plupart des montagnes russes bénéficiant d'une localisation hors norme, cela s'avère être un très gros plus, et c'est particulièrement le cas en ce qui concerne Wild Eagle ! La vue que vous avez du sommet du circuit, dominant le parc est les montagnes environnantes, est juste superbe et on regrette un peu de ne pas avoir le temps de plus en profiter ! Egalement, lorsque l'on se trouve sur le sol, le grand huit parait juste gigantesque, dominant de son élégante silhouette bleue toutes les attractions voisines, dont certaines ne sont pourtant pas petites comme Mystery Mine ou Tennessee Tornado ! Outre la localisation, une autre grande réussite de Wild Eagle, c'est sa gare. Située à flanc de colline, elle a beau être énorme, elle s'intègre de façon très majestueuse dans le déco, grâce à un choix très judicieux de matériaux et de couleurs. Quant au parcours de la bête, pas grand-chose à redire si ce n'est que ça passe comme une lettre à la poste ! Certes, les amateurs de grand huit bien intenses risquent d'être un peu déçus, Wild Eagle n'étant pas une machine à G. Pour autant, ça ne nous a pas manqué car cette absence est compensée par une excellente sensation de vol, grâce à des éléments très amples et extrêmement planants, auxquels s'ajoute une douceur exemplaire, que ce soit sur les sièges centraux ou ceux de l'extérieur. Autant dire qu'on a beaucoup apprécié et qu'on ne s'est pas privé d'enchaîner les tours de ce gling très aah ! River Battle Situé juste au pied de Wild Eagle, ce Splash Battle signé Mack est tout ce qu'on attend de ce genre d'attraction : foune et bien humide. Ajouter à cela une théma toute mignonne, avec pleins de petits castors farceurs partout et vous obtenez le moyen idéal pour se rafraîchir par une très chaude journée d'août comme c'était le cas lors de notre visite ! Adventure Mountain Un énorme parcours type accrobranche... Sauf que voilà, les tongs sont interdites, c'est nul ! Barstormer La version locale du célèbre Screamin' Swing de S&S. La théma est assez proche de celle de Silver Dollar City (dont le proprio est le même qu'à Dollywood) mais c'est pas grave, ce Flat Ride, on ne s'en lasse pas, tout comme on ne se lasse pas d'en trouver les tours toujours trop courts ! Les nouveautés, c'est fait, restait plus qu'à redécouvrir le reste du parc... Et, dans cette catégorie, celui qui nous a le plus marqué a été Thunderhead, le Wooden GCI de Dollywood. Certes, j'en gardais un assez bon souvenir, mais que ce grand huit soit génial à ce point, je ne m'en rappelais pas ! Sans aucun doute le meilleur GCI des Etats Unis, avec une très large préférence pour le premier rang où les airtimes s'enchaînent à n'en plus finir et où la sensation de vitesse est simplement phénoménale ! Si l'on reste avec les crédits, Dollywood c'est aussi Tennessee Tornado, le seul Looper Coaster construit par Arrow à avoir jamais dépasser le statut de médiocre. Là c'est même très bon, avec un circuit malheureusement trop bref mais bourré de moments de bravoure, comme cette première descente plongeant dans un tunnel ou cet immense looping bien chargé en G positifs ! Dommage du coup que le constructeur US ait fait faillite deux ans après l'ouverture de ce petit bijou... Après cela, il y a encore Mystery Mine. Pour le coup, notre avis ne change pas trop ce celui-ci : la déco est très bien fichue, la partie après le deuxième lift est nickel, par contre avant, ça tremblotte dans tous les sens. Note : curieusement ça passe bien mieux au second qu'au premier rang, allez savoir pourquoi ! On termine avec Sideshow Spin, un Kiddie bien inutile et Blazing Fury, que je qualifierais plutôt de Dark Ride que de crédit (mais que ne ferait-on pas pour un +1 supplémentaire). Pour le reste, les attractions aquatiques (il y en a trois pour rappel) n'ont pas bougé et notre point de vue dessus non plus, avec une nette préférence pour le toboggan en canots, long et particulièrement humide. Quant aux manèges familiaux divers et variés, pas de nouveautés de ce côté-là et donc pas la peine que j'en rajoute encore des lignes et des lignes à ce sujet ! Conclusion après cette deuxième visite à Dollywood ? Ben c'était déjà excellent il y a cinq ans, avec l'arrivée de Barnstormer, River Battle et surtout Wild Eagle, c'est encore mieux ! En plus, depuis la dernière fois le parc a été bouclé avec l'ajout du chemin reliant Mystery Mine à Tennessee Tornado, donc plus besoin de faire des aller-retour sans cesse. Ça fatigue moins les guiboles et ça permet surtout d'enchaîner les tours de manèges bien plus facilement ! Non, j'ai beau chercher, je ne vois pas grand défaut à Dollywood. Le parc est magnifique, le choix des attractions impeccables, c'est grand, arboré, avec des employés efficaces comme on rêverait d'en trouver dans tous les parcs de groupe, en somme, le sans faute ! Ok, juste un petit regret... on n'a pas croisé Dolly !!!!! |
Chapitre 17 : Un essai pas transformé...
Parc visité : Universal Studios Hollywood
Lorsque j'ai commencé à planifier ce voyage de côte en côte, deux choses me motivaient : d'une part de passer par le Texas qu'on n'avait encore jamais visité, avec notamment la très grosse envie de tester New Texas Giant, d'autre part d'aller se faire en Californie les deux méga nouveautés 2012 d'Universal Studios et Disney, à savoir Transformers the Ride et Cars Land. Dire du coup que j'attendais impatiemment de poser mes fesses sur ces deux attractions (ok, Cars Land c'est bien plus que cela) relevait donc de l'euphémisme, et malheureusement, autant Disney a réalisé un sans faute, autant à Universal, les choses ont bien plus laissé à désirer... Je ne sais plus exactement quand a été annoncée la création de l'attraction, mais je me rappelle qu'à l'époque j'étais très curieux de voir ce qu'allait pouvoir faire Universal avec son concept de Dark Ride 3D, plus de 10 ans après l'excellentissime Spiderman, qui malgré son âge reste encore aujourd'hui une des meilleures attractions du genre au monde. Par contre, je ne vais pas vous cacher que j'étais bien plus dubitatif quant au choix du thème : Transformers, ce gros navet robotique réalisé par le cinéaste roi des séquences d'action à vous filer une crise d'épilepsie, Michael Bay. Et bien en ce lundi de mi-août, sous le radieux soleil californien, on allait enfin voir ce que cela pouvait bien donner ! Transformers the Ride est situé dans le Lower Lot, la partie basse d'Universal Studios Hollywood, que l'on rejoint en empruntant un immense escalator construit à flanc de colline. Le Dark Ride se trouve tout au fond de la zone et, avec son énorme façade couverte d'un visuel (assez laid) où deux robots sont en train de bien se mettre sur la tronche, il est impossible de passer à côté ! Pour la petite info, sachez que ce n'est pas une mais deux attractions qui ont dû céder leur place pour l'arriver de Transformers, Backdraft et Special Effect Stage, ce dernier ayant entre temps été relocalisé dans une version réduite sur Upper Lot. Une fois entré dans le bâtiment, on s'engage dans l'immense file d'attente. Je ne sais pas combien de temps il faut pour la parcourir de bout en bout si elle est remplie (on n'a pas eu cette chance), mais ça paraît extrêmement long, même si l'attraction débite plutôt bien. Côté décors, rien à redire, c'est bien fichu, y a des écrans partout pour faire passer le temps et quelques accessoires issus des films, que j'ai eu un peu de mal à reconnaître ayant séché les Transformers après la vision du premier épisode qui ne m'avait pas laissé un excellent souvenir, c'est le moins qu'on puisse dire ! Finalement, on arrive au quai d'embarquement où l'on retrouve les mêmes véhicules que sur Spiderman, munis de trois rangs de quatre passagers et montés sur une plateforme mobile six axes équipée par ailleurs d'une tourelle permettant d'effectuer des rotations à 360°. Ne reste plus qu'à chausser ses lunettes 3D et en avant pour la bataille de notre vie (c'est du moins ce que promet la pub) ! Ce qui suit, j'aurais du mal à vous le raconter en détail... On a beau avoir fait l'attraction trois fois, je n'arrive pas à me souvenir de l'enchaînement des scènes. Tout ce dont je me rappelle, c'est qu'on ne comprend absolument rien, la faute à une surdose d'action qui a vite fait de vous faire perdre le fil de l'histoire (si tenté qu'il y en ait une). Autant sur Spiderman vous avez le temps d'assimiler les scènes, autant sur Transformers, tout va trop vite, tout se ressemble, si bien que lorsque l'on passe dans les décors réels, on ne sait même pas où l'on est sensé être (intérieur d'un bâtiment, souterrain, extérieur ?). Autre gros défaut de l'attraction, l'absence de monté en puissance. Là où Spiderman se finit par cette anthologique scène d'envol, Transformers vous la sort limite dès le premier écran et les suivants ne semblent du coup qu'être une répétition où seul le méchant robot qui vient vous embêter change. En somme le Dark Ride est à l'image du film : un déluge d'effets sans saveurs et sans fun, tellement matraqués qu'ils finissent par se phagocyter les uns les autres, vous laissant au final avec cette désagréable sensation d'avoir été un spectateur extérieur alors que le but de l'attraction est justement de vous plonger au coeur de l'action ! C'est d'autant plus dommage que, techniquement, l'attraction est au top. La projection numérique en 4K garantit une qualité d'image exceptionnelle et les véhicules bougent tellement bien qu'on en oublierait presque la mécanique. Quant aux ascenseurs (le circuit se fait sur deux niveaux), ils sont quasi impossibles à déceler, dommage, ils auraient pu en intégrer au moins un dans le scénario histoire de faire une petite pause entre deux séquences sur écrans. Au final, grosse déception que ce Transformers the Ride. Universal avait une superbe base mais n'a pas su retrouver la formule magique de Spiderman, la faute étant entièrement à imputer à la storyline et à ce déluge infernal d'effets à vous donner la nausée. Merci donc à Michael Bay... Non content de nous pourrir les écrans de cinéma avec ses films débiles depuis une vingtaine d'années, voilà qu'il a fallu qu'il fasse une incursion dans le monde des parcs d'attractions. On s'en serait bien passé ! Bon allez, on va arrêter de pester, heureusement qu'à côté de Transformer the Ride, les autres attractions d'Universal Studios Hollywood ont tout bon. C'est vrai, il n'y en a pas beaucoup, mais elles valent vraiment toutes le coup d'oeil, que ce soient les excellents Jurassic Park the Ride (sans hésitation la meilleure des versions) et Revenge of the Mummy, ou celles plus orientées cinéma à effets spéciaux type Simpsons, Terminator ou Shrek, sans oublier les très bons shows que sont WaterWorld (en sursis avant l'arrivée de Harry Potter), Animal Actors et Special Effect Stage. N'oublions pas non plus le génial Studio Tour qui vous ballade pendant presque une heure dans les décors des studios d'Universal, où ont été tournés bon nombre de films mythiques, depuis le Fantôme de l'Opéra jusqu'au dernier Spiderman. C'est ici que se trouvaient d'ailleurs deux autres nouveautés du parc : Fast & Furious et King Kong 360 3D. Le premier consiste en une petite scène où deux voitures montées sur bras robotiques font des cabrioles au milieu des explosions au son de Gasolina. Pas bien méchant mais assez rigolo. Quant à King Kong c'est du bien plus lourd mais pas pour autant du meilleur... Non mais c'est juste qu'encore du film, encore de la 3D, ça va on connait ! Alors ok, comme Transformers, c'est techniquement très bien fichu, mais c'est amené sans autre forme de procès, sans mise en bouche, donc, là encore, on n'arrive pas à rentrer dedans, cela n'étant pas amélioré par le fait qu'on n'a aucun problème à voir les bords des écrans placés de part et d'autre du tram. Au final, je préfère largement les scènes du métro qui s'effondre ou celle, toujours aussi impressionnante, du crash du Boeing 747 tiré de la Guerre des Mondes. Allez, il est maintenant temps de conclure. Alors certes Transformers ne nous a pas bluffé comme on l'aurait espéré, certes King Kong n'apporte pas grand-chose au genre (Terminator a presque 20 ans et est bien plus efficace) mais au final, Universal Studios Hollywood reste un incontournable de la Californie ! Je tiens d'ailleurs à préciser que, même si vous connaissez déjà la version d'Orlando, rien que pour le Studio Tour et l'ambiance très particulière du parc, la visite vaut incontestablement le coup ! |
Chapitre 18 : Disneyland Adventures
Parc visité : Disneyland
On attaque à présent la dernière ligne droite de ce Trip Report avec ces deux chapitres consacrés à Disneyland Resort. Avant d'aller plus loin, je voudrais commencer par remercier John Storbeck et Kim Irvine pour leur accueil. On savait que la visite du resort californien n'allaient pas être parmi les plus pourries du voyage (à votre avis, pourquoi les avais-je gardés pour la fin ?), mais grâce à eux, ces trois jours sur place sont passés du statut d'excellents à... magiques, j'ose le dire ! Donc un immense merci à eux ! Et maintenant, place au grand spectacle ! Déjà Disneyland Resort... Y a pas à trop réfléchir, c'est le meilleur complexe Disney de la planète ! Oubliez le trop gigantesque Disney World, les malaimées versions de Paris et de Hong Kong et le pourtant déjà très réjouissant homologue tokyoïte, Disneyland Anaheim, c'est le top du top ! La même remarque s'applique d'ailleurs également au parc Disneyland en lui-même, plus petit et donc plus convivial que ces quatre confrères, sans oublier la présence d'un nombre d'attractions bien plus important. Dans le lot, pas vraiment de nouveautés depuis notre passage en 2005, plutôt des mises à jour d'attractions déjà existantes dont je vais tout de suite vous dire ce que l'on en a pensé ! Star Tours 2 L'aventure continue avec cette nouvelle version du simulateur thématisé sur la Guerre des Etoiles. Au programme, nouveau film intégrant les trois préquels, apparition du relief et projection HD, bref, il y avait de quoi se réjouir... Sauf que non, ça ne prend pas. Les images sont trop lisses et, j'ai un peu du mal a expliqué pourquoi, on n'arrive pas à rentrer dedans. Du coup, on n'a testé l'attraction qu'une seule fois, ce qui ne nous aura pas permis de profiter des scénarios aléatoires, une bonne idée, même si je ne suis pas certain que beaucoup de visiteurs (hors fans) s'en rendent compte... Finding Nemo Submarine Voyage Là aussi il s'agit d'une remise au goût du jour d'une des plus vieilles attractions de Disneyland, Submarine Voyage. Ouvert en 1959, soit quatre ans seulement après le reste du parc, les sous-marins ont fonctionné jusqu'en 1998 avant de rester à l'arrêt pendant presque dix ans puis d'être relancés en 2007 avec l'ajout d'une thématisation tirée du film Pixar Le Monde de Némo. Si l'attraction est avant tout destinée aux enfants, elle n'en est pas inintéressante pour autant. Déjà parce qu'elle est très longue (presque 15 minutes), ensuite parce que les effets de projection sous verre dans la partie couverte du circuit sont simplement bluffants de réalisme. Seul regret, le débit est très mauvais et la file d'attente, qui longe les allées du parc est donc aussi inintéressante qu'elle avance lentement. Fantasmic Dernière nouveauté pour nous à Disneyland qu'on avait raté en 2005 pour cause de réhab. Bonne nouvelle, le spectacle est bien plus réussi qu'à Orlando, avec un meilleur rythme, un meilleur final, bref, ce coup-ci on a plutôt bien apprécié même si ce Fantasmic souffre un peu de la comparaison avec le World of Color du voisin California Adventure, dont la technologie en matière de fontainerie est bien plus avancée. En somme, ne faites pas comme nous, voyez d'abord Fantasmic puis World of Color ! Voilà pour les nouveautés, le reste, j'en avais déjà assez longuement parlé dans le Trip Report de 2005. Au rayon du top du top de ce que l'on peut trouver à Disneyland, pas de changement, le trio de tête est toujours squatté par Indiana Jones Adventure, Splash Mountain et Pirates of the Carribean. Pour autant, les autres attractions ne sont pas en reste, que ce soit avec Space Mountain, Haunted Mansion, BTM, Matterhorn Bobsleds ou avec tous les petits Dark Rides très sympa qui pullulent un peu partout dans le parc, y a vraiment de quoi faire et refaire sans s'ennuyer, cela même si la journée dure de 7 à 23 heures, comme ce fut le cas lors de notre visite ! Logiquement, il serait donc maintenant venu le temps de conclure, mais avant de vous dire une fois de plus que ce parc est génial, quelques mots sur les deux visites un peu plus inédites et particulièrement privilégiées auxquelles nous avons eu droit, à savoir celles l'appartement de Walt Disney et de la Dream Suite. Le premier est situé au-dessus la station de pompiers de Main Street, à droite de Town Hall. On m'a demandé de ne pas en diffuser de photos mais un tour sur Google et vous aurez vite fait de voir à quoi cela ressemble. Ce qui nous a le plus surpris, outre la déco bien kitch et fleurie (due à Mme Disney) c'est la petitesse du lieu, qui se compose uniquement d'un salon d'une vingtaine de mètres carrés, d'une petite salle de bain et d'une terrasse. Bien entendu, tout à été conservé tel quel, limite on se croirait dans un mausolée dont on a presque peur de toucher les meubles, qui sont pourtant pour la plupart des copies. Après cela la Dream Suite. Ce coup-ci on est au-dessus de l'entrée de Pirates of the Carribean. A l'origine, la Dream Suite a été construite en même temps que l'attraction comme une version plus grande de l'appartement de Main Street. Toutefois, comme Walt Disney mourut avant sa finition, elle ne remplit jamais ce rôle et fut utilisée à diverses fins jusqu'à ce qu'en 2008 il soit décidé de ressortir les plans d'antan pour redonner à la suite sa fonction initialement voulu par oncle Walt. Aujourd'hui, la Dream Suite, qui se compose de deux chambres, de deux salles de bain, d'un salon, d'un dressing ainsi que de deux terrasses (dont une domine River of America), est utilisé comme récompense pour des employés méritants ou comme prix lors de concours lancés par Disneyland. Autrement, impossible de payer pour la louer ! Pour ce qui est de la déco, c'est un peu lourdingue, toutefois, ce qui fait le charme des lieux, c'est ce délire d'avoir planqué partout de petites animations au cours desquelles les tableaux, bibelots et autres objets des différentes pièces prennent vie. C'est du grand n'importe quoi, qui se répète parfois toutes les heures comme dans le salon, mais allez, c'est Disney et je suis certain qu'avec les enfants (et certaines personnes un peu atteintes) ça fonctionne très bien ! Voilà, je crois que j'ai tout dit. Est-il encore nécessaire que j'en rajoute une couche sur tous les mérites de ce parc ? Vous avez raison, on va un peu se calmer, faut que je garde quelques superlatifs pour Cars Land. Je vais donc finir en précisant que, comme pour Universal Studios Hollywood, ce n'est pas parce que vous avez déjà fait les versions d'Orlando et, qui plus est, de Paris, qu'il faut passer à côté de ce Disneyland lors d'un voyage en Californie. Ce serait juste une énorme erreur, croyez-en les vieux fans blasés que nous sommes et qui ont réussi à tenir sans soucis trois jours sur site alors que d'habitude Disney est loin d'être notre tasse de thé (du Chapelier Fou bien entendu) ! |
Chapitre 19 : Ça roule pour Disney !
Parc visité : Disney California Adventure
California Adventure, où comment un site autrefois décrié est devenu en quelques années et à grand renfort de millions de dollars d'investissement un des meilleurs parcs Disney de la planète ! Non parce que là ça a été particulièrement radical : refonte de toute la zone d'entrée, transformation d'une bonne partie de Paradise Pier, ajout de nouvelles attractions, d'une zone thématique défiant l'entendement et d'un show aquatique où chaque fontaine doit représenter le budget global de son homologue du Futuroscope. Bref, quand Disney fait les choses en grand, faut les prendre au pied de la lettre ! Du coup, on était tout impatient de retrouver California Adventure, bien entendu pour visiter Cars Land, mais aussi pour découvrir les nombreux ajouts faits depuis notre précédente visite en 2005. Et, comme vous allez pouvoir le constater, y en a eu un bon paquet ! Buena Vista Street On commence en douceur avec la rethématisation de toute la zone d'entrée du parc. Je ne me rappelle pas trop ce qu'il y avait avant, j'en conclus donc que ça ne devait pas être terrible. Aujourd'hui, plus rien à voir, dès les tourniquets franchis on en prend plein les mirettes ! Cette reconstitution du Los Angeles des années 20 est vraiment magnifique avec ces bâtiments arts déco, sa petite fontaine et son vieux cinéma qui abrite en fait un resto un brin chicos et pas forcément fantastique, surtout par rapport aux prix affichés sur le menu. Bref, mis à part les déboires gastronomiques, en termes de mise en bouche, ça claque ! California Screamin' Ce gros crédit évoquant les montagnes russes en bois des Boardwalks californiens, on l'avait raté en 2005 suite à un accident où deux trains avaient voulu jouer aux autos tamponneuses (noter que ça restait dans le thème de Paradise Pier). Cette fois-ci, pas de panne, on a pu faire notre +1 sur cet Intamin à LIM très doux mais aussi très mou, même s'il a pour lui d'être bien long. Toy Story Mania Situé sous California Screamin', voici un clone de l'excellent Dark Ride interactif qu'on avait déjà testé en 2010 à Orlando. Ici la théma est bien plus raccord avec le quartier dans lequel se trouve l'attraction même si ça reste toujours un peu light. Par contre, pour ce qui est du game play, c'est un sans faute, Toy Story Mania est un monument de foune, qu'on peut faire et refaire en y prenant toujours le même plaisir. The Little Mermaid, Ariel's Undersea Adventure Le l'autre côté du lagon de Paradise Pier se trouve ce grand Dark Ride dédié pourtant à une petite sirène. Au menu, promenade sous l'océan en Omnimover au milieu de scènes tirées du film, pour la plupart hélas un peu petites et vides. Ok, y a tout de même le passage d'Under the Sea qui est bien sympa, sans oublier l'impressionnant animatronic d'Ursula, mais, pour le reste, je dois bien dire qu'on s'attendait à un peu plus... Monster, Inc. Mike & Sulley to the Rescue Un petit Dark Ride de la trempe d'un Blanche Neige ou d'un Pinocchio, planqué dans un coin sombre de la zone Hollywood. Pour autant, c'est mignon, bien fait, et quelques effets sont vraiment saisissant, limite on a préféré ça au gigantisme un peu creux de la Petite Sirène ! World of Color Après Fantasmic à Disneyland, place au show nocturne de DCA avec cette orgie de fontaines, tellement nombreuses qu'on ne sait parfois plus où donner de la tête ! L'ensemble est tout bonnement grandiose, techniquement très impressionnant, si bien qu'il est difficile de ne pas adhérer. Seul petit regret, comme souvent dans les spectacles Disney, il s'agit là d'un medley d'images des grands classiques maison, où les Pixar tiennent une place un peu trop importante et où il aurait été bon de trouver un peu plus de passages dynamiques. Pour le reste, c'est du très grand art et on sent bien où sont passés les 75 millions de dollars d'investissement ! Cars Land En parlant d'investissement, on arrive à celui qui a dû représenter à lui seul facilement la moitié des 1.2 milliards de dollars injectés dans la transformation de California Adventure : Cars Land. Oubliez le rationnel, oubliez les petits rochers pourtant déjà très jolis d'un BTM ou d'un Expedition Everest, avec Cars Land on passe à un niveau supérieur, à quelque chose qu'on ne pouvait jusqu'alors que voir à DisneySea : la théma à vous faire exploser la rétine ! C'est bien simple, où que l'on se promène dans cette nouvelle zone, on en prend plein les mirettes, que ce soit avec les bâtiments, les innombrables éléments de décors et bien entendu, ce gigantesque caillou qui sert d'arrière plan et dans lequel évolue le circuit de l'attraction principale de Cars Land, Radiator Springs Racers. Il suffit de voir la foule qui se jette sur l'attraction dès l'ouverture du parc, sans compter les Fastpass, dévalisés une demi-heure plus tard à peine, pour se rendre compte qu'avec même pas deux mois d'existence, Radiator Springs Racer est un énorme succès ! Faut dire que l'attraction a tout ce qu'il faut : un décor immense dont la beauté fait presque mal aux yeux, une partie Dark Ride à tomber par terre, avec les plus incroyables animatronics qu'on ait jamais croisés, tellement réalistes qu'on les croirait vivants, sans oublier cette deuxième moitié de circuit en mode course, pas très relevée niveau sensations mais terriblement fun lorsque les véhicules sont au coude à coude ! En somme, c'est beau, c'est bien, ce n'est pas SEB, juste Radiator Springs Racer, le genre d'attraction que seul Disney sait créer et dont on n'avait pas vu d'équivalence depuis Journey to the Center of the Earth, il y a maintenant onze ans. Seul petit regret, la file d'attente, curieusement très vide et inintéressante, sans aucune vue sur le circuit ce qui aurait pu un peu aider à patienter... Sinon, pour les deux autres manèges de Cars Land, rien de bien particulier à signaler. Mater's Junkyard Jamborre, qui consiste en une espèce de croisement entre Demolition Derby et Whip, est plutôt rigolo, pas bien méchant mais sympa à faire, ce qu'on ne peut par contre pas trop dire de Luigi's Flying Tires, une remise au goût du jour des Flying Saucers, autrement dit des autos tamponneuses sur coussin d'air. La c'est juste pas maniable, horriblement mou, bref, sans aucun intérêt si ce n'est de vous faire perdre une plombe dans une file d'attente qui avance bien lentement ! Conclusion sur Cars Land ? A votre avis... C'est juste au top, grand, magnifiquement thématisé et plein d'autres superlatifs que je pourrais encore lister sur des lignes et des lignes. Disney a réussi là un coup de maître comme on n'en avait plus vu depuis longtemps, chapeau bas ! Ma seule critique viendra sur l'absence d'ombre dans la zone. Je sais que c'est sensé représenter un paysage pas franchement fourni en arbre mais, avec le soleil qui cogne sur ces grandes allées en bitume, c'est parfois un peu difficile à supporter, surtout en milieu d'après-midi... Voilà, le tour des nouveautés c'est fait et, comme vous avez pu le lire, les différents ajouts faits à California Adventure depuis sept ans n'ont pas déçus, c'est le moins qu'on puisse dire, surtout lorsqu'on ajoute à cela les autres classiques déjà présents auparavant tels que le raft Grizzly River Run, Soarin' ou la Tower of Terror ! Autrement dit, California Adventure version 2.0, c'est du très lourd, avec un concentré d'attractions génialissimes comme on n'en trouve pas dans beaucoup d'autres parcs Disney ! Et même si la théma pêche parfois encore un peu dans certaines zones anciennes du parc (en fait surtout Hollywood et Paradise Pier), pour le reste le parc, qui était à son ouverture un des vilains petits canards du groupe, est aujourd'hui devenu un des meilleurs du lot, au côté de DisneySea ou du Disneyland d'en face ! Mais alors dites-moi, ils ne pourraient pas faire la même chose chez nous avec les Walt Disney Studios ?? |
Chapitre 20 : C'est fini, c’est con... clusion !
Et voilà, après 19 chapitres, nous voici arrivés à la fin de ce long compte rendu. J'espère que ça vous a plu, pire, que ça vous a donné envie de mettre des sous de côté pour vous aussi aller visiter quelques uns des parcs dont je viens de vous parler. Très honnêtement, en n'en prenant ne serait-ce qu'un seul du Livre 5, vous serez déjà comblés, simplement parce que pas un seul parc d'Europe, même le plus génial, ne leur arrive à la cheville !
Tradition oblige, on va terminer avec le classement des plus belles découvertes en matière d'attractions du voyage. Côté crédits, ça donne à peu près ça :
1- Intimidator 305
2- New Texas Giant
3- Wild Eagle
4- Superman Krypton Coaster
5- Mr Freeze Reverse Blast
Eh oui, comme quoi sans frein sur la première descente, Intimidator 305 c'est tout de suite mieux. Non mais ce grand huit, c'est juste un monstre d'intensité, quelque chose de difficilement descriptible et que je ne pourrais comparer avec aucun autre, car pas une montagne russe que j'ai testée à ce jour ne peut rivaliser en termes de puissance avoir le monstre de Kings Dominion ! Pour le reste, c'est aussi du bien lourd, avec un absent que j'imaginais pourtant finir dans ce top 5 : Tatsu. On n'a pas accroché plus que ça, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus !
On passe donc ensuite aux attractions autres et là, sans aucune surprise, c'est Disney qui tient le haut du pavé :
1- Radiator Springs Racers
2- World of Color
3- Toy Story Mania
4- Monster, Inc. Mike & Sulley to the Rescue
5- Transformers the Ride
Aucun doute là-dessus, l'énorme investissement réalisé pour ravaler California Adventure de fond en comble aura valu la peine ! Quant à Transformers the Ride, il récupère la cinquième place, bien plus pour son côté méga technologique qui en met plein les mirettes que pour sa storyline et son déluge d'effets spéciaux !
Pour finir, les parcs... Pff, c'est difficile de les classer tant ils sont différents. De toute façon, le top 5, c'est pas compliqué, vous l'avez dans le Livre portant même chiffre. Après, en n°1, plutôt DCA, Busch Gardens, Dollywood ? Je ne sais pas... Tout ce que je sais, c'est qu'ils sont tous géniaux et qu'on n'aura aucun souci à y retourner !
Voilà, c'est tout pour cette fois. Avant de clore définitivement ce Trip Report, encore quelques remerciements à mes trois compagnons de voyage, à la météo qui a été très clémente avec nous ainsi qu'aux différents services de maintenance des parcs visités qui ont fait que, pour une fois, aucun crédit ne nous est passé sous le nez (et ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé) ! Egalement, un grand merci à toutes les personnes qui nous ont aidé et accueilli au cours de ces trois semaines sur le sol US : Jon Storbeck, Kim Irvine, Brian Dudash, Jimmy Martes, Larry Giles, Hailey Polzin Kleiderer et les autres que j'aurais pu oublier.
Nous on se retrouve très prochainement pour de nouvelles aventures. D'ici là : « enjoy the rest of your visit on Trips'n'Pics » comme on dit là bas !
Tradition oblige, on va terminer avec le classement des plus belles découvertes en matière d'attractions du voyage. Côté crédits, ça donne à peu près ça :
1- Intimidator 305
2- New Texas Giant
3- Wild Eagle
4- Superman Krypton Coaster
5- Mr Freeze Reverse Blast
Eh oui, comme quoi sans frein sur la première descente, Intimidator 305 c'est tout de suite mieux. Non mais ce grand huit, c'est juste un monstre d'intensité, quelque chose de difficilement descriptible et que je ne pourrais comparer avec aucun autre, car pas une montagne russe que j'ai testée à ce jour ne peut rivaliser en termes de puissance avoir le monstre de Kings Dominion ! Pour le reste, c'est aussi du bien lourd, avec un absent que j'imaginais pourtant finir dans ce top 5 : Tatsu. On n'a pas accroché plus que ça, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus !
On passe donc ensuite aux attractions autres et là, sans aucune surprise, c'est Disney qui tient le haut du pavé :
1- Radiator Springs Racers
2- World of Color
3- Toy Story Mania
4- Monster, Inc. Mike & Sulley to the Rescue
5- Transformers the Ride
Aucun doute là-dessus, l'énorme investissement réalisé pour ravaler California Adventure de fond en comble aura valu la peine ! Quant à Transformers the Ride, il récupère la cinquième place, bien plus pour son côté méga technologique qui en met plein les mirettes que pour sa storyline et son déluge d'effets spéciaux !
Pour finir, les parcs... Pff, c'est difficile de les classer tant ils sont différents. De toute façon, le top 5, c'est pas compliqué, vous l'avez dans le Livre portant même chiffre. Après, en n°1, plutôt DCA, Busch Gardens, Dollywood ? Je ne sais pas... Tout ce que je sais, c'est qu'ils sont tous géniaux et qu'on n'aura aucun souci à y retourner !
Voilà, c'est tout pour cette fois. Avant de clore définitivement ce Trip Report, encore quelques remerciements à mes trois compagnons de voyage, à la météo qui a été très clémente avec nous ainsi qu'aux différents services de maintenance des parcs visités qui ont fait que, pour une fois, aucun crédit ne nous est passé sous le nez (et ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé) ! Egalement, un grand merci à toutes les personnes qui nous ont aidé et accueilli au cours de ces trois semaines sur le sol US : Jon Storbeck, Kim Irvine, Brian Dudash, Jimmy Martes, Larry Giles, Hailey Polzin Kleiderer et les autres que j'aurais pu oublier.
Nous on se retrouve très prochainement pour de nouvelles aventures. D'ici là : « enjoy the rest of your visit on Trips'n'Pics » comme on dit là bas !