Septembre 2011
Revis notre aventure en live !
Encore un trip ? Et oui, on ne se lasse pas. Et puis, on n'en a pratiquement pas fait en début de saison donc fallait bien qu'on se rattrape ! Cette fois, direction l'Italie pour retrouver quelques parcs connus genre Mirabilandia, Gardaland ou Movieland mais aussi découvrir de nouveaux, en tête desquels le tout fraîchement ouvert (et accueilli) Rainbow MagicLand. Au programme ça nous fait donc environ 3000 kilomètres de route en une semaine avec neufs parcs et quatre arrêts plus culturels à Rome, Florence, Venise et Ascoli Picelo. Dire qu'il y en a qui osent appeler ça des vacances !
Et sinon, y a qui de beau dans l'équipe pour ce trip ? Bah vous les connaissez déjà tous : Sebio, Vincent, Arnaud, le Scherzie et moi-même, qu'est-ce que vous voulez que je trouve encore à dire dessus... Ah oui, qu'ils ont intérêt à avoir le bide bien accroché parce que, plus que les manèges qui remuent l'estomac, un trip en Italie c'est aussi l'occasion de bien profiter de la gastronomie locale ! Pates, pizzas, antipasti bien fournis en proscuitto et en fromage de toutes sortes, le tout arrosé d'un litre d'huile et d'un peu de pinard avant de terminer tout cela à coup de tiramisu, je vous préviens, c'est pas le genre de voyage où vous allez maigrir ! Enfin, du temps que le compteur de crédit grossit lui aussi...
Pour vous raconter tout cela, une fois de plus vous allez avoir droit à différents livres thématiques, trois pour être exacts. Comme pour le dernier trip allemand, on va commencer par les parcs déjà visités pour ensuite faire une petite pause culturelle avant de terminer par les nouveaux parcs, les découvertes quoi, bonnes et mauvaises puisqu'il y a eu un peu des deux !
Voilà, c'est tout pour cette intro, maintenant on passe aux choses sérieuses ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
Encore un trip ? Et oui, on ne se lasse pas. Et puis, on n'en a pratiquement pas fait en début de saison donc fallait bien qu'on se rattrape ! Cette fois, direction l'Italie pour retrouver quelques parcs connus genre Mirabilandia, Gardaland ou Movieland mais aussi découvrir de nouveaux, en tête desquels le tout fraîchement ouvert (et accueilli) Rainbow MagicLand. Au programme ça nous fait donc environ 3000 kilomètres de route en une semaine avec neufs parcs et quatre arrêts plus culturels à Rome, Florence, Venise et Ascoli Picelo. Dire qu'il y en a qui osent appeler ça des vacances !
Et sinon, y a qui de beau dans l'équipe pour ce trip ? Bah vous les connaissez déjà tous : Sebio, Vincent, Arnaud, le Scherzie et moi-même, qu'est-ce que vous voulez que je trouve encore à dire dessus... Ah oui, qu'ils ont intérêt à avoir le bide bien accroché parce que, plus que les manèges qui remuent l'estomac, un trip en Italie c'est aussi l'occasion de bien profiter de la gastronomie locale ! Pates, pizzas, antipasti bien fournis en proscuitto et en fromage de toutes sortes, le tout arrosé d'un litre d'huile et d'un peu de pinard avant de terminer tout cela à coup de tiramisu, je vous préviens, c'est pas le genre de voyage où vous allez maigrir ! Enfin, du temps que le compteur de crédit grossit lui aussi...
Pour vous raconter tout cela, une fois de plus vous allez avoir droit à différents livres thématiques, trois pour être exacts. Comme pour le dernier trip allemand, on va commencer par les parcs déjà visités pour ensuite faire une petite pause culturelle avant de terminer par les nouveaux parcs, les découvertes quoi, bonnes et mauvaises puisqu'il y a eu un peu des deux !
Voilà, c'est tout pour cette intro, maintenant on passe aux choses sérieuses ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Livre 1 : Re venu, re vu, re convaincu ?
Chapitre 1 : Max Adventures ne se Thaï pas la part du lion...
Parc visité : Mirabilandia
Rien de mieux qu'un tour de Katun pour commencer ce Trip Report et ce premier livre consacré aux parcs déjà visités ! Un tour de Katun, je suis fou ! Cinq tours, dix tours, plus encore si le temps le permet ! Parce qu'on a beau dire, on a beau faire (mon brave monsieur), Katun reste encore et toujours un des plus fantastiques Inverted créés par B&M ! Enfin Mirabilandia, ce n'est pas que Katun, y a plein d'autres manèges bien rigolos dans ce parc très joliment aménagé, et notamment un second gros grand huit : iSpeed, un LSM Coaster Intamin avec Top Hat d'une cinquantaine de mètres et tout un bataillon d'autres figures. Si on connaissait déjà la montagne russe pour l'avoir testée l'année de son ouverture, je dois bien dire qu'on l'a totalement redécouverte en 2011 ! Catapulte plus punchy, parcours plus rapide, on a vraiment été très agréablement surpris ! Conclusion, en 2009, iSpeed était passé à côté du statut de gling aaah, cette fois-ci il le décroche haut la main ! Les gros crédits super tip top tout ça, c'est bien joli, mais faudrait pas oublier la nouveauté de cette année, qui en est d'ailleurs aussi un (de crédit, pour le côté gling aaah faudra repasser). Max Adventures Master Thai, c'est son nom, est un clone du Duelling Coaster Preston & Barbieri ouvert l'an passé à Dennlys Parc. Mauvaise nouvelle, il est à peu près aussi chiant, mal conçu et inconfortable que son homologue français, avec des virages qu'on croirait dessinés à la main, à une époque où les ordinateurs et le concept de heartline n'avait pas encore été découverts ! Pour ne rien arranger, la théma est horriblement cheap, voire même ridicule avec ces horribles statues en résine réparties autour des rails. Seule bonne nouvelle, ça débite assez bien. Pour le reste, circulez, y a rien à voir ! Ensuite... ben ensuite vous connaissez ou sinon, vous n'avez qu'à vous reportez aux précédents Trip Reports consacrés à ce qui reste au final le meilleur parc d'Italie ! |
Chapitre 2 : Un crédit bon sous tout Raptor
Parc visité : Gardaland
Gardaland, le plus grand parc d'Italie... et pas vraiment notre préféré ! Montagnes russes passables voire lamentables, attractions aux débits très mauvais pour un parc recevant trois millions de visiteurs par an, employés pas franchement motivés, en gros mis à part les Dark Rides, en deux visites là bas, on n'avait jamais trouvé grand-chose de satisfaisant ! Pire, on n'avait même pas fait le détour par le parc en 2009 lorsqu'on avait été testé iSpeed, et ce malgré la présence de Mammut, crédit qu'on n'avait pas encore glingé. C'est vous dire si on l'adore ce parc... Sauf que voilà, en 2010 des travaux ont commencé pour une nouvelle montagne russe, B&M apparemment et du genre prototype. Un prototype B&M ??? Attendez, ça fait depuis le Flying Coaster qu'il n'y en a plus eu. Et c'était en 2002 ! Pas le choix donc, il faut retourner à Gardaland, que ça nous plaise ou non ! Et puis faut dire qu'un B&M, totalement inédit en plus, c'est largement plus motivant qu'un Mine Train Vekoma ou un Screaming Squirrel S&S... Nous voici donc au bord du Lac de Garde, à contempler le parking rempli d'un impressionnant nombre de voitures. On dirait qu'il va y avoir du monde, sentiment confirmé dès l'entrée dans le parc où un panneau nous informe qu'il y a une heure de file voire plus à toutes les attractions du parc ! Pas étonnant quand on sait que très peu d'entre elles dépassent les 1000 passagers par heures, mais n'empêche, on s'en serait bien passé ! Du coup, pas trop le choix, on investit dans deux pass express qui, pour 15 euros, vous permettent de faire une dizaine d'attractions sans attendre. Par rapport à d'autre, ça va, c'est assez honnête ! Le gros problème vient ensuite, lorsque vous vous rendez aux attractions. Au lieu de faire rentrer les visiteurs avec pass express à la fin de la file classique, ceux-ci arrivent directement sur le quai, côté débarquement. Du coup, les manèges mettent deux fois plus de temps à être chargés, les gens râlent parce que d'autres leur piquent la place pour laquelle ils attendaient et au final les trains s'agglutinent sur les freins, comme sur Mammut où on a tout de même réussi à les voir tous les trois à la queue-leu-leu en fin de parcours. Encore heureux que le tour dure quatre bonnes minutes ! En gros, c'est un énorme bordel, encore moins bien géré que chez Six Flags, qui doit facilement faire baisser la capacité des manèges équipés du système d'une vingtaine de points ! Heureusement qu'on n'a pas eu à faire les files ! Allez, arrêtons de râler quelques instants contre ce parc pour parler un peu de Raptor... Donc Raptor, c'est le premier Wing Coaster construit par B&M et apparemment pas le dernier puisque trois nouveaux modèles sont d'ors et déjà prévus pour 2012. Le grand huit se trouve en plein milieu du parc, à l'emplacement d'un ancien Tow Boat Ride. Côté intégration, vraiment rien à redire, on voit que Merlin maîtrise son sujet ! Les allées passent au-dessus en en-dessous des rails que de nombreux éléments de déco viennent raser. Ok le thème science fiction / apocalypse, on a déjà vu ça pas mal de fois (surtout chez Merlin d'ailleurs) mais comme c'est bien fichu, ça passe sans problème. La file ensuite, ben c'est du gros parc à boeuf, qui rappelle pas mal celle de Saw the Ride à Thorpe Park, notamment du fait de la présence de faux barbelés un peu partout. Pour ce qui est de la gare, c'est simple et efficace. L'avantage avec le thème de Raptor, c'est qu'on peut laisser les murs en béton nus, ça ne coûte donc pas trop cher en décors ! On finit avec les trains, très jolis également, avec des coques particulièrement travaillées comme il est très rare de voir chez B&M sauf peut-être sur Dragon Challenge à Islands of Adventure. Le parcours maintenant. Le lift, bah c'est très vite vu. Il n'est pas spécialement haut mais la descente qui vient derrière utilisant le terrain et étant plutôt raide, ça suffit largement. Le grand demi-tour qui vient ensuite lui n'a pas grand intérêt, au contraire de la première des trois inversions du circuit, qui offre un magnifique Foot Chopper pour peu qu'on soit du côté droit du train. Après cela, on passe au-dessus de la gare pour une bosse assez pauvre en airtime puis se succèdent deux virages au ras de l'eau avec effets à la Manta qui mouillent pas mal les passagers des rangs extérieurs à l'arrière du train, même chose pour les bombes à eau à la sortie du pont. Pour finir, le très étiré Heartline Roll avec sa succession de quatre Head Chopper pour pendouiller quelques instants dans son harnais avant d'arriver aux freins de fin de parcours. Conclusion ? C'est court mais c'est très bon ! Le circuit est bien conçu, avec une bonne répartition des inversions, qui ne se succèdent pas toutes en début de parcours comme c'est trop souvent le cas sur les grands huit B&M. Concernant ces inversions, le gros point positif vient du fait qu'elles sont prises assez lentement, ce qui permet d'une part de bien en profiter mais aussi de faire ressortir le côté planant de l'attraction. Parce qu'il faut bien l'avouer, Raptor n'est pas un grand huit spécialement intense, on est plus proche d'Air que de Nemesis si vous voyez ce que je veux dire. Mais si sur un Inverted je verrais ça comme un défaut, sur un Wing Coaster, pas du tout ! Ici les sensations recherchées sont le vol, la légèreté, pas besoin donc d'envoyer les G à tout va pour avoir un grand huit hyper planant ! Pour finir, le confort. Bah c'est du B&M... Rien à voir avec le douloureux Furius Baco côté vibrations. Y en a bien quelques unes sur les sièges extérieurs mais elles sont tout à fait négligeables. Non, le seul petit défaut viendrait plutôt des harnais souples qui ont tendance à frotter sur la clavicule des passagers un peu grands genre bibi. C'est pas dramatique mais comme faut bien que je trouve quelques reproches à faire... Non parce que, pour le reste, vraiment rien à redire sur la bestiole. C'est beau, fun, bref enfin une attraction refaisable en boucle à Gardaland. Ça fait juste 25 ans que le parc en avait besoin ! Toujours au rayon +1 arrive maintenant Mammut. Je pourrais vous récrire un gros pavé comme je viens de le faire pour Raptor mais en fait, pas besoin, suffit de prendre l'opposé de tout ce que je viens de dire pour le B&M ! En gros : intégration, zéro, le grand huit est posé comme une merde entre le Raft décoré jungle et le SLC « thématisé » (oui parce que là c'est un grand mot) avions de chasse, déco : bof, ça fait presque plus plastoc qu'à Rainbow MagicLand, circuit : nul, confort : douteux. Au final, on glinge, on proute et on oublie ! Dernière nouveauté pour nous : Ramses, le retour de la vengeance des Terminators. Alors autant je trouvais ce Dark Ride très chouette avant sa transformation, autant là c'est juste nul ! Y a plus aucune ambiance, les robots font taches au milieu des décors et, entre des pistolets trop lourds et des cibles pour moitié HS, le système de tir est particulièrement pourri ! Heureusement, à côté de cela, y a toujours l'autre Dark Ride du parc : I Corsari ! Là y a de l'ambiance, là y a de jolis effets, (mention spéciale à la forêt dans la brume et au passage sous l'eau), bref là c'est du très grand art ! Quant aux autres attractions, bah c'est toujours aussi peu stimulant que la dernière fois. Les Water Rides sont jolis mais aussi humides qu'un désert au mois d'août, les crédits à part Raptor, c'est la cata et les autres manèges, c'est d'un ennui sans nom. Reste que le parc est agréable, très vert et bien thématisé, même si parfois un peu bordélique. En conclusion, on gardera après cette troisième visite à Gardaland l'image d'un parc toujours aussi moyen, même si maintenant il a au moins un bon coaster pour justifier la visite ! |
Chapitre 3 : I like to Movie Movie
Parcs visités : Aqua Studios, Movieland Studios
Après le gros parc qui déçoit, voici le petit qui surprend : Movieland ! Pour ce qui ne connaissent pas, Movieland est situé à même pas cinq kilomètres de route de Gardaland. On y trouve un parc d'attractions dédié au cinéma, un parc aquatique ainsi qu'une boite de nuit, un Diner Show à thème moyenâgeux et une copie du Hard Rock Café. La copie (vous pouvez aussi appeler cela de l'inspiration très poussée), c'est justement un peu une spécialité locale. Le parc d'attractions rappelle ainsi beaucoup Universal Studios et le parc aquatique a comme un petit air de Typhoon Lagoon. Sauf que si copie il y a, pour une fois c'est bien fait, parfois même mieux que l'original, en tout cas constamment plus barré ! Et ça, ce n'est pas forcément pour nous déplaire ! Aqua Studios Ce parc aquatique, ça faisait un moment que je voulais le faire. Sauf que, pas de bol, toutes les visites qu'on avait faites jusqu'alors à Movieland étaient en début ou en fin de saison, lorsque ces Aqua Studios étaient fermés ! Cette fois-ci, c'est ouvert, et on ne va pas se priver ! Comme je l'ai dit en intro, Aqua Studios ressemble beaucoup au Typhoon Lagoon de Disney World. On y retrouve cette déco avec ces baraques de bois bringuebalantes, ces amas de tuyauteries fuyant de toutes parts et cette végétation luxuriante qui garantit une bonne dose d'ombres lorsque le soleil tape ! Le résultat est très convaincant, presque aussi bon que l'original par endroit, voire même meilleur quand on en arrive aux toboggans que l'on va tout de suite passer en revue ! On commence par Anaconda et Trisplash, les deux petits toboggans du parc, pas forcément nuls pour autant, notamment en ce qui concerne Trisplash dont les virages très nombreux et bien serrés vous garantissent quelques bons moments de rigolade ! Et puis, ce n'est pas parce que ce sont des toboggans pour gosses que ça ne va pas vite ! Ensuite, la Lazy River. Elle est Lazy de chez Lazy celle-là ! Ça avance à deux à l'heure, y a aucun effet le long du circuit, bref c'est juste pathétique, au contraire de Crazy River, une autre rivière à bouées, cette fois-ci bien plus agitée... Imaginez le périph autour de Rome un soir de semaine vers 18 heures, Crazy River c'est à peu près pareil, embouteillages et bordel général inclus. La descente se compose d'une succession de vasques séparées par de petits toboggans. Le tout se fait les fesses dans une bouée bien dure, enfin quand on arrive à rester dessus... Du gros n'importe quoi, très long et particulièrement foune ! Qu'est-ce qu'on a ensuite... Ah ben Typhoon (mais pas Lagoon), autrement dit cinq descentes en parallèle avec deux bosses et 99% de chance de finir la descente dans une autre position que celle qu'on avait au sommet. Encore une fois, très con et très foune ! On passe à présent à la catégorie sensations avec Kamika, un toboggan difficile à rater puisqu'il est situé dans le volcan qui domine le parc et qui crache même de temps en temps quelques flammèches. Au programme, deux descentes parallèles en ligne droite avec bosse à mi-hauteur. Sympas, sans plus. On continue avec Water Jump, qui rappelle lui par contre bien les concepts à la con made in Movieland ! L'idée ici est d'avoir une descente très raide dans le noir, suivie immédiatement d'un tremplin qui vous propulse dans les airs avant de retomber dans l'eau, dans une position pas forcément très artistique mais toujours particulièrement acrobatique ! C'est un des plus hauts toboggans en chute libre que je connaisse qui nous attend ensuite avec Stukas. A la différence du Summit Plummet de Blizzard Beach, ici pas de somptueuse montagne en béton sculpté pour vous donner l'impression que c'est moins haut, juste un très grand trou et quelques secondes d'appréhension avant de se lancer dans le vide ! Pour finir, le meilleur : Twin Peaks. En fait ce toboggan est tout simplement le meilleur au monde à mes yeux ! Mieux qu'un Tornado, mieux qu'un Master Blaster propulsé par de l'eau, un tapis roulant ou un système électromagnétique, mieux la meilleure descentes de bouées qui soit, mieux que tout quoi ! Ok, c'est le meilleur, ça on a compris, mais ça marche comment ce toboggan ? Et bien il s'agit d'une belle et haute descente d'environ 25 mètres inclinée autour de 60° (donc sacrément raide) suivie juste après d'une bosse trois fois moins haute. On fait cela par groupe de deux, sur une bouée à laquelle je vous conseille de particulièrement bien vous cramponner ! Parce que ce qui fait le côté absolument génial de Twin Peaks, c'est l'énorme dose d'airtime qu'il envoie dans la descente et surtout sur la bosse qui vient ensuite ! Bien sûr, faut pas être trop maigrichon pour en profiter, plus on est lourd, plus on vole, mais après une semaine à bouffer de la charcuterie, je peux vous dire qu'il y avait du poids à bord ! Au final, je crois que je n'ai jamais autant ri ni jamais autant flippé dans un toboggan (faut dire qu'on ne fait pas trop les malins quand on sent la bouée méchamment décoller du tube tout en sachant qu'il n'y a absolument rien pour la retenir). Un chef d'oeuvre, le El Toro du toboggan aquatique, à tester d'urgence ! Voilà, c'est tout pour Aqua Studios. Si on reprend la liste des toboggans, c'est vrai qu'il n'y en a pas des masses, c'est vrai qu'il n'y a rien de très récent genre Tornado, Master Blaster et autre, par contre, y a tout de même du très très lourd, Twin Peaks en tête ! Et puis comme je le dis toujours, pas besoin de forcer sur la quantité lorsqu'il y a de la qualité ! Pour le reste le parc est très agréable, très joliment thématisé, avec des toboggans la plupart du temps bien intégrés dans le décor, ce qui les rends limite parfois difficile à trouver. En fait, mis à part l'énorme tour d'où partent Stukas et Twin Peaks, tous les autres départs de glissades sont soit au niveau du sol (merci le terrain en pente), soit sur des tours noyées dans la déco ou la végétation. Mis à part chez Disney, je connais très peu d'autres parcs où c'est aussi le cas ! Conclusion : un très bon parc aquatique, sans doute même mon préféré en Europe ! Je ne peux donc que vous en recommander la visite, ça se combine très bien avec les studios voisins sur une journée et ça vous donnera surtout l'occasion de tester cette tuerie qu'est Twin Peaks !! Movieland Studios On revient à quelque chose que l'on connait mieux mais dont on apprécie néanmoins chaque nouvelle visite : Movieland. L'énorme point positif de ce parc est de proposer des attractions comme on n'en trouve nulle part ailleurs, sans doute parfois un peu à la limite de la légalité… Dans le genre, il y a par exemple Magma, le Tram Tour version extrême, limite mieux fichu que celui d'Universal (je ne parle même pas de ceux de Disney) ou U-571, le simulateur de sous-marin qui tient plus de la machine à laver que d'autre chose. Pour ce dernier, je vous conseille d'ailleurs de vous mettre à l'avant, histoire de bien comprendre votre douleur (sauf si comme certains vous n'aimez pas vous mouiller le jeans) ! Après y a aussi Terminator, qui a été remanié, avec l'ajout de séquences de tir sur écran 3D. Du coup, adieux les ridicules passages filmés dans le parc qui donnait un charme bien kitch de l'attraction. Enfin, elle n'y a pas perdu pour autant… Côté nouveauté, on commence avec Tomb Raider Machine, une sorte d'ersatz de Talocan en plus cheap, qui ne fonctionnait hélas pas en mode humide. En même temps, on a été tellement rincé dans Magma, U-571 et le Flume que ce n'était pas forcément nécessaire de se prendre quelques litres de flotte de plus ! Le Flume justement, il a été entièrement rethématisé, tout comme la zone qui l'entoure. Au passage, un vieux Jet Star Schwrazkopf a été ajouté, donc +1, et re +1 avec le mini Powered qui se trouve juste à côté et qui est maintenant accessible aux adultes. Ensuite y a encore le show Rambo, vraiment bien fait pour un parc de cette taille, la Horror House, que je trouve à chaque visite plus décevante, la Free Fall Intamin première génération, toujours bien stressante et étonnamment puissante, deux ou trois autres bricoles et puis voilà. Au final, et ce malgré son côté petit et parfois bricolé, Movieland est un très bon parc, et ce n'est pas la découverte d'Aqua Studios qui nous fera dire le contraire ! Je ne peux donc que vous en recommandé très vivement la visite, vous verrez qu'on s'y amuse bien plus qu'à Gardaland !! |
Livre 2 : La Cita è Bella
Chapitre 4 : Arrêt à Ascoli
Parc visité : -
J'espère que vous êtes prêts psychologiquement car voici un livre entier sans le moindre crédit ! Quatre chapitres dépourvus de montagnes russes, mais aussi de quelque manège que ce soit. A la place, je vous propose un petit échantillons des merveilles qu'a à offrir l'Italie, qu'elles soient aussi bien architecturales que culinaires ! Pour commencer, direction Ascoli Piceno. Ascoli qui, quoi, comment ? Ascoli Piceno ! Bon ok, c'est pas Rome, ni Venise, ni Florence (ça vous les avez après), ni non plus Naples, ou Gènes, ou Milan, ou Turin, ou Vérone, ou Sienne, ou Bologne, ou Modène, bref c'est pas connu du tout mais c'est néanmoins très joli ! La ville se trouve dans les Marches, une région d'Italie située le long de l'Adriatique, à mi-hauteur de la botte et est surnommée la cité aux cent tours, du fait du très important nombre d'édifices moyenâgeux de ce type qui s'y trouvent. Voilà, pas grand-chose à ajouter, je vous propose donc de continuer la visite en photos ! |
Chapitre 5 : Rome arrangée
Parc visité : -
Rome ça va, tout le monde connait ? Y a intérêt parce que tous les chemins y mènent donc si jamais vous vous perdez, mieux vaut savoir où vous arriverez en bout de course ! Donc que Rome soit la capitale de l'Italie, je ne pense pas que ce soit une révélation pour grand monde. La ville comprend un nombre impressionnant de monuments aussi bien liés à l'antiquité qu'à la Renaissance. Il y a des églises, des palais et de somptueuses places un peu partout, le Forum, le Colisée, j'en passe et des meilleures. L'avantage au final, c'est que Rome, même si elle ne s'est pas faite en un jour, n'est pas si grande qu'elle en a l'air et ainsi toute la visite peut se faire à pied. Tant mieux d'ailleurs, ça permet de profiter pleinement de l'ambiance géniale qui règne dans la ville en se perdant dans ses innombrables ruelles remplies de petits restos ou de troquets où il est bien agréable de s'arrêter quelques instants pour échapper à la chaleur avec une petite bière ! Bref, si vous ne connaissez pas encore Rome, je vous recommande très vivement la visite. C'est clairement une des plus belles villes d'Europe et en plus maintenant, y a même un parc (bientôt deux d'ailleurs) histoire de joindre l'utile à l'agréable ! |
Chapitre 6 : Yes, we (tos)can !
Parc visité : -
Florence, berceau de la Renaissance, cité des Medicis, là encore, voici une ville italienne qui vaut le coup d'oeil, pour ses palais, sa somptueuse cathédrale, son Ponte Vecchio ou sa Galerie des Offices si vous avez un faible pour les tableaux de maîtres. Là encore, je ne vais pas vous faire une énorme tartine, je suis plus à l'aise pour vous décrire les sensations ressenties sur le dernier B&M en date que les mérites de cette ville certes magnifique. Et puis bon, les photos parlent d'elles-mêmes ! |
Chapitre 7 : Venise, vidi, vicci
Parc visité : -
Dernière étape culturelle avant de revenir à l'acier qui fait crier les demoiselles : Venise ! Ah Venise... Vu qu'on craignait (à juste titre) la foule sur les principaux sites touristiques, on a attaqué la visite de la Cité des Doges à six heures du mat' ! Je dois bien dire que le levé n'a pas été facile, surtout après une semaine de trip ! Enfin, ça en valait plus que la peine ! Voir la ville endormie, la Place St Marc et le Rialto déserts ou encore remonter le Grand Canal baigné de brume, ça avait quelque chose de magique et d'irréel pour lesquels je n'ai pas regretté les cernes toute la journée ! Et puis après, lorsque la horde de touristes a commencé à débarqué, direction la Guidecca pour une superbe vue sur la Place St Marc (et un petit arrêt gastronomique dans un resto de poissons fort miam miam) avant de revenir sur l'île principale, en évitant soigneusement les artères noires de monde. Car, et c'est un des avantages du tourisme-mouton à Venise, suffit de rentrer dans les ruelles, de s'éloigner ne serait-ce que d'un pâté de maison et ça y est, y a plus personne ! Bref, encore une ville à découvrir en Italie si vous ne connaissez pas encore. Y en a d'ailleurs un paquet d'autres, mais ça, ce sera pour une prochaine fois ! |
Livre 3 : Tous nouveaux, tous beaux ?
Chapitre 8 : Miserabilandia
Parcs visités : Fiabilandia, Zoosafari Fasnolandia
Alors, les parcs qu'on connaissait déjà, c'est fait, les villes aussi. Reste donc plus qu'à passer à l'inédit, le pas encore visité, bref les sites qu'on a découverts lors de ce très sympathique voyage en Italie. Très sympathique, ce n'est peut être pas le terme qui qualifierait le mieux les deux parcs qui font l'objet de ce chapitre. C'est plutôt le contraire en fait car, faut dire ce qui est, Fiabilandia et Zoosafari Fasanolandia ne nous ont pas franchement laissé un souvenir impérissable. Enfin, on va développer et vous allez comprendre tout cela ! Fiabilandia Celui-ci, il se trouve à Rimini, célèbre station balnéaire trash de l'Adriatique, remplie d'Allemands en manque de soleil (c'est sûr qu'après ce qu'on a vu de leur mois d'août...). C'est pas loin de Mirabilandia, genre une petite heure de route mais, allez savoir pourquoi, en quatre ou cinq visites chez Leprotto et ses potos, on n'avait jamais poussé jusqu'à Fiabilandia. Ben voilà, c'est fait ! Dès l'entrée du parc, on est directement mis dans l'ambiance : c'est vieux, bien délabré et les mascottes miteuses qui saluent les enfants (allez voir les photos, c'est assez flippant) complètent bien le tableau. Bon allez, je suis méchant, le parc n'est pas si moche que ça, y a un grand lac, un peu de déco, c'est juste que le dernier coup de pinceau a dû être passé dans les années 80 et ce n'est pas le radieux soleil italien qui a aidé les couleurs à garder toute leur pêche ! Côté crédits, c'est un +3 avec tout d'abord un Spinning Fabbri, plus sympa car plus varié niveau circuit que les versions Reverchon et Zamperla. Ensuite on a droit à une méga Pomme totalement custom, assez joliment intégrée dans le terrain. Pour finir, une encore plus méga Pomme, cette fois-ci thématisée train de la mine, avec deux lifts et, jamais vu encore sur ce type de montagne russe, une véritable descente, sans freinage, si si ! Je dois bien dire qu'elle nous a bien surprise celle-là, surtout qu'elle est dans le noir et que, franchement, ce n'est vraiment pas là qu'on l'attendait ! Limite ça mériterait un gling aaah ! Toutefois, après réflexion, oui... mais non ! Sinon, quoi d'autre à Fiabilandia... Pas de Water Rides déjà, si ce n'est un Splash Battle Preston & Barbieri. Egalement pas de manèges à sensations... Par contre, pas mal de trucs pour gosses dont quelques reliques de la zone Lonney Tunes de Movie Park Germany ainsi qu'un petit Boat Ride chinois et un semi Dark Ride (oui parce que la moitié du circuit est à l'extérieur) à thème moyenâgeux, pas trop trop miteux mais un petit peu quand même ! Voilà, est-ce que j'ai quelque chose à ajouter, mmmmh... Non, je ne crois pas. Conclusion ? Franchement ? Et bien ce n'était pas le meilleur parc qu'on ait visité, ça vous l'aurez peut-être deviné, après ce n'était pas non plus, et de loin, le pire. C'était même limite mieux que ce à quoi on s'attendait ! Notez, on n'en attendait pas grand-chose... Non mais le parc est assez agréable dans l'ensemble, y a un petit effort de thématisation, c'est juste que tout est vieillot, que le niveau des attractions est proche du zéro et qu'on vous demande rien de moins de 23 euros pour profiter de tout cela ! Verdict, quelque chose me dit que la prochaine fois qu'on retournera à Mirabilandia, on reprendra nos vieilles habitudes et on passera devant Fiabilandia sans s'arrêter ! Zoosafari Fasanolandia Après Fiabilandia, direction plein sud pour une encore plus grosse catastrophe parconautique : Zoosafari Fasanolandia. Ce coup-ci, on est en dessous de Bari, quasi dans le talon de la botte transalpine. Le parc se trouve sur une colline à une quinzaine de kilomètres de la mer, ce qui pourrait être sympa à priori mais n'est en fait pas du tout exploité ni dans un sens (offrir une belle vue) ni dans l'autre (construire des attractions en utilisant le dénivelé). Comme son nom l'indique, nous avons à faire à un zoo doublé d'un parc d'attractions. Le zoo, on l'a zappé et je pense qu'on a bien fait en voyant les quelques piteux enclos remplis d'animaux dépressifs qui se trouvaient dans la partie manèges. Les manèges, venons-y justement, à commencer par les crédits. Ici, il y en a cinq, enfin quatre parce que môssieur le tout nouvel Euro Fighter Gerstlauer avait la flemme de tourner ! Reste donc une Pomme, un Zyklon sans inversion, un Spinning Fabbri (faut croire que tous les parcs italiens de qualité en ont un) et, roulements de tambour, un Inverted Coaster ! Un Inverted ? Un B&M ? Tu rêves ! Un Intamin ? Non plus ! Un Vekoma alors ? Si seulement ! Non, là c'était un Fabbri. Oui oui, vous avez bien lu, ils font des Inverted. Enfin, ils en ont fait trois (les deux autres sont en Chine et au Kazakhstan) et se sont heureusement arrêté après ! Parce que là, c'est à vous faire regretter les bonnes vieilles baffes de votre SLC préféré ! Entre le circuit dessiné avec Roller Coaster Tycoon et les harnais durs comme de la pierre, je peux vous garantir qu'on le sent passer ce Mirage Rosso ! Ce sont donc les tempes encore douloureuses que l'on passe à la suite, à peu près aussi palpitante que ce qui précède. Dans la famille attractions aquatiques, on a droit à un Raft bien standard, encore et toujours Fabbri, et à un Flume à deux descentes qui, et ça doit être la seule attraction du parc à le faire, utilise très légèrement la pente naturelle pour son circuit. Ensuite y a aussi une Free Fall bien punchy (de bonnes sensations, enfin !!), une espèce de train fantôme totalement pathétique et quelques autres bouses qu'on n'a pas osées faire ! On va donc s'arrêter là avec Zoosafari Fasanolandia, je ne crois pas que ce parc mérite que je m'étale beaucoup plus. Allez, encore quelques lignes pour vous dire qu'en plus d'avoir des attractions bien moisies le parc est aussi tout ce qu'il y a de plus moche avec une grande propension pour les kitcheries foraines, que les opérations sont très discutables (en gros les manèges ouvrent au petit bonheur la chance) et que la bouffe donnait tellement peu envie qu'on n'a préféré pas la tester ! Allez, c'est tout pour ce chapitre parc et déprime. Je vous rassure, ça va s'arranger dès le suivant ! |
Chapitre 9 : Piccoli mondi
Parcs visités : Miragica, Cavallino Matto
Après les petits-pourris, place aux petits-pas-monstrueux-du-tout-mais-tout-mignons-tout-choux. Dans cette catégorie, je demande Miragica et Cavallino Matto. Le premier est tout au sud, au bord de l'Adriatique, le second plutôt au nord côté méditerranée. Dans les deux cas, c'est clairement orienté enfants, donc pas de grosses attractions de la mort qui tue mais tout de même de quoi s'occuper quelques heures dans un cadre agréable et bien entretenu. Miragica Miragica est le premier parc du groupe Alfa Park, qui possède également Rainbow MagicLand, avec qui il partage la particularité d'être construit juste en face d'un outlet. Toutefois, à Miragica, tout est bien plus réduit à Rainbow MagicLand. En même temps, on se trouve à Bari et pas à Rome. Le parc est donc assez petit mais néanmoins joliment aménagé, avec une quinzaine de manèges très familiaux parmi lesquels deux montagnes russes. La première, Senzafiato, est le plus petit Accelerator construit par Intamin. Encore plus petit que Kanonen, ouep, c'est possible. Son parcours ressemble pas mal à ceux de Rita ou Desert Race, à savoir un double huit, ici précédé d'un mini Top Hat de 18 mètres de hauteur. Vu la taille, fallait pas s'attendre à des monceaux de sensations : la catapulte est très gentille, le Top Hat vraiment trop petit pour provoquer le moindre guili dans le ventre, heureusement y a un peu d'airtime sur les bosses et quelques G dans les virages qui les entrecoupent, c'est déjà ça de pris ! Ensuite il y a Scappatempo, un Spinning Coaster Zampela. Là, on a beau chercher les sensations, on ne les trouve pas ! Vous me direz qu'après avoir fait une bonne vingtaine d'exemplaires de ce modèle, le contraire aurait été étonnant ! On continue la visite avec les quelques attractions à sensations de Miragica. Le parc en compte deux, à chaque fois signées Zamperla (qui a bien rempli son carnet de commande pour le coup !) : une tour assez bof bof, bien moins marrante et fournie en airtime que celle de Leolandia, et un Disk'O Coaster, classique mais jamais trop désagréable. Toujours de chez Zamperla mais au rayon Water Rides, on a droit à un de leurs très founes Hydro Lift avec cet infernal toboggan où la bouée se met à tourner à une vitesse passablement dingue avant de finir sa course dans le canal, garantissant à celui qui se trouve dos à lui un bon gros vague comme Miro les adore ! Pour continuer sur la lancée des choses qui mouillent, Miragica dispose également d'un Flume avec trois descentes bien humides et un parcours hélas trop planplan et vide de décors. Après cela, encore quelques petits manèges pour gamins, un ciné 4D (pas testé), quelques aires de jeux et le tour du parc est fait ! Au final, même s'il n'y a largement pas de quoi y passer la journée, Miragica nous a plutôt séduit. Pour la cible visée, le parc est bien fichu, agréable et bien opéré. Perso, je ne suis pas trop fan de leur théma faite à gros coup de sculptures géantes en plastique, mais bon, pour les enfants c'est sympa et vu que c'est entretenu comme il faut, je ne vais pas en faire tout un plat ! Bref, si un jour vous allez vous perdre tout au sud de l'Italie, n'hésitez pas à prévoir une petite après midi à Miragica, ça mérite le coup d'oeil, bien plus que Fasanolandia qui ne se trouve pas très loin de là ! Cavallino Matto Les parcs avec plus de trois crédits sont rares en Italie. Il y a les gros bien entendu genre Gardaland, Mirabilandia et Rainbow MagicLand, cette bouse de Zoosafari et... et Cavallino Matto, qui lui n'est ni grand ni tout pourri. Bon ok, je l'avoue, avant d'y mettre le pied, je m'attendais à un truc du genre Fiabilandia et puis non, le parc est assez mignon, situé dans une très belle pinède et, même si on sent que ça manque un peu de moyens, le peu de théma qu'on y trouve est dans l'ensemble fait avec pas mal de goût et a tendance à aller en s'améliorant, j'en veux pour preuve la mise en scène autour de ce qui semble être une des plus récentes attractions locales, le Discovery Zamperla Yucatan. Enfin, avant de parler Flat Rides et déco, les grands huit ! Cavallino Matto en compte quatre et bon, vu que c'est un parc avant tout destiné aux enfants, c'est un peu la misère pour les pauvres chasseurs de crédits que nous sommes ! Au programme on a donc trois L&T : une Wild Mouse moyennement wild, un Steel Coaster court mais pas désagréable ainsi qu'un Kiddie. A côté de cela, y aussi une espèce de Pomme de constructeur non défini. Pas la panacée que je vous disais ! Si on passe maintenant aux attractions aquatiques, Cavallino Matto compte un Flume assez pépère avec trois descentes pas particulièrement humides et un petit Splash Battle muni d'une déco pirate très réussie. Ensuite, les Flat Rides : la tour de chute libre (une Fabbri il me semble) était HS et on a donc dû se contenter de la version miniature SBF néanmoins assez foune (y a la même à Didiland pour ceux qui connaissent). Egalement testé, j'en ai parlé deux paragraphes plus haut, le Discovery Zamperla avec sa théma maya. Bon ok, elle est un peu inspirée de celle de Talocan mais la musique et la fumée font leur petit effet. Enfin, le point très positif de cette attraction est surtout que, lorsque la nacelle est lancée à font, on passe subitement au-dessus de la cime des arbres découvrant ainsi l'immense étendue de la pinède. Je ne sais pas si c'est fait exprès mais en tout cas, ça rend vraiment bien ! Pour finir, on a droit aux habituels circuits, carrousels et autres minis attractions avec même un peu de Heege au cas où on en n'aurait pas assez bouffé lors du trip allemand (ça doit être pour ne pas trop dépayser les touristes teutons qui passent leurs vacances dans le coin !). Au final, je ferai sur Cavallino Matto à peu près la même conclusion que pour Miragica. C'est un petit parc sans prétention, clairement destiné à nos chères têtes blondes mais fait avec goût et situé dans un cadre naturel très agréable, qui permet de rester au frais même lorsque le soleil tape ! Là encore, à voir si vous êtes dans le coin et à éventuellement combiner sur une journée avec un tour à Pise ou à Florence qui se trouvent non loin de là. |
Chapitre 10 : Rainbow PlasticLand
Parc visité : Rainbow MagicLand
Rainbow MagicLand, voici un parc dont on a beaucoup entendu parler ces derniers temps ! Déjà parce que c'est le premier gros parc à s'être construit en Europe depuis quoi... 2002 et Warner Madrid. Ensuite, parce que son ouverture en demie teinte, avec la moitié des attractions fermées, et sa théma, pas dénuée de touches de mauvais goût, ont réussi à nous en déchaîner quelques uns qui se sont répandus en interminables diatribes sur les forums dédiés. Bref, fallait qu'on aille voir ça en vrai, histoire de se faire notre avis, que je vais justement vous faire partager tout de suite ! Donc nous voici par une très belle journée de septembre en train d'arriver sur le parking de Rainbow MagicLand. La bonne idée du jour, c'est de l'avoir couvert de panneaux solaires. Primo, avec ça la tuture reste à l'ombre et secondo, ça permet de produire une bonne partie de l'électricité utilisée par le parc. Notez qu'on retrouve ce genre de systèmes sur pas mal d'aires d'autoroute italiennes mais aussi à Fiabilandia, comme quoi tout n'est pas à jeter dans ce parc ! Bref, passons les considérations écolos et aussi les grilles du parc pour se retrouver dans la Main Street. Je n'ai pas trop compris le thème qui rappelle toutefois beaucoup le Port of Entry d'Islands of Adventure. Mais allez, c'est plutôt joli, même si assez bordélique et très entassé. Sinon, aucune attraction à signaler dans le coin, juste quelques boutiques, très vides et qui ne vous donnent pas vraiment envie de passer beaucoup de temps dedans et encore moins de sortir le porte monnaie. Au bout de cette rue, on découche sur le lac qui occupe tout le centre du parc. Côté gauche se trouvent la majorité des grosses attractions locales et côté droit, quelque chose qui nous attire encore plus, c'est Shock, le LSM Coaster Maurer ! Vu qu'il fonctionne et qu'on est du genre prudent (et malchanceux), autant en faire tout de suite un tour ! Entrée, file d'attente, gare, même constat : c'est moche et ça sent le truc inachevé. Vu que la bestiole fonctionne avec des wagonnets six places, le débit n'est pas fantastique mais comme le parc n'est pas trop rempli, un petit quart d'heure d'attente et nous voici les fesses posées à bord d'un des trois X-Car qui tournent sur l'attraction. Le circuit commence par cette étrange série de zigzags au milieu de la pelouse. Paraît que ça aurait du être un Dark Ride mais que le concept a été mis de côté faute de moyen. A voir si ce sera finalisé par la suite, pour l'instant, à par se demander à quoi ça sert on constate qu'au final, ben ça ne sert strictement à rien ! Après cet instant plein d'interrogation, place à la catapulte magnétique, réglée sur puissance moyenne (genre mieux que Blue Fire mais moins bien qu'Anubis) puis à une très belle bosse bourrée d'airtime que suit un excellent Non Inverted Loop. On continue avec sans doute l'élément du parcours qui m'intriguait le plus : un très petit Over Banked Turn passé à une vitesse de malade. Alors effectivement, ça passe super vite et c'est également très très intense, idem pour la remonté sur le bloc de mi-parcours. Deuxième partie ensuite avec tout d'abord une spirale inclinée puis la seule inversion du grand huit : une Corkscrew bien étirée qui débouche dans les freins. Verdict ? Ben c'est très bien, vraiment foune et intense ce qu'il faut, avec un circuit et des éléments variés et assez originaux. Une jolie bébête donc que ce Shock, avec en plus pas un poil de vibrations, au contraire de certains autres X-Coaster genre Rock It pour ne pas le citer. Clairement le meilleur crédit de Rainbow MagicLand ! Oui parce qu'après ça se corse. Déjà il y a l'autre Maurer, Cagliostro, Spinning risible de son état. Non mais faudra qu'on m'explique le concept de cette bouse !! Le parcours, totalement nul, est abrité dans un hangar totalement vide et l'on se fait donc totalement chier ! Idem avec le Mine Train Vekoma, ènième copie du pas du tout bandant Calamity Mine, posé pour ne rien arranger au milieu d'une pelouse parsemée de quelques rochers en plastique. On finit le tableau avec les deux Kiddie locaux, un Junior Vekoma grand modèle et une Pomme perdue au fin fond de la zone pour enfants et tellement peu thématisée qu'on croirait qu'elle a été rachetée à un forain en dernière minute ! Conclusion, mis à part Shock, les crédits à Rainbow MagicLand, c'est pas trop ça ! On enchaîne donc avec les Dark Rides. Le parc en possède deux, Believix et Huntik. Le premier tire son thème des Winx, une série animée remplie de fées aux jambes à n'en plus finir et aux costumes tous plus fluos les uns que les autres. Le moyen de transport ici ce sont des wagonnets suspendus façon Peter Pan où, pour ne pas trop améliorer la capacité, il n'est possible de monter qu'à deux adultes dans des véhicules quatre places. Côté rendu, c'est pas loin de l'incident industriel : les décors sont vides, y a rien qui bouge et le système de locomotion est totalement sous exploité, entendez par là que la nacelle ne décolle jamais à plus de 50 centimètres du sol ! Allez, y a bien la scène sous l'eau à la fin qui sauve un peu la mise mais c'est vraiment tout ! On passe donc à Huntik et là c'est tout de suite plus réjouissant ! Déjà l'attraction possède la seule file d'attente thématisée (très bien d'ailleurs) de tout le parc. Ensuite, il s'agit d'une combinaison de Dark Ride 4D façon Spiderman avec véhicules sur vérins et de parcours interactif à la Toy Story Mania. Au final, le résultat est excellent, peut être pas autant que les illustres confrères cités dans la phrase précédente mais suffisamment pour que Huntik s'impose parmi les meilleures attractions du genre en Europe ! Voilà pour les Dark Rides... Les attractions aquatiques maintenant. Rainbow MagicLand en possède là aussi deux, d'ailleurs situées l'une à côté de l'autre et à chaque fois signée Intamin. La première est Yucatan, un Shoot the Chute avec deux descentes bien rafraîchissantes et une très belle façade extérieure qui hélas de cache rien d'intéressant derrière ces murs de fausses pierres. Ensuite il y a le Raft Drakkar avec son drôle de quai circulaire... qui ne tourne pas (ça risquait peut être de trop débiter). Le parcours n'est pas spécialement long mais ça mouille ce qu'il faut et la déco est plutôt sympa… On finit avec un peu tout le reste. Côté attractions à sensations hors crédits, le parc ne compte qu'une tour de chute libre de chez SBF, néanmoins bien haute et bien efficace. Ensuite il y a aussi la Flying Island Vekoma, parfaite pour avoir une belle vue panoramique sur le parc ainsi que le planétarium, abrité dans cet affreux château rose bonbon qui fait bien mal aux yeux ! Y est diffusé la passionnant (ou pas) Voyage de Samy sur même pas un tiers de la surface de l'écran hémisphérique. En somme, c'est totalement ridicule, heureusement que les sièges Kraftwerk sont super confortables, ça permet de se faire une bonne petite sieste ! Je n'oublie pas la zone pour enfant, aux couleurs bien criardes et sans un pet d'ombre, parfait pour que le petit chéri se chope une belle insolation ! Au menu, toute une ribambelle de manèges made in Italy, tous plus hideux les uns que les autres ! Ah et puis j'ai failli oublier la Mad House, Maison Houdini. Faut dire qu'elle est particulièrement nulle, mal mise en scène et plein d'autres qualificatifs pas très flatteurs ! Ok, cette fois-ci, c'est la bonne, je crois qu'on peut conclure ! Donc Rainbow MagicLand, nouvel Eldorado européen du parc d'attractions ou pétard mouillé ? On va dire entre les deux... Côté points positifs, le parc est grand, agréable, pour l'instant encore en bon état et le choix des attractions est assez varié. Parmi celles-ci on trouve d'ailleurs deux bonnes surprises, à savoir Shock et Huntik, aussi originales que sympas à faire ! N'oublions pas non plus les deux water rides et la tour, tous trois bien efficaces comme il faut ! Ensuite, pour les points négatifs, je vais être un peu plus long mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils contrebalancent tout ce que je viens de dire de gentil sur le parc... Pour commencer, y a cette impression (qui ne doit pas tant en être une que cela) que le parc a été fini à la va vite, voire carrément inachevé par endroit. Les finitions sont souvent mauvaises et on sent que ça risque de très mal vieillir avec le temps ! Après cela vient l'organisation spatiale. Pourquoi avoir mises toutes les grosses attractions du côté gauche du parc ? Là on a droit à une ribambelle d'espèces de pavillons à la thématisation disparate, sans aucun liens les uns avec les autres si ce n'est l'allée qui les longe. Quant au côté droit du parc, ben y a trois fois rien ce qui fait que même si le parc a de l'espace, on vient vite à se marcher dessus puisque tous les visiteurs sont rassemblés dans la même zone qui ne représente qu'à peine un tiers du total. Egalement, ce côté ribambelle de pavillons fait que la déco n'est jamais immersive. Il n'y a pas de rue, pas d'ensembles cohérents, donc malgré tous ces pâtés de théma, cela fait qu'on ne se sent jamais dedans mais toujours en périphérie, comme devant une succession de magasins qui vendraient tous des choses totalement différentes. Doit-on y voir une influence du fait qu'Alfa Park soit justement issu du milieu des outlets ? Pour finir, les débits et les opérations. Si mes souvenirs sont bons, le parc vise à termes 3 millions de visiteurs par an... Et c'est avec des attractions majeures qui ne dépassent presque jamais les 1000 visiteurs par heure qu'il compte les atteindre ?? Non mais quand on attend une telle fréquentation, on ne met pas comme grand huit majeur un X-Coaster avec des wagonnets 6 places qui partent toutes les minutes ou un Raft Ride sans plateforme d'embarquement tournante ! Après, je veux bien que le parc soit tout neuf, que les employés aient besoin de se roder mais pour autant, je n'ose pas imaginer une grosse journée quand Rainbow MagicLand recevra 20.000 visiteurs d'un coup ! Voilà, en conclusion de cette conclusion, Rainbow MagicLand était un parc dont on attendait beaucoup, sans doute un peu trop. Le résultat n'est pas mauvais et on a d'ailleurs passé une très bonne journée sur place sans se tourner les pouces (merci Huntik et Shock). Néanmoins le parc a encore de gros progrès à faire s'il veut atteindre le top de ce qui se fait de mieux en la matière en Europe et même en Italie où pour nous le meilleur parc reste encore et toujours Mirabilandia ! |
Chapitre 11 : La conclusione
Et voilà, encore un trip derrière nous ! Enfin pas tout à fait puisqu'il me reste encore à conclure sur cette semaine passée en Italie.
Alors c'était bien ? Cette question ! Une semaine de vacances, c'est toujours bien de toute façon ! Et puis une semaine en Italie, avec le soleil, entre 25 et 30° tous les jours, la gastronomie locale et des parcs sympas et variés, comment voudriez-vous qu'on en revienne déçus ?
Comme d'habitude, on va finir en classant un peu tout ce qu'on a testé de nouveau lors de ce voyage. Côté crédits, c'est pas trop difficile, y en avait pas des tonnes qui sortaient de l'ordinaire et ça donne donc :
1- Raptor
2- Shock
3- Senzafiato
Après, dans la catégorie hors grands huit, saluons l'excellent Huntik de Rainbow MagicLand, déjà parce que c'est la seule attraction vraiment aboutie de tout le parc, ensuite parce qu'elle combine avec brio, et pour première fois au monde, Dark Ride 4D et parcours interactif.
Néanmoins, plus que les montagnes russes, dark rides et autres, ce qui m'aura vraiment marqué sur ces neuf jours passés en Italie c'est Twin Peaks. Ok, j'ai déjà dit en long, en large et en travers dans le chapitre sur Movie Studios à quel point ce toboggan était une tuerie, mais je le redis quand même ! Franchement, si vous êtes un peu blasés des manèges en sensations comme je le suis, allez tester cette glissade infernale histoire de vous rappeler ce que c'est que d'avoir la trouille sur une attraction !
Et voilà, c'est ainsi que ce clôt ce Trip Report. Merci à tous ceux qui ont réussi à le lire jusqu'au bout, merci également à ceux qui m'ont accompagné, subissant mon planning millimétré dans la bonne humeur, même lorsqu'il s'agissait de visiter des parcs aussi pourris et déprimants que Zoosafari ou Fiabilandia !
Alors c'était bien ? Cette question ! Une semaine de vacances, c'est toujours bien de toute façon ! Et puis une semaine en Italie, avec le soleil, entre 25 et 30° tous les jours, la gastronomie locale et des parcs sympas et variés, comment voudriez-vous qu'on en revienne déçus ?
Comme d'habitude, on va finir en classant un peu tout ce qu'on a testé de nouveau lors de ce voyage. Côté crédits, c'est pas trop difficile, y en avait pas des tonnes qui sortaient de l'ordinaire et ça donne donc :
1- Raptor
2- Shock
3- Senzafiato
Après, dans la catégorie hors grands huit, saluons l'excellent Huntik de Rainbow MagicLand, déjà parce que c'est la seule attraction vraiment aboutie de tout le parc, ensuite parce qu'elle combine avec brio, et pour première fois au monde, Dark Ride 4D et parcours interactif.
Néanmoins, plus que les montagnes russes, dark rides et autres, ce qui m'aura vraiment marqué sur ces neuf jours passés en Italie c'est Twin Peaks. Ok, j'ai déjà dit en long, en large et en travers dans le chapitre sur Movie Studios à quel point ce toboggan était une tuerie, mais je le redis quand même ! Franchement, si vous êtes un peu blasés des manèges en sensations comme je le suis, allez tester cette glissade infernale histoire de vous rappeler ce que c'est que d'avoir la trouille sur une attraction !
Et voilà, c'est ainsi que ce clôt ce Trip Report. Merci à tous ceux qui ont réussi à le lire jusqu'au bout, merci également à ceux qui m'ont accompagné, subissant mon planning millimétré dans la bonne humeur, même lorsqu'il s'agissait de visiter des parcs aussi pourris et déprimants que Zoosafari ou Fiabilandia !