Août 2007
Revis notre aventure en live !
Retour aux Etats-Unis deux ans après le West Coast(er) Tour histoire, cette fois-ci, de ratisser la cote est d’Atlanta à Boston. Au total, on aura parcouru plus de 6000 kilomètres, visité 20 parcs différents, fait un peu plus de 150 montagnes russes, reçu des tonnes de flotte dans la gueule sur leurs bouées ultra humide et ingurgité quelques dizaines de kilos d’Orange Chicken made in Panda Express !
Avant toute chose, présentation de l’équipe. Scherzie et moi, je pense que vous commencez à nous connaître, moi c’est le grand, lui le petit, quand un y va, l’autre le suit, toujours ensemble, toujours uni, quand il s’agit d’faire un crédit ! Ensuite, il y a Vincent, alias Vincecoaster, l’urbaniste de service, très pratique pour vous faire la visite à New York ou à Washington, grand spécialiste aussi du funnel de premier choix ! Enfin, le petit nouveau, Patrick, parti en fan d’Europa Park et revenu en se disant que Busch Gardens Europe c’était pas trop mal non plus !
Donc voilà, tout le monde est là et le jour J est arrivé ! Après un an d’attente, de planification, de peaufinement des moindres détails, nous sommes dans l’avion, prêts pour 22 jours de folie, rêvant de Goliath, Griffon, Maverick, Superman ou encore Voyage. Sur le tas, y en a un ou deux (enfin trois même) qu’on ne fera pas, c’est ça la dure loi du chasseur de crédits (enfin on pourrait aussi parler du foutage de gueule de Cedar Point ou de la piètre qualité des composants des chaînes Intamin).
Mais avec tous les autres, y a quand même de quoi écrire une ou deux lignes, voire beaucoup plus… Oui parce que mine de rien je vous ai prévu pas moins de 25 chapitres répartis dans cinq grands livres à thèmes. D’abord on passera Six Flags à la lorgnette, puis ce sera au tour des parcs Cedar Fair. Petite pause culturelle avec les différentes villes visitées et retour aux parcs avec les indépendants avant de finir par les meilleurs des meilleurs parce que c’est toujours mieux ainsi (et aussi parce que ça permet de tenir le lecteur en haleine).
Ok, on peut y aller… Coupez vos portables, éteignez la radio ou tout ce qui pourrait vous gêner, ça va être un trip épique !
Revis notre aventure en live !
Retour aux Etats-Unis deux ans après le West Coast(er) Tour histoire, cette fois-ci, de ratisser la cote est d’Atlanta à Boston. Au total, on aura parcouru plus de 6000 kilomètres, visité 20 parcs différents, fait un peu plus de 150 montagnes russes, reçu des tonnes de flotte dans la gueule sur leurs bouées ultra humide et ingurgité quelques dizaines de kilos d’Orange Chicken made in Panda Express !
Avant toute chose, présentation de l’équipe. Scherzie et moi, je pense que vous commencez à nous connaître, moi c’est le grand, lui le petit, quand un y va, l’autre le suit, toujours ensemble, toujours uni, quand il s’agit d’faire un crédit ! Ensuite, il y a Vincent, alias Vincecoaster, l’urbaniste de service, très pratique pour vous faire la visite à New York ou à Washington, grand spécialiste aussi du funnel de premier choix ! Enfin, le petit nouveau, Patrick, parti en fan d’Europa Park et revenu en se disant que Busch Gardens Europe c’était pas trop mal non plus !
Donc voilà, tout le monde est là et le jour J est arrivé ! Après un an d’attente, de planification, de peaufinement des moindres détails, nous sommes dans l’avion, prêts pour 22 jours de folie, rêvant de Goliath, Griffon, Maverick, Superman ou encore Voyage. Sur le tas, y en a un ou deux (enfin trois même) qu’on ne fera pas, c’est ça la dure loi du chasseur de crédits (enfin on pourrait aussi parler du foutage de gueule de Cedar Point ou de la piètre qualité des composants des chaînes Intamin).
Mais avec tous les autres, y a quand même de quoi écrire une ou deux lignes, voire beaucoup plus… Oui parce que mine de rien je vous ai prévu pas moins de 25 chapitres répartis dans cinq grands livres à thèmes. D’abord on passera Six Flags à la lorgnette, puis ce sera au tour des parcs Cedar Fair. Petite pause culturelle avec les différentes villes visitées et retour aux parcs avec les indépendants avant de finir par les meilleurs des meilleurs parce que c’est toujours mieux ainsi (et aussi parce que ça permet de tenir le lecteur en haleine).
Ok, on peut y aller… Coupez vos portables, éteignez la radio ou tout ce qui pourrait vous gêner, ça va être un trip épique !
Livre 1 : 5 jours, 6 Flags
Chapitre 1 : Restons groupés !
Parc visité : -
Petit avant propos avant de démarrer ces deux livres successifs consacrés aux parcs de groupes, à savoir les Six Flags (ça c’est pour le livre 1) et les Cedar Fair (livre 2). Lors de nos pérégrinations - j’aime beaucoup ce mot, on devrait l’employer plus souvent – nous avons eu plus ou moins la chance d’en visiter 11. Au début c’était plutôt « ouais c’est génial, plein de crédits », à la fin ça s’était transformé en « encore un parc de chaîne, c’est quoi la montagne russe qu’on ne pourra pas faire aujourd’hui ? ».
Enfin, avant de râler contre la gestion calamiteuse des opérations de ces parcs (je vais avoir tout le temps de le faire dans les 13 chapitres qui vont suivre), voyons déjà les faits et commençons par le commencement, qu’est-ce qu’un parc de chaîne ?
C’est simple, c’est toujours la même chose ! Ça peut s’appeler Six Flags Machin Chose, Cedar Bidule Point ou ex-Paramount’s Kings Truc Muche, c’est du pareil au même et en fermant les yeux, je peux vous dire ce que vous y trouverez :
- Une dizaine de crédits dont seulement deux voire moins valent le coup
- Des zones thématiques qui ont toujours un nom mais jamais de cohérence
- Une grande zone enfants thématisés d’après des personnages de cartoon célèbres (Nickelodeon pour les ex Paramount, Looney Tunes pour Six Flags et Peanuts pour Cedar Faire)
- Un parc aquatique
- De la bouffe hors de prix
- Des employés à ce point mous du bulbe qu’ils feraient passer ceux du Parc Astérix pour des Cast Members de Disneyland
Et là vous vous dites, ça y est, il est déjà blasé l’autre, qu’est-ce qu’il nous fout les nerfs à se faire un méga séjour aux Etats-Unis pour ensuite râler ??? Trois choses :
1- Je suis français et c’est dans ma nature de râler !
2- Je me fous royalement de ce que vous pensez !
3- Non mais ne vous méprenez pas, y a du bon dans ces parcs de groupes, voire du très bon parfois… Le seul problème, c’est qu’il y a encore plus de mauvais…
Le plus simple, ce serait peut-être qu’on les prenne les uns après les autres… Ouep, c’est ce qu’on va faire… Ben faisons-le alors, qu’est-ce qu’on attend ! Les photos ? Ah ben non, y en a pas pour ce chapitre… Rassurez-vous y en aura largement assez dans tous ceux qui suivent !
Petit avant propos avant de démarrer ces deux livres successifs consacrés aux parcs de groupes, à savoir les Six Flags (ça c’est pour le livre 1) et les Cedar Fair (livre 2). Lors de nos pérégrinations - j’aime beaucoup ce mot, on devrait l’employer plus souvent – nous avons eu plus ou moins la chance d’en visiter 11. Au début c’était plutôt « ouais c’est génial, plein de crédits », à la fin ça s’était transformé en « encore un parc de chaîne, c’est quoi la montagne russe qu’on ne pourra pas faire aujourd’hui ? ».
Enfin, avant de râler contre la gestion calamiteuse des opérations de ces parcs (je vais avoir tout le temps de le faire dans les 13 chapitres qui vont suivre), voyons déjà les faits et commençons par le commencement, qu’est-ce qu’un parc de chaîne ?
C’est simple, c’est toujours la même chose ! Ça peut s’appeler Six Flags Machin Chose, Cedar Bidule Point ou ex-Paramount’s Kings Truc Muche, c’est du pareil au même et en fermant les yeux, je peux vous dire ce que vous y trouverez :
- Une dizaine de crédits dont seulement deux voire moins valent le coup
- Des zones thématiques qui ont toujours un nom mais jamais de cohérence
- Une grande zone enfants thématisés d’après des personnages de cartoon célèbres (Nickelodeon pour les ex Paramount, Looney Tunes pour Six Flags et Peanuts pour Cedar Faire)
- Un parc aquatique
- De la bouffe hors de prix
- Des employés à ce point mous du bulbe qu’ils feraient passer ceux du Parc Astérix pour des Cast Members de Disneyland
Et là vous vous dites, ça y est, il est déjà blasé l’autre, qu’est-ce qu’il nous fout les nerfs à se faire un méga séjour aux Etats-Unis pour ensuite râler ??? Trois choses :
1- Je suis français et c’est dans ma nature de râler !
2- Je me fous royalement de ce que vous pensez !
3- Non mais ne vous méprenez pas, y a du bon dans ces parcs de groupes, voire du très bon parfois… Le seul problème, c’est qu’il y a encore plus de mauvais…
Le plus simple, ce serait peut-être qu’on les prenne les uns après les autres… Ouep, c’est ce qu’on va faire… Ben faisons-le alors, qu’est-ce qu’on attend ! Les photos ? Ah ben non, y en a pas pour ce chapitre… Rassurez-vous y en aura largement assez dans tous ceux qui suivent !
Chapitre 2 : Une G-orgie de bons crédits
Parc visité : Six Flags over Georgia
Ah ben voilà ! Il dit que les parcs de chaînes, c'est tout pourri, qu'il n'y a pas un coaster potable dedans et regardez-moi ce titre ! Oui oui oui oui bon, ok, faut bien quelques exceptions pour confirmer la règle ! Donc Six Flags over Georgia se trouve juste à côté d'Atlanta, capitale de la Géorgie (l'état américain je précise, pas celui issu de l'ex URSS, c'est pas vraiment la même chose) et siège de Coca Cola, grande société consommatrice de temps de cerveau disponible ! En plus d'être à Atlanta, aux USA, où y a Coca Cola et sans doute d'autres chose qui se finisse en « a » (l'Aquarium, le plus grand du monde d'ailleurs, n'en faisant pas partie), ce Six Flags est l'un des plus vieux du groupe et aussi l'un des plus réputés en matière d'opération et de beauté. Rien que ça. Faut dire que tout marchait dans ce parc, ce qui n'a pas souvent été le cas par la suite... Oui mais y a quoi ??? Cool Raoul, j'y venais justement. Au programme, on a déjà 11 crédits ainsi que trois attractions aquatiques, un dark ride, une Free Fall Tilt Intamin et quelques autres Flat Rides, plus l'indispensable zone pour les chères têtes blondes. On commence par les crédits ? Pas de problème ! Goliath D'habitude je ne suis pas vraiment fan des Megacoasters B&M... Pas assez d'audace, pas assez de G négatifs, bref, pas assez pour Bibi. Mais avec Goliath, c'est totalement différent ! Ok, les airtimes ne sont toujours pas super puissants mais il y en a beaucoup et ils sont très longs et surtout, le parcours est vraiment très très bien fichu ! La première descente n'a rien d'exceptionnelle : pas très haute (50m seulement), pas très raide, mais ensuite ce n'est que du bonheur ! Deux énormes camelbacks dont le second rase de très près un petit lac en dehors du parc puis cette gigantesque et particulièrement intense spirale descendante. Ensuite encore une grosse bosse comme je les aime et un fer à cheval bien tordu, dont l'entrée se fait par un basculement assez proche du Stengel Dive. On finit avec une série de trois autres camelbacks, encore un virage biscornu et un dernier petit coup d'airtime pour la route. Je résume donc : très joli parcours, beaux airtimes, très bonne intégration du circuit, même pour les passages en dehors du parc, pas de trim brakes, bref que du bon et le premier gling aaah du trip ! Georgia Scorcher Un petit Stand Up B&M, le plus récent à avoir été construit. Situé juste sous Goliath, il paraît vraiment minuscule avec ses 32m de hauteur et ses 915m de longueur. Pourtant il est très agréable à faire ! Seulement deux inversions mais beaucoup de changement de direction, un circuit très proche du sol et aucune baffe, ce qui est rarement le cas sur ce type de grand huit. Superman Ultimate Escape Plus haut, plus rapide et quelques centimètres plus long qu'Air, Superman Ultimate Escape est pourtant largement moins bon que son homologue anglais. Même s'il utilise un peu le terrain en pente sur lequel il est construit, le parcours est très mal dosé, soit trop intense dans le Pretzel Loop, soit trop ennuyeux dans tout le reste. Ca reste sympa à faire mais il y a quand même bien mieux ! Batman the Ride Très légère impression de déjà vu... Ah oui, y en a un, il est juste un peu plus loin... Oui donc les Batman vous connaissez. Petit plus pour celui-ci dans le sens où de tous ceux que j'ai fait aux USA, c'est celui qui possède la meilleure déco. On dirait même qu'elle est bien entretenue, si si ! Déjà Vu Et de trois ! N'en manque plus qu'un ! Ca passe toujours bien, même si je trouve que des trois testés, celui-ci était le plus remuant... Enfin ce n'est rien comparé à un Boomerang... Mind Bender L'autre très bon grand huit du parc avec Goliath... Pourtant comme ça, il n'en a pas l'air... Construit en 1978, deux inversions, à peine 25m de haut et moins de 1000m de longueur... Oui mais c'est un Schwarzkopf ! Et Schwarzkopf il s'y connaissait en grand huit ! Parcours du tonnerre utilisant magnifiquement le terrain accidenté, belles grosses descentes, airtimes, loopings méga intenses, c'est simple et bougrement efficace ! Ninja Là on arrive aux montagnes russes un peu moins réjouissantes... Et quelques mots suffiront à vous le faire comprendre : Vekoma, 1989 et surtout, Butterfly, mais si, vous savez, l'absolument improbable première inversion de Goudurix ! Pour résumer les sensations, c'est encore plus simple, un seul mot suffit : aïe ! Great American Scream Machine Un joli Wooden, grand, élégant, tout en blanc... et qui fait mal partout ! Chaque creux est synonyme de tassement de vertèbres bien douloureux et chaque virage se fait dans un crissement infernal. En gros, mieux vaut rester dehors à la regarder, c'est bien plus agréable ! Georgia Cyclone Second Wooden et exactement les mêmes remarques. En plus là c'est un Twister donc on morfle encore plus ! Dommage parce que le parcours propose quelques airtimes particulièrement dantesques ! Mais ça fait tellement bobo partout qu'on ne peut même pas en profiter ! Dahlonega Mine Train Un vieux Mine Train Arrow, pas très palpitant mais pas trop douloureux non plus comparé à d'autres modèles que nous avons testé par la suite... Cayon Blaster On finit avec le Kiddie Coaster, qui date de 2004 et qui doit être un des ultra rares modèles custom que l'on puisse trouver dans un parc de ce genre, encore plus si l'on considère ceux construits après 2000. Même si le circuit n'a bien sûr aucun intérêt à notre niveau, l'ensemble est très bien intégré et y a eu un joli effort pour la déco ! Voilà, on en a fini avec les grands huit, reste plus que... le reste. Les Flat Ride, y en a pas énormément et pour la plupart, ce sont des vieux trucs sans grand intérêt (Enterprise, chaises volantes, etc...). Enfin y a quand même Acrophobia, le proto de Gyro Drop Tilt... Hmmm, Gyro Drop Tilt, qu'est-ce que c'est bon ces trucs (ah mon entre jambe tient à signaler qu'il n'est pas du tout d'accord sur ce point). Les attractions aquatiques ? Flume, sans plus, Shoot the Chute, humide (c'est à peu près tout ce qu'on lui demande, surtout quand il fait 40°) et bouées bien vicelardes, qui commencent tout gentiment, suffisamment pour qu'on se dise « pouah, c'est nul ce truc » et qui, tout à coup, vous sortent les vagues énormes, les cascades surprises et le coup des lances à incendie actionnées avec délectation par des spectateurs sadiques. On a bien ri ! Autre chose sur laquelle on s'est bien marré, c'est l'énorme structure de jeux aquatiques située juste à côté de Superman. Au début on s'est un peu mis sous les jets d'eau puis est venu le coup du « t'es pas cap de faire le toboggan tout habillé ». Ca faut jamais me le dire... Bon ça n'a pas trop aidé les fringues à sentir bon mais c'était très foune, c'est l'essentiel ! Reste plus que les attractions pour mômes... Elles sont toutes réunies dans une zone assez jolie et thématisées comme il se doit sur Bugs Bunny et ses potes. Niveau bouffe, on a joué la sécurité : Panda Express, deux ans qu'on attendait de se remplir à nouveau la panse avec de l'orange chicken... Hmmm, miam, miam, miam... Bon avec la chaleur, c'était un peu difficile de finir l'assiette, mais qu'est-ce que c'est bon ce truc ! Ah, j'ai failli oublier le Dark Ride ! Pour une fois que c'était pas un Scooby Doo en plus... Non là il s'appelle Monster Plantation et c'est une petite promenade en barque au milieu d'un marais habité par de drôle de monstres. Ca ne casse vraiment pas trois pattes à un canard mais y avait la clim' et ça c'était très cool ! Voilà, conclusion sur Six Flags over Georgia maintenant. Ben franchement, il a tenu ses promesses et c'est vrai que de tous les Six Flags visités, pour moi c'est le meilleur ! Peut être pas niveau attractions (quoique y a déjà de très bons trucs) mais au niveau de l'ensemble... Le parc est grand, très vert, légèrement vallonné, bref vraiment très agréable, les quartiers thématiques sont pour une fois assez identifiables, même si la déco fait parfois un peu vieillotte. Egalement, les manèges tournent bien ! Deux trains sur tous les grands huit malgré une fréquentation très faible, quelques pannes toujours réglées très rapidement, bref Six Flags over Georgia, c'est vraiment le parc de chaîne où vous sentez le moins que vous êtes dans un parc de chaîne ! Si ça pouvait être vrai aussi pour les autres... |
Chapitre 3 : Quelques coasters bien cool par une journée bien hot
Parc visité : Six Flags St Louis
Parc Six Flags n°2 : Six Flags St Louis, Missouri, autrement dit, un peu au milieu de nulle part. Affluence : nulle, température : 45°, parc aquatique : fermé… et merde… Heureusement, on est dans un parc de groupe, y a des arbres partout, les files sont à l’ombre… ou pas ! Eho, c’est fini Six Flags over Georgia ! Et re merde… Bon tout le monde a mis sa crème solaire… et quelques autres crèmes aussi, si vous voulez. Check casquettes ? Ok… Dispatch ! A nous les huit crédits du parc ! Enfin sept plutôt… oui Rockin’ Roller il est un peu mort avec toute la zone autour d’ailleurs… Mais pour les autres, ça donne quoi ? Tony Hawk’s Big Spin La nouveauté 2007 du coin, un Spinning Coaster Gerstlauer, circuit standard bien entendu mais pas trop mal intégré (surtout si on compare avec celui également ouvert cette année à Six Flags Fiesta Texas). Le circuit est assez rigolo, les éléments sont variés et y a même un petit airtime sur la bosse à la fin. Enfin que les Disneyfans se rassurent, Crush est mieux. Ce qui veut dire pour tous les autres que Maurer n’a pas encore trouvé de rival de sa hauteur… Mr Freeze Le grand huit qui fait froid dans le dos, qui vous glace le sang et que l’on trouve même en boule à neige dans les boutiques. Voilà, ça c’était pour les jeux de mots à en faire pâlir Akira Goldsman, scénariste de Batman & Robin. Eh ouais, y en avait un, incroyable non ! Allez, revenons au grand huit, qui faut bien le dire, a fait un peu comme Joel Schumacher avec Batman dans ce quatrième volet : il nous a rendu gai ! Oui parce que ce Mr Freeze c’est vraiment du bon crédit, du gling bien aaaah quoi ! Déjà la gare… elle est climatisée ! Bon ok, le reste de la file, c’est un peu en plein cagnard sans un pet d’ombre. Mais y avait pas de file, Dieu merci ! Ensuite le circuit… Tout d’abord, bonne accélération à 115km/h puis le Top Hat, une inversion aussi rare qu’elle est excellente. Pourquoi y en a pas plus, hein !!! C’est comme le Pretzel Loop de Speed Monster, pourquoi y en a pas d’autre ! Ah si, va y en avoir un autre très bientôt… Quoi, où ??? Non j’ai rien dit moi ! On enchaîne s’il vous plaît ! Donc le Top Hat, après, un méga virage relevé puis la monté à la verticale avec petit coup de LIM au sommet… et c’est reparti pour la même chose en arrière ! Mieux qu’un Giant Inverted Boomerang et que n’importe quel autre Shuttle Coaster ! En plus, pas de harnais, juste de bonnes vieilles Lap Bar ! Nickel chrome ! The Boss Attention, très gros Wooden Coaster … avec des trains Gerstlauer… mais aussi un très chouette parcours qui suit le terrain accidenté et plein de Double Down… ouais mais avec des trains Gerstlauer… mais aussi avec des airtimes… et des trains Gerstlauer (oui bon ça va, on a compris). Conclusion ? Baaaaaah on a quand même beaucoup aimé, malgré les vibrations parfois très intenses. Les descentes sont énormes, y des G négatifs en veux-tu en voilà, bref c’est très bien même si ça manque d’un bon retracking… et de trains PTC… Parce que les trains Gerstlauer, au cas où vous n’auriez pas compris, c’est pas vraiment ça. Screamin’ Eagle La deuxième montagne russe en bois de Six Flags St Louis qui, comme the Boss, utilise la colline le long de laquelle est construit le parc pour proposer un circuit très simple en Out & Back constitué d’une succession de grandes et belles descente. Pas révolutionnaire mais pas désagréable non plus. Disons juste qu’on préfère the Boss… Batman the Ride Attention grand huit totalement inédit ! Je ne plaisante pas ! Ok c’est un Batman the Ride… mais c’est un miroir, ce qui change absolument tout ! Soit j’exagère peut-être un chouilla… First Drop vers la droite ou vers la gauche c’est vrai que ça ne change pas grand-chose ! Donc en fait c’est comme les autres, sympa, très intense mais pas très nouveau quoi… Ah oui et la déco n’est pas franchement en grande forme… Ninja Tiens un autre Ninja… Et c’est toujours un Looper Vekoma… et c’est toujours tout pourri aussi… Oui ben n’empêche, c’est le premier grand huit à avoir eu un Sidewinder Loop ! Ca nous fait une belle jambe ! River King Mine Train L’indispensable Mine Train Arrow dont la particularité est d’avoir eu durant une courte période (un an en fait, durant la saison 1984) des trains Stand Up, en faisant ainsi le premier grand huit du genre au monde. Enfin, quand on voit que déjà en position normale, ça tape, ça cogne, bref c’est désagréable au possible, on se dit qu’ils ont bien du souffrir ceux qui l’on testé debout ! Ok, les grand huit, c’est fini… La suite ? Trois water rides sans intérêt, quelques flat rides, notamment un Imperator, très rare ce truc (et à le voir tourner, je peux comprendre pourquoi), et une Free Fall classique Intamin, judicieusement positionnée en hauteur sur la colline, de manière à bien dominer le parc. Ensuite un Dark Ride Scooby Doo, le meilleur de tout ceux qu’on a testé d’ailleurs car plus long et légèrement différent puisque dans celui-ci on est à bord de petites barques sur un canal. Vient ensuite l’indispensable zone Looney Tunes, une grande roue, des tacots, un gros train et l’indispensable Panda Express pour notre halte déjeuner. Alors, verdict sur Six Flags St Louis ? Pas trop mal, un peu vieillot dans pas mal d’endroits mais sur les 7 crédits que compte le parc, il n’y en aurait que deux à jeter (Ninja et le Mine Train), ce qui est plutôt un chiffre très faible pour ce genre de parc. Bref, c’est pas le parc du siècle mais on ne s’y est pas trop ennuyé même s’il n’y avait pas un chat. |
Chapitre 4 : KFC (Kentucky Fair Coasters)
Parc visité : Kentucky Kingdom
Vous n’en avez pas encore marre des Six Flags, ça va toujours ? Tant mieux parce que là on est à peine à la moitié… Au menu dans ce chapitre : Kentucky Kingdom à Louisville, dans le Kentucky au cas où ne l’auriez pas deviné avec le nom. Le parc se trouve juste à côté de l’aéroport de la ville et également à côté du palais des expositions où se tenait, lors de notre passage, la Kentucky State Fair. En gros, c’est une grande foire avec présentations agricoles, concerts, une petite fête foraine avec que des crédits réservés aux mioches et, inclus dans le tout, Six Flags Kentucky Kingdom. Lorsqu’on est arrivé vers 18 heures après notre visite de Holiday World, les choses ne se présentaient pas très bien. Ciel tout noir, éclairs et les gouttes commençaient à tomber… Très vite, ces quelques gouttes se sont transformées en véritable déluge et nous on n’était pas très rassuré quant au glingage des huit crédits que compte le parc… Mais l’avantage avec les orages, c’est que ça ne dure jamais trop longtemps : à 19 heures le ciel s’était dégagé et les attractions commençaient à rouvrir. Autre avantage de la pluie, c’est que ça a fait dégager absolument tout le monde si bien que nous avions le parc pour nous tout seul ! Donc petit tour d’horizons des attractions du coin. Chang Drôle de nom pour une montagne russe… Il s’agit d’un énorme Stand Up B&M, le plus grand au monde après le Riddler’s Revenge de Magic Mountain, dont les parcours ont d’ailleurs pas mal en commun. 5 inversions, 45m de hauteur et presque 1300m de longueur, ça passe très bien, y a pas de problème. Ce que j’aime aussi c’est que, contrairement aux Sit Down classiques, aux Floorless ou aux Inverted B&M, le circuit ne se contente pas d’enchaîner les inversions, il y a aussi pas mal d’éléments en plus, des virages au ras du sol, des petits changements de directions rigolos, etc… Par contre, ce qu’il n’y a pas du tout, c’est de la théma. Et quand je dis pas du tout, c’est vraiment rien de rien : pas d’herbe et à peine deux trois arbres qui se battent en duel. Ah oui c’est vrai… parc de groupe… Greezed Lightnin’ Un Shuttle Loop Schwarzkopf avec contrepoids, donc qui ne date pas d’hier. Toujours amusant à faire une fois… T2 Beaucoup moins amusant, ce SLC Vekoma, le second construit après celui de Walibi World. C’était en 1995 et je peux vous dire qu’en 12 ans, il a eu tout le temps de très, très, très mal vieillir ! Thunder Run Tiens voilà un Wooden qu’on a recroisé à plusieurs reprises par la suite… Le concept : une grosse descente puis un demi tour à plat. Inutile de dire que vu de dehors, ça fait très peur, surtout quand on sait que l’homme aux pinceaux était Curtis D. Summers, le designer de bijoux tels que le Mean Streak de Cedar Point ou le Psyclone de Magic Mountain. Au final, ben ça passe plutôt pas mal, le virage n’est pas trop douloureux et y a même quelques petits airtimes sur les bosses dans la suite du parcours. De là à dire que c’est du très grand Wooden… Twisted Twins Encore un Wooden mais ce coup-ci, c’est du CCI et du Dueling s’il vous plait ! Sauf que le problème, c’est que dans les parcs de chaînes, personne ne semble avoir compris l’intérêt de ce type de grand huit, à savoir, le côté duel (ou racing). Donc vas-y que je te le fais tourner avec un seul circuit d’ouvert ou, si je suis grand seigneur et que je te fais fonctionner les deux voies, vas-y que je ne fais même pas partir les trains en même temps ! Donc, ça n’a pas raté, sur Twisted Twins, y avait qu’un circuit d’ouvert, le bleu pour ceux que ça intéresse. Niveau parcours, c’est pas trop mal, y a quelques belles descente et des G négatifs un peu partout… Mieux encore, les trains Gerstlauer ne font même pas trop souffrir ! Road Runner Express et Roller Skater Wild Mouse standard Maurer Söhne et Junior Coaster petit modèle Vekoma. Rien à ajouter ! On passe maintenant aux attractions aquatiques, au nombre de trois, à savoir un Shoot the Chute (énorme, Hopkins, mais fermé), des bouées très joliment et humidement thématisées sur le Pingouin et… des bûches ? Non même pas ! Un Rocket Hydromagnetic Proslide baptisé Déluge ! Un quoi ???? Euh ben comment vous expliquez ça… Imaginez la classique toboggan en canoës pneumatiques genre Aquachute… Sauf que là on peut mettre 4 personnes l’une derrière l’autre dans un canoë… et, grâce à un système LIM totalement démoniaque planqué sous le toboggan, ces canoës sont capables de remonter les pentes ! Voilà, c’est ça un Rocket Hydromagnetic (Proslide ce sont les géniaux créateurs de ce truc). A la base, l’attraction est dans le parc aquatique, mais vu qu’elle peut se faire aussi habillé (les canoës ont un font à cause du système LIM), elle peut aussi fonctionner en tant qu’attraction sèche ! Enfin sèche… A chaque retour dans le tube pour les demis tours, c’est un bon coup de flotte dans la gueule, donc on peut dire que ça ne mouille pas qu’un peu ! N’empêche c’est ultra foune, à l’arrière y a des airtimes de malades dans les premières descentes, bref on a adoré, au point de se le refaire deux fois de suite à 21h30, de nuit, juste avant de partir, tant pis si on risquait d’un peu se les cailler ! Ok, les Water Rides c’est fait… qu’est-ce qu’il reste… Plus grand-chose d’autre… Pas de Dark Ride, un ou deux Flat Rides sans intérêt et la tripoté habituelles des manèges pour enfants. En même temps Kentucky Kingdom n’est pas très grand et le parc aquatique posé au milieu prend déjà pas mal de place. Donc arrive le moment de la conclusion… Un peu comme Six Flags St Louis, Kentucky Kingdom est sympa sans plus. Le parc n’est pas particulièrement joli et les attractions semblent un peu posées au petit bonheur la chance. N’empêche, il y en a quand même de biens poilantes : Chang, les bouées et surtout Déluge. Et puis niveau opération, j’ai quand même été bien bluffé ! Ok le Shoot the Chute et la deuxième voie de Twisted Twins étaient fermés mais tout le reste a fonctionné illico dès que la pluie s’est arrêtée puis non stop jusqu’à 22 heures alors qu’il n’y avait même pas 50 visiteurs dans le parc ! C’est pas à Cedar Point qu’on aurait vu ça ! |
Chapitre 5 : Six Flags New (on a les)gland
Parc visité : Six Flags New England
Dites voir très vite dix fois de suite : Massachusetts. Massachusetts, Massachusetts, Massachusetts, Massachusetts, Massachusetts, Massachusetts, Massachusetts, Massachusetts, Massachusetts, Massachusetts ! Ben c’est fastoche ! Et accessoirement c’est l’état dans lequel nous nous trouvons histoire de visiter le quatrième Six Flags de notre trip : Six Flags New England. Nommé Riverside jusqu’à sa sixflagisation en 2000, ce parc, ouvert en 1840, est l’un des plus vieux des Etats-Unis. Il est construit au bord de la rivière Connecticut et possède neuf montagnes russes, trois attractions aquatiques, la dose habituelle de Flat Rides et d’attractions familiales ainsi que pas moins de trois zones pour enfants différentes. Ne perdons pas de temps et attaquons direct avec les crédits ! Superman Ride of Steel Alors ça c’est du grand huit qui a de la gueule ! D’habitude dans les Six Flags ou les Cedar Fair, les montagnes russes sont posées n’importe comment, sans autre forme de procès. Mais là c’est beau, c’est bien intégré ! Regardez-moi cette première partie avec son immense descente bien raide et ses jolis camelbacks ! Puis vient cet enchaînement de spirales au ras du sol, séparées par de majestueux S-Turns. Et ce final avec tunnel et trois petites bosses pour terminer en beauté ! Non mais franchement qu’est-ce que ça jette ! Seul petit problème, il est fermé… Ah… Et qu’est-ce qu’on fait alors ? Ben on pleure et on passe à la suite… Batman the Dark Knight Celui-là aussi il est joli à regarder… Petit Floorless B&M, bien compact, 5 inversions, c’est très tentant ! Mouais ben c’est très mou surtout !! Et puis y a pas que le coaster de mou, les employés c’est vraiment pas des flèches : le deuxième train passait constamment plus de temps sur les freins que sur le parcours ! Ca traîne, ça papote, ça se tourne les pouces… Jusque là, on avait plutôt été épargné par l’inefficacité Six Flags, ben à New England, on s’est rattrapé d’un coup ! Flash Back Le Boomerang du parc… Je ne sais pas ce qui était le plus nul là dedans, le grand huit lui-même ou les opérateurs ! Mind Eraser Oooooooh voilà un autre SLC !!!! Bonjour monsieur le SLC !!!! Aïe, ouille, la vache ça fait mal, bang, crac… Au revoir monsieur le SLC ! Pandemonium Spinning Gerstlauer n°2… La différence avec le premier, ben y en a pas… Ah si celui-ci était thématisé sur Mr Six, le papy groovy de Six Flags qui s’est fait évincé avec l’arrivée de la nouvelle direction. Mouais, Superman fermé je trouve ça bien plus triste ! Cyclone Un joli Wooden tout blanc que Six Flags a cru bon de modifier histoire de le rendre un peu moins violent. Du coup, la première descente a été raccourcie d’environ 5 mètres, les trains ont été changés mais ça fait toujours aussi mal ! Faudra peut être leur expliquer que lorsque la voie est bien entretenue, ça passe sans problème… Enfin, c’est dommage, y a quelques airtimes assez énormes mais c’est tellement tasse vertèbre ce truc qu’on arrive pas du tout à en profiter ! Ah et tiens, là aussi les employés étaient particulièrement mauvais ! Thunderbolt Encore un Wooden, beaucoup plus petit que Cyclone mais aussi plus agréable à faire, même si très pauvre en sensations. On finit avec les deux Junior Coasters du parc : Catwoman’s Whip, un Tivoli Zierer grand modèle et Great Chase, une petite montagne russe signée Miler. Sans transition, on passe aux Water Rides. Le Shoot the Chute, on ne l’a pas fait… Trop standard, trop pas plus envie que ça… Par contre, les deux autres, on les a fait et je peux vous en parler ! D’abord il y a un toboggan en bouées type Oxygénarium sans grand intérêt et dont le débit est tout bonnement pathétique ! Ensuite, le Raft Ride classique : Blizzard River, assez proche de celui de Six Flags Kentucky Kingdom en un peu moins bien thématisé. N’empêche, y a quelques belles vagues, je me suis ramassé la cascade ce qui a bien entendu bien fait marrer les autres, bref c’était sympa même si pas plus exceptionnel que ça. On continue avec les Flat Rides. En plus des Top Spin, Inverter et autres merdes du genre, y avait une triple Turbo Drop, un Fly Away Huss (plus jamais je ne remets les pieds dans un truc pareil) et le louche mais amusant Sky Swatter de S&S. Après, dans la collection des attractions familiales, vous ajouter Houdini’s Escape, la Mad House la moins bien opérée que j’aies jamais vu ! C’est bien simple, si vous chercher de l’ambiance, c’est surtout pas celle-ci qu’il faut faire ! Comme je l’ai dit en intro, le parc compte également trois zones pour enfants : Looney Tunes Movietown, classique, Wiggles World, inconnu au bataillon (apparemment ce sont des persos de cartoon pour les plus petits) et enfin Thomas Land, très mal positionnée juste à l’entrée du parc et un peu torchée : une place circulaire, trois attractions autour sans un arbre, circulez, y a rien d’autre à voir ! Avec tout ça je crois qu’on a fait le tour… Faut bien dire qu’avec Superman fermé, le parc perd beaucoup de son intérêt ! Enfin en même temps, on n’en sait rien, on ne l’a pas fait… Si ça se trouve il est nul ce grand huit… Mouais enfin bref, une fois toutes les attractions faites, on n’a pas plus que ça envie de les refaire. Donc que faire pour passer le temps ? Allez chercher les maillots et faire un tour à Hurricane Harbor pardi ! En plus vu qu’il ne fait pas très chaud, y a pas un rat ! Ainsi, après avoir loué un casier pour une somme exorbitante, nous étions prêt à tester les toboggans locaux ! Premier arrêt : Typhoon, un Rocket Proslide ! Quoi ? Kézecé ? Bon eh, vous avez lu le chapitre précédent ??? Ben c’est pareil ! Sauf que là, pas de LIM, c’est l’ancienne version qui fonctionne avec des tapis roulants. Légèrement moins bien donc mais toujours très très foune ! Ensuite qu’est-ce qu’on a fait d’autre… Ah oui, les gros toboggans avec bouées en trèfles. Courts mais bien rigolo. Même remarque concernant la descente en bouées deux personnes. Moins rigolos par contre et surtout très douloureux, les speed slides sur lesquels on pouvait particulièrement bien sentir les jointures. Résultat : de belles grosses marques rouges sur les omoplates et quelques insultes proclamées à l’unisson contre le fabricant de cette horreur. On décide du coup de laisser tomber les toboggans sur les fesses pour privilégier ceux en bouées. Un petit tour de bouées quatre personnes, ça ne fait pas de mal et ça fait surtout bien marrer car, vu qu’on est bien lourd, on arrive à monter vraiment haut dans les virages. On finit par le Tornado, plus connu sous la description d’entonnoir couché. Ben y a rien à dire, ok y en maintenant partout (enfin aux USA je précise), mais ça je ne m’en lasse vraiment pas ! Bien, là je crois que c’est vraiment fini ! Parc d’attraction ok, parc aquatique ok, manque plus que la conclusion… Elle arrive, elle arrive ! Donc Six Flags New England… Comme déjà dit, sans Superman, c’est très bof bof. Aucune autre attraction vraiment intéressante et des employés particulièrement empotés qui se mettent en quatre pour vous ralentir les débits. Niveau théma, ça peut aller, les zones sont à peu près identifiables et assez joliment faites, mis à part le côté droit du parc où tout est posé n’importe comment, sans aucune cohérence, à la mode parc de groupe quoi ! En fait la bonne surprise est venue du parc aquatique, grand, agréable et bien fourni en toboggans de tous genres. Du reste, on ne retiendra pas grand-chose… Enfin si, Superman fermé… Chiéééééééééééééé !!!!! |
Chapitre 6 : Corrida à Great Adventure
Parc visité : Six Flags Great Adventure
Allez, cinquième et dernier parc Six Flags. On s'était gardé le plus réjouissant (remarquer que je ne dis pas meilleur) pour la fin : Great Adventure. La raison de la visite ? Bah c'est pas dur : Kingda Ka et El Toro, le reste on le fera parce qu'il faut bien faire +1. Ok, tester le plus gros Megacoaster B&M, le premier Floorless, un nième Batman the Ride, y a pire... Enfin là on arrive sur le parking, magnifique dalle d'asphalte à 15$ et on constate qu'on est pas les seuls à avoir eu la brillante idée de visiter ce parc en cette journée ensoleillée. Problème : on a envie de tout faire et refaire (enfin surtout El Toro et Kingda Ka) et on craint un peu que les opérateurs toujours surmotivés de ce genre de parc nous en empêchent... Du coup il y a la solution Flash Pass, le Fast Pass payant local. D'habitude, je ne suis vraiment pas pour mettre de l'argent dans ce genre de système mais là faut avouer que ça nous a bien aidé... Par contre, ça n'aide franchement pas ceux qui font la file classique. Encore avec une attraction à débit relativement bon et quand la file Flash Pass rejoint la file normale avant le quai, ça peut aller. Par contre, prenez un grand huit qui ne dépote pas (genre Rolling Thunder, fonctionnant à une seule voie bien sûr) et faite arriver les Flash Pass directement sur le quai par la sortie. Ben les employés vont d'abord vider le train, puis faire charger les privilégiés et finalement ouvrir les portillons pour les autres. Autant vous dire qu'à ce moment là, l'autre train est déjà sur les freins de fin de parcours depuis longtemps. Enfin nous on s'en fout, on a payé 50$ pour griller tout le monde, mouhahahaha, et on va pouvoir enchaîner les crédits ! Tiens, si pour une fois on commençait par les pourris... Skull Mountain Prenez un grand huit pas terrible (mais avec une jolie first drop), foutez-le dans un cube sans théma et vous obtenez un Skull Mountain ! Risible ! Blackbeard's Lost Treasure Train J'ai pas trop compris le nom... Faut dire que le grand huit est tellement bien thématisé ! Ah oui, accessoirement, c'est un Tivoli Large Zierer. Road Runner Railway Kiddie Coaster - stop - Zamperla - stop - suivant - stop Runaway Mine Train Encore un de ces innombrables et nullissimes Mine Train Arrow ! Quoi d'autre... rien en fait... Great American Scream Machine Ah oui, là pour hurler, ça va hurler ! 53 mètres de hauteur, 1160 mètres de longueur, sept inversions et Arrow aux commandes. Mais qu'avons-nous fait pour mériter ça !!! Rolling Thunder Le très (trop) classique Wooden Racer qui ne fonctionne qu'à une seule voie, non mais ils font sérieusement chier à la fin ! Sinon, niveau parcours, c'est pas trop mal, surtout que ça ne fait pas trop mal justement... De là à dire que c'est une bonne montagne russe en bois... Bien, je crois qu'on en a (enfin) fini avec les crédits vraiment pas glop. Maintenant, il ne reste plus qu'à faire monter la sauce petit à petit ! Superman Ultimate Flight Le même qu'à Six Flags over Georgia le terrain en moins... Donc si je retourne quatre chapitres en arrière, ça donnait : « Plus haut, plus rapide et quelques centimètres plus long qu'Air, Superman Ultimate Escape est pourtant largement moins bon que son homologue anglais. [... Le parcours est très mal dosé, soit trop intense dans le Pretzel Loop, soit trop ennuyeux dans tout le reste. Ca reste sympa à faire mais il y a quand même bien mieux ! ». Ben quoi ? Eux ils clonent bien leurs coasters à outrance, je ne vois vraiment pas pourquoi je ne ferais pas de même avec mes commentaires ! Batman the Ride Même pas la force de faire un copié collé... De toute façon, après celui de Six Flags over Georgia et celui de St Louis, je pense que vous avez pigé le concept ! Medusa [tiré du trip report de Six Flags Magic Mountain : « Encore du B&M, cette fois-ci, c'est la copie du Medusa de Great Adventure construite sur un morceau de parking comme seul Six Flags sait le faire (c'est à dire en laissant les anciens marquages au sol). Le parcours est assez long mais pas plus renversant que cela malgré les sept passages à l'envers. Ca ne vaut largement pas le Medusa de Marine World. » NB : là on est à Six Flags Great Adventure et ils ont quand même pris soin de planter un peu d'herbe sous le parcours... Nitro Allez, pour vous faire plaisir, je vais un peu me fouler pour celui-ci. Donc qu'avons-nous ? Un très gros Megacoaster B&M de 70m de haut et 1600m de long avec ses trois trains, la plupart du temps un en gare et deux sur les freins de fin de parcours (bonne idée ça). Allez, arrêtons de railler, il est sympa ce crédit ! Pour le décrire assez simplement, on peut dire que c'est un Silverstar en mieux : plus de bosses, plus d'airtimes ainsi que quelques jolis autres éléments comme la deuxième descente très tordue et l'espèce de Stengel Dive suivi d'une très intense spirale montante avant les freins de mi-parcours. En plus, ça ne vibre pas, le placement dans la forêt, totalement en dehors du parc est assez joli (vive les tours de nuit), non le seul défaut de ce grand huit c'est qu'il se trouve dans le même parc qu'El Toro à côté duquel il parait bien fade ! Kingda Ka Même chose que Dragster en moins bien à cause de ces fichus harnais ! Ah zut, je n'ai pas encore fait le trip report de Cedar Point, je ne vais pas pouvoir esquiver une fois de plus... Non mais en plus faut que je vous parle de la zone tout autour, Golden Kingdom, donc ça tombe bien. Cette zone mes enfants, c'est comme un miracle, subitement, on n'est plus chez Six Flags ! C'est beau, c'est bien scénographié, les bâtiments sont très bien reproduits et très détaillés et, cerise sur le gâteau, y a même de la musique d'ambiance autre que le CD qu'on entend dans tous les parcs de chaînes, genre qui colle vraiment avec le thème ! Incroyable ! Et au milieu de tout cela se dresse Kingda Ka et son imposante tour de 140 mètres de hauteur. Grâce au Flash Pass, on évite une bonne heure de file (gnark gnark gnark) et nous voici sur le monstre. 0 à 210km/h, je peux vous dire qu'on les sent bien, surtout au premier rang. Là, y a pas intérêt à ce qu'une mouche se mette en travers de votre passage sinon c'est direct à l'hosto ! Non vraiment, l'accélération est hallucinante, assez bizarre puisque se faisant par à-coups successifs, mais bonne, tellement bonne ! Ensuite monté à toute berzingue sur le Top Hat. Deux secondes pour admirer la vue puis redescente avec vrille à 270°, puis gigantesque camelback et freins de fin de parcours ! Alors oui, c'est court, mais je peux vous dire que lorsqu'on est dessus, ça parait beaucoup plus long tant on s'en prend plein la gueule ! Excellent, merveilleux, génialissime... mais Dragster est mieux, y a pas ces fichus harnais !! El Toro Le meilleur pour la fin... Et quand je dis le meilleur, je vous parle du meilleur grand huit en bois au monde, rien de moins ! Certes, mis à part le look, il n'a vraiment rien d'un grand huit en bois. C'est plus doux que n'importe quel Megacoaster Intamin mais peu importe, ce taureau, c'est le panard absolu ! Pour vous dire, je n'avais jamais autant pris mon pied sur un grand huit depuis X ! Alors pourquoi est-ce si bien ? C'est très simple ! Primo, ça va à toute blinde depuis la sortie jusqu'au retour en gare (oui, même le lift est ultra rapide, merci le câble). Secondo, il y a les airtimes ! Oubliez les ejector seat airtimes à la Ge Force ou à la Colossos, ça c'est quand El Toro est froid ! Une fois la bête réveillée, vous ne touchez plus votre siège de tout le parcours ! La première descente est hallucinantesque, même à l'avant on décolle ! Ensuite les premières bosses, c'est de la folie, mais ça n'a encore rien à voir avec celle située juste avant le slalom, celle-là, elle vous propulsera directement au Nirvana du coasterfan ! Et tout ce qu'il y a entre ? C'est tout aussi parfait, tout comme les nouveaux trains, tout comme les nombreux head choppers, tout comme la théma de la zone autour et même tout comme les opérateurs de l'attractions qui n'ont jamais dispatché le train après que le précédent ait fini son parcours ! Conclusion : Extra, sublime, fantastique et plein d'autres superlatifs ! Comme l'a dit un visiteur devant nous à la descente du train : « It's almost better than sex ! » Wolala, je vois qu'on s'éternise là... En même temps, je pourrais vous venter les mérites d'El Toro sur des pages et des pages. Mais non, faut qu'on passe aux restes des attractions. Seul petit problème, à Great Adventure, y a vraiment rien d'autres que des crédits ! Les attractions aquatiques sont nulles, y a pas un Flat Ride si ce n'est un pauvre Top Spin qui couine à tout va et pour la famille, vous ne trouverez qu'une Mad House (la même qu'à New England, on n'a pas eu le courage de la faire) et une grande roue. Par contre, pour les gamins, y a de quoi faire avec trois zones qui leur sont dédiées : Bugs Bunny National Park, Looney Tunes Seaport et Wiggles World. Voilà, j'ai torché les restes, j'ai encore un peu de place pour vous parler d'El Toro ??? Merci !!! Non mais il est terrible ce grand huit, quelles belles bosses, quels airtimes fantastiques !!! Ah non mais qu'est-ce que c'est bon ce truc, rien que d'y penser je me sens tout chose, je... ------- Par prévention envers les mineurs, la suite de cette éloge à El Toro a été censurée par la rédaction ---------- Conclusion sur Six Flags Great Adventure. Comme je l'ai déjà laissé sous entendre, pour moi ça n'a pas été le meilleur Six Flags du trip. Certes il y a Kingda Ka, El Toro et leurs deux zones respectives, toutes deux absolument magnifiques, mais pour le reste, c'est franchement sans plus. Y a beaucoup d'autres montagnes russes et pas que des mauvaises, mais il n'y a rien d'autres. La théma est pauvre voir affreuse, particulièrement dans le coin de Superman et Great American Scream Machine, les Water Rides sont nuls et il n'y a aucun Dark Ride. Enfin ce n'est pas pour autant que la visite ne nous a pas plu, bien au contraire, elle m'aurait de toute façon plu même s'il n'y avait qu'El Toro dans le Parc. Je ne peux donc que vous recommander d'y aller si un jour vous avez la chance de passer dans le coin... |
Livre 2 : Quelques journées en en-Fair
Chapitre 7 : Pas gaga de Geauga
Parc visité : Geauga Lake
Maintenant que l’on en a fini avec Six Flags on va pouvoir passer au groupe concurrent : Cedar Fair. Si avec Six Flags on n’avait pas eu trop de déceptions (disons que Superman en était une mais bon, les soucis techniques, ça arrive), avec Cedar Fair par contre on a dégusté ! Vous allez me dire : « ah oui mais c’est parce que Cedar Point, blablabla… ». Ben non, objectivement, Cedar Point est le meilleur parc du groupe, même avec la pluie, même avec leur politique d’opération scandaleuse ! Le gros problème des cinq autres que nous avons visité durant ce trip, c’est que pour y trouver un très bon coaster, faut se lever tôt ! En fait, on n’en aura testé que deux de vraiment exceptionnels : Tog Gun et The Beast ! Avouez que pour cinq parcs et un total de 52 coasters, c’est quand même un peu faiblard ! Après, y en a eu quelques autres d’assez rigolos mais de manière général, la tendance était quand même aux bonnes grosses bouses, aux trucs pas bandants du tout ! Et même quand ça pouvait être bien, paf, envoyez les trim brakes : Steel Force, massacré, Mantis, bousillé, Magnum XL-200, décérébré ! Merci Cedar Fair ! Et en parlant de massacre, venons-en justement à Geauga Lake… Un des plus vieux parcs des Etats-Unis, racheté par Six Flags fin des années 90 qui lui ajoute toute une batterie de nouvelles attractions. En 2002, le parc accueille plus de deux millions de visiteurs ! Mais un jour, Six Flags revend à Cedar Fair… Ca les arrange bien tiens, Geauga Lake a tendance à faire de l’ombre à leur fiston chéri, Cedar Point (situé à une heure de route). Donc pourquoi ne pas laisser mourir le parc et se servir de ses gros grands huit pour alimenter les parcs Paramount récemment rachetés ? Donc on enlève, on enlève, mais on rajoute aussi… des poubelles ! Oui ça c’est leur gros trip à Cedar Fair ! La théma on s’en fout mais alors les poubelles, wow, elles sont belles, elles sont propres et on ne voit que ça ! Allez, venons-en à la visite de Geauga Lake et voyons un peu ce qu’il reste de la grandeur d’antan ! Déjà quel temps fait-il ? Euuuh, deux trois gouttes voire beaucoup plus… Non en fait il flotte comme c’est pas permis à notre arrivée sur le parking. Super ! « Les grands huit sont ouverts ? » demande-t-on à la madame du parking. « Oui oui » nous répond-t-elle. Oui oui, ou plutôt huit huit moins trois… Raging Wolf Bob : mort suite à un accident, le Zierer : pas moyen de le faire marcher sous la pluie (ça c’est vrai, on en a fait l’expérience à Fort Fun) et Big Dipper ? Bah euh… fermé quoi. Du coup qu’est-ce qu’il nous reste ? Un SLC et un Boomerang tout d’abord… Ces merdes, on pourra dire ce qu’on veut dessus, faut quand même avouer que ça marche toujours. Gling, aïe, prout et passons à la suite ! Dominator Le plus gros Floorless au monde. 48 mètres de haut, 1285 mètres de long, cinq inversions et… pas de Zero G Roll ! Non mais c’est pas permis ça ! Enfin, mis à part ce petit oubli, le grand huit est excellent, très intense dans la première partie avec ses virages relevés pris à fond la caisse, un peu plus classique dans la seconde (2 Flat Spin et une spirale). C’est doux, c’est confortable et ça se ferait et referait sans déplaisir si le temps était un peu moins pourri ! Bref, heureux soit Kings Dominion qui va se récupérer le bébé, ça leur fera enfin une bonne montagne russe ! Double Loop L’indispensable vieux Looping Coaster Arrow. Bon avec celui là, ça va encore : lift, descente, demi tour, deux loopings, spirale, c’est fini. C’est tellement court qu’on n’a pas trop le temps de souffrir ! Villain Le seul Wooden Coaster du parc qui voulait bien marcher… Le circuit est assez proche du Ghostrider de Knott’s Berry Farm (qu’on n’avait pas fait, merci une fois de plus Cedar Fair) et souffre d’un problème assez commun aux Etats-Unis : il fonctionne avec des trains Gerstlauer pas du tout rembourrés, qui permettent du coup de bien sentir chaque vibration dans votre colonne vertébrale. Super agréable ! En plus le parcours n’a vraiment rien d’exceptionnel, les airtimes ne sont pas très nombreux et ça manque pas mal de vitesse. On n’en gardera pas un souvenir mémorable… Voilà, niveau coaster c’est fini… Pour le reste… pour le reste… On aurait bien fait un Dark Ride mais y en a pas, on aurait bien testé, quitte à être seulement un peu plus mouillé, les bûches, les bouées ou le Shoot mais tout était fermé. On aurait aussi bien aimé faire quelques photos aériennes depuis la grande roue ou la tour panoramique, ben non, fermées aussi. Du coup, inutile de s’attarder plus longtemps dans le parc, encore un ou deux petit tour de Dominator et on a plié bagage. Conclusion… Boh voilà quoi, on ne va pas franchement dire que c’était la meilleure visite du trip… La pluie, la plupart des attractions fermées, les trucs laissés à l’abandon un peu partout (la gare de Steel Venom par-ci, d’anciens toboggans du parc aquatique par là), tout cela sentait déjà la fin… et c’est maintenant confirmé, Geauga Lake ne rouvrira pas en 2008. Plus de 100 ans d’histoire balayés en trois saisons… Bravo Cedar Fair ! |
Chapitre 8 : Cedar (Disap)Point
Parc visité : Cedar Point
Après avoir quitté Geauga Lake, direction Cedar Point. Le temps est toujours aussi mauvais mais c’est pas grave, nous sommes en route pour la capitale des montagnes russes que n’importe quel parkfan rêve de visiter un jour ! Et bien voici le récit du rêve qui a viré au cauchemar… Ca y est, on y est ! Quelques kilomètres devant nous se profilent les silhouettes de Dragster, Millennium Force et des autres ! Franchement ça a de la gueule ! On paie le parking et on commence à contourner le parc pour rejoindre l’Hotel Breakers où nous passerons la nuit. Curieusement, rien ne semble fonctionner… Personne dans la gare de Millennium Force, pas de trains sur Maverick, peut être le parc est-il tellement désert qu’ils attendent les visiteurs pour faire tourner les manèges… Enfin nous voici à l’hôtel, vite, vite le check in ! Mouais vite, c’est justement vite dit ! Une demie heure d’attente pour avoir la clé de la chambre, une seule employée à la réception. M’en fout, je fais mon sale français et on double tout le monde (gnark gnark). C’est que je veux aller faire du coaster moi !!! Hop, on bazarde les bagages dans la chambre (assez vieillotte soit dit en passant) et direction le parc ! Stop, mettez pause ! Merci ! Juste pour vous préciser que je vais faire ce compte rendu en deux parties. D’abord, les attractions, ce qu’on en a pensé, tout ça, et après mon avis sur le parc et surtout sur la manière inadmissible qu’ils ont de le faire tourner. Pour résumer, dans un premier temps, les lauriers, dans un deuxième, les coup de fouet ! Donc les attractions… Cedar Point c’est bien simple : 17 montagnes russes et rien d’autre ! Bon si, trois gros flat rides aussi, très chouettes d’ailleurs, j’ai nommé Sky Hawk (Screamin’ Swing S&S), Maxair (Giant Frisbee Huss) et Power Tower (quadruple tour S&S). Mais sinon, rien, nada, voilou, que des trucs vieux et sans grand intérêt ! Théma : zéro (sauf si vous aimez les bâtiments en tôle ringards tendance années 70), dark rides : zéro, poubelles : partout ! On commence par les grands huit ? Pas trop le choix en même temps… Blue Streak La plus vieille montagne russe du parc encore en fonctionnement. Ce grand huit en bois n’est ni très haut, ni très long mais néanmoins bien meilleur que son énorme grand frère Mean Streak. Là y a de jolies descentes, des airtimes sur toutes les bosses, ça ne secoue pas dans tous les sens, bref, une très bonne surprise ! Mean Streak Ouais… 50 mètres de hauteur et 1650 de longueur pour quoi ? Du bois de chauffage ! Non mais ça sert à rien ce truc, d’ailleurs y a rien sur ce grand huit si ce n’est des trim brakes partout ! Mais sinon pour les airtimes, sensations de vitesse et autres, ce n’est pas ici qu’il faut chercher. Vu qu’on l’a fait bien à froid, on n’a pas trop souffert de l’inconfort pour lequel il est réputé, n’empêche, même sans vibration, ça n’a absolument aucun intérêt ! Cedar Creek Mine Ride Ah celui-ci aussi il est bien nul. Pour le parcours, faut imaginer une espèce de Wild Mouse / Train de la Mine, à savoir que la hauteur est toujours constante et que le train se contente de faire des virages à droite et à gauche. Et quand par malheur il a l’idée de prendre un peu de vitesse, ben ça baffe. A rajouter au bois de chauffage de Mean Streak ! Corkscrew Le premier grand huit à trois inversions au monde. C’est du Arrow bien entendu et pour une fois ça passe plutôt bien ! C’est très court, y a un très gros airtime entre la descente et le looping et puis… ben c’est tout. Suivant ! Disaster Transport Aha, la montagne russe couverte qui ne peut pas fonctionner quand il pleut, très marrant ça ! On a du attendre 19 heures le deuxième jour pour pouvoir le faire alors que la pluie avait cesser un peu après 13 heures. « Non mais vous comprenez, y a des infiltrations alors on ne peut pas le faire tourner ». Ben non, je suis peut être chiant mais je ne comprends pas ! Tout comme je ne comprends pas à quoi sert ce coaster. Un bobsleigh dans le noir total… Pourtant à l’entrée, y avait écrit « attraction avec effets 3D »… Mais ils ont du oublier de nous donner les lunettes et d’allumer les scènes… ou alors ça n’avait pas eu le temps de sécher ? Non mais c’est pitoyable ! En même temps, vu le nom de la bête, c’était pas très surprenant... Iron Dragon Une autre blague… Parcours nullissime, aucun G, même le Dream Catcher de Bobbejaanland est plus stimulant ! Magnum XL-200 Ah enfin voilà un bon grand huit ! Alleluia ! Très bon même à notre grande surprise ! Parce qu’il faut dire que d’habitude les Hypercoaster Arrow, c’est pas très folichon… Mais là, incroyable, y a de la vitesse, des belles bosses et surtout, des airtimes de malades, genre ceux qu’on ne trouve d’habitude que sur les Megacoasters Intamin ! Mais pourquoi y a pas ça sur Big One ou sur Desperado ??? Pourtant ils ont été construits après Magnum ! Et pourquoi aussi ils ont foutu tous ces trim brakes partout ???? Y a trop de G négatifs, c’est ça ?? Ils ont peur que les demoiselles crient de plaisir ?? Pourtant y a pas de riverains là, y a le lac Erié tout autour ! Enfin, on s’en remettra, on n’a pas trop le choix de toute façon… N’empêche félicitation à Arrow pour ce gling aaah, c’est pas très souvent qu’on peut dire ça d’un grand huit venant de chez eux ! Mantis Vous avez aimé les trim brakes sur Magnum ? Alors vous adorerez ceux sur Mantis, le Stand Up Coaster du parc ! Surtout que là ils sont situés à un endroit particulièrement cocasse : la première descente. Enfin, à part ça, la bestiole n’est pas trop mal même si largement en dessous de Riddler’s Revenge, Chang ou Georgia Scorcher. J’aime bien le final avec tous les changements de direction, sinon… Millennium Force Là on commence à prendre de la hauteur. Oui parce que c’est quand même bien haut quand on arrive au sommet (en vingt secondes à peine, merci le lift à câble) et sur Millennium Force, contrairement aux Accelerator genre Kingda Ka ou Dragster, on a un peu le temps d’admirer la très jolie vue. Et après, ben c’est la grande descente, très grande même, puis le virage super incliné, pris avec énormément de vitesse de telle manière que l’on reste toujours plaqué sur le siège. Le reste ? C’est plus de la ballade à fond les manettes. C’est rigolo (surtout devant) mais pas plus que ça. Les virages sont très amples voire trop, il n’y a pas de mouvements un peu rapide style changements de direction ou EGF Turn, les deux grosses bosses à mi-parcours sont très pauvres en airtime, bref pour un Megacoaster Intamin (enfin Giga dans son cas), on a trouvé ça assez décevant. N’empêche c’est le grand huit qu’on fera le plus durant nos deux jours passés à Cedar Point, primo parce que c’est le seul qui tournait à deux trains, secondo, parce que même avec un peu de pluie, ils consentaient à le laisser ouvert (alors que d’autres genre Raptor, Gemini ou même Disaster Transport et le Kiddie Coaster restaient fermés). Top Thrill Dragster On a eu du mal mais on a réussi à le faire ! Une seule fois certes, mais quelle fois ! Déjà c’était avant Kingda Ka, donc y avait pas mal d’appréhension devant cette gigantesque tour de 130 mètres. Ensuite, à Cedar Point, pas de harnais mais juste des lap bars pour notre plus grand plaisir qui n’a d’ailleurs pas été grand mais énormissime ! Oh oui parce que c’est bon ce truc, à la fois très court mais en même temps tellement intense qu’on ne pourrait pas endurer tellement plus. J’en suis descendu en tremblant, ce qui ne m’arrive pas très souvent avec une montagne russe (en fait, pour ainsi dire jamais), un peu sonné par une telle puissance, mais tout de même assez conscient pour le placer illico en n°2 des meilleurs grands huit que j’ai fait jusque là, un poil derrière le toujours indétrônable X. Un grand gling terriblement aaaah pour Dragster Wicked Twister La fameuse vrille tordue de Viviane, très bon rapport qualité prix car toujours premier à rouvrir après une averse. Après je sais pas, j’accroche pas trop sur le concept. L’accélération est trop molle et la montée sur la tour n’est marrante que lorsqu’on y va à fond, ce qui n’arrive qu’une fois durant le tour. Bon point par contre, le positionnement sur la plage juste au bord du lac. Woodstock Express Un Junior Vekoma grand modèle avec ceintures de sécurité en sus qui ne peuvent être qu’ouvertes par l’opératrice qui doit bien apprécier d’avoir à se baisser pour chaque rangée. Sont vraiment fous avec leur sécurité à deux balles ! Et voilà, c’est tout ce qu’on a fait. Et Gemini, et Wildcat, et Raptor, et Maverick ? Ben on les a vu tourner, et plutôt une heure que cinq minutes, mais apparemment ils n’étaient pas très motivés pour les ouvrir. Le meilleur a sans doute été Raptor pour lequel on a poireauté une bonne heure devant l’entrée de l’attraction pendant qu’ils faisaient tests sur tests ! A 19h30, un employé se pointe, « ça devrait ouvrir » nous dit-il. On attend, on attend, les techniciens font leur tour sur le grand huit, tranquillou, c’est pas grave si les visiteurs attendent en bas ! A 19h55 ça semble bon, l’employé à l’entrée enlève les barrières, les gens applaudissent, y a plus qu’à attendre le feu vert de la station. Ah enfin, le téléphone sonne ! Ah oui sauf qu’en fait, il s’est passé cinq minutes et il est donc 20 heures, le parc ferme… L’employé remet les barrières et s’en va. Au revoir et merci d’avoir attendu comme des cons pour rien ! Oui parce que c’est ça, on vous prend vraiment pour des cons ! Bien sûr il n’est mentionné absolument nulle part que tous les grands huit ferment à la moindre petit bruine, ensuite, aucune info auprès des visiteurs sur ce qui fonctionne ou pas, des montagnes russes qui tournent à vide pour ne finalement jamais ouvrir, des employés qui vous laissent attendre un bon quart d’heure avant de daigner venir vous dire que l’attraction reste fermée pour le moment, etc., etc. Du coup, qu’est-ce qu’on fait ? Ben on va sur Millennium Force, on repère là où ça semble marcher, on y court, on se fait jeter et cela tout la journée ! Voilà, je ne vais pas encore continuer trois heures à me plaindre de la lamentable gestion des opérations dans ce parc, je pense que vous avez saisi le message… Parait que c’est de cette année cette politique du « on ferme tout à la moindre goutte ». Est-ce dû à l’accident qu’il y a eu sur Magnum il y a peu, je n’en sais rien, en tout cas, pour un parc qui a 17 coasters et rien d’autre, c’est difficilement acceptable, Quand on sait en plus que Cedar Point accueille plus de trois millions de visiteurs par an et est situé dans une zone où il pleut quand même assez régulièrement ! Conclusion sur le parc ? Ben quand même deux très bonnes montagnes russes, Magnum et Dragster, qui méritent largement leur gling aaaah, plus sans doute Maverick et Raptor (mais ça on ne le saura pas cette fois). Le reste ça va du sympathique genre Millennium Force et Blue Streak, au bof bof (Wicked Twister, Mantis) puis au carrément nul jusqu’à arriver à 17. Niveau théma, je l’ai déjà dit, c’est le vide sidéral, le parc fait très vieillot, même pour les attractions assez récentes comme Millennium Force ou Wicked Twister dont on n’imaginerait vraiment pas que les gares ont été construites durant la dernière décennie. Après, même sans théma on aurait pu espérer un peu d’aménagements paysagers, mais pareil, y a rien, les allées sont d’énormes plaques d’asphaltes encore plus larges que dans un Disneyland et toute les attractions (enfin les grands huit) sont posées un peu n’importe comment, toujours de manière très compacte et très rarement de manière à interagir avec les chemins empruntés par les visiteurs. Bref, ça manque de charme, ça manque d’une réelle volonté de bien faire les choses, on voit très clairement que tous l’argent passe dans les coasters, ça plait à certain mais pour moi ça ne suffit pas à faire un excellent parc ! Bien sûr, malgré toutes ces critiques, Cedar Point reste un parc à voir, je pense qu’en temps normal, le parc tourne assez bien (les employés n’avaient pour une fois pas l’air trop mous) et y a donc moyen de bien prendre son pied ! Donc oui, il faut aller à Cedar Point histoire de tester quatre beaux glings aaaaaah, ça vaut largement le coup même si le reste à côté n’est pas terrible. Par contre, éviter juste d’y aller quand il pleut… |
Chapitre 9 : Frère Jacques, Dorney-vous ?
Parc visité : Dorney Park
Troisième parc Cedar Fair visité et dernier du lot à être un parc historique du groupe. Les autres, ce sont des anciens Paramount et c’est donc pour ça que je les garde pour la suite… Alors quelles différences y a-t-il avec les deux autres ? Pas grand-chose… Beaucoup de grands huit et c’est à peu près tout. Pour les dark rides et la théma, comme d’hab, c’est pas ici qu’on les trouvera. Enfin y a quand même deux B&M, un Hypercoaster Morgan, un Schwarzkopf, bref on ne devrait pas trop s’ennuyer ! On devrait… théoriquement… oui parce qu’entre la fâcheuse tendance qu’ils ont l’air d’avoir à foutre des trim brakes partout et celle de construire des coasters tout mous, c’est pas forcément évident de trouver des bons crédits ! Allez, passons tout cela en revue, histoire de voir ce que ça donne. Talon Inverted B&M avec quatre inversions, taille moyenne mais parcours assez compact qui peut laisser espérer une bonne dose de G. Hélas ce ne fut pas le cas. Même si le circuit est bien fichu, les éléments variés, ça manque cruellement de punch ! Pas de grosse accélération dans la descente ni dans les inversions, des spirales molles au possible, bref, on peut le dire, Talon nous a bien déçu ! Hydra the Revenge On passe au second B&M du parc… Ce coup-ci c’est un Floorless, à nouveau pas très haut ni très gros mais avec aussi un parcours qui a l’air bien marrant, des couleurs bien pétantes et, last but not least, l’utilisation à bon escient du terrain accidenté sur lequel il est construit. Y a bien entendu tout l’éventail des inversions mais dans un ordre différent de l’habituel enchaînement Looping, Dive Loop, Zero G Roll, Cobra Roll, y a un camelback et une espèce d’EGF Turn et aussi ce Heartline Roll, le seul jamais construit par B&M, qui se trouve juste à la sortie de la station. Le problème, c’est qu’un Heartline Roll c’est amusant quand ça passe à toute blinde, genre Tornado à Särkänniemi ou Speed à Oakwood. Sur Hydra, ça va tout lentement, on pendouille bêtement dans le harnais et ce n’est au final pas vraiment agréable. Après on se retrouve sur le lift paré pour le reste du parcours. Vient alors la descente puis tout le reste et un constat bien dramatique : euh ils sont passés où les G ??? Attendez, ce truc c’est la version à inversions de Silverstar ! On ne sent absolument rien ! Pas de poussée dans les inversions, aucun G négatifs sur la bosse et l’EGF Turn et une spirale finale qui ressemble plus à un demi-tour d’avant lift qu’à autre chose ! Talon nous avait déçu, ben Hydra c’était bien pire ! Steel Force Allez, changeons de constructeur, oublions les inversions et passons aux G négatifs (enfin on l’espère) avec Steel Force, un gros Hypercoaster de 60m de hauteur signé Morgan. Vu que nous avions testé la veille l’excellent Phantom’s Revenge de Kennywood, nous étions assez heureux de nous retrouver à nouveau sur un grand huit de chez eux. Malheureusement, on n’est plus à Kennywood, là on est dans un parc Cedar Fair ce qui implique du mou et des trim brakes ! Le mou, c’est pour la première partie. Première descente sans grand intérêt, grands camelbacks très pauvres en airtime et spirale complètement nulle. Ah mais voici la deuxième partie avec sa succession de petites bosses, excellent ! Ah oui non mais attendez, d’abord, freins de mi-parcours ! Noooooooooon ! Vous vouliez des G négatifs, ben ce ne sera pas pour cette fois ! Enfin, y en a quand même un peu mais ça n’a rien à voir avec la puissance qu’ils pourraient avoir sans ces saloperies de freins ! Ca devient un peu lourd à la longue… Laser Attendez je vérifie ! Pas de freins de mi-parcours, aucun trim brakes, ne me dites pas qu’ils laissent tourner un Looper Schwarzkopf à plein régime avec des loopings à 5G ?? Ben si ! Aaaaaah, enfin un peu de puissance, enfin des guilis dans le ventre, qu’est-ce que ça fait du bien ! Thunderhawk La seule montagne russe en bois du parc et franchement, vu le niveau, ça suffit largement ! Au programme : des bons gros à-coup bien méchants, des airtimes massacrés à coup de trim brakes (j’aime particulièrement celui juste avant la fin, alors que tout le reste est en ligne droite avec des bosses), bref, du bon gros gling prout ! Qu’est-ce qu’on a d’autre encore ? Une Wild Mouse Maurer avec un débit de chiotte grâce à la présence totalement inutile de ceintures de sécurité et d’opérateurs qui ne veulent pas laisser monter plus de deux adultes dans un même wagon, un Kiddie et un Powered Coaster Zamperla ainsi qu’un petit grand huit interdit aux adultes. Niveau Water Rides, c’est le lot classique : très gros Shoot the Chute Hopkins, bouées remplies de bien méchantes cascades (qui ne fonctionnaient pas, il ne faisait que 12°) et Flume Ride assez marrant avec une seule mais très grosse descente à flanc de colline. Les Flat Rides ? Oui il y en a quelques uns genre une double tour S&S avec Space Shot et Turbo Drop, un After Burner au programme particulièrement merdique (ce sont toujours les mêmes qui se retrouvent en haut), un vieux Top Spin, un Hurricane Vekoma et un Screamin’ Swing payant. Dorney Park possède également un parc aquatique mais vu la fraîcheur de l’air, on n’était pas vraiment tenté. De toute façon, aucun toboggan intéressant à signaler, que du classique vu et revu. Voilà, c’est tout. N’allez pas dire que je ne vous avais pas prévenu, c’était écrit au début du chapitre. Donc verdict ? Ben une fois de plus, pas vraiment conquis par ce parc Cedar Fair. Là où Geauga Lake et Cedar Point avait l’avantage d’avoir au moins un très bon grand huit, ben là y en a aucun ! Et sur neuf, ça fait un peu faiblard… Les deux B&M sont mous, l’Hyper Morgan est trop freiné et le Schwarzkopf, même si ça reste très sympa à faire, est quand même un peu dépassé. De plus le parc n’est pas franchement beau, rien n’est thématisé, tout est posé au petit bonheur la chance et relié par d’énorme allées de bitume (quand il fait chaud, ça doit être particulièrement agréable). Donc voilà, sentiment très mitigé sur ce parc dans lequel on n’a d’ailleurs passé qu’une demie journée sans que cela ne nous semble trop court, c’est vous dire… |
Chapitre 10 : The Beastie Boys
Parc visité : Kings Island
Ah enfin un jour où il fait le temps parfait pour visiter les parcs d’attractions : 25° et ciel tout bleu ! Qu’est-ce qu’on a au programme ? Kings Island. Ah… C’est bien ça ? Y a du B&M ? Non ? Y a du Arrow par contre, super… et mais attendez, paraît que Son of Beast a rouvert en plus !!! Ouaaah ! Vite vite, on y va avant qu’il ne s’écroule définitivement ! Cool Raoul, laisse- moi d’abord planter le décor ! Pok pok pok (Horra !!!), je sais planter mon décor, à la mode, à la mode… Franchement, plus ça va, plus ça part en sucette ce trip report. Bref, revenons à nos moutons. Kings Island c’est donc à Cincinnati, dans l’Ohio et c’est un très gros parc avec plein d’arbres, une Tour Eiffel qui ressemble vaguement à l’originale, 13 crédits et, grâce au rachat l’année dernière par Cedar Fair, des poubelles bien voyantes absolument partout ! Alors je pourrais vous parler de chacune d’entres elles, l’une après l’autre, genre commencer par celle face au troisième banc après la sortie de Vortex ou par celle située juste à côté du Panda Express (Hmmmm Panda Express) mais je crois que vous êtes plutôt sur ce site pour que je vous parle de manèges… Ca ne vous lassera donc jamais ??? Face/Off On l’a fait en premier…Primo parce que c’est un Invertigo Vekoma et que dans le genre pas fiable, on ne fait pas tellement mieux (si en fait, n’importe quel grand huit Intamin) et secondo, parce que niveau débit, on ne peut pas dire que ce soit une bête de concours ! Donc on a couru comme des malades une fois l’hymne américain fini, on était les premier dessus, on a fait gling et comme tous les Invertigo faits jusqu’à présent, ben c’était très bien ! Dommage qu’on ne puisse pas en dire autant des Boomerang qui sont hélas dix fois plus nombreux… Son of Beast Ah non, c’est pas encore ouvert, revenez plus tard ! Top Gun Pratique, la file est la même au début que celle de Son of Beast, donc hop, triple salto boucle piqué par-dessus la barrière et nous voici dans la file de Top Gun. Ici, ce n’est pas un Inverted B&M, c’est un Suspended Arrow avec un très gros lift, une belle grosse descente et un parcours fini en deux temps trois mouvements. Pas trop mal mais surtout beaucoup trop court ! Son of Beast, deuxième tentative Viiiii ça marche… Euh mais en fait, vous êtes sûrs de vouloir y aller ?? Un Wooden Coaster RCCA (les diaboliques créateurs d’horreurs comme Coaster Express ou Bandit) de 65 mètres de hauteur, vous pensez franchement que c’est saint ? Non, absolument pas ! Mais c’est un crédit alors on y va ! Euh je sais pas si vous avez remarqué mais c’est des trains Gerstlauer et aux dernières nouvelles, ils sont pas super confo… Oui, on sait ! Mais on t’as dit qu’on le faisait alors on le fait, compris ? Une fois que vous vous retrouvez sur la bête, enfin, sur son fils, ça commence tout d’abord par une grosse descente qui sert à que dalle si ce n’est à aller vers le lift très trèèèès lent. Demi tour au sommet puis grande descente, no airtime at all, mais pas trop de vibrations non plus ! On continue avec l’énorme spirale qui n’en finit pas. Ca passe pas trop mal mais qu’est-ce que c’est rasoir. Freins, redescente, pas de looping (juste une micro bosse sans airtime), re spirale, deux trois virages où l’on manque de s’endormir, over ! Verdict ? Attendez, je check ! Vertèbres à peu près en place, tête pas trop fracassée, wow mais c’est limite que c’était pas si violent que ça ! On le refait ? Oui bon, faudrait pas pousser non plus hein… Racer Un autre Wooden Coaster, avec deux voies cette fois, une en avant et une en arrière, miroir parfait l’une de l’autre. Alors ce qui est marrant sur ce genre de grand huit, c’est de lancer les deux trains en même temps… Ben ils ne semblent pas l’avoir compris ! Niveau parcours, c’est vraiment sans plus. Quelques airtimes marrants mais un peu trop de secousses pour que ça soit agréable. Curieusement, la version en marche arrière passait mieux que celle en marche avant. Vortex Attention, très grosse merde Arrow. Certes, mais très grosse merde qui a été la première à avoir six inversions ! Et aussi, très grosse merde qui a été construite sur le site de The Bat, le premier Suspended Coaster de parc au monde ! Et alors, ça change quoi au fait que ce soit une très grosse merde ?!! Flight of Fear Un grand huit que j’avais envie de tester depuis longtemps… Déjà parce que j’aime bien le concept de sac de nœud catapulté dans le noir, ensuite parce que jusque là, les coasters signés Premier Rides ne m’avaient jamais déçu. Ben il en fallait bien un pour commencer… N’empêche, le démarrage est sympa ainsi que les trois inversions qui suivent (Cobra Roll puis Sidewinder Loop). Mais ensuite, arrêt complet du train sur les freins de mi-parcours. Du coup, les virages super serrés, on les passe à deux à l’heure, en se cassant bien la gueule vers l’intérieur… C’est super agréable et pour un peu, j’en serai presque venu à regretter la spirale de Big One ! Bon point par contre à la file d’attente, vraiment très jolie, avec un effet de miroir pour agrandir la salle particulièrement bien fait, au point qu’on ne le remarque même pas tout de suite ! Firehawk La nouveauté 2007, la première de l’aire Cedar Fair. Ben ça se voit tout de suite ! Un coaster, récupéré de feu Geauga Lake, posé sur une pauvre pelouse sans autre forme de procès et une file d’attente en plein cagnard… On va dire que ça tranche légèrement avec les précédentes nouveautés du parc comme Italian Job ou Tomb Raider… Après, le grand huit en lui-même, c’est un Flying Coaster Vekoma, la version avec les vrilles vers l’extérieur et la spirale sur la fin. Le parcours est assez bien fichu et, même si les trains sont moins confortables que ceux de chez B&M, l’ensemble est largement plus agréable : on se sent moins écrabouillé dans le looping de Firehawk que dans un Pretzel Loop, y a beaucoup de roulements assez rigolos du train sur lui-même, à commencer par celui juste après le lift qui vous retourne subitement face vers le sol, à 35 mètres de hauteur, c’est fluide tout au long du circuit, non vraiment rien à redire ! Une très bonne bestiole donc… Beast Ah, voici la raison de notre visite de Kings Island : The Beast, le plus long Wooden Coaster au monde. Deux lifts, plus de 2200 mètres de parcours entièrement en dehors du parc dans la forêt, un peu de terrain, autant dire que sur le papier, ça a l’air miam miam ! Après, en vrai ça donne quoi ? Ben d’abord un gros lift de 35 mètres de hauteur, suivi directement par une descente de 40 mètres plongeant dans le sol. Bonne mise en route, un peu gâchée par des trim brakes magnétiques mais ça va, on ne les sent pas trop. On remonte ensuite à la surface, en plein milieu des bois et c’est parti pour une descente quasi non stop jusqu’au deuxième lift, au ras du sol, en suivant la dénivellation naturelle du terrain. Le train accélère, accélère, on a l’impression que ça ne va plus s’arrêter ! Ah si, y a deux autres trim brakes magnétiques et ceux-là on les sent bien... Enfin franchement, on arrive avec une telle vitesse au pied du deuxième lift qu’on arriverait presque à les oublier ! Une fois en haut du second lift, on a droit à une autre descente assez peu inclinée (et des trims) qui se termine par la spirale de la mort qui tue, un truc d’une puissance inimaginable, couvert en plus de ça, ce qui ne fait qu’encore accentuer la sensation de vitesse déjà phénoménale ! Après cela, encore un coup de frein, mais ce sont ceux de fin de parcours cette fois-ci ! Conclusion ? Ben ça dépend… Ouah, super, ça c’est de l’avis ! Attendez, attendez, laissez-moi en placer une ! Je disais donc : le premier tour, on l’a fait de jour à l’arrière. C’était sympa mais quand même très secouant. Le deuxième tour, on l’a refait de jour et encore à l’arrière. Curieusement, c’était exactement comme le premier... Pour le dernier tour, on a attendu la nuit et on s’est mis tout devant ! Et alors là… déjà plus aucune secousse ! Ensuite de la vitesse, que de la vitesse ! Y a rien d’autre sur ce grand huit, aucun airtime, aucun G latéraux, c’est que du fonçage à toute berzingue de bout en bout ! Un mot : excellentissime et hop, direct dans le top 10 Wooden ! ! Italian Job Stunt Track Ben décidément, c’était pas la journée Premier Rides ! Déjà Flight of Fear c’était pas terrible, ben Italian Job c’était guère mieux ! Pourtant le concept était sympa… Mais ensuite, décors trop cheap, effets qui ne marchent pas, trains qui ont du mal à négocier les virages très serrés du parcours, tout une addition de choses qui font qu’au final c’était vraiment pas ça. Dommage… Bon là je me relis un peu et je vois que j’ai déjà écrit une belle tartine pour ce parc, donc on va un peu accélérer. Et pour cela, quoi de mieux que de ne plus qu’écrire un mot sur cinq ! Donc les parc Inverted les des Mini Bill huit avec à trace Express une tout je vitesse du les crédits ! Mouais, je sais pas trop si c’est tellement plus rapide… Revenons à la narration classique ! Donc vite fait, bien fait, les autres grands huit du parc ! Rugrat’s Runaway Reptar : Junior Inverted Vekoma pour déjà habituer les gamins à se prendre des baffes. Fairly Odd Coaster : Mini Wooden sans prétention. Little Bill’s Giggle Coaster : grand huit pour marmots signé Miler avec kidnappage. J’étais assis à côté d’Ashley (mais aucune trace de Mary Kate). Adventure Express : Mine Train Arrow, pour une fois pas mal du tout (pour un Mine Train, je précise) avec une bonne vitesse et une bonne utilisation du terrain en pente. Voilà, les crédits, c’est fini ! Les attractions à sensations maintenant… Au programme, très grosse Gyro Drop (excellent), très géant Frisbee (parfait), très classiques plein d’autres trucs (pas faits). Et Tomb Raider ? Pas fait non plus : kaputt ! Sinon y a aussi les Water Rides. On n’a testé que les bouées, sympa sans plus (le sympa se limitant aux gros geysers bien traîtres à la fin du parcours) mais y a aussi un Shoot the Chute et des bûches thématisée Dora avec une seule descente. Sinon pour le reste, cette fameuse Tour Eiffel qui offre une très belle vue sur tout le parc, une immense zone pour gosses Nickelodeon avec une bonne vingtaine d’attractions rien que pour eux, l’indispensable Dark Ride Scooby Doo et puis c’est à peu près tout, je crois qu’on n’a rien oublié. On finit par un petit coup d’œil au parc aquatique : Boomerang Bay. Il propose un choix assez large de toboggans, classiques, rapides, en bouées 2 ou 4 personnes, un Tornado, un Racer avec début en spirale, bref, y a de quoi faire sauf que là, la moitié était fermé. Enfin, ça suffisait largement pour faire une petite trempette vite fait bien fait. Conclusion sur Kings Island ? Ben on a trouvé ça pas mal, et après avoir visité tous les ex Paramount US, je pense pouvoir dire sans hésitation que celui-ci est le meilleur. C’est très grand, y a énormément d’attractions, quelques très bonnes montagnes russes et un parc aquatique plutôt réussi (quand tout est ouvert !!!). Après, la théma n’est franchement pas à tomber, y a même des zones particulièrement moches (Coney Mall ou Action Zone pour ne pas les citer) mais comme y a beaucoup d’arbres un peu partout, ça peut encore aller ! Egalement, ça manque d’un grand huit qui fasse bien moderne… Je me prends à rêver d’un Megacoaster qui se baladerait dans la forêt un peu comme the Beast. Le problème c’est qu’avec Cedar Fair aux manettes, ça risquerait encore d’être un truc mou du genou et freiné de partout ! Allez, ça suffit comme ça, j’en ai assez dit ! Kings Island est donc un parc à voir si vous êtes dans le coin, pas indispensable mais pas du tout déplaisant non plus. |
Chapitre 11 : Kings Domine Pas !
Parc visité : Kings Dominion
On continue notre tour des ex parcs Paramount avec Kings Dominion, situé à deux heures de route au sud de Wahsington et frère un peu pauvre de Kings Island. Pourquoi ? C’est très simple, ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau : même entrée avec les grandes fontaines et la Tour Eiffel au fond, même style de théma un peu vieillotte, même nombre de grands huit aussi ! Mais c’est justement là que la différence se fait… Si Kings Island possède quelques très jolis spécimens, à Kings Dominion, on a eu beau cherché, on a eu beaucoup de mal à trouver quelque chose de potable ! Enfin vous allez voir ça, on va tout passer en revue… Volcano the Blast Coaster Première montagne russe de la journée et faut bien dire que ses caractéristiques sont plutôt appétissantes : Inverted Intamin avec double catapulte LIM, quatre inversions, une jolie théma volcan avec même du vrai feu, ça ne devrait pas trop décevoir. Ben si ! Sur la catapulte et la première inversion (un énorme Sidewinder Loop qui sort par le cratère du volcan), y a rien à redire, le concept des deux accélérations séparées par un gros virage à plat est même plutôt amusant. Mais après, une fois arrivée là haut, ça se transforme en Wild Mouse géante avec des virages mous séparés par des heartline rolls passés bien trop lentement. Aucun intérêt ! Et quand enfin le train amorce une grande descente vers l’intérieur du volcan, c’est pour bêtement pour déboucher sur les freins de fin de parcours. Pas un looping dans le noir, pas une spirale à fond la caisse, rien, juste les freins ! J’ai pas tout compris… Italian Job Turbo Coaster Le nom n’est pas exactement le même mais il n’y a que cela qui change… C’est pas désagréable mais vraiment sans plus, d’ailleurs je trouve que pour un grand huit soit disant familial, la première spirale est beaucoup plus intense ! J’ai eu le voile gris à chaque fois. Sinon, sur celui-ci on a eu quelques effets qu’il n’y avait pas sur la version de Kings Island : la musique on board tout d’abord et aussi les phares à l’avant des bagnole. Par contre pour les autres… hélico coincé, flamme HS ! Heureusement que ça date de 2006… Flight of Fear Il avait pas envie… Un crédit de moins sans trop de regret Anaconda Le Looper Arrow local avec passage sous l’eau, quatre inversions (looping, Sidewinder Loop et double Corkscrew) et un enchaînement à mi-parcours de virages plus tordus les uns que les autres. C’est d’ailleurs assez impressionnant à voir, surtout quand on est à bord du train et qu’on arrive dessus. Là on se dit qu’on va vraiment morfler. Toutefois, le coup de trim brakes juste avant est tellement puissant et l’on passe finalement tellement lentement que, niveau baffes, c’est encore acceptable, nul mais acceptable Shockwave Attention, machine de torture made in Japan ! Ce qui est assez génial avec ce Stand Up signé Togo c’est que vous morfler vraiment à tout les niveaux : à la tête lorsque vous vous bouffer méchamment le harnais dans leurs transitions de virages complètement foireuses, aux jambes lorsque vous subissez cette horrible spirale dix fois trop intense et aux couilles à peu près tout au long du parcours. Même un kamikaze ne voudrait pas de cette merde ! Grizzly Wooden coaster n°1. Il ressemble un peu à son homonyme de Great America en toutefois un peu meilleur. Moins de vibrations et surtout plus de sensations avec pas mal de jolis airtimes ainsi qu’une jolie localisation en plein milieu de la forêt. Sympa sans être exceptionnel Hurler Même chose que le Thunder Run de Kentucky Kingdom mais en miroir. Comme Grizzly, ça se laisse faire mais on n’en tire pas un grand plaisir. Rebel Yell Là encore, c’est du déjà vu, pas un Giant Inverted Boomerang (j’aurai préféré) mais un clone du Racer de Kings Island. Ici aussi, ils ne sont pas foutus de faire fonctionner les deux voies en même temps et, ici aussi, celle en arrière passe mieux que celle en avant Ricochet Oooooooh une Wild Mouse Mack, c’est pas tous les jours qu’on en croise une aux Etats-Unis, comme c’est dommage… Surtout que là c’est le grand modèle, posé sur du joli gazon sans la moindre théma et fonctionnant avec un coup de frein à chaque bloc ! Su-per ! Avalanche Un second grand huit Mack ? Oula mais qu’est-ce qu’il se passe ici ??? Et puis là, c’est pas n’importe quoi, un Bobsleigh, le seul du continent… Allez savoir pourquoi… Je vous laisse y réfléchir, moi je passe à la suite. Hypersonic XLC La montagne russe du parc qui me branchait le plus. La catapulte est réputée pour être encore plus puissante que celle des Accelerators Intamin, et bien c’est vrai ! La poussée est monumentale, c’est vraiment le pied ce truc ! Le problème, c’est qu’on ne peut pas en dire autant des véhicules. En effet il sont montés sur des pneus dans le style de ceux utilisés sur les trains d’atterrissage des avions, pas une mauvaise idée en soi, surtout quand on voit l’accélération qu’ils doivent supporter. Malheureusement, le problème des pneus, c’est que c’est bien plus mou qu’une roue recouverte de polyuréthane. Du coup, avec la vitesse, le train tremble encore plus qu’un Foune Coaster et on ne peut pas vraiment dire que ce soit très agréable. Mais là n’est pas le pire… Le pire, c’est la monté sur le Top Hat, juste après la catapulte. La transition entre la courbe montante et la partie verticale est tellement rapide que les pneus se compriment et se relâchent violemment, entraînant un énorme coup d’appui tête dans l’arrière du crâne, un truc à vous filer une bonne migraine pour tout le reste de la journée (Scherzie peut témoigner). Ainsi après un premier tour tout devant le matin, on a bien eu du mal à remonter sur la bête. Mais l’appel de ce catapultage de malade était trop fort et vers 17 heures, on a décidé de lui redonner sa chance, se disant que ça passerait peut être mieux à l’arrière. Effectivement, autant devant c’était la cata, autant derrière c’est passé comme une lettre à la poste ! Pas d’à-coup sur le Top Hat et beaucoup moins de vibrations dans le reste du parcours, nickel ! Donc maintenant vous le saurez, Hypersonic derrière c’est aaaaaaah-issime, devant, c’est haaaaaaaaa-ïssable ! Après cela reste encore les deux kiddie coasters locaux. Le premier est un Taxi Jam Miler interdit aux adultes et le second, un clone du Fairly Odd Coaster du Kings Island, qui porte ici le nom de Scooby Doo Ghoster Coaster. Niveau Flat Rides, deux spécimens intéressants : la plus haute Gyro Drop du monde qui, comme d’habitude dans les parcs Paramount, s’appelle Drop Zone. Sans surprise, c’est très efficace, même si je persiste à penser que dans le genre, Scream à Heide Park reste la référence. Deuxième machine à sensation un peu rigolote : Tomb Raider Firefall, l’ancêtre du flamboyant Talocan. Ici aussi c’est un Top Spin Floorless avec un programme assez intense, ici aussi y a du feu, de la fumée et des jets d’eau donc voilà, c’est plutôt cool. Néanmoins, si de loin l’attraction à une sacrée gueule, une fois qu’on s’est un peu rapproché, on constate que la déco commence déjà à tomber en ruine, on aperçoit un peu partout de la mousse polystyrène jaune qui dépasse, bref, pour un manège ouvert il y a à peine deux ans, on peut dire que ça a déjà bien mal vieilli. Pour le reste des flat rides, c’est beaucoup moins intéressant… Pêle mêle on a un Scrambler, une Troika Huss, les Flying Scooter de Larson et quelques autres machines du même genre. On passe alors aux Water Rides. Les bouées, on les aurait bien faites mais elles étaient fermées. Le Flume Ride par contre était bien ouvert, mais il était bien pourri aussi… Pour terminer, les manèges divers. On n’a bien sûr pas échappé à la nième version du Dark Ride Scooby Doo, toujours sympa à faire mais un peu lassant à la longue. Sinon ben carrousel de chevaux de bois, auto tamponneuses, tacots et compagnie ainsi que l’indispensable zone Nickelodeon, qui mériterait une bon coup de peinture tant les décors sont délavés et les couleurs ternies. Avec toutes ces attractions fantastiques (et surtout ces montagnes russes plus palpitantes les unes que les autres), on a trouvé quelques heures à tuer au parc aquatique. Comme à Kings Island, la moitié des toboggans étaient fermés. N’empêche on a quand même testé deux trois glissades bien founes, notamment un Family Raft avec des virages de malades le long desquels la bouées se mettaient presque à chaque fois quasiment à la verticale, une toboggan rapide super long et bien désorientant (fallait quelques secondes une fois sorti pour reprendre ses esprits) et le déjà vu et revu mais toujours apprécié Tornado. Vala, c’est tout pour Kings Dominion. Verdict impitoyable ? Ben si Kings Island nous avait plutôt bien plu, là c’était la douche froide. Parc triste, vieux, mort et surtout, une collection de grands huit plus lamentables les uns que les autres ! Franchement, en avoir 13 et pas un seul de vraiment bon dans le lot, faut le faire ! Certes Hypersonic est excellent, mais à l’arrière uniquement, donc difficile de considérer ça comme un vrai bon grand huit. Le reste, ils peuvent tout jeter ! Conclusion, si vous passer dans le coin, pas le peine de s’arrêter, à moins que vous ne soyez à la recherche désespéré de crédits. Mieux vaut tracer direct jusqu’à Busch Gardens Europe, c’est seulement 300 kilomètres plus loin ! Et là bas, je peux vous assurez que, contrairement à Kings Dominion, un tour sur chaque attraction ne vous suffira pas ! |
Chapitre 12 : Quelques piques pour Carowinds
Parc visité : Carowinds
Dernier parc de groupe et dernier parc du trip : Carowinds. Là on est pile sur la frontière entre la Caroline de Nord et la Caroline du Sud, la ligne de séparation traversant d’ailleurs le parc. Si niveau coasters à Kings Dominion y avait un petit sentiment de déjà vu, à Carowinds, c’était bien plus que ça ! Rugrats Runaway Reptar, fait à Kings Island. Hurler, fait à Kings Dominion et à Kentucky Kingdom. Le Wooden Racer, Fairly Odd Coaster et Taxi Jam, même chose, déjà croisés à deux reprises. Ricochet, vu, revu et rerevu. Ca fait déjà six grand huit sur douze, la moitié de l’attirail du parc ! En même temps, ça me fera tout ça de moins à détailler… Allez, enchaînons avec les six restants ! Carolina Cyclone L’inusable, indispensable, désagréable Looper Arrow. Le parcours est à quelques détails près le même que celui du Python d’Efteling, c’est nul, ça tape, on enchaîne ! Carolina Goldrusher Entre les millions de poubelles estampillées Carowinds et ces deux grands huit portant le nom de « Carolina Quelque chose », on finira par le savoir qu’on est en Caroline ! Enfin, apparemment, ce n’est pas un gage de qualité parce qu’après le Looper complètement moisi, voici le train de la mine qui n’a rien à lui envier ! Deux lifts et autant de kilomètres heure de vitesse de pointe. Pour bien cadrer avec la qualité de l’attraction, les employés étaient également complètement nuls Vortex Ca c’est le Stand Up B&M local. Le problème c’est qu’il est bien vieux et donc pas franchement confortable… Donc une fois et ça suffit Flying Super Saturator Enfin, on arrive aux grands huit un peu plus rigolos. Le Flying Super Saturator est un petit Suspended Coaster de Setpoint qui ne paie pas trop de mine mais dont le concept est particulièrement excellent ! En effet, vous avez la possibilité via une manette de lâcher de l’eau sur les visiteurs passant en dessous des rails, qui eux peuvent vous arroser à coup de jets ou de bombes à eau. Sadique et très foune, surtout quand on est au commande de la super méga bombe qui ne fait pas de quartier, mouahahaha ! Bord Assimilator Flying Coaster Vekoma n°1. A l’origine construit à Great America sous le nom de Stealth, il a été déplacé en 2004 à Carowinds, prenant le nom de Borg Assimilator et même temps que le titre de premier grand huit thématisé sur l’univers de Star Trek (super). Vu qu’on avait déjà testé le grand frère à Kings Island, on savait à quoi s’attendre : débit de chiotte (faites-le absolument le matin) mais très bonnes sensations. En plus, pour une fois, l’équipe aux commandes faisait preuve d’un peu d’efficacité ! Top Gun Top Gun, the Jet Coaster de son nom complet. Il aura fallu attendre le dernier jour du trip pour faire le meilleur B&M. Parce que là c’est du très gros gling aaaaah, comparable sans problème au sublime Katun ! Niveau taille pourtant, rien de bien spécial : 35 mètres de hauteur, 900 mètres de longueur. Mais par contre, un enchaînement d’éléments de malade avec une première descente ultra serrée suivie de cinq inversions plus intenses les unes que les autres, le sommet étant atteint avec le formidable Batwing (mais pourquoi il n’y a que deux Inverted qui ont cette inversions ?????). Ensuite, petite bosse au dessus du lift pour reprendre un peu son souffle, sans airtime hélas, puis final avec Flat Spin et spirale ultra rapide qui débouche dans les freins. C’est court mais ça envoie ! Un parcours bourré de G du sommet du lift jusque dans les freins, pas un seul temps mort, aucun trim brakes, bref vraiment un Inverted comme on les aime ! En plus, le positionnement du grand huit est vraiment bien pensé. Certes pour ce qui est de la gare, c’est le minimum syndical, mais ensuite, le parcours sillonne tout autour et au-dessus ou en-dessous des allées, le Batwing sert de passage pour la deuxième entrée du parc, y a un tunnel, une tranchée et même un peu de terrain ! Du tout bon que je vous dis ! Voilà les coasters c’est fait. Les Flat Rides ? RAS, une tour Intamin classique et après que des vieux trucs sans intérêt genre Enterprise ou bateau renverseur. Pour les attractions aquatiques, pareil, rien de bien nouveau : Flume avec une seule descente, Shoot the Chute et Raft Ride. Sur le lot, on n’a que tenté les bouées et bien mal nous en a pris puisque, d’une part elles étaient totalement nulles et, d’autre part, le débit était absolument catastrophique ! Une heure d’attente grâce à des employés qui devaient trouver amusant de lancer deux bouées en même temps toutes les deux minutes, ce qui donne une capacité record de 360 personnes par heure, youpi ! On finit par les attractions diverses genre Dark Ride et compagnie. A notre grande surprise, nous nous sommes retrouvés devant un Scooby Doo and the Haunted Mansion qu’on n’a d’ailleurs pas fait : trop de monde et trop de déjà vu. Sinon y a aussi un 4D avec Bob l’Eponge (le même que celui de Movie Park Germany), une tour panoramique patriotique et les habituels carrousel, auto tamponneuses et autres. Je crois qu’on a maintenant tout dit… Au final Carowinds ne nous a guère plus enchanté que Kings Dominion. Trop de clones, trop d’attractions déjà faites une ou deux fois dans d’autres parcs. Le seul point positif, ce sont deux très bonnes montagnes russes : Borg Assimilator tout d’abord et surtout l’excellentissime Top Gun qui vaut limite à lui seul la visite ! |
Chapitre 13 : Avant de passer à la suite…
Parc visité : -
Avant de passer à la suite, petite conclusion sur les parcs de groupes. Parce qu’autant ils font fantasmer avec tous leurs énormes grands huit, autant au final beaucoup s’avèrent très décevants !
Pour ce qui est des Six Flags, pas grand-chose à redire. C’est vrai qu’ils sont souvent un peu vieillots mais dans l’ensemble ils sont tout de mêmes assez agréables à visiter. Y a des arbres, y a des espaces verts, bref on arrive à respirer ! Certains parcs ont même vraiment du cachet comme Six Flags over Georgia (sans doute le plus beau parc du groupe) ou Six Flags Great Adventure, dont les zones autour d’El Toro et Kingda Ka sont vraiment magnifiques.
Niveau grand huit, parce qu’après tout, c’est quand même pour cela que l’on visite ce genre de parcs, ok y a beaucoup de merdes, mais chaque Six Flags possède au moins une très bonne machine voire plusieurs. En plus, y a souvent un petit effort d’intégration, un peu de théma autour des gares, pas toujours c’est vrai, mais largement plus fréquemment que dans les parcs Cedar Fair.
Les Cedar Fair, venons-y justement. Alors là par contre, c’est vraiment pas bon ! A part foutre des poubelles partout, je ne sais pas trop ce qu’ils savent faire… De jolis parcs ? Tu parles, c’est des immenses dalles de béton sans aucun charme et dépourvu de la moindre petite ambiance ! Des bons grands huit alors ? Ben à part pour le chouchou Cedar Point, on ne dirait pas ! C’est toujours mou (surtout quand c’est du B&M), freiné sans arrêt et en plus posé n’importe comment, sans aucun effort d’intégration. Pire on dirait que ça les amuse de massacrer de jolis petits coins de parc en y rajoutant des montagnes russes ! Y a qu’à voir le Silver Bullet de Knott’s qui a bouffé les ¾ du lac du parc ou le nouveau Behemoth de Canada’s Wonderland dont les énormes poteaux du lift bleus pétants tombent en plein milieu d’Italian Job histoire de bien détruire la théma déjà pas fantastique de ce coaster ! C’est vraiment n’importe quoi !
En ce qui concerne l’opération des parcs, Cedar Fair est aussi loin devant niveau nullité. Je vous passe le coup des coasters de Cedar Point qui ne tournent pas quand il pleut mais j’y rajoute de très nombreuses attractions fermées, des parcs aquatiques qui ne fonctionnent qu’avec la moitié des toboggans d’ouverts et surtout, une obsession maladive de la sécurité qui se traduit par l’ajout totalement inutile de ceintures de sécurité absolument partout ce qui n’a, au final, que pour conséquence de diminuer encore la capacité des attractions. Après niveau employés mous du bulbe, les deux se valent, on en a aussi bien souffert à Six Flags New England qu’à Carowinds
Bref au final les parcs de groupe… Ouais c’est bien gentil mais je préfère quand même les parcs traditionnels ! C’est vrai, à quoi ça sert d’avoir 12 montagnes russes si dans le lot 10 (voire 11, voire même 12) sont sans intérêt ? Vous allez à Phantasialand, il y a que quatre coasters mais sur les quatre, trois sont très bons, c’est largement plus intéressant ! Tout le monde râle qu’on a moins de grands huit que les américains, c’est vrai ! Mais je peux vous dire que pour ce qui concerne le rapport quantité/qualité, l’Europe est bien loin devant ! Et si vous ne me croyez pas, allez donc jeter un coup d’œil au Steel Coaster Poll de Mitch Hawker. Dans le top 10, cinq grand huit sont européens, quatre sont américains et un est japonais. Vous y verrez également que sur les 20 premiers, cinq seulement sont dans des Six Flags ou des Cedar Fair !
Donc voilà, la conclusion c’est qu’il ne suffit pas de poser dix grands huit sur une dalle de béton avec des stats qui font rêver pour faire un bon parc, enfin, pas à mon avis ! Faut aussi de la théma, de la végétation, des attractions familiales sympas, une atmosphère, etc. Un parc c’est un tout, pas seulement un espace désincarné où l’on ne fait qu’aller d’une attraction à l’autre ! Cedar Fair a l’air de s’en foutre, ils continuent sur leur lancée quitte à se planter royalement (y a qu’à voir le triste exemple de Geauga Lake). Six Flags, par contre, semble prendre un virage assez positif. Ils ont ressorti les mascottes, amélioré l’ambiance dans leurs parcs et ont arrêté de faire la course aux sensations pour s’orienter vers des attractions plus familiales et mieux thématisées. C’est plutôt encourageant, reste plus qu’à voir ce que ça donnera sur le long terme…
Avant de passer à la suite, petite conclusion sur les parcs de groupes. Parce qu’autant ils font fantasmer avec tous leurs énormes grands huit, autant au final beaucoup s’avèrent très décevants !
Pour ce qui est des Six Flags, pas grand-chose à redire. C’est vrai qu’ils sont souvent un peu vieillots mais dans l’ensemble ils sont tout de mêmes assez agréables à visiter. Y a des arbres, y a des espaces verts, bref on arrive à respirer ! Certains parcs ont même vraiment du cachet comme Six Flags over Georgia (sans doute le plus beau parc du groupe) ou Six Flags Great Adventure, dont les zones autour d’El Toro et Kingda Ka sont vraiment magnifiques.
Niveau grand huit, parce qu’après tout, c’est quand même pour cela que l’on visite ce genre de parcs, ok y a beaucoup de merdes, mais chaque Six Flags possède au moins une très bonne machine voire plusieurs. En plus, y a souvent un petit effort d’intégration, un peu de théma autour des gares, pas toujours c’est vrai, mais largement plus fréquemment que dans les parcs Cedar Fair.
Les Cedar Fair, venons-y justement. Alors là par contre, c’est vraiment pas bon ! A part foutre des poubelles partout, je ne sais pas trop ce qu’ils savent faire… De jolis parcs ? Tu parles, c’est des immenses dalles de béton sans aucun charme et dépourvu de la moindre petite ambiance ! Des bons grands huit alors ? Ben à part pour le chouchou Cedar Point, on ne dirait pas ! C’est toujours mou (surtout quand c’est du B&M), freiné sans arrêt et en plus posé n’importe comment, sans aucun effort d’intégration. Pire on dirait que ça les amuse de massacrer de jolis petits coins de parc en y rajoutant des montagnes russes ! Y a qu’à voir le Silver Bullet de Knott’s qui a bouffé les ¾ du lac du parc ou le nouveau Behemoth de Canada’s Wonderland dont les énormes poteaux du lift bleus pétants tombent en plein milieu d’Italian Job histoire de bien détruire la théma déjà pas fantastique de ce coaster ! C’est vraiment n’importe quoi !
En ce qui concerne l’opération des parcs, Cedar Fair est aussi loin devant niveau nullité. Je vous passe le coup des coasters de Cedar Point qui ne tournent pas quand il pleut mais j’y rajoute de très nombreuses attractions fermées, des parcs aquatiques qui ne fonctionnent qu’avec la moitié des toboggans d’ouverts et surtout, une obsession maladive de la sécurité qui se traduit par l’ajout totalement inutile de ceintures de sécurité absolument partout ce qui n’a, au final, que pour conséquence de diminuer encore la capacité des attractions. Après niveau employés mous du bulbe, les deux se valent, on en a aussi bien souffert à Six Flags New England qu’à Carowinds
Bref au final les parcs de groupe… Ouais c’est bien gentil mais je préfère quand même les parcs traditionnels ! C’est vrai, à quoi ça sert d’avoir 12 montagnes russes si dans le lot 10 (voire 11, voire même 12) sont sans intérêt ? Vous allez à Phantasialand, il y a que quatre coasters mais sur les quatre, trois sont très bons, c’est largement plus intéressant ! Tout le monde râle qu’on a moins de grands huit que les américains, c’est vrai ! Mais je peux vous dire que pour ce qui concerne le rapport quantité/qualité, l’Europe est bien loin devant ! Et si vous ne me croyez pas, allez donc jeter un coup d’œil au Steel Coaster Poll de Mitch Hawker. Dans le top 10, cinq grand huit sont européens, quatre sont américains et un est japonais. Vous y verrez également que sur les 20 premiers, cinq seulement sont dans des Six Flags ou des Cedar Fair !
Donc voilà, la conclusion c’est qu’il ne suffit pas de poser dix grands huit sur une dalle de béton avec des stats qui font rêver pour faire un bon parc, enfin, pas à mon avis ! Faut aussi de la théma, de la végétation, des attractions familiales sympas, une atmosphère, etc. Un parc c’est un tout, pas seulement un espace désincarné où l’on ne fait qu’aller d’une attraction à l’autre ! Cedar Fair a l’air de s’en foutre, ils continuent sur leur lancée quitte à se planter royalement (y a qu’à voir le triste exemple de Geauga Lake). Six Flags, par contre, semble prendre un virage assez positif. Ils ont ressorti les mascottes, amélioré l’ambiance dans leurs parcs et ont arrêté de faire la course aux sensations pour s’orienter vers des attractions plus familiales et mieux thématisées. C’est plutôt encourageant, reste plus qu’à voir ce que ça donnera sur le long terme…
Livre 3 : La Ville est Belle
Chapitre 14 : Text in the Cities
Parc visité : -
On continue avec un nouveau livre un peu moins parcs et plus culturel dédié aux différentes villes que nous avons visitées durant notre trip. Pour vous décrire tout cela, j’appelle un spécialiste de l’urbanisme, amoureux de la géopolitique à ses heures : monsieur Vincecoaster. Non non, ne fuyez pas, ça va quand même être intéressant ! Et afin que vous ne soyez pas trop perdu, j’ai glissé quelques prouts dans ce chapitre histoire de garder l’esprit TnP même sans que ce soit moi qui soit au clavier ! Bref, l’histoire commence le lendemain de notre visite à Kings Island. Vincent, c’est à toi ! Le fait d’avoir visité Kings Island la veille nous avait fait prendre un hôtel un peu au nord de Cincinnati et vu qu’une journée sans parc se profilait, j’ai suggéré un passage sur le Campus de l’Université de Cincinnati car il se trouve que je l’avais étudié en cours d’urbanisme et que le voir en vrai pouvait être intéressant. Il faut savoir qu’aux Etats-Unis les campus sont de véritables villes dans la ville avec leurs supermarchés et leurs boutiques, leurs gigantesques résidences étudiantes et leurs bâtiments signés par les plus grands architectes du moment ! Egalement très impressionnant le stade de football ou le centre sportif pour étudiants, à faire pâlir les centres techniques de Clairefontaine et de Marcoussis réunis ! Prout alors ! La pause du midi sur la route de Cleveland (et donc de Cedar Point) fut l’occasion d’un meal de chez Wendy’s dont Julien vous parlera mieux que moi ! Ca a occasionné beaucoup de prout, voir un peu plus d’ailleurs ! Cleveland est une ville qui semblait plutôt intéressante après quelques recherches sur Internet. Nous nous sommes rendus au centre (Down Town) au moyen de longs ponts à arches qui enjambent le fleuve, les docks et la zone industrielle à l’ouest de la ville. Nous avons ensuite du tourner un peu dans le centre ville à la recherche d’un parking au prix non prohibitif. En effet en ce samedi soir de match (Football US, Cleveland vs Detroit), les parkings du centre avaient tous eu la bonne idée de tripler leurs tarifs ! Nous avons finalement trouvé un parking un rien excentré car il se trouvait derrière la City Tower, un des plus vieux gratte-ciel de la ville, dont les travaux de restauration, qui sont toujours une bonne nouvelle en soi, nous ont malheureusement empêché de l’observer en détail. Ce parking était celui d’un important mall (centre commercial) qui à cette heure était encore parcouru par quelques bandes de jeunes américains aux tenues vestimentaires tant imitées chez nous ! En ce soir de match donc, la ville et sa population étaient aux couleurs de son équipe : les « Cleveland Browns », équipe au passé légendaire selon quelques recherches effectuées après coup. Une foule assez importante s’étirait en direction du grand stade, situé au bord du Lac Erié. Nous décidons donc de les suivre, ce qui nous donne ainsi l’occasion de voir les multiples vendeurs d’objets en tous genre aux couleurs de l’équipe, d’apprécier la haine infinie que les supporters locaux vouent à la ville de Pittsburgh (en Pennsylvanie, non loin de là et idéale pour un gros derby entre anciennes villes industrielles) et d’apprendre le prix des places vendues à la sauvette dans la rue (j’ai oublié le montant mais je me rappelle que Mathias en a prouté en l’entendant !). Le site du stade est bien desservi par une sorte de métro/tramway et se trouve au cœur de toute une zone bien requalifiée et dédiée aux loisirs et à la culture (comme presque toutes les requalifications d’anciens sites industriels !). On y trouve un musée des sciences et techniques, le musée du rock’n’roll, un skate park et un important port de plaisance dans lequel certains bateaux sont visiblement propriétés de supporters des Cleveland Browns (un peu comme les voitures aux couleurs du RC Lens chez nous). On y trouve également de belles pelouses surveillées par un policier qui n’hésite pas à siffler si quelqu’un à la mauvaise idée de la piétiner ! Depuis une petite esplanade, on peut apercevoir un aéroport pour avion privé et surtout on peut voir le lac, sans fin. Nous retournons ensuite vers le centre ville mais avant cela, nous effectuons le tour du stade afin d’en capter l’ambiance à l’intérieur. Il était pourtant difficile de dire si c’était l’avant match ou seulement une pause. Quoiqu’il en soit, le stade de 75000 places semblait bien rempli, la configuration des tribunes laissant voir au passant ce qu’il s’y passe. Nous cherchons un resto dans la zone appelée « warehouse district » à cause de son passé industriel et aujourd’hui reconvertie en zone résidentielle (lofts) et de divertissement avec de nombreux resto/bars branchés mais dans l’ensemble plutôt vides en ce soir de match. Dans les rues, c’est comme au ciné, les bouches d’égout fument et les tours du centre sont encore partiellement illuminées. Le resto trouvé, on se commande de suite, Mathias et moi, une bière locale ! Ce sera une « Dortmunder Gold » car brassée en Ohio mais selon une recette allemande. Patrick quant à lui se satisfera de son éternel Coca Cola ! (ça fait faire des prout). Pendant le dîner fait de pâtes pour les uns et de sub au roast beef pour les autres (moi en l’occurrence) nous aurons l’occasion de voir en image la défaite des Cleveland Browns face à Detroit bien que nous n’ayons compris aucune des règles de cet étrange jeu ! Le retour en voiture vers l’hôtel où nous attendait Julien se fit sous une légère pluie qui n’annonçait rien de bons pour les jours avenir… Merci Vincent pour ce trip report détaillé. Si tu me le permets, je prends le relais pour la description de Nashville, capitale du Tennessee mais aussi de la country music (oh yeah). Bon ben pas grand-chose à dire… Des buildings à Downtown et la seule reproduction à l’échelle 1:1 au monde du Parthénon d’Athènes, une idée tellement tordue qu’elle ne pouvait venir que des américains. Sinon faisait très chaud, ça ma donné les gaz… prout |
Chapitre 15 : We are a part of it, New York, New York
Parc visité : -
Vendredi soir nous étions arrivés en voiture en traversant Brooklyn puis en longeant l’East River avant de pénétrer l’épais tissu urbain de New York au niveau de la 54e ou de la 53e rue. On passe devant la tour CityGroup, le MOMA et notre GPS est complément perdu (a pu signal, buildings trop hauts !). A ce moment il est presque impossible de ne pas regarder en haut tellement les tours sont impressionnantes. On traverse enfin Broadway ce qui nous laisse entrevoir les lumières de Time Square. La circulation est très dense et les trottoirs sont encombrés de badauds. Passé l’hôtel, sa réception très « design » et ses chambres très petites, nous sortons rapidement pour, à la manière des papillons de nuits s’approchant d’une ampoule électrique, voleter à notre tour vers Time Square. C’est assez étrange de dire que mon premier souvenir de New York sera celui de ces innombrables vendeurs de brochettes cuites sur un petit chariot ambulant à presque chaque intersection. Mais rapidement, autre chose attirera notre attention : les gigantesques écrans qui couvrent presque toute la façade des immeubles. Il y’en a pour tous les goûts, Reuters, Corona, Coca,… Puis c’est au tour des immenses magasins de nous impressionner. M&M’s Store, Toys R’ Us géant, Hard Rock Café, magasins de chaussures,… Et enfin ce sont les gens. En limousine, en voiture tunée, en taxi, en camion de livraison ou encore en calèche. A pied, appareil photo pro ou simple téléphone portable dernière génération, sac de shopping à la main essayant de se faire tirer le portrait devant un des endroits les plus célèbres du monde. D’autres sont assis sur le trottoir ou occupé à vendre toute sorte de choses, de la peinture au bretzel, en passant par le T-shirt au fameux logo I love NY. Le bruit est évidemment constant, dominé par la circulation automobile, puis par le bruit des passants et enfin par la musique sortant des magasins aux portes grandes ouvertes. Il fait chaud, moite et un courant d’air frais provenant d’un local climatisé vient régulièrement nous caresser le visage. Nous retournons ensuite vers l’hôtel afin de trouver un bar ouvert pour y boire quelque chose. Vous savez déjà ce que Patrick prendra, pour nous ce sera des Brooklyn Lager ! La suite, ce sera une bonne douche froide pour éliminer la crasse et la chaleur et une solide nuit pour récupérer de ces émotions. Le lendemain donc, nous nous rendons au « sightseeing » le plus proche de notre hôtel pour commencer : Central Park ! Une pensée émue pour ce si merveilleux forum et puis nous pénétrons cette sorte de jungle structurée par de larges voies bitumées parcourues de troupeaux de joggeurs et de sportifs en tout genre. Cela dit il est possible de s’en éloigner en choisissant de marcher sur les petits chemins labyrinthiques au milieu des arbres et le long de petits lacs. Nous rencontrons un peu pêle-mêle des terrains de baseball, des chariots ambulants et des SDF endormis dans les coins les plus reculés. Après s’être pas mal égaré à vouloir jouer les aventuriers nous arrivons au grand réservoir Jacky Onassis et enfin au musée Guggenheim dont le bâtiment est dû à l’immense architecte Franck Lloyd Wright. L’extérieur est malheureusement recouvert d’échafaudage mais l’intérieur est accessible et offre au regard un espace central superbe, un atrium élevé sur lequel donne une large spirale et couvert d’une verrière d’où parvient une belle lumière blanche diffuse. Le slogan du musée « Vous avez vu l’écrin, imaginez l’art à l’intérieur » n’y fera rien, nous ne le visiterons pas car tant d’autres choses à voir. Nous reprenons donc la 5e avenue vers le sud et passons le long du Metropolitan Museum of Art, lieu d’excellentes scènes de « L’affaire Thomas Crown » (avec Pierce Brosnan). A cet endroit, en dehors du musée, ce sont surtout des immeubles d’habitations (avec vue sur le parc, j’imagine le loyer !) dont l’entrée est systématiquement reliée au bord du trottoir par une espèce de toile afin d’empêcher les résidents de trop se mouiller en allant à leur voiture. On passera également devant la division des affaires culturelles de l’Ambassade de France, puis devant le Consulat. En arrivant au bout de Central Park, la 5e avenue devient l’avenue vraiment connue. Un insigne Louis Vuitton vu de loin annonce clairement la couleur. Une succession de magasins de marques largement mondialisées. Le premier rencontré fut l’Apple Store, où l’on testa l’Iphone, suivit du World of Disney ou ce bon Scherzie rendit d’un tendre câlin au bouquin sur l’Imageenering Disney tout ce que ce dernier avait fait pour lui en inventant la Tower of Terror ! On quitta vite ce supermarché à ciel ouvert qu’est la 5e avenue pour trouver un resto. On retourna vers Broadway et pour cela on traversa la « Avenue of the Americas », dont on ne voit ni le début ni la fin, comme toutes les avenues de cette ville. Après un bon vieux Mc Do, on décide de s’envoyer en l’air à l’aide des ascenseurs du Rockfeller Center. Ceux qui conduisent directement à la plate forme d’observation « Top of the Rock » ont leur plafond transparents ce qui laisse voir le défilement vertigineux de petites ampoules violettes placées tout au long du puit de l’ascenseur. Du haut des 266 m de ce building rendu célèbre par cette photo où l’on voit des ouvriers en pause repas assis perchés sur une poutre sans la moindre sécurité, la vue était vraiment impressionnante même si limitée par le brouillard ambiant (de pollution, noooooon). En effet on voyait nettement la silhouette de l’Empire State Building mais impossible d’en saisir les détails. De même, les immeubles du Lower Manhattan (ou se trouvait le World Trade Center) apparaissent très flous. En revanche on y voit très bien le Building de l’AT&T de Philip Johnson (premier architecte à avoir reçu le Pritzker Price) et le célèbre Chrysler Building au sommet imitant le capot d’une voiture. Le détour suivant eu pour but de voir deux gratte ciel très importants dans l’histoire de l’architecture contemporaine : La Lever House du studio Skidmore, Owings and Merrill (la première « Tour en verre » pour parler simplement) et le Seagram Building de Ludwig Mies van der Rohe, réalisation élégante, soignée mais minimaliste de principes constructifs très simples. La destination suivante fut la gare de « Grand Central » dont le hall d’échange est aussi énorme que ses quais sont exigus ! On admire le Chrysler Building d’en bas cette fois et l’on se dirige vers le siège des Nations Unies à New York (parce qu’il y’a aussi celui de Genève et si on ne le mentionne pas je sens qu’on va encore avoir un bataillon de suisses tatillons pour nous le rappeler) en suivant un itinéraire balisé avec tous les drapeaux du monde. On arrive face au grand édifice vitré et très bleu qui semble étrange car on ne le voit jamais de cet angle là. En se dirigeant vers l’entrée, on a enfin l’occasion de voir le complexe de bâtiments comme on a l’habitude de le voir, avec la salle de l’Assemblée Générale au premier plan. Deux statues accueillent le visiteur, une représente un globe qui exhibe son mécanisme intérieur et l’autre un revolver réduit au silence à cause d’un nœud fait avec son canon. Passés les contrôles de sécurité en compagnie de gens provenant des quatre coins du monde, nous entrons dans le complexe qu’il est possible de visiter. Là encore ce sera pour une autre fois. On aurait bien visité le jardin qui donne sur l’East River mais il était fermé pour travaux. La suite de l’après midi fut ascension de l’Empire State Building pour les uns et balade dans le quartier pour moi, ayant préféré garder l’Empire State Building pour ma prochaine venue en espérant une météo plus propice et une file d’attente moins longue. L’après midi touchait alors à sa fin et nous décidâmes de descendre vers le Greenwith Village pour dîner. Un passage devant le célèbre Flatiron Building coincé entre ses deux boulevards et nous avons ensuite marché jusqu’au Washington Square animé de nombreux musiciens. Il fait à présent nuit et l’Empire State Building a son sommet éclairé de rouge, de blanc et de bleu. Après notre resto, on remonte en métro histoire de soulager nos pauvres jambes et de vérifier si la légende des stations surchauffées et des rames réfrigérées était vraie. Comme toute légende concernant les états unis, celle-ci est évidemment vraie ! Nous traversons encore une fois Time Square, encore plus animé que la veille et toujours autant parfumée avant de rejoindre l’hôtel. Un Trip Report du TNP Live et une douche plus tard et j’étais déjà emporté dans un profond sommeil… |
Chapitre 16 : We are a part (two) of it, New York, New York
Parc visité : Luna Park New York
Le réveil fut dur en ce dimanche matin, nos jambes n’ont pas eu assez de la nuit pour récupérer de ce qu’on leur avait fait subir la veille. Mais qu’à cela ne tienne, New York est à nous pour encore un jour et on est loin (très loin) d’avoir tout vu ! Le programme de la journée, c’est d’abord de découvrir le Lower Manhattan, le Financial District de la ville, le coin de Manhattan le plus vu sur carte postale en compagnie de la statue de la liberté enfin, avant le 11 septembre peut être, maintenant je ne sais pas. Nous nous y rendons avec le métro parce que ça fait quand même très loin et qu’on n’en est pas encore à prendre un taxi (quoique ça aurait été marrant !). Bref, on sort du métro au niveau du City Hall, au coeur d’un quartier surtout composé de tours de bureaux, certaines même plutôt vieilles, mais loin d’être désert en ce dimanche matin. De nombreux petits magasins sont ouverts et de nombreux touristes se promènent. Fallait quand même pas croire qu’on serait les seuls ! Première merveille aperçue, le Woolworth Building, un gratte-ciel presque centenaire. Il a battu un record de hauteur lors de son ouverture et est représentatif du style néogothique. Beaucoup d’ornements en pierre dont des gargouilles et des tourelles. Lors de son inauguration, il fut surnommé “la cathédrale du commerce”. On peut dire qu’elle faisait de l’ombre a cette minuscule église et à son petit cimetière (mais qui peut bien être enterré là ?) que l’on a croisé en allant vers le World Trade Center. Le site de Ground Zero est complètement entouré de barrières de chantier, ce qui rend l’observation difficile mais qui laisse tout de même voir l’essentiel : un grand vide au milieu d’un des quartiers les plus connus au monde. Les attentats ont eu lieu il y a six ans maintenant et on a presque l’impression que c’était hier, les montagnes de débris en moins. Nous nous sommes approchés de l’entrée du métro, ou était aménagée une petite esplanade depuis laquelle on pouvait lire la liste des victimes du 11 septembre, voir des exemple d’avis de recherches désespérés diffusés par les familles dont un proche travaillait là, des fleurs et des bougies. Il y régnait un silence recueilli d’église dont émergeait seulement le son d’une flûte et le bruit occasionnel des engins de chantiers. Il y avait tout de même un regard vers l’avenir depuis cette esplanade. Le projet pour le World Trade Center était exposé. Dans les grandes lignes, il faut en retenir la Liberty Tower de l’agence SOM sur une idée de Daniel Libeskind, le nouveau hub de transport dont la couverture sera construite par l’espagnol Santiago Calatrava, d’autres tours pour assurer la rentabilité économique de l’opération mais surtout le mémorial. Il se trouvera sur l’emplacement exact des tours jumelles et prendra la forme de deux trous de même section que les tours et dont les cotés seront de larges cascades ininterrompues. Le public pourra se rendre derrière ces cascades pour y trouver le nom des victimes. En contournant le site pour aller vers le World Financial Center, nous découvrons un petit mémorial à la gloire des pompiers morts au cours du drame. On accède au World Financial Center au moyen d’une longue passerelle. Nous traversons cet ensemble de tours remplies de banques, à l’intérieur richement décoré de marbre pour arriver au bord de l’Hudson River que nous allons suivre jusqu’à la pointe de Manhattan, en suivant un joli parc, bien aménagé, Battery park. Tout comme à Central Park, on y rencontre beaucoup de sportifs qui principalement courent le long de ce très large fleuve qu’est l’Hudson au niveau de son embouchure. Au fur et à mesure de notre progression vers la pointe, apparaissent la Statue de la Liberté ainsi que la silhouette bien connue de l’ancien bâtiment d’accueil des immigrants sur Ellis Island. La pointe de Manhattan est encombrée par de longues files d’attentes pour les bateaux allant vers la Statue de la Liberté. Nous choisissons donc une autre option : prendre le ferry de Staten Island. Au programme, pas de file d’attente donc, pas de billet (le trajet est gratuit) pour une belle perspective dans l’axe de l’East River dont la porte d’entrée n’est autre que le fameux Brooklyn Bridge, une vue imprenable sur la pointe de Manhattan, survolée de nombreux hélicoptères, sur la Statue de la Liberté et un coup d’œil au Verrazano Bridge, vers lequel se dirigent d’impressionnants portes conteneur. Comme on pouvait s’en douter, très peu de personnes se rendaient vraiment à Staten Island, c’étaient d’ailleurs les seules qui se trouvaient assises au centre du ferry à lire les journaux ou a écouter de la musique tandis que toutes les autres stationnaient sur les coursives, l’appareil photo à la main ! Arrivés au terminal, presque tout le monde s’empressait de reprendre le même ferry pour retourner à Manhattan. C’est évidement ce que nous avons fait, il nous restait à voir Wall Street et son célèbre Mac Donald’s avec fleurs sur les tables et pianiste de chambre avant de filer a Coney Island, de l’autre coté de Brooklyn pour autre destination parconautique : Astroland et son légendaire Cyclone ! Faut dire qu’après une journée et demie sans parc, on est complètement en manque ! La bonne heure de métro nécessaire pour s’y rendre fut mise à profit pour l’écriture des cartes postales ! Une fois là bas, le décor a bien changé. Les habituelles périphéries étalées formées d’une multitude de petites maisons individuelles le long d’interminables rues ont laissé la place ici et là, à d’énormes blocs de logements collectifs d’une vingtaine d’étages. Quelques affichent dans le métro annoncent la couleur, le parc où nous allons est doté d’une riche histoire ! Alors Julien, qu’en est-il aujourd’hui ? Et bien mon cher Vincent, il faut bien dire que ça a un peu dépéri depuis les années 20… Ouep, on est très loin de la splendeur d’antan ! Là ça ressemble à une espèce de vieille fête foraine aux façades en mauvais état et aux stands de bouffe qui sentent bien le graillon, à la fois rétro mais aussi très ghetto. Enfin, passons aux crédits. Une pomme et un Sea Serpent plus tard, nous voici devant la légende de Coney Island : le Cyclone. 80 ans la bestiasse et toujours bon pied bon œil ! C’est violent, rempli d’airtime, un brin tasse vertèbre mais on aime ça ! On aime les cassures complètement tordues, on aime les descentes super raides (le Cyclone a très longtemps détenu le record du Wooden Coaster avec la first drop la plus abrupte), on aime les vieux trains en bois aux sièges recouverts de cuir ! Non mais il a beau daté de 1927, il est bien meilleur que beaucoup de grands huit du même genre bien plus jeunes ! Après cela, ce sera un petit tour sur la Wonder Wheel, une grande roue qui a la particularité d’avoir ses nacelles qui se baladent dans sa structure (Disney a repris le principe pour celle de California Adventure) puis un coup de Zipper pour Scherzie et Patrick. A noter d’ailleurs que c’est ce flat ride particulièrement bizarroïde qui a donné l’idée du 4th Dimension à Allan Shilke, ingénieur en chef d’Arrow Dynamics ! On finit notre tour de Coney Island par un arrêt à la seconde institution locale après le Cyclone : la boutique de hot-dog Nathan’s, soit disant les meilleurs au monde. Je ne sais pas si c’est vrai mais en tout cas ils étaient très bons et pas chers du tout ! Mais plus impressionnant encore, c’est le monde qu’il y avait dans ce snack et le débit incroyable des saucisses sur le grill ! En tant qu’ancien grand manitou du hot-dog dans mon échoppe à Europa Park, je peux vous dire que ça m’a marqué ! Maintenant qu’on en a fini avec Coney Island, je repasse le clavier à Vincent… Ayant écrit toutes nos cartes postales lors de l’aller, le retour passa beaucoup moins vite. Nous avons emprunté une autre ligne, aérienne cette fois, ce qui nous laissa au moins profiter du paysage. Quel paysage me direz vous, mais voilà, pendant un coucher de soleil, tout à tendance à devenir beau, même une banlieue délabrée. Au loin, au dessus des maisons, se trouve la silhouette immobile du Verrazano Bridge puis, les tours de Manhattan apparaissent à peine que l’on replonge déjà dans les entrailles sombres et métalliques de New York, pour n’en ressortir que là où la lumière est, Time Square. Il est temps de retourner à l’hôtel chercher les bagages (à 1$ de pourboire par bagage, ça nous était revenu cher !) et reprendre la voiture mais pas avant de faire un dernier tour dans les énormes magasins de Time Square, Virgin Megastore qui nous accueille au son du Thriller de Michael Jackson, le M&M’s Store, plein de couleurs et le Toys’R Us dont on se fera mettre à la porte alors qu’on bavait devant leurs immenses constructions en Lego ! Le sympathique garçon du parking nous rend enfin notre voiture et nous nous dirigeons, à l’ancienne grâce au nom des rues et non au GPS, vers le Lincoln Tunnel, porte de sortie de la Grosse Pomme. |
Chapitre 17 : God bless Trips’n’Pics
Parc visité : -
Eho Vincent, il est où le Trip Report de Philadelphie et de New York. Quoi ??? A pas ??? Non mais c’est quoi ce foutoir ! Je délègue et voilà le résultat ! C’est pas possible ! Bah tiens, vu que j’ai la flemme, on va zapper le compte rendu écrit et direct passé aux photos. De toute façon dès qu’il s’agit de décrire des bâtiments, je suis nul ! En plus je peux même pas caser mes « quelle belle bosse » ! |
Livre 4 : Independent Day
Chapitre 18 : Voyage à Holiday World
Parc visité : Holiday World
Aaaaaaah les parcs indépendants, que du bonheur ! Des attractions qui tournent et qui débitent, limite ça trou le cul (enfin des Disneyfans surtout) après tous ces parcs Six Flags et Cedar Fair où les files n’avancent pas. En plus les employés sont sympas, les prix (plus) raisonnables et surtout, les grands huit faits avec amour, bien conçus et bien intégrés, et la plupart du temps pas trop massacré à coup de freins ! Le premier de la liste ? Holiday World. Ca se trouve en Indiana, dans la petite bourgade de Santa Claus (le Père Noël chez les amerlocs) où d’ailleurs tout est aux couleurs de Noël. Cela va du supermarché avec ses façades façon petits chalets de bois aux innombrables bonhommes rouges dans les jardins devant les maisons. Et au milieu de tout cela se trouve donc Holiday World, sans doute le seul parc au monde thématisé sur les fêtes populaires ! Ainsi l’entrée, c’est la zone Noël et ensuite il y a Halloween, le 4 juillet (la fête nationale US) et pour finir, Thanksgiving. Enfin ce qui a fait la réputation du parc, ce n’est pas vraiment cette théma particulièrement originale, non, ce sont plutôt les trois grands huit en bois que compte Holiday World, tous classés parmi les meilleurs au monde. Le plus vieux c’est Raven (1995), ensuite il y a Legend (2000) et enfin, le petit dernier (qui est totalement énorme cependant) : Voyage (2006). Donc sans plus attendre, voyons ce que donne tout ce joli monde ! Raven Le plus vieux donc et aussi le plus petit. De l’extérieur il ne paie vraiment pas de mine ! Le lift est microscopique et la descente ne semble guère très violente. Enfin c’est aussi la première impression que l’on a souvent devant Tonnerre de Zeus… Mais voilà, les apparences sont trompeuses ! Ok le lift n’est pas haut mais déjà la descente est bien corsée, tout comme le reste du parcours, assez difficile à décrire car particulièrement tordu. Sachez juste qu’il y a tout ce qu’il faut à un bon grand huit en bois : des airtimes, des G latéraux et, cerise sur le gâteau, une très bonne utilisation du terrain accidenté qui permet au parcours de se finir par une méchante descente que l’on ne voit pas du tout venir ! Beaucoup aimé mais pas encore au niveau de mon chouchou du Parc Astérix ! Le principal reproche c’est que c’est un brin trop court… Legend Là c’est déjà plus haut (30m) et plus long (1230m). Mais néanmoins c’est moins bon ! Bah oui c’est comme ça ! Déjà le creux de la première descente est particulièrement désagréable, ça vibre comme c’est pas permis. Ensuite y a pas mal de ralentissement aux sommets des bosses, finalement assez peu d’airtime et un parcours pas si surprenant que ça. Y a quand même quelques bons passages comme la first drop (avant le creux) ou une spirale qui n’est pas sans rappeler celle du Tonnerre de Zeus avec ici en bonus deux petits tunnels. Sympa donc, mais sans plus. Voyage Alors ce coup-ci c’est vraiment monstrueux ! Même Son of Beast qui pourtant est plus haut m’a paru moins énorme que Voyage ! Pourtant on n’en voit pas grand-chose… le lift, les deux premières bosses et puis c’es tout. Une fois qu’on se rapproche on peut également contempler la fin du circuit mais vraiment pas plus. Non la seule solution pour tout voir, c’est de monter dessus ! Ben c’est justement pour ça qu’on est là ! Après avoir posé nos féfesses dans le trains PTC (qui restent pour moi ce qui se fait de mieux en la matière parce qu’au moins les barres ne s’abaissent pas au moins G positif, au contraire des GCI), on s’engage sur ce gigantesque lift haut de 50m. Une minute pour admirer la vue avant de s’en prendre plein la gueule… Oui parce que ce qui va suivre, y a vraiment pas d’autre terme pour le décrire ! D’abord grosse descente ! 47m de chute inclinée à 66° avec méga airtime pour les rangs du fond, aaaaah qu’est ce que c’est bon ! Ensuite, deux très grosses (et très belles) bosses avec joli flotter airtime et une troisième, beaucoup plus plate entre deux tunnels. On remonte, ça ralenti un peu le temps qu’on reprenne notre souffle puis voici le demi tour de la mort qui tue. Vu qu’à ce moment là les rails restent constamment au ras du sol et utilisent la pente naturelle du terrain, on ne se rend pas trop compte de combien on redescend. Néanmoins, ce que l’on sent très clairement, c’est que le train accélère encore et encore, à tel point qu’on commence à se dire que ça ne va plus ralentir ! Mais non, voici qu’on remonte, passant par plusieurs S curves puis par les deux virages inclinés à 90°. Bon là par contre c’est un peu la déception (mais ce sera la seule), je préfère largement un virage trop peu incliné avec la race de G latéraux que ces trucs où l’on a l’impression que le train peine à passer ! Enfin bref, c’est pas encore fini, loin de là ! Encore un EGF turn, un tunnel et voici les freins de mi-parcours (seulement ?????). Faut dire que ça freine quand même pas mal mais d’un autre côté, la suite étant encore plus puissante que tout ce qu’on vient de traverser, on se demande dans quel était pouvaient descendre les passagers lorsque ces freins n’étaient pas encore activés ! Oui parce que la fin, je ne peux même pas vous la décrire, c’est un tel chaos ! Des bosses à n’en plus finir et qui s’enchaînent avec toujours plus de vitesse, toujours plus de G négatifs ou latéraux. Finalement on aperçoit à nouveau la gare puis la seconde qui suit, nous voici déjà dans le tunnel qui la traverse. Encore un énorme S Turn, un autre tunnel et voici les freins de fin de parcours ! La vache, ça décoiffe ! Verdict : monstrueux, intense, violent. Voilà le genre d’adjectifs qui décrivent assez bien Voyage. Ce truc c’est le pied absolu et en même temps, j’aurai du mal à en enchaîner plus de deux tours tellement la bête vous met à l’épreuve ! C’est peut être pour cela que je lui préfère El Toro au final, car même si les deux sont difficilement comparables, le chef d’œuvre de Great Adventure a l’avantage d’être plus doux et du coup refaisable en boucle à l’infini… Enfin Voyage vient juste derrière, à quelques centimètres seulement ! Reste juste à espérer qu’il ne vieillira pas trop mal, point sur lequel je ne me fais aucun souci pour El Toro ! Ok, les trois wooden, c’est fait, passons à la suite ! Niveau manèges à sensations, pas grand-chose à signaler, que des trucs très classiques (Scrambler, Centrifugeuse, Double Shot, Tilt a Whirl, etc.) qu’on n’a pas fait, faute de temps. Pareil en ce qui concerne les attractions aquatiques : les bouées (Hopkins) sont sans grand intérêt malgré une théma pas trop mal et les bûches on les a zappées, une seule descente ça ne suffisait pas à nous faire perdre du temps dessus ! Sinon y a également un Dark Ride interactif assez conceptuel : Gobbler Gateway. Il est situé juste en face de Voyage dans la zone Thanksgiving et le but à l’intérieur est d’attraper des dindes qui se sont échappées. Les décors sont assez jolis mais curieusement, on ne s’est pas vraiment pris au jeu… Pour finir, il y a aussi le lot d’attractions familiales indispensables genre tacots, chaises volantes et autres choses du même acabit ainsi qu’une zone pour enfants nommée Funtown avec une grande aire de jeux et un petit Junior Coaster. Enfin pour finir… pas vraiment en fait. Parce que là je ne vous ai parlé que de la moitié de Holiday World. En effet, le parc comporte également un gigantesque parc aquatique : Splashin’ Safari. Si en superficie c’est vraiment immense (facilement aussi grand que la partie attractions), finalement le nombre de toboggans n’est pas si élevé… Bon y a quand même largement de quoi faire hein ! Du Tornado (classique mais génial), du toboggan en bouées quatre personnes en version découverte ou totalement indoor, du classique en bouées ou sur les fesses, du Racer à dix en ligne. Rajoutez à cela deux énormes piscines à vague, deux Lazy River ainsi que plusieurs structures de jeux. Et la nouveauté 2007 alors ? J’y venais justement ! Il s’agit de Bakuli, un gros toboggan en soupière avec bouées quatre personnes. Etant un grand fan des Tornado, j’attendais beaucoup de cette version légèrement différente et je dois bien dire que j’ai été un peu déçu… Ok la descente est assez géniale mais la soupière ensuite manque cruellement de punch. Je lui préfère largement la version en bouées une ou deux places ! Voila, ce coup-ci on a tout dit. Conclusion sur Holiday World ? Ben vraiment très sympa, excellent exemple du petit parc familial pas prise de tête. Ca m’a pas mal fait penser à un autre parc que j’aime beaucoup, Oakwood : de grands espaces verts, assez peu de théma mais un bon choix d’attractions et surtout d’excellentes montagnes russes faites avec une passion certaine ! Rajouter à cela de tous petits prix (4$ pour un menu complet, j’en revenais pas), les soft drinks gratos et illimités dans tout le parc et la crème solaire offerte à Splashin’ Safari ! Bref on est très très loin des parcs de chaînes et c’est franchement pas plus mal ! |
Chapitre 19 : Oh my God, we’ve done Kenny !
Parc visité : Kennywood
Changement de décor… Après le champêtre Indiana, nous voici dans l’industrielle Pennsylvanie, à Pittsburgh plus précisément, ancien haut lieu de la sidérurgie et des chemins de fer. Le parc qui nous intéresse dans ce chapitre, c’est Kennywood, un des plus vieux parcs des Etats-Unis, musée vivant comportant de nombreuses attractions totalement hors d’âge et quelques superbes spécimens de montagnes russes en bois. Voulez-vous en savoir plus ? Alors c’est parti pour le passage en revue ! Thunderbolt Ce qui fait la particularité de la plupart des grands huit de Kennywood, c’est que leur gare ne se trouve pas au point le plus bas du circuit. Du coup, sur le Thunderbolt, on commence direct par une belle grosse descente dans un ravin suivie d’un demi-tour et d’une autre descente qui nous mène jusqu’au lift. Sur celui-ci, on a un peu de temps pour contempler l’élément suivant : une grande spirale à 540° dont les rails n’ont pas l’air d’être très inclinée… Aaaah, c’est peut-être pour cela qu’il est interdit de se mettre seul dans une rangée… Et bien en effet car voici sans doute la spirale la plus bourrée en G latéraux qui puisse exister ! Une Wild Mouse à côté c’est de la gnognotte ! Et en même temps, tout est d’une douceur incroyable, c’est merveilleux ! Pas un à-coup, pas une vibration, rien, le train glisse comme sur du beurre ! Après cela, ne croyez pas que le parcours est fini, non, car voici la vraie grande descente du circuit, ben oui, elle est tout à la fin, ça c’est inédit ! Enfin, y en a encore une autre après, un peu moins grande et puis ce sont les freins… Verdict : excellent ! Court mais avec un layout super bien fichu, original et surtout un confort absolu, une véritable bénédiction pour les vertèbres. Mis à part les Plug’n’ Play Intamin, je n’avais jamais fait un Wooden aussi agréable ! Jack Rabbit Dans la collection vieux Wooden qui a la classe, celui-ci est vraiment pas mal ! Plus vieux que le Cyclone (1921) mais limite plus vicieux encore. Oui parce que de l’extérieur le circuit ne paie vraiment pas de mine ! 650m de longueur, 12m de hauteur, poua c’est quoi ce truc pour gamin. En plus y a pas de lap bar, juste des ceintures ventrales et une grosse barre fixe pour se tenir, ça va encore être un de ces trucs mous qui ne sert à rien ! Grosse, très grosse, non que dis-je énooooooooorme erreur que nous avons faite ! Car si de manière générale, le parcours est plutôt gentil, il y a un passage qui transforme instantanément ce tout petit Wooden en un monstre de foune, un passage de deux secondes à peine : le Double Down de l’extrême ! Imaginez plutôt : la première partie de la descente, tout va bien et puis voici une deuxième cassure qui plonge dans un ravin… Mouais va pas avoir d’airtime, y a pas de lap bar, ce serait un peu risqué ! Ben si y en a, et un sacré paquet ! Même nous véritables chasseurs de grands huit avons vite eu fait de baisser les bras pour attraper la barre devant nous et ce, même aux deuxième et troisième tours ! Non mais c’est vraiment vicelard ce truc ! Ouais mais c’est génial surtout ! Racer Le dernier des trois papis Wooden du parc (1927 pour celui-là). Il s’agit d’un des très rares grands huit à deux voies construits suivant le principe de l’anneau de Moebius, à savoir que les deux voies ne sont en fait qu’une seule ! Le parcours n’est ni très long, ni très haut mais comme pour Thunderbolt et Jack Rabbit, il est vraiment très agréable à faire, d’une parfaite douceur, quelques airtimes par ci par là et un tracé Racer très réussi puisque les deux trains arrivent toujours au coude à coude. Phantom’s Revenge Après trois excellents Wooden, passons à un peu d’acier. Au programme, gros Hypercoaster Arrow reprofilé par Morgan qui a enlevé au parcours original ses quatre inversions pour les remplacer par quelques petites bosses qui n’ont vraiment pas l’air très méchantes. Enfin dans le genre « qui n’a pas l’air bien méchant », on commence à connaître la maison, généralement ça n’a de gentil que l’air… Enfin pour l’instant on embarque. Tiens, les lap bar sont assez étranges, elles se rabattent par le côté, un peu comme sur les X-Car Maurer. Bon ça permet de laisser pas mal d’espace, c’est pas plus mal ! Allez, en avant pour le lift ! 45 mètres plus haut, voici la première descente, un grand demi-tour en plongée, assez semblables à ceux que l’on trouve sur les Looper comme Viper à Magic Mountain ou Great America Scream Machine à Six Flags Great Adventure. Pas d’airtime aussi bien pour le premier que pour le dernier rang et en bas, une immense ligne droite à plat qui ne sert à rien. On ne peut pas dire que ça commence très fort… Mais voici qu’on remonte et qu’on arrive sur la nouvelle partie du grand huit… et surtout, à la vraie grande descente ! 70m dans un ravin, en plongeant au passage sous le Thunderbolt ! Aaaaaaah c’est déjà mieux ! Ensuite énorme fer à cheval à fond les manettes, petit tunnel puis arrive la meilleure partie du circuit : le festival des G négatifs ! Ben oui, vous vous rappelez de ces toutes petites bosses dont je vous ai parlé trois paragraphes plus haut ? Mais si attendez, je me cite : « quelques petites bosses qui n’ont pas l’air bien méchantes ». Ben prises à 100km/h, je peux vous dire qu’on les sent passer ! Les airtimes sont fantastiques voir plus encore et l’enchaînement des bosses est tellement rapide qu’on a l’impression de voler constamment ! Magnifique, superbe, merveilleux ! Ca vaut largement un Megacoaster Intamin ce truc ! Exterminator Une Spinning Mouse Reverchon… Allez, après quatre grands huit de très haut vol, je vais pas trop me plaindre de la présence d’une de ces merdes ! Oui sauf que là c’est indoor, que la théma est bien faite et qu’au final le grand huit fut, comme les précédents, une excellente surprise ! Bon après, ça reste très gentil hein, mais bon, on était presque tenté de le refaire donc voila… Le reste maintenant ? Oui parce qu’il y a encore un paquet d’autres bonnes attractions à citer ! Rayon Flat Rides tout d’abord, que ferait-on sans un Swoop-Swoop, alias le Screamin’ Swing de S&S ou une énorme Free Fall Intamin (la plus haute avec nacelles quatre personnes des USA). Et puis il y a aussi un Disk’O, un Top Spin et sans doute encore quelques autres que j’oublie. Pour ce qui est des Water Rides, on a droit aux trois exemplaires indispensables. Le Shoot the Chute n’est pas très haut mais bien humide et assez habilement intégré à un immense bassin rempli de fontaines. Pour les bouées, là aussi c’est pas franchement sec, surtout grâce à une monstrueuse cascade qui ne fait vraiment pas dans la dentelle ! Enfin, il y a les bûches, qui ont la particularité de posséder une descente avec remonté juste derrière où l’eau suit avec. Les Dark Rides ensuite… Ben y en a deux… Gold Rusher tout d’abord, une espèce de mine hantée assez cheap et Garfield’s Nightmare, une promenade en barque assez bizarroïde, avec lunettes 3D et décors tout en lumière noire. On finit par le reste des attractions. Vu l’âge du parc, pas étonnant de trouver quelques très vieux spécimens de manèges genre le toujours très foune Whip ou l’étrange Tortue qui fait un sacré potin mais ne procure au final pas beaucoup de sensations. Sinon il y a bien sûr l’indispensable carrousel, un drôle de circuit style Autopia tout en bois et bien d’autres choses, dont une zone de jeux pour enfants avec Kiddie Coaster sans restriction de taille (j’aime mieux ça) Au final, mon avis sur Kennywood ? Ben je dirais que c’est un peu le Tivoli Gardens ou plutôt le Liseberg américan. Le parc a un vrai charme rétro mais pas vieillot et surtout, une impressionnante collection d’attractions de très haute qualité ! Niveau grand huit, comme son homologue suédois, il fait un carton plein : 5 spécimens et rien à redire dessus si ne n’est des louanges pour les trois formidables Wooden et ce chef d’œuvre de puissance airtimique (ça c’est du néologisme) qu’est Phantom’s Revenge. Ensuite du très bon flat ride, trois water rides ma foi fort sympathiques, bref il n’y a qu’au niveau des Dark Rides que ça coince un peu, parce que sinon, c’est du tout bon ! En plus la bouffe est très correcte, les prix sont raisonnables, bref je ne trouve vraiment rien à redire si ce n’est que c’est vraiment un parc à voir ! Certes il ne paie vraiment pas de mine mais je peux vous assurer que vous ne regretterez pas la visite ! |
Chapitre 20 : Promenons-nous dans les Bois
Parc visité : Knoebels
Il était une fois un petit parc perdu dans la forêt de Pennsylvanie… Ce parc c’est Knoebels et pour être pommé, il l’est vraiment ! Autour il n’y a que des arbres, des arbres et encore des arbres ! Pas si étonnant que ça alors que les stars locales soient deux Wooden Coasters ! Enfin avant de passer tout cela en revue, commençons par le commencement… Après s’être parqué sur le champ qui sert de parking (gratuit), on entre dans le parc. Rien à payer pour y accéder, en fait vous pouvez y venir juste pour pique niquer ou vous promener à l’intérieur. Ensuite si vous voulez faire une attraction, là il faut passer à la caisse ! Et encore c’est franchement pas cher ! 2.20$ pour les plus gros manèges, à savoir le grand huit Twister et… les autos tamponneuses. Bon et 3$ pour un tour de télésiège… Nous on se contentera des crédits et de la très réputée maison hantée. Twister Premier des deux Wooden Coaster du parc. Chose assez rare, il a entièrement été construit par le parc, sur des plans signés John Fetterman, d’après le tracé de l’ancien Mr. Twister d’Elitch Gardens. La première chose qui surprend quand on arrive à la gare du grand huit, c’est qu’elle n’est pas en ligne droite. En fait, vu qu’elle est casée au centre de la grosse spirale du parcours, il a fallu légèrement la courber pour que ça rentre. Ensuite, chose encore plus surprenante, si les wagons ont bien des lap bars, ils n’ont par contre pas de ceintures ventrales ! Wow, ça existe donc aux Etats-Unis ! Du coup, les trains sont chargés en deux temps trois mouvements et pour le débit, c’est tout bénef ! Troisième détail amusant, mais là il faut avoir quitté la gare à bord du train pour le constater, le lift se fait en deux parties, construites l’une au-dessus de l’autre. Ensuite, le parcours, ben comme le nom l’indique, c’est du « twister ». Une jolie première descente, une spirale ma foi fort sympathique mais pour le reste, j’ai trouvé ça bof bof… Pas beaucoup d’airtimes, de trop nombreux ralentissements, bref ça manquait cruellement de piquant. A noter toutefois que niveau confort y avait rien à redire, quelques secousses mais quasiment aucune vibration, du Wooden bien entretenu comme on aime en somme ! Phoenix Wooden Coaster n°2. Celui-ci est plus vieux (1985 contre 1999 pour Twister) mais c’est également un grand huit relocalisé. En effet, avant son arrivée à Knoebels, il amusait déjà les visiteurs de Playland Park au Texas, et ce depuis 1948. Niveau circuit, c’est d’une simplicité sans nom : un joli 8 comme pourrait en dessiner n’importe quel gamin de maternelle. Là où cela se corse, c’est que ce 8 est bourré de bosses et que du coup les airtimes s’enchaînent les uns derrière les autres. Après, le problème c’est qu’on a fait le coaster le matin, pas très chaud et donc un brin mollasson. Du coup, même si on sentait que la bestiole avait un bon potentiel, ben on n’en a pas profité… C’est ça d’avoir un emploi du temps surchargé, tout ça pour courir faire huit crédits décevants à Dorney Park… High Speed Thrill Coaster Derrière cet ambitieux nom se cache en fait le Kiddie Coaster du parc. C’est vieux, ça branle dans tout les sens mais c’est quand même assez rigolo, surtout qu’il y a quelques petits airtimes sur les bosses qui ponctuent le parcours ! Ensuite pour le crédit n°4, ben faudra repasser. Même si ça fait maintenant deux ans qu’il était en construction, il n’était pas encore ouvert pour le visiteur le Flying Turns. N’empêche, ça a l’air pas mal du tout cette version en bois du Bobsleigh ! Les virages sont ultra serrés et le parcours très compact, de bons arguments pour cette montagne russe qui devrait enfin accueillir ses premiers passagers en 2008. Comme dit plus haut, la dernière attraction qu’on a faite à Knoebels, c’est la maison hantée, Haunted Mansion de son petit nom. Elle est réputée pour vraiment foutre les chocottes, et bien je confirme ! L’intérieur n’est pas très joli, ça fait même un peu forain mais sans faire trop cheap non plus et surtout, c’est juste horriblement stressant ! On est constamment sur le qui-vive à redouter qu’une connerie nous saute dessus et à chaque fois qu’on se dit que ça va venir d’un côté, ben ça arrive par l’autre ! Franchement, moi qui ne cille pourtant jamais dans les Walk Through horrifiques, je peux vous dire qu’ici je n’en menais pas large ! Dans le genre, vraiment très efficace ! Donc voilà, c’est tout ce qu’on a fait en terme de manèges… Après, on s’est aussi pas mal baladé dans le parc, croisant bon nombre de vieilles attractions plus ou moins louches que vous verrez dans les photos ci-dessous. A noter que Knoebels possède également deux attractions aquatiques, un Flume et un Shoot the Chute qui semblait tout deux bien humides. La conclusion maintenant, pas forcément très objective car on n’a pas fait beaucoup des attractions du parc. Disons que le cadre est assez agréable mais que l’ensemble fait quand même très vieillot. Que ce soit par les montagnes russes en bois, les antiquités genre Tilt-a-Whirl, Roll-O-Plane et autres, on n’a l’impression que le parc a arrêté d’investir depuis les années 30, ce qui n’est pourtant pas le cas vu qu’il propose pratiquement chaque année une nouveauté. Après, faut aussi dire qu’il ne faisait pas franchement beau lors de notre visite… Du coup, la forêt, tous ces arbres, c’était très humide voire un brin glauque, surtout qu’il n’y avait pas foule dans le parc ! Impression mitigée donc, même si elle est à tempérer par le fait qu’on n’a pas profité au mieux des Wooden Coasters et que la météo n’était vraiment pas idéale pour la visite d’un parc de ce genre… |
Chapitre 21 : Crédits au bord de l’eau 1
Parc visité : Lake Compounce
On enchaîne, on enchaîne s’il vous plaît ! Oui mais où ?? Dans ton cul pardi, cette question ! Mais non, je rigole (mouahahahahahaha), à Lake Compounce, dans le Connecticut, juste à côté du Mache-ta-Chaussette ou un truc du genre… Si le parc s’appelle Lake Compounce, je pense que vous aurez eu la présence d’esprit de deviner que c’est parce qu’il se trouve au bord d’un lac ! Sinon, foutez-moi le camp, vous ne méritez pas de lire ma prose ! Bref, on est donc au bord de ce fameux lac Compounce, à quelques kilomètres de la ville de Bristol, là même où on été inventées les célébrissimes fiches du même nom… ou pas. Il y a aussi un peu de montagne, ce qui est toujours pratique pour abriter le gros grand huit du coin : Boulder Dash, limite la principe raison pour laquelle on est de passage. Et alors comment qu’il est bien ce coaster ? Tout d’abord le positionnement… C’est vraiment sur le caillou, au milieu des arbres, bref j’ose même pas imaginer le bordel que ça a du être de le construire ! Ensuite le parcours… Un bon gros lift pour commencer, une first drop assez gentillette mais en suite, de la vitesse non stop, des bosses, des bosses et encore des bosses ! C’est très long (1440 mètres), très bon voire carrément génial par le fait qu’on n’est jamais capable de discerner quel va être l’élément suivant ou quelle hauteur fera la prochaine descente. Et on a beau le faire et le refaire, on est à chaque fois surpris ! Ensuite niveau confort, pas grand-chose à redire… Ok c’est pas les Wooden de Kennywood mais ça reste tout à fait acceptable. Curieusement, le grand huit passe mieux à l’avant qu’à l’arrière. Déjà point de vue secousses, c’est plus soft, ensuite, les airtimes sont plus nombreux au premier rang que tout derrière. Enfin quelque soit la place, c’est que du bon, c’est que du gling, que du aaaaah donc passons maintenant à la suite ! Ah oui mais là c’est déjà moins aaaah… Prout vous avez dit prout ?? Ouep, et pas qu’une fois… Wildcat L’autre montagne russe en bois du parc. Plus petite, plus courte, plus blanche aussi mais surtout complètement ratée ! L’absence totale de G est compensée par une surdose de vibrations. Ca fait ouille, ça fait aïe et au final, ça fait prout Zoomerang Un Boomerang avec un Z à la place du B. A part ça, aucune différence, ça baffe à tout va mais bon, que ne ferait-on pas pour un +1… Kiddie Coaster Un Kiddie tout mini tout riquiqui. Suite à un quiproquo malheureux, le pauvre Scherzie n’a pas pu le faire. Moi si, gnark gnark gnark. Enfin, il s’est rattrapé un peu plus tard avec cette saloperie de Wild Mouse à Playland. Ah mon avis sur le coaster ? Vous tenez vraiment à l’avoir ?? Excellent, fantastique, génial… Non mais qu’est-ce que vous croyez, c’est un Kiddie Coaster de 3 mètres de haut… Ok, les crédits, c’est fini, qu’est-ce qu’on a ensuite… Une bonne dose de Flat Rides, genre Screamin’ Swing, Enterprise, Bateau Pirate, Space Shot, etc. Deux attractions à flotte : une très humide et très foune descente en bouées Hopkins et un Flume avec une seule descente et carrément aucun intérêt. Après vous avez aussi un petit Dark Ride interactif Sally avec un bon débit de chiotte : Ghost Hunt. Presque une heure de file pour ce truc quand même alors que pour les autres manèges, on n’a jamais attendu plus d’un quart d’heure. Enfin, ça va, c’était pas trop mal même si je n’ai pas trop compris l’intérêt du passage à l’extérieur à mi-parcours. Pour le reste, les attractions familiales classiques : grande roue, circuit de petite bagnoles, carrousel et autres manèges du même genre. A noter que Lake Compounce possède également un parc aquatique… qu’on n’a pas testé, y avait rien de transcendant et c’était blindé de monde. Voilà, je crois que tout est dit. Verdict sur le parc ? Sympa sans tellement de plus. Si bon, y a un gros plus, c’est que comme à Holiday World, les soft drinks sont gratuits et illimités, ça c’est vraiment cool. Sinon il y a Boulder Dash bien sûr, qui est aussi fantastique que les trois autres grands huit du parc sont nuls, les bouées bien rigolotes et deux trois manèges à sensations qui valent le coup. En conclusion Lake Compounce est un parc à voir si vous êtes dans le coin. Si vous n’y êtes pas, ben ça sera pas facile, mais sinon c’est un complément assez idéal à une journée à Six Flags New England (qui lui ne vaut le coup que si Superman est ouvert, ahahah), combinable aisément avec un autre parc comme Quassy ou Playland dont je vous parlerais dans le chapitre suivant. |
Chapitre 22 : Crédits au bord de l’eau 2
Parc visité : Quassy Amusement Park, Playland
Encore des crédits au bord de l’eau ? Ben voui… Sauf que bon là c’est pas franchement évident, c’est pas en entendant Quassy ou Playland que l’on devine que le premier se trouve au bord d’un lac (le lac Quassapaug pour votre gouverne) et que le second est au bord de l’Atlantique (enfin pas vraiment, y a Long Island juste devant mais théoriquement, c’est déjà bien l’océan. Donc voilà, ces deux parcs on les a faits le même jour que Lake Compounce, primo parce qu’on est des dingos et secondo parce qu’en fait c’était tout à fait faisable… Etape n°1 : Quassy Qualifié Quassy de parc (ouah deux mots qui commence par q à la suite, c’est trop cool) c’est peut-être un peu fort… C’est plutôt une espèce de vieille fête foraine qui s’est sédentarisée ou quelque chose d’autre du même genre… Ce qui est sûr en tout cas, c’est que c’est vraiment pas cher ! 0.25$ par attraction, quelque soit sa taille ! Imaginez ma tête lorsque la caissière m’a dit que j’en avais pour 1.5$ pour trois attractions en payant aussi les tickets pour mon Scherzie. Alors qu’avons-nous fait pour un tel prix ? Ben les deux crédits tout d’abord… Mad Mouse Une Wild Mouse signée Hershell qui ressemble plus à un truc fait maison qu’à une attraction livrée par un constructeur ! C’est bien simple, on a l’impression que tout va s’écrouler tellement la structure tremble à chaque passage de wagonnet. Après niveau sensation c’est assez gentillet mais le parcours a au moins le mérite d’être original, avec pas mal de petites descentes, une spirale et bien entendu, les éternels virages à 180°. Little Dipper A nouveau du Hershell, à nouveau un look très peu rassurant… N’empêche, il est plutôt sympa ce Kiddie. Ok le parcours est très simple et se compose d’un bête cercle, mais il possède un nombre assez importants de toutes petites bosses qui offrent des airtimes assez inhabituels pour ce genre de montagne russe. Marrant même si on a eu un peu de mal pour sortir du wagon à la fin du tour. Dernière attraction testée : le toboggan en canoës pneumatiques. Long, dans le noir total et bien humide, j’en demande pas plus ! Sinon pour ce qui est du reste des manèges (qu’on n’a donc pas fait) y avait encore tout un armada de vieux flat rides, quelques petites attractions pour les mômes et un microscopique parc aquatique. Disons qu’en une demie heure on avait fait le tour et on était tout à fait disposé à passer à la suite ! Etape n°2 : Playland Playland ressemble pas mal à Coney Island ou au Boardwalk de Santa Cruz : c’est un parc au bord de la mer avec pas mal de manège forains, ouvert très tard le soir et possédant l’indispensable grand ponton en bois longeant l’eau (le fameux «boardwalk»). Par rapport à Coney Island, c’est toutefois dans un bien meilleur état, c’est d’ailleurs même assez joli, avec toute une esplanade bordée de vieux bâtiments en pierre dont le principal abrite une patinoire couverte. Niveau crédits, on comptait faire +4, sachant que le cinquième, un antique Kiddie Coaster (c’est son nom d’ailleurs) en bois construit en 1928 était interdit aux adultes, mais c’était sans compter sur un Junior Zamperla fermé et une Wild Mouse interdite aux personnes mesurant plus d’1m80 ! Du coup on a du se contenter de regarder le Scherzie faire son tour en crisant de rater pareil chef d’œuvre (pour info le modèle standard Zamperla comme les Zig Zag des Walibi Aquitaine et Rhône Alpes). Du coup, plus que deux montagnes russes à se mettre sous la dent. On a d’abord testé le Dragon Coaster, un grand huit en bois datant de 1929 dont le très long parcours est ponctué de nombreuses descentes et d’un tunnel dont l’entrée est une gueule de dragon. Niveaux sensations, c’était pas franchement extrême, rien à voir avec le Cyclone d’Astroland ou les Wooden de Kennywood mais n’empêche, ce Dragon Coaster est vraiment très agréable à faire, très doux et, comme déjà dit, particulièrement long. Ensuite on passe à quelque chose de bien plus moderne : Super Flight. Il s’agit d’un Flying Coaster Zamperla de la série des Volare. Ca n’a pas grand-chose à voir avec les produits de Vekoma ou de B&M… Là ça ressemble plus à une espèce de Wild Mouse volante. Au final c’est assez rigolo même si ça secoue quand même beaucoup et que les wagons ne sont pas rassurants du tout car il faut vraiment bien se tenir lors du passage des deux Heartline Roll pour ne pas se péter la gueule ! Disons que pour la place que ça prend et le prix que ça doit coûter à l’achat, c’est tout à fait honnête ! On passe ensuite aux Dark Rides. Playland en compte trois, on n’en fera que deux. The Old Mill tout d’abord, une petite balade en barque dans une mine tenue par des nains. De l’extérieur l’attraction semble toute petite mais le circuit est en fait gigantesque car entièrement construit sous tout le parcours du Dragon Coaster. Du coup, le tour dure facilement plus de dix minutes ! Niveau décors, ça peut aller, c’est plutôt bien fichu. Dommage juste qu’il y ait tous ces couloirs noirs qui ne servent qu’à passer d’une scène à l’autre. L’autre Dark Ride testé, c’était Zombie Castle. Moi qui m’attendais à une de ces merdes de fête foraine à la façade sublime et à l’intérieur totalement vide, j’ai été bien surpris ! Parce que Zombie Castle c’est sans aucun doute la maison hantée la plus gore que j’ai jamais vue ! Non là franchement, j’en suis sorti vraiment mal à l’aise tellement c’était crade ! Ca ne faisait pas trop peur, c’était simplement écoeurant… Je connais un plus grand scénographe du monde qui aurait adoré ! Du coup, on a zappé le troisième Dark Ride qui n’était rien de plus qu’une autre maison hantée… Pour finir, on s’est fait un petit tour de Space Shot (nullissime, zéro airtime) puis Patrick et Vincent ont tenté les Karts. On a zappé les autres Flat Rides (Kamikaze, Bateau Pirate, etc.) et les deux water rides (Flume et Shoot the Chute) : à 22 heures et par même pas 15° on s’est dit que ce serait pas franchement l’idée du siècle, surtout qu’on avait encore une bonne heure de route pour rejoindre New York. On a préféré aller se faire un petit tour sur la promenade en bois pour admirer la vue. Ben à part du noir et un gros rayon lumineux provenant à coup sûr de Time Square, y avait pas grand-chose à voir… Conclusion sur Playland ? Ben sincèrement je n’en attendais pas grand-chose et au final ça m’a plutôt bien plu. Y a un choix assez varié d’attractions, l’ambiance en cette veille de week-end était très bonne (y avait même des concerts et un feu d’artifice), y a un Burger King, du joli Wooden et du grand huit bien conceptuel pour rigoler un coup. Non vraiment si vous avez le temps, n’hésiter pas à y faire un tour, c’est vraiment un parc idéal pour une fin d’après midi. |