Et voilà, ça y est, on est arrivé au bout de ce trip ma foi fort intense, peut-être à la limite du raisonnable d’ailleurs… Enfin on en a bien profité, la météo a été en grande partie avec nous et ce voyage aura été l’occasion de faire de belles découvertes niveau montagnes russes !

Avant de conclure, quelques mots rapides sur l’étape du jour, Bowcraft Amusement Park. On n’en attendait rien et c’est très exactement ce qu’on a eu avec un +2 au passage sur un magnifique Dragon Wisdom et un Junior Coaster Zierer plus grand que d’habitude mais pas plus passionnant pour autant !

Maintenant, que retenir de ce voyage ? Le constat le plus clair c’est que Rocky Mountain Construction, aidé par les designers de Ride Centerline, est en train de devenir lentement mais sûrement un constructeur de tout premier plan ! A coup de circuits géniaux alliant vitesse, airtime et éléments originaux, ils ont totalement réinventé le Wooden Coaster et je pense que les pourtant talentueux GCI et Gravity Group peuvent avoir un peu de mouron à se faire !

Autre bonne découverte, Fury 325. Un B&M aussi puissant, ça fait longtemps qu’on n’en avait pas vu ! Entre vitesse phénoménale amplifiée par un parcours très proche du sol et festival de G négatifs dont ne pensait pas B&M capable, voici une montagne russe du constructeur suisse vraiment à part qui change vraiment de leurs circuits parfois un peu trop standardisés !

Après cela, encore une mention honorable pour Six Flags et son Dark Ride Justice League. Tout n’y est pas parfait mais ça fait tout de même plaisir de voir quelque chose de différent dans un parc à coasters. En espérant que l’attraction trouve son public et que cela pousse le groupe à privilégier de temps en temps l’immersion par rapport à la machine à sensations bouffeuse de records, ça ne rendra leurs parcs que plus complets et donc plus intéressants à visiter !

On passe ensuite aux flops. Je crois qu’il y en a un tellement retentissant qu’il mérite de figurer tout seul dans cette catégorie… Je veux parler du Skyrush de Hersheypark, l’exemple même du grand huit au potentiel totalement gâché. Pourtant, il a quelques beaux arguments pour lui : une descente ultra raide, de belles bosses bien fournies en airtime et des changements de direction en pagaille. Le seul souci, c’est qu’Intamin a livré un train tellement inconfortable qu’on n’arrive pas à en profiter ! Alors qu’on attendait le nouvel Expedition Ge Force, on a eu un Furius Baco numéro deux !!

Pour finir, un petit classement des meilleurs crédits découverts sur ce trip. Comme vous pourrez le constater, celui-ci est intégralement trusté par RMC et B&M, autrement dit le petit nouveau qui monte et le grand qui continue à faire les choses bien !

1- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain)
2- Fury 325 (Carowinds)
3- Wicked Cyclone (Six Flags New England)
4- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas)
5- Thunderbird (Holiday World)

Voilà, c’est tout pour cette fois-ci. Merci à tous de nous avoir lus et à bientôt pour de nouvelles aventures !!

Avant dernier jour sur le sol US mais dernier parc digne de ce nom aujourd’hui avec Six Flags New England. Alors certes, c’est loin d’être le meilleur site du groupe : le parc n’est pas franchement beau, les opérations sont bien lamentables et côté attractions, assez peu valent le coup d’être refaites. Néanmoins, il y avait de la nouveauté cette année et pas n’importe la quelle, une transformation de vieux wooden pourri en petite merveille d’hybride par les barjots de Rocky Mountain Construction !

Le nom de cette nouvelle création, c’est Wicked Cyclone et sans trop d’hésitation on peut dire qu’on a là un nouveau gling aaah à ajouter au compteur ! Niveaux très bons points il y a dans le désordre  la première descente qui arrache plus qu’il n’en faut, les inversions ultra planantes, les airtimes à la pêle, les outside banked turns ou encore les très très nombreux passages dans les structures. Après, il y a aussi un peu de moins bon, notamment la surabondance de virages relevés ou la toute fin du circuit qui manque un chouilla de vitesse. Cela dit, au final, ça reste une tuerie, un grand huit qui se fait et se refait avec toujours autant de plaisir et dont on ne s’est pas privé d’enchaîner les tours tout au long de la journée !

Pour le reste de Six Flags New England, comme dit, ce n’est pas l’extase. Niveau montagnes russes, la seule autre valable c’est Bizarro, qui complète d’ailleurs assez bien Wicked Cyclone en termes de sensations puisqu’on trouve dessus la vitesse et les longs moments d’airtime que l’on n’a pas sur le Wooden RMC. Sinon, le parc possède également un Star Flyer XXL, aussi haut que sympa à faire !

Voilà donc pour Six Flags New England. Demain derniers crédits avec Bowcraft. Honnêtement on n’en attend pas grand-chose mais ça fera toujours un +2 au compteur avant de reprendre l’avion. Egalement demain vous aurez droit à la conclusion du trip ainsi qu’aux tops et aux flops du voyage. En attendant, on peut déjà vous donner notre classement des Wooden RMC testés à ce jour, à savoir tous hors le Medusa de Six Flags Mexico :

1- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain)
2- Outlaw Run (Silver Dollar City)
3- Wicked Cyclone (Six Flags New England)
4- New Texas Giant (Six Flags over Texas)
5- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas)
6- Goliath (Six Flags Great America)
Bon ça c’est le classement du Scherzie. Perso, j’aurais tendance à inverser New Texas Giant et Iron Rattler…

Allez, à demain pour le dernier live !

Aujourd’hui c’était journée crédits inédits entre ciel bien gris et pluie parfois persistante, qui aura d’ailleurs eu raison de notre visite à FunTown, le parc ayant tout simplement décidé de ne pas ouvrir ses portes aujourd’hui, la bonne blague ! Du coup, ce sera seulement Story Land et Canobie Lake avec 6 crédits de plus au lieu des 8 prévus… 

On commence avec Story Land, un parc un peu paumé mais néanmoins assez sympathique, du moins pour les enfants, puisque tout ici est conçu pour eux. Cela dit, si on était de passage, c’est tout de même qu’il y avait quelque chose qui nous intéressait, à savoir Roar-O-Saurus, un petit Wooden Coaster Gravity Group, aux dimensions très proches de celles du Wooden Warrior de Quassy. Là où cela change en revanche, c’est niveau layout. A Story Land, il est plus twisté et surtout plus nerveux, avec des airtimes parfois bien violents, ce qui n’a pas été pour nous déplaire ! Pour le reste du parc, on ne retiendra rien du second crédit, un Junior Coaster plus mou tu meurs, mais on notera la présence d’un raft et d’un flume plutôt réussis.

On passe ensuite à Canobie Lake. Le parc est plus grand que Story Land et plus achalandé niveau crédits puisqu’on en trouve quatre. Cela dit, entre un Euro Fighter Gerstlauer pas super confortable, un Corkscrew Arrow bien pathétique, un Wooden doux mais pas très palpitant et un Powered Zamperla, aucun n’arrive à la cheville de Roar-O-Saurus. Quant au reste des attractions, ça reste du classique dans l’ensemble assez bien intégré. Canobie Lake en lui-même est d’ailleurs un parc agréable, très vert, et quelques zones sont joliment thématisées. En somme rien de révolutionnaire mais si vous êtes dans le coin, ça vaut bien quelques heures de visite !

Sur ce, c’est tout pour cette journée. Demain dernier gros parc du trip et surtout dernier crédit très attendu avec Wicked Cyclone à Six Flags New England !

Aujourd’hui c’était une journée sans parc mais pas une journée reposante pour autant… Au programme, visite de Boston en long en large et en travers, une ville somme toute assez tranquille, loin de l’agitation de New York ou de Chicago. Ici, les principaux sites touristiques ont rapport avec la guerre civile qui mena à l’indépendance des Etats Unis ; on a donc droit à une bonne dose de reconstitutions, d’acteurs en costumes, le tout nappé d’un patriotisme exacerbé dont les américains ont le secret.

Autres hauts lieux de Boston, ses deux universités ultra connues que sont Harvard et le MIT. Là honnêtement il n’y a pas grand-chose à voir si ce n’est de jolis campus constitués d’une myriade de bâtiments disséminés au milieu de grands espaces verts.

Demain, retour aux parcs avec trois visites au programme, toutes inédites pour nous : StoryLand, Funtown et Canobie Lake.

Après une journée bien intense hier, celle d’aujourd’hui était beaucoup plus calme avec un seul et petit parc au programme : Quassy. La star ici, c’est Wooden Warrior, une montagne russe en bois de taille fort modeste (moins de 400 mètres de longueur pour à peine plus de 10 mètres de hauteur) signée Gravity Group. Malgré ces stats dignes d’un Junior Coaster, le grand huit parvient à offrir son lot de sensations grâce à une première descente bien raide et un parcours ponctué de nombreuses bosses riches en airtime. Au final, même s’il n’est pas aussi fou et aaaaah que son cousin à peine plus grand mais largement plus twisté de Gröna Lund, Wooden Warrior n’en reste pas moins un très sympathique crédit qui mérite le détour !

Pour ce qui est du reste de Quassy ensuite, pas grand-chose à dire… Le site est petit et les manèges sont principalement des classiques très orientés familles. Cela dit, entre notre précédente visite en 2007 et celle-ci, le parc s’est bien amélioré et s’il reste encore quelques zones assez vieillottes, une bonne partie a été réaménagée depuis comme l’entrée ou le parc aquatique. 

Demain c’est étape à Boston pour la seule et unique journée du trip sans crédit. Pas sûr qu’on y survive…

Après avoir réussi à lui échapper deux jours durant, la pluie a fini par nous rattraper pour cette étape en Pennsylvanie. Il semble d’ailleurs qu’elle va nous suivre pour les jours à venir, une dépression ayant élu domicile au-dessus du Nord Est des Etats Unis… Enfin, ce n’est pas cela qui va nous arrêter et il y avait d’ailleurs beaucoup à faire aujourd’hui avec deux parcs au programme, Hersheypark et Knoebels.

On commence par Hersheypark, où nous attendaient trois crédits. Je vous passe le junior Zamperla et j’en arrive directement à la nouveauté de l’année, Laff Trakk, un Spinning Coaster indoor signé Maurer Söhne, sorte de Crush’s Coaster thématisé Fun House. Côté parcours, rien de bien nouveau, côté déco, c’est assez décevant, en grande partie du fait que l’intérieur de la halle est beaucoup trop lumineux, ce qui supprime totalement le côté désorientant que peut avoir ce type de montagne russe une fois plongée dans l’obscurité.

Plus maousse et plus excitant, il y avait Skyrush, le plus récent Megacoaster signé Intamin. Niveau stats, ça s’annonçait pas mal du tout avec un circuit de 1100m de longueur pour 61m de hauteur, ponctué de ce qu’il faut de belles bosses riches en airtimes ! Petit bonus, les trains sont ici plutôt inédits puisqu’ils accueillent quatre passagers de front avec assises Floorless sur les extérieurs. Le problème, c’est qu’au final, tout cela ne fonctionne pas du tout ! Les sièges sont horriblement mal fichus, les lapbar douloureuses au moindre coup de G négatif et l’ensemble vibre de manière fort désagréable tout au long du circuit. Au final, ce qui aurait pu être un gling aah ne nous aura même pas motivé pour un second tour !

On enchaîne ensuite avec Knoebels, un parc qu’on n’avait pas visité depuis 2007 et qui a construit depuis 4 nouveaux crédits. J’avoue que j’attendais pas mal cette visite. La dernière fois, on avait fait le parc un peu en coup de vent et je comptais donc sur ce nouveau passage pour mieux en profiter. Le problème, c’est qu’avec la pluie, pas évident de trainer dans les allées et d’enchaîner les tours de manèges, même si on sera resté plus longtemps à Knoebels qu’à Hersheypark (qu’on connaissait cela dit bien mieux).

Au rayon des nouvelles montagnes russes, les deux que l’on retiendra, c’est Flying Turns et Impulse. Le premier est le seul et unique Bobsleigh en bois au monde, une bizarrerie aussi vintage que foune, car même si les sensations sont loin d’être extrêmes, le côté totalement hors d’âge de l’engin et les oscillations sommes toutes assez fortes des trains dans les virages confèrent à ce grand huit un charme fou ! Impulse ensuite, c’est la nouveauté 2015 de Knoebels, un coaster Zierer qui n’est pas sans rappeler les Euro Fighter du confrère Gerstlauer, la descente au-delà de la verticale en moins. Niveau confort, rien à redire, ça passe très bien. Après, les éléments sont ultra classiques et la surdose de spirales inutiles font qu’en définitive, on ne retient pas grand-chose de l’attraction…

Voilà pour cette journée. Demain on prend la direction de Boston avec une seule étape parc en la personne de Quassy où nous attend un petit mais néanmoins très prometteur Wooden Coaster Gravity Group !

Vue la météo annoncée, à base de pluies et d’orages à intervalles réguliers, autant vous dire qu’on redoutait pas mal cette visite à Cedar Point, surtout qu’on avait déjà eu à subir par deux fois lors de nos précédentes visites la politique locale qui consiste à fermer absolument tous les manèges dès que le ciel s’assombrit un peu ! Et bien cette fois-ci, on a eu de la chance, et pas qu’un peu : on est arrivé après l’orage et reparti juste avant le suivant ! Entre les deux, grand soleil et peu de monde dans les files d’attente avec maximum 20 minutes pour les attractions les plus populaires que sont Millennium Force, Top Thrill Dragster ou Maverick. Autant dire que, pour une fois, on a vraiment bien profité de notre visite dans l’autoproclamé capitale mondiale de la montagne russe !!

Au rayon des nouveaux crédits, le +1 du moment c’était GateKeeper, un très gros Wing Coaster B&M construit en partie au-dessus de l’entrée du parc, une très bonne idée qui permet de donner le ton dès l’arrivée sur le site. En termes de parcours ensuite, c’est du tout bon, assez soft mais très planant et blindé de ces longues vrilles qui font le charme des Wing Coasters. Egalement niveau confort, rien à redire, vu que le grand huit est assez avare en G, cela limite les vibrations dans les trains, y compris sur les rangées extérieures.

L’autre semi nouveauté, c’était la transformation du désagréable Stand Up Coaster Mantis en Floorless, rebaptisé au passage Rougarou. Et ben c’est bien mieux comme ça et, même si ça ne révolutionne pas le genre, ça a au moins l’avantage de ne plus faire mal partout !!

Pour le reste on a pas mal abusé des deux stars locales que sont Maverick et Top Thrill Dragster. Avec la faible affluence qu’il y avait, on aurait eu tord de se priver. Ensuite on a également refait quasi toutes les montagnes russes du parc, les énormes (et très bons) flat rides locaux et laissé de coté les attractions aquatiques, trop humides et pas assez inédites pour qu’on ait eu envie de passer toute la journée avec le slip trempé !

Demain, on continue la route vers l’est, direction Hersheypark et Knoebels. La météo ne s’annonce toujours pas terrible, reste donc à espérer qu’on ait une bonne surprise comme sur ces deux derniers jours…

De retour chez Six Flags et donc de nouveau un crédit Rocky Mountain Construction à glinger. En l’occurrence, ici il s’agit de Great America et le Wooden qui nous attend c’est Goliath, la plus haute montagne russe en bois au monde, rien que ça ! Qui dit crédit RMC dit forcément grosse attente et je dois bien dire que pour la première fois, on a été déçu par ce qu’on a trouvé. Bon, faut relativiser, ça reste un bon grand huit avec une sacrée belle descente et un tout aussi excellent que planant Top Gun Stall. Le problème c’est qu’ensuite, il n’y a pas grand-chose d’autre… Le circuit est court, comporte peu d’airtime et niveau confort, c’est un cran en-dessous des autres RMC. Que voulez-vous, on ne peut pas faire un sans faute à tous les coups…

Pour le reste, rien à signaler à Six Flags Great America. En même temps, vu que notre dernier passage dans ce parc remonte à à peine plus d’un an, on ne s’attendait pas à trouver de la nouveauté à tout va ! A signaler qu’après 10 jours sans signe de vie, la pluie à fait son grand retour. C’est marrant, dès qu’on s’approche de Cedar Point, il faut qu’elle montre le bout de son nez ! En tout cas, force est de constater qu’à Great America, ils appliquent la même politique débile qu’à Cedar Point consistant à fermer toutes les attractions une bonne demie heure avant la moindre goutte pour ne les rouvrir qu’une fois le ciel totalement dégagé.

Voilà pour aujourd’hui. Demain et après demain c’est donc Cedar Point. Avec la météo qu’ils annoncent, je sens que ça ne va pas être une visite facile. Allez, on n’a qu’un seul crédit à glinger, on devrait bien y arriver ! Après si on pouvait aussi réussir à caser quelques tours de Maverick et de Dragster…

Après le Tennessee, place aujourd’hui à l’Indiana et à son plus grand parc (y en a pas de masses en même temps), Holiday World. Ca faisait un peu bout de temps qu’on n’était pas passé par là et on avait donc pas mal de nouveautés à tester, à commencer par le dernier crédit en date du parc, Thunderbird.

Thunderbird représente plusieurs premières, à la fois pour Holiday World, pour qui il s’agit du premier grand huit majeur en acier mais aussi pour son constructeur, B&M, qui livre ici sa première montagne russe à LSM. Au final, le résultat est excellent et voici sans doute le meilleur Wing Coaster à ce jour. Les raisons sont multiples : la catapulte déjà, efficace ce qu’il faut, le parcours ensuite, construit en grande partie au milieu des arbres et alternant de manière intelligente inversions et éléments divers, le confort pour finir, sans aucune vibration pour venir ternir l’expérience, y compris sur les sièges extérieurs. Après Fury 325, voici un autre très bon crédit livré cette année par B&M !

Pour la suite, il est temps d’enfiler son maillot de bain et d’aller tester les dernières additions du parc aquatique, j’ai nommé Wildbeest et Mammoth. Il s’agit là de deux water coaster « hydromagnetic » signés Proslide, le premier en embarcations de 4 passagers en ligne, le second en bouées circulaires 6 places. Dans les deux cas, l’expérience est extrêmement foune, bien meilleure que sur le River Rush testé hier à Dollywod, avec une petite préférence pour Wildbeest qui, s’il est moins énorme que son confère Mammoth, a l’avantage d’offrir un parcours plus dynamique et plus de moments où l’on décolle de sa bouées. Le seul problème avec ce type de toboggans est que, lorsqu’on va ensuite faire les autres plus classiques du parc, ceux-là semblent terriblement ternes…

Voilà pour cette très bonne journée à Holiday World. Demain on est à Six Flags Great America où nous attend Goliath, un nouveau crédit Rocky Mountain Construction. Vu que tous ceux testés jusqu’à présent se sont révélés être des gling aaah, vous pouvez imaginer qu’on l’attend avec impatience !

Pour notre troisième visite à Dollywood, pas de surprise, le parc de la chanteuse de country siliconée est toujours un régal, rempli de bonnes attractions disséminées au milieu d’un cadre magnifique. 

Au rayon des nouveautés, il y avait FireChaser Express, un Family Launch Coaster signé Gerstlauer, avec un circuit bien long et bien fichu, construit à flanc de colline et pourvu de deux catapultes, une en avant en sortie et gare et une autre en arrière, après un petit show pyrotechnique. Côté sensations, ça reste familial, donc pas de gros airtime ni de G à tout va, néanmoins, les catapultes ne sont pas si molles qu’on aurait pu s’y attendre et le circuit est suffisamment varié pour ne pas être ennuyeux. 

Après cela, direction Dolly’s Splash Country, le parc aquatique voisin. Si l’ensemble des activités proposées est somme toute très classique et ne mérite peut être pas de payer un billet combiné, il y a quand même un ou deux toboggans plutôt rigolos comme River Rush, un Rocket Hydromagnetic de chez Proslide ou Big Bear Plunge, un Family Raft court mais bien intense !

Demain cap à l’ouest vers les plaines agricoles de l’Indiana où nous attend Holiday World avec ses Wooden Coasters, son immense parc aquatique et son tout nouveau Wing Coaster B&M catapulté !

Aujourd’hui c’était visite à Carowinds dans un but et un seul, tester Fury 325, le tout nouveau Gigacoaster B&M ouvert cette année par le parc et accessoirement plus haute montagne russe non catapultée au monde.

De l’extérieur déjà, il en impose et fait passer son voisin Intimidator, pourtant déjà haut de 70 mètres, pour un gentillet Family Coaster. Enfin c’est bien beau d’être joli mais si en plus il pouvait être réussi ce crédit… Bonne nouvelle, il l’est, et pas qu’un peu ! Voici même le meilleur Megacoaster B&M juste derrière le génial Shambhala. La raison ? La vitesse tout d’abord, excessive de bout en bout, sans aucun temps mort si ce n’est peut-être cette grande spirale en fin de circuit qui a le mérite de laisser quelque peu reprendre son souffle. 

Ensuite il y a les éléments, très variés et qui s’enchaînent parfaitement, que ce soit l’immense first drop, cette série de virages relevés proches du sol dont chaque entrée est accompagnée d’un coup de G négatif, ce grand demi-tour avec airtime latéral ou la série de bosses en fin de circuit qui vous envoient en l’air comme rarement sur un B&M ! Non vraiment, Fury 325, c’est long, c’est rapide, c’est étonnamment intense pour un grand huit récent du constructeur suisse, bref c’est un gling aaah et puis c’est tout !

Et pour le reste de Carowinds ? Rien, absolument rien à signaler. Le parc a beau être grand et bien achalandé en attractions, l’ensemble est particulièrement triste et très peu de manèges donnent envie de monter dessus. Du coup, un peu d’Inverted Coaster avec Afterburn, un peu de Mega avec Intimidator, un tour de Gyro Tower pour faire des photos et pas mal d’autres de Fury 325 pour simplement prendre notre pied et ce sera tout de Carowinds !

Demain, retour à du tout premier choix avec Dollywood !

Après cinq jours de trip en mode Six Flags quasi non stop, ça fait du bien de retrouver un vrai beau parc grâce à Busch Gardens Williamsburg. Ici, pas d’allées en macadam ou de zones sans un pet d’ombre mais d’immenses espaces paysagers parfaitement entretenus et des décors qui ne menacent pas à tout instant de s’écrouler ! Côté employés c’est efficacité avant tout et, surtout, ils ne passent pas leur temps à beugler dans leur micro, alléluia ! Après, tout cela ne serait rien s’il n’y avait pas aussi derrière quelques bons gros manèges pour prendre son pied et crier comme des demoiselles dessus, de plaisir bien entend ! Dans le genre, entre les trois B&M locaux, le seul Dark Ride 4D américain hors parcs Universal et quelques autres réjouissances, on est franchement bien servi !

Là où on est plus mitigé en revanche, c’est lorsqu’on en vient à parler de la nouveauté 2015 du parc, Tempesto. Alors, oui, un LSM Coaster Premier Rides façon Sky Scream c’est toujours sympa mais honnêtement, venant de Busch Gardens, on attend bien mieux, et accessoirement pas un modèle de série qu’on peut déjà trouver chez Six Flags ! Alors est-ce que le parc a dû faire une nouveauté à moindre frais, c’est possible… Mais bon, après un Verbolten certes familial mais dans le genre pas très intéressant et une Free Fall Moser franchement ridicule par rapport à ses consœurs signées Intamin, il serait grand temps que Busch Gardens Williamsburg nous ressorte une vraie nouveauté digne de ce nom ! Genre un Wooden Rocky Mountain tout en vitesse et en airtime dans la zone irlandaise, ça le ferait, non ?

Demain, cap au sud pour un passage à Carowinds, qui sera sans doute éclair, histoire de tester l’énorme Fury 325 et de refaire quelques tours de… ah ben oui, c’est ça le problème de Carowinds, y a beau y avoir du crédit en nombre, niveau qualité, c’est le désert quasi total. Allez, Afterburn et Intimidator à la rigueur…

Après un passage éclair par la Californie, place à présent à la côte est des Etats Unis où notre périple continue par une première journée très chargée avec trois parcs au programme, pas mal de kilomètres, le tout dans les environs de New York histoire de bien corser les choses à coups de travaux routiers et d’embouteillages !

Premier arrêt, assez express vu qu’on n’y a passé en tout et pour tout qu’une demie heure, Adventureland. Il s’agit là d’un tout petit parc situé sur Long Island, qui a reçu cette année un Spinning Coaster Mack au circuit aussi bref que compact. Ok, c’est peut être court mais les sensations sont là, avec ce qu’il faut de rotations, de changements de direction et avec même un peu d’airtime en bonus !

Etape suivante, Luna Park à New York, aussi appelé Zamperla Land puisque toutes les attractions locales sont signées du constructeur italien. En même temps, vu que c’est lui qui exploite l’endroit via une de ses filiales, il aurait tord de se priver ! Côté crédit, c’était un +3 qui nous attendait et c’est un +2 qu’on aura fait. Eh oui, il ne nous aura pas fallu cinq jours sur le territoire US pour déjà voir un coaster nous passer sous le nez. En même temps, vu qu’il s’agissait du Steeplechase, autrement dit un MotoCoaster Zamperla déjà testé à plusieurs reprises dans d’autres parcs, on va dire que la pilule n’a pas été trop amère à avaler ! 

Ce qu’on a testé en revanche c’est Soarin’ Eagle, un Volare un peu moins violent que d’habitude et Thunderbolt, une espèce d’Euro Fighter à la sauce Zamperla, sans descente à plus de 90° mais avec un parcours très compact qui passe plutôt bien sans pour autant laisser un souvenir impérissable...

Pour finir la journée en beauté, direction Six Flags Great Adventure. Ici pas de nouveaux crédits, juste le Stand Up Green Lantern qu’on avait déjà fait lorsqu’il s’appelait Chang et qu’il se trouvait à Kentucky Kingdom. Du coup on s’est contenté d’une bonne dose d’El Toro, dont les airtimes sont toujours aussi fantastiques, d’un peu de Kingda Ka et de Nitro ainsi que de deux tours de Zumanjaro, la plus haut Free Fall au monde.

Demain, on revient à un programme plus raisonnable avec un seul parc mais pas le moins mauvais du séjour puisqu’il s’agit de Busch Gardens Williamsburg !

La visite du jour, pas de surprise par rapport au programme, c’était Magic Mountain, en mode Suck Flags hélas, entendez par là des employés peu motivés, des pannes à répétition ou des attractions qui tournaient à capacité réduite (Tatsu à un train, je vous jure), ce qui ne nous aura cependant pas empêché de tester tous les crédits qu’on était venus chercher !

Le numéro un sur la to-do list, voire une des montagnes russes les plus attendues du trip, c’était Twisted Colossus, la transformation par les tarés de Rocky Mountain Construction du vieux Wooden Coaster blanc du parc (vu à la télé dans le générique de Notre Belle Famille) en duelling hybride boosté à l’airtime et aux éléments plus tordus les uns que les autres. Et ben on n’a pas été déçu ! Ce Colossus nouvelle formule c’est du très très très bon coaster, du gling aaaah en puissance, et tout simplement la meilleure création de RMC à ce jour selon nous (enfin sur celles qu’on a testées) !! Ici, tout est juste parfait : c’est long, très varié niveau élément, y a de l’airtime à gogo, cette inversion ultra planante qu’est le Top Gun Stall ou ce pré-lift totalement barré et, quand les employés veulent bien se secouer un peu, ce côté duelling qui ajoute encore une dose de foune à l’ensemble ! Chef d’œuvre, vous avez dit chef d’œuvre ? Oui, je l’ai dit !!!

Autre nouveauté crédit depuis notre dernier passage à Six Flags Magic Mountain, Full Thruttle. Difficile d’être aussi dithyrambique sur ce LSM Coaster signé Premier Rides que sur Twisted Colossus, néanmoins l’attraction ne manque pas de qualités : une catapulte plutôt puissante, un hang time de malade au sommet du gigantesque looping (peut être le meilleur qu’on ait jamais eu), un Top Hat bénéficiant d’un énorme airtime au dernier rang, vu le circuit très court, c’est franchement pas mal. Mais c’est justement là le principal défaut de Full Thruttle : sa longueur. Ah et puis sa capacité aussi… Mettre un crédit qui débite si peu dans un parc comme Magic Mountain, c’était franchement pas malin !

Dernier crédit, Hot Rod Racers, un… Junior Coaster Zamperla. Ok, +1 et on retourne direct à Twisted Colossus. On n’oubliera pas non plus de faire quelques tours de Tatsu, X², Superman Escape from Krypton, Lex Luthor Drop of Doom et puis aussi d’Apocalypse, de Goliath, de Scream ou de Riddler’s Revenge, même si là c’était un brin plus anecdotique…

Au final, une bonne journée de passée à Magic Mountain, merci à Twisted Colossus, au radieux soleil californien, un peu moins aux employés du parc mous du bulbe. Demain direction la côte est du pays avec trois parcs au programme : Adventureland, Luna Park New York et Six Flags Great Adventure. Une journée chargée en perspective…

Après le Texas, place à l’Utah et à deux destinations pour cette journée, Park City tout d’abord, avec un Alpine Coaster hors de prix et franchement pas exceptionnel, Lagoon ensuite, où nous attendait le tout nouveau crédit du parc, Cannibal.

Outre sa taille ma foi plutôt imposante (53 mètres au point le plus haut) et sa descente plus que très raide (116°), Cannibal a la particularité d’avoir été développé en interne par Lagoon, qui s’est entouré de différents sous traitant pour réaliser son nouveau bébé. Ok, ça rend le crédit encore plus inédit mais ce qui nous intéresse surtout, c’est qu’il soit réussi ! Et bien, bonne nouvelle de ce côté-là, il l’est ! Outre la descente qui arrache tout ce qu’il faut, le parcours de Cannibal propose un joli échantillon d’éléments, alternant inversions et virages relevés, le tout avec une parfaite douceur et une intensité bien dosée. Non, la seule chose qui manque à ce grand huit, c’est un peu plus d’airtime, notamment dans la seconde partie du circuit…

Voilà pour aujourd’hui, pas de long roman, désolé. Pas de longue nuit non plus d’ailleurs car demain il va falloir se lever très tôt pour prendre notre vol vers Los Angeles où nous attendant quelques jolis nouveaux crédits à Six Flags Magic Mountain…

Après Fiesta Texas hier, place à l’autre Six Flags du Lone Star State, Six Flags over Texas. Ici, pas de nouveau crédit, non, aussi dingue que ça puisse paraître, si est là aujourd’hui, c’est pour un Dark Ride, Justice League : Battle for Metropolis. 

Des Dark Rides, ce n’est pas tous les jours qu’ils s’en ouvrent dans des Six Flags. Après tout, leur crédo ce sont plutôt les gros coasters qui envoient du G et du record à tout va. Mais là non, va pour un Dark Ride interactif, 4D qui plus est, avec une bonne grosse licence, puisque, comme son nom l’indique, l’attraction met en scène la Justice League, qui regroupent quelques uns des plus célèbres super héros de l’écurie DC tels que Superman, Batman ou Wonder Woman. Côté réalisation, c’est Sally Corp. qui est à la base du concept, avec en sous main Oceaneering pour le système de transport et Alterface pour l’interface interactive.

Et au final ça donne quoi alors ? Ben c’est plutôt réussi. La déco est sympa, les véhicules se déplacent tout en souplesse, l’interactivité fonctionne bien, non, le seul petit regret, c’est la qualité des projections qui n’est pas au top. Disons que quand on s’est habitué à la 4K made in Universal, revenir à un niveau inférieur picote toujours un peu les yeux. Enfin, qu’on ne s’y trompe pas, Six Flags a très bien joué son coup avec cette nouvelle attraction, à des années lumières devant ce qu’a pu livré l’an dernier le grand concurrent Cedar Fair avec Wonder Mountain Guardians à Canada’s Wonderland. Maintenant, reste plus qu’à voir si le public va suivre (ça change des montagnes russes) et si le parc arrivera à maintenir dans la durée la qualité d’une attraction plutôt gourmande en entretien…Ca c’est donc pour Justice League. L’autre nouveauté à Six Flags over Texas depuis notre visite en 2012, c’était Sky Screamer, un énorme Star Flyer de 120 mètres de hauteur. Alors certes, la vue n’est pas aussi chouette que sur la version du Prater (pas testé celle de Gröna Lund), il n’empêche, se retrouver si haut assis sur une pauvre chaise suspendue par des chaînes, ça fait toujours son petit effet !

Voilà donc pour aujourd’hui… Demain on quitte le Texas et les Six Flags pour un crochet par Lagoon, l’occasion de découvrir un crédit qui m’a l’air bien inédit avec ses 63 mètres de hauteur, son ascenseur vertical et sa descente à 116° : Cannibal.

Première journée sur le sol US et donc premier parc avec Six Flags Fiesta Texas et deux nouveaux crédits au programme : Iron Rattler et Batman the Ride.

Honneur au petit nouveau, on commence par Batman the Ride… Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, il ne s’agit pas d’un Inverted B&M (le parc en possède déjà un et il s’appelle Goliath) mais du tout premier 4 Dimension Free Spin signé S&S, un terme barbare pour désigner ce qui ressemble quand même beaucoup à un Zac Spin Intamin. Niveau sensation, c’est sympa sans être exceptionnel et surtout beaucoup mieux lorsqu’on est assis dans la nacelle de tête que lorsqu’on est derrière !

Crédit numéro deux, nettement plus sexy, Iron Rattler. Ici on a à faire à la transformation par Rocky Mountain Construction - RMC pour les intimes - de feu le Rattler, un vieux Wooden dont personne ne voulait plus, en un hybride boosté à l’airtime et aux virages bien relevés. Verdict ? Ben c’est très bon, un peu court certes, mais tout même sacrément jouissif, avec une première descente aussi haute que raide, un magnifique Zero G Roll et un plongeon final le long de la falaise qui surprend autant qu’il envoie du G négatif. Non le seul regret, c’est ce passage un peu lent à mi parcours qui casse légèrement le rythme. Enfin ils ont dû s’adapter au parcours existant et quand on compare l’ancien au nouveau, je pense qu’on a largement gagné au change !

Voilà donc pour Six Flags Fiesta Texas. Demain c’est direction Dallas (la classe, forcément) avec au programme Six Flags over Texas et le tout nouveau Dark Ride interactif 3D Justice League, encore du RMC, du Mr Freeze Reverse Blast et bien plus si affinités, ce dont on ne doute pas trop !