Deuxième Six Flags texan après over Texas lundi et, bonne nouvelle, même s'il n'est pas aussi bon que son homologue de Dallas, ce Six Flags Fiesta Texas appartient indéniablement au haut du panier des parcs du groupe !

C'est grand, joliment thématisé et pas trop vieillot, y avait suffisamment d'ombre pour qu'on survive une fois de plus à une journée où le thermomètre a dépassé les 40° et, le plus important, les attractions se sont révélées à peu près toute satisfaisantes !

Au rayon des crédits, le gros morceau, c'est Superman Krypton Coaster, un des, si ce n'est le meilleur Floorless B&M, dont le parcours, construit à flanc de falaise, utilise parfaitement la topologie du terrain.

A côté de cela, il y a aussi un LIM Coaster Premier Rides, un Spinning Gerstlauer, le troisième clone de Batman en trois jours, un Mine Train Arrow bien au-dessus de la moyenne, un Boomerang Vekoma par contre totalement du niveau de nullité de ses (trop nombreux) confrères, sans oublier l'indispensable Junior Coaster.

Vu la chaleur et le fait qu'il était inclus dans le billet d'entrée, on a également fait un tour dans le parc aquatique, assez bien achalandé niveau toboggans, avec notamment un toujours très foune Tornado Proslide ainsi qu'une longue et bien tumultueuse descente en bouées quatre places.

Demain, on met le cap à l'est direction le golf du Mexique pour un peu de créditage en bord de mer.

Après avoir trouvé Sea World San Diego bien nul en 2005, avoir toléré Sea World Orlando pour cause de présence massive de gling aaah B&M, il était temps de visiter le troisième et dernier parc estampillé poiscaille et ex binouse : Sea World San Antonio.

Verdict ? Ben c'était nul ! Le parc est vide, daté et les crédits locaux sont tout sauf exceptionnels : Steel Eel, l'Hypercoaster Morgan a beau être doux, il vous tasse les vertèbres à chaque creux, Great White, c'est un Batman déjà vu et revu, Atlanti(s)ca, c'est... oh vous connaissez la version à Europa Park donc je ne reviens pas dessus et Shamu Express c'est un pauvre Kiddie Zierer sans la moindre once de théma !

Après, je l'avoue, les poissons savants et nous, ça fait deux, donc, ok, on n'est pas trop dans la cible de Sea World... Mais même, cela n'empêche que c'est sans conteste le moins bon des trois !

Résultat, deux heures après être entré, on avait déjà levé le camp. On n'a pas testé Aquatica, pas trop envie d'encore rallonger la monnaie sur un billet d'entrée déjà bien cher pour se retrouver dans un parc aquatique blindé !

Du coup, direction San Antonio, deuxième plus grande ville du Texas, où la vie s'organise le long de très jolis canaux bordés de bars et de restos. Demain, on reste dans le coin avec Six Flags Fiesta Texas.

Aujourd'hui c'était donc Six Flags over Texas, sous un soleil à vous faire cuire comme de pauvres ribs sur un grill ! Au menu, 12 crédits (+ 1 Kiddie interdit aux adultes, gnagnagna), avec en vedette New Texas Giant, le Wooden « steelisé » l'an passé par RMC (le constructeur US, pas la radio avec Jean Jacques Bourdin) . La réputation de la bestiole l'ayant précédé, on en attendait beaucoup... voire un peu trop en fait ! Certes, c'est un gling très clairement aaaah, mais qui n'arrive pas à détroner El Toro de son piédestal !

Côté points positifs, il y a la première descente super raide et un circuit bien long, avec des airtimes variant du gentil floater au gros ejector bien méchant, le tout parcouru tout en douceur.

Là où le grand huit perd par contre des points, c'est tout d'abord du côté de la sensation de vitesse, assez décevante alors qu'on passe pourtant souvent au ras des structures. Autre regret, l'absence de longs airtimes. Ok, certains sont très puissants (et les lapbars des trains montrent alors les limite de leur confort), mais aucun ne dure plus d'une seconde, au contraire des bosses d'El Toro, où l'on passe plusieurs secondes d'affilée les fesses décollées du siège.

Si on reste ensuite dans la catégorie des très bons grands huit locaux, on peut aussi citer Titan et Mr Freeze, dont le fonctionnement en marche arrière est un véritable plus sur un crédit pourtant déjà très bon auparavant. Après, on trouve pêle-mêle un Batman B&M, un Looper Schwarzkof, un Mine Train Arrow et sa version miniature, un Spinning Gerstlauer, un Wooden vieillot et mollasson, un Indoor Premier Rides, un Bob Intamin, tous plutôt sympa à faire. En fait, le seul mauvais crédit du parc, c'est le Boomerang, mais plus pour longtemps puisqu'il est prévu qu'il quitte Six Flags over Texas à la fin de l'été !

Je vous passe les autres attractions du parc, faut bien que j'en garde un peu pour le Trip Report ! Au final, Six Flags over Texas nous a vraiment plu ! De bons crédits, un cadre agréable, des employés pas trop endormis, il n'en faut pas plus pour que le parc se classe parmi les meilleurs de sa catégorie, ce qu'on ne pouvait pas vraiment dire de ses confrères précédemment visités durant ce trip !

Encore un petit parc aujourd'hui et encore un thermomètre au-dessus de 40° pour glinger les quatre crédits locaux. Au programme, un Junior Inverted Vekoma, clone de la version de Movie Park Germany, un Wooden pas bien méchant, un Launched Loop Arrow et le tout premier Looping Star Schwarzkopf, encore en grande forme malgré les années !

Ensuite on a aussi donné sa chance au Raft Ride du coin, plutôt sympathique et pourvu de quelques vagues bien traîtresses. Pour ce qui est du Flume par contre, ce sera pour une autre fois (si on revient un jour...). Avec quatre bûches en circulation sur le parcours, on ne peut pas dire que la file avançait bien vite !

Quant au reste du parc, rien de bien spécial à signaler. Quelques Flat Rides pour les amateurs, l'habituelle zone remplie de Kiddie Rides (dont un crédit interdit aux adultes) et une déco dans l'ensemble assez réussie et cohérente. Bref, pour les quelques heures qu'on y a passées, c'était tout à fait honorable !

En milieu d'après midi, on a mis le cap au sud direction le Texas et la ville de Fort Worth où nous avons visité le Stock Yard Historic District, un repère de cowboys avec bâtisses de briques et saloon à chaque coin de rue qu'on croiraient tout droit sorti d'un parc d'attractions tant tout est propre et refait à neuf !

Demain, retour à du gros parc avec Six Flags over Texas et le très attendu New Texas Giant !

Aujourd'hui, premier parc entièrement nouveau avec Magic Springs. Du coup, le compteur de crédits a un peu plus glingé que la semaine dernière, avec un +6 incluant notamment un Wooden doux mais très bof bof, un Sky Loop Maurer un peu trop intense pour être agréable avec la température qu'il faisait, ainsi que le seul SLC du trip, qui n'a pas déçu en matière de secousses désagréables.

A côté de ces crédits plutôt moyens, Magic Springs est un parc agréable, ombragé et bien entretenu. Les employés ne sont pas super rapides mais vu que les files étaient quasi toujours vides, on n'a pas eu à trop s'en plaindre. Accessoirement, le site inclut aussi un parc aquatique, compris dans le billet d'entrée. Vu la chaleur, celui-ci était totalement blindé et on n'a donc guère fait plus que se tremper les orteils dans la piscine à vagues !

Du coup, pour quand même un peu se rafraîchir (et vu qu'à 13 heures on avait fait le tour du parc), on a pris la direction du lac Ouachita situé à une demie heure de Magic Springs. Ok, l'eau était presque trop chaude mais, wow, ça a fait un bien fou ! Et puis, à la non surprise générale, y avait pas un rat et nous avions donc notre petite crique quasiment pour nous tous seuls. Alala, ces ricains, dès qu'ils n'ont plus pied et que l'eau n'est pas chlorée, j'ai l'impression qu'ils ne peuvent pas se baigner !

Demain, on continue la route vers l'ouest où, parait-il, il fait encore plus chaud ! Au programme, Frontier City, un petit parc dont on devrait avoir assez vite fait le tour, avant de prendre la direction du Texas et de Dallas.

Première journée sans parc du trip, avec, en guise de sevrage, un passage par Memphis, la ville du rock, du roll et d'un de ses plus illustres représentants, mister Elvis Presley. Au programme, visite de Graceland, la demeure du King, moins délirante qu'on aurait pu s'y attendre, sans pour autant être dénuée d'une bonne dose de kitcheries en tout genre (mention spéciale pour la « Jungle Room »).

Ensuite, direction Downtown Memphis , complètement désert, sans doute à cause de la chaleur étouffante qui sévissait. On s'arrêtera au Peabody Hotel pour voir un défilé de canards (apparemment une des attractions les plus populaires de la ville), puis dans Beale Street, la seule rue aux Etats Unis dans laquelle il est autorisée de boire de l'alcool avant de finir au Charle Vergo's Rendez Vous, le paradis du ribs au feu de bois, où passe chaque semaine à la casserole pas moins de cinq tonnes de petits cochons !

Demain, retour aux parcs avec Magic Springs, où nous attendent notamment un Sky Loop Maurer ainsi que le seul SLC du trip (youpi) !

Chaude journée chez Six Flags aujourd'hui, c'est là que l'on regrette les grands espaces verts de Dollywood ou Busch Gardens Williamsburg. Enfin, à Six Flags over Georgia, ça va, y a quand même un peu de verdure (et aussi leur Raft Ride méga humide)... Par contre, il manquait clairement les employés motivés ! Ce qui semblait s'être amélioré ces dernières années dans les différents Six Flags US que nous avons visités n'a apparemment pas touché le parc d'Atlanta !

Non mais fallait voir les opérateurs de Georgia Scorcher tourner en rond au lieu de fermer les harnais ou ceux de Goliath, qui ont mis près de deux minutes à constater que les lapbars d'une des rangées ne s'étaient pas ouvertes au retour du train !

C'est bien simple, sur l'ensemble des grands huit faits aujourd'hui, seule l'équipe de Mind Bender parvenait à lancer son train avant que le second ne soit revenu en gare ! Espérons que ça aura été l'exception qui confirme la règle sur ce trip !

Sinon, côté nouveauté, le +1 du jour, c'était Dare Devil Dive, un Euro Fighter Gerstlauer dont le parcours est très proche de celui d'Anubis à Plopsaland. Petit changement néanmoins, à la place de la catapulte, on trouve ici une descente au-delà de la verticale. Autre différence, la présence de wagonnets avec lapbars, ce qui permet de bien plus profiter du circuit (notamment dans la première descente et les inversions). Au final, un crédit sympa sans tellement de plus, assez gentillet par rapport aux gros B&M locaux mais ce n'est pas forcément un mal, au moins ça permet de compléter l'offre en matière de montagnes russes !

Pour le reste, pas beaucoup de changement depuis 2007, le parc est toujours plutôt agréable même si un brin vieillot par endroits, les montagnes russes variées et parfois très réussies, mention spéciale à Goliath et à Mind Bender, le premier restant le meilleur Megacoaster B&M que je connaisse et le second aussi doux qu'au premier jour de fonctionnement (et c'était en 1978).

Demain journée sans parc mais avec, à la place, une bonne dose de Rock'n'Roll et de Country Music avec la visite de Memphis, Tennessee, par des températures qui promettent d'être encore plus chaudes qu'aujourd'hui !

Après deux journées un peu déprimantes passées chez Cedar Fair, on revient à du très lourd avec Dollywood, le charmant parc de la chanteuse de country siliconée, perché au milieu des Smokey Mountains. Depuis notre précédente visite en 2007, il y a eu beaucoup de neuf, à commencer par la nouveauté de l'année, Wild Eagle, un Wing Coaster B&M construit au sommet d'une des collines dominant le parc.

Le parcours, bien qu'assez simple, tire parfaitement partie de la configuration des sièges mais aussi de l'incroyable site sur lequel il est construit : les trains volent littéralement au milieu des arbres, rasent le sol et enchaînent des éléments tous plus planant les uns que les autres.

Sans trop d'hésitation le meilleur des Wing Coasters qu'on ait testés jusqu'à présent (les deux autres étant Raptor à Gardaland et Swarm à Thorpe Park).

Pour ce qui est des autres nouveautés, il y avait tout d'abord Barnstormer, un Screamin' Swing S&S très bien thématisé puis River Battle, un Splash Battle signé Mack, duquel il est quasi impossible de ressortir sec vu le nombre de canons à eau qui se trouvent sur les berges ! Très humide et donc très foune, surtout vues les températures locales !

Après cela reste les autres très bonnes attractions de Dollywood, parmi lesquelles Tennessee Tornado, Mystery Mine et surtout Thunderhead, qu'on a totalement redécouvert pour le coup ! Ok, j'en avais un bon souvenir, mais pas à ce point ! Là, c'est vol plané à chaque bosse, bref, airtime sur airtime, en particulier au premier rang, ce qui est plutôt rare sur un GCI !

Au final, excellente et très intense journée à Dollywood. Je pense qu'on a du frôler la trentaine de tours de manège en douze heures passées sur place mais peu importe, quand c'est bon, on aurait tord de se priver !

Demain, retour à du parc de groupe, néanmoins à un appartenant au haut du panier : Six Flags over Georgia.

Les Cedar Fair se suivent et hélas se ressemblent. Après Kings Dominion, place à Carowinds où on a retrouvé ces grands huit sans intérêt, cette déco vieillotte et tous les autres ingrédients qui font de certains parcs de groupe des endroits bien déprimants pour les parkfans que nous sommes.

Côté nouveautés, le gros morceau c'était Intimidator version B&M. Au programme : Megacoaster avec trains panoramiques et un parcours sans grande inspiration, un peu dans la veine de Silverstar, bref, rien à voir avec l'homonyme croisé la veille à Kings Dominion, monstre de folie et d'intensité!

Autre nouveau crédit, Carolina Cobra, un Boomerang relocalisé de Geauga Lake, qu'on avait donc déjà glingé mais qu'on a refait histoire de voir ce que ça donnait avec les nouveaux trains Vekoma à harnais souple... Alors, ok, ça ne donne plus de baffes, par contre, ça reste toujours aussi naze point de vue sensations !

On finit avec la dernière addition du parc... WindSeeker. Eh oui, je vous disais hier qu'ils poussaient comme des champignons dans les parcs Cedar Fair et Carowinds n'y a donc pas coupé !

Demain, on revient à de la valeur sûre avec Dollywood où nous attend un tout nouveau Wind Coaster perché au sommet de sa colline.

Après Busch Gardens Williamsburg, on redescend d'un cran niveau qualité (voire de plusieurs) avec le voisin Kings Dominion. Aucun nouveau crédit au menu, néanmoins, cette visite nous a permis de redécouvrir Intimidator 305, dont les freins sur la première descente ont été supprimés depuis notre dernière visite. Eh ben c'est bien mieux comme ça ! 93 mètres du chute à 85° d'inclinaison, ça envoie du très lourd, et du méga airtime aussi, quelque soit le rang ! Le reste du parcours est ensuite d'une intensité assez indescriptible ; pour vous dire, un Batman the Ride à côté fait figure de Junior Coaster ! Sur Intimidator, la vitesse, combinée à la surabondance de G, aussi bien positifs que négatifs, fait que l'on atteint parfois les limites du supportable. C'est donc bien marrant, particulièrement extrême, mais il manque néanmoins le côté jouissif que pourrait avoir un El Toro ou un Ge Force. Cela dit, le premier rang est indéniablement une grosse tuerie !

Sinon, côté nouveauté, il y avait le WindSeeker à tester. Ces plus ou moins clones du Star Flyer de Funtime signés Mondial ont poussé comme des champignons dans les parcs Cedar Fair ces deux dernières saison et fallait donc qu'on essaie cela ! Verdict ? C'est plutôt sympa, pour autant je préfère le Star Flyer, où la sensation de vulnérabilité est bien plus présente et où le fait que la nacelle monte et descende durant le tour amène son petit plus !

Au final, des trois visites que l'on a faites à Kings Dominion, je pense que celle-ci a été la meilleure : la fréquentation était raisonnable et Intimidator beaucoup plus satisfaisant que la dernière fois. Demain, on continue chez Cedar Fair avec Carowinds, histoire d'aller faire quelques +1, notamment sur la version B&M d'Intimidator, et de retrouver également l'excellent Inverted Afterburn !