Mai 2025
Revis notre aventure en live sur Instagram ici et ici !
Pas loin de dix ans après notre dernier passage par la case Chine (c’était en 2016), nous voici reparti pour un nouveau voyage dans l’Empire du Milieu en ce mois de mai 2025 !
Pour cette nouvelle édition, et plutôt que de cumuler les vols internes et les trajets fastidieux, on a opté pour un trip reliant Shanghai à Pékin et comportant une demi-douzaine d’arrêts en chemin. Ainsi, mis à part les vols transcontinentaux vers et depuis les deux mégalopoles, on a fait tout le reste du parcours en train à grande vitesse, ce qui s’est avéré particulièrement agréable tant ce moyen de locomotion est facile à utiliser ! Vous pouvez en effet aisément faire des allers-retours dans la journée ou le soir après une visite de parc (il y a souvent des trains tous les quarts d’heure à destination des grandes gares), les horaires sont toujours respectés à la minute près et le confort n’a rien à envier à ce que l’on peut trouver chez nous !
Ok, les trajets en train, c’est très bien, mais pour visiter quoi ?? Des parcs bien entendu, avec dans le lot très peu de sites que l’on connaissait déjà ; mis à part Shanghai Disneyland et Happy Valley Beijing, tout le reste était nouveau ! Il y a donc eu des parcs de groupe avec plusieurs Fantawild, Happy Valley et Sunac, le resort Universal de Pékin mais aussi des sites indépendants, parfois grands, parfois bien vieux et décrépis, mais toujours bien utiles pour faire glinger le compteur à crédits ! Ajoutez à cela quelques arrêts culturels à Shanghai, Hangzhou, Suzhou, Wuxi, Nanjing et Pékin afin de varier les plaisirs et pouvoir dire qu’on n’est pas allé en Chine rien que pour les coasters !
Pour continuer, et avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques remarques générales sur la Chine, ça m’évitera de me répéter encore et encore au fur et à mesure des chapitres…
Sur la Chine en elle-même :
- Le pays a énormément changé en à peine 10 ans et c’est assez fou de voir à quelle vitesse les choses évoluent un peu partout !
- On sent beaucoup moins la pollution dans les villes, et pour cause, toutes les voitures sont passées à l’électrique et énormément d’arbres ont été plantés partout, ce qui rend les visites citadines nettement plus agréables !
- Tout, absolument tout est digitalisé ! Votre passeport vous servira ainsi de ticket de train ou de billet d’entrée pour de nombreux sites. Concernant les paiements, oubliez le liquide, il a été remplacé par les applis Alipay et WeChat qui sont désormais accessibles aux cartes de crédit occidentales. Outre les paiements, elles vous permettront également de réserver des billets de train, des taxis et bien plus encore. Franchement, cela rend la vie tellement plus facile qu’on ne sait pas trop comment on a fait pour s’en passer (ah si, on a galéré !)
Quant aux parcs :
- Comme au Japon, mis à part du côté de chez Disney et Universal, on n’a jamais croisé grand monde. C’est sympa pour éviter les longs temps d’attentes (parce que les opérations efficaces, ça ne fait toujours pas partie de leur logiciel) mais ça fait aussi que l’ambiance n’est jamais trop au rendez-vous. Autrement dit, vous enchaînerez les attractions les unes derrière les autres mais il y a peu de chance que vous vous attardiez dans un parc parce que vous vous y sentez juste bien…
- Comme évoqué juste au-dessus, les opérations sont très laborieuses. N’espérez pas voir plus d’un train sur une montagne russe et ne soyez pas surpris de devoir attendre cinq voire dix minutes entre deux tours, même s’il n’y a personne. C’est souvent assez frustrant, surtout avec les bons coasters où l’on aimerait bien enchaîner les tours ! Bon point en revanche, les opérateurs sont toujours très sympas, même si la barrière de la langue limite souvent les interactions que l’on peut avoir avec eux !
- Outre quelques gros crédits, la plupart des parcs chinois possèdent à minima un Dark Ride (souvent 4D) ou un Flying Theater. Dans le lot il y a parfois du très mauvais mais aussi de temps en temps du très très bon, à même de pouvoir tenir la comparaison face aux meilleurs exemplaires du genre signés de grands noms occidentaux !
- L’entretien des décors, ce n’est pas trop leur fort ! Cela, sans doute combiné à des matériaux assez cheap utilisés pour les réaliser, fait que beaucoup de parcs ont l’air d’avoir plus de 20-30 ans alors qu’ils n’en ont même pas 10 ! Pour autant, les allées sont toujours très propres, idem pour tout ce qui est espaces verts.
Voilà pour les généralités et cette intro qui commence à tirer en longueur… Allez, encore un rapide coup d’œil au découpage du Trip Report qui va suivre et on se lance !
On va donc se faire ça en quatre grands Livres, avec un premier dédié aux parcs de groupes chinois , un second consacré aux autres, toujours chinois, mais moins liés à un gros consortium. Après cela, un peu de visites culturelles avant de finir par les deux mastodontes made in USA que sont Shanghai Disneyland et Universal Studios Beijing !
Et maintenant, entrons enfin dans le dur ! C'est que j'ai pas mal de choses à vous raconter donc inutile de perdre encore plus de temps !!
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Pas loin de dix ans après notre dernier passage par la case Chine (c’était en 2016), nous voici reparti pour un nouveau voyage dans l’Empire du Milieu en ce mois de mai 2025 !
Pour cette nouvelle édition, et plutôt que de cumuler les vols internes et les trajets fastidieux, on a opté pour un trip reliant Shanghai à Pékin et comportant une demi-douzaine d’arrêts en chemin. Ainsi, mis à part les vols transcontinentaux vers et depuis les deux mégalopoles, on a fait tout le reste du parcours en train à grande vitesse, ce qui s’est avéré particulièrement agréable tant ce moyen de locomotion est facile à utiliser ! Vous pouvez en effet aisément faire des allers-retours dans la journée ou le soir après une visite de parc (il y a souvent des trains tous les quarts d’heure à destination des grandes gares), les horaires sont toujours respectés à la minute près et le confort n’a rien à envier à ce que l’on peut trouver chez nous !
Ok, les trajets en train, c’est très bien, mais pour visiter quoi ?? Des parcs bien entendu, avec dans le lot très peu de sites que l’on connaissait déjà ; mis à part Shanghai Disneyland et Happy Valley Beijing, tout le reste était nouveau ! Il y a donc eu des parcs de groupe avec plusieurs Fantawild, Happy Valley et Sunac, le resort Universal de Pékin mais aussi des sites indépendants, parfois grands, parfois bien vieux et décrépis, mais toujours bien utiles pour faire glinger le compteur à crédits ! Ajoutez à cela quelques arrêts culturels à Shanghai, Hangzhou, Suzhou, Wuxi, Nanjing et Pékin afin de varier les plaisirs et pouvoir dire qu’on n’est pas allé en Chine rien que pour les coasters !
Pour continuer, et avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques remarques générales sur la Chine, ça m’évitera de me répéter encore et encore au fur et à mesure des chapitres…
Sur la Chine en elle-même :
- Le pays a énormément changé en à peine 10 ans et c’est assez fou de voir à quelle vitesse les choses évoluent un peu partout !
- On sent beaucoup moins la pollution dans les villes, et pour cause, toutes les voitures sont passées à l’électrique et énormément d’arbres ont été plantés partout, ce qui rend les visites citadines nettement plus agréables !
- Tout, absolument tout est digitalisé ! Votre passeport vous servira ainsi de ticket de train ou de billet d’entrée pour de nombreux sites. Concernant les paiements, oubliez le liquide, il a été remplacé par les applis Alipay et WeChat qui sont désormais accessibles aux cartes de crédit occidentales. Outre les paiements, elles vous permettront également de réserver des billets de train, des taxis et bien plus encore. Franchement, cela rend la vie tellement plus facile qu’on ne sait pas trop comment on a fait pour s’en passer (ah si, on a galéré !)
Quant aux parcs :
- Comme au Japon, mis à part du côté de chez Disney et Universal, on n’a jamais croisé grand monde. C’est sympa pour éviter les longs temps d’attentes (parce que les opérations efficaces, ça ne fait toujours pas partie de leur logiciel) mais ça fait aussi que l’ambiance n’est jamais trop au rendez-vous. Autrement dit, vous enchaînerez les attractions les unes derrière les autres mais il y a peu de chance que vous vous attardiez dans un parc parce que vous vous y sentez juste bien…
- Comme évoqué juste au-dessus, les opérations sont très laborieuses. N’espérez pas voir plus d’un train sur une montagne russe et ne soyez pas surpris de devoir attendre cinq voire dix minutes entre deux tours, même s’il n’y a personne. C’est souvent assez frustrant, surtout avec les bons coasters où l’on aimerait bien enchaîner les tours ! Bon point en revanche, les opérateurs sont toujours très sympas, même si la barrière de la langue limite souvent les interactions que l’on peut avoir avec eux !
- Outre quelques gros crédits, la plupart des parcs chinois possèdent à minima un Dark Ride (souvent 4D) ou un Flying Theater. Dans le lot il y a parfois du très mauvais mais aussi de temps en temps du très très bon, à même de pouvoir tenir la comparaison face aux meilleurs exemplaires du genre signés de grands noms occidentaux !
- L’entretien des décors, ce n’est pas trop leur fort ! Cela, sans doute combiné à des matériaux assez cheap utilisés pour les réaliser, fait que beaucoup de parcs ont l’air d’avoir plus de 20-30 ans alors qu’ils n’en ont même pas 10 ! Pour autant, les allées sont toujours très propres, idem pour tout ce qui est espaces verts.
Voilà pour les généralités et cette intro qui commence à tirer en longueur… Allez, encore un rapide coup d’œil au découpage du Trip Report qui va suivre et on se lance !
On va donc se faire ça en quatre grands Livres, avec un premier dédié aux parcs de groupes chinois , un second consacré aux autres, toujours chinois, mais moins liés à un gros consortium. Après cela, un peu de visites culturelles avant de finir par les deux mastodontes made in USA que sont Shanghai Disneyland et Universal Studios Beijing !
Et maintenant, entrons enfin dans le dur ! C'est que j'ai pas mal de choses à vous raconter donc inutile de perdre encore plus de temps !!
Livre 1 : La Chine en groupes
En Chine, vous avez trois types de parcs :
- Les gros mastodontes américains, à savoir Disney (à Shanghai) et Universal (à Pékin)
- Ceux qui appartiennent à des groupes chinois qui, à l’instar de Merlin, la Compagnie des Alpes ou Parques Reunidos en Europe, se sont lancés dans la création de complexe de loisirs, principalement à partir du milieu des années 2000 et en possède désormais une dizaine, voire beaucoup plus, disséminés dans tout le pays.
- Les petits plus ou moins indépendants mais toujours liés à une entité liée à l’état, on est en Chine, ne l’oublions pas !
Comme je l’ai dit en intro, et comme le titre de ce Livre peut vous le laisser deviner, on va commencer par s’attaquer aux parcs détenus par de grands groupes chinois spécialisés dans le domaine. Au total, on en a visité huit, opérés par Fantawild, Sunac et OCT, des noms qui ne vous disent peut-être pas grand-chose mais que vous aurez vite fait de croiser si jamais il vous venait à l’idée d’aller chasser le crédit du côté de l’Empire du Milieu !
- Les gros mastodontes américains, à savoir Disney (à Shanghai) et Universal (à Pékin)
- Ceux qui appartiennent à des groupes chinois qui, à l’instar de Merlin, la Compagnie des Alpes ou Parques Reunidos en Europe, se sont lancés dans la création de complexe de loisirs, principalement à partir du milieu des années 2000 et en possède désormais une dizaine, voire beaucoup plus, disséminés dans tout le pays.
- Les petits plus ou moins indépendants mais toujours liés à une entité liée à l’état, on est en Chine, ne l’oublions pas !
Comme je l’ai dit en intro, et comme le titre de ce Livre peut vous le laisser deviner, on va commencer par s’attaquer aux parcs détenus par de grands groupes chinois spécialisés dans le domaine. Au total, on en a visité huit, opérés par Fantawild, Sunac et OCT, des noms qui ne vous disent peut-être pas grand-chose mais que vous aurez vite fait de croiser si jamais il vous venait à l’idée d’aller chasser le crédit du côté de l’Empire du Milieu !
Chapitre 1 : Born to be (Fanta)wild
Fantawild je vous en avais déjà parlé dans notre précédent Trip Report dédié à la Chine à la suite de notre voyage de 2016. Ce groupe, à la base spécialisé dans les films d'animation, s'est lancé dans la construction de parcs d'attractions à partir de 2006 et n'a depuis pas fait les choses à moitié, ouvrant jusqu’à cinq nouveaux parcs par an, et pas des tous petits, vous pouvez me croire !
Tout cela fait que depuis le début de la décennie 2020, Fantawild a pris la deuxième position au classement des plus gros opérateurs de parcs de loisirs au monde, juste derrière Disney, avec quasi 86 millions de visiteurs accueillis en 2023 dans les plus de 40 parcs que compte le groupe !
Ces parcs, parlons-en justement, on est là pour ça après tout ! Comme tout bon opérateur, Fantawild a créé différentes marques de parcs, chacun ayant son type de thématiques traitées. Dans le lot vous avez :
- Les Fantawild Adventure, qui représentent la première fournée de parcs créés par le groupe (principalement autour des années 2010), avec des thèmes assez classiques tels que l’aventure, la science-fiction, etc.
- Fantawild Dreamland, plutôt tournés autour de la fantaisie et l’animation
- Oriental Heritage, inspiré des mythes et légendes chinoises
- Glorious Orient, basé sur l’histoire de la Chine au 20ème siècle avec une bonne dose de roman national
Après cela, il y a encore des parcs spécifiques comme Fantawild Wonderland, Dino Kingdom, j’en passe et des meilleurs !
Toujours est-il que, si l’on met de côté Disney et Universal, les Fantawild auront été les parcs que l’on a préférés sur ce trip ! Pas forcément qu’on y trouve les meilleurs coasters (même si chaque parc inclut très souvent une montagne russe Vekoma nouvelle génération ou un gros Wooden Gravity Group), juste que ce sont les plus réussis en termes de masterplan, de décors, d’aménagements paysagers, et surtout parce qu’ils font la part belle aux Dark Rides bien barrés !
C’est bien simple, la plupart des Fantawild possèdent au moins trois Dark Rides voire plus, très souvent à base média (faut bien utiliser le savoir-faire maison en matière d’animation 3D) et très souvent en mode XXL ! Côté thèmes, on a de tout, allant de l’allègrement repompé sur des licences bien connues à la bataille ferroviaire lors de la première guerre sino-japonaise. Quant à la réalisation, force est de reconnaitre que certains sont vraiment très réussis et n’ont pas tant que ça à envier aux modèles dont ils s’inspirent parfois très fortement !!
Plus de précisions là-dessus ? Eh bien il suffit de passer au compte-rendu détaillé des quatre Fantawild que l’on a visités au cours de notre périple !
Tout cela fait que depuis le début de la décennie 2020, Fantawild a pris la deuxième position au classement des plus gros opérateurs de parcs de loisirs au monde, juste derrière Disney, avec quasi 86 millions de visiteurs accueillis en 2023 dans les plus de 40 parcs que compte le groupe !
Ces parcs, parlons-en justement, on est là pour ça après tout ! Comme tout bon opérateur, Fantawild a créé différentes marques de parcs, chacun ayant son type de thématiques traitées. Dans le lot vous avez :
- Les Fantawild Adventure, qui représentent la première fournée de parcs créés par le groupe (principalement autour des années 2010), avec des thèmes assez classiques tels que l’aventure, la science-fiction, etc.
- Fantawild Dreamland, plutôt tournés autour de la fantaisie et l’animation
- Oriental Heritage, inspiré des mythes et légendes chinoises
- Glorious Orient, basé sur l’histoire de la Chine au 20ème siècle avec une bonne dose de roman national
Après cela, il y a encore des parcs spécifiques comme Fantawild Wonderland, Dino Kingdom, j’en passe et des meilleurs !
Toujours est-il que, si l’on met de côté Disney et Universal, les Fantawild auront été les parcs que l’on a préférés sur ce trip ! Pas forcément qu’on y trouve les meilleurs coasters (même si chaque parc inclut très souvent une montagne russe Vekoma nouvelle génération ou un gros Wooden Gravity Group), juste que ce sont les plus réussis en termes de masterplan, de décors, d’aménagements paysagers, et surtout parce qu’ils font la part belle aux Dark Rides bien barrés !
C’est bien simple, la plupart des Fantawild possèdent au moins trois Dark Rides voire plus, très souvent à base média (faut bien utiliser le savoir-faire maison en matière d’animation 3D) et très souvent en mode XXL ! Côté thèmes, on a de tout, allant de l’allègrement repompé sur des licences bien connues à la bataille ferroviaire lors de la première guerre sino-japonaise. Quant à la réalisation, force est de reconnaitre que certains sont vraiment très réussis et n’ont pas tant que ça à envier aux modèles dont ils s’inspirent parfois très fortement !!
Plus de précisions là-dessus ? Eh bien il suffit de passer au compte-rendu détaillé des quatre Fantawild que l’on a visités au cours de notre périple !
Chapitre 1.A : Les Dark Rides en Heritage 1/2
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Parc visité : Oriental Heritage Ningbo
On attaque avec Fantawild Ningbo, un complexe bien énorme situé au bord de la baie de Hangzhou, que vous pourrez rejoindre en vous rendant en train jusqu’à la gare de Yuyao North, avant de finir votre trajet jusqu’au parc par une grosse demi-heure en Didi (l’équivalent d’Uber en Chine). Ouvert pour sa première phase en 2016 avec le parc Oriental Heritage, Fantawild Ningbo s’est ensuite agrandi avec Glorious Orient en 2021 puis avec Boonie Bear Bay (du nom de l’ours mascotte de Fantawild) fin 2024, qui inclut un parc aquatique, un hôtel et une vingtaine de manèges et aires de jeux pour enfants. Honneur aux plus anciens (et encore, il n’a même pas 10 ans), commençons notre passage en revue par Oriental Heritage ! Comme je vous l’ai dit dans l’intro juste au-dessus, le thème ici, ce sont les légendes chinoises, qu’on est très loin de maîtriser sur le bout des doigts mais ce n’est pas grave, parait que si une attraction est bien fichue, on n’a pas besoin d’en comprendre toutes les subtilités de la storyline pour pouvoir l’apprécier ! Cela dit, avant de se lancer dans les attractions où l’on essaie de nous raconter des trucs auxquels on ne comprend rien, barrière de la langue oblige, commençons déjà par les… Coasters Le gros morceau du coin, c’est Jungle Trailblazer, un Wooden Coaster conçu par Gravity Group et construit par Martin & Vleminckx possédant un parcours de 32 mètres de haut et 995m de long, qui inclut notamment une jolie first drop inclinée à 62°, un virage à 90° et, last but not least, une inversion ! Côté sensations, c’est plutôt sympa, avec une bonne vitesse, ce qu’il faut d’airtime et des éléments qui s’enchaînent bien (l’inversion étant cependant assez anecdotique). Côté confort, c’est en revanche moins glorieux … Si à l’avant on se fait secouer comme il faut sans que cela ne soit trop douloureux, à l’arrière on a droit à quelques bons taquets, notamment dans la transition entre la première descente et le gros Camelback qui la suit. En somme c’est un peu mi-figue mi-raisin tout cela… On passe ensuite à Stress Express, un Boomerang Vekoma avec tout ce que cela implique, à savoir que je n’aime vraiment pas ces machines. Bon allez, ici ça va encore puisque l’on a affaire à une version récente avec circuit moins remplis de jerks désagréables et trains à harnais souples histoire de ne pas se faire tabasser la gueule. Pour autant, de là à y prendre du plaisir… Pour finir, place à Night Rescue, un Mine Train indoor signé Jinma Rides, ou quand Calamity Mine (pour le parcours, quasi identique à celui de la montagne russe de Walibi Belgium) rencontre Crazy Bats (pour l’absence complète de décors à l’intérieur, pas pour la VR heureusement). Cela dit, la bonne nouvelle dans tout cela est que l’ensemble est parfaitement acceptable niveau confort, ce qui n’est déjà pas si mal après tout ! Ah et puis n’oublions pas Parent-Child Coaster, un micro crédit réservé aux plus petits où les chers bambins prennent place dans une caisse à savon pendant que leur parent pédale pour faire grimper à celle-ci un lift qui ne doit pas dépasser le mètre de hauteur ! Les crédits c’est fait, on va pouvoir passer à ce qui fait vraiment l’intérêt d’Oriental Heritage (et des parcs Fantawild en général), les… Dark Rides Oriental Heritage n’en compte pas moins de quatre ! Ah ben non, trois en fait, Devil’s Peak, celui avec les Robocoasters façon Harry Potter and the Forbidden Journey, semble avoir pris sa retraite ! Bon, ce n’est pas trop grave, on l’avait déjà testé en 2016 dans le Fantawild Dreamland de Zhengzhou et il ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable ! Pour commencer ce tour d’horizon des parcours scéniques, direction Colorful Kingdom, dont le concept peut très facilement se résumer en cinq mots : copie foireuse de Small World ! On est donc à bord de gros bateaux, dans des décors très colorés remplis de poupées… qui ne bougent pas pour la moitié… dans des scènes où il manque parfois le son ! Euh, vous êtes sûrs que ce n’est pas un train fantôme ce truc ?? Non, non, c’est juste un Dark Boat Ride tout vieux et tout miteux ! Allez, on ne se laisse pas décontenancer par ce coup d’épée dans l’eau et on enchaîne avec Tale of Nuwa. Et là, rien à dire, c’est beaucoup, mais alors beaucoup, beaucoup mieux ! Au menu, Dark Ride 4D à la Spiderman s’inspirant de la légende chinoise de Nuwa, la déesse créatrice qui aurait façonné l’humanité. Comme souvent dans les Dark Rides chinois, c’est un peu le bordel niveau storytelling et il ne faut pas s’offusquer de la surabondance de monstres en tout genre ou de l’utilisation abusive des ralentis façon Transformers the Ride. Cela dit, pour le reste, c’est juste excellent ! Le circuit est super long (il dure quasi 10 minutes) et l’histoire est facile à comprendre même si on ne bite rien aux dialogues. Ajoutez à cela que les décors claquent, que l’animation tout comme les projections sont super qualitatives et que tout est parfaitement synchronisé avec les mouvements du véhicule et le son ! Franchement, on aurait un Dark Ride de ce niveau-là en Europe, il serait facilement dans le top 10 des meilleurs du continent !! Pour finir ce passage en revue des Dark Rides d’Oriental Heritage, direction Jinshan Temple Showdown. Ce mastodonte d’attraction indoor, on l’avait déjà croisé à Zhengzhou en 2016. Il s’agit de la combinaison entre un Walk Through à travers la reconstitution d’un village médiéval chinois, un Boat Ride qui se fait à bord d’énormes bateaux (genre 120 à 150 places) au milieu de décors où se mêlent projections et acteurs live et un spectacle à effets spéciaux au final bien rafraichissant. Visuellement, rien à dire, ça fonctionne très bien. Le problème vient plutôt du rythme, quelque peu saccadé avec ces différentes phases d’embarquement / débarquement, ce qui nuit pas mal à l’expérience globale, qui reste cela dit d’un très bon niveau ! 1, 2, 3, c’est bon, le tour des Dark Rides est fait. Toutefois, on va encore se faire un petit paragraphe dans cette catégorie pour parler de The Plummet, une tour de chute libre abritée dans une grande pagode. Niveau déco, c’est le minimum syndical mais l’expérience fonctionne cela dit plutôt bien, déjà parce que la monté, très lente, ne permet pas du tout d’anticiper le moment où l’on arrive au sommet vu que l’on ne voit ni le sol ni le plafond, ensuite parce que la chute en elle-même envoie ce qu’il faut, ce qui est après tout la chose la plus importante pour ce type d’attractions ! Cela étant dit, on change cette fois-ci pour de bon de rubrique et on passe aux… Water Rides Oriental Heritage en possède deux. Le premier est un Shoot the Chute, l’une des attractions les plus classiques des parcs chinois, que vous pourrez retrouver dans la plupart d’entre eux, généralement munie d’une descente bien haute et surtout d’un niveau d’humidité extrêmement élevé. Les locaux font tous ça munis d’un poncho, nous on a plus souvent passé notre tour, comme ce fut d’ailleurs le cas ici ! Du coup, direction le Raft Ride, baptisé Rushing Rapids, moins porté sur le rinçage intégral, même si le rideau d’eau qui ne s’éteint pas en sortie de gare ou quelques vagues bien vicelardes feront en sorte que vous n’en ressortirez pas sec ! C’est déjà tout pour les Water Rides ! Ne reste maintenant plus qu’à évoquer les… Autres attractions Passés les coaster, les Dark Rides et les attractions aquatiques, les parcs Fantawild ne possèdent pas énormément d’autres attractions. La plupart du temps, on trouve un ou deux gros Flat Rides complétés par une dizaine de Family et Kiddie Rides. Après cela, il y a bien encore les cinés 4D et les shows mais on n’a testé aucun d’entre eux, à la fois parce qu’on n’avait pas de très bons souvenirs de ceux des Fantawild de Zhengzhou (longs, bavards et donc juste chiants quand on ne comprend pas la langue) mais aussi parce que le parc ne proposait qu’une seule représentation par jour pour chacun d’entre eux. Et comme il fallait également que l’on enchaîne avec le voisin Glorious Orient, autant vous dire qu’on était un peu pris par le temps ! D’ailleurs, en parlant d’enchaîner, c’est peut-être ce que l’on va faire, non ? Oui mais, avant cela, une petite conclusion sur Oriental Heritage tout de même ! Ok, ok… On ne va pas se mentir, des quatre parcs Fantawild que l’on a visité sur ce trip, les deux Oriental Heritage étaient incontestablement les moins intéressants. En même temps, c’était aussi les plus vieux… Si l’on passe en revue l’offre, déjà, côté coasters, rien de bien exceptionnel… Ensuite, oui il y a l’excellent Tale of Nuwa, oui Jinshan Temple Showdown, la Free Fall indoor et le Raft étaient rigolos, mais le reste des attractions, c’était plutôt bof bof. Pour autant, loin de moi l’idée de dire qu’il s’agit-là de mauvais parcs ! Car l’un des très gros points forts des parcs Fantawild, ce ne sont pas que les attractions, c’est aussi le gigantisme des décors. Et sur ce point, Oriental Heritage ne déroge pas à la règle !! La plupart des bâtiments sont énormes, les files d’attente sont souvent très travaillées (et heureusement très vides), bref, ça en met plein les mirettes et ça c’est très cool, même si on aimerait que ça suive un peu mieux côté entretien, ce qui n’est hélas pas toujours le cas ! Donc voilà, si vous allez faire un saut en Chine et que votre route passe non loin d’un Oriental Heritage, n’hésitez pas à aller y faire un saut. C’est radicalement différent de ce que l’on a l’habitude de voir en Europe ou aux Etats Unis, y a tout de même quelques attractions qui valent clairement d’être testées, bref, en un mot comme en cent, ça vaut le coup d’œil ! |
Chapitre 1.B : Les Dark Rides en Heritage 2/2
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Parc : Oriental Heritage Jinan
On continue avec un autre Oriental Heritage… Après Ningbo, place à celui de Jinan, qui est peu ou prou une copie du premier. Ok, ok, niveau organisation spatiale, c’est différent, je vous l’accorde… mais côté attractions, c’est à pas grand-chose près la même chose, au Dark Ride en Robocoaster HS près ! Du coup, je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet, d’autant que j’ai encore des tonnes et des tonnes de choses à vous raconter sur d’autres parcs dans les chapitres qui suivent. Mais bon, allez, parce que je vous aime bien, on se fait tout de même un rapide tour d’horizon ! Côté gros coasters, on retrouve ainsi le Boomerang Vekoma, le Mine Train indoor chinois et le Wooden Gravity Group… qui pour le coup était fermé. Pour autant, vu que c’était exactement le même circuit qu’à Ningbo et qu’on n’avait pas plus que cela apprécié ce dernier (enfin surtout son confort), mis à part pour le crédit manqué, ce n’était pas une grosse perte ! Si au niveau des montagnes russes principales il y avait comme une forte impression de déjà vu, ça change un peu pour ce qui est des grands huit pour enfants. Certes, on a à nouveau droit au Parent Child Coaster (ici nommé Happy Track) sur lequel on ne peut pas poser nos fesses, mais on trouve aussi à Oriental Heritage Jinan deux Junior Coasters made in China à peu près tout aussi pourri l’un que l’autre. Worm Around est un ridicule Powered Coaster donc la différence max d’altitude ne dépasse pas le mètre et Space Vehicle est une lamentable copie par Jinma des Tivoli Zierer qui arrive à foutre des baffes même dans les lignes droites ! Double Gling prout et on passe à la suite ! La suite, ce sont les Dark Rides, avec le même line-up qu’à Ningbo, composé donc de l’excellent Tale of Nuwa (toujours cool de le retrouver ce Dark Ride 4D), du Small World version Wish et de Jinshan Temple Showdown, qu’on n’aura ici pas testé, la faute à des horaires d’ouverture complètement foireux. D’ailleurs, on n’aura pas non plus pu refaire la Free Fall indoor qui était ici fermée. A la place, ce sera un tour de Raft sur lequel on a bien rigolé avec les locaux, pas de show ni de ciné 4D (toujours pour les mêmes raisons) et puis c’est déjà tout pour cet Oriental Heritage Jinan. Du coup, la conclusion… Sans trop de surprise, c’est un peu la même que pour l’homologue de Ningbo, en ajoutant qu’on a senti le parc de Jinan bien plus fatigué. Déjà, pas mal d’attractions étaient fermées (le Wooden, la Free Fall, le Dark Ride en Robocoaster), ensuite, toute la partie droite du parc, composée d’une demi-douzaine d’énormes pavillons abritant spectacles et cinés 4D, semblait presque à l’abandon. Pas bon signe pour un parc qui venait à peine de fêter ses dix ans lors de notre visite ! |
Chapitre 1.C : La Guerre est déclarée !
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Parc : Fanta Park Glorious Orient Ningbo
Après ce détour par Jinan, on revient au resort Fantawild de Ningbo pour s’intéresser au second parc du complexe, Glorious Orient. Pour s’y rendre depuis le voisin Oriental Heritage, ce n’est pas bien compliqué ; il suffit de quitter le premier, de longer une petite étendue d’eau (dans une configuration qui rappelle beaucoup Universal Orlando entre les Studios et Islands of Adventure) et, cinq minutes après, vous voici devant les portes du parc sujet de ce chapitre ! Avec Glorious Orient, on laisse de côté les légendes pour s’intéresser à l’Histoire de la Chine, celle avec un grand H, ici principalement centrée sur le 20ème siècle et les différentes guerres qu’a connues l’Empire du Milieu, que ce soient les guerres civiles ou celles qui l’ont vu s’opposer aux Japonais. Entre la mise en avant du parti communiste et de son grand timonier ou de la bravoure des soldats chinois lors des différents conflits, l’ensemble du parc fleure très fortement le roman national. Cela peut surprendre voire décontenancer au début, mais ça amène aussi très vite son lot de moments lunaires dans les différentes attractions proposées, ce qui fait qu’on finit plus par avoir tendance à en rire qu’à s’en offusquer. Sinon, comme tous les autres Fantawild, Glorious Orient est dans l’ensemble bien conçu ; le parc est grand, ombragé et agréable à visiter. D’ailleurs, on va tout de suite s’attaquer au tour d’horizon avec, pour ne pas déroger à la règle, les… Coasters Glorious Orient ne possède qu’une seule montagne russe digne de ce nom mais cette dernière est plutôt appétissante puisqu’il s’agit d’un LSM Coaster Vekoma modèle Top Gun répondant au nom de Fighter Jet. Côté mise en scène, Fantawild a, comme souvent, bien fait les choses. Le grand huit est construit au bord du bassin principal du parc et sa gare est abritée dans une énorme reconstitution de porte-avion, sur le pont duquel se trouve d’ailleurs la catapulte (logique). Du côté du coaster en lui-même, signalons qu’il fonctionne avec des trains particulièrement courts : 2 wagons de 4 passagers, voilà une configuration plutôt unique pour du Vekoma ! Et si vous vous dites : ouaaah, mais le débit il doit être bien pété du casque avec ça, rassurez-vous, l’attraction tourne avec deux trains… et un dispatch toutes les 10 minutes ! La Chine, que voulez-vous… Après cela, place au circuit ! Passée la catapulte, sympa sans plus, on attaque la partie gravitaire avec une très chouette figure combinant Top Hat et roulement à 360° en un seul élément. On continue ensuite avec une série de bosses et de virages relevés entrecoupés d’une Corkscrew prise à toute berzingue et de quelques changements de direction bien sentis. Arrive alors un frein de mi-parcours qui débouche sur une seconde partie de circuit hélas bien moins intéressante, au cours de laquelle le train passe les éléments avec moins de dynamisme et peine presqu’un peu à arriver jusqu’à la décélération finale. Malgré ce petit défaut, Fighter Jet reste une très belle machine. Si on oublie cette deuxième partie en demi-teinte, le reste du parcours est rapide, nerveux et tout s’enchaîne super bien ! Niveau confort, RAS, comme tout Vekoma nouvelle génération qui se respecte, c’est d’une douceur absolue, et même si je me passerais bien des vestes, celles-ci n’empêchent pas plus que cela de bien profiter des différents éléments proposés ! On reste chez Vekoma mais on baisse d’un très gros cran le niveau d’intensité avec Frontline Charge, un Junior Boomerang modèle Rebound, dont vous pourrez trouver des clones en Europe à Energylandia, Paultons Park ou Furuvik. Perso, c’est loin d’être mon circuit favori pour ce genre de montagne russe (je préfère largement ceux plus étirés comme à Tripsdrill) mais allez, ça passe tout seul et ça fait +1 ! Pour le dernier crédit local (je vous passe le Parent-Child Coaster présent à Glorious Orient comme dans son voisin Oriental Heritage), direction Sky Track, un Junior Coaster signée Beijing Shibaolai dont le parcours est une version légèrement améliorée de l’inénarrable Big Apple. Ok, ça ne sert pas à grand-chose (si ce n’est à faire gling) mais l’ensemble passe sans le moindre à-coup et force est de constater que le circuit est un poil plus dynamique (toute proportions gardées) que celui de notre Pomme bien aimée ! Voilà pour les coasters… Comme je vous l’ai dit quelques lignes plus haut, ce n’est pas la plus grande force de Glorious Orient (même si Fighter Jet s’en sort très bien). Non, là où le parc en a sous le capot, c’est du côté des… Dark Rides Déjà, là où Oriental Heritage en avait trois, Glorious Orient en ajoute un quatrième à sa collection. Ensuite, on ne va pas y aller par quatre chemins, on a un peu été de surprise en surprise au fur et à mesure qu’on les découvrait, et pas dans le mauvais sens du terme ! Le premier que l’on a testé, c’est Sharp Shooters, un Dark Ride interactif avec véhicules capables de pivoter à 360° et cibles physiques disséminées un peu partout dans des décors au look très cartoon. En lisant ça, vous pensez sans doute au Buzz Lightyear de Disney et vous n’avez pas tords puisque Sharp Shooters s’en inspire très fortement… et pousse même le repompage de Toy Story un peu plus loin avec son entrée faite de cubes XL marquées de lettres géantes ! Cela dit, la comparaison s’arrête là lorsque l’on s’intéresse de plus près au thème de l’attraction… Celui-ci vous est clairement signifié dès que vous passez son porche d’entrée et découvrez cette grande fresque faite d’enfants habillés en costumes militaires et brandissant Kalashnikov et autres fusils d’assaut ! Eh oui, c’est la guerre, et il n’y a apparemment pas d’âge pour pouvoir en profiter ! Passé ce surprenant parti-pris, il est temps d’aller détruire les stocks d’armes de l’ennemi dans un Dark Ride ma foi fort sympathique, où la jouabilité était bonne et ou tous les effets marchaient, tant et si bien qu’il nous a limite laissé une meilleure impression que son homologue (moins guerrier) à Shanghai Disneyland ! Après cela, on passe à la vitesse supérieure avec Railroad Warriors, un Dark Ride 4D inspiré d’un film narrant les exploits de soldats chinois lors d’une bataille ferroviaire contre les Japonais. Afin de se jeter au cœur de la mêlée, on embarque dans un véhicule militaire (une constante à Glorious Orient), ici muni de fausses mitrailleuses à l’avant. Après cela, place au grand spectacle dans ce qui est incontestablement l’un des Dark Rides les plus impressionnants que l’on aura croisés du séjour ! Alors oui les Japonais s’en prennent plein la gueule (je n’ai pas fait le body count mais il est très loin d’être nul), oui c’est complètement over the top avec un patriotisme en mode exacerbé ++, mais, que ce soit de côté des décors, des effets, des médias et de leur intégration, rien à dire, c’est juste super bien fichu ! Et puis que dire de ce final complètement fou où un pont explose dans une première projection avant de s’effondrer sur vous via un autre écran absolument gigantesque placé au plafond ? Ben, de un, qu’on n’avait jamais vu ça (comme quoi les Chinois sont aussi capables d’avoir de bonnes idées) et, de deux, que cela élève Railroad Warriors parmi les meilleurs exemplaires de Dark Rides 4D, certes en dessous d’un Spiderman ou d’un Peter Pan Adventure, mais largement au-dessus d’à peu près tous les autres !! Allez, gros Dark Ride qui envoie suivant avec Hangar Breakout. C’est encore et toujours la guerre, c’est encore et toujours à bord de véhicules dynamiques mais cette fois-ci sans 3D. A la place, on a droit à une succession d’écrans dômes disséminés dans la théma et à un système assez malin consistant à faire faire deux tours de circuit aux nacelles en les orientant différemment dans les décors et en changeant les médias dans les écrans, ce qui rend l’astuce limite imperceptible (d’autant plus que des volets roulants s’abaissent au niveau du quai pour le dissimuler). Bon après, ce n’est pas la panacée pour la capacité mais on est en Chine donc on s’en fiche pas mal ! Quant au résultat, c’est à nouveau très réussi même si un cran en-dessous de Railroad Warriors. Pas grand-chose à redire niveau technique, idem niveau décors, on sent que Fantawild maitrise son sujet ! On peut donc passer au dernier Dark Ride du coin, sobrement baptisé Zhiyuan, du nom d’un cuirassé chinois qui s’est illustré lors de la première guerre sino-japonaise à la toute fin de 19ème siècle et qui sert ici de point de départ à une mise en avant (tout en sobriété bien sûr) de l’industrie navale chinoise. Qui dit bateaux dit logiquement Boat Ride et, vu que l’on est à Fantawild et que l’on n’a peur de rien, autant s’inspirer directement du plus mythique de tous, le Pirates of the Carribean de Shanghai Disneyland, véhicules pivotants et écrans XXL au ras de l’eau inclus ! Côté système de transport, même s’il n’a pas été possible de trop étudier la chose, on n’est vraisemblablement pas sur le même principe technique que chez Disney. Oui les bateaux peuvent pivoter sur eux-mêmes mais pour autant ils ne flottent pas, ce qui me laisse penser que l’on a là affaire à un système de rail immergé sur lequel avance un véhicule muni d’une tourelle rotative sortant de l’eau dans laquelle prennent place les passagers. Bon ça reste de la conjecture… Quant au ressenti à bord, encore une fois, ça fonctionne très bien ! Ok, tout n’est pas parfait, genre les transitions sont parfois un peu laborieuses et la storyline n’a ni queue ni tête, mais force est à nouveau de constater qu’on a droit à quelques scènes bien impressionnantes, et même que certains effets de transitions entre l’eau et les projections marchent limite mieux qu’à Disney !! Après ces découvertes aussi improbables que réjouissantes, il est temps de passer à ce qu’il y a d’autres à voir à Glorious Orient en plus des montagnes russes et des Dark Rides, autrement dit, parlons un peu des… Autres attractions Pour commencer dans ce rayon, il y a tout d’abord un Flying Theater, répondant au nom simple et efficace de Let’s Fly. Comme pour la plupart des attractions du genre que l’on aura croisées au cours de ce trip (et il y en a eu pas mal), on a ici droit à un survol de différents paysages chinois qu’on aura eu un peu de mal à reconnaitre passés Shanghai et Pékin. Quant à l’aspect technique, si le système de transport n’était pas bien extraordinaire (comprenez par là qu’on sentait bien trop la mécanique), rien à redire sur le film, tout en image de synthèse mais de très bonne qualité ! Après cela, quoi d’autre ? Déjà, pas de Shoot the Chute, limite une hérésie pour un parc chinois (ok, il y en a un chez le voisin Oriental Heritage). A la place, ce sera un Splash Battle, que l’on n’aura néanmoins pas testé. Ajoutez à cela quelques petites attractions circulaires type Mini Jet, Tea Cups et autres carrousels, plusieurs shows qu’on a zappés pour cause de barrière de la langue / une seule séance par jour / manque de temps et voilà, je crois qu’on a fini ce passage en revue de Glorious Orient ! On en arrive donc à la conclusion où je vais tout de suite dire que Glorious Orient est sans trop d’hésitation le parc qui nous a le plus marqué après Shanghai Disneyland et Universal Studios Beijing ! Déjà il y a la qualité des attractions, notamment des Dark Rides, avec plusieurs exemplaires qui n’ont absolument rien à envier à ceux des deux mastodontes cités ci-dessus ! Ensuite il y a l’aménagement du parc, les décors, les espaces paysagers, sur lesquels je n’ai pas grand-chose à redire si ce n’est que c’est constamment très bien fait… Et puis il y a le thème ! La guerre, la guerre et encore la guerre ! Alors c’est certain que vu avec nos yeux d’occidentaux, ce déploiement de violence mâtiné de propagande moins subtile tu meurs a de quoi surprendre. Surtout que Glorious Orient n’y va pas avec le dos de la cuiller, oh que non ! Quasiment chaque véhicule d’attraction est un engin militaire (avion de chasse, tank, frégate, etc.), les ennemis, japonais de préférence, sont passés à la mitrailleuse sans autre forme de procès et le parti communiste constamment érigé en faiseur de héros. Non, franchement, si vous visitez ce parc et que vous n’en ressortez pas avec une envie subite d’envahir Taiwan, je ne sais pas ce qu’il vous faut !! En somme, Glorious Orient, et qui plus est son voisin Oriental Heritage, sont clairement des parcs que l’on vous recommande chaudement de découvrir si vous êtes de passage à Shanghai. L’accès via Hangzhou (très chouette ville soit dit en passant) n’est pas bien compliqué et cela vous permettra de visiter deux parcs totalement différents de ceux auxquels on est habitué en Occident, avec accessoirement des attractions, et notamment des Dark Rides, dont vous me direz des nouvelles ! |
Chapitre 1.D : Délices in Wonderland
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Parc : Fantawild Wonderland Xuzhou
Suite et fin des Fantawild avec ce parc tout nouveau tout beau (il date de 2023) situé dans la banlieue de Xuzhou, à mi-chemin entre Shanghai et Pékin. Niveau masterplan, c’est plus ou moins la même chose que d’habitude : une jolie Main Street, de grandes allées bordées de non moins énormes pavillons abritant les attractions indoor ou les shows du parc, des décors plutôt bien travaillés et tout ce qu’il faut d’espaces paysagers et d’étendues d’eau pour que l’on ne cuise pas trop malgré la chaleur qui fut très présente lors de notre visite ! La principale raison de notre passage par la case Fantawild Wonderland, outre le fait qu’on aime bien les parcs du groupe et que celui-ci se trouvait sur notre trajet, c’est la présence de Cloud Shuttle, le tout premier Super Boomerang signé Vekoma. Ah oui, je ne vous ai pas prévenu mais c’est déjà parti pour le passage en revue des… Coasters Cloud Shuttle donc… La montagne russe est placée au bord d’un plan d’eau, ce qui permet bien de se rendre compte à quel point elle est conçue tout en longueur, au contraire des Boomerang classiques dont la forme est plutôt triangulaire. Niveau stats, qui dit Super dit forcément chiffres plus impressionnants ! Côté longueur, on est donc à 436 vs 285m pour le Boomerang ancienne génération et côté hauteur, on passe de 35 à 50m ! Autre différence de taille, plus de lift en avant plus en arrière mais trois blocs de LSM qui catapultent le train dans chaque creux du parcours ainsi que des flèches verticales qui remplacent les deux lifts inclinés. Et pour ce qui est des sensations, ça donne quoi ? Sans trop de surprise, on est à mille lieues de la catastrophe planétaire que sont les Boomerang classiques !! Genre celui-ci, Vekoma peut le cloner à outrance, ça ne nous gênera pas, même si on n’est pas pour autant tombé en pamoison devant la machine après les quelques tours que l’on en a fait. En gros, disons qu’il y a du bon et du moins bon sur ce Super Boomerang. Le bon, l’excellent même, c’est le Stall Loop, à savoir la première inversion que vous rencontrerez, constituée d’un demi-looping suivi d’un looooong passage à l’envers. Aussi bien en avant qu’en arrière, la sensation est géniale et on aurait vraiment aimé qu’il en soit de même pour le reste du parcours ! Oui parce que le reste… Entre le Double Up qui se finit en une descente vrillée sans grande saveur et l’autre Double Up avec roulement à 360° à mi-hauteur et flèche verticale trop courte en deuxième partie, on n’a pas trouvé Vekoma très inspiré dans la création de ces éléments ! Ajoutez à cela que les launchs sont assez mous et il en résulte une expérience sympa mais finalement sans plus… Après cela, pas grand-chose de plus à se mettre sous la dent pour ce qui est des autres montagnes russes de Fantawild Adventure, tout juste deux Kiddie Coasters pour faire un peu glinger le compteur. Le premier, baptisé Pine Tree Rocket et à nouveau signé Vekoma, est un modèle Horus comme vous pouvez en trouver dans nos contrées du côté de Winnoland, Energylandia ou Emerald Park. Quant au second, Puppy Coaster, il s’agit d’une autre de ces Pommes revisitées par Beijing Shibaolai. Rien de bien foufou donc, en même temps, je vous avais prévenu ! On peut donc passer à la catégorie reine des attractions des parcs Fantawild, les… Dark Rides Le premier du lot, c’est Wizard Academy, un Dark Ride 4D à la Spiderman dont on avait déjà croisé un clone en 2016 à Fantawild Adventure à Zhengzhou. Niveau storyline, vous prenez Harry Potter et son école des sorciers, vous y ajouter quelques animaux géants genre crocodile, poulpe ou tortue, de préférence bien belliqueux, vous saupoudrez le tout de mages maléfiques, et voilà ! Quant au résultat, comme à Zhengzhou, c’est vraiment pas mal du tout ! Certes, c’est un cran en-dessous de Tale of Nuwa ou de Railroad Warriors mais, pour autant, aussi bien techniquement que visuellement, ça fait parfaitement le job ! On enchaîne ensuite avec River of Tales. En découvrant qu’il s’agissait d’un Indoor Boat Ride, on craignait un peu de se retrouver face à un nouvel exemplaire de Small World Wish, à l’image des Colorful Kingdom des Oriental Heritage de Ningbo et Jinan. Il n’en fut en fait rien car si l’attraction utilise le même style graphique dans ses décors, ces derniers sont ici beaucoup plus qualitatifs et l’ensemble des animatronics et autres effets semblaient fonctionner, pour un résultat mignon et visuellement très réussi ! Pour finir avec les Dark Ride de Fantawild Wonderland, direction Bear’s Mission, un parcours interactif très proche du Sharp Shooters de Glorious Orient (même système de transport, même style naïf dans les décors). Pour autant, exit l’ambiance guerrière et les enfants soldats chargés de désamorcer des bombes, ici on est en compagnie du débonnaire ours Boonie et ce n’est finalement pas plus mal ! Voilà donc pour les Dark Rides… Niveau qualité, vous l’avez compris, ça aura été un sans-faute, avec en prime d’en prendre plein les mirettes, la joie de pouvoir échapper à chaque fois à la chaleur qui régnait dehors ! Enfin, pour cela, il y a aussi un autre moyen et ce sont les… Attractions aquatiques Fantawild aime souvent faire les choses en grand, que ce soit avec ses Dark Rides, ses décors ou ses shows ! A Fantawild Wonderland, c’est également le cas avec Dragon Valley Drift, un Raft Ride très fortement inspiré du Roaring Rapids de Shanghai Disneyland (ou de son quasi clone, Grizzly River Run à California Adventure), intégré dans un impressionnant décor de faux rochers incluant sculptures de dragons et autres monstres parmi lesquels une hydre, un lion à trois queues ou une tortue géante. Pour ce qui est ensuite de l’attraction en elle-même, signée Jinma, pas grand-chose à redire si ce n’est qu’il s’agit sans doute là du meilleur Raft Ride chinois qu’on n’ait jamais croisé ! Le parcours est long, les rapides remuent ce qu’il faut et on compte deux descentes de dimensions très respectables pour couronner le tout ! Quant au Shoot the Chute – oui, oui, Fantawild Wonderland en possède bien un – on l’aura une fois de plus zappé, encore et toujours pour les mêmes raisons, à savoir que le parcours ne présentait aucun intérêt (un lift, un demi-tour et l’énorme drop) et qu’on n’avait pas envie de passer le reste de la journée avec le caleçon trempé ! Du coup, je crois que l’on peut tranquillement passer à la dernière partie de cette revue de l’offre de Fantawild Wonderland avec… Les autres attractions Pour commencer avec cette catégorie, allons jeter un coup d’œil du côté des attractions médias qui ne sont ni des Dark Rides ni des cinés 4D. Répondant à cette description, il y a tout d’abord Let’s Fly, dont le nom résume assez bien le concept de ce Flying Theater qui vous emmène une fois de plus survoler quelques hauts lieux de la Chine… dont on ne connaissait pas la plupart ! Après cela, place à Dragon Palace Quest, un simulateur de vol 3D sur dôme hémisphérique façon Simpsons the Ride à Universal. Même si on n’a pas compris grand-chose à l’histoire (sans doute devait-il s’agir de dragon et d’un palais), on a plutôt bien apprécié le résultat : la projection et les médias étaient de bonne facture et la simulation bien synchro avec le contenu ! Ensuite… ensuite… quoi d’autre encore ? Pas mal de petites attractions diverses et variées avec dans le lot des Flat Rides à sensations type Bateau Pirate, Disk’O ou Giant Frisbee, des choses plus familiales type autos tamponneuses, Paratower et manèges circulaires en tout genre, sans oublier quelques Kiddie Rides dans la zone Boonie pour nos chères têtes blondes, pas si blondes que cela Asie oblige. Sur ce, il me semble avoir tout dit pour ce qui est de l’offre du parc, reste plus que la conclusion et emballez c’est pesé ! Du coup, qu’a-t-on pensé de Fantawild Wonderland ? A votre avis ? Est-ce que vous avez vu beaucoup de choses négatives dans les descriptions des différentes attractions du parc que j’ai faites ? Non ? Ben vous avez votre réponse ! Fantawild Wonderland est clairement l’un des parcs que l’on a préféré de ce trip, aussi bien pour ces attractions variées, et dans l’ensemble de qualité, que pour sa théma très réussie… ou qui n’a pas encore eu le temps de mal vieillir si vous préférez ! Après, comme toujours, les opérations sont aux fraises et le fait que le parc ait été vide de chez vide n’a pas trop aidé pour l’ambiance… Cela dit, je préfère toujours cela à avoir à attendre 15 minutes dans une file avec seulement 10 visiteurs devant nous, ce qui peut facilement arriver dans les parcs chinois ! |
Chapitre 2 : Rides to Happiness
Après une bonne grosse dose de Fantawild, il est temps de passer à un autre groupe bien connu parmi les opérateurs de parcs chinois, OCT !
OCT, ça veut dire Overseas Chinese Town et il s’agit là d’un groupe basé à Shenzhen spécialisé avant tout dans la promotion immobilière et l’aménagement urbain. Cela dit, si on parle de parcs uniquement, le plus important à retenir sur OCT pour commencer est que c’est à ce groupe que l’on doit le premier parc d’attractions digne de ce nom de tout l’Empire du Milieu !
En effet, après avoir ouvert deux parcs de miniatures à Shenzhen et Changsha, OCT a lancé en 1998 Happy Valley Shenzhen. Masterplan développé par un grand cabinet américain, attractions signées de constructeurs de renom (Vekoma, Huss, S&S ou Zamperla pour en citer quelques-uns), le parc n’avait pas grand-chose à envier à ses homologues occidentaux et a rencontré un beau succès qui a poussé le groupe à en développer d’autres, beaucoup d’autres ! OCT opère ainsi aujourd’hui 8 Happy Valley à travers toute la Chine à laquelle vous pouvez ajouter une dizaine d’autres parcs aux thèmes divers et variés.
Pour en revenir à nous, des parcs OCT et notamment des Happy Valley, on en avait déjà croisé quelques-uns au cours de nos deux précédents voyages en Chine. En 2011, il y avait eu Happy Valley Beijing, Shanghai et Shenzhen, sans oublier Knight Valley et Windows of the World, puis Happy Valley Wuhan cinq ans plus tard. Avec ce nouveau trip, ce sera moitié découverte avec Happy Valley Nanjing, moitié terrain connu avec son homologue à Pékin.
Autre chose à ajouter ? Pas dans l’immédiat, passons plutôt à la visite en détail dans les deux chapitres qui suivent !
OCT, ça veut dire Overseas Chinese Town et il s’agit là d’un groupe basé à Shenzhen spécialisé avant tout dans la promotion immobilière et l’aménagement urbain. Cela dit, si on parle de parcs uniquement, le plus important à retenir sur OCT pour commencer est que c’est à ce groupe que l’on doit le premier parc d’attractions digne de ce nom de tout l’Empire du Milieu !
En effet, après avoir ouvert deux parcs de miniatures à Shenzhen et Changsha, OCT a lancé en 1998 Happy Valley Shenzhen. Masterplan développé par un grand cabinet américain, attractions signées de constructeurs de renom (Vekoma, Huss, S&S ou Zamperla pour en citer quelques-uns), le parc n’avait pas grand-chose à envier à ses homologues occidentaux et a rencontré un beau succès qui a poussé le groupe à en développer d’autres, beaucoup d’autres ! OCT opère ainsi aujourd’hui 8 Happy Valley à travers toute la Chine à laquelle vous pouvez ajouter une dizaine d’autres parcs aux thèmes divers et variés.
Pour en revenir à nous, des parcs OCT et notamment des Happy Valley, on en avait déjà croisé quelques-uns au cours de nos deux précédents voyages en Chine. En 2011, il y avait eu Happy Valley Beijing, Shanghai et Shenzhen, sans oublier Knight Valley et Windows of the World, puis Happy Valley Wuhan cinq ans plus tard. Avec ce nouveau trip, ce sera moitié découverte avec Happy Valley Nanjing, moitié terrain connu avec son homologue à Pékin.
Autre chose à ajouter ? Pas dans l’immédiat, passons plutôt à la visite en détail dans les deux chapitres qui suivent !
Chapitre 2.A : Happy Crédits
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Parc : Happy Valley Nanjing
Pour ce premier arrêt Happy Valley, direction Nankin (ou Nanjing ça marche aussi), ancienne capitale de la Chine du temps de la dynastie Ming dont on reparlera un peu plus bas dans ce Trip Report. En attendant, concentrons-nous sur ce parc situé au nord-est de la ville et qui a ouvert ses portes fin 2020, en plein crise sanitaire liée au Covid-19. Pour faire rapidement les présentations, Happy Valley Nanjing est construit avec un principe d’anneau (façon Islands of Adventure ou PortAventura à ses débuts) et comporte six quartiers organisés autour d’un lac central dont les thèmes vont de l’océan à la science-fiction, en passant par la forêt ou les sucreries pour ce qui est de la zone enfants. Côté attractions, ce sont cinq crédits qui nous attendent, complétés par une grosse vingtaine de manèges très classiques de tout poil mais étonnamment sans le moindre Dark Ride ou attraction média que ce soit à l’horizon ! On commence par les coasters ? Ben par quoi d’autre sinon ?! Light of Revenge J’attendais beaucoup de ce LSM Coaster Intamin, très inspiré par le Cheetah Hunt de Busch Gardens Tampa. En effet, si la bébête floridienne est déjà à la base un chouette coaster, elle comporte cependant quelques zones de plat assez inexplicables, que le tracé de Light of Revenge a fait disparaitre pour les remplacer par de nouvelles figures, tout en conservant les éléments emblématiques que sont la double spirale en hauteur ou la succession de S Turns bien sentis. Autre bonne nouvelle, modèle plus récent oblige, les trains à harnais de Cheetah Hunt ont cédé leur place aux désormais habituelles lapbars Intamin et le parcours du coaster s’intègre super bien dans la zone science-fiction qui l’accueille, avec plusieurs passages au-dessus ou en-dessous des allées ainsi que quelques tunnels et tranchées. Et du coup, c’était génial ?? Ben pas tant que ça en fait, principalement parce Light of Revenge manque cruellement de patate, notamment du côté des G négatifs. On a beau être sur de l’Intamin, on a à peine les fesses qui décollent du siège ! Quant à ce qui est clairement le meilleur passage de Cheetah Hunt, à savoir les virages en S au-dessus de l’eau, ils semblent ici particulièrement insignifiants. Bien dommage tout ça ! Forest Predator Après le gros coaster Intamin, place au gros coaster B&M avec Forest Predator, un Wing Coaster d’une cinquantaine de mètres de hauteur, avec un parcours ma foi fort sympathique, incluant ce qu’il faut d’inversions (5 : Dive Drop, Looping, Corskcrew, Zero G Roll et Inline Twist) et même un gros Camelback et une Speed Hill pour corser le tout. Sans trop de surprise, c’est de la très bonne came, pas super originale, B&M oblige, mais tout ce qu’il y a de plus planant, avec également ce qu’il faut de G+ dans les creux ! En bonus, on a même droit à un dernier rang en marche arrière, rigolo, surtout au premier tour quand on ne connait pas trop le circuit, mais finalement pas si intéressant que cela sur un type de montagne russe ou le visuel joue énormément dans la sensation. Pour finir, je crois pouvoir dire qu’on a préféré ce Forest Predator à Light of Revenge, possiblement parce qu’on en attendait beaucoup de l’un et un peu moins de l’autre… Wildnerness Escape On redescend d’un gros cran et termes d’intensité avec ce Mine Train Jinma qui reprend le parcours déjà vu et (trop) revu du Calamity Mine de Walibi Belgium. Après, la déco à base de rochers à tout va n’est pas trop dégueulasse et le confort est limite meilleur que sur les modèles Vekoma… Ocean Adventure En parlant de Vekoma, voici que les bataves pointent le bout de leur nez avec ce Suspended Family Coaster, clone d’Orkanen à Fårup Sommerland ou Orochi au Parc du Bocasse. Rien de bien nouveau donc mais ce n’est pas trop grave tant ce modèle est agréable à faire et à refaire, avec ce qu’il faut de sensations pour une montagne russe de cette taille ! Family Boomerang Celui-ci, j’ai bien cru que je n’allais pas pouvoir le faire ! En effet, comme certains autres coasters chinois, cette montagne russe a la particularité d’avoir une limite de poids, ici fixée à 90kg. Manque de bol, à force de me nourrir de légumes et de pratiquer du sport (ou serait-ce l’inverse ?), il se trouve que je les dépasse à quelques centaines de grammes près. Premier tour, direction la balance et là, pas de place pour la négo, c’est dehors pour bibi et Scherzie que fait son tour tout seul ! Pour autant, on n’arrête pas aussi facilement le chasseur de crédit que je suis ! Une rotation d’équipe plus tard, vas-y que je retente ma chance, cette fois-ci avec succès, entendez par là sans avoir à passer à la pesée ! Je vous jure, que ne ferait-on pas pour un Junior Boomerang Vekoma modèle Rebound ! Voilà, le tour des crédits de Happy Valley Nanjing, c’est fait, y a-t-il autre chose d’intérêt à tester dans le coin ? Bof… Comme je l’ai en intro, le parc ne dispo ni de Dark Ride, ni d’attraction média. Du coup, vas-y pour un petit tour de Paratower, un autre de Tagada (ça faisait longtemps), sans oublier le Giant Frisbee, pour une fois signé Huss et pas made in China… Ah et puis c’est quoi ce parcours hanté à pied ? Ah ben c’est nul ! Sinon on aurait également fait la Grande Roue mais la file était bien remplie et semblait ne pas faire grand-chose d’autre que du sur-place… Du coup, que diriez-vous de passer à la conclusion ? Dans l’ensemble, Happy Valley Nanjing est un parc qui fait le taf… et puis voilà. Y a du choix niveau attractions, deux montagnes russes de bonne qualité (allez trois, j’ajoute le Suspended Family Coaster) et le parc s’est donné un peu de mal côté déco, même si tout semble déjà bien usé malgré le fait que cet Happy Valley n’avait pas cinq ans au moment de notre visite ! Signalons que, pour une fois, le parc n’était pas totalement désert, on peut même dire qu’il y avait un peu de monde. Bon, rien de bien dramatique, mais on s’est quand même retrouvé à devoir attendre une bonne demi-heure à chaque tour de Light of Revenge qu’on aura fait. Faut dire qu’avec un parcours bien long et un seul train en circulation, sans compter que les visiteurs ne pouvaient pas accéder au quai du temps que le train n’était pas revenu sur celui-ci et vidé, on n’était pas vraiment au temps de dispatch théorique ! Cela dit, pour le reste, on n’a jamais eu à attendre plus de 10 minutes et surtout, avoir un peu de monde dans les allées crée tout de suite le minimum syndical d’ambiance nécessaire à une visite dans un parc d’attractions, le genre de chose qui aura été totalement absent de nos passages dans les Fantawild ou dans certains parcs dont je parlerais plus loin dans ce compte-rendu. En attendant, il est temps de refermer ce chapitre sur Happy Valley Nanjing et de passer à son petit cousin pékinois ! |
Chapitre 2.B : La vallée des B&M
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Parc : Happy Valley Beijing
Avec Shanghai Disneyland, Happy Valley Beijing faisait partie des deux grands parcs chinois que l’on avait déjà visité auparavant. C’était il y a un bail, en 2011, et on a pu constater que le parc avait bien évolué entre temps ! Avant cela, rapide remise en contexte pour ce qui ne connaitraient pas, et je suis sûr qu’il y en a ou deux ! On est donc dans l’est de Pékin, à environ 30 minutes de métro du centre-ville. Happy Valley Beijing est le deuxième parc du genre à avoir été créé par OCT après celui de Shenzhen. Fort du succès de ce dernier et capitale chinoise oblige, le groupe a vu les choses en très grand pour cette deuxième itération, avec un parc pas loin de 50% plus grand que son petit frère. Notons aussi une première pour un parc en Chine : une montagne russe B&M, et plus précisément un Flying Coaster, clone des Superman US, ici noyé dans une montagne en béton sculpté de 60 mètres de hauteur. Cela étant dit, l’évolution du parc… Happy Valley Beijing fait partie des rares parcs chinois à avoir beaucoup changé depuis sa création. Ok, c’estl’un des plus anciens mais, la plupart du temps, vous pouvez faire le même parc à dix ans d’intervalle, rien n’a bougé si ce n’est les décors qui ont pris un sacré coup de vieux ! C’est notamment pour cela que l’on n'a refait que très peu des parcs que l’on avait déjà visités en 2011 ou 2016 ! Pour vous lister vite fait ces changements, depuis notre précédente visite (en 2011 donc), Happy Valley a ajouté deux nouvelles montagnes russes, une zone en intérieur et un Dark Boat Ride façon Small World. Le parc a également dégagé une grande partie de la pourtant très belle zone Atlantis pour y construite un parc aquatique et a totalement repris sa zone enfants en y intégrant un nouveau thème et de nouvelles attractions. En quinze ans, c’est plutôt pas mal non ? Du coup, ne serait-il pas venu le temps de passer tout cela en revue ? Je crois bien que oui, en commençant par les crédits s’il vous plait, histoire de ne pas déroger à la tradition ! Flight of the Himalayan Eagle Music Roller Coaster Au titre du nom le plus tarabiscoté pour une montagne russe, ce Megacoaster B&M fait limite mieux que le Hagrid’s Magical Creatures Motorbike Adventure d’Islands of Adventure ! L’ouverture du grand huit en 2019 a coïncidé avec une grosse refonte de la zone Himalaya, qui a par ailleurs vue l’arrivée d’un Raft Intamin dont on reparlera plus bas. Niveau stats, on est assez proche du Hollywood Dream the Ride d’Universal Studios Japan, avec un parcours long de 1200 mètres et haut de 48 mètres. Le Megacoaster partage d’ailleurs également avec son cousin japonais le fait d’avoir du son embarqué à bord des trains mais, sans trop de surprise, le système ne fonctionnait pas (ou plus) lors de notre visite. Après cela, pour ce qui est des sensations, on va dire que c’est très gentillet… Le principal problème sur FHEMRC (j’espère que vous ne m’en voudrez pas d’abréger cet insupportable nom), c’est que les G négatifs sont quasi absents de toute la première moitié du circuit, avant de se réveiller un peu dans la seconde. Autrement dit, rien à voir avec un Mako ou un Shambhala où l’on passe des plombes les fesses décollées du siège ! Mais bon, la balade n’est pas désagréable, le coaster est très smooth et le circuit, bien que très planplan, a au moins le mérite d’être plutôt long. Family Inverted Coaster Construit au moment où la zone kids de Happy Valley Beijing abandonnait son thème très 1001 Pattes pour se transformer en cité des sucreries, ce Family Inverted Coaster B&M a été le second d’un modèle lancé quatre ans plus tôt à Happy Valley Shanghai. Niveau circuit, ça rappelle beaucoup, mais alors beaucoup beaucoup le Suspended Family Coaster Vekoma façon Kvasten à Gröna Lund, y compris dans le système de supports centraux qui soutiennent un élément en 8 passant au-dessus des allées. Quant aux sensations, on les a trouvées un peu moins relevées que sur le modèle Vekoma, qui n’est pourtant pas un foudre de guerre en la matière ! Jungle Racing Ok, celui-ci il date de l’ouverture du parc mais il nous avait fait le coup de la panne lors de notre visite en 2011. Du coup, il était temps pour nous de glinger ce Mine Train Vekoma, clone une fois de plus du Calamity Mine de Walibi Belgium. Rien de bien nouveau donc mais saluons tout de même un bon boulot fait sur l’intégration du parcours dont les rails zigzaguent entre de nombreux éléments de décor et une végétation très dense. Voilà, c’est tout pour les nouveautés côté crédits... Parmi les autres montagnes russes locales qu’on avait déjà glingées, on n’a pas vraiment eu envie de redonner sa chance au SLC Vekoma, on a regretté qu’Extreme Rusher, l’excellent Air Launch Coaster S&S du parc, ait tiré sa révérence, et du coup uniquement refait un tour du Flying B&M Crystal Wing. Celui-ci nous aura au passage permis de constater que si une grande partie de la zone Atlantis a été détruite, c’est sans doute parce que les nombreux éléments en béton sculpté montraient des signes plus qu’inquiétant de délabrement ! C’est dommage parce que l’endroit avait vraiment de la gueule à l’époque, mais il faut croire que la qualité de réalisation n’était pas au rendez-vous (étonnant pour la Chine…) et que le parc n’a pas eu d’autre choix que de tout raser. Je ne serai d’ailleurs pas surpris que Crystal Wing ne tarde pas à subir le même funeste sort, d’autant plus que le Flying B&M fêtera ses 20 ans en 2026 et que les montagnes russes chinoises n’ont généralement pas le droit de dépasser cet âge (d’où un line-up de coasters totalement renouvelé à Happy Valley Shenzhen par exemple). Avant de refermer ce chapitre crédit, n’oublions pas de mentionner le Surf’s Up Zamperla présent dans la zone kids juste à côté du Junior Inverted. Cette espèce de mini Disk’O Coaster à bord duquel on prend place debout est aussi nul qu’inconfortable mais comme une âme malfaisante sur Coaster-Count a décidé que cela comptait comme un +1, on a bien été obligé d’en faire un tour ! Allez, place aux restes des festivités de Happy Valley Beijing avec, pour commencer, Yarlung Rafting, un Raft Ride Intamin situé dans la zone Himalaya et qui doit son nom au plus long fleuve du Tibet. Côté parcours, on est dans la lignée du Raft de Shanghai Disneyland avec un grand lift pour commencer, suivi de plusieurs parties avec rapides entrecoupées de deux descentes plutôt gentilles pour ce qui est du degré d’humidité. Dans un genre totalement différent, on a aussi testé Happy World, sans doute la pire copie du Small World Disney qu’on aura croisée sur ce Trip. Le circuit de cet Indoor Boat Ride a beau être très long, entre les décors qui tombent en ruine et les trois quarts des effets qui ne fonctionnent pas, l’ensemble est juste d’un ennui sans nom en plus de ne pas être des plus réjouissants visuellement ! On finit ensuite ce tour de Happy Valley avec la zone couverte FantaSea. A moins que vous ne soyez fan de Flat Rides Zamperla, vous ne trouverez rien de bien intéressant à vous mettre sous la dent à l’intérieur puisque les attractions qu’on y trouve sont, pêle-mêle, un Air Race, un Disk’O, un Demolition Derby ou encore un Mini Jet. J’avais lu que l’endroit comportait également un Flying Theater mais aucun signe de vie de ce dernier, tout juste un cinéma dynamique Triotech qu’on a gentiment laissé de côté. Il est maintenant temps de passer à la conclusion sur Happy Valley Beijing, un parc très dans la moyenne de ce que vous pourrez trouver en Chine. Côté attractions, la plupart proviennent de constructeurs occidentaux, ce qui a l’avantage de garantir un certain minimum syndical de qualité. Après, on regrettera qu’aucune ne sorte spécialement du lot, notamment depuis la fermeture du coaster S&S Extreme Rusher en 2023. Pour le reste, le parc est dans un état qu’on qualifiera d’acceptable, avec néanmoins pas mal de disparité entre les zones. Autant celles thématisées sur l’Himalaya et les Mayas ont plutôt de la gueule, autant les autres vont du pas terrible (la zone Kids et celle inspirée de la mythologie grecque) au juste pas beau du tout (l’entrée du parc, la zone indoor FantaSea). Quant aux opérations, rien de trop catastrophique… Comme d’hab’, un seul train partout mais pas trop de trucs débiles du genre étirements et compagnie avant d’embarquer ! Bref, vous l’aurez compris, Happy Valley Beijing est loin d’être le parc du siècle voire de la décennie. Pour autant, si vous avez un peu de temps à tuer entre la visite de Pékin et la découverte d’Universal Studios Beijing, vous pouvez aller y faire un saut le temps d’une grosse matinée (il y a généralement moins de monde que plus tard dans la journée). Cela vous permettra notamment de pouvoir vous la raconter en ayant fait le seul parc asiatique à comporter trois montagnes russes signées B&M (on fait ce qu’on peut) ! |
Chapitre 3 : Sus à Sunac
Dernier des trois grands groupes chinois de ce Trip Report à faire dans le parc d’attractions avec Sunac, un acteur plutôt récent par rapport à OCT et Fantawild. Il s’est en effet lancé dans la mêlé en 2018 en rachetant l’ensemble des actifs de Dalian Wanda qui possédait alors 13 parcs de loisirs (dont certains en construction) disséminés dans toute la Chine.
Par rapport à Fantawild qui développe encore de nouveaux parcs à tout va et à OCT qui fait évoluer ceux qu’il possède, Sunac ne semble pas plus intéressé que cela par les sites qu’ils détient… Aucun d’entre eux n’a reçu de nouveautés et le groupe a même stoppé net le développement de ce qui devait initialement être un parc Six Flags dans le sud de Shanghai où avaient pourtant déjà été montées certaines attractions.
Il faut dire que Sunac est avant tout une entreprise de développement immobilier à grande échelle, spécialisée dans la construction de malls ou de quartiers d’habitation entiers. Les parcs générant un retour sur investissement beaucoup moins important, peut-être qu’ils ne font tout simplement pas partie des priorités du groupe…
Quant à nous, Sunac, on s’y était déjà frotté en 2016, à l’époque où tout cela s’appelait encore Wanda et que l’objectif était de montrer à la souris Disney ce que le dragon chinois avait dans le ventre, objectif qui s’est soldé par une grosse indigestion ! De notre côté, on avait alors découvert les sites de Hefei et Nanchang qui nous avait dans l’ensemble bien plus et on se réjouissait donc plutôt d’en découvrir deux autres au cours de ce nouveau voyage…
Alors, bonne ou mauvaise surprise, c’est ce que l’on va tout de suite voir avec les visites de Wuxi Sunac Land et de son confrère Jinan Sunac Land !
Par rapport à Fantawild qui développe encore de nouveaux parcs à tout va et à OCT qui fait évoluer ceux qu’il possède, Sunac ne semble pas plus intéressé que cela par les sites qu’ils détient… Aucun d’entre eux n’a reçu de nouveautés et le groupe a même stoppé net le développement de ce qui devait initialement être un parc Six Flags dans le sud de Shanghai où avaient pourtant déjà été montées certaines attractions.
Il faut dire que Sunac est avant tout une entreprise de développement immobilier à grande échelle, spécialisée dans la construction de malls ou de quartiers d’habitation entiers. Les parcs générant un retour sur investissement beaucoup moins important, peut-être qu’ils ne font tout simplement pas partie des priorités du groupe…
Quant à nous, Sunac, on s’y était déjà frotté en 2016, à l’époque où tout cela s’appelait encore Wanda et que l’objectif était de montrer à la souris Disney ce que le dragon chinois avait dans le ventre, objectif qui s’est soldé par une grosse indigestion ! De notre côté, on avait alors découvert les sites de Hefei et Nanchang qui nous avait dans l’ensemble bien plus et on se réjouissait donc plutôt d’en découvrir deux autres au cours de ce nouveau voyage…
Alors, bonne ou mauvaise surprise, c’est ce que l’on va tout de suite voir avec les visites de Wuxi Sunac Land et de son confrère Jinan Sunac Land !
Chapitre 3.A : Y a qu’à Faucon
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Parcs : Wuxi Sunac Land, Taihu Zhi Xing Park
Pour ce premier parc Sunac, direction Wuxi, une ville située au nord de Shanghai, au bord du lac Taihu. Wuxi Sunac Land se trouve quant à lui au sud de l’agglomération, juste à côté d’un grand mall (Sunac également), facilement accessible depuis le centre via la ligne 1 du métro local. Concernant le parc en lui-même, on a affaire à un site plutôt grand, organisé en anneau et subdivisé en six quartiers thématiques aux thèmes assez variés (ville Steampunk, montagne, port, zone enfants, etc.) mais sans trop de lien les uns avec les autres. Notons également une petite particularité, que l’on retrouvera d’ailleurs à Jinan, l’accès à Wuxi Sunac Land est gratuit et les tours d’attractions peuvent s’acheter à l’unité. Pour autant, je vous recommande vivement le pass illimité, qui fonctionne avec un système de reconnaissance faciale, comme très souvent ailleurs en Chine. Maintenant que tout cela est dit, je crois qu’on peut tranquillement passer aux attractions et plus précisément aux… Coasters Le plus imposant du lot, qu’il est juste impossible de manquer où que vous soyez dans le parc, c’est Falcon. Il s’agit là d’un Wing Coaster B&M, et pas n’importe lequel, le plus haut (60m), le plus long (1278m) et le plus rapide (118km/h) au monde ! Niveau implantation, comme tout B&M qui se respecte, le monstre a une sacrée allure ! L’élégance de la ligne bleue que forment ses rails se voit qui plus est renforcée par la présence d’un énorme décor de faux rochers que le circuit traverse à plusieurs reprise et par un positionnement d’une partie de ce dernier au-dessus d’un plan d’eau faisant face à la Main Street du parc. En un mot comme en cent, ça claque ! Et niveau sensations, ça donne quoi ? Sans trop de surprise, du très très bon ! Du très très classique mais du très très bon ! Après un très long lift, les festivités débutent par une gigantesque (et excellente) Dive Drop, derrière laquelle s’enchaînent un Zero G Roll et un Immelmann, eux aussi en mode XXL. On continue alors avec une bosse couronnée d’un beau changement de direction et un Camelback hélas un peu faiblard en airtime avant de plonger sur le lac pour une succession de virages serrés qui font parfois bien monter la jauge des G positifs. Un frein de mi-parcours plus tard, on a encore droit à un Heartline Roll très étiré au milieu des rochers avant de finalement regagner la gare. Voilà, comme je vous l’ai dit, Falcon c’est simple, efficace et superbement planant, et très confortable qui plus est malgré le gigantisme de la bestiole. Comme quoi il n’y a pas forcément besoin de constamment réinventer l’eau chaude pour pondre une bonne montagne russe ! En parlant de ne pas réinventer l’eau chaude, passons au crédit suivant, qui là est carrément un clone. Son petit nom c’est Steam Racers et sa principale caractéristique est d’être une copie carbone du Blue Fire Mack, comme on en croisera d’ailleurs deux autres au cours de ce trip. Du coup, pas trop de surprise sur les sensations : ça passe tout seul malgré un petit manque de folie… et de déco aussi si on le compare à la version d’Europa Park ! Après cela, on passe à la dernière montagne russe de Wuxi Sunac Land avec Dream Factory. Et autant les deux autres étaient des classiques voire des clones, autant là on a droit à quelque chose de totalement inédit puisqu’il s’agit du seul et unique Factory Coaster construit par Zamperla à ce jour ! Un Factory Coaster ? C’est quoi ce truc ?!! Eh bien c’est la réponse plus ou moins inspirée du constructeur italien aux Multi Dimension Coasters Intamin (type Uncharted à PortAventura) et autres SFX Coasters Dynamic Attractions (Mission Ferrari à Ferrari World). Ici vous prenez place dans des trains 16 places (4 rangs de 4 personnes, dans le même genre que les trains Premier Rides sur la Momie d’Universal) et vous avez ensuite droit à un parcours tout en intérieur comprenant parties en avant et en arrière ainsi qu’un rail Free Fall. Quant au résultat, pouaaah, c’est vraiment pas ça ! Déjà, toutes les phases coasters sont juste risibles, sans la moindre accélération dans quelque direction que ce soit. Ensuite les éléments spéciaux sont ultra laborieux, avec un train qui met des plombes à se caler à chaque fois, générant cassure de rythme sur cassure de rythme. Pour finir, Sunac (enfin Wanda à l’époque) n’a pas trop assuré côté déco, entendez par là qu’il n’y a absolument rien à voir dans l’énorme hangar qui abrite l’attraction si ce n’est quelques écrans au niveau des freins, aiguillage pour la marche arrière et rail Free Fall, écrans où les images sont diffusées en relief… sans qu’on vous ait donné de lunettes pour en profiter ! Bref, vous l’aurez compris, Dream Factory, c’est tout sauf un rêve éveillé ! Entre un Zamperla totalement hors de son domaine de compétence et une déco qui assure encore moins, on est là devant l’exemple parfait de la plantade intégrale ! Sur ce, direction le quatrième et dernier crédit de Wuxi Sunac Land… Ah mais pour cela, il faut que l’on change de catégorie. Il est en effet temps de parler des… Attractions aquatiques La première (et donc le crédit en question), c’est Surf’s Up! Duck Duck Goose, un Shoot the Chute Jinma au nom aussi débile que la raison qui en fait un +1, à savoir une descente sur rail en arrière avec remonté, tellement microscopique que celle d’Atlantica SuperSplash passerait pour la first drop de Millennium Force ! A côté de cela le parcours n’a que très peu d’intérêt… Pas de déco ou de passage indoor comme sur l’homologue de Guangzhou Sunac Land (qui possédait un plus un ascenseur vertical), juste une promenade au milieu du néant, avec uniquement une vue sur les immeubles d’habitation bien immondes qui bordent le parc. Reste donc la descente finale, énorme comme très souvent en Chine (genre facile 25 voire 30m de hauteur), et qui ne vous laissera pas un centimètre carré de sec ! Au final, ça aura été l’unique Shoot the Chute qu’on aura testé de tout le voyage (on a en revanche fait quasi tous les Raft Rides). Et vu tout ce que le caleçon a ramassé, on s’est dit que ce n’était pas plus mal que ce soit le seul qui compte comme un coaster qu’on ait croisé ! Allez, attraction aquatique suivante avec Roaring Rapids, un Spinning Rapids signé WhiteWater West, dans la ligné de l’Oxygénarium du Parc Astérix. Petite particularité ici, l’attraction possède un élément Manta, autrement dit un Half Pipe, assez similaire à celui que propose Amazonia à Bellewaerde. Néanmoins, la comparaison s’arrête là. Parce qu’autant sur l’attraction du parc belge l’élément est juste excellent, autant là c’est une bonne grosse blague ! Ok la bouée prend un peu de vitesse dans la descente mais elle remonte à peine sur la face opposée et après cela, ben c’est déjà fini ! Quant au reste du parcours, ce n’est pas tellement mieux… Entre les parties canaux où la bouée avance à deux à l’heure, les lifts qui n’en finissent plus, les rares portions de toboggans qui se réduisent à une spirale et puis c’est tout, difficile de trouver la moindre qualité à ce Roaring Rapids ! Du coup, on ne cherche pas plus que cela, c’est qu’on a d’autres chats à fouetter et surtout d’attractions à tester. Et en parlant de cela, enchaînons justement avec les… Attractions média Ce genre d’attractions très répandues dans les parcs chinois, Wuxi Sunac Land en compte deux : un Flying Theater et un Dark Ride 4D. Si l’on parle du premier, Fly Jiangsu (du nom de la région administrative dans laquelle est située Wuxi), on peut mentionner qu’on a affaire à une plateforme Simworx et surtout à un écran hémisphérique LED, qui donne au média projeté une qualité d’image absolument bluffante, bien supérieure à tout ce que vous pourrez voir sur les Flying Theater Disney ou autres ! Pour ne rien gâcher, le film est plutôt sympa, même s’il s’agit une fois de plus d’un survol de paysages chinois qu’on ne reconnait quasi jamais… Après cela, place au Dark Ride 4D baptisé Final Sea Battle, dont le thème tourne autour d’une bataille navale entre factions de pirates. Si l’on sent très clairement l’inspiration du Pirates of the Carribean de Shanghai Disneyland à plusieurs moments dans l’attraction, celle-ci parvient toutefois à s’en départir pour proposer quelques très bonnes idées de mises en scène, genre des écrans au-dessus du parcours voire au plafond ou d’autres que l’on voit encore (volontairement) après avoir quitté le tableau précédent. Pour ne rien gâcher, techniquement, ça tient très bien la route, c’est super long (7 minutes, soit 50% de temps en plus vs Spiderman), l’action ne faiblit jamais, et l’on a même droit à quelques moments particulièrement épiques ! Après, oui, c’est bien over the top comme il faut (mais c’est le propre des Dark Rides chinois), oui, on a encore droit à trop de monstres et de ralentis, il n’empêche, on a vraiment beaucoup apprécié ce Final Sea Battle, plus encore que le pourtant déjà excellent Railroad Warriors de Glorious Orient Ningbo ! Meilleur Dark Ride du trip hors Disney et Universal ? Je crois bien ! Maintenant que l’on a eu notre dose de G, que l’on s’est fait rincer de la tête aux pieds et que l’on en a pris plein les mirettes par écrans interposés, je pense qu’on est bon pour passer aux… Autres attractions Alors, qu’a-t-on d’intéressant dans cette catégorie ? Beaucoup de choses très classiques et donc beaucoup de choses qu’on n’aura pas forcément testées. Je vous passe donc le Giant Frisbee, le Bateau Pirate, le Disk’O ou l’Energy Storm du côté des Flat Rides, les Tasses, Mini Jet ainsi que toute la batterie des Kiddies Rides locaux pour ce qui est des offres plus familiales. De notre côté, on s’est fait un petit tour de Space Shot S&S, un autre de Tubing sur un immense toboggan multicolore construit à la one again sur une pelouse au centre du parc et… et je crois que c’est tout ! On passe à la conclusion du coup ? Vous avez dû le percevoir en lisant les lignes ci-dessus, il y a plusieurs choses qui nous ont beaucoup plu à Wuxi Sunac Land ! Dans le lot, il y a l’énorme Falcon et, dans une moindre mesure le clone de Blue Fire Steam Racers, mais aussi les deux attractions média locales que sont le Flying Theater Flying Jiangsu et le Dark Ride 4D Final Sea Battle. Après, et un peu comme d’habitude dans les parcs chinois, il n’y a aucune ambiance, les opérations sont laborieuses (mais tout était ouvert et tournait sans problème) et Wuxi Sunac Land n’a même pas dix ans qu’il en parait déjà trente ! L’un dans l’autre on aura donc bien apprécié le parc, qui vient assez facilement se placer dans le top 5 des meilleurs sites chinois du voyage. Chose que l’on ne pourra pas dire du petit frère de Jinan, mais ce sera l’objet du chapitre suivant ! |
Chapitre 3.B : Sunac sous la moyenne
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Parc : Jinan Sunac Land
Parc Sunac suivant… On est à Jinan et ce sera donc logiquement à Jinan Sunac Land qu’on aura affaire ! Le parc se trouve à l’est de la ville et est situé, comme son homologue de Wuxi, juste à côté d’un énorme mall qui comporte par ailleurs un parc aquatique et plusieurs attractions indoor en complément des habituels boutiques et restaurants. Après cela, on peut signaler que Jinan Sunac Land est le plus récent des parcs opérés par le groupe chinois. Ouvert en 2021, il est également bien plus petit que ses comparses et ne possède malheureusement aucun coaster XXL comme ça peut être le cas dans les autres parcs Sunac que l’on a visités à Hefei, Nanchang ou Wuxi. Pour autant, il y a tout de même six crédits à se mettre sous la dent ! Ah non, cinq, le Kiddie Coaster Jinma est interdit aux adultes ! Ah non, quatre en fait, le Disk’O Coaster de constructeur chinois non identifié est HS ! Allez, on ne va pas se plaindre, on a somme toute raté assez peu de crédits sur ce voyage. Du coup, en avant pour le passage en revue des… Coaster Le premier que l’on croise est abrité dans une grande zone indoor thématisée Moyen Age. Baptisé Jungle Trailblazer, il ne s’agit ici pas d’un Wooden Coaster comme dans les parcs Oriental Heritage mais d’un bien plus modeste Junior Coaster signé Jinma. Si le tracé ne restera pas dans les annales (on est du niveau d’un Roller Skater Vekoma), l’ensemble passe sans aucun à-coup et on n’en demande finalement pas tellement plus venant de ce type de montagnes russes destinées aux plus jeunes ! On passe ensuite à Roller Coaster, un nom ultra générique qui désigne ici un Spinning Coaster construit par Nanfang, sorte de patchwork entre les modèles Mack (pour les trains à quatre wagons) et Maurer (pour le design des véhicule). Quant au parcours en lui-même, il est inintéressant au possible et ne comporte aucune descente, uniquement de grands virages, beaucoup trop larges pour faire correctement tourner les wagons et ainsi provoquer le minimum de sensations que l’on serait en droit d’attendre ! Pour le crédit suivant, direction Treasure Minecar, un Mine Train Jinma sans aucune théma ni aucune sensation. N’oublions pas non plus le confort plus que discutable et qui nous a quelque peu surpris vu que tous les autres exemplaires venant du constructeur chinois que l’on a testés sur ce voyage sont toujours passés sans le moindre soucis… Mouais et ben pas ce coup-ci ! Bon et sinon, vous n’auriez pas un coaster un peu sympa ? Parce que là, c’est quand même loin d’être la folie !! J’y viens, j’y viens… Pour cela, laissez-moi vous présenter Wooden Dragons, un Wooden Coaster Martin & Vleminckx dessiné par Gravity Group. La montagne russe n’est pas énorme avec ses 23 mètres de hauteur et ses 800 mètres de longueur mais au moins elle, elle envoie tout ce qu’il faut aussi bien du côté de la sensation de vitesse que de celui des airtimes, très nombreux tout au long du parcours ! Sans trop d’hésitation le meilleur Wooden du séjour ! Maintenant que les +1 sont glingés (enfin ceux qui étaient ouverts ou accessibles aux grands enfants que nous sommes), on peut passer au chapitre des attractions aquatiques… et dire qu’on n’a pas fait la seule que propose Jinan Sunac Land, à savoir encore et toujours un de ces Shoot the Chute trop humides ! Ok, ça ne sert pas à grand-chose de s’éterniser là-dessus… Les attractions médias alors ? Une seule était à signaler, un Flying Coaster copie conforme de l’excellent modèle dont je vous ai parlé dans le chapitre précédent, écran LED inclus. Cela étant (lapidairement) dit, il ne nous reste alors plus que… les restes. Là encore, c’est un peu toujours la même chose. Un gros Flat Rides par-ci, une Paratower par-là, sans oublier ce qu’il faut de Kiddie Rides, bref, vous commencez à connaitre le tableau ! Du coup, on ne va pas s’éterniser plus longtemps sur Jinan Sunac Land et on va en arriver directement à la conclusion ! Était-ce là le moins bon des parcs de groupe présentés dans ce Livre ? Je crois bien que oui… Faut dire que le site est bien plus petit que les autres et a tendance à faire parc au rabais par rapport à la concurrence, avec ses attractions moins impressionnantes que d’habitude, ses décors moins grandioses, bref cette impression que Sunac a voulu calmer le jeu, possiblement après s’être rendu compte que ses autres parcs avaient du mal à trouver leur public. Je n’en ai pas parlé plus haut mais il y a aussi tout le fond de Jinan Sunac Land qui semblait être totalement à l’abandon, entre attractions fermées et infrastructures qui pas loin d’avoir été rendues à la nature. Pas très bon signe pour un parc qui n’avait même pas fêté ses cinq ans lors de notre visite… Bon allez, au milieu de tout cela, on retiendra tout de même le très sympathique Wooden Dragons ainsi que le Flying Theater. Pour le reste, circulez, y a vraiment pas grand-chose à voir ! |
Livre 2 : Bizarreries à tout va
Les parcs de groupes, c’est fait, on va maintenant passer à des sites encore plus confidentiels ! Genre si vous ne connaissiez pas Fantawild, Sunac ou OCT, il y a très, mais alors très peu de chances que vous ayez déjà entendu parler des six parcs qui vont suivre !
Ok, je l’avoue, dans le lot, il y en a quelques-uns qui ne sont pas les seuls du genre en Chine... Par exemple, Shanghai Haichang Ocean Park a une demi-douzaine de petits frères ailleurs dans le pays et Quancheng Euro Park possède à minima un plus ou moins clone (et je ne suis pas certain que ce soit une bonne nouvelle) du côté de la Mer Jaune. Mais vu qu’on est loin de la minimum vingtaine de parcs que possède les groupes qu’on a évoqués dans le Livre 1, on va dire que ça ne compte pas !
Et sinon, pourquoi les a-t-on visités tous ces parcs inconnus ?? Ben déjà ils étaient sur la route, ça aide... Ensuite, il possédait chacun à minima une montagne russe qui méritait qu’on aille y jeter un coup d’œil, avec parfois à la clé de bonnes surprises... ou pas !
Ok, je l’avoue, dans le lot, il y en a quelques-uns qui ne sont pas les seuls du genre en Chine... Par exemple, Shanghai Haichang Ocean Park a une demi-douzaine de petits frères ailleurs dans le pays et Quancheng Euro Park possède à minima un plus ou moins clone (et je ne suis pas certain que ce soit une bonne nouvelle) du côté de la Mer Jaune. Mais vu qu’on est loin de la minimum vingtaine de parcs que possède les groupes qu’on a évoqués dans le Livre 1, on va dire que ça ne compte pas !
Et sinon, pourquoi les a-t-on visités tous ces parcs inconnus ?? Ben déjà ils étaient sur la route, ça aide... Ensuite, il possédait chacun à minima une montagne russe qui méritait qu’on aille y jeter un coup d’œil, avec parfois à la clé de bonnes surprises... ou pas !
Chapitre 4 : De la mer à la montagne
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Parcs visités : Shanghai Haichang Ocean Park, L+Snow
On attaque fort avec ce premier chapitre dans lequel je vous emmène découvrir non pas un mais deux parcs construits quasi l’un à côté de l’autre à Nanhui, à environ 1h30 de métro au sud-est de Shanghai. Nanhui est une ville nouvelle qui a été développée à partir des années 2000 sur des terres gagnées sur la mer. L'ensemble s’organise en anneaux concentriques autour d’un grand lac artificiel et rappelle beaucoup les quartiers sortis de nulle part que vous pouvez croiser dans les métropoles du Golfe Persique. Comme il faut bien un peu occuper la population locale, une zone de loisirs a été créée à l’ouest de la ville. Elle regroupe un parc d’attractions marin à la Sea World et ce qui n’est rien de moins que le plus grand Snow Dome au monde (ou piste de ski en intérieur si vous préférez), accompagné d’un parc aquatique lui-même pas tout petit non plus ! Honneur à la poiscaille, commençons par... Shanghai Haichang Ocean Park Ouvert en 2018, le parc a été conçu par Legacy Entertainment, un cabinet américain travaillant principalement en Asie, à qui l’on doit également le Spaceship de Chimelong à Zuhai ou l’aquarium en forme de tortue à VinWonders Phu Quoc pour citer deux de leurs réalisations les plus récentes. Niveau organisation, Haichang Ocean Park est divisé en deux parties, séparées l’une de l’autre par une rivière artificielle. Quant à l’offre, elle se compose de plusieurs spectacles et des présentations d’animaux marins, la plupart du temps abrités dans d’énormes bâtiments à la thématisation très poussée... et très kitch, le tout complété par une dizaine d’attractions mécaniques. Vue que c’est l’une d’entre elles qui a motivé notre visite, intéressons-nous tout de suite à Steel Dolphin, un LSM Coaster Intamin dont le circuit long d’un peu plus d’un kilomètre slalome au milieu d’une bonne partie du parc, traversant d’ailleurs à deux reprises la rivière qui le coupe en deux. Côté circuit justement, on a droit à deux catapultes LSM et tout un lot d’éléments particulièrement fun, avec ce qu’il faut de bosses à airtimes (mention spéciale à l’Outside Banked Camelback au-dessus de l’entrée du parc) et de changements de direction bien sentis comme Intamin sait si bien les faire ! Le tout se fait souvent très proche du sol (mis à part un Top Hat en début de parcours, le reste des éléments ne dépassent jamais les 15m de hauteur), ce parfait pour avoir une bonne impression de vitesse. Quant aux sensations, on est plutôt sur du Family Thrill à la Cheetah Hunt que sur quelque chose de plus bourrin façon Toutatis ou Gotham City Escape. Pour autant, on ne s'ennuie pas une seconde sur Steel Dolphin, dont le parcours plus dynamique et plus varié que celui de son homologue floridien lui aura permis de se glisser dans le top 5 des meilleures nouvelles montagnes russes testées sur ce trip ! Après cela, un autre +1 sous la forme d’une Kiddie Coaster Zamperla dont on ne retiendra pas grand-chose (voire absolument rien) accompagné d’une demi-douzaine de petits manèges pour enfants et... c’est déjà tout côté attractions ? Pas loin... mais non ! Il y a encore Lava Drifting, le plus grand Spinning Rapids jamais construit, qui, à l’instar de Steel Dolphin, se balade dans toute une partie du parc (grosso modo celle où ne passe pas le LSM Coaster Intamin). Oui mais un Spinning Rapids c’est quoi ? Vous voyez Oxygénarium au Parc Astérix, c’est pareil, et on en a d’ailleurs déjà croisé un quelques chapitres plus haut à Wuxi Sunac Land. Construit par White Water, l’attraction dispose d’un circuit long d’un kilomètre qui alterne (trèèèèèès longues) parties dans un canal avec quelques vaguelettes, (trèèèèèès lents) lifts et quatre passages dans des toboggans. Les trois premiers sont totalement anecdotiques : c’est super court, la bouée tourne à peine sur elle-même et n’espérez pas recevoir la moindre goutte d’eau à l’arrivée. Quant au quatrième, il s’agit du même Half Pipe que sur le modèle de Wuxi Sunac Land (si on veut être précis, c’est un élément “Manta”), déjà un peu plus stimulant que le reste mais comme on partait de très très loin... En somme, c’est peut-être la plus longue attraction de sa catégorie, c’est sans doute aussi l’une des plus ennuyeuses ! Pour finir avec les attractions mécaniques, direction le Dark Ride 4D local ! Euh attendez, elle est où l’entrée de ce truc ? D’après le plan du parc c’est bien là... Mais là ce sont des autos tamponneuses en VR ! Recherches post visite faites, on était bien au bon endroit, il faut donc croire qu’il a fait long feu ce Dark Ride, ce qui n’est sans doute pas bon signe sur ce qu’ont pu être ses qualités !! Et ensuite ? Ensuite, ben on a zappé les présentations d’animaux, ce n’est vraiment pas notre came ces choses-là ! On est juste allé faire un tour dans l’aquarium des requins, abrité dans un énorme volcan. Si les bassins étaient plutôt impressionnants, je crois bien dire qu’après Sea World Abu Dhabi, il est quelque un peu difficile d'être encore bluffé par ce genre d’endroits ! Voilà donc pour Shanghai Haichang Ocean Park... Verdict ? On ne va pas se mentir, s’il n’y avait pas eu Steel Dolphin, on se serait bien fait chier dans ce parc ! En même temps, s’il n’y avait pas eu le Launch Coaster Intamin, on ne serait sans doute tout simplement pas venu ! Parce qu’à côté de ça, les quelques autres attractions n’ont aucun intérêt, les animaux marins, on s’en tamponne et le parc en lui-même, comme souvent en Chine, il n’a pas grand charme, et ce ne sont pas les décors grandioses mais déjà en train de s’effriter ou l’absence totale d’ambiance qui ont aidé de ce côté-là ! Ce constat étant fait, on va pouvoir passer à la deuxième partie de ce chapitre... On quitte donc Ocean Park, on marche cinq petites minutes le long d’une immense artère totalement déserte et on arrive à... L+Snow Initialement l’idée n’était pas de visiter L+Snow mais plutôt le parc aquatique qui se trouve juste à côté et qui a la spécificité d’être en partie construit sur le toit d’un immeuble, à facile cinquante mètres du sol ! Manque de bol (et d’informations sur le net), on a découvert en arrivant sur place que seule la zone indoor était ouverte alors que tous les toboggans intéressants se trouvent dans celle en extérieur (sur le toit donc). A partir de là, que fait-on ? On rentre à Shanghai ? Bah, pourquoi ne pas aller jeter un coup d’œil à ce Snow Dome, maintenant qu’on est là ! Et tant qu’à faire, vu qu’on n’avait jamais tenté l’expérience, pourquoi ne pas chausser les skis et se faire quelques descentes dans ce qui est la plus grande installation du genre au monde ! Ouvert en 2024 (c’est donc tout neuf), L+Snow possède trois pistes (bleue, rouge et noire) cumulant à elles trois 1200 mètres de glisse sur un dénivelée de 60 mètres. Dis comme ça, et surtout comparé à ce que vous pouvez trouver à la montagne, ce n’est pas tant que ça... D’ailleurs, il ne nous aura pas fallu plus de 45 secondes pour dévaler la plus longue des pistes et, y a rien à faire, la neige de culture ne remplacera jamais la neige naturelle ! Pour autant, en intérieur, c’est juste monumental, le genre de trucs gigantesques que l’on peut uniquement trouver en Chine ou dans du côté des Emirats ! D’ailleurs, on n’oublie pas que l’on est en Chine avec la déco, qui essaie vaguement de recréer un village alpin, ou de moins l’idée que doivent s’en faire les locaux. Allez, je suis méchant, les faux rochers sont très réussis... les chalets en béton sculptés en revanche un peu moins ! Et sinon, il n’y a pas que le ski à L+Snow, il y aussi toute une partie attractions autour de la neige. Dans le lot, on trouve des toboggans, du Snow Tubing, du Zorbing, des vélos sur glace et... je vous le donne en mille... un Zipline Coaster suspendu au plafond et même pas encore référencé sur Coaster-Count ! Eh, on a bien fait de venir finalement !! |
Chapitre 5 : L’appel de la forêt
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Parc visité : Suzhou Amusement Land Forest World
Après la ville nouvelle de Nanhui, direction la ville bien plus ancienne de Suzhou, connue pour ses canaux et ses petites maisons blanches, et où se trouvent par ailleurs les deux parcs qui vont nous intéresser dans ce chapitre et le suivant. Premier sur la liste : Suzhou Amusement Land Forest World, dont l’histoire vaut que je passe quelques lignes dessus... En effet, avant Forest World, il y avait déjà Suzhou Amusement Land tout court. Ce parc, on l’avait visité en 2011 et on s’en rappelle notamment, pas pour son SLC Vekoma mais pour un mémorable tour de Shuttle Loop chinois où l’on avait cru y laisser nos vies de parkfans (je vous renvoie au Trip Report de l’époque pour le détail). En 2017, le parc doit fermer ses portes pour être transformé en zone d’habitation mais l’histoire ne s’arrête pas là puisqu’il est décidé de le relocaliser 10 kilomètres plus loin. Honnêtement, et même après quelques recherches, je n’ai pas l’impression qu’il y ait grand-chose de l’ancien p qui ait été réutilisé dans Forest World... En tout cas pas du côté des coasters ou des autres attractions majeures, ça c’est certain ! Toujours est-il qu’on est à présent devant l’entrée de cette nouvelle version de Suzhou Amusement Land. Comme d’hab’, il n’y a pas un chat et, bonne nouvelle, le panneau des attractions fermées est totalement vierge ! Allons-y alors pour la visite, en commençant encore et toujours par les... Coasters Si on est en ce mois de mai 2025 à Suzhou Amusement Land Forest World, c’est pour une raison bien précise et celle-ci s’appelle Beyond the Cloud ! Derrière ce patronyme ne se cache rien de moins que le plus haut et le plus rapide LSM Coaster jamais construit par Mack ! Au programme, lancement à 130km/h suivi d’un parcours de 1040m incluant 5 inversions, parmi lesquelles la plus rapide au monde ! Monstre made in Waldkirch oblige, rentrons un peu plus en détail dans le parcours de cette expérience au-delà des nuages. La catapulte, je l’ai déjà mentionnée... Elle se fait depuis le quai et, comme souvent chez Mack, ne brille pas par son intensité. Cela dit, elle permet d’accélérer le train jusqu’à 130km/h pour l’envoyer immédiatement après sur un Top Hat haut de 62m, passé avec une vitesse particulièrement élevée pour ce type d’élément, si bien que l’airtime au sommet est tout simplement dantesque ! Une fois revenus au sol, on enchaine avec un Heartline Roll (la fameuse plus rapide inversion au monde), qui passe effectivement super vite. Et même si ce n’est pas le Mosasaurus Roll de Velocicoaster, l'inversion envoie tout de même tout ce qu’il faut ! On continue alors avec un Immelmann sacrément maousse, dont la redescente est à nouveau l’occasion d’une très forte dose de G négatifs, idem avec la Speed Hill qui suit juste derrière. Le soufflé quasi parfait de cette première partie de circuit retombe hélas alors avec l’enchaînement d’un Cobra Roll et d’un Looping bien trop étirés pour conserver la dynamique des éléments précédents. Allez, ça se réveille un peu sur la toute fin avec un Double Up ultra sec (dans la lignée de celui qui conclut Ride to Happiness) débouchant sur la zone de freins de fin de parcours. Aaah mais j’aurais tant aimé pouvoir vous dire que ce Beyond de Cloud est un pur chef d’œuvre !!! Parce que toute la première partie de son circuit, c'est juste du bonheur (ok mise à part la catapulte faiblarde). Mais pour ce qui est de la seconde, c’est comme si Mack n’avait pas su comment conclure son layout ! Pourquoi, non mais pourquoi passer d’éléments ultra punchy à ce Cobra Roll et ce Looping tout fadasses ?? Pour tuer le rythme d’un parcours jusque-là sans fausse note ? Ah ben dans ce cas c’est très réussi ! Allez, ça reste une très belle machine, c’est juste que c’est ultra frustrant de se dire qu’on n’est pas passé loin de la perfection !! Et puis, ajoutons aussi que niveau confort, ce n’est pas 100% ça… Déjà, il y a un vilain à-coup à l’entrée du Top Hat et ensuite, si l’ensemble passe sans souci à l’avant du train, à l’arrière, c’est moins glorieux, avec tout de même pas mal de vibrations pas forcément super agréables… Sur ce, on enchaîne avec l’autre gros morceau de Forest World, Broken Rail Roller Coaster ! Au programme Tilt Coaster Jinma... Oui, oui, vous lisez bien, un Tilt Coaster chinois !! Aussi incongru que cela puisse paraitre, il ne s’agissait pas de notre première rencontre avec ce genre de bestiole... On en avait déjà croisé un en 2016 à Hefei Sunac Land et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on n’en avait pas gardé un très bon souvenir ! Pour autant, bonne nouvelle, Jinma a depuis revu sa copie, et surtout ses trains, qui ne sont désormais plus équipés de harnais mais de lapbars avec vestes souples façon Looper Vekoma ou Wing Coaster B&M. Également, j’ai l’impression qu’ils se sont bien améliorés sur la conception de leur circuit tout comme sur la fabrication des rails parce qu’il n’y a pas eu de de bobos à signaler avec ce Broken Rail Roller Coaster ! Pour vous dire, on s’en est même fait un deuxième tour, chose qui ne nous était jusqu’alors jamais arrivée avec un coaster chinois ! D’ailleurs, maintenant que le problème du confort est quasi réglé (oui parce que ce n’est pas non plus 100% smooth), il serait temps que Jinma commence à travailler à des layouts plus audacieux... Oui parce que là on est encore sur des enchaînements d’éléments qui rappellent les grands huit des années 90 ! Pour autant, quand on voit la vitesse à laquelle vitesse tout avance en Chine, je ne serai même pas étonné que d’ici 10 ans les créations Jinma n'aient plus grand-chose à envier à celle des constructeurs occidentaux ! Cela étant dit, finissons-en maintenant avec les autres crédits de Forest World. Un Junior Coaster et une copie de Junior Spinning Coaster Zamperla plus tard, voilà, c’est fait ! On passe à quoi alors ? Et pourquoi pas aux... Attractions indoor Autant pour ce qui est des montagnes russes, on savait ce qui nous attendait (merci rcdb), autant pour les offres en intérieur, on a été de découverte en découverte ! La première que l’on a croisée, c’est Mad Journey, un Dark Ride en Robocoaster façon Harry Potter and the Forbidden Journey à Universal. Si le ride system (made in China bien entendu) n’était pas trop foireux et que la synchro avec les écrans dômes (tant qu’à copier Forbidden Journey, autant y aller à fond) fonctionnaient bien, pour le reste, c’était assez mouais, même si moins pire que d’autres exemplaires qu’on avait déjà pu testés par le passé (à Joyland ou à Fantawild Dreamland Zhengzhou). On enchaîne alors avec 31° North, le Soarin’ local, qui tire son nom du parallèle sur lequel est situé la ville de Suzhou. Sinon, pour ce qui est de l’attraction en elle-même, on ne retiendra rien si ce n’est que c’était bien naze ! Allez, dernière tentative avec Top of Everest, une attraction abritée dans une grande tour qui nous a immédiatement fait nous dire qu’on allait avoir droit à une version Wish de la Tower of Terror. Et effectivement, ça n’a pas déçu ! Enfin si, ça a déçu vu que c’était nul ! Et c’est dommage parce qu’il y avait du potentiel avec cet immense écran tout en hauteur qui remplace ici les décors que l’on peut trouver dans la version Disney. Juste que la nacelle bougeait à deux à l’heure, que le média était dégueulasse et que les chutes... ah ben y en avait pas ! On arrête donc là avec les attractions indoor. Il semblait y en avoir encore une tout au fond du parc mais elle était fermée (et pas annoncée sur le panneau à l’entrée, bravo !). En même temps, quand on voit le niveau du reste, pas sûr qu’on ait raté grand-chose ! D’ailleurs, en parlant du reste, ne serait-il pas justement temps de passer aux... Autres attractions Dans cette catégorie, Forest World propose tout l’attirail habituel des parcs chinois, à grand renfort de copies en tout genre allant du carrousel à la Paratower, en passant par un Disk’O ou quelques trucs plus subtils comme une reprise des tours Bear Rides façon le Cactus à Fraispertuis City ou du Flat Ride bien naze qu’était le Tourbillon ABC Rides (dont le seul modèle jamais construit se trouvait à Six Flags Great Adventure sous le nom de Cyborg Cyber Spin). Pour ce qui nous concerne on a testé le Space Shot local, sans trop de surprise à des années-lumière de ce que peut proposer S&S. On aura en revanche été très positivement surpris par le Raft Ride du parc ! Signé Nanfang, ce dernier propose un parcours long et bien tumultueux, qui se finit par une descente aussi peu haute que sadique pour ce qui est du degré d’humidité ! Après cela, signalons encore la présence de plusieurs zones indoor dont une dédiée aux activités de neige type Snow Tubing, parcours sur glace, etc. Vu qu’on avait déjà donné à L+Snow, on a cette fois-ci passé notre tour ! Ce pour quoi on ne passera pas notre tour, c’est la conclusion sur le parc. Alors, que dire de Suzhou Amusement Land Forest World ? Ben franchement, ce n’était pas si mal que ça ! Déjà le parc est grand et plutôt agréable. Ok, dès que ça touche aux décors, c’est un peu moins ça mais on commence à être habitué en Chine. Concernant l’offre attractive, il y a de quoi faire avec en ligne de mire l’excellent (même si peu frustrant) LSM Coaster Mack Beyond the Cloud et, dans une moindre mesure, le Tilt Jinma Broken Track Roller Coaster. Après, certes les attractions indoor sont bien pétées du casque, mais ça reste toujours rigolo à faire, idem pour le Raft Ride qui pour le coup est lui très réussi ! En somme, si vous passez du côté de Suzhou, Forest World est clairement le parc à mettre en priorité sur votre to-do list. Parce qu’on va voir dans le chapitre suivant que la visite chez son voisin HB World s’est un peu moins bien passée ! |
Chapitre 6 : Movie Park Suzhou
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Parc visité : HB World
Après Suzhou Amusement Land Forest World, place au deuxième parc que l’on a visité lors de ce passage à Suzhou, HB World ! HB... Pour euh... hémoglobine ? Non ? Pour un type de crayon où HB représente le parfait mélange entre dur et doux alors ? Vous n’y êtes pas du tout ! HB, ça signifie ici Huayi Brothers, une société chinoise spécialisée dans le divertissement et notamment dans la production et la diffusion de films ! Autrement dit, HB World, c’est comme Universal Studios ou Movie Park Germany, un parc dédié au cinéma... mais à la sauce chinoise ! Situé à l’est de Suzhou (soit de l’autre côté de la ville par rapport à Suzhou Amusement Land), HB World se divise en plusieurs zones thématiques, dédiées à divers films ou univers... avec lesquels on n’était pas franchement familier. Ah si, il y avait Detective Dee quelque part, celui-ci j’ai dû en voir un ou deux... Bref, la Main Street c’est Shanghai dans les 60s, puis il y a une zone films de guerre (yes, on va pouvoir tuer du Japonais !), une autre qui reproduit un gigantesque palais, une dédiée aux enfants et encore une ou deux autres un peu moins identifiées. Et niveau attractions, ça donne quoi ? Ben c’est ce que l’on va tout de suite voir, en commençant par... suspens... aaaaarg j’en peux plus d’attendre... les... Coasters Ouah, avouez que vous ne l’aviez pas vu venir celle-là ! Bon, en fait, ça va aller vite dans cette catégorie... Le Wing Coaster B&M ? En maintenance ! Le Spinning chinois ? Fermé car l’allée qui y mène est en travaux ! Reste alors plus que le Junior Coaster local, signé Jinma et au circuit très proche de celui de Forest World. Maigre lot de consolation... Les +1, vous l’aurez compris, c’était la cata ! Changeons donc de catégorie et allons voir ce qu’il se passe du côté des ... Attractions indoor Pour le coup, HB World en propose une belle brochette et toutes étaient accessoirement ouvertes ! Toutes ? Non, un Flying Coaster résiste encore et toujours à l'envahissant visiteur ! En même temps, quand après avoir vu le niveau du reste, on s’est dit que ce n’était pas si grave. Ok, et ce reste, c’était quoi ? La première attraction indoor que l’on a testée, c’était Assembly. Le thème, c’est la guerre, le système de transport, c’est un Dark Ride / simulateur à la Indiana Jones Adventure, et le petit truc en plus c’est que c’est... en VR ! Oui, oui, vous lisez bien, un Dark Ride en VR ! Donc sans aucune théma, juste un grand hangar vide dans lequel se balade le véhicule !! Sans trop de surprise, c’était à chier, à tel point que lorsque l’attraction est tombée en panne et qu’on nous a proposé d’en refaire un tour, on a simplement décliné ! Si on reste dans les Dark Rides, passons ensuite à Road to Hero. Cette fois-ci, on a affaire à un Dark Ride interactif à la Toy Story Mania, donc plutôt enfantin mais dans lequel on doit tout de même tirer sur des ennemis à coup d’arbalètes. Entre les médias moches, la 3D foireuse et le système de shoot absolument merdique, pas la peine que j’en fasse des couches et des couches, c’était juste la catastrophe ! En sera-t-il mieux avec Phantom Bazaar Adventure ? Je commence à avoir des doutes... Toujours est-il qu’on est maintenant en mode Indoor Boat Ride, dans des décors de... ah ben non, juste dans le noir, avec des sons sinistres de-ci de-là et puis c’est tout. Histoire que vous reteniez tout de même quelque chose de la balade, celle-ci se finit par une descente, pas bien haute, mais qui vous rincera néanmoins de haut en bas ! Super, c’était nul et en plein j’ai le caleçon trempé !! Sur ce, fuyons les Dark Rides et allons voir s’il y a un peu de mieux du côté des attractions média ! Plus ça va, plus j’ai de doute mais allez, faut pas se laisser décourager ! Place donc à Battle Against Invader, un ciné interactif dont on a eu un peu de mal à comprendre le principe (disons que les explications en chinois n’ont pas aidé). En fait, le truc c’est qu’il faut manipuler une grosse balle incrustée dans un pupitre devant votre siège. En la faisant tourner dans un sens ou dans l’autre, vous aidez votre personnage à faire des actions et donc marquer des points. A défaut d’un film de haute qualité, au moins le jeu était marrant ! On reste dans le jeu mais on repasse en mode un guerrier avec la dernière attraction de cette catégorie indoor : Kiln Dynamic Shooter. Pour le coup, j’avoue qu’on n’avait jamais croisé un truc pareil... On prend place sur un siège parmi quatre rangées d’une dizaine de places formant un carré, avec des passagers orientés vers l’extérieur. Une fois l’attraction démarrée, l’ensemble se soulève pour faire face à des écrans installés sur les murs de la salle. De temps en temps, la nacelle pivote d’un quart de tour et vous vous retrouvez alors sur un autre écran. Ah, en puis je n’ai pas précisé mais votre siège est muni d’une grosse mitrailleuse et vous recevez même un casque de camouflage avant d’embarquer. Vous l’aurez donc compris, ici, il faut dézinguer à tout va, du Japonais cela va sans dire, et ça aurait pu être marrant (au 20ème degré) si aussi bien le film que le gameplay n’étaient à nouveau totalement pourris ! Il n’empêche ce tour de Kiln Dynamic Shooter, malgré les piètres qualités de l’attraction, restera comme un des moments les plus what the fuck de ces visites de parcs chinois édition 2025 ! Allez, on revient à la lumière du jour et on termine cette visite de HB World avec... Les autres attractions Dans le lot, pas grand-chose d’intéressant... Déjà encore plusieurs manèges en maintenance et, pour le reste, c’était soit du Flat, soit du Family voire Kiddie Rides. Dans la première catégorie, on a zappé l’Air Race et le Ranger pour se contenter d’un tour de Space Shot (un vrai S&S, même pas une copie). Quant aux Kiddie Rides, on les a gentiment laissés de côté pour uniquement tester le monorail suspendu local qui n’avait absolument rien d’extraordinaire ! Absolument rien d’extraordinaire, c’est d’ailleurs ce qui pourrait assez bien résumer HB World ! Bon allez, je suis méchant, niveau décors, le parc s’en sort plutôt bien et certains sont particulièrement impressionnants, mention spéciale au gigantesque palais de la zone Detective Dee avec sa statue qui doit facilement dépasser les 50 mètres de hauteur ! Pour autant, ces beaux décors ne sont qu’autant de coquilles vides parce que, vous l’aurez compris, niveau attractions, ça ne suit pas du tout ! On ne va pas trop juger les crédits fermés mais pour ce qui est du reste, on est juste allé de mal en pis au fur et à mesure que l’on testait les différentes offres du parc ! Alors, oui, parfois il y avait de l’originalité, parfois le grand n’importe quoi prêtait à sourire, mais la réalisation était tellement aux fraises à chaque fois que ce n’était juste pas possible ! Et puis, un parc de studios de cinéma où pas un seul média ne tient la route, c’est tout de même un comble ! Allez, on arrête ici le tir à vue... Vous l’aurez compris, HB World, ce n’est pas Universal Studios, loin de là. Même pas Movie Park Germany... Non, en fait, c’est juste nul et on ne va pas perdre plus de temps sur le sujet ! |
Chapitre 7 : The dragon can !
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Parc visité : Huachang Dragon Valley
On quitte Suzhou pour la banlieue de Nanjing avec Huachang Dragon Valley, ouvert en 2021 et qui a la spécificité d’être en partie construit à l’intérieur de grandes halles dont les formes arrondies font un peu penser au bâtiment de Ferrari World à Abu Dhabi. Pour ce qui est du thème, s’il y a bien le Dragon qui se retrouve dans le hub central du parc, on a aussi droit à d’autres choses qui n’ont rien à voir, avec une partie thématisée science-fiction, une autre en mode forêt enchantée, ainsi qu’un parc aquatique, lui-même aussi mi-indoor mi-outdoor mais surtout fermé, tant et si bien qu’on ne pourra pas vous en dire grand-chose ! A la place, lançons-nous dans la découverte du parc, et, afin de varier les plaisirs, mettons de côté notre habituel passage en revue de l'offre par catégorie d’attractions pour y aller zone par zone. J’espère que vous arriverez à vous en remettre !! Ah et je me permets de préciser que, vu que je n’ai aucune idée du nom des différentes zones en question, je les ai simplement nommées en fonction des thèmes qu’elles évoquaient avec plus ou moins de succès ! Zone science-fiction Première halle, premier thème avec donc la science-fiction, en mode SF du pauvre, à grand coup de façades grises, de plastoc et de néons. Genre le truc à peine ouvert et déjà daté ! Côté attractions, qu’y a-t-il de beau à se mettre sous la dent ? Déjà pas de crédit (snif), pas qu’il n’y en ait pas, juste qu’il était fermé, apparemment depuis un petit bout de temps déjà. En même temps, lorsque l’on sait qu'il s'agit d’une copie chinoise de Sky Loop Maurer que l’on rate, le niveau de tristesse reste assez modéré ! D’ailleurs je précise que l’attraction se trouve en extérieur (juste à côté de l’entrée du parc), c’est uniquement son accès qui se fait depuis la halle. Du coup quoi d’autre ? Star Tours ! Alors, non, ce n’est pas une copie du simulateur bien connu des parcs Disneyland mais un Dark Ride 4D, qui ne se gêne néanmoins pas pour y aller en mode plagiat à tout va ! Un peu de Star Wars par-ci, un peu de Pacific Rim par-là, sans oublier de l’Avatar et du Transformers, ce serait con de se priver ! Le résultat est dégueulasse à souhait, que ce soient les mouvements, les média, les projections, la synchro, y a juste rien qui va ! Et dire que ce n’était même pas le pire Dark Ride du trip (ça ce sera pour le chapitre 9). Allez, suite de cette halle science-fiction avec le reste des attractions, dont aucune ne nous a donné envie de monter dessus, que ce soit la Family Tower, le Tagada, le Tea Cups ou le Mini Jet, et peut-être encore une ou deux autres qui m’ont tellement marqué que je les ai oubliées... Zone forêt enchantée On continue alors avec ce qui m’a semblé être la plus grande des parties indoor du parc... Le thème n’est peut-être pas exactement celui d'une forêt enchantée mais il y avait des arbres et des animaux en plastique donc voilà. Pour ce qui est de l’offre attractive, la plus intéressante se trouve en plein centre de la zone, en partie abritée dans le tronc d’un énorme arbre façon Tree of Life à Animal Kingdom (en beaucoup moins beau mais tout aussi impressionnant). Au programme, Raft Ride Jinma plus que très inspiré des modèles Zamperla comme vous pourrez en trouver à Festyland. On a donc droit ici aussi à un ascenseur vertical suivi d’une partie en toboggan, qui se conclut par une entrée dans l’eau bien humide. Quant au reste, c’est juste du canal bien lent, limite la Rivière d’Elis du Parc Astérix est plus stimulante ! Après cela, place au Soarin’... Ah ben non, comme le Sky Loop, il s’est fait porter pâle. Et comme ce n’est pas avec les Disk’O, Mexican Hats et autres Family Rides de la zone qu’on allait s’occuper, il ne nous reste plus qu’à enchaîner avec la halle suivante ! Zone caverne Ok, ici ce n’est plus vraiment une halle mais une gigantesque grotte, avec stalactites et stalagmites à foison (j’espère que vous connaissez la différence). Visuellement, c’est super réussi, ce qui est juste dommage, c’est qu’il n’y a pas une seule attraction à se mettre sous la dent. Ah si, il y a le Shoot the Chute. Mais comme d’après Coaster-Count il ne comportait aucune partie sur rail qui aurait pu en faire un crédit, on s’est bien garder d’aller s’y faire rincer ! Zone extérieure Pour cette dernière partie de la visite de Huachang Dragon Valley, on retrouve la lumière du jour avec les différents espaces extérieurs du parc. Je ne sais pas si vous avez remarqué - moi oui – mais on n’a pas encore trop parlé +1 dans ce compte rendu... +1 ouvert surtout !! Eh bien c’est parce qu’ils nous attendaient sagement dehors ! Le premier, c’est Dragon Race, un Duelling Family Coaster Jinma... avec une seule voie d’ouverte ! En même temps, quand a-t-on déjà vu fonctionner un Duelling Coaster en Chine avec ces deux parcours ? Ah oui... jamais ! Sinon, rien de spécial à signaler sur la machine, le circuit est assez court mais au moins il passe sans à-coup ! Après cela, on enchaîne avec Jungle Dragon ! Il fallait bien qu’il y ait une montagne russe qui justifie cette visite à Dragon Valley, eh bien la voilà ! Jungle Dragon, c’est un LSM Coaster Vekoma, avec le même parcours qu’Abyssus à Energylandia, mais sans la première catapulte et les quelques bosses qui la suivent, et avec une inversion supplémentaire en toute fin de circuit. Cela nous fait tout de même quasi 1100m de rail, avec une pointe à 100km/h et cinq fois la tête en bas ! Eh ben vous savez quoi ? C’est mieux, mais alors, beaucoup, beaucoup mieux que la version polonaise !! Le grand huit a un sacré punch, les éléments passent tous nickel, et surtout, il y a beaucoup moins cette impression de répétitivité que sur Abyssus. Je crois qu'on tient même avec Jungle Dragon le crédit qui nous a le plus enthousiasmé du trip ! Comme quoi, plus c’est long, plus ce n’est pas forcément bon ! Pour finir avec la zone extérieure de Dragon Valley, signalons la présence d’une grande roue, haute de 88 mètres (ça porte bonheur) mais de laquelle il n’y a pas tellement à voir si ce n’est les toits des différentes halles. Il y a aussi le splash du Shoot the Chute qui passe par là, mais lui j’en ai déjà parlé dans la partie caverne. Vu que je n’ai maintenant plus rien à ajouter sur Dragon Valley, on peut donc conclure sur le parc en disant que tout cela était quand même bien bof bof. Ok, Jungle Dragon valait à lui seul la visite mais pour le reste, y avait très peu de choses intéressantes à se mettre sous la dent. A la rigueur le concept original du parc et certains décors impressionnants... Mouais convenez que c’est bien maigre tout ça ! |
Chapitre 8 : On joue à Xuzhou
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Parcs visités : Xuzhou Amusement Land, Pengzu Gardens, Pan An Lake Paradise
On continue de remonter petit à petit vers Pékin avec cet arrêt à Xuzhou. Je vous ai déjà parlé du très sympathique Fantawild Wonderland qui se trouve dans cette ville quelques chapitres plus haut, cette fois-ci ça va être au tour de Xuzhou Amusement Park. Ouvert en 2020, le parc se situe au nord-ouest de la ville et fait partie d’un complexe incluant également parc aquatique et parc aventure indoor. Côté thème, y en a pas trop, on est pour le coup sur un parc d’attractions très classique, ce qui en soit n’est pas un défaut si les attractions en question sont intéressantes ! Oui mais quelles sont-elles alors ? Eh bien on va tout de suite le voir en reprenant nos bonnes vieilles habitudes mises de côté au chapitre précédent et en commençant par les... Coasters Le premier que l’on a croisé, c’était Toucan Roller Coaster, un tout petit Kiddie Coaster Jinma dont je n’ai rien à dire si ce n’est que ça nous a fait un gling de plus au compteur ! On continue alors avec un peu plus gros et en l’occurrence Gold Mine Roller Coaster, l’indispensable Mine Train avec ses deux lifts en parallèle. Deux lifts en parallèle certes, mais, pour le reste, ce n’était pas l’habituel parcours façon Calamity Mine ! Oulaaaaa, c’est que ça tente des choses maintenant chez Jinma !! A peine remis de ces émotions, on passe au crédit suivant avec Warrior’s Roller Coaster, un SLC (beurk) chinois (aaaaarg) ! Non mais vous allez voir, tout va bien se passer... Déjà, les trains sont rembourrés de partout et, entre le harnais la ceinture cinq points, ça va être compliqué de bouger. En plus, le coaster dispose des nouveaux rails Jinma avec essieux vers l’extérieur ! Et c’est vrai qu’en fait le circuit (clone des SLC Vekoma type Kumali à Flamingoland) n’était pas désagréable, pas extraordinaire certes mais clairement plus confortable que les versions bataves ! Mais c’est qu’on va finir par bien les aimer ces montagnes russes chinoises !! Maintenant que l’on a survécu au SLC et que l’on est donc des Warriors des rollercoasters, montons encore d'un cran en étant des braves de brave grâce à Bravest Warrior Roller Coaster (ils ne se sont pas foulés pour les noms). Seule montagne russe de Xuzhou Amusement Land à ne pas avoir été fournie par un constructeur chinois, le +1 en question est l’un des trois clones de BlueFire signé Mack que l’on a croisés sur ce trip. Partant de là, pas de surprise, ça passe tout seul, même si ça manque quelque peu de piquant ! Pour en finir avec les crédits, on revient aux chinoiseries avec Rotary Roller Coaster, encore et toujours du Jinma, qui prend cette fois-ci la forme d’un Spinning Coaster. Niveau embarcation, on est sur du wagon individuel avec assises face à face, très similaires à ceux du Spinning Coaster Intamin à Bakken, avec en complément tout ce qu’il faut de harnais et de ceintures partout ! Côté circuit, la particularité ici est qu’il comporte... un Heartline Roll ! Ouais, comme ça, gratos ! En même temps, heureusement qu’il est là pour dynamiser un parcours pour le reste bien planplan, composé de deux spirales et d’un petit fer à cheval de rien du tout. Quant au confort, comme pour le SLC, pas grand-chose à redire, ce n'est pas la panacée mais ce n’est pas la fête aux baffes non plus ! Voilà pour les crédits, place maintenant aux... aux quoi ? Aux attractions médias ? Il n’y en avait qu’une seule (un Flying Theater) et on a loupé la dernière séance... Aux aquatiques alors ? Pareil, une seule au menu et il s’agissait d’un n-ième de ces Shoot the Chute 100 fois trop humides ! Ok, dans ce cas, parlons juste des... Autres attractions Dans cette catégorie, rien de bien extraordinaire... Comme je l’ai dit en intro, Xuzhou Amusement Land est vraiment un parc d’attractions très classique avec donc des attractions très... classiques ! Dans le lot vous avez pas mal de Flat Rides (Space Shot, Power Surge, Disk’O, Rotoshake, Star Flyer, Top Spin, j’en passe et des pas tellement meilleurs), tout ce qu’il faut de Family Rides (carrousel, chaises volantes, etc.) et puis voilà, rien d’autre à ajouter ! Dans ce cas, conclusion ? Allons-y ! Je dois bien dire qu’on n’attendait absolument rien de Xuzhou Amusement Land. On est venu au parc parce qu’on était dans le coin et qu’il proposait cinq crédits, rien de plus ! Eh ben vous savez quoi, on a vraiment bien apprécié la visite ! Attendez, je ne crois pas avoir parlé d’attractions extraordinaires ou de déco à tomber par terre... En effet. Mais ce n’est pas cela qui nous a plu... Non, ce qui était très appréciable, c’est qu’il y avait pour une fois un peu de monde, pas trop pour que cela pose un problème côté temps d’attente, mais suffisamment pour qu’il y ait ce qu’il manque à la plupart des parcs chinois : de l’ambiance !! Ajoutez à cela que le parc est plutôt bien tenu, que les opérations étaient relativement efficaces (ok les coasters ne tournaient qu’à un train mais leur chargement était assez rapide) et voilà, parfois il n’en faut pas tellement plus ! |
Chapitre 9 : Les copies se ramassent !
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Parc visité : Quancheng Euro Park
Pour le dernier chapitre de ce Livre, direction Jinan avec Quenchang Euro Park, un immense parc situé à l’est de la ville qui ne propose pas moins de neuf crédits ! Initialement, on n’avait pas prévu de le visiter, mais on avait un peu de temps après nos autres arrêts du jour (Jinan Sunac Land et Oriental Heritage) et surtout, neuf crédits potentiels, ça ne se refuse tout simplement pas !! Ben vous savez quoi ? On aurait peut-être dû s’abstenir, tout simplement parce qu’Euro Park s’est avéré être le plus lamentable des grands parcs visités durant ce trip ! D’ailleurs, pour être grand, il l’est assurément ! Genre on sent clairement que les ambitions en termes de fréquentation étaient démesurées tant tout est surdimensionné, que ce soient les allées, plus larges que chez Disney, ou le nombre d’attractions proposé. D’ailleurs, on est tout de suite mis dans le bain du gigantisme dès l’entrée du parc, marquée par un énooooorme porche à l’esthétique très discutable. Après cela, on traverse une place aussi grande que vide pour arriver sur une Main Street couverte. Ce n’est qu’au bout de celle-ci que l’on débouche finalement sur la boucle principale du parc et que l’on découvre qu’au centre de celle-ci trône un château pas du tout inspiré de celui de Cendrillon à Disney World. A partir de là, c’est parti pour le tour du propriétaire et, vu que l’on est venu pour eux, allons-y pour commencer avec les… Coasters Le premier que l’on croise en attaquant le tour du parc par la droite, c’est Spinning Coaster. Au programme, y a pas de piège, c’est un Spinning Coaster, construit par Beijing Jiuhua Amusement Rides et consistant en un copié collé du modèle Twister Coaster de Zamperla (lui-même déjà fortement inspiré du Spinning Coaster Reverchon). Côté sensations, pas grand-chose à signaler, c’est du déjà-vu et revu. Quant au confort, pas de souci de ce côté-là ! Là où il y a un souci en revanche, c’est pour le +1 suivant, Motor Coaster, une copie signé Beijing Jiuhua, cette fois-ci du Motorbike Coaster Vekoma, modèle type Booster Bike à Toverland. En effet, pas de train sur la voie donc pas de gling pour nous. Allez, ne pleurons pas trop, on recroisera ce modèle quelques chapitres plus tard du côté de Sun World à Pékin… On continue donc avec Mine Coaster, un Mine Train, encore et toujours de chez Beijing Jiuhua et qui, énorme originalité pour un coaster du genre en Chine, ne possède qu’un seul lift ! A côté cela, il y a un peu de déco (c’est la seule fois qu’on en verra sur un grand huit d’Euro Park) et un parcours qui passe tout seul, sans vibrations ni à-coup désagréable ! Suite des festivités avec Crazy Snowboard, un autre Spinning Coaster de, je vous le donne en mille… Beijing Jiuhua ! Ah ben non, lui aussi il est kaputt ! Galaxy Coaster alors ? Non parce que c’est encore un autre Spinning Beijing Jiuhua (ils aiment vraiment ça ici !), en indoor pour changer un peu ! Ah ben non plus, les portes du bâtiment qui l’abrite sont fermées et il y a un petit panneau qui indique que ce ne sera pas pour aujourd’hui ! Ok, laissons donc tomber les Spinning et passons à quelque-chose de plus sensationnel avec… euh, je sais pas moi… un SLC chinois par exemple ! J’ai dit sensationnel, pas douloureux au-delà de ce que l’être humain peut endurer !! Allez, c’est du Beijing Jiuhua, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?? Tout, absolument tout !!! Ok, c’est sûr que, vu de l’extérieur, le parcours de ce Twister fait craindre le pire avec ses courbes totalement approximatives et ses bankings qui n’annoncent rien de bon ! Et une fois à bord, en effet, ce n’est pas la joie, mais les harnais ont l’avantage d’être tellement rembourrés partout que cela nous a permis d’éviter le pire ! Après, loin de moi l’idée de dire qu’il s’agit là d’une bonne montagne russe !! En parlant de bonne montagne russe, ce serait peut-être sympa d’en croiser une, non ? Parce que ce n’est pas comme si ça commençait à être un peu la déprime… Pas de bol, ce ne sera pas avec la suivante sur la liste que ce sera le cas ! Le crédit en question, c’est White Horse Coaster, un Family Coaster très inspiré par les YoungStar Mack, ici signé… ooh mais quelle surprise, Biejing Jiuhua !! Le grand huit est installé dans une halle totalement sinistre au fond du parc et son parcours semble incapable de ne pas vous mettre un taquet au moindre changement de direction ! Même le SLC du paragraphe précédent ne s’en était pas pris à ce point à notre intégrité physique !! Bon, on en est où avec ces neufs crédits ? Les trois Spinning, le Motocoaster, le SLC, le Mine Train le Junior de merde, ça nous en fait sept ! Est-ce que l’on va trouver un peu de qualité avec les deux qui restent ? Avec Children Coaster (de chez Beijing Jiuhua bien entendu), j’aurais du mal à vous le dire vu que je m’en suis fait refuser l’accès. Interdit aux plus d’1m75 et puis c’est tout ! Du coup Scherzie à fait son +1 tout seul et, vu le circuit juste pathétique de la bestiole, quelque-chose me dit que le seul plaisir qu’il y a pris a été de me narguer pendant que je voyais un crédit de plus me passer sous le nez ! On en arrive à présent à la neuvième et dernière montagne russe de Quancheng Euro Park. Alors, sur quel modèle de chez Beijing Jiuhua allons-nous avoir droit de nous faire malmener ?? Eh mais attendez... Ces rails tritubes bleus, ce parcours qui commence par un fer à cheval XL et continue notamment avec un énorme looping, je rêve ou c’est un clone de BlueFire ? Chinois ? Non monsieur, c’est du Mack, du vrai ! Et je peux vous dire que ça nous a fait un bien fou de poser nos fesses sur les sièges bien confortables made in Walkirch et d’avoir ensuite droit à un circuit correctement conçu, où l’on ne se fait pas secouer à chaque virage ! Le petit rayon de soleil dans le ciel bien gris des coasters de Quancheng Euro Park en somme ! C’est donc sur une note positive que se clôt ce passage en revue de l’offre particulièrement lamentable du parc en matière de montagnes russes. Il ne nous reste alors plus qu’à passer aux… Autres attractions On ne va pas se mentir, ce n’est pas non plus dans cette catégorie qu’on aura trouver grand-chose de qualitatif… Allez, le Raft à la rigueur, pas humide pour un clou mais dont le parcours n’était pas trop nul et qui avait même droit à un peu de déco. Après cela, il y a le cas des attractions indoor… Quancheng Euro Park en compte deux, Flying around the World et Animal Crisis. Pour ce qui est du premier, je pense que vous l’avez deviné, il s’agit d’un Flying Theater, avec un système de transport comme on n’en avait encore jamais vu, mais où le résultat était juste risible, entre nacelle qui couinait à chaque mouvement (du Beijing Jiuhua par hasard ?) et film de la pire des qualités possibles ! Quant à Animal Crisis, ce n’était pas bien mieux... Non, en fait c’était même pire !! Rien, absolument rien n’allait dans ce Dark Ride 4D, à côté duquel le pourtant déjà particulièrement mauvais Star Tours de Huachang Dragon Valley pouvait faire figure d’attraction Universal, c’est vous dire !! Et ensuite ? Ensuite je crois que ça suffit, la médiocrité, ça va cinq minutes mais c’est aussi bien quand ça s’arrête ! Conclusion sur Quancheng Euro Park ? Vous pensez que c’est vraiment utile ? Non parce qu’à part vous faire une énumération de tous les synonymes de pourri pour le décrire lui et ses attractions, je ne vois pas trop ce qu’il y aurait de plus à dire sur ce parc ! Ah si, que pour ne rien enlever à sa nullité, c’est également ici qu’on aura eu le moins bon ratio crédits ouverts / crédits fermés du tout le trip ! |
Livre 3 : Grandes villes et petits crédits
Des villes chinoises, vous connaissez sans doute Pékin, Shanghai… à la rigueur Canton - Guangzhou pour les intimes - et après… Eh ben après, figurez-vous qu’il en existe d’autres plus confidentielles, tout de même peuplées à chaque fois de plusieurs millions d’habitants, mais pas dénuées de charmes pour autant !
On a déjà un peu parlé de Suzhou dans le Livre précédent, on va maintenant également s’intéresser à Hangzhou et à Nanjing... et aussi un peu à Pékin et à Shanghai vu qu’on y a fait étape et qu’on y a visité quelques coins que l’on ne connaissait pas encore ! Accessoirement, pas de craintes à avoir, il y a aussi quelques parcs qui se sont glissés de-ci de-là !
On a déjà un peu parlé de Suzhou dans le Livre précédent, on va maintenant également s’intéresser à Hangzhou et à Nanjing... et aussi un peu à Pékin et à Shanghai vu qu’on y a fait étape et qu’on y a visité quelques coins que l’on ne connaissait pas encore ! Accessoirement, pas de craintes à avoir, il y a aussi quelques parcs qui se sont glissés de-ci de-là !
Chapitre 10 : On tient le bon Bund !
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Parcs visités : Century Park, Huangxing Park
Quoi de neuf à Shanghai ? Pas grand-chose en fait… La ville, on commence maintenant à bien la connaitre (ça doit être la quatrième fois qu’on y passe) et, si dans les années 2010, à chaque fois qu’on y revenait il y avait un nouveau gratte-ciel dans la skyline de Pudong (le quartier des affaires local), la frénésie des records de construction semble s’être un peu calmée ces derniers temps ! Pour autant, c’est toujours avec autant de plaisir que l’on a à nouveau arpenté les grandes avenues de la capitale économique chinoise. On n’a bien entendu pas manqué de se refaire un tour sur le Bund d’où la vue sur les buildings de Pudong est toujours aussi époustouflante, on est allé se perdre dans la foule à Yu Gardens, siroter des cocktails dans quelques-uns des nombreux rooftop bars que l’on trouve un peu partout et plus si affinités. Au milieu de tout cela, un peu de crédits aussi, dans deux des innombrables parcs urbains que possède Shanghai, à savoir Century Park et Huangxing Park. A chaque fois, rien de bien foufou concernant les +1 mais toujours des lieux très agréables, bien arborés et disposant d’un petit lac sur lequel les locaux adorent canoter. Voilà, pas tellement plus à ajouter. Si vous voulez plus de détails concernant Shanghai et ses sites touristiques, n’hésitez pas à aller faire un tour sur les Trip Reports de nos précédentes escapades chinoises. Pour une fois, on ne va pas faire un chapitre à rallonge et donc directement enchaîner avec la destination suivante : Hangzhou ! |
Chapitre 11 : Un lac pas si à l’ouest !
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Parcs visités : Hangzhou Children’s Park, Hangzhou Youth & Children’s Center
On est à présent à 200km au sud-ouest de Shanghai (ou à une petite heure de train à grande vitesse si vous préférez), au bord du delta du Yangtze… Hangzhou, c’est la capitale de la province du Zhejiang, le siège de la société de vente en ligne Alibaba et surtout une très jolie ville, qui doit beaucoup à la présence d’un lac, le Lac de l’Ouest. D’une circonférence de 15 kilomètres et dont on peut donc facilement faire le tour à pied, le Lac de l’Ouest offre de nombreuses et très agréables possibilités de balade le long de l’eau, protégé du soleil par les grands arbres qui bordent les allées et avec de très jolies vues sur les montagnes d’un côté et les buildings de la ville de l’autre. Vous croiserez au passage tout une ribambelle de pavillons, de ponts en pierre, de pagodes et de jardins. Il est ensuite aussi possible de grimper sur les collines environnantes qui recèlent plusieurs temples et offrent à chaque fois de grandioses points de vue sur le lac et la ville. En dehors du Lac de l’Ouest, on est aussi allé faire un tour du côté des quartiers commerçants de Hangzhou, autour notamment de Hefang Street, qui, avec son ensemble de rues piétonnes hyper animées, propose également de chouettes possibilités de promenade, dans une ambiance un peu moins paisible certes, mais pas désagréable pour autant. Pour finir, un mot rapide sur les parcs visités entre deux découvertes de temples et de pagodes. Le plus facile d’accès est Hangzhou Youth & Children’s Center, qui se trouve juste à côté du Lac de l’Ouest, à l’angle nord-est de ce dernier. Au menu, un seul +1 sous la forme d’un Junior Coaster Jinma, pas fou mais pas désagréable, c’est toujours ça… Ensuite, place à Hangzhou Children’s Park, situé lui au sud du lac et proposant une vingtaine d’attractions dans un joli cadre vallonné et très boisé. Dans le lot, deux montagnes russes à signaler : un Family Coaster signé Qin Long (jamais entendu parler) et une espèce de Powered Coaster avec des wagons qui spinnent et ne doivent pas dépasser les 10km/h en vitesse de pointe ! Pour le reste, je vous laisse à présent avec les photos qui contiennent un peu plus de détails sur les différents lieux visités à Hangzhou, une ville que je vous recommande découvrir si vous en avez l’occasion, d’autant plus qu’un excellent resort Fantawild ne s’en trouve pas bien loin ! |
Chapitre 12 : Capitale du sud…
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Parcs visités : -
Allez, on attaque maintenant avec nos deux chapitres capitales… mais pas forcément capitaux, ceux-ci j’aurais plutôt tendance à dire qu’ils arriveront dans le Livre 4 ! Toujours est-il que là on va parler de Nanjing, ou Nankin en bon français. La ville est située à environ 300 kilomètres au nord de Shanghai, sur les rives du Yangtsé, alias le fleuve bleu de son petit nom, alias le troisième plus long cours d’eau au monde derrière l’Amazone et le Nil (et le troisième en débit derrière l’Amazone et le Congo, il est sans doute important de le préciser). Si Nanjing signifie capitale du sud (par opposition à Beijing / Pékin, la capitale du nord), c’est parce qu’elle a été le cœur politique de la Chine à plusieurs reprises, notamment entre le 14ème et le 17ème siècle, sous la dynastie Ming (vous savez, les vases…), puis au début du 20ème siècle, lors de la République de Chine (avant la révolution communiste et le départ des républicains pour Taiwan). Qui dit haut lieu de l’histoire dit nombreux sites qui y sont liés. Une bonne partie est regroupée sur les flancs du Mont Zijin, à l’est de la ville. On y trouve notamment le Mausolée de l’empereur fondateur de la dynastie Ming ainsi que celui de Sun Yat-Sen, père de la république chinoise. Après cela, plusieurs temples et autres pagodes sont également au programme. Passé le Mont Zijin, il est également possible de se promener sur les restes des remparts qui entouraient autrefois la ville, de profiter de quelques-uns des grands parcs urbains locaux ou d’arpenter les ruelles piétonnes du quartier des canaux le long de la rivière Qin Huai qui, comme à Suzhou, comporte de nombreux restaurants et est particulièrement animé le soir venu. Pour ce qui est de notre ressenti, je dois bien dire que, comme Hangzhou, Nanjing a été une très chouette découverte ! La ville est grande mais très agréable à visiter grâce à ses nombreux parcs ou quartiers piétons qui vous évitent de trop vous retrouver à marcher au milieu des voitures ! N’hésitez donc pas à y consacrer une journée si vous passez dans le coin pour aller chasser les crédits à Happy Valley ou Huachang Dragon Valley ! |
Chapitre 13 : … et capitale du Nord
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Parcs visités : Sun Park, Temple of the Sun, Beijing Shijingshan Amusement Park
Après la capitale du sud, remontons 1000 kilomètres pour redécouvrir celle du nord, Pékin ! Cette ville, on l’avait déjà visitée en 2011 et je dois bien dire qu’on n’en avait pas gardé un très bon souvenir ! Avenues blindées de voitures qui klaxonnent à tout va, nuage de pollution comme ancré indéfiniment dans le ciel et qui ne laisse que très peu passer les rayons du soleil, saleté, on avait vraiment l’impression d’être dans une mégalopole du tiers monde, à des années lumières de l’ultra moderne Shanghai. Eh ben vous savez quoi ? En un peu moins de 15 ans, c’est comme si Pékin s’était totalement métamorphosé ! Les bouchons à n’en plus finir ? Résorbés, ceci grâce à l’impressionnant développement des transports urbains (le métro local compte désormais plus de 20 lignes). La pollution ? Envolée, notamment du fait que les voitures sont désormais toutes électriques (et que certaines industries ont été déplacées plus loin…). Ajoutez à cela des avenues qui ont été totalement redessinées, avec l’ajout de trottoirs en dur et d’arbres absolument partout, la rénovation de quartiers entiers, dont certains sont devenus piétons, eh, mais attendez, c’est qu’elle est devenue agréable à visiter cette ville ! Pour vous dire, on n’a presque regretté de ne pas y être rester plus longtemps ! Et alors, qu’est-ce qu’on y a visité ? La Cité Interdite et la Grande Muraille, vu qu’on les avait déjà faites en 2011, on n’y est pas retourné. En revanche, on s’est refait le Temple du Ciel, toujours aussi magnifique, ainsi que les Hutongs, ces quartiers moyenâgeux typiques de Pékin, qui regorgent désormais de bars ou de petites promenades plantées très agréables. A côté de cela, on a également découvert le Palais d’Eté. Construit au nord-est de la ville à la fin du 19ème siècle, il s’agit en quelques sorte du Versailles local qui regroupe, dans un gigantesque parc paysager, de très nombreux palais et leurs dépendances ainsi que des jardins et un grand plan d’eau. Vraiment un très bel endroit, pour lequel vous pouvez facilement prévoir une demi-journée de visite. Entre la taille du site et tous les lieux d’intérêt à y voir, il y a vraiment de quoi s’occuper ! Et sinon, un peu de manèges aussi, d’autant que Pékin compte de très nombreux parcs urbains dans lesquels ont été installés des attractions, absolument toutes made in China (et, on va se l’avouer, pas toujours très qualitatives). Temple of the Sun Il s’agit d’un parc au centre duquel se trouve le Temple du Soleil. S’il n’a rien à voir avec celui de Tintin, ce dernier (qui est plus un autel qu’un temple proprement dit) a bien vu des sacrifices en l’honneur du soleil au cours des dynasties Ming et Qing. Ok, la culture, c’est bien joli, mais les crédits, le sont-ils aussi ? Euuuh, mouais… Il s’agit en l’occurrence de deux Kiddies Coaster, tellement microscopiques qu’on a tout d’abord cru qu’on ne nous laisserait pas monter dessus. Mais non, l’employé nous a dit qu’on pouvait y aller, en faisant toutefois attention à baisser notre tête au moment où le rail passait en-dessous d’une autre portion du circuit histoire de ne pas nous la prendre dans la figure ! A croire qu’ils n’ont pas les mêmes normes en matière d’enveloppe de sécurité que chez nous par ici… Sun Park On reste dans le soleil et le parc urbain avec le site suivant, beaucoup plus grand que le précédent et aussi mieux achalandé côté attractions. En effet, entre d’innombrables manèges flashy made in China, Sun Park ne comporte pas moins de six crédits que l’on va passer en revue vite fait bien fait, et avec des tirets s’il vous plait ! - Crazy Skateboard : Un Spinning Coaster de chez Beijing Jiuhua Amusement Rides, le même que l’on avait raté à Quancheng Euro Park (cf. chapitre 9). Les wagons (individuels) rappellent ceux de Mack, le circuit celui du SC2000 Maurer, bref, y a de l’inspiration de partout pour un résultat ni trop catastrophique ni franchement exceptionnel. - Flying Coaster : Ils ont dû se planter dans la traduction ici vu qu’il s’agit d’un MotoCoaster, signé à nouveau Beijing Jiuhua, le même qu’on avait aussi raté à Euro Park (décidément). Bon et là, rien à dire, c’était juste l’horreur ! Rarement on s’était fait autant violenter par une montagne russe, que ce soit du fait des assises pas ergonomiques pour un clou ou du parcours ou chaque rail semblait désalignés par rapport au suivant ! Une bonne grosse merde en somme ! - Fruit Worm Coaster : Une micro Pomme dont le sommet du circuit ne doit pas dépasser les 1m50 de hauteur… - Happy Journey Car : A peu près la même chose que le précédent, avec cette fois-ci des wagons spinning, c’est la fête ! - Rainbow Children Coaster : Encore du Kiddie Coaster, un peu plus grand que les deux précédents cela dit, et avec une gare thématisée grotte aux horreurs fluo et tout ce qu’il faut de résines plus ou moins inspirées des personnages du Tarzan de Disney. - Space Scooter : On finit avec ce Powered Coaster, dans la lignée des modèles Zamperla avec parcours à double spirale. Allez, +1 et on les a tous faits ! Sinon, autre chose à ajouter ? Nope, alors on enchaîne avec le dernier arrêt du chapitre ! Beijing Shijingshan Amusement Park Ce parc, on l’avait déjà visité en 2011 et ça avait été une véritable catastrophe, entre crédits fermés à tout va et ambiance plus proche de l’urbex que du parc d’attractions. Eh ben vous savez quoi ? A l’instar du reste de Pékin, le site a été entièrement transfiguré ! Toutes les montagnes russes que l’on avait croisées à l’époque ont disparu, idem pour la plupart des autres attractions et des décors qui n’auraient de toute façon pas tenu cinq ans de plus. A la place, on a désormais droit à un parc plutôt agréable, encore un peu bordélique mais nettement plus vivant qu’avant, où, week-end oblige, il y avait même un peu de monde ! Quant aux coasters, comme pour Sun Park, on va en parler vite fait bien fait, et toujours avec des tirets ! - Crazy Mouse : Il fallait bien un crédit fermé dans ce chapitre, et bien le voici ! En même temps, elle n’avait pas l’air bien intéressante cette mini Wild Mouse de constructeur chinois inconnu… - Crazy Skateboard : Le même Spinning Coaster qu’à Sun Park mais cette fois-ci avec des wagons à la Gerstlauer (avec passagers regardant vers l’intérieur) et non plus à la Mack. Pour le reste, ça ne passait pas trop mal et puis c’est à peu près tout ! - Family Roller Coaster : Un petit Suspended Coaster, copie quasi carbone des Mini Suspended Zamperla (vous savez, ceux avec les avions, comme on peut en trouver à Flamingoland ou à Parque de Atracciones à Madrid). Accessoirement, ça aura été la plus longue file pour un coaster de tout le trip : 45 minutes, on n’aura même pas fait aussi bien avec Seven Dwarfs Mine Train à Shanghai Disneyland ou Jurassic Flyers à Universal Studios Beijing ! - Fast Speed : Ne vous laissez pas berner par le nom de cette montagne russe qui est en fait le Junior Coaster du parc, dont la vitesse de pointe n’est même pas de 25km/h d’après RCDB ! - Space Pulley : Un Mine Train Jinma avec deux lifts, pour une fois pas en parallèle (wow !), et un circuit custom qui passait comme une lettre à la poste ! Sans trop d’hésitation le meilleur coaster du parc ! - Stacked Roller Coaster : Un Looping Coaster chinois dans la lignée des Zyklon Pinfari (non mais quelle idée d’aller copier ces merdes d’un autre temps) signé d’un autre constructeur dont je n’avais jamais entendu parler, Wuhan Fute Amusement Rides. Outre un looping bien trop étroit (même pas 10 mètres de hauteur), la montagne russe avait aussi la particularité de ne pas accueillir les visiteurs de plus d’1m75. Autrement dit, je suis resté au sol pendant que Scherzie se faisait malmener dans ce qui fut, de ses propres mots, « pas le meilleur grand huit que j’ai jamais fait ». A noter que deux autres crédits étaient en construction lors de notre visite. Le premier, une copie chinoise de SLC (avec harnais à vestes souples s’il vous plait), a été inauguré depuis. Quant au second, un Looper Coaster de chez Hebei Zongye, il attend encore d’accueillir ses premiers visiteurs à l’heure où j’écris ces lignes. Tout ce que j’ai à en dire est que son parcours donnait limite envie avec sa Dive Drop, son espèce de Roll Over (dans la lignée de la première double inversion des SLC Vekoma) et sa Cutback au-dessus de la gare ! Voilà donc pour Beijing Shijingshan Amusement Park et de manière plus générale pour ce chapitre consacré à Pékin. Curieusement, dès qu’il y a un peu de parcs dans la balance, je constate que je suis nettement plus prolixe que pour vous parler de curiosités culturelles. En même temps, on est sur TnP, pas chez Lonely Planet ! Sur ce, encore une bonne dose de photos (la plus grosse de tout ce Trip Report) et on enchaîne avec le dernier Livre et celles qui furent sans trop d’hésitation les deux meilleures visites parcs du voyage ! |
Livre 4 : Un petit goût d’Amérique
Après une bonne grosse dose de parcs chinois aux qualités plus ou moins discutables, il est temps de revenir à de la valeur sûre made in USA, je veux bien entendu parler de Disney et d’Universal, et de leur parc respectif de Shanghai et de Pékin.
Comme lors de notre passage au Japon en 2024, on a pu constater à quel point il y avait un gouffre entre les parcs locaux et ceux signés des deux géants américains, que ce soit au niveau de la qualité ah bon ???), de l’entretien, des opérations, mais aussi de la fréquentation ! En effet, alors que tous les sites chinois que l’on a visités n’étaient pas loin d’être dans la plupart des cas déserts, c’était tout l’inverse à Disney et Universal, où l’on s’est subitement souvenu ce que c’était que du monde dans un parc et des files d’attente qui dépassaient souvent la demi-heure. Après, quand c’est pour faire Zootopia Hot Pursuit ou Jurassic World Adventure, on va dire que c’est largement plus digeste que pour un nième Junior Coaster Jinma !
Comme lors de notre passage au Japon en 2024, on a pu constater à quel point il y avait un gouffre entre les parcs locaux et ceux signés des deux géants américains, que ce soit au niveau de la qualité ah bon ???), de l’entretien, des opérations, mais aussi de la fréquentation ! En effet, alors que tous les sites chinois que l’on a visités n’étaient pas loin d’être dans la plupart des cas déserts, c’était tout l’inverse à Disney et Universal, où l’on s’est subitement souvenu ce que c’était que du monde dans un parc et des files d’attente qui dépassaient souvent la demi-heure. Après, quand c’est pour faire Zootopia Hot Pursuit ou Jurassic World Adventure, on va dire que c’est largement plus digeste que pour un nième Junior Coaster Jinma !
Chapitre 14 : Un Universal capital
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Parc visité : Universal Studios Beijing
Dernier parc Universal qui manquait à notre palmarès… Ah non, zut, Epic Universe a ouvert entre temps ! Bon alors dernier resort Universal où l’on n’avait pas encore mis les pieds (là ça marche), voici Universal Studios Beijing ! Ouvert en 2021, le cinquième resort Universal est situé à l’est de Pékin et est très facilement accessible en transport en commun via une petite heure de métro depuis le centre de la capitale chinoise. En plus du parc d’attractions, le complexe comporte également un City Walk, dans la lignée de ceux que l’on peut trouver à proximité directe des autres parcs Universal, ainsi que deux hôtels, dont le plus prestigieux du lot, très originalement baptisé Universal Studios Grand Hotel, sert de porte d’entrée au parc, à l’instar du Disneyland Hotel à Disneyland Paris ou du MiraCosta à DisneySea. Le parc, parlons-en justement, vu que c’est tout de même avant tout lui qui nous intéresse ! Niveau taille tout d’abord, on a affaire à un site particulièrement grand, dont la superficie est 50% supérieure à celle d’Universal Studios Orlando ! Ensuite, création récente oblige, on n’est plus du tout dans l’idée de la visite d’un studio de cinéma (parait que ça ne fait plus rêver les masses) mais dans une immersion directe dans différentes franchises, au nombre de six, qui reprennent tous les grands classiques récents d’Universal, de Jurassic World à Transformers, en passant par Waterworld, Kung Fu Panda et Moi Moche et Méchant, sans bien entendu oublier Harry Potter (qui n’est pas une licence Universal mais Warner, soyons précis). Cela étant dit, je pense que l’on va pouvoir passer à la visite à proprement parler. Comme pour tout grand parc à thèmes qui se respecte, on va se la faire par zone plutôt que par type d’attractions. Le parc en compte sept et, comme toujours dans les parcs Universal Studios (excepté à Orlando), celle par laquelle on commence, c’est… Hollywood Boulevard Pas grand-chose à signaler avec cette Main Street, dans la lignée de celle des autres parcs Universal, avec sa succession de façades inspirées de célèbres bâtiments de Los Angeles. A noter que, comme à Singapour et à Osaka, la rue est ici couverte Côté attractions, rien de mécanique au programme, mais tout de même Light, Camera, Action!, un show à effets spéciaux copié-collé sur celui d’Universal Studios Singapore, avec Steven Spielberg et Zhang Zimou en hôtes de luxe. Comme à Singapour, l’ensemble n’a que peu d’intérêt, si ce n’est à la rigueur de ne jamais avoir trop d’attente, ce qui peut être idéal pour s’occuper en milieu d’après-midi lorsque le parc est bien rempli. Autre offre, bien plus intéressante : Untrainable, un spectacle tiré de la série de films d’animation Dragons, dont une version a également ouvert en 2025 à Epic Universe. Au programme, danse, cascades, et surtout impressionnants animatronics de dragons, avec en point d’orgue un survol de la salle par l’un d’entre eux, chevauché par le héros du film. Vraiment très chouette et sans trop d’hésitation le show à ne pas rater à Universal Studios Beijing… ok, avec Waterworld aussi ! Après cela, on se retrouve devant le lac central du parc. Face à nous, Jurassic World avec son visitor center et sa grande montagne parcourue de cascades et de rails d’Inverted Coaster Mack. Mais, plutôt que d’aller tâter du dino, on va prendre sur la droite, direction… Minion Land Cette zone, on la retrouve aujourd’hui dans tous les parcs Universal, sous des formes néanmoins à chaque fois différentes. A Pékin, on est clairement dans la plus grande des versions, avec comme toujours le très bof bof simulateur Despicable Me Minion Mayhem (qu’on a zappé pour cause d’attente trop longue) mais aussi une petite zone indoor intégrant un Junior Coaster Jinma et un grand manège d’avions. Ensuite, beaucoup de boutiques, quelques restos, et aussi une petite entorse à la licence Moi Moche et Méchant avec un show Sing (ou Tous en Scène en VF) dans lequel des acteurs déguisés en personnages du film reprennent quelques standards du rock et de la pop. Dans l’ensemble, ce n’était pas trop mal fichu, plutôt bien rythmé et suffisamment basique pour ne pas être largué même sans avoir vu les films (ce qui était notre cas). Wizarding World of Harry Potter Changement radical d’ambiance avec cette quatrième itération du monde magique du petit sorcier à lunettes. Dans le concept, c’est à peu près la même chose que dans les Universal Studios d’Orlando, Los Angeles ou Osaka… On retrouve ainsi les jolies ruelles de Pré-au-Lard, dominées par l’imposant château de Poudlard et bordées par les boutiques d’Olivander, des farces et attrapes de Zonko ou encore par la Taverne des Trois Balais. La même chose que d’habitude en somme… Côté attractions, rien de bien nouveau non plus du côté de Pékin puisque l’on a droit au Dark Ride en Robocoaster Harry Potter and the Forbidden Journey (dont il serait vraiment temps de mettre à jour les médias) ainsi qu’au Junior Coaster, ici signé Mack, Flight of the Hippogriff. Waterworld Il parait qu’Universal Studios Beijing est le premier parc à avoir droit à une zone entière dédiée à ce film qui fut l’un des plus gros fours du studios hollywoodien lors sa sortie en 1995, avant d’acquérir petit à petit un statut d’œuvre culte. Zone, zone, ils sont bien gentils mais un Stunt Show (toujours aussi efficace 30 ans après sa création) et un restaurant, ce n’est pas vraiment ce que j’appelle une zone. Ah, on me signale qu’il y a aussi un bloc toilettes. Dans ce cas… Kung Fu Panda Land of Awesomeness Comme son nom l’indique, cette zone suivante est thématisée sur la licence Kung Fu Panda et est par ailleurs la toute première dans une parc Universal à être entièrement indoor. Niveau thématisation, c’est franchement pas mal, avec une belle ambiance de nuit et un éclairage misant beaucoup sur les lampions et les lanternes chinoises, qui donne à l’ensemble un aspect très chaleureux. Pour ce qui est de l’offre en attraction, je vous passe le carrousel et le manège de montgolfières pour en arriver directement à Kung Fu Panda: Journey of the Dragon Warrior, encore un nom à rallonge pour une attraction Universal, qui consiste ici en un grand Dark Boat Ride. Si l’attraction a l’énorme avantage d’avoir une capacité de malade (faisant qu’elle n’a quasi jamais d’attente), elle souffre en revanche d’une réalisation assez médiocre, avec des décors très plats, des animatronics peu convaincants, un usage trop important de médias (notamment dans la deuxième partie du circuit où il n’y a plus que cela) ou encore une spatialisation du son très mal gérée qui rend l’ensemble pour le moins cacophonique ! Après, on pourra également se demander si un Boat Ride était un bon choix pour une licence misant avant tout sur l’action, où un véhicule plus rapide aurait peut-être été plus adapté. Mais, d’un autre côté, on se plaint souvent que les parcs Universal manquent d’attractions calmes, donc bon… Toujours est-il qu’en matière de Dark Rides familiaux, on est bien loin de la franche réussite qu’est Life of Pets: Off the Leash à Universal Studios Hollywood ! Transformers Metrobase On revient à la lumière du jour et, après la première zone indoor dans un parc Universal, place à la première à être intégralement dédiée à Transformers, tu parles d’une chance ! Parait que la saga à base de gros robots belliqueux est l’une des licences Universal les plus populaires en Chine, j’imagine donc qu’il était impossible d’y échapper… Visuellement, la zone est à peu près aussi excitante que les films dont elle est tirée ! On est dans une espèce de look industrialo-plastico-futuriste un peu sorti de nulle part, tant et si bien que si sentiment d’immersion il doit y avoir, ben ça ne marche pas ! Ok, c’est moche mais est-ce qu’au moins il y a du bon manège dans les parages ? Si l’on parle de Decepticoaster, je pense que l’on doit pouvoir répondre par l’affirmative. Il s’agit de la seule montagne russe à sensations fortes du parc, à savoir un Launch Coaster B&M, dont le circuit est quasi identique à celui de Hulk à Islands of Adventure, catapulte en montée et parcours pourvu de sept inversions inclus. Ne me demandez pas pourquoi Universal est allé rechercher un circuit vieux de plus de 20 ans et plus trop au goût du jour par rapport à ce qu’il se fait aujourd’hui en termes de design de coaster, je n’en sais rien ! Ce que je peux vous dire en revanche c’est que le grand huit est tout aussi intense que son homologue floridien, mais aussi bien plus confortable, ce qui n’a pas été pour nous déplaire ! Après cela, place au Dark Ride 4D Transformers the Ride, clone des modèles également présents dans les parcs Universal Hollywood, Orlando et Singapore… Ah ben non, 60 minutes d’attente, autrement dit bien trop pour quatre minutes de bouillie numérique ! On zappe donc, tout comme on zappe les tasses thématisées autour de Bumblebee ! Et du coup ? Ben du coup on enchaîne avec la septième et dernière zone d’Universal Studios Beijing… Jurassic World Isla Nublar Ok, c’est la première fois que l’on a droit à une zone Jurassic World et non Jurassic Park mais, pour autant, un espace dédié aux sauriens ressuscités par Steven Spielberg, ce n’est pas vraiment nouveau dans un parc Universal ! Cela étant dit, je pense que cette version pékinoise est sans doute la moins réussie de toute. Déjà je suis beaucoup moins sensible à l’esthétique de la nouvelle franchise qu’à celle de l’originale, ensuite, force est de constater qu’on ne retrouve pas ici l’atmosphère exotique habituelle, et ceci est en grande partie dû à une végétation moins luxuriante que dans les autres versions. Latitudes plus élevées obligent, pas d’arbres tropicaux ici, uniquement quelques faux palmiers devant le Visitor Center et ainsi un sentiment d’immersion qui fonctionne finalement moins bien. C’est ballot ça… Ok, Jurassic Park / World c’est mieux ailleurs, mais côté attractions, qu’est-ce que ça donne ? Déjà pas de Shoot the Chute, c’est une première ! A la place, on a droit à un Inverted Powered Coaster Mack à la Arthur ainsi qu’à un gros Dark Ride. Concernant le premier, répondant au nom de Jurassic Flyers, il s’agit sans doute de la plus grosse fausse note de tout le parc ! Non mais comment les créatifs d’Universal, pourtant loin d’être des manches, ont-ils réussi à se planter à se point avec un système de transport pourtant capable du meilleur. Là, ils n’en ont fait qu’un simple coaster, inintéressant au possible, et dont l’aspect visuel est au passage massacré par des passerelles d’évacuation et des filets tout du long ! Cela étant, ça n’empêche pas Jurassic Flyers d’être ultra populaire… Préparez-vous à attendre pour glinger votre +1 ou à passer à la caisse pour un Universal Express à l’unité, solution que l’on a choisie lorsqu’on a vu la gueule du parc à bœufs rempli à ras-bord qui sert de file d’attente à la montagne russe ! Allez, on oublie ce ratage en règle et on passe à la dernière grande attraction d’Universal Studios Beijing, Jurassic World Adventure. Au programme, Dark Ride en véhicules dynamiques, les mêmes que l’on peut trouver sur Transformers ou Spiderman, mais cette fois-ci sans projections partout ni 3D. A la place, beaucoup de décors réels (et ok, quand même quelques écrans LED par-ci par-là) et surtout de superbes animatronics ainsi que quelques scènes d’anthologie au cours desquelles vous vous ferez courser par un Indominus Rex particulièrement furax ou assisterez à un duel au sommet entre ce dernier et un T-Rex ! Et là, autant Jurassic Flyers c’était naze, autant Jurassic World Adventure nous a mis une belle claque dans la gueule ! Même si l’attraction n’est pas exempte de défaut (c’est un peu court, on voit parfois trop le plafond et la fin est assez abrupte), dans l’ensemble, cette idée de train fantôme sous stéroïdes au pays des dinos fonctionne incroyablement bien ! On y retrouve l’ambiance oppressante qui font le sel de certaines des meilleures scènes des films de la saga, un vrai sens du spectaculaire propre aux très grands Dark Rides et une touche d’originalité avec pas mal d’effets inédits qui font tous mouche ! Sans hésitation la meilleure attraction d’Universal Studios Beijing ! Et s’ils veulent la copier dans le futur resort anglais ou ailleurs, surtout qu’ils ne se gênent pas !! Et maintenant ? Ben vu que l’on a fini le tour du parc, ça va être le temps de la conclusion, non ? Si on commence par le positif, on peut tout d’abord dire qu’Universal Studios Beijing est sans doute le plus agréable des parcs de studios Universal. Le site est plus grand que d’habitude, beaucoup moins bétonné aussi, ce qui n’est jamais pour nous déplaire ! Ensuite, niveau offre, il y a de quoi faire, avec pas mal de variété dans les attractions proposées et un bon mix entre grands classiques Universal et créations inédites au parc. Bien entendu, on n’échappe pas aux rides à base média mais il n’y a pas que ça (ok, notre perception a peut-être quelque peu été faussée par le fait qu’on ait zappé Minion Mayhem et Transformers the Ride) et, surtout, il y a du gros matos avec Harry Potter, la version Transformers de Hulk ou encore l’incroyable Jurassic World Adventure. Et puis notons aussi une belle programmation du côté des spectacles, plus étoffée d’ailleurs que dans les autres parcs Universal. Côté défauts à présent, on va dire que la qualité des zones est un peu à géométrie variable. Dans le lot il y a du très bon avec le Wizarding World, Kung Fu Panda et à la rigueur Hollywood, du moyen avec Jurassic World et Minion Land mais aussi du beurk, c’est pas beau avec Transformers. Idem au niveau des files d’attente, qui peuvent aussi bien être très travaillées que de vulgaires parcs à bœufs sans autre forme de procès (coucou Jurassic Flyers). Niveau opérations pour finir, pas grand-chose à redire, tout tournait à pleine capacité, idem pour ce qui est de la propreté et de l’entretien qui étaient au niveau que l’on peut attendre de ce genre de parc… En conclusion de la conclusion, on aura donc passé une très chouette journée à Universal Studios Beijing. Si le beau temps n’était pas de la partie, l’offre du parc aura largement compensé l’absence de soleil, et je ne peux que vous recommander la visite si vous en venez à passer par la capitale chinoise ! Ah et, juste un truc, à quand une prochaine nouveauté ? Non parce que le parc a ouvert en 2021 (certes en pleine épidémie de Covid) et, quatre ans plus tard, aucun signe de travaux pour une future expansion. C’est qu’il ne faudrait pas non plus s’endormir sur ses lauriers… |
Chapitre 15 : Bienvenue au Zoo(topia)
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Parc visité : Shanghai Disneyland
Comme souvent pour nos grand Trip Reports, j’ai ici gardé le meilleur parc visité pour la fin. Et, sans trop de surprise (et de contestation possible), il s’agit de Shanghai Disneyland ! Ce parc, on l’avait déjà visité l’année de son ouverture, en 2016. A l’époque, il nous avait déjà fait forte impression, par son ampleur, mais aussi grâce à deux de ses attractions stars, Tron, depuis cloné au Magic Kingdom floridien, et Pirates of the Carribean, hélas toujours seul modèle de son espèce (et parait-il tellement cher que même Tokyo DisneySea n’a pas pu se le payer pour sa version de Frozen). Si l’on est de retour c’est parce que… ben déjà, on avait envie de refaire quelques tours de Pirates ! Des Dark Rides de ce calibre, quand on passe à proximité, ça serait dommage de ne pas aller en profiter ! Ensuite, Shanghai Disneyland a également reçu plusieurs nouveautés depuis 2016. Il y a tout d’abord eu Toy Story Land en 2018 et, plus récemment, à savoir fin 2023, Zootopia. Expédions assez rapidement Toy Story Land en disant que c’est grosso modo la même chose qu’à Paris ou à Hong Kong. Au programme, des bouts de jouets XL un peu partout et trois attractions au milieu. Dans le lot, il y a les les déjà bien connus Rex’s Racer (Half Pipe Intamin) et Slinky Dog Spin (chenille) mais aussi quelque chose de plus inédit avec Woody’s Round-Up, un manège combinant Demolition Derby et Whip pour un résultat plutôt rigolo, surtout lorsqu’il n’y a pas à attendre une heure pour le faire comme avec les clones Happy Ride with Baymax à Tokyo Disneyland ou Alien Swirling Saucers à Disney’s Hollywood Studios ! Place ensuite au plat de résistance côté nouveautés avec Zootopia, la zone tirée du film d’animation sorti en 2016 et mettant en scène les habitants d’une mégalopole peuplée de mammifères qui cohabitent plus ou moins en harmonie. Située derrière Fantasyland et Seven Dwarfs Mine Train, Zootopia est une zone assez différente des autres de Shanghai Disneyland. Déjà, c’est seulement la seconde après Toy Story Land à être centrée sur une licence. Ensuite, elle est beaucoup plus petite et compacte que ses consœurs, ce qui est loin d’être un défaut dans un parc où les allées sont parfois trop larges et impersonnelles. Ok, tout cela c’est bien joli mais est-ce que, effectivement, c’est joli ? Très clairement oui ! Mieux, Zootopia a beau être l’une des plus petites zones récemment créées dans un parc Disney, c’est surtout l’une des plus réussies ! Cela est en grande partie dû à la qualité des décors (ok jusque-là rien de bien nouveau chez la souris) et surtout à un niveau de détail poussé jusqu’à un extrême rarement atteint ! C’est bien simple, où que vous tourniez la tête, il y a quelque chose à voir : un gag, un easter egg et j’en passe, il y en a tellement partout que ça en devient presque étourdissant ! Ajoutez à cela toutes ces vitrines animées, ces animatronics ou ces écrans intelligemment placés çà et là. L’ensemble crée une véritable kinétique dans la zone et la rend ultra vivante, là où l’on pourrait reprocher à d’autres créations récentes de Disney telles que Galaxy’s Edge, Fantasy Springs ou Pandora d’être quelque peu trop inertes… Bref, en un mot comme en cent, c’est juste du très grand art ! Après cela, qu’y a-t-il de beau à faire dans cette zone ? C’est un peu là que le bât blesse : pas grand-chose ! Ok, il y a bien le Dark Ride dont je vais vous parler quelques lignes plus bas mais, à part cela, une boutique de sortie d’attraction, un marchand de glaces, un bloc sanitaire et circulez, y a rien d’autre à voir ! On aurait tellement aimé que Zootopia ait plus à proposer derrière ces magnifiques façades avec, je ne sais pas moi, un restaurant et, allez, soyons fou, un petit manège secondaire ! Mais non, y a pas, et on va donc se concentrer sur Zootopia Hot Pursuit ! L’action de ce second Dark Ride majeur de Shanghai Disneyland prend place après les évènements du premier film, alors que la méchante brebis Bellwether s’échappe de sa cellule de prison et capture la chanteuse Gazelle. Ni une ni deux, Judy Hopps la lapine et Nick le renard se lancent à sa poursuite et c’est parti pour une balade mouvementée à bord de véhicules trackless (les mêmes que sur Rise of the Resistance) dans un tourbillon d’action où se mêlent décors réels, animatronics derniers cris et projections de toutes sortes. Sans rentrer dans les détails du parcours, disons simplement que Zootopia Hot Pursuit fonctionne extrêmement bien ! Parmi les nombreux points forts de l’attractions, citons tout d’abord le très bon équilibre entre décors réels et scènes médias, qui fait que les deux se complètent sans que les projections ne prennent jamais le pas sur les éléments tangibles (coucou Ratatouille). D’ailleurs, mis à part le final avec ses écrans XL, où l’image continue sur le sol histoire de le faire disparaitre, les projections sont toujours intégrées dans des décors et s’accompagnent souvent d’effets pratiques qui renforcent leur impact. Autre véritable plus, le système de transport, avec ces véhicules qui se déplacent à toute vitesse et avec une aisance assez dingue, ce qui permet au rythme de ne jamais retomber et aux passagers de toujours rester dans l’action (re coucou Ratatouille). Pour autant, et au contraire de pas mal de Dark Rides récents signés Universal, Zootopia Hot Pursuit sait ménager ses effets, en ralentissant parfois un peu l’action pour mieux faire remonter la sauce quelques instants plus tard ! En somme c’est beau, c’est fun, ça bouge bien et c’est réalisé avec brio, non, y a rien à dire, Zootopia Hot Pursuit est une nouvelle démonstration du talent des Imagineers Disney en matière de développement de Dark Rides. Si seulement ils pouvaient être aussi créatifs lorsqu’il s’agit de montagnes russes… Allez, après cette grosse tartine sur l’excellente Zootopia, on va s’attaquer aux restes du parc, autrement dit ce que l’on avait déjà testé lors de notre précédente visite. On va pour cela sortir les bullet points et aller droit à l’essentiel. Si jamais vous voulez plus de détails vous pouvez toujours vous reportez au Trip Report de 2016. Les coasters - Tron : Toujours trop court mais toujours aussi dingue en termes de décors et de light show, notamment de nuit lorsque l’attraction se pare de ses habits de lumière. - Seven Dwarfs Mine Train : C’est gentillet et ça ne vaut définitivement pas l’attente interminable qu’il y a constamment pour cette attraction. En ce sens, l’arrivée d’un nouveau Family Coaster plus capacitaire avec Spiderman d’ici quelques années ne pourra faire que du bien ! Les Dark Rides - Winnie the Pooh : C’est mignon et ça se refait toujours avec plaisir ! - Peter Pan’s Flight : Pile la même chose que pour Winnie the Pooh ! - Buzz Lightyear Planet Rescue : Une version modernisée du célèbre Dark Ride interactif centré sur Buzz l’Eclair, hélas moins réussie que les précédentes versions et très terne pour ce qui est de ses décors. - Pirates of the Carribean : Celui-ci, on ne le présente plus ! Pas loin de 10 ans après son ouverture, il reste incontestablement l’une des plus incroyables attractions jamais créées. Tout est fou dans ce Pirates : le système de transport, la taille et la qualité des décors, les projections gigantesques. Curieux de voir comment Disney pourra surpasser un tel chef d’œuvre, et surtout, hâte de tester ça un jour !! Les restes : - Roaring Rapids : Un très chouette Raft Ride, intense sans être trop humide et niché dans un somptueux décor pour ne rien gâcher ! - Challenge Trails : En parlant de somptueux décor, c’est justement le gros point fort de cet accrobranche qui semblent désormais comme déserté par les visiteurs. C’était l’une des plus grosses attentes lors de notre visite en 2016, cette fois-ci, c’est à peine si on a attendu 5 minutes en plein milieu de l’après-midi pour le faire ! - Voyage to the Crystal Grotto : Circulez, y a rien à voir ! Et le peu qu’il y a à voir est d’un niveau de kitch rarement atteint par Disney ! - Alice’s in Wonderland Maze : Parce qu’on avait cinq minutes à tuer… - Explorer Canoes : Même chose que pour le labyrinthe, avec cela dit l’occasion d’avoir quelques jolies vues sur Treasure Cove et Adventure Isle. - Soarin’ : Pas fait pour cause de file qui ne voulait pas passer sous les 60 minutes d’attente. Parait qu’ils prévoient de créer un troisième théâtre à l’attraction, ce qui ne pourra pas lui faire de mal ! Et voilà, je crois que j’ai tout dit pour cette nouvelle visite à Shanghai Disneyland. Ah ben non, manque encore la conclusion ! De notre première visite en 2016, j’avais dit que si le parc était quelque peu étrange avec ses grandes zones parfois vides et son manque de bâti qui ne favorisaient pas l’immersion, il bénéficiait à côté de cela d’un très bon catalogue d’attractions couvrant les quatre grandes catégories que sont la sensation, l’aquatique, le Dark Ride et le média. Neuf ans plus tard, c’est toujours vrai voire encore plus grâce à l’arrivée de Zootopia. Cette zone, même si un peu trop petite, est clairement la plus aboutie des huit que compte Shanghai Disneyland, et son excellent Dark Ride vient parfaitement se positionner dans l’offre du parc entre le gigantisme de Pirates of the Carribean et la mignonnerie des Peter Pan’s Flight et Winnie the Pooh. A bien y réfléchir, je pense que Shanghai Disneyland est aujourd’hui notre Magic Kingdom préféré après Disneyland Californie (il est assez indétrônable celui-là), ce qui j’espère vous encouragera à aller découvrir ce parc, en même temps que la mégalopole qui l’accueille, Shanghai étant sans doute l’une des villes les plus fascinantes qu’il nous ait été donnée de visiter ! |
Chapitre 16 : C’est mon dernier mot Jean Pierre !
Ça y est, on arrive au bout de ce nouveau Trip Report XXL ! Enfin diront certains… Et s’il y a bien quelque chose à retenir de ce nouveau voyage en Chine, c’est à quel point le pays a changé en seulement neuf ans, notamment pour ce qui est de la simplicité à désormais le visiter. Grâce au réseau de transport en commun qui s’est incroyablement développé mais aussi à WeChat et Alipay qui vous facilitent la vie à un point assez inimaginable, plus de problème pour se déplacer, payer ou se faire comprendre !
Alors oui, ça enlève un peu du côté aventure que l’on a pu avoir en 2011 et en 2016 (se retrouver coincés au fin fond de la cambrousse chinoise c’est désormais chose du passé) mais j’avoue que quand on a un programme bien intense comme le nôtre, c’est un gain de temps et surtout de sérénité pour lequel on est prêt à faire ce petit sacrifice.
Quant aux parcs, c’est toujours un peu à deux vitesses, entre Disney et Universal d’un côté qui sont clairement dans une autre ligue et les sites chinois de l’autre, qui vont du sympa au très médiocre, en passant par le mais-qu’est-ce-que-c’est-que-ce-truc ! Ce qui est sûr, c’est qu’on aura eu de la chance avec les crédits puisque, mis à part le Wing B&M de HB World, on a glingé tous ceux qu’on était venus chercher !
Pour finir, tradition oblige, on va profiter de cette conclusion pour faire un petit peu de classement…
Sur les 76 montagnes russes testées, voici celles que l’on a retenues pour notre top 5 :
1- Jungle Dragon @ Huachang Dragon Valley
2- Beyond the Clouds @ Suzhou Amusement Land
3- Jet Fighter @ Glorious Orient Ningbo
4- Falcon @ Wuxi Sunac Land
5- Steel Dolphin @ Shanghai Haichang Ocean Park
Avec cela, une mention spéciale à Broken Rail Roller Coaster à Suzhou Amusement Land, le meilleur crédit chinois qu’on aura croisé du trip, et le seul dont on aura fait plus d’un tour !
Ensuite, les meilleurs Dark Rides, qui vont même avoir droit à leur top 10, eh oui !
1- Pirates of the Carribean @ Shanghai Disneyland
2- Zootopia Hot Pursuit @ Shanghai Disneyland
3- Jurassic World Adventure @ Universal Studios Beijing
4- Final Sea Battle @ Wuxi Sunac Land
5- Railroad Warriors @ Glorious Orient Ningbo
6- Magic School @ Fantawild Wonderland Xuzhou
7- Legend of Nuwa @ Oriental Heritage Ningbo et Jinan
8- Hangar Breakout @ Glorious Orient Ningbo
9- Zhihuan @ Glorious Orient Ningbo
10- River of Tales Fanta Xuzhou @ Glorious Orient Ningbo
Et pour finir, les parcs :
1- Shanghai Disneyland
2- Universal Studios Beijing
3- Glorious Orient Ningbo
4- Fantawild Wonderland Xuzhou
5- Wuxi Sunac Land
Sur ce, merci à tous ceux qui m’ont lu jusqu’au bout ! Comme d’habitude je vous dis à bientôt pour d’autres aventures. Pour ce qui est de la destination, on verra bien, ce qui est certain en revanche, c’est que les credits ne seront jamais bien loin !
Alors oui, ça enlève un peu du côté aventure que l’on a pu avoir en 2011 et en 2016 (se retrouver coincés au fin fond de la cambrousse chinoise c’est désormais chose du passé) mais j’avoue que quand on a un programme bien intense comme le nôtre, c’est un gain de temps et surtout de sérénité pour lequel on est prêt à faire ce petit sacrifice.
Quant aux parcs, c’est toujours un peu à deux vitesses, entre Disney et Universal d’un côté qui sont clairement dans une autre ligue et les sites chinois de l’autre, qui vont du sympa au très médiocre, en passant par le mais-qu’est-ce-que-c’est-que-ce-truc ! Ce qui est sûr, c’est qu’on aura eu de la chance avec les crédits puisque, mis à part le Wing B&M de HB World, on a glingé tous ceux qu’on était venus chercher !
Pour finir, tradition oblige, on va profiter de cette conclusion pour faire un petit peu de classement…
Sur les 76 montagnes russes testées, voici celles que l’on a retenues pour notre top 5 :
1- Jungle Dragon @ Huachang Dragon Valley
2- Beyond the Clouds @ Suzhou Amusement Land
3- Jet Fighter @ Glorious Orient Ningbo
4- Falcon @ Wuxi Sunac Land
5- Steel Dolphin @ Shanghai Haichang Ocean Park
Avec cela, une mention spéciale à Broken Rail Roller Coaster à Suzhou Amusement Land, le meilleur crédit chinois qu’on aura croisé du trip, et le seul dont on aura fait plus d’un tour !
Ensuite, les meilleurs Dark Rides, qui vont même avoir droit à leur top 10, eh oui !
1- Pirates of the Carribean @ Shanghai Disneyland
2- Zootopia Hot Pursuit @ Shanghai Disneyland
3- Jurassic World Adventure @ Universal Studios Beijing
4- Final Sea Battle @ Wuxi Sunac Land
5- Railroad Warriors @ Glorious Orient Ningbo
6- Magic School @ Fantawild Wonderland Xuzhou
7- Legend of Nuwa @ Oriental Heritage Ningbo et Jinan
8- Hangar Breakout @ Glorious Orient Ningbo
9- Zhihuan @ Glorious Orient Ningbo
10- River of Tales Fanta Xuzhou @ Glorious Orient Ningbo
Et pour finir, les parcs :
1- Shanghai Disneyland
2- Universal Studios Beijing
3- Glorious Orient Ningbo
4- Fantawild Wonderland Xuzhou
5- Wuxi Sunac Land
Sur ce, merci à tous ceux qui m’ont lu jusqu’au bout ! Comme d’habitude je vous dis à bientôt pour d’autres aventures. Pour ce qui est de la destination, on verra bien, ce qui est certain en revanche, c’est que les credits ne seront jamais bien loin !



































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































