Mai - juin 2024
Revis notre aventure en live sur Instagram !
Et c’est parti pour un trip de plus aux Etats Unis, le treizième si je ne me suis pas planté dans mon décompte, un chiffre qui ne nous aura pas vraiment porté bonheur puisqu’on ne va pas se mentir, on a connu quelques déconvenues tout au long de ce voyage, faites de montagnes russes fermées ou de bagages perdus !
Ouep, ce n’était pas comme en 2022 où, pour notre grand retour au pays de l’Oncle Sam après la pandémie, on avait accompli l’exploit de glinger tous les crédits qu’on était venus y chercher, y compris Guardians of the Galaxy Cosmic Rewind à Epcot qui avait ouvert une semaine à peine avant notre visite ! Mais bon, apparemment, ça ne peut pas marcher à tous les coups…
Et sinon, c’était quoi le programme ?? Comme c’est le cas depuis quelques années, nos expéditions de l’autre côté de l’Atlantique ne se limitent plus à une seule zone géographique du pays mais consistent plutôt en un butinage de nouveautés, qui nous a cette fois-ci conduit du côté de la Géorgie, du Texas, avant de finir en mode road trip entre le nord du Midwest (Springfield - Missouri, si vous connaissez) et New York !
Tout cela nous amène à un total de 24 parcs (avec des Alpine Coasters ou des Family Entertainment Centers dans le lot) incluant quelques sites bien connus tels que Six Flags over Georgia, over Texas et Fiesta Texas, Sea World San Antonio, Silver Dollar City, Worlds of Fun, Cedar Point, Hersheypark, Dorney Park ou encore Luna Park New York.
Et comme on les avait déjà pour la plupart tous visités, je ne vais pas re-rentrer dans le détail de toutes leurs attractions dans les chapitres qui suivent. Je vais avant tout me concentrer sur les nouveauté et, si vous voulez en savoir plus sur tel ou tel site, je vous renvoie au(x) précédent(s) Trip Report(s) qu’on aura pu leur dédier.
Sur ce, très bonne lecture à tous !!
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Et c’est parti pour un trip de plus aux Etats Unis, le treizième si je ne me suis pas planté dans mon décompte, un chiffre qui ne nous aura pas vraiment porté bonheur puisqu’on ne va pas se mentir, on a connu quelques déconvenues tout au long de ce voyage, faites de montagnes russes fermées ou de bagages perdus !
Ouep, ce n’était pas comme en 2022 où, pour notre grand retour au pays de l’Oncle Sam après la pandémie, on avait accompli l’exploit de glinger tous les crédits qu’on était venus y chercher, y compris Guardians of the Galaxy Cosmic Rewind à Epcot qui avait ouvert une semaine à peine avant notre visite ! Mais bon, apparemment, ça ne peut pas marcher à tous les coups…
Et sinon, c’était quoi le programme ?? Comme c’est le cas depuis quelques années, nos expéditions de l’autre côté de l’Atlantique ne se limitent plus à une seule zone géographique du pays mais consistent plutôt en un butinage de nouveautés, qui nous a cette fois-ci conduit du côté de la Géorgie, du Texas, avant de finir en mode road trip entre le nord du Midwest (Springfield - Missouri, si vous connaissez) et New York !
Tout cela nous amène à un total de 24 parcs (avec des Alpine Coasters ou des Family Entertainment Centers dans le lot) incluant quelques sites bien connus tels que Six Flags over Georgia, over Texas et Fiesta Texas, Sea World San Antonio, Silver Dollar City, Worlds of Fun, Cedar Point, Hersheypark, Dorney Park ou encore Luna Park New York.
Et comme on les avait déjà pour la plupart tous visités, je ne vais pas re-rentrer dans le détail de toutes leurs attractions dans les chapitres qui suivent. Je vais avant tout me concentrer sur les nouveauté et, si vous voulez en savoir plus sur tel ou tel site, je vous renvoie au(x) précédent(s) Trip Report(s) qu’on aura pu leur dédier.
Sur ce, très bonne lecture à tous !!
Chapitre 1 : Shit Flags over Crédits Fermés
Parcs visités : Six Flags over Georgia, Six Flags over Texas, Six Flags Fiesta Texas
Pour bien commencer ce Trip Report, attaquons avec nos amis de chez Six Flags, en trois exemplaires s’il vous plait, puisque je vais vous parler dans ce chapitre de Six Flags over Georgia à Altanta, Six Flags over Texas à Dallas et Six Flags Fiesta Texas à San Antonio. Pourquoi un seul chapitre pour traiter de trois parcs qui auraient pu en justifier un chacun ? Déjà parce que c’est loin d’être la première fois qu’on les visite (et comme écrit en intro, je vous renvoie donc vers les précédents comptes rendus que j’en ai déjà fait si vous voulez entrer plus dans le détails), ensuite parce que ces trois visites ont eu une seule et même constante, celle d’être passablement catastrophiques ! Que je vous explique… Visiter ces trois Six Flags devait être l’occasion d’ajouter un total de huit crédits à notre compteur, plutôt correct, non ? Malheureusement, on en n’aura pas glingé huit… ni sept… ni six… ni cinq… ni même quatre ! Trois alors ? Toujours pas ! Deux, même pas ! Un seul !! Un seul et unique +1, tu parles d’un score ! Allez, développons tout de même un peu, même si ne pense pas que ces parcs le méritent ! Six Flags over Georgia Dans l’ensemble, on a affaire à un Six Flags ni spécialement bon, ni spécialement mauvais… Disons qu’il y a du beau matos : quatre B&M dont un excellent hyper, un RMC, quelques Flat sympas et aussi deux Dark rides pas désagréables en la personne de Justice League et surtout Monster Plantation, bref, de quoi somme toute bien s’occuper. Et après, il y avait les crédits qu’on était venus chercher : Kid Flash Cosmic Coaster : Un P'Sghetti Bowl Skyline Attractions, autrement dit un Duelling Kiddie Coaster, ouvert en 2023, refermé quelques mois plus tard et toujours pas rouvert depuis. Ça ne sent pas très bon tout ça ! Georgia Surfer : Un prototype d’Ultra Surf Intamin initialement prévu pour ouvrir dans un parc au Vietnam (projet abandonné à la suite de l’épidémie de Covid-19). Visuellement, ça rappelle pas mal un Power Splash Mack type Pulsar avec un tracé en ligne droite, deux flèches aux extrémités et une bosse au milieu. Cela étant, ça diffère un peu au niveau des véhicules, qui disposent ici d’assises Spinning, et du splash, qui n’est qu’un effet visuel réalisé via des jets d’eau positionnés le long du rail. Au final, ultra chouette ou ultra bof, on ne le saura pas, l’ouverture de la montagne russe initialement prévue pour 2024 ayant été repoussée à l’an prochain ! Quant au reste du parc, pas grand-chose à signaler… Niveau opérations, ça passait plus ou moins bien selon les attractions et, comme dit plus haut, l’offre est suffisamment qualitative pour que le temps passe vite lors de la visite ! Six Flags over Texas Le premier Six Flags à avoir ouvert mais aussi est le n°1 en partant du bas pour ce qui a été de la qualité de visite ! Non mais là, ça a vraiment été la catastrophe absolue : des attractions fermées ou en panne partout, des opérateurs plus mous du genou tu meurs, sans compter que le parc était bien rempli vu qu’on était un week-end de pont ! L’enfer, juste l’enfer ! Pour autant, c’est ici qu’on aura fait notre seul +1 Six Flags ! Pas sur le 4D Free Spin S&S qui était HS (il avait même l’air d’être carrément à l’abandon) mais sur le Power Splash Mack baptisé Aquaman Power Wave. L’attraction a remplacé l’ancien Shoot the Chute du parc, d’ailleurs déjà « thématisé » sur l’homme poisson. Côté intégration, ce n’est ni fait, ni à faire, avec un Splash totalement caché de la vue des visiteurs, qui se fait dans un bassin que Six Flags n’a même pas pris la peine d’enterrer ! Ensuite, c’est bien gentil d’avoir ajouté en dernière minute une plaque tournante pour pouvoir tourner à deux bateaux… et n’en faire circuler qu’un seul ! Du coup, on l’aura mérité notre tour de Power Splash, d’autant plus qu’une panne est venue troubler la fête et que l’équipe d’opérateurs avait disparu lorsque celle-ci a été résolue. Allez, encore 15 minutes de poireautage supplémentaire pour un +1 sympathique mais qu’on n’était pas totalement d’humeur à apprécier ! Après cela, je crois qu’on a encore trainé deux heures dans le parc, entre quelques tours de Mr Freeze, Batman the Ride, New Texas Giant ou Titan, alternant cela avec plusieurs pannes supplémentaires, le tout constamment servi par des opérateurs qui avaient tout sauf envie d’être là ! Courage fuyons par passer au troisième et dernier parc de ce douloureux chapitre ! Six Flags Fiesta Texas Ce n’est pas souvent qu’on rate un crédit B&M. La dernière fois (et la seule il me semble), c’était Pyrénées à Parque Espana au Japon, en 2008 ! Du coup, merci à Six Flags Fiesta Texas de nous avoir permis de renouveler cette expérience, ceci grâce à Dr. Diabolical’s Cliffhanger, un Dive Coaster ouvert en 2022, qui semblait avoir quelques problèmes de chaîne sur son lift lors de notre visite ! C’est ballot, d’autant que le circuit avait l’air plutôt cool avec sa descente à 95°, ses grosses inversions et son camelback bien prononcé ! Eh bien, là encore, ça sera pour une autre fois ! Ce sera également pour une autre fois en ce qui concerne Kid Flash Cosmic Coaster, le même Kiddie Racer Skyline Attractions qu’à Six Flags over Georgia, tout aussi mal en point que son cousin d’Atlanta ! D’ailleurs, je me demande même s’il sera encore là à notre prochaine visite vu la galère que semble être de faire fonctionner cette montagne russe, qui n’a pourtant rien de bien méchant d’un point de vue technique ! Voilà donc pour ce qui est des crédits ratés à Fiesta Texas, un parc qui reste malgré cela sans doute l’un des meilleurs Six Flags, si ce n’est le meilleur ! Faut dire que le site est très sympa, bien achalandé côté attractions, et surtout bien entretenu et efficacement opéré, ce qui tranche radicalement avec la plupart de ses confrères ! Allez, on ne va pas s’étendre plus longtemps sur le sujet ! En conclusion, si les parcs Six Flags n’ont jamais volé bien haut, ces visites en 2024 nous ont donné l’impression qu’ils étaient vraiment tombés très très bas et que les choses avaient fait plus qu’empirer depuis la pandémie de Covid-19 ! Comment les celles-ci vont-elles évoluer maintenant que Six Flags a été repris par Cedar Fair, cela reste à voir. On espère en tout cas qu’elles iront vers le mieux, simplement parce que faire pire va commencer à devenir sacrément difficile !! |
Chapitre 2 : (Cedar) Fair play
Parcs visités : Worlds of Fun, Cedar Point, Dorney Park
Après les Six Flags, place aux ex grands concurrents et désormais meilleurs amis, les parcs Cedar Fair. Comme pour le groupe aux six drapeaux, on a visité trois parcs de celui créé à l’origine par l’alliance entre Cedar Point et Valley Fair (d’où Cedar Fair) : Worlds of Fun, Cedar Point et Dorney Park. Également comme pour le chapitre précédent, je ne vais pas trop rentrer dans les détails, juste parler des nouveaux crédits, de ce que l’on a refait à côté et puis voilà ! Worlds of Fun On est dans le Missouri, à côté de Kansas City (qui étonnamment ne se trouve pas au Kansas), dans un parc que l’on n’avait visité qu’une seule fois jusqu’alors, en 2009. Depuis, le site a relativement peu bougé, et ce jusqu’à l’an passé, lorsque le parc s’est dit qu’il serait peut-être bien de construire une nouvelle montagne russe vu que la précédente datait de… ah ben tiens, 2009 ! Afin de faire original, ils sont allés voir le même constructeur que 14 ans plus tôt, à savoir GCI, pour leur commander un Wooden Coaster qui, cela dit, comporte plusieurs petites nouveautés. Déjà, il s’agit du premier GCI à être construit en intégrant dès le début des Titan Track, autrement dit des rails 100% acier et 100% boulonnés. Ceux-ci sont utilisés sur environ 10 à 15% de la longueur du circuit, notamment sur l’une des autres particularités de l’attraction, un lift en spirale, qui rend hommage au précédent occupant du terrain sur lequel est construit le coaster, un Jumbo Jet custom Schwarzkopf du nom de Zambezi Zinger. Ah ben tiens, Zambesi Zinger, ce n’est pas également le nom du nouveau grand huit ? Si si… Original donc, mais très fan service également ! Dernière nouveauté à signaler, l’utilisation de trains Infinity Flyer, autrement dit l’évolution des canapés roulants que sont les Millennium Flyers, et dont la spécificité est qu’ils sont équipés de lapbar de classe 5, ce qui permet à la fois de franchir des inversions et des passages avec G négatifs… deux choses dont Zambezi Zinger est dénué ! Moi pas trop comprendre mais bon… Et donc, ça donne quoi ce truc ? Ben pas grand-chose de très glorieux… Alors, oui, le circuit n’est pas forcément inintéressant, notamment grâce à de nombreux passages au ras du sol qui suivent le terrain accidenté, quelques jolis changements de direction et… et c’est tout ! A côté de cela, le lift en spirale n’apporte rien du tout (en plus d’être bien moche), les airtimes sont aux abonnés absents, et surtout, les trains sont une catastrophe de confort, entre assises super dures, vibrations qui se font sentir de manière fort désagréable et lapbars qui se referment petit à petit, finissant par vous broyer le bide et ce qui se trouve juste en-dessous ! En un mot comme en mille, c’est tout simplement un gros ratage ce Zambezi Zinger ! On continue ensuite en mode bullet point : - Prowler : Le GCI ouvert en 2009 dont je parlais plus haut sans le nommer. Mouais, c’est franchement pas fou ce truc, et c’est dommage parce qu’il y a une belle utilisation du terrain. Juste que le train perd énormément de vitesse à la moitié du parcours entrainant une baisse de rythme à laquelle on n’est pas habitué venant du constructeur américain. - Timber Wolf : Troisième et dernier Wooden Coaster du parc, vieux et pas bien intéressant, mais finalement pas si pire que ça par rapport à ses deux confrères. Un conseil donc à Worlds of Fun : passez à l’acier ! - Mamba : le gros Hypercoaster Morgan du parc, dont les freins de mi-parcours ont été désactivés, offrant une deuxième partie de circuit de folie, où bosses bien profilées et airtimes particulièrement jouissifs s’enchaînent à un rythme soutenu ! - Patriot : Un Inverted B&M très classique mais plutôt efficace - Cosmic Coaster : Il me semble qu’il doit s’agir de la seule Pomme que vous pourrez trouver dans un parc Six Flags ou Cedar Fair. La dernière fois, elle était interdite aux adultes, ce n’est dorénavant plus le cas. Donc youpi et surtout +1 ! Ça c’était pour les crédits… Je n’ai pas mentionné le Boomerang parce qu’on ne l’a pas refait (on n’est pas fou) ni le Spinning Gerstlauer, qu’on aurait pour le coup bien voulu retester mais qui était HS ! Du coup, on passe aux restes : - Fury of the Nile : Il ne porte pas très bien son nom ce Raft… Déjà, pour ce qui est de côté furieux, je crois qu’on a là affaire à l’un des plus mous exemplaire du genre. Ensuite, on a eu beau chercher, on n’a pas vu la moindre trace d’un élément de décor qui aurait pu nous rappeler l’Egypte ! - Viking Voyager : Un vieux Flume Arrow avec une seule descente et donc un intérêt très limité. - Detonator : Le Space Shot de l’étape, sans grand-chose à ajouter dessus. - Steel Hawk : Même chose pour ce WindSeeker Mondial, pas révolutionnaire mais toujours sympa à faire ! Et voilà, c’est tout pour Worlds of Fun... Par rapport à notre visite de 2009, j’ai l’impression que, même si l’offre du parc en termes d’attractions reste relativement pauvre, au moins ça s’est amélioré du côté de l’expérience visiteurs, que ce soit l’entretien (même si tout n’est pas parfait, le parc nous a paru moins vieillot) ou les opérations, plutôt efficaces, avec toujours des montagnes russes qui tournaient à deux trains et des employés qui ne trainaient pas trop à les charger. Après, est-ce que le parc vaut pour autant l’énorme détour qu’il nécessite, je suis très loin d’en être certain ! Cedar Point En parlant de parc qui vaut le détour, je pense qu’on est tous d’accord pour dire que Cedar Point, lui, le vaut largement ! Surtout lorsqu’il s’agit de tester leur grande nouveauté 2024, la transformation par Zamperla de Top Thrill Dragster en Top Thrill 2, remplacement de la catapulte hydraulique par un Triple Launch à LSM pourvu d’une flèche arrière de 128m inclus ! Mais après à peine deux jours d’opérations, on arrête tout, c’est kaputt ! Et vu que notre visite était un mois plus tard, dans l’cul Lulu ! A la place, on devra se contenter d’un +1 plus modeste, également signé Zamperla, et sobrement baptisé Wild Mouse. Bonne nouvelle, si le nom est bateau au possible, la montagne russe nous a positivement surpris ! Pour ceux qui n’auraient pas suivi, il s’agit d’un Spinning Coaster nouvelle génération du constructeur italien. Les wagons à quatre places de front y sont toujours présents mais adieu des virages à 180° à répétition, place a de la spirale, du fer à cheval et plus si affinité, pour un résultat très dynamique et bien fun, dans une catégorie, le Family Coaster, somme toute assez mal représentée à Cedar Point. Pour le reste, on a refait à peu près les mêmes attractions qu’à chaque fois… Je vous renvoie donc à notre précédent trip reports sur la capitale mondiale du coaster pour que vous puissiez lire à quel point Steel Vengeance est le chef d’œuvre des chefs d’œuvre et bien plus encore ! Pour finir, et malgré l’absence de Top Thrill 2, on a passé deux excellentes journées à Cedar Point, sans la moindre goutte à l’horizon (ouf), dans un parc qui reste encore et toujours une des références absolues pour n’importe qui aime un tant soit peu les grosses machines à sensations ! Dorney Park On termine avec l’un des très rares gros parcs du Nord Est des Etats Unis qu’on n’a visité qu’une seule fois… et c’était il y a 17 ans !! Faut dire que, comme Worlds of Fun, Dorney Park n’a pas été spécialement gâté en termes de nouveautés durant toutes ces années. Pas la moindre nouvelle montagne russe pendant 16 ans, à peine quelques relocalisations d’anciennes attractions provenant d’autres parcs Cedar Fair dans l’intervalle, tu m’étonnes qu’on n’ait pas vu l’intérêt d’y revenir !! Mais bon, ça c’était avant 2024, année où, ooooh, v’là-t-y pas que Cedar Fair s’est souvenu que Dorney Park existait, que le parc avait limite oublié ce que c’était qu’une nouvelle montagne russe et qu’il a donc été fait appel à B&M pour créer Iron Menace. Au programme, Dive Coaster équipé de ce qui semble être devenu la nouvelle norme : des trains à sept passagers de front et une première descente au-delà de la verticale, comme sur le Dr. Diabolical’s Cliffhanger de Six Flags Fiesta Texas ouvert un an plus tôt, et comme sur le futur Wrath of Rakshasa de Six Flags Great America prévu pour 2025 ! On notera aussi que B&M a fait un peu de value engineering au niveau de l’embarquement. En effet, si les trains sont toujours floorless, le quai rétractable sur les côtés a disparu (il ne reste que celui qui se referme à l’avant) et le plancher fixé sur le châssis du train a été élargi pour directement combler le vide avec le sol de la gare. Du coup, sur une rangée de sept, vous avez désormais trois sièges avec plancher et 2 floorless de part et d’autre. C’est du détail mais j’imagine que ça fait tout de même gagner quelques euros à l’achat de la machine ! Côté stats à présent, on est dans la moyenne d’un Dive Coaster midsize avec un parcours long de 660m, haut de 48m et pourvu de quatre inversions. Quant à l’expérience à bord, c’est malheureusement court et sans grande saveur, limite aussitôt glingé qu’oublié ! Et comme je ne suis pas fan des lapbars avec veste souple, je vais faire mon vieux râleur et dire que c’était mieux avant, à l’époque des gros harnais qui vous permettaient de mieux profiter de l’airtime sur la première descente ! Ah, et ce qui était mieux avant aussi, c’est que ça ne vibrait pas les Dive Coaster B&M, y compris sur les sièges extérieurs ! Sans oublier ce très étrange à-coup en toute fin de parcours, juste avant l’entrée dans les freins. Celui-ci, on se demande vraiment d’où il vient, d’autant qu’il se situe dans une ligne droite. Vous l’aurez donc compris, cet Iron Menace, c’était donc ni fait, ni à fer (jeu de mots, ahaha) ! Après cela, place à Posseded, un Impulse Coaster Intamin (ou Vrille Tordue pour madame Vivi) qu’on avait manqué lorsqu’il se trouvait encore à Geauga Lake. Bon ben toujours pas fan de la chose, d’autant que l’élément le plus amusant sur cette bestiole, à savoir le frein de retenu sur la flèche vertical arrière, n’était pas activé (comme c’est très souvent le cas). Pour le reste, on n’a pas refait grand-chose… Steel Force, le Megacoaster Morgan quasi similaire au Mamba de Worlds of Fun, nous a permis de constater que les freins de mi-parcours activés ou pas, ça change tout (et ici ils l’étaient). Quant au Floorless Coaster Hydra the Revenge, il était fidèle au souvenir que j’en avais, à savoir celui d’être le plus mou B&M qu’on n’ait jamais testé ! Quant à Talon, l’Inverted local, pas refait… La file était remplie à ras bord de groupes scolaires et on a donc préféré passer notre tour. On a de toute façon bien fait vu que dix minutes après, l’indispensable orage prompt à te ruiner tes journées parcs aux USA arrivait et toutes les attractions fermaient les unes derrières les autres ! Allez, on se rattrapera la prochaine fois que l’on repassera à Dorney Park… si on y repasse… autrement dit, s’ils ajoutent une nouvelle montagne russe digne d’intérêt ! En attendant, bilan de la visite ? Pas fou du tout ! Dorney Park ne nous avait pas fait rêver en 2007 (et on avait genre 1500 crédits de moins au compteur si ce n’est plus), un Dive foireux et un Impulse d’occas’ plus tard, ça n’aura guère été mieux ! En somme, si on met à nouveau 17 ans à y revenir, je n’ai pas l’impression que l’attente sera trop douloureuse ! |
Chapitre 3 : RMC en (Arie) Force !
Parc visité : Fun Spot America Atlanta
Après deux chapitres un brin déprimants à parler de parcs de groupes qui n’assurent pas, il est temps de revenir à une valeur sûre : le parc privé, celui qui appartient à une famille, qui en prend donc soin, tout ça, tout ça ! Euh attendez, on va parler de Fun Spot America Atlanta, là… Ok, il appartient à une famille (qui possède également les sites homonymes en Floride à Orlando et Kissimmee), mais le parc ressemble à tout sauf à un endroit soigné et bourré de charme ! Non, là on a juste l’impression d’être sur le parking d’un centre commercial, avec des manèges posés à la vas-comme-je-te-pousse, des pistes de karting semblant dater d’avant-guerre et l’indispensable salle d’arcades plus ringarde tu meurs ! Oui, mais au milieu de tout ça il y a ArieForce One, l’un des tous meilleurs RMC au monde ! Comme ça, pouf ! Non mais qu’est-ce que cette incroyable bestiole vient faire là ? Aucune idée… Sans doute le patron qui a voulu se faire plaisir ! Et ben, vous savez quoi ? Il a eu totalement raison !! Niveau stats, ArieForce One emmène ses passagers à 47m au-dessus du sol et se situe ainsi entre le petit RMC nerveux haut de 30-35m façon Untamed ou Twisted Timbers et la grosse bécane de 60m ou plus qui arrache tout à la Steel Vengeance ou Zadra. Pour ce qui est de la longueur, on est ensuite à un peu plus d’un kilomètres, avec qui plus est quatre inversions au fil du circuit. Notons également qu’ArieForce One est le premier iBox Track RMC intégralement construit en acier et qu’il a été conçu pour opérer avec des trains de 5 wagons (Medusa Steel Coaster à Six Flags Mexico tourne aussi avec des trains 20 places mais ce n’était pas comme ça à l’origine). Ça ne change pas grand-chose à l’affaire mais comme c’est totalement inédit, je me devais de le signaler ! Côté déco… euuuh… allez, y a deux trois props dans la file d’attente, mais pas de quoi remplir un paragraphe ! Quittons donc directement la gare à bord du train pour deux petites bossounettes typiques des prélifts RMC, avant de nous engager sur la bruyante remontée à chaîne qui va nous mener au sommet du parcours. Une fois en haut, on attaque par une plus que sympathique première descente inclinée à 83°, puis on se dirige vers la première inversion du circuit, un Dive Loop à l’entrée zigzagant dans les structures en acier avant que le train ne se retourne complètement et plonge vers le sol. Un Bunny Hop plus tard, place à l’inversion star des coasters RMC, le Zero G Stall, comme d’habitude parfaitement dessiné et offrant trois magnifiques secondes d’apesanteur la tête en bas ! Suivent alors trois excellents moments de G négatifs. Le premier est une bosse inclinée vers l’extérieur qui mettra vos cuisses en même temps que la solidité de la lapbar qui les retient à rude épreuve ! Quant aux deux autres, ils s’enchaînent rapidement sur un somptueux Double Up, là encore particulièrement bien dosé, on n’est- pas sur Voltron ou Toutatis ! Un belle redescente en sortie du Double Up plus tard, place à la troisième inversion d’ArieForce One, et accessoirement meilleur élément de tout le parcours, un Heartline Roll où la vitesse de rotation est juste irréelle, le tout se faisant dans les structures pour le rien gâcher ! Après cela, grand demi-tour ponctué d’une autre (mais plus petite) bosse inclinée vers l’extérieur puis d’un second roulement bien rapide (mais moins jouissif que le premier). Se profile alors la dernière ligne droite avant les freins de fin de parcours. Celle-ci se constitue d’un Quad-Down, autrement dit d’une succession de quatre bosses en descente, dont l’apparente simplicité n’a d’égale que la sournoiserie ! Vous allez en effet décoller et retomber sur votre siège quatre fois de suite, avec une rapidité et une violence peu commune, franchement à la limite de ce qui peut être acceptable en termes de confort ! Si je peux tout à faire comprendre que pour certaines personnes, ce soit un chouilla too much, pour nous, cette brutalité combinée à une rupture totale avec le rythme très harmonieux du reste du circuit, c’est juste la parfaite surprise pour clore en beauté l’incroyable parcours d’ArieForce One ! Conclusion sur le nouveau joujou de RMC ? Y a-t-il vraiment besoin d’en faire une ? Allez, parce que c’est vous… Donc ArieForce One, c’est juste un gros chef d’œuvre, un gling très très aaah et aussi la preuve qu’après le départ à la retraite d’Alan Shilke, la relève est définitivement assurée avec Joe Draves désormais aux commandes ! Et conclusion sur Fun Spot America Atlanta ? Y a-t-il vraiment besoin d’en faire une ? Non ! Donc on passe à la suite ! |
Chapitre 4 : Sur la route des crédits, du Texas au Middle West
Parcs visités : Sea World San Antonio, Austin’s Park, Tom Foolery’s Adventure Park, Malibu Jack's, Modern Woodmen Park, Scene 75 Chicagoland, Zao Island
Vous l’attendiez tous, le voici, le chapitre d’abattage de crédits, où le nombre de parcs visités sera aussi haut que l’intérêt des montagnes russes qu’on y testera sera bas ! D’un autre côté, on avait pas mal de route à faire sur ce trip… Du coup, faire quelques arrêts par-ci par-là, même si c’était uniquement pour glinger un Mini Spinning SBF (ce qui a souvent été le cas, vous allez voir), ça permettait de faire une petite pause bienvenue, d’un peu se dégourdir les jambes et, bien sûr, d’entendre le compteur sonner une fois de plus ! Sans plus attendre, c’est donc parti pour cette foire au +1 douteux ! SW San Antonio On commence par un parc qui n’est pas tout petit mais qui est néanmoins le plus triste des Sea World, celui de San Antonio… Si les cousins d’Orlando et de San Diego, ce n’est déjà pas la joie, au moins on y trouve à chaque fois quelques crédits intéressants, ce qui est loin d’être le cas ici ! Sans compter que le parc texan est particulièrement vide et aride, avec encore moins de déco que dans les deux autres, qui ont au moins l’avantage de se trouver sous des latitudes plus clémentes au développement d’espaces paysagers. Pour ne rien arranger, il semblerait que les attractions Intamin n’avaient pas envie de tourner lors de notre visite puisque ni le Family Launch Coaster Wave Breaker ni le tout nouveau Catapult Falls n’avait envie d’accueillir de visiteurs ! Ok, le premier, on s’en fichait un peu, on l’avait déjà glingé et c’était sans intérêt. Le second, en revanche, premier Flume Ride à catapulte au monde, accessoirement avec partie coaster pour que ça compte comme un +1, c’était un peu la raison de notre visite à Sea World San Antonio ! Scrgngngngn… Du coup, quoi d’autre ? Ben un second crédit, ouvert lui ! Au moins, ça n’aura pas été comme pour Six Flags Fiesta Texas et over Georgia où sera venu pour rien ! Au menu, Wooden GCI, thématisé sur les raies, ou du moins, c’est ce que son nom (Texas Stingray) semblait indiquer ! Cela dit, j’avoue que, ni la gare, ni l’absence totale de déco, ni le fait qu’il s’agisse d’un Wooden Coaster (ok, avec structure en acier) ne nous a trop rappelé qu’on avait affaire là à un bathoïde comme on dit si on veut se la péter ! Et sinon, ça donne quoi niveau sensations ? Rien de bien folichon. Parcours très classique, confort moins bon qu’en général sur un GCI, elle nous a plutôt laissé un sentiment mitigé cette raie. Pour sa défense, c’était le matin et le grand huit ne devait pas encore être très chaud, sans compter qu’on était quasi les seuls dans le train, ce qui n’a sans doute pas non plus aider ! Après cela, un petit tour sur le Screamin’ Swing tout nouveau tout beau (et toujours super efficace), un autre du MegaCoaster sympa sans plus Steel Eel, du SuperSplash Journey to Atlantis pour se rafraîchir vite fait et je crois qu’on a mis les voiles vers la suite de nos aventures ! Cette suite, on va l’accélérer un peu… mais vous allez voir que le peu de lignes que je vais lui consacrer sera largement suffisant : - Austin’s Park (à côté d’Austin, Texas) : Un Spinning SBF - Malibi Jack’s (dans le trou du cul de l’Iowa) : Un Spinning SBF - Zao Island (également dans le trou du cul mais celui de l’Indiana) : Un Spinning SBF - Scene 75 Chicagoland (à côté de Chicago) : Un Spinning SBF - Tom Foolerys Adventure Park (pas très loin d’Austin’s Park) : Un Spinning SBF, maaaaaaais, avec un wagon Hamster Wheel ! Et même un second +1 sous la forme d’un autre SBF, cette fois-ci modèle Kiddie, si elle n’est pas belle la vie ! On finit avec le dernier arrêt de ce chapitre, pour lequel je vais me donner la peine d’écrire un peu plus qu’une phrase lapidaire ! Ok, c’est encore pour parler d’un Spinning SBF, mais celui-ci avait la particularité de se trouver dans l’enceinte du Modern Woodmen Park, le stade de baseball de la ville de Davenport, Iowa. Du coup, pour y aller, il faut que ce soit un soir de match, et cela nous aura permis d’admirer quelques manches de ce sport dont les Américains sont si friands, le tout en s’empiffrant de nachos noyés dans le cheddar fondu et en buvant une Bud bien fraîche, sinon ce n’est pas drôle ! Et voilà, c’en est déjà fini de ce passionnant chapitre ! Si cela peut vous rassurer, on va revenir à des choses plus palpitantes dès le suivant. Ouf !! |
Chapitre 5 : Pour une poignée de (Silver) Dollar
Parcs visités : Silver Dollar City, Shepherd’s Adventure Park, Track Family Fun Park
Après l’orgie de crédits honteux du chapitre précédent, changement radical de registre puisque nous voici à présent à Silver Dollar City, un des meilleurs parcs des Etats Unis si on met de côté les Disney et Universal ! Seul problème, c’est totalement paumé au fin fond du Missouri, au milieu des Monts Ozarks… Avantage : le lieu est magnifique et le parc bénéficie d’ailleurs d’un très beau cadre, à flanc de la colline et au milieu des arbres. Inconvénient : ben faut y aller ! Mais je peux vous garantir que chaque mile que vous parcourrez pour y arriver aura valu le coup ! Côté attractions, on va commencer par la nouveauté de l’année, Fire in the Hole. C’est du RMC et, je vous arrête tout de suite, ce n’est pas une de ces merveilles de sensations à la Steel Vengeance, Untamed, Zadra et consort ! Non, là on est sur du familial, sur un mix entre Dark Ride et montagne russe, le premier représentant environ 80% du parcours ! Si l’attraction est neuve, le concept lui ne l’est en revanche pas. En effet, il y avait déjà un Fire in the Hole à Silver Dollar City, reposant sur exactement le même principe, et ce depuis 1972. Toutefois, ce dernier avait fait son temps, et surtout, le bâtiment l’abritant n’était plus du tout aux normes. Du coup, pour ne pas avoir à supprimer une attraction très populaire, Silver Dollar City a tout simplement décidé d’en construire une seconde version, à une centaine de mètres de la précédente, dans un gros hangar tout nouveau tout beau (et un peu mieux équipé côté ventilation et dispositifs anti-incendie). Fire in the Hole 2.0 se trouve donc maintenant dans la bien nommée zone Fire District, qui proposait déjà avant son arrivée un Double Shot S&S ainsi que quelques manèges pour enfants et une aire de jeux, le tout thématisé autour des pompiers. Et alors, quoi de différent entre cette nouvelle itération et la précédente ? Pas grand-chose en fait, en tout cas rien de bien flagrant. On a toujours cette longue partie Dark Ride très bien fichue au cours de laquelle le train monte continuellement grâce à un moteur électrique embarqué avant d’affronter trois descentes successives, dont la dernière se finit par un Splash. En fait, la différence la plus notable avec Fire in the Hole premier du nom c’est que désormais tout est plus grand et mieux fini. Disons qu’on est passé d’une attraction qui sentait bon le fait maison à quelque chose de plus professionnel ! J’avoue que j’aimais bien ce côté bricolé et étriqué dans la première version mais force est de constater que techniquement, on est désormais bien plus en phase avec les standards des années 2020 dans la nouvelle ! On quitte ensuite Fire District pour la zone Rivertown qui se trouve juste à côté, où nous attendait l’autre nouveauté apparue depuis notre précédente visite à Silver Dollar City, Mystic River Falls ! Là encore, il s’agit de la réinterprétation d’une attraction qui existait déjà dans le parc, à savoir le Raft Ride Lost River of the Ozarks. Toutefois, à la différence de Fire in the Hole, dont la nouvelle version est une quasi copie carbone de la précédente, dans le cas de Mystic River Falls, mis à part l’emplacement et le fait qu’il s’agisse d’un Raft Ride, tout a été revu ! L’attraction a facilement gagné 50% de longueur et surtout, elle s’est vue dotée, en plus de l’habituelle canal aux eaux grondantes, d’un ascenseur vertical et d’une partie toboggan se finissant par une descente de 14m de hauteur. Le résultat ? Tout simplement l’un meilleur Raft Ride du monde !! La première partie, plutôt classique, enchaîne les micro-descentes et les vagues bien vicelardes, avec un niveau de remous que peu d’autres attractions du même genre proposent (on pense à Popeye à Islands of Adventure ou à Infinity Falls à Sea World Orlando). Après cela, place à l’ascenseur et surtout à l’énorme descente qui va avec et qui se fera un malin plaisir de rincer tous les passagers de la bouées ! Au final, c’est long (8 minutes de parcours !), il y a une surprise à chaque virage, ça rince tout ce qu’il faut et, pour ne rien gâcher, l’intégration du parcours dans son environnement ainsi que la thématisation de l’ensemble sont juste au top ! La même chose à Dollywood quand vous voulez !! Voilà donc pour les derniers ajouts de Silver Dollar City et, comme vous avez pu le lire, on est totalement dans les standards de qualité (très élevés) du reste du parc ! Parc dont il serait maintenant temps de faire un petit best-of des attractions, non ? Côté coasters : - Time Traveler : La première itération de l’Xtreme Spinning Coaster signé Mack. Je sais qu’on est plutôt en minorité avec ce point de vue mais pour nous, Time Traveler est clairement supérieur à Ride to Happiness ! Le circuit est mieux maîtrisé, moins bourrin et surtout, il bénéficie de cet incroyable emplacement à flanc de colline dont le parcours tire pleinement profit ! - Outlaw Run : Un des tous premiers RMC et déjà les dingos de l’Idaho avaient mis la barre très haut. Alors oui, face à leurs créations plus récentes, Outlaw Run a pris un petit coup de vieux, ceci combiné au fait que le système Topper Track utilisé ici n’offre pas un parcours aussi confortable que les rails IBox. Pour autant, ça reste une superbe machine, avec un tempo de fou, quelques excellents éléments et, là encore, une parfaite utilisation du terrain accidenté du parc ! - Powder Keg : Un super Family Launch Coaster, qui ne rigole pas trop côté catapulte (à air comprimé, ça devient rare ces choses-là) ou airtimes ! - Wildfire : Plus que son parcours somme toute assez classique (on est chez B&M), la force de cette montagne russe est l’incroyable vue qu’elle offre sur les Monts Ozarks. Bon et la première descente est quand même fort sympathique aussi… - Thunderation : Un Mine Train Arrow, qui pourrait être rigolo avec son parcours qui ne fait que descendre (le lift est à la fin) et accéléré, mais c’est sans compter les virages mal branlés et les à-coups à répétition qui empêchent de bien en profiter ! Côté autres attractions : Pas trop eu le temps de faire autre chose, la faute à des petits soucis logistiques en amont de notre arrivée au parc. On aura tout de même refait le sympathique mais somme toute assez oubliable Boat Ride indoor et interactif Flooded Mine mais on n’aura pas eu le temps de passer par les cases Marvel Cave, Screamin’ Swing ou Flume Ride. Tant pis, ce sera pour une autre fois ! Conclusion sur cette nouvelle visite à Silver Dollar City ? Est-ce que vous avez lu beaucoup de choses négatives ci-dessus ? Non ? Alors ça résume bien l’idée que ce parc est une véritable pépite, difficile d’accès certes, mais qui sera totalement incapable de vous décevoir tant l’offre est excellente, que ce soit côté attractions ou côté cadre et décors ! Si le dollar est en argent, le parc lui est en or !! |
Chapitre 6 : IowAventures
Parc visité : Adventureland Iowa
Après Silver Dollar City, on fait 700km plein nord direction l’Iowa et sa capitale Des Moines, où nous attend bien sagement la star de ce chapitre : Adventureland. Ce parc, on l’avait déjà visité en 2018 et, s’il a eu la bonne idée d’ajouter trois crédits dans l’intervalle, il en a aussi profité pour changer de proprio. En effet, la famille Krantz, qui avait fondé le parc en 1975 (décidément une année faste), a décidé de le revendre en 2021 à Palace Entertainement, la filiale US de Parques Reunidos. Cela étant dit, on attaque la visite, en commençant par la Main Street d’Adventureland, qui a comme une petite ressemblance avec celle d’un célèbre parc californien dont l’emblème est une souris (si vous voyez de qui je parle). Pas grand-chose à faire dans le coin donc on continue notre route jusqu’à Central Plaza, euh, pardon, la place qui se trouve au bout de la Main Street, où ont justement été construits en 2023 les deux dernières nouveautés du parc : Flying Viking et Draken Falls. Au programme, combinaison entre Flume Ride et Junior Coaster, tous deux signés Zamperla, dont on retrouvera d’ailleurs un clone quelques jours plus tard à Coney Island. Si on commence par le crédit (comme toujours), rien de spécial à signaler le concernant. Niveau stats, on est sur du 400m de longueur pour 15m de hauteur et niveau sensations, ça reste très gentil, avec un circuit qui manque sans doute un peu de relief par rapport à ce que pourrait faire Gerstlauer ou Vekoma. Faut dire que, mis à part la 1st drop qui ne fait même pas la moitié de la hauteur du grand huit, le reste du parcours ne comporte aucune montée ou descente, ce sont juste des sections légèrement inclinées dans un sens ou dans l’autre, entrecoupées de deux spirales. Bon au moins rien à dire sur le confort, ça passe nickel, c’est déjà ça ! On en vient ensuite à Draken Falls... Il s’agit là d’une nouvelle catégorie de Flume Zamperla, baptisée Super Flumez (ils aiment bien les « z » à la fin eux), dont la particularité est d’avoir des embarcations avec deux passagers de front. Pour le reste, rien de bien nouveau sur le soleil de Midwest... Si les deux descentes font le job, les sections de canal sont en revanche très ennuyeuses, ceci du fait d’un débit d’eau trop faible et surtout de l’absence totale de thématisation ou d’aménagements paysagers, qui auraient à minima permis d’avoir quelque chose à regarder. Tiens, en parlant d’absence de déco, ça me fait une transition toute trouvée vers le +1 suivant, Phoenix. On a ici affaire à un Spinning Coaster Maurer Rides modèle standard, posé sans autre forme de procès sur une belle grosse dalle en béton ! Ok, c’est pas beau mais ça reste toujours rigolo ces petites machines, pour peu que l’on ait un wagon qui tourne ce qu’il faut ! Dernier arrêt crédit avec Dragon Slayer, un 4D Free Spin S&S qui a remplacé l’ancien (et pas terrible du tout) Dragon, un Looping Coaster Hopkins est qui est donc devenu son assassin (« Slayer en VF). Ce petit hommage mis à part, précisons qu’il s’agit d’une version légèrement raccourcie du Free Spin classique (présent dans pas mal de parcs Six Flags US), comme on avait déjà pu en croiser une en 2022 à Kings Dominion en la personne de Tumbili. Et comme on avait déjà pu le constater, ces quelques mètres de moins manquent quand même pas mal à un type de coaster déjà pas très généreux en termes de durée ! Et c’est maintenant avec un +3 dans la poche qu’on va pouvoir passer en revue le reste du parc, sans trop rentrer dans les détails vu que vous avez déjà notre Trip Report de 2018 si vous voulez en savoir plus ! Au rayon des coasters : - Monster : Sans trop d’hésitation la meilleure montagne russe d’Adventureland ! Cet Infinity Coaster Gerstlauer offre un parcours très surprenant, combinant inversions biscornues et plusieurs longs moments d’Hangtime, pour un résultat ma foi fort plaisant ! - Outlaw : Un Wooden CCI avec des faux airs de GCI (normal il a été dessiné par l’un de ses fondateurs quelques mois avant la création de l’entreprise), très tortueux mais assez avare en sensations (zut) comme en vibrations (tant mieux) - Tornado : L’autre Wooden du parc, cette fois-ci avec un tracé en Out & Back. Niveau confort, là aussi ça passe nickel, niveau guilis dans le ventre, on va dire qu’on a vu mieux ! - Underground : Ce drôle de Wooden Coaster, qui tient plus du Dark Ride très très dark que de la montagne russe, a pour lui d’offrir quelque chose d’original et de proposer quelques passages dans le noir total assez rigolos ! Au rayon des attractions à sensations : - Space Shot : Pas de piège dans le nom, c’est un Space Shot S&S tout ce qu’il y a de plus classique ! - Storm Chaser : L’autre tour d’Adventureland est un WindSeeker Mondial, moins hauts que les versions que l’on peut trouver dans les ex-parcs Cedar Fair mais toujours agréable pour profiter de la vue sur les environs ! Pour le reste, on a encore fait un tour de Saw Mill Splash, un toboggan en bouées façon Oxygénarium signé WhiteWater et je crois que c’est tout… Du coup, conclusion ? Ben oui, qui ne change d’ailleurs pas trop par rapport à la dernière fois. Certes, Adventureland n’est pas le parc du siècle, ni même de la décennie, pour autant il offre un choix assez large d’attractions, variées et pour certaines plutôt originales. Côté déco, ce n’est clairement pas la folie mais le parc est verdoyant et bien tenu, ce qui compense un peu. En somme, si vous venez à vous perdre dans ce coin des Etats Unis, n’hésitez pas à y faire un saut, sinon, je pense que vous arriverez à vous en remettre ! |
Chapitre 7 : Lost Theme Park
Parcs visités : Lost Island Theme Park, Kruger Hemmen Sports Complex
Si vous pensez que Silver Dollar City ou Adventureland sont des parcs paumés, attendez de voir Lost Island Theme Park ! On est toujours dans l’Iowa mais on a laissé Des Moines derrière nous depuis deux bonnes heures pour nous retrouver au milieu d’un océan de champs de maïs, tellement au milieu de rien que l’on se demande comment un parc d’attractions a pu voir le jour dans le coin ! Eh ben justement, un peu d’histoire ! Celle de Lost Island Theme Park a commencé en 2001 avec la création de Lost Island Water Park, un parc aquatique imaginé par la famille Bertsch, jusqu’alors propriétaire d’une entreprise de mobilier de cuisine et de salle de bain (vous avez dit diversification ??). Au cours des ses 20 ans d’existence, le parc aquatique a fini par acquérir une bonne petite réputation et, à la fin des années 2010, l’un des enfant Bertsch, Eric, s’est dit qu’il était peut-être temps de voir plus grand et de lui adjoindre un parc sec, d’où Lost Island Theme Park. Le développement du parc a ensuite été tout sauf simple ! Retardé par la pandémie de Covid-19, le chantier a également connu un grave incendie, qui a détruit toute la gare et le système de contrôle du Flume Ride alors en construction. Et lorsque Lost Island a finalement pu ouvrir ses portes en 2023, on ne peut pas dire que ce fut la fête non plus puisqu’il a seulement accueilli 30.000 visiteurs (oui, oui, il ne manque pas de zéro) lors de sa saison inaugurale ! Je n’en ai pas encore parlé mais le parc est thématisé autour d’une espèce de royaume imaginaire, où différents peuples puisent leur force dans les quatre éléments. Il y a toute une backstory assez complexe là-derrière, avec une appli vous permettant d’en savoir plus sur les personnages, de collecter des points via des quêtes, etc. L’ensemble est assez ambitieux mais je reste un peu septique sur le réel impact de la chose, sans compter que je ne suis jamais trop fan à l’idée de visiter un parc en ayant les yeux river sur mon portable. Toujours est-il que nous voici désormais devant l’entrée de Lost Island, qui arbore un style polynésien et de jolies couleurs. En tout et pour tout il devait y avoir 10 voitures en plus de la notre sur le parking, sous entendant que ce n’était pas aujourd’hui que le parc allait faire péter le compteur de visites… Une fois passé les grilles, si vous prenez sur la gauche, vous arrivez rapidement dans le premier des royaumes de Lost Island, Mura, dédié au feu. On y trouve trois Flat Rides : un Disk’O Coaster pour le +1 discutable ainsi qu’une espèce de Frisbee et de Top Spin de constructeurs sans doute italiens. Et puis n’oublions pas l’une des attractions les plus intéressantes du parc, Vulkanu. Il s’agit là d’un Dark Ride interactif conçu par Sally, avec véhicules trackless ETF et système de jeu signé Alterface, dans lequel vous devrez affronter un dieu du feu un brin colérique. Si l’ensemble est un peu court, niveau réalisation c’est franchement d’un très bon niveau, avec de beaux décors, quelques jolis animatronics et, de manière générale, une ambition de fournir un contenu de qualité aux visiteurs que l’on retrouve un peu partout dans le parc. Après cela, on continue avec le royaume suivant, celui de la terre, du nom de Yuta. Ici la star c’est Matugani, une montagne russe à catapulte hydraulique (ou Accelerator si vous préférez) Intamin, qui n’est rien d’autre que l’ancien Kanonen de Liseberg. Pas de +1 du coup mais un plaisir non dissimulé à remonter sur cette bestiole bien efficace, qui propose sur à peine 440m un très bon lancement, deux inversions et quelques autres figures particulièrement nerveuses. Sinon la zone abrite également un manège d’autos tamponneuses et le fameux Flume Ride dont la gare a brûlé. C’est de l’Interlink et, un peu comme à Adventureland, si d’un côté les deux descentes que comporte le parcours sont tout à fait correctes, de l’autre le reste du parcours est juste d’un ennui mortel, sans le moindre décor le long du canal pour donner quelque chose à voir ! Du coup, royaume suivant s’il vous plait, place à l’eau avec Awa. Ici pas vraiment de grandes attractions mais tout une série de Flat Rides familiaux (Tea Cups, carrousel, Mini Jet, etc.) ainsi qu’une grande roue et un bien triste Splash Battle, dont les bateaux évoluaient au milieu d’un océan… de graviers ! On continue donc notre tour avec Udara, le royaume de l’air, où nous attendait l’autre grosse montagne russe du parc : Nopuko Air Coaster. Comme pour l’Accelerator Intamin, il s’agit d’une récup’, mais vu que l’attraction provient de l’ancien Ratanga Junction en Afrique du Sud, on n’avait encore jamais posé nos fesses dessus. Ok, c’est très bien tout ça, on est content pour nous-mêmes, mais, du coup, c’est quoi ce crédit ?? Un SLC Vekoma ! Super, non ? Et avec une spirale bonus à la fin, comme sur le Blue Tornado de Gardaland. On est aux anges… ou pas ! Enfin, la bonne nouvelle dans tout ça, c’est que les trains de Nopuko sont de dernière génération, autrement dit avec harnais souples, ce qui nous aura permis d’éviter la catastrophe, et ce malgré un taux de secousses particulièrement élevé, même pour un modèle de ce genre ! Quant au reste de la zone Udara, on y trouve une tour S&S (qui était fermé), un Wave Swinger ainsi qu’un Sky Fly Gerstlauer. Voilà, voilà… Allez, il est temps de passer au dernier royaume de Lost Island… Eh mais attendez, le feu, la terre, l’eau, l’air, on a fait tous les éléments, non ? Si, si, mais l’esprit s’est également invité à la fête et est ainsi le thème de la zone enfant, Tamariki. Une zone enfants… ça sent les micro flat italiens et le grand huit pour mômes perdu au milieu ! Bingo !! Et le +1 en question n’est rien de moins qu’une Pomme signée SBF, qui, vous vous en doutez bien, nous a offert toutes les sensations extraordinaires auxquelles on pouvait s’attendre. Ouais, non, en fait, ça fait gling, ça a fait prout et puis c’est tout ! C’est tout également pour Lost Island vu que l’on a désormais bouclé le tour du parc… Si on doit à présent conclure, on va dire que cela aura été une chouette découverte, qui pour autant est loin d’être dépourvu de défauts. Sur les aspects positifs, on va avant tout saluer l’ambition du parc ! Ses créateurs ont clairement voulu faire les choses bien, en offrant aux visiteurs plus qu’un simple champ rempli d’attractions sans cohérences les unes avec les autres. Côté attractions justement, il y a du choix, de la variété, et quelques bonnes choses dans le lot, notamment l’Accelerator Intamin ou le Dark Ride Sally Après, être ambitieux, c’est bien, mais encore faut il en avoir les moyens. Et c’est là le gros problème de Lost Island ! Le parc a choisi un thème compliqué à décliner, principalement parce qu’il se base sur des idées sans références architecturales, qui sont donc difficiles à matérialiser en décors sans avoir de gros budgets derrière. Autre gros soucis du parc : la végétation. De part ses thèmes et leur traitement, Lost Island requiert un environnement luxuriant, rappelant les îles des mers du sud. Malheureusement, rien ne semble vouloir pousser dans le coin (vous ne verrez aucune forêt aux alentours) et on se retrouve avec un parc particulièrement aride aux allures de terrain vague, sans aucun bosquet pour permettre de créer des découvertes ou masquer des éléments techniques qui auraient bien besoin de l’être. Au final, on se demande donc si ce choix de thématique autour des éléments était vraiment la meilleure chose à faire… Peut-être aurait-il fallu voir moins grand et se limiter à quelque chose de plus local, ce qui aurait sans doute à la fois permis de mieux maitriser les couts de construction, mais aussi de plus facilement inscrire le parc dans son environnement, sans avoir à essayer de forcer une nature qui n’a pas l’air de trop vouloir se laisser faire. Pour conclure, faut-il visiter Lost Island ? Si vous êtes dans le coin, oui, mais encore faut-il y être ! Cela dit, un nouvel argument de poids pour justifier le détour va apparaitre en 2025 en la personne d’un Raptor Track RMC, clone du Stunt Pilot de Silverwood. Cela fait d’ailleurs plaisir de voir que les propriétaires du parc n’ont pas baissé les bras malgré des débuts bien difficiles ! En espérant du coup que, d’ici quelques années, Lost Island aura réussi à faire son trou ! |
Chapitre 8 : Une Revanche à savourer !
Parc visité : Hersheypark
Après avoir passer pas mal de temps de le Midwest américain, on remet le cap vers la côte Est et des régions un peu plus peuplées, comme la Pennsylvanie par exemple, où se trouve le parc préféré des amateurs de caries (s’il y en a), Hersheypark ! Hersheypark, j’en ai déjà pas mal parlé sur ce site, et comme je vois qu’il y a déjà quatre Trip Reports en plus de celui-ci qui lui sont consacré, je vous renvoie vers eux pour tout ce qui est présentation, historique et plus si affinités ! Quant à moi, je vais me concentrer sur la raison qui nous a fait revenir en cette année 2024 au paradis du chocolat trop sucré, raison qui tient en deux mots : Wildcat’s Revenge ! Inauguré en 2023, ce seizième Hybride Coaster signé Rocky Mountain Construction est né de la transformation de l’ancien Wooden Coaster Wildcat, pour la petite histoire le tout premier à avoir été construit par GCI (c’était en 1996). Contrairement à certains Hybride où le tracé d’origine est à peu près conservé (pensez à Untamed à Walibi Holland ou Twisted Timbers à Kings Dominion), ici, on est plutôt dans le cas Iron Gwazi, avec une transformation complète, et, comme c’est le cas sur le monstre de Busch Gardens Tampa, l’ajout d’un lift en structure métallique, qui a permis à Wildcat’s Revenge de gagner 10 mètres de hauteur supplémentaire par rapport au Wildcat d’origine. Côté stats, on est assez proche d’ArieForce One, avec 1070 mètres de longueur, un point culminant à 42.7 mètres et notamment quatre inversions pour ponctuer le parcours. Une petite originalité vient du fait que Wildcat’s Revenge possède des quais d’embarquement et de débarquement séparés, ce qui permet à la montagne russe de tourner à trois trains. Pour autant, les employés de Hersheypark n’étant pas particulièrement véloces, pas sûr que cela leur permette d’augmenter tant que ça le débit horaire… Mais bon, les opérations, on s’en fiche, d’autant que le parc n’était pas trop blindé lors de notre visite. Du coup, passons au parcours, qui débute avec ce qui est sans doute le meilleur prélift que vous pourrez trouver sur une montagne russe RMC. Profitant du terrain accidenté, les rails plongent assez brutalement en sortie de gare et vous offrent déjà quelques petites sensations pas désagréables du tout avant que le train ne s’engage sur le lift. Arrivé au sommet, pas le temps de niaiser, on attaque directement avec une descente inclinée à 82°, immédiatement suivie par ce qui est, parait-il, le plus grand Step-Up Underflip (un Zero G Roll avec sortie en virage si vous préférez) au monde. On continue ensuite avec un joli Camelback, sans surprise très généreux sur les G négatif, et par ailleurs pourvu d’un joli Head Chopper. Après cela, je ne vais pas rentrer dans le détail mais on enchaîne les bosses à un rythme soutenu, tantôt classiques, tantôt inclinées sur le côté à 90°. N’oublions pas non plus les trois inversions restantes, constituée d’un Zero G Stall tout aussi planant que les deux Zero G Roll qui suivent un peu plus loin sont rapides ! En conclusion, encore un petit chef d’ouvre signé RMC, avec un circuit un peu moins frénétique que d’habitude, sans que cela ne nuise pour autant aux qualités de la bestiole. C’est d’ailleurs un choix délibéré de la part de Hersheypark, qui a demandé que soient privilégiés des éléments plus amples et que la pédale douce soit mise notamment sur les micro-bosses du genre de celles que vous pouvez trouver à la fin de Steel Vengeance ou Untamed. Pour finir sur Wildcat’s Revenge, j’avais dit dans mon précédent Trip Report sur Hersheypark qu’il serait temps que le parc trouve un successeur à Storm Runner pour la position de meilleure montagne russe locale, heureux de constater que 19 ans après l’ouverture de l’Accelerator Intamin, c’est enfin chose faite !! Quant au reste du parc, vu que vous avez déjà un compte-rendu datant de 2022 dessus, je ne vais pas trop m’attarder dessus. Juste quelques mots pour vous parler des nouveaux harnais sur SkyRush, le Megacoaster Intamin bien connu pour ses lapbars promptes à vous cisailler les cuisses. Bonne nouvelle, c’est désormais de l’histoire ancienne puisque la montagne russe est maintenant équipée des même lapbars super ergonomiques que sur tous les coasters Intamin récents. Pour autant, même si c’est bien mieux niveau confort, je ne suis toujours pas fan de ce parcours pourtant très réputé, que je trouve somme toute assez basique et sans grande surprise ! Je me demande d’ailleurs si je ne lui préfère pas le voisin Candymonium, même s’il est vrai que la seconde partie de ce Megacoaster B&M est bien massacrée par toute une série de trim brakes ! Allez, c’est tout pour cette fois pour ce qui est de Hersheypark. Comme à chaque visite, on aura passé une excellente journée dans ce parc à l’offre pléthorique, que ce soit pour ce qui des montagnes russes ou des attractions diverses et variées. Cela me fait penser qu’il faudra un jour prenne que l’on prenne le temps de faire le parc aquatique inclut dans le billet d’entrée et qui commence également à avoir un joli catalogue de toboggans (Proslide s’il vous plait) ! En somme, va encore falloir qu’on y retourne, dur, dur… |
Chapitre 9 : American Nightmare
Parcs visités : Nickelodeon Universe, Dreamworks Waterpark
On arrive petit à petit à la fin de ce trip et nous voilà à présent non loin de New York, à à peine 10 kilomètres de Manhattan, dans ce qui est le deuxième plus grand centre commercial des Etats Unis, American Dream ! American Dream, peut-être, mais le développement de cet énorme mall n’a rien eu du rêve, bien au contraire ! Lancé au début des années 2000, le projet aura subi la faillite de plusieurs de ses promoteurs, essuyé les plâtres lors de la crise des subprimes de 2008, j’en passe et des pas tellement meilleures ! Et même lorsque la construction put enfin débuter, celle-ci ne fut pas de tout repos, notamment ralentie par divers ennuis financiers et juridiques. Tout cela a eu pour conséquence des reports d’ouverture à répétition, jusqu’à finalement arriver à la fin 2019 où le centre commercial a enfin pu accueillir ses premiers visiteurs… avant de devoir refermer ses portes quelques mois plus tard à cause de la pandémie de Covid-19 ! Depuis, les choses se sont un peu calmées et on en arrive ce mois de mai 2024 et à notre visite… Histoire de vous donner un peu le vertige et vous faire prendre la mesure du gigantisme de ce mall, sachez qu’American Dream compte 450 boutiques, 100 restaurants et une offre de loisirs pléthorique incluant une piste de ski indoor, un multiplex de cinémas, un aquarium SeaLife, un Legoland Discovery Center, un KidZania, une patinoire, une piste de karts, un parc de trampolines, un Escape Game, une piste de karts, deux minis golfs 18 trous, un mur d’escalade… et accessoirement les deux sites que l’on était venus tester : le parc d’attractions Nickelodeon Universe et le parc aquatique DreamWorks Waterpark ! Nickelodeon Universe On attaque avec la partie attractions et ce parc entièrement en intérieur, qui couvre une superficie d’un peu plus de trois hectares. Le thème, vous l’avez deviné avec le titre, il tourne autour des différents personnages du célèbre studio de séries d’animation pour enfants. Côté rendu, on va dire poliment que ce n’est pas foufou ! Si on avait bien apprécié le Nickelodeon Universe de Mall of America dans le Minnesota lors de notre visite de 2009 (ça date), en partie parce que la végétation bien présente et les décors en volume permettait d’un peu faire oublier que l’on était en intérieur, il n’en est rien ici ! Dans la version newyorkaise, on sent très clairement que l’on est dans un gros hangar, et l’absence d’espaces verts, la déco particulièrement légère, faite uniquement d’éléments en résine et de quelques grands panneaux 2D, ou le fait que tous les murs soient peints en blanc rend donne à l’ensemble une ambiance très froide et pas franchement agréable ! Ok, de ce point de vue-là, ce n’est pas une réussite. Mais qu’en est-il des attractions ? Après tout, c’est pour cela qu’on est là ! Pour ce qui est des crédits, Nickelodeon Universe en compte cinq, et le meilleur du lot c’est Timmy's Half-Pipe Havoc, un Half Pipe Intamin très sympa, dont les sièges sont uniquement équipés de lapbars, ce qui permet de bien profiter des rotations et des moments de flottement que l’on ressent à chaque sommet de l’énorme U qui constitue le parcours de ce coaster. Après, qu’un Half Pipe, aussi rigolo soit-il, soit la plus intéressante montagne russe d’un parc, ce n’est très bon signe, non ? En effet… Si l’on continue avec Intamin, on passe alors à Sandy’s Blasting Bronco, un LSM Coaster super compact, dont le circuit tout en verticalité enchaîne quatre inversions l’une derrière l’autre, deux Immelmann puis un Roll Over. Autre particularité, la gare est en fait une grosse plaque tournante, et le cycle de l’attraction comprend un premier tour en marche avant, puis un autre en marche arrière. Quant au résultat, c’est hélas très moyen. Ok la catapulte LSM est bien puissante comme on en a l’habitude chez Intamin, d’autant plus lorsqu’on la prend en marche arrière. Malheureusement, le parcours est sans doute trop compact et trop orienté inversions pour être agréable, sans compter que les trains ont tendance à bien vibrer, ce qui n’améliore nullement les choses, bien au contraire ! On passe alors du côté de chez Gerstlauer, qui a construit à Nickelodeon Universe un duo particulièrement impressionnant de montagnes russes, qui plus est pour un parc indoor ! Laissez-moi donc vous présenter TMNT Shellraiser, un Euro Fighter XXL, clone du Takabisha de Fuji-Q Highland et doté de la plus raide descente au monde à 121.5°, ainsi que Shredder, le plus haut et le plus long Spinning Coaster familial jamais construit ! Comme ça, y a pas à dire, ça en jette ! Le souci, c’est qu’une fois à bord de ces deux machines, c’est la grosse douche froide ! Enfin à bord de Shredder… la douche froide côté TMNT Shellraiser, c’était que l’attraction était HS, et l’est d’ailleurs toujours au moment où j’écris ces lignes en décembre 2024 ! Du coup, Shredder ? C’est bien simple, voilà un grand huit aussi énorme qu’inutile ! Car oui, le circuit est particulièrement long mais il est aussi ultra répétitif et dénué de toute forces intéressantes, si bien qu’on a là ce qui est sans trop d’hésitation le moins bons de tous les Spinning Coasters construits par Gerstlauer, un comble pour une machine quasi deux fois plus grandes que tous ses petits frères ! Sinon, un petit mot tout de même sur TMNT Shellraiser, que j’avais pu tester en 2020 lors d’un week-end à New York… Si Shredder est nul du fait de son parcours totalement inepte, TMNT Shellraiser est nul principalement du fait de son confort absolument désastreux, notamment dans la seconde partie du circuit, qui vous garantit quelques belles mandales en bonne et due forme ! C’est dommage parce qu’à côté de cela, le coaster inclut un launch bien punchy et la fameuse descente à 121.5° fonctionne très très bien ! Juste que là, ce n’est pas possible d’en être à un tel niveau de vibrations et d’à-coups, sans compter que le clone japonais de Fuji-Q, accessoirement plus ancien, n’est pas une telle catastrophe d’inconfort ! Allez, terminons ce tour des crédits du parc avec Nickelodeon Slime Streak, un Family Coaster Chance Rides dont le circuit fait grosso modo le tour de tout le parc, un peu comme le Zierer Pepsi Orange Streak le fait, en mieux, dans le Nickelodeon Universe de Minneapolis. Oui parce que là, c’est juste extrêmement poussif et sans saveur ! Ok, les crédits pas terribles, c’est bon, on les a tous passés en revue, on va pouvoir parler des autres attractions… pas terrible non plus ! En même temps, c’est que du standard, signé Zamperla dans 95% des cas, avec uniquement une grande Combo Tower S&S pour tenter de rattraper le coup au milieu de cet océan de médiocrité ! Le problème, c’est que, là encore, c’est mou du genou et bien en-dessous du niveau d’intensité habituel de ce genre de machines ! Maigre lot de consolation, le sommet de l’attraction est situé dans une cage vitrée qui dépasse du toit et offre une magnifique vue sur la skyline de New York (pensez à vous mettre du bon côté). Voilà, c’est tout pour Nickelodeon Universe… Comme vous devez le sentir venir, on n’a franchement pas été emballé par ce parc, à l’intérieur duquel on aura passé à peine une heure, d’une part parce qu’il était vide, de l’autre parce qu’aucune attraction ne nous a paru mériter un second tour. Ah si, le Half Pipe Intamin, juste qu’il est tombé en rade quelques minutes après qu’on l’a fait la première fois ! Du coup, fuyons ce sinistre lieu, passons nos maillot de bain et allons voir ce qui se trame du côté du voisin aquatique ! DreamWorks Waterpark Après Nickelodeon, on change de studio d’animation pour retrouver Shrek, Kung Fu Panda ou Madagascar au milieu d’une très grosse dose de toboggans Proslide, dans ce qui est le plus grand parc aquatique en intérieur des Etats Unis. Pour vous donner une idée, on a droit ici à pas loin de 22.000m² de baignade, soit le double de la surface de la halle principale de Rulantica ! Cela étant, oui c’est deux fois plus grand que Rulantica, mais c’est aussi 10 fois (voire beaucoup plus) moins beau ! En effet, on retrouve à DreamWorks Waterpark le côté très blanc et froid de Nickelodeon Universe, une absence totale de végétation naturelle (là y a vraiment zéro plante) et une thématisation ultra light, qui fait parfois se demander comment DreamWorks a pu laisser passer ça, surtout si l’on compare à ce que l’on peut trouver dans les parcs Universal ou du côté de Motiongate à Dubai ! Pour ne rien arranger, le parc est loin d’être propre et, entre le papiers par terre, les très fortes odeurs de graillons à proximité de points de restauration ou les nombreuses traces de rouille un peu partout sur les tours de toboggans, je peux vous dire que DreamWorks Waterpark est tout sauf un endroit agréable où l’on se sent bien ! Ah et je ne vous ai pas parlé du traitement acoustique… Normal, il n’y en a pas, donc bonjour le boucan en continu et la ferme envie de ne pas s’éterniser dans le parc ! Enfin, au milieu de tout cela, il y a heureusement tout le catalogue de toboggans Proslide, avec pas mal d’exemplaires XXL pour ne rien gâcher ! Précisons rapidement que les toboggans sont généralement regroupés sur les différentes tours en fonction de leur catégorie, ce qui facilite un peu leur utilisation, même si tout n’est pas toujours super clair côté flux. Tout cela pour dire que c’est de cette manière que je vais les passer en revue, plutôt que d’essayer de me rappeler quels étaient leur nom, que de toute façon personne ne retient ! Les Body Slides DreamWorks compte somme tout assez peu de toboggans sur les fesses (et ce n’est pas moi que cela dérange). Dans le lot on trouve quelques glissades classiques plutôt longues et sympas, avec virages et petites cassures à répétition, un Bowl ainsi que deux descentes droites en parallèle avec saut à la fin, comme on peut en trouver à Rulantica dans la zone du palais de glace. Les Speed Slides On prend un peu de hauteur dans le but de gagner en vitesse et on a ainsi le choix entre quatre toboggans à trappe partant de deux niveaux différents. Au premier niveau, place à un Speed Slide avec looping à l’horizontal et un autre, bien marrant, avec deux descentes entrecoupées d’un assez long passage à plat, qui vous fait croire que l’aventure est déjà finie alors qu’arrive en fait juste derrière la deuxième cassure, accompagnée d’un joli effet de flottement. Au second niveau, situé à pas moins de 43 mètres du sol, autrement dit suffisamment haut pour avoir affaire là aux deuxièmes plus hauts toboggans au monde, on trouve deux descentes droites, en une traite, sans autre forme de procès. Sauf que, pas de chance, c’est pas ouvert pour le visiteur, snif ! Le toboggan en tapis On passe du coup au toboggan multipistes en tapis, de type KrakenRacer, avec six descentes en parallèle et une première partie où les différents tubes s’enroulent les uns autour des autres. Ce n’est pas Vikinglop à Rulantica (la référence absolue pour ce type de glissades) mais c’est quand même fun tout ce qu’il faut ! Les toboggans en bouées 2 places Dans cette catégorie, on trouve trois toboggans différents : un classique pas spécialement rapide, un avec virages serrés (nommés Explosion Curves par Proslide) et un dernier avec soupière. Les toboggans en bouées 4 places Là aussi, ce sont trois descentes différentes qui vous sont proposées à bord de bouées Cloverleaf (en forme de trèfle). La première, c’est un bon gros Tornado, toujours ultra fun et efficace en termes de sensations ! Ensuite vous en avez une autre parsemée de trois plus petits Tornados, dont j’avoue ne pas être un très grand fan. Enfin, il y a la descente classique, assez planplan, et qui souffre d’un problème récurrent aux bouées Cloverleaf, à savoir qu’elles ne tournent pas sur elles-mêmes au fur et à mesure de leur progression dans le toboggan. Le Watercoaster On finit le passage en revue des grands toboggans de DreamWorks Waterpark avec ce qui est clairement la star du parc, le Water Coaster hydromagnétique le plus long au monde, qui propose pas moins de 490 mètres de parcours ponctués de neuf descentes et remontées propulsées par électroaimants. L’ensemble est long, bien rigolo mais manque peut-être un chouilla de variété. Le toboggan faisant le tour du parc, il ne propose en effet rien d’autre que des montées / descentes, sans aucune courbe un tantinet surprenante ou autre élément pour alterner les sensations. Et puis faut dire que depuis que Proslide a sorti sa version de Watercoaster propulsée par jets d’eau comme on a pu en croiser à Siam Park à Tenerife ou à Soaky Mountain dans le Tennessee, la version à LIM fait presque un peu dépassée ! Il n’empêche, ça reste un très chouette toboggan, sans grande hésitation le meilleur du parc, et on l’aurait d’ailleurs bien refait si les opérations n’avaient pas été à ce point catastrophiques, avec seulement deux bouées 4 places en fonctionnement sur un circuit long de près de deux minutes. Ah et puis 2 personnes seulement par bouée s’il vous plait, faudrait pas que ça débite trop !! Voilà donc pour les grands toboggans proposés aux visiteurs. A côté de cela, vous avez bien entendu les autres classiques que sont la piscine à vagues (immense), la Lazy River ou les structures de jeux pour enfants. Vu qu’on n’a pas trop trainé dessus, j’en viens directement à la conclusion sur le parc en disant que, si d’un côté DreamWorks Waterpark dispose d’une très belle offre en termes de toboggans, de l’autre, l’aspect esthétique du parc et le fait qu’il soit vite désagréable d’y passer du temps, entre l’ambiance très froide et le bruit continu, font qu’on n’a en définitive que très moyennement apprécié la visite. Là on avait un peu l’impression d’être dans une espèce de Six Flags du parc aquatique, avec de la grosse bécane certes, mais absolument rien d’autre en complément, sans oublier des opérations parfois limites et une population pas toujours très disciplinée. Cela nous amène à dire de façon plus générale sur American Dream que l’offre à foison, les records et compagnie c’est bien gentil, mais que l’on regarde du côté de Nickelodeon Universe ou de celui de DreamWorks Waterpark, cela ne suffit largement pas à garantir une expérience globale qui soit à la hauteur ! Du coup, pas sûr qu’on y remette un jour les pieds ! |
Chapitre 10 : Grosse Pomme et petits crédits !
Parcs visités : Luna Park New York, Deno’s Wonder Wheel Amusement Park
Allez, dernier chapitre, où on va essayer d’être un peu moins bavard que dans le précédent ! Pour conclure ce trip, direction la plage de Coney Island, au sud de Brooklyn, au bord de laquelle se trouve le célèbre Luna Park de New York ainsi que Deno’s Wonder Wheel Park, dominé par sa grande roue emblématique. Au programme, ce ne sont pas moins de cinq crédits qui nous attendent alors, vite, vite, allons sans perdre plus de temps faire glinger le compteur ! Deno’s Wonder Wheel Park Je l’ai dit trois lignes plus haut, ce tout petit parc, qui ne fait même pas la taille du quartier français d’Europa Park, il est surtout connu pour abriter la Wonder Wheel, une grande roue construite en 1920, dont la particularité est que ses wagons peuvent se balader dans la structure, principe repris des années plus tard par Disney et Intamin pour créer celle de California Adventure. Toutefois, ce n’est pas la Wonder Wheel qui nous intéresse dans le cas présent mais une montagne russe construite à ses pieds, Phoenix. Ce Suspended Family Coaster ouvert en 2021 bénéficie d’un tracé très compact (normal au vu du manque de place) et propose un circuit de 372 mètres, haut de 20 mètres, que le seul et unique train en fonctionnement sur l’attraction traverse avec toute l’aisance que l’on connait des dernières créations Vekoma, c’est-à-dire sans la moindre petite vibration et une douceur telle qu’on en oublierait presque que l’on est suspendu à un rail ! Très chouette petite bestiole, familiale certes mais loin d’être dénuée de sensations, que l’on parcourt accessoirement deux fois d’affilée, ce qui réduit la perception de brièveté du circuit ! Sans hésitation le meilleur grand huit du coin après le mythique Cyclone ! Etape numéro à Deno’s Wonder Wheel Park avec Skyflyer. Là, c’est tout de suite moins glorieux puisqu’il s’agit d’un micro coaster SBF, dont l’hallucinante longueur du parcours (28m) n’a eu d’égale que l’orgie de sensations ressenties… ou pas ! Luna Park New York On passe ensuite chez le voisin, paradis du manège made in Italy, et c’est assez normal vu que le parc est opéré par Zamperla ! Du coup, on y trouve à peu près tout le catalogue du constructeur transalpin, du plus merdique Kiddie Ride… au plus merdique Flat Ride ! Y a du Nebulaz, de l’Air Race, du Disk’O, du Dicovery, du Magic Bike et bien d’autres. Ah et puis y a du coaster aussi, avec certains que l’on avait déjà faits et dont on s’est donc passé pour cette nouvelle visite, tels que le Spinning Coaster Tickler, le Junior Circus Coaster ou l’infâme Volare Soarin’ Eagle. Pour continuer, il y a eu celui qu’on avait déjà au compteur mais face auquel on s’est dit, plein d’entrain : « allez, je ne m’en souviens plus trop, retentons l’expérience ». Grosse, très grosse erreur même vu que l’on parlait alors de Thunderbolt, une espèce d’Euro Fighter à la sauce Zamperla, avec lift et descentes à la verticale, inversions et quelques bosses pour la forme. Thunderbolt, c’est juste une machine de torture faite crédit, où les rails mal conçus se tirent la bourre avec les plus pourris harnais qui soient pour voir qui vous fera le plus mal ! Ce truc (oui parce qu’on ne peut décemment pas parler de montagne russe pour le décrire), c’est une telle merde qu’à côté Goudurix passerait pour un chef d’œuvre de confort ! Et dire que d’autres parcs ont été assez fous pour en acheter des clones !!! Bon allez, on oublie ce Thunderbolt et on se rappelle qu’il nous reste trois crédits à glinger ! Le premier, c’est Mini Mouse, une… ben… Mini Mouse, Zamperla bien entendu, comme on en trouve au Parc Saint Paul ou à Gröna Lund. Prout donc ! Ensuite, on a Steeplechase, un MotoCoaster, modèle standard, avec Launch plutôt sympa et parcours bien twisté comme suite des réjouissances. On finit alors avec Tony’s Express, un Family Coaster clone de celui testé quelques jours plus tôt à Adventureland, d’ailleurs ici aussi accompagné de son Flume Ride. Après cela, un petit hotdog chez Nathan’s, une rapide balade sur le boardwalk le long de la place, et bien entendu un tour de Cyclone pour conclure cette visite en beauté ! La mythique montagne russe en bois fêtera ses 100 ans en 2027 et, rien à dire, elle est toujours efficace, avec ses nombreux airtimes et ses G latéraux bien vénères, sans oublier ses trains super rembourrés qui offrent un confort impeccable et ce malgré quelques transitions parfois un brin douteuses. Et voilà, c’est tout pour Coney Island ! Certes, que ce soit Deno’s Wonder Wheel Park ou Luna Park, on n’est pas là en présence de deux parcs qui révolutionneront l’industrie, pour autant, c’est une petite sortie toujours agréable lorsque l’on est à New York, facilement accessible en métro et qui vous permettra de voir la mer tout en faisant un petit +10 au passage ! Et ça, on ne dit jamais non, n’est-ce pas ? |
Chapitre 11 : ConclUSion
Alors, que dire de ce nouveau trip aux USA… Ben déjà, on ne va pas se mentir, il s’est moins bien passé que le précédent en termes de chasse aux +1 ! Si en 2022 on n’avait pas dénombré un seul absent, cette fois-ci on est passé à côté de 12 crédits… sur 46 !! C’était d’autant plus rageant qu’il y avait de jolies choses dans le lot, notamment Top Thrill 2 à Cedar Point, Dr. Diabolical Cliffhanger ou TMNT Shellraiser à Nickelodeon Universe, même si ce dernier a surtout une belle gueule à défaut d’offrir de bonnes sensations ! Ajouter à cela pas mal de galères de voyages, notamment des valises qui n’ont pas toujours voulu nous suivre, et on va dire que ce voyage n’aura pas été sans moment de stress et de déception, même si les choses se sont quand même bien améliorées au fur et à mesure du trip !
Sur une note plus positive, ce nouveau passage par la case US aura aussi été l’occasion de se refaire quelques très bons parcs, parmi lesquels Six Flags Fiesta Texas, Silver Dollar City, Cedar Point ou Hersheypark. Et puis n’oublions pas non plus la découverte de deux nouveaux petits bijoux signés Rocky Mountain Construction, ArieForce One et Wildcat’s Revenge, tous deux bien différents mais au final juste excellents, ce qui m’amène au seul classement que l’on fera pour ce TR, celui des meilleures créations signées RMC que l’on aura croisées en cours de route :
7- New Texas Giant (Six Flags over Texas) : c’était le tout premier, ça reste très bien, mais RMC a fait bien mieux depuis !
6- Outlaw Run (Silver Dollar City) : aussi un exemplaire plutôt ancien, dont le parcours reste un modèle du genre mais où le confort commence à ne plus toujours être au rendez-vous…
5- Twisted Cyclone (Six Flags over Georgia) : le plus petit des Hybrides RMC, preuve une fois de plus que la taille ne fait pas tout !
4- Wildcat’s Revenge (Hersheypark) : un exemplaire moins fougueux que certaines autres mais qui compense par des éléments très amples, qui laissent bien le temps d’en profiter.
3- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas) : même si le milieu du parcours de cette énorme machine laisse à désirer, le début et la fin sont tellement exceptionnels qu’on sait se montrer magnanime !
2- ArieForce One (Fun Spot America Atlanta) : pour la collection d’éléments tous plus excellents les uns que les autres, quelques-unes des meilleures collection d’inversions sur un RMC et ce final juste dantesque !
1- Steel Vengeance (Cedar Point) : sans surprise, le monstre des monstres prend la première place. Je l’avais dit lorsque j’en avais fait le premier compte-rendu en 2018, je le redis 6 ans plus tard : il va falloir y aller pour le détrôner celui-là !!
Voilà, je crois que je n’ai plus rien à ajouter, si ce n’est que je vous remercie de m’avoir lu jusqu’ici et que, comme d’habitude, je vous donne rendez-vous très bientôt pour de nouvelles aventures ! Proche ou lointaine, quelle qu’elle soit, soyez à minima certains qu’elle inclura tout ce qu’il faut de crédits, ou vous n’êtes pas sur TnP !!
Sur une note plus positive, ce nouveau passage par la case US aura aussi été l’occasion de se refaire quelques très bons parcs, parmi lesquels Six Flags Fiesta Texas, Silver Dollar City, Cedar Point ou Hersheypark. Et puis n’oublions pas non plus la découverte de deux nouveaux petits bijoux signés Rocky Mountain Construction, ArieForce One et Wildcat’s Revenge, tous deux bien différents mais au final juste excellents, ce qui m’amène au seul classement que l’on fera pour ce TR, celui des meilleures créations signées RMC que l’on aura croisées en cours de route :
7- New Texas Giant (Six Flags over Texas) : c’était le tout premier, ça reste très bien, mais RMC a fait bien mieux depuis !
6- Outlaw Run (Silver Dollar City) : aussi un exemplaire plutôt ancien, dont le parcours reste un modèle du genre mais où le confort commence à ne plus toujours être au rendez-vous…
5- Twisted Cyclone (Six Flags over Georgia) : le plus petit des Hybrides RMC, preuve une fois de plus que la taille ne fait pas tout !
4- Wildcat’s Revenge (Hersheypark) : un exemplaire moins fougueux que certaines autres mais qui compense par des éléments très amples, qui laissent bien le temps d’en profiter.
3- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas) : même si le milieu du parcours de cette énorme machine laisse à désirer, le début et la fin sont tellement exceptionnels qu’on sait se montrer magnanime !
2- ArieForce One (Fun Spot America Atlanta) : pour la collection d’éléments tous plus excellents les uns que les autres, quelques-unes des meilleures collection d’inversions sur un RMC et ce final juste dantesque !
1- Steel Vengeance (Cedar Point) : sans surprise, le monstre des monstres prend la première place. Je l’avais dit lorsque j’en avais fait le premier compte-rendu en 2018, je le redis 6 ans plus tard : il va falloir y aller pour le détrôner celui-là !!
Voilà, je crois que je n’ai plus rien à ajouter, si ce n’est que je vous remercie de m’avoir lu jusqu’ici et que, comme d’habitude, je vous donne rendez-vous très bientôt pour de nouvelles aventures ! Proche ou lointaine, quelle qu’elle soit, soyez à minima certains qu’elle inclura tout ce qu’il faut de crédits, ou vous n’êtes pas sur TnP !!