Octobre et novembre 2024
Revis notre aventure en live sur Instagram ici & ici !
Le Japon… Ça faisait un bout de temps qu’on voulait y retourner depuis notre première visite en 2008 ! Initialement, c’était prévu pour 2020 mais, je ne sais pas si vous vous en rappelez, il y a eu comme une grosse épidémie qui a foutu le bordel partout ! Après cela, ce sont les nouveautés à DisneySea et Universal dont il faut attendre l’ouverture, donc allez, encore un petit report ! Mais là, on est fin octobre 2024 et cette fois-ci, c’est la bonne, en route pour de nouvelles aventures au pays du soleil levant !!
Du coup, c’est quoi le programme ? Trois semaines de voyage, ben oui, tant qu’à faire, avec des villes, de la campagne, des montagnes sacrées… et des montagnes russes aussi, vous imaginez bien qu’on va se laisser tenter par un ou deux parcs d’attractions… ou même une quinzaine au total ! Dans le lot, il y a bien entendu les resorts Disney et Universal, sans oublier les hauts lieux du crédit que sont Nagashima Spa Land et FujiQ Highland, mais aussi pas mal de parcs plus obscurs, perdus de-ci de-là, et dont la découverte a parfois réservé son lot de surprises !
Afin de vous raconter tout cela, je vous ai organisé ce Trip Report en quatre livres thématiques dans lesquels on va alterner les plaisirs au rythme de 21 chapitres. Tout d’abord, on va aller faire un tour des grandes villes que nous avons visitées sur l’archipel. Après cela, ce sera au tour des petits parcs perdus, puis à celui des campagnes et des montagnes, avant de finir en beauté avec le top de ce que le Japon a à offrir en termes de parcs d’attractions, autrement dit les quatre que j’ai cités dans le paragraphe précédent !
Allez, on ne perd pas plus de temps et on y va. Quelque chose me dit qu’il va y avoir un peu de lecture !!
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Le Japon… Ça faisait un bout de temps qu’on voulait y retourner depuis notre première visite en 2008 ! Initialement, c’était prévu pour 2020 mais, je ne sais pas si vous vous en rappelez, il y a eu comme une grosse épidémie qui a foutu le bordel partout ! Après cela, ce sont les nouveautés à DisneySea et Universal dont il faut attendre l’ouverture, donc allez, encore un petit report ! Mais là, on est fin octobre 2024 et cette fois-ci, c’est la bonne, en route pour de nouvelles aventures au pays du soleil levant !!
Du coup, c’est quoi le programme ? Trois semaines de voyage, ben oui, tant qu’à faire, avec des villes, de la campagne, des montagnes sacrées… et des montagnes russes aussi, vous imaginez bien qu’on va se laisser tenter par un ou deux parcs d’attractions… ou même une quinzaine au total ! Dans le lot, il y a bien entendu les resorts Disney et Universal, sans oublier les hauts lieux du crédit que sont Nagashima Spa Land et FujiQ Highland, mais aussi pas mal de parcs plus obscurs, perdus de-ci de-là, et dont la découverte a parfois réservé son lot de surprises !
Afin de vous raconter tout cela, je vous ai organisé ce Trip Report en quatre livres thématiques dans lesquels on va alterner les plaisirs au rythme de 21 chapitres. Tout d’abord, on va aller faire un tour des grandes villes que nous avons visitées sur l’archipel. Après cela, ce sera au tour des petits parcs perdus, puis à celui des campagnes et des montagnes, avant de finir en beauté avec le top de ce que le Japon a à offrir en termes de parcs d’attractions, autrement dit les quatre que j’ai cités dans le paragraphe précédent !
Allez, on ne perd pas plus de temps et on y va. Quelque chose me dit qu’il va y avoir un peu de lecture !!
Livre 1 : Japon des villes
Pour ce premier Livre, direction les grandes villes japonaises que l’on a visitées au cours de ce voyage. Pour le coup, on n’a pas trop fait dans l’originalité puisque l’on s’est concentré sur les plus accessibles du pays, à savoir, du nord au sud, Tokyo, Nagoya, Kyoto et Osaka.
Et du coup, que lister comme généralités sur ces quatre-là ? Déjà on peut commencer par dire que, dans le lot, il y a les trois villes les plus peuplées du Japon, dans l’ordre : Tokyo, Osaka et Nagoya. En somme, si vous n’aimez pas la foule, ça va être un peu compliqué…
Ensuite, on peut parler du fait qu’il est toujours très facile de s’y promener ! A pied, les avenues sont généralement très larges et il existe aussi pas mal de zones piétonnes, notamment autour des temples ou dans les quartiers commerçants. A côté de cela, vous avez également les transports en commun dont l’efficacité est redoutable, à la fois en termes de fréquence et de ponctualité !
Concernant les choses à voir, vous aurez l’embarras du choix ! Que vous aimiez l’architecture, les musées, le shopping ou simplement errez dans les rues sans but précis, il y a de tout, et en quantité ! Idem côté restauration avec une offre pléthorique, qui va de la street food mono produit aux plus grands restaurants, en passant par les Izakaya, ces petits boui-boui toujours ultra sympathiques où vous mangerez au comptoir les spécialités du coin.
Bref, vous l’aurez compris, il y a de quoi faire dans les villes japonaises et on va d’ailleurs tout de suite rentrer un peu plus dans le détail de ce que l’on a visité dans chacune d’entre elles !
Et du coup, que lister comme généralités sur ces quatre-là ? Déjà on peut commencer par dire que, dans le lot, il y a les trois villes les plus peuplées du Japon, dans l’ordre : Tokyo, Osaka et Nagoya. En somme, si vous n’aimez pas la foule, ça va être un peu compliqué…
Ensuite, on peut parler du fait qu’il est toujours très facile de s’y promener ! A pied, les avenues sont généralement très larges et il existe aussi pas mal de zones piétonnes, notamment autour des temples ou dans les quartiers commerçants. A côté de cela, vous avez également les transports en commun dont l’efficacité est redoutable, à la fois en termes de fréquence et de ponctualité !
Concernant les choses à voir, vous aurez l’embarras du choix ! Que vous aimiez l’architecture, les musées, le shopping ou simplement errez dans les rues sans but précis, il y a de tout, et en quantité ! Idem côté restauration avec une offre pléthorique, qui va de la street food mono produit aux plus grands restaurants, en passant par les Izakaya, ces petits boui-boui toujours ultra sympathiques où vous mangerez au comptoir les spécialités du coin.
Bref, vous l’aurez compris, il y a de quoi faire dans les villes japonaises et on va d’ailleurs tout de suite rentrer un peu plus dans le détail de ce que l’on a visité dans chacune d’entre elles !
Chapitre 1 : Les délices de Tokyo
Parcs visités : Tokyo Dome City, Tokyo Joypolis, Arakawa Amusement Park
On attaque avec la capitale nippone, qui fait partie de ce qui est aujourd’hui la plus grande zone urbaine au monde, où vivent près de 37 millions d’habitants. Il en résulte une ville qui semble ne jamais se finir et qui n’a pas non plus vraiment de centre clairement défini mais s’organise plutôt en un ensemble de grands quartiers ayant un peu chacun leurs particularités. C’est d’ailleurs cela qui définit assez bien Tokyo, un mélange somme toute assez harmonieux et plein de contrastes, où l’on peut passer en une rue d’un quartier d’affaires aux buildings étincelants à un temple millénaire, de zones commerçantes ultra animées à un petit quartier résidentiel tout tranquille, où les maisons ne dépassent pas les deux étages. Vu que la ville est immense, je vais éviter de rentrer trop dans le détail de chacun des quartiers ou sites que l’on a visités, juste me contenter de quelques rapides commentaires en mode bullet points afin de lister ce qu’il y a d’intéressant à en retenir. - Shinjuku : organisé autour de la gare la plus fréquentée au monde (3.6 millions de passagers par jour en 2018), Shinjuku regroupe quelques-uns des plus hauts buildings de Tokyo et est également un quartier particulièrement animé (et donc sympa) de nuit, grâce à un nombre totalement hallucinant de restaurants, bars, boites de nuit et plus si affinité, tous collés les uns aux autres voire sur plusieurs niveaux, parfois le long de grandes artères mais aussi dans de toutes petites ruelles qu’on croirait sorties d’un autre temps ! - Shibuya : grand quartier commerçant, Shibuya est notamment connu pour son passage piéton situé à la sortie de la gare du même nom. Si vous aimez vous perdre dans les rayons des magasins, vous serez aux anges, sinon il y a une balade assez sympa que je peux vous recommander et qui consiste à suivre la ligne de chemin de fer jusqu’à Shimokitasawa, un quartier pour le coup beaucoup plus calme, avec tout ce qu’il faut de petits restos pour déjeuner. - Ginza : un autre quartier très commerçant, cette fois-ci en mode plus chic, avec toutes les boutiques de luxe qui vont bien, quelques jolis buildings et, comme partout ailleurs à Tokyo, tout ce qu’il faut pour se restaurer, cela allant du plus populaire des Isakaya (petit bar servant aussi de la nourriture) au trois étoiles Michelin ! - Kanda : ancien centre de Tokyo à l’époque Edo, avant l’avènement de quartiers comme Shinjuku ou Shibuya, Kanda est un quartier déjà moins touristiques mais pas désagréable à visiter. Vous y trouverez plusieurs temples et sanctuaires, Ochanomizu Avenue et ses nombreuses boutiques d’instruments de musique ou encore Jimbocho Book Town, remplie de vendeurs de livres d’occasion. - Akihabara : la célèbre « ville électrique » aux façades couvertes d’enseignes de néons, paradis des amateurs d’anime, de jeux vidéo et de tout ce qui touche de près ou de loin à la pop culture nippone. Bon, autant le quartier nous avait plutôt marqué en 2008, autant aujourd’hui c’est un peu moins délirant. Disons que n’importe quelle ville chinoise clignote plus qu’Akihabara, qui semble aujourd’hui un peu figé dans ses délires d’antan. - Tokyo Skytree : la plus haute tour de la ville, qui culmine à 634 mètres et dont la vue depuis la plateforme panoramique à 450m permet de contempler toute l’immensité de la mégalopole japonaise. Une fois revenus au sol, vous pourrez rejoindre à pied le sanctuaire Asakusa, le plus vieux et le plus couru de Tokyo, à côté duquel se trouve par ailleurs le petit parc d’attractions Hanyashiki, qui abrite la plus vieille montagne russe du pays. - Omotosando Hills : un peu comme Ginza, il s’agit ici d’un quartier très commerçant organisé autour de l’avenue Omotosando, le long de laquelle s’enchaînent les boutiques de luxe, souvent abritées dans des bâtiments signés d’architectes de renom. C’est également ici que vous trouverez le Meiji Jingu, un sanctuaire shinto niché dans une grande forêt, qui offre un échappatoire très agréable à la cohue de la ville ! Et puis Tokyo, ce ne sont pas que des gratte-ciels, des rues commerçantes, des temples et que sais-je d’autres, ce sont aussi des parcs d’attractions ! Ben oui on est sur TnP, on n’allait pas passer à côté ! Du coup, petit passage en revue de ceux que l’on a visités au cœur de la capitale nippone ! Tokyo Dome City Le plus grand des parcs d’attractions du centre de Tokyo doit son nom à l’énorme stade de baseball couvert (le plus grand au monde parait-il) qui se trouve en son sein. Plus qu’un parc, il s’agit d’un complexe multi loisirs, qui propose également un centre commercial, un hôtel, un spa, un bowling et bien plus. Cela dit, comme ce sont les attractions qui nous intéressent, je propose qu’on se concentre là-dessus, et plus particulièrement sur les deux coasters locaux que sont Thunder Dolphin et Panic Coaster Back Daaan. Le premier, on l’avait déjà testé en 2008, mais comme on ne dit jamais non à un nouveau tour de Megacoaster Intamin, vas-y qu’on s’en est repayé un tour ! Et même si le parcours de Thunder Dolphin n’est pas des plus exceptionnels (quoique, la première descente…), son emplacement au milieu des buildings, le fait que l’on se balade sur les toits ou que l’on passe au travers d’un bâtiment et de la grande roue sans axe qui se trouve juste à côté en font une montagne russe vraiment à part ! Et de nuit, c’est encore mieux !! On passe ensuite à un vrai crédit pour nous avec Panic Coaster Back Daaan ! Changement radical de style puisqu’il s’agit ici d’un petit Family Launch Coaster signé Gerstlauer, entièrement construit en intérieur et qui, malgré un parcours pas bien long, utilise un procédé plutôt malin qui permet de doublement en profiter ! En effet, Panic Coaster a la particularité d’avoir un quai en cul-de-sac, qui sert accessoirement de première catapulte. Le train est lancé hors de la gare dans un circuit très compact, passe un deuxième launch, avant de revenir à son point de départ via un aiguillage, qui fait que l’on se retrouve maintenant dans le sens opposé à celui dans lequel on a quitté le quai. Du coup, c’est reparti pour la même chose, mais en marche arrière cette fois-ci ! Ajoutez à tout cela ce qu’il faut d’effets lumineux et de projection et vous obtiendrez un petit crédit familial très rigolo, qui réussit à tirer pleinement profit des pourtant nombreuses contraintes liées au bâtiment dans lequel il est construit ! Tokyo Joypolis Pour le parc suivant, direction l’île d’Odaiba, au sud de Tokyo, où l’on trouve notamment un grand mall accueillant plusieurs offres de loisirs telles que TeamLab, un Lego Discovery Center et donc Joypolis, petit parc indoor tout entier dédié aux jeux vidéo et, par extension, à la pop culture japonaise. Ce parc, on l’avait aussi visité il y a 16 ans, lorsqu’il s’appelait encore Sega Joypolis et que le crédit local était Spin Bullet, une espèce de Spinning Coaster foireux dont j’avoue ne pas avoir beaucoup de souvenirs si ce n’est que c’était loin d’être un chef d’œuvre ! Bonne nouvelle, il a depuis été rasé et remplacé par Gekion Live Coaster, un autre Spinning Coaster, cette fois-ci construit par Gerstlauer, et équipé d’une catapulte et d’une inversion, deux éléments totalement uniques pour ce type de montagne russe à l’époque. Je vous passe la file pas bien longue mais qui n’avance vraiment pas et j’en arrive directement à notre avis sur la bestiole ! Si Gekion Live Coaster ne restera pas dans les annales pour ses sensations, le grand huit a l’avantage d’offrir une expérience très originale ! Celle-ci commence par une partie dark ride / jeu vidéo un peu façon Guitar Hero où l’on doit appuyer en rythme sur 3 boutons situés sur votre harnais pour marquer des points. A l’issue de cette dernière, on est catapulté dans une courte section coaster, ponctuée tout d’abord d’un Heartline Roll bien étiré et suivie de quelques virages à plat entrecoupés de micro-descentes. Il n’y aurait pas eu 30 minutes d’attente, on en aurait refait un tour ! A la place, on a voulu aller tester quelques autres attractions locales mais, vu qu’il n’y avait rien sous les 45 minutes d’attente, on a laissé tomber. C’est dommage, j’aurais bien voulu refaire un tour de l’espèce de surf / half pipe qui nous avait bien plu lorsqu’on l’avait testé à Sega Republic Dubaï (aujourd’hui VR Park)… Arakawa Amusement Park, On finit notre tour des parcs tokyoïtes avec Arakawa Amusement Park, un petit site du nord de Tokyo qui tient plus du jardin public doté de quelques manèges que du véritable parc d’attractions. Comme dans tout bon parc japonais (hors Disney et Universal), on y trouve une grande roue, pas testée vu qu’on était trop occupé à faire notre +1 sur la seule Pomme qu’on aura croisé de tout le trip ! Allez, gling prout et fin de ce chapitre consacré à la capitale nippone !! |
Chapitre 2 : Nouvelles de Nagoya
Parc visité : -
Après Tokyo, place à Nagoya, la quatrième plus grande ville du Japon, située à environ 2h30 de train au sud-ouest de la capitale. On ne va pas se mentir, si on s’y est arrêté à Nagoya, c’est avant tout parce que s’y trouvent pas mal de parcs d’attractions qui nous intéressaient dans sa périphérie, notamment Nagashima Spa Land. Pour le reste, il n’y a pas énormément de choses à visiter dans la ville en elle-même mais bon, rapide petit tour d’horizon tout de même, et ce n’est pas grave si pour une fois un chapitre ne s’étale pas sur plusieurs centaines de lignes ! - Nagoya Castle : le château médiéval local, construit au début du 17ème siècle avant d’être détruit lors de la Seconde Guerre Mondiale puis reconstruit dans les années 1950. Pour ce qui est de l’imposant donjon, pas de visite possible, il est en rénovation depuis 2018 et ne devrait pas rouvrir avant 2032 ! A la place, ce sera le Honmaru Goten que l’on découvrira, l’occasion d’avoir un aperçu sur l’architecture et l’organisation d’un palais de seigneur nippon au 18ème siècle. Bon ben c’est très épuré, rien à voir avec nos châteaux Renaissance, mais les succession de salles et leurs très belles fresques murales valent le coup d’œil ! - SCMaglev : le musée des chemins de fer japonais, avec de la grosse loco allant du début du 20ème siècle jusqu’à nos jours. On y trouve aussi un joli train miniature qui nous a fait penser qu’il faudrait vraiment que l’on retourne à Miniatur Wunderland un de ces quatre ! - Hisaya Odori : une des principales artères traversant Nagoya en même temps qu’une grande promenade plantée, le long de laquelle on trouve de très nombreux magasins et restaurants. Le tout est dominé par la Mirai Tower, une tour de télécommunication de 180 mètres de haut, dont le look n’est pas sans rappeler une célèbre tour parisienne et que Godzilla aime bien détruire dans plusieurs des films dans lequel le monstre japonais apparait. Voilà, c’est déjà tout pour Nagoya… Comme dit en intro, ce n’est pas forcément la ville la plus intéressante à visiter au Japon donc inutile de s’attarder plus longtemps dessus, d’autant que je vais avoir en revanche pas mal de choses à vous raconter sur la suivante, à savoir Kyoto ! |
Chapitre 3 : Du côté de Kyoto
Parc visité : -
Si Tokyo est la capitale du Japon, Kyoto en est indéniablement le centre culturel et religieux, avec ses milliers de temples et de sanctuaires, ses nombreux palais et jardins ou encore ses quartiers historiques qui vous permettront de vous plonger dans le très riche passé de l’archipel. Par rapport à Tokyo ou Osaka, il est assez facile de visiter Kyoto à pied. La ville est en effet plus petite et les points d’intérêt sont souvent suffisamment rapprochés les uns des autres pour pouvoir les enchaîner sans avoir constamment recours au métro. Alors, lesquels avons-nous visiter cette fois-ci ? Eh bien c’est ce que l’on va tout de suite voir dans le détail ! - Fushimi Inari-taisha : il s’agit du plus grand sanctuaire shinto du Japon, créé au début du 8ème siècle. Dédié à Inari, la déesse du riz, il est surtout connu pour ses allées de Torii (portails traditionnels japonais, souvent de couleur orange) qui font le bonheur des instagrameurs du monde entier ! Au-delà de ça (oui, tout ne s’arrête pas aux réseaux sociaux), le complexe est absolument immense et il vous faudra facilement deux à trois heures pour en faire le tour ! Vous y découvrirez, en plus des quelques 10.000 torii, une bambouseraie, de nombreux cimetières envahis par la mousse et pourrez également bénéficier d’une très jolie vue sur Kyoto depuis le sommet du Mont Inari. En définitive, une très chouette balade, qui commence un peu dans la foule dans la partie basse du sanctuaire, avant de devenir de plus en plus agréable au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’entrée du site. - Kiyomizu-dera : pour moi le plus beau des temples de Kyoto, pour ses très belles pagodes blanches et orange en partie basse ainsi que pour son bâtiment principal construit sur pilotis à flanc de colline un peu plus dans les hauteurs. Seul soucis, le site est pris d’assaut par les touristes et mieux vaut donc y aller en début ou en fin de journée pour pouvoir au mieux en profiter, d’autant que la vue qu’il offre sur Kyoto est absolument magnifique ! - Nijo-jo : ce château a été construit en 1603 et fut la résidence du premier Shogun de la période Edo. Sa visite est une bonne alternative aux très nombreux temples et sanctuaires de Kyoto et vous permettra de découvrir les appartements privés de l’ancien patron du coin, faits d’une succession de superbes pièces avec sol en tatami et fresques peintes sur les murs. Et puis n’oublions pas les jardins, scindé en trois parties, qui regroupent tout ce que l’on peut attendre d’un jardin japonais en bonne et due forme, bassins, cerisiers et maisons de thé inclus ! - Shoren-in : on revient aux temples avec Shoren-In, moins grandiose que Kiyomizu-dera mais beaucoup plus calme niveau fréquentation, ce qui en fait une très bonne visite pour l’après-midi, d’autant qu’il est possible de se poser à l’intérieur ou dans son très joli jardin. - Sennyu-ji : encore un temple, cette fois-ci surtout connu pour avoir longtemps été le lieu de sépulture des aristocrates et de certains membre de la maison impériale. - Gion : il s’agit de l’un des quartiers historiques de Kyoto, dont les petites rues (souvent piétonnes) sont bordées de maisons traditionnelles, vous plongeant instantanément dans le Japon d’un autre temps. Après, c’est aussi là que se concentre le gros du flux des touristes découvrant la ville, et la visite peut donc rapidement s’avérer éprouvante, surtout si vous avez la bonne idée comme nous d’y aller le week-end ! - Yasaka-Jinja : c’est le grand sanctuaire shinto de Gion, plutôt sympa à visiter à la nuit tombée, lorsque les dizaines de lanternes qui s’y trouvent s’allument, et dont le parc adjacent est aussi un bon spot pour une petite pause ! - Pontocho : situé à l’extrémité de Gion, Pontocho est une ruelle aussi longue qu’étroite, très animée en soirée car contenant de très nombreux restaurants et bar. - Arashiyama : pour finir, on s’éloigne un peu du centre de Kyoto pour découvrir ce quartier situé au pied des collines et qui propose pas mal de sites à visiter. Dans le lot, le plus couru est la bambouseraie, que vous pouvez cela dit zapper si vous visitez également Fushimi Inari-taisha qui en contient également une, bien moins fréquentée. Cela dit, juste derrière se cache Okochi Sanso qui, pour le coup, vaut vraiment le détour ! Il s’agit de la propriété d’une ancienne star du cinéma japonais, qui a fait construire à flanc de colline un somptueux jardin, dont la splendeur n’est d’égale que la quiétude qui s’en dégage ! Après cela, vous avez encore le Temple bouddhiste Tenryu-ji et ses jolis jardins ou la possibilité de descendre la rivière Hozugawa en barque à fond plat, affrontant au passage quelques rapides, ce que l’on aurait bien testé mais n’avons hélas pas pu faire, la faute d’un niveau d’eau trop instable… Voilà donc pour ce petit coup d’œil sur Kyoto édition 2024. En conclusion, rien à redire sur la ville, c’est indéniablement un immanquable à toute visite au Japon ! C’est clairement là que vous aurez l’un des meilleurs aperçu de l’histoire extrêmement riche du pays et pourrez au passage y découvrir quelques-uns de ses plus beaux sites touristiques ! |
Chapitre 4 : Hello…saka
Parc visité : -
Dernier arrêt citadin de ce voyage avec Osaka, la troisième ville du Japon (ou seconde si vous comptez Tokyo et Yokohama comme une seule gigantesque conurbation), qui nous a servi de point de base pendant près d’une semaine. C’est en effet depuis Osaka que l’on a rayonné vers Nara, Koya-san ou Himeji, tous très facilement accessibles via le train. Après, on n’a jamais passé une journée à visiter la ville à proprement parler… déjà parce qu’on l’avait fait en 2008, mais surtout parce qu’Osaka est avant tout à découvrir de nuit, ce qui collait parfaitement avec le fait de rentrer de nos expéditions journalières vers 18 – 19h ! C’est en effet là que l’on profite le mieux de l’ambiance locale, particulièrement animée dans les quartiers d’Umeda, de Dotonbori ou de Namba, où vous trouverez tout ce qu’il faut, voire bien plus, côté shopping, divertissement ou restaurants ! Ah oui, car il faut aussi le préciser, Osaka est surnommé la cuisine de la nation du fait de sa très riche scène culinaire ! Et je peux vous dire que l’on ne s’est pas priver de tester les spécialités locales, allant des Okonomiyaki (omelettes japonaises) aux Kushikatsu (brochettes frites de viande, fruits de mer ou légumes), en passant par les Taiyaki (gâteaux en forme de poisson fourrés à la pâte de haricots rouges sucrés ou à la crème pâtissière) ou les Takoyaki… ah non, là-dedans y a du tentacules, éloignez-moi ça tout de suite !!! Voilà, c’est déjà tout pour Osaka… Notez que ce n’est pas parce que je n’en ai pas fait une grosse tartine que l’on n’a pas apprécié la ville, au contraire ! Ça s’est avéré un parfait point de chute pour nos visites au centre du Japon tout autant qu’un excellent spot pour sorties nocturnes et explosages de bide à répétition à coup de spécialités culinaires locales ! |
Livre 2 :
Chapitre 1 :
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