Octobre et novembre 2024
Revis notre aventure en live sur Instagram ici & ici !
Le Japon… Ça faisait un bout de temps qu’on voulait y retourner depuis notre première visite en 2008 ! Initialement, c’était prévu pour 2020 mais, je ne sais pas si vous vous en rappelez, il y a eu comme une grosse épidémie qui a foutu le bordel partout ! Après cela, ce sont les nouveautés à DisneySea et Universal dont il faut attendre l’ouverture, donc allez, encore un petit report ! Mais là, on est fin octobre 2024 et cette fois-ci, c’est la bonne, en route pour de nouvelles aventures au pays du soleil levant !!
Du coup, c’est quoi le programme ? Trois semaines de voyage, ben oui, tant qu’à faire, avec des villes, de la campagne, des montagnes sacrées… et des montagnes russes aussi, vous imaginez bien qu’on va se laisser tenter par un ou deux parcs d’attractions… ou même une quinzaine au total ! Dans le lot, il y a bien entendu les resorts Disney et Universal, sans oublier les hauts lieux du crédit que sont Nagashima Spa Land et FujiQ Highland, mais aussi pas mal de parcs plus obscurs, perdus de-ci de-là, et dont la découverte a parfois réservé son lot de surprises !
Afin de vous raconter tout cela, je vous ai organisé ce Trip Report en quatre livres thématiques dans lesquels on va alterner les plaisirs au rythme de 21 chapitres. Tout d’abord, on va aller faire un tour des grandes villes que nous avons visitées sur l’archipel. Après cela, ce sera au tour des petits parcs perdus, puis à celui des campagnes et des montagnes, avant de finir en beauté avec le top de ce que le Japon a à offrir en termes de parcs d’attractions, autrement dit les quatre que j’ai cités dans le paragraphe précédent !
Allez, on ne perd pas plus de temps et on y va. Quelque chose me dit qu’il va y avoir un peu de lecture !!
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Le Japon… Ça faisait un bout de temps qu’on voulait y retourner depuis notre première visite en 2008 ! Initialement, c’était prévu pour 2020 mais, je ne sais pas si vous vous en rappelez, il y a eu comme une grosse épidémie qui a foutu le bordel partout ! Après cela, ce sont les nouveautés à DisneySea et Universal dont il faut attendre l’ouverture, donc allez, encore un petit report ! Mais là, on est fin octobre 2024 et cette fois-ci, c’est la bonne, en route pour de nouvelles aventures au pays du soleil levant !!
Du coup, c’est quoi le programme ? Trois semaines de voyage, ben oui, tant qu’à faire, avec des villes, de la campagne, des montagnes sacrées… et des montagnes russes aussi, vous imaginez bien qu’on va se laisser tenter par un ou deux parcs d’attractions… ou même une quinzaine au total ! Dans le lot, il y a bien entendu les resorts Disney et Universal, sans oublier les hauts lieux du crédit que sont Nagashima Spa Land et FujiQ Highland, mais aussi pas mal de parcs plus obscurs, perdus de-ci de-là, et dont la découverte a parfois réservé son lot de surprises !
Afin de vous raconter tout cela, je vous ai organisé ce Trip Report en quatre livres thématiques dans lesquels on va alterner les plaisirs au rythme de 21 chapitres. Tout d’abord, on va aller faire un tour des grandes villes que nous avons visitées sur l’archipel. Après cela, ce sera au tour des petits parcs perdus, puis à celui des campagnes et des montagnes, avant de finir en beauté avec le top de ce que le Japon a à offrir en termes de parcs d’attractions, autrement dit les quatre que j’ai cités dans le paragraphe précédent !
Allez, on ne perd pas plus de temps et on y va. Quelque chose me dit qu’il va y avoir un peu de lecture !!
Livre 1 : Japon des villes
Pour ce premier Livre, direction les grandes villes japonaises que l’on a visitées au cours de ce voyage. Pour le coup, on n’a pas trop fait dans l’originalité puisque l’on s’est concentré sur les plus accessibles du pays, à savoir, du nord au sud, Tokyo, Nagoya, Kyoto et Osaka.
Et du coup, que lister comme généralités sur ces quatre-là ? Déjà on peut commencer par dire que, dans le lot, il y a les trois villes les plus peuplées du Japon, dans l’ordre : Tokyo, Osaka et Nagoya. En somme, si vous n’aimez pas la foule, ça va être un peu compliqué…
Ensuite, on peut parler du fait qu’il est toujours très facile de s’y promener ! A pied, les avenues sont généralement très larges et il existe aussi pas mal de zones piétonnes, notamment autour des temples ou dans les quartiers commerçants. A côté de cela, vous avez également les transports en commun dont l’efficacité est redoutable, à la fois en termes de fréquence et de ponctualité !
Concernant les choses à voir, vous aurez l’embarras du choix ! Que vous aimiez l’architecture, les musées, le shopping ou simplement errez dans les rues sans but précis, il y a de tout, et en quantité ! Idem côté restauration avec une offre pléthorique, qui va de la street food mono produit aux plus grands restaurants, en passant par les Izakaya, ces petits boui-boui toujours ultra sympathiques où vous mangerez au comptoir les spécialités du coin.
Bref, vous l’aurez compris, il y a de quoi faire dans les villes japonaises et on va d’ailleurs tout de suite rentrer un peu plus dans le détail de ce que l’on a visité dans chacune d’entre elles !
Et du coup, que lister comme généralités sur ces quatre-là ? Déjà on peut commencer par dire que, dans le lot, il y a les trois villes les plus peuplées du Japon, dans l’ordre : Tokyo, Osaka et Nagoya. En somme, si vous n’aimez pas la foule, ça va être un peu compliqué…
Ensuite, on peut parler du fait qu’il est toujours très facile de s’y promener ! A pied, les avenues sont généralement très larges et il existe aussi pas mal de zones piétonnes, notamment autour des temples ou dans les quartiers commerçants. A côté de cela, vous avez également les transports en commun dont l’efficacité est redoutable, à la fois en termes de fréquence et de ponctualité !
Concernant les choses à voir, vous aurez l’embarras du choix ! Que vous aimiez l’architecture, les musées, le shopping ou simplement errez dans les rues sans but précis, il y a de tout, et en quantité ! Idem côté restauration avec une offre pléthorique, qui va de la street food mono produit aux plus grands restaurants, en passant par les Izakaya, ces petits boui-boui toujours ultra sympathiques où vous mangerez au comptoir les spécialités du coin.
Bref, vous l’aurez compris, il y a de quoi faire dans les villes japonaises et on va d’ailleurs tout de suite rentrer un peu plus dans le détail de ce que l’on a visité dans chacune d’entre elles !
Chapitre 1 : Les délices de Tokyo
Parcs visités : Tokyo Dome City, Tokyo Joypolis, Arakawa Amusement Park
On attaque avec la capitale nippone, qui fait partie de ce qui est aujourd’hui la plus grande zone urbaine au monde, où vivent près de 37 millions d’habitants. Il en résulte une ville qui semble ne jamais se finir et qui n’a pas non plus vraiment de centre clairement défini mais s’organise plutôt en un ensemble de grands quartiers ayant un peu chacun leurs particularités. C’est d’ailleurs cela qui définit assez bien Tokyo, un mélange somme toute assez harmonieux et plein de contrastes, où l’on peut passer en une rue d’un quartier d’affaires aux buildings étincelants à un temple millénaire, de zones commerçantes ultra animées à un petit quartier résidentiel tout tranquille, où les maisons ne dépassent pas les deux étages. Vu que la ville est immense, je vais éviter de rentrer trop dans le détail de chacun des quartiers ou sites que l’on a visités, juste me contenter de quelques rapides commentaires en mode bullet points afin de lister ce qu’il y a d’intéressant à en retenir. - Shinjuku : organisé autour de la gare la plus fréquentée au monde (3.6 millions de passagers par jour en 2018), Shinjuku regroupe quelques-uns des plus hauts buildings de Tokyo et est également un quartier particulièrement animé (et donc sympa) de nuit, grâce à un nombre totalement hallucinant de restaurants, bars, boites de nuit et plus si affinité, tous collés les uns aux autres voire sur plusieurs niveaux, parfois le long de grandes artères mais aussi dans de toutes petites ruelles qu’on croirait sorties d’un autre temps ! - Shibuya : grand quartier commerçant, Shibuya est notamment connu pour son passage piéton situé à la sortie de la gare du même nom. Si vous aimez vous perdre dans les rayons des magasins, vous serez aux anges, sinon il y a une balade assez sympa que je peux vous recommander et qui consiste à suivre la ligne de chemin de fer jusqu’à Shimokitasawa, un quartier pour le coup beaucoup plus calme, avec tout ce qu’il faut de petits restos pour déjeuner. - Ginza : un autre quartier très commerçant, cette fois-ci en mode plus chic, avec toutes les boutiques de luxe qui vont bien, quelques jolis buildings et, comme partout ailleurs à Tokyo, tout ce qu’il faut pour se restaurer, cela allant du plus populaire des Isakaya (petit bar servant aussi de la nourriture) au trois étoiles Michelin ! - Kanda : ancien centre de Tokyo à l’époque Edo, avant l’avènement de quartiers comme Shinjuku ou Shibuya, Kanda est un quartier déjà moins touristiques mais pas désagréable à visiter. Vous y trouverez plusieurs temples et sanctuaires, Ochanomizu Avenue et ses nombreuses boutiques d’instruments de musique ou encore Jimbocho Book Town, remplie de vendeurs de livres d’occasion. - Akihabara : la célèbre « ville électrique » aux façades couvertes d’enseignes de néons, paradis des amateurs d’anime, de jeux vidéo et de tout ce qui touche de près ou de loin à la pop culture nippone. Bon, autant le quartier nous avait plutôt marqué en 2008, autant aujourd’hui c’est un peu moins délirant. Disons que n’importe quelle ville chinoise clignote plus qu’Akihabara, qui semble aujourd’hui un peu figé dans ses délires d’antan. - Tokyo Skytree : la plus haute tour de la ville, qui culmine à 634 mètres et dont la vue depuis la plateforme panoramique à 450m permet de contempler toute l’immensité de la mégalopole japonaise. Une fois revenus au sol, vous pourrez rejoindre à pied le sanctuaire Asakusa, le plus vieux et le plus couru de Tokyo, à côté duquel se trouve par ailleurs le petit parc d’attractions Hanyashiki, qui abrite la plus vieille montagne russe du pays. - Omotosando Hills : un peu comme Ginza, il s’agit ici d’un quartier très commerçant organisé autour de l’avenue Omotosando, le long de laquelle s’enchaînent les boutiques de luxe, souvent abritées dans des bâtiments signés d’architectes de renom. C’est également ici que vous trouverez le Meiji Jingu, un sanctuaire shinto niché dans une grande forêt, qui offre un échappatoire très agréable à la cohue de la ville ! Et puis Tokyo, ce ne sont pas que des gratte-ciels, des rues commerçantes, des temples et que sais-je d’autres, ce sont aussi des parcs d’attractions ! Ben oui on est sur TnP, on n’allait pas passer à côté ! Du coup, petit passage en revue de ceux que l’on a visités au cœur de la capitale nippone ! Tokyo Dome City Le plus grand des parcs d’attractions du centre de Tokyo doit son nom à l’énorme stade de baseball couvert (le plus grand au monde parait-il) qui se trouve en son sein. Plus qu’un parc, il s’agit d’un complexe multi loisirs, qui propose également un centre commercial, un hôtel, un spa, un bowling et bien plus. Cela dit, comme ce sont les attractions qui nous intéressent, je propose qu’on se concentre là-dessus, et plus particulièrement sur les deux coasters locaux que sont Thunder Dolphin et Panic Coaster Back Daaan. Le premier, on l’avait déjà testé en 2008, mais comme on ne dit jamais non à un nouveau tour de Megacoaster Intamin, vas-y qu’on s’en est repayé un tour ! Et même si le parcours de Thunder Dolphin n’est pas des plus exceptionnels (quoique, la première descente…), son emplacement au milieu des buildings, le fait que l’on se balade sur les toits ou que l’on passe au travers d’un bâtiment et de la grande roue sans axe qui se trouve juste à côté en font une montagne russe vraiment à part ! Et de nuit, c’est encore mieux !! On passe ensuite à un vrai crédit pour nous avec Panic Coaster Back Daaan ! Changement radical de style puisqu’il s’agit ici d’un petit Family Launch Coaster signé Gerstlauer, entièrement construit en intérieur et qui, malgré un parcours pas bien long, utilise un procédé plutôt malin qui permet de doublement en profiter ! En effet, Panic Coaster a la particularité d’avoir un quai en cul-de-sac, qui sert accessoirement de première catapulte. Le train est lancé hors de la gare dans un circuit très compact, passe un deuxième launch, avant de revenir à son point de départ via un aiguillage, qui fait que l’on se retrouve maintenant dans le sens opposé à celui dans lequel on a quitté le quai. Du coup, c’est reparti pour la même chose, mais en marche arrière cette fois-ci ! Ajoutez à tout cela ce qu’il faut d’effets lumineux et de projection et vous obtiendrez un petit crédit familial très rigolo, qui réussit à tirer pleinement profit des pourtant nombreuses contraintes liées au bâtiment dans lequel il est construit ! Tokyo Joypolis Pour le parc suivant, direction l’île d’Odaiba, au sud de Tokyo, où l’on trouve notamment un grand mall accueillant plusieurs offres de loisirs telles que TeamLab, un Lego Discovery Center et donc Joypolis, petit parc indoor tout entier dédié aux jeux vidéo et, par extension, à la pop culture japonaise. Ce parc, on l’avait aussi visité il y a 16 ans, lorsqu’il s’appelait encore Sega Joypolis et que le crédit local était Spin Bullet, une espèce de Spinning Coaster foireux dont j’avoue ne pas avoir beaucoup de souvenirs si ce n’est que c’était loin d’être un chef d’œuvre ! Bonne nouvelle, il a depuis été rasé et remplacé par Gekion Live Coaster, un autre Spinning Coaster, cette fois-ci construit par Gerstlauer, et équipé d’une catapulte et d’une inversion, deux éléments totalement uniques pour ce type de montagne russe à l’époque. Je vous passe la file pas bien longue mais qui n’avance vraiment pas et j’en arrive directement à notre avis sur la bestiole ! Si Gekion Live Coaster ne restera pas dans les annales pour ses sensations, le grand huit a l’avantage d’offrir une expérience très originale ! Celle-ci commence par une partie dark ride / jeu vidéo un peu façon Guitar Hero où l’on doit appuyer en rythme sur 3 boutons situés sur votre harnais pour marquer des points. A l’issue de cette dernière, on est catapulté dans une courte section coaster, ponctuée tout d’abord d’un Heartline Roll bien étiré et suivie de quelques virages à plat entrecoupés de micro-descentes. Il n’y aurait pas eu 30 minutes d’attente, on en aurait refait un tour ! A la place, on a voulu aller tester quelques autres attractions locales mais, vu qu’il n’y avait rien sous les 45 minutes d’attente, on a laissé tomber. C’est dommage, j’aurais bien voulu refaire un tour de l’espèce de surf / half pipe qui nous avait bien plu lorsqu’on l’avait testé à Sega Republic Dubaï (aujourd’hui VR Park)… Arakawa Amusement Park, On finit notre tour des parcs tokyoïtes avec Arakawa Amusement Park, un petit site du nord de Tokyo qui tient plus du jardin public doté de quelques manèges que du véritable parc d’attractions. Comme dans tout bon parc japonais (hors Disney et Universal), on y trouve une grande roue, pas testée vu qu’on était trop occupé à faire notre +1 sur la seule Pomme qu’on aura croisé de tout le trip ! Allez, gling prout et fin de ce chapitre consacré à la capitale nippone !! |
Chapitre 2 : Nouvelles de Nagoya
Parc visité : -
Après Tokyo, place à Nagoya, la quatrième plus grande ville du Japon, située à environ 2h30 de train au sud-ouest de la capitale. On ne va pas se mentir, si on s’y est arrêté à Nagoya, c’est avant tout parce que s’y trouvent pas mal de parcs d’attractions qui nous intéressaient dans sa périphérie, notamment Nagashima Spa Land. Pour le reste, il n’y a pas énormément de choses à visiter dans la ville en elle-même mais bon, rapide petit tour d’horizon tout de même, et ce n’est pas grave si pour une fois un chapitre ne s’étale pas sur plusieurs centaines de lignes ! - Nagoya Castle : le château médiéval local, construit au début du 17ème siècle avant d’être détruit lors de la Seconde Guerre Mondiale puis reconstruit dans les années 1950. Pour ce qui est de l’imposant donjon, pas de visite possible, il est en rénovation depuis 2018 et ne devrait pas rouvrir avant 2032 ! A la place, ce sera le Honmaru Goten que l’on découvrira, l’occasion d’avoir un aperçu sur l’architecture et l’organisation d’un palais de seigneur nippon au 18ème siècle. Bon ben c’est très épuré, rien à voir avec nos châteaux Renaissance, mais les succession de salles et leurs très belles fresques murales valent le coup d’œil ! - SCMaglev : le musée des chemins de fer japonais, avec de la grosse loco allant du début du 20ème siècle jusqu’à nos jours. On y trouve aussi un joli train miniature qui nous a fait penser qu’il faudrait vraiment que l’on retourne à Miniatur Wunderland un de ces quatre ! - Hisaya Odori : une des principales artères traversant Nagoya en même temps qu’une grande promenade plantée, le long de laquelle on trouve de très nombreux magasins et restaurants. Le tout est dominé par la Mirai Tower, une tour de télécommunication de 180 mètres de haut, dont le look n’est pas sans rappeler une célèbre tour parisienne et que Godzilla aime bien détruire dans plusieurs des films dans lequel le monstre japonais apparait. Voilà, c’est déjà tout pour Nagoya… Comme dit en intro, ce n’est pas forcément la ville la plus intéressante à visiter au Japon donc inutile de s’attarder plus longtemps dessus, d’autant que je vais avoir en revanche pas mal de choses à vous raconter sur la suivante, à savoir Kyoto ! |
Chapitre 3 : Du côté de Kyoto
Parc visité : -
Si Tokyo est la capitale du Japon, Kyoto en est indéniablement le centre culturel et religieux, avec ses milliers de temples et de sanctuaires, ses nombreux palais et jardins ou encore ses quartiers historiques qui vous permettront de vous plonger dans le très riche passé de l’archipel. Par rapport à Tokyo ou Osaka, il est assez facile de visiter Kyoto à pied. La ville est en effet plus petite et les points d’intérêt sont souvent suffisamment rapprochés les uns des autres pour pouvoir les enchaîner sans avoir constamment recours au métro. Alors, lesquels avons-nous visiter cette fois-ci ? Eh bien c’est ce que l’on va tout de suite voir dans le détail ! - Fushimi Inari-taisha : il s’agit du plus grand sanctuaire shinto du Japon, créé au début du 8ème siècle. Dédié à Inari, la déesse du riz, il est surtout connu pour ses allées de Torii (portails traditionnels japonais, souvent de couleur orange) qui font le bonheur des instagrameurs du monde entier ! Au-delà de ça (oui, tout ne s’arrête pas aux réseaux sociaux), le complexe est absolument immense et il vous faudra facilement deux à trois heures pour en faire le tour ! Vous y découvrirez, en plus des quelques 10.000 torii, une bambouseraie, de nombreux cimetières envahis par la mousse et pourrez également bénéficier d’une très jolie vue sur Kyoto depuis le sommet du Mont Inari. En définitive, une très chouette balade, qui commence un peu dans la foule dans la partie basse du sanctuaire, avant de devenir de plus en plus agréable au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’entrée du site. - Kiyomizu-dera : pour moi le plus beau des temples de Kyoto, pour ses très belles pagodes blanches et orange en partie basse ainsi que pour son bâtiment principal construit sur pilotis à flanc de colline un peu plus dans les hauteurs. Seul soucis, le site est pris d’assaut par les touristes et mieux vaut donc y aller en début ou en fin de journée pour pouvoir au mieux en profiter, d’autant que la vue qu’il offre sur Kyoto est absolument magnifique ! - Nijo-jo : ce château a été construit en 1603 et fut la résidence du premier Shogun de la période Edo. Sa visite est une bonne alternative aux très nombreux temples et sanctuaires de Kyoto et vous permettra de découvrir les appartements privés de l’ancien patron du coin, faits d’une succession de superbes pièces avec sol en tatami et fresques peintes sur les murs. Et puis n’oublions pas les jardins, scindé en trois parties, qui regroupent tout ce que l’on peut attendre d’un jardin japonais en bonne et due forme, bassins, cerisiers et maisons de thé inclus ! - Shoren-in : on revient aux temples avec Shoren-In, moins grandiose que Kiyomizu-dera mais beaucoup plus calme niveau fréquentation, ce qui en fait une très bonne visite pour l’après-midi, d’autant qu’il est possible de se poser à l’intérieur ou dans son très joli jardin. - Sennyu-ji : encore un temple, cette fois-ci surtout connu pour avoir longtemps été le lieu de sépulture des aristocrates et de certains membre de la maison impériale. - Gion : il s’agit de l’un des quartiers historiques de Kyoto, dont les petites rues (souvent piétonnes) sont bordées de maisons traditionnelles, vous plongeant instantanément dans le Japon d’un autre temps. Après, c’est aussi là que se concentre le gros du flux des touristes découvrant la ville, et la visite peut donc rapidement s’avérer éprouvante, surtout si vous avez la bonne idée comme nous d’y aller le week-end ! - Yasaka-Jinja : c’est le grand sanctuaire shinto de Gion, plutôt sympa à visiter à la nuit tombée, lorsque les dizaines de lanternes qui s’y trouvent s’allument, et dont le parc adjacent est aussi un bon spot pour une petite pause ! - Pontocho : situé à l’extrémité de Gion, Pontocho est une ruelle aussi longue qu’étroite, très animée en soirée car contenant de très nombreux restaurants et bar. - Arashiyama : pour finir, on s’éloigne un peu du centre de Kyoto pour découvrir ce quartier situé au pied des collines et qui propose pas mal de sites à visiter. Dans le lot, le plus couru est la bambouseraie, que vous pouvez cela dit zapper si vous visitez également Fushimi Inari-taisha qui en contient également une, bien moins fréquentée. Cela dit, juste derrière se cache Okochi Sanso qui, pour le coup, vaut vraiment le détour ! Il s’agit de la propriété d’une ancienne star du cinéma japonais, qui a fait construire à flanc de colline un somptueux jardin, dont la splendeur n’est d’égale que la quiétude qui s’en dégage ! Après cela, vous avez encore le Temple bouddhiste Tenryu-ji et ses jolis jardins ou la possibilité de descendre la rivière Hozugawa en barque à fond plat, affrontant au passage quelques rapides, ce que l’on aurait bien testé mais n’avons hélas pas pu faire, la faute d’un niveau d’eau trop instable… Voilà donc pour ce petit coup d’œil sur Kyoto édition 2024. En conclusion, rien à redire sur la ville, c’est indéniablement un immanquable à toute visite au Japon ! C’est clairement là que vous aurez l’un des meilleurs aperçu de l’histoire extrêmement riche du pays et pourrez au passage y découvrir quelques-uns de ses plus beaux sites touristiques ! |
Chapitre 4 : Hello…saka
Parc visité : -
Dernier arrêt citadin de ce voyage avec Osaka, la troisième ville du Japon (ou seconde si vous comptez Tokyo et Yokohama comme une seule gigantesque conurbation), qui nous a servi de point de base pendant près d’une semaine. C’est en effet depuis Osaka que l’on a rayonné vers Nara, Koya-san ou Himeji, tous très facilement accessibles via le train. Après, on n’a jamais passé une journée à visiter la ville à proprement parler… déjà parce qu’on l’avait fait en 2008, mais surtout parce qu’Osaka est avant tout à découvrir de nuit, ce qui collait parfaitement avec le fait de rentrer de nos expéditions journalières vers 18 – 19h ! C’est en effet là que l’on profite le mieux de l’ambiance locale, particulièrement animée dans les quartiers d’Umeda, de Dotonbori ou de Namba, où vous trouverez tout ce qu’il faut, voire bien plus, côté shopping, divertissement ou restaurants ! Ah oui, car il faut aussi le préciser, Osaka est surnommé la cuisine de la nation du fait de sa très riche scène culinaire ! Et je peux vous dire que l’on ne s’est pas priver de tester les spécialités locales, allant des Okonomiyaki (omelettes japonaises) aux Kushikatsu (brochettes frites de viande, fruits de mer ou légumes), en passant par les Taiyaki (gâteaux en forme de poisson fourrés à la pâte de haricots rouges sucrés ou à la crème pâtissière) ou les Takoyaki… ah non, là-dedans y a du tentacules, éloignez-moi ça tout de suite !!! Voilà, c’est déjà tout pour Osaka… Notez que ce n’est pas parce que je n’en ai pas fait une grosse tartine que l’on n’a pas apprécié la ville, au contraire ! Ça s’est avéré un parfait point de chute pour nos visites au centre du Japon tout autant qu’un excellent spot pour sorties nocturnes et explosages de bide à répétition à coup de spécialités culinaires locales ! |
Livre 2 : Petits parcs vieillots
Ah ben enfin, ça parle de parcs sur ce site !!! Oui bon, ça va, je n’allais tout de même pas faire un Trip Report complet sur le Japon sans en montrer quelques-unes des curiosités touristiques ! D’un autre côté, c’est vrai que l’on est sur TnP et pas sur LonelyPlanet ou que sais-je, donc vas-y qu’on y revient aux attractions, manèges et autres jeux !
Des parcs nippons, on connait surtout le resort Disney de Tokyo et Universal Studios à Osaka. Et puis, à la rigueur, il y a aussi Nagashima Spa Land ainsi que Fuji-Q Highland, principalement parce qu’on y trouve quelques-unes des plus grosses montagnes russes de l’archipel.
Cela dit, il existe tout un tas d’autres parcs, souvent datant des années 1960 voire début 1970, et qui semblent d’ailleurs aujourd’hui encore un peu coincés dans cette époque, que ce soit par leurs décors aux couleurs passées ou leur sélection d’attractions, qui aurait parfois bien besoin d’être renouvelée afin d’entrer dans le 21ème siècle !
Autre constante, la fréquentation. Autant Disney et Universal s’était blindé de chez blindé, autant tous les autres parcs que l’on a visités lors de ce séjour étaient totalement déserts. Rares furent ainsi les tours où l’on a dû attendre plus d’un train pour pouvoir s’assoir dans une montagne russe ! Ok, ce n’était pas top pour l’ambiance mais vu que les opérations sont souvent complètement à l’ouest, au moins on a évité un drame de ce côté-là ! En parlant de cela, notez que vous devrez très souvent laisser toutes vos affaires dans un casier à clé avant l’embarquement et vous ne pourrez que rarement choisir votre place à bord des trains, même si celui-ci n’est pas rempli !
Pour finir, sur tous les parcs de ce Livre, on n’en avait déjà visité qu’un seul, Yomiuriland. Ceux que l’on avait testés en 2008, genre Lagunasia, Hamanako Pal Pal ou Tobu Zoo, on ne les a pas refaits, simplement parce qu’aucun d’entre eux n’avait accueilli de nouveauté intéressante ces 16 dernières années. Comme dit quelques lignes plus haut, le renouvellement n’est pas le fort des parcs nippons !
Des parcs nippons, on connait surtout le resort Disney de Tokyo et Universal Studios à Osaka. Et puis, à la rigueur, il y a aussi Nagashima Spa Land ainsi que Fuji-Q Highland, principalement parce qu’on y trouve quelques-unes des plus grosses montagnes russes de l’archipel.
Cela dit, il existe tout un tas d’autres parcs, souvent datant des années 1960 voire début 1970, et qui semblent d’ailleurs aujourd’hui encore un peu coincés dans cette époque, que ce soit par leurs décors aux couleurs passées ou leur sélection d’attractions, qui aurait parfois bien besoin d’être renouvelée afin d’entrer dans le 21ème siècle !
Autre constante, la fréquentation. Autant Disney et Universal s’était blindé de chez blindé, autant tous les autres parcs que l’on a visités lors de ce séjour étaient totalement déserts. Rares furent ainsi les tours où l’on a dû attendre plus d’un train pour pouvoir s’assoir dans une montagne russe ! Ok, ce n’était pas top pour l’ambiance mais vu que les opérations sont souvent complètement à l’ouest, au moins on a évité un drame de ce côté-là ! En parlant de cela, notez que vous devrez très souvent laisser toutes vos affaires dans un casier à clé avant l’embarquement et vous ne pourrez que rarement choisir votre place à bord des trains, même si celui-ci n’est pas rempli !
Pour finir, sur tous les parcs de ce Livre, on n’en avait déjà visité qu’un seul, Yomiuriland. Ceux que l’on avait testés en 2008, genre Lagunasia, Hamanako Pal Pal ou Tobu Zoo, on ne les a pas refaits, simplement parce qu’aucun d’entre eux n’avait accueilli de nouveauté intéressante ces 16 dernières années. Comme dit quelques lignes plus haut, le renouvellement n’est pas le fort des parcs nippons !
Chapitre 5 : Yomiuriland fait le job !
Parc visité : Yomiuriland
Pour ceux qui ne se souviendraient pas de notre dernier Trip Report japonais (ok, il date de 2008) ou ceux qui ne connaissent tout simplement pas, Yomiuriland est le plus grand parc d’attractions de la banlieue de Tokyo. Partant du centre de la capitale nippone, comptez environ une heure de transport en commun pour vous y rendre, ce à quoi il faudra encore ajouter une sympathique balade en télécabine d’une dizaine de minutes qui vous fera survoler le parc avant de vous déposer devant ses portes. Que dire d’autre sur Yomiuriland avant de passer à la visite en détail ? Que le parc date de 1964 et qu’il appartient à un groupe de presse japonais plutôt conservateur... Ah et puis, petite anecdote amusante, juste à côté du parc se trouve le Yomiuri Stadium, un terrain d’entrainement pour l’équipe de baseball des Yomiuri Giants, qui a depuis déménagé au Tokyo Dome, situé juste à côté de l’autre grand parc d’attractions de Tokyo ! Et maintenant, entrons dans le vif du sujet, en commençant notre visite par une zone qui n’existait pas lors de notre précédent passage en 2008 et qui arbore un thème plutôt original, celui des métiers ! Au programme, la mode, la conquête spatiale, le sport automobile et… une fabrique de nouilles ?? Visuellement, ce n’est pas dingue, chacune des sous-thématiques de la zone étant abritée dans un gros hangar blanc, duquel dépasse de temps en temps un petit bout d’attraction. Les abords ne sont pas tellement plus foufous, avec beaucoup de béton, très peu d’arbres, et quatre / cinq petit manèges aux couleurs criardes pour compléter l’offre. Notons également que chacun des bâtiments intègre aussi des ateliers interactifs pour les enfants avec manips et tout le toutim’, sans doute avant tout destinés aux scolaires, afin de faire des jeunes japonais de futurs employés bien obéissants ! Allez, on ne traine pas et on attaque avec le bâtiment de la mode, déjà parce que c’est le premier qui se présente à nous, et ensuite parce qu’il y a un crédit dedans ! Le +1 en question, c’est Spin Runway, un Spinning Coaster Gerstlauer entièrement indoor, avec une jolie file d’attente, un petit bout de Dark Ride en début de circuit et un lift en spirale façon Cancan Coaster ou Euromir pour nous mener au sommet de celui-ci. Après cela, la partie coaster à proprement parler est assez gentillette, avec principalement de la spirale dans un sens puis dans l’autre ainsi qu’un bon gros coup de frein à mi-chemin histoire d’empêcher le wagon de prendre trop de vitesse. Sympa sans plus donc… Arrêt suivant, l’usine de nouilles instantanées, bien sponsorisée par Nissin, l’un des leaders du marché. Outre un restaurant (ben tiens) et un petit manège d’autos tamponneuses, ce qui nous intéresse surtout ici c’est Splash U.F.O., un Raft Ride Hafema quasi intégralement en intérieur avec rapides, descentes ou encore toboggan en spirale. Le tout est noyé dans une histoire bien barrée d’espèces de super héros de la nouille que l’on doit aider à repousser un méchant via un petit jeu interactif un brin foireux durant le lift en début d’attraction. Ok, il est aussi possible qu’on n’est pas tout capté… Pour autant, le résultat est bien marrant et très surprenant, ce qui est toujours un plus pour nous ! Ah et puis on n’en est pas ressorti trop trempés, ce qui n’était pas plus mal vu qu’il ne faisait pas super beau lors de notre visite ! On continue ensuite avec la halle dédiée au sports automobiles. Vous y trouverez une piste de karts (non incluse dans le pass attractions) ainsi qu’une sorte de Test Track, où vous devrez d’abord assembler votre voiture (enfin quelques pièces qui servent plutôt de déco que l’on visse sur les côtés de la carrosserie) avant de prendre place à bord équipés de casques VR pour un tour de circuit du futur. Comme toute attraction VR qui se respecte, c’est assez foireux, dommage parce que le concept était assez amusant sur le papier ! Pour finir, place à la plus récente halle de cette zone métiers, celle de l’espace. Ici, c’est à nouveau une montagne russe qui nous attend et, comme pour la zone de la mode, celle-ci est signée Gerstlauer. Pour ce qui est du type, on a affaire à un prototype de Family Suspended Coaster, dont la particularité est que les nacelles 4 places peuvent à la fois légèrement se balancer sur les côtés mais aussi d’avant en arrière. Le circuit est quant à lui en grande partie en intérieur, inclut 2 lifts, et pourrait s’assimiler à une version suspendue des Bobsled Coasters du constructeur allemand (façon Tiki Waka). On y trouve en effet quelques virages serrés, de petites descentes et quelques spirales. Niveau sensation, c’est gentillet voire ça manque peut-être un peu de vitesse. Quant aux décors, c’est assez le bordel et j’avoue qu’on n’a pas trop compris ou ça voulait en venir ! Allez, on quitte à présent cette zone métiers pour redécouvrir le reste du parc. Et vu que ça fait un bout de temps qu’il nous fait de l’œil, on va tout d’abord aller se refaire un tour de Bandit, le Megacoaster Togo local ! Visuellement, la bête en impose avec son parcours long de 1560 mètres et haut de 51 mètres ! D’ailleurs, 51 mètres, ce n’est que la hauteur maximale entre le rail et le sol… En vrai, Bandit a une différence d’élévation totale de 78 mètres, ceci grâce à une habile utilisation du terrain accidenté du parc dans la deuxième partie du circuit. Cela permet au coaster de ne jamais perdre de vitesse et d’offrir de très chouettes sensations, même si, comme souvent sur les grands huit japonais, on aurait préféré que les trains soient équipés de lapbar et non de harnais aux épaules. Enfin, comme il n’y a pas trop de virages, les risques de baffes sont donc limités et l’ensemble passe sans trop de bobos ! Sans trop d’hésitation le meilleur +1 made in Japan de tout le trip ! Après cela, quoi d’autre ? La quatrième et dernière montagne russe du parc, un Junior Coaster Hoei Sangyo du nom de Wan Wan Coaster Wandit, on ne l’a pas faite vu qu’on avait déjà le +1. On se sera donc contenté d’un tour de grande roue (indispensable à tout parc japonais), d’un autre de Disk’O et, pour finir, d’une descente sur la Giant Sky River, un Spinning Rapids façon Oxygénarium avec un parcours bien long et plutôt rigolo. Et voilà, c’est tout pour Yomiuriland ! Conclusion ? On ne va pas se mentir, on n’est pas là devant un exemple de ce que devrait être un parc d’attractions… Ok, il y a bien deux trois offres sympas (Bandit et celles de la zone des métiers), mais pour le reste, c’est très moyen et surtout très vieillot, tant et si bien qu’on ne prend pas tellement de plaisir à se balader dans les allées du parc, ni à en refaire encore et encore les attractions. En somme, c’est un peu la même conclusion qu’en 2008 ? Ouep, et c’est bien dommage que rien n’ait changé entre temps !! |
Chapitre 6 : En circuit court
Parc visité : Suzuka Circuit
Après la revisite et Yomiuriland, place aux découvertes avec, pour commencer Suzuka Circuit ! On est ici à une cinquantaine de kilomètres au sud de Nagoya, juste à côté du circuit automobile de Suzuka, l’un des plus célèbres lieux des sports mécaniques, accueillant notamment chaque année le Grand Prix du Japon de Formule 1. J’avoue que, mis à part la liste des potentiels crédits, on ne savait pas grand-chose de Suzuka Circuit avant de le visiter… On a donc été assez surpris de découvrir un parc plutôt vallonné et très vert, loin de ce que l’on pouvait s’imaginer au vu du thème. Il faut dire qu’en fait, le côté course automobile n’est traité que dans une seule zone du parc, celle située juste à côté du circuit. Le reste se trouve de l’autre côté d’une route et fait beaucoup moins référence à ce pourquoi le lieux est connu, ce qui n’a pas été pour nous déranger, d’autant plus que les sports automobiles sont un thème assez casse-gueule à traiter, confère les différents Ferrari Land / World ou la zone Ducati à Mirabilandia. Cela étant dit, attaquons la visite, que l’on va faire zone par zone, en démarrant par la première que l’on a visitée, GP Field, située juste à côté du circuit et dont le thème est donc les courses autos et motos. Comme dit quelques lignes plus haut, cette partie est séparée du reste du parc par une route, que l’on peut franchir via un pont ou un tunnel. Au rayon des réjouissances, s’y trouvent une piste de karts (zappée), une grande-roue (fermée) ainsi que deux double crédits : GP Racers et Duel GP. Pour ce qui est de GP Racers, il s’agit d’un Motocoaster, pas Vekoma malheureusement, ni même Zamperla (ce que l’on aurait encore préféré) mais Hoei Sangyo, avec deux circuits parallèles et des motos individuelles sur lesquelles peuvent à chaque fois prendre place deux passagers, assis l’un derrière l’autre. Niveau parcours, c’est assez basique, avec un lift à chaîne pour commencer et quelques virages entrecoupés de grandes lignes droites pour ce qui est ensuite de la partie gravitaire. Quant au confort, c’est loin d’être grandiose, et même si les assises sont rembourrées de partout, on arrive quand même à se faire mal à chaque changement de direction. Double gling et double prout ! Duel GP maintenant. On est toujours sur deux circuits en parallèle et des véhicules deux places à un passager de front. Toutefois, exit les motos, place à des espèces de karts, qui avancent électriquement sur un circuit, fixés à un rail sous la piste. Ajoutez à cela une dimension interactive, qui requiert de tourner le volent du véhicule au bon moment dans les virages afin d’éviter que ce dernier ne se mette un pivoter sur lui-même, vous faisant au passage perdre de la vitesse et vous obtenez une attraction plutôt originale et amusante, même si l’on aurait aimé que cela aille un peu plus vite ! Allez, zone suivante avec Adventure Village, dont je vous laisse deviner le thème comme des grands (il n’y a pas de piège). Au milieu de la végétation et de fausses ruines de temple abandonné, on trouve tout d’abord Rocky Coaster, une montagne russe signée Senyo, pas bien longue (477m) ni très haute (17m) et qui a la particularité d’avoir ses deux derniers wagons orientés en marche arrière. Verdict ? Ni mémorable (dommage) ni douloureux (ouf) ! Deuxième crédit quelques mètres plus loin avec Adventure Drive, une bizarrerie de chez Hoei Sangyo, à mi-chemin entre la Wild Mouse et le Family Coaster. Le circuit, bien qu’assez court (500 – 600m à vue de nez), arrive à tout de même à posséder 3 lifts et 2 petites catapultes, dont on n’a compris qu’après coup que la puissance variait en fonction des cris émis par les passagers. Bon, je ne pense pas que cela aurait changé grand-chose à notre ressenti, une nouvelle fois assez mitigé même si, force est à nouveau de reconnaitre que Suzuka Circuit ne craint pas de faire dans l’originalité. Autres attractions d’Adventure Village ? L’habituel Dark Ride interactif japonais, avec nacelles à déplacement en crabe et jouabilité douteuse, un circuit en bateau, des espèces de chaises volantes et ce sera tout mon bon monsieur ! Ok, on continue alors avec Mobi Park, une petite zone qui accueille trois circuits imbriqués les uns dans les autres. Dans le lot, vous avez la classique piste de kart (à nouveau zappé), une espèce d’Autopia où le jeu est de compléter le parcours sans être arrivé à court d’énergie avant l’arrivée (pas drôle) et enfin, un circuit en mode off-road, avec bosses sur la piste et passage de plusieurs gués (déjà plus rigolo). Après cela, il nous reste encore deux zones enfants avec Hello Garden et Putti Town. Dans la première on a testé Den Den Mushi, un monorail que Coaster-Count considère comme un crédit. Ok, y a bien des variations d’altitude et de très courts passages où le véhicule prend un peu de vitesse (passant sans doute de 5 à 10km/h), mais de là à compter ça comme un +1… Pour le reste, un circuit au milieu des fleurs, une espèce de Paratower et circulez, y a pas grand-chose d’autre à voir ! Direction alors Putti Town pour la dernière attraction qu’on aura testée lors de cette visite, Run Run Balloon. Dans le principe, c’est un bête monorail suspendu où les nacelles ont des formes de montgolfières. Cela dit, Suzuka Circuit a une fois de plus ajouté une petite touche d’interactivité puisque vous devrez viser une cible en fin de parcours pour y faire tomber une balle en mousse et ainsi marquer des points. A côté de cela, Putti Town propose plusieurs autres attractions pour gosses parmi lesquelles un petit tramway, un circuit de mini karts, des avions, une école de conduite, j’en passe et des pas tellement meilleures ! C’est bon, on a fait le tour ? Je crois bien que oui… Et je crois bien qu’on peut dire en conclusion qu’on a été agréablement surpris par Suzuka Circuit ! Sans doute que le fait de ne pas connaitre le parc et de ne pas en attendre grand-chose a joué en sa faveur, pour autant, on a découvert un site certes un peu vieillot (comme toujours) mais plutôt agréable et bien tenu. Et puis, surtout, il y a toutes ces attractions originales, certes jamais incroyables, mais qui proposent toujours quelque chose qui sort du modèle générique et crée le genre de surprises que l’on n’a plus trop l’habitude d’avoir lorsque l’on visite un parc ! Rien que pour cela, ça valait le coup d’être venu ! |
Chapitre 7 : Lego ne casse pas des briques !
Parc visité : Legoland Japan
Après la plutôt bonne surprise avec Suzuka Circuit, place à un parc dont on n’attendait absolument rien et qui a tout de même réussi à nous décevoir : Legoland Japan ! Que je remette un peu les choses dans leur contexte… On est à Nagashima Spa Land, il est 14h30, le parc est vide on a eu plus que notre dose de tours de Hakugai et des autres réjouissances locales ! Du coup, on se demande comment occuper le reste de l’aprèm… Arf, mais c’est qu’il y a Legoland Japan pas très loin ! Et il ferme à quelle heure ? 17h ? Ça devrait largement nous laisser le temps de faire les deux crédits qui s’y trouve, non ? Ni une, ni deux, on saute dans un taxi et 20 minutes plus tard nous voici devant les grilles du royaume de la brique en plastique édition nippone. Première chose qui surprend : il est tout petit ce parc !! Déjà Legoland Dubai, ce n’était pas immense, mais là j’ai l’impression qu’ils ont réussi à faire encore plus minuscule ! Ensuite, côté attractions, que des clones, pas une seul truc inédit, nada ! Bon, au moins ce n’est pour une fois pas hors de prix : 30€ le billet adulte, on est heureusement bien loin des 68£ de Legoland Windsor, ou pire, des 120$ (oui oui) de Legoland Florida ! Et sinon, c’est riquiqui et il n’y a que des copies… mais lesquelles ? Côté crédits, on a droit au duo gros et petit Dragon. Le gros, il est signé Zierer et c’est le même que dans tous les Legoland récents, avec une partie Dark Ride toujours assez mignonne et une partie coaster toujours aussi anecdotique ! Quant à la version XS, signée Zamperla, ben y a pas, c’est kaputt, youpi !! Du coup, on enchaîne avec les attractions aquatiques… Le parc n’en compte qu’une seule et il s’agit d’un Splash Battle Mack, similaire à celui que l’on peut trouver à Legoland Deutschland. Ça sent d’ailleurs aussi bien la copie made allemande lorsqu’on passe aux Flat Rides puisque le seul d’ampleur que compte le parc est un Sky Fly Gerstlauer thématisé Ninjago, comme on peut également en voir un chez le cousin germain ! On continue alors avec les Dark Rides, ou plutôt les « aventures » puisque l’on a droit dans ce registre à Lost Kingdom Adventure et Submarine Adventure. Le premier, ce n’est ni plus ni moins qu’un clone du Dark Ride interactif à thème égyptien que l’on peut déjà trouver dans pas mal de parcs Lego. Quant au second, c’est la balade en faux sous-marins, présente également à Legoland Windsor ou Legoland Dubai (et peut-être encore ailleurs mais j’ai la flemme de chercher). Après cela, il reste toutes la collection des petits manèges classiques des parcs de la brique danoise genre l’école et conduite (versions terrestre et maritime), la tour panoramique, les tours Sunkid, les Magic Bikes, Fire Brigade, Tea Cups et autre Roundabout, sans oublier l’indispensable Cinéma 4D et la Lego Factory. Et voilà, même pas commencé la visite qu’elle est déjà finie ! Eh mais attendez, c’est que j’ai oublié le plus important, le Miniland ! Bon ok, ça c’est toujours super sympa, même si, comme dans le reste du parc, on sent bien qu’on est en mode minimum syndical, avec certes de jolies reproductions de bâtiments et autres célèbres sites touristiques japonais, mais finalement très peu de choses qui bougent par rapport à d’autres Miniland qu’on a pu visiter ! En conclusion, j’ai l’impression que ce compte-rendu de Legoland Japan aura été aussi bref que notre visite dans le parc. Ok, on n’est peut-être pas le public cible mais là, faut quand même pas charrier, l’offre proposée était juste en-dessous de tout ! Que des clones, quasi aucune attraction majeure, à peine un « gros » crédit, simplement un Splash Battle au rayon des aquatiques, franchement c’est très très léger tout ça ! |
Chapitre 8 : Un parc pas si Hirakata-strophique
Parc visité : Hirakata Park
Retour à du parc 100% japonais dans ce chapitre avec Hirakata Park ! On est à peu près à équidistance entre Osaka et Kyoto à… ben… Hirakata, c’est aussi le nom de la ville dans laquelle se trouve le parc ! Si l’aspect historique de Hirakata Park vous intéresse, sachez qu’on a ici affaire au plus vieux parc du Japon, rien que ça ! Créé par la Keihan Electric Railway Company, qui, ben tient, opère la ligne de chemin de fer qui passe juste à côté, le parc a accueilli ses premier visiteurs il y a plus de 100 ans, en 1910. Toutefois, à cette époque, pas de manèges à l’horizon, on parle plutôt d’expositions florales et autres possibilités de promenades. Il faudra attendre les années 1970 pour voir apparaitre les premières montagnes russes, période qui, comme expliqué en intro de ce livre, a été marquée par un boom des parcs d’attractions au Japon. Flash forward au début des années 2000, Universal Studios Japan ouvre ses portes à Osaka, la population japonaise vieillit lentement mais sûrement et les heures de gloire de Hirakata Park sont désormais derrière lui… et ça n’a depuis plus trop bougé jusqu’en 2024, date de notre visite ! Et cette visite, venons-y justement ! Cette visite, venons-y justement en commençant par constater qu’il n’est pas tout plat ce parc ! Comme Yomiuriland ou Nasu Highland, Hirakata est en effet construit à flanc de colline et utilise d’ailleurs la pente naturelle pour plusieurs de ces attractions. Autre particularité, le parc est complétement encerclé par la ville. Pas sûr du coup qu’il y ait trop de possibilité d’extension mais, comme ça ne va pas fort niveau fréquentation, j’imagine que cela n’est de toute façon pas à l’ordre du jour ! Après cette petite intro, place à ce qui nous intéresse avant tout, les attractions avec, on ne va pas changer une formule qui gagne, un petit tour des crédits locaux pour commencer ! Hirakata en possède actuellement cinq, construits entre les années 1980 et 2003, et je vous propose de tout de suite les passer en revue ! Red Falcon Le gros joujou local ! Cette montagne russe sans inversions (mais avec trains munis de harnais aux épaules, gloups) est signée du constructeur nippon Senyo et se trouve tout au fond du parc, où elle utilise pas mal le relief naturel du site le long de ces 1300 mètres de parcours. Côté sensations, c’est assez gentil et on est plus dans le genre balade à grande vitesse que monstre d’intensité. Quant au confort, ça passe plutôt pas mal, du fait notamment que le circuit mise beaucoup sur les lignes droites et que les demi-tours se font en hauteur, à allure relativement modérée. Pas le coaster du siècle mais pas non plus la catastrophe tant redoutée en somme ! Elf Un des très rares Wooden Coasters du Japon (en 2024 le pays n’en comptait que trois), construit en 2001 par Intamin. Niveau parcours, on est sur des dimensions plutôt modestes, avec un circuit en forme de 8 long de 695m et haut de 18m, qui ne possède aucune vraie grande descente et est, de manière générale, assez avare en sensations (zut) mais aussi en vibrations désagréables (ouf). Crazy Mouse Derrière ce nom bien générique se cache un tout aussi générique Spinning Coaster Reverchon. Que ce soit au Japon, en Europe ou aux Etats Unis, c’est toujours la même rengaine, un petit +1 et puis voilà ! Fantastic Coaster Rowdy Une bizarrerie de chez Meisho, entre le Family Coaster et la Wild Mouse, avec des trains de 12 places et un process d’embarquement très laborieux dont les Japonais semblent avoir le secret, qui nous aura facilement demandé 20 minutes de patience pour faire notre tour alors qu’il n’y avait même pas 50 personnes devant nous dans le file ! Et sinon, ça donne quoi ? Pas grand-chose de bien fantastique, malgré le nom… Mis à part une bosse un peu prononcée juste après la première descente (sans airtime, je vous rassure), le circuit est particulièrement plat et enchaîne des virages brusques propices aux à-coups en entrée et en sortie. Heureusement, il n’y avait que des lapbars sur les trains ! Korottruck On finit avec ce Kiddie Coaster Senyo, dans lequel j’avoue qu’il n’a pas été très facile de se glisser. Les montagnes russes japonaises classiques n’étant déjà pas faites pour les grands, je vous laisse dès lors imaginer ce qu’il en est pour leur version Junior !! Ok, le tour d’horizon des crédits de Hirakata Park, c’est fait… et ce n’est pas à refaire au vu de leurs piètres qualités ! On passe donc au reste de l’offre du parc avec, pour commencer, les attractions aquatiques, au nombre de deux. La première, c’est un Raft Ride Intamin très basique, sans beaucoup de remous ni de passages intéressants. C’est déjà mieux lorsque l’on passe ensuite au Flume Ride, construit sur la colline, sous le parcours de Red Falcon. Deux descentes sont au programme, avec une drop finale plutôt haute qui inclut un élément interactif rigolo où le jeu est de crier le plus fort possible afin de marquer des points ! Et contrairement au coaster de Suzuka qui utilisait le même principe, ici on avait compris le principe avant et on a donc pu montrer aux locaux ce que c’est que de gueuler en Europe ! Après cela, les Dark Rides… Comme pour les attractions aquatiques, on en trouve deux exemplaires à Hirakata Park. Le premier est l’habituel Dark Ride interactif avec les sièges tournés vers le centre du circuit et toujours la même histoire de monstres malfaisants à terrasser. Quant au second, il s’agit d’un manoir hanté, dont j’avoue ne pas trop me souvenir, ce qui n’est jamais bon signe pour une attraction que j’ai testée il y a quelques mois à peine ! Pour finir, les Flat et les trucs divers ! Dans la première catégorie, vous trouverez une Free Fall Intamin (HS lors de notre visite), un Disk’O, des Chaises Volantes, un Polyp et quelques autres réjouissances du même genre. Quant aux attractions diverses, c’est aussi très classique avec les habituels carrousels, petits circuits sur terre, sur l’eau ou dans les airs, sans oublier l’indispensable des indispensables pour tout parc japonais, la très grande roue ! Et voilà, c’est tout pour Hirakata Park ! Conclusion ? Bah ça a dû se sentir dans ma prose ci-dessus, on n’est pas vraiment dans la catégorie chef d’œuvre de l’amusement ! Là où Suzuka Circuit avait l’originalité de ses attractions et Nasu Highland un emplacement qui claque et une grosse dose de manèges de tous poils (je spoile un peu le prochain chapitre), Hirakata Park n’a hélas rien de tout cela ! Ajoutez ensuite les défauts récurrents des parcs made in Japan, à savoir un côté bien vieillot qui fait clairement sentir que le parc a connu des jours meilleurs et des opérations on ne peut plus laborieuses. Vous comprendrez alors que ce n’est pas forcément Hirakata Park que je recommanderais comme parc à visiter au Japon en dehors de Disney et Universal ! |
Chapitre 9 : La colline a des crédits
Parc visité : Nasu Highland
Nasu Highland, vous connaissez ? Non ? Pourtant c’est le plus grand parc japonais au nord de Tokyo ! Il se trouve à environ 200 kilomètres de la capitale nippone, sur les hauteurs au-dessus de la ville de Nasu (d’où le nom). Niveau accès, s’il y a bien une ligne de Shinkansen qui passe non loin, relier le parc depuis la gare n’est pas super évident et la meilleure option reste le taxi, ce qui fait vite grimper la note du trajet… Sinon que dire d’autre sur Nasu Highland ? Que le parc a ouvert en 1979 et que ça se voit pas mal. Comme tous les autres parcs de ce chapitre, on sent clairement que Nasu Highland a connu des heures meilleures… Ainsi, si le cadre naturel du parc est de ses points fort (surtout avec les couleurs d’automne sur les arbres), dès qu’il y a de la déco, c’est une tout autre affaire. Quant aux montagnes russes, au nombre de huit (ce qui fait de Nasu Highland l’un des parcs les mieux dotés du Japon en la matière), la plus récente date d’il y a plus de 10 ans, et c’est un Junior Coaster. Si on regarde du côté des coasters majeurs, pas un seul n’a été construit après 1995, gloups ! Allez, vu qu’on en parle crédits, on va se les passer en revue. J’espère que vous êtes bien accrochés parce que ça risque de secouer un peu ! Woopy Coaster On commence en douceur avec le Junior Coaster, plus récent crédit en date de Nasu Highland. Propulsé électriquement, son parcours ressemble pas mal à un Dragon Zamperla et n’a donc d’autre intérêt que de faire sonner le compteur ! Shinpi On reste du côté des Powered Coaster en rallongeant cette fois-ci le parcours et en mettant le tout dans une grosse boite. Le résultat est plutôt correct et assez long, même s’il ne faut pas en attendre grand-chose niveau sensations… Panic Drive On monte légèrement en gamme côté guilis dans le ventre avec cette Wild Mouse Sansei qui ne ménage pas ses efforts pour essayer de vous envoyer valdinguer dans le décor au travers de quelques virages à plat bien vicieux ! F2 Fright Flight Un vol qui fait peur, et il y a de quoi puisqu’il s’agit d’un bon vieux SLC Vekoma ! Sans surprise, ça passe bien mal comme il faut (voire encore moins bien que ça) et ça ne procure absolument aucun plaisir ! Camel Coaster On en arrive au très gros bébé de Nasu Highland avec ce Camel Coaster, dont le circuit long de 1200 mètres et haut de 29 mètres serpente dans le fond du parc en utilisant en partie la pente naturelle. Dis comme ça, ça a l’air pas mal du tout ! Mais si on ajoute que la montagne russe est signée Meisho, qu’elle date de 1983 et qu’elle est équipée de train à harnais aux épaules, vous voyez où je veux en venir… Ben oui, le confort est aux abonnés absents et ça fait bobo au moindre changement de direction ! Gling aïe ! Spinturn Coaster En parlant de confort approximatif, il va falloir qu’on m’explique quelque chose : il mesurait combien le gars qui a conçu les trains de ce Spinning Coaster (encore du Meisho) ??? Non mais sérieux, même le plus étroit des wagons de Junior Coasters qu’on a croisés sur ce trip ne demandait pas autant de contorsions que pour embarquer à bord de Spinturn Coaster !!! Et une fois calé tant bien que mal dans cette chose, avec son harnais serré à fond sur les épaules s’il vous plait, ça donne quoi niveau parcours ? Beaucoup de plat… Genre quasi que ça, avec cela dit ce qu’il faut de virages pour parfois bien faire tourner les wagons. Mais bon, c’était tellement le néant niveau confort qu’on a eu un peu de mal à profiter de la chose ! Big Boom Vous n’avez pas aimé les deux Meisho précédents ? Hauts les cœurs, en voici encore un autre, et avec toujours des p****** de trains à horsecollars ! Cela dit, celui-ci s’en sort un peu mieux. Déjà, son parcours n’a que deux virages, en demi-tour et à chaque fois pris à faible vitesse. Ensuite, il propose quelques éléments rigolos, comme une première descente inclinée à 75° (bonjour les G négatifs à l’arrière du train) suivie d’un camelback bien vénère (mais passé un peu trop lentement) et d’un looping où vous comprendrez ce que G positifs veut dire ! Et après ? C’est déjà tout, mais on ne va pas se plaindre, pour une fois on a eu de bonnes sensations et on ne s’est pas trop fait malmener physiquement ! Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept… Ben il est où le huitième crédit ?? Fermé, kaputt, pas ouvert pour le visiteur quoi ! En même temps, vu que c’était un Batflyer Caripro bien ridicule, mis à part pour le +1, on n’a pas eu plus de regrets que ça ! Maintenant que les coasters c’est fait, quoi d’autres à tester à Nasu Highland ? Quelques Flat Rides déjà… Dans le lot vous avez un Space Shot, un Bateau Pirate ou un Matterhorn pour ce qui est des grands classiques. Plus original, vous trouverez également une Paratower ainsi qu’un WildStorm Togo, sorte d’Enterprise Floorless où les sièges peuvent se balancer autour de leur axe, créant des foot choppers assez flippants avec la structure de l’attraction. Cette bizarrerie, on l’avait déjà testée en 2008 à Hamanako Pal Pal et, comme on avait adoré, on était très content de la recroiser 16 ans plus tard ! Cela étant, je ne sais pas si on s’est endurci avec le temps ou si le programme était en mode mou du bulbe mais on n’a clairement pas retrouvé les sensations de nos souvenirs ! C’est donc un peu déçus que l’on passe aux attractions aquatiques, au nombre de deux, avec un Raft Ride bien mollasson et un Flume pas tellement plus foufou. Disons que ce n’est pas sur ces deux-là qu’il faut compter pour se faire rincer durant les chauds été nippons. Mais comme on était en novembre et qu’il faisait tout juste 20°, ce n’était pas plus un drame que ça pour nous ! Du coup, les Dark Rides ? Y en a ? Oui, monsieur, pas un mais deux ! Le premier, c’est un Manoir Hanté pas trop mal fichu même si assez vieillot. Le second, c’est en mode expédition chez les dinos, avec un côté pédagogique à côté duquel je pense qu’on est passé, notre maîtrise du japonais n’étant pas encore tout à fait parfaite ! On termine donc avec les attractions diverses et variées. Je pense que vous ne serez pas surpris si je vous annonce que Nasu Highland possède une grande roue… A part cela, il y a aussi tout ce qu’il faut de carrousel, Tea Cups, Cinema 4D, Kiddie Rides et autres merdouilles pas tellement plus intéressantes. Dans le lot, on aura fait un tour de karts, dont le circuit assez quelconque a néanmoins pour lui de se promener sous les parcours Spinturn Coaster, Big Boom et Camel Coaster. On aura également testé le monorail du parc, dont la particularité est que ses wagons sont équipés de moteurs thermiques ! Original mais pas forcément très zen pendant la balade entre le bruit du moteur et l’odeur d’essence qui va avec… Maintenant que le tour est fait, ne serait-ce pas le moment de notre verdict impitoyable sur Nasu Highland ? Je crois bien que oui ! Alors, que retenir de ce parc, est-ce qu’on y a passé une bonne journée, on veut tout savoir !! Je pense qu’en venant de lire le pavé ci-dessus, vous imaginez bien que Nasu Highland n’est pas le parc le plus incroyable que l’on ait jamais visité ! Pour autant, je dois dire qu’on a plutôt apprécié la visite. Oui, les coaster ne sont pas extraordinaires, oui certains font mal, mais dans le lot, il y a le genre d’étrangetés qui sont toujours amusantes à découvrir. Quant aux restes des attractions, il y a pas mal de choix avec 2 aquatiques, 2 Dark Rides et pas mal de bricoles pas désagréables à tester ! Ensuite, certes le parc est vieillot et beaucoup de ses décors auraient besoin d’un bon coup de pinceau, mais son implantation à flanc de colline, avec la jolie vue sur la vallée qu’elle offre, donne au site un charme certain ! Ok, je vous l’accorde, je n’aurais peut-être pas dit la même chose si on avait visité le parc sous la flotte… ce que l’on n’aurait sans doute pas fait vu que les coasters japonais ont tendance à fermer à la moindre goutte de pluie ! En conclusion, après Fuji-Q et Nagashima Spa Land, je pense que Nasu Highland aura été le meilleur parc made in Japan qu’on aura visité sur ce trip. Pas que cela le place dans un top 10, voire 20, voire même 50 mondial, juste que si vous passez dans le coin, n’hésitez pas à y faire un saut ! |
Chapitre 10 : Crédits du Nord
Parcs visités : Benyland, Dreamland Koriyama
Pour ce dernier chapitre consacré aux parcs japonais dont personne n’a jamais entendu parler, on va pousser encore un peu plus au nord par rapport à Nasu Highland pour se retrouver tout d’abord à Sendai, la plus grande ville du nord de Honshu, l’île principale de l’archipel nippon. C’est dans la banlieue de cette dernière que l’on trouve Benyland, un parc ouvert en 1968, sensé représenter « la grandeur de Sendai » d’après le panneau qui se trouve à l’entrée. Mouais, faudrait penser à l’enlever celui-là, c’était peut-être vrai il y a 50 ans mais, quand on voit la gueule du site, pas sûr que ce le soit encore aujourd’hui ! Eh oui, vous l’aurez deviné, Benyland est encore l’un de ces parcs bien coincé dans les années 1970 / 1980, remplies d’attractions standard posées au petit bonheur la chance et dont les quelques décors n’auraient pas dû être autorisés à passer le cap du 21ème siècle ! Au milieu de tout cela, quatre crédits, qui sont d’ailleurs les seules attractions que l’on a faites dans le parc. Ce dernier fonctionnant sur le principe du Pay per Ride, on a préféré économiser nos yens… afin de bien pouvoir les dépenser par la suite en fastpass à Disney ou Universal ! Enfin, ça, c’est pour des chapitres un peu plus bas dans ce Trip Report… En attendant d’y être, passons en revue ce qu’il y a de beau à tester en matière de montagnes russes à Benyland ! Corkscrew Un vénérable Corkscrew signé Arrow, modèle de base sans fioritures, avec lift, descente, demi-tour mal branlé, 2 Corkscrews et c’est fini ! Yagiyama Cyclone Encore du Arrow avec un modèle cela dit plus inédit, à savoir un Mine Train 100% acier, dont le parcours n’est pas bien long (525 mètres) mais propose une première descente inclinée à 55° qui nous a bien surpris par l’airtime qu’elle offre à l’arrière du train ! Quant au reste du circuit, rien de bien particulier à signaler, c’est beaucoup de virages dans un sens puis dans l’autre, le tout sans trop de transitions foireuses dont le constructeur américain a pourtant le secret ! Oserais-je dire une bonne surprise ? Disons surtout qu’on n’en attendait tellement rien que la barre n’était pas placée bien haute ! Mini Cyclone La version enfants du Cyclone Arrow, ici signée Midgety Engineering, constructeur dont je n’avais jamais entendu parler mais qui a livré ici un Junior Coaster tout à fait correct, qui passe comme une lettre à la poste, chose à laquelle on n’est pas trop habitué venant d’une montagne russe made in Japan ! Aero 5 On finit ce tour des montagnes russes de Benyland avec un Junior Suspended Coaster Zamperla, comme on peut en trouver un en Europe à Parque de Atracciones ou à Flamingo Land. Et comme en Espagne ou en Angleterre, ça ne sert juste à rien ! Ah si, à faire +1, sinon que serait-on allé faire dessus ?!! Voilà donc pour Benyland… Comme dit plus haut, les autres manèges, on ne les a pas testées mais, pour votre culture personnelle, sachez qu’il y avait pêle-mêle un carrousel, des tasses, un Paratrooper et quelques autres Flat Rides du même acabit, sans oublier la grande roue que s’y t’en as pas une, faut même pas imaginer pouvoir te considérer comme un parc d’attractions au Japon ! Quant à la conclusion sur Benyland, vous ne serez pas surpris de lire que ça n’a pas été la plus extraordinaire des visites parcs de notre voyage… Ok, on s’est bien fait surprendre par le Mine Train Arrow mais, pour le reste, c’est limite à se demander pourquoi un tel parc est encore ouvert de nos jours !! Cette remarque s’applique d’ailleurs aussi très bien à Dreamland Koriyama que l’on a visité sur le trajet du retour vers Tokyo. Là, je ne suis même pas certain que l’on puisse parler de parc d’attractions… Jardin public avec une dizaine de manèges de-ci de-là serait je pense un meilleur descriptif ! Dans le lot, vous vous en doutez bien, une grande roue (ben tiens !) … et un crédit (quand même !), sobrement baptisé Jet Coaster, le nom standard donné à toute montagne russe au Japon. Au programme, vieillerie Senyo datant de 1989 mais à laquelle on pourrait facilement donner 20 ans de plus, avec un parcours cela dit pas trop mal même si très basique et n’offrant que peu de sensations. Enfin, au moins, les trains sont équipés de simple lapbars et les virages sont peu nombreux, ce qui limite les risques de bobos ! Voilà, inutile de s’étendre plus sur ce Dreamland Koriyama, on va clore ce Livre et changer de registre dans le suivant ! Il est temps de reprendre une dose de temples et de sanctuaires, en agrémentant le tout de jolies montagnes aux couleurs de l’automne ! |
Livre 3 : Japon des champs
Allez, on remet un peu les parcs en pause… Nooooooon, c’est pas vrai, tu ne peux pas nous faire çaaaaaaa, c’est trop injuuuuuuste ! Eh ben si, c’est moi qui décide !
Du coup, on va parler de quoi ??? De géopolitique japonaise, entre repli sur soi et ouverture sur le monde ? Oui… mais non ! De la subtile recette du fugu, poisson toxique surnommé "roi des produits d'hiver" et mets aussi dangereux que prisé dans tout le Japon ? Non plus ! Ah je sais, de la culture du wasabi, qui requiert une eau douce et froide en même temps qu’un environnement ombragé. Ça c’est super intéressant et je sens que je pourrais noircir des pages et des pages sur le sujet ! Commet ça tout le monde s’en fout ??
En fait, je crois que l’on va rester dans le tourisme, ça sera sans doute plus simple… Et vu que l’on a déjà fait les grandes agglomérations, on va cette fois-ci passer à la campagne japonaise, voire aux montagnes, souvent sacrées, genre avec plein de temples et de sanctuaires partout, parfois juste jolies et ça suffit souvent largement !
Et puis, ne vous inquiétez pas non plus trop face au potentiel manque de crédits dans ce Livre, vous verrez qu’il y en a un ou deux qui se sont discrètement glissés dedans !
Du coup, on va parler de quoi ??? De géopolitique japonaise, entre repli sur soi et ouverture sur le monde ? Oui… mais non ! De la subtile recette du fugu, poisson toxique surnommé "roi des produits d'hiver" et mets aussi dangereux que prisé dans tout le Japon ? Non plus ! Ah je sais, de la culture du wasabi, qui requiert une eau douce et froide en même temps qu’un environnement ombragé. Ça c’est super intéressant et je sens que je pourrais noircir des pages et des pages sur le sujet ! Commet ça tout le monde s’en fout ??
En fait, je crois que l’on va rester dans le tourisme, ça sera sans doute plus simple… Et vu que l’on a déjà fait les grandes agglomérations, on va cette fois-ci passer à la campagne japonaise, voire aux montagnes, souvent sacrées, genre avec plein de temples et de sanctuaires partout, parfois juste jolies et ça suffit souvent largement !
Et puis, ne vous inquiétez pas non plus trop face au potentiel manque de crédits dans ce Livre, vous verrez qu’il y en a un ou deux qui se sont discrètement glissés dedans !
Chapitre 11 : Sur la route d’Edo
Parc visité : -
Pour ce premier chapitre hors des villes et hors des parcs, on va aller faire un tour du côté du Nakasendo, l’une des cinq routes d’Edo pendant la période Tokugawa. Stoooooop, on n’a rien pigé à ton truc !! Ok, ok, je vous explique… Déjà Edo, c’est l’ancien nom de Tokyo, qui ne prendra ce patronyme qu’en 1868. Ensuite, Tokugawa, c’est une dynastie de Shogun, autrement dit de seigneurs japonais, qui a régné sur le Japon entre le début du 17ème et le milieu de 19ème siècle, et dont Edo était le siège du pouvoir. On en revient alors au Nakasendo, une route qui reliait Edo (Tokyo donc) à Kyoto, en passant par le centre du pays et notamment par une partie des Alpes Japonaises qui se trouvent à l’ouest de Tokyo, Nakasendo voulant d’ailleurs dire « la voie à travers les montagnes centrales ». Ça va, c’est un peu plus clair ? Aujourd’hui, si une grande partie du Nakasendo n’existe plus sous sa forme d’origine et a été remplacé par des routes modernes, on en trouve encore quelques petites parcelles, dont certaines ont été restaurées. C’est notamment le cas de celle qui traverse la vallée de Kiso, entre les villages de Magome et de Tsumago. Dans les deux cas, vous avez affaire à de petits bourgs qui vous replongeront trois siècles en arrière, avec leurs ruelles pavés bordées de petits cours d’eau et leurs maisons traditionnelles en bois qui abritent aujourd’hui boutiques et auberges, dans lesquelles il est d’ailleurs très agréable de passer la nuit ! Entre les deux villages, claire préférence pour Magome, qui bénéficie d’un très bel emplacement sur les hauteurs, et dont la rue principale et piétonne aide vraiment à déconnecter de la réalité pour mieux se plonger dans le Japon d’autrefois. Et puis, vu que l’on parle du Nakasendo, autant le parcourir, ce qui comme dit quelques lignes plus haut est possible entre Magome et Tsumago. Cela se fait à pied, le long d’un sentier d’un peu moins de 10 kilomètres. L’ensemble est incroyablement pittoresque, totalement hors du temps, et on y alterne traversées de forêts ou de bambouseraies et passages dans des zones plus champêtres, où l’on trouve des fermes joliment restaurées, plusieurs temples ainsi que quelques rizières. En somme, une très chouette balade, calme et dépaysante à souhait, tout en étant accessible à tous, surtout si vous la faites dans le sens Magome vers Tsumago (dans l’autre ça grimpe un peu plus). Vous l’aurez compris, le Nakasendo c’est donc plus que vivement recommandé, de préférence en prévoyant une nuit sur place pour pleinement en profiter ! |
Chapitre 12 : Compagnons des Alpes (japonaises)
Parc visité : -
Après le Nakasendo, on continue notre route vers le nord pour arriver dans la région des Alpes Japonaises, située grosso modo au centre de Honshu, la principale île de l’archipel nippon. La région tient son nom du fait qu’elle comprend plusieurs sommets à plus de 3 000 mètres d’altitude, les plus hauts du pays après le Mont Fuji, qui se trouve quant à lui un peu plus à l’est. La grande ville du coin, c’est Nagano, qui a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver en 1998… et que l’on n’a pas visitée ! A la place, on est allé faire un tour à Matsumoto, ville située légèrement plus au sud, qui nous aura servi de point de base pour les deux jours que l’on a passés dans la région. Côté curiosités touristiques locales, citons l’indispensable château, l’un des douze derniers authentiques du Japon, dont le donjon peut se visiter. Ajoutez à cela les indispensables temples et autres sanctuaires, quelques rues typiques et le tour est somme tout assez vite fait ! Après cela, place au Kamikochi, une vallée toute aussi reculée que magnifique, pas forcément très facile d’accès (comptez deux bonnes heures de train puis de bus depuis Matsumoto) mais dont la visite vaut plus que le détour, surtout si, comme nous, vous avez la chance de tomber sur une belle journée ensoleillée ! Vous y découvrirez des paysages aussi somptueux que variés, alternant rivières de montagne aux eaux transparentes, forêts aux superbes couleurs, marais ou grands pâturages. Le tout est dominé par d’impressionnantes montagnes, dont les plus hautes dépassent les 3 000 mètres, ainsi que par un volcan toujours en activité, le mont Yake. Voilà, je ne vais pas m’étaler davantage, allez voir les photos sur la droite, c’est bien plus parlant que ma prose. Et si vous passez par le Japon, allez voir le Kamikochi de vos propres yeux ! Certes il peut y avoir un peu de monde mais, comme souvent dans ce genre d’endroit, il suffit de s’éloigner quelque peu du point de départ pour que cela devienne plus respirable… et d’autant plus grandiose ! |
Chapitre 13 : Des Temples et des cerfs
Parc visité : Ikoma Skyland
Après les Alpes Japonaises, on prend nos quartiers à Osaka, d’où l’on va rayonner vers les destinations des trois chapitres suivants. Pour commencer, direction Nara, situé à environ 45 minutes de train à l’est de la mégalopole du Kansai. Sur le plan historique, Nara a été la toute première capitale permanente du Japon. C’était il y a bien longtemps, au 8ème siècle, et durant seulement 74 ans, avant que Kyoto ne prenne le relais. Certes, ça n’a pas été très long mais ça a tout de même laissé le temps de construire bon nombre de bâtiments, encore debout aujourd’hui et parmi lesquels on trouve certains des plus grands et des plus anciens temples du pays. Cela m’amène tout naturellement au sujet suivant : qu’y a-t-il à voir à Nara ? Principalement des temples et des sanctuaires, la plupart étant regroupés à l’intérieur du Nara-Koen, un immense parc très verdoyant dans lequel il est particulièrement agréable de se promener. Parmi ces temples, le plus impressionnant est le Todai-ji, dont le pavillon principal, en plus d’être le plus grand édifice en bois au monde, abrite une énorme statue de Bouddha en bronze et en or haute de 18 mètres et pesant plus de 450 tonnes. Côté sanctuaire shinto, vous avez le Kasuga Taishai, connu pour ses bâtiment blancs et vermillon ainsi que ses innombrables lanternes en bronze suspendues un peu partout. Et puis Nara, ce sont aussi et surtout des milliers de cerfs qui se promènent en liberté un peu partout, aussi bien dans les parcs que dans les principales artères de la ville. Au début c’est rigolo, à la longue ça fait presque un peu nuisibles, même si je veux bien vous accorder que c’est plus mignon que des pigeons ! Au final, Nara possède clairement de quoi s’occuper le temps d’une journée même si j’avoue que, de toutes les visites de ce Livre, c’est sans doute celle qui nous aura le moins plu. Pas que ce n’était pas bien, non, disons juste que, côté temples et sanctuaires, Kyoto est clairement un cran au-dessus et, côté nature teintée de religion, Koya-san, même si plus difficile d’accès, vaut largement plus le détour ! Ah et puis n’oublions pas que nous avons aussi fait un bref arrêt crédit sur le chemin vers Nara… et quel arrêt ! Le parc en question, c’était Ikoma Skyland, situé sur une colline entre Osaka et Nara. L’accès se fait via un funiculaire, dont les trains ont des looks plutôt originaux, en forme de chien, de boîte à musique ou de gâteau, et le site a pour lui d’offrir une jolie vue sur la vallée. Pour le reste, on n’est pas loin d’être en mode urbex tant tout semble vieillot voire sinistré, comme si certains manèges n’avaient pas accueilli des visiteurs depuis des mois ! Enfin, le +1 qu’on était venu chercher - un Spinning SBF aussi inédit que réjouissant – fonctionnait, on a eu notre gling et on n’en demandait pas tellement plus ! |
Chapitre 14 : Castle’n Coasters
Parcs visités : Himeji Central Park
Sortie culturelle suivante : Himeji et son célèbre château ! Pour y accéder depuis Osaka, ce n’est pas bien compliqué : 45 minutes de train jusqu’à la gare de Himeji puis environ 20 minutes de marche le long d’une grande artère avec, en point de mire, le fameux château élégamment perché sur sa colline ! D’ailleurs, ce château, il y a pas mal de chances que vous l’ayez déjà vu en photo… C’est le plus grand, le plus beau et surtout, l’archétype même du château féodal japonais, avec son imposant donjon posé sur un promontoire de pierre, ses toits courbes couverts de tuiles en céramique et sa couleur blanche qui lui ont valu le surnom de Héron Blanc. L’intérieur, et notamment le donjon, peuvent se visiter, et je vous conseillerais d’ailleurs d’arriver assez tôt pour éviter la foule qui peut être un peu oppressante dans les galeries parfois étroites du château. L’ensemble est en excellent état grâce à une récente rénovation et le tour des différents niveaux prend une petite heure, le temps de contempler l’impressionnant système constructif de l’ensemble ou de profiter de la très belle vue sur les environs depuis le sixième étage, à plus de 40 mètres du sol. Après cela, vous pouvez aller faire un tour aux jardins Kokoen, situés juste à côté du château. Bien que construits dans les années 1990, ces derniers vous proposent une plongée dans le temps à l’époque Edo en même temps qu’un très beau tour d’horizon de l’art paysager japonais. Un château, des jardins… et un petit parc d’attractions en bonus ? Ah ben oui, y a ça aussi à Himeji et ça s’appelle Himeji Central Park ! Pour vous y rendre depuis le château de Himeji ou Kokoen, vous pouvez vous faire une vingtaine de minutes de taxi ou, plus économique, prendre un bus, dont la fréquence est cela dit assez faible. Une fois arrivée sur place, vous découvrirez un parc japonais des plus typiques, dans la droite lignée de ceux dont je vous ai déjà parlé dans le Livre 2 ! Il y a le terrain accidenté, les crédits made in Japan et surtout, encore et toujours cette impression que rien n’a bougé depuis une trentaine d’années ! Côté montagnes russes, le star ici, c’est Diavlo, un Inverted Coaster B&M modèle Batman the Ride, dont le circuit passe comme d’habitude très bien, même si un bon coup de pinceau ne lui ferait franchement pas de mal ! Après cela, je vous passe la Pomme Pinfari et j’en arrive aux quatre +1 nippons (ni mauvais ?) qui complètent l’offre de Himeji Central Park en termes de grands huit. Le premier, répondant au nom de Go! Go! Jet, vous le verrez dès que vous arriverez sur le parc. Son parcours, long de plus d’un kilomètre, a en effet la particularité d’aller faire un tour sur le parking, avant d’opérer un demi-tour et de rentrer à la maison. Pour le reste, c’est du Senyo de 1984 et, au niveau des sensations, c’est très gentil, à la fois pour ce qui concerne les accélérations, mais aussi pour ce qui est du confort ! Familial et pas désagréable, ça nous va aussi très bien ! Place ensuite à Hurricane, un coaster à inversions signé Togo. Au programme, circuit assez basique avec 1 looping et 2 corkscrews, pour un résultat plutôt correct même si horriblement daté ! On continue alors avec Labyrinth, une espèce de Wild Mouse bien douloureuse de chez Meisho, dont le débit totalement pété du casque aura d’ailleurs généré l’une des plus longues attente que l’on a pu avoir sur une attraction hors Disney et Universal (bon, ok, ça a dû être 15 minutes à tout casser). En même temps, quand tu laisses partir certains trains de huit places avec seulement deux passagers dedans, faut pas s’étonner que la file n’avance pas très vite ! Allez, dernier arrêt crédit avec Venus GP, qui n’a en fait pas été un +1 pour nous vu qu’on avait déjà glinger la bête du temps où elle se trouvait encore, sous le même nom, à Space World, dans le sud du Japon. Pour ceux qui ne verraient pas de quoi je parle (et je sens qu’il y en a un ou deux), il s’agit d’une montagne russe Maurer dessinée par Stengel, dont le parcours mise principalement sur les G+ et enchaîne un looping bien circulaire avec une succession de spirales très serrés. Hormis le fait que l’intensité pour l’intensité ne soit plus trop à la mode, on ne peut pas dire non plus que l’attraction soit très confortable, merci les trains à harnais aux épaules hérités de chez Schwarzkopf période Olympia Looping ! Franchement, de Space World, j’aurais préféré que survive Zaturn, un Accelerator Intamin clone du Stealth de Thorpe Park ! Voici donc pour le line-up de Himeji Central Park en termes de montagnes russes. Pour le reste, pas grand-chose à se mettre sous la dent… Aucun Water Rides, aucun Dark Rides, juste quelques Flat totalement hors d’âge et des attractions pour gamins qu’on se serra abstenu de tester. Allez, un tour de grande-roue et puis s’en va, inutile de s’attarder plus longtemps sur ce parc à l’intérêt tout de même bien limité ! |
Chapitre 15 : Sacrée montagne !
Parc visité : -
Dernier chapitre en mode tourisme (promis, après on ne quitte plus les parcs) avec l’une des destinations qui nous aura le plus enchanté de tout le voyage : Koyasan. Déjà, où est-ce que ça se trouve ? A un peu plus de deux heures de trains + re train + funiculaire + bus au sud d’Osaka (il existe un forfait tout inclus que je vous recommande de prendre pour vous faciliter la vie), au milieu des montagnes verdoyantes, voire rougeoyantes en ce début novembre. Ensuite, qu’est-ce que c’est ? Koyasan, qui veut dire Mont Koya, est une montagne sacrée, perchée à environ 900 mètres d’altitude et qui constitue un haut lieu de pèlerinage pour les bouddhistes. Vous y trouvez ainsi quelques 117 temples disséminés entre une petite bourgade et une forêt millénaire, cette dernière abritant par ailleurs un gigantesque cimetière qui compte plus de 200.000 tombes. Si on rentre un peu plus dans le détail des choses à voir : - Danjo Garan : Le principal complexe des temples de Koyasan. On y trouve un ensemble de bâtiments parmi lesquels une superbe pagode vermillon haute de 49 mètres ainsi que plusieurs autres très beaux pavillons tout en bois. - Kongobu-ji : Un autre très beau temple, accessoirement siège de la secte Shingon, à l’origine de Koyasan. Le temple se visite moyennant un petit droit d’entrée qui vous donnera accès à différentes galeries aux murs couverts de jolies peintures ainsi qu’à un petit jardin zen. - Okuno-in : Le cimetière dont je parlais quelques lignes plus haut… C’est vraiment le principal et le plus beau des sites à visiter à Koyasan ! Entre les immenses cyprès qui ne laissent que très peu passer les rayons du soleil et les centaines de milliers de tombes couvertes de mousse qui s’étendent à perte de vue, l’endroit est vraiment baigné d’une atmosphère totalement surréelle et offre une promenade particulièrement marquante ! Après cela, vous avez encore tout un tas d’autres temples dont j’avoue ne pas forcément me rappeler les noms. En même temps, vous ne pouvez pas parcourir 20 mètres à Koyasan sans en croiser un ! Au final, on aura passé une très belle journée sur le Mont Koya, accessoirement bien aidé par une météo absolument parfaite ! Franchement, si vous avez l’occasion, n’hésitez pas à aller y faire un tour ! Comme pour le Kamikochi, l’accès est un brin laborieux, mais, là aussi, vous serez récompensés par l’un des plus beaux sites que l’on ait pu visiter au Japon ! |
Livre 4 : Grands parcs costauds !
Allez, dernière fournée de parcs made in Japan et, comme souvent, je vous ai gardé la crème de la crème pour la fin, avec le top 5 des meilleurs parcs d’attractions du coin ! Accessoirement, je vous les ai classés par ordre décroissant, du moins pire au plus wow-attention-chef-d-œuvre-absolu-droit-devant (je pense que vous devinez duquel je veux parler) !
Ces 5 parcs-là, on les avait déjà tous visités en 2008 et chacun d’eux a reçu depuis une ou plusieurs nouveautés, ce qui change pas mal par rapport à quasi tous les sites dont je vous ai parlé jusqu’à présent !
Ces 5 parcs-là, on les avait déjà tous visités en 2008 et chacun d’eux a reçu depuis une ou plusieurs nouveautés, ce qui change pas mal par rapport à quasi tous les sites dont je vous ai parlé jusqu’à présent !
Chapitre 16 : Baleine bien balèze !
Parc visité : Nagashima Spa Land
Premier arrêt de ce Livre avec Nagashima Spa Land. On est dans la banlieue de Nagoya, au bord de la Baie d’Ise, dans un parc ouvert en 1964 qui propose, en plus des attractions, un grand parc aquatique, trois hôtels ainsi qu’un complexe de sources chaudes, d’où le terme « spa » dans le nom. Précisons ensuite que Nagashima Spa Land est le quatrième parc le plus visité du Japon, derrière les deux Disney de Tokyo et Universal à Osaka. Quatre millions de visiteurs par an, ce n’est pas mal du tout, mais ça reste quatre fois moins que chez la souris ou dans les Studios, et surtout, ça ne s’est pas du tout ressenti lors de notre visite où le parc était quasi vide, avec la plupart du temps un accès direct aux attractions. Les attractions, justement, Nagashima en possède un sacré paquet, y compris pour ce qui est des montagnes russes, avec onze exemplaires au compteur en 2024. Dans le lot, quatre ont été construites depuis notre visite de 2008, ce à quoi on a pu ajouter le +1 Ultra Twister qui nous était passé sous le nez la première fois ! Parmi tous ces nouveaux crédits, celui qui nous faisait de loin le plus envie, c’était sans trop d’hésitation Hakugai, le tout premier grand huit RMC d’Asie et aussi le dernier modèle custom du constructeur américain à encore manquer à notre tableau de chasse à ce moment-là ! Ouvert en 2019, Hakugai est la résultante de la transformation de l’impressionnant Wooden Coaster Intamin White Cyclone en Hybride Coaster par RMC. C’est au passage l’une des plus grandes créations des dingos de l’Idaho, avec un parcours long de 1 530 mètres et haut de 55 mètres. Vue de l’extérieur, y a pas à dire, la bestiole en impose sévère avec son énorme et très dense structure blanche, qui a d’ailleurs donné son nom à l’attraction, Hakugai signifiant baleine blanche en japonais. Côté déco en revanche, absolument rien à signaler, comme accessoirement partout ailleurs dans le parc, mais ce n’est pas si grave que cela dans le cas de Hakugai, le look de l’attraction étant déjà un régal visuel en soi ! Et sinon, un petit tour sur le cétacé, ça vous dit ? Enfin, à minima par procuration dans l’immédiat… Côté procédure d’embarquement, comme à chaque fois dans les parcs japonais, c’était bien laborieux, à base de casiers dans lesquels il faut absolument tout déposer, de consignes de sécurité à n’en plus finir et d’opérateurs qui prennent bien leur temps pour vérifier vos ceintures et lapbars. La bonne nouvelle dans tout cela, c’est qu’on n’a jamais eu plus d’un train à attendre, donc même si l’on en avait droit à un toutes les sept à huit minutes, ça restait tolérable ! Plus contraignant, il n’était pas possible de choisir sa rangée et on a donc dû compter les passagers et en laisser passer quelques-uns afin de pouvoir réussir à faire un tour tout devant et tout derrière. On passe à présent au parcours, qui débute par un prélift dans le plus pur style RMC, composé d’une succession de petites bosses bien tordues, avant que le train n’arrive sur le gros lift culminant à 55 mètres. Au sommet de celui-ci, quart de tour vers la gauche et c’est parti pour une première descente inclinée à 80°, qui vous enverra valdinguer vers les cieux tout ce qu’il faut, d’autant plus si vous vous trouvez à l’arrière du train ! Pour la suite, je ne vais pas rentrer dans les détails, au pire, aller vous mater une POV sur Youtube ! Dans l’ensemble c’est de la bosse, de la bosse et encore de la bosse, parfois droite, parfois sur le côté, vers l’intérieur ou l’extérieur, y en a pour tous les goût, sans oublier trois inversions (un Stall et 2 Zero G Roll) afin de varier les plaisirs ! Après 60 secondes à fond les ballons, voici qu’arrivent les freins de fin de parcours, le retour en gare et surtout la grande question : alors, il vaut quoi ce Hakugai ??? Aaaah, j’aimerais tellement vous dire que c’était une tuerie du niveau d’un Zadra, Iron Gwazi ou Steel Vengeance, d’autant plus que la montagne russe est souvent très haut placée parmi les meilleurs RMC. Mais non, désolé, pour moi c’est loin d’être l’un de leurs coasters les plus réussis ! Pourquoi ? Principalement pour une question de rythme. En effet, on ne retrouve pas sur Hakugai ce qui fait pour moi l’une des plus grandes forces des montagnes russes RMC, leur rythme absolument trépidant, qui ne vous laisse pas une seconde de répit et vous fait parfois enchaîner les éléments plus rapidement que votre cerveau ne semble capable de l’assimiler. Le problème est particulièrement présent sur le début du circuit qui, après une très belle first drop, a la mauvaise idée de retourner dans les hauteurs pour les trois éléments suivants (un Double Up, une bosse inclinée vers l’extérieur et un Double Down). Ainsi, là où l’on aurait pu être à pleine balle et se voir servir quelques éléments XXL complètement dingues tels que les deux premiers camelbacks de Steel Vengeance, le Death Roll d’Iron Gwazi ou l’interminable Stall de Zadra, on se retrouve ici avec des bosses qui auraient pu très bien être placées en milieu de parcours. Autre souci, l’absence de surprises mais aussi du grain de folie qui caractérise les créations RMC. Sur Hakugai, le début du tracé a exactement la même saveur que la fin et rien ne semble varier entre les deux. Les premières et les dernières bosses offrent peu ou prou les mêmes sensations, les inversions ne sont pas spécialement marquantes et on attend jusqu’aux freins de fin de parcours le moment où l’on va enfin pouvoir dire « ah ça, je ne m’y attendais pas ». Malheureusement, ce moment n’arrive jamais ! Cela étant, qu’on ne me fasse pas non plus dire ce que je n’ai pas dit, Hakugai reste une très belle machine ! Les gros airtimes sont là, tout comme le confort absolument irréprochable que l’on connait venant du constructeur américain. Et puis un RMC mineur reste tout de même un meilleur coaster que 90% de la production mondiale… Juste qu’avec un tel matériau de base, on en attendait bien plus ! Alors, est-ce que c’est RMC qui n’était pas particulièrement inspiré ? Est-ce que c’est Nagashima Spa Land qui a demandé au constructeur de mettre la pédale douce dans le design du parcours de Hakugai ? Mystère et boule de gomme ! Toujours est-il qu’on ne lui décernera pas le titre de meilleure montagne russe du Japon, titre qui reviendra sans hésitation aucune à Eejanaika, le 4th Dimension S&S complètement barré de Fuji-Q dont on parlera dans le chapitre suivant. En attendant, suite des nouveaux crédits de Nagashima Spaland ? Ah ben oui, c’est qu’il nous en reste encore quatre autres à tester. En même temps, quelque chose me dire que ça va aller plus vite que pour Hakugai… Acrobat Vous connaissez Manta à Sea World Orlando ? Mais si, vous savez, ce Flying Coaster B&M avec son passage au ras de l’eau accompagné d’un très bel effet de splash. Ben Acrobat, c’est pile la même chose, jusqu’à l’ambiance caribéenne qui accompagne l’attraction et dont on n’a d’ailleurs pas trop compris le rapport avec la thématique chauve-souris du coaster… présente tout du moins dans son nom et son logo. Après, autant Manta c’était incroyable en 2009, autant 15 ans plus tard, j’ai l’impression qu’on est un peu passé à autre chose. Sans compter qu’au Japon, vous avez le Flying Dinosaur d’Universal Studios à Osaka qui fait bien mieux en matière de Flying Coaster… Arashi D’un clone à l’autre, on passe du Flying B&M au 4D Free Spin S&S, modèle identique à ceux que l’on peut trouver dans une bonne partie des Six Flags US. Certes le circuit est bien trop court, certes ce n’est pas ça qui révolutionnera les montagnes russes mais je ne sais pas, j’aime bien ces machines : ça a beau être simple, cet enchaînement de front et back flips plus ou moins contrôlés n’a pas son pareil pour me mettre la banane ! Peter Rabbit Coaster Un Powered Coaster pour gosses signé Hoei Sangyo, où les sensations sont à peu près autant présentes que la déco le long du parcours ! Ultra Twister Bien qu’on ait loupé ce crédit lors de notre précédent passage à Nagashima Spa Land en 2008, on avait pu tester un autre exemplaire de cette drôle de machine Togo qu’est l’Ultra Twister au cours du même trip, à Mitsui Greenland. A l’époque, on avait trouvé ça plutôt marrant, principalement du fait d’un concept bien barré et de la présence d’éléments somme toute assez rares à ce moment-là. 15 ans plus tard, force est de constater que la descente quasi verticale, les Heartline Rolls ou le passage en arrière qui caractérisent le parcours d’un Ultra Twister, on en trouve désormais un peu partout, avec en plus de bien meilleures conditions de confort qu’ici. Du coup, bonjour le coup de vieux, même si le côté très usine à gaz de la bestiole, avec notamment les rails à bascule en base de lift et à mi-parcours, lui confère encore un certain charme ! Allez, finis les +1, place maintenant aux restes, en mode un peu plus expéditif sinon on ne va jamais arriver au bout de ce Trip Report ! Côté coasters : - Jet Coaster : L’un des plus anciens grands huit du Japon encore en fonctionnement (ouvert en 1966), soft dans tous les sens du terme ! - Corkscrew : Pas de piège dans le nom, c’est un vieux Corkscrew Arrow, autrement dit une véritable antiquité, dont on notera que trois des huit exemplaires encore existants se trouvent au Japon. - Looping Star : On reste dans la même veine avec ce Looping Star Schwarzkopf, l’un des trois derniers à toujours être en fonctionnement (et c’est dommage parce que c’est bien mieux que les Corkscrew Arrow !) - Steel Dragon 2000 : Fermé, trop de vent, c’est ballot ça ! - Shuttle Loop : Fermé aussi mais ce n’est pas grave, j’ai le même à la maison (et en indoor) ! - Wild Mouse : Deux circuits en miroir collés l’un à l’autre pour cette Wild Mouse Mack. Le côté droit était ouvert mais pas le côté gauche. Et comme par hasard, c’est ce dernier qui manquait à notre compteur ! Côté gros Flat Rides qui tabassent : - Viking : Un double Bateau Pirate XXXXL construit par Intamin, dont chacune des nacelles peut accueillir 160 passagers et se balancer jusqu’à 40 mètres. C’est très très gros, pour autant, les sensations sont limite plus soft que sur un Bateau Pirate classique… Comme quoi la taille ne fait pas tout ! - Space Shot : Un triple Space Shot S&S, aussi imposant que mou du genou… Côté divers : - Aurora : La très grande roue locale, l’une des plus hautes du Japon, qui offre une magnifique vue sur le parc et la Baie d’Ise depuis le sommet de ses 83 mètres. - Farm de Bang Bang : Un Dark Ride interactif signé ART Engineering et Lagotronics. Dans le concept, c’est très proche de Toy Story Mania, avec un thème fermier en remplacement du thème fête foraine de l’attraction des parcs Disney. Quant au résultat, c’est plutôt pas mal, moins fun que les créations Alterface mais avec un meilleur gameplay que celles de Triotech. - Haunted House : Une maison hantée à pied sans grand-chose à voir à l’intérieur… Voilà, ça c’est tout ce que l’on a testé ou retesté lors de cette visite à Nagashima Spa Land, ce qui était finalement très peu par rapport à toutes les attractions que possède le parc ! Dans la catégorie Flat Rides, vous avez en effet encore un Starship Intamin, un tapis volant suspendu Zierer, un Star, un Giant Frisbee Huss ainsi que beaucoup de plus petites bricoles type Chaises Volantes, Tea Cups, etc. Ajoutez à cela un énorme Shoot the Chute Hopkins du côté des Water Rides, sans oublier toute une batterie de manèges pour gosses réunis dans une zone qui leur est dédiée, et on arrive à pas loin d’une cinquantaine d’attractions mécaniques au total ! Cela nous amène tout naturellement à la conclusion sur Nagashima Spa Land où, comme vous l’aurez peut-être deviné, quantité ne rime pas toujours avec qualité ! Côté montagnes russes, il y a bien entendu Hakugai qui, sans être le meilleur RMC de tous les temps, est tout de même un très chouette coaster. Pour autant, après cela, on fait un assez gros bon qualitatif en arrière. Ok, Arashi et Acrobat c’est rigolo mais c’est quand même loin d’être révolutionnaire. Idem pour Steel Dragon 2000 dont le souvenir que j’en ai est que ça va vite mais pas tellement plus loin que ça ! La même remarque peut ensuite être appliqué aux autres catégories d’attractions, que ce soit les Flat ou les manèges divers. Du coup, pas étonnant qu’on ait préféré Fuji-Q, dont l’offre est moins pléthorique, mais où l’on trouve plus de variété et surtout plus d’originalité dans ce qui est proposé aux visiteurs. A côté de cela, je vous l’accorde, Nagashima Spa Land l’emporte haut la main pour ce qui est du cadre ! Même si le parc est loin d’être le plus beau qui soit, au moins ce n’est pas qu’une grosse dalle d’asphalte, et les bâtiments sont dans l’ensemble tous bien entretenus. Vous l’aurez donc compris, à choisir entre les deux, on vous recommandera plutôt d’opter pour celui dont on va tout de suite aller parler plus en détail dans le chapitre suivant… |
Chapitre 17 : On a eu du Fuji-cul !
Parc visité : Fuji-Q Highland
Un dernier petit parc japonais avant de passer aux gros mastodontes US ? Petit, petit, ce n’est peut-être pas le terme que j’emploierai pour décrire Fuji-Q Highland, qui possède parmi d’autres jolies choses, quelques-unes des plus impressionnantes montagnes russes de l’archipel ! Niveau situation géographique, on est à environ 1h45 de bus de Tokyo (direct depuis la gare routière de Shinjuku), sur les flancs du célèbre Mont Fuji, qui domine le parc lorsqu’il ne se planque pas dans la brume ! Un peu d’histoire ensuite… Fuji-Q Highland a ouvert ses portes en 1968 et appartient, comme plusieurs autres parcs du pays, à une compagnie ferroviaire, du nom ici de Fuji Kyuko. Le parc a également un riche passé en ce qui concerne la création de montagnes russes record, jugez plutôt : en 1966, Fuji-Q a ouvert Giant Coaster, à l’époque le plus long coaster de la planète. En 1983 a ensuite été inauguré Moonsault Scramble, un gigantesque Shuttle Coaster, premier grand huit au monde à franchir la barre des 60m de hauteur et qui faisait subir à ses passagers une accélération complètement dingue de 6.5G ! Après cela il y a encore eu Fujiyama en 1996, à l’époque le plus haut et le plus long Megacoaster qui soit, puis Eejanaika, le plus grand 4th Dimension jamais construit, et enfin Takabisha qui, grâce à sa descente inclinée à 121°, a détenu jusqu’en 2019 le record de la plus raide montagne russe ! Quand je vous disais que ça ne rigolait pas !! Concernant notre visite à présent, on va dire qu’elle ne se présentait pas sous les meilleurs auspices. On est parti la veille de Tokyo, sous la flotte, avec des prévisions météo guère plus réjouissantes pour le lendemain. Je ne vous l’ai peut-être pas encore dit mais, au Japon, mis à part chez Disney et Universal, les attractions ont tendance à très rapidement fermer lorsqu’il pleut, en particulier lorsqu’il s’agit de montagnes russes ! Afin d’être prêt à glinger dès l’ouverture du parc, on avait décidé de dormir dans son propre hôtel, dont les chambres ne sont pas données, mais qui propose un très bon resto service à table pour le dîner, un gros buffet petit déj très bien achalandé ainsi que la possibilité d’accès au parc et à ses attractions 30 minutes avant le reste de la foule. Oui, enfin, ça s’est bien joli, mais s’il pleut et que tout est fermé, ça ne sert pas à grand-chose de pouvoir rentrer avant tout le monde, je vous l’accorde ! Toutefois, énorme coup de bol, 30 minutes avant l’ouverture, la pluie s’est finalement arrêtée et n’a plus repris jusqu’à ce qu’on quitte Fuji-Q ! Cela a eu pour effet de nous offrir un parc complètement vide, avec des temps d’attente quasi nuls partout, à l’opposé de ce que cela avait été lors de notre première visite (les trois heures d’attente à Dodonpa, on s’en souvient encore) ! Seule ombre au tableau, on n’aura pas pu apercevoir le Mont Fuji caché dans les nuages, mais ce n’est pas grave, pouvoir enchaîner les tours de Zokkon ou d’Eejanaika aura été plus qu’une excellente compensation ! Que dire d’autre sur Fuji-Q Highland avant de rentrer dans les détails de la visite ? Ah oui, comme dans tout parc japonais qui se respecte, les procédures d’embarquement sont bien relous, avec toutefois ici un petit twist puisque chaque montagne russe majeure requiert trois points d’attention particuliers (genre la tête, la nuque, les épaules ou que sais-je). Cela vous est déjà bien rabâché dans la file d’attente mais ça devient encore plus lunaire lorsque les opérateurs en font une petite chanson qu’il faut répéter après eux juste avant de monter à bord du train. Alors, oui, ça n’aide pas trop le débit mais c’est rigolo et, comme il n’y avait personne, on va dire qu’on n’a pas eu trop de mal à vivre avec ! Allez, je pense que j’en ai assez dit pour cette intro, il est temps de passer à tout ce que l’on a testé à Fuji-Q, en commençant bien entendu par les nouveaux crédits ! Zokkon On attaque avec la plus récente montagne russe construite à Fuji-Q. Ouverte au public en 2023 et signée Intamin, il s’agit d’un Family Launch Coaster, dont le concept rappelle pas mal l’excellent Hagrid Magical Creatures Motorbike Adventure d’Island of Adventure. Niveau thématique, on est sur une espèce de course de motos futuristes, un peu façon Tron. Bon, après, le thème n’est pas plus développé que cela mais ça fait le job, les trains sont jolis, même si, étrangement, ils n’offrent en fait pas une position à califourchon sur une selle mais plutôt une assise classique, dans la lignée des sièges sidecar de Hagrid. Ah et puis il y a de la musique embarquée, ce qui aurait pu être un réel plus si ce n’était pas de la J-Pop bien baveuse qui étaient diffusée par les hauts parleurs des trains ! Côté parcours, y a de quoi faire avec 1 200 mètres de circuit et un rail qui reste quasi toujours très proche du sol afin de maximiser la sensation de vitesse. Le coaster comporte au total trois catapultes LSM mais aussi un Fast Switch suivi d’une flèche ainsi qu’un bref passage en marche arrière. Quant aux éléments, ce sont principalement des virages serrés qui s’enchaînent très rapidement tout du long, sans toutefois jamais atteindre le niveau de délire de la deuxième partie de Yukon Quad au Pal ou de son homologue Juvelen à Djurs Sommerland. En conclusion, Zokkon est un excellent Family Coaster ! Le circuit est extrêmement fun et d’ailleurs plus dynamique que son illustre modèle Hagrid. Il se fait néanmoins battre à plat de couture pour ce qui est de la déco et de l’immersion (en même temps on le compare à l’une des montagnes russes les plus chères de tous les temps) ! Ah et puis dommage que Fuji-Q n’ait pas opté pour les assises façon moto, ça aurait sans doute été encore mieux côté sensations (et encore pire côté capacité) ! Takabisha On enchaîne avec cet Euro Fighter Gerstlauer, le plus grand jamais créé par le constructeur allemand, à égalité avec son quasi clone de Nickelodeon Universe dans le mall American Dream près de New York. Au menu, parcours long de 1 000 mètres et haut de 43 mètres, incluant une catapulte LSM dans sa première partie et une descente inclinée à 121° dans sa seconde (la plus raide au monde à l’époque), sans oublier sept inversions, dont le tout premier Banana Roll. Le résultat est dans l’ensemble très sympa et surtout beaucoup plus confortable que l’homologue newyorkais pourtant plus récent ! Côté éléments à retenir, mentionnons la catapulte LSM particulièrement puissante, la gigantesque première inversions ou encore la descente extrêmement raide, qui offre un airtime assez magnifique tout du long ! Après cela, on continue avec les autres montagnes russes du parc, déjà glingées, mais dont on n’a pas été mécontent de pouvoir se refaire quelques tours, surtout avec les temps d’attente ultra raisonnables auxquels on a eu droit ! Franchement, cinq minutes pour Eejanaika, faudrait être fou pour s’en priver !! Puisque l’on parle de ce gigantesque 4th Dimension S&S, wow, j’avais beau me rappeler que c’était une grosse tuerie, la bestiole a tout de même réussi à nous surprendre à nouveau ! Pourtant on savait que c’était génial, délirant, tout ce que vous voulez, notre premier tour de X² à Six Flags Magic Mountain restant encore 20 ans après l’un de mes plus beaux souvenirs de montagne russe ! Refaire et re-refaire Eejanaika nous a permis de nous remettre en mémoire qu’il s’agit là d’une des plus extraordinaires montagnes russes jamais créées, dont il sera d’ailleurs très difficile d’un jour dépasser le niveau de folie tant tout ici défie l’entendement, que ce soit la position, la combinaison des rotations du rail et des sièges ou le simple gigantisme de la bête ! D’ailleurs, si on reste dans la catégorie des gros monstres de Fuji-Q Highland, on peut aussi parler de Fujiyama, l’énorme Megacoaster Togo, plus haute montagne russe au monde à son ouverture (79m). Ben ça reste toujours une belle machine, très longue (2 045m), avec une excellente sensation de vitesse et un confort plutôt correct si l’on n’oublie la dernière série de bosses vrillées, tellement catastrophiques dans leur design que ça en devient presque risible ! On passe à présent aux Flat Rides, qu’on a un peu laissés de côté je dois bien dire. Certes on a fait un tour de Space Shot (sympa sans plus) mais on a zappé le Giant Frisbee et le Star Flyer. Également, pas de Water Rides aujourd’hui, la météo ne s’y prêtait vraiment pas et le Raft Hafema complètement barge qu’est Nagashimasuka était de toute façon HS. Vous allez me dire qu’on aurait pu se rattraper sur le gros Shoot the Chute… Oui… mais non ! Du coup, les restes… Dans cette catégorie on a tout d’abord deux Dark Rides, un interactif avec écrans dédié à Naruto et un autre plus classique sur le thème de Thomas la Locomotive. Dans les deux cas c’était assez bof et aussi vite fait qu’oublié ! Dans le même genre, il y a aussi Fuji Airways, le Flying Theater local, dont le film consiste en cinq minutes de plans du Mont Fuji, ce qui a la longue devient très répétitif, d’autant que la qualité de projection n’était pas des plus extraordinaires ! Toujours en intérieur mais nettement plus intéressant, on avait enfin Haunted Hospital et Impossible Games. Le premier, vous en avez peut-être déjà entendu parler, il s’agit du plus grand parcours hanté à pied au monde. Et pour être grand, il l’est sacrément ! On n’aura mis pas moins de 20 minutes à s’extraire de ce qui est sans doute l’une des meilleures expériences du genre qu’on n’ait jamais testées ! Outre la longueur, un des énormes points forts de Haunted Hospital est son ambiance extrêmement glauque et oppressante. Le tout est servi par d’impressionnants décors, au milieu desquels on a vite fait de se perdre tant le chemin à suivre est sinueux. Ensuite, Japon oblige, les groupes sont séparés et il est laissé suffisamment de temps entre deux départs pour que vous ne rattrapiez jamais les visiteurs devant vous. Pour finir, saluons la gestion très parcimonieuse des jump scare : ils sont peu nombreux mais toujours extrêmement bien positionnés, et je peux vous dire que le trouillomètre a fait des bonds à chacun d’entre eux (et je ne suis pourtant pas facilement impressionnable par ce genre de choses). Bref, vous l’avez compris, Haunted Hospital est une expérience à ne surtout pas rater lors d’une visite à Fuji-Q. Pour info, l’attraction est payante en supplément et il est possible de réserver son créneau horaire via des bornes automatiques situées à proximité de l’entrée sur la base du premier arrivé, premier servi. Quant à nous, on enchaîne avec Impossible Games, un Action Game comme on en voit se développer pas mal ces derniers temps dans les centres villes ou les zones commerciales. Pour vous décrire la chose, imaginez une succession de cellules façon Fort Boyard dans lesquelles il vous faudra résoudre des énigmes ou gagner à des jeux d’adresse afin de cumuler des points et pouvoir continuer votre aventure. En temps normal, ce genre d’offre ne trouverait pas sa place dans un parc d’attractions, simplement parce que son débit est trop limité. Mais comme on est au Japon et que la capacité tout le monde s’en fout… Quoiqu’il en soit Impossible Games une très chouette expérience, qu’on ne s’attendait vraiment pas à trouver à Fuji-Q, mais qui fonctionne particulièrement bien et qui nous aura facilement occupé une bonne heure, sans pour autant qu’on ait réussi à aller jusqu’au bout (vous pouvez vous faire éliminer à la fin de chaque manche si vous ne faites pas assez de points). C’est avec cette bonne surprise que ce termine le passage en revue des attractions que l’on a testées au cours de cette nouvelle visite... Du coup, conclusion ? C’est parti mon Fuji ! Avec la météo très instable, on craignait vraiment que cette visite vire à la catastrophe, mais non, et il s’est en fait avéré que ce fut l’une des meilleures journées parc de tout notre séjour au Japon ! Alors, qu’est-ce qui fait de Fuji-Q Highland un bon parc ? La première chose qui me vient à l’esprit, c’est la générosité ! Dans la plupart des cas, on a toujours affaire à des expériences très longues, desquelles on ne ressort jamais avec un sentiment de pas assez ! C’est vrai pour les montagnes russes mais aussi pour certaines autres attractions comme Haunted Hospital ou Impossible Games. Ensuite, il y a l’originalité. Fuji-Q possède l’un des trois seuls 4th Dimensions Coaster au monde, un Euro Fighter très différents des autres, le second Family Launch Coaster Intamin à LSM après le Hagrid d’Universal, sans oublier le Raft Nagashimasuka et ses nombreuses descentes et autres éléments spéciaux, ou encore les deux parcours à pied dont je parlais déjà dans le paragraphe précédent. Pour finir, et c’est limite le plus important, la qualité ! Je ne vais pas reprendre tout ce que j’ai écrit ci-dessus mais je ne crois pas avoir dit grand-chose de négatif sur les différentes attractions que je vous ai décrites. Et pourtant, vous savez que j’ai la critique facile ! Cela me fait d’ailleurs une transition toute trouvée pour quand même un peu parler de ce qui ne va pas à Fuji-Q. Ah ben oui, vous ne pensiez tout de même pas que j’allais tout trouver parfait ! Outre les capacités bien merdiques et opérations qui peuvent être particulièrement calamiteuses (mais dont on n’a heureusement pas eu à souffrir cette fois-ci), le gros point noir à Fuji-Q, c’est l’environnement du parc. Si vous aimez l’immersion et les grands décors, passez votre chemin, ce n’est pas ici que vous les trouverez ! Non, là on n’est pas loin d’être dans le plus sinistre des Six Flags, avec sol en enrobé noir bien dégueu et attractions posées au petit bonheur la chance ! C’est d’autant plus dommage qu’il y a certains endroits où on voit que le parc a fait des efforts pour amener un peu de théma, notamment du côté de la zone enfants Thomas Town où dans l’espèce de rue française avant l’entrée principale. Enfin, la déco, il n’y en n’avait peut-être pas à Fuji-Q mais, ne vous inquiétez pas, on va largement se rattraper de ce côté-là dans les chapitres qui suivent ! |
Chapitre 18 : Super Blindé World
Parc visité : Universal Studios Japan
On attaque la dernière ligne droite de ce Trip Report avec les parcs japonais… américains. Je veux ici bien entendu parler de Tokyo Disney Resort et, pour ce qui nous concerne dans l’immédiat, d’Universal Studios Japan. Ouvert en 2001 à Osaka, six mois à peine avant DisneySea, Universal Studios Japan a été le premier parc du groupe à être construit en dehors des Etats Unis (comme d’ailleurs Tokyo Disneyland l’avait été pour la souris aux grandes oreilles), avant Universal Studios Singapore en 2010 et son homologue de Beijing en 2021. Côté organisation spatiale du parc, toute sa partie gauche rappelle beaucoup celle de son cousin floridien. On entre via une rue en mode studios de cinéma (ici en partie couverte), avec un premier embranchement sur la gauche représentant Hollywood Boulevard et, plus au fond, une zone San Francisco au bord d’un lac qui succède à une partie New York. Côté droit, si on retrouve Amity Village (présent à Orlando jusqu’en 2012 avant d’être transformé en Diagon Alley), le reste est plus différent, avec tout d’abord une grande zone Jurassic Park, dans la lignée de celle que l’on peut trouver à Islands of Adventure. Après cela, les trois parties restantes sont à chaque fois des culs de sac avec Wizarding World of Harry Potter, Super Nintendo World et Universal Wonderland, la zone kids locale qui inclut les personnages de Snoopy, Sesame Street et Hello Kitty. Ce qu’il faut dire aussi, c’est que depuis notre précédente visite il y a 16 ans, Universal Studios Japan a sacrément évolué, et ce ne sont pas moins de trois nouvelles zones, complétées par deux montagnes russes majeures, qui sont apparues depuis 2008 ! Entre temps, la fréquentation du parc a également fortement progressé, passant de 8 millions de visiteurs au début des années 2010 à 16 millions en 2023 ! Sur ce, attaquons la visite, en commençant par ce que l’on a découvert de nouveau ! Super Nintendo World La plus récente des zones d’Universal Studios Japan, ouverte en 2021, en pleine pandémie de Covid-19, et déclinée depuis à Hollywood en 2023, en attendant la version d’Epic Universe en mai 2025 et celle d’Universal Singapore on ne sait pas trop quand. A moins que vous ayez vécu dans une grotte ces cinq dernières années, j’imagine que vous situez à peu près le concept de Super Nintendo World, qui immerge de façon très poussée le visiteur dans un univers tout droit sorti des célèbres jeux de la firme vidéoludique japonaise, avec un focus mis sur Mario et ses amis pour cette première phase. Ah ben oui, la partie dédiée à Donkey Kong, on l’a raté à un mois près ! Mais passons, on ne va pas s’appesantir une fois de plus sur notre déveine… Du coup, à quoi tout cela ressemble-t-il ? Visuellement, y a pas à dire, c’est très impressionnant ! La zone est construite sur deux niveaux et entourée de très hauts décors, qui empêchent toute intrusion visuelle venant de l’extérieur. Niveau décors justement, ceux-ci sont particulièrement réussis, à la fois parce qu’ils arrivent à trouver le bon équilibre entre l’aspect cartoon issu des jeux et le côté réaliste nécessaire à sa transcription dans notre monde, mais aussi parce qu’ils intègrent un nombre absolument incroyables d’éléments en mouvement ! Où que vous soyez dans la zone et peu importe vers quoi vous tournez les yeux, votre regard ne pourra pas s’arrêter sans tomber sur quelque chose qui bouge. Cela a pour conséquence de rendre la zone extrêmement vivante et, en même temps, de parfaitement coller à l’univers de Super Mario, dans lequel chaque tableau comporte de nombreux éléments ou personnages qui se déplacent un peu partout. Si côté théma on est donc dans le très haut du panier de ce que peut proposer une zone dite immersive, pour ce qui est de l’organisation, c’est tout autre chose ! Non mais quelle idée de faire une zone aussi petite, qui plus est en cul de sac, dans un parc qui accueille chaque année 16 millions de visiteurs ?!! Entre la circulation sur deux niveaux et les cheminements beaucoup trop étroits, Super Nintendo World est juste un bordel sans nom, où l’expérience peut vite devenir oppressante à force de constamment devoir se frayer un chemin entre la foule des autres visiteurs ! Je ne l’ai d’ailleurs pas précisé mais l’accès à Super Nintendo World ne peut se faire qu’en réservant un créneau d’accès sur l’appli du parc (ou en ayant un coupe file pour une attraction de la zone). Et au vu de la popularité de Super Nintendo World et de sa taille, je ne vois juste pas comment un jour ce système très restrictif pourra être supprimé ! A côté de cela, il y a les attractions, au nombre de deux. Je passe rapidement sur Yoshi’s Adventure, un Omnimover en extérieur, mignon mais un peu anecdotique, même s’il a pour lui d’offrir quelques points de vue inédits sur la zone (sans être collé aux autres visiteurs) en même temps qu’une attraction pour une fois calme et contemplative, une denrée plutôt rare dans les parcs Universal ! J’en viens alors à Mario Kart : Koopa’s Challenge, l’attraction phare de Super Nintendo World. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une expérience tirée des jeux Mario Kart et notamment du huitième volet disponible sur Switch. Après une file d’attente aussi longue que joliment thématisée (ça change des parcs à bœufs du reste du parc), on embarque à bord de petit karts quatre places, équipés de volants avec deux boutons et surtout de casques en réalité augmentée. Sans trop rentrer dans les détails, le principe est alors de jouer à une espèce de version XL de Mario Kart, dans laquelle il faut à la fois shooter ses ennemis (on vise avec le casque et on tire en appuyant sur les boutons) et tourner le volant au bon moment pour prendre les virages sans déraper et ainsi marquer plus de points. Pour ce qui est du résultat, c’est un peu mi-figue mi-raisin. D’un côté il y a l’originalité de la proposition, qui ne ressemble à aucun autre Dark Ride connu, interactif ou non. Ensuite, saluons les décors très réussis, que ce soient les éléments tangibles ou les médias, toujours parfaitement intégrés. Soulignons aussi des transitions de scènes ultra bien gérées, avec un petit coup de cœur pour la course Rainbow qui apparait et disparait comme si de rien n’était via un mix hyper bien fichu d’écrans LED, de projections au sol et d’effets lumineux. On passe ensuite au moins bon, qui concerne avant tout ce qui est en réalité augmentée. Même si les éléments virtuels se superposent plutôt bien aux décors tangibles, l’ensemble fait très fouillis et on retrouve ici la fâcheuse tendance qu’a Universal à vouloir trop en faire, au point de ne parfois pas laisser au visiteur un peu de place pour la contemplation. Cela étant, j’imagine que le côté interactif était un peu un passage obligé vu que l’on parle de l’adaptation d’un jeu vidéo... Cela m’amène d’ailleurs à un autre point : est-ce que Mario Kart était vraiment le bon choix pour une déclinaison en Dark Ride ? Parce qu’on n’en a pas encore parlé mais l’autre souci de l’attraction, c’est le manque de sensation de vitesse ! Alors certes ce n’est pas aussi catastrophique que sur Ratatouille, mais on sent très bien que l’on est sur un petit véhicule qui se déplace à deux à l’heure, même si les images ajoutées en réalité augmenté essaient de nous faire croire le contraire. Après, au vu de la place disponible, une attraction à grande vitesse avec deux circuits en parallèle façon Radiator Springs Racers, ce n’était juste pas imaginable… Allez, on revient à la lumière du jour (et à la foule) pour encore rapidement dire deux mots sur les Power-Up Band. Comme les zones Harry Potter, Super Nintendo World est en effet pourvue de toute une couche d’interactivité, d’ailleurs encore plus poussée que chez le petit sorcier. Pour y accéder, pas le choix, il faut passer à la caisse et acheter un bracelet connecté (environ 30€) que vous pourrez associer à votre compte sur l’appli du parc. Ce dernier vous permettra de collecter des points dans les différentes attractions, des pièces en tapant les blocs points d’interrogation de la zone mais aussi de participer au défi de Bowser Jr., composé d’un ensemble de mini jeux interactifs. Même si je ne suis vraiment pas fan du principe de devoir payer pour accéder à une partie de l’offre, force est de reconnaitre que le système est très bien fichu et assez prenant. Surtout, il nous aura permis de nous occuper en milieu de journée, alors que les temps d’attente affichés aux attractions étaient à leur maximum et qu’on était un peu à court de coupe-files ! Et maintenant, conclusion sur Super Nintendo World… Comme vous avez pu le comprendre, il y a du bon et du moins bon dans cette zone. Le bon, c’est principalement du côté de la thématisation qu’il faut le chercher ! De ce point de vue, Universal a fait un incroyable boulot d’adaptation, à partir d’un matériau de base pourtant bien casse-gueule ! Que ce soit dans les façades extérieures, les intérieurs de Mario Kart ou dans les différents restaurants et boutiques de la zone, tout est extrêmement bien fait, déborde de détails et d’easter eggs, bref c’est un véritable régal pour les yeux que l’on a là ! Le moins bon, plus qu’un Mario Kart quelque peu décevant, ce sont les flux, tellement mal fichus que la déambulation dans la zone peut difficilement être qualifiée d’agréable ! Et ça, c’est quand même bien dommage vu tous les efforts faits sur son look ! Allez, Super Nintendo World, c’est plié, on peut maintenant enchaîner avec le reste du parc, où on a mine de rien encore pas mal de choses à tester ! Du coup, on ne traine pas et on passe tout de suite à la nouvelle zone suivante ! Wizarding World of Harry Potter Nouvelle, nouvelle… Ok, ce Wizarding World n’était pas là en 2008 mais sa découverte n’a pas été une grande surprise pour nous vu que c’est peu ou prou la même chose que dans les autres parcs Universal. On retrouve donc le village de Pré-au-Lard, avec ses boutiques et ses restaurants, complété par le toujours très impressionnant château de Poudlard en fond de zone. Côté attractions, on a droit au duo habituel, avec d’un côté le Junior Coaster Flight of the Hippogriff et de l’autre le Dark Ride Forbidden Journey, qui a tendance à ne pas super bien vieillir, notamment pour ce qui est des parties avec les projections sur écrans hémisphériques. A noter que, comme pour Super Nintendo, le Wizarding World d’Universal Studios Japan est une zone en cul de sac, située au bout d’une allée aussi longue que beaucoup trop étroite. Alors certes, ça n’est pas autant l’anarchie que du côté du plombier à moustache mais, merde, c’est à se demander s’il y a quelqu’un chez Universal qui réfléchit aux questions de flux !! Parce que je veux bien entendre que les locaux ont l’habitude de la foule (suffit d’aller faire un tour dans les couloirs de la gare d’Osaka à l’heure de pointe), il y a tout de même des limites, non mais ! Minion Park D’une zone blindée en cul-de-sac à une autre, on passe à Minion Park ! Bon, là c’est moins reculé que Nintendo ou Harry Potter et ça passe donc un peu mieux. Et puis faut dire que, même si je ne suis franchement pas fan de la franchise, les décors sont très sympas, bourrés de gags visuels, de jeux de mots et plus si affinités ! Quant à l’attraction principale, Minion Mayhem, c’est le même film qu’en Floride ou qu’en Californie (et depuis janvier 2025 qu’à Singapour), projeté ici sur un écran hémisphérique, relique de l’ancienne attraction Back to the Future the Ride que Minion Mayhem a remplacé. Dans l’ensemble, ça reste un simulateur de vol très quelconque, duquel on ressort néanmoins quelque peu lessivés tant le film est en mode hystérique++ ! Flying Dinosaur Finies les nouvelles zones, on passe aux attractions autonomes, à commencer par cet énorme Flying B&M construit au-dessus de la zone Jurassic Park. Et quand je dis au-dessus, c’est littéralement ça tant le circuit de la bestiole passe son temps à survoler les allées, ce qui aurait pu être sympa (cf. F.L.Y. à Phantasialand) si quelqu’un des opérations n’avait pas exigé que tout le parcours soit protégé par des filets. Du coup, vas-y qu’ils ont complètement massacré une zone à la base pourtant très jolie mais qui ne ressemble aujourd’hui plus à rien, à telle point que l’intégration de Flying Dinosaur a servi de contre-exemple aux créatifs d’Universal lorsqu’ils ont conçu Velocicoaster à Islands of Adventure ! Et sinon, les sensations, on en parle ? On peut… en disant que Flying Dinosaur mise avant tout sur l’intensité, ce qui n’est pour moi pas spécialement adapté à ce genre de montagnes russes. Autre souci, le fait que le parcours ne joue jamais avec le sol ou les décors (uniquement avec les filets…) ce qui, je trouve, réduit considérablement son impact, surtout lorsque l’on sait à quel point cela est efficace sur d’autres Flying Coaster tels que Galactica à Alton Towers, Manta à Sea World Orlando ou bien entendu F.L.Y.. Demon Slayer Dernier +1 de cette nouvelle visite à Universal Studios Japan avec ce Spinning Coaster Mack en intérieur qui a remplacé en 2010 le Dark Ride E.T. Adventure. En temps normal, l’attraction s’appelle Space Fantasy et possède un thème entre science-fiction et animé, avec une théma toute kawai et des décors sur le parcours mêlant props réels, projections et fibres optiques. En temps normal… Malheureusement, lors de notre passage, on n’était pas en temps normal et Space Fantasy était en mode XR, autrement dit avec un thème temporaire. Dans notre cas, c’était Demon Slayer, un manga d’aventures et d’horreur, très loin du thème SF de base de l’attraction. Qu’on rethématise une attraction de façon saisonnière, pourquoi pas, Disney le fait très bien avec Haunted Mansion Holiday. Le problème c’est qu’ici, la surcouche XR se fait à base de casques de réalité virtuelle, ce qui empêche à la fois de profiter de quelque décor que ce soit mais requiert aussi que tous les passagers soient assis en avant. Du coup, pas de rotations et une capacité réduite de 50%, les wagons de Spinning Mack ayant la moitié de leur sièges orientés vers l’arrière. Autant vous dire qu’on a très moyennement goûté l’expérience, qui se réduit à un simple coaster en VR, aussi insipide que tous ceux qu’on avait déjà testés jusqu’à présent ! La prochaine fois, il faudra que l’on essaie de faire en sorte de visiter Universal Studios Japan en dehors de ces périodes de transformation !! Allez, avant de refermer ce chapitre, encore un rapide coup d’œil aux attractions qu’on avait déjà faites en 2008. - Hollywood Dream the Ride : L’autre grosse montagne russe du coin est ce Megacoaster B&M, bien mieux intégré que son comparse Flying Dinosaur mais pour le coup vraiment trop soft côté sensations (on cherche encore les airtimes un peu sympas) ! - Jaws : Mis à part un petit trip nostalgique, c’est à se demander ce qu’elle fait encore là cette attractions tant la place qu’elle occupe est immense et la licence qu’elle exploite plus forcément au goût du jour… Ensuite… ah ben non, c’est déjà tout ! Ben oui, les E.T. Adventure, Back to the Future, Spiderman, Terminator 2:3D, Backdraft ont disparus depuis 2008 et on n’était tellement pris dans les mini jeux de Super Nintendo World qu’on en a raté la séance de WaterWorld ! Du coup, on va pouvoir passer à notre verdict impitoyable sur le parc ? Carrément ! En conclusion de notre visite de 2008, j’avais dit qu’Universal Studios Japan était sans doute le plus faible des parcs du géant américain. 16 ans plus tard, c’est un peu moins vrai pour ce qui est de la proposition en termes d’attractions (dans le genre, Universal Singapore fait moins bien) mais à cela s’est ajouté un problème de capacité d’absorption du parc… Je l’ai dit en intro, Universal Studios Japan accueille désormais 16 millions de visiteurs par an. Cela fait en moyenne 44.000 visiteurs par jour, ce qui est tout bonnement énorme mais finalement pas si éloigné de ce que font les parcs Disney (et je ne parle même pas du Magic Kingdom floridien et ses quasi 21 millions de visiteurs annuels). Le souci cependant est que le parc n’est pas du tout adapté à accueillir une telle foule ! Premier problème, la gestion des flux. Déjà le parc est très mal équilibré, avec une partie gauche pas loin d’être morte (Hollywood, New York et San Francisco ne totalisent que deux attractions majeures, Hollywood Dream et Demon Slayer) et une partie droite qui concentre toutes les licences les plus populaires. A cela s’ajoute la petitesse de certaines zones (Super Nintendo et Wizarding World pour ne pas les nommer) et cette hérésie totale qui a été de les mettre en cul-de-sac (vous pouvez ajouter Minion Park et la zone kids dans cette catégorie) ! Cela a pour conséquence de créer des flux qui doivent se croiser dans des allées d’accès pas suffisamment larges, des bouchons en veux-tu en voilà, bref, c’est un véritable chaos, et inutile de préciser que l’expérience de visite s’en trouve fortement dégradée. Après cela, parlons de la mise à disposition des attractions... Lors de notre visite, Jurassic Park était en réhab (depuis plus d’un an), Spiderman avait tiré sa révérence et Demon Slayer tournait à 50% de sa capacité à cause de la VR. A cela s’ajoutent Backdraft et Terminator 2:3D, tous deux fermés lors du Covid et jamais rouverts depuis. A vue de nez, tout ceci cumulé représente facilement 25% de capacité en moins sur les attractions majeures du parc et autant de monde en plus dans les allées… et de coupe-files vendus me direz-vous ! Malgré tous ces points d’échauffement, je dois bien reconnaitre que l’on n’aura pas passé une si mauvaise journée que cela à Universal Studios Japan. Cela se sera fait au détriment de notre compte en banque mais je n’ai pas le moindre regret d’avoir craché plus de 100€ pour un package de sept pass Universal Express ! A défaut de nous éviter les allées blindées, ils nous auront au moins permis de faire quasiment toutes les attractions majeures sans attendre (et c’était 90 minimum à peu près partout) tout en nous laissant le temps pour tester les mini jeux de Super Nintendo World ou faire une pause du midi dans le City Walk, loin du tumulte du parc ! En somme, une bonne visite mais qui n’aura pas été de tout repos !! D’ailleurs, tant qu’à faire, on va finir ce chapitre avec quelques conseils si jamais vous étiez amenés à faire un tour du côté d’Universal Studios Japan. Je peux vous garantir que certains d’entre eux peuvent vous sauver la vie (enfin, au moins la visite) ! - Arrivez tôt, très tôt, genre 1h45 à 2h avant l’horaire officiel d’ouverture du parc ! Déjà, vous verrez, vous ne serez sans doute pas les premiers mais, plus important, vous pourrez rentrer dans le parc et faire vos premiers tours d’attraction 1h avant l’horaire affiché sur le site web. Cela nous a permis de faire Demon Slayer puis Flying Dinosaur sans attente avant de rentrer dans Super Nintendo World avec le premier créneau de file virtuelle pour la zone (à réserver via l’appli dès que vous entrez dans le parc). - Ne vous ruez pas sur Super Nintendo World, la limitation du nombre de personne dans la zone fait que les temps d’attente aux attractions ne varient guère dans la journée (entre 60 et 90 minutes). Profitez plutôt de la première heure pour faire la partie gauche du parc, et notamment Space Fantasy et Flying Dinosaur, où il n’y aura pas encore grand monde ! - Si vous ne voulez pas attendre des plombes à chaque attraction, prenez des coupe-files à l’avance (il se peut qu’il n’y ait plus de stock le jour même) ! Comme dit plus haut, le parc n’accueille pas loin de 45.000 visiteurs en moyenne par jour et ne compte pas assez d’attractions pour répondre à la demande. Il est ainsi rarissime que les attractions majeures affichent moins de 60 minutes d’attente. Je sais que ce n’est pas donné mais ça nous a franchement sauvé la visite ! - N’oubliez pas de réserver votre créneau d’entrée à Super Nintendo World dès que vous avez passé les tourniquets (via l’appli du parc). Pas de créneau, pas d’accès ! - Si vous souhaitez acheter un Power-Up Band pour la zone Super Nintendo, attendez d’être à l’intérieur de celle-ci et allez dans la partie inférieure. Vous y trouverez un kiosque qui en vend où l’attente est bien moins importantes qu’aux stands proches de l’entrée. - Jaws et Forbidden Journey se font sans problème en Single Rider, avec des temps d’attente très faibles par rapport à ceux de la file classique. - Si le parc est blindé, n’hésitez pas à aller déjeuner au City Walk. Vous y trouverez une trentaine de restaurants pour tous les goûts et toutes les bourses. Et, mieux que tout, il n’y aura pas un chat à midi !! |
Chapitre 19 : La belle et les bêtes
Parc visité : Tokyo Disneyland
Après Universal, place à Disney avec, pour commencer ce tour d’horizon du resort tokyoïte, le parc original, à savoir Tokyo Disneyland. Je ne vais pas trop m’étendre sur l’histoire du parc, je pense que vous la connaissez. Tokyo Disneyland a ouvert ses portes en 1983 sur un polder à l’est de la capitale nipponne et a la particularité d’être le seul parc brandé Disney à ne pas appartenir à la firme aux grandes oreilles. Non, le proprio ici, c’est Oriental Land Company, une succursale de la Keisei Electric Railway Company (ah ben tiens, encore des trains !), qui détient un droit de licence exclusif avec Disney pour le développement du parc japonais et de ses hôtels. Vu que l’on avait déjà visité Tokyo Disneyland en 2008, je ne vais pas non plus tout reprendre depuis le début, surtout qu’on parle là d’un parc de château, très similaire au Magic Kingdom floridien qui a grandement inspiré son design. Du coup, je vais me contenter de vous parler des nouveautés (enfin surtout d’une en particulier) avant de passer en revue les différentes attractions que l’on a refaites lors de cette visite ! Enchanted Tale of Beauty and the Beast On rentre directement dans le très très dur avec cet énorme Dark Ride ouvert en 2020 et tiré du classique d’animation la Belle et la Bête. L’attraction s’accompagne accessoirement d’une petite zone assez similaire à celle du Fantasyland de Floride, avec un restaurant Taverne de Gaston mais aussi un grand théâtre. Cela dit, comme la zone n’a que peu d’intérêt, revenons à son attraction principale, qui sort tout de suite le grand jeu dès que l’on s’approche d’elle. Oubliez ainsi le château minuscule perché sur son caillou au-dessus du restau Be Our Guest à Magic Kingdom, ici on n’est pas loin d’avoir droit à un bâtiment plus imposant que le château principal de Disneyland Californie ! Et ce n’est que l’entrée !! Place ensuite à la file, qui impressionne par ses décors très travaillés et surtout leur taille absolument gigantesque ! Ici, le moindre hall frôle les 7 mètres sous plafond, la moindre cheminée est deux fois plus grande que ce à quoi on pourrait s’y attendre, bref, on est en mode XXL, et ce n’est encore rien à côté de ce qui va suivre un peu plus loin !! Passé un préshow qui vous remet dans l’histoire à coup d’écran vitrail et d’animatronics dernier cri, on arrive au quai d’embarquement, lui aussi bien balèze puisqu’il accueille simultanément les six véhicules 10 places qui vont ensuite parcourir l’attraction ensemble. Ces véhicules, parlons-en un peu plus en détail. Ils ont une forme de tasse de thé et, comme dit juste au-dessus, chacun d’eux peut accueillir 10 passagers, 4 au premier rang et 6 au second, sur des banquettes en arc de cercle qui permettent de bien concentrer le regard des visiteurs vers un même point de fuite. Côté mouvement, outre le fait d’être trackless, chaque véhicule est monté sur une plateforme dynamique capable par ailleurs de pivoter à 360°, ce qui lui permet de créer des mouvement d’oscillations en rythme avec la musique, comme si notre tasse dansait par magie. Après cela, place au parcours ! Sur le papier ou même en POV, ce dernier peut ne pas sembler exceptionnel. Pourtant je peux vous garantir qu’une fois à bord, on se laisse complètement emporter ! L’ampleur des scènes, les animatronics tous plus hallucinants de réalisme les uns que les autres, les effets spéciaux à se décrocher la mâchoire, sans oublier la magnifique musique d’Alan Menken ou les incroyables mouvements des véhicules, tout fonctionne dans une parfaite harmonie et vous transporte comme rarement une attraction Disney dérivée d’un de leur film d’animation aura réussi à le faire. Rien qu’à écrire ces lignes, j’en ai encore des frissons, c’est vous dire ! S’il y avait ensuite un petit défaut à noter, c’est que la zone de circulation des véhicules est tellement grande (6 fois 10 passagers, ça prend de la place) que les décors se retrouvent parfois un peu trop plaqués aux murs. C’est cependant le prix à payer pour pouvoir offrir des scènes dans lesquels on ne reste pas loin de deux minutes sans détériorer la capacité de l’attraction. Un mal pour un bien en somme… Vous l’aurez donc compris, Beauty and the Beast est l’attraction à ne surtout pas manquer lors d’une visite à Tokyo Disneyland ! C’est clairement la meilleure du parc, et malheureusement aussi la plus populaire, avec rarement moins de 90 minutes d’attente. Armez-vous de patience ou optez pour un Premier Access payant mais, quel que soit votre choix, ne passez pas à côté !! Nouveauté suivante, The Happy Ride with Baymax ! Euh attendez, on ne va peut-être pas attendre 90 minutes ni payer un Premier Access pour faire un Demolition Derby amélioré ?!! En effet, donc suivant s’il vous plaît ! On passe alors à Monster Inc. Ride & Go Seek, un Dark Ride interactif tiré la licence Monstres et Cie qui avait ouvert un an après notre visite en 2008. Ah ben non, il est en rehab, c’est ballot ça ! Bon ben du coup, fini les nouveautés, on passe à ce que l’on a refait, en y allant zone par zone s’il vous plait ! World Bazar RAS dans cette version couverte de Main Street. Ah si, y avait le show nocturne sur le château. Sans trop de surprise, c’est la même chose que d’habitude, à base d’extraits de classiques Disney, de chanson et de feux d’artifices. Pas transcendant mais mieux que l’offre similaire proposée à DisneySea. Adventureland - Pirates of the Carribean : Un classique indémodable, pourvu ici d’un restaurant Blue Lagoon dans lequel on aura déjeuné à midi (très bien, je recommande !). - Jungle Cruise : Pas fait car trop d’attente ! - Tiki Room : Fait parce que pas d’attente. A la place on a eu droit à Stitch et, plus énervant encore, un gamin qui a braillé du début à la fin du show ! Westernland - Big Thunder Mountain : Un autre classique, actuellement seule montagne russe de Tokyo Disneyland digne de ce nom… Critter Country - Splash Mountain : Pas de Tiana’s Bayou Adventure à l’horizon, ici c’est encore la version originale, toujours aussi fun avec ses musiques entêtantes et son très long parcours plein de rebondissements ! Fantasyland - Peter Pan’s Flight, Pinocchio’s Daring Journey et Snow White’s Adventures : C’est grosso modo la même chose que d’habitude. On les a faits tôt le matin parce qu’il n’y avait pas d’attente mais si vous les connaissez déjà et qu’il y a de la file, vous pouvez passer votre chemin… - Haunted Mansion Holiday Nightmare : la transformation saisonnière (durant Halloween et Noël) de Haunted Mansion à l’aide de la licence l’Etrange Noël de Mister Jack, que vous pouvez également trouver à la même période à Disneyland en Californie. Dans le genre, je pense qu’on a très rarement fait mieux (rien à voir avec notre Space Mountain en mode Star Wars), là on a limite l’impression d’avoir affaire à une autre attraction ! - Pooh’s Hunny Hunt : Le premier Dark Ride trackless construit par Disney et peut-être également la première fois que Tokyo Disneyland sortait vraiment du cadre avec une attraction qu’on ne pouvait trouver nulle part ailleurs. 24 ans plus tard, ça n’a pas pris une ride et on prend toujours autant de plaisir à suivre Winnie dans la Forêt des Rêves Bleus voire dans ces rêves tout court ! - Mickey’s PhilarMagic : Principalement fait parce que, comme pour Tiki Room, il n’y avait pas d’attente… Tomorrowland - Buzz Lightyear : Fermé pour transformation en Sugar Rush, d’après la licence Les Mondes de Ralph… - Space Mountain : fermé pour reconstruction complète… - Star Tours : La seule attraction de Tomorrowland ouverte lors de notre visite (avec Stitch Encounter mais on avait déjà donné dans Tiki Room), qui commence à quelque peu sentir la naphtaline, et ce malgré les mises à jour régulières des planètes que l’on peut visiter ! Et voilà, Tokyo Disneyland, ce sera tout pour cette fois ! Conclusion sur la visite ? Allez, c’est bien parce que c’est vous ! On ne va pas se mentir, il n’y aurait pas eu la Belle et la Bête (et le parc n’aurait pas été inclus dans le Vacation Package qu’on a pris), je ne suis même pas sûr qu’on serait revenu à Tokyo Disneyland. Faut dire que le parc n’est franchement pas le plus réussi des Magic Kingdom… Pire on a parfois l’impression d’avoir affaire à une sorte de musée de ce qu’étaient les parcs de château dans les années 1980, avec des zones comme Tomorrowland, Westernland ou Fantasyland qui auraient plus que besoin d’une grosse mise à jour. Cela étant il y avait donc la Belle et la Bête, et puis Pooh’s Hunny Hunt, et puis le Splash Mountain original... En somme, si vous n’êtes jamais allés à Tokyo, consacrez une journée à Disneyland, cela sera amplement suffisant. Et surtout, faites-le avant DisneySea, tellement supérieur en tout point que vous risquez d’avoir un choc (dans le mauvais sens) si vous commencer par ce dernier ! |
Chapitre 20 : La mer-veille des merveilles
Parc visité : Tokyo DisneySea
Enfin on y est, Tokyo DisneySea, le plus beau parc du monde, le parc tellement magnifique que même le numéro deux fait figure de bouse sans aucun charme, le parc qui passe tellement son temps à tenter de te décoller la rétine avec ses décors à tomber par terre que mieux vaut le visiter avec deux paires de lunettes de soleil ! Bref, vous l’avez compris, DisneySea, ça claque et, même si on connaissait déjà l’endroit, on a tout de même réussi à une nouvelle fois être sur le cul en redécouvrant ses différentes zones ! Avant d’attaquer la visite, retour rapide sur l’histoire des lieux… DisneySea a ouvert en septembre 2001, quelques mois après un autre parc Disney, California Adventure, qui, on ne va pas se mentir, a reçu un peu moins d’amour dans sa conception et sa réalisation que son homologue nippon. Pour DisneySea, Oriental Land Company a sorti le très grand jeu, en en faisant à l’époque le parc le plus cher jamais construit (et je pense qu’à le refaire aujourd’hui, il battrait à nouveau tous les records). Bref, ils ont dépensé sans compter, et ça se voit !! Pour ce qui est de l’organisation, le parc est divisé en sept zones thématiques, plus une petite nouvelle, Fantasy Springs, qui aura droit à son chapitre dédié et dont je ne parlerais donc pas dans celui-ci. Ce qui relie toutes ces zones c’est la mer, et l’on trouve aussi bien des Ports (c’est comme ça que l’on dit à DisneySea) à inspirations réalistes avec New York, l’Italie ou l’Amérique du Sud, que fantaisistes avec les 1001 Nuits, Jules Vernes, la Petite Sirène et une espèce de ville rétrofuturiste. Allez, sur ce, on passe au tour du propriétaire. Comme pour le compte-rendu de Tokyo Disneyland, je ne vais pas autant entrer dans les détails que pour le Trip Report que j’avais fait de DisneySea en 2008 (que je vous invite à aller lire ou relire par ici)… Je vais simplement me contenter de dire quelques mots sur chaque zone, de sortir les bullets points pour les attractions, quitte à faire un peu plus de lignes lorsqu’il s’agit d’une nouveauté apparue depuis notre première visite ! Mediterranean Harbor Le Port d’entrée du parc, qui s’inspire de différentes parties de l’Italie, notamment Portofino, Venise et la Toscane. Je ne vais pas préciser que la déco est à tomber, c’est vrai pour chaque cm² de DisneySea, mais tout de même dire que se retrouver face au lac avec le Mont Prometheus (le volcan), ça fait son petit effet, et que j’aime aussi beaucoup toutes les petites ruelles qui pullulent dans la zone, notamment côté Venise ou dans la partie toscane. Les attractions testées : - Fortress Exploration : Pas vraiment une attraction à proprement parler mais tout de même un superbe lieu à voir que cette énorme forteresse bâtie sur les contreforts du Mont Prometheus. Ne ratez notamment pas la salle avec le mobile du système solaire ou celle de la bataille navale. - Soaring Fantastic Flight : Cette attraction devenue un classique des parcs Disney est ici revisitée avec une thématique de musée de l’aviation à la sauce Renaissance Italienne, une grosse dose de déco en plus et un préshow aussi subtil que complètement dingue dans ces effets. Quant au film, c’est le même que d’habitude, mise à part que la scène de la Tour Eiffel y est remplacé par un survol de Tokyo, la honte !! On va aussi un peu parler manger puisque c’est dans Mediterranean Harbor, et plus précisément au Magellan’s, situé dans Fortress Exploration, que nous aurons pris notre meilleur repas dans un parc de tout le séjour. Bon, faut dire qu’il s’agit du resto le plus premium de DisneySea et Tokyo Disneyland réunis, mais surtout, que l’environnement dans lequel vous déjeunez est juste dingue, entre boiseries sculptées, dôme peint sur lequel sont représentés les constellations ou gigantesque globe terrestre trônant au milieu de la salle ! American Waterfront Pour ce Port suivant, direction la côté Nord Est des Etats Unis au début du 20ème siècle, entre New York, Cape Cod et un petit bout de Luna Park. L’ambiance est très portuaire, avec des bateaux un peu partout, parmi lesquels l’énorme SS Columbia, inspiré des Steam Liner tels que le Titanic ou le Queen Mary. Les attractions testées : - Tower of Terror : Comme Soarin’, Tower of Terror change de thème à Tokyo DisneySea. Adieu Hollywood, place à New York et à une histoire tournant autour de la malédiction d’une ancienne idole africaine sur un riche et cupide collectionneur d’antiquités. Niveau sensations, c’est un cran en deçà des autres versions (et les ceintures trois points plutôt que deux n’aident pas), niveau thématisation en revanche, ça explose tout, aussi bien à l’extérieur qu’à intérieur de l’imposant bâtiment qui abrite l’attraction. Ah et puis il y a Shiriki Utundu et son regard démoniaque, parfaitement mis en scène dans l’un des meilleurs préshows jamais conçus par Disney ! - DisneySea Electric Railway : Un petit train aérien qui vous permet de relier American Waterfront à Port Discovery. La balade est courte mais très agréable et vous offre quelques jolies points de vue sur les deux zones. - Toy Story Mania : Pas de changement de thème, pas de couches et de recouches de déco en plus, c’est pile la même chose qu’en Floride ou en Californie. Et du coup, ça fait presque un peu bof à DisneySea Avant de changer de Port, encore un petit arrêt miam-miam, cette fois-ci au Sakura, un nom un peu surprenant pour un restaurant dans une zone newyorkaise mais qui retranscrit bien ce qu’on y mange, à savoir de la nourriture japonaise très classique type soupe miso, tempura et tofu sous différentes formes. Bon mais un peu trop déconnecté par rapport au thème d’American Waterfront… Mysterious Island On passe à ce qui est pour moi la plus belle zone jamais créée dans un parc d’attractions, rien de moins ! Nichée dans la caldera du Mont Prometheus, Mysterious Island évoque les grands romans d’aventure de Jules Vernes au travers d’un environnement immersif à 360° où se mêlent l’eau, la roche et de superbes bâtiments d’inspiration Steampunk. Ajoutez à cela un sound design aux petits oignons et des fumerolles un peu partout et vous n’êtes plus à DisneySea, vous êtes véritablement dans le repère du Capitaine Nemo ! Les attractions testées : - Journey to the Center of the Earth : Trop bien et trop court, voici deux qualificatifs parfaitement adaptés à ce Dark Ride particulièrement impressionnant et à l’ambiance juste exceptionnelle ! - 20.000 Leagues under the Sea : Un peu moins grandiose que son voisin souterrain, ce Dark Ride vous plongeant à 20.000 Lieues sous les Mers perd à un peu de son impact à cause de ses embarcations à la visibilité très limitée. Et c’est dommage car les décors sont à nouveau juste magnifiques ! Port Discovery Sans doute le moins intéressant des Ports de DisneySea, à la fois pour sa thématique façon Discoveryland au bord de l’eau moins élaborée que dans les autres zones et pour ses attractions, parmi les moins intéressantes du parc. Les attractions testées : - Aquatopia : Un petit parcours en véhicules trackless au ras de l’eau. C’est rigolo mais pas non plus très marquant ! - Nemo & Friends SeaRider : Une espèce de Star Tours à la sauce Monde de Némo, qui ne restera vraiment pas dans les annales ! Lost River Delta Direction à présent l’Amérique du Sud, sa jungle luxuriante et ses temples tous plus maudits les uns que les autres ! Les attractions testées : - Indiana Jones Adventure : 30 ans après sa création à Disneyland Californie, ce Dark Ride reste encore et toujours l’un des tous meilleurs au monde, avec ici une version encore améliorée par rapport à celle d’Anaheim, que ce soit au travers de sa file d’attente juste somptueuse ou les quelques effets spéciaux ajoutés de-ci de-là tels que la tornade dans la salle principale ou la boule de feu crachée par une statue un peu plus loin ! - Raging Spirits : Indiana Jones et le Temple du Péril en mieux ! Même si le parcours n’est toujours pas exceptionnel, au moins ici il ne vous laissera pas des bleus au crane. Quant à la déco, inutile de préciser qu’elle est à des années lumières au-dessus de celle de Paris ! Arabian Coast Direction maintenant le Moyen Orient fantasmé pour cette très belle zone où alternent rues animées façon Souk et grandes places de palais tout droit sortis des 1001 Nuits. Les attractions testées : - Caravan Carousel : Un énorme carrousel à double étage, pas l’attraction la plus indispensable du parc mais au moins l’attente y est très raisonnable. - Jasmine’s Flying Carpets : Encore une attraction que l’on peut retrouver dans d’autres parcs Disney mais où la thématique est à nouveau poussée bien plus loin qu’ailleurs ! - Magic Lamp Theater : Après Nemo & Friends SeaRider, force est de constater que les attractions médias sont aussi bof bof à DisneySea que les Dark Rides sont réussis ! Non mais là c’est juste nul, entre film en animation 3D dégueulasse et dialogues à n’en plus finir ! Pour faire un brin de sieste à la rigueur… - Sindbad’s Storybook Voyage : Ce très long et très beau Dark Boat Ride est un peu la rencontre entre Small World et les contes des 1001 nuits, avec cela dit des animatronics bien plus sophistiqués (163, un record mondial) et une musique signée Alan Menken qu’il est bien moins énervant d’avoir en tête toute la journée ! Mermaid Lagoon Dernier Port de ce chapitre, Mermaid Lagoon est avant tout destinée aux enfants et s’inspire, au cas où vous ne l’auriez pas deviné, du classique d’animation de 1989 la Petite Sirène. La zone se décompose en deux parties, l’une en intérieur abritée dans le Château du Roi Triton, l’autre en extérieur, juste à côté de celui-ci. Les attractions testées : - Flounder’s Flying Fish Coaster : Le Junior Coaster de DisneySea, fait parce qu’il n’y avait pas d’attente et histoire de dire qu’on avait fait toutes les montagnes russes du parc ! Allez, ça y est, on arrive au bout ! J’avais dit que je ne rentrerai pas dans les détails, mais j’ai tout de même fait une belle tartine ! Que voulez-vous que je vous dise, DisneySea c’est tellement inspirant que je pourrais encore en noircir des pages et des pages ! Cela dit, on va en rester là et passer à la conclusion ! Dire que DisneySea est un parc tout bonnement extraordinaire est un faible mot tant il défie l’entendement ! Non mais ce parc, c’est juste un miracle, et je pense d’ailleurs qu’on n’en verra pas un autre d’un tel niveau de sitôt ! C’est comme si les planètes s’étaient parfaitement alignées, avec d’un côté une Oriental Land Company désireuse d’offrir une expérience hors du commun à ses visiteurs et, de l’autre, un Walt Disney Imagineering dans la tourmente de la fin des années Eisner, qui a vu là l’opportunité de prouver qu’il n’avait pas perdu la main. D’ailleurs, c’est assez fou de se dire que le parc a été conçu à la fin des années 1990, à une époque où la conception 3D n’existait quasiment pas !! Parce que là, outre la qualité de réalisation des décors, on a juste affaire à une masterclass en termes de gestion des points de vue et des perspectives ! Prenez Arabian Coast et Mermaid Lagoon, deux zones placées l’une en face de l’autre. A chaque fois on est sur des palais (plus ou moins fantaisistes) et une notion de plage avec du sable une végétation exotique. Du coup, l’intrusion visuelle de l’une à l’autre ne gêne pas et est assumée. Si vous continuez, vous arrivez ensuite à Lost River Delta, également visible puisque la végétation est là aussi tropicale, mais où les bâtiments en tôle sont plus en retrait (on aperçoit seulement les cimes des temples au milieu des arbres). Et lorsque l’on va ensuite vers Port Discovery, où la thématique est pour le coup radicalement différente, on passe par une chicane qui nous coupe complètement la vision des zones précédentes, idem pour celle qui suit encore après (la partie Cape Cod d’American Waterfront). En somme, rien n’a été fait au hasard ! Un parc excellement bien conçu et superbement réalisé, c’est bien, mais encore faut-il qu’il soit entretenu correctement (n’est-ce pas Disneyland Paris ??). Eh bien c’est clairement le cas ici ! Pas trace de coulure de pluie sur les façades, pas un accessoire cassé au milieu des décors, pas un animatronic qui déconne, tout fonctionne à la perfection, c’est juste dingue ! Vous l’avez compris, dès que vous en aurez l’occasion, foncez à Tokyo DisneySea ! Même si vous en avez déjà vu des photos par centaine, que vous pensez déjà connaitre le parc dans ses moindres recoins avant même de l’avoir visité, il parviendra tout de même à vous mettre sur le cul ! Après notre visite en 2008, je n’avais pas placé DisneySea au sommet du classement de mes parcs préférés mais plus j’y réfléchis, plus je crois qu’il y a sa place ! Et tant pis si ça manque d’un bon coaster ou d’une attraction aquatique, tant pis si le parc est un peu victime de son succès (pour ça, y avait plus de monde que la première fois), tout le reste est tellement beau, bien pensé et réalisé avec une extrême générosité que c’est plus que mérité ! Et on n’a pas encore parlé de Fantasy Springs… |
Chapitre 21 : Retour aux sources
Parc visité : Tokyo DisneySea
Dernier chapitre de ce looooong Trip Report avec la partie que vous attendiez sans doute le plus, et que je vous aie soigneusement gardée pour la fin, méchant que je suis ! C’est donc parti pour Fantasy Springs ! Construite pour la bagatelle de 2 milliards d’euros (oui, oui, vous lisez bien, deux fois le prix de Star Wars Galaxy’s Edge), la nouvelle zone de DisneySea est donc la plus chère et assez logiquement la plus grande jamais crée dans un parc Disney ! Elle ne propose non pas une mais deux attractions majeures ++, complétées par une attraction secondaire et une mineure, trois restaurants service au comptoirs, une boutique, sans oublier un tout petit hôtel de rien du tout (475 chambres et suites) et, très important, deux blocs toilettes ! A ce stade, ce n’est plus d’un Port supplémentaire qu’il faut parler, mais d’un véritable parc dans le parc !! Ce sentiment de parc dans le parc on l’a d’ailleurs dès que l’on passe au travers de l’impressionnante muraille de faux rochers qui marque l’entrée de Fantasy Springs et dans laquelle sont sculptés les différents personnages Disney que l’on va croiser un peu plus loin, le tout entouré de nombreuses cascades. A ce moment-là, on a vraiment l’impression de quitter DisneySea pour un autre univers, totalement déconnecté du parc que l’on laisse derrière nous. Parc dans le parc enfin parce que Fantasy Springs se divise en fait en quatre mini zones. Les trois premières sont dédiées aux licences Peter Pan, Raiponce et Reine des Neige. Quant à la quatrième, elle abrite l’hôtel et les fameuses sources de la fantaisie. Cela étant dit, il est peut-être temps d’aller voir de plus près ce que cela donne d’un point de vue visiteurs, non ? Rapunzel’s Forest On commence par cette zone dédiée à Rapunzel (ou Raiponce comme on dit en bon français), sans doute la plus petite des trois consacrées à des licences Disney dans Fantasy Springs. Niveau décors, mis à part beaucoup d’arbres et de gros rochers, pas tant de choses à voir que cela… Y a tout de même l’indispensable tour avec sa princesse enfermée au sommet, l’entrée de la Taverne du Canard Boiteux (le resto du coin, bien plus grand à l’intérieur qu’il ne le laisse paraître à l’extérieur) ainsi que celle de la seule attraction de ce mini land, Rapunzel’s Lantern Festival. Au programme, petite promenade en barque qui, chose rare pour ce genre d’attraction, commence par une portion à l’air libre. Après cela, on pénètre dans un bâtiment pour la suite de l’aventure, finalement assez courte puisque composée de seulement trois scènes, dont seule la toute dernière retient l’attention. Dans celle-ci, on se retrouve à contourner la barque de Raiponce et Flynn, accompagnée de centaines de lanternes qui flottent au-dessus de notre tête. Visuellement, y a rien à dire, c’est très beau et particulièrement envoûtant ! Cela étant, on ressort tout de même de l’attraction avec un goût de trop peu, pas forcément du fait de la durée de la balade (5 minutes, c’est autant que Mickey & Minnie’s Runaway Railway par exemple) mais plutôt à cause d’un certain manque de contenu qui fait que l’on n’en retient pas grand-chose mis à part la fameuse scène de fin. Frozen Kingdom On passe ensuite à Frozen Kingdom, qui reprend la même structure que le mini land précédent, à savoir une attraction et un restaurant, noyés dans tout ce qu’il faut de déco afin de vous immerger dans l’univers nordique de la Reine des Neiges. Par rapport à Rapunzel’s Forest, la zone parait déjà plus grande, sans doute parce qu’on y trouve de plus nombreux bâtiments. D’un côté, il y a un petit bout de village scandinave (qui n’abrite malheureusement qu’un bloc toilettes), de l’autre, il y a le château d’Arendelle avec son restau à l’intérieur, ainsi que le Dark Ride local, caché derrière une autre muraille de béton sculpté, représentant ici une montagne enneigée, avec le palais d’Elsa en arrière-plan. Si l’on en vient au fameux Dark Ride, ici baptisé Anna and Elsa’s Frozen Journey, il faut commencer par dire que, mis à part son thème et son mode de transport en bateau, il n’a pas grand-chose à voir avec le Frozen Ever After que vous pouvez connaitre d’Epcot ou de Hong Kong Disneyland (et peut-être un jour de Disney Adventure World). Tout d’abord la storyline n’est pas la même. En Floride ou à Hong Kong, l’histoire prend place après les évènements du premier film, alors que les habitants d’Arendelle organisent un festival célébrant l’hiver en plein été. A Tokyo, rien à voir puisque l’attraction raconte tout simplement les évènements du film, en se concentrant avant tout sur la relation entre Anna et Elsa. On commence donc par la brouille des deux sœurs dans leur enfance pour aller jusqu’à leurs retrouvailles finales des années plus tard, non sans avoir assisté à la construction du palais de glace par Elsa ou sa congélation accidentelle d’Anna. Ensuite, il y a l’ampleur de l’attraction… Là encore, ça n’a rien à voir puisque la version de Fantasy Springs est tout simplement 50% plus grande que ses consœurs. Du coup, les scènes sont plus nombreuses, souvent plus grandes, et avec sans doute plus d’animatronics dernier cri que dans aucun autre Dark Ride Disney ! Également, côté parcours, ce ne sont pas deux mais cinq descentes qui vous attendent (ok, assez petites), dont deux se font en arrière ! D’ailleurs, c’est sans doute là une des seules faiblesses de ce Frozen Journey, cette succession de passages sur des pneus de friction ou de tables rotatives qui cassent quelque peu le côté balade sur l’eau. Pour autant, cela a sans doute été nécessaire pour garantir un espacement constant entre deux bateaux. D’ailleurs, en parlant de ça, il parait que Tokyo Disney avait étudié l’idée d’un système de transport façon Pirates of the Carribean à Shanghai Disneyland mais que, même pour eux, cela revenait trop cher (et je me demande s’il n’y avait pas également un problème de place). En conclusion, Anna and Elsa’s Frozen Journey c’est du très très lourd ! Le Dark Ride est super long (8 minutes 30 !), généreux dans ses décors et ses effets, bref c’est du grand art… mais ce n’est pas pour autant celui qu’on a préféré à Fantasy Springs ! Peter Pan’s Never Land Pour le découvrir, il faut se rendre dans la zone dédiée à Peter Pan où, entre toujours autant d’arbres et de béton sculpté, mais aussi le galion du Capitaine Crochet et le rocher de Skull Rock, vous trouverez l’entrée de Peter Pan's Never Land Adventure. Au programme, encore une balade en bateau, mais en bateau volant cette fois-ci, et en 3D s’il vous plait, Peter Pan's Never Land Adventure s’inscrivant dans la lignée des Dark Rides 4D, dont le premier mais aussi plus célèbre exemple est le Spiderman d’Islands of Adventure. Ce genre d’attractions, Disney s’y était déjà frotté il y a maintenant dix ans avec le pas forcément terrible Ratatouille... Bonne nouvelle, les Imagineers ont su tirer les leçons de leurs erreurs et sont tout simplement revenus aux sources de ce qui fait que Spiderman fonctionne si bien : son système de transport ! Adieu donc les véhicules trackless, vive le guidage par rail permettant une plus grande liberté de mouvement à la plateforme dynamique. Adieu aussi les véhicules trop ouverts et place à des embarcations aux côtés très relevés afin de parfaitement contrôler le champ de vision des passagers ! Ajoutez ensuite un parcours extrêmement long (Peter Pan dure plus de sept minutes contre quatre pour Spiderman), des médias de toute beauté diffusés sur des écrans d’une qualité exceptionnelle (qui plus est intégrés à la perfection), n’oubliez pas de ménager des temps de pause entre deux séquences plus intenses et… non mais attendez… ça y est, il enfin est là le Dark Ride 4D qui envoie Spiderman au tapis ! 25 ans après l’ouverture du chef d’œuvre d’Universal, il était plus que temps !!! Vraiment, cette attraction, c’est juste une tuerie intégrale et, il n’y aurait pas Indiana Jones Adventure à côté, je pense que ça pourrait être ma préférée à DisneySea ! Peter Pan's Never Land Adventure, c’est juste un monument de fun, qui vous embarque comme peu d’autres expériences issues d’un film d’animation Disney parviennent à le faire (au hasard, Tale of the Beauty and the Beast dans le parc voisin), en vous en mettant au passage plein les mirettes à tel point qu’il est difficile d’atterrir à la fin de ce magnifique vol ! Curieusement, il semblerait que Peter Pan soit l’attraction qui ait le moins de succès de tout Fantasy Springs... Est-ce à cause de la 3D ? Ou du fait qu’il y ait déjà un Dark Ride Peter Pan à Tokyo Disneyland ? Ou alors parce que Raiponce et la Reine des Neiges sont des licences bien plus récentes ? Je n’en sais strictement rien, et peu importe d’ailleurs, pour nous ça a juste été un énorme kif ce voyage au Pays Imaginaire, et c’est bien ça tout ce qui compte ! En parlant de Pays Imaginaire, on va peut-être en finir le tour… Bon, en fait, pas grand-chose à ajouter : à nouveau un restaurant avec service au comptoir, ah mais aussi une autre attraction ! Nommée Fairy Tinker Bell’s Busy Buggies, il s’agit d’un petit parcours en extérieur dérivé de l’univers des Disney Fairies. Ça ne casse pas trois ailes à une Fée Clochette mais ça a le mérite d’exister et de proposer une offre destinée aux plus jeunes, dans une zone qui ne propose pas grand-chose d’autre pour eux. Allez, encore un rapide mot maintenant sur la partie à proximité du Fantasy Springs Hotel avant de conclure sur la zone ! On ne va pas y aller par quatre chemins, que ce soit le look de l’hôtel ou toutes ces fontaines représentant diverses princesses Disney sculptées dans la roche, je trouve ça d’assez mauvais goût, pour ne pas dire ultra kitch, et accessoirement très éloigné de tout ce que Disney évoque en termes d’architecture pour moi. Voilà, c’est dit, inutile d’argumenter plus que cela ! Et maintenant, le verdict sur Fantasy Springs !! Vous l’avez peut-être senti dans le pavé que je vous ai fait ci-dessus, Fantasy Springs est un peu une zone à deux visages… D’un côté, il y a les attractions. Ok Fairy Tinker Bell’s Busy Buggies est très oubliable et Rapunzel’s Lantern Festival manque clairement de contenu, mais Anna and Elsa’s Frozen Journey et Peter Pan's Never Land Adventure, wow, bonjour la double claque ! Et puis, c’est quand la dernière fois que Disney nous avait sorti un nouveau land avec plus d’une attraction majeure ?? Ah ben jamais ! Ensuite il y a la zone… Je comprends le besoin qu’avait DisneySea d’avoir une espèce d’équivalent de Fantasyland mais je regrette vraiment que ça ait été fait de cette manière, en faisant totalement fis de l’identité du reste du parc ! Car c’est très simple, lorsque l’on est dans Fantasy Springs, on n’est plus à DisneySea ! La zone est complètement déconnectée du reste du parc, en témoigne le volcan, symbole visible où que l’on soit mais ici même pas perceptible. Et c’est vraiment dommage tant la cohérence d’ensemble et les transitions ultra fluides entre zones sont un énorme point fort de DisneySea ! Non, là on pourrait être à Tokyo Disneyland que ça ne changerait rien… et que ce serait limite plus logique ! Autre soucis, le thème de Fantasy Springs… Ah ben y en a pas ! Enfin si, il y en a trois, voire quatre. Le problème, c’est qu’ils n’ont rien à voir les uns avec les autres ! Ben oui, entre Peter Pan, Raiponce, Frozen et un hôtel chou à la crème, mis à part les références Disney, allez me chercher les points communs en termes d’univers ! Là où Fantasyland utilise cette espèce de ville médiévale fantasmée construite au pied d’un château et parvient à créer une harmonie d’ensemble, Fantasy Springs joue la carte de la végétation et des grandes façades en faux rochers pour tenter d’isoler chaque mini land de son voisin. Il en résulte une zone très morcelée, qui ne parvient jamais à former un tout cohérent ! D’ailleurs, en parlant de décors, désolé mais, on n’est juste pas au niveau du reste de DisneySea ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, Fantasy Springs est une très belle zone, mais comparez juste les façades du Fantasy Springs Hotel à celles de l’hôtel MiraCosta situé dans le même parc. On est d’accord que ça n’a juste rien à voir ?! Vous allez me dire qu’on est dans une zone purement Disney. Eh ben allez jeter un coup d’œil au château de la Petite Sirène, observez le travail fait sur les textures, les jeux de couleurs et de patine. Vous ne trouvez pas que c’est un peu moins lisse ? Cela n’est d’ailleurs pas aidé par l’absence de vie dans les allées… Ben oui, les arbres et les cailloux c’est bien gentil, mais où sont les boutiques, où sont les terrasses de restaurants visibles, où sont les kiosques ?? Quasi nulle part ! Fantasy Springs, c’est une orgie de décors, grands, beaux… mais sans aucune atmosphère qui s’en dégage ! Cela contraste particulièrement avec le reste de DisneySea, qui déborde de vie et où l’on a constamment l’impression que les bâtiments sont habités, qu’ils racontent quelque chose ! Là rien, c’est juste inerte ! Voilà donc pour Fantasy Springs… Dans n’importe quel parc, cette zone aurait fait figure de chef d’œuvre mais le problème est que l’on n’est pas dans n’importe quel parc, on est à Tokyo DisneySea ! Et si les attractions de la zone, notamment Peter Pan et Frozen sont de très hautes volée et tiennent parfaitement la comparaison avec les Indiana Jones Adventure, Voyage au Centre de la Terre ou Tower of Terror, le reste n’atteint malheureusement pas le niveau de perfection de ce qui est et restera sans doute encore pour très longtemps le plus beau parc jamais créé ! Avant de passer à la conclusion du Trip Report, on va encore faire comme pour Universal Studios Japan et vous donner quelques conseils de visite pour le resort Disney tokyoïte, au cas où vous auriez la chance de passer par là prochainement ! - Je l’ai dit dans le compte-rendu de la visite à Tokyo Disneyland mais je le redis ici : si vous faites les deux parcs du resort, commencez votre visite par celui-ci. La différence de qualité entre Tokyo Disneyland et Tokyo DisneySea est telle que l’ordre inverse risque de rendre votre découverte de Disneyland très frustrante ! - Prévoyez d’arriver tôt, environ 1h30 avant l’ouverture des parcs. Ça pique un peu le matin mais cela vous permettra d’entrer assez rapidement sur les sites une fois les portes ouvertes (généralement 15 à 30 minutes à l’avance, accès aux attractions inclus), d’avoir accès en premier aux Fastpass et de pouvoir faire une ou deux attractions avant l’arrivée de la foule ! - Dans le prolongement du point ci-dessous et si votre budget le permet, dormez dans un des hôtels du resort. Si vous êtes comme nous à faire de grosses journées parc, inutile d’aller vers un hôtel trop premium, vous risquez de ne pas avoir le temps d’en profiter. Pour autant, dormir sur place vous évitera les trajets le matin depuis Tokyo (entre le métro et le monorail, on arrive vite à 45 minutes) et vous permettra d’être plus tôt devant les grilles des parcs ! - Si vous comptez dormir sur le resort, étudiez le fait de prendre un Vacation Package (via le site officiel de Tokyo Disney Resort). Valables pour 2 jours / 1 nuit ou 3 jours / 2 nuits, ces formules combinent entrée au parc, nuits avec petits déjeuners, Fastpass prédéterminés et souvent quelques goodies en complément. Ils peuvent aussi inclure les repas ou, à minima, vous donneront accès prioritaire à la réservation des restaurants services à table. - Etudiez en amont le fonctionnement des Fastpass, accessibles via l’appli du parc. Il y en a différentes sortes, payants ou gratuits et ne s’appliquant pas aux mêmes attractions (ça serait trop simple). En gros, une visite à Tokyo Disney Resort, c’est comme pour une visite dans le complexe d’Orlando, ça se prépare à l’avance ! - Utiliser le mobile order pour tout ce qui est restaurant avec service au comptoir. C’est super efficace et ça évite de parfois longues files d’attente ! - A l’époque de notre visite (en novembre 2024), les attractions les plus populaires était la ToT, Soaring, Toy Story Mania, Voyage au Centre de la Terre, Indiana Jones Adventure et Frozen côté DisneySea et Beauty and the Beast, Splash Mountain, Winnie the Pooh et Monster Inc. (et Happy Ride with Baymax mais bon…) côté Disneyland. A l’inverse Pirates of the Carribean à Disneyland ainsi que Sindbad et 20.000 Lieues sous les Mers ne sont jamais trop blindées et mieux vaut donc les garder pour les périodes les plus chargées de la journée ! - Autant dans les autres parcs Disney, se mettre dans les files d’attente des attractions les plus populaires juste avant la fermeture est un super bon plan, autant à Tokyo Disney Resort, les files des attractions stars ferment généralement 45 à 60 minutes avant l’horaire officiel (et ce n’est inscrit nulle part). Attention donc si vous voulez faire un dernier tour de votre Dark Ride préféré avant de repartir ! |
Chapitre 22 : Dernier blabla et sayonara !
On en arrive maintenant à la conclusion de cet énorme Trip Report, sans doute l’un des plus longs que vous pourrez trouver sur ce site !
Et alors, c’était comme le Japon ? Comme il y a 16 ans, génial ! Le pays est magnifique, les locaux sont super gentils, on mange hyper bien et tout est d’une efficacité comme nulle part ailleurs, ce qui facilite grandement la vie sur place, notamment au niveau des transports !
Également, le choix de la période a été particulièrement judicieux, avec relativement peu de jours de pluie et des températures très agréables, entre 20 et 25° la plupart du temps. Rien à voir avec la chaleur étouffante des étés japonais à laquelle on avait eu droit début septembre 2008 !
Côté parcs, on a eu droit à une grande variété de sites, allant du très passable à l’excellentissime. Quant aux crédits, la bonne nouvelle est qu’on en a seulement raté deux, et pas les plus indispensables : Le Mini Dragon de Legoland Japan et le Batflyer de Nasu Highland !
On finit, comme d’habitude, avec un peu de classements…
Côté meilleurs crédits :
Côté Dark Rides :
Et enfin côté parc :
Voilà, on ne va pas s’attarder tellement plus longtemps, vous avez peut-être d’autres choses à faire que lire ma prose ! Je vous donne donc rendez-vous pour un autre Trip Report très prochainement. Ce ne sera pas du Japon, ça c’est sûr, tout comme il est sûr qu’on ne remettra pas 16 ans avant de retourner du côté du Pays du Soleil Levant !
Et alors, c’était comme le Japon ? Comme il y a 16 ans, génial ! Le pays est magnifique, les locaux sont super gentils, on mange hyper bien et tout est d’une efficacité comme nulle part ailleurs, ce qui facilite grandement la vie sur place, notamment au niveau des transports !
Également, le choix de la période a été particulièrement judicieux, avec relativement peu de jours de pluie et des températures très agréables, entre 20 et 25° la plupart du temps. Rien à voir avec la chaleur étouffante des étés japonais à laquelle on avait eu droit début septembre 2008 !
Côté parcs, on a eu droit à une grande variété de sites, allant du très passable à l’excellentissime. Quant aux crédits, la bonne nouvelle est qu’on en a seulement raté deux, et pas les plus indispensables : Le Mini Dragon de Legoland Japan et le Batflyer de Nasu Highland !
On finit, comme d’habitude, avec un peu de classements…
Côté meilleurs crédits :
- Eejaniaka (Fuji-Q Highland)
- Hakugai (Nagashima Spa Land)
- Zokkon (Fuji-Q Highland)
Côté Dark Rides :
- Indiana Jones Adventure (Tokyo DisneySea), encore et toujours
- Peter Pan’s Never Land Adventure (Tokyo DisneySea)
- Tale of Beauty and the Beast (Tokyo Disneyland)
Et enfin côté parc :
- Tokyo DisneySea, très très loin devant
- Universal Studios Japan
- Fuji-Q Highland
Voilà, on ne va pas s’attarder tellement plus longtemps, vous avez peut-être d’autres choses à faire que lire ma prose ! Je vous donne donc rendez-vous pour un autre Trip Report très prochainement. Ce ne sera pas du Japon, ça c’est sûr, tout comme il est sûr qu’on ne remettra pas 16 ans avant de retourner du côté du Pays du Soleil Levant !