Mars 2024
Revis notre aventure en live sur Instagram !
Pour ce premier trip de 2024, direction… le soleil ! Oui, parce que c’est peu de dire que le temps en Europe n'était pas à la fête en ce mois de mars 2024 !! Du coup, direction le Golfe Persique pour une semaine de parcs et de crédits entre les Emirats Arabes Unis et le Qatar !
La première destination, on la connaissait déjà assez bien puisqu’on n’y était passé pas plus tard qu’en 2017, 2018 et 2019, rien que ça (en même temps, c’est pratique en stop-over vers l’Asie). Pour autant, on avait quelques nouveautés à y découvrir, parmi lesquelles l’impressionnant Sea World Abu Dhabi et ses aquariums XXXXXL ou l’intrigant Mission Ferrari, une montagne russe entre Dark Ride et Coaster inaugurée en 2023 à Ferrari World.
Quant au Qatar, là c’était la complète découverte, principalement motivée par la curiosité de visiter Meryal, un parc aquatique flambant neuf, dans lequel les pétrodollars coulant à flot du pays ont permis de construire, avec pas moins de 85 mètres de hauteur, la plus haute tour de toboggans au monde !!
Tout cela, et bien plus, je vais essayer de vous le raconter en détails dans les chapitres qui suivent, en texte, photos... et jeux de mots !
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Pour ce premier trip de 2024, direction… le soleil ! Oui, parce que c’est peu de dire que le temps en Europe n'était pas à la fête en ce mois de mars 2024 !! Du coup, direction le Golfe Persique pour une semaine de parcs et de crédits entre les Emirats Arabes Unis et le Qatar !
La première destination, on la connaissait déjà assez bien puisqu’on n’y était passé pas plus tard qu’en 2017, 2018 et 2019, rien que ça (en même temps, c’est pratique en stop-over vers l’Asie). Pour autant, on avait quelques nouveautés à y découvrir, parmi lesquelles l’impressionnant Sea World Abu Dhabi et ses aquariums XXXXXL ou l’intrigant Mission Ferrari, une montagne russe entre Dark Ride et Coaster inaugurée en 2023 à Ferrari World.
Quant au Qatar, là c’était la complète découverte, principalement motivée par la curiosité de visiter Meryal, un parc aquatique flambant neuf, dans lequel les pétrodollars coulant à flot du pays ont permis de construire, avec pas moins de 85 mètres de hauteur, la plus haute tour de toboggans au monde !!
Tout cela, et bien plus, je vais essayer de vous le raconter en détails dans les chapitres qui suivent, en texte, photos... et jeux de mots !
Livre 1 : Jamais trop (Qa)tard
Chapitre 1 : Doha l’exploratrice
Parc visité : -
Bienvenue au Qatar et plus précisément à Doha, capitale du pays pour ceux qui ne seraient pas au courant, et accessoirement lieu de vie de près de 80% de sa population. Doha, qui signifie « baie » en arabe, est effectivement située le long d’une baie en demi-lune du Golfe Persique, au bord de laquelle se sont dressés depuis une vingtaine d’année un nombre impressionnant de buildings ultra modernes et d’hôtels de luxe. Par rapport à Dubaï, que j’imagine quelque uns d’entre vous ont déjà eu l’occasion de visiter, Doha fait beaucoup plus ville et non patchwork de quartiers déconnectés les uns des autres. Ici il y a des grandes artères, des places, des parcs paysagers, et bien entendu des malls à ne plus savoir quoi en faire, les températures souvent extrêmes des étés qataris ne permettant pas de vivre à l’extérieur une bonne partie de la journée. Sans aller jusqu’à dire que l’endroit a du charme, au moins il parait un peu moins artificiel (toute proportion gardée) que sa clinquante voisine ! Et sinon, côté curiosités touristiques, que peut-on voir de beau à Doha ? L’endroit le plus intéressant de la ville, et aussi le seul duquel se dégage un pseudo sentiment d’authenticité, c’est le Souk Waqif. Celui-ci se constitue d’un dédale d’étroites ruelles, souvent couvertes, où se succèdent magasins de tous genre, allant des vêtements et bijoux jusqu’aux épices et animaux. On y trouve également des restaurants et des cafés bordant l’allée principale qui traverse le souk. Dans la continuité du Souk Waqif, vous avez également le souk aux faucons (les Qataris adorent la fauconnerie) et même un hôpital 100% dédié aux soins pour ces volatiles, ainsi que les écuries de la ville, en face desquelles se trouve le palais princier de l’émir. En continuant la balade, on arrive à la Corniche, qui longe la baie de Doha sur 7 kilomètres. C’est ici que vous trouverez les deux musées les plus emblématiques de la ville, celui des Arts Islamiques, construit sur l’eau et dessiné par Ieoh Minh Pei, et celui dédié à l’histoire du Qatar, signé Jean Nouvel. Après cela, on passe au quartier des affaires de Dafna, où se trouvent la plupart des gratte-ciel de la capitale, souvent signés de grands noms de l’architecture. Mis à part les tours (et quelques malls), il n’y a pas grand-chose d’autre à voir ni à faire mais de nuit, ça vaut vraiment le coup d’œil ! Plus intéressant, surtout le soir pour aller manger un morceau, vous avez Msheireb Downtown Doha, un quartier totalement reconstruit il y a quelques années, sorte de ville du futur entre expérimentation urbanistique et délire architectural. Ici, on ne se sent plus au Qatar, plutôt dans un film de SF façon Bienvenue à Gattaca ! Pour finir, un petit mot sur Katara Cultural Village. Comme son nom l’indique, l’idée de ce quartier était de réunir tout un ensemble d’institutions culturelles en un même lieu. Le résultat ressemble pas mal à un souk, avec des construction basses et des petites ruelles très labyrinthiques un peu partout. Comme conscients que ce concept n’attirerait peut-être pas les foules, les autorités locales y ont adjoint les Galeries Lafayette et plusieurs autres commerces. Du coup, l’endroit est assez étrange, ne sachant pas trop sur quel pied danser. Pour autant, s’y promener est assez agréable, d’autant que la mer est juste à côté. Ah, et puis, s’il fait trop chaud, pas d’inquiétude, tout est climatisé… même les ruelles à l’extérieur, si si !! Voilà donc pour Doha vite fait bien fait ! On ne va pas se mentir, il n’y a pas tant de choses à faire que ça dans la capitale du Qatar. Pour autant, l’endroit est loin d’être désagréable, c’est super propre, super safe, il y a somme toute très peu de touristes, tant et si bien qu’on a clairement préféré Doha à Dubaï ! |
Chapitre 2 : L’eau (pas) rance d’Arabie
Parc visité : Meryal
Après l’interlude tourisme à Doha, il est temps de revenir à nos premiers amours, les bons gros parcs d’attractions qui envoient du lourd ! Ok, là on n’est pas vraiment dans un parc d’attraction puisque notre destination du jour, sobrement baptisée Meryal, est un parc aquatique, accessoirement l’un des mieux achalandés en toboggans de la planète à l’heure où j’écris ces lignes ! Ouvert fin novembre 2023, le parc était donc flambant neuf, à tel point qu’une partie de son offre n’était pas encore disponible pour les (très peu nombreux) visiteurs au moment de notre visite. Dans le lot on aura donc dû se contenter de voir sans pouvoir les tester un train faisant le tour du parc, un Shoot the Chute Interlink (avec deux descentes et un ascenseur vertical) ainsi que, plus ennuyeux pour le compteur, un Spinning Coaster Intamin avec trains de deux wagonnets 4 places et passagers orientés vers l’intérieur comme sur les modèles Gerstlauer. Ok, ça la fout mal, d’autant plus qu’on n’est pas sûr de revenir dans le coin tout de suite… Néanmoins, si on avait mis Meryal (et le Qatar) sur la to do list de ce trip, ce n’était pas pour le +1 mais parce que le parc n’abrite rien de moins que la plus haute tour de toboggans jamais construite ! Baptisée Icon Tower, cette dernière culmine à 85m de hauteur et comporte pas moins 12 descentes différentes dans une espèce d’enchevêtrement de tuyaux multicolores pas forcément très heureux visuellement mais diablement impressionnant lorsque vous êtes à son pied ! Ajoutez à cela 7 autres tours plus petites (mais dépassant tout de même souvent les 20m de hauteur) et vous obtenez un total de 26 grands toboggans différents, et je ne compte pas là-dedans tous les doublons ni les versions XS pour gamins ! Ok, je sens qu’on a du boulot pour passer tout cela en revue donc ne perdons pas une ligne de plus et en avant pour les glissades !! Ah, juste avant de se lancer, petit conseil si vous n’êtes pas un expert des noms d’éléments de toboggans WhiteWater, qui a fourni l'ensemble des glissades du parc. Comme je vais en citer pas mal, n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site du fabricant pour voir à quoi tout cela ressemble ! Ceci étant dit, passons sans plus attendre aux choses sérieuses ! Icon Tower Attaquons direct avec le gros morceau, avec ses 85m de hauteur et ses tuyaux à gogo ! La tour est située sur une presqu’ile avançant sur la mer, reliée au reste du parc par une digue d’environ 250 mètres de longueur. Pour s’y rendre, un train a été prévu mais, vu qu’il n’était pas en fonctionnement et qu’il n’y a de toute façon pas un rat, un service de navette en golfettes a été mis en place. C’est assez ridicule mais ça faisait très VIP ! Ensuite, et avant d’y aller toboggan par toboggan, il faut que je vous explique le principe de fonctionnement de la tour. Celle-ci comporte six niveaux, ce qui donne, du haut vers le bas : - Niveau 6, à 76m au-dessus du plancher des vaches : départ des 2 body slides redescendant jusqu’au sol - Niveau 5 : départ de 2 des toboggans en bouées 2 places - Niveau 4 : départ de 2 des toboggans en bouées rondes 3 places - Niveau 3 : piscine intermédiaire avec arrivée des 2 toboggans étant partis du niveau 5 et départs de 2 autres toboggans en bouées 2 places descendant jusqu’au sol - Niveau 2 : la même chose que le niveau 3 pour les bouées 3 places - Niveau 1 : départ de 2 petits toboggans en bouées 2 places - Niveau 0 : arrivée de 6 toboggans en bouées (les 4 autres s’arrêtant aux niveau 2 et 3) et des deux Body Slides partant du sommet. Et si vous vous posiez la question, bien entendu, on monte là-haut en ascenseur même si, au moment de notre visite, seuls les niveaux 1 à 4 étaient desservis (il fallait ensuite finir à pied pour accéder aux niveaux 5 et 6). Au total, vous avez donc 12 toboggans : 2 body slides qui sont les seuls à parcourir toute la hauteur de la tour d’une traite, 6 toboggans en bouées biplaces et 4 toboggans en bouées rondes pouvant accueillir jusqu’à 3 passagers. Et maintenant, passons au détail toboggan par toboggan ! Si on commence par le sommet de la tour, on a donc 2 Body Slides, Vertigo et Fractionator. Le premier possède une trappe de départ et offre une descente à pleine balle particulièrement dingue car, là où ce genre de toboggan dure généralement 5 à 10 secondes, ici il n’en faut pas moins de 35 pour parcourir les 76 mètres de dénivelée jusqu’au sol ! D’ailleurs, l’ensemble est tellement extrême (et les jointures entre les bouts de tuyaux pas forcément des plus réussies) que l’on vous propose d’enfiler une espèce de planche rigide dans le dos pour assurer un minimum de confort ! Ça déboite et c’est clairement le meilleur toboggan du parc ! Place ensuite à Fractionator. Ici pas de trappe, juste un départ classique et une descente moins rapide que pour Vertigo et donc beaucoup plus longue (plus d’une minute), tellement longue qu’elle en devient presque ennuyeuse au bout d’un moment car trop répétitive, un problème que l’on va d’ailleurs retrouver sur les autres toboggans de cet Icon Tower. On descend à présent d’un niveau pour trouver les départ de deux toboggans en bouées biplaces en ligne, Extruder et Cracker. Les deux sont assez similaires à la différence près qu’Extruder possède 3 éléments Constrictor (des virages serrés à 360°) alors que Cracker est juste une descente classique. Dans les deux cas, c’est très long (plus d’une minute), voire un peu trop, et l’arrivée se fait au niveau 3 de la tour, où il est possible de switcher d’un toboggan à l’autre pour la suite de la descente. Tant qu’à faire, enchaînons justement avec les deuxièmes parties de Cracker et Extruder. Côté Cracker, ça continue de manière assez classique, avec juste une remontée propulsée par jets d’eau en mode Master Blaster à mi-descente. Également, il y a une petite accélération sympa au 2/3 du parcours mais on a vite fait de reperdre notre vitesse et de revenir en mode plan-plan jusqu’à l’arrivée dans le bassin de réception. Côté Extruder, c’est plus sympa, d’ailleurs le meilleur toboggan du genre sur l’Icon Tower, la faute à deux passages Master Blaster ainsi qu’un final avec quart-pipe. On passe maintenant aux quatre descentes en bouées 3 places. Partant du niveau 4 jusqu’au niveau 2, on a les premières parties de Boiler et Reformer. Côté Boiler, on a droit à un élément façon entonnoir à l’horizontal (baptisé Abyss par WhiteWater), avec projections à l’intérieur s’il vous plait, suivi d’un plus petit entonnoir Rattler. Côté Reformer, le parcours commence avec une Sphere et propose ensuite 3 virages serrés Constrictor. Pour la seconde partie (du niveau 2 jusqu’au sol), on inverse les rôles puisque c’est sur Reformer que l’on trouve un élément Abyss (en extérieur cette fois-ci) alors que Boiler propose 2 Rattler. 9…10, allez, encore 2 ! Ces deux derniers, c’est au niveau 1 qu’il faut aller les chercher. On revient à du toboggan en bouées 2 places en ligne pour 2 descentes pas forcément très intéressantes, avec son et quelques effets lumineux, mais sans aucun élément spécial. Voilà, on a fait le tour… pour ce qui concerne l’Icon Tower. Petite conclusion à mi-parcours sur cette partie du parc ? Si ça peut vous faire plaisir… J’avoue que j’attendais énormément de cette Icon Tower. Comme je l'ai dit dans en intro du Trip Report, elle est la raison principale de notre détour par le Qatar. Malheureusement, on ne peut pas dire qu’on en ait été vraiment satisfait ! Ok, le toboggan à trappe Vertigo est une tuerie, pour sa longueur, sa vitesse constante, en somme pour sa dinguerie totale ! Pour le reste, c’est en revanche beaucoup plus mitigé. Disons que le principal soucis avec les toboggans de l’Icon Tower est ce que l’on pensait être leur principale force, à savoir leur longueur. Oui…. Mais en fait non ! C’est trop long, et surtout, pas assez rythmé ni varié ! Perso, je préfère largement un toboggan qui ne dure que 20 / 30s mais où il se passe constamment quelque chose plutôt que ceux de l’Icon Tower, qui durent certes souvent plus d’une minute, mais où tout finit par être ultra répétitif et dépourvu de surprise ! Autre défaut, le fait que quasi tous les toboggans soient presque tout le temps fermés. Ok, c’est compréhensible pour les deux Body Slides, pour ceux en bouées un peu moins. Non parce que là ça finit par devenir étouffant, et pourtant je ne suis pas clostro ! Allez, après cette semi-déception, il est temps de continuer avec le reste du parc, et on a encore pas mal à faire vu qu’il nous reste encore 7 tours à tester ! Enfin 6… celle avec le Dueling Master Blaster était HS, dommage ! Rapid Rafinery Avec l’Icon Tower, voici l’autre étrangeté de Meryal, quoiqu’un peu moins unique au monde... Il s’agit en effet du quatrième exemplaire de Slide Wheel, qui combine toboggan et grande roue ! Hein ? Quoi ?? Mais comment ça peut bien fonctionner ce truc ??? Le principe est en fait assez simple, et surtout très malin ! Vous embarquez sur une bouées (3 places) qui va être introduite dans un toboggan monté sur une gigantesque roue en continuelle rotation. L’accès se fait au niveau du moyeu (au centre de l’axe donc) et le tube est dessiné de telle manière que la bouée puisse avancer petit à petit au fur et à mesure des rotations de la roue, pour finalement ressortir au même niveau mais du côté opposé. Côté sensations, ce n’est pas extrême mais plutôt rigolo, les mouvements d’oscillation de la bouées remplaçant l’habituelle vitesse que l’on peut prendre sur un toboggan classique. Plus que cela, c’est surtout l’aspect totalement désorientant de l’expérience que l’on retient ! Entrant au milieu de la roue, on devine bien que l’on reste toujours dans sa partie basse… Pour autant, on perd rapidement tous ses repères et on se laisse alors bercer en rigolant et en se prenant pas mal de litres d’eau sur la gueule jusqu’au retour à l’air libre, qui arrive presque deux minutes après être entré dans la roue ! Autrement dit, ça dure sacrément longtemps pour un toboggan aquatique, et c’est accessoirement moins lassant que les descentes en bouées de l’Icon Tower ! Rocket Blast & Dukhan n°10 On passe à présent en mode bouées XXL puisque celles de Rocket Blast et Dukan n°10 peuvent accueillir jusqu’à 6 passagers. Du côté de Rocket Blast, on a affaire à ce que WhiteWater appelle un Walhalla et qui consiste en la succession d’un élément Boomerango (un grand mur façon quart-pipe) et d’un Manta (un vrai half-pipe pour le coup). L’ensemble est traversé à toute berzingue et les sensations, notamment d’apesanteur sur le Boomerango, sont très bonnes, tant et si bien que voilà le meilleur des toboggans de Meryal après Vertigo ! On continue avec Dukhan n°10, un Abyss (entonnoir) XXL. Dans le même genre, on connaissait déjà le Tornado de Proslide dont l’Abyss est fortement inspiré et, force est de constater que la version concurrente est plus inspirée, même si celle-ci ne démérite pas pour autant ! Leap of Fate & Jet Fuel Falls On délaisse les bouées pour cette tour suivante qui propose 2 duos de Speed Slides à trappe, les 2 premiers comportant un looping, les 2 autres uniquement des virages à grande vitesse. Dans les deux cas, ça fait bien le job, avec toutefois une nette préférence pour le côté avec looping. Rusty Splash, Roughnek, Cracking Unit & Driller Encore 4 toboggans pour cette nouvelle tour, mais cette fois-ci les 4 sont différents, tout en partageant le point commun de se faire en bouées une ou deux places. Également, à chaque fois il est possible de choisir parmi 4 animations sonores et lumineuses, même si cela n’apporte pas grand-chose à l’expérience, en dehors de la descente avec les sphères. Les Sphères, parlons-en justement. Elles sont au nombre de 3 sur Rusty Splash et comporte à chaque fois une projection à l’intérieur, qui varient selon le thème que vous aurez choisi avant de vous lancer dans la descente. Après cela, Roughnek comporte un élément Rattler en toute fin de parcours, Cracking Unit 2 Constrictor et Driller est juste un toboggan classique sans rien de particulier. Distillers Un petit tour de Mat Racer, ça vous dit ? Eh bien c’est parti avec ces 6 descentes en parallèle, la tête la première sur son tapis ! Le résultat est bien marrant, même si on n’atteint pas ici le génie des versions Proslide, en tête desquelles vient se placer le Vikingløp de Rulantica ! Alqatara & Oil Slip Juste à côté de Distillers se trouve cette tour comprenant deux toboggans d’une vingtaine de mètres de hauteur. Le premier est une descente droite avec départ via trappe qui envoie tout ce qu’il faut. Le second propose quant à lui un départ classique mais aussi une bosse à mi-hauteur, qui ne procure malheureusement pas la moindre sensation de décollage. Eh mais attendez… ça y est, on a fait le tour de tous les toboggans de Meryal ?? On dirait bien que oui !! Je ne sais pas vous mais je commençais à croire qu’on n’arriverait jamais au bout !! Cela dit, il n’est pas encore temps de boucler ce chapitre… Il faut aussi que je vous parle de la piscine à vagues, des deux Lazy River ou des nombreuses aire de jeux aquatiques dont dispose le parc. En même temps, c’est la même chose que partout ailleurs donc inutile de s’étendre ! Un petit mot sur la déco alors ? Je n’en ai pas parlé en intro donc je vais le faire maintenant, Meryal est thématisé sur l’industrie pétro-gazière qui a fait du Qatar l’un des pays les plus riches au monde ! L’Icon Tower évoque donc un derrick (son autre nom est d’ailleurs Rig 1938) et de nombreux autres éléments tels que des cuves, des camions, de la tuyauterie à tout va et bien plus servent de décors un peu partout dans le parc. On me souffle que ça donne à l'ensemble un petit côté Water World et j’avoue que ce n’est pas totalement faux… Dans l’ensemble, tout est très bien fait, on sent qu’il y a eu des moyens (ok, ça c’est vrai pour le parc dans son ensemble) et, on ne va pas se mentir, ce n’est pas le genre de thématique que l’on croise tous les jours ! Pour autant, je ne suis pas un très grand fan de ce côté industriel assez froid et qui ne laisse que très peu de place à la végétation. Je sais que c’est ultra bateau pour un parc aquatique mais je préfère largement un environnement beaucoup plus verdoyant, avec des palmiers partout, un peu comme à Aquaventure. On finit avec la bouffe, c’est important ça aussi pour reprendre des forces entre deux ascensions de leurs tours de toboggans ! On a déjeuner au pied de l’Icon Tower, dans un resto pizza & pasta et pas grand-chose à redire sur la nourriture, pour un parc, c’était tout à fait correct ! Voilà donc pour ce compte-rendu trèèèès détaillé de Meryal. Je crois que je n’avais jamais eu à faire une telle tartine sur un parc aquatique mais il faut aussi dire que Meryal est sans doute aujourd’hui le parc le mieux achalandé en toboggans de la planète (Aquaventure à Atlantis Dubai en a plus mais beaucoup dans le lot sont des petites descente pour les enfants). Rendez-vous compte, Meryal propose pas moins de 30 minutes de glissade cumulées en additionnant les durées de tous les grands toboggans du parc, c’est juste colossal ! Ok, c’est colossal, certes, mais ça ne dit pas ce qu’on en a pensé ! Même si tout n’est pas parfait (le jour où ça le sera je rendrai mon tablier), il n’y a pas à tourner autour du pot très longtemps, Meryal est un parc aquatique de classe mondiale ! Le parc est grand, l’offre est pléthorique et la qualité des différentes activités proposées est bien au-dessus de la moyenne ! En plus tout est neuf, super propre, les employés sont aux petits soins, non je pense très sérieusement qu’on tient ici l’un des 10 meilleurs parcs aquatiques au monde ! Top 10 certes, mais au niveau du Golfe Persique, comment vient-il se classer ? Des 4 parcs aquatiques testés dans le coin (les 3 autres étant Aquaventure, Yas WaterWorld et Wild Wadi), et même si Meryal est d’un très haut niveau, je pense que c’est celui qui nous a le moins plu, c’est vous dire le niveau des autres ! Atlantis a pour lui son cadre, ses rivières sauvages dantesques et sa plus grande variété de toboggans, Yas WaterWorld a ses deux Mammoth HydroMagnetic Proslide complètement dingues et Wild Wadi propose un excellent concept de Master Blasters en enfilade. Et puis le coup du crédit pas ouvert pour le visiteur, c’était juste impardonnable ! Bref, si vous êtes dans les parages, vous l’aurez compris, la visite à Meryal est plus que très chaudement recommandée ! On y a passé la journée entière, de l’ouverture à la fermeture, et je peux vous dire qu’on n’a pas eu le temps de se tourner les pouces tant il y avait à faire, malgré le fait qu’il n’y avait pas un rat (genre il y avait plus d’employés que de visiteurs) ! Je ne sais pas vous mais pour nous, faire une journée complète dans un parc sans voir le temps passer, c’est généralement un très bon signe quant à sa qualité ! |
Chapitre 3 : La fête aux FEC (Qatar)
Parcs visités : Trocadero, Gondolania, Angry Birds World, Lusail Winter Wonderland, Doha Toys Town
Après le gros parc aquatique qui sent bon les pétrodollars, on va se la jouer un peu plus modeste dans ce chapitre en se faisant le tour de FEC du Qatar ! Oui mais les FEC c’est quoi ? Déjà, pour faire pro, on prononce ça « Ef-i-Si » et non pas « Feuque » (ça, ça fait vulgaire) ! Ensuite, FEC c’est l’acronyme de Family Entertainement Center, autrement dit ces petits parcs indoor souvent abrités dans des malls, dédiés la plupart du temps aux plus jeunes, et accessoirement remplis de plein de merdouilles made in Italy aux couleurs criardes ! Avec un peu de chance, en plus de jeux d’arcade, de quelques gonflables et des indispensables salles d’anniversaire, vous y trouverez également un ou deux crédits. Bon, on ne va pas se mentir, ce sont plus souvent des Junior Coasters bien pathétiques que des gros monstres de sensations mais, rappelez-le moi, on est des chasseurs de crédits oui ou non ?!! Laissez-moi donc vous emmener dans cette tournée des grands ducs ! Ok, dans le cas présent, il serait sans doute plus juste de parler de petits marquis de rien du tout… Qu’importe, quand il y a du +1, on n’est jamais bien loin ! Trocadéro Pour ce premier arrêt, direction le Place Vendôme (so chic !), un petit mall de rien du tout construit en 2022 pour 1.3 milliard de dollars. Comme dans tous les centres commerciaux que l’on aura arpentés au Qatar, il y avait les kilomètres d’allées bordées de boutiques de luxe, du marbre du sol au plafond et des visiteurs… des visiteurs ?? Ah ben non, ça y avait pas ! Ce qu’il y avait en revanche, c’est un FEC, répondant au nom de Trocadéro, à l’intérieur duquel on trouve quelques petites attractions, une grande piste de kart et deux crédits. Enfin deux… Théoriquement ! Oui, parce que le premier, et accessoirement le plus appétissant, à savoir un petit Launch Coaster signé I.E. Park, est cloué en gare, apparemment en raison de trop grandes vibrations générées par le train sur les structures du bâtiment. Du coup, il y a de très fortes chances qu’il n’ouvre jamais ses portes, du moins à Trocadéro ! C'est ballot ça... Pour se consoler (maigrement), on peut se rabattre sur Monde Express, un Junior Coaster SBF, aussi excitant que sa catégorie et son constructeur pouvaient le laisser présager ! Gondolania Après Paris, place à Venise dans pour ce mall suivant, qui n’est pas sans rappeler le Venetian de Las Vegas (ou de Macao), avec ses canaux factices et son Palais des Doges de carton-pâte. A l’intérieur de ce haut lieu du bon goût, on trouve bien entendu un FEC, qui répond ici au doux nom de Gondolania ! Celui-ci propose une vingtaines d’attractions dont la plupart sont signées SBF (youpi !), à croire que les créateurs du parc ont voulu rester logiques dans leur thématique en allant acheter tous leurs manèges en Italie ! Côté crédits, le maître des lieux s’appelle F1 Coaster. Il s’agit d’un Family Coaster custom (et SBF donc), dont le circuit encercle à peu près tout le parc. A l’origine, la montagne russe était équipée de trains spinning avec harnais, mais il faut croire que c’était tellement l’enfer que quelqu’un a décrété qu’il serait de bon ton de repasser à des trains plus standards ! Et sinon, pour ce qui est des sensations, c’est très quelconque mais toujours plus stimulant que le plupart des autres +1 que l’on aura croisés dans cette tournée de FEC ! Je vous passe ensuite rapidement les autres attractions de Gondolania… Pêle-mêle il y avait une grande roue, une Family Tower, un Flume ainsi que toute une collection de merdouilles pour les gosses, y compris un Kiddie Coaster interdit aux adultes (noooon). Gardons pour finir un paragraphe pour le Zipline Coaster local. Déjà, bonne nouvelle, ce dernier ne possède pas de restriction de taille débile comme pas mal de ses congénères que l'on croisera plus tard (et pourtant souvent fournis par le même constructeur). Ensuite, au rayon des sensations, c’était assez gentillet, malheureusement sans grandes oscillations, et c’était surtout très très court ! Doha Toys Town Laissons les gondoles à Venise (air connu) et passons à Doha Toys Town, sans doute le FEC le plus glauque que l’on ait visité de tout le trip ! Pour le coup, il ne se situe pas dans un mall super moderne mais au-dessus d’un vieux super marché du centre de Doha, à l’intérieur de ce qui pourrait être une salle des fêtes dont l’exploitant aurait eu la grande idée de peindre tous les murs en rose pâle, d’y installer une quinzaine de petits manèges italiens pour gosses et de compléter ce tableau digne des pires films d’horreur avec les plus hideuses statues de résine copiant des personnages Disney et autres que l’on puisse imaginer ! Allez, on fait notre crédit pourri, un vieux Powered Coaster SBF en l’occurrence, et on fuit en courant… Oui sauf que le tour a duré… et duré… et encore duré ! Non mais, sérieusement, je pense qu’on est resté plus de 5 minutes à tourner sur ce semblant de montagne russe !! Angry Birds World On retourne aux gros malls clinquant pour ce FEC suivant avec Doha Festival City, au sein duquel nous attend Angry Birds World. Par rapport à Gondolania et Trocadéro (et je ne parle même pas de Toy Town), on est clairement un cran au-dessus, avec un parc plus grand et mieux thématisé. Limite c’était presque agréable de s’y balader et on a largement passé plus de temps à Angry Birds World que dans les trois FEC précédents, merci accessoirement la promo qui nous donnait accès à toutes les attractions en illimité ! Au rayon attractions justement, commençons, comme c’est original, par les crédits ! Angry Birds World ne possède aucune montagne russe au strict sens du termes mais le parc dispose à côté de cela d’un Disk’O Coaster et de quatre Zipline Coasters… dont trois étaient fermés… et le dernier inaccessibles au plus d’1m80 ! Tu parles d’une visite rentable !! Du coup, quoi d’autre… Ah oui, le Splash Battle qui ne mouille pas (un peu comme Wakabato à Phantasialand), et qui du coup propose un système de shoot laser… qui ne fonctionne pas ! Tu parles d’un concept !! Sinon, il y avait également tout ce qu’il faut d’attractions pour les enfants mais aussi un Sling Shot (on est dans un parc Angry Birds après tout) toujours bien efficace ainsi qu’une piste de karting pour adultes, qu’on ne s’est pas privé de tester vu qu’elle était incluse dans le forfait ! Lusail Winter Wonderland On quitte les FEC pour cette dernière étape (oh nooooon !!) et on passe au Winter Wonderland de Lusail ! Comme son nom l’indique très subtilement, ce dernier se trouve à Lusail, une ville sortie de terre il n’y a même pas 20 ans à quelques kilomètres au nord de Doha. Quant au principe, c’est le même que pour le Winter Wonderland de Hyde Park à Londres (en même temps, c’est le même organisateur), à savoir une grande fête foraine d’hiver avec tout ce qu’il faut de manège, de stands de restaurations et autres scènes pour animations. Petite différence tout de même avec la version anglaise, à Lusail, la plupart des attractions sont fixes et au lieu de durer quarante jours, le site reste ouvert grosso modo d’octobre à fin mars. Coté coaster, si ce n’était clairement pas un défilé de gling aaah qui nous attendaient, au moins tout marchait et était accessible aux grands enfants que nous sommes (en même temps, pas de Zipline Coaster à l’horizon) ! Du coup, qu’a-t-on testé de beau ? Qytar Al Rayan pour commencer, un Junior Boomerang Vekoma modèle Rebound, comme à Global Village, comme à Paultons Park et comme dans 14 autres parcs à l’heure où j’écris ses lignes (si j’en crois RCDB). Rien de bien original sous le soleil de Lusail, pour autant, ça passe tout seul et c’est déjà pas mal ! Direction ensuite Sky Coaster, une impressionnante montagne russe SBF qui ne doit pas dépasser les 5m de hauteur mais qui est équipée de ces saloperies de wagons à rotation verticales façon roue de hamster. C’est con mais c’est fun, du temps que ça ne dure pas trop longtemps. Sinon il y avait aussi Snow Dash, un drôle de Junior Spinning Coaster signé Gosetto, dont il n’existe que deux exemplaires au monde (le second, on le testera quelques jours plus tard à Dubaï) et dont on se dit que c’est sans doute très bien comme ça ! Pour finir, place à Ooredoo 5G un Looping Coaster I.E. Park « thématisé » sur un opérateur de téléphonie local. Looping Coaster + constructeur italien = généralement bobos partout, d’autant plus que les trains ne nous disaient rien qui vaille, idem pour le lift en S (pourquoi ??) ou la boucle verticale qui semblait beaucoup trop serrée ! Eh ben en fait non, à la surprise générale, c’est passé sans problème ni le moindre à-coup ! A ce rythme les Mack, Intamin, Vekoma, B&M et autres RMC vont commencer à avoir du soucis à se faire ! Après les crédits on passe aux restes, avec, testés par nos soins, une Free Fall bien efficace et un Booster côtés Flat Ride, ainsi qu'un Dark Ride interactif complètement naze et une grande roue avec jolie vue sur les alentours côtés machines plus familiales. Voilà, le tour de Lusail Winter Wonderland est fait pour ce qui nous concerne. Sans être révolutionnaire, on va dire que c’est tout de même mieux achalandé que tous les FEC du pays réuni, ce qui ne nous mène pas bien loin mais justifie néanmoins la visite si votre route vous menait du côté de Doha ! |
Chapitre 4 : En quête de crédits
Parc visité : Doha Quest
Après les FEC et la fête foraine, on remonte quelque peu en gamme pour ce dernier chapitre en mode qatari, avec ce qui était en 2024 le plus grand parc d’attractions du pays, Doha Quest. Ce dernier est situé au sein de Doha Oasis, un mall plutôt original puisqu’il ne comprend, en plus d’un cinéma et de quelques restaurant, qu’une seule boutique, un Printemps (cocorico !), qui encercle tout Doha Quest, ce qui nous aura d’ailleurs valu de pas mal en arpenter les allées avant de trouver l’entrée du parc ! Une fois à l’intérieur, la différence se fait tout de suite sentir par rapport aux parcs visités dans le chapitre précédent ! Il y a de la hauteur sous plafond, la déco est plutôt pas mal dans son style (un peu rétro futuriste) et surtout, Doha Quest n’est pas rempli de manèges italiens aux couleurs criardes ou de games qui font un boucan du tonnerre ! Et côté crédits ? J’y arrive ! Le parc en compte quatre, parmi lesquels la plus haute montagne russe indoor au monde, rien que ça, et on va passer tout cela en revue sans plus tarder ! EpiQ Coaster La grosse bébête locale, plus haut coaster en intérieur au monde, avec 56.7m au garrot. C’est du Premier Rides, autrement dit on va devoir subir ça à bord de ce qui se fait de plus merdique en matière de trains de gros coaster à l’heure actuelle, merci l’espace réduit au minimum, merci les lapbar qui tout ce qu’il y a de moins ergonomiques, sans oublier les protections aux tibias juste douloureuses ! Bon, au moins, pas de Comfort Collar à l’horizon. N’empêche, c’est vraiment dommage car, à côté de cela, le coaster est super doux et le circuit plutôt pas mal ! Le circuit, parlons-en justement ! Il commence par quelques zigzags en sortie de gare, qui mènent à un aiguillage que le train franchit avant d’aller se positionner sur une catapulte LSM. A vue de nez, il devait y avoir un préshow à ce moment-là, mais ça, c’était avant ! Ni une, ni deux, en avant pour le launch, en arrière plutôt puisque le train se fait lancer à reculons jusqu’à 91km/h, avant de gravir une flèche vrillée à 180° qui permet à EpiQ Coaster de décrocher son record. Mouais, c’est quand même un peu gadget comme record puisque l’on se fait ensuite bien ralentir (autour de 70km/h) avant de poursuivre avec le reste du parcours. Ce dernier propose alors deux inversions et quelques coups de G négatifs, dont on a hélas bien du mal à profiter tant les lapbars sont inconfortables au moindre airtime ou hangtime ! Allez, encore une petite spirale et c’est le retour en gare ! Verdict ? La flèche est un peu inutile, les trains ne sont franchement pas agréables mais l’ensemble passe tout de même assez bien, suffisamment en tout cas pour qu’on s’en soit refait quelques tours et que l’on puisse affirmer (sans trop de difficultés) qu’EpiQ Coaster est la meilleure montagne russe du Qatar ! Orxy Express Après le gros crédit, on passe en mode Family pour celui-ci, et les suivants aussi d’ailleurs. Dans le cas d’Oryx Express, on à affaire à un Family Coaster Vekoma, modèle 207m, autrement dit le truc déjà vu, revu et rerevu, sans aucune surprise donc ! Ok, la déco était sympa… Space Twister Tiens en parlant de déco, il faut que je mentionne celle de la zone où se trouve ce +1 suivant ! J’ai dit quelques lignes plus haut que Doha Quest s’en sortait plutôt bien de ce côté-là… C’était sans compter cette espèce de cul-de-sac bas de plafond, aux couleurs bariolées et qui plus est rempli d’une demi-douzaine de bouses SBF, dont ce jamais vu encore Junior Spinning Coaster ! Gling, prout et fuyons vers la suite ! Fly with Flap La suite, c’est le dernier crédit du parc, un Cloud Coaster signé Extreme Engineering, suspendu au plafond, au-dessus des allées du parc. Ce genre de petit Suspended Coaster, on en avait déjà croisé un au Vietnam, à VinWonders Phu Quoc. Là-bas, il était interdit aux plus de 50kg et personne dans le groupe n’avait donc pu monter dessus ! A Doha Quest, pas de limite de poids, youpiiii… mais une limite de taille, à 1m80 ! Eh meeeeerde ! Du coup, seul le Scherzie aura pu tester l’engin et on n’a apparemment rien raté… si ce n’est un +1, ce qui est quand même très rageant ! Ok, les crédits, c’est dans la proche… enfin celle de Scherzie, la notre à Sebichou et moi-même est un peu percée ! Mais du coup, quoi d’autre de beau à tester à Doha Quest ? Des Flat Rides déjà, à commencer par deux tours. La première est une Combo Tower S&S d’une cinquantaine de mètres de hauteur, efficace tout ce qu’il faut, à l’inverse de la seconde, une tour Bear Rides, la même qu’à Tripdrill ou à Fraispertuis, mais sans l’effet tilt, ce qui réduit considérablement les sensations offertes par la machine. Cela étant, il y aurait bien l’écran dans lequel monte la nacelle et l’interactivité associée qui aurait pu apporter un petit plus, sauf que rien ne marchait et que c’était donc bien naze ! Autre Flat Ride, un NebulaZ Zamperla. Ah ben non, il est HS. Du même constructeur, il faudra donc se contenter d'un Midi Discovery (très inconfortable si vous êtes un peu grand, merci les harnais pourris) et d'un Air Race (pas testé). Ajoutez encore à la liste un Rotor SBF vomitif comme il faut, un des rares exemplaires d’UniCoaster Chance Rides à avoir vu le jour (pas foufou), un RoboCoaster Kuka et je crois que le tour est fait ! Pour finir, place à Wings of Destiny, la deuxième plus grosse attraction de Doha Quest après EpiQ Coaster. Il s’agit d’un Flying Theater signé Dynamic Attractions (le même modèle qu’au Futuroscope), qui présente un film où vous survolerez, je vous le donne en mille… le Qatar ! Dans l’ensemble, c’est plutôt bien fichu, les images sont belles même si uniquement en animation et qu’il n’y a pas tant de choses que cela à montrer de l’émirat. Après cela, je crois que ça y est, le tour du parc est quasi fait ! Je vous passe les Kiddies Rides, ce n’était de toute façon que des merdes multicolores made in Italy. Je peux en revanche préciser qu’un Laser Game est inclus dans le billet d’entrée et que je m’y suis pris une bonne grosse branlée de la part des deux autres (qui s’étaient de toute façon alliés pour se venger de ma victoire au karting d’Angry Birds World, je ne vois pas d’autre explication). Sur ce, conclusion sur Doha Quest ! Pour un parc indoor, l’offre est franchement très honnête, rien à voir avec celle d’un FEC. Et même si aucune attraction ne sort vraiment du lot, au moins il y a du choix ! Côté déco, rien de bien foufou mais ça passe, plutôt bien dans la zone d’entrée, un peu moins dans celle futuriste où se trouve le gros coaster, carrément pas dans la zone enfants où tout n’est que couleurs flashy et mauvais goût ! En somme, Doha Quest n’est pas un parc vers lequel il faut se ruer si vous êtes au Moyen Orient, pour autant, si vous êtes de passage par la capitale qatari, il fait clairement partie des incontournables avec Meryal. |
Livre 2 : C’est pas trop t’E.A.U.
Chapitre 5 : Hollywood dans le désert
Parc visité : Motiongate
Fini le Qatar, place aux Emirats Arabes Unis, et plus précisément à Dubaï, et encore plus précisément à Motiongate ! Dédié au cinéma hollywoodien, avec des licences provenant des studios Sony, Lionsgate et Dreamworks Animation, Motiongate fait partie de Dubai Parks & Resorts, un complexe qui inclut également deux autres parcs d’attractions, un parc aquatique ainsi qu’une espèce de Disney Village baptisé Riverland et un hôtel. Depuis son ouverture fin 2016, on peut dire que Dubai Parks a eu une histoire assez mouvementée, notamment due au fait que les cinq millions de visiteurs annuels initialement attendus se sont avérés être beaucoup, beaucoup, mais alors beaaaaaucoup moins nombreux que prévu ! Du coup, exit le projet de Six Flags Dubai, exit Bollywood Parks transformé en Real Madrid World depuis avril 2024 (et promis à un bel avenir de merde si vous voulez mon avis), exit la plupart des restos et boutiques de Riverland, remplacés par un parc de gonflables et par… la plus grande sculpture de chameau au monde, si si ! Et au milieu de tout ce joyeux bordel, il y a donc Motiongate, un parc qui nous avait laissé une très bonne impression lorsqu’on l’avait visité à deux reprises, en 2017 et 2018. Cinq ans plus tard, qu’en est-il, est-ce toujours aussi génialissime ? Le suspense est à son comble ! Déjà, si on est dans les parages, vous vous en doutez bien, c’est qu’il y a du crédit dans l’air… Non pas un, mais deux s’il vous plait, récupérés du mort-né Six Flags Dubai. Ah ben oui, le projet a été annulé mais uniquement après que les attractions du futur parc ont été payées et livrées, ça aurait été indigne de ce grand n’importe quoi qu’est Dubai Parks sinon !! Pour trouver ces deux nouveautés, direction la zone Lionsgate, qui ne comprenait jusqu’alors que deux attractions thématisées autour de la saga Hunger Games. Eh bien maintenant vous avez également du John Wick et du Now You See Me (Insaisissable en VF). Commençons par le tueur à gage incarné par Keanu Reaves pour un coaster répondant au nom de John Wick: Open Contract. Au programme, 4th Dimension Free Spin de chez S&S, le même que dans la plupart des parcs US. Si la file d’attente est plutôt jolie, la machine est quant à elle bêtement posée sur un terrain vague, sans aucune déco. Quant aux sensations, c’est rigolo mais c’est à peu près aussi vite oublié que testé ! On continue alors avec Now You See Me: High Roller. Cette fois-ci, c’est à un Spinning Coaster Maurer que l’on a affaire, avec cependant le même concept de vas-y que je charge à fond la file en théma (un peu moins que sur John Wick cela dit) et que je n’en fous pas une pour ce qui concerne le circuit ! Et autant sur le Free Spin S&S ça peut encore passer parce que le parcours est tout en verticalité, autant là ça se voit vraiment beaucoup ! Côté ressenti, ça va, ça passe plutôt bien, même si le tracé semble très daté par rapport à ce qui se fait aujourd’hui, traduisant le fait que Maurer n’a malheureusement pas su évoluer depuis son heure de gloire dans les années 2000. Le +2, c’est fait, on peut maintenant se faire le best of de ce qu’on avait aimé du parc lors de nos précédentes visites ! Pour le trouver, ce n’est pas bien compliqué, il suffit de se diriger vers la zone indoor DreamWorks, qui regroupe aussi bien les meilleures attractions que les plus beaux décors de Motiongate, à tel point qu’on a parfois l’impression d’être dans un autre parc par rapport à ce que l’on peut voir à l’extérieur ! Au programme vous avez : - Madagascar Mad Pursuit : un court mais bien efficace LSM Coaster Gerstlauer, avec un catapultage très sec comme sait les faire le constructeur allemand et un circuit réservant quelques bonnes surprises et un ou deux jolis airtimes. - Shrek’s Merry Fary Tale Journey : un Dark Ride dédié au plus célèbre des ogres, sans hésitation le plus réussi de tous ceux que propose Motiongate (il y a en quatre mine de rien), notamment grâce à sa longueur et à son parti-pris scénographique très malin qui consiste à transformer les personnages du film en marionnettes afin de raconter leur histoire. - Kung Fu Panda Unstoppable Awesomeness : j’avais un bon souvenir de ce simulateur de vol… Ben je ne sais pas ce qu’ils lui ont fait mais c’est aujourd’hui une véritable catastrophe, où l’inconfort parvient presque à faire oublier que plus aucun effet 4D ne fonctionne ! - Dragon Gliders : Ce petit frère du Arthur d’Europa Park en mode Dragons est de loin la meilleure attraction de tout Motiongate… et c’est fermé, la loose !!! Sinon, une fois revenu à la lumière du jour, on ce qu’on a également refait : - The Green Hornet High Speed Chase : un Bobsled Gerstlauer dans la même veine que les autres coasters outdoor de Motiongate, à savoir avec une très jolie file d’attente mais absolument plus rien sur le parcours, accessoirement loin d’être le meilleur pour ce type de montagne russe ! - Ghostbusters Battle for New York : entre celui-ci et l’exemplaire de Heide Park, il semble qu’il soit impossible de faire un bon Dark Ride interactif sur une licence qui s’y prête pourtant parfaitement ! - Cloudy with a Chance of Meatballs River Expedition : la seule attraction aquatique de Motiongate est ce Raft Ride très avare en éclaboussures et où le soleil n’a pas fait de cadeau à une déco dont les couleurs sont désormais bien ternes ! - Zombieland Blast Off : une Combo Tower S&S pas forcément super haute (une cinquantaine de mètre à vue d’œil) mais bien efficace comme on aime ! - Hotel Transylvania : un Dark Ride dont l’idée de base est très sympa (exploiter à fond le côté trackless des véhicules) mais dont la réalisation laisse hélas quelque peu à désirer… - Smurfs Studios Tour : encore un Dark Ride (le quatrième et dernier donc), peut-être le plus simple de tous dans son exécution mais finalement loin d’être le plus mauvais ! - Capitol Bullet Train : on finit avec ce LSM Coaster Mack à Triple Launch. Si les trois catapultes successives sont un modèle de mollesse (je crois que c’est encore pire que Star Trek à Movie Park), le reste du parcours, bien que loin d’être exceptionnel, était plus punchy que dans mes souvenirs ! Voilà, voilà, c’est tout pour Motiongate ! Après notre visite en 2017, alors qu’une bonne partie des attractions des zones Dreamworks et Lionsgate n’étaient pas encore ouvertes, j’avais dit qu’on tenait là le meilleur parc des Emirats, impression confirmée lors de notre retour en 2018 où nous avions finalement pu les tester. Et en ce début 2024, qu’en est-il ? Aaarf, que dire d’autre que, en même pas huit années, Motiongate, ce n’est déjà plus ce que c’était ! Certes, il reste la zone Dreamworks, qui dénote clairement par rapport au reste du parc, tant par la qualité de ses attractions (ok, peut-être pas Kung Fu Panda) que de ses décors, et qui vaut à elle seule la visite à Motiongate. Pour ce qui est du reste du parc, force est hélas de constater que ça a déjà très mal vieilli ! Le soleil n’a pas fait de cadeau aux peintures des différents bâtiment et un clair manque d’entretien se fait sentir un peu partout. Ajoutez à cela le fait que l’absence de visiteurs a entrainé la fermeture d’une bonne partie des boutiques et restaurants du parc et vous comprendrez que, même pas 10 ans après son ouverture, il flotte déjà une impression de fin de règne à Motiongate ! Partant de ce constat, que voulez que je vous dise sinon que tout cela fleure bon l’énorme gâchis, une odeur que l’on retrouve hélas assez souvent dans les parcs d’attractions de Dubaï, n’est-ce pas IMG World of Adventures et tous les autres fermés avant lui ?! |
Chapitre 6 : Journey to Atlantis
Parc visité : Atlantis the Palm
Aaaaaaaaah-quaventure… Le meilleur parc aquatique des Emirats, et ce sans trop d’hésitation ! D’ailleurs, il n’y aurait pas Siam Park à Ténériffe que ce serait sans doute mon préféré au monde ! Cet endroit, entre son cadre idyllique et l’orgie de toboggans de haute volée qu’on y trouve, c’est juste le paradis de la trempette, qu’on se le dise ! Pour ceux qui ne situeraient pas, le parc fait partie du complexe Atlantis, situé tout au bout du Palm Jumeirah, la presqu’île artificielle en forme de palmier construite le long de la côte dubaïote que vous avez forcément déjà vu en photo ! En termes d’offre, je l’ai dit quelques lignes plus haut, on est dans le registre du très très lourd, Aquaventure se targuant d’ailleurs de proposer plus de toboggans qu’aucun autre parc aquatique au monde. J’avoue qu’on n’est pas allé jusqu’à les compter pour vérifier mais ce qui est certain, c’est qu’il y en a en effet beaucoup ! Pour ce qui est de l’organisation, l’ensemble des grands toboggans sont regroupés sur trois énormes tours. Il y en a encore pas mal d’autres pour les enfants installés sur des aires de jeux aquatiques ou sur des versions XS de tours plus grandes mais on va dire qu’on ne va pas trop s’intéresser à ceux-là ! J’en reviens donc à mes tours, qui tranchent pas mal avec ce que l’on a l’habitude de voir dans des parcs aquatiques plus traditionnels. Pour commencer, la plupart du temps, on a affaire à de simples structure en acier, généralement assez peu esthétiques. Ensuite, on a deux, trois, voire maximum quatre toboggans qui en partent à chaque fois. Eh bien pas à Aquaventure ! Ici les tours sont thématisées façon gros temples de pierre pour les deux plus anciennes, façon… façon pas terrible pour la plus récente. Ensuite, ce sont plutôt une bonne demi-douzaine de toboggans qui sont à chaque fois proposés, souvent dans des versions XXL de ceux qu’on a l’habitude de trouver ailleurs pour ne rien gâcher ! Cette petite mise au point étant faite, attaquons à présent le passage en revue en bonne et due forme ! Neptune Tower La plus ancienne des trois tours, inaugurée avec l’hôtel Atlantis et le parc aquatique en 2008. Sa principale particularité est d’abriter LE toboggan le plus connu d’Aquaventure, celui dévalant depuis le sommet de la tour et plongeant dans un bassin rempli de requins. A part cela, c’est aussi le paradis du Master Blaster, ces toboggans équipés de remontées où votre bouées est propulsée par des jets d’eau. Dans le détail, cela donne : - Leap of Faith : le fameux toboggan aux requins, avec une belle descente pour commencer puis un tunnel transparent à travers le bassin, où il est malheureusement difficile de voir quoi que ce soit tant on se prend de la flotte dans la figure ! - Shark Attack : L’alternative plus tranquille à Leap of Faith. Le toboggan commence par une descente assez rapide dans le noir avant de se finir par un long tunnel à travers le bassin aux requins à vitesse lente, ce qui vous laissera bien plus de temps pour les contempler. - Falls : Ce Master Blaster partant du premier niveau de la Neptune Tower est aussi l’un des meilleurs du lot, grâce notamment à sa triple propulsion et une vitesse qui reste quasi constante tout du long ! - Stinger : La même chose que Falls en moins bien et avec seulement deux remontées propulsées au lieu de trois. - Surge : Encore un Master Blaster, qui vaut surtout pour son belle première descente en Double Down. - Plunge : Pas de Master Blaster ici, juste un toboggan dans le noir sans grand intérêt - Storm : Pour le coup, ce toboggan ne part pas de la tour mais de sa base. Peu importe, c’est surtout le plus fun de tous ! En effet, après une monté sur tapis roulant, vous allez enchaîner quatre descentes/remontés d’affilé, sans aucun virage ni aucun temps mort pour finalement arriver au deuxième niveau de la Neptune Tower. Simple mais bougrement efficace ! Poseidon Tower Celle-ci, on l’avait déjà testé lors de notre passage en 2017 (alors que Neptune Tower était en maintenance) donc je ne vais pas trop m’étendre dessus et directement passer à la description des toboggans qu’on y trouve ! - Aquaconda : Une descente en bouées 6 places se finissant dans un tube XXL à l’intérieur duquel la bouée oscille latéralement, un peu à la façon d’un Tornado extrêmement allongé. - Zoomerango : Un autre Family Raft, se concluant ici avec un élément Boomerango, autrement dit un quart-pipe particulièrement jouissif ! - Poseidon’s Revenge : Une paire de toboggans à looping avec trappe de départ - Slitherine : Encore un duo de toboggans, ce coup-ci catégorie Speed Slides, sans tellement de sensations intéressantes et malheureusement des joints assez mal fichus Trident Tower La dernière-née des tours d’Aquaventure, inaugurée en 2021. Après avoir fait appel à WhiteWater pour Neptune Tower en 2008 et Poseidon Tower en 2013, le parc s’est cette fois-ci tourné vers Proslide qui a livré les sept toboggans de cette nouvelle tour, complétés par une dizaine d’autres sur deux versions miniatures dédiées aux enfants et situées juste à côté. Visuellement, je l’ai déjà dit un peu plus haut, c’est bien moins heureux que les deux autres tours plus anciennes. Pour celle-ci, on sent qu’ils ont voulu s’inspirer de l’extension de l’hôtel Atlantis, Atlantis Royal, qui arbore un look beaucoup plus moderne que l’hôtel original, fait d’une espèce d’empilement de parallélépipèdes géants. Et autant ça marche avec l’hôtel, autant pour la tour de toboggans le résultat est froid et très industriel. Ajoutez à cela un choix de couleurs des toboggans beaucoup plus flashy (là où ceux des précédentes tours se contente de nuances de vert plutôt sobre) et vous comprendrez qu’on n’a pas trop saisi où Aquaventure voulait en venir avec cette Trident Tower. Bon au moins les toboggans sont sympas, et c’est quand même bien là l’essentiel ! - Odyssey of Terror : Un Double Tornado Wave, comme on peut notamment en trouver à Volcano Bay. L’enchaînement des deux descentes et des deux quart-pipe est particulièrement dantesque et font de ce toboggan l’un des meilleures d’Aquaventure ! - Shockwave : Le plus long Family Water Coaster au monde… et il est en maintenance ! - Medusa’s Lair : Un Dueling Water Coaster, catégorie RocketBlast (avec jets sur le côté) et parait-il l’un des plus longs au monde. Mouais ben autant on avait adoré la version solo de Soaky Mountain Water Park (Avalaunch de son petit nom), autant là on a été bien déçu, notamment du fait du manque de peps de l’ensemble ! - Blackout : Un Body Slide a l’air bien innocent qui cache en fait une énorme descente qu’on ne voit pas du tout venir, qui plus est prise avec pas mal d’élan et générant donc un airtime bien flippant ! - Hydra Racer : Un toboggan en matelas avec quatre pistes en parallèle, au circuit original et bien pêchu ! - Vortex : Celui-ci là aussi a son cousin à Volcano Bay puisqu’il s’agit d’un Body Slide qui commence par quelques virages serrés avec de se finir par un saut de 2-3 mètres dans une piscine. - Immortal Falls : Là aussi il y a un saut de 2-3 mètres mais c’est depuis une plateforme fixe, sans toboggan avant ! Et voilà, je crois que le tour est fait pour ce qui concerne les toboggans ! Comme vous avez pu le constater, la quantité est là et, côté qualité, entre Leap of Faith, Falls et Storm sur la Neptune Tower, Aquaconda et Zoomeango sur celle de Poseidon ou Odyssey of Terror et Blackout sur celle du Trident, y a du très haut niveau !! Après, Aquaventure, ce ne sont pas que des toboggans, non, il y a aussi la méga rivière sauvage ! Cette dernière vous offre plusieurs options pour en profiter : soit en mode pépère sans le moindre clapot, soit avec des vagues pour vous faire avancer, soit en alternant parties calmes et sections avec rapides, pour une balade de près d’1.5 kilomètre si vous en faites la boucle en entier ! Ensuite, encore pas mal d’autres choses : une deuxième rivière géante se faisant cette fois-ci sans bouées mais équipé d’un gilet de sauvetage (faudrait tout de même pas qu’on ait à nager), un bassin pour nager avec les dauphins (payant en méga supplément), plusieurs aires de jeux pour les plus jeunes, un ballon captif façon Parc du Petit Prince ou PanoraMagique à Disney, sans oublier une plage donnant directement sur la mer. Non, la seule chose qui manque à Aquaventure, assez curieusement d’ailleurs, c’est une grande piscine à vagues. Mais il y a tellement d’autres choses à faire qu’on ne se rend même pas compte de l’absence de cette offre pourtant indissociable de n’importe quel parc aquatique. Cela étant dit… conclusion ! Ben je l’ai déjà énoncée en intro en fait, mais comme je suis sympa (et que j’ai l’habitude), je vais me répéter : Aquaventure est un parc aquatique de très très haut niveau, qui allie un cadre tout bonnement magnifique à une collection de toboggans dont vous me direz des nouvelles ! On est arrivé sur place à l’ouverture à 9h30, on est reparti avec les derniers clients après 18h sans avoir le temps de s’ennuyer une seule seconde tant il y a à voir et à faire dans ce parc ! Autant dire que, si ce n’était pas assez clair, Aquaventure est à ne surtout pas rater si vous passez du côté des Emirats !! |
Chapitre 7 : La fête aux F.E.C. (Emirats)
Parcs visités : Magic Planet Mirdif City Center North, Magic Planet Mirdif City Center South, Magic Planet Al Zahia City Center, Sparky’s Rak Mall, Dino World, Air Maniax Yas Mall, Adventureland Sharjah, Dubai Hills, Adrenark
Après la litanie des FEC déprimant au Qatar, place à la litanie des FEC déprimants aux Emirats ! Ok, dans le lot, tout n’est pas à jeter… mais pas loin ! Une bonne partie de ces incroyables centres de l’amusement familial, on les a visités au dernier jour du trip, alors que la météo avait prévu de la pluie toute la journée. Sans en arriver jusqu’aux inondations monstres qui ont frappé le pays un peu plus d’un mois après notre passage, on va dire que les trajets n’auront pas été de toujours été de tout repos et qu’on était mieux à l’intérieur que dehors, même si on aura pu constater que les malls et l’étanchéité de leurs plafonds, ça fait parfois deux ! Pour ce qui est du passage en revue, on va tout d’abord évacuer les belles grosses bouses avant d’ensuite passer un peu plus de temps sur les sites où il y avait quelque chose à sauver ! Dans la première catégorie, je demande : - Magic Planet Mirdif City Center North : Des jeux d’arcade et un Kiddie pourri ! - Magic Planet Mirdif City Center South : Des jeux d’arcade, un Spinning tout petit et qui n’aime pas la pluie (il a tout d’abord été fermé parce que le plafond fuyait) et des vomitrons qui ne font pas envie ! Et le tout dans le même mall que le FEC précédent s’il vous plaît ! - Magic Planet Al Zahia City Center : Des jeux d’arcade et un Kiddie Powered riquiqui ! - Sparky’s Rak Mall : Des jeux d’arcade et un Kiddie bien moisi ! - Dino World : Des jeux d’arcades et encore un Kiddie ! Et des dinos en plastoc en bonus !!! - Air Maniax Yas Mall : Attention, changement de registre, là c’était des gonflables et une micro tyrolienne, sur laquelle on s’est cela dit bien marré vu qu’on avait le droit de prendre tout son élan avant de se lancer dedans ! Et voilà, ça, c’est fait et, franchement, vu le niveau de qualité, il n’y avait aucune raison d’y passer plus de temps ! Du temps, on va en revanche en prendre légèrement plus pour les trois sites suivants, qui méritent un peu mieux qu’une phrase lapidaire pour les décrire ! Adventureland Sharjah C’est un peu le FEC de luxe, celui où il y a plus qu’une simple micro montagne russe bien lamentable. Situé dans le mall Sahara Center à Charjah, au nord de Dubaï, Adventureland possède en effet pas moins de 4 crédits, intégrés dans un petit parc d’attractions qui ressemble pour une fois à quelque chose (même si les décors font très plastoc). Les trois premiers sont signés Zamperla et consistent en deux Powered Coasters (un petit et un plus grand qui zigzag au-dessus de tout le parc) et un MotoCoaster, dont l’intégration entre les différentes infrastructures et allées, les poteaux et le plafond, a dû donner pas mal de suées à l’ingénieur qui a eu la charge du design de son circuit ! Quant au dernier +1, c’est l’indispensable tyrolienne, suspendue au plafond du parc et dont l’intérêt reste encore à identifier… Pour ce qui est ensuite du reste d’Adventureland, il y a bien entendu les indispensables bornes d’arcades mais aussi une dizaine d’autres petits manèges, pour la plupart signés Zamperla, avec en point d’orgue un Air Race qu’on s’est bien abstenu de tester, mis à part ce cher Sebichou qui devait avoir envie de se faire vomir son chawarma du midi ! Dubai Hills Mall suivant s’il vous plait ! On est de retour à Dubaï, à Dubaï Hills plus précisément, un centre commercial plutôt récent mais qui ressemble à la plupart du million d’autres que vous pourrez trouver ailleurs dans l’émirat ! Si on est là, vous imaginez bien que c’est plutôt pour du crédit que pour faire du lèche-vitrine et, ça tombe bien, il y a justement un petit coaster Intamin à catapulte verticale qui traine dans les parages ! Baptisé Storm, la machine a été construite dans une espèce d’énorme silo vitré et son circuit, passé le lancement initial, consiste principalement à en faire le tour sur son périmètre extérieur. Il en résulte une bonne dose de virages, souvent vers l’intérieur, parfois vers l’extérieur, parfois en mode Wave Turn, sans oublier deux inversions, des Dive Loop à chaque fois, avec une nette préférence pour le premier qui propose un long roulement avant de plonger vers le sol. Niveau expérience globale, c’est sympa… et puis voilà ! Parce que oui, les trains sont très bien (ce sont les mêmes que sur Toutatis), l’ensemble est doux comme de la soie, néanmoins les contraintes de design étaient telles que cela a laissé finalement peu de marge à Intamin pour nous offrir une bestiole bien dingue comme ils savent pourtant si bien le faire ! Après, qu’on ne s’y méprenne pas, c’est tout de même mille fois mieux que n’importe quelle autre montagne russe que vous pourrez trouver dans un mall des Emirats (et même limite qu’EpiQ Coaster à Doha Quest). Adrenark Pour ce dernier arrêt (déjà ??), direction Abu Dhabi et encoooooore un centre commercial, celui d’Al Qana, qui a la particularité d’être construit en extérieur façon grande promenade, avec accessoirement un bras de mer artificiel pour irriguer le tout. La destination, Adrenark Adventure, est une sorte de parc aventure intérieur, où sont réunis tout un ensemble d’activités de grimpe, des toboggans et autres, avec, au milieu de tout cela, une double tyrolienne électrique. Si cette dernière était parfaitement anecdotique, on s’est toutefois bien marré avec le reste de l’offre ! Parce que, oui, on est allé crapahuter dans les filets, on a testé les toboggans qui se finissent par un saut dans un big air bag, bref, on a fait nos gros gamins attardés, ce qui a semblé amuser les employés du parc sans pour autant faire peur aux autres visiteurs… vu qu’on était les seuls ! |
Chapitre 8 : Festivités nocturnes
Parcs visités : Global Village, Sheikh Zayed Festival
Un petit chapitre assez court, comme un intermède avant de s’attaquer aux deux mastodontes que sont Ferrari World et Sea World Abu Dhabi, et dans lequel je vous propose de comparer deux lieux somme toute assez identiques : Global Village à Dubaï et Sheikh Zayed Festival à Abu Dhabi. Global Village, j’en ai déjà parlé dans les Trip Reports de Dubaï de 2017 et 2018, c’est une espèce de lieu complètement barré, à mi-chemin entre le souk et les expositions universelles du début du 20ème siècle, où se mêlent gigantesques reproductions en papier maché de bâtiments typiques de différents pays, foodcourt, échoppes à tout va et parc d’attractions. L’ensemble n’a pas vraiment de sens mais force est de constater qu’il s’agit d’un des très rares endroits de tout Dubaï où il y a toujours du monde (Global Village n’accueille pas loin de 6 millions de visiteurs sur ses 6 mois d’ouverture annuelle) et que l’ambiance ici est juste géniale, bien meilleure que dans n’importe quel autre parc de la région ! Bref, un lieu de passage obligé, à faire une fois la nuit tombée pour bien profiter des illuminations et en évitant si possible les vendredi et samedi soirs où c’est totalement blindé ! Et sinon il a Sheik Zayed Festival, la copie de Global Village made in Abu Dhabi… en version toute pourrie ! Ah, vous voulez que je développe ? Ok, soit… Il faut dire que tout partait plutôt bien alors que l’on roulait vers le site, situé au milieu du désert, au sud-est de la capitale des Emirats. L’arrivée est assez impressionnante, avec des lumières qui illuminent le ciel et se voient de très loin. Cela dit, un premier signe avant-coureur de la catastrophe a été le stationnement sur un parking aussi immense que désert. Et une fois pénétré à l’intérieur du parc, ça n’a été que de mal et pis ! Non mais ce Sheikh Zayed Festival, c’est juste Tristesse-land : c’est vide, sans âme, la partie food-court est à pleurer et que dire de l’espèce de fête foraine sinistre avec ses manèges dont même la Fête à Neuneu ne voudrait pas ! En plus le tout est arrosé d’une espèce de patriotisme local exacerbé, avec des photos géantes du Sheikh un peu partout, dont le regard plutôt triste semble vouloir vous dire que ce n’est pas ici que vous allez vous amuser ! Enfin, si ça se trouve, dans dix ans, il en sera tout autrement et Sheikh Zayed Festival aura atteint le niveau de Global Village. D’ici là, suivez mon conseil et fuyez cet endroit à vous filer un putain de cafard, vous ne raterez absolument rien !! |
Chapitre 9 : Mission accomplie !
Parc visité : Ferrari World Abu Dhabi
Allez, dernière étape (en deux chapitres) avec les parcs de Yas Island à Abu Dhabi. Ils sont au nombre de quatre : le très axé sport automobile et sensations Ferrari World, ouvert en 2010, le parc aquatique rempli de toboggans bien fun Yas Waterworld, ouvert en 2013, le magnifique Warner Bros. World, ouvert en 2018, et le encore plus somptueux Sea World, ouvert l’an passé. Avec ces quatre-là, y a pas à dire, la qualité, mais aussi la variété sont au rendez-vous. D’ailleurs, à chaque nouveau parc créé, on a l’impression que le niveau a encore été relevé d’un cran, comme si Miral, le fond émirati en charge de leur développement, semblait constamment vouloir s’améliorer, ce qui est tout à leur honneur ! Pour ce trip, on n’a visité que deux des quatre parcs, Ferrari World et Sea World. Si vous voulez en savoir plus sur les deux autres, je vous renvoie à nos précédents comptes-rendus, ici pour Yas WaterWorld et là pour Warner. Et maintenant, sans plus attendre, place au parc au cheval cabré et aux tutures toute rouges : Ferrari World ! Déjà, pourquoi celui-ci ? Je sais pas moi… du crédit peut-être ? Bingo ! Et pas un mais deux ! Ah non, un en fait, le Junior Coaster Zamperla Formula Rossa Junior n’avait pas envie ! Donc un seul et unique, mais pas n’importe lequel pour autant : Mission Ferrari, le premier (et sans doute dernier) SFX Coaster construit par Dynamic Attractions ! SFX Coaster ? Dynamic Attractions ? Qu’est-ce que c’est que tout ça ?? Déjà, Dynamic Attractions, c’est un constructeur d’attractions canadien, à qui l’on doit quelques très belles créations telles que les Flying Theater de Disney ou du Futuroscope, Chasseurs de Tornades, également du côté de Poitiers, mais aussi les systèmes de transport de Harry Potter and the Forbidden Journey pour Universal ou de Test Track pour la souris aux grandes oreilles. Ensuite, le SFX Coaster, c’est un type de montagnes russes dont la particularité est d’intégrer un grand nombre d’éléments spéciaux tels que des bascules, des rails free fall ou à déplacement latéral, etc. Lancé dans la première partie de la décennie 2010, le concept a rapidement trouvé deux acquéreurs : Ferrari World ainsi que Genting SkyWorlds près de Kuala Lumpur. Malheureusement, c’est là que les ennuis ont commencé, avec un développement ultra laborieux et des soucis techniques à répétition, entrainant de nombreux retards de livraison, tant et si bien que l’attraction de Ferrari World aura mis finalement mis près de 10 ans à sortir de terre (et que celle de Malaisie ne sera probablement jamais ouverte, en tout cas dans son état actuel). Pour en revenir à présent à Mission Ferrari, l’attraction se trouve en plein cœur du parc. Son entrée fait d’ailleurs face au puits de lumière en forme d’entonnoir vertical situé au centre du bâtiment et dans lequel passe la flèche du Shuttle Coaster Intamin Turbo Track. Une fois le porche d’entrée passé, on entame la file d’attente qui nous met rapidement dans une ambiance assez techno de base secrète toute droit sortie d’un film à la James Bond. On comprend alors qu’il va falloir aider un agent secret à livrer un prototype de voiture espion (je vous laisse deviner la marque), ceci sans se faire intercepter par une organisation criminelle de vilains pas gentils. Certes, le scénario tient sur une feuille de papier à cigarette mais on est dans un parc d’attractions, pas au Festival de Cannes en train d’essayer de trouver la prochaine Palme d’Or ! Arrive ensuite l’embarquement, où l’on prend place à bord d’un des six wagons pouvant circuler sur le parcours (lors de notre visite il n’y en avait que trois). Petite particularité, ces derniers peuvent accueillir neuf passagers chacun, quatre sur la première rangée, cinq sur la seconde. Côté confort, rien à redire, il y a de la place dans les sièges et les lapbars sont parfaitement ergonomiques. Après, on remarquera que ça tremblote un peu sur les bords donc, à choisir, préférez les places du milieu ! Après cela, ben c’est parti… pour la partie spoiler ! Oui parce que je vais tout de même vous raconter cela en détail, les vidéos que l’on peut trouver sur Youtube ne rendant pas forcément justice à l’attraction ! Donc on quitte la gare et on commence par une première partie Dark Ride lors de laquelle on rencontre notre agent secret et son proto de bagnole espion. Quelques mètres plus loin, alors que l’on a quitté la base secrète pour les rues d’un petit village italien, des lasers se pointent subitement sur nous. Ça y est, on se fait attaquer et il est venu le temps de mettre les gaz pour s’échapper via un premier lanceur LSM, qui nous envoie dans la partie extérieure du circuit, visible depuis les allées du parc et comportant un gros camelback ainsi qu’une Corkscrew. Revenu à l’intérieur, coup de freins avant que notre véhicule n’entre dans un grand écran façon tunnel immersif. Nouvel assaut des méchants, bim bam boum, explosions à tout va, le wagon repart en plongeant sous l’écran pour franchir un virage en S avant d’à nouveau revenir à l’arrêt, cette fois-ci face à un dôme hémisphérique. Ici, les choses se corsent un peu vu que l’on se trouve maintenant sur un énorme rail bascule, qui oscille vers le haut et le bas afin de suivre l’action projetée à l’écran. A la fin de la séquence (et après une autre explosion), le rail se fige et notre wagon est lâché en marche arrière, avant de franchir un looping et de remonter via une spirale à 360°. Clairement la meilleure séquence du parcours ! Néanmoins, ce dernier n’est pas encore fini et continue par un nouveau passage dans un décor tangible de village où nous attend le dernier morceau de bravoure de Mission Ferrari : un rail à déplacement latéral qui plonge sur le côté. Si l’idée est bonne et a réussi à nous surprendre à chaque tour, le confort, lui, l’est hélas beaucoup moins, notamment au moment du freinage, qui arrive trop tôt et est trop brusque, entrainant un coup de G latéraux qui vous propulsera sur le côté de manière assez désagréable. Dommage, c’était bien tenté… Allez, encore un virage, les félicitations de notre agent secret préféré et nous voici au quai de débarquement, après pas loin de 4.5 minutes d’expérience. Verdict ? Franchement c’est pas mal du tout… et presqu’autant bourré d’excellentes idées que de défauts ! Si on commence par les points positifs, on peut tout d’abord parler du concept, très malin, et qui parvient à trouver le juste équilibre entre Dark Ride et Coaster. Si l’on prend des exemples chez Universal, autant la Momie est un peu trop coaster, autant Gringotts est un peu trop Dark Ride et autant avec Mission Ferrari on est pile poil entre les deux. L’attraction a ainsi suffisamment de temps pour développer sa storyline dans les scènes lentes tout en proposant ce qu’il faut de parties où l’on prend de la vitesse histoire de ne pas être non plus frustré de ce côté-là ! Autre point positif, l’intégration entre la machine et les différents dispositifs de décors et de média. Mission Ferrari comporte au total six scènes Dark Ride où la part entre média et décors tangible est intelligemment dosée et où la variété des effets utilisés font que l’on évite toute sensation de répétition. En somme, pour ce qui est de la conception, absolument rien à redire sur cette attraction, c’est un quasi sans faute ! Le souci, c’est que la réalisation n’a ensuite pas été au niveau… Déjà, 10 années entre l’idée initiale et l’ouverture au public, c’est tout simplement énorme ! Au cours de cette période, les équipes ont eu le temps de changer trois fois et les technologies de faire de sacrés bons en avant ! Du coup, même si elle n’a ouvert qu’en 2023, l’attraction accuse déjà le poids des années, avec des médias vieillots et des dispositifs de projection pas du tout au niveau des standards actuels, sans parler de nombreux bugs de synchronisation entre les différents effets. Autre problème, le système de transport… Et là, clairement, Dynamic Attractions n’est pas Intamin ! Déjà le confort n’est pas toujours au top suivant la place que l’on a, ensuite, le circuit souffre de constantes cassures de rythme, entre les constantes accélérations, décélérations, arrêts, transitions vers l’élément spécial suivant, etc. On est ainsi très loin d’un Gringotts ou d’un Hagrid, où tout s’enchaîne parfaitement, sans aucun temps mort, et où le train a à peine décéléré que l’élément spécial sur lequel il se trouve à présent s’est déjà déclenché. D’ailleurs, plus que Gringotts ou Hagrid, le meilleur comparatif à faire avec Mission Ferrari et ses éléments spéciaux serait Winjas. Là aussi, on s’est tout juste arrêté sur l’ascenseur vertical, une des bascules ou le rail ressort (sur lequel on ne stoppe d’ailleurs pas du tout) que ces derniers se mettent en mouvement, sans aucun temps mort ! Bref, tout ça pour dire que Mission Ferrari est loin d’être une mauvaise attraction : c’est original, très fun et plein de surprises. On ne peut alors que se prendre à rêver de ce que Disney ou Universal aurait pu faire d’un tel concept. Avec l’un des deux aux manettes ainsi qu’un constructeur plus chevronné pour réaliser le système de transport, je suis sûr qu’on aurait eu affaire à un véritable chef d’œuvre ! Allez, c’est bon, on a fait… une attraction ! Oui mais comme les autres on les avait déjà testées lors de nos précédentes visites, on va un peu accélérer les choses et sortir les bullet points ! Si vous voulez en savoir plus sur Ferrari World, vous avez deux anciens Trip Report qui n’attendent que votre lecture ! Donc, ce que l’on a refait : - Flying Aces : Je crois que j’ai une fois dit que ce n’était pas forcément la meilleure montagne russe des Emirats. Comme quoi ça arrive à tout le monde de dire des conneries ! Non mais cette machine, c’est juste du plaisir à l’état pur, et même si je trouve qu’il y a un petit coup de mou en milieu de parcours, le reste est tellement dingue et jouissif qu’on ne s’est pas privé d’en enchaîner plusieurs tours, pas forcément toujours aidé par les opérations hyper laborieuses de Ferrari World ! - Fiorano GP Challenge : Le Dueling LSM Coaster Maurer avec ses virages pas relevés et ses accélérations / décélérations incessantes qui ne servent à rien si ce n’est à casser un peu plus le rythme d’un parcours déjà pas bien folichon ! - Turbo Track : Un Shuttle Coaster Intamin trop court pour qu’on puisse lui trouver beaucoup d’intérêt… - Benno’s Great Race : Ce Dark Ride interactif a beau être assez imbitable dans les actions qu’il y a à y réaliser, j’ai une certaine tendresse pour lui. Ben oui, ça m’arrive ! - Speed of Magic : Le Spiderman local, conçu par des gens qui n’ont absolument rien compris à l’attraction Universal et en ont ici juste fait une succession de scènes de simulateur de vol, sans aucune transition entre deux écrans. Risible ! - Made in Maranello : Un autre Dark Ride, sans 4D, mais à peu près aussi nul que le précédent ! Et sinon, vous ne parlez pas de Formula Rossa, l’Accelerator Intamin complètement dingue qui lance ses passagers à 240km/h ??? Ben non… Fermé, kaputt, circulez y a rien à voir ! Raaaah, c’est ballot ça, même si on avait déjà le +1, je m’en serais bien refait un tour. Eh bien ça sera pour une autre fois ! Du coup, c’est peut-être le moment de la conclusion… Alors, que dire de cette nouvelle visite à Ferrari World ? Avant tout que le parc évolue bon an mal an dans le bon sens au fil des années. Non parce qu’il faut se rappeler le site à ses début. Ok, il y avait déjà Formula Rossa mais, pour le reste, c’était juste une véritable catastrophe ! Déjà la forme du bâtiment, fausse bonne idée par excellence ! Alors, oui, ça fait joli vu du ciel mais va caser des attractions à l’intérieur de toutes ces formes courbes et sous ces plafonds qui n’ont jamais la même hauteur. Myral ne se fera d’ailleurs pas avoir deux fois et les parcs suivant qu’auront été Warner Bros. World et Sea World auront tous les deux adoptés des formes beaucoup plus simples pour les bâtiments qui les abritent, se contenant de grosses boites parfaitement dimensionnées autour des infrastructures qu’elles accueillent. Ensuite, côté attraction, j’ai parlé de Formula Rossa… et pas du reste parce que ça n’en vaut pas la peine. Non mais toutes les autres attractions présentes à l’ouverture, c’est juste bouse sur bouse, avec toujours cette froideur muséale déprimante et une absence constante de bonnes idées ! Heureusement, Ferrari World a su rapidement se remettre en cause, constater ses défaut et repartir dans la bonne direction. Les nouveautés ont alors opté pour un storytelling plus poussé (cf. Flying Aces, Benno’s Great Race ou Mission Ferrari) et surtout une bien meilleure qualité d’expérience globale. Aujourd’hui on a donc un parc qui a toujours les défauts de ses origines mais qui a aussi beaucoup gagné en qualités depuis son ouverture en 2010. Et de toute façon, rien que pour Flying Aces, Formula Rossa (quand il veut bien marcher) et désormais Mission Ferrari, il serait juste impensable de ne pas faire un arrêt à Ferrari World lors d’un passage dans la région ! |
Chapitre 10 : Un parc fa-Sea-nant !
Parc visité : Sea World Abu Dhabi
Je n’aime pas les Sea World, en tout cas c’est ce que je répète pratiquement à chaque fois que je fais le compte rendu d’un des parcs, qu’il s’agisse de celui d’Orlando, de San Diego ou de San Antonio. Les poissons ne m’intéressent pas, les dauphins qui font des cabrioles guère plus et leur politique récente de se contenter d’ajouter des montagnes russes à tout va sans la moindre thématisation me désole. Eh bien vous savez quoi, j’ai a-do-ré Sea World Abu Dhabi ! Avant de rentrer dans le détail, remettons les choses dans leur contexte. Sea World Abu Dhabi est le quatrième parc du complexe Yas Island à Abu Dhabi, après Ferrari World, Warner Bros. World et le parc aquatique Yas WaterWorld (ça fait beaucoup de mondes tout ça !). Comme Ferrari et Warner, il s’agit d’un parc 100% indoor, qui reprend donc le principe des parcs Sea World, à savoir un ensemble d’enclos d’animaux marins de différents continents, quelques spectacles à base de dauphins et d’otaries, des aquariums et un peu attractions mécaniques pour compléter le tout. Jusque-là, pas trop de différences avec les homologues américains. Et pourtant il y en a une, et de taille, l’exécution ! Vu de l’extérieur, on ne peut pas dire que Sea World Abu Dhabi soit un beau parc. Un peu comme son voisin Warner Bros. World, on a affaire à une très grosse boite en tôle et, également à l’instar du parc Warner, celle-ci cache très bien son jeu vis-à-vis de ce qui se trouve à l’intérieur ! Bon allez, on a tout de même droit à quelque chose de joli avant de pénétrer dans le bâtiment, à savoir les rails du LSM Coaster Manta qui nous font coucou et nous donne très envie d’aller vite tester cette bébête signée Intamin ! Toutefois, Avant cela, commençons par pénétrer à l’intérieur du bâtiment qui abrite le parc via la zone baptisée Abu Dhabi Ocean. Pas grand-chose à y voir ici, ce sont principalement les caisses et le contrôle d’accès, un restaurant, l’indispensable grande boutique de sortie et aussi un peu de bassins tactiles pour se mettre en jambe côté petits poissons. Néanmoins, on remarque déjà que les décors sont de très grande qualité, avec un style somme toute assez sobre, sans surcharge d’accessoires à tout va, mais qui confère à la zone une atmosphère apaisante, que l’on retrouvera d’ailleurs dans pas mal d’autres espaces du parc. Pour la suite de la visite, on va passer en mode zone par zone. Sea World Abu Dhabi en compte six en complément de celle que l’on vient de traverser. C’est donc parti pour le passage en revu ! One Ocean Le hub du parc, duquel partent l’ensemble des autres zones et aussi la première grosse claque visuelle de la visite ! Imaginez une salle circulaire de 70 mètres de diamètre, avec 20 mètres sous plafond, enveloppée par un écran LED à 360° qui couvre 3/4 de la hauteur (la partie basse étant en décors tangibles). Histoire de vous en mettre encore plus plein la vue, l’ensemble s’anime à intervalles réguliers pour un show multimédia combinant l’écran géant, un globe terrestre LED situé au milieu de l’espace, des jeux de lumière et puis encore quelques drones pendant qu’on y est ! Tout simplement grandiose ! Rocky Point On continue avec la plus petite des zones de Sea World Abu Dhabi, dédiée à la faune marine de l’ouest du continent nord-américain. Ici, pas grand-chose à voir si ce n’est une colonie de phoques et lions de mer, que l’on peut également retrouver dans un spectacle joué dans l’arène juste à côté, chose que l’on s’est abstenu de faire. Niveau décors, c’est comme partout ailleurs, extrêmement bien réalisé, même si la petitesse de l’endroit tranche un peu avec sensation d’espace que l’on peut avoir dans d’autres zones du parc. Polar Ocean Pas de piège dans le nom, on va ici partir pour les Pôles Nord et Sud. Côté Nord, pas mal d’espaces en travaux, ce qui est un peu étrange pour un parc ouvert depuis même pas un an. Toujours est-il qu’on aura dû faire sans les enclos des morses et des otaries, se contentant de celui des macareux. Quant à ce qui était de pouvoir tester Hypersphere 360°, le premier Dome Ride Theater construit par Intamin, là-aussi, ça ne sera pas pour cette fois, l’attraction était en maintenance pile la semaine de notre visite ! On passe ensuite côté Pôle Sud pour aller dire bonjour aux pingouins… dans un espace réfrigéré à -3° ! Non mais franchement, quelle idée de faire un truc pareil à Abu Dhabi, un endroit où personne ne s’attend à tomber sur des températures négatives et n’est donc pas du tout disposé à les endurer ! Ou alors, qu’ils filent des doudounes à l’entrée !! Non, là on est juste bon pour se les peler, et on ne s’attarde donc guère dans la zone, même si celle-ci est une fois de plus très bien réalisée ! Tropical Ocean Ah ben voilà qui devrait nous réchauffer ! Ici, on a affaire à un espace très ouvert, au centre duquel se trouve une immense lagune servant de bassin pour des dauphins, avec une tribune au fond pour le show qui leur est consacré. A côté de cela, on a aussi une volière d’oiseaux exotiques, un enclos de flamants roses et un bassin tactile avec des raies. Mais ce qui nous intéresse le plus dans le coin, c’est Manta, le LSM Coaster Intamin que nous avons déjà aperçu à l’extérieur du parc et dont la gare se trouve au niveau inférieur de Tropical Ocean (un peu planquée d’ailleurs). Niveau file d’attente, RAS, c’est joli, à l’image du reste du parc, même si je pense qu’avoir un ou deux aquariums auraient été un plus, comme c’est le cas sur le Manta de Sea World Orlando. En même temps, comme il n’y avait pas un rat, on a tracé direct jusqu’à la gare et, y aurait-il eu des bassins, dans doute ne nous serions-nous même pas arrêtés devant ! Arrivés au quai d’embarquement, on n’est pas trop surpris de tomber sur les trains Intamin que l’on retrouve désormais sur toutes les créations du constructeur liechtensteinois qui remuent un tant soit peu l’estomac. On embarque, on abaisse sa lapbar et avant pour le +1 ! Concernant le maintenant du circuit de Manta, je ne vais pas rentrer dans chaque détail de courbure de rail, juste me contenter de l’essentiel. Un point important à noter pour commencer est que le parcours est très long (1200m) par rapport à sa hauteur (environ 20m à vue de nez) ce qui, combiné à une vitesse de pointe relativement peu élevée (78km/h), permet à la montagne russe de proposer un nombre impressionnant de figures différentes (plus d’une vingtaine). Combiné à trois lanceurs LSM qui permettent au train de toujours garder une bonne vitesse, cela a pour effet de créer une expérience ultra dynamique, avec une très belle sensation de défilement, renforcée par la proximité avec le sol et de nombreux passages au ras d’éléments de décors. Côté figures ensuite, on retiendra quelques très jolies bosses bourrées d’airtimes, un Stall très planant ainsi qu’une vrille au ras du sol bien surprenante, sans oublier une orgie de changements de direction bien sentis. Dernier point : l’intensité du coaster. Celle-ci est relativement peu élevée, à la manière du Cheetah Hunt de Busch Gardens Tampa, faisant plus de Manta une espèce de Family Thrill Coaster survitaminé qu’un monstre de sensations comme peut l’être le voisin Flying Aces. Pour autant, cette absence de gros G positifs est loin d’être un défaut ! Cela permet d’enchaîner les tours (vu qu’il n’y a personne, ça serait dommage de s’en priver), et puis n’oublions pas que l’on est dans un parc dont la cible est bien plus familiale que celle de Ferrari World ! Tout ça pour dire que ce Manta cuvée Sea World Abu Dhabi, c’est validé à 200% ! Dans le genre à la fois fun et sensationnel, c’est peut-être même là la meilleure montagne russe du coin !! MicroOcean Après le coaster pour les grands, on passe à la zone pour les petits avec MicroOcean, accessoirement le seul espace de Sea World à ne présenter aucun animal vivant. A la place, ce sont une demi-douzaine de petits manèges pour enfants que vous pourrez trouver, tous signées Zamperla avec, dans le lot, un petit Family Coaster thématisé anguille qui passe comme une lettre à la poste. N’oublions pas de parler de la déco, encore et toujours magnifique. Ici, plutôt que de tomber dans la facilité du style cartoon méga coloré propre à 99% des zones enfants, Sea World a fait le choix d’un parti-pris artistique beaucoup plus graphique, fait de nuances de bleu, violet et orange qui, combinées à un éclairage particulièrement bien travaillé, donnent à ce MicroOcean un très beau rendu. Endless Ocean Last but not least, place à l’aquarium géant de Sea World Abu Dhabi. Et si le reste était déjà d’un très haut niveau, là ça a juste été la claque finale qui nous a bien achevé ! Outre le fait d’être le plus grand aquarium multi-espèces au monde (il en compte 1800 différentes), Endless Ocean est surtout le bassin le mieux mis en scène qu’on ait jamais vu, avec des dispositifs de vision tous plus impressionnants les uns que les autres ! On est ainsi accueilli par un hublot géant de facile 15m de diamètre, avant de traverser une succession de tunnels et de salle vitrées offrant d’incroyables vues sur les fonds marins reconstitués, pour ensuite finir par le clou du spectacle, Endless Vista, une vitre de 20 mètres de hauteur, comme une gigantesque faille entre deux bloc de roche. Simplement somptueux ! On peut au passage apprécier l’intelligence avec laquelle tout cela est conçu, avec un parcours qui sait particulièrement bien ménager ses effets. Descendant petit à petit au fond vers le fond de l’aquarium, il alterne constamment les espaces disposant de grandes vitres de vision avec des tunnels plus étroits, ce qui permet à chaque fois de renouveler l’effet de surprise face au gigantisme des dispositifs. Également, tout est fait de telle sorte qu’on ne voit jamais vraiment bien le bout du bassin, renforçant ainsi l’impression d’immensité de ce dernier. Du très très grand art, chapeau aux concepteurs qui ont imaginé tout ça ! Voilà donc pour Endless Ocean, et voilà aussi pour cette visite de Sea World Abu Dhabi par la même occasion. Comme vous avez dû le comprendre en lisant le pavé ci-dessus, le parc nous a totalement pris par surprise, pire, j’en suis à me demander si ce n’est pas désormais mon préféré aux Emirats ! Et ce malgré le fait qu’il soit rempli d’animaux, et ce malgré le fait qu’il ne comporte même pas une dizaine d’attractions mécaniques (parmi lesquelles le néanmoins excellent Manta) !! Mais que voulez-vous, Sea World Abu Dhabi est un parc incroyablement beau et agréable à visiter, sans doute l’aquarium le plus hallucinant qu’on n’ait jamais vu, bref c’est excellent et puis c’est tout ! |
Chapitre 11 : Shukran à tous !
La conclusion, déjà ? Ah ben on voit que ce n’est pas vous qui êtes derrière le clavier à tout taper ! Toujours est-il que c’est avec ce dernier chapitre que nos aventures moyen-orientales s’achèvent !
Et alors, c’était bien ? Je veux mon n’veu ! Si on en a pris plein les mirettes ? Et comment ! Bon un peu plus à Sea World Abu Dhabi et à Atlantis qu’à Sheikh Zayed Festival ou à Doha’s Toy Town…
Et est-ce qu’on a des envies de classement pour conclure en beauté ? Bien sûr ! C’est donc parti pour notre habituel passage en revue des nouveautés qui nous ont marqué avec :
- Meilleur nouveau parc : Sea World Abu Dhabi, quelle question !
- Meilleur nouveau coaster : Manta à Sea World, avec une mention spéciale pour Mission Ferrari à Ferrari World
- Meilleure nouvelle attraction hors coaster : Je dirais Vertigo, le toboggan avec départ à trappe depuis le sommet de l’Icon Tower à Meryal qui nous a procuré de jolis guilis dans le ventre !
Et sinon, le classement général :
- Meilleur parc : Sea World Abu Dhabi, ça changera peut-être lors de notre prochain séjour mais là il faut encore que je m’en remette !
- Meilleur parc aquatique : Aquaventure, même si Meryal n’a pas démérité
- Meilleur coaster : Flying Aces à Ferrari World, les doigts dans le nez !
- Meilleur Dark Ride : S’il avait été ouvert on aurait dit Dragon Gliders à Motiongate mais comme il était fermé (et que c’est aussi un peu un coaster), on va rester dans le même parc et attribuer le prix à Shrek’s Merry Fary Tale Journey !
Sur ce, cette tout pour cette fois. Il ne me reste alors plus qu’à vous remercier d’avoir lu toute ma prose et à vous donner rendez-vous très prochainement pour de nouvelles aventures !!
Et alors, c’était bien ? Je veux mon n’veu ! Si on en a pris plein les mirettes ? Et comment ! Bon un peu plus à Sea World Abu Dhabi et à Atlantis qu’à Sheikh Zayed Festival ou à Doha’s Toy Town…
Et est-ce qu’on a des envies de classement pour conclure en beauté ? Bien sûr ! C’est donc parti pour notre habituel passage en revue des nouveautés qui nous ont marqué avec :
- Meilleur nouveau parc : Sea World Abu Dhabi, quelle question !
- Meilleur nouveau coaster : Manta à Sea World, avec une mention spéciale pour Mission Ferrari à Ferrari World
- Meilleure nouvelle attraction hors coaster : Je dirais Vertigo, le toboggan avec départ à trappe depuis le sommet de l’Icon Tower à Meryal qui nous a procuré de jolis guilis dans le ventre !
Et sinon, le classement général :
- Meilleur parc : Sea World Abu Dhabi, ça changera peut-être lors de notre prochain séjour mais là il faut encore que je m’en remette !
- Meilleur parc aquatique : Aquaventure, même si Meryal n’a pas démérité
- Meilleur coaster : Flying Aces à Ferrari World, les doigts dans le nez !
- Meilleur Dark Ride : S’il avait été ouvert on aurait dit Dragon Gliders à Motiongate mais comme il était fermé (et que c’est aussi un peu un coaster), on va rester dans le même parc et attribuer le prix à Shrek’s Merry Fary Tale Journey !
Sur ce, cette tout pour cette fois. Il ne me reste alors plus qu’à vous remercier d’avoir lu toute ma prose et à vous donner rendez-vous très prochainement pour de nouvelles aventures !!