Mars/avril 2024
Revis notre aventure en live sur Instagram !
Pour notre plus ou moins annuel trip en Allemagne, pas d’Europa Park cette année - la faute à môssieur Voltron qui n’avait pas envie d’ouvrir début avril – mais un détour par le Nord-Ouest du pays de Goethe, de la saucisse et des grosses cylindrées.
Énumérer quelques clichés sur nos chers voisins, ça leur fera peut-être plaisir (quoique…), mais ça ne vous dit pas pourquoi on était de retour outre Rhin ! En même temps, cette question… pour le crédit pardi ! Oui mais pas n’importe lequel, lesquels d’ailleurs ! En effet, l’objectif de ce trip était de glinger les derniers à être plus de trois réunis en un même parc, rien que ça ! Et le parc en l’occurrence, c’est Rasti-Land, situé dans la région de Basse Saxe, à environ une heure au Sud de Hanovre.
Tant qu’à être dans le coin, on en profitera aussi pour retourner à Serengeti Park tester leur drôle de cross-over entre Powered Coaster et Sky Fly, découvrir Jaderpark et son tout nouveau Bobsled Gerstlauer, sans oublier quelques +1 sur la route, y compris forains à Brême et Hanovre.
Et maintenant, comme on dit là-bas : jetzt geht’s los !
Revis notre aventure en live sur Instagram !
Pour notre plus ou moins annuel trip en Allemagne, pas d’Europa Park cette année - la faute à môssieur Voltron qui n’avait pas envie d’ouvrir début avril – mais un détour par le Nord-Ouest du pays de Goethe, de la saucisse et des grosses cylindrées.
Énumérer quelques clichés sur nos chers voisins, ça leur fera peut-être plaisir (quoique…), mais ça ne vous dit pas pourquoi on était de retour outre Rhin ! En même temps, cette question… pour le crédit pardi ! Oui mais pas n’importe lequel, lesquels d’ailleurs ! En effet, l’objectif de ce trip était de glinger les derniers à être plus de trois réunis en un même parc, rien que ça ! Et le parc en l’occurrence, c’est Rasti-Land, situé dans la région de Basse Saxe, à environ une heure au Sud de Hanovre.
Tant qu’à être dans le coin, on en profitera aussi pour retourner à Serengeti Park tester leur drôle de cross-over entre Powered Coaster et Sky Fly, découvrir Jaderpark et son tout nouveau Bobsled Gerstlauer, sans oublier quelques +1 sur la route, y compris forains à Brême et Hanovre.
Et maintenant, comme on dit là-bas : jetzt geht’s los !
Chapitre 1 : Mais c’est zoo-li par ici !
Parc visité : Jaderpark
Pour cette première étape, direction le nord du nord de l’Allemagne, limite on faisait 10 kilomètres de plus vers le haut on tombait dans l’eau de la Mer du Nord ! Si on est tout là-haut, c’est pour découvrir Jaderpark, un parc dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler, mais ce n’est pas grave, on est aussi là pour apprendre ! Ouvert en 1950, Jaderpark a d’abord été un zoo, avant d’être repris en 1975 par une famille de forains, les Ludewigt, qui a petit à petit apporté au parc ses attractions mécaniques. Aujourd’hui, on en compte en vingtaine, toutes orientées vers les familles, mais vous allez voir que, qui dit familial ne dit pas forcément inintéressant ! Vu que l’on parle attractions, on va directement s’intéresser à la plus récente d’entre elles, Ziegelblitz. Traduit en français l’Eclair des Briques, on a affaire à un Bobsled Coaster signé Gerstlauer, qui en plus de quelques surprises plutôt inédites sur son parcours, possède également une thématique particulièrement poussée pour un parc de la taille de Jaderpark ! En effet, le coaster est abrité dans rien de moins que la reproduction d’une usine de fabrication de briques et sa file d’attente, particulièrement longue, est remplie d’accessoires et de matériels industriels chinés ou récupérés un peu partout, donnant à l’ensemble une très chouette atmosphère, qui n’est pas sans rappeler celle des attractions de Tripsdrill ! Le parc a également créé pour l’occasion un personnage sous la forme d’une petite flamme bleue, qui suit le visiteur tout au long de son aventure et se retrouve dans différents écrans de la file et du début du circuit de la montagne russe. Concernant ce dernier, je ne vais pas spoiler ses éléments spéciaux évoqués quelques lignes plus haut. Je vais en revanche dire que le reste du parcours est parmi les meilleurs que Gerstlauer ait imaginés pour un Bobsled Coaster, avec quelques belles descentes, des laterals plutôt surprenants et au final de vraiment bonnes sensations pour un coaster de cette catégorie ! Tant qu’à être dans les +1, continuons sur notre lancée et constatons que le reste de l’offre de Jaderpark en la matière n’est malheureusement pas au niveau de Ziegelblitz. En même temps, on a d’un côté un Tivoli Medium Zierer datant de 1996 et de l’autre un Kiddy Racer Gerstlauer interdit aux adultes et donc sans le moindre intérêt pour nous ! Retournons donc aux attractions de plus grande ampleur et passons à la catégorie Water Ride avec Okavango River, un Flume Ride signé Hafema ouvert en 2021. Comme Ziegelblitz, celui-ci s’accompagne d’une thématisation particulièrement soignée évoquant l’Afrique, qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler la zone Deep in Africa de Phantasialand, à la fois par l’aspect visuel mais aussi par le soucis du détail et le volume d’accessoires que l’on a un peu partout ! Tripsdrill et maintenant Phantasialand, ça ne rigole pas sur les comparaisons ! Oui mais vu qu’elles sont mérités, je ne vois pas pourquoi on se gênerait ! Pour ce qui est de l’attraction, on a droit à un parcours plutôt sympa, commençant par quelques zigzags au milieu des décors avant que n’arrive une première descente se faisant en arrière. Un coup d’ascenseur vertical plus tard et voici la descente finale, qui mouille ce qu’il faut sans pour autant que cela vire au rinçage intégral. Après cela, pas énormément de choses à dire sur les autres attractions. C’est du familial, classique de chez classique, avec dans le lot un toboggan en canots pneumatiques, des tours Zierer et Heege, les indispensables tacots, carrousel et consort, j’en oublie sans doute mais ce n’est pas très grave ! Du côté du zoo, pas grand-chose non plus à signaler. Là aussi rien de bien révolutionnaire sous le soleil… les nuages plutôt ! Les enclos ne sont pas forcément grandioses et j’avoue que j’ai toujours du mal à voir des animaux en cage, donc passons. Non, l’autre chose qu’il faut retenir de Jaderpark, en plus de Ziegelblitz et Okavango River, ce sont les aires de jeux locales, regroupées dans la zone Grizzly Adventure. Construites à partir de 2013 par Kinderland (Adventure Trail à Phantasialand c’est eux) et dessinées par le talentueux Gert Eussen (qui était aussi aux pinceaux sur Ziegelblitz et Okavango River), on sent très clairement qu’elles ont été l’occasion pour le parc de prendre un virage et d’apporter une thématique bien plus poussée que ce qui était fait jusqu’alors. On trouve dans ces aires de jeu aussi bien des parties sèches qu’aquatique et l’ensemble forme un tout aussi énorme que cohérent, qui attirent en masse les enfants de tous âges, y compris ceux un peu trop vieux pour ces conneries tels que nous ! Et maintenant, conclusion sur Jaderpark ! Je ne vous surprendrais pas trop si je vous dis que le parc a été une très chouette découverte. Bien entendu, ce n’est pas le plus incroyable que l’on ait visité, certes il y a encore pas mal de zones qui mériterait d’être améliorées, mais on y a clairement senti la volonté de bien faire, clairement traduite dans toutes les dernières réalisations ! Quand on voit Ziegelblitz, Okavango River ou les aires de jeux locales, on pourrait clairement croire qu’on est à Tripdrill ! Et c’est d’ailleurs tout le mal qu’on pourrait souhaiter à Jaderpark : se rapprocher petit à petit de ce très bel exemple, en continuant avec les investissements judicieux et ce souci du détail qui font la marque des grands parcs, tout du moins en termes de qualité ! |
Chapitre 2 : Zoo secours !
Parc visité : Serengeti Park
Changement radical d’ambiance entre Jaderpark et Serengeti Park puisque l’on passe d’un Tripsdrill en puissance au plus improbable des zoos allemands, où le bon goût forain se mêle aux présentations d’animaux, le tout noyé dans un doux bruit de moteurs thermiques provenant des innombrables safaris en camions, Monster Truck, Airboat et autres que propose le parc. Côté crédits, notons tout d’abord que les deux qui étaient présents lors de notre précédent passage en 2011 ont désormais disparu. En même temps, il s’agissait d’un Tivoli Zierer (encore un) et d’un Junior Coaster italien, rien de bien mémorable en somme. Ils ont depuis été remplacé par deux autres merveilles des merveilles : Safari-Blitz-Kids, un n-ième Mini Spinning Coaster SBF, et Batukai Racer un Family Coaster Technical Park, qui prendra un malin plaisir à assumer sa thématique de rhinocéros à 200% en vous défonçant les cotes à chaque entrée ou sortie de virage ! Un vrai régal ! Ah et n’oublions pas la nouveauté de l’année, Gozimba. Bon, c’était déjà celle de 2023… et, vu comme c’est parti, ça sera sans doute celle de 2025 ! Faut dire que cet Air Loop signé RES Rides sent vraiment la très grosse usine à gaz ! Il s’agit d’une sorte de croisement entre un Powered Coaster suspendu et un Sky Fly (le Flat Gerstlauer où vous pouvez faire des vrilles sur vous-mêmes comme Air Meeting à Nigloland ou Höhenflug à Tripsdrill) dont j’avoue avoir un peu de mal à comprendre l’intérêt. En tout cas, ce n’est pas lors de cette visite qu’on le découvrira ! Ok, les coasters c’est fait et on ne va pas dire que c’était glorieux ! On va maintenant pouvoir passer à tous les safaris divers et variés qu’offre Serengeti Park. Leurs points communs, comme écrit plus haut, c’est de vous balader à bord de toutes sortes de moyens de transports plus ou moins originaux, mais également de ne quasi jamais vous faire croiser le moindre animal vivant. En revanche, pour ce qui est des bestioles et résine dégueulasse, là vous serez servi ! Dans le lot, on a donc testé : Black Mamba : un tour en Speed Boat façon Kit Superjet à Movieland Studios. Niveau décors, au contraire du parc italien, c’est le vide sidéral, mais les sensations sont toutes aussi bonnes, notamment lorsque le pilote se met à faire des 360 ! Bif Foot Safari : une balade en Monster Truck, parce que, après tout, pourquoi pas ! Là encore, pas la moindre théma, c’est juste une piste en béton avec absolument rien à voir, même pas un arbre ou un petit buisson. Ah si, ils ont été récupérer la structure d’un ancien Pirate Ship (le portique, sans le bateau), y ont fixé deux signes en plastoc et la font osciller au passage du véhicule. Aussi inédit que magnifique… ou pas ! Quad Safari : exactement le même principe que le précédent en remplaçant les Monster Trucks par des quads… Dschungel Safari Tour : le plus grand du lot, avec des vrais animaux pour une fois, tout du moins dans la première partie du parcours ou ce Safari croise celui que vous pouvez faire avec votre véhicule personnel. Après cela, direction la forêt pour une succession de scènes plus malaisantes les unes que les autres, faites une fois de plus de beaucoup trop de résines d’animaux hors d’âge, d’effet aquatiques à en faire frémir la DAAS et de l’indispensable touche de racisme qui sied si bien à ce genre d’endroit ! Après cela on aurait encore pu se faire le Splash Safari (en Zodiac), l’Aqua Safari (en Airboat), voire le U-Boat Safari (en sous-marin !!) mais le temps nous a manqué… ainsi que l’envie sans doute un peu aussi ! Faut dire que le parc était bien rempli et les débits tous sauf adaptés à une telle fréquentation ! Du coup, on se sera encore fait un tour de Flume (Mack, deux descentes et rien de bien spécial à signaler) et on aura mis les voiles, pas forcément mécontents de quitter ce parc qu’on a eu comme l’impression de voir sorti d’un autre temps ! En fait, plus la visite passait, plus je me rappelais Tiger King, le reportage Netflix sorti il y a quelques années sur un patron de zoo US complètement taré. Et c’est marrant, j’y pense beaucoup moins lorsque je suis à Pairi Daiza ! Ceci explique peut-être cela… |
Chapitre 3 : Foire aux crédits et crédits foireux
Parcs visités : Magic Park Verden, Tier -und Freizeitpark Thüle
Allez, allez, on ne faiblit pas, d’autant qu’on a un programme bien chargé pour ce chapitre avec deux parcs et deux fêtes foraines, rien que ça ! Ok, les parcs en question, ce ne sont pas Europa Park et Efteling, donc en une seule journée c’était jouable… Et, il n’y aurait pas eu la route entre les deux, je pense qu’on aurait même pu les faire sur une même après-midi. Oui enfin, c’est bien gentil tout ça, mais on parle de quels parcs à la fin ? De Magic Park Verden et de Tier- und Freizeitpark Thüle. Avouez que ça éclaire votre lanterne ! Non ? Dans ce cas, ne vous inquiétez pas, je vais développer, pas sur des pages et des pages (faut pas déconner) mais suffisamment assez pour que vous puissiez vous faire une petite idée ! Magic Park Verden RitterRost Magic Park Verden de son nom complet se trouve dans le même coin que les deux parcs décrits dans les chapitres précédents, à savoir au Nord-Ouest de l’Allemagne, plus précisément entre les villes de Brême et Hanovre. Son nom, le parc le doit d’une part parce qu’il parait qu’il s’agit du seul parc allemand dédié la « magie », d’autre part parce qu’il utilise une licence de livre de contes pour enfants dont le héros s’appelle RitterRost (le chevalier rouille si on le traduit VF). Ah et Verden, c’est tout simplement le nom du patelin à côté duquel le parc se trouve ! Côté historique, Magic Park a vu le jour en 1971 et, à la suite d’une faillite en 2002, il a été repris par la famille de forains d’origine italienne, les Sepe, qui possède… Serengeti Park. Le parc dont je viens de dire tout plein de bonnes choses dans le chapitre précédent ? Celui-là même ! Concernant la visite ensuite, on ne va pas tourner autour du pot, c’était la cata sur toute la ligne ! Déjà il faisait un temps de merde, ce qui a empêché le seul crédit du parc d’ouvrir (un Tivoli Zierer avec lift à pneus n’aimant pas l’eau). Ensuite, faut dire ce qui est, le parc est tout ce qu’il y a de plus déprimant ! Entre les manèges forains posés au petit bonheur la chance et les décors qui tombent en ruine, difficile de lui trouver des qualités ! Et pourtant, on a eu un petit moment de grâce, comme une éclaircie au milieu du ciel bien noir de notre visite. Cet instant suspendu, on l’a dû à Drachen Magic, un Dark Ride trackless créé à partir de véhicules ETF et de décors sans doute fait maison (et pas forcément aux normes par rapports aux dernières règlementations feu). Le résultat est petit et un brin cheap, mais on y a subitement trouvé de la cohérence, des idées malines et une surtout le charme qui fait défaut au reste du parc ! Et en plus on était à l’abris de la pluie !! Pour vous dire, on a été tellement positivement surpris qu’on en a immédiatement enchaîné un deuxième tour ! Pour le reste, je crois qu’on va s’arrêter là et passer à la suite, pas besoin d’épiloguer plus sur cette visite à Magic Park Verden, qui ne restera vraiment pas dans les annales, si ce n’est qu’on l’a bien eu dans le cul avec le coup du coaster Zierer fermé ! Tier- und Freizeitpark Thüle Pour ce deuxième arrêt, on est en territoire plus connu vu que l’on était déjà passé à Thüle il n’y a pas si longtemps, en 2018 pour être précis. Pour vous présenter le bousin, le parc ressemble beaucoup à pas mal d’autres petits parcs allemands (je pense à Schloss Thurn ou à Potts Park pour ceux qui connaissent), à savoir qu’on n’y trouve principalement des manèges made in Germany provenant de constructeurs tels que Heege, Metallbau Emmeln ou Zierer, le tout dans un cadre agréable mais pas forcément très thématisé et un brin vieillot. Depuis notre précédente visite, Thüle a somme toute ajouté pas mal de choses, notamment deux crédits (youpi) ! Le premier est un Butterfly nouvelle génération, qui a remplacé… un Butterfly ancienne génération. Quant au second, c’est déjà plus intéressant vu qu’il s’agit de l’un des rares exemplaires de CoasterKart Wiegand, une espèce de Powered Coaster dont vous pouvez contrôler la vitesse des wagons (2 places à chaque fois). L’attraction est en quelque sorte une évolution du Bobkart du même constructeur (Maximus’ Blitz Bahn à Toverland par exemple), sur lequel la piste en inox et la propulsion par roue de friction qui posaient des problèmes en cas de pluie ont été remplacées par un rail proche de celui d’un coaster classique et un système électromagnétique pour faire avancer les véhicules. Une machine semblable, on en avait déjà croisé une en 2022 à Pigeon Force aux USA. A l’époque ça ne nous avait pas franchement marqué et on a été heureux de constater que l’exemplaire de Thüle est bien plus sympa ! On y retrouve les sensations, familiales mais somme toute bien fun, que l’on peut trouver sur un Bobkart et, il n’y aurait pas eu cette demi-heure d’attente, on en aurait sans doute refait un tour ! A la place, direction une autre nouveauté, celle toute fraîche de 2024 : Tiki Tahiti Adventure. Au programme, Dark Ride 4D construit par les Allemands d’Aufwind Group. Euh attendez, un Dark Ride 4D dans un parc de la taille de Tier -und Freizeitpark Thüle, c’est possible ça ??? Possible oui, nécessaire, j’en suis moins sûr… Pour vous décrire la chose, parlons déjà des véhicules. Ceux-ci sont dynamiques et peuvent bouger dans les six directions de l’espace en plus d’être capables de pivoter à 360° sur eux-mêmes. Vous y prenez place par groupe de quatre personnes, en une seule ligne, ce qui donne au final une version ultra simplifiée des nacelles de Forbidden Journey à Universal. Côté parcours ensuite, c’est très simple. Le circuit de forme un rectangle et les véhicules avancent de scène en scène, en s’arrêtant à chaque fois environ une minute dans chacune d’entre elles. On se retrouve alors face à un écran, un peu en mode Flying Theater. Sur le papier, tout cela ne parait pas si mal que cela. Le problème est que, du fait d’un budget très limité, le résultat est plus que moyen, avec des écrans mal intégrés, des transitions laborieuses et surtout, des médias qui font extrêmement cheap. Pire, les mouvements des véhicules n’étant pas toujours très synchro avec des images elles-mêmes de mauvaise qualité, l’ensemble a vite fait de vous donner la nausée, ce qui j’imagine n’était pas du tout le but recherché ! Pour conclure sur ce Tiki Tahiti Adventure, on va tout de même saluer l’effort fait pour avoir essayé de proposer quelque chose de différent. Pour autant, est-ce que partir sur une attraction 4D n’était pas trop ambitieux ? Clairement si. Perso, ce n’est pas le genre d’offre que j’attends d’un parc comme Freizeitpark Thüle. Mais je ne sais pas trop dire ce qu’il en est pour le reste du public, qui n’a sans doute pas comme moi les références des attractions derniers cris des parcs Disney ou Universal… Cette grosse parenthèse Tiki Tahiti Adventure refermée, que peut-on encore dire de Tier- und Freizeitpark Thüle ? Que la meilleure attraction du parc est clairement leur toboggan en bouées, qui offre un airtime bien vicelard lors d’une cassure juste avant la fin de la descente, que le parc possède, comme Jaderpark, un Kiddie Racer Gerstlauer sur lequel on n’a pas le droit de monter, qu’on a zappé aussi bien la partie zoo que la plupart des manèges ultra classiques que compte la partie attractions, et puis voilà ! Voilà donc pour Thüle… Maintenant est-ce que j’en recommanderais la visite ? Si vous passez à proximité, pourquoi pas, ça fait toujours quelques +1 de pris. Cela étant, je vous conseillerais bien plus volontiers de faire la demi-heure de route supplémentaire pour monter jusqu’à Jaderpark, parc qui selon moi vaut largement plus le détour ! Même s’il possède moins de crédits… Frühlingsfest Hanovre et Ostermarkt Brême On finit ce chapitre en mode fête foraine avec celles de Hanovre et Brême. Et là-dessus, y a pas à dire, les foires en Allemagne (ou aux Pays Bas) n’ont juste rien à voir avec celles que l’on peut connaitre en France. Les métiers sont plus intéressants, bien mieux thématisés, l’ambiance est sympa, très familiale, on mange souvent très bien (et très allemand), bref c’est juste le jour et la nuit par rapport à ce à quoi on a souvent droit chez nous ! Niveau crédit, si on en a croisé quatre, on n’en a qu’ajouté deux au compteur, deux Pommes s’il vous plait ! Les autres, c’était un vieux Wildcat Schwarzkopf qui passe toujours nickel et un Spinning Reverchon en mode bien généreux sur les rotations ! Et c’est tout ? Ben oui, du moins jusqu’au chapitre suivant ! |
Chapitre 4 : Rasti enfin rattrapé
Parc visité : Rasti-Land
Dernier parc de ce trip et surtout, comme je l’ai mentionné en intro, dernier parc d’Allemagne qu’on n’avait pas encore visité possédant plus de trois crédits ! Ok, les esprits chagrins me diront que le Karls Erlebnisdorf de Berlin en possède plus… Oui mais, dans le lot, il y en a deux qui sont ces espèces de micro coaster à pédales, sur lesquels un adulte ne peut même pas monter ! Donc ça ne compte pas et revenons-en à Rasti-Land ! Comme pas mal de parcs allemands, Rasti-Land est né dans les années 70, en 1973 pour être précis, et comme Fort Fun, l’ex Fränkisches Wunderland ou pas mal d’autres à cette époque, il a débuté avec une reconstitution de ville Western. Le parc est situé en pleine campagne, dans un cadre plutôt agréable et bien vert, avec même un peu de relief par-ci par-là. Vu qu’on est venu spécialement pour les crédits, je propose que l’on commence par eux. Ils sont au nombre de cinq et vous allez voir que si le compteur a bien glingé, côté sensations, c’était un peu moins ça ! Achterbahn Un nom super original pour ce qui est le tout premier Junior Coaster construit par Vekoma (modèle Roller Skater 207m). C’est historique mais super intéressant pour autant… Blizzard Un Bobkart Wiegand, qui fonctionnait en mode ralenti pour cause de piste trop humide. Du coup, ce n’était pas bien folichon mais au moins on a eu notre +1 ! Strohnado Un Junior Spinning Coaster SBF, avec un wagon roue de hamster qui fait faire à ses deux passagers des culbutes en même temps que le train avance. C’est con mais on ne va pas se mentir, c’est assez rigolo ! Verrücktwärts Le dernier d’ajout de Rasti-Land en termes de montagnes russes, inauguré à l’automne 2023. Au menu, encore du SBF, en mode Junior Boomerang cette fois-ci, une première pour le constructeur italien. Niveau parcours, c’est quasiment la même chose que la version Gerstlauer, niveau confort, c’est juste le grand n’importe quoi, avec un à-coup à chaque changement de direction (heureusement il n’y en a pas trop) et un train qui a tellement de mal à passer les éléments qu’il a frôlé le rollback à plusieurs moments ! Nul sur toute la ligne ! Holta di Polta Voulant donner raison à l’expression « jamais deux sans trois », voici le troisième crédit SBF de Rasti-Land, une montagne russe d’une impressionnante longueur de 28 mètres, tellement riquiqui qu’on s’est demandé si les enfants arrivaient à trouver ça intéressant ! Voilà donc pour les montagnes russes locales. J’imagine qu’après avoir lu les lignes ci-dessus, vous comprenez mieux maintenant pourquoi, malgré le nombre, on a mis pas mal de temps à venir à Rasti-Land ! Du coup, on va pouvoir passer à la suite, et notamment aux Water Rides, une catégorie d’attractions particulièrement surreprésentée ici ! Jugez plutôt : un Flume Ride, un Raft Ride, un Splash Battle et trois types de toboggans en canots pneumatiques différents, ça en fait des possibilités d’avoir le slip trempé ! Pour ce qui est du Flume Ride, pas grand-chose à signaler, deux descentes et puis s’en va. Le Raft Ride, lui, est un peu plus intéressant. Construit par Hafema, il dispose d’un parcours relativement long, avec en point d’orgue l’habituel tourbillon signature du fournisseur allemand. Quant au Splash Battle, il est signé Mack et longe la fin du Raft pour ce qui aurait pu être une chouette interaction entre les deux attractions. Néanmoins, celle-ci n’a pas dû être au goût des locaux, généralement pas très friands d’éclaboussures, tant et si bien qu’une cloison (bien moche) a été construite pour séparer les deux canaux ! On continue ensuite avec les toboggans en bouées. Dans cette catégorie vous avez celui pas bien raide mais en ligne droite avec bouées individuelles qui tournent sur elles-mêmes, celui en canots deux places avec zéro, une ou deux bosses, c’est au choix. Enfin, il y a celui plus long, avec virages et apparemment un petit problème de conception vu que l’on a réussi à se retrouver par deux fois à l’arrêt dedans, avec l’eau qui remplissait petit à petit notre embarcation. Autant dire que la mission trempage de slip fut largement réussie !! Après cela, quoi d’autre ? Toute la litanie des petits manèges de petits parcs. Dans le lot, on retiendra un monorail traversant un tunnel aux décors tout droit sorti de Small World, un petit Dark Ride en mode Pirate des Caraïbes sans budget et un parcours en tacot interactif dans lequel le but était de prendre en photo des animaux en résine. Autre chose ? Non, je crois que c’est tout… Du coup, verdict sur Rasti-Land s’il vous plait ! Si côté coasters, on ne va pas dire que Rasti-Land fut la plus formidable des expériences, le parc nous a tout de même bien plu, et ce malgré une météo pas forcément propice à une visite agréable, sauf à être fan de pluie ! Cela ne nous a toutefois pas empêché d’apprécier un parc agréable (même si un brin vieillot), avec finalement pas mal de manèges en tous genres à tester, et notamment un gros focus sur les attractions aquatiques. On va dire qu’après Jaderpark, ça aura été la découverte la plus intéressante de ce trip ! Bodenwerder Un crédit bonus, ça vous dit ? Cette question !! Pour cela, direction Bodenwerder, la ville du Baron de Münchhausen pour ceux qui connaissent, où nous attendait un petit Alpine Coaster Wiegand, pas le plus long ni le plus fou qu’on ait testé, mais une bonne façon de clore ce week-end prolongé et donc ce Trip Report ! |