Octobre 2023
Revis notre aventure en live sur Instagram !
Hola a todos, ¿cómo estáis? Me alegro de volver a veros en este último informe de viaje. Tengo muchas cosas que contaros sobre los tres parques que visitamos en España el pasado mes de septiembre.
Euuuh, attendez, ça ne va pas le faire là ! D’autant plus que je ne parle pas espagnol et que je ne suis donc pas certain que Google Traduction ne soit pas en train d’insulter votre mère !
Pour autant, cette petite digression dans la langue de Cervantes me fait une parfaite entrée en matière pour le compte-rendu qui va suivre puisque nous voici de retour dans la péninsule ibérique, l’occasion d’aller tâte une fois de plus du Shambhala et du Dragon Khan à PortAventura, du Superman ou du Stunt Fall à Parque Warner et du… euh… ah si, Tarantula à Parque de Atracciones !
Bien entendu, ce ne sont pas seulement les crédits que l’on connait déjà qui ont motivé ce trip ! Si on est là, c’est aussi pour découvrir les deux grandes nouveautés espagnoles 2023 que sont Uncharted et surtout le très appétissant Batman Gotham City Escape. Et puis, qui sait, ce voyage sera peut-être l’occasion d’enfin lever la malédiction qui pèse sur nous et sur nos tentatives de poser nos fesses sur Abismo…
Revis notre aventure en live sur Instagram !
Hola a todos, ¿cómo estáis? Me alegro de volver a veros en este último informe de viaje. Tengo muchas cosas que contaros sobre los tres parques que visitamos en España el pasado mes de septiembre.
Euuuh, attendez, ça ne va pas le faire là ! D’autant plus que je ne parle pas espagnol et que je ne suis donc pas certain que Google Traduction ne soit pas en train d’insulter votre mère !
Pour autant, cette petite digression dans la langue de Cervantes me fait une parfaite entrée en matière pour le compte-rendu qui va suivre puisque nous voici de retour dans la péninsule ibérique, l’occasion d’aller tâte une fois de plus du Shambhala et du Dragon Khan à PortAventura, du Superman ou du Stunt Fall à Parque Warner et du… euh… ah si, Tarantula à Parque de Atracciones !
Bien entendu, ce ne sont pas seulement les crédits que l’on connait déjà qui ont motivé ce trip ! Si on est là, c’est aussi pour découvrir les deux grandes nouveautés espagnoles 2023 que sont Uncharted et surtout le très appétissant Batman Gotham City Escape. Et puis, qui sait, ce voyage sera peut-être l’occasion d’enfin lever la malédiction qui pèse sur nous et sur nos tentatives de poser nos fesses sur Abismo…
Chapitre 1 : PortAventura inexploré…
Parc visité : PortAventura
Dites-moi, ça fait un bail qu’on n’avait pas mis les pieds à PortAventura ! C’était quand la dernière fois ? Euh, ça ne devrait pas être super difficile, c’était quand leur dernier crédit ? Red Force, en 2017, dans cette incroyable extension (ou pas) qu’est Ferrari Land ! Eh ben voilà, vous avez votre réponse ! Et si on est de retour six ans plus tard, je vous le donne en mille - ou en gling dans le cas présent -, c’est pour venir tester la nouvelle montagne russe locale : Uncharted ! Uncharted, c’est quoi ? Un jeu vidéo tout d’abord, dont le premier opus est paru en 2007 et a été suivi de sept autres depuis, ainsi que d’un film sorti en 2022. Vous ne l’avez pas vu ? Ben vous n’avez rien raté ! A PortAventura, l’aventure prend la forme d’un coaster indoor Intamin avec wagons pivotants s’il vous plaît (on dit Multi Dimension Coaster chez le constructeur liechtensteinois), dans la lignée de ce que vous pouvez trouver sur l’attraction Gringotts à Universal Orlando. L’ensemble est abrité dans une grande halle construite en périphérie du parc, dans la zone Far West. Côté intégration, c’est franchement pas mal : la muraille de faux rocher qui habille le bâtiment accueillant l’attraction fait le job et offre un joli arrière-plan de mésa à la zone. Je suis en revanche un peu moins fan de l’espère de lodge qui sert d’entrée, que je trouve un brin trop lisse et manquant de détails par rapport aux autres constructions voisines. Ok, ok, je pinaille, mais vous avez l’habitude ! Je vous passe la file d’attente extérieure, particulièrement à pleurer et qui se constitue uniquement d’une succession de zigzags en plein milieu des allées, vaguement protégés du soleil par quelques toiles. Dire que ça nous a fait penser aux files des attractions du Parc Spirou n’est, je pense, pas un compliment ! On finit par pénétrer à l’intérieur du gros bâtiment et c’est là que l’histoire se met petit à petit en place, dans une succession de pièces ma foi sympathiquement thématisées. On y comprend plus ou moins que Nathan Drake (le héros de la saga Uncharted), accompagnée de sa copine et d’un autre gars, ont trouvé un temple aztèque avec un trésor caché dedans, qu’il y a des méchants, un gaz vert que ne renierait pas le Joker et je ne sais plus quoi d’autre. Ok, en fait, on s’en fout carrément ! Et si vous vous demandez ce que viennent faire des aztèques et une histoire qui se passe de nos jours au beau milieu de la zone western de PortAventura, je pense qu’il n’y a qu’une réponse : licence et gros sous !! Allez, on arrive à présent sur le quai, moyennant ce qu’il faut comme attente… Oui, parce que je ne l’avais pas encore précisé mais Uncharted a un débit tout ce qu’il y a de plus catastrophique ! Oubliez les gros B&M locaux capables de cracher du 1500 personnes par heure (s’ils sont bien opérés), ici on tourne entre du 400 et du 600pph suivant l’humeur des employés, généralement plus prompts à la mollesse qu’à l’efficacité ! De là à affirmer que c’est comme qui dirait une honte de mettre une machine aussi attractive et si peu capacitaire dans un parc qui accueille chaque année environ quatre millions de visiteurs, il n’y a qu’un pas… que je n’ai aucun problème à franchir ! Et sinon, où j’en étais moi ? Ah oui, sur le quai… Face à nous, voici les jolis wagons Intamin, qui peuvent chacun accueillir 12 passages en 3 rangées de 4. On prend place, on abaisse sa lapbar et vas-y que c’est parti ! Ce qui se passe ensuite sur le parcours à proprement dit, je ne vais vous le décrire en détail. A la rigueur je peux vous dire qu’il débute par une très brève partie Dark Ride et qu’après cela, on est principalement dans la pénombre, avec uniquement deux arrêts face à des écrans pour ponctuer les parties coasters. Mais du coup, c’est bien ? Oui… et non ! Oui, si on parle de la machine. De ce côté-là, Intamin a fait du très bon boulot en livrant une montagne russe familiale dynamique et surprenante. Même si les rotations auraient sans doute pu être mieux utilisées en combinaison avec les éléments du circuit, l’ensemble est fluide et agréable, les différents catapultages font leur petit effets et là flèche ainsi que la dernière descente particulièrement inclinée fonctionnent très bien ! Non ensuite si l’on parle de l’immersion, purement et simplement ratée. J’ai cité un peu plus haut les deux écrans, eh bien c’est tout ce qu’il y a dans cet énorme bâtiment, sans compter le fait qu’ils sont particulièrement mal intégrés ! Le gros problème de la partie coaster d’Uncharted est qu'elle fait très très vide ! Ceci est d’autant plus marquant qu’aucune musique n’accompagne l’attraction (du son on-board aurait été plus que bienvenu) et que l’obscurité n’étant pas totale, on distingue trop bien l’enveloppe de la halle et les autres rails autour de nous. En conclusion, Uncharted à PortAventura, c’est un gros « oui mais ». Oui à la montagne russe en elle-même, oui à la file d’attente plutôt sympa (enfin, celle à l’intérieur hein, celle dehors on l’oublie) mais il y avait moyen de tellement faire mieux ! Là on sent clairement que tout a été fait dans l’urgence et que le budget et l’ambition n’était pas en phase. D’un côté, c’est bien d’avoir un coaster indoor, familial qui plus est, ça change du reste de l’offre. Toutefois, avec le recul, on se demande si, tant qu’à n’avoir ni temps, ni les moyens, il n’aurait pas mieux valu se contenter d’un grand Family Coaster en extérieur, d’autant qu’il existe aujourd’hui pas mal de modèles permettant de faire de très belles choses ! Ok, ça c’était notre avis en long en large et en travers sur Uncharted ! D’autres nouveauté à tester à PortAventura ? Oui monsieur, et j’y arrive sans plus tarder ! La première, c’est Street Mission, un Dark Ride interactif conçu par Sally Corp (qui s’est d’ailleurs aussi occupé de la déco d’Uncharted), ETF et Alterface. Celui-ci est situé dans la zone Sesame Street du parc, et on y est invité à suivre l’une des boules de poils bien connues des plus jeunes dans sa quête aux cookies ! Résultat ? Franchement pas mal du tout, avec une jolie thématisation, une interactivité qui fonctionne bien ainsi que quelques intégrations malines entre écrans et décors. Non, le seul truc que je n’aime pas dans cette attraction (en plus de la capacité à nouveau bien mauvaise) c’est le final façon Spiderman, avec ce grand écran 180° et cet effet de déplacement. Alors oui, l’immersion fonctionne mais le fait d’avoir un décor défilant rend la phase de jeu bordélique et l’ensemble hyper brouillon. En somme, en matière de Dark Ride interactif, il ne semble pas né celui qui fera mieux que la dernière scène de Toy Story Mania ! Pour finir ce tour d’horizon des dernières nouveautés de PortAventura il est maintenant temps de passer à l’annexe, le cabanon au fond du jardin, la blague de mauvais goût, appelez ça comme vous voulez ! Au pire, vous pouvez faire comme le parc et parler de Ferrari Land... Toujours est-il qu’en plus de l’énorme et bien jouissif LSM Coaster Intamin Red Force, Ferrari Land compte désormais une seconde montagne russe sous la forme de Red Force Junior, un micro crédit tout pourri signé des spécialistes du genre, SBF ! Allez, +1 et on va vite se refaire des tours de l’énorme voisin, d’autant plus qu’il n’y avait pas un rat dans la file ! Après cela ? Ben après cela, on va peut-être passer en revue le reste des attractions bien connues mais retestées lors de cette visite à PortAventura… Pour ce qui est des coasters : - Shambhala : Toujours le meilleur, sans l’ombre d’une hésitation. Les airtimes de cet Hypercoaster B&M ne sont pas les plus puissants que vous pourrez trouver mais ils durent tellement longtemps que ça compense plus que largement ! - Dragon Khan : Il commence à se faire vieux ce Looper B&M. Et même si l’on apprécie toujours bien son intensité, on se dit aussi que ça commence à le faire de moins en moins côté confort ! - Stampida : Non mais brûlez-moi cette merde !!! Ou, à minima, remettez les trains PTC ! - Red Force : Rien à dire, cette machine Intamin arrache tout ce qu’il faut, même si, plus on recule dans le train, plus les vibrations se font sentir. - Furius Baco : Dans le genre vibro, celui-ci est un maître absolu. Ok, la catapulte est géniale, mais le reste n’est que souffrance en attendant le retour en gare (ce qui heureusement arrive rapidement) ! Les aquatiques : - Tutuki Splash : Simple et efficace côté rinçage, surtout si vous avez la (mal)chance qu’un bateau arrive sur le splash final alors que le votre est au pied du lift principal ! - Silver River Flume : La déco est au abonnés absents de ce Flume Ride mais le parcours est long et plutôt rigolo donc on pardonne un peu… - Grand Canyon Rapids : Celui-ci, c’est l’inverse du précédent, y a de la théma partout mais le parcours est planplan au possible. On se dit alors qu’on préfère l’autre option (ok, les deux combinés, c’est encore mieux) ! Et les autres qu’on n’oublie pas… enfin l’autre, y en n’a qu’un seul : - Hurakan Condor : La tour de chute libre Intamin du coin, aussi haute qu’efficace, aux contraires de ses opérateurs qui semblent bosser sous Prozac ! Voilà, je crois que c’est à peu près tout pour cette cuvée 2023 de PortAventura ! Un avis sur notre visite ? Pas de soucis, ça arrive ! Dans l’ensemble, ça s’est très bien passé ! On a volontairement choisi un jour de semaine, hors vacances, où l’on savait que le parc serait calme et on ne l’a pas regretté car, même si les opérations étaient plutôt laborieuses, au moins il n’y avait pas grand monde et on n’avait donc pas trop à en pâtir ! Après, il faut aussi dire que j’aime beaucoup PortAventura. Le parc est immense, l’emplacement est sublime, les thèmes me parlent et on ne peut franchement pas dire que ça manque de bonnes attractions ! Pour autant, si l’on y réfléchit bien, on se dit que la majeure partie de ce qui fait de PortAventura un grand parc date en fait de son ouverture en 1995. Les zones ultra immersives, la déco super quali, tout était là depuis le début ! Alors ok, il y a quelques belles attractions qui ont été ajoutées par la suite mais ça n’a toujours été que des attractions. Les véritables extensions, si on en parle, à savoir la Sesamo Aventura, la partie Himalaya autour de Shambhala ou cette blague de Ferrari Land, n’ont juste rien à voir en termes de qualité d'exécution et sont plus une ode à la résine et aux décors cheap, là où les zones d’origines privilégiaient le béton sculpté et les matériaux authentiques. Autre point de crispation, le fait que le parc se contente de plus en plus du minimum syndical. Aux décors de qualités médiocres du début de la décennie 2010 se sont maintenant ajoutées les nouveautés aux débits catastrophiques, développées dans le rush et donc souvent mi-figue mi-raisin, sans oublier les fermetures intempestives (bon courage pour trouver un resto d’ouvert où se poser en basse saison) qui font clairement sentir que le service client n’est clairement pas la préoccupation numéro une de la direction ! Alors cela va-t-il changer ? Universal va-t-il revenir à la tête du parc comme le voudrait de nombreuses rumeurs ? Je n’en sais rien, on verra bien. Toujours est-il que ça ne ferait pas de mal à ce parc qui a bien des qualités mais dont les défauts sont de plus en plus visibles au fil des années ! Ah et dernier point avant de passer à la suite. Si vous prévoyez une prochaine visite à PortAventura pour venir tester Uncharted, je ne peux que vous encourager à dormir à l’hôtel Gold River. Le lieu est plutôt sympa (pour son cadre et ses piscines, bien plus que pour son resto qui fait très cantine), il est très facile de trouver des promos avantageuses sur les nuitées et surtout, vous bénéficiez d’un accès direct au parc juste à côté de l’entrée d’Uncharted. Autant dire que c’est un gros avantage pour y être le matin avant la foule et pouvoir s’enchaîner un ou deux tours d’affilé avant que le temps d’attente ne grimpe au-dessus des 60 minutes (voire bien plus) et ne veuille plus en redescendre ! |
Chapitre 2 : Abismo, enfin !
Parc visité : Parque de Atracciones Madrid
Quand je disais qu’on n’avait pas visité PortAventura depuis pas mal de temps, j’étais encore bien loin de la situation pour les deux parcs qui vont suivre ! La dernière fois qu’on était venu à Parque de Atracciones de Madrid c’était en 2010 et j’avais conclu le compte rendu que j’en avais fait en disant qu’il faudrait vraiment qu'ils construisent quelque chose de démentiel pour qu'on daigne y remettre les pieds ! Eh ben nous revoilà… et il n’y a même pas de nouvelle machine à se damner qui nous attend ! Enfin si, elle est à une trentaine de kilomètres de là, à Parque Warner Madrid ! Mais bon, on est dans le coin, y a potentiellement un +5 à se faire donc allez, on va faire un effort… et on va surtout vous dire ce que l’on a pensé de cette nouvelle visite ! Abismo LE coaster maudit de TnP, genre même Lightning Rod c’était un petit joueur à côté !! Trois fois on a déjà essayé de le glinger et trois fois il nous est passé entre les doigts : - En 2006, l’année de son ouverture, il a accueilli ses premiers passagers une semaine après notre passage ! - En 2008, là c’était le parc entier qui n’avait pas envie d’ouvrir… - En 2010, le parc était c’était fois-ci ouvert mais pas le coaster ! On est maintenant en 2023 et, attendez, je rêve, la bestiole a l’air de fonctionner ! Et il y a même des gens dessus ! Qu’est-ce qu’on attend alors pour s’y ruer ?? Aussitôt dit, aussi fait ! Et alors, verdict ? Raaaah… Je pense que si on l’avait fait directement en 2006, on aurait vraiment adoré ! 17 ans plus tard, avec RMC, Intamin, Vekoma, Mack et quelques autres constructeurs qui ont fait leur révolution (alors que sur la même période Maurer Rides tombait complètement dans l’oubli), force est de constater que ça n’a plus grand-chose d’exceptionnel ! Enfin si, il y a tout de même ce p***** de retournement au sommet du lift ! Ok, on connaissait déjà pour l’avoir expérimenté sur d’autres modèles de SkyLoop, il n’empêche, ça reste encore et toujours le plus gros moment de flip que vous pourrez vivre sur une montagne russe ! En revanche, le reste du parcours qui prolonge la partie standard et font donc d’Abismo un modèle unique, y a pas grand-chose à en retenir… L’espère d’Immelmann est bien fadasse, le Camelback fait son effet mais on trouve aujourd'hui bien mieux en termes d'airtime, l’Overbanked Turn ne sert à rien (comme c’est bien souvent le cas avec ce type d’élément) et la cassure juste avant la gare pourrait avoir son intérêt si la lapbar ne s’était entretemps pas tellement refermée qu’il est juste impossible d’en profiter ! Bref 17 ans d’attente pour un truc finalement assez bof, ça valait le coup ! Sur une note plus positive, disons-nous que ça démontre le bon de géant qu’à fait le design des montagnes russes entre temps ! Et puis, merde, c’est bon, on l’a fait, la malédiction est levée !!!! TNT Tren de la Mina Changement de style avec ce Family Coaster construit par Gerstlauer en 2012, ni très haut (17m), ni très long (450m), mais qui fait parfaitement le job ! le circuit est sinueux ce qu’il faut, il y a quelques bonnes accélérations, un chouilla d’airtime et le tout est d’un confort irréprochable ! Glingé et validé !! Vertigo Une Wild Mouse Mack qui avait commencé sa carrière à Bobbejaanland avant d’être déplacée à Parque de Atracciones, laissant ainsi seul dans le parc belge son double miroir. Sur l’attraction et ses sensations, pas grand-chose à dire, c’est du vu et revu. Sur les opérations en revanche, il y aurait quelques lignes d’insultes à écrire mais je ne vais pas m’abaisser à leur faire ce plaisir !! Paw Patrol: Patrulla Canina On descend encore d’un cran dans le niveau d’intérêt avec ce crédit suivant puisque l’on a ici affaire à un Junior Coaster Zamperla, modèle boite de sardine qui te file un bon gros coup dans les cotes à chaque transition foireuse ! Padrinos Voladores Ok, là on ne descend plus, on sort les pioches et on creuse pour essayer de trouver à quoi peut bien servir cette espèce de montagne russe suspendue (encore du Zamperla), dont la vitesse de pointe atteint un incroyable 12.6km/h ! Non en fait, je crois qu’on peut arrêter de se fatiguer : on a juste atteint le fond !! Ça, c’était donc pour le +5 à Parque de Atracciones… Avouons que ce n’était pas super glorieux, heureusement qu’il y avait TnT Tren de la Mina et un peu Abismo pour nous arracher aux abîmes de la déprime ! Allez, pour se remonter le moral, on va aller se faire quelques tours de ce qui reste la meilleure montagne russe du parc, le Spinning Coaster Tarantula ! Ah ben non : fermé, kaputt, revenez une autre fois… ou pas ! Tornado alors, le premier Inverted Coaster construit par Intamin (c’était en 1999) ? Pourquoi pas, même si le grand huit en question n’est pas particulièrement inspiré côté layout et que, niveau confort, on a vu mieux, sans pour autant que ce soit la cata à la SLC Vekoma ! Ensuite on va passer en mode bullet point pour le reste, y a pas non plus des pavés à écrire sur les attractions de Parque de Atracciones. Au pire, vous avez toujours les précédents Trip Reports si vous avez besoin de plus de détails sur l’une ou l’autre… Du côté des attractions qui te retournent le bide : - Lanzadera : La Free Fall Intamin locale, fonctionnant avec une seule nacelle quatre places s’il vous plaît. Au final, ça ne débite pas mais ça reste sympa ! - Rotor : Ça faisait un sacré bout de temps qu’on n’avait pas fait de Condor Huss ! En même temps, il n’en reste pas des masses et, franchement, ils peuvent raser ceux qui restent, ce n’est pas à moi que ça manquera ! - Tifon : Le Disk’O de l’étape, au cas où un jour Coaster-Count se mettrait en tête de considérer ça comme un crédit… - Star Flyer : Un nom super original pour le Star Flyer du parc, une attraction que l’on aime toujours bien faire et qui a ici l’avantage d’offrir une très belle vue sur Madrid et ses environs ! Du côté des attractions qui te rincent la gueule : - Los Rapidos : Un des rares (si ce n’est le seul) Raft Ride signé Hopkins en Europe, bien vicelard en termes de vagues, la faute notamment à une bouée beaucoup plus ouverte que chez la concurrence et qui laisse donc beaucoup plus facilement entrer la flotte ! - Aserradero : Alors celui-là, je ne me rappelais pas qu’il rinçait à ce point !! Ou alors, c’est parce qu’on a un peu forci en 17 ans… Toujours est-il qu’on est ressorti trempés de la tête aux pieds, ce qui n’était pas si mal que ça alors que le thermomètre affichait plus de 30° ! Du côté des attractions que tu fais parce que t’es passé devant et, après tout, pourquoi pas : - Jungla : L’ersatz local de Jungle Cruise, avec tous ce qu’il faut d’africains avec os dans le nez et plus aucun entretien depuis au moins 15 ans. - Zeppelin : Un monorail suspendu, ce n’est pas tous les jours qu’on en croise… Donc on le fait et on profite des 10 minutes de balade au-dessus du parc pour se reposer un peu ! C’est bon, on a tout passé en revue ? Je crois bien que oui ! Conclusion sur Parque de Atracciones alors ? C’est parti ! Que dire alors sur ce parc… que ce n’est pas foufou ? Clairement oui ! Que le line-up des attractions commencent à être vieillissant ? A n’en pas douter ! Que le cadre paysagé est cela dit plutôt pas mal ? Ça se défend ! Cela dit, on pourrait être en mesure de passer certaines choses à Parque de Atracciones si on n’en arrivait pas au paragraphe sur les opérations que voici que voilà ! Franchement, je ne sais pas comment ils font mais les employés de ce parc seraient presque capables de faire passer ceux du pire Six Flags pour des modèles de vélocité ! C’est mou, ça traine, les files n’avancent pas et, comme si cela ne suffisait pas, les opérateurs ont en plus tendance à être aimables comme des portes de prisons ! Au final, entre offre sans plus et opérations catastrophiques, quelque chose me dit qu’on va à nouveau laisser passer quelques années avant de revenir dans ce parc… |
Chapitre 3 : Échappée belle à Parque Warner
Parc visité : Parque Warner Madrid
Troisième et dernier parc de cette virée espagnole, place à Parque Warner Madrid ! Je pense que vous vous en doutez un peu, c’est lui qui a déclenché ce trip, plus précisément sa nouveauté 2023 : Batman Gotham City Escape ! Gotham City Escape, qu’est-ce que c’est ? Eeeuh, vous étiez où ces six derniers mois ??? GCE pour les intimes, c’est juste l’une des montagnes russes les plus sexys à avoir ouvert cette année !! Au programme, LSM Coaster Intamin d’un peu plus d’un kilomètre de longueur, pourvu de trois catapultes LSM, quatre inversions et culminant à 45m. Rien qu’avec ces quelques stats, on se dit qu’il ne devrait pas y avoir de mauvaise surprise… L’attraction est située, vous l’aurez deviné, dans la zone Gotham City, elle-même sous partie du land DC Super Heroes World. Elle prend en partie la place d’un ancien simulateur pour sa file et sa gare, sont parcours s'étalant quant à lui dans une ancienne zone backstage, en plein milieu du parc. Et après ? Ben après c’est parti pour la visite guidée ! Une fois franchies les grilles d’entrée de l’attraction, place à la partie extérieure de la file, dans les jardins du manoir Wayne. Jardins, jardins, c’est un bien grand mot vu que la végétation et surtout l’ombre en sont quasi absent ! C’est pourtant là que se déroulera le gros de l’attente, que vous sentirez d’ailleurs bien passer, la faute au soleil qui ne fait pas de quartier tout d’abord, mais aussi au débit bien pourri de la montagne russe qui n’aide en rien. Pour vous dire, alors que les files des autres attractions du parc pointaient au max à 5 minutes, celle de GCE a eu vite fait d'en afficher 45 ! Et encore, ce n’était même pas la faute des employés qui n’étaient ni en sous-nombre ni en sous-motivation (ça faisait d’ailleurs figure d’exception avec le reste du parc), juste qu’avec un départ toutes les deux minutes et des trains de douze place, ça te donne 360 passagers par heure et puis c’est tout ! Bref, une fois passé ce moment pas franchement agréable, il est temps de pénétrer à l’intérieur du manoir, dans sa bibliothèque plus précisément. C’est là que nous attend un préshow des plus classiques, au cours duquel v’là-t-y pas que le Joker débarque, nous fait le coup du gaz hilarant et oblige ce bon vieux Batman à montrer le bout de ses oreilles pointues. Et, tant qu’à faire, si vous veniez avec lui pour sauver le monde ? Si on peut rendre service... Une ouverture de porte dérobée plus tard, nous voici à présent dans la Batcave puis, rapidement, dans un couloir de métro, station Wayne Manor sans doute. C’est là que nous attendent les jolis trains Intamin dernière génération, avec nouvelles assises plus épurée et lapbar en fibre de carbone. Ah et puis y aussi du son et de la lumière embarqués s’il vous plait ! Une fois à bord, pas le temps de s’endormir (je vous l’ai dit, les opérations sont pour une fois efficaces), le train part, prend un petit virage sur la droite et se retrouve à l’arrêt face à un Joker perché sur son buggy au-dessus d’un tunnel embrumé. Ni une, ni deux, c’est parti pour le premier catapultage, sans doute l’un des plus puissants (bien que très bref) qu’on n’ait jamais croisé sur un coaster muni de LSM ! Je le dis rarement mais pensez à placer votre tête contre le dossier, je ne l’ai pas fait au premier tour et je me suis pris une petite baffe ! Immédiatement après ce démarrage en trombe, le train retrouve la lumière du jour, franchit un Double Up (assez pauvre en airtime) immédiatement suivi de la première inversion du circuit, une Corkscrew assez étirée et surtout passée bien lentement, ce qui vous offrira un joli petit hangtime. Après cela, direction la seconde catapulte, qui propulse le train à sa vitesse de pointe, à savoir 104km/h. Cette fois-ci l’accélération est plus douce, presque trop molle d’ailleurs, mais ce n’est pas très grave tant ce qui va suivre ne l’est pas ! C’est en effet parti pour le Top Hat, avec monté vrillée et freins de retenu suivi d’un plongeon au-delà de la verticale, la même chose que sur Toutatis après le Triple Launch si vous préférez ! Et si sur le coaster gaulois, l’élément peut décevoir car on n’y sent pas assez l’aspiration de la descente, sur GCE, les trains beaucoup plus courts changent clairement la donne ! La chute, et surtout la portion à plus de 90°, se font parfaitement sentir et offrent aux passagers le premier très bel airtime du parcours. Enfin, en parlant de beau coup de G négatifs, ce n’est encore rien à côté de ce qui suit, à savoir un camelback qui parait bien innocent vu de l’extérieur, mais que le train traverse à une telle vitesse qu’on se retrouve catapulté vers le ciel de façon extrêmement brutale… et donc jouissive ! On continue alors avec un Dive Loop, dont le sommet légèrement bombé vers l’extérieur offre un nouvel airtime bien senti juste avant que le train ne roule et pique vers le sol. On enchaîne alors avec un Double Down à nouveau très généreux en airtime et accompagné d’un Head Chopper des plus efficaces. Suivent maintenant un EGF Turn, peut-être pas aussi agressif qu’on aurait pu l’espérer (ce n’est pas Taron quoi), une nouvelle inversion sous la forme d’une Corkscrew plutôt rapide et, histoire de finir en beauté cette partie du circuit, un Wave Turn avec gros airtime latéral à la clé. Arrive alors la troisième et dernière sections de LSM. Le train reprend de la vitesse et se lance dans une série de zigzags qui débouchent sur un trèèèèèès long stall, magnifiquement placé au-dessus de l'allée qui traverse la zone Gotham City. Vous aurez alors droit de pendouiller plusieurs secondes la tête en bas, uniquement retenu par votre lapbar, non pas autour de 0G comme c’est souvent le cas dans ce genre d’élément mais sans doute pas loin des -1G, autrement dit tiré vers le sol par votre propre poids, dans ce qui est incontestablement l’un des plus incroyables hangtime que vous pourrez trouver sur une montagne russe ! Pour finir, le train se redresse (avec un puissant coup de G latéraux au passage) et plonge vers le bâtiment de la gare, à l’intérieur duquel il est freiné via un drôle de système de décélération en deux temps (en marche avant puis marche arrière), avec une flèche entre les deux. Sur le papier, ça semblait rigolo, en réalité, c’est peut-être le seul passage de tout le circuit qui ne fonctionne pas, la faute d’un freinage trop brusque qui vient trancher avec la fluidité de tout ce qui a précédé. Allez, encore une plaque tournante pour nous remettre dans le bon sens et arrive le moment de revenir en gare et de débarquer du train… et de conclure aussi cette présentation de Gotham City Escape ! Au cas où vous ne l’auriez pas compris au travers de la grosse tartine ci-dessus, la nouvelle machine de Parquer Warner Madrid est un petit bijou, un gling des plus aaaaah et sans hésitation l'une des toutes meilleures montagnes russes de notre vieux continent ! Les raisons ? Le circuit avant tout ! Celui-ci allie à peu près tout ce qui se fait de bien, que dis-je, de fantastique, en termes d’éléments à l’heure actuelle ! Il y a du catapultage qui déboite, des airtimes dans tous les sens, vers le haut, les côtés et même le bas, des inversions pas piquées des hannetons, sans oublier quelques changements de direction bien sentis ! Franchement, le passage entre la deuxième et la troisième catapulte est possiblement l’un des mieux conçus en termes de dynamique et de variétés des sensations que je n’aie jamais expérimenté sur une montagne russe ! Et que dire de cet incroyable Stall qui ne semble jamais vouloir en finir et clôt le parcours de la meilleure des manières ! A cela, il faut encore ajouter le confort à tout épreuve auquel nous a habitué Intamin sur ses LSM Coasters, une théma qui fait très bien le job ainsi que la bande-son embarquée qui amène son petit plus (quand elle veut bien marcher). Bref, en un mot comme en mille, Gotham City Escape c’est de la méga bombe, qui ravira n’importe quel amateur de sensations et sur laquelle les chauves sourient, et tous les autres aussi ! Voilà donc pour notre avis très très très détaillé sur ce qui aura été une des nouveautés les plus marquantes de 2023, que je vous invite plus que chaudement à aller tester par vous-même si ça n’a pas encore été le cas ! Maintenant, on va aussi vite fait parler du reste de Parque Warner Madrid. Gotham City Escape c’est bien (beaucoup plus que cela même) mais il y a quelques autres joujoux qui ont aussi envie qu’on parle d’eux ! Les coasters : - Superman Atraccion de Acero : Un bon gros Floorless B&M, avec un joli circuit mais hélas des vibrations qui commencent à bien se faire sentir, d’autant plus que la machine souffre désormais de la comparaison avec son nouveau voisin Gotham City Escape ! - Shadows of Arkham : Un Inverted B&M modèle Batman the Ride, dont le premier exemplaire est apparu pour la première en 1992 à Six Flags Great America. Classique, vous avez dit classique ? - Stunt Fall : Il est presque surprenant de voir une montagne russe aussi complexe que ce Giant Inverted Boomerang Vekoma encore en fonctionnement dans un parc comme Parque Warner Madrid. Mais, comme tel est le cas, on ne va pas bouder notre plaisir ! - Coaster Express : Tiens, en parlant de plaisir… eh bien on peut dire qu’il en est totalement absent d’un tour sur ce gros tas de bois de chauffage ! - Correcaminos Bip, Bip : Un Junior Coaster Mack qui passe tout seul et sur lequel il n’y a pas grand-chose à dire de plus… Les aquatiques : - Rio Bravo : Les deux descentes sont sympas, le reste est dans un stade particulièrement avancé de dégradation, notamment la ville fantôme, qui a aussi bien été abandonnée par ses habitants que par les techniciens de la maintenance ! - Rapidos Acme : Un Raft Ride court mais bien dynamique, où les éclaboussures viennent cela dit plus de quelques jets d'eau disséminés le long du parcours que des vagues qui animent le torrent. Le reste : - Venganza del Enigma : La plus haute tour S&S d’Europe, avec mode Combo Tower s’il vous plaît ! - Hotel Embrujado : Les Mad House ont à un moment été à la mode… et j’avoue n’avoir jamais totalement compris pourquoi ! Ce qui est sûr c’est que celle-ci ne fait pas partie des meilleures, bien au contraire !! - Cine Tour : La balade en tacots du coin, en mode studios de ciné délabrés. Aussi inutile que Coaster Express mais au moins pas aussi douloureux ! Après cela je pourrais encore vous parler de notre expérience du déjeuner mais elle n’a pas été des plus mémorables. Disons qu’on a dû se contenter de ce qui était ouvert (et il a fallu chercher !), ce qui nous a conduit vers un fastfood de pan con jamon et autres, correct (difficile de se rater avec de tels ingrédients) mais vraiment sans plus ! Du coup, on va doucement mais sûrement passer à la conclusion, qui risque de vous rappeler celle de PortAventura ! En effet, à l’image de son homologue catalan, Parque Warner Madrid a connu de bien meilleures années, et, dans le cas présent, elles se limitent à celles qui ont directement suivie son ouverture en 2002 ! A l’époque, le parc était tout nouveau tout beau et, vu que la fréquentation n’a pas suivi, ça n’a fait qu’aller de mal en pis depuis ! C’est qu’il est difficile d’entretenir un parc si grand quand les rentrées d’argent ne sont pas celles qu’elles devraient être ! Du coup, les décors aux couleurs fanées succèdent aux points de vente fermés, certaines zones semblent laisser à l’abandon et il ne se dégage du parc purement et simplement aucune atmosphère ! Ah et puis je ne vais pas me relancer dans un laïus sur les opérations (j’ai déjà donné dans le chapitre précédent) mais, mis à part sur Gotham City Escape, elles n’avaient pas grand-chose à envier à celles de Parque de Atracciones en termes de pathétisme ! Oui mais maintenant qu’ils ont leur nouveau bijou Intamin, sans doute que ça va relancer la machine ? Permettez-moi d’en douter… Pour remettre un parc sur le droit chemin, ce n’est généralement pas une attraction qui peut y parvenir toute seule. Cela passe par un ensemble d’investissements qui touchent tous les publics et ne se concentrent pas uniquement sur le volet attractivité mais traitent également les manques sur le service client, les ventes internes, les opérations, bref, tous les points qui font qu’une journée dans un parc sera réussie. Et sur ce point, il y a encore du boulot !! Si tenté qu’il y ait un public pour… Et là on s’attaque au marketing, à l’image de marque, etc. Parque Warner reste donc pour l’instant ce qu’il est, à savoir un parc vieillissant avec cela dit quelques belles attractions dedans, y compris une tout bonnement exceptionnelle, qui méritent donc qu’on aille y faire un tour pour les tester, pour peu que l’on ne soit pas trop exigeant sur tout ce qu’il y a autour ! |