TransAsia Tour 2
Mars 2023
L’Asie… Cela fait depuis 2018 qu’on ne lui avait pas consacré un grand voyage… Eh bien nous y revoici, avec un programme bien chargé qui plus est, qui nous emmènera dans trois pays différent du Sud Est du continent.
Le premier arrêt, ce sera à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, où se trouve notamment le complexe Genting Highlands et son parc Genting SkyWorlds, sorte d’Universal Studios perché au sommet de la montagne, qui aurait initialement dû porter la marque du studios 20th Century Fox, mais ça c’était avant que Disney ne le rachète et ne décide que les choses en seraient autrement !
Direction ensuite le Cambodge, parce qu’Angkor et puis c’est tout !
Pour finir, retour au Vietnam, un pays que l’on avait découvert en 2018 et qui nous avait tellement plu qu’on s’est dit que ce serait dommage de ne pas en continuer l’exploration. Du coup, après le nord la fois dernière, place au centre et au sud, avec pas mal de sites touristiques à découvrir, et bien entendu quelques parcs en chemin !
Côté joyeux participants, en plus de notre duo à Scherzie et moi, nous avons la joie d’accueillir ce vieux briscard de Baloo ainsi qu’un petit nouveau, Mathis, qui aime les crédits louches à peu près autant que nous mais beaucoup moins l’eau de baignade à moins de 30° !
C’est bon, le décor est planté, ne reste plus qu’à ce lancé dans le long récit de nos aventures asiatiques édition 2023 !
L’Asie… Cela fait depuis 2018 qu’on ne lui avait pas consacré un grand voyage… Eh bien nous y revoici, avec un programme bien chargé qui plus est, qui nous emmènera dans trois pays différent du Sud Est du continent.
Le premier arrêt, ce sera à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, où se trouve notamment le complexe Genting Highlands et son parc Genting SkyWorlds, sorte d’Universal Studios perché au sommet de la montagne, qui aurait initialement dû porter la marque du studios 20th Century Fox, mais ça c’était avant que Disney ne le rachète et ne décide que les choses en seraient autrement !
Direction ensuite le Cambodge, parce qu’Angkor et puis c’est tout !
Pour finir, retour au Vietnam, un pays que l’on avait découvert en 2018 et qui nous avait tellement plu qu’on s’est dit que ce serait dommage de ne pas en continuer l’exploration. Du coup, après le nord la fois dernière, place au centre et au sud, avec pas mal de sites touristiques à découvrir, et bien entendu quelques parcs en chemin !
Côté joyeux participants, en plus de notre duo à Scherzie et moi, nous avons la joie d’accueillir ce vieux briscard de Baloo ainsi qu’un petit nouveau, Mathis, qui aime les crédits louches à peu près autant que nous mais beaucoup moins l’eau de baignade à moins de 30° !
C’est bon, le décor est planté, ne reste plus qu’à ce lancé dans le long récit de nos aventures asiatiques édition 2023 !
Chapitre 1 : On fait quoi là ?
Parcs visités : Berjaya Times Square Theme Park, Sunway Lagoon
On fait quoi là ? Ben Kuala… Lumpur, KL pour les intimes, capitale de la Malaisie (ok, y a aussi Putrajaya qu’il ne faut pas oublier sinon elle va faire la gueule). D’après Wikipedia, la ville comptait un peu plus de 1.7 millions d’habitants en 2017 (ça a dû augmenter depuis), son nom signifie « fleuve boueux » (sympa) et le climat y est équatorial (ça on l’a bien senti), avec des températures très élevées toute l’année et les fréquentes précipitations qui vont avec ce genre d’endroit ! Dans le genre, KL nous a pas mal rappelé Singapour. Ok, c’est un peu moins briqué de partout que la cité état mais on retrouve dans la capitale malaise ce côté très cosmopolite, qui se traduit par un mélange de styles architecturaux puisant aussi bien dans l’ère coloniale que dans les traditions asiatiques, l’islam ou le bien plus moderne, avec de très nombreux gratte-ciels disséminés dans toute la ville, qui créent un contraste toujours saisissant avec la végétation luxuriante présente absolument partout ! Ok, ça c’est pour la petite intro… Après cela, qui a-t-il à voir de beau à Kuala Lumpur ? Déjà, s’il y a bien un bâtiment qui symbolise la ville, ce sont les Petronas Towers ! Ces deux tours jumelles de 452m de hauteur, reliées entre elles par une passerelle suspendue à mi-hauteur, furent un temps les plus hautes du monde et ont même eu droit de servir de décor principal au film Haute Voltige sorti en 1999, avec Catherine Zeta Jones et Sean Connery en vedette (la classe !). De là-haut, inutile de préciser que la vue sur KL et ses alentours est plus que sympathique ! Une fois redescendus au sol, vous trouverez un mall (avec un Din Tai Fung à l’intérieur !) puis vous pourrez vous aventurer dans KLCC, le quartier des affaires de Kuala Lumpur, où se trouve par ailleurs un joli parc, offrant quelques chouettes points de vue sur les tours Petronas. Place ensuite aux restes de l’époque coloniale, autour de Merdeka Square, l’immense place sur laquelle fut proclamée l’indépendance de la Malaisie (en 1957 pour ceux que ça intéresse). La place est entourée d’édifices historiques, parmi lesquels le bâtiment du Sultan Abdul Samad, avec ses murs de briques, ses coupoles mauresques et son haut clocher. Juste derrière, vous avez également l’hôtel de ville, la Mosquée Masjid Negara ou encore la cathédrale de la ville. En parlant d’édifices religieux, on peut aussi citer le temple bouddhiste de Thean Hou située sur les hauteurs de KL ainsi que celui, hindouiste, de Sri Mahamariamman (le plus ancien du pays) à proximité du quartier chinois. N’oublions pas non plus les Grottes de Batu, de gigantesques grottes de calcaire dans lesquelles a été créé un ensemble de temples ultra colorées dédiés à différents dieux hindous, auxquels on accède via un grand escalier de près de 300 marche particulièrement raide, gardé par une colonie de macaques qui ne vous feront pas de cadeau si jamais vous aviez la mauvaise idée de sortir de la nourriture sous leurs yeux ! Quoi d’autre encore ? Les parcs urbains, nombreux et toujours agréables pour essayer de trouver un peu de fraîcheur en milieu de journée, lorsque le thermomètre titille les 40° et que l’hygromètre a tout simplement explosé ! Le soir venu, une fois que ça se calme un peu niveau températures, vous pourrez aller dîner dans l’un des night markets que compte KL, constamment noirs de monde mais où l’on mange toujours très bien et pour pas cher ! Ensuite, pour continuer la soirée, quoi de mieux que l’un des nombreux roof top bars du quartier de KLCC pour se siroter un petit cocktail tout en profitant d’une magnifique vue de nuit sur les buildings alentours. Voilà donc pour ce petit tour de Kuala Lumpur, une ville dont on vous recommande chaudement la visite (au sens propre comme au figuré) et… et mais attendez, on n’oublierait pas quelque chose ?? Genre, euuuh, je sais pas moi, les crédits locaux ?!!! Mais où avais-je la tête ??? Sans aller jusqu’à Genting, dont on parlera dans le prochain chapitre, Kuala Lumpur compte (du moins en 2023) deux montagnes russes… dans deux parcs différents ! La plus facile d’accès se trouve en plein centre-ville, à Berjaya Times Square, un des innombrables malls du coin. Au programme, pas de Junior Spinning SBF ou autre merdouille du même acabit, non monsieur, ici, c’est à un gros Looping Coaster Intamin que l’on a à faire, qui zigzague de manière plutôt impressionnante au milieu du petit parc d’attractions construit en plein cœur du centre commercial ! Baptisée Supersonic Odyssey, la bestiole offre une balade de 800m de longueur, avec une chute de 30m de hauteur et trois inversions pour couronner le tout ! Côté sensations, c’est pas mal du tout et, même si ça manque un peu de vitesse en première partie, une fois les gaz mis, ça envoie tout ce qu’il faut, le tout dans un confort plus qu’honnête pour une machine qui fêtait ses 20 ans lors de notre visite ! Autour de Supersonic Odyssey, il y a ensuite le reste du Berjaya Times Square Theme Park. Bon, faudra me dire ce que le designer responsable de la déco de ce parc avait fumé lorsqu’il l’a imaginée ! Ça devait être de la bonne ! Le résultat est en effet hautement psychédélique, avec des plantes géantes, des fleurs arborant d’énormes sourires et des couleurs criardes partout ! Pour vous dire, la planète natale d’ET dans l’attraction du même nom à Universal Orlando, c’est du pipi de chat conservateur à côté ! Sinon, au rayon attractions, rien de bien foufou en plus du crédit. L’étage supérieur du parc est principalement occupé par des Kiddie Rides (carrousel, Crazy Bus, petit train, etc.). Quant au niveau inférieur, il comporte plusieurs Flat, dont une espèce de Condor Intamin testé et pas spécialement approuvé (c’était très mou du genou et ultra répétitif dans le mouvement proposé). On enchaîne donc avec l’autre parc de Kuala Lumpur, Sunway Lagoon. Cette fois-ci, on est un peu plus loin du centre et, même si l’accès y est possible en métro, je vous conseille vivement d’y aller en taxi (en utilisant l’appli Grab), c’est bien plus pratique et ça ne coûte pas grand-chose ! Pour vous décrire un peu l’endroit, il s’agit d’un énorme complexe de loisirs appartenant au Sunway Group (une espèce d’équivalent malais de Bouygues), dont le parc d’attractions n’est en fait qu’une toute petite partie. Il y a en effet également un parc aquatique, un énorme centre commercial, plusieurs hôtels et bien plus encore. Quant au crédit en question, il se nomme Lost City of Gold et n'est rien de moins que l’ancien Bayern Express Soquet de Nigloland, qui a quitté le parc champenois en 1993 pour rouvrir un an plus tard de l’autre côté de la planète. Sauf que, petit problème, la montagne russe n’est pas ouverte pour le visiteur… fermée, kaput, dans le cul Lulu, dites-le comme vous voulez mais le résultat est le même : pas de +1 pour nous !! Pour tenter de se remettre de cette énorme déception de n’avoir pu poser nos fesses sur cette merveille d’ingénierie française, On est allé faire un tour dans le reste du parc… où le Raft était HS… où la descente en canots pneumatiques affichait 30 minutes d’attente et ne fonctionnait qu’avec deux canots en simultané… et où il n’y avait rien d’autre d’intéressant à faire ! Bref, un bon gros fiasco que cette visite à Sunway Lagoon ! Allez, c’est bon, Je crois que ce coup-ci on a bel et bien fait tout le tour de ce que l’on a vu à Kuala Lumpur ! Comme déjà écrit un peu plus haut, la ville nous a beaucoup plu et mérite d’y passer quelques jours afin d’en découvrir ses différentes facettes ! En somme, KL, c’est la KLasse ! |
Chapitre 2 : La tête dans les nuages
Parcs visités : Genting SkyWorlds, Genting Skytropolis
Pour ce deuxième chapitre dédié à notre brève escapade en Malaisie, on quitte la fournaise de Kuala Lumpur direction le Mont Ulu Kali, au sommet duquel se trouve Genting Highlands, à pas loin de 1800 mètres au-dessus du niveau de la mer ! La création de ce gigantesque complexe touristique est née de la volonté d’offrir aux habitants de KL un moyen d’échapper aux températures souvent étouffantes de la ville. En effet, adieux les 35° voire plus de la plaine, ici le thermomètre reste toujours bloqué autour de 15-20°, et ça aura d’ailleurs été la seule journée de tout le trip où l’on aura eu à sortir la deuxième couche ! Du coup, qu’y a-t-il de beau à voir là-haut sur la montagne ? Un parc d’attractions bien entendu, en l’occurrence Genting SkyWorlds, ex 20th Century Fox World, dont le développement aura été bougrement ardu, entre les problèmes juridiques avec Disney qui venait de racheter le studio hollywoodien, les soucis de construction sur un site aussi retiré, le Covid, j’en passe et des pas tellement meilleures, si bien qu’en tout et pour tout, le parc aura mis pas loin de 10 ans à voir le jour !! Mais ce n’est pas tout ! Genting Highlands, ce n’est pas que SkyWorlds, c’est aussi sept hôtels (parmi lesquels le plus grand au monde, avec 7351 chambres !!!), pas moins de cinq malls complétés par un outlet, le seul casino de Malaisie (et il n’est pas petit), un second parc (indoor cette fois-ci), une arena de 5.000 places, un cinéma, et même un temple bouddhiste pour compléter le tout ! Bref, tout cela est absolument gigantesque et complètement dingue ! Honnêtement, des complexes comme celui-ci, qui plus est situés dans un endroit aussi inhabituel que le sommet d’une montagne, il n’en existe pas de tels dans le monde occidental ! Faut le voir pour le croire !! D’ailleurs, en parlant de voir, c’est quoi cet épais brouillard qui recouvre toute la montagne ? Parce que là, on est dans notre petite télécabine en direction du sommet et on ne discerne rien à plus de trois mètres, tu parles d’une purée de pois !! Même à la fin du parcours, lorsque la télécabine survole SkyWorlds avant d’arriver à sa gare amont, on n’a rien vu du parc pourtant situé juste en-dessous ! Bon, ça se sera quelque peu arrangé au fil de la journée mais on peut dire que le début de visite, sans aucune visibilité, aura été bien marquant, notamment lors de notre premier tour sur le coaster Ice Age, où c’est à peine si l’on apercevait l’avant du train à l’arrière duquel on se trouvait ! En termes de géographie, Genting SkyWorlds est un parc très compact, avec un petit côté Phantasialand, dans le sens où les zones sont souvent refermées sur elles-mêmes et où certaines attractions se trouvent sous les circulations publiques. Manque juste les variations de hauteur (ok et aussi la qualité générale) pour que l’on se sente vraiment dans le parc allemand ! Côté organisation ensuite, le parc est scindé en neuf zones thématiques plus identifiables pour certaines que pour d’autre. Ce que je vous propose, c’est d’en faire le tour dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, parce que c’est comme cela qu’on l’a fait et parce que, de toute façon, c’est moi qui décide, non mais sans blague ! On pénètre donc dans Genting SkyWorlds par Studio Plaza, la Main Street locale, petite et intégralement couverte. Si l’ensemble est plutôt réussi, avec une architecture très Art Déco et de jolis bas-reliefs représentant les différents quartiers thématiques du parc, il n’y a rien à y trouver si ce n’est la boutique principale du parc et deux points de restauration. On ne s’attarde donc pas et on continue avec le côté droit du parc, qui abrite trois zones dédiées à Rio, Ice Age et Epic, à chaque fois des licences issues de Blue Sky, l’ancien studio d’animation de la Fox, dissout à la suite du rachat du renard par la souris. Premier arrêt : Rio, une mini zone aux façades très colorées sentant bon le Brésil et le célèbre carnaval de… à votre avis… Rio, bien sûr ! Côté attractions, en plus d’un Demolition Derby XL Zamperla baptisé Carnaval Chaos, on trouve Samba Gliders, qui est je pense le plus grand Suspended Coaster jamais construit par Stepoint. Ce dernier survole les trois zones Blue Sky, faisant office de connexion entre elles et, côté sensations, c’est franchement sympa, bien plus en tout cas que les autres modèles du même genre, ok, le seul autre modèle restant, à savoir le Canopy Flyer d’Universal Studios Singapore. On continue ensuite avec Epic. Là encore, on a droit à une petite attraction avec Hummingbird Flyers (un Flying Fish Zierer) et à une majeure avec Voyage to Moonhaven. Au programme Flume Ride signé ABC Rides proposant une chute ultra humide en début de parcours (celui se fait principalement sous le reste du parc) suivie d’une longue partie Dark Ride pour essayer de s’en remettre ! Niveau décors, c’était pas mal du tout même si un peu vide par endroit. Seul souci, aucun d’entre nous n’avait vu le film, si bien qu’il était quelque peu difficile de comprendre le pourquoi du comment. Ben oui, autant quand on a affaire à une montagne russe comme avec Samba Gliders, ce n’est pas grave de ne pas connaitre la licence, autant dans le cas d’un Dark Ride, c’est bien plus embêtant, surtout quand la licence en question évoque un univers imaginaire ! En conclusion, sympa sans plus… et accessoirement trop humide ! Dernière zone Blue Sky (pour le moment), voici Ice Age et ces deux grosses machines, que complètent un Kontiki Zierer et une aire de jeux sur lesquels je ne m’attarderai pas ! Première sur la liste : Expedition Thin Ice. On est toujours en mode Dark Ride, toujours sous le reste du parc mais, cette fois-ci, c’est à bord de véhicules trackless et dynamiques que se fait la balade. Ces derniers sont signés Oceaneering et, si vous avez eu la chance (ou pas) de tester Antarctica à Sea World Orlando, ce sont exactement les mêmes, avec 2 rangées de 4 places et un confort sur lequel il n’y a absolument rien à redire. Quant à l’expédition en elle-même, désolé mais ce n’était pas fou du tout ! Décors trop clairs et manquant de profondeur, plafonds trop visibles, écrans mal intégrés, rythme qui ne décolle jamais, il y avait trop à redire pour que l’attraction trouve grâce à nos yeux ! On continue du coup avec Acorn Adventure, la seule grande montagne russe du parc. Oui parce que les deux autres, signées Dynamic Attractions, n’étaient pas encore ouvertes au public (et risque potentiellement de ne jamais l’être, surtout si l’on parle du SFX Coaster qui se trouve dans le zone science-fiction). Bref, ici c’est du Beijing Shibaolai qui nous attend… hein, quoi ??? Du matos chinois dans un parc à plus d’un milliard du dollars ????????? Genre Vekoma, Mack ou Intamin n’étaient pas dispos ????????????? Faut croire que non… ou alors qu’il y a eu quelques arrangements financiers qui ont fait que certains constructeurs occidentaux n’ont pas voulu mettre les pieds dans le parc (plus que probable). Bref, c’est du Shibaolai et faudra bien qu’on fasse avec ! Car si le tracé coche toutes les cases du grand huit familial de qualité, le confort est hélas tout ce que l’on pouvait attendre du constructeur chinois. A chaque cassure, ça tape, à chaque changement de direction, ça retape, et tout cela gâche hélas une grande partie du plaisir ! C'est d'autant plus dommage qu'à côté de cela, la déco est vraiment cool, le circuit étant noyé dans une énorme montagne façon Expedition Everest, avec tout ce qu’il faut de cavernes et de crevasses, sans oublier une grande cascade qui se jette au milieu de l’une des spirales du parcours. On quitte à présent les univers de Blue Sky pour complètement changer d’ambiance avec Andromeda Base. Initialement prévue pour être thématisée autour des sagas Aliens et Predator, cette zone a tout de même gardé son thème science-fiction et propose un ensemble d’attractions principalement orientées sensations fortes. Celle qui attire tout de suite le regard, elle n’a pas de nom… et n’est accessoirement pas ouverte ! J’en ai parlé un peu plus haut, il s’agit du SFX Coaster de Dynamic Attractions, dont les rails oranges (et sales) longent une partie du bâtiment qui abrite le reste du circuit, au deux tiers en intérieur. Le concept est intéressant mais particulièrement casse-gueule puisqu’il mixe montagnes russes LSM à tout un bataillon d’éléments spéciaux type bascules, free fall et plus si affinités. Dans le genre il n’y a jusqu’à présent qu’Intamin qui s’en soit sorti avec une attraction aussi complexe et c’est Gringotts à Universal… Entre les récents problèmes financiers de Dynamic Attractions et son expérience très limitée dans le domaine des coasters (le constructeur canadien étant plutôt habitué aux plateformes dynamiques), pas certain qu’ils y parviennent ! Et le fait que le prototype de SFX Coaster, Mission Ferrari à Ferrari World Abu Dhabi, ait refermé ces portes pour une durée indéterminée quelques semaines seulement après son ouverture n’est pas non plus un très bon signe ! Du coup, quoi d’autre à faire dans cette base Andromeda ? Du Flat s’il vous plait, avec d’un côté une Combo Tower S&S vous réservant une petite surprise avant le décollage (que je ne spoilerai pas ici) et de l’autre un Air Race Zamperla qu’on s’est bien empressé… de ne pas faire ! Reste encore une espèce de grande aire de jeux mêlée de parcours accrobranche au milieu de laquelle se cache un Zipline Coaster. Pas de chance pour nous, il faisait trop humide pour que l’attraction ne fonctionne et ce sera donc un crédit du plus qui nous sera passé sous le nez ! On change alors de zone pour passer à Liberty Lane, un nom aussi peu clair que ne l’est la thématisation de cette rue longue de quelques dizaines de mètres à peine. A noter que, planqué sur un des côtés se trouve l’entrée du mini quartier Robots Rivet Town dédié au film d’animation Robots (encore une licence Blue Sky), dans lequel on trouve un manège de montgolfières et un UniCoaster Chance Rides, un Flat Ride assez rare qu’on aurait bien testé mais qui n’avait visiblement pas envie ! Revenons donc à Liberty Lane, où la seule attraction est Invasion of the Planet of the Apes, un Dark Ride à la Spiderman, qui se fait nouveau à bord de véhicules dynamiques et trackless construits par Oceaneering. Sans trop d’hésitation, il s’agit là du meilleur Dark Ride du parc qui, même s’il n’arrive pas au niveau de celui dédié au célèbre homme araignée, réserve son lot de bonnes idées et de surprises ! Suite de la visite avec Central Park. Comme Liberty Lane, le thème de cette zone est assez peu compréhensible. Le nom évoque bien entendu New York mais la présence de deux attractions thématisées autour du film Indépendance Day vient semer le trouble. La première est un Aerobat Technical Park tout ce qu’il y a de plus standard (pas fait). Quant à la seconde, il s’agit d’un Flying Theater Dynamic Attractions, partageant avec certains autres (je pense notamment au Green Lantern de Warner Bros World Abu Dhabi) le concept de proposer une expérience plus intense que le simple survol de jolis paysages. Ben vous savez quoi, je préfère la balade pépère, là j’ai juste trouvé ça débile et ennuyeux à mourir ! Dernière attraction du coin, Night in the Museum Midnight Mayhem, tiré de la franchise ciné du même nom (La Nuit au Musée en VF). Jusqu’au quai d’embarquement, tout laisse présager du meilleur pour ce Dark Ride interactif à la sauce Toy Story Mania : la file est une des plus belles du parc, le concept de jeu colle bien à la licence, bref qu’est-ce qui pourrait ne pas aller ? Tout ! Dès lors que l’on a pris place à bord des véhicules, plus rien ne va ! Des très jolis décors de la file, on passe au vide absolu, les murs n’étant qu’habillés de grands rideaux noirs. Quant au gameplay, c’est juste la catastrophe et on ne comprend absolument rien au jeu ! Sans aucun doute la plus grosse déception de la journée, et c’est d’autant plus frustrant que l’on se dit qu’il y avait vraiment quelque chose de génial à faire avec un tel matériau de base ! Allez, il est temps de passer à la neuvième et dernière zone de Genting SkyWorlds : Eagle Mountain. Ici on est en mode West Coast voire Route 66, autrement dit Amérique qui sent bon la sueur et le gasoil ! Toutefois, ce que cela sent avant tout, c’est qu’on va se prendre un autre +2 dans la vue ! En effet, c’est dans Eagle Mountain que se trouve Mad Ramp Peak, l’autre grosse montagne russe Dynamic Attractions du parc, tout aussi pas ouverte que son comparse le SFX Coaster de la zone Andromeda Base. Là encore c’est ballot parce que le concept a l’air très cool, à mi-chemin entre le Radiator Springs Racers de California Adventure et un Motorbike Coaster, en mode course à grande vitesse au milieu d’un décor de canyon. Mais bon, ça fait deux ans que c’est en test et que ça n’ouvre pas donc va savoir quand l’attraction accueillera ses premiers visiteurs, si elle en accueille un jour (quoique, ça a l’air tout de même mieux partie que pour le SFX Coaster) ! Et voilà, on a fait le tour du parc ! Du coup, qu’en a-t-on pensé ? On va dire que les avis sont partagés… D’un côté il y a le bon voire le très bon ! Déjà l’endroit a de la gueule, les décors sont qualitatifs et l’immersion fonctionne souvent bien, merci pour cela aux façades et aux décors souvent très hauts qui ferment bien les différents espaces ! Ensuite, malgré sa petite taille, le parc est intelligemment pensé et ses concepteurs sont parvenus à le faire paraitre plus grand qu’il ne l’est en réalité, ce qui est également un bon point ! Parlons ensuite des licences cinématographiques… Dans l’ensemble, elles sont bien utilisées (ok sauf la Nuit au Musée) et ont l’avantage d’amener un certain vent de fraîcheur par rapport à celles que l’on a l’habitude de trouver dans les parcs Disney ou Universal, même s’il est certain qu’elles n’ont pas la puissance des Frozen, Marvel, Harry Potter ou autres Jurassic Park/World. Là où ça fait mal en revanche, c’est lorsque l’on va regarder du côté des attractions... Ici, le constat est limpide : Genting SkyWorlds manque indubitablement d’une (voire plusieurs) star ! Il y a fort à parier que Mad Ramp Peak ou le SFX Coaster avaient ce rôle à jouer mais étant pour l’instant fermées au public, on reste pour le moment clairement sur notre faim et l'on est obligé de se contenter de Dark Ride parfois sympas mais jamais exceptionnels et d’un coaster Ice Age qui aurait tellement pu gagner à être construit par quelqu’un - ou quasi n’importe qui - d’autre que les chinois de Beijing Shibaolai ! On finit avec les opérations, sur lesquelles on n’a rien eu à redire (après, le parc était loin d’être blindé) et sur la nourriture, dans la moyenne supérieure de ce que l’on peut généralement trouver dans un parc d’attractions. Et puis voilà, c’est tout ! Alors, Genting SkyWorlds vaut-il le coup d’œil ? Clairement oui ! Même si tout est loin d’être parfait, l’endroit a pour lui d’être suffisamment original pour surprendre, que ce soit par sa localisation, les licences qu’il utilise ou les attractions qu’il propose, même si, comme dit quelques lignes plus haut, le parc aurait vraiment gagné à en proposer une qui soit à la hauteur de l’ambition du site et du budget investi pour sa création ! Allez, avant de remballer, encore un tour rapide à Skytropolis. Mais oui, vous vous rappelez, je disais que Genting Highlands comportait également un parc indoor… Eh bien c’est lui ! Calmez tout de suite vos ardeurs, ce dernier n’a rien d’exceptionnel. Il s’agit pour la faire courte d’une immense halle à l'intérieur de laquelle s’entasse la moitié du catalogue Zamperla en matière de Flat Rides et d’attractions familiales. Tu parles d’un paradis ! Au milieu de tout cela, un seul crédit et pas n’importe lequel : un Volare du constructeur italien, bien défonce vertèbres (et tout le reste) comme il faut ! A noter qu’une deuxième montagne russe (signée SBF ce coup-ci) est en construction mais bon, là encore, ce sera pour une autre fois ! Voilà, cette fois, ça y est, on peut reprendre notre télécabine pour quitter Genting Highlands et redescendre dans la fournaise ! Prochaine étape, le Cambodge et Angkor, avec moins de parcs mais suffisamment de quoi s’en prendre plein les mirettes pour oublier pendant quelques jours notre chasse effrénée aux crédits ! |
Chapitre 3 : Angkor et encore !
Parc visité : -
Nous voici à présent au Cambodge le temps d’un chapitre, à Siem Reap plus précisément, ville avant tout connue pour abriter les restes d’Angkor, ancienne capitale de l’empire Khmer, et ses innombrables temples. Comme à chaque fois lorsque l’on va visiter ce genre d’endroit, on ne peut que se poser la question de savoir si le site va être à la hauteur de sa renommée. Eh bien là, la réponse est clairement oui ! Franchement, ces quelques jours passés dans la région d’Angkor ont été l’occasion d’une succession de claques visuelles dont on se souviendra encore très longtemps ! Parmi les sites à voir, le plus connu et le plus couru de tous est Angkor Vat. Celui-ci, vous l’avez forcément déjà vu en photo (et accessoirement il est sur le drapeau national du Cambodge), avec sa construction en degrés et ses nombreuses tours sculptés aux différents angles de chaque terrasse. En vrai, c’est juste magnifique, que ce soit par l’architecture, le niveau de détail des différents bas-reliefs mais aussi le gigantisme de l’ensemble, Angkor Vat étant encore, neuf siècles après sa construction, le plus grand édifice religieux au monde ! Autre temple qui nous a particulièrement marqué, celui de Ta Prohm. Sa particularité ? Avoir conservé l’état dans lequel il était lors de sa redécouverte au 20ème siècle (le temple date du 12ème), à savoir envahi par la végétation et notamment par d’énormes arbres fromagers qui ont poussé au milieu des pierres. Il en résulte une ambiance tout bonnement exceptionnelle, qui a d’ailleurs beaucoup inspiré l’industrie du divertissement, qu’il s’agisse de décors pour des films (notamment le premier Tomb Raider) ou pour des parcs d’attractions (le temple abandonné dans les Jungle Cruise Disney il vient de là) ! Parlons ensuite d’Angkor Thom, une ancienne cité royale de l’empire Khmer, également construite au 12ème siècle. A l’intérieur de son enceinte entourée de grandes douves, on trouve plusieurs ruines de palais et de temples qui sont autant d’occasion de s’émerveiller devant les sculptures et bas-reliefs représentant aussi bien des scènes de la vie de tous les jours que des divinités hindouistes et bouddhistes. Et encore, il faut se dire qu’à l’époque, tout cela était couvert d’or et de pierres précieuses ! Après cela, on a également visité quelques sites plus petits comme le temple de Chau Shrei Vibol, de Preah Ko et de Bakong. Plus anciens et peut-être un peu moins grandioses que ceux précédemment cités, ils ont cependant l’avantage d’être bien moins prisés des touristes, tant et si bien que l’on se retrouve rapidement seuls au milieu des vieilles pierres et de la végétation luxuriante qui les entoure. Et, en cela, l’expérience en est également très impactante ! Voilà, un chapitre pas trop long (ça change du précédent) mais il est difficile de mettre en mots ce que l’on peut ressentir en visitant de tels sites. Ce qui est certain, c’est que l’on n’aura vraiment pas regretté ce passage par la case cambodgienne ! |
Chapitre 4 : Voyage au centre du Vietnam – 1ère partie
Parc visité : -
Après la Malaisie et le Cambodge, place au Vietnam, un pays dont nous avions découvert le nord en 2018 et où l’on était impatient de revenir tant la précédente visite nous avait plu ! Ce coup-ci, ce sera direction le centre avec Hoi An, Da Nang et Hué, puis le sud avec Phu Quoc et Ho Chi Minh Ville. Pour commencer, direction donc Hoi An, un ancien port de commerce de soie où de nombreux marchands y ont installé leur comptoir à partir du 15ème siècle. Ce qui fait la particularité de la ville est qu’elle est la seule du Vietnam à avoir conservé un centre historique intact, dans lequel se mêlent différents types architecturaux : chinois, japonais ainsi que français. L’ensemble est tout ce qu’il y a de plus charmant, avec de nombreuses maisons aux façades jaunes et aux toits de tuiles qui bordent la rivière locale et sont souvent couvertes de végétation et d’arbustes à fleurs. Parmi les curiosités, citons un pont pagode japonais, à la fois pont… et temple, un grand marché couvert où vous pourrez tester l’excellente cuisine locale ou encore un temple bouddhiste chinois. Le tour du centre de Hoi An se fait somme toute assez rapidement (ce n’est pas très grand) mais la balade est vraiment agréable ! Une fois la nuit venue, la vieille ville prend une toute autre dimension et s’illumine grâce à des milliers de lampions suspendus dans les rues (une des spécialité de Hoi An). Le bord du fleuve est par ailleurs un excellent endroit pour trouver de l’animation, que ce soit grâce aux très nombreux restaurants, bars et stands de street food qui le bordent, ou avec les centaines de barques qui voguent dessus. Sinon, en plus du centre-ville, on est aussi allé faire un tour dans la campagne à une vingtaine de kilomètres de Hoi An, à la rencontre de fermiers locaux. Une très chouette expérience, qui nous aura permis de sortir du circuit touristique habituel et de découvrir quelques-unes des coutumes locales en matière d’agriculture, sans oublier de bien se faire péter le bide lors d’un excellent repas chez l’habitant ! En somme, Hoi An, c’était le top et ça aura été sans trop d’hésitation la ville vietnamienne que l’on a préférée de tout le séjour ! |
Chapitre 5 : Vin en mode diesel
Parc visité : VinWonders Hoi An
Premier parc sur le sol vietnamien avec VinWonders Hoi An. On va dire qu’on n’a pas commencé par le meilleur… Enfin bref, voyons sans plus attendre ce que cela donne ! On est donc à une trentaine de minutes au sud du centre-ville de Hoi An, au sein de ce complexe VinPearl ouvert en 2018, qui comporte par ailleurs, en plus du parc d’attractions que l’on est venu visiter, un resort hôtelier, un golf, un zoo et un parc aquatique. De mémoire, on a dû arriver sur place vers 16 heures, le parc fermant à 18 heures. Comme on était en semaine, on ne s’attendait pas à voir grand monde et, de ce côté-là, on n’a pas été déçu, c’était quasi désert ! Bon point ensuite à la caisse où l’employée nous a clairement indiquée la liste des attractions fermées en les cochant sur le plan (ouf, aucun crédit dans le lot), principe que l’on a d’ailleurs retrouvé dans tous les parcs vietnamiens visités par la suite… et qu’on aurait bien voulu voir appliqué à Sunway Lagoon ! Sur ce, en avant pour la visite de ce VinWonders Hoi Han ! Une fois passés les tourniquets, à droite toute afin de se diriger vers la partie du site où se trouve les attractions. La première sur laquelle on tombe, c’est Desert Twister, un Suspended Family Coaster Vekoma au circuit identique à celui d’Orochi au Parc de Bocasse. Simple et toujours bien efficace ! Après cela, on reste chez le constructeur batave pour Lost Valley, un Mine Train, là encore de série, reprenant un parcours pour la première fois apparu sur le Calamity Mine de Walibi Belgium et reproduit depuis à six reprises (sans compter l’important nombre de copies chinoises apparues entre temps). Pour finir le tour des montagnes russes de VinWonders, place à… roulement de tambour… une Pomme et un Junior Spinning Coaster, tous deux signés SBF !!! Vous pouvez dire ce que vous voulez sur les qualités (discutables) de ces deux machines mais force était de constater que la Pomme était de loin l’attraction la plus prisée du parc ! Eh oui, c’est un peu désolant à dire mais c’est la seule fois de notre visite où on a eu un train plein alors que sur les autres grands huit du parc, c’était à peine s’il y avait deux ou trois personnes en plus de nous à bord !! Ok, le +4, c’est dans la poche, autre chose à tester dans ce parc ? Euuuh… comment dire… pas vraiment ! Y avait bien une Free Fall (Funtime je dirais) mais elle était HS. Quant au reste, c’était principalement du Flat Ride pas folichon made in Italy voire pire ainsi qu'un Ciné 4D qui ne nous faisait pas rêver. Et ce n’est pas faute de l’avoir abrité dans une copie de château Disney ! Du coup, on a encore un peu erré dans le parc, montant au sommet d’une drôle de tour en spirale façon minaret de la Mosquée de Samarra pour profiter de la vue ou traversant une espèce de Main Street faite de boutiques et de restos tous plus déserts les uns que les autres. Et puis 18 heures sont arrivées, on avait fait plus que le tour de ce VinWonders, même si on n’y était resté qu’à peine deux heures ! On est donc reparti avec un avis plus que mitigé sur ce parc. Attractions très moyennes, déco largement pas au niveau de ce que l’on a pu voir par la suite ailleurs au Vietnam, ambiance aux abonnées absentes, on ne peut pas dire qu’il y avait grand-chose à sauver ! Tout cela sans compter que le parc a ouvert en 2018 et qu’il fait déjà bien plus que ces 5 ans !! Heureusement, Vin se rattrapera par la suite à Phu Quoc mais ça, ce sera pour un autre chapitre ! |
Chapitre 6 : Voyage au centre du Vietnam – 2ème partie
Parc visité : -
Un peu de parcs, un peu de tourisme, c’est le principe de ce Trip Report ! Et après les quatre crédits du très moyen VinWonders Hoi An, on revient donc à des considérations quelque peu plus culturelles avec le découverte d’Hué, l’ancienne capitale impériale du Vietnam. La principale curiosité touristique du coin, c’est la Cité Impériale. Construite au début du 19ème siècle, elle comprend trois enceintes concentriques. En partant de l’extérieur, on a la citadelle, qui abritait l’ensemble des administrations et qui fut la première forteresse d’Asie à s’inspirer des plans de Vauban. Puis vient la Cité Impériale, destinée à héberger la cour, le gouvernement et certains édifices religieux. Enfin, tout au centre, il y a la Cité Pourpre Interdite, réservée à l’empereur et à sa famille. On continue la visite avec le Mausolée de Tu Duc qui, à un « r » près, est passé à côté du drame ! Plus sérieusement, il s’agit du tombeau de l’empereur du même nom, dont le règne fut le plus long de toute la dynastie des Nguyen qui gouverna le Vietnam de 1802 à 1945. Ce qu’il est amusant de savoir (ou glauque, à vous de voir), c’est que Tu Duc se lança dans la construction de son mausolée à peine un an après avoir accédé, si bien qu’il fut fini presque 20 ans avant la mort de l’empereur… Egalement, l'empereur n'est en fait pas enterré sur place. De peur que sa tombe soit profanée, il choisit d'être inhumé dans un endroit resté secret. Après cela, on a encore la Pagode de la Dame Céleste, plus haute pagode du Vietnam avec 21 mètres de hauteur et six niveaux de plus en plus étroits. Elle se trouve juste au bord de la Rivière des Parfums qui traverse Hué et s’accompagne d’un joli temple. Pour rester dans le religieux, direction un autre temple, celui de Tu Hieu. Niché au milieu d’une pinède et totalement déserté par les touristes (du moins lorsqu’on l’a visité), le temple est juste un havre de paix hyper agréable, calme, zen, et où les nombreux arbres permettent accessoirement d’un peu échapper à la chaleur et à l’humidité ambiante ! Pour finir, place au village de pêcheurs de Thuy Bieu, situé juste au bord de l’immense lagune de Tam Giang, couvrant une superficie de pas moins de 52km². C’est là que l’on a fini notre journée dans un petit restaurant flottant, en se remplissant le bide jusqu’à l’explosion de poissons et de fruits de mers tout juste pêchés ! |
Chapitre 7 : Le gang à Da Nang
Parcs visités : Asia Park, 29-3 Park
On est toujours dans le centre du Vietnam et, après Hoi An et Hué, place à Da Nang, la plus grande ville du coin. Si les deux cités précédemment mentionnées ont un véritable charme et valent à coup sûr la visite, il n’en est rien de Da Nang ! Là, c’est juste de la grosse ville moderne, bien bruyante et bien polluée, où on n’aurait limite pas mis les pieds s’il n’y avait pas… je vous le donne en mille… du crédit ! En effet, Da Nang compte pas moins de quatre parcs d’attractions ! Dans le lot, il y a Asia Park, un gros parc à l’occidentale appartenant au groupe Sun, 29-3 Park, un jardin public accueillant quelques manèges ainsi que Children’s Cultural Houses qui ressemble plus à une mini fête foraine qu’à autre chose et dont je me contenterai de dire qu’il contient un Kiddie Coaster qui ne vaut guère mieux que le +1 qui va avec ! Enfin, il y a Sun World Ba Na Hills, situé à une vingtaine de minutes du centre-ville de Da Nand mais, celui-ci, il aura droit à son chapitre entier ! En attendant, parlons des deux qui restent… Asia Park Ouvert en 2015, Asia Park appartient au Sun Group, un conglomérat vietnamien spécialisé dans l’immobilier, le développement d’offres de loisirs et d’hôtellerie, qui possède aujourd’hui (2023) sept sites répartis dans tout le pays. Même si celui de Ba Na Hills était le premier à ouvrir en 2013, avec Asia Park, Sun Group a réalisé son premier vrai parc d’attraction à l’occidentale, avec zones thématiques (autour des pays d’Asie), coasters, Flat Rides, attractions aquatiques (ou pas) et plus si affinité. Lorsque vous pénétrez dans Asia Park, situé au bord de la rivière Han qui traverse Da Nang, la première chose que vous voyez, c’est l’immense grande roue qui domine tout le parc. Haute de 115m, elle a en fait ouvert un an avant le reste du site et avait même connu une première vie au Japon entre 1992 et 2001, où elle avait détenu le titre de plus haute grande roue au monde pendant 5 ans. Après cela, on part sur la gauche et on arrive dans la partie parc d’attractions à proprement parler où l'on tombe rapidement sur le premier crédit : Paradise Fall, un Family Launch Coaster Intamin dans la lignée du Yukon Quad du Pal, à savoir avec véhicules où l’on s’assoit à califourchon sur une selle. Pour la petite histoire, sachez qu’avant la version Intamin, c’est un grand huit Premier Rides qui se trouvait sur cet emplacement. Il s’agissait d’une montagne russe récupérée de Freestyle Music Park, dont le lift avait la particularité d’être une grande roue. Construite en 2015 avec le reste d’Asia Park, elle n’aura finalement jamais fonctionné et sera rasée en 2017 pour faire place au coaster Intamin, qui a dû utiliser les mêmes points de fondation que son prédécesseur. Et côté sensations, ça donne quoi ? La catapulte initiale est pas mal du tout, idem pour les premiers éléments. Malheureusement, ça perd ensuite rapidement de la vitesse et le reste du circuit, accessoirement très court, n’a que peu d’intérêt et n’arrive pas à surmonter les énormes contraintes de design induites par le précédent occupant des lieux. Pour autant, ça reste la meilleure montagne russe des lieux ! Après cela, on continue avec d’autres rescapés de Freestyle Music Park : Garuda Valley, un Junior Vekoma petit modèle et Port of Sky Treasure, un Mine Train, également made in Holland, dont le parcours comportant deux lifts parallèles propose une première partie identique à celle du Calamity Mine et Walibi Belgium avant de partie en mode custom dans la seconde. On passe ensuite en mode suspendu avec Queen Cobra, le plus récent SLC standard construit par Vekoma. C’était en 2017, soit 23 ans après le tout premier exemplaire à Walibi Holland mais, même avec les trains pourvus de harnais à vestes souples, ça reste désagréable et presque aussi fun qu’un examen dentaire ! Allez, on va espérer qu’à la suite de l’introduction du nouveau modèle STC lancé avec Hals-über-Kopf à Tripsdrill, on en a désormais fini avec ces merdes !! Pour en finir avec les crédits d’Asia Park, on reste en mode rail au-dessus de la tête, direction Highway Boat, un Suspended Coaster ABC Rides avec ascenseur vertical et wagons individuels. Comme pour Paradise Falls, la montagne russe en a remplacé une autre, également signée Premier Rides et également récupérée de Freestyle Music Park. Toutefois, si la greffe semble avoir bien prise côté Paradise Falls, ici, c’est une toute autre paire de manches et la nouvelle version n’a que très rarement été en fonctionnement. En tout cas, tel n’aura pas été le cas lors de notre visite, snif… Ok, les crédits c’est fait (enfin pour quatre d’entre eux sur cinq), qu’y a-t-il d’autre à tester à Asia Park ? Des Water Rides ? Je vous ai dit que non en intro ! Des Flat ? D’intéressants il n’y a qu’une Free Fall de constructeur inconnu… Pour le reste, c’était de l'aussi générique que peu sexy, avec encore pas mal de récup’ de Freestyle Music Park dans le lot. Côté Family Rides, rien de très foufou non plus, pas de Dark Ride et, allez savoir pourquoi, les Kiddie Rides, on n’a même pas envisagé l’option. Du coup, c’est déjà tout pour Asia Park ! Je ne sais pas ce que vous en pensez mais nous, on a trouvé cela un peu faiblard comme offre… et pas super qualitatif… Sans compter que, je n’en ai pas encore parlé, le parc faisait juste mort de chez mort, avec quasi aucun resto d’ouvert et des boutiques pour la plupart laissées vides. Ajoutez à cela des décors qui avaient beau dater de 2017 mais paraissaient déjà avoir 20 ans et vous comprendrez que le parc ne nous a pas laisser la meilleure des impressions ! Non, le seul truc qui était réussi, c’étaient les espaces verts, merci le climat tropical de la région ! En conclusion, vous l’aurez compris, Asia Park est loin d’être un incontournable en Asie. La sélection des attractions est très moyenne et le parc n’a que peu de charme. Un peu comme pour VinWonders Hoi An on n’en sera ressorti avec un sentiment très mitigé mais, tout comme le groupe Vin se rattrapera avec son site de Phu Quoc, Sun remontera dans notre estime dès le prochain chapitre ! Toutefois, d’ici là, il faut encore que je vous parle de 29-3 Park. Ben oui, je vous l’ai promis en intro. Et puis, promis, ça ira vite ! 29-3 Park Ce coup-ci, on est en plein centre de Da Nang, dans un joli jardin public au milieu duquel on trouve un grand lac, tout ce qu’il faut de bancs pour se reposer ou d’appareils de muscu pour faire un peu d’exercice. Attendez, j’en vois qui se grattent la tête… Pourquoi 29-3 ? Pour 29 mars, 1975 accessoirement, date à laquelle Da Nang est tombé aux mains des forces communistes du nord Vietnam. Maintenant que les explications ont été données, on peut passer au petit parc d’attractions qui se trouve au milieu de tout cela et qui fonctionne en Pay per Ride. Enfin, parc d’attractions, parc d’attractions… je crois qu’un terme mieux approprié serait plutôt agglomérat de vieux machins rouillés qui ressemblent vaguement à des manèges. Traitez-nous d’inconscients, cela ne nous aura néanmoins pas empêché de monter dessus pour faire nos crédits, non sans avoir été au préalable réveillé le préposé en charge de tout cela, qui nous aura accompagné à chaque manège pour nous l’ouvrir avec de le refermer derrière nous ! Ah, oui, ça ce n’est pas en Europe ou aux Etats Unis qu’on le voit ! Bon et sinon, revenons-en aux choses importantes, combien y a-t-il de crédits au programme dans ce 29-3 Park ? 12 ????? Sérieux ?!! Ok, les 9 premiers sont une seule et même attraction composée de neuf pistes façon half-pipe en parallèle. A chaque fois, on trouve dessus une nacelle 2 places (face à face, comme sur un Butterfly Sunkid), propulsée électriquement d’avant en arrière, de façon bien saccadé et durant bien trop longtemps, sinon ça ne serait pas drôle ! Naturellement, vous imaginez bien qu’on n’a pas fait les 9 pistes. Déjà il y en avait quatre qui montraient plus que de gros signes de fatigue, ensuite l’employé a semblé en avoir marre de nous après trois tours et nous a fait comprendre qu’il fallait passer à la suite. La suite, venons-y justement. Il y a tout d’abord eu High Speed Dragon, un Powered Coaster pas bien excitant, mais pas non plus forcément plus mauvais que le modèle Zamperla dont il s’inspirait beaucoup ! Après cela, place à Potential Energy Train, un Junior Coaster pas bien grand mais dont les roues de friction du lift étaient tellement rapides qu’on n’était pas loin de la catapulte inclinée ! Pour le coup, vraiment fandard et totalement inattendu ! Pour finir, place à Aerial Train, un autre Powered Coaster… fermé. Et vu l’état de dégradation de la machine encore plus avancée que pour les autres attractions du parc, cela ne m’étonnerait pas que l’avenir de cette montagne russe soit derrière elle ! Voilà, c’est tout pour 29-3 Park. Plus qu’une expérience de parc grandiose et immersive, on va dire que ça aura été un moment bien surréaliste, comme seul l’Asie peut en proposer, qui nous aura d’ailleurs bien plus marqué que votre visite dans le particulièrement insipide Asia Park ! |
Chapitre 8 : Crédits hauts perchés
Parc visité : Sun World Ba Na Hills
Sun World Ba Na Hills, c’est dans le titre, c’est un site Sun Group, ouvert en 2013, qui n’a absolument rien à voir avec Asia Park dont je vous parlais dans le chapitre précédent ! Pourquoi ? J’y viens, j’y viens ! Commençons déjà par dire qu’on est à une trentaine de minutes du centre de Da Nang, au pied des montagnes. Eh oui, Ba Na Hills, plus que des collines comme pourrait le laisser croire le nom, c’est un sommet qui culmine à environ 1.500m au-dessus du niveau de la mer et sur lequel se trouve le parc d’attractions. Un peu comme à Genting Highlands en quelque sorte… Autre particularités des lieux, ce n’est pas un parc d’attractions en sens strict du termes. Enfin, au sens qu’on lui donne habituellement. Entendez par là qu’il n’y a que très peu d’attractions mécaniques. Non, là on est plutôt dans l’attraction touristique, et pas des plus petites lorsque l’on évoque sa taille ! C’est d’ailleurs cela qui frappe lorsque l’on arrive sur le site : la taille ! C’est tout simplement énorme !! Et encore, là, on est dans la vallée, pas dans la partie principale située au sommet ! Pour y accéder, ce ne sont pas moins de quatre télécabines qui partent en parallèle (une cinquième est accessoirement en construction) depuis un énorme complexe proposant restaurants, boutiques, un temple (ben oui) et beaucoup de couloirs et d’escalators pour relier tout cela. Les télécabines ensuite, ce sont juste les plus longues du monde. 5.800 mètres, rien que ça, et d’une traite s’il vous plaît, en survolant la forêt, une cascade, et en offrant une vue particulièrement spectaculaire sur la vallée que l’on vient de quitter, Da Nang ou encore la Mer de Chine qui s'étend juste derrière. Et puis voilà, après une vingtaine de minutes d’ascension, on finit par arriver à Sun World Ba Na Hills proprement dit et c’est… comment dire… inattendu ? Déjà, là encore, c’est gigantesque ! Ensuite, l’ensemble du site arbore un look de village bourguignon de carton-pâte, avec maisons à colombages, clocher, place du marché, j’en passe et des plus clichés tu meurs ! Toutefois, force est de constater que l'ensemble n’est pas trop mal fichu. En tout cas, dans le genre reconstitution de lieux européens dans des endroits incongrus, on a déjà vu bien pire ! Ok, tout cela c’est bien joli mais ça ne fait pas du +1 ! Du +4 vous voulez dire ! En effet, ce ne sont pas moins de quatre Alpine Coasters qui partent depuis le sommet de Ba Na Hills et redescendent sur environ 500 mètres de distance, à chaque fois avec deux pistes en parallèle, sympas mais sans plus, principalement parce que trop court ! Pour autant, pas sûr que ce soit une si grande perte que cela… Les locaux ayant tendance à descendre en mode escargots 2000, je pense qu’on n’aurait fini par en rattraper un groupe si la descente avait été plus longue ! Ah, et notons aussi qu’un des quatre circuit était fermé. Ça ne sera donc qu’un +3 au lieu du +4… Pour la suite de la visite, direction Fantasy Park, un parc dans le parc, entièrement indoor, construit sur trois niveaux sous la place principale du site, ça aurait été trop facile sinon ! L’attraction la plus emblématique des lieux est une tour SBF qui traverse tous les niveaux de part en part. Visuellement, c’est assez génial, dommage que niveau sensations, ce soit le néant absolu ! A côté de cela, pas mal de merdouilles familiales, pas moins de trois cinés 4D / dynamique / 360 qui semblent ravir les visiteurs asiatiques mais que l’on n’aura pas testés, et un Dark Ride interactif, que l’on a essayé pour le coup, moyennant plus de 30 minutes d’attente s’il vous plait. Ben vous savez quoi ? C’était tout pourri, on ne nous y reprendra pas !! Retour ensuite à l’extérieur pour continuer la découverte du parc. On se rend rapidement compte qu’ici, plus que les manèges, c’est surtout la déambulation qui est mise à l’honneur, chose que les locaux adorent, encore plus quand il y a moyen de se prendre en photo un peu partout ! Il faut d’ailleurs noter que Sun World Ba Na Hills aura été le seul parc que l’on a visité de tout le séjour où l’on pouvait dire qu’il y avait vraiment du monde ! Pas qu’on était un week-end, non, c’était la semaine, juste que ce genre d’offre semble très bien fonctionner ici ! Du coup, on aura traversé beaucoup de grands bâtiment vides mais aux décors toujours soignés (et bien kitch), arpenté le Golden Bridge, un pont soutenu par deux mains géantes qui domine la vallée et est un véritable paradis pour les amateurs de selfies (et il n’y a que ça là-bas) et pris pas mal d’autres remontées mécaniques qui permettent de relier les différents sites d’intérêt entre eux. En tout et pour tout, on a passé pas loin de sept heures sur place (en comptant la pause dej’ et la montée / descente qui prennent à elles seules pas loin d’une demie-heure par trajet), ce à quoi je ne m’attendais pas du tout avant de monter à Ba Na Hills. Pour autant, c’est grand, il y a beaucoup de choses à voir, et même si dans le lot il n’y a que peu d’attractions, le reste est tellement bizarre voire surréaliste qu’il serait dommage de ne pas lui consacrer un peu de temps. Que dire alors en conclusion sur Sun World Ba Na Hills ? Que c’est grand, pour sûr, que c’est étrange, aucun doute là-dessus, que ça a été la visite la plus impressionnantes au rayon parcs de tout le trip, c’est certain ! En fait, ça m’a un peu rappelé Las Vegas ou ce genre d’endroits très factices du même genre… Ce n’est clairement pas un site où l’on se sent particulièrement bien, ce n’est sans doute pas un endroit où l’on retournera de sitôt mais, pour autant, ça vaut clairement le coup d’œil... Parce que pas d’autre choix que de le voir pour le croire ! Enfin, quand je dis qu’on ne reviendra pas… Il y a tout de même deux crédits en construction : un Junior Coaster Zierer et un Big Dipper Mack, en intérieur à priori. Si les chantiers étaient ultra nombreux autour du site, annonçant toute une ribambelle de nouveaux chemins des amoureux, parcours de la chance et autre passerelle de la sérénité, aucune trace des deux montagnes russes, que ce soit sous forme de fondations voire de premiers rails ou de figuration sur les nombreux visuels présentant les nouveautés à venir. Qui vivra verra comme disait l’autre… En attendant, c’est tout pour ce Sun World, jusqu'au suivant, presque tout aussi délirant, à Phu Quoc ! |
Chapitre 9 : Comme des fous à Phu Quoc !
Parc visité : -
Nouvelle étape dans ce trip asiatique, voici Phu Quoc, la plus grande île du Vietnam, située dans le Golfe de Thaïlande, à quelques kilomètres à peine des côtes cambodgiennes. Appelée « Ile d’Emeraude », Phu Quoc est surtout connue pour ses plages de sable blanc… et la qualité de sa sauce Nuoc Mâm, utilisée dans la plupart des plats vietnamiens. Cela dit, je pense que ce sont plutôt les plages que viennent chercher les très nombreux touristes qui débarquent tous les ans sur l’île. Pour les accueillir par charters entiers, d’énormes resorts hôteliers poussent un peu partout, à une vitesse telle qu’il risque de ne bientôt plus rester grand-chose de ce petit coin de paradis, même si une bonne partie du territoire de l’île est protégée par un parc national. Côté activités, il y a bien entendu la playa mais aussi de la plongée sous-marine, des balades en forêt, la visite du night market de la ville de Duong Dong ainsi que, vous me voyez venir, du parc d’attractions ! Phu Quoc en compte deux : VinPearl au nord et Sun World tout au sud, et c’est d’eux que l’on va parler dans les deux chapitres qui suivent ! |
Chapitre 10 : Vin en mode super
Parc visité : VinWonders Phu Quoc
Direction le nord de l’île pour cette première session parc d’attractions à Phu Quoc. La destination ? Le resort VinPearl, un bon gros mastodonte de complexe hôtelier, avec plusieurs milliers de chambres, un golf, plusieurs spas ainsi que VinWonders, le parc ouvert en 2020 qui va avec et qui mêle attractions, toboggans aquatiques et même un aquarium. Avant de parler du parc en lui-même, commençons par évoquer l'arrivée sur place qui est assez lunaire… On roule tranquillement au milieu de la végétation luxuriante de Phu Quoc quand, tout as coup, on se retrouve à longer d’immenses façades thématisées, dont le style architectural rappelle beaucoup celui des bâtiments des Fantasyland dans les parcs Disney. Et on continue à rouler, sur plusieurs centaines de mètres, toujours le long de ces façades, où tout est vide au rez-de-chaussée, où rien ne vit. Très très étrange ! Finalement, on arrive à l’entrée du parc, on s’acquitte du droit d’entrée (une vingtaine d’euros), non sans avoir été prévenu que ni le Disk’O Coaster Zamperla ni le Half Pipe Intamin ne fonctionnent. Allez, encore deux crédits dans le baba ! Enfin, on ne va pas faire demi-tour pour autant, c’est donc parti pour cette visite de VinWonders Phu Quoc, en commençant, vous n’en serez pas surpris, par les crédits ! Wrath of Zeus Le gros morceau du coin, voire la montagne russe qui nous donnait le plus envie du trip ! Ok, c’est bien joli mais c’est quoi ? Rien de moins qu’un Looper Vekoma nouvelle génération, modèle Firestorm, avec 1.000m de parcours, une catapulte LSM lançant le train à 115km/h sur un Top Hat de 50m de haut et trois inversions pour faire bonne figure. Verdict ? Oui… mais. Oui pour le confort, oui pour la catapulte qui se fait plutôt bien sentir pour du LSM, oui pour le début du parcours avec son Top Hat funky, ses virages bien chargés en G positifs et son EGF Turn qui passe divinement. Maaaaaaais… mais c’est quoi ces inversions où l’on ne se sent rien (même problème que sur Lech Coaster), mais c’est quoi cette seconde partie de circuit qui manque cruellement de saveur, et surtout, mais c’est quoi ce p****** de trim brakes sur la magnifique bosse à mi-parcours qui réduit à néant ce qui aurait pu être le meilleur airtime de tout le parcours ??!! Donc Wrath of Zeus, c’est validé, ça aura été sans trop d’hésitation le meilleur grand huit de tout le trip, mais ça aurait pu être encore bien mieux ! Eagle Warrior On reste chez Vekoma, on switche sur du Suspended Family Coaster (même circuit qu’Orochi au Parc du Bocasse), on met un toit au-dessus de tout cela et le résultat c’est Eagle Warrior, une très chouette montagne russe familiale, qui parvient à surprendre malgré un parcours pourtant déjà bien connu, et qui bénéficie par ailleurs d’une jolie file d’attente qui met bien dans l’ambiance ! Spartan Race Un Family Boomerang thématisé sur Sparte, pourquoi pas ? Mais avec un train à tête de dauphin ?? Je ne sais pas vous mais je ne vois pas les gars de 300 aller plonger avec Flipper !! En même temps, la montagne russe est en fait une récup’ de l’ancien parc VinPearl Land, ouvert en 2014 et fermé en 2019 (et dont on peut encore voir les restes abandonnés depuis la Grande Roue). Ceci explique sans doute cela… Et sinon ? Bah c’est sympa sans plus, et surtout très vite oublié ! Ipanema Skate Ride Le Half Pipe Intamin sensé ne pas être ouvert et qui finalement l’a été ! Et c’est tant mieux parce que le concept a beau être simple, il est avant tout ultra efficace et fun, merci en particulier aux lapbars totalement minimalistes qui laissent une excellente sensation de liberté ! Eagle Soar Glider Lui n’était pas censé être fermé, d’ailleurs il ne l’était pas ! Juste que son accès était interdit aux personnes pesant plus de 50kg… Lui c’est qui ? Un Cloud Coaster de chez Extreme Engineering, autrement dit un petit Suspended très inédit pour nous… mais pas pour nous et puis c’est tout ! Les crédits c’est fait ? Je crois bien que oui… enfin 4 sur 6 ce qui est bien mais pas top comme dirait l’autre ! Quoi qu’il en soit, on enchaîne avec la suite, genre les attractions aquatiques ! VinWonders Phu Quoc en compte deux, un Flume et un Raft, à chaque fois signés WhiteWater West. Le premier, baptisé Amazon Volcano, propose une balade à bord de bûches 8 places comportant deux descentes, une avec camelback et une seconde, plus haute mais sans aucune particularité. Dit comme ça, ça aurait pu être très fun, d’autant plus qu’il faisait particulièrement chaud ! Le problème c’est que, déjà, ça ne mouillait presque pas et qu’ensuite, l’ensemble de l’attraction faisait un bruit de tous les diables et semblait peiner à chaque franchissement d’élément mécanique. Heureusement, c’était bien mieux du côté du Raft, classique mais tout ce qu’il y a de plus efficace, avec cette fois-ci le mouillomètre réglé sur gros rinçage ! Après cela, les Flat ? Si vous voulez… Dans le lot on a trouvé un Disk’O Coaster (fermé), un Sky Roller Gerstlauer et une espèce de Top Spin italien (pas faits), complétés par une tour Zamperla testée mais pas spécialement approuvée. On passe donc aux attractions indoor. Comme les aquatiques, VinWonders en compte deux. La première, Dragon’s Spell, est un Dark Ride 4D interactif Triotech qui promettait pas mal (la file est très sympa) mais qui a déçu tout autant voire un peu plus (intégration des écrans dégueulasse, gameplay catastrophique). Quant à la seconde, il s’agit de Aladdin’s Grand Palace Tour, un simulateur avec écran à 360° en mode tapis volant, duquel on aura plus retenu les locaux qui hurlaient au moindre effet que le film franchement médiocre. Quoi d’autre encore ? Du Family Ride genre petit train, Mini Jet, Windstarz et compagnie, sans oublier un parcours à pied bien pété du casque autour d’Alice au Pays des Merveilles ou une énorme grande roue, qui offre un magnifique point de vue sur le parc et la côte de cette partie de l’île. Pour finir, n’oublions pas The Sea Shell, le grand aquarium du parc, abrité dans une gigantesque carapace de tortue. Au programme, petits poissons par milliers, tunnel dans le bassin des requins et autre immenses vitrages d’acrylique donnant sur les fonds marins reconstitués de ce qui est d’après la pub l’un des cinq plus grands aquariums du monde. Et c’est vrai qu’il était bien impressionnant ! Ça y est, le tour est fait ? Je crois bien que oui… On va conclure alors ? Allons-y ! Alors VinWonders Phu Quoc ? Oui ? Non ? Bof ? Plutôt oui ! Un bon oui même, pour ce qui aura été sans trop d’hésitation le meilleur parc du Vietnam ! Le site est grand, bien conçu, joliment agencé et thématisé et, même s’il n’y en a aucune qui nous a laissée sans voix, les attractions étaient toutes de bonne facture. Dans le lot, on retiendra bien entendu le Vekoma Wrath of Zeus mais aussi le très rigolo Half Pipe Intamin, le joli SFC indoor ou encore le Raft Ride bien humide. Et puis, n’oublions pas la belle surprise de l’aquarium, qui nous aura au passage permis d’échapper à la chaleur pour le temps d’une petite demi-heure. Donc voilà, autant VinWonders à Hoi An c’était naze, autant à Phu Quoc c’était très réussi ! Espérons juste que le parc, vieux d’à peine deux ans et des poussières, ne prendra pas le même virage de manque d’entretien que son ainé datant de 2018… Vue la qualité de réalisation que l’on a ici, ce serait vraiment dommage ! |
Chapitre 11 : On an island in the sun...
Parc visité : Sun World Hon Thom
Après Genting Highlands, après Sun World Ba Na Hills, place maintenant à Sun World Hon Thom, un autre site complètement dingue comme il ne semble possible d’en trouver qu’en Asie ! Comme pour VinWonders dans le chapitre précédent, rien que l’arrivée sur place est là aussi une expérience en soi ! On est toujours à rouler sur les petites routes de Phu Quoc quand, cette-fois-ci, ce n’est pas un village à la Fantasyland mais une ville entière en mode Italie de carton-pâte qui sort de nulle part. 20.000 logements qu’il y a là-dedans, avec au milieu de tout cela un campanile, un bout de Colisée et quelques ruines romaines pour couronner le tout ! Comme si Sun Group avait déplacé le Bellagio de Las Vegas sur une île tropicale du sud-est asiatique. Impressionnant tout autant que flippant ! Une fois traversée cette ville qui n’existait pas il y a encore 3 ans, on arrive au téléphérique de Hon Thom et, là encore, c’est le gigantisme qui domine. Il ne s’agit en effet rien de moins que du plus long téléphérique débrayable (3S pour les intimes) au monde ! Quasi 8km de longueur pour un parcours qui survole la mer, passant d’îlot en îlot via des pylônes de plus de 150m de hauteur et des portés pouvant atteindre jusqu’à 1.500m. Franchement, une remontée mécanique aussi folle, je ne suis pas certain qu’il en existe d’autre au monde, c’est juste dingue et particulièrement spectaculaire une fois à bord. Après, l’impact sur le paysage, on évitera d’en parler… Après un bon quart d’heure à survoler le Golfe de Thaïlande à bord de notre petite cabine, on finit par arriver sur l’île de Hon Thom où se trouve le reste du complexe Sun World. Pour l’instant, les lieux ne sont pas encore trop développés et ne comprennent qu’un parc aquatique, une plage, que complètent un Wooden Coaster, une tour panoramique et une Free Fall Zamperla. Pour autant, si l’on en croit les concepts placardés un peu partout, l’ensemble de l’île sera bientôt couvert de villas, de marinas ou autres zones de loisirs façon Disney Village. Le tourisme de masse dans toute sa splendeur, faudra qu’on pense à revenir quand tout sera terminé… ou pas ! Allez, assez trainé, passons au crédit, sans « x » ni « s » parce qu’il n’y en a qu’un. Un unique crédit donc, qui est lui-même unique puisqu’il s’agit du premier Wooden Coaster (GCI) du Vietnam, j’ai nommé Roaring Timbers. L’attraction se trouve en léger retrait du reste du site et, lors de notre visite, il fallait traverser tout le parc aquatique, sortir par une petite porte presque dérobée pour ensuite contourner le circuit de la montagne russe et finalement arriver à son entrée. Cette dernière est joliment thématisée, avec un mix d’épaves de bateaux et de créatures marines, même si on n’a pas trop compris le rapport en cette déco aquatique et le nom de l’attractions, « bois rugissant » en VF. Enfin, peu importe, on pose nos affaires dans un casier (gratuit) et on se dirige sur le quai absolument désert du coaster. On aura bien attendu 10 bonnes minutes (et pas loin de 15 lors de notre second tour) pour que les opérateurs se décident à laisser monter la dizaine de visiteurs qui attendaient de pouvoir faire un tour à bord de l’attraction. Train à moitié vide et dispatchs tous les quarts d’heure, voilà des conditions de test pas des plus optimales… Après cela, ben c’est parti ! Lift, descente, remonté, et redescente, et remonté, etc., vous connaissez le principe d’une montagne russe (sinon je ne sais pas ce que vous fichez sur ce site) ! Côté parcours, si celui-ci utilise intelligemment le terrain accidenté sur lequel il est construit, pas spécialement convaincu par son tracé, qui mise plus sur les virages relevés que sur des éléments générant des airtimes (même s’il y a une chouette succession de trois petites bosses vers la fin). Du coup, sympa sans plus ce GCI, le constructeur américain nous a en tout cas déjà prouvé qu'il était capable de bien mieux que ce Roaring Timbers ! Pour clore le sujet avant de passer au reste de Sun World Hon Thom, notons que le Wooden Coaster ne semble pas être la première pierre d’un parc d’attractions. Sur les visuels projetant l’aménagement complet de l’île, la montagne russe reste en effet toujours seule dans sa zone, entourée de villas, dont les habitants seront sans doute ravis de profiter des nuisances sonores ! Et maintenant suite de la visite ! Je vous passe vite fait la tour panoramique (moins haute et donc moins intéressante que le téléphérique) et la tour Zamperla (qu’on a oubliée de faire) et j’en arrive au gros morceau de ce Sun World Hon Thom : Aquatopia Water Park. Concernant le contenu, pas de piège, c’est un parc aquatique, grand et particulièrement bien achalandé, avec à peu près tous ce que les deux leaders du secteur des toboggans aquatiques, à savoir les Canadiens WhiteWater West et Proslide, peuvent proposer de glissades sympathiques ! Côté Proslide, trois tours sont au programme. La première comporte quatre toboggans en bouées une ou deux places : un classique avec virages serrés et quelques petites descentes tout du long, un Black Hole, un avec soupière et un dernier avec trois mini Tornado. Dans l’ensemble, rien de bien révolutionnaire mais c’est fun et on n’en demande pas tellement plus ! On continue ensuite avec la seconde tour, proposant quatre Speed Slides avec trappe de départ. Dans le lot, deux offrent une descente directe en ligne droite jusqu’au sol, les deux autres comportant un looping à l’horizontal bien chargé en G positifs. Pour finir, place à la plus haute tour d’Aquatopia. Cette fois-ci on est sur de la bouées quatre places, avec un Tornado grand modèle, toujours ultra efficace, complété par un deuxième toboggan ponctué de trois Tornado 24 (autrement dit quasi 3 fois plus petit que la grande version), sympas mais un peu répétitifs à la longue. Passons maintenant à WhiteWater West et là ce sont quatre tours qui nous attendent. Enfin trois en fait, celle comportant un trio de Speed Slides était fermée. Il y a tout d’abord un grand et très foune Mat Racer avec départ en spirale suivi de l’habituelle ligne droite en Triple Down. Ensuite, on enchaîne avec un Master Blaster comportant quatre remontés propulsées par jets d’eau sous pression, un peu faiblard niveau sensations, surtout si on le compare aux géniaux HydroBlast de Proslide comme on avait pu en tester à Siam Park (Singha) ou à Soaky Mountain (Avalaunch). On arrive finalement à la dernière tour, sur laquelle vous attendent deux toboggans en raft 5 places. Le premier dispose de deux sections « Anaconda », où le tube du toboggan double subitement de diamètre, permettant à la bouées d’osciller latéralement en même temps qu’elle continue sa descente. Quant au second, il s’agit d’un Boomerango, autrement dit un Half Pipe XL, l’un des meilleurs éléments que l’on puisse trouver sur un toboggan aquatique (avec le Tornado Proslide). Voilà donc pour ce qui est des propositions d’Aquatopia en termes de glissades ! Pour le reste de l’offre, on trouve tous les autres grands classiques des parcs aquatiques avec une immense piscine à vagues, une Lazy River, trois aires de jeux aquatiques ainsi qu’une vague de surf artificielle. Arrive donc le moment de clore de chapitre avec notre avis général sur le parc, très positif dans l’ensemble ! J’avoue qu’on a assez vite oublié le Wooden Coaster somme toute pas très marquant, en revanche, big up pour la partie aquatique, proposant une des meilleures et des plus complètes offres qu’on n’ait jamais vues ! Sept tours (ok, dont une fermée), avec un total de 14 grands toboggans différents (je ne compte pas Kids Slides ni les doublons voire les sextuplons dans le cas du Mat Racer) c’est juste énorme pour un parc aquatique ! Sans compter que, dans le lot, vous avez à peu près tout ce qu’il se fait de mieux à l’heure actuelle en la matière ! Ajoutez encore à cela que le parc est très agréable, avec ce qu’il faut de déco (ok parfois un brin kitch) et surtout la race de végétation partout et voilà, que dire de plus, c’était juste nickel ! En conclusion, on aura donc passé un très bonne journée à Sun World Hon Thom : le site est assez unique, son accès tout autant, et même si je ne suis pas certain que ce soit dans cette direction que j’aie envie de voir se développer Phu Quoc, force est de constater qu’on aura vraiment bien apprécié la visite de ce parc complètement fou ! |
Chapitre 12 : Tourisme et derniers crédits à Ho Chi Minh City
Parcs visités : Dam Sen Park, Tho Trang
On arrive petit à petit au bout de notre voyage… Dernière destination, Ho Chi Minh Ville, ou Ho Chi Minh City, ou Saigon (son nom officiel jusqu’en 1975, encore beaucoup utilisé), choisissez le nom que vous préférez ! Même s’il ne s’agit pas de la capitale de Vietnam (ça c’est Hanoï), Ho Chi Minh Ville est la plus grande ville du pays et également son cœur économique. C’est donc à une grosse mégalopole bien bruyante que l’on a affaire, dans laquelle on trouve somme toutes assez peu d’édifices remarquables. Ceux qui subsistent sont principalement des restes de l’empire colonial français tels que la grande poste, l’opéra, l’hôtel de ville ou la cathédrale Notre Dame de Saïgon. Le reste, c’est de l’immeuble d’habitation ainsi que quelques buildings plus modernes. Je dois bien dire que, dans l’ensemble, la ville ne nous a pas plus charmé que cela. Ça nous a pas mal rappelé certaines grandes cités chinoises et Ho Chi Minh Ville n’a pour sûr rien du cachet de Hanoï (qu’on avait beaucoup aimé) ou de certaines autres villes vietnamiennes visitées sur le trip telles que Hoi An ou Hué. Cela dit, côté scène culinaire, il y a de quoi se régaler, idem si vous cherchez des bars sympas, y a tout ce qu’il faut, notamment en matière de roof top ! A côté de cela, on en a bien entendu également profité de cette étape pour se faire quelques crédits (vous croyiez quoi ??). Le premier arrêt aura été à Dam Sen Park, un grand parc urbain comprenant pas mal d’attractions ainsi qu’un parc aquatique, au milieu desquels on a trouvé quatre montagnes russes made in China, dont un Looper particulièrement douloureux signé Hebei Zhongye ! J’en profite d’ailleurs pour remercier l’employé qui m’a bien serré le harnais à fond, ça m’a vraiment permis de sentir chaque centimètre linéaire de rail et à quel point tout cela était horriblement mal calculé !! Deuxième (et déjà dernier) arrêt : Tho Trang, un autre jardin public, plus petit, à la fois en surface et en volume d’offres proposées. Ici ce sont deux Junior Coasters du constructeur vietnamien Sau Con qui nous attendaient. Rien de bien fantastique mais au moins, on en est ressorti sans bobos partout ! Voilà donc pour cette dernière étape. On va encore conclure sur tout ce joli voyage mais ça, ce sera pour le chapitre suivant ! |
Chapitre 13 : Conclusion
Alors, comment conclure ce Trip Report ? Comment résumer ces 16 jours de voyage entre la Malaisie, le Cambodge et le Vietnam ? En disant que c’était topissime, excellent, fantastique, qu’on en a kiffé chaque seconde et que rentrer en Europe a été un véritable crève-cœur ? Oui, je pense que ça résume assez bien l’état d’esprit !
Ça faisait depuis 2018 qu’on n’avait pas fait de grand trip en Asie (merci le Covid) et c’était juste génial de pouvoir y retourner. Et même si, dans tous ceux qu’on a visités, on n’a pas forcément fait de parcs ni de crédits incroyables, ce n’est pas grave, tout le reste l’était ! Les paysages étaient magnifiques, les sites touristiques grandioses (non mais Angkor quoi !), les locaux toujours super accueillants, la nourriture à tomber, que voulez-vous que je dise de plus pour vous faire comprendre que c’était juste le pied !
Allez, on va tout de même un peu parler parcs et crédits, c’est tout de même le sujet principal de ce site ! Comme dit, on n’a rien vu d’extraordinaire mais cela ne va pas m’empêcher de faire un peu de classement !
Côté parcs, le top 3 :
Côté crédit à présent :
Voilà, cette fois-ci, c’est la bonne, donc à la prochaine pour d’autres aventures, et toujours plus de crédits !!
Ça faisait depuis 2018 qu’on n’avait pas fait de grand trip en Asie (merci le Covid) et c’était juste génial de pouvoir y retourner. Et même si, dans tous ceux qu’on a visités, on n’a pas forcément fait de parcs ni de crédits incroyables, ce n’est pas grave, tout le reste l’était ! Les paysages étaient magnifiques, les sites touristiques grandioses (non mais Angkor quoi !), les locaux toujours super accueillants, la nourriture à tomber, que voulez-vous que je dise de plus pour vous faire comprendre que c’était juste le pied !
Allez, on va tout de même un peu parler parcs et crédits, c’est tout de même le sujet principal de ce site ! Comme dit, on n’a rien vu d’extraordinaire mais cela ne va pas m’empêcher de faire un peu de classement !
Côté parcs, le top 3 :
- Genting SkyWorlds qui, même s’il est loin d’être parfait, a pour lui d’être original et bien conçu. Il lui manque juste un supplément d’âme et une grosse attraction qui déchire tout !
- VinWonders Phu Quoc, le plus beau des parcs vietnamiens, et aussi le mieux achalandé !
- Sun World Ba Na Hill, pour le délire qu’est ce site énorme, construit dans un lieu totalement improbable.
Côté crédit à présent :
- Wrath of Zeus (VinWonders Phu Quoc), le gros LSM Vekoma, avec trop de trim et un coup de mou sur la fin mais suffisamment de qualité à côté de cela pour finir en haut du classement !
- Roaring Timbers (Sun World Hon Thom), le seul Wooden du trip, loin d’être le meilleur construit par GCI mais le cadre exceptionnel et quelques airtimes sympathiques ont joué en sa faveur.
- Eagle Warrior (VinWonders Phu Quoc), un SFC en indoor, en voilà une bonne idée, et un bon coaster accessoirement !
Voilà, cette fois-ci, c’est la bonne, donc à la prochaine pour d’autres aventures, et toujours plus de crédits !!