Juillet 2023
Revis notre aventure en live sur Instagram !
Un trip en Norvège ? Ben oui, pourquoi pas ! Pourtant c’est loin d’être le paradis des parcs ce pays… et puis il parait que c’est super cher ! Alors oui pour la première affirmation, pas forcément tant que ça pour la seconde, surtout si vous vivez à Paris !
L’élément déclencheur de ce trip a en fait été l’annonce par TusenFryd de la construction d’un drôle d’Inverted Coaster signé Gerstlauer. Vu qu’on avait bien apprécié notre passage là-bas en 2006, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour y retourner ? Tant qu’à faire, pourquoi ne pas aussi aller découvrir ce qu’il se fait d’autre en matière de parcs en Norvège ? Et voir les fjords… et les glaciers… et la côte sud… et les trolls ? Ah et puis y a aussi Liseberg qui ouvre un nouveau crédit ainsi qu’un hôtel (ok, je sais, Liseberg c’est en Suède, pas en Norvège).
Eh ben vous savez quoi ? On a très, mais alors très très bien fait de faire ce trip en Norvège ! A y repenser, on aurait même dû y rester deux fois plus longtemps !!! On a en effet découvert un pays absolument magnifique, où le grandiose n’est pas à chercher du côté des parcs mais de celui des paysages tous plus époustouflants les uns que les autres !
C’est donc parti pour sept chapitres, entre montagnes russes et panoramas à se décrocher la mâchoire ! God fornøyelse med lesingen !
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Un trip en Norvège ? Ben oui, pourquoi pas ! Pourtant c’est loin d’être le paradis des parcs ce pays… et puis il parait que c’est super cher ! Alors oui pour la première affirmation, pas forcément tant que ça pour la seconde, surtout si vous vivez à Paris !
L’élément déclencheur de ce trip a en fait été l’annonce par TusenFryd de la construction d’un drôle d’Inverted Coaster signé Gerstlauer. Vu qu’on avait bien apprécié notre passage là-bas en 2006, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour y retourner ? Tant qu’à faire, pourquoi ne pas aussi aller découvrir ce qu’il se fait d’autre en matière de parcs en Norvège ? Et voir les fjords… et les glaciers… et la côte sud… et les trolls ? Ah et puis y a aussi Liseberg qui ouvre un nouveau crédit ainsi qu’un hôtel (ok, je sais, Liseberg c’est en Suède, pas en Norvège).
Eh ben vous savez quoi ? On a très, mais alors très très bien fait de faire ce trip en Norvège ! A y repenser, on aurait même dû y rester deux fois plus longtemps !!! On a en effet découvert un pays absolument magnifique, où le grandiose n’est pas à chercher du côté des parcs mais de celui des paysages tous plus époustouflants les uns que les autres !
C’est donc parti pour sept chapitres, entre montagnes russes et panoramas à se décrocher la mâchoire ! God fornøyelse med lesingen !
Chapitre 1 : Tempête sur TusenFryd
Parc visité : TusenFryd
Pour bien débuter avec ce trip norvégien, rien de mieux que de commencer avec un parc et, tant qu’à faire, autant attaquer avec le plus grand du pays : TusenFryd. Le site se trouve à une vingtaine de kilomètres au sud d’Oslo, accueille environ 700.000 visiteurs chaque année et, on le constatera par la suite, partage pas mal de similitudes avec les autres parcs norvégiens : un terrain accidenté, de gros cailloux qui pointent le bout de leur nez un peu partout et une bonne dose de verdure et d’arbres pour faire de l’ombre (même si ce n’est pas forcément hyper nécessaire au vu de la météo locale). TusenFryd appartient depuis déjà pas mal de temps au groupe Parques Reunidos - 2008 après vérification sur Wikipedia - et la seule et unique fois où on l’avait visité, c’était encore avant cela, en 2006. Cette année-là avait ouvert Speed Monster, à l’époque l’un des premiers Accelerator Intamin d’Europe, mais aussi le dernier nouveau crédit d’intérêt ajouté à TusenFryd… jusqu’à 2023. Du coup, je pense que je n’ai pas besoin de vous expliquer pourquoi on est de retour après 17 ans d’absence ! Si on est là pour le +1, autant commencer le tour du propriétaire par lui ! Répondant au nom de Storm, the Dragon Legend, la bête en question est pour le moins inédite puisqu’il s’agit du tout premier Inverted Coaster construit par Gerstlauer (qui avait déjà donné dans le Suspended avec Lipovitan Rocket à Yomiuriland au Japon) ainsi que de la seconde montagne russe du genre au monde à posséder un Triple Launch LSM (après le Dueling Dragons Intamin de Guangzhou Sunac Land en Chine). L’attraction se trouve assez au fond du parc, dans une nouvelle zone à thème médiéval. Niveau déco, file d’attente et gare, pas grand-chose à signaler, c’est du bois, quelques accessoires et puis basta. On en arrive donc directement à l’embarquement qui nous fait prendre place à bord du seul train en circulation sur le circuit. Ah oui, parce que j’ai oublié de le préciser : Storm est un Inverted à Triple Launch LSM mais il utilise également son launch comme moyen de freinage en fin de cycle, un peu comme le Gold Rush de Slagharen, d’ailleurs également construit par Gerstlauer (dans un parc également propriété de Parques Reunidos). Si cela n’est pas optimal pour la capacité, cela permet de faire des économies sur le système de freinage, et aussi de pouvoir relancer le train pour un deuxième tour lorsque la file n’est pas trop longue. Au train, revenons-y justement… Celui-ci comprend 16 places réparties en 8 rangées de 2. Côté assise, c’est très sobre, dans le même type que les Infinity Coaster du constructeur allemand, avec une simple lapbar comme système de retenue et une sensation de liberté vraiment optimale, limite encore meilleure que sur le STC Vekoma de Tripsdrill. Et puis voilà que c’est parti pour le Triple Launch. Première accélération vers l’avant, c’est gentillet. Le train monte légèrement sur la première figure mais rien de bien intéressant niveau sensations, même au premier rang. On repart alors en marche arrière, repasse sur les LSM mais là, curieusement, pas d’accélération. Il faut en fait attendre d’être à nouveau à moitié en gare pour que le coup de boost arrive, cette fois-ci de manière beaucoup plus brutale. On monte alors sur la flèche arrière (qui est en fait le demi-looping du dernier Dive Loop du circuit) et, à partir du milieu du train en allant vers le fond, on a alors droit à un magnifique hangtime. Allez, dernière accélération vers l’avant et place au reste du circuit ! Celui-ci débute avec une sorte de croisement entre un Top Hat et un Dive Loop dont l’entrée est une monté bien raide qui se finit par un gros coup de G négatifs une fois arrivé au sommet de l’élément. Le train roule alors sur lui-même et on se retrouve la tête en bas en même temps que l’on se met à plonger vers le plancher des vaches. Jusque-là, c’est très chouette, un peu moins lorsque l’on arrive au sol et que le train se met à vibrer assez fortement. Enfin, cela ne dure pas bien longtemps puisque l’on redécolle pour un Bunny Hop, aussi rapide que généreux en airtime. On se demande alors pourquoi on n’avait encore jamais vu ça sur un Inverted Coaster ! Aussi vrai que ça l’est pour une montagne russe classique, c’est juste génial, le meilleur moment de Storm d’ailleurs, sans aucune hésitation ! Pour finir, enchaînement de deux Dive Loop. Leur profilé étant assez différents, on n’a pas forcément l’impression d’avoir affaire à deux fois le même élément. Mais, plus que ça, ce qui surprend, c’est la dose de G positifs que l’on se prend alors, et qui font malheureusement également resurgir quelques vibrations. Passé le deuxième Dive Loop, on retourne en gare ; s’il y a du monde qui attend, on la traverse avant de décélérer et de revenir à notre point de départ. Si non, et bien c’est reparti pour un second tour d’affilé ! Quant à nous, on s’arrêtera là pour la description du parcours de Storm. Et donc, que faut-il en retenir ? Honnêtement, on n’en attendait pas grand-chose et on a finalement été plutôt positivement surpris. Le circuit, bien que court et comportant 3 Dive Loop sur un total de quatre éléments, s’est avéré plus amusant qu’espéré, et surtout bien plus intense. Cela étant, on ne peut pas passer à côté du problème de vibrations, particulièrement notables dans le creux après le premier élément, un peu moins par la suite, merci les sièges très confortables et l’absence de harnais. En conclusion, une assez bonne surprise qui ne casse pour autant pas la barraque, et qui ne parvient pas non plus à détrôner Speed Monster de son statut de meilleure montagne russe de TusenFryd (et de Norvège tant qu’à faire). Voilà, ça c’était pour la nouveauté 2023. On va ensuite aller tester toutes celles qui ont ouvertes depuis notre visite de 2006, et il y en avait pas mal ! Si on reste au rayon des crédits, l’autre qui nous attendait était HuriHuri, un Spinning Coaster Zamperla lorgnant du côté des Junior Spinning SBF, avec un intérêt tout aussi limité. La plus grosse attente de la journée au passage, merci le système d’embarquement complètement merdique et les opérateurs pas spécialement dégourdis (ce dont on n’aura pas eu à se plaindre ailleurs) ! Et puis, tant qu’à faire, on va aussi reglinger le Roller Skater Vekoma Western-Expressen, relocalisé de Mirabilandia en 2012 et qu’on avait donc déjà au compteur. Direction ensuite la partie basse du parc, qui ne comportait en 2006 que le SuperSplash Mack. Depuis y sont apparues deux autres attractions : Thors Hammer et Ragnarok. Le premier, c’est un Dark Ride 4D façon Spiderman à Universal, mais en version du très très pauvre ! Non mais, honnêtement, quand on n’a pas les moyens, il ne faut pas se lancer dans la construction d’une telle attraction ! Mis à part le thème autour de la mythologie nordique (toujours efficace), il n’y a rien qui va dans cette attraction, que ce soient les écrans horriblement mal intégrés, les médias ultra cheap, les véhicules encore moins dynamiques que ceux de Ratatouille, la bande-son mal synchronisée ou encore les éclairages foireux. On passe ensuite à la seconde attraction, plus classique et surtout plus efficace : Ragnarok. Au programme, Raft Ride Hafema ma foi fort sympathique, avec tourbillon, passage au milieu des cascades et petite chute pour finir en beauté. Rien de bien extrême côté taux de rinçage mais ce n’est pas grâce, on est en Norvège, pas sous les tropiques ! Pour finir ce tour des découvertes, place à SpinSpider, un Discovery Zamperla en mode XL, auquel il manque un peu la puissance de la version Intamin mais qui n’est pour autant pas avare en sensations ! Maintenant que l’on est à jour sur les attractions de TusenFryd, rapide passage en revue de celles que l’on avait déjà faites et auxquelles on a redonné une chance (voire plus) lors de cette visite : Speed Monster : Cet Accelerator (montagne russe à catapulte hydraulique) est sans doute le plus soft construit par Intamin, cela n’en fait pas pour autant un mauvais grand huit. Car si le lancement est assez gentillet, les éléments qui suivent passent nickel, mention spéciale à Pretzel Loop qui s’enroule autour de l’escalator d’accès au parc. Pour ne rien gâcher, le grand huit n’a pas pris une ride et le confort est tout aussi bon qu’à son ouverture il y a 17 ans ! Thundercoaster : Si Speed Monster n’a rien perdu de son confort, on ne peut hélas pas en dire autant du Wooden Coaster de TusenFryd, construit en 2001 par Vekoma. Depuis, il a gagné des trains Timberliner du Gravity Group mais cela n’y a rien fait : ça tape, notamment dans les trois / quatre premiers creux du circuit. Et c’est ballot parce que c’est là que se trouvent les meilleurs éléments, notamment une très belle seconde drop, plus haute et plus raide que la première, mais où l’obligation de se cramponner pour éviter de se prendre des coups fait qu’on a du mal à bien en profiter. Un futur candidat pour le premier RMC de Norvège (même si je n’y crois pas des masses) ? SuperSplash : Le premier SuperSplash Mack au monde, avant même celui d’Europa Park. Et c’est à peu près là que s’arrête l’intérêt de cette attraction ! Space Shot : Pour la vue plus que pour les sensations, qui sont malheureusement absentes et cette itération de la célèbre attraction S&S. Et voilà, c’est tout pour cette fois… Enfin, disons qu’on n’a pas trop eu le choix. Vers 15h, on s’est subitement pris un énorme orage qui n’a plus voulu s’arrêter, ce qui nous a poussé à quitter le parc plus tôt que prévu. Si on n’avait eu notre dose de Dragon, j’avoue qu’on n’aurait pas été contre quelques tours supplémentaires de Speed Monster ! Conclusion sur TusenFryd ? Elle n’a pas trop changé depuis 2006… Côté attractions, il y a du choix et, même si aucune d’entre elles n’est exceptionnelle, elles ont le mérite d’être variées, souvent avec un petit brin d’originalité et d’un niveau moyen plus que correct. Le parc est ensuite dans l’ensemble très agréable, bien plus grâce au cadre naturel qu’aux quelques tentatives de déco, souvent assez ratées (confère le Raft par exemple). En somme, TusenFryd est un parc qui vaut le coup d’œil si vous êtes dans le coin, même s’il ne mérite sans doute pas le voyage rien que pour lui. |
Chapitre 2 : Troll Story
Parc visité : Hunderfossen
On reste du côté des parcs mais on est cette fois-ci un peu plus au nord, à environ 2h30 de route de TusenFryd, non loin de Lillehammer, la ville qui avait accueilli les JO d’hiver en 1994. La destination du jour ? Hunderfossen, la « cascade du chien » en VO (soit…) et surtout un petit parc très différent de celui dont je vous ai parlé dans le chapitre précédent. Pour établir une comparaison qui puisse vous permettre d’en comprendre l’état d’esprit ici, on pourrait dire qu’il s’agit d’une sorte de mini Efteling à la sauce norvégienne, à savoir un parc où les attractions, toutes très familiales, déclinent différents contes, légendes et autres histoires bien connues des locaux. Le tout se fait dans un cadre pour le coup très ressemblant à celui de TusenFryd (du relief, des cailloux apparents et beaucoup d’arbres) avec, en bonus, une jolie vue sur les montagnes et les remontées mécaniques d’une station de ski voisine. Bon et on commence la visite par quoi alors ? Ben, quelle question, les crédits pardi ! Hunderfossen en compte 2. Rien de bien fou, mais ça fait toujours du bien au compteur ! Le premier s’appelle Fyr & Flamme (Feu et Flamme) et est l’un des rares exemplaires de Bob Coaster, autrement dit le modèle de montagnes russes pour les tous petits de chez Gerstlauer. On prend place à bord de l'attraction dans de petits wagonnets à bord desquels est assis l'un derrière l'autre façon Flume Ride. Le circuit ne fait quant à lui pas plus d'une centaine de mètres pour environ 5m de hauteur. Autant dire que les sensations sont plus que limités, même si l’on a droit à deux tours. Deuxième et déjà dernière montagne russe de Hunderfossen avec Il Tempo Extra Gigante. Ici, on est sur du Family Coaster Zierer, avec un parcours identique au Spirou Racing du Parc Spirou. L’originalité est toutefois de mise du côté des trains, complètement sur-thématisés, avec un front car tellement énorme qu’il prend en fait la place de ce qui est habituellement la première rangée de passagers. Sinon, côté parcours, c’est pas mal du tout pour du Family Coaster, avec une bonne vitesse de pointe et quelques jolies accélérations dans les virages. On quitte à présent les montagnes russes pour aller se réfugier à l'intérieur. Il faut dire qu'il ne faisait pas bien beau lors de cette visite de Hunderfossen mais, ça tombe bien, le parc propose pas mal d’attractions couvertes. Deux d'entre elles sont à trouver dans un grand château tout en bois, sur le côté gauche du parc. Pour commencer, place à Trollfallet, une petite Free Fall ABC Rides indoor. Celle-ci ne doit pas faire plus de 10m de hauteur, mais je peux vous garantir qu’on la sent vraiment bien passer, le décrochage étant hyper surprenant et la chute se faisant dans le noir total. Plus pépère (quoique), on passe ensuite à Eventyrslottet, ou le Château des Contes de Fées pour ceux qui préfèrent la version française, un Dark Ride trackless (le tout premier au monde d’après le proprio) sur le thème des contes et légendes norvégiennes. L’ensemble est très très dark, genre Fata Morgana à Efteling respire la joie de vivre à côté ! Mais il parait que c’est avec ça que les enfants grandissent en Norvège, même si je ne suis pas certain que la gamine qui était avec nous dans le véhicule et qui a pleuré tout du long en était particulièrement ravie ! Après le Dark Ride sombre et déprimant, place aux attractions média, au nombre de deux à Hunderfossen. La première s’appelle Hyperakselerator et consiste en un simulateur de vol de chez Simworx dont j’avoue ne pas avoir grand souvenir. Tout ce dont je me rappelle est que le parc a gagné un Thea Award avec et que je n’ai pas trop compris pourquoi ! Quant à la seconde, il s’agit de Musikkfabrikken, un cinéma 4D à vocation pédagogique puisqu’il cherche à éduquer les jeunes têtes blondes à la musique classique et a été réalisé en partenariat avec l’orchestre philarmonique d’Oslo. Ça me fait penser qu’ils aiment ça les partenariats à Hunderfossen ! Le parc ne compte en effet pas moins de trois attractions parcours sponsorisées ! Vous avez tracteurs John Deere, l’école de conduite de voitures Mercedes ou la même chose mais avec des camions Volvo ! Et maintenant qu’on est revenu à l’extérieur, on va en profiter pour se faire Rafting… le raft local… il n’y avait pas de piège ! L’attraction est signée Bear Rides et on va dire pour être gentil que, dans le genre, on a vu plus tumultueux ! Non mais là c’était juste mou de chez mou, sans aucun embrun ni vague rigolote pour nous retenir de nous endormir ! Après cela, je crois qu’on a à peu près fait le tour… Reste bien un Bateau Pirate, quelques manèges circulaires et autres aires de jeux mais je pense qu’on va pouvoir les zapper sans que vous n’ayez rien raté ! En avant donc pour le verdict sur Hunderfossen ! Ben je dois dire qu’on a bien apprécié la visite… Même si l’on n’est pas du tout le public cible du parc, il faut lui reconnaitre un certain charme et surtout, une véritable identité ! Côté attractions, on a souvent affaire à des offres originales où la thématique est toujours très soignée, même si on imagine les moyens relativement limités. Ensuite, une des grandes forces du parc, c’est son cadre, très en harmonie avec la nature environnante grâce à des bâtiments discrets et donc les murs en bois ou en pierre et les toitures végétalisées permettent de très bien se fondre dans le décor. Bref, Hunderfossen est ce genre de parc où l’on sent une véritable volonté de faire les choses bien, sans prendre les visiteurs pour des gogos. Et ça c’est une qualité qui vaut bien souvent plus que les meilleures attractions que l’on puisse imaginer ! |
Chapitre 3 : Wild Norway
Parcs visités : -
Après deux chapitres de parcs, marquons une petite pause nature. En effet, s’il y a bien un domaine dans lequel la Norvège excelle, c’est celui d’offrir des paysages à couper le souffle, où l’eau, la pierre et la flore se mêlent pour vous en mettre plein la rétine et qu’il est difficile de décrire sans vite sombrer dans une accumulation de superlatifs ! Alors bien entendu, on n’a fait qu’égratigner la surface de ce que la Norvège a à proposer en termes de sites naturels, mais je peux vous garantir que ce que l’on a vu nous a convaincu qu’on avait là l’un des plus beaux pays qu’on n’ait jamais visités ! Franchement, si vous aimez les grands espaces, foncez-y, oubliez les parcs d’attractions et allez vous perdre dans les contrées sauvages du pays, vous ne pourrez pas être déçus ! En attendant, voici un petit aperçu de nos découvertes… Jotunheimen National Park Il s’agit du plus grand parc naturel de Norvège, célèbre notamment pour ses nombreux glaciers mais aussi pour abriter les plus hauts sommets du pays (d’où son nom de « maison des géants »). L’endroit compte d’innombrables sentiers de randonnées accessibles aux marcheurs débutants comme aux plus chevronnés et autant de panoramas tous plus grandioses les uns que les autres, que l’on découvre parfois tout simplement le long de la route E39 qui traverse le parc de part en part. Kyrkja Le Kyrkja, ou l’église en français, est un sommet culminant à 2032m, qui a la particularité d’être un peu isolé des autres qui l’entourent et d’ainsi offrir une grandiose vue à 360° à ceux qui en gravissent les pentes escarpées. Si la monté est un peu sportive, surtout sur la fin où elle devient très raide, elle se fait pour autant sans trop de difficulté pour peu d’y aller à son rythme (j’y ai survécu et je ne me qualifierais pas de grand athlète). Ce qui est certain, c’est que l’effort est largement récompensé une fois arrivé tout en haut ! Bon, en revanche, si vous avez le vertige… Glacier d’Austerdalsbreen Se retrouver au pied d’un glacier, nez à nez avec la gigantesque langue de glace qui le constitue est toujours très impressionnant, et celui d’Austerdalsbreen le permet assez facilement, via 1h30 de marche sur un sentier relativement plat (ça monte juste un peu sur la fin). Et comme pour le reste, ça vaut vraiment le coup !! |
Chapitre 4 : Fjords en cascade
Parcs visités : -
Qui dit Norvège dit fjords… mais pas Rafting comme à Europa Park (ils n’ont rien compris ceux-là). En effet, les fjords sont des bras de mer qui pénètrent dans la terre, dans d’ancienne vallées glacières, il n’y a donc pas de vagues et que très peu de courant ! Cela dit, si vous voulez faire du rafting, il y a aussi tout ce qu’il faut en Norvège ! On a testé ça près de Voss, considérée comme la capitale des sports outdoor du pays, et je peux vous dire qu’on s’est bien marré !! Pour en revenir aux fjords, la Norvège en compte au total plus de 1 000, autant vous dire qu’on ne les a pas tous visités. Donc, comme pour le chapitre précédent, on va se limiter à ceux que l’on a vus histoire de vous dire tout le bien qu’on en a pensé ! Sognefjord Le plus grand de tous (et le deuxième plus long au monde après un autre situé au Groenland). Niveau stats, c’est assez colossal : 204km de longueur, en moyenne 4.5km de largeur et jusqu’à 1 300m de profondeur sous le niveau de la mer ! Ajoutez à cela que les falaises qui le bordent atteignent souvent plus de 1 000m de hauteur et vous aurez un bon aperçu du gigantisme de cette merveille de la nature ! Aurlandsfjord et Nærøyfjord Ceux deux-là, formant un Y à partir du Sogneford, sont considérés parmi les plus beaux fjords de Norvège. Vu qu’aucune route ne les longe, le seul moyen de les découvrir est de prendre le ferry qui relie les villes de Flåm et Gudvangen situées à chacune des extrémités de la fourche du Y. Et autant dire que la balade vaut le coup, même sous la pluie comme ça a été notre cas ! L’Aurlandsfjord est plutôt large, avec d’un côté une montagne qui monte en pente régulière et, de l’autre, des falaises particulièrement vertigineuses pouvant atteindre les 1800m de hauteur ! Tout cela se resserre brutalement lorsqu’on pénètre ensuite dans le Nærøyfjord, l’un des fjords les plus étroits de Norvège. Ici, on est pris en étau entre deux gigantesques murs de roche, où s’écoulent un peu partout des cascades. Très, très, très impressionnant ! Lysefjord On est cette fois-ci plus au sud, non loin de la ville de Stavanger, sur la côte ouest de la Norvège. Là encore, on a droit à un paysage particulièrement grandiose avec d’immenses falaises de granit clair et des cascades à ne plus savoir quoi en faire ! Dominant le fleuve, c’est ici que se trouve par ailleurs le Preikestolen, ou Rocher de la Chaire. Il s’agit d’une formation rocheuse culminant à plus de 600m au-dessus des eaux du Lysefjord et dont la plateforme totalement plate en surplomb de la falaise est comme une immense chaise perchée au-dessus du vide. Très couru par les touristes (allez-y plutôt en fin de journée), ce rocher à la forme toute particulière a par ailleurs pu être aperçu dans quelques grosses productions audiovisuelles, que ce soit à la fin de Mission Impossible Fallout ou dans un épisode de la série Vikings. La côte sud Ce n’est pas parce que l’on parle de côte qu’il faut s’imaginer une étendue toute plate et des plages partout, ce n’est pas ça du tout en Norvège ! Ici, on à affaire à des routes ultra tortueuses qui passent de vallées encaissées en vallées encaissées ! Pour autant, niveau paysage, c’est encore une fois magnifique, que ce soit avec des villages qu’on dirait sortis tout droit d’une carte postale ou avec des endroits bien plus isolés, où l’eau et la roche sont toutefois omniprésents. |
Chapitre 5 : Norvège en villes
Parcs visités : -
Bon, je l’avoue, les villes en Norvège, c’est clairement ce qui nous a le moins plus. Mais, comme on en a tout de même visité quelques-unes, il faut bien que je vous en parle un peu ! Oslo Je pense que vous êtes au courant, Oslo, c’est la capitale de la Norvège. Comme à peu près toute ville qui se respecte dans ce pays, elle se situe au bord de l’eau (en même temps, y en a tellement partout ici), plus précisément au bord de l’Oslofjord, un fjord connecté à la Mer du Nord. Niveau curiosités touristiques, vous avez deux trois trucs à voir comme l’Opéra, la Citadelle d'Akershus ou le Palais Royal. Nous, ce qu’on a préféré, c’est le quartier d’Aker Brygge constitué d’un ensemble d’anciens entrepôts industriels réhabilités, qui accueillent aujourd’hui bon nombre de bars et de restaurants, tout en offrant un joli point de vue sur le reste de la ville depuis les quais qui le bordent. Lillehammer Lillehammer est surtout connue pour avoir accueilli les Jeux Olympique d’hiver en 1994. Après… ben après, pas grand-chose ! Il y a une petite rue au centre-ville plutôt mignonne, un lac avec une jolie vue sur les montagnes environnantes et un tremplin de saut à ski au sommet duquel vous pouvez monter si vous voulez voir tout cela d’en haut… Bergen Située sur la côte ouest de la Norvège, Bergen est sans doute la ville la plus touristique du pays. Déjà, elle est le départ de la route menant aux fjords, ensuite, son histoire liée à la Ligue Hanséatique lui a laissé plusieurs bâtiments d’époque, notamment dans le quartier de Bryggen. Méfiez-vous toutefois, la situation géographique de Bergen et son climat océanique en font une ville où il pleut très souvent, en moyenne 240 jours par an ! Stavanger Pour cette dernière étape, on reste sur la côte ouest et on descend 200km plus au sud. Stavanger, qui est la quatrième plus grande ville de Norvège, est surtout sa capitale pour ce qui concerne l’exploitation pétrolifère. Côté tourisme, c’est surtout le centre historique de la ville qui vaut le coup d’œil, avec son petit port et ses ruelles bordées de maisons en bois peintes, qui ne seront pas sans vous rappeler celle d’un certain quartier scandinave d’Europa Park ! |
Chapitre 6 : South Parks
Parcs visités : Kongeparken, Dyrepark
Après trois chapitres de « c’est beau la Norvège », il est à présent temps de revenir à un peu de parcs ! Ben oui, le compteur à crédits ne va pas se remplir à coup d’ascensions de montagne et de croisières sur les fjords ! Direction donc la côte sud du pays, entre les villes de Stavanger et de Kristiansand, pour la découverte de non pas un, mais deux parcs : Kongeparken et Dyrepark. Kongeparken Kongeparken (le parc en roi en VO) est le deuxième parc le plus visité de Norvège derrière Tusenfryd. Côté offre, on est dans la droite lignée de ce dernier avec du manège (plus familial cela dit), un peu de déco, et toujours ce cadre très norvégien mêlant relief accidenté, rochers apparents et forte présence de la végétation. On attaque avec les crédits ? Alors c’est parti ! Et ça va aller vite parce qu’il n’y a rien de bien foufou au programme… Jugez plutôt : un Junior Coaster Vekoma (modèle 207m) et un Spinning Reverchon standard (et d’occas’). Allez, +2, et +3 si on ajoute à cela un Disk’O Coaster Zamperla, nouveauté de l’année, construit directement à même la roche et dont les blocs dynamités servent de pavement à la file d’attente ! Après, les attractions aquatiques… Kongeparken en compte deux : Kongeraften, un toboggan en canots pneumatiques signé Metallbau Emmeln, et Fossen, un Flume Ride de chez ABC Rides, pourvu de deux belles descentes dont une en arrière et d’embarcations baignoires qui n’étaient pas sans rappeler (en moins réussies) celles du Flume de Tripsdrill. Côté Flat Rides… y avait quoi côté Flat Rides ? Ah oui, une grosse Free Fall Funtime, où il était possible de choisir entre mode tour panoramique et mode chute libre. Ajoutez à cela un vomitron KMG, modèle Expérience pour ceux que ça intéresse (et dont je ne fais pas partie) et pas mal de plus petites bricoles type Sidecar Technical Park, Dynamic Tilt Tower ABC, Tasses, Chaises Volantes et autre Tilt-A-Whirl. Ensuite, les manèges familiaux voire pour enfants… Celui que l’on aurait bien aimé voir tourner était HS, c’est ballot. Il s’agit d’une version XL de la Fire Brigade, où les enfants montent dans un camion pompier pour aller éteindre un incendie (y a ça dans les Legoland ou au Futuroscope). Comme ça, rien de bien excitant mais comme il a été conçu par le regretté Eric Daman (le directeur créatif derrière tout ce que Phantasialand a fait de génial, de Wuze Town à Rockburgh) et que l’attraction a gagné un Thea Award, on était curieux de voir ce que cela pouvait donner… Du coup, on se sera contenté d’un tour sur un parcours de tracteurs (ultra thématisé) et d’un autre de luge d’été (même si c’était sympa, ça ne valait sans doute pas les 60 minutes que l’on a passées dans la file d’attente). Après, y avait aussi des Jet Ski Zierer, quelques bricoles Heege, des autos tamponneuses ou leur homologue en mode bouées sur l’eau, mais tout cela, on l’a zappé. Au bout du compte, on aura passé une grosse demi-journée à Kongeparken et je dois bien dire que, des trois parcs d’attractions visités sur ce trip en Norvège, c’est celui sur lequel on a le moins accroché. D’un côté, on n’y a pas retrouvé de machines un tant soit peu excitantes comme à Tusenfryd, de l’autre, on n’avait pas l’originalité de l’offre de Hunderfossen. Faut dire aussi que le parc était bien rempli et les débits pas forcément au top, ce qui ne nous a pas forcément donné envie de nous attarder… En somme, même si ce n’était pas mauvais, on est reparti de Kongeparken avec un sentiment plutôt mitigé. Dyrepark On passe à ce deuxième arrêt South Parks avec Dyrepark qui, en norvégien, veut dire « parc d’animaux ». Cette traduction étant faite, j’imagine que vous devinez ce qui nous attend… Bingo, c’est un zoo, un grand zoo, le plus important du pays, avec tout ce qu’il faut de bébêtes grandes ou petites, à poils ou sans, bref, vous voyez le topo ! En ce qui nous concerne, ce genre d’endroit n’est pas forcément trop notre truc, et si j’avoue prendre beaucoup de plaisir à visiter Pairi Daiza ou Animal Kingdom, c’est bien plus pour l’environnement que proposent ces deux parcs que pour la faune qu’ils présentent. Mais du coup, que fiche-t-on à Dyreparken ? A votre avis… y a du crédit pardi ! Enfin un seul et unique, sous la forme d’un Alpine Coaster long d’à peine 430m, autrement dit aussitôt commencé que déjà fini ! Et sinon ? Ben sinon, un Flume Ride de chez Mack, classique mais assez efficace (d’autant plus qu’il faisait bien chaud), avec un joli parcours à flanc de colline au milieu des arbres ponctué d’une petite et d’une grande descente. Citons également la bonne surprise de la visite, Spøkelseshuset (la maison hantée). Il s’agit d’un parcours à pied sur le thème des pirates, horrifique mais pas trop, se composant d’une succession de saynètes avec des effets souvent malins et bien mis en scène. Après cela, on a rapidement été jeté un coup d’œil à quelques enclos avant de plier bagage. Que voulez-vous que je vous dise, entre les animaux en cage et les superbes petites route de bord de mer au sud de la Norvège, le choix était vite fait !! |
Chapitre 7 : Objectif Luna
Parc visité : Liseberg
On ne va pas se mentir, après toutes les magnifiques choses que l’on a vues en Norvège, on n’était un peu triste de d’avoir quitté le pays… Pour autant, la pilule n’a pas été trop difficile à avaler puisque c’était pour aller à Liseberg, le plus génial des parcs scandinaves (et pas loin d’être le meilleur d’Europe), dont j’ai déjà dû vous dire beaucoup de bien dans des Trip Reports précédents mais dont je m’apprête à vous en dire encore plus avec celui-ci ! La raison de notre retour à Liseberg était double, triple même ! Déjà, la plus pragmatique : on était dans le coin, et il aurait donc été dommage de ne pas faire ce léger détour. Ensuite, le parc accueillait un nouveau crédit. Ok, c’est un Junior Boomerang Vekoma, pas le truc le plus fou de la planète, mais c’est toujours ça de pris. Enfin, raison n°3, Liseberg lançait en 2023 son premier hôtel thématique, le Liseberg Grand Curiosa et, vu le niveau de qualité de tout ce que le parc fait, il fallait également que l’on voit ça ! Ah et puis, n’oublions pas que Liseberg fêtait ses 100 ans en 2023 ! Franchement, il ne les fait pas !! Pour autant, je profite de ce Trip Report pour lui souhaiter un très, très, très joyeux anniversaire, le remercier de nous avoir offerts tant d’attractions dantesques et de beaux souvenirs, en espérant que les 100 prochaines années nous en réservent encore bien d’autres ! Liseberg Grand Curiosa Hotel On commence par le très gros morceau avec cet hôtel construit tout au fond du parc (derrière Valkyria) et doté de pas moins de 457 chambres réparties sur 6 niveaux, d’un rooftop avec restaurant et bar, d’un grand buffet, d’un café et, tant qu’on y est, d’un carrousel dans le lobby et d’un toboggan dans la cage d’escalier. Côté déco, on est en mode boutique hôtel vintage et l’ensemble des murs sont tapissés d’armoires et d’étagères pleines de babioles, comme une sorte d’immense cabinet de curiosités. En plus de très bien rendre visuellement, tout cet amas d’objets et d’accessoires donne énormément de charme à l’ensemble et fait que l’on s’y sent bien ! Parlons ensuite des chambres, c’est très important ça. Ces dernières ne sont pas très grandes mais pour moi ce n’est pas bien dérangeant dans un hôtel de parc, on ne passe de toute façon jamais beaucoup de temps dedans ! A côté de cela, la déco est chouette (big up pour la tête de lit avec le Loop the Loop de Coney Island dessus) et surtout, la literie est juste exceptionnelle, on a juste super bien dormi !! Dernier point qu’il faut que je mentionne concernant le Grand Curiosa Hotel, c’est son rooftop. N’importe quel hôtel qui en possède un gagne déjà pas mal de point, mais quand en plus le rooftop en question propose une splendide vue sur un parc rempli de magnifiques attractions, là on est dans le méga combo bonus ! Pour ce qui est de l’offre, on trouve tout là-haut un bar à cocktails ainsi qu’un très chouette restaurant, tous les deux sous influences asiatiques, et que je ne pourrais que vous recommander de tester s’il vous reste encore un peu de force après votre journée ! En conclusion, ben c’est encore un sans-faute pour Liseberg ! Non content de déjà créer des attractions toutes plus géniales les unes que les autres, voici qu’ils ont aussi fait très fort avec la création de ce Grand Curiosa Hotel, qui va d’ailleurs illico rejoindre la liste de nos hôtels de parcs préférés, au côté du Bell Rock d’Europa Park ou du Ling Bao de Phantasialand ! Allez, l’hôtel, c’est très bien, mais ça ne fait pas gling ! Direction donc le parc pour aller se faire notre +1 sur Luna, un Family Boomerang construit au sommet de la fameuse Berg (colline) de Lise et entremêlé comme il se doit avec les autres attractions du coin telles que Helix, Lisebergbanan ou encore le Flume Ride. Niveau sensations, il n’y a pas trop débat, on ici a affaire au tout meilleur Junior Boomerang qui soit. Faut dire qu’il s’agit du plus haut et du plus rapide modèle jamais construit par Vekoma et que la vue offerte par l’emplacement au sommet du parc aide également beaucoup ! Juste à côté de Luna, Liseberg a par ailleurs réaménagé une partie de ses jardins en Luna Park, une zone mêlant éléments issus de l’imagerie Steam punk et atmosphère de fête foraine d’antan. Y ont été intégrés un carrousel ainsi qu’un Sky Roller Gerstlauer déjà existants, et le tout a été complété en 2022 par deux Flat Rides familiaux que l’on voit pousser un peu partout ces dernières années, à savoir un Nebulaz Zamperla et un Sidecar Technical Park. Tout cela fait que l’endroit, jusqu’alors délaissé par les visiteurs, est désormais devenu une partie intégrante du parc, où il y a du monde et de l’ambiance, et non plus trois pelés et un tondu comme avant ! Allez, on redescend de la colline pour se diriger vers la dernière nouveauté qu’il nous restait à tester. Celle-ci est planquée au fond de Kaninlandet, la zone enfants de Liseberg, et répond au nom d’Underlandet. Au programme, Dark Ride à l’ancienne tout mignon, avec un bon mix entre décors physiques et médias, ces derniers étant toujours utilisés de manière subtile et très bien intégrés. Ok, c’est pour les plus jeunes, mais ça vaut tout de même le coup d’œil (même si ça ne mérite peut-être pas d’attendre 30 minutes pour le faire). Les nouveautés, c’est fait ? Ok, ben maintenant, c’est le reste qu’on va pouvoir faire… et refaire… et rerefaire ! Côté coasters : - Helix : Bientôt 10 ans au compteur le bougre et, même si on a depuis fait plus fou (merci RMC et Intamin), Helix n’en reste pas moins toujours aussi kiffant grâce à son parcours qui semble ne pas vouloir en finir, ses éléments ultra variés et son incroyable utilisation du terrain ! - Balder : Lui aussi a pris un petit coup de vieux à cause de RMC mais son récent retrack lui a permis de retrouver toute sa fougue, pour notre plus grand plaisir ! - Lisebergbanan : Celui-ci, c’est un classique de chez classique et, pour le coup, on n’a pas fait tellement mieux en matière de grande montagne russe familiale depuis son ouverture en 1987 ! Hagrid à Universal peut-être… - Valkyria : Certes Valkyria est un bon Dive Coaster, sans doute le meilleur d’Europe d’ailleurs. Mais son plus gros défaut est d’être situé à Liseberg et de ne pas avoir la folie de ses trois camarades ci-dessus… Côté Flat Rides (on est d’accord que Liseberg en a la meilleure collection au monde !) : - Loke : Ce Gyro Swing Intamin est tout bonnement le meilleur Flat Ride au monde, et puis c’est tout ! - Uppswinget : Vous le savez, on est des grands fans des Swoop Swoop S&S mais, à Liseberg, il ne fait simplement pas le poids face à la puissance de Loke ! - AtmosFear : Pas la meilleure Free Fall Intamin (dans le genre Gyro Drop, Scream à Heide Park se défend bien mieux), pour autant, quand on a ce genre de machine sous la main, on ne boude pas son plaisir ! - Mechanica : Un Star Shape de chez Zierer, plus rigolo à regarder qu’à faire, les sensations à bord n’étant finalement pas si intéressantes que ça ! Côté trucs qui mouillent : - Kållerado : Un des meilleurs Raft Intamin d’Europe, long, bien agité, et parfois très vicieux, notamment avec ce passage où des jets d’eau sont tirés à l’horizontal vers la bouée ! - FlumeRide : Parait que les jours de ce Flume Ride sont comptés… Dommage parce qu’il est très chouette avec son parcours à flanc de colline et ses deux descentes bien hautes et bien humides ! Même s’il n’entre pas dans les catégories ci-dessus, n’oublions surtout pas non plus le génialissime Hotel Gasten, encore et toujours le plus beau parcours horrifique à pied qui soit, n’en déplaise aux maisons hantées des Halloween Horror Nights d’Universal et consort ! Sur ce, on arrive doucement mais sûrement au bout de cette nouvelle visite à Liseberg… Quoi ? Déjà ??? Eh oui, c’est comme ça, toutes les bonnes choses ont une fin ! Ben là, c’en était une très très bonne de chose ! Pour vous dire, on a passé un jour et demi dans le parc, à enchaîner les attractions encore et encore, et on aurait pu continuer à ce rythme si on n’avait pas eu à reprendre notre avion ! Et c’est sans doute cela qui fait de Liseberg un de nos parcs préférés, où l’on sera comme toujours ravi de revenir (surtout que le parc aquatique qu’ils sont en train de construire a l’air bien sympa) ! |
Chapitre 8 : Conclusion
Et voilà, on est arrivé au bout !
Comme vous avez dû le comprendre en lisant les chapitres ci-dessus, la Norvège nous a vraiment tapé dans l’œil, bien plus grâce à ses paysages grandioses que par ses villes ou ses parcs. Pour autant, si on est sur Trips’n’Pics, c’est quand même avant tout pour parler montagnes russes et attractions diverses et variées, donc rapide classement de ce qui nous a le plus marqué de ce côté-là !
- Meilleur nouveau parc : Le niveau n’était pas super élevé mais on va dire Hunderfossen
- Meilleur nouveau coaster : Dragon the Storm Legend à Tusenfryd
- Meilleure nouvelle attraction : Spøkelseshuset, le parcours à pied horrifique sur le thème des pirates à Dyrepark
Quand au meilleur, toute catégories confondues (nouveaux et déjà faits), vous pouvez donner tous les prix à Liseberg, que ce soit pour Helix, Loke, Hotel Gasten ou le parc en général !!
Allez, c’est maintenant l’heure de clore ce Trip Report. En espérant que ça vous aura plu et, mieux encore, que cela vous aura donné envie d’aller découvrir ce magnifique pays qu’est la Norvège ! Pour notre part, c’est sûr et certain, on y retournera, et sans attendre qu’il s’y construise un nouveau coaster ultra sexy !!
Comme vous avez dû le comprendre en lisant les chapitres ci-dessus, la Norvège nous a vraiment tapé dans l’œil, bien plus grâce à ses paysages grandioses que par ses villes ou ses parcs. Pour autant, si on est sur Trips’n’Pics, c’est quand même avant tout pour parler montagnes russes et attractions diverses et variées, donc rapide classement de ce qui nous a le plus marqué de ce côté-là !
- Meilleur nouveau parc : Le niveau n’était pas super élevé mais on va dire Hunderfossen
- Meilleur nouveau coaster : Dragon the Storm Legend à Tusenfryd
- Meilleure nouvelle attraction : Spøkelseshuset, le parcours à pied horrifique sur le thème des pirates à Dyrepark
Quand au meilleur, toute catégories confondues (nouveaux et déjà faits), vous pouvez donner tous les prix à Liseberg, que ce soit pour Helix, Loke, Hotel Gasten ou le parc en général !!
Allez, c’est maintenant l’heure de clore ce Trip Report. En espérant que ça vous aura plu et, mieux encore, que cela vous aura donné envie d’aller découvrir ce magnifique pays qu’est la Norvège ! Pour notre part, c’est sûr et certain, on y retournera, et sans attendre qu’il s’y construise un nouveau coaster ultra sexy !!