Août 2021
Jours pluvieux, jours heureux ? C’est ce que l’on va voir avec week-end suédois, qui nous emmené à Stockholm et dans sa périphérie ! Au programme, passage obligé par Gröna Lund qui ouvrait en 2021 Monster, un Inverted B&M rentré au chausse-pied dans ce parc ultra compact, arrêt RMC à Kolmården et découvertes de quelques nouveaux sites dont vous n’avez sans doute encore jamais entendu parler et dont me direz des nouvelles !
Pour nous accompagner, en plus d’un Scherzie toujours Super Sec et d’une météo super humide, nous avons notre petit Sébichou, qui s’est dit qu’un week-end sans la moindre trace de machines Mack pourrait être très dépaysant ainsi que Romain, qui ne s’en battait pas les couilles (l’intéressé comprendra) de venir chercher le dernier crédit RMC qui lui manquait sur le continent !
Jours pluvieux, jours heureux ? C’est ce que l’on va voir avec week-end suédois, qui nous emmené à Stockholm et dans sa périphérie ! Au programme, passage obligé par Gröna Lund qui ouvrait en 2021 Monster, un Inverted B&M rentré au chausse-pied dans ce parc ultra compact, arrêt RMC à Kolmården et découvertes de quelques nouveaux sites dont vous n’avez sans doute encore jamais entendu parler et dont me direz des nouvelles !
Pour nous accompagner, en plus d’un Scherzie toujours Super Sec et d’une météo super humide, nous avons notre petit Sébichou, qui s’est dit qu’un week-end sans la moindre trace de machines Mack pourrait être très dépaysant ainsi que Romain, qui ne s’en battait pas les couilles (l’intéressé comprendra) de venir chercher le dernier crédit RMC qui lui manquait sur le continent !
Chapitre 1 : Grisaille Lund
Parc visité : Gröna Lund
Pour commencer ce séjour suédois, direction Gröna Lund, le célèbre parc urbain de Stockholm, aussi compact que chargé en bons manèges ! C’est justement le plus récent d’entre eux qui nous a motivé à faire ce court voyage, une attraction répondant au vindicatif nom de Monster et spéciale à de nombreux titres. Première particularité, il s’agit du premier Inverted B&M construit depuis 2014 et le Banshee de Kings Island. Là on est sur un modèle bien plus petit que le géant américain, qui a aussi l’avantage de ne pas être équipé des harnais souples B&M dont on n’est franchement pas fans, au profit de ses bons vieux Over the Shoulder Restrain. Seconde spécificité de la bête, sans doute la plus visible, le fait que le grand huit soit rentré au chausse-pied dans ce qui est sans doute l’un des parcs les plus compacts au monde. Si vous connaissez Gröna Lund, vous savez parfaitement à quel point tout y est entassé, entrecroisé, parfois jusqu’à en donner le tournis ! Afin de pouvoir construire son nouveau joujou, le parc n’a pas hésité à sacrifier près d’un tiers de sa surface pour ensuite tout recréer autour du parcours de l’Inverted Coaster. Adieu donc les autos tamponneuses, les nombreux stands du games ainsi que le très sympathique Biergarten. Tout a ensuite été rebâti de manière à intégrer le circuit de Monster au-dessus des allées, avec les rails zigzaguant entre les bâtiments et soutenu par des colonnes particulièrement impressionnantes qui permettent de réduire au maximum l’empreinte au sol. Visuellement, ça passe plutôt bien, mieux qu’on aurait pu le craindre (même si ce n’est pas non plus F.L.Y. à Phantasialand). Les regrets viendront cependant de la disparition du Biergarten, qui était l’un des rares espaces de respiration du parc, avec ses grands arbres et sa belle terrasse extérieure. Ce dernier a fait place à une nouvelle version entièrement indoor, située sous le lift du coaster, petite et manquant indéniablement du charme de son prédécesseur. Dernier point de différenciation de Monster, sa gare entièrement souterraine. Là encore, c’était une question de place, l’espace disponible en surface n’étant pas suffisamment grand pour cumuler infrastructures liées à l’attraction, restaurants, allées et autres. Gröna Lund a d’ailleurs exploité cette spécificité dans le choix du thème du coaster, tournant autour d’une créature cachée dans une station de métro, dont on ne saura d’ailleurs pas grand-chose de plus, la storyline restant très light, même si pour ce qui est de la déco du quai, c’est tout à fait réussi, dans la lignée de la théma urbaine du reste du parc ! Ok, maintenant que les forces en présences ont été décrites, place à un tour de ce Monster ! Après un virage sur la gauche, le train sort de son souterrain via un lift assez raide qui l’emmène à 34 mètres au-dessus du sol. Face à la baie de Stockholm, il s’engage alors dans une First Drop vrillée qui n’est pas sans rappeler celle d’OzIris. Un bref passage au ras du sol plus tard (le seul de tout le circuit), place à un Zero G Roll immédiatement suivi d’un Jr Immelmann et de la première des deux Flat Spin que comporte le parcours. On continue alors avec quelques virages et spirales au ras des bâtiments, une seconde Flat Spin, avant de finir avec un petit camelback (hélas trop radin en airtime) et un dernier virage à 270° débouchant sur les freins. On replonge alors en sous-sol vers la gare où notre tour prend fin. Verdict ? Ben c’est très sympa… mais sans pour autant être exceptionnel… Si on commence par le positif, Monster donne à Gröna Lund un grand huit qui a clairement plus d’ampleur que les autres modèles dont dispose le parc. Là on est dans l’aérien, les éléments qui, même compacts, prennent leur temps, donnant ainsi un parcours largement moins saccadé (même si on aime bien ça) que ceux des autres montagnes russes locales. Autres bons points pour la bête : un début de circuit au top (1st drop face à la baie et Zero G Roll qui ne pouvait pas mieux porter son nom) et un confort à tout épreuve, le train négociant son parcours sans le moindre à-coup ou la moindre vibration. Du côté du moins bon, il y a tout d’abord l’intensité de la bête, qu’on aurait aimé quelque peu plus poussée, une déception du côté des foot chopper, finalement peu efficaces, et une deuxième partie de circuit assez répétitive, notamment avec ses deux Flat Spin et ses deux spirales à 270°, à chaque fois prises dans le même sens. A y réfléchir, je me demande si, au-delà de l’exploit technique, la création de Monster n’a pas été trop limitée par les contraintes du site. Un Inverted B&M, ça a tout de même besoin d’un minimum d’espace afin de pouvoir exploiter correctement les possibilités du modèle. Et autant avec quelques exemples compacts tels que Nemesis ou Black Mamba cela fonctionne nickel, autant avec Monster on a peut-être franchi les limites de ce qu’il était judicieux de faire, d’autant plus que cela ne s’est pas fait sans un gros impact sur le charme de cette partie de Gröna Lund, confère quelques paragraphes plus haut. Allez, au final, et même s’il n’est clairement pas le meilleur de sa catégorie, Monster est tout de même une belle machine, qui complète très bien l’offre de Gröna Lund et vient s’ajouter à la déjà longue liste des chouettes attractions de ce parc ! En parlant des attractions du parc, n’y en-t-il pas d’autres qu’on n’aurait encore jamais essayées ? Genre une super haute, qui chute vite et où les nacelles basculent à 90° ? Ah, vous voulez parler d’Ikaros, le Sky Jump Intamin ouvert en 2017 ? Ben moi aussi, ça tombe bien (d’autant plus pour une Free Fall) ! Le principe de cette tour sacrément intimidante a beau être le même que pour le Falcon’s Fury de Busch Gardens Tampa, allez savoir pourquoi, à Gröna Lund, la chute se fait beaucoup, mais alors beaucoup mieux ressentir que sur la version floridienne. Là c’est juste ultra jouissif, à se demander même si ce n’est tout simplement pas la meilleure attraction de sa catégorie au monde, c’est vous dire à quel point on a kiffé cette machine, dont on a d’ailleurs enchaîné les tours encore et encore ! Ben oui, le temps pourri, ça a au moins l’avantage de vous vider un parc ! Pour le reste, rien d’autre de neuf mais une batterie de choses fort sympathiques à refaire, que ce soit du côté des montagnes russes avec le toujours aussi bien nommé Wooden Coaster Twister, les imbriqués Vilda Musen et Jetline, le gentillet Suspended Coaster Kvasten ou encore Insane, le Zac Spin Intamin… Ah ben non, il était fermé. Mouais, pas plus de regret que ça concernant ce dernier ! Après, vous avez aussi toutes les tours locales, qu’elles vous lancent vers les nuages (et y en avait beaucoup lors de notre visite) sous la forme de la Combo Tower S&S Racketen, qu’elle vous fasse tournoyer dans les airs avec l’énorme Star Flyer Eclypse ou que, plus simplement, elle vous laisse tomber vers le sol comme une merde façon Fritt Fall. Quoi d’autre ? Les trucs indoor naturellement, qui ont été particulièrement utiles pour passer entre les gouttes ! Côté mouais, il y a le Boat Ride 100% vintage Kärlekstunneln et le Walk Through horrifique House of Nightmare qui, contrairement à son homologue Hotel Gasten à Liseberg, ne vaut sans doute pas son prix d’entrée en supplément. Plus sympa, voici le train fantôme Blå Tåget, bien fourni en jump scare et en surprises en tout genre. Enfin, comment ne pas mentionner la géniale Lustiga Huset, meilleure Fun House de tous les temps, dont il est impossible de ressortir autrement qu’avec une énorme banane sur la figure ! Sur ce, je pense qu’on a à peu près fait le tour, on va donc pouvoir conclure sur cette visite à Gröna Lund… Malgré une météo vraiment pas optimale, on aura tout de même très bien profité de ce nouveau passage ! Pour vous dire, on est arrivé au parc vers 16h pour en repartir à minuit, après avoir enchaîné un nombre impressionnant de tours de manège (merci l’affluence quasi nulle), sans jamais se lasser (merci la qualité générale de l’offre proposée) ! Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire si jamais vous êtes amenés à passer par la capitale suédoise… |
Chapitre 2 : Pas fous de Furuvik
Parc visité : Furuvik
Nouvelle journée sur le sol suédois… Cette fois, on prend la voiture pour deux heures de route, cap au nord, en direction de Furuvik, un site au bord de la mer Baltique, à mi-chemin entre le zoo, l’écomusée et le parc d’attractions, propriété, comme Gröna Lund, Kolmården et Skara Sommerland, du groupe suédois Parks & Resorts. Lorsque l’on arrive sur le parking, le premier constat est qu’on ne devrait pas être trop dérangé par la foule. Genre y a juste 5 voitures en plus de la nôtre ! En même temps, la couleur du ciel est toujours bloquée en mode cinquante nuances de gris mais au moins aujourd’hui on échappera à la pluie ! Allez, en avant pour la visite ! Une fois les portes de Furuvik passées, on tombe sur la partie écomusée du parc, qui présente un ensemble de vieilles maisons scandinaves, bien en bois et bien peintes en rouge carmin comme il se doit. C’est mignon mais ce n’est pas forcément pour cela qu’on est dans le coin. On continue donc notre chemin et on finit par arriver devant l’entrée du Tivoli, autrement dit la zone avec les attractions. Premier constat, c’est… comment dire… vraiment laid, y a pas d’autres mots ! L’ensemble est posé au petit bonheur la chance sur une immense dalle d’asphalte, sans déco, sans rien ! On a été d’autant plus surpris que, connaissant Gröna Lund ou Kolmården, ce sont deux parcs où les choses sont faites avec goût. Ben pas là ! Cela dit, ça ne va pas non plus nous arrêtez dans notre course aux crédits, que l’on va justement passer en revue ! Draken La plus récente montagne russe de Furuvik n’est clairement pas la plus excitante puisqu’il s’agit d’un Junior Coaster Zierer, modèle Force One pour ceux que ça intéresse, avec le même parcours donc que celui que l’on peut trouver dans la petite zone western de Heide Park. +1 et ri’1 de + ! Fireball Juste à côté de Draken se trouve le second crédit local, en la personne d’un Junior Boomerang Vekoma au parcours identique à l’un de ceux que l’on peut trouver à Energylandia (celui avec les rails roses). Point positif de la bête : le circuit est placé légèrement en hauteur ce qui lui permet de légèrement dominer le reste de la zone. Point négatif : ce n’est clairement pas le meilleur modèle de Junior Boomerang qui soit ! Rocket Troisième et dernier grand huit de Furuvik avec encore un modèle de série, en l’occurrence un Jet Star 2 signé Schwarzkopf, accessoirement ancien Black Hole d’Alton Towers. Si le parcours est plutôt rigolo, niveau confort, on sent que l’attraction n’est plus toute jeune et mieux vaut se tenir pour éviter de valdinguer dans tous les sens, que ce soit dans les virages ou à l’arrivée sur les freins ! Voilà pour ce qu’il en est des trois crédits de Furuvik… Vous en conviendrez, ce n’était pas l’extase ! Mais peut-être la trouvera-t-on sur l’un des autres manèges locaux ?? Mouais, je ne sais pas vous, mais perso, il me faut plus qu’un Wave Swinger, un Top Scan, un Disk’O, un Bee-Bee, des autos tamponneuses et quelques attractions pour gosses pour prendre mon pied ! Allez, y avait tout de même le Dark Ride interactif Sally façon Ghost Blaster qui n’était pas trop mal. Enfin, ça reste bien maigre tout cela ! Dans ce cas, passons au zoo, dont on aura principalement apprécié le bâtiment dédié aux reptiles, pas forcément du fait des animaux présentés mais plutôt parce que c’était le seul endroit du parc où l’on pouvait un peu se mettre au chaud ! Pour le reste, c’était très basique, avec ce qu’il faut de singes, lamas, chevaux et plus si affinité, ainsi qu’un petit Boat Ride sans grand intérêt qui passait au milieu de certains des enclos. Là encore : bof bof. Non, le seul truc qu’on a bien apprécié à Furuvik, on est tombé dessus totalement par hasard en se promenant dans la partie du parc bordée par la Baltique. S’y trouve une petite île, ancien terrain militaire, réaménagée en mode « aventure » avec tout ce qu’il faut de parcours, jeux d’adresse et compagnie. C’est simple mais hyper efficace, nettement plus que les manèges sans charme de la partie Tivoli ! L’ensemble est par ailleurs complété par un petit de la guerre musée installé dans un ancien bunker encore entièrement aménagé avec canons, dortoirs des soldats, le genre de truc qu’on ne s’attend vraiment pas à trouver dans un parc d’attractions ! Et c’est d’ailleurs sur cette île qu’on aura clairement passé le plus de temps sur notre visite ! Parce que, pour le reste, on ne va y aller par quatre chemins, Furuvik, c’était quand même assez naze. Le parc n’est pas spécialement beau, les attractions pas particulièrement intéressantes, le zoo est classique au possible, bref, mise à part cette fameuse île, il n’y a presque rien à sauver ! Ah si, nous on peut se sauver… vers le prochain chapitre ! |
Chapitre 3 : Zoo, crèche et trampolines
Parcs visités : Kolmården, Kaatach, Jump Yard Nacka Forum
Pour finir ce compte rendu de notre week-end prolongé autour de Stockholm, passons en mode multi-parc (Leeloo Dallas ?) et parlons de 3 sites, dont un premier que vous connaissez sans doute puisqu’il abrite l’un des coaster les plus sexy d’Europe, accessoirement premier RMC du vieux continent, et deux autres qui… qui se trouvaient être dans les parages… Kolmården Pourquoi venir à Kolmården alors qu’on n’avait déjà le crédit Wildfire ? Déjà parce que certains membres de la troupe n’avaient encore jamais posé leurs féfesses dessus, ensuite parce qu’un RMC, +1 ou pas, ça ne se refuse jamais quand on passe à proximité ! Côté sensations, pas grand-chose de neuf, cet énorme Wooden Coaster nouvelle génération est toujours aussi efficace, même si l’on aurait aimé que la fin du circuit soit un peu plus inspirée. Pour autant, entre l’énorme descente à flanc de falaise, le Zero G Stall dans les structures ou la ribambelle d’autres éléments bien barrés dont RMC a le secret, on n’a pas boudé notre plaisir, aidé par le fait que le parc était absolument désert, merci la pluie (et pas merci aussi parce que Wildfire sous la flotte, ça fait mal !). Après cela, on a pas mal erré dans la partie zoo, qui perd beaucoup de son charme lorsque le ciel est complètement bouché. On a aussi eu la mauvaise idée de se lancer dans la télécabine survolant les enclos, où l’on a juste passé 30 minutes à se les peler, avec accessoirement la plupart des animaux planqués dans leur refuge et donc invisibles ! Un déjeuner en terrasse plus tard (malgré la non-foule, il n’y avait plus de places à l’intérieur du buffet, vive le Covid et la distanciation physique), on a voulu aller se mettre à l’abris pour voir le show des dauphins, mais non, v’là-t-y pas qu’il est désormais payant ! Dans ce cas, encore un tour ou deux de Wildfire, les deux +1 pour les newbies sur les Junior Coaster Vekoma et Zierer du parc et hop, on s’arrache ! Oui parce que, autant c’est très sympa quand il fait beau Kolmården, autant quand ça caille et vu qu’il n’y a rien en indoor, c’est tout de suite moins fun ! Allez, next ! Kaatach Après le trou du cul de la Suède avec Kolmården, on revient à Stockholm et sa banlieue avec les deux parcs suivants. Parc, parc… je ne suis pas certain que le terme puisse décrire Kaatach ! Pour vous dire, on n’a pas mal hésité avant d’entrer dedans, simplement parce que son accès se fait… via une garderie ! Oui, oui, vous lisez bien, une garderie, où il faut ôter ses chaussures, traverser une salle de jeux avec marmots qui chouinent et parents passablement désespérés, pour finalement ressortir à l’extérieur ! Nous y attendaient tout un tas de réjouissances bariolées, de l’aire de jeux en plastoc aux manèges forains made in Italy, avec en point d’orgue un superbe Junior Coaster SBF, qui semblait contenir plus de lift que de parties gravitaires ! Pour ajouter encore un peu à la bizarrerie de la situation, notons que les attractions sont opérées à heure fixe, avec un employé qui les ouvre et les referme l’une après l’autre. Pour le coup, on a eu de la chance, à 15 minutes près, il fallait qu’on attende deux heures de plus pour pouvoir faire notre tour sur le crédit local ! Jump Yard Nacka Forum Dernier arrêt du jour et, youpi, enfin un truc en intérieur !! En l’occurrence il s’agit d’un de ces nombreux parcs de trampolines qui ont poussés comme des champignons ces dernières années. On y trouve toutes sortes de jeux, des classiques trampolines aux parcours façon Ninja Warrior, en passant par des piscines remplies de cubes en mousse pour y faire des plongeons, une faucheuse mécanisée et, last but not least, une tyrolienne sur rail. Je vous l’accorde, les qualités de ce genre d’engin sont assez variables. Vous avez d’un côté la version nullissime et surbridée fournie par FlyLine (dont vous trouvez un exemplaire à côté de Walibi Belgium ou dans plusieurs stations de ski suisses), de l’autre, des choses bien plus amusantes comme les modèles fournis par Ecoline (celle de la Bresse par exemple), Walltopia ou Extreme Engineering. A Jump Yard, on est sur du Walltopia, mais sur une version assez particulière. En effet, si le parcours fait bien un circuit complet, il ne possède aucun lift. Ce sera à vous de courir par moment sur des dalle, poutre ou autres éléments suspendus, plus ou moins faciles à franchir, afin de remonter de quelques centimètres et pouvoir ensuite continuer la partie tyrolienne en gravitaire. Au final on a trouvé ça franchement rigolo, original et surtout, beaucoup moins passif les autres exemplaires du genre, comme une espèce de jeu de plateforme dont on serait nous-mêmes les acteurs. Seul petit regret, ça aurait été sympa d’avoir un timer afin de pouvoir comparer son temps de parcours à celui des autres ! C’est avec cette plutôt chouette découverte que l’on va à présent refermer ce Trip Report. En conclusion sur ces trois jours à et autour de Stockholm, on peut dire qu’on aura eu une excellente après-midi et soirée à Gröna Lund et deux autres journées un peu plus frustrantes, que ce soit à cause de la météo (pour Kolmården), ou du fait d’un niveau assez pathétique des sites visités (Furuvik et Kaatach). En somme, pour résumer, si vous venez à passer par la capitale suédoise, limitez-vous à Gröna Lund et à Kolmården, profitez-en pour visiter la ville qui est très jolie et surtout… ah, et espérez qu’il fasse beau !! |