Septembre 2020
Salut à tous ! Nous sommes en 2020, début octobre, et vous vous apprêtez à lire le deuxième Trip Report TnP de la saison ! Deuxième… C’est nul, pourri, lamentable !! A cette période on a généralement passé la demi-douzaine ! Ben pas cette année, merci LA Covid (oui, faut dire la Covid, c’est moche mais c’est comme ça, tout comme ce virus d’ailleurs !).
Bref, oublié les USA prévu en juin, oublié le Japon prévu en novembre, on va rester bien plus proche de chez nous en allant faire un tour entre le France, l’Allemagne et les Pays Bas ! Ça a l’air facile comme ça, ça l’est nettement moins quand l’Allemagne se met subitement à exiger un test PCR négatif de moins de 48h pour tous les entrants venant de certaines régions où le virus circule trop et que, de notre côté du Rhin, les délais pour les résultats se rallongent à vue d’œil ! Enfin ça va, on a réussi à s’en sortir, on s’est fait gratouiller les narines (c’est pas foune !) et on a obtenu le fameux sésame en temps et en heure. Le trip pouvait commencer !
Avant de se lancer dans le compte-rendu complet, encore quelques lignes pour le programme : une semaine et un itinéraire bien chargé en parcs, avec des grands aux nouveautés parfois très alléchantes (FLYYYYYY !!!) et parfois moins (Max & Moritz), des aquatiques parce que c’est encore l’été oui ou m****, et aussi une bonne dose de petits, histoire de faire monter un compteur à crédits qui est resté quelque peu bloqué cette année !
Parlons pour finir des forces en présence… A notre indéboulonnable duo franco-suisse, s’ajoutent pour l’occasion Princesse Hortense et le plus gaulois des Romain ! Sans oublier une guest star que vous découvrirez en cours de route…
En route, justement, il est temps d’y aller !! C’est reparti mon crédit !
Salut à tous ! Nous sommes en 2020, début octobre, et vous vous apprêtez à lire le deuxième Trip Report TnP de la saison ! Deuxième… C’est nul, pourri, lamentable !! A cette période on a généralement passé la demi-douzaine ! Ben pas cette année, merci LA Covid (oui, faut dire la Covid, c’est moche mais c’est comme ça, tout comme ce virus d’ailleurs !).
Bref, oublié les USA prévu en juin, oublié le Japon prévu en novembre, on va rester bien plus proche de chez nous en allant faire un tour entre le France, l’Allemagne et les Pays Bas ! Ça a l’air facile comme ça, ça l’est nettement moins quand l’Allemagne se met subitement à exiger un test PCR négatif de moins de 48h pour tous les entrants venant de certaines régions où le virus circule trop et que, de notre côté du Rhin, les délais pour les résultats se rallongent à vue d’œil ! Enfin ça va, on a réussi à s’en sortir, on s’est fait gratouiller les narines (c’est pas foune !) et on a obtenu le fameux sésame en temps et en heure. Le trip pouvait commencer !
Avant de se lancer dans le compte-rendu complet, encore quelques lignes pour le programme : une semaine et un itinéraire bien chargé en parcs, avec des grands aux nouveautés parfois très alléchantes (FLYYYYYY !!!) et parfois moins (Max & Moritz), des aquatiques parce que c’est encore l’été oui ou m****, et aussi une bonne dose de petits, histoire de faire monter un compteur à crédits qui est resté quelque peu bloqué cette année !
Parlons pour finir des forces en présence… A notre indéboulonnable duo franco-suisse, s’ajoutent pour l’occasion Princesse Hortense et le plus gaulois des Romain ! Sans oublier une guest star que vous découvrirez en cours de route…
En route, justement, il est temps d’y aller !! C’est reparti mon crédit !
Chapitre 1 : 1 Noisette pour 4 glands
Parc visité : Nigloland
Premier arrêt sur notre route : Nigloland ! Mine de rien, ça faisait un petit bout de temps que l’équipe TnP n’avait pas fait étape chez le hérisson champenois… Si mes tablettes ne disent pas de bêtises, le dernier Trip Report en date c’était en 2014 pour l’ouverture d’Alpina Blitz. Va donc falloir rattraper tout ça ! Pour commencer, direction la nouveauté de l’année, Noisette Express. Premier crédit construit par Nigloland depuis le Megacoaster Mack (et en attendant le suivant dès l’an prochain), Noisette Express est un petit Junior Coaster de chez ART Engineering, un constructeur allemand pas forcément très connu (il agit en fait souvent en tant que sous-traitant pour de plus gros) mais qui a tout de même réalisé la grosse bébête qu’est Cannibal à Lagoon aux USA. A Niglo, Junior Coaster oblige, on oublie les 64m de hauteur et la descente inclinée à 116° de Cannibal pour se contenter d’un parcours long 220m, très joliment intégré à proximité et au-dessus du Landion, la rivière qui traverse le parc. Alors oui, ce n’est pas le grand huit du siècle mais, en plus du chouette travail sur l’environnement de l’attraction, soulignons également qu’elle est super confortable, aussi bien pour ce qui est du circuit (c’est autre chose que du Zierer !) que pour ce qui est des trains (chose rare, en tant qu’adultes vous n’aurez pas les genoux qui touchent le menton une fois assis) ! Après, si j’aime bien la gare et sa jolie charpente en bois, je suis beaucoup moins fan des éléments de déco très plastoc que sont la souche à l’entrée ou les lampadaires qui parsèment la file d’attente… Enfin, cela n’enlève rien au fait que Noisette Express est une belle réussite ! Dans l’ensemble, c’est quand même très bien fait et c’est surtout un remplaçant largement plus qualitatif pour la vieille Pomme Pinfari qui avait fait plus que son temps ! Pour vous dire, on en a même fait deux tours, ce qui ne nous arrive pas tous les jours avec un Junior Coaster ! L’heure de la récré étant maintenant finie, il est temps de passer aux manèges pour les grands ! Et pour cela, suffit de lever la tête afin de repérer le Donjon de l’Extrême, l’énorme Free Fall Funtime qui domine tout le parc ! Ouverte en 2016 en tant que plus haute Gyro Drop au monde (100 mètres, rien que ça !), l’attraction offre exactement ce qu’elle promet : une bonne grosse chute, qu’on a le temps de sentir passer comme il faut, à la fois du fait de la hauteur et donc de la durée, mais aussi grâce à la présence de lap bar minimalistes au possible qui laissent une liberté de mouvement nettement plus importante qu’avec habituels harnais ! Simple, efficace… et validé ! Ah et si pour vous 100m c’est un peu trop, juste à côté du Donjon vous avez la version au 1/10ème avec la Tour des Petits Fantômes, une Family Tower Zierer toujours bien fun, même si le programme m’a paru moins tape-cul que d’habitude ! Après cela, encore d’autres nouveautés ? Je veux mon n’veux ! Bon, c’est clairement moins foufou que la précédente mais parait qu’il en faut aussi pour les familles… Pour commencer vous avez les Zabeilles, un Flying Fish Zierer ajouté en 2018, joli mais non équipé des jets d’eaux qui font généralement tout le charme de ce gros manège d’avions. Quant aux nostalgiques des fêtes foraines d’antan, ils trouveront leur bonheur dans l’Eden Palais, une espèce de grand chapiteau vintage abritant un carrousel et un musée sur l’histoire de Nigloland et de la famille Gélis. Bien moins égo-trip que l’HistoraMack d’Europa Park, et en plus, on peut y manger des gaufres ! Voilà pour le tour des nouveautés de Nigloland… Maintenant, on va peut-être se refaire quelques tours d’Alpina Blitz (pour se rappeler ce qu’est un airtime, avec la Covid on aurait fini par oublier)… et de Spatiale Expérience (pour constater que le retracking à Europa Park a fait un bien incontestable à Eurosat)… et de Train de la Mine (pour découvrir quelques jours plus tard que Max & Moritz à Efteling est un cran clairement en-dessous)… et de Schlitt Express (dites maintenant Descente en Schlitt)… et de Manoir Hanté… et de Rivière Canadienne… et de Grizzly… et de Nigloshow ? Ben non, honte à nous, on a raté les trois séances de la journée ! Cela ne nous aura toutefois pas empêcher de bien profiter de cette étape à Nigloland. On est arrivé à l’ouverture et on a tenu jusqu’à la fermeture sans se tourner les pouces, preuve s’il en fallait qu’il n’y a pas forcément besoin d’avoir un parc rempli de monstres d’acier pour passer du bon temps ! Avec des manèges variés et de qualité, un environnement soigné (je reste encore et toujours fasciné par la propreté de ce parc), des employés sympas et une ambiance familiale et bon enfant, on se sent bien et on ne voit pas l’heure qui tourne ! Ne serait-ce tout simplement pas là la recette du succès ? |
Chapitre 2 : Very Bade Trip
Parcs visités : Parc du Petit Prince, Tatzmania Löffingen, Steinwasen Park
Après Nigloland, on change totalement (et malheureusement) de style, histoire de ne pas oublier que, si d’un côté il y a de très bons parcs, de l’autre, il y en a aussi de très mauvais ! Pour cela, on met le cap à l’est, vers le Haut Rhin pour notre première étape, puis le Bade Wurtemberg pour les deux suivantes. Je vous préviens, ce chapitre risque d’être un peu sanglant ! Parc du Petit Prince Aaaah le Bioscope, le parc qui arrivait à être moins excitant qu’une aire d’autoroute de l’A7, en en reprenant pourtant tous les codes architecturaux… Et bien le Bioscope n’est plus, vive le Parc du Petit Prince ! Et là, ça change tout… ou pas… mais y a plus de crédits qu’avant, au moins on ne sera pas venu pour rien ! En même temps, je crois qu’on ne serait pas venu sinon… Bref les crédits… Vous voulez du lourd ? Mauvaise nouvelle, vous n’en aurez pas ! Ok, ok, acceptons le fait qu’on est dans un parc ultra familial et, qu’après tout, ce qui nous est proposé n’est pas si mauvais que ça pour la typologie de public visé ! On commence ainsi avec Pierre de Tonnerre, un Spinning Reverchon, clone des Souris Mécaniques du Jardin d’Acclimatation. C’est gentillet mais ça peut quand même bien tourner et le côté tape-cul de l’ensemble n’est pas pour me déplaire ! Ensuite, place au Serpent, un Force 2 de chez Zierer, un des rares modèles de série du constructeur allemand qui passe généralement sans trop d’à-coups, ce qui est d’ailleurs ici le cas. Voilà, +2, sans trop d’euphorie mais sans non plus crier à la catastrophe industrielle ! Pour continuer, vu qu’on avait encore un peu de temps, place au Ballon du Roi, l’un des deux ballons captifs du parc. Il faisait beau, la vue sur la vallée du Rhin était chouette et bien dégagée, rien à redire sur l’expérience. Rien à redire non plus sur le Flume avec lequel on a enchaîné. Une seule descente mais quelques embruns pour se rafraîchir, on n’en attendait pas tellement plus ! Ah et n’oublions pas un arrêt à la Tyrolienne parce que ça compte comme un crédit (ce qui est quand même assez scandaleux) ! Et puis après… après on a mis les voiles ! Tout d’abord parce que le planning du jour était quelque peu serré, ensuite parce que, si les quatre attractions dont je vous ai parlé ci-dessus n’étaient pas mauvaises, déjà c’étaient les seules intéressantes (c’est vous dire le niveau du reste), ensuite, ben je sais pas, ce parc il me fout juste le cafard ! C’était déjà pas bien glorieux à l’ouverture du Bioscope il y a 15 ans, ce n’est guère mieux aujourd’hui… Les bâtiments en tôle n’avaient aucun charme à l’époque, ils en ont encore moins avec des traces de rouille et de peinture écaillée en plus, pareil pour les espaces verts qui semblent laissés en jachère ou les aires de jeux toutes plus tristounettes les unes que les autres. Je suis désolé mais pour moi ce parc était et reste le degré zéro du parc de loisirs : c’est triste, sec, laid, il n’y a aucune âme, aucun coin agréable où on aurait envie de se poser, bref, c’est juste la déprime ! La bonne nouvelle dans tout cela c’est qu’on a désormais tous les crédits locaux. On va donc espérer qu’ils n’en remettent pas d’autre de sitôt, ça nous évitera d’avoir ne serait-ce que la tentation d’y revenir ! Tatzmania Löffingen Si le Parc du Petit Prince nous a filé un bon coup de blues, Tatzmania a réussi à encore plus enfoncer le clou ! Si, si, je vous jure, c’était possible ! Enfin déjà, Tatzmania, c’est quoi ? A la base c’est un parc animalier situé en Forêt Noire, non loin du mythique Titisee. Racheté voilà maintenant quelques années par les proprios de Steinwasen Park, il a depuis reçu, en complément de l’offre en animaux, des attractions mécaniques. C’est ainsi que sont notamment apparus un Mini Spinning SBF en 2018 et un Bobsled Gerstlauer 2019, pile le genre d’offre qu’il nous faut pour une journée créditage-mitraillette ! Pour le reste, je ne savais pas grand-chose du parc donc c’était un peu la découverte… et on n’allait pas être déçu ! La première chose que vous voyez en pénétrant dans Tatzmania (après vous être farci l’assez long sentier qui relie le parc à son parking), c’est un gros bâtiment moderne pas bien beau qui abrite une grande aire de jeux indoor. De l’autre côté, plus attirant, il y a une espèce de gros belvédère avec toit en chaume perché sur un promontoire en béton sculpté. Allons voir de quoi il s’agit, ça doit sans doute être l’enclos du tigre que l’on voit en photo sur tous les prospectus du parc. Donc on y va, on monte sur les marches, s’attendant à découvrir une jolie savane reconstituée… Et ben non ! S’il y a effectivement des tigres, ils sont dans de vilaines cages de grillage et de béton, sans arbres, sans rien. Pauvres matous ! Après, si cette vision tout droit sortie de Tiger King ne suffisait pas, on a réussi à encore aller plus loin dans le grand n’importe quoi en allant faire notre premier crédit, le Mini Spinning SBF en l’occurrence. En effet, lorsque l’employé de l’attraction vous demande du feu pour allumer sa clope, qu’il va fumer pépère tout en faisant tourner son manège, là vous savez que vous n’êtes pas n’importe où !! Vu que je mentionne le Spinning SBF, parlons vite fait attractions et coasters… Le Spinning, y a rien à dire dessus, c’est la version 3 Loop et c’est déjà vu et revu. Quant au Bobsled Gerstlauer, c’est le même circuit que celui de Green Hornet à Motiongate Dubai, sympa sans plus, avec accessoirement un très gros moins pour l’opérateur qui prend un malin plaisir à vous écraser le bide avec la barre de sécurité ! Comme si on allait s’envoler sur ce genre de machine !! Pour finir ensuite avec le reste de l’offre, ô joie, ô bonheur, c’est du SBF, du SBF et encore du SBF ! Dans le lot on a eu droit à une Drop Tower HS, pas mal de merdouilles pour gosses aussi excitantes qu’une série télé allemande des années 80 et, last but not least, au manège nazi ! Le quoi ?? Mais si, vous savez, vous avez dû voir les photos de ce Flat Ride dont les bras formaient des svastikas et dont le nom était Adlerflug (le Vol de l’Aigle en VF, ça ne s’invente pas) ! Bon, depuis le scandale que ça a provoqué (tu m’étonnes), l’attraction a été modifiée, la structure repeinte, les bras en partie démontés… et le débit divisé par deux ! Du coup, on ne l’aura pas fait : 8 visiteurs par tour et un employé qui n’avait mais alors pas du tout envie de se bouger, ça ne nous a pas motivé à tester ce gerbotron qui ne nous donnait déjà à la base pas très envie ! A la place, on aura préféré lever le camp, après à peine une heure passée dans le parc ! Et encore, je crois que 25% de ce temps a été dédié à faire le chemin entre le parking et l’entrée !! On n’a donc pas vu le reste du zoo (l’enclos des tigres nous a suffi) et on n’aura pas pu profiter plus longtemps de l’ambiance locale… ah non, je suis bête, y en avait aucune ! Allez, on oublie cette lamentable visite en moins de temps qu’elle n’en a duré et on passe à la dernière étape du jour !! Steinwasen Park S’il n’y en avait qu’un parc à sauver au milieu de cette journée particulièrement médiocre, on va dire que ça aurait pu être Steinwasen Park. Coincé dans un fond de vallée bien encaissée, ce parc pas très grand a en effet pour lui le fait d’être assez agréable, d’avoir une offre limitée mais somme toute qualitative, même si l’entrée est franchement pas donnée (24.50€, c’est plus cher que Fraispertuis City !) Le problème, c’est que le parc était blindé de chez blindé ! Facile 20 minutes d’attente à la caisse (et une seule d’ouverte, sinon c’est pas drôle), 30 minutes pour l’Alpine Coaster (plutôt sympa même si un peu trop freiné comme tous les modèles Wiegand récents) et après cela à peine le temps d’encore faire un tour de Bobkart et de Powered avant de plier bagage ! Ouep, on ne les aura que moyennement rentabilisés nos 24.50€ !! Allez, je crois que ça suffit pour cette journée de déprime, il est temps de passer à du plus qualitatif ! La bonne nouvelle, c’est que pour les trois prochains chapitres, c’est exactement ce à quoi l’on aura droit, ouf !! |
Chapitre 3 : Batavia is back !
Parc visité : Europa Park
Non mais alors là, franchement, Europa Park c’est vraiment devenu n’importe quoi !!! Honteux, inacceptable, scandaleux, les mots me manquent pour décrire mon indignation !! Et après on va me dire que c’est la faute de la Covid… Non monsieur, ce n’est juste pas tolérable, virus ou pas virus, on ne ferme pas le stand de raclette du quartier suisse !!! Voilà, fallait que ça sorte, on peut maintenant passer à un compte-rendu plus apaisé de notre re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-[…]-tour à Europa Park. D’habitude, cette visite saisonnière a lieu en avril mais, comme vous le savez, en 2020, ça n’aura pas été possible. Accessoirement, ça nous aurait fait rater la nouveauté de l’année qui n’a ouvert ses portes que fin juillet : Piraten in Batavia ! L’histoire derrière cette nouvelle version, je pense que vous la connaissez tous mais, comme je suis sympa, je vais vous la résumer vite fait au cas où il y en aurait un d’entre vous qui aurait passé ces deux dernières années dans une grotte (et, honnêtement, vu le climat ambiant, il peut encore prévoir d’y rester un peu). Bref, Piraten in Batavia premier du nom a ouvert ses portes en 1987, très légèrement inspiré par un certain Pirates of the Carribean ouvert 20 ans plus tôt dans un petit parc californien pas très connu. Au programme, Indoor Boat Ride un brin poussiéreux mais néanmoins plein de charme et d’automates qui font pchit pchit. Flash foward en mai 2018, le 26 très précisément, date à laquelle un violent incendie ravage complètement l’attraction, emportant également au passage le quartier scandinave et une partie du quartier hollandais. Il aura ensuite fallu à peine plus de deux ans aux équipes d’Europa Park et de Mack pour faire renaitre le phénix de ses cendres et le rouvrir au public le 28 juillet 2020. Nous sommes à présent un mois et demi plus tard et c’est à notre tour de découvrir ce Piraten in Batavia v2.0. De l’extérieur, on va dire que c’est du changement dans la continuité… On retrouve les façades hollandaises de briques rouges, la tour ronde sur le côté et une entrée assez similaire à celle de la version d’origine. Cela dit, dès que l’on a franchi le seuil de l’attraction, les changements commencent avec une file totalement repensée et nettement plus immersive. On y trouve même quelques effets de surprise qui ont bien fait sauter en l’air Princesse Hortense (mais chut, je ne spoilerai pas). Arrive ensuite rapidement le quai, dans un style de port batave. On embarque alors dans notre bateau et c’est parti pour l’aventure ! Pour la suite, je ne vais pas vous décrire tout le parcours en détail, on va juste se contenter de commentaires généraux. Dans l’ensemble, il n’y a pas trop à ergoter là-dessus, cette nouvelle mouture de Piraten in Batavia est une belle réussite ! Europa Park n’a pas lésiné sur les moyens pour offrir à ses visiteurs une version modernisée de son grand classique. En termes de décors, c’est très généreux, très chargé aussi, si bien qu’il vous faudra plusieurs tours pour remarquer les différents détails, ce qui n’est en soi pas une mauvaise chose pour ce type d’attractions. Notons aussi que certaines scènes sont particulièrement magnifiques, notamment en début de parcours, où vous aurez même droit à un véritable effet waouh lorsque la grotte s’éclaire subitement alors que le bateau entre dans l’eau au bas de la première descente. Côté petits moins à présent… Qu’est-ce que vous imaginiez, que j’allais être satisfait à 100% ?? Vous rêvez ou quoi ? Bref, pour ce qui est des points négatifs, il y a le fait qu’on ne bite absolument rien à l’histoire : c’est un classique à Europa Park (ils ont toujours du mal à créer un storytelling simple) mais honnêtement, ça n’empêche pas de profiter de la balade. Ajoutez à cela que les scènes sont parfois un peu inégales et que les animatronics, pourtant signés Garner Holt, ne sont pas toujours des plus fluides. Ah et y a aussi le fait que le héros de l’histoire, représenté à plusieurs reprises tout au long du parcours, ben il n’a pas toujours la même gueule, ce qui est assez étrange ! Quant à l’aniMacktronic de Roland… euh non, je crois qu’en fait, on ne va pas en parler ! Après cette croisière somme toute fort agréable, n’oublions pas qu’il y a aussi la nouvelle version du restaurant Bamboo Bai. Comme avant, c’est très bon, voire même meilleur encore, le tout dans un cadre toujours aussi agréable et reposant ! Voilà donc pour Piraten in Batavia, on peut passer à l’autre Dark Ride local que le monde attendait : Snorri Touren. Ok, c’est un peu moins récent vu que l’attraction a ouvert ses portes fin 2019, ok c’est un peu moins grandiose aussi, genre Europa Park a moins fait pété le chéquier que pour les Pirates, mais ça a le mérite d’être là et il fallait que l’on teste tout ça ! Pour ce qui est de sa localisation, Snorry Touren est situé dans le quartier scandinave, sous le quartier même vu que ce dernier est en fait surélevé par rapport au reste du parc. Le thème, il est dans le nom de l’attraction : vous suivez la Snorri la pieuvre (accessoirement mascotte de Rulantica) dans ses aventures sous-marines, à la rencontre de sirènes, de rochers qui parlent et d’un serpent de mer en images de synthèse. Verdict ? Dans l’ensemble, c’est au niveau de qualité (plutôt élevé) des dernières créations d’Europa Park et totalement en phase avec la cible visée, à savoir les enfants. Après, on sent que le Dark Ride a manqué un peu de place et on regrettera la scène média aussi inutile que mal fichue mais. Néanmoins, pour une attraction somme toute secondaire, c’est une belle réalisation que voilà ! Autre chose à dire sur cette nouvelle visite à Europa Park ? Sur l’offre en attractions, pas vraiment mais on peut en revanche parler d’une autre nouveauté de l’année : les files virtuelles. Ça faisait des années qu’on attendait que le parc nous ponde un système plus ou moins équivalent au Fastpass Disney (il y avait d’ailleurs eu des tests il y a une quinzaine d’années sur Eurosat), et bien grâce au Covid (pour une fois on peut lui dire merci), c’est désormais chose faite ! Gratuit mais uniquement accessible via l’appli du parc, ce mode de réservation fonctionne de manière assez similaire à celui que l’on peut trouver chez Mickey. Vous choisissez votre attraction (à ce jour en sont équipés Eurosat, BlueFire, Arthur, Wodan, Euro Mir et les Pirates) et vous recevez un créneau de retour en fonction des disponibilités. Alors oui, ce n’est pas encore totalement au point, ça bug de temps en temps et le créneau de retour de seulement 10 minutes est particulièrement serré mais, pour autant, ça permet de gagner pas mal temps, d’autant plus que les visiteurs ne sont pas encore trop au courant que cela existe. Ah et puis, petit conseil au passage, comme avec le Fastpass+ à Disney World, n’hésitez pas à rafraîchir plusieurs fois l’appli, des créneaux avantageux sur les attractions les plus demandées peuvent parfois apparaitre subitement alors qu’elles n’étaient plus sensées avoir de places ! Pour le reste… pour le reste, ben vous connaissez Europa Park. Et si non, je crois que j’en ai déjà fait suffisamment de comptes-rendus ! Je ne vais donc pas revenir sur les mérites de telle ou telle attraction, juste dire qu’avec la jauge limitée liée au Covid (encore une bonne chose, je vais finir par l’aimer ce virus) on a pu en enchaîner un sacré paquet, sur une journée qui, comme toujours, est passée trop vite ! A côté de cela, le parc est toujours aussi nickel, tout tourne toujours autant à la perfection, non, y a vraiment rien à redire. Ah si, c’est quand qu’ils nous rajoutent un nouveau crédit qui déboite un peu ? Non parce que Wodan ça fait maintenant huit ans !! A bon entendeur, salut ! |
Chapitre 4 : Europa Plouf
Parc visité : Rulantica
On reste à Europa Park avec ce nouveau chapitre, dans lequel on va enfiler le maillot de bain et aller découvrir Rulantica, le parc aquatique ouvert par Mack fin 2019. Construit pour 120 millions d’euros, rien que ça, le parc est abrité dans un immense bâtiment de 32.000m² et propose tout ce que l’on peut attendre de ce genre de complexe : toboggans, piscines à vagues, Lazy River, j’en passe et des meilleurs ! Et puis, comme on est à Europa Park, le tout est enveloppé dans une bonne grosse dose de déco avec du poulpe facétieux, de la sirène en veux-tu en voilà et bien entendu, de l’Adventure Club Machinchose dont on se fiche pas mal ! Alors, pari réussi ou pétard mouillé ? C’est ce que l’on va voir… Commençons, logiquement, par l’entrée du parc… Le hall qui abrite les caisses, le contrôle d’accès et les indispensables snack et boutique est grand, lumineux, bien thématisé. On sent clairement qu’on est à Europa Park et pas dans n’importe quel parc aquatique ! On récupère son bracelet RFID, on passe les tourniquets et on arrive ensuite rapidement aux vestiaires. Là aussi, rien à redire : c’est tout neuf, super propre, décoré ce qu’il faut sans en faire trop. Ok, les esprits chagrins diront qu’on remarque un peu trop le parrainage du fabricant de matériel sanitaire Hansgrohe mais que ne ferait-on pas pour avoir du matos de douche gratos ! A la douche, on y passe justement avant de prendre un long couloir qui nous mène à la zone humide proprement dite. Suivant l’entrée par laquelle vous serez passés (visiteurs classiques ou venant de l’hôtel Krønasår) et le côté par lequel vous arriverez dans l’espace aquatique, vous n’aurez pas la même découverte sur le parc. Le mieux (et aussi le plus cher), c’est de venir du premier étage, réservé aux clients de l’hôtel. Vous surplomberez alors tout l’espace et, vue la taille de ce dernier, ça fait son petit effet ! Après cela, l’offre ! Rulantica annonce 17 toboggans mais comme certains sont doublés et d’autres plutôt destinés aux enfants, il n’y en a en réalité que sept différents pour les adultes. Ajoutez à cela une piscine à vagues (la plus grande d’Allemagne parait-il), une Lazy River, une rivière sauvage en extérieur, deux bassins de détente avec pool bar (dont un dehors), une zone de jeux pour les grands et une autre pour les plus petits. Ok, et maintenant on commence par quoi ? Les toboggans ? Allons-y ! Si l’on s’intéresse uniquement aux toboggans pour adultes, ceux-ci sont regroupés dans deux grandes tours situées de part et d’autre de la halle : Vinterhal, thématisée palais de glace, et Rangnakor, thématisée village sur pilotis. Comme dans d’autres parcs aquatiques (Volcano Bay, si tu nous regardes), les noms des toboggans sont assez difficiles à retenir, d’autant plus ici qu’ils s’inspirent de la mythologie nordique ! Enfin, comme j’ai juste à les écrire et pas à les prononcer, on devrait s’en sortir ! Odinrås On commence par la tour Rangnakor et ce toboggan en bouées biplaces signé Proslide, composé de deux descentes en parallèles, ce qui vous permettra de vous faire la course. Niveau sensations, c’est gentillet, niveau fun en revanche, c’est vraiment top, l’aspect compétition et le fait que l’on alterne tube où les deux bouées se voient et tubes où elles sont séparées apportant un plus non négligeable à la descente ! Dugdrob et Vildfål Encore un double toboggan mais cette fois-ci chacun de son côté. Au programme, Speed Slide avec trappe de départ suivie d’une série de spirales intenses mais pas trop (disons qu’on a déjà vu pire). Comme d’habitude avec ce genre de toboggan, le départ fait son petit effet et le reste passe plutôt bien, merci les joints de qualité ! Två Fall On passe à la tour Vinterhal avec ce toboggan en bouées 2 places très classique, rapide ce qu’il faut, mais franchement pas révolutionnaire. Stormvind L’autre toboggans en bouées biplaces de Vinterhal, qui possède pour le coup une soupière. C’est vu et revu mais ça reste toujours sympa à faire ! Svalgur Rytt On en arrive maintenant aux toboggans 4 places, ici sans élément spécial mais avec un circuit relativement long et bien foune pour autant que vous soyez un peu lourds dans la bouée ! Vinter Rytt Sans trop d’hésitation le toboggan le plus spectaculaire de Rulantica avec ceux à trappe. Ici, c’est un Tornado Wave Proslide auquel on a affaire et, comme toujours avec ce genre de Half Pipe bien planant, c’est juste du bonheur, même si trop court, d’autant plus que l’attraction est l’une des plus populaires (avec la soupière) et donc l’une de celles avec le plus d’attente. Isbrekker On finit avec les grands toboggans et Vinterhall avec ce duo de Shotgun Slides, autrement dit une courte descente en ligne droite où le tube se finit environ 1m50 au-dessus du niveau d’eau, en mode tremplin. Marrant à faire… et aussi à regarder ! Après cela, reste encore trois toboggans très courts et sans grand intérêt au niveau de la zone de jeux pour adultes et deux autres encore plus petits, justement chez les tous petits ! On peut alors passer à la suite, avec la piscine à vagues par exemple, qui est une piscine… avec des vagues, étonnant non ?! Tout autour vous avez par ailleurs Snorry Saga, la Lazy River du parc. La balade est assez longue mais pas franchement intéressante… Il y a bien un partie façon Dark Ride mais ça reste assez succinct et, dans l’ensemble, ça manque surtout d’animations genre cascades, petits jets d’eau, etc. Non, en termes d’offres autres que les toboggans, celle qui ressort clairement du lot, c’est Vildstrøm, la rivière sauvage située à l’extérieur de la halle de Rulantica. Certes ce n’est pas la plus extrême qu’on ait croisée, pour autant, on peut enchaîner les tours et toujours autant s’y amuser ! Dans la même catégorie des trucs bien founes, vous avez aussi Hoppablad, un jeu dont le but consiste à courir sur une dizaine de pastilles flottant sur l’eau sans se péter la gueule. Franchement pas évident mais particulièrement drôle si vous aimez les beaux spectacles de gadins ! Pour finir, un peu de détente ! Pour cela vous avez au choix le bassin extérieur Frigg Tempel ou celui en intérieur Skog Lagune, chacun muni de l’indispensable pool bar. Perso, j’aime beaucoup la lagune, d’une part parce que c’est quasiment le seul endroit de Rulantica où l’on se sent vraiment immergé dans le décor, d’autre part parce que cocktail + bubulles = moment de relaxation fort agréable entre deux sessions de toboggans ! Voilà pour l’offre attractive de Rulantica… Pour le reste, parlons vite fait de la restauration : on a testé le self Lumålunda, franchement pas mal pour ce qui est des plats servis. Pour ce qui est de l’organisation, en revanche, c’est pas hyper pratique puisqu’il faut faire plusieurs fois la file à une caisse pour peu que vous vouliez deux types de produits différents (genre un plat chaud et une boisson). Quant à l’offre cabines de repos, on n’a pas testé. Payer 290€ pour une cabine, c’est bon, je peux survivre sans et ma serviette se portera comme un charme sur un des nombreux transats gratuits qu’offre le parc ! Arrive maintenant l’heure de la conclusion… Alors, qu’en est-il de ce parc aquatique by Europa Park ? Dans l’ensemble, on va dire que la balance penche clairement du côté du positif ! Le parc est grand, très bien conçu, agréable (le confort thermique est top !), propre, rien à redire là-dessus ! On sent clairement qu’Europa Park a voulu proposer à ses visiteurs un produit de grande qualité, largement au-dessus des standards du marché pour ce genre d’offre. Ils y ont mis les moyens et, à l’image des derniers investissements du parc sec, ça se sent ! Côté offre attractive, c’est de la bonne cam’ ! En même temps, avec Proslide aux manettes pour la plupart des toboggans, il aurait été difficile de se planter. Pour autant, si toutes les attractions sont sympas, aucune d’entre elles ne sort vraiment du lot. Comme à Europa Park, il n’y a jamais de déception, mais jamais non plus de waouh ! Après, il est possible que Mack ait voulu dans un premier temps jouer la sécurité et ait préféré garder les toboggans plus foufous pour une future expansion, l’avenir nous le dira… Non, là où je serai le plus critique avec Rulantica c’est sur la partie immersion. Autant l’entrée du parc est réussie, autant la halle, clairement, ça ne fonctionne pas. Les thèmes sont trop nombreux (neuf sur à peine 30.000m²), pas forcément super identifiables et surtout, la déco se cantonne la plupart du temps à un habillage des murs périphériques du bâtiment. Côté réalisation, c’est par ailleurs assez bancal, avec du très réussi (le village sur pilotis et la zone autour de la lagune), du franchement bof (le palais de glace) et du pas beau du tout (la zone kids ou l’espèce d’immonde grotte de stalactites avec son écran LED mal intégré au-dessus de la piscine à vagues). Autre point contestable au sujet de la déco : le choix de la thématique nordique et une conséquence induite : l’impossibilité d’avoir des arbres dans la halle. Ben oui, les sapins, ça n’aime pas franchement la chaleur et l’humidité ! Du coup, il en ressort une impression d’univers froid et bétonné, sans véritable charme ni atmosphère. Ceci, combiné au fait que le parc ne dispose pas de recoins un peu calmes et agréables (y compris les zones de restauration), fait qu’on n’a pas forcément envie de s’y attarder une fois que l’on a eu sa dose de toboggans ! Enfin, qu’on ne s’y méprenne pas, comme je l’ai dit plus haut, cette découverte de Rulantica a été très bonne dans l’ensemble et, pour un parc tout neuf, on est déjà sur du haut niveau ! Pour autant, et comme souvent avec Europa Park, on avait placé la barre très haute et on en attendait ainsi encore mieux. Là où l’on espérait trouver un parc aquatique qui révolutionnerait le genre par son caractère immersif et innovant on a eu droit au final à un produit efficace et bien emballé mais sans trop de surprise. Pour autant, s’il y a une chose que l’on sait avec Mack et son parc, c’est qu’ils n’auront de cesse de l’améliorer. On en reparlera donc dans quelques années… |
Chapitre 5 : On fait les zouaves en pays souabe
Parcs visités : Tripsdrill, Schwaben Park
Allez, on quitte Rust et on met le cap au nord, direction le pays Souabe où sont situés les deux parcs dont je vais vous parler dans ce chapitre. Tripsdrill Eh mais dites-moi, ça faisait un bail qu’on n’était pas venu faire un tour dans le plus vieux parc d’attractions d’Allemagne ! La dernière fois, c’était pour l’ouverture de Karacho en 2013… Mais nous revoici, nous revoilà, toujours pour découvrir du nouveau crédit ! Sauf que ce coup-ci, il n’y en a pas un mais deux à glinger, Tripsdrill ayant décidé de confier à Vekoma la création d’une combinaison de deux montagnes russes : un Inverted et un Junior Boomerang ! Contrairement aux autres grosses attractions de Tripsdrill, qui sont toutes situées côté droit du parc, les nouveautés ont été installées à gauche de l’entrée, sur un bout de parking qui a été sacrifié pour la bonne cause ! Pour l’instant, la zone est encore très nue mais, pas de soucis à se faire, la déco et le paysager arriveront dans un second temps, comme ça avait déjà été le cas pour Karacho, Mammut ou G’sengte Sau. Hals-über-Kopf A tout seigneur, tout honneur, commençons par le gros morceau, à savoir l’Inverted. Qui dit Inverted + Vekoma dit généralement SLC et donc « au secours ! ». Bonne nouvelle, vous pouvez oublier toutes ces merdes sans noms, Hals-über-Kopf n’a absolument rien à voir avec ! Déjà le nom a changé : on est passé de Suspended Looping à Suspended Thrill Coaster… Ah… C’est ça qui est sensé nous sauver ? Certes non… Mais si je vous dis que le coaster a été repensé de A à Z, avec de nouveaux rails, de nouveaux trains, équipés de nouveaux harnais, ça y est, vous commencez à voir poindre l’espoir ? Allez, attaquons ce passage en revue par les trains ! Si vous connaissez les Suspended Family Coasters tel que Orkanen à Fårup Sommerland ou Dragon à Energylandia, les assises sont assez similaires, avec, circuit plus intense et inversions obligent, une lap bar légèrement plus grosse. Lap bar, vous avez dit lap bar ??? Oui oui, oubliez les vieux harnais pourris des SLC, oubliez même les vestes souples des nouveaux Looper Vekoma, ici c’est confort et liberté de mouvement maximal ! Après cela, le parcours… Pour ce qui est des stats, rien de gigantesque : 30m de hauteur, 800m de longueur, à équivalence B&M on est sur du Batman the Ride. Là où les choses changent en revanche, c’est du côté du design. Si jusqu’à présent 99% des Inverted se contentaient d’enchaîner les inversions et d’ajouter deux trois virages ou spirales pour agrémenter le tout, sur Hals-über-Kopf, le circuit est beaucoup plus varié. Certes il y a des inversions (seulement trois, et uniquement des roulements), certes il y a une spirale (à 270° et pas plus), mais, entre tout cela, il y a de la bosse, du S-Turn, des changements de direction, bref tout un tas d’éléments très appréciables mais qu’on n’avait encore peu vus sur des Inverted ! Au final, tout cela donne un coaster super dynamique, où le train semble sautiller, au début au milieu des arbres, puis au ras du sol, et dont le parcours mise tout sur le fun plutôt que sur l’intensité, ce qui n’est pas une mauvaise chose, au contraire, d’autant plus pour un parc familial comme Tripsdrill. Ok, tout cela c’est très joli, foune et tout le tintouin mais niveau confort, ça donne quoi ! Franchement ? Du bien bien bien bien bien mieux que les vieux SLC pourris auxquels on était habitué. Déjà les Lap Bar, ben ça change la vie ! Ensuite, oui il y a quelques vibrations au milieu du train (on les sent beaucoup moins tout devant ou tout derrière) mais rien de très grave, d’autant plus Tripsdrill travaille activement avec Vekoma pour régler le problème. Au final un quasi sans faute pour ce Hals-über-Kopf. Ça fait plaisir de voir que l’ère des SLC est enfin derrière nous. Elle n’aura que trop duré !! Volldampf Après le sensations-mais-pas-trop, on passe au très familial Junior Boomerang, dont le parcours zigzague au milieu des rails de Hals-über-Kopf. Je ne vais pas trop m’éterniser sur le sujet mais je pense pouvoir dire sans trop d’hésitation qu’il s’agit du meilleur coaster de sa catégorie, principalement du fait que le circuit est tout en longueur et constamment au ras du sol. La proximité avec l’Inverted est également un petit plus, en particulier lorsque les trains des deux montagnes russes se croisent (ils ne partent pas synchro mais cela arrive tout de même assez souvent). Ah et puis n’oublions pas la très chouette gare avec son toit de verre qui laisse voir le Zero G Roll de Hals-über-Kopf passant juste au-dessus ! Voilà pour les nouveautés 2020 de Tripsdrill. Comme vous avez pu le comprendre, on n’a vraiment pas eu à se plaindre de ce que l’on a découvert ! Le concept d’imbriquer deux montagnes russes différentes est une super idée, l’intégration est, comme partout ailleurs dans le parc, très réussie (et encore, ce n’est pas fini) et les deux types de coaster que sont l’Inverted et le Junior Boomerang complètent parfaitement l’offre pour ce type d’attractions ! Allez, ça c’est fait, encore d’autres nouveautés à découvrir ? Vu que cela fait sept ans qu’on n’était pas venu, j’imagine que oui ! En effet, dites bonjour à Höhenflug, sans doute l’un des plus beaux Sky Fly Gerstlauer que vous pourrez croiser (avec celui de Familypark en Autriche). Pour les plus jeunes, Tripsdrill a également construit à côté du Wooden Mammut Sägewerk, une des plus géniales aires de jeux que je connaisse, extrêmement bien conçue, que ce soit pour les enfants qui s’y éclatent comme des fous que pour les parents qui peuvent facilement s’y reposer tout en gardant un œil sur leur marmaille. Après… ben après on va pouvoir se refaire un tour des différents grands huit du parc : - Karacho : On ne l’avait jamais fait avec la déco finie. Celle-ci est dans le plus pur style Tripsdrill : inventive, drôle et très bien réalisée. Quant au coaster en lui-même, rien à redire, c’est toujours aussi fun et dynamique… et plus intense que dans les souvenirs que j’en avais ! - Mammut : Là aussi y a eu de l’ajout de décors et, là aussi c’est très chouette. Le reste en revanche a assez mal vieilli, dommage ! - G’sengte Sau : Le premier coaster Gerstlauer (c’était en 1998) n’a pas pris une ride et demeure toujours aussi rigolo et imprévisible, merci les décors et l’utilisation astucieuse du paysager ! - Rasender Tausenfüssler : Ok ce Tivoli Large Zierer fait désormais tâche face aux autres montagnes russes du parc, pour autant, ça reste l’un des mieux intégrés que je connaisse ! N’oublions ensuite pas les deux gros Water Rides que sont le Flume en baignoires Badewannen-Fahrt et le Raft en bacs à lessive Washzuber-Rafting, tous deux longs, bien fichus, marrants, bref, dans le haut du panier des attractions aquatiques. Pour le reste, ce sera un coup de parcours en tonneaux (l’horreur ce truc), un peu de tours Bear Rides (toujours aussi founes), un passage par le circuit de caisses à savon (mouais), un autre par le Maibaum (rzzz) et puis renvoyez du Hals-über-Kopf et du Volldampf ! Pour conclure, je crois qu’on sera tous d’accord pour dire qu’on a une fois de plus passé une excellente journée à Tripsdrill. Nouveautés au top, parc nickel chrome, franchement y avait rien à redire ! Et puis ce que j’aime dans ce parc, c’est qu’il arrive à faire du classique autrement. Oui on y trouve des montagnes russes, attractions aquatiques et autres carrousels mais, que ce soit par le thème ou de petits ajouts toujours originaux et malins, Ils arrivent à faire en sorte qu’on a pas l’impression de faire des manèges que l’on trouve partout ailleurs. Et ça c’est très fort !! Bref, on reviendra, et on va d’ailleurs essayer de faire cela plus régulièrement !! Schwaben Park Eh mais c’est qu’en fait la journée n’était pas finie ! Oui enfin, rassurez-vous, cette deuxième partie va aller beaucoup plus vite ! En effet, Schwaben Park on s’y était déjà arrêter l’an passé et on a donc déjà un Trip Report assez frais dessus. Ensuite, on ne va pas se mentir, le parc n’est pas le plus exceptionnel qui soit, inutile du coup de trop s’attarder dessus ! Ok, le parc n’est pas top, on y était déjà en 2019, pourquoi alors faire un crochet pour y revenir ? A votre avis ? Pour du crédiiiiit !!! Le nouveau s’appelle Hummel Brummel et il s’agit d’un des encore rares Wie-Flyer au monde (à ce jour on en compte quatre). Très bien tout cela, mais un Wie-Flyer, c’est quoi ? Vous voyez le Bobkart Wiegand, cette luge électrique dont on peut contrôler la vitesse (genre Maximus’ Blitz Bahn à Toverland) ? Ben c’est la même chose mais en suspendu ! A Schwaben Park, l’attraction est construite juste à côté de l’entrée et survole une partie du parking ainsi qu’un petit bout du parc. Si visuellement c’est particulièrement douteux, pour ce qui est de l’expérience en soi, on a vraiment été positivement surpris ! Ok, faut pas s’attendre à un déluge de sensations, pour autant, l’attraction est fun, douce et très planante, et on ne s’est pas lassé d’en enchaîner les tours ! En somme, on n’a pas regretté notre détour ! |
Chapitre 6 : Alpines et plus si affinités
Parcs visités : Rodelparadies Wasserkuppe, Inselsberg Funpark, Erlebnis Arena Ruhla, Winterberg, Aquamagis
Comme je l’ai dit en intro, notre compteur n’aura pas été à la fête en 2020. Du coup, lorsqu’il s’est agi de planifier ce trip, il a été difficile de résister à ne pas y insérer une journée de créditage intensif ! Pour cela, rien de mieux que le centre vallonné de l’Allemagne, où pullulent toutes sortes d’Alpine Coaster, luges d’été et autre Zipline Coasters. L’objectif : un jour, 550km, cinq sites et six crédits ! A nous donc les petites routes de montagne pour une journée qui n’aura pas été la plus reposante du trip mais néanmoins le plus rentable coté compteur à coasters ! Rodelparadies Wasserkuppe Premier arrêt : on est à Wasserkuppe, dans la Hesse, à quasi-équidistance entre les frontières est et ouest de l’Allemagne. Ce site, on l’avait déjà visité il y a un bail mais il y avait de la nouveauté glingable, d’où notre retour ! Vu que Wasserkuppe est opéré par Wiegand, on n’a pas trop été surpris d’y découvrir plusieurs attractions du constructeur allemand, à commencer par Rhönbob, un Alpine Coaster qui en a remplacé un autre, déjà nommé Rhönbob, qui était surtout le tout premier Alpine construit ! Pour cette nouvelle version, le circuit reste inchangé mais l’attraction est désormais équipée de nouveaux rails, de nouvelles luges plus larges que d’habitude et, malheureusement, des freins magnétiques qui ont remplacé depuis quelques temps déjà les freins à inertie sur les modèles récents d’Alpine Coasters. Adieu les G négatifs et latéraux de la précédente version, c’est maintenant super planplan et bien moins foune qu’avant ! Autre attractions locales, Hexenbesen, un petit Suspended assez inoffensif également signé Wiegand, et un double circuit de luges d’été, qui n’ouvrait qu’à midi et pour lequel on s’est dit qu’il ne valait sans doute pas la peine d’attendre. D’autant plus qu’il nous restait encore du pain sur la planche ! Inselsberg Funpark On passe à l’étape suivante mais on reste chez Wiegand avec Inselsberg Funpark. Au programme ici, tout d’abord le second Wie-Flyer du trip, et le premier jamais construit. L’attraction est légèrement moins qualitative qu’à Schwaben Park, notamment du fait de son implantation, qui joue moins avec le terrain et les passages entre les arbres que dans le parc souabe. Ensuite, il y avait aussi une luge d’été, ouverte cette fois-ci et qu’on a donc testée. Côté qualité, on est dans la moyenne du genre, idem pour ce qui est de la longueur. Disons qu’à côté des Alpines aujourd’hui trop bridés, ça fait du bien de retrouver quelque chose où l’on se sente un peu plus en danger, et encore… Pour le reste, une aire de jeux, un Nautic Jet et un Luna Loop Heege… et, je vous le donne en mille, pas de Butterfly, ça aurait été trop beau ! Tant pis, si c’est comme ça, on passe à la suite ! Erlebnis Arena Ruhla Après le Wiegand à tout va, on passe chez la concurrence avec cet Alpine Coaster Brandauer, qui se caractérise par un rail tubulaire unique et des pentes beaucoup plus accentuées, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Sauf que là… ben déjà c’est finalement assez court et, ensuite, ça n’est pas aussi délirant que certains autres modèles Brandauer comme celui du Heimwehfluh en Suisse ou d’Armin Knittel en Autriche. Dommage, de l’extérieur il promettait beaucoup ! Winterberg Toujours pas lassés, ou alors trop obnubilés par notre chasse aux crédits pour y penser (ça doit être ça), nous continuons notre route jusqu’à Winterberg, à la recherche du +3 qui se cache dans cette station de sports d’hiver, la plus grande de cette partie de l’Allemagne. La particularité ici, c’est que tous les crédits ne sont pas au même endroit. Le premier, un Zipline Coaster, se trouve à l’extrémité ouest de la station alors que les deux autres, un Alpine Wiegand et un Brandauer, sont situés plus proche du cœur du village. Commençons par ces deux derniers pour dire que… pff… ils étaient franchement nazes, super courts et pas intéressants pour un clou ! Quant au Zipline Coaster, c’était encore pire, si si ! Le truc est tellement bridé que la nacelle ne se soulève même pas dans les virages pourtant bien serrés ! Au final, c’est un kilomètre de descente à deux à l’heure, tellement mou et lent qu’on a l’impression que ça ne va jamais finir ! Heureusement qu’il y avait la piste de VTT de descente juste en-dessous pour assurer le spectacle !! Aquamagis Allez, allez, la journée n’est pas encore terminée, il nous reste encore une dernière étape ! Cette fois-ci, on oublie les Alpine (vu le niveau général de ceux testés jusqu’à présent, ce n’était sans doute pas une mauvaise chose) et on passe à du parc aquatique. Eh oui, Rulantica, ça ne nous a pas suffi ! Et pourquoi venir à Aquamagis alors ? Figurez-vous que le parc possède pas mal de toboggans inédits et bien intrigants, parmi lesquels deux toboggans debout (oui, vous lisez correctement, debout !) ou un autre où votre bouée est propulsée par une grosse soufflerie qui génère des vents allant jusqu’à 100km/h ! Ajoutez à cela un toboggan à looping, un autre à trappe, un qui se finit par un beau saut dans un bassin ou encore un dernier proposant une course à trois en ligne. Très bien tout cela, et maintenant par où commencer ce compte rendu ? Par le toboggan qu’on a fait en premier ? Pas bête ça… Il s’avère que c’était un des deux debout. Signé Klarer (comme tout le reste des attractions d’Aquamagis), ce toboggan très court longe le bassin de nage et se constitue en tout et pour tout d’un virage à 90° suivi d’une longue ligne droite. Verdict ? Mouais, c’est moins casse-gueule qu’on pouvait s’y attendre, pour autant, ça ne glisse pas beaucoup et on passe donc plus son temps à courir dans le toboggans qu’à vraiment glisser ! La même chose se répètera d’ailleurs avec la version XL située à l’extérieur… Au final, si cette idée de toboggan debout était originale, elle n’en était pas bonne pour autant ! Tant qu’à être dans les trucs louches, autant enchaîner avec la soufflerie ! Sauf que non, c’est la Covid et donc le vent vous voyez, c’est pas compatible avec le virus, gna gna gna… Et le Jump fermé, et le Magic Eye fermé, c’est également la faute du Corona ?? Je vous jure ! Du coup, va pour un tour du toboggan à trappe. Celui n’est pas bien haut et se redresse directement une fois passé la trappe pour continuer avec une looongue ligne droite… et puis c’est tout ! On va dire qu’après les versions testées quelques jours plus tôt à Rulantica, ça nous a paru un brin fadasse ! Allons à présent jeter un coup d’œil à la grande tour de toboggans d’Aquamagis. En plus du toboggan debout XL et du Magic Eye fermé, on y trouve la descente en mode course à trois en ligne, où le problème est que les virages ne sont pas équilibrés et que c’est du coup toujours le même côté qui gagne ! On continue avec le toboggan multimédia interactif. Déjà le choix du média (jungle vs disco) ne fonctionne pas, ensuite, l’interactivité (il faut appuyer sur des boutons placés le long de la descente) n’apporte absolument rien, pire c’est limite un truc à se faire mal en se retournant dans le tube ! Ah et n’oublions pas les fausses sorties de pistes constituées d’un morceaux de tuyau transparent placé dans un virage et sensé donner l’impression qu’on va quitter le toboggan. Ben ça ne marche pas non plus et c’est à peine si on s’en rend compte ! Ok ok, c’est que c’est pas très glorieux cette visite d’Aquamagis !! Tu l’as dit bouffi !! Néanmoins, le dernier toboggan nous a quelque peu réconcilié avec l’offre du parc. Il s’agit d’une descente avec looping qui passe plutôt bien et qui offre par ailleurs un départ presque plus flippant que l’habituelle trappe. Ici, il faut s’assoir au bord du tube qui part à facile 70 - 80°… et simplement se lancer dedans. Ça a l’air tout bête dit comme ça mais je peux vous garantir qu’on a eu quelques secondes d’hésitation avant de se lancer dedans ! Bon ben ça y est, le tour est fait ! Je vous passe la piscine à vague, la petite aire de jeux aquatique et le reste de l’offre du parc, il n’y avait rien de révolutionnaire dans le tas. On va directement en venir à la conclusion et dire qu’Aquamagis promettait beaucoup mais a finalement pas mal déçu. Côté cadre, on n’attendait pas grand-chose et ce qu’on a eu était plus proche de la piscine municipale améliorée que de Rulantica. Quant à l’offre, si sur le papier elle était très attirante par son originalité, dans les faits, quand les toboggans n’étaient pas fermés, ils se sont finalement avérés peu inspirés. Allez, on n’a payé que 12€ l’entrée, et puis… et puis demain c’est Phantasialand, tu vas voir qu’elle sera vite oubliée cette journée bien morne !!! |
Chapitre 7 : Soarin’ over Rookburgh
Parc visité : Phantasialand
TnP et la chance… vaste sujet que voici ! Pour ce qui est des crédits, on ne peut pas dire qu’elle soit toujours avec nous ! Je ne sais pas à quand remonte le premier qu’on avait bien envie de faire mais qui nous est passé sous le nez, tout ce que je sais, c’est qu’ils ont été nombreux : Maverick et Raptor à Cedar Point, Superman à Six Flags New England, Absimo à Parque de Atracciones, Flash à Lewa Adventure, Freischütz à Bayern Park, Green Lantern à Warner Bros. Movie World, re Absimo à Parque de Atracciones, Lightning Rod à Dollywood, Starry Night Ripper à Joyland, OCT Thrust SSC 1000 à Happy Valley Wuhan, Hair Raiser à Ocean Park, Hypercoaster à Land of Legandes, re re Absimo à Parque de Atracciones, la liste est longue et je pourrais encore continuer ! Du coup, quand on a vu que les choses commençaient à bouger à Phantasialand du côté de F.L.Y., plus de quatre ans et demi après le début des travaux, on s’est dit que, c’est bon, la montagne russe tant attendue va ouvrir… une semaine après notre visite prévue depuis plusieurs mois ! Et ben non, pour une fois la chance nous a sourie, le coaster a commencé ses soft opening publics pile le jour de notre venue ! Pas que ça rattrape toutes les déconvenues que l’on a eues jusqu’à présent, juste que, ben ça a fait sacrément plaisir de pour une fois ne pas l’avoir dans le baba !!! Donc voilà, on est à Phantasialand, nous sommes le jeudi 17 septembre, jour à marquer d’une pierre blanche ! Pour la petite histoire, on est arrivé la veille et on a dormi à l’hôtel Ling Bao où, lors du check-in, on a reçu un plan du parc sur lequel F.L.Y. et sa zone Rookburgh étaient représentés comme étant en travaux. Ben le lendemain, figurez-vous que les plans avaient tous été changés ! Phantasialand et son culte du secret… Mais revenons au déroulé de cette journée qui a commencé vers 9h30, lorsque l’on s’est mis dans la file pour entrer à Rookburgh. Covid oblige, Phantasialand ne laisse entrer les visiteurs dans la zone que par groupe de 500 et l’attente se fait donc en dehors, remontant la rue Alt Berlin puis passant par la Kaiserplatz avant de continuer vers le lac de Wuze Town. Au petit matin, il y a encore très peu de visiteurs qui sont au courant que la zone et son attraction vont ouvrir, si bien qu’on doit être les quatrième dans la file. Et puis là on attend… on attend une heure… on attend deux heures… on attend trois heures et… ça y est, ça ouvre ! Petit moment d’émotion que d’être parmi les tous premiers visiteurs à s’engouffrer dans le tunnel qui vous fait passer d’Alt Berlin à Rookburgh. Celui-ci est particulièrement bas de plafond et sa thématisation laisse déjà présager des très belles choses à venir ! Et puis voilà, après toutes ces années d’attente, de quête d’infos qui ne viennent pas, d’hypothèses et de conjectures à n’en plus finir, ça y est, on entre dans la zone ! Et là, waouh, juste un énorme waouh !! Si vous pensiez que Phantasialand était déjà arrivé au sommet de son art avec Klugheim et Taron, désolé de vous décevoir (ou pas), avec Rookburgh, le parc a placé la barre encore plus haut ! Tout d’abord il y a les décors, magnifiques, qui fourmillent de détails dans tous les sens, à tel point qu’on ne sait plus où donner de la tête. Ensuite, il y a cette verticalité, avec ces murs gigantesques qui vous écrasent et vous font sentir tout petit en même temps qu’ils vous coupent totalement du monde extérieur. Enfin, il y a ces sons, cette fumée qui sort du sol, qui donnent le sentiment que Rookburgh est vraiment habité ! Honnêtement, j’ai rarement vu de zones aussi immersives, et surtout aussi vivante, si ce n’est peut-être Diagon Alley à Universal ou Mysterious Island à DisneySea. Si ça ce n’est pas de la référence qui tue ! Bien sûr, au milieu de tout cela, il y a F.L.Y., dont les rails passent absolument partout au-dessus de votre tête ou en-dessous de vos pieds, et ses trains, qui apparaissent et disparaissent à intervalles réguliers derrière des façades ou en plongeant dans des tunnels. Je craignais que tout cela ne fasse trop compact, que les poteaux soient trop présents, impression instantanément balayée dès l’entrée dans la zone ! En fait, je crois qu’on ne devrait plus parler d’une zone avec un coaster dedans, non, là c’est juste un tout qui s’autoalimente ! Vraiment chapeau les artistes ! Ok, c’est bien joli tout cela (oooh que oui !), mais si on s’en faisait un tour de ce fameux F.L.Y. ! Pour cela, direction l’entrée de la file d’attente, située au milieu de la zone. Contrairement à Taron où la file d’attente est assez courte (et a dû être complétée par un horrible parc à bœufs), pour F.L.Y., ils ont prévu de la longueur ! Au niveau déco, on va dire que c’est simple et efficace, principalement de la passerelle métallique avec de la grille sur les côtés, un petit toit en tôle pour protéger de la pluie et quelques accessoires par-ci par-là. Rien de spécialement foufou donc, si ce n’est… la vue ! En effet, le cheminement encercle une bonne partie de Rookburgh en surplombant la zone, ce qui donne des points de vue tous plus impressionnants les uns que les autres ! Après être passé le long du premier launch, la file retourne au sol avant de s’enfoncer dedans. On arrive alors dans une grande salle circulaire où l’ambiance est juste fantastique ! A peine plus loin, des casiers vous attendent pour déposer vos affaires, et quand je dis vos affaires, ce sont absolument toutes vos affaires, il y a des portiques de détection pour vérifier que tel est bien le cas. Alors oui, c’est un peu extrême, mais c’était le prix à payer par le parc pour pouvoir ne mettre aucun filet dans la zone ! Si c’est pour la bonne cause… Finalement, on arrive au quai d’embarquement et, là encore, c’est du très grand art ! Celui-ci est particulièrement long (les trains sont immenses) mais surtout, l’atmosphère que y règne est juste dingue, merci la fumée, les jeux de lumière et la musique qui mettent une ambiance du tonnerre ! Allez, on s’installe dans le train, on abaisse son harnais… Eh mais c’est que c’est super confortable ! Et c’est surtout parti mon kiki, avec pour commencer petite partie Dark Ride que le train traverse en avançant en crabe !! Ça a beau être court, c’est super bien fait, franchement j’adore, ça fait parfaitement monter la tension en attendant la suite !!! Et puis, l’air de rien, les sièges passent tout en douceur en position Flying. On se retrouve alors à l’extérieur, sur le premier launch et, sans plus de formalité, le train se met subitement à accélérer ! A partir de là, je ne vais pas vous décrire tout le parcours en détail, ça serait fort laborieux. Je vais à la place directement arriver à la conclusion en vous donnant notre avis sur F.L.Y. et pourquoi il est assez réservé. Voilà, le mot est lâché : réservé... Bien mais pas top si vous préférez ! Ok, faut que je développe un peu là ! Parmi les aspects positifs à retenir de l’attraction, il y a pour commencer son confort. Là-dessus, absolument rien à redire : les trains sont juste parfaits, avec des harnais très agréables et un système de rotation des sièges pour passer en position Flying et inversement hyper fluide et naturel. Également, pas la moindre vibration à déplorer de tout le parcours, nada, voilou ! Bref, sur ce point, c’est le top du top ! Ensuite, ça n’a échappé à personne, il y a l’intégration. Si vous aimez Taron ou Black Mamba, on est encore un cran au-dessus, avec un train qui passe son temps à raser les décors et, comme si cela ne suffisait pas, un passage où l’on traverse un jet de fumée et un autre ou l’on frôle des fontaines. Tout simplement génial ! Non, le problème est ailleurs et n’est pas mince puisqu’il vient du circuit en lui-même ! Du fait de l’espace disponible très restreint, Vekoma et Phantasialand n’ont pas eu d’autre choix que de le faire sillonner la zone de long en large, encore et encore, enchainant ainsi les virages, une fois à gauche, une fois à droite, une fois à gauche, etc., vous avez compris l’idée ! Les virages, c’est bien gentil (et souvent nécessaire), c’est néanmoins rarement ce qui fait le piment d’une montagne russe. Ainsi, sur la vingtaine d’éléments que compte F.L.Y., seulement cinq sortent un peu du lot et sont curieusement tous… en ligne droite ! Il s’agit des deux launchs (mention spéciale au deuxième et à son énorme airtime pour les premières rangées), des inversions (hélas seulement au nombre de deux) et du Stengel Dive qui se trouve dans la deuxième partie. Pour le reste, ce n’est qu’une succession de transitions sans saveur, qui finissent accessoirement par devenir ultra répétitives ! Pour continuer sur la question du design du circuit, comparons F.L.Y. à d’autres Flying Coaster, notamment ceux construits B&M. Chez le duo de Monthey, déjà les éléments sont plus beaucoup amples, ce qui renforce la sensation de légèreté, là où sur le modèle de Phantasialand tout est beaucoup plus haché. Ensuite, la grande majorité des figures sur un Flying B&M sont à voir comme des bosses : dans les creux, vous subissez des G positifs et, au sommet, vous êtes la plupart du temps autour de 0G, dans un roulement ou une entrée / sortie de Pretzel Loop. Après, il y a aussi les passages sur le dos, dont je ne raffole pas spécialement, mais qui ont au moins pour eux d’amener de la variété dans les sensations. A Phantasialand, rien de tout cela. Comme vous passez constamment d’un virage à l’autre, vous subissez continuellement des G positifs, que ce soit dans les creux ou dans les sommets. Outre l’absence de variété dans les sensations, cela a pour conséquence de sans arrêt vous pousser dans le harnais. Sur une durée normale de Flying Coaster (environ 50 secondes), c’est supportable, ça l’est beaucoup moins sur F.L.Y. où le vol dure pas loin d’une minute trente ! Bref, entre le manque de variété des éléments et la position qui devient inconfortable à la longue, je crois que ça ne m’était jamais arrivé sur une montagne russe, mais j’ai presque trouvé F.L.Y. trop long ! Dernier point problématique : les trains. S’ils sont un modèle de confort, leur longueur est un véritable boulet. Comme sur tout Flying Coaster la marge de manœuvre est très limitée en termes d’accélérations et, vu que vous êtes obligés de garder une grand huit supportable pour les passagers quelle que soit la rangée où ils sont assis, cela laisse peu de possibilité de jouer avec la dynamique. Du coup, vous vous retrouvez avec une montagne russe qui semble toujours aller à la même vitesse, où les mouvements surprenants sont absents, et qui parait du coup très fadasse. En conclusion, si l’emballage de F.L.Y. et la technologie mise en œuvre sont une indiscutable réussite, le coaster en lui-même ne nous aura pas plus emballé que cela. Pire, je crois que si je le compare aux modèles de la concurrence (qu’on a la chance d’avoir quasi tous testés) et que laisse de côté les Zamperla et les vieux Vekoma, il n’y a que les Superman B&M que je trouve moins intéressants. D’ailleurs, si vous regardez le layout de ces derniers, on y retrouve, dans la partie après le Pretzel Loop, exactement la même configuration d’enchaînement de virages qu’à Phantasialand… Donc voilà, F.L.Y. est un grand huit somme toute agréable à rider (surtout au premier rang) et un bon complément à l’offre du parc. Pour autant ce n’est clairement pas une montagne russe qu’on a pris un plaisir fou à faire, au contraire d’un Black Mamba ou, cela va sans dire, d’un Taron. Ah, et puis, je sais que ça manquait un peu de place mais c'est tout de même dommage qu'il n'y ait pas dans Rookburgh une offre alternative à F.L.Y. Ben oui, ils font quoi les visiteurs avec des gamins qui n'ont pas la taille suffisante ?? Allez, ça c’est fait ! Reste encore deux trois choses à dire sur Rookburgh à commencer par l’offre en boutiques et resto. Côté shopping, si F.L.Y. ne dispose curieusement pas de sa propre boutique souvenir, vous pourrez toujours dépenser vos euros dans la magnifique confiserie tout droit sortie de Charlie et la Chocolaterie ! Quant aux affamés de service, ils pourront au choix tester les sandwichs du kiosque situé juste à la sortie de F.L.Y. ou aller déjeuner au restaurant Uhrwerk, où le cadre est aussi magnifique que les plats délicieux (et bien copieux) ! Voilà, je crois que j’en ai fait une belle tartine mais au moins maintenant vous avez notre avis ultra exhaustif sur Rookburgh et F.L.Y. ! Pour conclure sur le sujet, on peut simplement dire que Phantasialand nous a livré là un nouveau chef d’œuvre dont il a le secret. Aucun autre parc au monde n’aurait pu créer une chose aussi dingue que Rookburgh, aucun autre parc au monde n’aurait pu réussir à mêler aussi bien zone thématique et montagne russe, y a même pas à discuter là-dessus ! Rookburgh, c’est juste un monde à part, un véritable parc dans le parc et, sans aucune hésitation, ce qu’il y a de plus immersif que vous puissiez trouver où que ce soit dans un site de loisirs en Europe ! En somme, vous l’aurez compris, il ne vous reste plus qu’à aller voir ça par vous-mêmes, histoire de vous prendre une bonne grosse claque en pénétrant pour la première fois dans la zone et vous faire un avis sur F.L.Y. ! Franchement, même si on a été quelque peu déçus par le coaster, cette journée du 17 septembre 2020 restera pour moi comme une des plus belles découvertes que j’ai pues faire dans un parc d’attractions ! Et je pense que vous savez depuis le temps à quel point je suis difficile !! Maintenant que l’on a refermé le chapitre Rookburgh, autre chose à dire sur Phantasialand. Pas trop… Ah si, ce parc est quand même démentiel, au cas où je ne l’aurai pas déjà dit dans un des nombreux Trip Reports qu’on lui a déjà consacrés ! Côté nouveauté, mis à part F.L.Y., y avait pas grand-chose d’autre, rien du tout en fait vu que la VR sur Temple of the Night Hawk (rebaptisé Crazy Bats) était HS à cause de la Covid. Non, pour le reste, ça a été un enchaînement de tours de Taron, Black Mamba, Chiapas, Winjas, Mystery Castle, Colorado Adventure, tous des références dans leur catégorie ! Et puis ça aura été également deux nuits au Ling Bao, qui reste encore et toujours l’un des plus beaux et des plus agréables hôtels de parc où vous pourrez jamais séjourner ! Pour finir, est-ce qu’on reviendra ? Cette question ! Bien entendu, et le plus vite possible !! Déjà ce parc, je le kiffe, je le kiffe, je le kiffe et puis, je ne vous en ai pas parlé mais, déambuler dans les allées de Rookburgh nous a sacrément donner envie de tester l’hôtel Charles Lindbergh qui a ouvert quelques jours après notre visite ! Donc y a plus qu’à, si on a encore le droit de sortir de chez soi dans les prochains mois… |
Chapitre 8 : Un Max (& Moritz) d’Efteling
Parc visité : Efteling
Eh mais c’est qu’on en arrive déjà à la fin de notre voyage, c’est passé drôlement vite dites-moi ! Dernier parc du lot donc, et pas le plus mauvais vu qu’il s’agit d’Efteling, le pays de l’enduit bien patiné et des petites fées en plastoc ! Trois ans après le somptueux Dark Ride Symbolica, il était temps pour le parc néerlandais d’accueillir une nouvelle attraction et, tant mieux pour nous, il s’agit cette fois-ci d’un crédit ! D’un double crédit même !!! Trop cool : un double RMC façon Twisted Colossus ? Un double Inverted façon Dragon Challenge ? Un mix façon Battlestar Galactica ? Vous n’y êtes pas du tout ! Là on parle d’un Dueling Powered Coaster Mack. Ah… euh… ben ok… ça vaut toujours plus 2, c’est ça l’essentiel, non ? Baptisé Max & Moritz, en hommage à un livre illustré du 19ème siècle parait-il super connu en Allemagne (on va les croire sur parole), l’attraction a remplacé le Bob, fermé à la fin de l’été 2019. Côté intégration, c’est assez sommaire… La gare du Bobsleigh initial a été conservée et agrandie afin de pouvoir accueillir le double quai sans pour autant trop évoluer dans son aspect. Pour le reste, vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent : les deux parcours sont simplement posés au milieu de la végétation et la file d’attente se résumé à une série de zigzags agrémentée de quelques éléments de jeux interactifs. C’est un peu mieux lorsque l’on pénètre à l’intérieur de la station, merci aux nombreux accessoires et à l’espèce de gros mécanisme suspendu au plafond et actionné par deux animatronics de Max et Moritz. Après cela, le parcours. Enfin les parcours ! Bon, ce sont les mêmes à pas grand-chose près et, dans les deux cas, c’est très poussif, y compris lors du deuxième tour, qui se fait pourtant plus rapidement que le premier. Le principal problème vient du fait que les circuits sont extrêmement plats et ne proposent donc aucune accélération rigolote. Je sais, je sais, on est sur un Powered Mack, pas un RMC ! Pour autant, avec Max & Moritz, on est largement en-dessous d’un Alpenexpress à Europa Park ou d’un Train de la Mine à Nigloland, où vous avez à chaque fois ces passages où le train s’emballe un peu ! Là, c’est juste plat et morne… Et le pire, c’est que l’effet duel est totalement sous exploité, c’est à peine si les deux trains se croisent au loin à une seule et unique reprise ! Vous l’avez compris, on n’a pas du tout été emballé par ce Max & Moritz ! Oui Efteling avait besoin d’un Family Coaster, oui Efteling avait besoin d’une attraction avec une bonne capacité, pour autant, Efteling n’avait pas besoin d’un grand huit aussi chiant ! Pour vous dire, le Noisette Express de Nigloland est une nettement meilleure montagne russe familiale. Et il a dû coûter cinq fois moins cher que Max & Moritzzzzzz ! Ok, maintenant qu’on a taillé son costard à ce coaster bien comme il faut, quoi d’autre à dire sur Efteling ? Rien de spécial je crois… Ah si, la refonte de Python par les belges de CSM (qui a notamment fabriqué pour Mack le Pulsar de Walibi Belgium). Ben vous savez quoi, c’est bien, mais alors vraiment bien mieux maintenant ! Certes le circuit est resté le même et son intérêt demeure un peu limité, pour autant, plus la moindre baffe à signaler et ça, c’est déjà un sacré progrès ! D’ici à dire que ça ferait du bien à d’autres vieux Vekoma européens, il n’y a qu’un pas, n’est-ce pas Goudurix ? Allez, il est maintenant temps de conclure sur Efteling ! Si Max & Moritz est loin de nous avoir conquis, il n’en est rien pour ce qui est du parc en lui-même, qui demeure encore et toujours un des très grand d’Europe, grâce notamment à son cadre magnifique et ses Dark Rides bien au-dessus de la moyenne ! Il est certain que si vous êtes à la recherche de grosse machine à sensations, ce n’est clairement pas le meilleur spot d’Europe… Pour autant, si vous acceptez le principe d’une journée plus orientée détente qu’adrénaline, qui sera avant tout ponctuée par la découverte de grandes attractions immersives plutôt que de tours de montagnes russes à la taille délirante, il n’y a pas de raison que vous ne vous amusiez pas à Efteling ! En tout cas, nous, ça a été une fois de plus le cas ! |
Chapitre 9 : Con(cluons), finement !
Et voilà, un Trip Report emballé de plus ! Il est certain que pour le gros voyage de l’année, on avait l’habitude de partir plus loin et plus longtemps. Mais, il faut se rendre à l’évidence, les habitudes auront été quelque peu chamboulées en 2020 !
Pour autant, pas de doute là-dessus, ça aura été un très bon trip, que j’aurais même envie de qualifier de trip de la grosse moule !! Déjà, on n’est pas passé loin de son annulation pour cause d’évolution constante des normes sanitaires dans les différentes pays qu’on allait traverser ! Ensuite, regardez les photos, vous avez vu ne serait-ce qu’un petit nuage dessus ? Non ! Pour un mois de septembre, on a eu une météo tout bonnement exceptionnelle, avec du soleil non-stop et un thermomètre bien coincé au-dessus de 25° ! Et puis, on ne peut pas l’oublier : tomber pile poil à Phantasialand le jour de l’ouverture de Rookburgh, le projet qui a le plus agité la planète parkfan européenne pendant ces quatre dernières années, ça si ce n’est pas un énorme coup de bol ! Je me dis que dans notre lancée, on aurait dû remplir une ou deux grilles de loto, on aurait peut-être pu gagner le gros lot !
Comme tous nos grands comptes-rendus, on termine avec le décernement de quelques prix :
Allez, c’est tout pour cette fois… et sans doute pour cette année 2020. A l’heure actuelle, nul ne sait quand on sera capable de reprendre nos activités de façon plus normale. D’ici là, prenez soin de vous et à très bientôt j’espère !
Pour autant, pas de doute là-dessus, ça aura été un très bon trip, que j’aurais même envie de qualifier de trip de la grosse moule !! Déjà, on n’est pas passé loin de son annulation pour cause d’évolution constante des normes sanitaires dans les différentes pays qu’on allait traverser ! Ensuite, regardez les photos, vous avez vu ne serait-ce qu’un petit nuage dessus ? Non ! Pour un mois de septembre, on a eu une météo tout bonnement exceptionnelle, avec du soleil non-stop et un thermomètre bien coincé au-dessus de 25° ! Et puis, on ne peut pas l’oublier : tomber pile poil à Phantasialand le jour de l’ouverture de Rookburgh, le projet qui a le plus agité la planète parkfan européenne pendant ces quatre dernières années, ça si ce n’est pas un énorme coup de bol ! Je me dis que dans notre lancée, on aurait dû remplir une ou deux grilles de loto, on aurait peut-être pu gagner le gros lot !
Comme tous nos grands comptes-rendus, on termine avec le décernement de quelques prix :
- La meilleure découverte du trip : facile, Rookburgh !
- La plus grosse déception du trip : F.L.Y. (j’aurais pu dire Max & Moritz mais on n’en attendait absolument rien !)
- Le meilleur nouveau coaster du trip : Hals-über-Kopf, Vekoma en force !!
- La bonne surprise du trip : Hummel Brummel, comme quoi, tout n’est pas (plus) naze à Schwaben Park
- Le parc tellement pourri qu’on ne le recommanderait même pas à notre pire ennemi : Tatzmania
- Le truc qu’on est vraiment content d’avoir croisé sur notre route : Phantasialand
- Le truc qu’on est vraiment content de ne pas avoir croisé sur notre route : la Covid
- Et last but not least, le prix spécial décerné sinon ils vont faire la gueule : Piraten in Batavia
Allez, c’est tout pour cette fois… et sans doute pour cette année 2020. A l’heure actuelle, nul ne sait quand on sera capable de reprendre nos activités de façon plus normale. D’ici là, prenez soin de vous et à très bientôt j’espère !