Avril 2019
Après nos (mes)aventures turques, on va revenir plus près de la maison, avec deux valeurs sûres que sont le petit et mimi Fraispertuis City et le gros et parfois un peu balourd Europa Park. Au programme, pas de nouveau crédit (hein, quoi, comment, est-ce possible ?? Apparemment oui) mais tout de même quelques découvertes intéressantes chez la souris allemande, avec notamment son nouvel hôtel Krønasår ainsi que son Eurosat cancantisé !
Ces deux visites, comme le titre de ce Trip Report l’indique, on ne les aura pas faites sous le grand soleil… mais quand vous avez de bons parcs et de bons manèges, on peut réussir à s’en passer ! Et au moins, restons positifs, on n’a pas trop été embêté par la foule !
Après nos (mes)aventures turques, on va revenir plus près de la maison, avec deux valeurs sûres que sont le petit et mimi Fraispertuis City et le gros et parfois un peu balourd Europa Park. Au programme, pas de nouveau crédit (hein, quoi, comment, est-ce possible ?? Apparemment oui) mais tout de même quelques découvertes intéressantes chez la souris allemande, avec notamment son nouvel hôtel Krønasår ainsi que son Eurosat cancantisé !
Ces deux visites, comme le titre de ce Trip Report l’indique, on ne les aura pas faites sous le grand soleil… mais quand vous avez de bons parcs et de bons manèges, on peut réussir à s’en passer ! Et au moins, restons positifs, on n’a pas trop été embêté par la foule !
Chapitre 1 : La pieuvre par neuf
Parc visité : Fraipertuis City
Arrêt numéro un : Fraispertuis City ! Alors oui, ce n’est pas le plus grand parc de la galaxie, il n’y a pas de crédit monstre comme chez le voisin Walygator mais ce n’est franchement pas grave : le site est sympa, bien conçu et bien tenu, et ça vaut parfois (voire souvent mieux) qu’un amoncellement sans charme de machines à sensations ! La dernière fois que l’on avait fait un crochet par le trou frais vosgiens, c’était en 2017, année d’ouverture de Golden Driller, la Free Fall Intamin multi nacelles / multi plaisirs, seule au monde avec celle de Drayton Manor à proposer la meilleure position qui soit : le mode debout tilt ! Depuis, pas trop de news, juste un Jet Ski Zierer ouvert cette année et baptisé l’Ile aux Pieuvre. Si l’attraction en elle-même est déjà bien connue, le travail d’intégration réalisé par Fraispertuis est nickel chrome, mention spéciale aux embarcations mignonnes comme tout et à ces escaliers d’accès en spirale bien plus classes que l’habituelle volée de marches droites en caillebottis ! Petit mais costaud en quelque sorte, à l’image du reste du parc ! Pour le reste, on ne va pas trop s’attarder… Du fait de la météo bien médiocre et d’une affluence du coup très faible, on a rapidement eu fait de retester tous les joujoux locaux, en se faisant au passage une bonne dizaine de tours de Golden Driller, ça aurait été dommage de se priver ! On ne sera donc pas resté bien longtemps à Fraispertuis City mais on aura tout de même, et comme à chaque fois, bien apprécié la visite ! |
Chapitre 2 : Eurosat : Cancan y en a plus, y en a encore !
Parc visité : Europa-Park
Après Fraispertuis City, place à du bien plus lourd (et mine de rien 20 fois plus visité) avec le meilleur parc d’attraction du monde, rien que ça ! Bon ça, c’est pas nous, c’est eux qui le disent mais, soyons objectifs pour une fois, c’est vrai qu’il a tout de même beaucoup pour lui cet Europa Park, même si on aime souvent bien le critiquer ! Pour cette nouvelle visite et, un peu comme d’habitude lorsqu’on est du côté de Rust, pas mal de nouveautés à tester. Au menu, il y aura donc un hôtel, un coaster relooké et plus si affinité ! Eurosat Cancan Coaster C’était en novembre 2017, après 28 ans de bons et loyaux (et parfois un peu douloureux aussi) services, qu’Eurosat – la boule pour les intimes – tirait sa révérence et se lançait dans une phase de rénovation inédite pour une attraction d’Europa Park : changement complet des rails et des trains, optimisation du parcours, nouvelle thématique, à peu près tout allait y passer ! Et c’est ainsi que 10 mois plus tard, Eurosat Cancan Coaster était né ! La première chose que l’on remarque en s’approchant de l’attraction, c’est la nouvelle enfilade de façades qui borde la grande sphère argentée. L’ensemble rend vraiment pas mal du tout et alterne style haussmannien, Art Nouveau et alsacien, répondant ainsi à chaque fois aux autres bâtiments qui se trouvent en face. L’entrée de l’attraction n’est ensuite pas difficile à trouver. Elle a été légèrement déportée sur la droite par rapport à l’ancienne version et est désormais coiffée du célèbre Moulin Rouge qui donne sa thématique à ce nouvel Eurosat. Passons ensuite à la file d’attente. Comme pour Volétarium en 2017, celle-ci est quasi intégralement en intérieur et bénéficie d’une thématisation particulièrement soignée. S’y succèdent caves voutées, grand hall d’exposition, atelier d’artiste ou petit jardin à la française, avec des décors toujours agrémentés de nombreux détails comme sait pour le coup très bien le faire Europa Park. Finalement, après une volée de marches (bye bye les escalators) on arrive dans les coulisses du cabaret et, quelques mètres plus loin, sur le quai d’embarquement. Côté trains, si on retrouve la configuration en wagons mono-rangées identique à celle déjà employée auparavant, leur nouvelle version offre un bien meilleur confort et… deux passagers en moins par train, mise à jour de la norme oblige. Venons-en maintenant au circuit. Le lift, c’est le même, toujours en spirale, et avec une variation du thème original pour un petit brin de nostalgie. Côté décors, c’est du panneau 2D avec peinture UV et pas grand-chose d’autre. J’avoue que j’aimais bien lorsque l’on était dans l’obscurité totale, ça permettait de bien créer l’appréhension, et surtout, ça empêchait de voir la hauteur du parcours ! Le parcours, on y arrive justement… C’est en grande partie le même, avec cela-dit quelques descentes plus prononcés, notamment une bien marrante avant le premier frein de mi-parcours. Pour le reste, la grande différence est à chercher du côté du confort. Ici, plus rien à voir avec ce que l’on connaissait jusqu’alors ! Le train glisse sur les rails sans aucun à-coup, à l’image des créations récentes signées Mack. Côté décors, adieux les lasers, faux astéroïdes et autres cochonneries bien kitchs, à l’instar du lift, on a maintenant droit à des visuels en lumière noire, plutôt jolis même si un peu en deçà de ce que l’on aurait pu attendre, en particulier au vu du niveau de thématisation de la file d’attente. Disons qu’en fait, le mieux là-dedans, c’est le son embarqué qui diffuse Offenbach à fond la caisse. Pour l’ambiance, y a rien de mieux ! Au final, cet Eurosat Cancan Coaster s’est avéré être une très belle mise à jour ! Si on peut éventuellement regretter que l’update n’ait pas été accompagnée d’un changement plus radical du circuit et que les décors dans l’attraction en elle-même soient un peu simplistes, pour le reste, absolument rien à redire ! La déco de la file est beaucoup plus poussée, l’ambiance sur le parcours vraiment sympa et surtout, adieux les bobos après un tour place à un confort à toute épreuve ! En somme, reste plus qu’à faire la même chose avec EuroMir !! Valerian On prend les mêmes et on recommence, avec cette fois-ci des lunettes VR sur le nez et un dérivé du film de SF de Luc Besson devant les yeux. Résultat ? Une bonne grosse cata !! Le film est moche et la synchro aléatoire si bien que je me suis payé un petit mal de crane après mon tour ! Inutile de dépenser 6 euros pour ça, la version sans VR est bien meilleure et, si vous voulez absolument tester l’expérience sur une montagne russe, faites-le plutôt sur Alpinexpress, c’est bien plus réussi (et moins cher) ! Madame Freudenreich Curiosités Tant qu’à remettre Eurosat au goût du jour, autant en profiter pour également dépoussiérer le vieux Dark Ride à base de dinosaures qui se trouvait juste en dessous ! C’est chose faite avec Madame Freudenreich, un drôle de machin toujours à base de dinos où sont venus se greffer une vieille alsacienne, des kougelhopfs et d’autres bizarreries qui n’ont pas pu sortir de l’imagination d’un scénographe sans l’aide de quelques substances psychotropes ! Le résultat est… j’ai du mal à trouver les mots… ah ben c’est dans le titre en fait : curieux ! L’idée j’imagine était de modifier le Dark Ride afin de le rendre moins effrayant et, de ce côté-là, ça marche plutôt bien ! Après, pour ce qui est de le rendre intéressant et, pire, d’un goût pas trop douteux, c’est une autre paire de manches !! Jim Bouton Eh mais c’est qu’ils sont à fond sur les réhabs à Europa Park ! Après Eurosat, après Universum der Energie, place à ce bon vieil Old 99 qui se retrouve affublé d’une nouvelle thématique basée sur un livre jeunesse allemand (décliné en film) dont je dois bien avouer que je n’avais jamais entendu parler. Le résultat est plutôt mignon si l’on excepte quelques animatronics bien moisis comme on ne devrait plus en voir ! Traumzeit Dome L’attraction n’est pas nouvelle mais le film lui l’est. Et après… euh… après je crois que je me suis endormi. C’est qu’ils sont super confortables leur fatboys !! Hotel Krønasår Ouvert en mai 2019, l’Hôtel Krønasår est la première pierre du complexe Rulantica, nom du gigantesque parc aquatique indoor qui ouvrira ses portes en fin d’année. Pour l’instant, pas encore de toboggans donc, juste un gros zotel à l’architecture d’inspiration nordique et dont le layout n’est pas sans rappeler celui du Bell Rock (en fait c’est quasi le même, avec des étages en plus). Alors est-il gros, naze et euh… ar ? ce Krønasår ou est-ce qu’Europa Park a une nouvelle fois réussi à repousser les limites de ce qui pouvait être fait en termes de qualité pour un hôtel de parc à thème ? On va dire qu’on est un peu entre les deux… Le positif déjà… Ben c’est un hôtel d’Europa Park. Donc rien que ça le place direct dans ce qui se fait de mieux en la matière ! C’est bien conçu, joli, super propre, confortable, la bouffe dans les resto est bonne, le bar est bien achalandé, etc. Après… après je ne sais pas, je trouve qu’il lui manque quelque chose à ce Krønasår… Déjà, précisons que nous avons testé l’hôtel en pré-ouverture, donc il est fort probable (c’est quand même assez le style de la maison) qu’il y ait déjà eu pas mal d’améliorations de faites depuis. Mais bon, toujours est-il qu’on a trouvé le lieu un peu triste, manquant de chaleur. Pour commencer, les couleurs, principalement dans les tons bleus et blancs n’aident pas beaucoup. Ensuite, curieusement, la déco fait un peu vide et, mises à part les quelques vitrines dans le couloirs allant vers les restos et le gros (et très plastoc) squelette de je-ne-sais-quoi suspendu dans le lobby, on a vite fait d’oublier qu’il s’agit d’un « hôtel musée ». Là je dirais plutôt un hôtel d’explorateurs… On retrouve cette impression dans le bar, étonnamment vide et manquant d’ambiance ainsi que dans les salles des restaurants, belles mais trop quelconque si on parle du Tre Krønen (le semi-gastro) ou beaucoup trop grande si on parle du Bubba Svens. Autre regret, le manque d’infrastructures périphériques et d’offres en extérieur. Ici, on est quasi cantonné à l’intérieur du bâtiment, le Krønasår ne disposant ni de jardin comme au Bell Rock ou à l’El Andaluz, ni de piazza comme au Colosseo, tout juste de terrasses pour ses restaurants. Pareil côté piscine : rien du tout alors que tous les autres hôtels du parc en ont une. Vous allez me dire « oui mais y aura Rulantica juste en face ». C’est pas faux… mais c’est pas gratuit, et ça, ça change tout ! Au final, une impression un peu mitigée sur ce nouvel hôtel. Autant Europa Park avait réussi à inventer quelque chose avec les deux précédents (Colosseo avec son organisation circulaire et sa place centrale, Bell Rock avec son phare et ses jardins), autant là on a l’impression d’être revenu à du plus basique : c’est bien, très bien même, mais on en espérait sans doute encore mieux… Et puis, très franchement, quitte à se payer le logement à Europa Park, autant être à proximité directe du parc d’attractions, c’est tout de même là que l’on passe le plus de temps ! Donc voilà, hôtel préféré à Europa Park : encore et toujours le Bell Rock ! Allez, je crois qu’on a maintenant tout dit après cette nouvelle visite dans le meilleur parc du monde, préféré des familles en Europe et tout ça ! On reviendra, comme d’habitude… et la prochaine fois je crois qu’il faudra qu’on pense à prendre les maillots de bain ! |