Août - septembre 2019
Revis notre aventure en live !
Hmm, mais quel est ce titre énigmatique… TnP se serait-il lancé le défi fou de faire tous les parcs Walibi sur un seul trip ?? Euh non, vous n’y êtes pas vraiment ! Là on parle du gros trip de l’année et, à gros trip, gros moyens, très gros moyens même puisque pour cette édition 2019, direction l’autre bout du monde et l’Australie, une toute nouvelle destination qu’on n’avait encore jamais visitée, sans doute parce que c’est quand même sacrément loin !
C’est gros, c’est loin, mais surtout, qu’y a-t-il à voir là-bas ? Des parcs, non mais vous croyez quoi ? Cela dit, y en a pas tant que ça et ce périple australien sera surtout rythmé par la découverte de nombreux sites naturels de l'île-continent, qu’il s’agisse de plages paradisiaques, de forêts tropicales ou de déserts rougeoyants. Bon, y a aussi pas mal de bébêtes pas chouettes genre mygales, crocodiles, méduses méga venimeuses mais ça, parait qu’on finit par s’y habituer… ou pas !
Et comme il faut aussi faire un peu tourner le compteur à crédit et que ce ne sont pas trois parcs à Brisbane qui vont nous y aider plus que cela, on va également se faire des petits stop-over histoire de couper le trèèèès long trajet : à l’aller ce sera Abu Dhabi avec son tout nouveau (et tout climatisé) Warner Bros World et, au retour, place à la région de Canton avec Guangzhou Sunac Land, Chimelong Ocean Kingdom et sans doute encore un peu de +1 bonus par-ci par-là !
Revis notre aventure en live !
Hmm, mais quel est ce titre énigmatique… TnP se serait-il lancé le défi fou de faire tous les parcs Walibi sur un seul trip ?? Euh non, vous n’y êtes pas vraiment ! Là on parle du gros trip de l’année et, à gros trip, gros moyens, très gros moyens même puisque pour cette édition 2019, direction l’autre bout du monde et l’Australie, une toute nouvelle destination qu’on n’avait encore jamais visitée, sans doute parce que c’est quand même sacrément loin !
C’est gros, c’est loin, mais surtout, qu’y a-t-il à voir là-bas ? Des parcs, non mais vous croyez quoi ? Cela dit, y en a pas tant que ça et ce périple australien sera surtout rythmé par la découverte de nombreux sites naturels de l'île-continent, qu’il s’agisse de plages paradisiaques, de forêts tropicales ou de déserts rougeoyants. Bon, y a aussi pas mal de bébêtes pas chouettes genre mygales, crocodiles, méduses méga venimeuses mais ça, parait qu’on finit par s’y habituer… ou pas !
Et comme il faut aussi faire un peu tourner le compteur à crédit et que ce ne sont pas trois parcs à Brisbane qui vont nous y aider plus que cela, on va également se faire des petits stop-over histoire de couper le trèèèès long trajet : à l’aller ce sera Abu Dhabi avec son tout nouveau (et tout climatisé) Warner Bros World et, au retour, place à la région de Canton avec Guangzhou Sunac Land, Chimelong Ocean Kingdom et sans doute encore un peu de +1 bonus par-ci par-là !
Chapitre 1 : Warner en stop-over
Parc visité : Warner Bros. World Abu Dhabi
On attaque ce trip report australien par… Abu Dhabi, logique ! Non mais vous êtes marrants vous, vous auriez vraiment voulu qu’on se fasse 22 heures de vol d’un traite ? Ben nous non ! Donc à l’aller, comme au retour, on s’est fait des petits stop-over parcs, d’où notre présence dans la capitale des Emirats Arabes Unis, où a été inauguré en 2018 Warner Bros. World Abu Dhabi, le nouveau plus grand parc indoor du monde (ce n’est que le troisième à décrocher le titre dans la région après Ferrari World et IMG Worlds of Adventure). Le parc se trouve sur Yas Island, juste en face de Yas WaterWorld et non loin de Ferrari World. Contrairement à ce dernier, le bâtiment qui l’abrite n’a absolument rien d’une prouesse architecturale ; il s’agit juste d’une combinaison de grosses boites assez moches vues de l’extérieur, avec une grande verrière bleue et une version stylisée du célèbre château d’eau Warner pour marquer l’entrée. Concernant cette dernière, pas grand-chose à dire non plus. C’est un grand hall très neutre, avec sol en marbre, murs couverts de dalles blanches et huit affiches des plus connus des personnages Warner côté supers héros et cartoon. Ah et y a aussi une statue de Bugs Bunny pour faire son selfie ! On passe donc le contrôle d’accès, un petit couloir et, tadaaaaaa, voilà que l’on débarque sur Warner Bros. Plaza. Et d’un coup, changement radical de ton : on passe de l’ultra neutre à l’ultra thématisé ! Du sol au plafond, pas un seul détail n’est laissé au hasard et, franchement, ça a vraiment de la gueule ! Côté attractions, y a rien, comme toute Main Street (ou Plaza) qui se respecte, ici, ce ne sont que boutiques et restaurant qui nous attendent. La seule chose à voir, en plus des jolis décors, c’est un show de mapping sur les façades qui évoque les grands classiques de Warner. Dans l’ensemble, c’est plutôt sympa même si un chouilla long et pas toujours optimal en termes de projections, surtout quand celles-ci se font sur les bâtiments les plus tarabiscotées de la place… Allez, on passe à la suite et il faut à présent choisir entre le côté supers héros DC Comics (partie gauche du parc, avec Metropolis et Gotham City) ou celui des cartoons Warner et Hanna-Barbera (partie droite du parc avec Cartoon Junction, Dynamite Gulch et Bedrock). Sans doute attiré par les collants moulants et un potentiel sentiment de justice exacerbée, on a mis le cap sur Metropolis. Comme sur Warner Plaza (et de manière générale comme dans tout le parc), les décors de la zone sont de très haute volée, aisément au-dessus de ceux de la pourtant déjà très belle zone Dreamworks à Motiongate et franchement pas loin de ce que peuvent faire Disney ou Universal dans leurs grands moments d’inspiration ! Chose rare pour un parc indoor, même les plafonds sont traités. Les concepteurs ont d’ailleurs eu l’intelligence de proposer plusieurs ambiances en fonction des zones : Warner Bros. Plaza et Metropolis baignent ainsi dans une lueur de couché de soleil, Gotham City est plongé dans la nuit et, pour Cartoon Junction, c’est plein jour ! Le grand avantage de tout cela, en plus de varier les ambiances, est de rendre plus supportable pour l’horloge interne le fait d’être constamment en intérieur, en particulier dans le noir, comme cela est le cas si vous allez à IMG à Dubai ! Mais revenons à Metropolis. Au milieu des hauts buildings de la zone se cachent trois attractions, à chaque fois à base média. La première, Superman 360: Battle for Metropolis est, comme son nom le laisse deviner, un cinéma à 360°. On ne va pas se mentir, ce n’était pas la chose la plus intéressante qu’on ait croisée dans le parc. Un ciné 360° c’était déjà ringard en l’an 2000 (même le Futuroscope a viré le sien !) alors imaginez quasi vingt ans après ! Le seul effet à la rigueur un peu rigolo est celui où les murs du studios dans lequel vous vous trouvez (l’action commence au Daily Planet) disparaissent subitement pour révéler l’écran. Ah, on me fait signe que ça existe justement depuis 20 ans dans Poseidon’s Fury à Islands of Adventure. Ok, on oublie et on passe à la suite ! La suite, c’est Green Lantern: Galactic Odyssey, un Flying Theater qui met en scène un autre héros DC Comics dont j’avoue ne pas connaitre grand-chose à part le nanar avec Ryan Reynolds. Vous allez me dire, ce n’est pas parce qu’un film est mauvais que ça ne peut pas faire une bonne attraction, confère Cars ou la Momie ! Sauf que là non ! L’intention d’utiliser un Flying Theater dans une version 3D et plus intense était louable, le résultat est en revanche juste nul ! Scénario indigent, image sombre et de piètre qualité, il n’y a absolument rien à sauver ! Allez, dernière tentative de trouver une attraction intéressante dans Metropolis avec Justice League: Warworld Attacks. Je n’en ai pas parlé pour Superman et Green Lantern mais les files des attractions de Warner Bros. World sont à l’image du parc : magnifiques… et vides aussi, ce qui ne donnent pas forcément l’opportunité de bien profiter des décors. Ok, on arrête les digressions et on revient à Justice League. Une fois arrivés au bout de la file d’attente, on vous remettra des lunettes 3D et vous serez invités à embarquer dans des véhicules dynamiques 8 places. Eh oui, voici la version locale du génial Spiderman ! Et après ? Ben après y a Superman, Wonder Woman, Green Lantern et je ne sais plus qui d’autre qui essaient d’empêcher je ne sais quel méchant de conquérir le monde, mouahahah, qu’est-ce c’est diabolique (et original) ! Dans l’ensemble c’est bien fait mais le scénario est tellement indigent que je ne suis pas du tout rentré dedans ! Quand ça veut pas… Avant de quitter Metropolis, encore un arrêt rapide à Teen Titans Training Academy, un acrobranche en intérieur avec un bon débit de chiotte mais surtout une tyrolienne coaster ! Premier +1 de la visite (et du trip, ça démarre fort) et on peut passer à Gotham City ! Comme mentionné quelques paragraphes plus haut, les décors de Gotham City sont plongés dans l’obscurité (c’est d’ailleurs la seule zone du parc où le plafond n’est pas traité) et on retrouve tout à fait ici l’ambiance sombre et poisseuse des comics mettant en scène Batman. Côté attractions, c’est dans Gotham City que l’on croise enfin les premiers manèges mécaniques de notre visite. D’un côté il y a Scarecrow Scare Raid, un vomitron Moser Rides HS (et qui ne rouvrira sans doute jamais vu son état) et de l’autre, The Riddler Revolution, un superbe Disk’O Coaster dont le cycle est accompagné d’un ensemble d’effets lumineux qui rendent l’attraction presque plus intéressante à voir qu’à faire ! On continue le tour de Gotham City en pénétrant ensuite dans les locaux de Wayne Enterprise où se trouve Batman Knight Flight, une nouvelle attraction média cette fois-ci dérivée de… Harry Potter and the Forbidden Journey. On oublie les bancs magiques, les tours de Poudlars, les dragons et autres Détraqueurs, on garde les bras robotiques et les écrans hémisphériques (fixes pour le coup) et on y ajoute du Joker, de la Batmobile et je ne sais plus quoi d’autre encore pour une résultat bien mais sans plus, largement pas à la hauteur en tout cas de l’original de chez Universal ! Dernière attraction à tester avant de quitter Gotham City : The Joker Funhouse, une… ben Fun House, y avait pas de piège ! Celle-ci ne marquera sans doute pas les esprits tant son parcours est inintéressant et dépourvu de tout aspect fun ! Pourquoi ? Imaginez-vous une Fun House conçue par Disney, avec des couloirs suffisamment larges pour laisser passer des fauteuils roulants et des agrès sur lesquels vous ne pourriez pas vous faire mal même en y mettant beaucoup de mauvaise volonté ! Ben c’est ça Joker Funhouse ! Et c’est donc nul !! Oulaaa, je vois que j’ai déjà écrit une belle tartine et on a à peine fait la moitié du parc ! On ne ralentit donc pas le rythme et on passe à Cartoon Junction, la première des trois zones du parc dédiés aux personnages de dessins animés Warner et Hanna-Barbera. Dans Cartoon Junction, l’ambiance est citadine et joyeuse, avec cette petite place bordée des maisons colorées et, un peu plus loin, l’usine Acmé et sa grande façade de briques. Dirigeons-nous vers cette dernière pour commencer, afin d’aller tester Ani-Mayhem, un Dark Ride interactif signé ETF et Alterface. Celui-ci mélange scènes de shoot sur écrans et sur décors réels pour un résultat très réussi et particulièrement fun ! Ah ben voilà, suffisait de quitter les super héros et on les trouve les bonnes attractions ! D’ailleurs, on va à présent passer à celle qui nous a le plus plu à Warner Bros. World : Scooby-Doo The Museum of Mysteries. Dans ce Dark Ride trackless, quasi pas d’écrans, juste des décors tangibles, quelques effets de lumière et de mapping et surtout une storyline très maline qui vous plongera instantanément dans l’univers déjanté du plus célèbre des chiens de cartoon et de sa bande d’amis détectives en herbe ! Au final, l’ensemble est simple, bougrement efficace et terriblement fun, mention spéciale à la course poursuite en fin de parcours où les portes s’ouvrent et se ferment à tout va et les véhicules se croisent dans tous les sens ! Comme quoi, il n’y a pas besoin de projections, de moyens de transport high tech et d’effets spéciaux à tout va pour faire un bon Dark Ride ! Trouvez une histoire simple et efficace et vous avez déjà fait une bonne part du boulot ! Quoi d’autre encore dans Cartoon Junction. Un crédit ? Ah chouette ! C’est un Spinning Zamperla ! Ah… moins chouette ! Détrompez-vous, car Tom & Jerry Swiss Spin Cheese n’a rien à voir avec l’habituelle Spinning Wild Mouse du constructeur italien. Ici le parcours est custom, super smooth et les sensations sont plutôt bonnes ! Pas la montagne russe du siècle mais, pour le public cible du parc, à savoir les familles, c’est parfait ! Pour finir avec Cartoon Junction, mentionnons encore vite fait Acme Factory, une très jolie aire de jeux avec trois petits manèges kids. Voilà, c’est mentionné, on peut passer à présent à Dynamite Gulch où nous attendent Bip Bip, le Coyote et surtout le dernier crédit local, Fast and Furry-ous ! Au programme, Junior Inverted Intamin dont le parcours vaut avant tout pour sa première descente dans le noir, le reste étant principalement de la spirale sans grand intérêt si ce n’est de passer parfois très près des décors ! Après cela, encore un manège d’autos tamponneuse et un autre d’avion et puis c’en est déjà fini de Dynamite Gulch. Ah si, j’ai oublié de préciser : les décors sont top au cas où vous ne l’auriez pas encore compris ! On passe donc à Bedrock, la dernière zone du parc, dédiée aux célèbres Pierrafeu. Comme Dynamite Gulch, l’endroit ne possède qu’une seule attraction majeure, à nouveau signée Intamin : Bedrock River Adventure. Il s'agit là d'un Flume Ride, qui s’apparente d’ailleurs plus à une promenade en bateau qu’à des bûches dignes de ce nom vu que le parcours ne compte qu’une seule descente, haute de 3-4 mètres à tout casser. Mignon mais vite oublié ! Ça y est, on arrive au bout et on va donc pouvoir conclure ! Alors, que dire de Warner Bros. Abu Dhabi ? Déjà que c’est un parc dont on attendait beaucoup… Un investissement colossal (plus d’un milliard de dollars), de grosses licences, des attractions particulièrement alléchantes, tout laissait à croire qu’on allait avoir droit eu nec plus ultra du parc indoor. Oui… mais non ! L’incontestable point fort du parc, ce sont ces décors ! Là, c’est vraiment le top du top, que ce soit par leur taille, la qualité de leur réalisation, leur mise en lumière ou, de manière plus générale, par le sentiment d’immersion qu’ils procurent. Aussi bien côté Supers Héros que Cartoon, il n’y a pas une seule faute de goût à noter, ce qui est loin d’être le cas si l’on parle des autres parcs indoor de la région que sont Ferrari World ou IMG ! Sur ce point donc, chapeau bas ! Après, il y a les attractions, et c’est un peu là que ça coince… Déjà, le parc manque clairement d’une ou deux attractions phares. Logiquement, on aurait dû les trouver du côté de Gotham City ou Metropolis mais les manèges locaux partagent tous les même défauts : être uniquement à base média, proposer toujours le même scénario pas franchement passionnant et, surtout, être bien en-deçà des modèles (Universal principalement) dont ils font plus que s’inspirer ! Restent donc quelques offres qui, sur le papier, auraient dû être secondaires, mais qui se sont révélées bien meilleures qu’attendu. Je pense là tout particulièrement à Scooby Doo et, dans une seconde mesure, à Ani-Mayhem et au Spinning Coaster Tom & Jerry. Au final, il faut dire ce qui est : on aura largement préféré la zone Dreamworld de Motiongate à Warner Bros. World. Le premier est certes un peu moins grandiose côté déco (et encore il s’en sort déjà très bien) mais au moins, les attractions sont plus originales et bien plus fun ! Après, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : Warner un bon parc, mais, une fois le tour des attractions fait, il n’y en a que très peu que vous aurez envie de refaire. Et ça, c’est quand même un problème ! |
Chapitre 2 : Sydney si humide
Parc visité : Luna Park Sidney
Ça y est, on est en Australie ! Good day tout le monde et… non mais c’est quoi ce temps de merde ????!!! On nous avait promis un soleil rayonnant et là c’est pluie, pluie et re-pluie ! Bon ben faudra faire avec, d’autant plus que ça ne durera que deux jours sur tout le voyage, les deux que l’on a passés dans la ville la plus peuplée du pays (ce n’est pas la capitale pour autant), Sydney ! Donc mis à part la météo pourrie, ça vaut quoi Sydney ? Et bien c’est très sympa, avec des petits airs de San Francisco, en moins pentu cela dit. Un des points très appréciables de la ville est l’omniprésence de l’eau, avec pour commencer le célèbre Sydney Harbour, où se trouvent le pont que vous pouvez voir sur toutes les vidéos de feux d’artifices à Nouvel An ainsi que l’opéra à l’architecture si particulière, qui rappelle un coquillage ou les voiles d’un bateau, c'est comme vous voulez. Après, vous avez également plein d’autres petites baies qui sont autant de lieux pour se promener ou profiter d’un verre en terrasse (ok, quand il ne flotte pas). Pour ce qui est des choses à voir, on a commencé par le CBD pour Central Business District, autrement dit le quartier des affaires, avec tout ce qu’il faut de buildings de verre et d’acier mais aussi pas mal d'autres bâtiments plus anciens et plutôt jolis, parmi lesquels de nombreuses galeries commerçantes couvertes, qui furent autant d’abris entre deux douches dues à la pluie ! Si l’on s’éloigne un peu de l’hypercentre, on arrive à Chinatown, pas le quartier qui nous a le plus plu pour tout vous dire mais qui jouxte cela dit Darling Harbour, une autre baie où s’alignent les uns à côtés des autres, bars, restaurants et autres activités de loisirs ! Poussez encore un peu la ballade et vous pourrez aller vous faire une assiette de fruits de mer au Marché aux Poissons situé non loin de là ! Sydney est aussi connu pour ses plages, dont la mythique Bondi Beach. On a été y faire un rapide tour mais les conditions météo étaient tellement catastrophiques qu’on ne s’est vraiment pas attardé, à peine le temps de faire une photo ! On a cela dit été un peu errer dans le quartier qui se trouve juste derrière et qui ressemble à une petite station balnéaire remplie de maisons basses et de restos un brin branchouilles (mais très bon cela dit) ! Pour finir, on va parler un peu parc, de Luna Park même, vu que Sydney en possède un situé juste au pied du Sydney Harbour Bridge, face au CBD. Le parc n’est bien pas grand mais est plutôt mignon, avec un style très fête foraine d’antan qui lui va comme un gant ! Côté attractions, rien de bien foufou, c’est du carrousel, grande roue, tour de chute libre, chenille et autres grands classiques. Quand au crédit, je l’écris au singulier vu qu’il n’y en a qu’un seul, une bonne vieille Wild Mouse en bois, pas aussi délirante que celle qui se trouvait à Blackpool Pleasure Beach, mais cela dit bien plus amusante que les modèles plus récents en acier ! Voilà donc pour Sydney… Avec le temps exécrable qu’on a eu, on a eu un peu de mal à profiter de la ville à 100%. On a notamment fait l’impasse sur tout ce qui était trop en extérieur comme les parcs (notamment le jardin botanique) ou la cote pacifique qui possède parait-il quelques très jolies balades en bord d’océan. Cela dit, on a tout de même beaucoup apprécié cette escale de deux jours ! J’imagine donc qu’avec un peu de soleil et des températures plus clémentes, ça doit être vraiment top ! |
Chapitre 3 : Sorties autour de Sydney
Parcs visités : -
Après la pluie, le beau temps, et après Sydney, ses environs, avec trois points d’arrêt : les Blue Mountains, un peu plus au sud, Kangaroo Valley et, encore plus au sud, Jervis Bay ! Blue Mountains On est à environ une heure de route de Sydney, dans la cordillère australienne, une chaîne montagneuses qui longe toute la côte est du pays et dont les Blue Mountains ne sont en fait qu’une toute petite partie ! Pour paraphraser Google : "le nom Blue Mountains trouve son origine dans le reflet bleu renvoyé par les montagnes vues à distance, reflet généré par les essences volatiles des forêts d'eucalyptus". Très honnêtement, ça ne nous a pas particulièrement sauter à la figure... Autant les Smokey Mountains ont effectivement souvent des nuages accrochés à leurs sommets et on a donc vite fait de piger d'où vient le nom, autant là… Pour ce qui est de la visite, on a principalement rayonné autour de la ville principale du coin, Katoomba. On a débuté le matin par une balade dans une brume très compacte, à la recherche de la cascade de Wentworth. Si les conditions météorologiques n’étaient pas idéales pour apprécier la chute d’eau et ses 187 mètres de hauteur dans toute sa splendeur, l’épais brouillard et l’absence totale d’autre touriste ont rendu l’expédition particulièrement surréelle, d’autant plus que certains passages de la randonnées se font le long de falaises, sur des petits chemins creusés à même la roche, où l’on ne pouvait ni voir ce qu’il y avait au-dessus de nous, ni en-dessous ! Passée la pause de midi, le soleil a décidé de faire son apparition et on a donc pu découvrir les impressionnants panorama de la région, à commencer par celui de Sublime Point Lookout, qui offre une vue à 180° sur les Blues Mountains depuis le sommet d’une falaise qui les domine. Après cela, on a suivi un chemin longeant le vide jusqu’aux Three Sisters, une formation composée de trois pitons rocheux, pour ensuite descendre les 800 marches du Giant Stairway et nous retrouver au milieu de la végétation luxuriante du bush. Environ une heure de marche plus tard, on a fini par arriver à Scenic World, un site touristique qui possède deux téléphériques et l’un des plus raides funiculaires du monde, bien pratique pour remonter au sommet de la falaise (oui parce que sinon ce sont les 800 marches du Giant Stairway dans l’autre sens) mais encore plus marrant en descente, lorsque l’on se retrouve face à la pente extrêmement raide ! Arrivés à la gare amont, n’oublions pas de jeter un rapide coup d’œil aux restes d’Orphan Rocker, une montagne russe construite maison dans les années 80 mais jamais ouverte au public du fait d’interminables soucis techniques. En plus de posséder quelques passages au bord d’un gouffre de 200 mètres, Orphan Rocker avait également la particularité de posséder des wagons Sit Down pouvant osciller latéralement, un concept qui sera repris par Disney trois décennies plus tard avec Seven Dwarfs Mine Train ! Au final, on aura passé une journée complète à explorer (finalement très partiellement) les Blues Mountain. Entre la matinée dans la brume en mode ambiance poisseuse et l’après-midi pleine de soleil et de panoramas époustouflants, on n’aura pas du tout regretté le déplacement ! Kangaroo Valley On reprend la route et on met le cap au sud pour traverser Kangaroo Valley, une paisible vallée agricole qui ne mérite sans doute pas que j’écrive des lignes et des lignes à son sujet mais qui nous a tout de même offerts quelques jolis arrêts cascade (à Fitzeoy Falls) et point de vue (à Cambewarra Lookout). Jarvis Bay Dernière étape de ce chapitre avec Jarvis Bay. On est à environ 2h30 de route au sud de Sydney et, si on est là, c’est principalement pour aller voir les baleines, dont le chemin de migration passe justement non loin. Malheureusement, on a été à peu près aussi chanceux avec les baleines qu’avec certains crédits : elles n’avaient pas envie de se montrer pour le visiteur ! Bon, on a tout de même vu quelques dauphins et une otarie, c’est déjà ça de pris, et on a également profité d’être dans les parrages pour aller voir Hyams Beach, dont le sable est, parait-il, l’un des plus blancs au monde ! Est-ce vrai, je n’en sais rien, toujours est-il qu’on était sacrément bien sur la place, à l’ombre des palmiers ! Ça c’est ce que j’appelle des vacances !! |
Chapitre 4 : Red is not dead !
Parcs visités : -
On quitte la cote le temps d’un chapitre afin d’aller découvrir l’un des lieux les plus emblématiques de l’Australie, le Centre Rouge ! Alors, autant les Blue Mountains, comme dit dans le chapitre précédent, on n’a pas forcément capté la référence colorée, autant là, pas besoin qu’on nous explique, si ça s’appelle le centre rouge, c’est juste que le sable est rouge, que les rochers sont rouges, bref, que tout est rouge, y compris nous après nous êtes baladés en plein cagnard sans mettre de crème solaire ! Pour vous rendre là-bas depuis Sydney, vous pouvez vous la faire en mode Priscilla Folle du Désert, ça ne vous prendra que 28 heures de route ! Nous, vu qu’on n’avait ni le temps, ni le bus rose (et encore moins les costumes de drags), on a préféré l’avion jusqu’à Ayers Rock, pas donné du tout mais finalement pas si cher payé que cela vue la beauté des sites naturels qui vous attendaient là-bas ! Tiens, justement, qu’a-t-on vu de (très) beau ? J’y arrive, j’y arrive, no worries comme disent les locaux ! Kings Canyon Ce site se trouve à environ trois heures de route d’Ayers Rock et Kata Tjuta et, s’il est possible d’y aller en bus, on a préféré louer une voiture et être autonomes. Ensuite, vu qu’il est par ailleurs préférable de faire la visite le matin, on a dormi à proximité, dans ce qui est le seul hôtel du coin, le King Canyon Resort. Comme partout dans la région, c’est cher, le confort n’est clairement pas à la hauteur du prix mais le lieu est franchement magique, coupé du monde, et les soirées barbecues sous les étoiles sont très sympas ! Le lendemain, on a mis le réveil bien tôt et, à sept heures du mat’, on était sur les lieux, prêts à découvrir ce fameux canyon du roi ! Pour ce qui est de la balade, deux chemins sont possibles : un premier, d’une durée d’une heure aller-retour, vous donnera un rapide aperçu du site. Le second, plus long et nommé le « Rim Walk », vous prendra entre trois et quatre heures et vous permettra de pénétrer bien plus profondément dans le canyon. Pour notre part, on a opté pour le second et, exceptée la montée bien raide tout au début, le reste est franchement tranquille, pas la peine de s’entraîner comme un marathonien, une bonne bouteille d’eau et de la crème solaire suffiront ! Et donc après, qu’est-ce que ça donne ? Ben c’est beau… magnifique… sublime… En fait c’est dur à décrire, faut le voir pour comprendre ! Tout au long du sentier, on va de surprise en surprise, que ce soit en traversant une mer de dômes de pierre, en longeant la falaise abrupte du canyon ou en pénétrant dans le Jardin d’Eden, une poche luxuriante de végétation qui s’est formé autour d’un petit point d’eau. Je crois que le plus impressionnant dans tout cela, ce sont les couleurs hyper contrastées du paysage que l’on a sous les yeux, entre le bleu du ciel, le rouge et l’ocre de la roche et le vert des quelques arbres qui ont réussi à pousser dans ce milieu particulièrement hostile ! Ils ne nous ont pas menti dans le nom, c'était vraiment royal !! Kata Tjuta On refait la route dans l’autre sens et nous voici à environ 30 minutes d’Ayers Rock, face aux dômes gigantesques des Monts Olga, le nom occidentalisé de Kata Tjuta. Comme à Kings Canyon, préparez-vous à faire une randonnée d’environ trois heures au milieu de la rocaille, histoire d’avoir un aperçu sur les 36 rochers qui forment cette curiosité géologique. La marche est un peu plus fatigante (ça monte et ça descend plus) mais, là aussi, ça vaut vraiment le coup d’œil, notamment dans la première partie où vous vous retrouverez dans les étroites gorges créées par ces intrigantes formations rocheuses. La deuxième partie est ensuite un peu moins intéressante et, si elle permet d’avoir un peu de recul et une vue d’ensemble sur le site, le fait de ne pas avoir un coin d’ombre pendant plusieurs kilomètres finit par être un brin harassant. Enfin, ça n’enlève en rien le fait qu’on en a une fois de plus pris plein les yeux ! Uluru Last but not least, voici Uluru (ou Ayers Rock, ça marche aussi), l’énorme caillou tout rouge qui surgit du désert tel un énorme vaisseau extraterrestre ! Long de 3.6km, le rocher s’élève à 348m au-dessus de l’outback et il parait que, tel un iceberg, la partie visible n’est qu’une petite portion du volume global de ce monolithe (ok, d’après wikipédia, c’est plutôt un inselberg, je vous épargne les différences de terminologie) ! Alors comme ça, vous allez me dire, ok c’est un gros caillou, qu’est-ce que ça peut avoir de si extraordinaire ? C’est très dur à expliquer mais, ce rocher a quelque chose d’hyper fascinant : tellement grand, tellement massif... Peut-être est-ce lié au fait qu'il est bien chargé en minéraux ferreur (d'où la couleur rouge), toujours est-il qu'il a agi sur moi comme un aimant et, alors que je n’avais pas l’intention de monter dessus (c’est haut, c’est raide et surtout, ce n’est pas respectueux de la culture aborigène qui considère le site comme sacré), je ne sais pas ce qui m’a pris, au dernier moment, je n'ai pas pu résister, il a fallu que je grimpe dessus ! Après tout, vu que l'ascension allait être interdite un mois plus tard, c’était maintenant ou jamais ! Alors oui, j’en ai un peu chié (la monté est à 60° par endroit et je ne me qualiferais pas de grand sportif) et j’ai aussi un peu honte de ne pas avoir respecter la volonté des aborigènes mais, d’un autre côté, marcher sur la crète d’Uluru a sans doute été pour moi le moment le plus magique du séjour ! Une fois de plus, je ne sais pas trop comment vous décrire cela mais on se sent comme transporté sur une autre planète, avec un paysage de dingue sous nos pieds pour ne rien gâcher ! Simplement hallucinant ! Redescendu au sol, on a ensuite fait le tour d'Uluru (10km, trois bonnes heures de marche majoritairement en plein soleil) afin de découvrir toutes les faces de ce monstre de roche. C'était pas mal aussi mais bien moins envoûtant que d'être dessus ! Voilà donc pour cette étape dans le Centre Rouge… Comme dit en intro, y venir n’est pas bon marché, les vols et le logement sur place étant vraiment très chers. Néanmoins, je peux vous garantir qu’on n’a pas regretté un seul instant d’avoir cassé notre tirelire ! Les sites naturels sont magnifiques, hors du réel, franchement faut le voir pour comprendre, y a pas d’autre choix !! |
Chapitre 5 : Under the Sea
Parc visités : -
Après le Centre Rouge, place à la grand bleue ! On est cette fois-ci dans le Queensland, au nord du pays, ce qui veut dire que chez nous ce serait le sud… Oui parce que l’Europe se trouve dans l’hémisphère nord et l’Australie dans l’hémisphère sud donc les climats s’inversent en quelque sorte… Comment ça, vous en perdez le nord ? Bon, ok, faisons simple, faisons bien, on est sur la cote, là il fait beau et chaud, voilà ! Ah, et puis on est aussi là où se trouve la Grande Barrière de Corail, c’est important ça, c’est même la raison de notre présence !! Pour ceux qui n’en aurait jamais entendu parler (vous n’avez pas vu Le Monde de Nemo ??), la Grande Barrière est un récif corallien qui s’étend sur plus de 2500km le long de la cote est australienne. Inscrit au patrimoine mondiale de l’Unesco, elle abrite l’un des écosystème les plus riche de la planète composé de coraux, poissons, mollusques, mammifères marins, mais également de nombreux oiseaux et insectes vivant sur les îles qui la parsèment. La grosse ville locale, c’est Cairns, où nous avons atterri avec notre petit coucou en provenance d’Ayers Rock mais où nous n’avons cependant pas dormi. Aux immeubles et à l’agitation liée aux touristes, nous avons préféré Port Douglas, une charmante et paisible station balnéaire située à une heure de route de là, où les rues sont bordées de maisons d’inspiration créole (ici on les appelle des Queenslander) et où les bons petits restos et les micro-brasseries sont légion ! Autre avantage, Port Douglas permet un accès aisé à la fois au parc national de Daintree (ça c’est pour le prochain chapitre) ainsi qu’à la Grande Barrière de Corail, dont je vais tout de suite vous parlez ! Pour accéder à la Grande Barrière, qui se trouve à environ 30 kilomètres de la cote, plusieurs choix et autant de tour opérateurs s’offrent à vous : vous pouvez y aller pour une demi-journée en bateau rapide, la survoler en hélicoptère, ou encore, prendre un peu plus votre temps et partir pour la journée entière. C’est cette dernière option que l’on a retenue et ça nous a plutôt bien convenu : on avait notre petit voilier (ok, qui tournait constamment au moteur), un groupe plutôt réduit (une vingtaine de personnes) et quatre bonnes heures sur site, de quoi faire plusieurs tours dans l’eau et avoir le temps de se la couler douce ! Et sinon, quoi de beau à voir alors sous la surface de l’eau ? Ben des coraux, beaucoup de coraux ! Et des poissons aussi, par millier et de toutes les couleurs possibles et imaginables ! N’oublions pas également des étoiles de mer, des tortues, des dauphins, j’en passe et des meilleurs. Y a pas à dire, c’est vraiment très beau et on aurait pu barboter encore et encore dans ces eaux turquoise sans jamais parvenir à se lasser ! Après une première journée au niveau du sol (enfin de l’océan), nous avons aussi tenté l’expérience du survol panoramique. Là, je l'avoue que ça m’a un peu moins plus. C’est très court (40 minutes), vous ne faites rien d’autre que regarder par la fenêtre d’un petit coucou et, mine de rien, vous avez exactement la même vue depuis l’avion qui vous amène à Cairns ! Malgré cette petite déception, on aura énormément apprécié notre séjour le long de la Grande Barrière. C’était radicalement différent du Centre Rouge mais ce n’était pas grave, bien au contraire ! |
Chapitre 6 : De plages en forêts…
Parcs visités : -
Dernier chapitre consacré aux merveilles naturelles de l’Australie… Après l’Outback, après les petits poissons et les jolis coraux, place aux forêts tropicales et aux grandes plages de sable fin ! On a croisé ce genre de paysage à trois reprises au cours de notre séjour, à côté de Port Douglas tout d’abord avec la Forêt Tropicale de Daintree, plus dans le sud du Queensland ensuite (à environ 2 heures de route au nord de Brisbane) avec la presqu’île de Noosa et Fraser Island, la plus grande île de sable au monde. Forêt de Daintree Alors alors, que nous dit Wikipedia de beau sur le sujet ? C’est une forêt humide… ok… Elle fait 1200km² de superficie… ah oui quand même, et ça en fait d’ailleurs la plus grande étendue du genre en Australie ! Sinon, elle doit son nom au photographe australien Richard Daintree, très intéressant ça, elle abrite 3% des grenouille de l’île ainsi que 90% des chauve-souris et papillons ! Ah et, le plus important, TnP l’a visitée le mercredi 4 septembre 2019 !!! Et donc c’était bien ? Oui plutôt, même si ça n’a pas été notre expédition préférée du séjour… Le plus impressionnant, c’est bien entendu toute cette masse de vert, qui parait totalement désordonnée au premier abord, mais qui obéit en fait à une hiérarchie très bien pensée ! Il y a les plantes au niveau du sol, celles à mi-hauteur et enfin celles qui forment la canopée. Et puis il y a aussi les plantes qui se nourrissent d’autres plantes, qui finissent par les tuer pour qu’elles nourrissent encore d’autres plantes, etc. Mine de rien, c’est assez fascinant ! Ensuite côté bestioles, c’était sans doute lié à la saison mais on n’en a pas aperçu tant que ça… Les crocos, ça, on a eu ! Mais les araignées, les casoars ou les koalas, pas vus ! A la rigueur quelques lézards ainsi qu’un serpent. On a surtout été en mode reptiles en somme... Sinon, vu que la forêt de Daintree borde l’océan, nous sommes également allés nous promener sur quelques plages bien paradisiaques, qui donnent accessoirement très envie de faire trempette sauf que non, y a des méduses, et des crocos, et des requins, bref un peu trop de monde voulant soit nous piquer, soit nous manger tout cru pour qu’on se sente vraiment à l’aise ! Noosa Deuxième passage par la case forêt tropicale avec la presqu’île de Noosa, située juste à côté de la très agréable station balnéaire du même nom. Ici le décor alterne entre forêt humide et petit sentier en bord de mer où se succèdent des plages toutes plus magnifiques les unes que les autres ! Alors qu’à Daintree (et sur Fraser Island), il faut tout faire en 4x4, à Noosa, le gros avantage est qu’on n’a pas besoin de véhicule, en trois bonnes heures de marche, le tour est fait ! Du coup, on est plus au calme et on a pu tranquillement profiter du couché de soleil, qui fut un moment particulièrement magique (je recommande). Fraser Island Je l’ai dit en intro, Fraser Island est la plus grande île de sable au monde. Longue d’environ 120 kilomètre et large au maximum de 25 kilomètres, elle est par ailleurs la seule étendue sableuse au monde sur laquelle a poussée une forêt, tropicale comme il se doit ! Vu qu’il y a du sable absolument partout, la visite se fait en 4x4, et en 4x4 uniquement ! Après avoir pris un ferry, on a commencé par traverser l’île de part en part pour rejoindre la cote orientale, où la plage sert d’autoroute nord-sud. Et quand je dis autoroute, je n’exagère pas tant que ça car la vitesse y est autorisée jusqu’à 80km/h et les véhicules sont quand même très nombreux. J’ai posé la question à notre guide pour savoir si tout cela était bien écolo, je me suis vu répondre qu’en 50 ans, le sable n’avait pas bougé. Soit… Et du coup, qui a-t-il de beau à voir sur Fraser Island ? Ben pas mal de sable déjà, vous vous attendiez à quoi ? Il y a des pistes de sable (avec parfois des 4x4 coincés dedans qui forment des bouchons…), des plages de sables, des falaises de sable (fossilisé), quand y en a plus, y en a encore, et encore plus ! Après, il y a aussi des arbres, beaucoup, beaucoup (mais quand même un peu moins que de sable), des dingos (qu’il ne faut pas emmerder parce qu’ils mordent) ou une épave d’un vieux bateau-hôpital qui s’est échoué sur une plage de l’île dans les années 30. Mais ce que l’on a préféré dans tout cela, ce sont les lacs d’eau douce à l’intérieur de l’île. Formés uniquement par de l’eau de pluie accumulée au fil des siècles, ces lacs sont bordés de plages d’un sable blanc immaculé et leur eau est sans doute la plus claire dans laquelle il m’est été donné de me baigner ! Un véritable petit coin de paradis, accessoirement un peu en dehors du principal circuit de visite de l’île, ce qui ne le rend que plus agréable ! Voilà donc pour nos visites plages et forêts ! Des trois sites, sans trop d’hésitation, celui qu’on a préféré a été Noosa. Plus facile d’accès, moins envahi de 4x4 et tout aussi beau que les deux autres, je vous en recommande vivement la visite si vous passez dans le coin ! Et accessoirement, contrairement à la Forêt de Draintree ou Fraser Island, pas besoin de payer de droit de passage ou de prendre une excursion à la journée pour y aller ! |
Chapitre 7 : Un Hyper pour un Warner
Parc visité : Warner Bros. Movie World
Ah ben enfin, on en revient aux parcs ! Et on en revient à Warner aussi… Après la version indoor d’Abu Dhabi, place à celle de Gold Coast, sur la côte est de l’Australie. C’est là que se trouve, dans un rayon de même pas 10 kilomètres, les trois principaux parcs du pays que sont Sea World, Dreamworld et donc Warner Bros. Movie World. Inauguré en 1991, Warner Bros. Movie World a été le premier des quatre parcs Warner (ou ex-Warner) à ouvrir ses portes. Le site est opéré par une succursale du studio de cinéma australien Village Roadshow, qui possède également les voisins Sea World et Wet’n’Wild. Pour ce qui est de son organisation, le parc ressemble beaucoup à Movie Park Germany, ouvert en 1996 et conçu d’après le même masterplan. En gros vous avez la place d’entrée suivie d’une rue façon Hollywood Boulevard qui part sur la droite. Au bout de celle-ci, soit vous prenez à droite vers la zone Kids, soit vers la gauche vers la zone Western. En complément à Movie World, vous avez également un grand quartier DC Comis sur la gauche de l’entrée où ont été construites toutes les dernières attractions du parc tel que l’El Loco Green Lantern, le Launch Coaster Superman ou, le crédit qui était un peu la raison principale de notre visite, le Megacoaster DC Rivals. Des attractions, on va en reparler dans quelques lignes, mais avant, je vais déjà commencer à râler un peu sur les opérations du parc ! Movie World est ouvert 365 jours par an donc, sans trop de surprise, il arrive que certaines attractions soient en maintenance. Le parc publie d’ailleurs un calendrier de ces interventions sur son site web et, jusque-là, tout va bien ! Ce qui est plus énervant en revanche, c’est quand vous vous prenez le chou pour organiser votre trip afin avoir le moins d’attractions HS et que vous découvrez, deux semaines avant de partir, que deux attractions (en l’occurrence Green Lantern et le Flume Wild West Falls) ont subitement vu leur période de maintenance rallongée ! Au final, lors de notre visite, on aura croisé cinq manèges en maintenance sur les 19 que compte le parc. Pour un peu, on se serait cru à Disneyland Paris !! Allez, je referme la parenthèse coup de gueule et j’en arrive à la tournée des crédits locaux ! DC Rivals Hypercoaster Jusqu’à présent, on ne peut pas dire qu’on ait été très chanceux avec les Hypercoasters Mack ! Hypercoaster à Lands of Legend était fermé à cause du vent et Flash à Lewa Adventure n’avait juste pas envie. Ça a donc été un soulagement d’arriver sur le parking de Movie World et de voir la grosse bestiole noire et rose qui le domine de ses 60 mètres de hauteur effectuer des tours de test ! Faut dire qu’on l’aurait vraiment eu mauvaise de rater la montagne russe que l’on attendait le plus du trip, accessoirement le plus grand coaster jamais construit par Mack à ce jour ! Avant d’embarquer, passage par la file d’attente. Pas grand-chose à dire sur cette dernière, elle ressemble à s’y méprendre à ce que l’on peut trouver chez Six Flags pour des crédits thématisés super héros : de grands panneaux imprimés, quelques télés par-ci par-là et, circulez, y a rien d’autre à voir ! Après une attente qui a tourné entre 30 et 45 minutes au cours de la journée, on finit par arriver sur le quai d’embarquement où nous attend un train Mack que l’on connait bien, avec ses assises baquet et ses lapbars super confortables. Ah et un dernier rang en arrière aussi… Mais ça, on y reviendra plus tard ! En attendant, c’est parti mon DC ! A peine sorti de la gare, le train s’engage sur le lift à chaîne qui l’emmène rapidement au sommet du parcours, à 62 mètres au-dessus du sol. Pas le temps de trop admirer le paysage (oooh, on voit la mer), c’est parti pour une descente verticale façon Expedition Ge Force, avec rotation sur la droite à environ 90°. Suit juste derrière un énorme Camelback extrêmement jouissif puis un Non Inverted Loop de 40 mètres de hauteur, sans doute le plus réussi qu’il nous ait été donné de tester à ce jour ! Non, jusque-là, c’est un sans-faute ! Jusque-là… Oui, parce qu’après ça se gâte un peu avec cette très (trop) longue succession de virages relevés mous du genou. Un coup à droite, une coup à gauche, et puis vas-y que je te colle en plus une spirale et voilà que l’euphorie du début retombe subitement ! Certes, la vitesse reste bonne et il y a bien à un moment un changement de direction bien senti mais, raaaah, c’est un Hypercoaster quoi, on veut des G négatifs, pas des virages !! Heureusement, arrivé au dernier tiers du parcours, les choses redeviennent intéressantes grâce à une succession de trois bosses bien fournies en airtime, qui permettent de finir le circuit en beauté (et hors du siège) ! Alors, DC Rivals, gling aaah ou pas ? Après notre premier tour, j’aurais eu tendance à dire non, la faute à ce gros coup de mou à mi-parcours. Ah ben oui, un gling aaah, ça doit être top de bout en bout, que voulez-vous ! Cela dit, ça c’était avant de retenter la bestiole, en marche arrière cette fois-ci ! J’avoue que j’étais très très septique sur le concept, d’autant plus qu’il faut se délester de 10€ pour pouvoir tester le tout dernier siège du train installé dans le sens opposé à la marche. Mais une fois le tour passé, force est de constater… que c’est génial ce truc !!! Sans doute ai-je été dégoûté par la marche arrière des trop nombreux Boomerang que j’ai testés mais là, ça n’a juste rien à voir ! Prenez un bon coaster, des sièges confortables et ça passe tout de suite bien mieux ! En arrière, la première descente et le Non Inverted Loop sont encore plus dantesques qu’en avant car impossibles à anticiper, et la succession de virages relous passent un peu mieux. Toutefois, c’est surtout le déjà très bon final qui en sort encore plus grandi ! En effet, le passage des trois Camelback est juste un pur moment de folie, où l’on se fait éjecter vers l’arrière par chaque airtime, un peu comme sur Pulsar au dernier passage de la bosse, mais en bien plus violent sur DC Rivals ! Voilà, là c’est du gling aaaah !! Superman Escape Deuxième gros crédit bien sexy de Movie World, Superman Escape est un Accelerator Intamin qui domine la place d’entrée du parc avec ses rails rouge vif et son Top Hat de 40 mètres. Je vous passe la file d’attente, elle n’a rien d’intéressant et surtout, elle n’avance pas bien vite, merci le fonctionnement à un seul train ! On en arrive directement au parcours qui commence par une petite partie Dark Ride. Ça ne casse pas trois pattes à un canard et on sent que tous les effets ne fonctionnent pas mais ça reste une mise en jambe sympathique ! Après cela, gros coup de boost sur la catapulte hydraulique et c’est parti pour une trentaine de secondes à s’en prendre plein la gueule, d’abord avec un Top Hat puis deux Camelback bien fournis en G très négatifs, ensuite avec ces différents virages intenses tout ce qu’il faut et un passage à travers un bâtiment avec gros Head Chopper. C’est court, sec et sans répits, tout ce qu’on aime ! Deuxième gling aaah pour Movie World ? Tu l’as dit bouffi ! Akham Asylum Coaster Les gling aaah, c’est fini, place au SLC local, avec spirale bonus et, comme si ça ne suffisait pas, des trains KumbaK presque plus inconfortables que les originaux Vekoma (fallait le faire). Sans surprise, c’est nul, douloureux, à jeter quoi ! D’ailleurs, quand DC Rivals et Superman affichaient plus de 30 minutes d’attente, on n’en a même pas attendu dix pour Arkham Asylum, alors que ce dernier propose des tours en VR histoire de massacrer un débit déjà pas très bon. Comme quoi, les visiteurs savent faire la différence entre un bon coaster et une merde sans nom ! Scooby-Doo Spooky Coaster On en arrive à du crédit plus familial avec cette Wild Mouse indoor signée Mack. Ici ce n’est pas la succession de virages en épingle à cheveux dans la pénombre qui donne son intérêt à l’attraction mais le tout début du parcours qui consiste en un petit Dark Ride avec mini descentes et éléments de décors qui vous passent au-dessus de la tête. Ah et y a aussi un ascenseur vertical et une descente en arrière… Road Runner Rollercoaster On finit la tournée des +1 de Movie World avec ce Junior Coaster Vekoma modèle 335m. C’est vu, revu et re-revu donc on ne va pas épiloguer dessus ! Voilà donc pour les crédits. Les attractions aquatiques, enfin, la seule et unique, à savoir le Flume Wild West Falls, on l’aurait bien testée mais elle a subitement eu envie de se prendre trois semaines de vacances supplémentaires quelques jours avant notre visite. Allons donc voir du côté des Dark Rides, pas de celui du Boat Ride indoor Looney Tunes River Ride qui a cédé sa place il y a quelques années à une école de conduite (super !) mais de celui de Justice League 3D the Ride ! Si vous croyez avoir à faire à une attraction similaire à celles qui ont poussé dans les parcs Six Flags ces dernières années, vous risquez d’être déçus ! Là c’est la version vintage ultra poussive, avec une jouabilité catastrophique et sans doute pas mal d’effets HS tellement il ne se passait rien sur le parcours ! Vite testé, vite oublié !! D’ailleurs, on en arrive justement à la dernière attraction testée à Movie World : Batwing Spaceshot. Tout est dit dans le nom, c’est un Space Shot S&S, simple, court mais toujours efficace ! Après, il restait bien encore une demi-douzaine de Kids Rides mais on s’est dit qu’on pouvait vivre sans ! Du coup, on en arrive à la conclusion sur Warner Bros. Movie World… On ne va pas y aller par quatre chemins, il s’agit très clairement du meilleur parc que l’on a testé sur le sol australien ! Certes les attractions ne sont pas nombreuses (même pas 20) mais, dans le lot, il y a DC Rivals et Superman Escape, et, rien que pour ces deux-là Movie World mérite de prendre la tête du classement ! Côté décors ensuite, le parc ne s’en sort pas trop mal : c’est propre, bien entretenu et, même si la zone DC est un peu pauvre de ce point de vue, ça se rattrape bien une fois que l’on arrive sur Hollywood Boulevard ou dans les quartiers western et Looney Tunes. Non, le seul point noir de Movie World, ce sont ses opérations. Entre le calendrier de maintenance qui change à la dernière minute, le fonctionnement à un seul train lorsque les files dépassent les 30 minutes et les opérateurs qui n’y mettent pas vraiment du leur, il y a franchement de gros progrès à faire ! |
Chapitre 8 : Monde de rêve…
Parc visité : Dreamworld
On passe au deuxième parc de Gold Coast avec Dreamworld ! Ouvert en 1981, ce dernier se trouve à même pas cinq minutes de route de son concurrent Warner Bros. Movie World et est tout aussi facile d’accès puisqu’il est également situé le long de la Pacific Motorway, l’autoroute qui longe toute la côte est de l’Australie et relie Melbourne à Brisbane. La première chose que l’on aperçoit en arrivant sur le parking c’est l’entrée du parc, qui fait plus que penser à la gare du Disneyland Railroad chez le souris. Les « allusions » ne s’arrêtent d’ailleurs pas là puisqu’on retrouve des bouts de Main Street à gauche à droite, et notamment le station de pompier qui abrite l’appartement de Walt Disney dans le Disneyland d’Anaheim. A part ces quelques emprunts, Dreamworld est un parc plutôt grand, très vert et, contrairement à Warner où les décors jouent un rôle assez important, ici ce sont plus des manèges posés de-ci de-là, sans zones thématiques vraiment claires, si ce n’est peut-être celle dédiée aux personnages de DreamWorks. Au milieu de tout cela, 5 crédits, moins 1 vu que le SkyLoop Maurer était en maintenance (c’était annoncé à l’avance sur le site web du parc), moins 1 encore désormais puisque Tower of Terror II, la Reverse FreeFall Intamin, a tiré sa révérence quelques semaines après notre visite. Tower of Terror II Allez, honneur aux anciens, on commence par cet énorme machine dont la tour, haute de 115 mètres, domine tout le parc. Le concept est exactement le même que sur Superman Escape from Krypton à Six Flags Magic Mountain, avec également un lancement LSM en marche arrière (Dreamworld avait d’ailleurs été le premier à faire la modification) et une montée à la verticale suivie de quelques secondes de chute libre avant de regagner le plancher des vaches. Pas simple (c’est quand même une sacrée usine à gaz ce truc et je peux comprendre que le parc ait choisi de s’en débarrasser), pas capacitaire (on s’en fout, y avait personne) mais tout de même bien efficace ! Et surtout, à deux mois près, on l’a fait ! Pour une fois que ce n'est pas l'inverse... Mike Doohan’s Motocoaster Tout premier MotoCoaster construit par Intamin (le deuxième devait suivre un an plus tard à Sea World Gold Coaster), Mike Doohan’s Motocoaster a peut-être été un coup d’essai, il n’en a pas pour autant été un coup de maître ! Si la catapulte à pneus fait le job, le reste du circuit est particulièrement poussif, et je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi celui-ci se fait si loin du sol alors que le principe de ce genre de montagne russe est justement d’évoluer en rase-motte ! Ce défaut sera d’ailleurs corrigé dans la version de Sea World, autrement plus réussie !! HotWheels SideWinders Quand dans un parc vous vous retrouvez face à une grosse montagne russe Arrow datant du début des années 90, vous savez à quoi vous attendre : des bobos ! Bon techniquement, celle de DreamWorld a ouvert ses portes en 2001, mais comme elle avait déjà fait ses premières armes à Luna Park Sydney avant de déménager plus au nord, on est bien dans la catégorie dont je parlais ! Et ben vas-y qu’on n’a pas été déçus ! Virage à gauche, bang, bisous dans le harnais, virage à droite, ah non, y en n’a pas si ce n’est avant les freins. A la place, ce sera Dive Loop et un Looping qui tapent bien aussi ! Non mais rasez-moi ce truc, c’est juste pas possible ! Escape from Madagascar Dernier +1 du jour avec un Junior Inverted Vekoma ancien modèle, à savoir celui où ils utilisaient encore des roues carrés. Ok, c’est moins la cata que HotWheels SideWinder, mais pour un truc qui va à deux à l’heure, c’est quand même déjà bien abusé ! Voilà, les crédits de Dreamworld c’est fait, et heureusement que Tower of Terror II était encore ouvert, sinon ça aurait vraiment été la déprime de ce côté-là ! Ok, si rayon montagne russe, Dreamworld est un peu à la traine face à Warner, pour ce qui est des Flat Rides, c’est déjà bien plus satisfaisant, notamment grâce à Giant Drop, l’immense FreeFall Tower (longtemps la plus haute du monde) fixée sur les flancs de la tour de Tower of Terror II. Là, y a rien à dire, c’est super haut, super long à la descente, juste super bien quoi ! Après cela, on reste encore un peu du côté de chez Intamin avec Claw, un Gyro Swing, petit son modèle mais bien costaud pour ce qui est des sensations ! Pas loin, vous avez également un Sky Fly Gerstlauer et un Disk’O Coaster Zamperla toujours sympathiques, ainsi qu’un Air Race, très joli mais pas testé parce que je n’aime pas ça ! On en arrive ensuite aux attractions aquatiques… Mis à part un Flume hors d’âge avec une seule descente et des bateaux avec toit (hein ???), absolument rien à signaler sous le soleil du Queensland ! Si vous voulez de l’indoor, y a aussi, avec la dernière nouveauté en date du parc, Sky Voyager, un Flying Theater signé Brogent, dans la moyenne des attractions du genre. L’avantage de l’attraction est qu’elle nous aura permis de voir depuis les airs des sites qu’on avait rayés du programme par manque de temps. Sinon, toujours dans la catégorie attraction dans une boite, vous avez aussi Big Red Car Ride ! La thématique de ce Dark Ride est à chercher du côté des Wiggles, un groupe australien de musique pour enfants, apparemment super célèbre, mais pour nous juste super flippant puisque constitué de quatre adultes bien trop vieux pour trainer au milieu des bambins, en costumes fluos qui plus est (si vous voulez vous faire peur, allez-y !) ! En plus de la thématique bien étrange, ajoutons que les décors étaient ultra vieillots et s’allumaient d’un coup quand notre véhicule arrivait dedans, que le système de transport était juste super lent et poussif et, qu’à la base, il s’agissait d’un Dark Ride karaoké ! Sauf que cette dernière partie était HS, snif ! Bref, Big Red Car Ride, ça a juste été cinq minutes de gros fou rire dans ce qui est sans doute l’un des Dark Rides les plus WTF qu’on n'ait jamais croisés ! Encore d’autres attractions à signaler à DreamWorld ? Ok, je vous fais fis des trains, tacots et autres manèges divers et variés, je vous passe aussi le parc aquatique que l’on n’a pas testé vu que trois quarts des toboggans était en maintenance et je crois que je peux en arriver à la conclusion ! Alors cette visite à DreamWorld, c’était bien ? Dans l’ensemble, oui plutôt. Ce n’est clairement pas le parc du siècle mais l’offre est assez complète et le site très agréable. Côté attraction, on retiendra surtout les machines Intamin locales telles que Tower of Terror II (RIP), Giant Drop et Claw. Le reste est plus anecdotique mais se fait sans déplaisir (ok, sauf pour ce qui concerne le coaster Arrow). Niveau déco ensuite, c’est correct sans plus, avec tout de même un petit effort fait dans la zone DreamWorks qui inclut Madagascar, Shrek et Kung Fu Panda. Pour le reste, c’est propre et bien entretenu, rien à dire là-dessus. Non, le seul point où ça bloque, comme à Warner Bros. Movie World, ce sont les opérations ! Heureusement qu’il n’y avait personne dans le parc parce que sinon, je pense qu’on se serait encore bien énervé, notamment sur Tower of Terror où il n’y avait pas plus d’un départ toutes les cinq minutes ou sur HotWheels SideWinders où la machine a bien mis un quart d’heure à partir ! Non vraiment, les parcs australiens et l’efficacité opérationnelle, ce n’est vraiment pas ça ! |
Chapitre 9 : … et monde de mer(de)
Parc visité : Sea World Gold Coast
Allez, place au troisième et dernier parc australien avec Sea World Gold Coast ! Le parc n’a rien à voir avec ses homologues américains opérés par Sea World Entertainment. Ici et comme à Warner, c’est Village Roadshow qui est aux manettes de ce site pas bien grand car coincé sur une presqu’île entre la baie de Coral Sea et l’océan. Que d’autre à dire ? Que le parc a ouvert en 1971, ok je sens que ça ne vous intéresse pas plus que ça… Ah et aussi que c’est le seul parc australien où l’on a pu faire tous les crédits !! Quels sont-ils ? Comment sont-ils ? J’allais justement y venir ! SpongeBob’s Boating School Blast On commence très fort avec cet incroyable Kiddie Coaster Zamperla qui, grâce à son parcours haut de 4 mètres de long de 80 mètres offre une expérience des plus décoiffantes… ou pas ! Jet Rescue Coaster Après cette mise en jambe un brin pathétique, on passe à du plus sérieux avec ce Launch Coaster Intamin qui n’a l’air de rien vu de l’extérieur mais qui en a sacrément sous le capot ! Passé une première catapulte à pneus et quelques virages gentillets, les choses sérieuses commencent lorsque le train franchit le deuxième launch et se lance dans une successions de changements de direction très rapides au ras du sol. En à peine plus de 30 secondes l’affaire est pliée mais cela a suffit à en prendre plein les mirettes ! Et puis, vu qu’il n’y a personne, on va s’en refaire quelques tours !! Storm On finit le tour d’horizon des montagnes russes de Sea World avec ce Watercoaster Mack dont le parcours est similaire à celui de Djurs Sommerland (un seul lift mais les deux grandes descentes du Poseidon d’Europa Park l’une à la suite de l’autre). Côté circuit, rien de bien nouveau donc mais tout de même deux petites originalités : déjà la cascade le long de la bosse est dans l’autre sens (ouaaaah), ensuite, alors que la partie coaster est en extérieur, le splash final, lui, se fait dans un bâtiment (ingue !). Pour la petite histoire, sachez d'ailleurs que ce bâtiment abritait à l’origine un clone du Triangle des Bermudes de Movie Park Germany (ok, la brigade des noms d’attractions me signale qu’il s’appelle dorénavant Area 51 Top Secret). Les crédits étant passés en revue, on peut à présent parler des autres attractions du parc. Enfin, ça c’était sans compter sur le fait qu’il n’y en a quasiment aucune autre : le Star Flyer moche et forain, il n’a pas dépassé le stade des tests, le Splash Battle Mack, il était en réhab, et le reste de l’offre se limitait à quelques manèges pour gosses dans la zone Nickelodeon ! Eh oui, on se plaint des Sea World américains, mais là c’était encore pire !! Du coup, on se sera contenté d’un tour de monorail avant de mettre les voiles. Oui parce que nous et les spectacles de dauphins, otaries ou équivalent, ça nous passionne encore moins que le Kids Coaster Zamperla ! Au final, on ne va donc pas se mentir, Sea World n’aura pas été la visite parc la plus excitante du trip… Disons que si, comme nous, vous chassez le crédit avec un certain acharnement, y a un +3 (+4 dès fin 2020) pas si honteux que ça à venir chercher, sinon, passez votre chemin, votre porte-monnaie vous dira merci ! En effet, ce n’est pas parce que c’est dix fois plus pourris et moins achalandé que Warner et Dreamworld que le billet d’entrée est moins cher ! |
Chapitre 10 : Balade à Brisbane
Parcs visités : -
Ca y est, on est arrivé au bout de nos pérégrinations australiennes ! Eh oui, déjà… Dernière étape avant de reprendre l’avion avec Brisbane, la capitale du Queensland, habitée par tout de même 2.2 millions de personnes (donc c’est pas tout petit hein !). Parmi les points d’intérêt que vous pourrez y découvrir, il y a tout d’abord le centre des affaires, avec la mairie, quelques bâtiments administratifs ainsi qu’Albert Street, une des rares rues piétonnes qu’on ait croisées en Australie ! Après, vous avez également les nombreux parcs et jardins de la ville tels que le Botanic Garden, le Kangaroo Point’s Cliff Park ou encore les berges aménagées de South Bank. Tous sont d’autant d’endroits très agréables, parfaits pour la promenade ou une petite pause ! Et puis si vous avez envie de profiter de la rivière qui longe le centre (et qui s’appelle très originalement Brisbane River) et d’avoir une jolie vue sur les buildings, vous pourrez emprunter un des bateaux-bus qui naviguent dessus. Vous pourrez également en profiter pour vous rendre à Howard Smith Warf, une jetée remplie de bars et de resto à l’ombre du Story Bridge, située à l’est du centre-ville ! Et voilà, pas grand-chose d’autre à dire… En soi, il n’y a pas énormément de choses à visiter à Brisbane, surtout lorsque, en tant qu’européen, on est habitué aux cités chargées d’histoire. Il n’empêche, la ville, tout comme Sydney, est très agréable à vivre. Elle est à la fois vivante, avec des nombreux cafés, restaurants et commerces un peu partout, mais également bien aérée, grâce à une forte présence de l’eau et de nombreux parcs citadins. Et n’oublions pas non plus la tranquillité des australiens : pas un coup de klaxon entendu, c’est juste « no worries » et c’est très bien comme ça ! |
Chapitre 11 : (h)O(t)cean Kingdom
Parc visité : Chimelong Ocean Kingdom
C’en est fini de l’Australie, pour ces trois prochains (et derniers chapitres), place à la Chine et au Guangdong, région située juste en face de Hong Kong et dont les principales agglomérations sont Shenzhen et Canton (Guangzhou en VO). Pourquoi être dans les parages ? Déjà parce que, comme à l’aller avec Abu Dhabi, on n’avait pas envie de se faire les 22 heures de vol entre l’Europe et l’Australie d’une traite, ensuite parce qu’il y avait quelques parcs intéressants à visiter dans le coin, à commencer par Ocean Kingdom, qui fera l’objet de ce chapitre. Ah et puis il est aussi bon de préciser que, depuis peu, la Chine offre des visas gratuits de 5 jours dans la plupart de ses grandes villes pour peu que vous y soyez en transit. Raison de plus d’en faire notre étape de stop-over du retour ! Revenons maintenant à Ocean Kingdom. Pour vous le situer géographiquement, le parc se trouve sur l’île d’Hengqin, juste en face de Macao. Pour y aller depuis Canton, ce n’est pas bien compliqué : une heure de TGV depuis la gare de Guangzhou South jusqu’à Zuhai complétée par une vingtaine de minutes de taxi et vous serez aux portes du deuxième parc le plus visité de Chine derrière Shanghai Disneyland (10.8 millions de visiteurs en 2018 tout de même). Que dire d’autre avant de se lancer dans la visite ? Qu’Ocean Kingdom appartient au groupe Chimelong, propriétaire également du parc Chimelong Paradise à Canton, qu’il n’est en fait qu’une petite partie d’un gigantesque resort comprenant déjà trois hôtels, deux salles de spectacles XXL, qui seront complétés par un immense parc marin indoor (ouverture au printemps 2020), un autre parc dédié à la nature, une bonne batterie d’hôtels supplémentaires, j’en passe et des meilleurs, l’ambition du proprio étant d’en faire le Disney World asiatique, rien que ça ! Allez, je crois que ça suffit pour l’intro, rejoignons sans plus attendre l’entrée d’Ocean Kingdom où nous arrivons tranquillement en ce jeudi matin de début septembre. Il a beau n’être que 9 heures, il fait déjà plus de 30° avec une humidité réglée sur maximum pour ne rien gâcher. Cela dit, ce que l’on a devant les yeux est plutôt agréable : de grands espaces verts, des décors pour une fois bien entretenus, quelques bonnes idées de scénographie (et quelques horreurs aussi, faut pas rêver), toujours est-il qu’on n’a même pas encore passé le contrôle d’accès qu’on se dit déjà que le parc va être un cran au-dessus de ce que l’on a l’habitude de voir en Chine ! Après quelques minutes de marche, on arrive finalement devant la monumentale entrée du parc. Celle-ci est marquée par une énorme sculpture de raie flottant au-dessus de l’allée et ouvrant la voie à une Main Street couverte par un écran LED. C’est un peu tape-à-l’œil, pas forcément du meilleur des goûts, mais faut dire ce qui est, ça a son petit effet waouh ! Bonne nouvelle, il n’y a pas grand monde aux caisses, et on sera d’ailleurs très tranquille toute la journée avec aucune attente sur quelque attraction que ce soit ! Une fois entré dans le parc et passé la Main Street, on se retrouve face à un grand lac autour duquel s’organise les différentes zones d’Ocean Kingdom et qui, parc chinois oblige, propose son spectacle de fontaines musicales. Nous, on ne réfléchit pas trop longtemps, on prend sur la droite et on se dirige vers le fond et la zone Amazing Amazon, attiré par Parrot Coaster, l’un des plus grands Wing Coasters construits par B&M, dont les rails verts dépassent ça et là au-dessus de la végétation luxuriante de cette partie du parc. Je vous passe la file, ombragée et totalement vide (et qui possède une single rider, une rareté en Chine), je vous zappe aussi le quai, énorme et sans grand charme, et j’en arrive directement à la bête en elle-même ! Sans rentrer dans le détail de chaque élément, ce que l’on peut noter de Parrot Coaster est qu’il se démarque pas mal des autres Wing Coasters B&M dans le sens où il ne possède finalement que peu d’inversions (seulement trois pour un parcours de 1280 mètres) et est beaucoup plus orienté virages et changements de direction. Cela n’est pas un mal, bien au contraire, ça apporte plus de variété et ça en fait ainsi un des meilleurs exemplaires du genre, aux côtés de GateKeeper (Cedar Point) ou Thunderbird (Holiday World). Seul petit regret, ancien modèle oblige, les vestes des harnais se verrouillent et l’on a parfois droit à quelques vibrations sur les sièges extérieurs, en particulier à l’arrière du train. Mais sinon, rien à redire, c’est du tout bon ! Après deux tours d’affilé sur Parrot Coaster (on aurait pu en faire plus mais il fallait attendre que le train se remplisse), on continue la visite par l’attraction phare du parc, l’aquarium des requins baleines. Celui-ci est absolument gigantesque, d’ailleurs, c’est même le plus grand au monde, avec près de 50 millions de litre d’eau ! Pour le visiter, deux options, soit à pied au travers de différents tunnels sous-marins et face à une vitre de 36.6 x 8.3 mètres (encore un record), soit via un Omnimover plutôt bien fichu, même si on ne peut pas s’empêcher de penser à The Seas with Nemo and Friends à Epcot tant il en est inspiré ! Pour la suite, direction Polar Horizon, la zone dédié à l’Arctique. Si ce qui vous intéresse, ce sont les animaux, vous trouverez dans le coin des ours polaires, des pingouins ainsi que des bélugas. Comme nous on s’en fout un peu, on va plutôt se diriger vers Polar Explorer, un Watercoaster Mack quasi clone du Poseidon d’Europa Park. L’ensemble du parcours est intégré dans un très gros caillou enneigé, traverse l’enclos des ours et, alléluia par cette insupportable chaleur, délivre ce qu’il faut d’éclaboussures lors des deux descentes qui le ponctuent ! Ça fait du bien, vous ne pouvez pas savoir !! On enchaîne à présent avec Hero Island, la zone kids du parc, en partie réaménagée en 2018 avec l’arrivée de deux crédits Zierer. Le premier, Penguin Coaster, est un Force Zero, clone du En Avant Sécotine du Parc Spirou, à -coup désagréable inclus. Place ensuite à Jungle Coaster, un Force Two cette fois-ci (c’est la montagne russe Lucky Luke si on en reste au Parc Spirou), plus grand et surtout plus confortable. Pour le reste, on ne va pas trop s’attarder dans la zone, c’est principalement du manège Zamperla bien bariolé, un énorme carrousel coiffé d’un gros poulpe rose (beurk) et des enclos d’animaux qui nous intéressent encore moins que les grands huit Zierer ! On en arrive alors à Mt Walrus. Après l’Amazonie, l’Arctique, on est maintenant dans un petit port de pêche nord-américain, dominé par un énorme rocher représentant deux têtes de morses. Entre ces dernières, mais qui voici que voilà, c’est Atlantica, enfin sa copie presque conforme et, on ne va pas se mentir, mieux thématisée ! Comme avec le Watercoaster Polar Explorer, le parcours de ce Walrus Splash commence par traverser un enclos d’animaux (des otaries pour le coup) avant de prendre de la hauteur, faire sa petite descente en arrière de 9 mètres plus si inédite que ça et de finir par une grande descente et le Super Splash qui va avec ! Là encore, y a pas à dire, les embruns, ça fait du bien !! A ce stade, on est désormais retombé sur la Main Street du parc . Mine de rien, même si on n’a pas fait tant d’attractions que cela et qu’on n’a jamais attendu, ça nous a tout de même pris pas loin de quatre heures pour faire le tour du parc ! Faut dire qu’il est grand cet Ocean Kingdom… et qu’il fait aussi vraiment très très chaud, ce qui n’encourage pas franchement à faire une visite au pas de course ! Bref, le tour est fait mais il y a encore quelques points d’intérêt à voir. Déjà, en commençant par Parrot Coaster, on a zappé la zone Dolphin Cove. Mouais, bon, en même temps… Avec un ciné 4D (dont l’écran incurvé est, avec 1800m² de surface, le plus grand au monde), un Twist'n'Splash Mack et un manège d’avion, je comprends que ce ne soit pas sur cette partie du parc qu’on se soit ruée ! On va donc plutôt remettre le cap sur Amazing Amazon, se refaire quelques tours de Parrot Coaster et en profiter au passage pour visiter le très bel enclos des lamentins et tester les Parachute Tower Intamin qui se trouvaient juste à côté. Voilà, je crois que ce coup-ci, on a tout vu. Ah non, on n’a pas fait les shows ! Entre les spectacles de bélugas, de dauphins et d’otaries, nos cœurs ont balancé et ont finalement décidé que des tours de B&M seraient sans doute plus satisfaisants, sans compter qu’il faisait vraiment trop chaud et humide pour rester 30 minutes assis sans bouger à regarder un show qui ne nous intéressait accessoirement pas ! Du coup, on va pouvoir conclure sur Ocean Kingdom !! Comme je l’ai dit en intro, Ocean Kingdom est le deuxième parc le plus visite de Chine et, après l’avoir testé, on peut aussi dire qu’il s’agit du deuxième meilleur, toujours derrière Shanghai Disneyland ! Certes le parc ne possède pas énormément d’attractions, certes il y a toute cette partie faune marine qui ne nous intéresse pas, pour autant, ça fait plaisir de voir en Chine un site qui ne tombe pas en ruine après même pas 10 ans de fonctionnement, avec des décors et des espaces paysagers plutôt bien entretenus ! Côté attractions mécaniques, je l’ai dit quelques lignes plus haut, il n’y en a pas beaucoup, pour autant, même si aucune ne pourrait être qualifiée d’exceptionnelle (le B&M est bien mais ce n’est pas non plus un gling aaaah), elles ont toutes leur intérêt et se font et refont sans déplaisir. Ajoutez à cela une intégration toujours très soignée (on reconnait la patte de PGAV, aux pinceaux notamment sur les parcs Sea World et Busch Gardens ou sur le masterplan initial de PortAventura) et, luxe du luxe, des opérations qui ne sont pour une fois pas juste scandaleuses ! En somme, on sent très clairement à Ocean Kingdom que les gens qui sont derrière le parc savent vraiment ce qu’ils font et qu’ils le font avant tout pour le public !! Et ça, c’est tellement rare en Chine que ça méritait d’être plus de tout souligné ! |
Chapitre 12 : Suées à Sunac
Parc visité : Guangzhou Sunac Land
Parc chinois suivant avec Guangzhou Sunac Land ! Pour le coup, on est beaucoup plus proche du centre de Canton, mais cela ne veut pas pour autant dire que le parc soit plus facile d’accès qu’Ocean Kingdom. A l’aller, on ne s’est pas pris le chou, ça a été taxi depuis l’hôtel (une heure de route à 15€, c’est acceptable). Pour le retour en revanche, ça a été un peu plus galère : impossible de trouver un taxi, y compris à proximité de l’immense mall situé face au parc. Au final, on a dû trouver un bus pour ensuite rejoindre une ligne de métro et on aura facilement mis 2 heures à rentrer ! Enfin, passons sur ces quelques désagréments organisationnels et venons-en au parc à proprement parler ! Développé à la base par le groupe Wanda avant que sa division parcs ne soit vendue en octobre 2018, Guangzhou Sunac Land a ouvert ses portes en juin 2019. Plutôt grand, le parc compte sept zones thématiques, toutes inspirées du folklore local (et pas toujours identifiables pour nous), comme c’était déjà le cas dans les parcs Wanda que nous avions visités en 2016 à Hefei et Nanchang. Le parc d’attractions est ensuite complété par plusieurs hôtels et le mall que j’ai mentionné quelques lignes plus haut. En plus de nombreux magasins, celui-ci inclut un énorme parc aquatique, un piste de ski indoor, un parc marin façon SeaLife et une salle de concert. On n’aura rien visité de tout cela car, au contraire du parc d’attractions, ces différentes offres indoor étaient juste blindées de chez blindées. Faut dire que la météo était à peu près la même que la veille à Ocean Kingdom : plus de 35° au thermomètre et une humidité réglée sur maximum, pas vraiment le temps à rester dehors, sauf pour les chasseurs de crédits purs et durs que nous sommes ! Allez, revenons donc à Guangzhou Sunac Lanc, passons la Main Street et ses petites maisons traditionnelles et allons sans plus attendre voir ce que le parc nous réserve au rayon des montagnes russes ! Garden Fantasy Vous connaissez Arthur à Europa Park ? Ben là c’est à peu près la même chose, mais made in China ! Eh oui, y a pas que Vekoma avec son Mine Train et son SLC, Intamin avec son 10 Looper ou même B&M avec son Dive Coaster qui aient été copiés par les chinois, Mack aussi y a eu droit avec cet Inverted Powered Coaster qui mêle partie Dark Ride et passages en extérieur, pile poil comme l’original allemand ! Après, honnêtement, je dois dire qu’on s’attendait à bien pire que ce à quoi on a eu droit. Ok, les wagons couinent et tremblotent là où ceux signés Mack sont des modèles d’ingénierie, ok les décors sont particulièrement sinistres mais bon, ceux le long du parcours à Europa Park ne sont pas non plus hyper réussis. En conclusion, ce n’était donc pas aussi moisi qu’on aurait pu le craindre, même si on ne va pas crier au chef d’œuvre pour autant, loin de là !! Et puis on s’amusera de voir que le parcours de ce Garden Fantasy se termine par une section en roue libre (non propulsée donc), une idée qui avait été initialement également envisagée à Europa Park avant d’être sacrifiée sur l’autel des coupes budgétaires ! Dueling Dragons Allez, ça suffit avec les copies approximatives, on passe aux choses sérieuses avec ce Dueling LSM Coaster signé Intamin, deuxième exemplaire au monde à mixer parcours Sit Down et Inverted après le Battlestar Galactica d’Universal Studios Singapore. Comme si cela ne suffisait pas, les parcours sont également équipés d’un Triple Launch et ça, pour le coup, c’est une première sur un Dueling Coaster ! Bon après, qui dit Dueling Coaster en Chine dit « vous pouvez toujours rêver pour voir les deux voies fonctionner en simultané » ! Et ça n’a pas raté !! Enfin, au moins on aura vu les deux circuits tourner (l’Inverted le matin puis le Sit Down l’après-midi), ce qui n’avait pas été le cas avec le Tilt de Wanda Hefei ou le double Wooden de Happy Valley Wuhan ! Toujours est-il qu’il faudra un jour qu’on m’explique l’intérêt d’acheter une montagne russe dont le principe premier est de faire fonctionner les deux voies en même temps pour, au final, n’en faire tourner qu’une seule à la fois ! Enfin bref, ça ne fait pas de duel mais pour autant, ça donne quoi ces Dragons ? Parlons pour commencer du côté Inverted puisque c’est celui que l’on a fait en premier… Son parcours débute donc par un Triple Launch, dont le principal intérêt vient avant tout de la flèche verticale plus que des accélérations successives qui, elles, manquent un peu de punch. Après cela, place à l’immense looping au sommet duquel vous aurez droit à un magnifique Hangtime, qui n’est pas sans rappeler celui sur le Full Thruttle de Six Flags Magic Mountain. On continue ensuite avec trois autres inversions l’une à la suite de l’autre : un Dive Loop au-dessus de l’eau, un Zero G Roll pris à toute berzingue et un Immelmann dont la base est dans un tunnel. Pour finir, c’est une succession de deux Camelback un brin faiblards en airtime entrecoupés par deux virages sur la droite qui vous attendent. Ça commençait bien mais ça finit de manière un peu moins intéressante… Ellipse de trois heures, la version Sit Down est à présent ouverte, on va pouvoir voir ce que cela donne ! Toute la première partie, c’est la même que pour la version Inverted, sublime Hangtime au sommet du looping inclut. Cela dit, une fois sorti du looping, les choses s’enchainent un peu différemment. Il y a certes également un Dive Loop mais ce dernier ne vous mettra pas la tête en bas. Pour le Zero G Roll, là, c’est la même chose, puis ça change à nouveau avec tout d’abord un S-Turn bien brutal façon Taron puis un Bunny Hop offrant un gros coup de G négatif. Un demi-tour plus tard arrive la dernière inversion du parcours, qui commence comme une Corkscrew pour se finir en Zero G Roll. Allez, encore un demi-tour et voici les freins ! Verdict sur Dueling Dragons ? Très belle machine, y a rien à redire là-dessus. Après, si la voie Sit Down est vraiment excellente et variée, celle Inverted nous a un peu moins plu, la faute à un parcours trop segmenté entre partie où s’enchaînent les inversions les unes derrières les autres et final peu inspiré avec ces deux bosses où l’on décolle à peine de son siège. En conclusion, malgré les qualités non négligeables de Dueling Dragons, LE coaster Intamin 2019 restera Taiga. Peut-être que si on avait eu les deux voies en fonctionnement simultané, il en aurait été autrement, allez savoir… Si on reste encore au rayon des crédits, théoriquement, il y aurait du encore y avoir le Robocoaster Kuku / Premier Rides, avec de vraies portions gravitaires et non pas simplement un circuit à plat comme sur Harry Potter and the Forbidden Journey. Mais bon, parait qu’ils ont quelques soucis à le faire fonctionner (tu m’étonnes !) et qu’il faudra encore un peu patienter pour le voir tourner. En espérant que ça ne prenne pas autant de temps que pour le Mission Ferrari de Ferrari World ! En attendant, passons à présent aux Water Rides, non parce que je cuis, je sue, bref, j’en peux plus, il me faut quelque chose pour me rafraîchir !! Dans cette catégorie, Guangzhou Sunac Land a quatre modèles à nous proposer. Tout d’abord il y a un toboggan en bouées WhiteWater qui ne mouille pas le moins du monde… Ensuite, il y a un parcours de bouées classique (made in China), avec deux descentes mais toujours pas la moindre éclaboussure ! Pire, on en est descendu en ayant encore plus chaud qu’avant de monter dessus !! Heureusement, la délivrance viendra avec le troisième Water Ride du parc, Crazy Waves, un Shoot the Chute, à priori Golden Horse, dont le parcours réserve son lot de flotte sur la tronche… et de surprises ! En effet, avant d’affronter la descente finale qui vous trempera jusqu’au fond du caleçon, vous aurez droit à une partie Dark Ride avec ascenseur vertical au milieu d’un écran circulaire, descente en arrière avec remonté façon Atlantica (eeeh mais c’est pas un crédit du coup !!), plaque tournante et, pour finir, descente classique et premier rinçage en règle ! Non mais attendez, c’est qu’il est top ce Shoot the Chute ! Ok, y a pas les décors d’un Jurassic Park River Adventure mais sinon, n’aurait-on pas affaire à un des tous meilleurs exemplaires qu’on ait jamais testés ? Et c’est du chinois ?? Comme quoi… Ok, avec Crazy Waves, ça nous fait trois, c’est quoi la quatrième attraction aquatique ? Ah, un Twist’n’Splash Mack… Mouais ben on va tout de suite continuer en allant voir ce qu’il y a à ce mettre sous la dent au rayon des Flat Rides. De ce côté-là, c’est assez classique avec un Disk’O Coaster et un Air Race Zamperla, un tour S&S ainsi qu’un Frisbee et un Bateau Pirate de constructeurs chinois. Plus notable, il y avait ce Flying Theater construit par Simtec, dont la principale qualité ne venait pas du système de transport dont les mouvements étaient assez limités (et ces harnais aux épaules, je vous jure) mais de l’utilisation d’un écran LED, donnant à l’image une qualité et une luminosité incroyable ! Allez, on finit maintenant le tour de Guangzhou Sunac Land avec les petites attractions diverses et variées. Il doit en avoir une petite quinzaine, répartie entre la zone kids et le reste du parc. Dans le lot, rien de bien intéressant à signaler. Pire, la grande roue, généralement assez monumentale dans les parcs chinois lorsqu’il y en a une, est ici toute rachitique, à tel point qu’on n’a même pas eu envie d’en faire un tour ! On va donc pouvoir à présent conclure sur cette visite… Des trois parcs Wanda / Sunac qu’on a visités jusqu’à présent, je pense pouvoir dire sans trop d’hésitation que c’était le meilleur. Certes ce n’est pas le plus chargé du lot en crédits mais, là où l’offre s’arrêtait un peu à cette catégorie à Hefei et Nanchang, à Canton, vous avez également les très réussis Shoot the Chute et Flying Theater, des Flat Rides peu nombreux mais assez bien choisis, bref, de quoi passer une bonne journée sans tourner en rond ! Après, on ne coupe pas non plus aux travers des parcs chinois. A peine vieux de trois mois lors de notre visite, Guangzhou Sunac Land montrait déjà des signes de faiblesse sur certains de ces décors. Et que dire des opérations bien laborieuses qui font qu’on arrive à attendre même avec un parc vide ou qu’un Dueling Coaster ne peut pas fonctionner avec ses deux voies en même temps. Là-dessus, y a encore et toujours du boulot !! |
Chapitre 13 : Quand on fait d’autres parcs à Canton…
Parcs visités : Chuanlord Holiday Manor, Lionsgate Entertainement World
Dernier chapitre… Déjà ? Ah ben on voit que ce n’est pas vous qui tapez !! Et puis y a encore la conclusion aussi, c’est important ça, la conclusion… Enfin, avant d’en arriver là, on va encore parler de deux parcs visités lors de cet interlude chinois. Ils sont moins connus qu’Ocean Kingdom et Sunac Land mais cela ne veut pas dire qu’ils ne soient pas intéressants dans leur genre ! J’appelle donc, Chuanlord Holiday Manor et Lionsgate Entertainment World !! Hein, qui, quoi, comment, kézecé ??? Ben si vous êtes en train de lire ces lignes, c’est justement pour le découvrir, non ? Chuanlord Holiday Manor Ok, celui-ci, je l’avoue, je ne le connaissais pas avant de commencer à préparer le trip. Disons qu’une fois le stop-over à Canton décidé et les principales visites déterminées, j’ai fait comme d’hab : un petit tour sur Coaster-Count afin de voir s’il n’y aurait pas un peu de créditage compulsif à faire dans le coin. Et là, v’la-t-y pas que je vois un +11 au sud de Canton, avec que du grand huit chinois qui plus est !! L’occasion était trop belle, fallait qu’on aille y faire un tour ! Justement, pour y aller, comment on fait ? Ben on ne se prend pas la tête et on saute dans un taxi depuis l’hôtel pour se retrouver devant le parc un petit quarante cinq minutes plus tard. A noter qu’on a négocier avec le taxi pour qu’il nous attende. Ca nous a couté 100RMB (environ 13€) et ça nous a surtout éviter de galérer à trouver un moyen pour rentrer, le parc n’étant pas dans un coin très passant ! Ok, et sinon, à quoi ça ressemble Chuanlord Holiday Manor ? Déjà c’est grand ! Et c’est très vert aussi, beaucoup plus qu’on aurait pu l’imaginer ! Accessoirement, quasi toutes les allées du parc sont couvertes, avec des ventilateurs un peu partout, ce qui s’est avéré super agréable par les fortes chaleurs auxquelles on a eu droit. Franchement, on a eu bien plus de facilité à supporter la canicule ici qu’à Ocean Kingdom ou chez Sunac ! Comme quoi… Et puis également, comme le nom le laisse deviner, Chuanlord Holiday Manor c’est un resort, avec hôtel ainsi que de nombreux bungalows construits au bord d’un lac. Côté attractions, le choix est très très large, avec les 11 montagnes russes dont je parlais un peu plus haut mais aussi une bonne quarantaine de manèges mécaniques de toutes sortes, plus ou moins grands et surtout constamment made in China ! Ajouter à cela un zoo, des spectacles, des games à tout va, des parcours acrobranches et autres tyroliennes, sans oublier quelques offres plus loufoques comme un Doctor Fish par exemple. Bref, y a de quoi faire et nous on va justement déjà essayer de faire nos précieux crédits ! Spinning Surfboat Le premier +1 que l’on a croisé est un espèce de micro Spinning Coaster, avec un parcours en 0 et un seul wagon pouvant accueillir six passagers. Après avoir été sanglé tant bien que mal (une lapbar et deux ceintures tout de même), on est propulsé d’avant en arrière par des roues de friction jusqu’à réussir à passer une bosse et continuer avec le reste du (très court) circuit. Rigolo, plus pour le côté bricolé que pour les sensations… Sliding Dragon Ce coup-ci, c’est à un Powered Coaster qu’on a à faire, avec un circuit en 8 façon Dragon Zamperla. Que dire d’autre sur la bête si ce n’est qu’elle est extrêmement poussive et offre encore moins de sensations que la version italienne ? Shenzhou Surfing Attention, +4 droit devant, rien que ça ! Au programme, quadruple Shuttle Coaster, rappelant pas mal le Butterfly Sunkid auquel on aurait ajouté une bosse au milieu. Verdict ? je n’en sais rien, c’était HS ! Et paf dans ta gueule, quatre crédits ratés d’un coup !! Longfeng Roller Coaster En parlant de crédit raté, en voici un autre ! Laissez-moi vous présenter le Double Loop Double Corkscrew interdit aux plus d’1m80 et 75kg ! Et peu importe que le train de 24 places ne soit pas complet, c’est comme ça et puis c’est tout ! Et puis c’est nul oui !! Magic Ring Vertical Coaster Rares sont les crédits pour lesquels j’ai de l’appréhension avant de monter dessus ! En fait, je crois qu’il n’y en a qu’une seule sorte : les SkyLoop, ces gros anneaux verticaux avec montée à la verticale et basculement la tête en bas à faible vitesse au sommet. D’habitude, ils sont signés Maurer et on va dire que j’ai plus ou moins confiance. Sauf qu’à Chuanlord, ça a beau beaucoup y ressembler, c’est du Beijing Shibaolai !! Allez, comme il ne faut pas mourir idiot, autant ne pas trop réfléchir et se lancer ! Déjà au moment de l’embarquement, on commence à se dire que ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça de monter sur ce truc : un ceinture ventrale, un harnais façon B&M (et non pas un lapbar comme sur l’original), une autre ceinture, ils ont peur qu’on s’envole ou quoi ? Et puis voilà que ça part… que ça monte… qu’on est maintenant à la verticale… qu’arrive ce putain de retournement à l’envers !!! Mais pourquoi je suis monté dans ce truc ?!!!!! Essayons de décrire ce moment de la façon la plus simple qui soit… Le wagon bascule et là, vous vous rendez compte qu’il y a mine de rien pas mal de jeu entre le harnais et vos cuisses. Du coup, une fois la tête en bas, vous commencez à glisser dans votre siège et vous n’avez pas d’autre choix que de vous cramponnez à l’assise pour éviter de vous partir en arrière détruire les épaules. Sacré moment de flippe !! Après cela, le reste du parcours, c’est presque de la gnognotte ! La structure du Heartline Roll qui tremble dans tous les sens en faisant de drôles de bruits lorsque le train passe dessus, même pas peur ! Le retour en arrière, pff, c’est pour les mauviettes ! Ah, voilà finalement qu’on s’arrête à nouveau sur le lift vertical. Et là, je peux vous dire qu’on a prié pour ne pas avoir droit à un deuxième tour comme à Skyline Park ! Ouf, c’est bon, le train repart à vitesse réduite vers le sol, c’est fini, on a survécu !!! Et comme y a personne, on peut le faire ?! Euh, comment dit-on en chinois qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses ??? Jungle Squirrel On revient à des trucs moins traumatisants avec ce petit crédit totalement inoffensif mais duquel on sera au moins sorti sans trauma ni bleus partout ! Jungle Pulley On ne pourra pas en dire autant de cette autre montagne russe en mode jungle, et Spinning qui plus est, avec un parcours qui ne doit pas dépasser les trois mètres de hauteur mais dont les virages sont tellement mal conçus qu’il semble impossible d’en franchir un seul sans avoir droit à un énorme à-coup ! Beurk, beurk et re-beurk !! Self Spinning Pulley Pour ce dernier crédit de Chuanlord Holiday Manor, ce sera encore un « Pulley » et encore du tournoyant avec cette fois-ci le modèle standard chinois, copié collé du Spinning Coaster original de Maurer. Ce n’est pas nouveau et ce n’est pas non plus foufou ! Voilà donc pour les montagnes russes locales… Au final, on s’en sera tiré avec un +6 au lieu du 11 escompté, ce qui est bien mais franchement pas top ! On aura au passage eu droit à quelques grosses frayeurs sur Magic Ring Vertical Coaster, quelques bleus sur Jungle Pulley et beaucoup d’autres moment où l’on se sera dit que les chinois ont encore beaucoup, mais beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de progrès à faire avant de rattraper le niveau des constructeurs occidentaux ! Allez, on va maintenant encore se faire une ou deux attractions avant de plier bagage. Je ne l’ai pas précisé en intro mais Chuanlord opère avec un système de pay per ride. Barrière de la langue oblige, on n’a pas forcément trop compris quel forfait on a acheté mais toujours est-il qu’il nous restait encore quelques crédits après avoir fait toutes les montagnes russes qui voulaient bien de nous ! Du coup, vas-y pour un petit tour de Flume, pas immense et pas bien humide mais toujours agréable quand le thermomètre affiche plus de 40°, d’autant plus que la déco et la végétation très dense étaient plutôt chouettes ! Ensuite, on a également donné sa chance à une espèce de Dark Ride interactif, au final très dark et pas du tout interactif !! Et puis après, ben après on n’avait plus de crédits et le parc commençait accessoirement à bien se remplir… Du coup, on a mis les voiles et on va donc pouvoir conclure sur Chuanlord Holiday Manor en disant qu’on a plutôt été agréablement surpris par le parc ! A la base, on en attendait absolument rien et, si du côté des attractions, c’est à peu près ce qu’on a obtenu, côté cadre, c’était bien mieux qu’on aurait pu l’espérer. Déjà, ici, toute la déco est à base de verdure, de bois et de faux rochers. Ainsi, sans les couleurs flashy et la résine à gogo, on évite l’effet de vieillissement prématuré. Et puis surtout, avec tous ces arbres, ces allées couvertes et ces ventilateurs, mine de rien, il très agréable de se balader dans le parc, même lorsqu’il fait super chaud comme c’était le cas lors de notre visite ! Mentionnons aussi les opérations, plutôt bonnes pour un parc chinois, en tout cas sans attente inutile, exercices d’étirements avant de monter dans les attractions ou autres fantaisies comme on peut en trouver dans certains gros parcs locaux. Ok, y avait tout de même les limites de poids et de taille sur le Looper… En résumé, on aura passé une bonne demi-journée à Chuanlord Holiday Manor et on va maintenant enchaîner avec l’autre visite de ce chapitre (oui parce que je vois que je m’étale un peu) : Lionsgate Entertainement World On change radicalement de registre avec ce parc situé non loin d’Ocean Kingdom et basé sur les licences du studio américain Lionsgate. Hunger Games, Twilight, Divergente, ça vous dit quelque chose ? Ben c’est eux ? Si non, c’est sans doute que vous avez plus de 35 ans et que vous avez du passer à côté de ces chef d’œuvre du septième art (ou pas…) ! Les licences de Lionsgate, enfin Hunger Games avant tout, on les avait déjà croisées à Motiongate à Dubai et on ne va pas dire qu’elles nous avaient laissées un souvenir impérissable… Enfin, ce coup-ci, on est dans une toute autre ambiance, en indoor sur quatre niveaux et 22.000m² de surface, à l’intérieur d’un grand mall encore en chantier, lui-même situé au milieu d’un complexe résidentiel toujours en construction, le genre de chose improbable que vous ne pouvez voir qu’en Chine. Allez, dans même pas six mois, plusieurs millions d’habitant vivront ici et se promèneront dans les allées du centre commercial mais, pour l’instant, on va dire que ça ne se presse pas au portillon, c’est à peine s’il y avait 50 autres visiteurs dans le parc en même temps que nous ! Niveau déco, c’est pas mal du tout, avec un lobby et un silo central neutre et moderne et des alcôves pour chaque licence plutôt bien thématisées, même si on est loin d’un Warner Bros World ou même de la zone DreamWorks de Motiongate. Disons en tout cas qu’on est là dans les points positifs du parc… et qu’il n’y en a pas tellement d’autres !! Déjà l’offre : sept attractions en tout et pour tout ! Et encore, il y en a deux qu’on n’a pas pu faire, l’escape game sur la licence Escape Plan parce que c’était uniquement en chinois et le Walk Through en VR sur Divergente parce qu’il y avait une 1h30 d’attente… avec à peine dix personnes dans la file ! Du coup, que reste-t-il ? Dans la zone Hunder Games, en plus de restos, boutiques (et même d’un coiffeur) vides, vous trouverez Mocking Jay Flight Rebel Escape, un simulateur 3D qui… pff, non mais « simulateur », faut-il en rajouter pour dire que c’était nul ?! Même le Futuroscope n’en fait plus, c’est dire ! Après, voici la zone Now You See Me (Insaisissable en VF), très jolie avec son ambiance de rues de Macao mais désespérément vide de toute attraction. C’est dommage, le thème s’y serait bien prêté ! A la place, on va aller voir du côté de l’espace Gods of Egypt ! Inspiré de ce nanar d’anthologie, voici un Powered Coaster Mack… en VR, ouaaaais, super, génial, trop top ! Non, en fait, c’était nul mais je pense que vous aviez deviné tous seuls ! Sur le même niveau, vous avez également la zone Divergente, avec donc son Walk Through qui débite que dalle et aussi un accrobranche pas beau du tout mais qui a le mérite de vous occuper un peu plus et de manière plus amusante que les autres attractions des lieux, c’est vous dire le niveau ! En parlant de niveaux, on va justement monter au quatrième et dernier, entièrement dédié à la saga Twilight ! Amateurs de loup-garous bodybuildés ou de vampires qui tombent la chemise en moins de temps qu’il en faut pour l’écrire, vous serez servis grâce à deux attractions (oui, oui, deux !!!) ! Pour commencer, vous aurez droit à un Dark Ride trackless ETF pas bien passionnant malgré la présence de pas mal d’écrans plus ou moins bien intégrés, pour continuer avec une expérience sur des motos en VR, assez mal fichue mais finalement plutôt fun ! Et voilà, on a fait le tour et, ouaaah, on a payé combien déjà pour ce truc ? 35€ ?? Non mais c’est plus cher que Guangzhou Sunac Land !! Quelque chose me dit que la conclusion va être du coup tout comme l’addition : bien salée !! En effet, qu’est-ce que vous voulez qu’on sauve de ce semblant de parc ? ! Les licences ? Elles sont toutes soit mortes (Twilight, Divergente, Hunger Games), soit totalement passées à côté de leur public (qui a vu Gods of Egypt ou Escape Plan ?) ! Les attractions ? Y a que dalle et la qualité n’est même pas au rendez-vous ! Et puis allez, imaginons qu’un jour il y ait des visiteurs qui s’aventurent là-dedans, comment vont-ils faire pour les absorber avec une offre aussi réduite et des capacités la moitié du temps inférieure à 200 visiteurs par heure ? Je leur en souhaite bien du plaisir ! Peut-être en auront-ils plus que nous en avons eu au cours de cette visite de Lionsgate Entertainment World ! |
Chapitre 15 : Quand(gourou) c’est l’heure de la conclusion...
Ainsi se termine ce long périple à l’autre bout du monde ! Je pense que je ne surprendrai personne en disant que ce fut un très beau voyage ! On a vu tellement de choses différentes qu’on a eu l’impression d’être partis bien plus longtemps que trois semaines et, mis à part à Sydney, on peut dire qu’on en aura profité avec une très bonne météo, et accessoirement jamais trop de monde, que ce soit dans les parcs ou sur les sites naturels.
Et maintenant, si l'on doit retenir quelques moments forts de ce trip, quels seraient-ils ? En termes de paysages, je mettrais sans trop d’hésitation le Centre Rouge en tête du palmarès, avec un gros coup de cœur pour Uluru. Après, viennent la Grande Barrière de Corail, Noosa et les Blues Mountains. Bon et puis Sydney c’était cool aussi, ainsi que Brisbane… Raaaah, tout était bien en fait, comment voulez-vous que je choisisse !!!
Parlons des parcs alors ! Si on ne devait en retenir trois, je pense que ce serait quelque chose du genre (et sans ordre particulier) :
- Chimelong Ocean Kingdom
- Guangzhou Sunac Land
- Warner Bros World. Abu Dhabi
Pourquoi ? Parce qu’Ocean Kingdom c’est juste le royaume de la démesure et l’un des rares parcs chinois (et même du trip en fait) à être correctement opéré, Sunac parce que la proposition en attractions était franchement sympa et Warner Abu Dhabi parce que la déco ! Et Scooby-Doo aussi !!
Et sinon, les coasters ? Allez, pour le coup, on va sortir le classement :
1- DC Rivals, en marche arrière s'il vous plait (Movie World)
2- Superman Escape (Movie World)
3- Dueling Dragons (Sunac Land)
4- Jet Rescue Coaster (Sea World)
5- Tower of Terror (Dreamworld)
Allez, ce sera tout pour cette fois ! En espérant que suivre nos aventures vous aura plu et que vous serez toujours des nôtres pour les prochaines !
Et maintenant, si l'on doit retenir quelques moments forts de ce trip, quels seraient-ils ? En termes de paysages, je mettrais sans trop d’hésitation le Centre Rouge en tête du palmarès, avec un gros coup de cœur pour Uluru. Après, viennent la Grande Barrière de Corail, Noosa et les Blues Mountains. Bon et puis Sydney c’était cool aussi, ainsi que Brisbane… Raaaah, tout était bien en fait, comment voulez-vous que je choisisse !!!
Parlons des parcs alors ! Si on ne devait en retenir trois, je pense que ce serait quelque chose du genre (et sans ordre particulier) :
- Chimelong Ocean Kingdom
- Guangzhou Sunac Land
- Warner Bros World. Abu Dhabi
Pourquoi ? Parce qu’Ocean Kingdom c’est juste le royaume de la démesure et l’un des rares parcs chinois (et même du trip en fait) à être correctement opéré, Sunac parce que la proposition en attractions était franchement sympa et Warner Abu Dhabi parce que la déco ! Et Scooby-Doo aussi !!
Et sinon, les coasters ? Allez, pour le coup, on va sortir le classement :
1- DC Rivals, en marche arrière s'il vous plait (Movie World)
2- Superman Escape (Movie World)
3- Dueling Dragons (Sunac Land)
4- Jet Rescue Coaster (Sea World)
5- Tower of Terror (Dreamworld)
Allez, ce sera tout pour cette fois ! En espérant que suivre nos aventures vous aura plu et que vous serez toujours des nôtres pour les prochaines !