Juin 2019
Ah, cette bonne vieille Germanie, patrie des petits parcs perdus plein de charme… et de quelques gros mastodonte aussi, je vous l’accorde ! Enfin là, c’était plutôt la première catégorie qui nous intéressait avec un objectif bien clair en tête : aller tester Dynamite à Freizeitpark Plohn !
Comme le parc se trouve malheureusement juste à l’autre bout de l’Allemagne, on en a profité du voyage pour faire pas mal d’arrêt crédits sur la route ! Il y aura donc de Schwaben Park, du Pottenstein, de l’Ochsenkopf, sans oublier la fête foraine de Pforzheim. Ok, ça fait beaucoup de noms barbares pas toujours facile à prononcer mais je pense qu’un non francophone galère tout autant à dire Jardin d’Acclimatation ou Récré des Trois Curés ! Enfin bref, ces considérations linguistiques, on s’en fiche un peu, place sans plus attendre au Trip Report, c’est pour ça que vous êtes là après tout !
Ah, cette bonne vieille Germanie, patrie des petits parcs perdus plein de charme… et de quelques gros mastodonte aussi, je vous l’accorde ! Enfin là, c’était plutôt la première catégorie qui nous intéressait avec un objectif bien clair en tête : aller tester Dynamite à Freizeitpark Plohn !
Comme le parc se trouve malheureusement juste à l’autre bout de l’Allemagne, on en a profité du voyage pour faire pas mal d’arrêt crédits sur la route ! Il y aura donc de Schwaben Park, du Pottenstein, de l’Ochsenkopf, sans oublier la fête foraine de Pforzheim. Ok, ça fait beaucoup de noms barbares pas toujours facile à prononcer mais je pense qu’un non francophone galère tout autant à dire Jardin d’Acclimatation ou Récré des Trois Curés ! Enfin bref, ces considérations linguistiques, on s’en fiche un peu, place sans plus attendre au Trip Report, c’est pour ça que vous êtes là après tout !
Chapitre 1 : En route vers les crédits
Parcs visités : Schwaben Park, Pottenstein, Ochsenkopf
Pour ce premier chapitre, petit tour d’horizon des différents parcs que l’on a visités sur la route vers Plohn… Rien de bien énorme dans le lot mais tout de même deux ou trois choses à vous dire dessus ! Donc, sans plus d’introduction, allons-y pour le passage en revue ! Schwaben Park Ce parc, situé non loin de Stuttgart (et donc de l’excellent Tripsdrill), on l’avait visité pour la dernière fois en… euh… je sais plus mais ce n’est en tout cas pas récent ! J’avoue que dans la liste assez longue des petits parcs allemands, celui-ci ne figure pas vraiment en haut du tableau mais bon, y avait du crédit, inédit qui plus est, donc nous voici, nous voilà ! Le crédit est question, c’est Wilde Hilde, le tout premier Roller Ball signé de suisses de RES, qui s’est vu dupliquer en 2019 avec un étage de plus au Parc Spirou sous le nom de Nid du Marsupilami. De l’extérieur, l’attraction fait plutôt bonne figure : c’est assez haut et surtout très intrigant avec cette structure de support en treillis qui fait un peu bricolé. Côté assises, RAS, c’est simple et confortable, avec des sièges équipés de lapbar bien mastocs qui n’empêchent pas cela dit d’avoir une bonne liberté de mouvement sur le haut du corps. Après cela, place au parcours en lui-même ! Le lift vertical est bien lent et laisse largement le temps de profiter de la vue. Une fois arrivé en haut, on entame la première ligne droite, ressentant cette sensation assez proche de celle que l’on a sur un Zac Spin de ne pas trop savoir comment va se passer le premier demi-tour. Et bien ça passe plutôt très bien, avec ce qu’il faut d’oscillations pour que ça fasse des guilis dans le ventre, tout en restant suffisamment gentil pour ne pas effrayer les plus jeunes. Ensuite, re ligne droite, re demi-tour, re ligne droite, re demi-tour et ce jusqu’en bas ! Au final, même si c’est un brin répétitif, ce Roller Ball est une bonne découverte et un investissement plutôt intéressant pour un petit parc. Le manège n’est pas très cher à l’achat mais possède un bel impact visuel et, niveau sensations, c’est bien plus rigolo que n’importe quel Junior Coaster de série. Bon, y a juste la capacité qui est vraiment très mauvaise mais, vu le peu de monde qu’il y avait lors de notre visite à Schwaben Park, ça ne nous a pas freiné pour enchaîner quelques tours ! Ok, le +1 c’est fait, d’autres nouveautés à signaler depuis notre dernière visite ? Je veux mon neveu ! Au programme : toboggans en canots pneumatique Metallbau Emmeln, remplacement de la piste de karts par un circuit façon Autopia en 10 fois plus lent et Round Boat Ride Mack récupéré de Heide Park (automates vieillots inclus). Mouais, c’est pas la folie tout ça ! Attendez, attendez, je ne vous ai pas encore parlé d’Azura, la nouveauté 2019 ! Imaginez un Dark Ride en bateau dans une grande salle plongée dans le noir, avec un circuit formant un simple ovale autour d’un bassin rempli de jets d’eau. Et bien c’est ça Azura ! Et autant vous dire qu’on a bien senti passer les cinq minutes que durait le tour !! Allez, ça suffit pour Schwaben Park. C’était déjà pas bien foufou la fois précédente, ça n’a guère été mieux pour cette édition 2019. Ok, Wilde Hilde est rigolo mais à côté de cela le parc est bien triste et niveau attractions, c’est franchement pas la panacée ! En somme, si vous êtes dans le coin, Tripsdrill est bien plus vivement recommandé ! Pottenstein On reprend la route et après environ 2h30 entre travaux et pointe de vitesse sur les tronçons non limités, voici que l’on arrive à Pottenstein. Là encore, le parc n’était pas une découverte mais il a cela dit bien évolué depuis la dernière fois qu’on l’avait visité ! Avant, il ne comportait qu’un Alpine Coaster et une luge d’été dont les départs se faisaient au pied de la colline. Maintenant, c’est l’inverse, on part d’en haut et on finit par le lift. Ah et, accessoirement, y a aussi eu de la nouveauté avec un Hexenbesen Wiegand ainsi qu’un ensemble de passerelles suspendues pour les amateurs de beaux panoramas. Comme j’imagine que les points de vue ce n’est pas ce qui vous a fait venir sur TnP, parlons d’Hexenbesen. Il s’agit un petit coaster suspendu avec véhicules deux places, dont le parcours se constitue d’une succession de virages entrecoupés de quelques lifts à câble. Si l’ensemble est assez agréable, ça manque tout de même un peu de sensations, les oscillations des nacelles étant très limitées… Disons qu’on s’est bien plus amusé sur l’Alpine et la luge d’été. Mais eux ne comptaient pas comme des +1… Ochsenkopf Après deux sites que l’on avait déjà visités, place à un petit nouveau avec Ochsenkopf. Là il ne s’agit pas d’un parc, juste un Alpine Coaster perdu dans les collines bavaroises. La machine ayant été construite assez récemment, son parcours est équipé de lames magnétiques tout du long, au contraire des modèles plus anciens. Perso, je ne suis pas un grand fan de ce système, occasionnent quelques freinages un peu brusques en cours de route. Je préfère largement les versions avec le système de freinage par roue d’inertie où l’on sent bien moins les décélérations (la vitesse ne réduit pas, elle arrête juste d’augmenter) même si je veux bien croire que le nouveau procédé soit plus sécurisé. Faudra bien qu’on s’y fasse ! Après, dans l’ensemble cet Alpine est plutôt un bon cru : le circuit est suffisamment long (1100m) et l’on prend rapidement de la vitesse une fois sorti du lift pour ne plus trop en perdre sur le reste de la descente. Testé, validé et accessoirement facilement combinable sur la journée avec Plohn qui ne se trouve pas bien loin ! Foire de Pforzheim Que serait un trip en Allemagne sans un arrêt fête foraine, je vous le demande ?! Pour cette édition, pas de foire gigantesque façon Oktoberfest, Cannstatter Wasen ou Hamburger Dom, ce sera celle de la petite ville de Pforzheim, où nous attendait tout de même 3 crédits ! Le premier, j’ai du mal à considérer que ça en soit un vu qu’il s’agit du train fantôme Spook qui a la particularité de posséder une petite descente gravitaire en début de circuit. Que ne va-t-on pas inventer comme nouveaux +1 ! On continue ensuite avec un Kiddie SBF puis l’indispensable Spinning Coaster Reverchon (apparemment, on ne les a pas encore tous faits) avant de passer au meilleur moment de la soirée, l’instant Currywurst accompagné de sa pinte de blonde ! Ah ben oui, si les fêtes foraines allemandes sont de loin les meilleures au monde, c’est n’est pas que pour leur excellents manèges, c’est aussi pour la « gross » ambiance !! |
Chapitre 2 : Plohn, c’est de la Dynamite !
Parc visité : Freizeitpark Plohn
On continue notre périple allemand, cap à l’est, direction Freizeitpark Plohn, un parc où l’on n’avait plus mis les pieds depuis pas mal d’années mais qui, bonne nouvelle, a profité de ce laps de temps pour ouvrir bon nombre de nouvelles attractions, à commencer par un joli Big Dipper signé Mack, Dynamite, principale raison de notre visite du jour. L’attraction se trouve dans la zone western, pas bien loin du Wooden El Toro, en lieu et place d’un Flitzer Zierer qui n’avait qu’un intérêt très limité et dont on n’a donc pas regretté la disparition ! La première remarque que l’on se fait lorsque l’on approche de Dynamite est que Plohn a fait un très beau travail d’intégration : le circuit rouge vif du coaster domine bien la zone dans laquelle il est construit tout en donnant l’impression d’avoir toujours été là, notamment grâce à l’interaction avec deux attractions voisines, le train panoramique et un Break Dance. Côté file d’attente, c’est très sympa aussi, entièrement abrité et avec des props un peu partout, y compris quelques automates ainsi que des wagons récupérés de l’ancien coaster. Seule ombre au tableau, Dynamite ne fonctionnait qu’avec un seul train et, autant on a pu enchaîner les tours le matin, autant l’après-midi, la file s’est sacrément remplie : plus d’une heure d’attente alors que les autres manèges affichaient au maximum cinq minutes ! Allez, allez, il est maintenant temps de tester la bête ! Si vous avez déjà posé vos fesses sur Lost Gravity, les trains de Dynamite ne seront pas une découverte : 2 rangées de 4 places, avec à chaque fois les sièges extérieurs dans le vide. Côté confort, rien à redire, c’est du Mack, tout neuf qui plus est ! Quitté la gare, on commence par un lift bien raide, qui nous amène rapidement au sommet du parcours, à 40 mètres au-dessus du sol. Pour redescendre, place à une Dive Drop vraiment sympa, que je préfère même à celle des Wing Coasters B&M, mais qui ne vaut cela dit pas la descente vrillée de Lost Gravity avec sa méga dose de G latéraux. Un petit tunnel plus tard, place à un Double Up très discret mais bien fourni en airtime puis à une espèce de Top Hat tordu, pour sa part un peu faiblard en G négatif. On continue ensuite avec une spirale au ras du sol qui débouche sur le meilleur élément du parcours : un S-Turn ultra rapide derrière lequel arrivent les deux derniers éléments du circuit, un Looping bien serré et un Zero G Roll tout ce qu’il y a de plus planant. Et voilà, après un circuit court mais bien rythmé, il est temps de freiner un bon coup et de revenir au quai de débarquement ! Verdict sur Dynamite ? Très chouette petite bestiole ! Le parcours n’est pas très long mais il n’y a quasi rien à jeter, si ce n’est peut-être le Top Hat un peu mou du genou. Et pour ceux qui se poseraient la question de savoir qui entre Lost Gravity et Dynamite a notre préférence, honnêtement, c’est très difficile à dire tant les deux montagnes russes sont différentes. Le coaster de Plohn a pour lui d’être plus rapide là ou celui de Walibi Holland joue plus la carte de la compacité et des éléments tordus. Le mieux en fait, c’est de tester les deux et de se faire son propre avis ! De notre côté, continuons la découverte des nouveautés de Plohn avec les deux autres +1 qui nous attendaient encore là-bas. Je ne vais pas trop m’étendre sur Drachen Wirbel, un Mini Spinning SBF (3 boucles s’il vous plait) comme il en pousse un peu partout ces dernières années, pour en arriver directement à Miniwah ! Miniwah c’est quoi ? Miniwah c’est un Powered Coaster Mack abrité dans un grand bâtiment où était auparavant présenté un spectacle façon Buffalo Bill’s Wild West Show. Dis comme ça, ça n’a rien de bien excitant, c’était sans compter sur la créativité de Plohn qui a complètement rempli le bâtiment de décors, d’effets lumineux et même d’un petit spectacle de mapping auquel on peut assister après avoir fait l’attraction. Histoire de ne rien gâcher, le train de Miniwah effectue trois tours de pistes dont un premier à vitesse lente afin de bien pouvoir profiter des décors. Et comme niveau parcours, on a ensuite droit à un des Powered Coaster les plus smooth qu’on ait jamais testés, on ne pouvait pas en conclure autre chose que c’était également le meilleur de tous ! Pour les crédits, je crois que c’est fini mais, pour ce qui est des nouveautés, il nous en reste encore deux à tester ! Tout d’abord, il y a Fluch des Teutates, une descente en bouées signée ABC Rides bien fendard, avec quelques moments de rotations totalement incontrôlées et, plus originale, des mini splash en cours de descente, pas toujours avares en éclaboussures ! Encore une nouveauté 100% validée ! Pour ce qui est de la dernière découverte de la journée, Plohni’s Tauchfahrt, c’est en revanche bien plus mitigé… Au programme, micro Dark Ride à thématique sous-marine dans un hangar avec même pas 3 mètres sous plafond et un circuit qui ne doit pas dépasser les 30 mètres de longueur (mais on a droit à 2 tours, youpi). Pour le coup, ça faisait très très cheap ! Voilà, je crois qu’on a à présent fait le tour des nombreuses nouveautés de la journée ! Pour autant, la visite de Plohn ne s’arrête pas là ! On va encore se faire pas mal de tours du toujours excellent Wooden GCI El Toro, aller se défouler dans les nombreuses et souvent bien dingues aires de jeux et, plus simplement, profiter du cadre très agréable du parc jusqu’à ce qu’arrive l’heure de mettre les voiles. Au final, un sans-faute pour Plohn édition 2019 ! Toutes les nouveautés qu’on a pu découvrir étaient au top pour un parc de cette taille (ok, je mets de côté le Spinning SBF et le Dark Ride moisi) et le reste était tout aussi bon que dans mes souvenirs ! Non, y a pas à dire, ce parc c’est une petite perle, hélas un peu excentrée mais qui mérite vraiment d’être découverte ! A bon entendeur, salut ! |