Août 2019
La Scandinavie… Ce n’est peut-être pas le spot le plus connu d’Europe pour ses parcs et ses montagnes russes et pourtant, c’est dans ce coin que l’on trouve quelques-uns des meilleurs exemplaires de ces deux catégories : Liseberg, Tivoli Gardens, Gröna Lund ou Djurs et Fårup Sommerland côté parcs, Helix, Balder, Piraten ou Twister pour ce qui est des coasters !
Si on est de retour dans les parages, c’est justement parce que 2019 marquait l’arrivée d’un nouveau crédit qui risquait très fortement d’aller rejoindre le rang des excellents grands huit locaux : Taiga à Linnanmäki. Sur le papier, cette nouvelle création Intamin a tout pour plaire : deux catapultes LSM, un parcours de plus d’un kilomètres de long et une bonne floppée d’éléments bien barrés. Pour vérifier que cette alléchante promesse était bien tenue, pas le choix, fallait qu’on aille vérifier cela par nous-même !
Et puis, tant qu’à être dans le coin, on va aussi en profiter pour faire un arrêt à Särkänniemi (y a un Sky Rocket II Premier Rides qu’on n’a pas encore au compteur) et aller visiter Tallinn, charmante capitale de l’Estonie située au sud du golfe de Finlande, à deux heures de ferry d’Helsinki.
La Scandinavie… Ce n’est peut-être pas le spot le plus connu d’Europe pour ses parcs et ses montagnes russes et pourtant, c’est dans ce coin que l’on trouve quelques-uns des meilleurs exemplaires de ces deux catégories : Liseberg, Tivoli Gardens, Gröna Lund ou Djurs et Fårup Sommerland côté parcs, Helix, Balder, Piraten ou Twister pour ce qui est des coasters !
Si on est de retour dans les parages, c’est justement parce que 2019 marquait l’arrivée d’un nouveau crédit qui risquait très fortement d’aller rejoindre le rang des excellents grands huit locaux : Taiga à Linnanmäki. Sur le papier, cette nouvelle création Intamin a tout pour plaire : deux catapultes LSM, un parcours de plus d’un kilomètres de long et une bonne floppée d’éléments bien barrés. Pour vérifier que cette alléchante promesse était bien tenue, pas le choix, fallait qu’on aille vérifier cela par nous-même !
Et puis, tant qu’à être dans le coin, on va aussi en profiter pour faire un arrêt à Särkänniemi (y a un Sky Rocket II Premier Rides qu’on n’a pas encore au compteur) et aller visiter Tallinn, charmante capitale de l’Estonie située au sud du golfe de Finlande, à deux heures de ferry d’Helsinki.
Chapitre 1 : Ça va pour Särkä !
Parc visité : Särkänniemi
Première étape de ce trip : Särkänniemi. Pour ceux qui ne connaissent pas, le parc se trouve à environ 20 minutes à pied du centre-ville de Tampere, au bord du lac qui borde la deuxième plus grande agglomération de Finlande. Bon, nous on connait déjà. Ça doit être notre… hmmm, laissez-moi réfléchir… quatrième visite ici. D’ailleurs, petit instant nostalgie, Särkänniemi a été le tout premier parc que l’on a visité avec la team TnP ! C’était il y a 15 ans ! Pfff, ça ne nous rajeunit pas ça ma bonne dame !! Si on est aujourd’hui une fois de plus de retour, ce n’est pas par nostalgie, plutôt parce que, je vous le donne en mille… Oui, bravo, comment avez-vous deviné ? Y a un nouveau crédit ! Quoi comme ? Un Sky Rocket II, Premier pour ce qui est du constructeur mais deuxième pour ce qui est du nombre de modèles en Europe vu qu’il y en a déjà un à Holiday Park sous le nom de SkyScream. A Särkänniemi, la bébête s’appelle Hype et a ouvert en 2017. Côté déco, c’est un peu le minimum syndical avec une espèce de thème urbain à base de bâtiments de tôle, de graffitis et de musique bien (trop) forte. Perso, ce n’est pas vraiment le genre d’ambiance qui me fait rêver mais passons, si on était à Särkänniemi pour la qualité de sa thématisation, ça se saurait ! Après, côté coaster, je l’ai dit plus haut, c’est un Sky Rocket II. Rien de bien nouveau donc, mais toujours le plaisir de retrouver cette machine aussi compacte que pleine de peps, dont le circuit procure une bonne dose de sensations bien variées en un très court intervalle de temps ! On quitte ensuite le rayon des montagnes russes mais on reste du côté des nouveautés avec Boom, la dernière addition en date de Särkänniemi. Il s'agit là d'une tour de 50 mètres de hauteur signée Zamperla, à qui l’on doit d’ailleurs à peu près tous les gros Flat Rides du parc. Particularité ici, la tour pivote sur elle-même (un peu comme le Vertical Swing du même constructeur) et le programme ressemble pas mal à celui d’une Shoot’n’Drop Huss, heureusement avec un peu plus de G négatifs. Après, ça reste assez gentil mais la vue sur le lac et les forêts avoisinantes est jolie, c’est toujours ça de pris ! Voilà donc pour les nouveautés du jour. Comme on avait pas mal de newbies parmi nous, on a ensuite refait le tour du propriétaire au grand complet. Côté grands huit, l’Inverted Intamin Tornado et le (futur feu) Half Pipe du même constructeur passent toujours aussi bien et j’aime aussi beaucoup le court mais bien foune MotoCoaster Zamperla. Malheureusement pas de Volare pour nous aujourd’hui, le modèle local, Trombi, ayant décidé de se faire porter pâle, zut alors ! On refera donc encore un peu de Flat Rides, les deux attractions aquatiques que sont le Raft (nul) et le Flume (bricolé et bien marrant), un tour de tacots parce qu’ils passent au bord de l’eau et, environ trois heures et des brouettes après être arrivés, on mettra les voiles ! Faut dire qu’il n’y avait absolument personne dans le parc et que ce ne sont pas l’absence totale d’ambiance ou la météo plutôt grise et fraîche qui nous ont motivé à y rester plus longtemps ! Conclusion sur cette nouvelle visite à Särkänniemi ? Un peu la même que d’habitude… Le parc est pas mal, y a quelques manèges intéressants et on peut y passer une bonne après-midi sans problème mais, pfff, qu’est-ce que ça manque de charme, qu’est-ce que ça manque d’atmosphère ! Et c’est d’autant plus dommage que la situation au bord du lac pourrait permettre de créer quelque chose de vraiment sympa et convivial, mais non, là c’est juste moche et triste ! |
Chapitre 2 : Gling (Taig)aaaaaaah !
Parc visité : Linnanmäki
On en arrive maintenant à Linnanmäki dont la visite, je l’ai dit en intro, était la raison principale de ce trip. Pourquoi ? Euh, vous êtes sérieux là ?? Vous n’avez pas lu l’intro ???? Parce que Taiga tout simplement ! Un Double Launch Coaster Intamin qui ouvre en Europe, on ne se pose pas de question, on se rue dessus, un point c’est tout ! Ruons-nous, ruons-nous et arrivons derechef devant la bête, toute de bleu vêtue. De l’extérieur, on n’en distingue finalement pas tant que ça, une bonne partie du circuit se trouvant dans un coin peu accessible, en contrebas du parc. De l’allée principale, on aperçoit surtout le gros Top Hat et le Stall qui vient juste derrière, un bout de l’Immelmann et pas grand-chose d’autre. C’est qu’on va être obligé de monter dessus pour en savoir plus ! Concernant la file d’attente, RAS. Y a un chouilla de déco mais rien de bien notable… si ce n’est qu’il n’y a personne dedans !! On arrive donc rapidement sur le quai où se succèdent les deux trains 16 places de l’attraction à un rythme qu’on qualifiera d’assez lent pour ne pas être trop méchant. Non franchement, ça se trainait pas mal côté opérations. Certes il n’y avait jamais plus de deux trains d’attente mais qu'importe, c’est une question de principe, oui monsieur ! Allez, les portillons s’ouvrent, on embarque sur les trains Intamin dernière génération auxquels on s'est très bien habitués depuis leur première apparition en 2016 sur Taron. On abaisse sa Lap Bar, on attend trois plombes que les employés se réveillent et, ah voilà, c’est bon, on peut y aller ! A peine sorti de la gare, pas le temps de se poser trop de questions que voici le premier Launch. L’accélération n’est pas exceptionnelle (on ne fera jamais mieux que les bonnes vieilles catapultes mécaniques de toute façon) mais comme ce qui va suivre va l’être, on va dire que ce sera vite oublié ! Juste derrière, premier élément et première bizarrerie avec cette espèce d’inversion qui part d’abord du mauvais côté avant de rouler de l’autre. Je m’attendais à un gros coup de G latéraux, en fait ce sera surtout à de l’hang time qu’on aura droit. Ça me va tout aussi bien ! Après cela, plongeon vers le sol, virage relevé, bonne dose de G positifs dans le demi-tour qui suit, changement de direction un brin gentillet et c’en ai fini de la mise en jambe, on arrive sur la deuxième catapulte ! Et c’est à partir de là que Taiga va dévoiler toute sa puissance ! Déjà le deuxième launch, on le sent bien mieux passer que le premier, ce qui est souvent le cas avec les catapultes LSM lorsque le train arrive avec de la vitesse dessus par rapport à un départ arrêté. Immédiatement après, on s’envole vers le sommet du parcours avec le Top Hat et on continue avec une première chez Intamin, un Inverted Airtime Hill (ou Stall pour ceux qui préfèrent), autrement dit une bosse la tête en bas comme on en trouve sur certains coasters RMC. A la sortie de ce dernier, le train atteint le point le plus bas du circuit où l’attend une micro bosse avec maxi airtime, court et sec façon RMC, que suivent un grand Immelmann et un changement de direction bien violent dont Intamin a le secret. Le train remonte alors au-dessus de l’entrée de l’attraction et se lance dans une série de zigzags qui rappellent pas mal la partie sur Taron juste après le deuxième launch. Celle-ci se finit par une descente bien surprenante au-milieu des poteaux de l’Immelmann (surtout lorsqu’on est à l’arrière du train) et débouche sur une bosse inclinée précédant le dernier élément du circuit, une espèce de vrille très étirée qui vous fera bien pendouiller dans votre lapbar. Finalement, voici les freins, après 70 secondes à s’en être pris plein la figure ! Verdict ? Il était déjà annoncé dans le titre du chapitre : Taiga est vraiment une superbe machine, sorte de croisement génial entre Taron (pour les launchs, les virages serrés et les changements de direction bien brutaux) et Helix (pour la variété des éléments et l’utilisation du terrain). Franchement, si ce n’est peut-être la première partie un peu trop gentillette, je ne vois pas ce qu’il y a à redire sur ce crédit si ce n’est qu’Intamin nous a pondu là une des toutes meilleures montagnes russes du continent !! Gling complètement aaaaah ! Allez, on se remet de ses émotions et on passe à la suite de la visite ! Quoi de neuf encore à Linnanmäki depuis la dernière fois ? Magia tout d’abord, un gros gerbotron comme je les déteste. C’est signé Technical Park et ça porte le nom catalogue de Heavy Rotation. Mathias, Mélanie et Sebio ont testé, apparemment on sent bien les G, surtout en début de cycle. Vu la vitesse à laquelle tournait la machine, je veux bien les croire ! Aprèèèèès, après je crois que c’est tout pour ce qui est des nouveautés. Faut dire que ça ne faisait que trois ans qu’on n’était pas passé par la case Linnanmäki et que, franchement, vu le niveau de Taiga, on n’avait pas besoin d’autre chose, ça nous aurait limite détourné d’en enchaîner les tours encore et encore ! Cela dit, on a tout de même aussi refait à peu près tout ce que le parc compte d’attractions intéressantes, et de crédits (qui ne rentrent malheureusement pas tous dans la catégories des attractions intéressantes). Vuoristorata (le Wooden), Kirnu (le Zac Spin), Salama (le Spinning) et Ukko (le SkyLoop), ça va mais Pikajuna (le Powered), Tulireki (le tristement célèbre Foune Coaster) et Linnunrata (le coaster indoor en VR), c’est vraiment pas ça ! Ah et n’oublions pas le +1 lamentable qu’est cette espèce de chose suspendue signée Technical Park : Pilotti ! Non mais à ce stade, si ça c'est un crédit, pourquoi pas Peter Pan's Flight alors du temps qu'on y est ! Sinon, hors montagnes russes, vas-y aussi pour de la tour, en mode Free Fall avec Kingi ou en mode Space Shot avec Raketti. N’oublions pas le Raft Hurjakuru, les Dark Rides Kyöpelinvuoren Hotelli (pas facile à prononcer celui-là !) et Taikasirkus ainsi que la Fun House qui… ah tiens qui n’était pas là la dernière fois… Mouais ben elle nous a tellement marqués que j’ai réussi à l’oublier dans le paragraphe sur les nouveautés, c’est vous dire ! Sur ce, je crois que je vous ai tout dit sur cette cuvée 2019 de Linnanmäki. Ce qu’on en retiendra, c’est… euh… je sais pas moi… à votre avis ? Ok, faux suspens quand tu nous tiens… Taiga, Taiga et encore Tagia !! Non mais cette montagne russe, faut vraiment que vous alliez l’essayer, y a rien d’autre à dire de plus dessus ! |
Chapitre 3 : T’as vu Tallinn
Parc visité : Luna Luna Kadrioru
On finit ce Trip Report avec un chapitre un peu moins chargé en parcs. Je sais, c’est dur mais faut aussi savoir reprendre son souffle de temps à autre ! Du coup, je vous propose une petite escapade à Tallinn, capitale de l’Estonie située à environ deux heures de Ferry d’Helsinki, sur la rive sud de la Mer Baltique. La ville n’est pas très grande et se visite facilement en une journée. Pour vous la faire simple, le centre est découpé en deux parties : tout d’abord la ville basse (Vanalinn), qui se caractérise par une ensemble de petites rues pavées bordées de maisons baroques aux couleurs pastel. On y trouve notamment la Place de l’Hôtel de Ville, une bonne dose d’églises et la plupart des commerces et restaurants du centre-ville. Ensuite il y a Toompea, la ville haute, posée sur une petite colline et entourée de fortifications. C’est ici qu’habitaient à l’époque les notables et le clergé de Tallinn. Aujourd’hui, Toompea est notamment le siège du parlement estonien et de nombreuses ambassades. C’est aussi là qu’il vous faudra aller si vous cherchez un joli point de vue sur la ville ! Si Tallinn ne vaut pas forcément le trajet comme destination unique de séjour, la ville n’en demeure pas moins un endroit charmant qui pourra vous rappelez Munich, Prague ou Cracovie si vous connaissez ! Tout est ultra propre, parfaitement entretenu et l’absence de voitures dans le centre donne au lieu un aspect très calme et reposant ! En somme, c’était un excellent complément à notre escapade en Finlande ! Et puis, vu qu’on est sur TnP, on va aussi parler du parc d’attractions local (ça va mieux maintenant ?) : Luna Luna Kadrioru, situé au cœur du parc de Kadriorg, qui contient le château du même nom, ancienne résidence d’été de Pierre le Grand. Parc d’attractions pour définir Luna Luna Kadrioru est un bien grand mot… Je pense que le terme fête foraine sédentarisée correspondrait sans doute mieux à cet amoncellement de manèges cheapouilles et de structures gonflables aux couleurs bien criardes ! Dans le lot, un +1, youpi !! Bon, c’est un Kiddie de chez SBF, autant vous dire que le plaisir était aux abonnés absents ! Allez, c’est tout pour cette fois. On remballe et on se dit à bientôt pour de nouvelles aventures ! |