Juillet 2018
Un peu plus d’un an à peine après notre dernier trip dans les parages, l’appel des Pays Bas et de l’ouest allemand semblait être trop fort pour que l’on puisse y résister ! Ce nouveau week-end prolongé sera donc l’occasion de visiter un joli site qu’on avait depuis longtemps délaissé, Toverland, et d’en découvrir un qu’on ne connaissait pas encore, Wildlands Emmen. Pour le reste, on ne va pas se mentir, c’est de l’abattage de +1, purement et simplement !
Et pour nous suivre, le Scherzie et moi-même, dans nos nouvelles pérégrinations, il y avait Hortense (qui a passé le cap des 200 crédits lors de ce trip), Matthieu (qui était venu sans son jeans), Sebio (qui, en attendant les nouveaux Pirates à EP, se disait que ce serait sympa de faire un coaster qui renait de ses cendres avec le Fénix de Toverland) et Patrick (parce qu’on aime quand même bien l’attendre, même si cette vanne commence à être très usée) !
C’est bon, tout le monde est prêt alors, jetzt geht’s los, daar gaan we, autrement dit dans une langue compréhensible par la plupart d’entre nous : c’est parti !
Un peu plus d’un an à peine après notre dernier trip dans les parages, l’appel des Pays Bas et de l’ouest allemand semblait être trop fort pour que l’on puisse y résister ! Ce nouveau week-end prolongé sera donc l’occasion de visiter un joli site qu’on avait depuis longtemps délaissé, Toverland, et d’en découvrir un qu’on ne connaissait pas encore, Wildlands Emmen. Pour le reste, on ne va pas se mentir, c’est de l’abattage de +1, purement et simplement !
Et pour nous suivre, le Scherzie et moi-même, dans nos nouvelles pérégrinations, il y avait Hortense (qui a passé le cap des 200 crédits lors de ce trip), Matthieu (qui était venu sans son jeans), Sebio (qui, en attendant les nouveaux Pirates à EP, se disait que ce serait sympa de faire un coaster qui renait de ses cendres avec le Fénix de Toverland) et Patrick (parce qu’on aime quand même bien l’attendre, même si cette vanne commence à être très usée) !
C’est bon, tout le monde est prêt alors, jetzt geht’s los, daar gaan we, autrement dit dans une langue compréhensible par la plupart d’entre nous : c’est parti !
Chapitre 1 : Par ici les crédits !
Parcs visités : DippieDoe, Tier- und Freizeitpark Thüle, Schloss Dankern
Nous voici donc sur les routes, entre les Pays Bas et l’Allemagne du nord, à la recherche des quelques crédits plus ou moins intéressants qui ne figureraient pas encore sur notre tableau de chasse… Le premier arrêt, ce sera DippieDoe, un tout petit parc situé non loin d’Eindhoven, avant tout destiné aux familles avec jeunes enfants. Le site comprend une halle fermée avec mini manèges et mega aires de jeux ainsi qu’une partie en extérieure construite le long d’un plan d’eau. Côté attractions, en plus des deux crédits qui nous attendaient, y a pas à dire, c’est du lourd : Rockin’ Tug, Chaises Volantes, Bateaux Pirates, on aurait eu plus de temps devant nous, on serait sans doute restés la journée… ou pas ! Du coup, direction le premier +1 qui était… la nouveauté de l’année (tadaaa), qui était… une Pomme (ouaaaais) et qui était… fermé (noooon) ! Ah ben voilà un Trip Report qui commence bien !!! Allez, on est fort, on prend sur soi et on va tenter sa chance sur l’autre coaster du coin : Tyfoon. Ah ben celui-ci il fonctionne, j’aime déjà mieux ça ! Au programme, montagne russe Zierer dans la lignée du Vol d’Icare du Parc Astérix, virages inégaux et coups de frein brutaux inclus. Pour la petite histoire, on signalera que Tyfoon se trouvait auparavant à Tivoli Gardens où il fut remplacé par le B&M Dæmonen. Pour la grande, on dira juste qu’il ne rentrera pas dedans ! Suite du programme ? Ben déjà on se casse de DippieDoe… On y aura passé en tout et pour tout moins d’une heure, on n’y aura fait qu’un crédit sur deux, autant vous dire que ce n’est pas la visite qui nous aura le plus marqué sur ce week-end ! Direction maintenant l’Allemagne, tout en haut à gauche, là où il n’y a pas grand-chose d’autre que des champs et des forêts, mais aussi quelques petits parcs d’attractions parmi lesquels Tier- und Freizeitpark Thüle. Comme dans pas de Park du même genre (Schwaben Park, Potts Park, Erse Park, etc.), vous trouverez ici une bonne partie des catalogues Zierer, Heege et Metallbau Emmeln. Ce fut d’ailleurs le cas pour les deux grands huit qu’on y a croisé : un Force 2 de chez Zierer et l’indispensable Butterfly signé Heege ! Après cela, envoyez les Jet Skis et Kontiki (Zierer), les Nautic Jet, Sky Dive et Motorschaukel (Heege) sans oublier les monorails à pédales, petits chevaux, bateau pirate, toboggans, tracteurs et Flying Wheel (Metallbau). N’oublions pas non plus le Bobkart de chez Wiegand, surtout depuis que Coaster-Count considère ça comme un +1, ainsi que les toboggans en bouées bien nerveux, sans doute l’attraction la plus foune du parc ! Sinon, comme ceux qui maîtrisent quelque peu la langue de Goethe s’en seront doutés (Tier = animaux), Thüle dispose également d’une partie zoo, qui représente mine de rien facilement deux tiers de la superficie du parc. Et autant la zone avec les attractions est plutôt sympa car bien aménagée, verte et ombragée, autant là c’est tout de suite plus tristounet avec des enclos pas bien grands ni très sexy, souvenirs d’un temps où les animaux n’avaient pas droit à beaucoup plus qu’une cage, un pédiluve et deux ou trois branches d’arbres pour faire joujou ! Quoi d’autre à dire sur Thüle ? Pas grand-chose je crois. On sera resté au final un peu plus longtemps qu’à DippieDoe mais pas trop quand même, faut pas déconner non plus !! Place pour finir à Schloss Dankern. On n’est à environ une demi-heure de route du parc précédent et, après le FEC amélioré façon DippieDoe et le parc attractions + animaux à la Thüle, voici maintenant le resort avec logements, parc aquatique, aires de jeux et attractions, dans la veine d’un Slagharen ou d’un Duinrell, en plus modeste cela dit. Lorsque l’on arrive à Schloss Dankern, on est tout de suite accueilli par la nouveauté la plus récente du parc, Burg Arkan, une énorme zone de jeu tout en bois reconstituant un château fort, autour de laquelle serpente le crédit local répondant au nom très original d’Achterbahn (autrement dit « montagne russe » en allemand). L’ensemble a vraiment de la gueule et regorge d’innombrables activités pour les plus jeunes : toboggans, jeux d’équilibres, tunnels cachés, etc. Non, franchement, c’est très bien fichu ! Si on en vient ensuite au fameux Achterbahn qui nous a fait nous déplacer jusqu’ici, il s’agit d’un Tube Coaster de chez ABC Rides, un modèle pas très répandu sur lequel vous embarquerez à bord de petites caisses à savon, au sommet du circuit s’il vous plaît, le lift de l’attraction n’étant pas prévu pour remonter les nacelles avec leurs passagers. Direction donc le gros donjon qui domine tout ce Burg Arkan, à l’intérieur duquel on trouve encore plus de jeux, de toboggans et de filets à grimper mais aussi, comme prévu, le point de départ de notre +1. Une fois à bord, c’est parti pour environ 45 secondes de parcours avec au menu descentes, bosses et spirales, le tout dans un confort irréprochable, au contraire de ce que le look très rudimentaire des wagons aurait pu laisser croire. C’est sûr que ce n’est pas le crédit du siècle, ni même de l’année, mais c’est pile poil en adéquation avec la typologie des visiteurs d’un tel parc ! Et puis surtout, ça change des sempiternels Junior Coasters Zierer !!! Allez, envoyez maintenant le crédit numéro deux ! Ah, y en a un deuxième ? Oui… enfin, pas dixit rcdb ni moi-même d’ailleurs. Mais bon, là encore Coaster-Count faisant foi, on a été obligé d’aller quelque peu se ridiculiser sur le Télérallye local, dont le circuit aurait fait passer le Téléphérique du Parc St Paul pour Steel Dragon 2000 ! Chasse aux +1 quand tu nous tiens… Autrement, quoi d’autre pour s’occuper à Schloss Dankern ? Pas mal de choses… Tellement en fait qu’on n’a pas eu le temps de tout voir ! Dans le lot y avait une piscine extérieure avec quelques toboggans, un mini-golf, une grosse batterie d’aires de jeux disséminées un peu partout et souvent très sympas, une zone indoor qui sentait bon… ben la zone indoor (autrement dit la mort), un accrobranche, un bowling, des gonflables et aussi quelques autres attractions mécaniques pas bien fofolles comme des petits chevaux ou un mini train. Ensuite, dixit le plan du parc, on est passé à côté d’encore plus d’aire de jeux, d’un parc aquatique indoor, d’un lac avec téléski nautique, d’une piste de karting, de bungalows, maisons dans la forêt et autres moyens de logements ainsi que du château qui a donné son nom au parc ! La visite s’arrêtera donc là pour nous. Au final, même si on n’en a pas plus profité que ça, on aura eu une bonne impression de Schloss Dankern. Pour les chasseurs de crédits que nous sommes, l’offre est bien entendu un peu limitée mais pour les familles, c’est grand, certes parfois un peu vieillot mais dans l’ensemble bien fichu et il y a largement de quoi s’occuper! |
Chapitre 2 : Zoo top ? Ja !
Parc visité : Wildlands Adventure Zoo Emmen
Pour cette deuxième étape, on change radicalement de style avec Wildlands Adventure Zoo Emmen, un zoo nouvelle génération, à la croisée entre le parc animalier et le parc à thèmes, un peu dans la lignée de Pairi Daiza, avec somme toute peu d’espèces présentées mais un très gros travail fait sur les enclos et les décors. Comme son nom l’indique, Wildlands se trouve à Emmen, en plein centre de cette ville du nord des Pays Bas. Ouvert en mars 2016, le parc est donc très récent et, avec ses 22 hectares il est par ailleurs plutôt grand, d’autant plus que les trois zones thématiques qui le composent (Afrique, Asie et Arctique) ne communiquent pas entre elles si ce n’est à l’entrée, ce qui, avouons-le, n’est pas toujours hyper pratique… Après, vous vous doutez bien que si on est dans le coin, ce n’est pas juste pour les animaux… Comment ça, y a un crédit dans ce zoo ? Eh ben oui !! Ouvert avec trois attractions mécaniques (un safari, un boat ride et un simulateur), Wildlands a renforcé son offre en 2018 avec l’arrivée d’un coaster plutôt inédit puisqu’il s’agit du premier Duelling Junior Boomerang au monde, signé Vekoma comme il se doit ! Certes, ce n’est pas encore Busch Gardens Tampa ni même Bellewaerde mais c’est déjà un début ! Pour aller faire notre +2, direction Serenga, autrement dit la zone africaine. On y pénètre via un bâtiment façon mosquée de Djenné, d’ailleurs un peu plus ressemblant à l’original que celui construit à Phantasialand autour du lift de Black Mamba. Derrière se trouve un petit village africain avec l’indispensable enclos pour aller caresser la croupe des biquettes, très bien intégré aux décors, comme dans tout le reste du parc d’ailleurs. Après cela, place à une zone plus rocailleuse où l’on croise notamment suricates, hippopotames et wallabys puis voici la grande savane avec ses rhinocéros, girafes, zèbres et autres congénères des grandes plaines africaines. N’oublions pas les lions, dont l’enclos s’organise le long d’un grand bassin, et les singes, qui, eux, droit à leur petit temple reconstitué. Visuellement, l’ensemble est vraiment très réussi ! Le paysage est intelligemment travaillé pour laisser venir des découvertes au fur et à mesure que l’on avance sur le sentier et les enclos sont pensés pour s’intégrer au mieux à leur environnement, sans jamais utiliser de grillages, uniquement des fosses, des cours d’eau ou des éléments de décors qui permettent de séparer les visiteurs des animaux. Bon et sinon, notre crédit, il est où ? J’ai une réponse toute faite à cette question mais je vais plutôt dire qu’on y arrive ! En effet, ce dernier est placé tout au fond du parc, dans une petite zone légèrement à l’écart de celle dédié aux animaux. Comme dans le reste de Wildlands, la thématique est bien travaillée et évoque ici un site minier où deux trains s’affrontent dans une course effrénée (enfin pas trop non plus, on est sur un Junior Coaster). Et alors, quel verdict après avoir testé la bête ? Bof… Disons que ce n’est pas ce qui nous aura le plus marqué dans le parc. C’est mignon quoi… visuellement et sensationnellement… Cela dit, au vu de la clientèle qui déambulait dans les allées, c’est pile poil ce qu’il fallait ! Pour la suite de la visite, on zappe le safari (trop de monde et pas grand-chose à voir de plus que depuis les allées si ce n’est les animaux de plus près) et on retourne à la case entrée du parc pour passer à la zone suivante : Jungola ! Après l’Afrique, place maintenant à l’Asie avec pour commencer une première serre tropicale avec papillons et petits poissons, le tout au milieu d’une végétation bien luxuriante. Pas grand-chose à ajouter si ce n’est que c’es très joli et que ça met tout de suite dans l’ambiance ! Retour ensuite à l’extérieur pour longer l’immense enclos des éléphants qui se prolonge dans une seconde serre, bien plus grande que la précédente (on parle ici de près de 20.000m²). Là encore, c’est très impressionnant, avec des animaux (oiseaux, lémuriens, etc.) qui évoluent en semi-liberté, des ponts de singe un peu partout, un Boat Ride qui vous permet de naviguer sur la rivière qui traverse la serre et même quelques effets de pluie tropicale par endroit ! Allez, ça suffit pour l’Asie, retour une fois de plus à l’entrée du parc (c’est quand même pas pratique du tout ces zones en cul-de-sac) et on attaque avec le dernier des monde sauvage, l’arctique ! Sans trop de surprise, des trois univers de Wildlands, Nortica est clairement celui qui nous a le moins plu. Déjà, c’est le plus petit du lot, ensuite, rendre en décors ce genre de paysage est très compliqué. Ça passe forcément par beaucoup de caillasse, peu d’arbres et de délicieux bâtiments en tôle façon expédition polaire. Bon, au moins ici ils auront eu le bon goût de nous épargner la fausse neige, pas comme à Sea World… Sinon, niveau espèces, qu’est-ce qu’on a vu de beau ? Des phoques, des pingouins et des ours blancs principalement… Et puis n’oublions pas l’attraction mécanique de la zone, le simulateur de vol Arctic 1 ! Ok, il était complètement naze et, mis à part qu’on était avec un professeur, qu’il fallait sauver je ne sais plus quelle bestiole, à peine une semaine après l’avoir fait, j’ai déjà oublié tout le contenu du film, c’est vous dire !! Voilà, je crois que c’est tout pour Wildlands Adventure Zoo Emmen, le tour est fait et la conclusion est assez claire : ça nous a beaucoup plu, pas pour le crédit d’ailleurs (on est vraiment dans le registre de l’anecdotique) mais pour tout le reste ! Le parc est grand et très bien fichu, que ce soit au niveau des enclos, des décors ou du paysager ! Dans le genre, la savane africaine ou la grande serre tropicale asiatique fonctionnent particulièrement bien et, comme à Pairi Daiza, on arrive par moment à complètement oublier que l’on se trouve au nord des Pays Bas et non pas dans le Serengeti ou la jungle birmane ! Autre très bonne idée, la dissémination dans tout le site d’un nombre incroyable d’aires de jeux, toujours très bien intégrées. Cela va des toboggans qui permettent de descendre dans la zone de vision sous-marine du bassin des ours polaires aux petits radeaux en bordure de l’enclos des éléphants, en passant par les ponts suspendus dans la serre tropicale ou d’autres plus petits agrès placés et peu partout le long des allées. Pour les enfants, c’est juste le top ! Après, les esprits chagrins diront qu’avec tout ça, Wildlands Emmen n’est plus un zoo mais un parc où les animaux sont comme des attractions au milieu de décors en carton-pâte et que la partie éducative est trop peu présente (il n’y a quasiment pas de panneaux dans le parc, tout est sur l’appli). Ce n’est pas entièrement faux mais, nous, ça nous va très bien et on ne peut que vous recommander une visite si vous passez dans le coin ! L’entrée n’est pas donnée (32€, on est dans les mêmes gammes que Pairi Daiza) mais le site est clairement un cran au-dessus de ce que l’on a l’habitude de voir sans un zoo. Et quand il y a en plus deux crédits à la clé… |
Chapitre 3 : Le Fénix des hôtes de ce parc
Parc visité : Toverland
Toverland, nous revoici… enfin ! Ben oui, ça faisait longtemps que l’on n’avait pas franchi les portes du pays de la magie ! Depuis leur précédent crédit en fait, qui était le Spinning Coaster Dwervelwind, ouvert en 2011. Entre temps, ce ne sont pas moins de trois nouvelles zones qui ont eu le temps de voir le jour, dont deux pour cet été 2018. Toverland, nous revoici et c’est donc parti ! La première nouvelle zone, vous ne mettrez pas trop longtemps à tomber dessus puisqu’il s’agit de l’entrée du parc. Exit l’accès par la plus petite des deux halles, on passe maintenant par l’extérieur et ce Port Laguna, qui a certes des faux airs de Port of Entry (Islands of Adventure) mais qui a surtout une très belle gueule ! Derrière les façades à l’architecture à mi-chemin entre ville portuaire et cité orientale, on trouve tout ce qu’il faut de boutiques et restaurants, complétés comme un peu partout ailleurs à Toverland par une aire de jeux évoquant ici un rivage avec des bateaux échoués dessus. Où que l’on regarde, les détails sont nombreux et tout, des toilettes aux panneaux de signalétique, en passant par la végétation ou les luminaires, est raccord avec la thématique. Pour une entrée en matière, c’est donc vraiment très réussi ! Allez, on ne s’attarde pas trop et on passe à la zone suivante, raison de notre visite du jour : Avalon. Ici, le thème, ce sont les légendes d’Arthur et de Merlin l’Enchanteur, et, encore plus qu’avec Port Laguna, on a ici droit à notre petite claque visuelle lorsque l’on découvre l’endroit pour la première fois ! La zone s’ouvre en effet par une superbe perspective qui place devant vous un lac parcouru par une flottille de petites barques et qu’enjambe par deux fois les rails du tout nouveau Wing Coaster local, Fénix. A part cela, assez peu de bâtiments mais beaucoup d’espaces paysagers, qui confèrent à Avalon un côté très relaxant, et ce malgré les trains du B&M qui survolent la zone à intervalles réguliers. D’ailleurs les bâtiments, quand il y en a (la gare de Fénix, celle du Boat Ride ou le resto local), sont quasi toujours très intégrés dans le décor végétal, que ce soit par leur toit couvert d’herbe ou leur façade cachée par des falaises en béton sculpté. Au final, plus que dans la forêt de Brocéliande, on a surtout l’impression d’être dans la Comté du Seigneur des Anneaux ! Après, bien entendu, il y a le crédit. Sa gare se trouve tout au fond de la zone et, même si on en aperçoit quelque peu le hangar qui la compose sur les côtés, elle est au final très discrète grâce à un jeu assez malin de plans de décors de d’allées surélevées sur sa face avant. On s’engouffre alors dans les couloirs sombres et très bien thématisés qui composent la file d’attente avant d’atteindre le quai d’embarquement, lui aussi plutôt bien décoré. RAS du côté des trains, ce sont les mêmes que sur les autres Wing Coasters B&M avec leurs harnais souples dont je ne suis pas un grand fan, même s’ils ont ici l’avantage de ne pas se verrouiller. Une laborieuse vérification plus tard, c’est parti pour un tour de ce qui actuellement la plus grande montagne russe du genre en Europe. Les festivités commencent par un virage à 180° dans le noir, qui attend encore que viennent y être installés des éléments de décors. Une fois à l’extérieur, place au lift, haut de 40m, au sommet duquel on a droit à un petit virage à plat (sympa pour la vue) avant d’entamer les choses sérieuses avec l’habituelle Dive Drop que l’on retrouve sur bon nombre d’autres Wing Coasters. Une fois au sol et à pleine vitesse, le train reprend rapidement de la hauteur pour un joli camelback enjambant le lac de la zone (dommage que les harnais ne permettent pas de pleinement profiter de l’airtime) puis voici la seconde inversion du circuit, un Immelmann qui se finit en une spirale au ras du sol particulièrement intense. On continue alors avec un Zero G Roll parfaitement exécuté et une série de virage relevés qui nous ramènent assez rapidement sur les freins de fin de parcours. Et voilà, c’est déjà fini ! Verdict ? Je dois vous avouer qu’après le premier tour j’étais un peu circonspect… Ce grand huit, j’avais l’impression de l’avoir déjà fait. Eh oui, nous revoici devant le sempiternel problème des créations B&M : quand vous commencez à en avoir faites quelques-unes, vous les avez tous faites ! C’est d’autant plus vrai avec le Wing Coaster, où la largeur des trains limite considérablement les possibilités de création d’éléments. Cela dit, après quelques autres tours, j’ai commencé à apprécier Fénix pour ce qu’il était, somme toute une très bonne montagne russe, planante par moments (la Dive Drop, le Camelback ou le Zero G Roll), très intense à d’autres (la spirale) et dont je me rendais compte que j’enchaînais les tours sans aucun déplaisir. Donc voilà, ce n’est pas la meilleure montagne russe d’Europe mais c’en est peut-être néanmoins le meilleur Wing Coaster. Ce qui en soi est déjà pas mal ! Allez, suite de la zone Avalon avec le Boat Ride Merlin’s Quest. Signé Mack, il dure une dizaine de minute et vous permettra d’avoir quelques très jolis points de vue sur Fénix, surtout si le train du B&M veut bien se montrer à ce moment-là ! Toutefois, le gros point fort de Merlin’s Quest c’est sa partie Dark Ride, trop courte par rapport à la longueur totale de l’attraction mais surtout superbement réalisée, avec quelques très beaux effets de fumée, de miroir d’eau ou d’odeur. Sans qu’au final grand-chose ne bouge, il se dégage de l’ensemble une très belle ambiance, qui n’est pas sans rappeler celle que l’on peut trouver dans certaines attractions du cousin Efteling, notamment Vliegende Hollander dans sa partie indoor ! Pour finir avec Avalon, direction The Flaming Feather, le service à table du coin. Ben oui, on a tout testé, même l’aire de jeux et les toilettes (qui sont tout aussi beaux que le reste) ! Le resto, lui, fait beaucoup penser à celui de Klugheim à Phantasialand, par sa thématisation mais aussi par les plats qui y sont proposés (la grande planche de charcut’ et fromages). Après, c’est hélas un peu moins grandiose (et copieux) qu’à Phanta et le service n’était ni très rapide, ni très aimable. Le seul mauvais point d’Avalon ? Assurément ! Il est temps maintenant de quitter Avalon et d’aller jeter un coup d’œil à la troisième et dernière nouvelle zone qu’on avait à découvrir : Magische Vallei. Je ne vous ferai pas l’affront de vous traduire le nom, je pense que c’est assez évident, je vais donc directement en venir au contenu. En plus du Spinning Coaster Mack qu’on avait déjà testé en 2011 et du Booster Bike présent dans le parc depuis 2004, Magische Valley abrite un Raft Ride Hafema, deux petits manèges pour gosses et encore et toujours des aires de jeux, aussi bien sèches qu’aquatiques. Concernant le Raft, pas grande chose à en dire… C’est du Hafema donc c’est relativement gentil et pas bien haut placé sur l’échelle du rinçage. Néanmoins, le circuit est très bien intégré et se fond parfaitement dans la zone, malgré le fait qu’il se trouve en plein milieu et non pas sur un côté comme c’est généralement le cas pour ce genre d’attraction. Après… ben après je crois qu’on a fait le tour des nouveautés. Ah non, y a encore le Bobkart qui a été remplacé par… un autre Bobkart au circuit quasi identique. Direction donc la halle Wunder Wald (la Forêt Merveilleuse en VF) pour découvrir ce Maximus’ Blitz Bahn dont on retiendra principalement la thématique très sympa de la file d’attente, remplie d’éléments animés et de clins d’œil rigolos, qui nous auront aidé à tenir les 40 minutes qu’on a dû y passer (ouep, ça débite que dalle cette attraction) ! Voilà, ce coup-ci, c’est bon, on a testé tout ce qu’il y avait de nouveau à Toverland ! Et mine de rien, ils n’ont pas chômé durant nos sept années d’absence ! Place maintenant aux vieilles connaissances avec le Motorbike Coaster Booster Bike (qui a mieux vieillit que son homologue de Flamingo Land testé quelques mois plus tôt), le Spinning Dwervelwind (pas bien grand mais très efficace), le Flume Ride Expedition Zork (tiens il a changé de nom lui) et le gros Wooden Troy (toujours pas fan). Ah et n’oublions pas non plus pour les newbies de Toverland Toos-Express le petit crédit Vekoma de la première halle du parc et pour les plus anciens un passage dans les fontaines infernales ! Ok, je crois qu’il est maintenant venu l’heure de conclure. Alors, Toverland version 2018 ? A votre avis ?!! Excellent ! Avec tous les ajouts faits ces dernières années, le parc a clairement franchi un palier, voire deux ou trois d’un coup ! Que ce soit dans Port Laguna, Avalon ou Magische Vallei, il n’y a quasi aucune faute de goût, pire il y a des bonnes idées partout ! En somme, celui qui n’était encore qu’un challenger dans la communauté des parcs néerlandais lors de notre précédent passage en 2011 est aujourd’hui tout simplement devenu le second meilleur du pays, juste derrière le roi Efteling. Que de chemin parcouru depuis son ouverture, il y a à peine 17 ans ! |
Chapitre 4 : Des fêtes foraines pas foireuses
Parc visité : -
C’est déjà le dernier chapitre mais, en même temps comme dirait l’autre, ce n’était qu’un week-end de trois jours, qui fut déjà assez bien rentabilisé ! Pour terminer donc, on va se faire un peu de fêtes foraines bataves à Tilburg et à Uden, deux villes situées dans le sud des Pays Bas, la première non loin d’Efteling, la seconde à une petite heure de route au nord de Toverland. Les fêtes foraines en Hollande, c’était une première pour nous. Et si on n’est pas franchement fans des homologues françaises ou belges, où les métiers sont souvent cheap et la faune pas très reluisante, la bonne nouvelle est que les foires hollandaises sont bien plus poches de leurs collègues allemandes : ambiance bonne enfant, bel achalandage d’attractions et un public très varié où se mêlent familles et groupes d’ados ou d’adultes. Dans les deux cas, on a aussi beaucoup apprécié que les manèges soient installés en plein centre-ville, non pas sur une grande esplanade mais carrément dans les rues et sur plusieurs places. Ce n’est pas forcément toujours très évident de se repérer mais ça donne une très chouette atmosphère à l’ensemble, notamment lorsque vous vous retrouvez sur une nacelle de Free Fall face au clocher d’une église ou que vous pouvez profiter des restos de la ville qui se trouvent juste en face des manèges (c’est tout de même un brin plus sympathique que les barraques à frites). Côté crédits, à Tilburg comme à Uden, ce fut à chaque fois un +2 sous la forme d’un Spinning Coaster Reverchon et d’une Pomme. Petit plus à Tilburg, le Spinning Coaster n’était pas sous sa forme standard mais en version XXL. En gros, vous prenez le parcours plus que classique de cette montagne russe vue et revue, vous lui rallongez le lift et vous ajouter deux grandes descentes en début de circuit. Du coup, c’est plus long, c’est plus foune et, allié aux rotations particulièrement dingues de la nacelle, vous obtenez ce qui fut sans doute le meilleur exemplaire du genre qu’on ait testé à ce jour ! Pour le reste, on a également testé à Tilburg la dernière Free Fall foraine sortie des ateliers de l’autrichien Funtime. Au programme, 80 mètres de chute et des assises tilt, qui ne s’inclinent malheureusement que dans la monté et pas dans la descente (Intamin aurait-il un brevet là-dessus ?). C’est un peu dommage mais la chute en elle-même reste très efficace ! Ensuite, un peu de Booster très très grand modèle pour les suisses, de la Fun House pour toute la troupe et du Star Flyer by night parce que c’est joli, sans oublier les indispensables arrête saucisses-binouzes qui vont bien ! Et voilà, il est à présent temps de remballer, du moins jusqu’au prochain trip. La conclusion sur celui-ci est qu’on y aura fait quelques belles découverte (Wildlands) et re-découverte (Toverland), qu’on aura eu un temps nickel et des parcs finalement peu remplis pour un week-end de juillet. Non, la seule ombre au tableau aura été cette fichue Pomme HS à DippieDoe. Allez, on y retournera… ou pas ! |