Août et septembre 2018
Revis notre aventure en live !
Et voilà, c'est re-re-re-re...re-parti pour un Trip de l'autre côté de l'Atlantique. Genre un peu comme tous les ans non ? Un peu oui... Et comme depuis quelques temps maintenant, le but principal de ce nouveau voyage chez l'Oncle Sam, c'était d'y découvrir les dernières nouveautés des parcs locaux !
Du coup dans le lot(cal), quoi de beau à aller tester ? Du RMC tout d'abord, ce qui n'était pas pour nous déplaire, bien au contraire, avec tout d'abord de l'Hybride à Kings Dominion, Six Flags over Georgia et surtout Cedar Point avec le monstrueux Steel Vengeance ! Ajoutez à cela le premier exemplaire de Raptor Track Coaster à Six Flags Fiesta Texas et, si possible, le Lightning Rod de Dollywood. Ah ben non, pour ce dernier, ce ne sera encore et toujours pas ouvert pour le visiteur ! Du coup, on continue avec Mack et son fort appétissant Spinning Looping Coaster à Silver Dollar City et on n'oublie pas S&S qui a récemment sorti deux nouveaux concepts avec le Gale Force de Playland's Castaway Cove et le Junior Inverted de Dutch Wonderland. Et puis après, vous nous connaissez, on va aussi se faire pas mal de créditage compulsif avec des Alpine, des FEC et des petits parcs sympas... ou pas !
Voilà... Une intro relativement courte en préambule d'un récit qui va l'être beaucoup moins ! On ne perd donc pas plus de temps et on se lance ! Bonne lecture !!
Revis notre aventure en live !
Et voilà, c'est re-re-re-re...re-parti pour un Trip de l'autre côté de l'Atlantique. Genre un peu comme tous les ans non ? Un peu oui... Et comme depuis quelques temps maintenant, le but principal de ce nouveau voyage chez l'Oncle Sam, c'était d'y découvrir les dernières nouveautés des parcs locaux !
Du coup dans le lot(cal), quoi de beau à aller tester ? Du RMC tout d'abord, ce qui n'était pas pour nous déplaire, bien au contraire, avec tout d'abord de l'Hybride à Kings Dominion, Six Flags over Georgia et surtout Cedar Point avec le monstrueux Steel Vengeance ! Ajoutez à cela le premier exemplaire de Raptor Track Coaster à Six Flags Fiesta Texas et, si possible, le Lightning Rod de Dollywood. Ah ben non, pour ce dernier, ce ne sera encore et toujours pas ouvert pour le visiteur ! Du coup, on continue avec Mack et son fort appétissant Spinning Looping Coaster à Silver Dollar City et on n'oublie pas S&S qui a récemment sorti deux nouveaux concepts avec le Gale Force de Playland's Castaway Cove et le Junior Inverted de Dutch Wonderland. Et puis après, vous nous connaissez, on va aussi se faire pas mal de créditage compulsif avec des Alpine, des FEC et des petits parcs sympas... ou pas !
Voilà... Une intro relativement courte en préambule d'un récit qui va l'être beaucoup moins ! On ne perd donc pas plus de temps et on se lance ! Bonne lecture !!
Livre 1 : The Rocky Mountain (Construction) Picture Show
Chapitre 1 : Vent de folie sur over Georgia
Parcs visités : Six Flags Over Georgia, Fun Spot America Atlanta
On attaque ce premier livre avec les parcs dans lesquels on était venu chercher quelques nouveaux crédits signés des barjos de Rocky Mountain Construction. Initialement, ce chapitre aurait dû y voir figurer Dollywood vu qu’on comptait bien retenter notre chance avec Lightning Rod mais la chance, on ne semble décidément pas en avoir et la grosse bébête nous a refait le coup de la panne comme en 2017. Caramba, encore raté ! Du coup, faudra se contenter de Six Flags over Georgia, Kings Dominion, Six Flags Fiesta Texas et Cedar Point. C’est déjà pas mal et c’est d’ailleurs dans cet ordre qu’on va les aborder ! Donc Six Flags over Georgia… On est à Atlanta, il fait chaud mais pas encore trop (on a connu bien pire sur le trip) et devant nous se profile la silhouette blanche de Twisted Cyclone, le tout fraichement retracké Georgia Cyclone, à ne pas confondre avec Twisted Colossus (SF Magic Mountain) ou Wicked Cyclone (SF New England). Ouep, ils ne se foulent pas trop sur les noms chez Six Flags mais ce n’est pas nouveau ! Avec Twisted Cyclone, on a affaire au plus petit hybride construit par Rocky Mountain. 730 mètres de longueur, 30 mètres de hauteur, ce n’est pas énorme mais vous allez voir qu’il ne s’en sort pas mal du tout pour autant ! Côté circuit, après une petite mise en jambe à base de micro bosses bien tordues et d’un lift qui vous emmène donc à 30 mètres au-dessus du sol, on commence avec une descente bien raide comme il faut (75°) suivie d’un demi-tour incluant deux Zero G Roll parfaitement dosés. Ensuite, place à l’élément le plus loufoque du circuit, une longue bosse sur la tranche légèrement convexe, qui produit un beau floater alors que le train est incliné à 90°, un peu dans le même style que le Wave Turn d’Outlaw Run à Silver Dollar City. Après cela, le tracé redevient plus classique mais pas inintéressant pour autant. Une bosse droite bien chargée en airtime, un Overbanked Turn, une autre bosse, un Zero G Roll (dans les structures, c’est plus foune), etc. les éléments s’enchaînent les uns derrière les autres, toujours pris avec ce qu’il faut de vitesse et de G avant que finalement le train n’arrive sur les freins de fin de parcours ! Le constat est alors très simple : certes c’est court mais c’est très varié et ça envoie tout ce qu’il faut pour pas que l’on soit frustré après un seul tour...même si on va tout de même immédiatement en refaire un autre ! Allez, encore un gling aaaah pour Rocky Mountain, ça commence à vraiment devenir une habitude (pas que ça nous dérange hein) ! Le RMC, c’est glingé, quoi d’autre de neuf à se mettre sous la dent à Six Flags over Georgia ? Un Star Flyer Funtime et un Dark Ride interactif Justice League, comme c’est original dans un Six Flags ! Allez, un tour de chaque et pour continuer, un peu de Goliath (très cool), de Mind Bender (40 ans et toujours au top), de Superman (Jack, je vole), de Dare Devil Dive (moins nul que dans mes souvenirs) et allez, de Twisted Cyclone, et encore de Twisted Cyclone et… bah de Twisted Cyclone pardi ! Ah et y a aussi Scherzie qui a voulu redonner sa chance à la montagne russe en bois Great American Scream Machine. Ben ça n’aura pas été la meilleure idée du trip ! Voilà, pas grand-chose d’autre à ajouter sur Six Flags over Georgia. On n’est pas resté des plombes, d’une part parce qu’il y avait du monde et que les employés étaient tellement amorphes que, malgré le FlashPass, on pouvait attendre pas loin de 20 minutes par attraction, d’autre part parce qu’on avait encore de la route à faire… et un autre crédit à aller glinger ! Pour se faire, direction Fun Spot America Atlanta. C’est les mêmes proprios que les Fun Spot d’Orlando et c’est à peu près là que s’arrête la ressemblance. Le parc est absolument sinistre, laid et vide et, au lieu d’un petit Wooden sympa GCI ou Gravity Group comme en Floride, le grand huit du coin est une vieillerie signée Miler qui vous détruira à chaque virage tout ce que votre corps peut compter d’os ! Une véritable horreur et sans aucun doute la montagne russe la plus douloureuse du trip ! Allez, vivement le RMC suivant !! |
Chapitre 2 : On va hurler sur du RMC !
Parcs visités : Kings Dominion, Central Park Fun Land
De Six Flags, on passe au grand concurrent Cedar Fair avec Kings Dominion. Si vous avez déjà lu nos précédents Trip Reports sur ce parc, vous savez que ce n’est pas vraiment l’un de nos préférés. Certes, ça s’améliore petit à petit et les derniers ajouts côté coasters étaient plutôt très bons (Intimidator 305, Dominator et désormais Twisted Timbers), pour autant, le parc manque toujours autant de charme et, au concours des employés les plus apathiques croisés sur ce trip, entre ceux de Kings Dominion et ceux de Six Flags over Georgia, j’avoue qu’on a eu du mal à trancher ! Allez, pour être sympa sur ce point, on va dire égalité comme ça tout le monde est content... sauf nous ! Ok, le parc est bof, les employés sont mous du bulbe, mais, plus important, le RMC local, il vaut quoi ? Bah c’est du très bon, du RMC quoi ! Genre, on commence vraiment à se demander s’ils seront un jour capables de sortir une montagne russe qui ne soit pas excellente ou bien plus encore ! Pour ce qui concerne Twisted Timbers, remplaçant du très oubliable Hurler, je le mettrais dans la moyenne supérieure des productions du constructeur américain. En somme, c’était très bien, très très bien même, mais ça n’a pas été un coup de cœur comme ont pu l’être Outlaw Run, Twisted Colossus ou Steel Vengeance (cf. deux chapitres plus bas). Enfin, ce n’est pas pour autant que je ne vais pas vous en faire un compte rendu détaillé, je n’ai de toute façon pas tellement d’autre chose à vous raconter sur Kings Dominion… On commence donc par la file d’attente avec ses deux trois éléments de déco pour faire genre et heureusement pas un péquin à l’intérieur, ce qui nous a permis de bien binge-rider la bestiole. Après, même avec un seul ou max deux trains d’attente, on a tout de même eu le temps de bien s’énerver contre la pathétique lenteur des opérateurs. Alors, ok, il faisait super chaud, genre l’étuve, genre tu marches cinq mètres et t’es déjà en sueur, mais même, ce n’est pas une raison ! La veille on avait visité Busch Gardens, c’était tout autant la canicule, et les employés ne trainaient pourtant pas les pieds à ce point ! Bref, après cinq bonnes minutes de grand n’importe quoi (d'autres appellent ça un embarquement), ça y est, ils ont trouvé le bouton du dispatch, ouaaaais, on peut y aller ! Un demi-tour plus tard, nous voici sur le lift et, 34 mètres plus haut, au sommet de ce dernier, prêts à attaquer avec une descente en mode Barrel Roll, plus trop une nouveauté vu qu’on connaissait déjà celles de Storm Chaser à Kentucky Kingdom ou de Medusa Steel Coaster à Six Flags Mexico. Cela dit, ça reste toujours un élément très sympa pour attaquer en grande pompe ! Une fois redescendu au niveau du sol, et après une micro bosse, un grand virage relevé et une autre micro bosse, voici maintenant que se profile une magnifique succession de trois gros camelbacks, genre le truc ultra simple mais ultra efficace, accompagné bien entendu de bonne grosse dose d’airtime comme RMC sait si bien le faire ! J’avoue que je me plains assez régulièrement du fait que les créations de Rocky Mountain manquent souvent à minima d’une grande bosse droite, et bien avec Twisted Timbers, je retire tout ce que j’aie pu dire et je suis juste triplement comblé ! Après ce délire de G négatifs, on continue avec la deuxième inversion du parcours, qui prend la forme d’un Cutback, puis les choses s’accélèrent encore ! Le train enchaîne les bosses à une vitesse folle, tellement rapidement qu’on a parfois à peine le temps de se rendre compte qu’on est sur l’une qu’on est déjà sur la suivante ! Perso, je ne suis pas forcément très fan d’une telle frénésie. J’aime quand ça va vite mais j’aime aussi avoir un peu le temps de profiter des éléments ! Cela dit, au contraire de Storm Chaser où la fin est vraiment too much, ici ça reste toujours sur le fil du rasoir et on trouve encore dans les derniers mètres du circuit de Twisted Timbers quelques très beaux éléments comme le virage incliné vers l’extérieur sur l’avant dernier demi-tour ou le Zero G Roll, qui passe comme une lettre à la poste et est curieusement l’un des instants les plus softs de tout le circuit ! Au final, sans trop de surprise, encore un gling aaag pour un crédit RMC et puis voilà ! Reste maintenant à refaire le tour de Kings Dominion, enfin de ce qui a un semblant d’intérêt dans ce parc bien triste ! Du coup, quand on n’était pas sur Twisted Timbers, on était principalement sur Intimidator 305, avec de temps en temps un crochet par Dominator ou par Flight of Fear, principalement pour profiter de la clim’ ! Après y avait bien quelques autres attractions qu’on aurait bien refaites, genre Volcano ou la grosse Free Fall Intamin mais, pas de chance pour nous, elles étaient HS. A la place, on est allé dire bonjour à la madame de l’info pour lui demander si on n’aurait pas le droit, s'il-vous-plait-pitié-je-vous-en-prie, de faire un petit tour sur le Kiddie local normalement interdit aux adultes. Faut croire qu’on n’a pas encore trop l’air de vieux pédophiles puisqu’elle nous a gentiment dit oui et a même prévenu l’employé de l’attraction pour qu’il nous laisse passer ! Et voilà comment on a choppé le dernier +1 qui nous manquait à Kings Dominion ! Pour le reste, je crois qu’il est à présent temps de remballer… On n’est qu’au chapitre 2, on ne va donc pas trop trainer, d’autant plus qu’il n’y a rien d’autre à ajouter sur cette visite ! |
Chapitre 3 : On ne se lasse pas de ce Lasso !
Parc visité : Six Flags Fiesta Texas
Six Flags, Cedar Fair et hop, re Six Flags, cette fois-ci plus au sud encore qu’avec Six Flags over Georgia vu que l’on se trouve à présent à San Antonio où nous attend Six Flags Fiesta Texas. Ce parc, je crois que c’est un de nos Six Flags préférés. Le cadre y est très sympa, les attractions sont nombreuses et il n’y a pas trop de déchets dans le lot. Aussi, c’est désormais le premier parc au monde à posséder deux montagnes russes RMC ! En effet, cinq ans après Iron Rattler, c’est à Six Flags Fiesta Texas qu’a été construit un des deux Raptor Track ouverts en 2018, ici baptisé Wonder Woman Golden Lasso Coaster. Le crédit se trouve quasi tout au fond du parc, à l’emplacement d’un ancien Shoot the Chute Intamin, que l’on n’avait d’ailleurs jamais testé, et ce malgré déjà deux visites à Fiesta Texas. Ok, on n’avait sans doute pas raté grand-chose… La vision de Wonder Woman de l’extérieur est assez amusante : on dirait un très gros jouet, principalement du fait de ces rails absolument minuscules, qui contrastent particulièrement avec ceux, énormes, du B&M Superman Krypton Coaster dont le circuit passe juste à côté. Y a aussi ces poteaux qui partent un peu dans tous les sens, sans oublier cette descente qui semble trop folle pour être vraie : à peine plus de 30 mètres de hauteur et pourtant un angle de 90° fièrement arboré ! Concernant la file, RAS. Heureusement pour nous, il n’y avait pas un chat dans le parc et on n’a jamais eu à attendre plus de 15 minutes pour faire un tour de Wonder Woman… alors qu’il n’y avait jamais plus d’une grosse cinquantaine de personnes devant nous. Oui, pour ce qui est du débit, ce n’est franchement pas terrible et on se demande si Six Flags n’a pas vu un peu trop petit pour un parc de la taille de Fiesta Texas ! Enfin bref, nous voici à présent sur le quai où les deux trains en fonctionnement défilent sans s’arrêter. L’embarquement est assez facile et l’assise ainsi que les harnais plutôt confortables. Ce qui est surtout étrange, c’est de n’avoir personne à sa droite ou sa gauche. Là on est vraiment super exposé, avec le vide de part et d'autre, sensation encore renforcée lorsque l’on se retrouve à l’avant du train ! Allez, c’est à présent parti pour le lift, raide et assez rapide, mais rien à voir toutefois avec ce qui va suivre ! Parce qu’autant le dire tout de suite, Wonder Woman n’est peut-être pas très haut, ni très rapide, je crois que jamais je n’avais encore fait un grand huit où la sensation de vitesse était aussi dingue ! Là, c’est juste incroyable !! Une fois lancé dans la première descente, tout s’enchaîne tellement vite qu’on a parfois du mal à suivre et, en à peine 30 secondes, on a déjà passé les huit éléments que compte le circuit et décéléré sur les freins de fin de parcours ! Wow ! Côté éléments, on va avant tout retenir la première descente et le Dive Loop qui vient juste derrière. Le gros Camelback tordu, j’avoue que j’aie beau eu me concentrer dessus, je ne l’ai jamais vraiment ressenti correctement tellement il passe rapidement ! Après il y a aussi le Zero G Roll qui est très chouette tout comme le Cutback au-dessus de la gare. Au rayon confort ensuite, pas grand-chose à redire. ce n'est certes pas aussi smooth que les Hybrides mais ça passe tout de même très bien et les harnais avec veste ne gênent en rien pour ce qui est de profiter des sensations. Ces dernières sont de toute façon tellement extrêmes que même avec une combinaison anti-G, je crois qu’on en prendrait toujours plein la gueule ! C’est d’ailleurs là mon petit reproche sur ce Raptor Track. Ok c’est dingue, ok c’est super rapide, ok c’est totalement dément, tout ça, cela dit, tout va tellement vite qu’on a parfois l’impression de subir l’attraction plus que d’en profiter. A bien y réfléchir, je me dis qu’il faudrait peut-être garder le même parcours et uniquement enlever quelques mètres au lift. Pas grand-chose, juste de quoi prendre un peu plus son temps sur les éléments, quitte à légèrement les reprofiler si besoin pour ne pas perdre en intensité d’airtime. Conclusion sur Wonder Woman Golden Lasso Coaster ? Gling aaah, oui, bien sûr, avec cette petite réserve sur le niveau d’intensité de la bestiole. Après, j’ai un peu le même genre de retenue vis-à-vis d’Intimidator 305 et ça ne m’empêche pas d’adorer en enchaîner les tours, tout comme on a d’ailleurs enchaîné ceux de Wonder Woman. Que voulez-vous que je vous dise, je suis un éternel insatisfait ! Et sinon, autre chose à dire sur Six Flags Fiesta Texas ? On pourrait peut-être parler des nouveautés apparues depuis notre précédent passage en plus du Raptor Track ? Ah mais bien sûr ! Voyons voyons, qu’est-ce qu’on a de beau dans cette catégorie ? Un Giant Loop Larson ? Non ? Un Disk’O Zamperla alors ? Non plus. Et que diriez-vous d’un Tilt-A-Whirl ? Bof ? Ben y a rien eu d’autre alors ! Ah si, le Rocket Flying Saucer machin-chose de chez Proslide dans le parc aquatique, autrement dit un toboggan avec propulsion, gros virages relevés et tout le savoir-faire de ce génial constructeur canadien ! Ah, c’est cool ça, d’autant plus que le thermomètre étant bien coincé autour des 40°, on ne serait pas contre une petite tête dans la piscine ! Sauf que non, y a que la Lazy River et deux pauvres toboggans bien nazes d’ouverts pour le visiteur, pfffff ! Ok, du coup, on va rester dans le parc sec et s’envoyer les tours de Floorless B&M, de LIM Coaster Premier, de 4thD Free Spin S&S et surtout de l’autre RMC local, Iron Rattler, qu’on aura au final trouvé meilleur que Wonder Woman, justement parce que sur celui-ci on se fait un peu moins malmener et on a plus le temps de profiter de l’excellent parcours ! Bien, je crois que j’ai à présent tout dit de notre visite à Six Flags Fiesta Texas édition 2018. Comme les deux fois précédentes, on a bien apprécié le parc. Il faisait beau (et très chaud), y avait pas un rat et on a donc très bien pu profiter de toutes les attractions du parc dont l’offre est désormais dominée par non plus une mais deux montagnes russes RMC ! Si d’autres pouvaient suivre l’exemple… |
Chapitre 4 : Notre Steel de Vengeance !
Parc visité : Cedar Point
Ça y est, TnP est de retour à Cedar Point ! Il est aux environs de midi, on arrive tout juste sur le parking, prêts à passer deux jours sur place et, je vous le donne en mille, il flotte ! Genre le gros orage pas sympa du tout, genre celui qui fait que toutes les montagnes russes de la capitale mondiale du coaster sont à l’arrêt, genre le truc qu’on redoutait le plus quoi ! Mais allez, le temps d’aller s’enfiler un repas bien fat au nouveau Melt Bar & Grilled (très bon et très copieux, je vous le recommande), voici que les nuages s’en vont, nous laissant un parc quasi vide et surtout l’occasion d’aller tester la montagne russe que l’on attendait le plus du trip : Steel Vengeance ! Bon alors, comment vous décrire cet orgasme absolu fait de bois et d’acier ? Pas facile… Je crois que le plus simple est de simplement vous dire que cette nouvelle création RMC, la plus énorme et la plus dingue de toute, a envoyé au tapis toute les montagnes russes que l’on considérait jusqu’alors comme les meilleures au monde ! Comment ? Pourquoi ? Par quel miracle ? C’est ce que je vais essayer de vous expliquer dans les lignes qui suivent… Tout d’abord le visuel extérieur, très important ça ! Sur ce point, rien à dire, la sixième montagne russe de Cedar Point à franchir le cap des 60 mètres en impose sévèrement avec son énorme structure de bois et quelques éléments qui se distinguent déjà par leur aspect bien vindicatif comme la première descente à la verticale, la grande bosse inclinée sur l’extérieure ou le Zero G Roll ++ qui passe au-dessus du lift ! Après, j’aimerais vous dire que la file d’attente est absolument passionnante, somptueusement décorée voire plus encore mais non, on est à Cedar Point et c’est donc du gros parc à bœufs sans autre forme de procès, qui se finit par un long couloir couvert où il n’y a absolument rien à voir ni à faire, pas même vous occuper avec votre smartphone, la nouvelle politique du parc en la matière interdisant même de les emmener avec soi dans la file (et je peux vous garantir qu’ils ne plaisantent pas là-dessus, on a vu des visiteurs se faire exclure pour ça) ! Finalement on arrive sur le quai, tout ce qu’il y a de plus simple. Nous y attend un joli train RMC nouvelle génération, à bord duquel on a rapidement fait de prendre place, serré notre ceinture et abaissé la lapbar, attendant désormais le fameux « dispatch », signal du début des trois meilleures minutes que l’on peut passer sur une montagne russe à ce jour ! Allez, c’est parti ! Directement sortir de la gare, on entame un grand demi-tour suivi de deux toutes petites bosses, premières de la très longue série qui va suivre ! Ensuite ça monte, ça monte, jusqu’à être à arriver à 62 mètres au-dessus du sol, le lac Erié à perte de vue à l’horizon et surtout une énorme descente qui n’attend que de nous renvoyer vers le plancher des vaches ! Et la vache justement, qu’est-ce qu’elle envoie cette descente ! On a l’impression qu’elle ne va jamais en finir de s’incliner tant elle est raide !! Arrivé en bas, approchant les 120km/h, on franchit alors un tout petit Bunny Hop, aussi furtif que puissant côté G négatifs et voici alors qu’arrive le premier grand camelback, qui vous éjecte vers le ciel comme peu d’autres, sur une durée telle qu’on en a rarement vu, si ce n’est à la rigueur sur le Shambhala de PortAventura. Après cela on enchaîne avec un autre élément particulièrement grandiose, un virage relevé incliné vers l’extérieur qui offre, là encore, un airtime tellement long et puissant qu’on se demande si on ne va pas avoir des bleus aux cuisses à continuer comme ça ! A ce stade, El Toro et tous nos autres coasters préférés sont déjà relégués au rang de petits joueurs. Et on a à peine passé quatre de vingt-sept éléments que compte le circuit de Steel Vengeance après son lift ! On continue donc avec un Double Up qui débouche sur un Zero G Roll qui roule et roule encore, ajoutant 90° aux 360 habituels pour encore plus de plaisir ! Un petit virage relevé avec airtime latéral plus tard, voilà qu’on repart vers le sol avec une autre inversion, sorte de Stall en descente qui se finit par un Double Down au cas où vous ne trouveriez pas tolérable de passer plus de trois secondes sans un bon coup de G négatifs ! Allez, encore une Double Up et nous voici sur les freins de mi-parcours (qui ne freinent pas au cas où vous vous poseriez la question). A cet instant, on se dit que, ça y est, on a fait la meilleure partie du circuit. C’est d’ailleurs ce que je pensais après avoir vu les vidéos d’animation du parcours et les premières onride. Je ne pouvais pas plus me planter ! Car si la première partie de Steel Vengeance est excellente (voire bien plus), la seconde est tout bonnement démente, la faute à un rythme encore plus trépident et aussi au fait qu’une bonne partie du circuit se fait alors dans les structures ! Je ne vais pas rentrer dans le détail de tous les éléments mais sachez que vous allez en enchaîner pas moins de 17 en 40 secondes, soit à peine plus de deux secondes par élément. Le pire est que, plus on approche des freins, plus ça s’accélère encore, les cinq dernières bosses du parcours étant franchies en à peine 8 secondes ! C’est juste complètement dingue !! Dans le lot des éléments de cette deuxième partie, outre les innombrables bosses offrant toutes des airtimes plus jouissifs les uns que les autres, on retiendra les deux Zero G Roll dans les structures mais aussi les deux virages qui viennent juste avant et après la dernière inversion. Le premier se recourbe subitement vers l’arrière sans qu’on puisse le voir venir et le second se paie le luxe d’offrir un airtime alors qu’il est incliné à plus de 100° ! Et puis voilà, on arrive au douloureux moment où le tour s’arrête ! On vient de passer 90 secondes à fond les ballons et pourtant on voudrait que ça continue encore et encore ! Résumons donc ce qui fait de Steel Vengeance la meilleure montagne russe du moment (et de très loin). Tout d'abord, il y a ce circuit gigantesque, impressionnant de perfection dans sa conception, où pas un seul élément n'y trouve pas sa place ou se montre décevant. Ajoutez à cela une sensation de vitesse hallucinante, une intensité parfaitement dosée (on frôle mais on ne franchit jamais les limites, contrairement à d’autres RMC) ainsi qu’un confort à tout épreuve et vous avez tous les ingrédients de ce qui fait que cette montagne russe est une tuerie absolue ! Après un tour de Steel Vengeance, on se dit qu’il va vraiment être très difficile de faire mieux tant ce coaster a tout ! Vous me direz, on pensait aussi qu’il ne viendrait pas le jour où El Toro serait détrôné du sommet de notre classement, et pourtant, voilà qui est fait. Et très largement fait ! Un tout grand merci donc à RMC, à Alan Shilke et à Cedar Point de nous avoir offert pareille merveille ! Ils peuvent remettre ça quand ils veulent !!! Allez, c’est pas tout mais, maintenant qu’on en a fini avec Steel Vengeance, faudrait pas oublier qu’on a un autre gros crédit à tester à Cedar Point, je veux parler de Valravn, le plus haut, plus long, plus tout (comme d’hab à Cedar Point) Dive Coaster au monde ! Ben vous savez quoi ? Autant Steel Vengeance ça a juste été une énorme claque, autant Valravn, on l’a quasi oublié aussitôt après l’avoir glingé ! Pour vous dire, on n’en a fait qu’un seul tour sur les deux jours qu’on a passé à Cedar Point ! La faute sans doute au fait que c’est encore et toujours la même chose que tous les autres Dive Coasters B&M, avec en plus des harnais souples pour bien vous pourrir ce pourtant génial instant qu’est la première descente ! C’est certain que, dans n’importe quel autre parc, Valravn serait sans doute un hit. A Cedar Point, pour nous il ne figure même pas dans la moitié supérieure des meilleures montagnes russes locales. Pire, je crois que c’est même le moins intéressant des B&M du coin derrière, dans l’ordre, GateKeeper, Rougarou et Raptor ! Après cette petite déception, place au dernier +1 de cette visite à Cedar Point ? Hein, quoi, comment ? Y a encore eu un nouveau grand huit depuis notre passage en 2015 et on n’était pas au courant ? Non, non, juste qu’on n’avait jamais pu faire le Kiddie Wilderness Run, interdit aux adultes… sauf si vous êtes un chasseur de crédits ! Pour cela, il vous suffit d’aller faire un tour au point info qui se trouve à côté de Skyhawk (le Swoop Swoop S&S), d’expliquer votre situation de gros dérangés du coaster et vous vous verrez remettre un ticket qui vous permettra de faire votre gling tant convoité ! Franchement sympa de la part du parc d’avoir mis en place pareille offre ! Cette fois-ci, c’est bon, on a fait le tour des nouveautés. Je vous passe nos retrouvailles avec Maverick, Top Thrill Dragster et tous les autres superbes joujoux de Cedar Point et j’en arrive directement à la conclusion pour vous dire qu’aujourd’hui, Cedar Point est LA capitale mondiale du coaster, il n’y a plus de doute là-dessus ! Autant il y a quelques années, entre Cedar Point, Six Flags Magic Mountain ou Great Adventure, il y aurait eu quelques hésitations, autant désormais et grâce à Steel Vengeance, la messe est définitivement dite ! Et tant pis si ce n’est pas très beau et bien trop bétonné, tant pis si c’est la cata dès qu’il tombe trois gouttes, ce n’est de toute façon pas mieux chez la concurrence ! Donc vive Steel Vengeance, vive Cedar Point et ride on ! |
Livre 2 : Petits parcs par-ci par-là
Chapitre 5 : Sous les crédits, la plage ! – Partie 1
Parcs visités : Baja Amusements, Jolly Roger Amusement Park, Trimper’s Rides, Morey’s Piers
Nouveau Livre et changement complet de décor ! Finis les parcs de chaînes, finis les RMC, on passe aux petits parcs perdus un peu partout, dans six états différents pour être précis, allant du Tennessee à l’Iowa, en passant par le Maryland, le New Jersey, la Pennsylvanie et la Virginie Occidentale, rien que ça ! Premier arrêt le temps de deux chapitres : les Piers de la côte Est. On est parti de Virginia Beach au sud (pas très loin de Busch Gardens Williamsburg) et on est remonté petit à petit vers le nord, s’arrêtant dès qu’un crédit se présentait sur la route, qu’il fut un prototype de LSM Coaster S&S, un Euro Fighter Gerstlauer, une Pomme ou l’un de ces innombrables Mini Spinning SBF qui poussent comme des champignons absolument partout (plus de 75 exemplaires vendus en à peine 5 ans) ! Sur les neuf parcs visités, je me rends compte en y repensant qu’on n’a jamais fait autre chose que les montagnes russes. Faut dire que les tours de manèges sont chers ( de 5 à 10$ pour les plus gros) et que, comme tout est en pay per ride, on n’avait pas forcément envie d’encore alourdir l’addition pour des attractions somme toute très classiques qu’il est facile de retrouver ailleurs. Bon allez, c’est pas tout mais on a mine de rien pas moins de neuf parcs à visiter sur ces deux chapitres donc en avant la musique : gling gling gling (air connu) ! Baja Amusements Une Pomme et puis c’est tout dans ce micro parc au bord de la route, dont les autres attractions se limitent à une piste de karts, des bateaux tamponneurs et quelques Kiddie Rides. Inutile de s’attarder donc… Jolly Roger Amusement Park Ce parc, on l’avait déjà d’ailleurs visité lors de notre précédent trip dans le coin en 2010. La bonne nouvelle est que, en huit ans, ils ont viré tous les coasters qu’on avait alors crédités pour les remplacer par d’autres. La moins bonne, c’est que dans le lot, y avait rien de bien foufou, à commencer par une Pomme et un Sea Serpent de chez Miler (youpi) ! Après, on monte tout de même d’un cran en termes de qualité avec un bon vieux Wildcat Schwarzkopf, hors d’âge certes mais, comme tous ses congénères signé Anton, toujours en très grande forme ! Et après ? Ben après on reprend la tuture et on passe au parc suivant ! Trimper’s Rides Oooh mais que vois-je à l’horizon ? Un Boomerang !!! Fermé lorsqu’on avait visité Trimper’s Rides en 2010, il est cette fois-ci bien ouvert… et bien prout comme tous ces congénères ! A côté de cela, voici le premier de nombreux Mini Spinning Coaster SBF qu’on aura croisé sur la côte (et de manière plus générale sur ce trip) et dont on se dit que, entre ça et une Pomme, ben on préfère largement l’option nouvelle génération !! Pour finir, place à Scooper Jet, qui fut sans doute la plus petite montagne russe du trip, prenant la forme d’un Power Coaster signé Wisdom Rides dans lequel on a eu un peu de mal à rentrer et encore plus à en ressortir ! Au moins on aura bien rigolé et, même avec le menton sur les genoux, c’était toujours limite plus confortable que ce fichu Boomerang ! Morey’s Piers On en arrive maintenant au plus grand des parcs côtiers de la région, Morey’s Piers, avec un s à Pier car il ne comporte non pas une, ni même deux, mais trois jetées couvertes d’attractions ! Là encore, vu qu’on était déjà passé en 2010 et que les prix n’étant franchement pas donnés, on s’est contenté de faire le +1 local (un autre Spinning SBF) avant d’aller se poser tranquilou en terrasse avec une bière et une jolie vue sur la plage, une manière somme toute fort agréable de finir la journée… et ce chapitre ! |
Chapitre 6 : Sous les crédits, la plage ! – Partie 2
Parcs visités : Gillian’s Wonderland Pier, Playland’s Castaway Cove, Steel Pier, Fantasy Island Amusement Park, Casino Pier
Allez, allez, on ne traine pas et on reprend la route, toujours cap au nord . Quels nouveaux Piers incroyables nous attendent ? Quelles nouvelles montagnes russes de folie allons-nous tester ? Vous allez très vite le savoir. Bonne nouvelle, le niveau va tout de même être un peu plus relevé que dans le chapitre précédent ! Gillian’s Wonderland Pier Ok, ce n’est pas avec celui-là que l’on va atteindre les sommets… Une Pomme et on remballe ! Playland’s Castaway Cove Cela dit, pas besoin de faire beaucoup de kilomètres pour arriver à l’étape suivant. Pas besoin même de prendre la voiture puisqu’à peine dix minutes de marche sur le boardwalk séparent Gillian’s Wonderland Pier et Playland’s Castaway Cove ! Comme pas mal d’autres parcs de la région, Playland’s Castaway Cove a beaucoup souffert de l’ouragan Sandy en 2012. Du coup, exit tous les crédits pas forcément bien sexy qu’on avait croisés en 2010 (un Flitzer, un Looper italien et un Kiddie) et place à du matos tout nouveau tout beau dominé par les cimes bien tordues de Gale Force, le prototype de Triple Launch LSM signé S&S. Sur le principe, on sent très clairement l’inspiration des Sky Rocket II de Premier Rides (genre Sky Screamer à Holiday Park ou Tempesto à Busch Gardens Williamsburg) avec ce parcours ultra compact et très vertical débutant par une accélération en trois temps, le train étant lancé vers l’avant, puis un peu plus fort vers l’arrière, puis encore plus fort vers l’avant pour continuer le reste du circuit. Le circuit justement, venons-y plus en détails ! Passé le Triple Launch, direction le sommet du parcours à 38m de hauteur via une montée vrillée à 180° suivie d’une descente inclinée à 100°. On remonte ensuite à nouveau, toujours en mode vrillé, pour arriver sur une espèce de Top Hat particulièrement tordu intégrant au passage un virage incliné vers l’extérieur. Pour finir s’enchaînent un Immelmann et un Dive Loop dont les sommets sont à chaque fois courbé à 90° de sorte qu’on ne se retrouve au final jamais la tête en bas sur Gale Force. Voilà donc pour le parcours… et pour les sensations, qu’est-ce que ça donne ? Du bon pour ce qui est du côté surprenant et extrêmement tordu du circuit, avec quelques jolis airtimes au passage, du moins bon lorsque l’on parle du confort somme tout assez moyen, même si les harnais souples limitent pas mal la casse. Disons que c’est bien beau de faire un coaster très tortueux mais encore faudrait-il que les trains arrivent à suivre ! Au final, notre avis sur Gale Force penche tout de même clairement du côté du positif. On en aurait d’ailleurs bien refait un second tour mais à 10$ le passage, on s’est dit qu’il ne fallait pas non plus déconner, d’autant que trois autres crédits nous attendaient encore dans le parc ! On continue donc avec Wild Waves, une montagne russe familiale de chez Miler dont le parcours s’enroule autour de celui de Gale Force et comporte une succession de descentes et remontées plutôt rigolotes avec petits airtimes et quelques bons head choppers à la clé ! Pour ce qui est des deux derniers grands huit locaux, c’est nettement moins engageant : un Mini Spinning SBF et un Kids Coaster Miler, voilà, c’est fait, +2 et tout le monde est content, on peut passer au parc suivant, non sans oublier de conclure que Playland’s Castaway Cove est sans doute ce qui se fait de plus intéressant sur le littoral au sud de New York avec Morey’s Piers ! Steel Pier On est à présent à Atlantic City, la plus grande ville de cette partie de la cote, souvent considérée comme le Las Vegas de l’est américain. On y trouve en effet toute une ribambelle de d’hôtels casinos bordant le front de mer et, déjà plus intéressant pour nous, un Pier avec une grand roue et deux petits crédits : un Spinning Coaster Reverchon et une merdouille sans intérêt de chez SBF (pas spinning pour le coup). C’est tout ? Ben oui c’est tout ! Même si on est à Atlantic City, ce n’est donc pas sur ce Steel Pier qu’il faut miser pour faire péter le compteur ou faire à minima crier les demoiselles… de plaisir bien entendu ! Fantasy Island Amusement Park Oooooh, un Mini Spinning SBF !!! On s’arrête ? Ben oui ! Et ensuite on repart ? Ben oui aussi ! Casino Pier On en arrive malheureusement à la fin de cette ribambelle de piers et de parcs souvent un peu tristounets avec Casino Pier. Heureusement, là, on est plutôt dans le haut du panier ! Déjà le parc est tout neuf (il a été quasiment intégralement détruit par Sandy en 2012), ensuite il possède Hydrus, un petit Euro Fighter Gerstlauer qui passe très très bien ! Le circuit a beau être le même que celui du Flacon de Duinrell (la spirale finale en moins), la présence à Casino Pier de lapbars sur les trains changent absolument tout ! Comme avec Gale Force, on en aurait bien refait un tour mais, là encore, à 10$ l’unité, y avait quand même un peu trop d’abus à notre goût !! Et voilà, il est à présent temps de laisser derrière nous la cote atlantique, son soleil, ses plages et ses Piers pour regagner l’intérieur des terres dans les prochains chapitres avec encore plus de petits parcs dont vous n’aviez sans doute jamais encore entendu parler ! |
Chapitre 7 : Journée pas Dollywood
Parcs visités : Island in Pigeon Forge, Rowdy Bear Mountain, Camden Park
Je l’ai déjà dit mais je le redis quand même : après notre cuisant échec en 2017 d’ajouter le très sexy Lightning Rod de Dollywood à notre compteur (le seul Wooden Launch Coaster RMC au monde pour ceux qui auraient raté pas mal d’épisode), on comptait bien sur ce nouveau passage par la case Pigeon Forge pour enfin y parvenir ! Eh ben non, après avoir à peu près fonctionné correctement en début de saison 2018, la bestiole a décidé de nous refaire le coup de la grosse panne (ah ah ah… ou pas) ! Du coup, on laisse tomber Dollywood et on va profiter de cette journée pour faire du créditage compulsif sur tous les +1 qui étaient à notre portée !! Island in Pigeon Forge Le titre n’est pas un piège, il vous indique bien où se trouve ce parc (et c’est pas DTC !) mais vous ment tout de même un peu sur le fait qu’il s’agisse d’une île. Le concept de cet Island in Pigeon Forge rappelle un peu le Disney Village (en moins glauque tout de même), avec pas mal de restos et de magasins, complétés ici par une grande roue, des salles d’arcades et autres cochonneries du genre, ainsi qu’une demie douzaine de manèges pour gosses. Dans le lot, je vous le donne en mille, que voici, que voilà ? Un Mini Spinning SBF, ouaaaaaais ! Allez, +1, et à seulement 4$ le tour (humm humm), ça en fait tout de même le moins cher des crédits bonus que vous pourrez trouver autour de Dollywood ! Rowdy Bear Mountain On reprend la route, on roule environ 15 minutes depuis Pigeon Forge pour arriver à Gatlinburg, une des principales stations de sports d’hiver des Smokey Mountains, accessoirement paradis des Alpine Coasters à 15$ la descente (humm humm humm humm) ! Rowdy Bear Mountain, c’est le plus récents du lot, et encore, il s’en est ouvert deux autres entre Pigeon Forge et Gatlinburg depuis notre passage en août ! Bref ici, non content d’avoir une de ces toujours sympathiques luges Wiegand, ils ont aussi eu la bonne idée de construire une double tyrolienne sur rail, avec lift pour pas que ces faignasses d’américains n’aient trop à se fatiguer ! Pour ce qui est de l’Alpine, rien de bien spécial à signaler si ce n’est que c’est un plutôt bon cru, pas super long mais avec une bonne vitesse sur toute la descente. Les tyroliennes ensuite ! Elles sont donc au nombre de deux avec parcours en parallèle… dont un uniquement accessible au moins de 75kg ! Donc pour Scherzie, c’est un go et pour bibi, c’est ballot ! Cette lourde déception passée, le circuit, haut de 20 – 25m à vue d’œil, est plutôt rigolo, avec quelques bons balancements et aussi pas mal de foot choppers avec les arbres ou les structures supportant les rails. Après, si on devait comparer avec l’exemplaire assez semblable situé à Bol d’Air dans les Vosges, outre le fait que c’est bien plus près de chez nous, je dirais également que ce dernier est un peu plus déjanté, notamment pour ce qui est des oscillations du chariot. En outre, l’utilisation unique des arbres comme moyen de soutien du rail rend l’ensemble moins intrusif visuellement, ce qui n’est pas plus mal ! En conclusion, Rowdy Bear Mountain était un arrêt intéressant et, dans la collection de ce que Pigeon Forge et Gatlinburg comptent d’Alpine Coaster, je pense qu’on a ici un des meilleurs exemplaires avec celui nommé Smoky Mountain Alpine Coaster (à Pigeon Forge). Camden Park Ce coup-ci, on fait un peu plus de route, genre plus de 4h30, pour se retrouver perdus au milieu de la Virginie Occidentale, très précisément à Huntington pour ceux que ça intéresse, où nous attend le dernier repère à crédits de ce chapitre : Camden Park. De l’extérieur, on se rend très vite compte que le parc n’est pas tout jeune, et ce n’est pas tout de le dire puisqu’il date de 1903 ! Comme Kennywood, Quassy ou Coney Island, il s’agit en fait de ce que l’on appelle un « Trolley Park », ces parcs créés autour des années 1900 et qui étaient construits en bout de ligne de tramway pour inciter les habitants à les emprunter le week-end. Au rayon des crédits - ah ben oui, on ne va tout de même pas zapper ce point-là - je vous passe le deuxième Mini Spinning SBF du jour pour en arriver directement au gros morceau des lieux : Big Dipper. Gros, gros… à la rigueur un peu enveloppé, ce Wooden Coaster datant de 1958 doit faire dans les 15m de hauteur et 600m de long à tout casser ! Dès la gare, on sent bien l’aspect vintage avec les trains à buzzbar (sans ceintures ventrales s’il vous plait) et le freinage manuel. Concernant le parcours ensuite, c’est on ne peut plus simple : un 8 avec quelques descentes (les fameux « dips ») entrecoupées de grands virages panoramiques. Côté sensations, rien d’extraordinaire donc mais l’ensemble étant parfaitement entretenu, aucun à-coup ou vibration désagréable ne sont à déplorer ! On continue ensuite avec la version XXS de Big Dipper : Lil’ Dipper. Là, c’est à peine si on dépasse les trois mètres de hauteur mais allez, c’est pour les enfants, et ça passe tout aussi bien que le grand frère. Pour finir, direction Haunted House. Hein, quoi ? C’est des crédits maintenant les maisons hantées ? Faut croire en ce qui concerne celle de Camden Park… La raison : un parcours de train fantôme on ne peut plus classique, jump scares et portes qui claquent inclus, franchi uniquement sous l’action de la gravité, grâce à un petit lift à chaine situé en début de circuit. Mouais, faut quand même être bien désespéré pour qualifier ça de +1 ! Et si ça c’en est un, pourquoi pas également le Calico Mine Ride de Knott’s Berry qui fonctionne sur le même principe ? Maintenant qu’on en a fini avec les coasters, quoi d’autre à se mettre sous la dent à Camden Park ? Un petit Flume déjà, histoire de se rafraîchir grâce à ses deux descentes, puis toute la collection des manèges bien rétro que l’on s’attend à trouver dans ce genre d’endroits : Whip, Scrambler, petit train, Paratrooper, Tilt-A-Whirl, Camden Park les propose quasiment tous, complétés par quelques attractions plus modernes comme ce Midi Discovery Zamperla par exemple. Pour conclure, on aura passé environ trois heures très agréables à Camden Park. C’est sûr que ce n’est pas le parc du siècle mais la météo était bonne, l’affluence très calme et les prix pour une fois pas trop délirant (20$ pour la complète, à mettre en face des 15$ demandé pour chaque Alpine dans les Smokey Mountains !). Et puis, si l’on regarde l’aspect purement comptable, on n’aura peut-être pas fait Lightning Rod mais le compteur aura au final sonné trois fois de plus que si ça avait été le cas !! |
Chapitre 8 : Remplissage et créditage !
Parcs visités : Sesame Place, Dutch Wonderland, Adventure Park USA
Après la journée « pas Dollywood », en voici une autre un peu dans le même genre où, pour relier deux points d’intérêt plus majeurs du trip, on a enchaîné les petits parcs qui se trouvaient sur la route ! Sesame Place Sesame Street, Big Bird, Elmo, vous connaissez ? Allez, faites un effort, y a quand même pas mal de parcs d’attractions qui présentent ces personnages issus de cette émission américaine pour enfants, que ce soit PortAventura en Europe, Universal Studios au Japon ou les Busch Gardens, Sea World et donc Sesame Place aux USA ! Justement, le Sesame Place dont nous parlons aujourd’hui est opéré par le groupe Sea World Entertainement. Si ça ne se voit pas trop au niveau des décors et de l’état général du parc (on reviendra là-dessus plus tard), ça se sent néanmoins lorsqu’on arrive au guichet : 60$ l’entrée (hors taxe bien entendu) et pas de pay per ride ! Ouep, faut être motivé pour aller se faire les crédits locaux ! Les +1, venons-y justement, Sesame Place en compte deux et, pour commencer, voici Oscar’s Wacky Taxi, un Mini Wooden signé Gravity Group, dans la lignée des Timber, Wood Express et consort. Ici, niveau stats, on a affaire à un parcours haut de 13m et long de 363m, ponctué de douze points d’airtime. Niveau sensations, rien à redire, c’est très chouette, court mais bien dynamique et, même si le circuit est un peu moins intense qu’à Walibi Rhône Alpes ou au Parc Saint Paul (la limite d’accès est aussi plus basse), pour une montagne russe familiale de cette taille, on ne peut pas vouloir en demander tellement plus ! Suite de la visite et coaster numéro 2 avec Vapor Trail. On est toujours dans le registre familial, toutefois bien moins stimulant vu qu’il s’agit d’un Junior Coaster Vekoma, au circuit certes custom mais pas bien intéressant pour autant ! Après cela, vraiment pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent… Du Kiddie Rides en veux-tu en voilà, un petit parc aquatique pour faire bonne figure et surtout du monde et des poussettes absolument partout ! Pour ne rien améliorer, le parc n’est franchement pas grand donc impossible d’être un peu au calme et les décors ne sont pas du tout engageant, mention spéciale à cette Main Street dont la plupart des décors des bâtiments sont réalisés en toiles tendues. On est très loin de la qualité que l’on peut trouver dans les Busch Gardens ou dans certains recoins de certains Sea World (ok, pas celui de San Antonio mais passons) ! Du coup, on ne s’attarde pas plus longtemps. Ça tombe bien, on a encore deux autres parcs à visiter et pas mal de kilomètres à avaler ! Dutch Wonderland Nous voici à présent à Dutch Wonderland, parc que l’on avait déjà visité en 2010. Comme Sesame Place, la cible ici est très clairement la famille avec les jeunes enfants. Pas de grosses montagnes russes dans les parages donc mais un parc plutôt agréable et surtout un nouveau crédit inédit sous la forme d’un Junior Inverted Coaster signé S&S : Merlin’s Mayhem. Visuellement, on ne va pas se mentir, on sent très clairement l’inspiration du modèle identique de chez Vekoma. Niveau stats on est d’ailleurs aussi très proche : 400m de longueur, 20m de hauteur et train unique de 20 places pour le modèle S&S et… ah ben exactement la même chose pour celui de Vekoma type Kvasten à Gröna Lund ! Je vous passe ensuite les opérations particulièrement laborieuses (pas loin d’un départ toutes les 5 minutes, on se serait cru à Kings Dominion) et j’en arrive directement à la principale critique que l’on peut faire à ce coaster : le confort. Ça commence dès que l’on pose les fesses sur le train et que l’on se rend compte que l’assise n’est pas assez profonde pour les adultes. Ça ne s’améliore ensuite pas sur le parcours où l’ensemble tremblote plus qu’il n’est tolérable pour une montagne russe de cette taille. Tout cela est bien dommage car que le circuit lui est plutôt pas mal, avec une bonne dose de changements de directions et pas mal d’interactions avec les autres manèges avoisinants… Après cette petite déception (faut relativiser hein, on n’attendait pas non plus des monts des merveilles de ce Merlin’s Mayhem), qu’a-t-on fait d’autre à Dutch Wonderland ? Pas grand-chose à vrai dire… Comme Sesame Place, le parc était particulièrement bien rempli (ok, c’était le week-end du Labor Day) et faire la file pour des attractions ultra classiques et, qui plus est, avant tout destinées aux enfants, je ne sais pas pourquoi mais ce n’est pas trop notre truc ! Du coup, un tour du petit Wooden Kingdom Coaster, très smooth et étonnamment peu fréquenté, une traversée du parc en télésiège et on enchaîne avec la suite ! Adventure Park USA La suite, la voici, la voilà, c’est Adventure Park USA. On est désormais dans la banlieue de Washington DC, face à l’entrée de ce parc familial ouvert en 2005 où nous attendent les trois derniers crédits de cette journée ! Le premier, je vous le passe, c’est un Kiddie de chez Miler avec un circuit ovale et absolument rien d’autre à signaler. Ensuite vous avez Wildcat, un… Wildcat (ça tombe bien) de chez Schwarzkopf, autrement dit le type de montagne russe pas franchement récente mais que l’on est toujours heureux de trouver sur notre parcours car garantie de confort irréprochable et du minimum syndical de sensations. Pour finir, place à Wild West Express, un grand huit signé SDC que l’on avait en fait déjà glingé fut un temps à Old Town à Orlando. Bon allez, on va tout de même en refaire un tour pour la forme ! Mouais ben vous voyez ce que je disais sur le Wildcat Schwarzkopf quelques lignes plus haut, et bien ce n’est pas du tout vrai pour ce qui concerne Wild West Express ! Certes il y a cette descente bien raide et bien marrante à mi-parcours mais il y a surtout aussi une bonne collection d’à-coups à chaque changement de direction qui ne rende pas l’expérience des plus agréables ! Des baffes et pas de +1, on aurait dû y réfléchir à deux fois avant de se lancer !! Pour le reste d’Adventure Park USA, pas grand-chose à signaler… Le parc est dominé par un gros SkyCoaster et comporte ensuite tout l’attirail habituel des petits manèges US (Scrambler, Tilt-A-Whirl, carrousel, etc.), complété par l’indispensable piste de karts. Dans l’ensemble, le site est plutôt propre et bien tenu mais je ne vais pas non plus vous cacher qu’une fois nos crédits faits, on n’a pas forcément eu envie de s’attarder ! On va donc en faire de même pour ce qui est de compte-rendu ! |
Chapitre 9 : Un crédit monstrueux
Parc visité : Adventureland Iowa, PowerPlay Kansas City
Je ne sais pas vous mais perso je trouve qu’il commence à y en a marre des micro parcs, des Pommes et des Spinning SBF ! On veut du crédit, du vrai ! Bonne nouvelle, il semblerait que Saint Werner nous ait entendu car nous arrivons maintenant au chapitre dédié à Adventureland… Adventureland, c’est qui, c’est quoi, c’est où ? Dans le cas présent, ce n’est pas le quartier thématique bien connu de Disneyland, même si le parc n’est pas dénué de quelques inspirations en provenance de chez la souris, notamment dans son entrée et sa Main Street vraiment très pompées sur l’original ! Non, là on est dans l’Iowa, autrement dit un de ces états des USA où nous n’aurions sans doute jamais mis les pieds si ce n’est pour y trouver quelques crédits ! Le parc a été créé en 1974 et est toujours opéré par les mêmes propriétaire 45 saisons plus tard. Au total, il doit comporter un peu plus d’une trentaine d’attractions mécaniques, complétées par un parc aquatique inclut dans le billet d’entrée. Ce dernier, on n’aura cela dit pas pu en profiter, la météo n’ayant pas été franchement en notre faveur lors de notre visite. D’un autre côté, cela a eu l’avantage de nous offrir un parc totalement vide, dont on va d’ailleurs tout de suite faire le tour des attractions, à commencer par les cinq montagnes russes locales ! Monster On ne va pas se mentir, si l’on est passé par la case Adventureland, c’était avant tout pour tester cet Infinity Coaster Gerstlauer construit en 2016. Niveau stats, c’est plutôt pas mal du tout : lift de 40 mètres de hauteur, descente inclinée à 101°, 762 mètres de circuit avec trois inversions et pas mal d’autres éléments bien funky, le tout parcouru par des trains de 8 places, équipés de lapbars s’il vous plait ! Verdict ? Tip top et sans trop d’hésitation le meilleur Infinity Coaster à ce jour ! Pourquoi ? Déjà parce que le parcours est bien fun, démarrant par une excellente première descente et continuant avec pas mal d’éléments très originaux qui font la part belle à l’Hangtime, sensation qu’on ne retrouve pas si souvent sur des montagnes russes. Ensuite, niveau confort, rien à redire, ça passe tout seul, sans vibration ni à-coup désagréable comme on peut parfois en trouver sur les montagnes russes Gerstlauer. Non, le seul petit regret, c’est une dose d’airtime un chouilla faiblarde. Si la 1st drop et l’espèce de Top Hat penché en offre de très bons, ils sont ensuite quasi absents du reste du circuit, y compris sur la grande bosse qui passe au-dessus du télésiège. Au final, gling aaah tout de même et beaucoup de tours enchaînés, la faute à un quai constamment vide qui ne nous poussait pas vraiment à descendre du train ! Dragon L’autre Steel Coaster du parc est signé Hopkins, constructeur bien connu pour ses attractions aquatiques (Menhir Express au Parc Astérix ou Niagara à Mirabilandia pour n’en citer que deux), qui a aussi livré quelques montagnes russes entre le milieu des décennies 1980 et 90. Ben vous savez quoi ? Ils auraient dû se contenter des Flume, Raft et Shoot the Chute parce que, si on peut bien ne pas qualifier Dragon de quelque chose, c’est d’être une réussite ! Le parcours est peu inspiré (deux loopings, deux spirales et retour en gare) et surtout, côté confort, c’est juste la catastrophe ! Entre les roues carrées et le circuit dessiné sous Roller Coaster Tycoon, on ne sait pas exactement où se trouve le plus gros des problèmes, toujours est-il que le seul moment sympa du parcours est l’arrivée pour les freins. Pour le reste, c’est juste nul, nul et archi nul ! Tornado Après l’acier, place au bois avec cet Out & Back construit en 1978, au parcours long de 865 mètres et haut de 28 mètres. Et après ? Ben après je ne sais plus trop… Je me rappelle juste qu’on n’a pas voulu en refaire un tour alors que l’opérateur nous le proposait, ce qui n’est sans doute pas très bon signe ! Outlaw Place au deuxième Wooden Coaster d’Adventureland, plus récent (1993), signé CCI et pourvu d’un parcours aux dimensions assez similaires à celles de Tornado. La ressemblance s’arrête toutefois là puisque le circuit d’Outlaw est bien plus twisté, ce qui n’a rien de bien étonnant lorsque l’on sait qu’il est signé Mike Boodley, père fondateur avec Clair Hain Jr. de Great Coasters. Même si j’avoue ne pas être un grand fan des virages à tout va (plus de virages égale moins d’airtimes), force est de constater qu’Outlaw est plutôt un bon Wooden, de loin pas le meilleur du genre, mais où les sensations sont tout de même suffisamment bonnes et les secousses dans le domaine du raisonnable ! The Underground Dernier crédit d’Adventureland, toujours en mode Wooden, mais avec un côté bien inédit puisque le circuit se fait intégralement en intérieur. Après, on ne va pas se mentir, l’ensemble fait plus penser à un Dark Ride qu’à autre chose. Oui les trains avancent bien de manière gravitaire et le parcours comporte d’ailleurs trois lifts mais après, la différence max de hauteur ne doit pas dépasser les 5 mètres, on ne trouve pas la moindre descente digne de ce nom et ça m’étonnerait que la vitesse de pointe atteigne ne serait-ce 30km/h ! N’empêche, ça reste assez marrant, bien bricolo et accessoirement très pratique pour s’occuper lorsque la pluie venait nous faire un petit coucou ! Les crédits, c’est fait, on passe donc à la suite, à commencer par les Flat Rides. Adventureland en possède en bonne collection, avec quelques modèles vintages (Break Dance, Matterhorn, Falling Star) et d’autres plus récents (Splash Over, Space Shot, WindSeeker). Ensuite, il y a les Water Rides. On n’a pas testé le Spinning Rapids WhiteWater (façon Oxygénarium au Parc Astérix) mais on a tenté les bouées (Intamin), franchement pas révolutionnaires et, heureusement pour nous avec la météo qu’on avait, pas trop humides ! Après, encore beaucoup de petits manèges divers et variés, du genre de ceux que tout parc se doit de posséder : tacots, carrousel, tasses, petit train, sans oublier le télésiège qui traverse le circuit de Monster de part en part et offre quelques très jolis points de vue sur la bête ! Voilà, inutile de s’étaler plus longtemps sur Adventureland, place à la conclusion ! Même si la météo n’était pas des plus clémente, même si les attractions du parc sont loin d’être les plus révolutionnaires, cette visite à Adventureland nous a somme toute bien plu, pour Monster tout d’abord mais aussi parce que le parc fait partie de ces sites américains familiaux à dimension humaine, sans trop de prétention, à l’image d’un Lagoon, d’un Silverwood ou d’un Holiday World. Eh oui, il n’y a pas forcément besoin des gros moyens d’un grand groupe pour donner de l’âme à un parc, n’en déplaise à Six Flags ou Cedar Fair ! |
Livre 3 : Cinq gros et di…vers !
Chapitre 10 : Sea World à la rescousse !
Parcs visités : Sea World San Antonio, ZDT’s Amusement Park
Dernier livre de ce Trip Report avec les parcs qui ne rentraient ni dans le premier, ni dans le second… Ils sont au nombre de cinq, ils sont tous et taille fort raisonnable et, pour qu’ils ne se sentent pas trop seuls dans leur chapitre, ils seront quasi à chaque fois accompagnés d’un ou deux bien plus petits sites qu’on aura généralement faits dans la foulée de leur visite. Pour commencer en beauté, place à… oulaaaa… ah oui quand même… Sea World San Antonio ! Vous êtes vraiment sûrs et certains ? Ben oui, y avait un nouveau crédit, un truc plutôt inédit aux USA et généralement assez sympa, à savoir un Family Launch Coaster Intamin ! Allez, ça ne se refuse pas, non ? Sea World San Antonio Donc voilà, on est devant les grilles de ce parc, il y a une dizaine de visiteurs en plus de nous, autant dire qu’on ne va pas se marcher dessus ! Accessoirement il fait chaud, très chaud, genre chaud à la texane, 40 bons degrés au-dessus du zéro. J’espère que tu n’as pas oublié la crème solaire Scherzie ! Bref, ça y est, le parc ouvre et on se dirige donc vers le crédit tant convoité… qui ne commence à fonctionner qu’une demie heure après le reste, ahaha ! Du coup, va pour un petit tour de Steel Eel afin de se mettre en jambe. Pour ceux qui ne connaitraient pas, il s’agit d’un Megacoaster signé Morgan, moyennement haut (45 mètres) et moyennement long (1130 mètres) pour une montagne russe du genre, et surtout moyennement moyenne pour ce qui est de son intérêt ! On en aura tout de même fait deux tours, fallait bien faire passer le temps, et ce n'est pas comme s'il y avait de la file ! Finalement, c’est bon, il est 10h30, on va pouvoir aller faire notre crédit ! Ouvert en 2017, Wave Breaker the Rescue Coaster est le premier Family Launch Coaster Intamin des Etats Unis. Son circuit est un peu plus petit que celui de Yukon Quad au Pal mais il possède tout de même deux launchs et un positionnement plutôt sympathique au-dessus du lac central du parc. Hélas, c’est à peu près là que le côté sympa de Wave Breaker s’arrête… Déjà au niveau des sensations, pouaaaah, qu’est-ce que c’est poussif !! Les catapultes sont molles à mourir, les changements de direction totalement anecdotiques et il n’y a absolument aucune impression de vitesse ! Ajoutez à cela une thématisation au minimum syndical (voire moins que cela encore) et vous arrivez à la conclusion que ce grand huit est tout sauf une réussite, ce qui est bien dommage lorsque l’on connait les qualités des homologues du Pal ou de Djurs Sommerland ! Bien déçus par cette découverte, on continue ensuite le tour de Sea World San Antonio en refaisant les autres attractions principales du parc. Un clone de Batman the Ride nommé Great White, un SuperSplash Mack qui a perdu sa bosse en bas de la grande descente en traversant l’Atlantique, un Raft Ride Intamin complètement nul et puis… et puis c’est tout ! En somme, pour le volume et/ou la qualité, faudra repasser ! Conclusion sur Sea World San Antonio ? Ce n’était déjà pas bien glorieux lors de notre visite en 2012, ça ne s’est guère amélioré depuis. Le parc est toujours aussi vide et triste et ce n’est pas l’ajout de Wave Breaker qui aura permis d’améliorer son offre plus que limitée ! Tout de même, prendre un coaster à la base très sympa et le brider à tel point qu’il en devient juste inoffensif, fallait le faire ! Quant à l’avenir, je ne suis pas certain que ce soit le nouveau Wooden GCI prévu pour 2020 qui change grand-chose au fait que ce Sea World est définitivement le plus mauvais parc de la chaîne ! Heureusement qu’à une vingtaine de kilomètres de là il y a un des meilleurs Six Flags avec Fiesta Texas !! ZDT’s Amusement Park Après Sea World, on change de décor et on passe à ZDT’s Amusement Park. On est désormais à une soixantaine de kilomètres de San Antonio, sur la route vers Austin, et accessoirement pas très loin du parc aquatique Schlitterbahn, dont je vous parlerai dans le prochain chapitre. ZDT est une espèce de Family Entertainment amélioré, construit sur le site d’une ancienne usine agricole dont les bâtiments ont été convertis pour accueillir différentes attractions : le hangar de stockage pour une piste de karts indoor, les silos pour un mur d’escalade, etc. Ah, et pour ceux qui se poseraient la question, ZDT ce sont les initiales des trois enfants du proprio ! Bon, les pistes de karts, les murs d’escalade, auquel j’ajoute les salles d’arcades et petites attractions pour gosses, c’est bien gentil mais, si on est dans les parages, je sens que c’est parce qu’il y a du crédit dans l’air… Bingo ! ZDT abrite en effet Switchback, une montagne russe en bois de chez Gravity Group, seul Wooden Coaster au monde à ce jour à inclure un passage en marche arrière. Contrairement à un Boomerang, le train est ici hissé au sommet du parcours par un lift à chaine d’environ 20 mètres de hauteur, franchit la grande descente, puis passe un aiguillage qui marque le début du parcours en cul-de-sac. Sur ce dernier, on trouve plusieurs petites bosses à airtime, un virage relevé à 104° et, pour finir, une flèche inclinée à 87° qui renvoie le train en arrière jusqu’à l’aiguillage, où il pourra alors retourner en gare une fois que celui-ci aura changé de position. Pour un si petit parc, en voici donc un grand huit bien inédit ! Switchback allie parfaitement originalité et bonnes sensations, que ce soit sur la première descente bien raide, sur les nombreuses petites bosses qui ponctuent le parcours ou dans la partie en marche arrière, qui va moins vite que celle en marche avant et reste donc tout à fait confortable malgré un circuit très compact ! Après, pas grand-chose d’autre à ajouter sur ZDT. C’est vraiment tout riquiqui et, mis à part Switchback et les quelques attractions mentionnées plus haut, le parc dispose encore d’un Mini Discovery Zamperla et de quelques toboggans aquatiques. Rien qui ne vaille de faire un très gros détour en somme mais qui vous occupera cela dit le temps d’une petite heure si vous en venez à vous perdre dans ce coin du Texas ! |
Chapitre 11 : Glissades texanes
Parc visité : Schlitterbahn New Braunfels
On est toujours au Texas, il fait toujours super chaud et quoi de mieux dans ce cas que d’aller se tremper le bout de gras dans les bassins d’un parc aquatique, très réputé qui plus est ?! Pour cela, direction Schlitterbahn à New Braunfels, à une grosse demi-heure de route au nord de San Antonio. Schlitterbahn, ce nom ne vous dit peut-être rien mais il s’agit du cinquième parc aquatique le plus visité des Etats Unis (les quatre premiers étant ceux d’Orlando) mais aussi et avant tout, de l’un des plus innovants jamais construit ! C’est en effet à Schlitterbahn New Braunfels que sont apparus le premier Master Blaster (toboggan avec remontées propulsées), la première rivière à vagues ou encore le premier Flow Rider (vague de surf artificielle), tous issus du cerveau fécond de Jeff Henry, fils des créateurs du parc et fondateur du constructeur de toboggans NBGS (depuis racheté par WhiteWater West). Après, il n’y a pas que les attractions de Schlitterbahn qui soient originales, il y a aussi l’organisation géographique du parc. La partie la plus ancienne, le Schlitterbahn originel en quelque sorte, est séparée d’environ un kilomètre de la partie plus récente, elle-même scindé en deux zones : Blastenhoff et Surfenburg. Lors de notre visite, la partie ancienne était fermée (pas de bol, c’était la fin de saison) et vous n’aurez donc droit qu’au compte rendu des deux autres. Ah oui, j’ai oublié de préciser que, si tous les noms de ce chapitre ont une consonnance bien germanique, cela n’est nullement dû au hasard : New Braunfels a été fondé par des colons allemands ! Blastenhoff On commence par la zone de Schlitterbahn qui comprend la plupart des grands toboggans du parc. Ils partent tous d’une même tour coiffée de créneaux et de tourelles et incluent un Master Blaster, deux Black Hole et une descente en bouées 4 places. A tout seigneur, tout honneur, place au Master Blaster. Ouvert en 1996, il fut longtemps le plus grand exemplaire au monde avant que Proslide ne sorte son Rocket HydroMagnetic et batte le record avec Wildebeest à Holiday World. A Schlitterbahn, c’est tout de même plus de 300 mètres de descentes (et de remontées) qui vous attendent et, même si la version LIM permet désormais d’offrir une expérience plus intense, ce Master Blaster reste encore un très chouette toboggan ! Place ensuite à Wolfpack et Black Knight, respectivement le Raft quatre places et le Black Hole. Pour ces deux-là, pas grand-chose à signaler, c’est classique et somme toute assez efficace, sans pour autant être exceptionnel ! On continue le tour de Blastenhoff en revenant au sol. La zone inclut encore deux aires de jeux pour enfants (on s’en fiche), un SkyCoaster (rien à battre) ainsi qu’une piscine à vague connectée à la fameuse première Action River au monde. Comme pour le Master Blaster, c’est sûr qu’il existe des versions plus récentes et plus dynamiques (celle de Volcano Bay par exemple) mais peu importe, on s’amuse aussi très bien dans celle-ci ! Voilà, c’est tout pour Blastenhoff, il est temps d’aller faire un saut du côté de Surfenburg. Pour cela on pourrait marcher une dizaine de minute en plein cagnard mais autant profiter d’une solution bien plus pratique mise au point par Schlitterbahn : the Falls. The Falls, c’est qui, c’est quoi ? Tout simplement la plus longue rivière sauvage du monde ! 1.1km de longueur, des parties lazy et d’autres avec des rapides, un lift à bouées et pas moins d’une vingtaine de minutes nécessaire pour en faire le tour… avant d’en refaire un autre tour tellement c’est foune tout ça ! Sérieusement, on n’aurait pas eu à reprendre la route, je crois qu’on aurait pu passer la journée entière là-dedans ! Cela dit, on ne va pas non plus y passer le Trip Report et on va donc sortir les fesses de notre bouées pour continuer la visite de Schlitterbahn avec Surfenburg ! Surfenburg Pas de piscine à vagues ici mais un grand bassin à la cool, une Lazy River (100% calme cette fois-ci), des aires de jeux pour les enfants et deux attractions plus orientées adultes avec BoogieBahn et Dragon Blaster. BoogieBahn, j’en ai parlé dans l’intro, c’est le premier Flow Rider au monde, autrement dit cette espèce de gros vague artificielle sur laquelle vous pouvez faire du body board. C’est très marrant à faire et presque autant à regarder, surtout si vous êtes amateur de concours de gadins ! Place ensuite à Dragon Blaster, le deuxième Master Blaster de Schlitterbahn et pour le coup le tout premier au monde. Inauguré en 1994, il propose un parcours beaucoup moins haut que l’homologue de Blastenhoff mais on a droit ici à quelques passages dans l’obscurité avec un ou deux effets spéciaux, avant de finir par une grande descente suivie de quelques mètres dans un canal en béton façon Action River. Comme pour le Master Blaster, on sent qu’on n’est pas sur un toboggan dernière génération mais, malgré l’âge, c’est encore bien foune ! Voilà, le tour de Schlitterbahn est à présent terminé. Comme ça, l’offre n’a pas l’air très étoffée mais on s’est tout de même bien amusé dans le parc et, la vache, ça faisait du bien d’être dans l’eau avec la chaleur qu’il faisait ! Si on passe maintenant aux plus et aux moins du parc, dans la première catégorie je commencerais par mettre que Schlitterbahn est un parc assez différents du parc aquatique habituel. Même s’il y en a, l’accent n’est pas mis sur les toboggans mais plutôt sur les piscines et toutes les formes de rivières plus ou moins sauvages, qui ont l’avantage d’offrir une très bonne capacité et une expérience bien plus longue que les glissades, dont la durée dépasse elle rarement les 30 secondes. Avec l’offre somme toute assez limitée décrite ci-dessus, on a tout de même réussi à passer quatre heures dans le parc sans tourner en rond, et je pense qu’on y serait restés sans problème toute la journée si la partie historique avait été également ouverte ! Côté points négatifs, on en revient du coup aux toboggans. Ok, les Master Blaster sont plutôt rigolos mais ils font tout de même figure d’ancêtres face à leur version magnétique ou à pas mal d’autres concepts de toboggans incluant des éléments spéciaux type Half Pipe, Tornado, soupière, etc. Disons que quelques exemplaires un brin plus récents et plus thrill ne ferait sans doute pas de mal au parc ! Au final, et malgré l’absence d’attractions high tech, on aura, comme dit plus haut, passé une très bonne demie journée à Schlitterbahn. En plus des excellents rivières sauvages, le parc a pour lui d’être grand, assez agréable pour ce qui est de son cadre (même si pas très thématisé) et, heureusement pour nous, l’affluence était plutôt faible. Oui parce qu’il parait qu’en haute saison, les files pour les Master Blaster peuvent atteindre facilement deux heures. Et là y a pas mal de chance qu’on en aurait bien moins profité ! |
Chapitre 12 : Petites nouveautés à Great Adventure
Parc visité : Six Flags Great Adventure, iPlay America
De retour à Great Adventure, le plus grands des parcs du groupe Six Flags, rempli de gros crédits (et notamment de plus de montagnes russes B&M que n’importe quel autre parc au monde) et patrie de celui qui fut pendant longtemps notre grand huit préféré : El Toro ! Bonne nouvelle en ce vendredi de fin août, le parc est absolument désert, genre y a vraiment personne de chez personne, ce qui va nous donner l’occasion de bien binge-rider les gros joujoux locaux mais aussi de découvrir les nouveautés apparues depuis notre précédente visite en 2015. Tiens justement, quoi de neuf docteur ? Du crédit ? Un peu… Du Flat Ride ? Aussi ! Du Dark Ride ? Si vous y tenez. Et du safari, ça intéresse quelqu’un un safari ? Non ? Ben vous y aurez quand même droit, après tout, c’est moi qui décide de ce que je raconte !! Joker Le traditionnel 4D Free Spin S&S, que l’on a vu poussé dans pas moins de sept parcs Six Flags en à peine quatre ans ! Rien de bien neuf sous le soleil du New Jersey donc (d’ailleurs c’était plutôt de gros nuages lors de notre visite) mais une machine qui reste toujours assez foune à tester et qui a ici tout de même quelque chose d’inédit par rapport à ses confrères : des lames magnétiques sur le lift pour faire tanguer le siège en même temps qu’il prend de la hauteur. Cyborg Cyber Spin Après le nouveau crédit, place à la nouveauté 2018. En l’occurrence il s’agit d’un Tourbillon de chez ABC Rides, autrement dit un gros gerbotron qui vous fera prend place au cœur d’un gyroscope. Vous avez dû finir par le comprendre, les machines du genre, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé mais allez, ce truc a l’air tout de même suffisamment bizarroïde pour que je regrette potentiellement d’avoir fait ma poule mouillée en ne montant pas dessus. C’est donc parti pour un tour ! Verdict ? Ben c’est nul ! Nul, inutile, vain et tous les autres adjectifs que vous pourrez trouver pour signifier que ce Cyborg Cyber Spin ne sert juste à rien ! Le mouvement n’est ni intéressant ni agréable, l’attraction n’offre aucune sensation bonne ou mauvaise, bref, tant qu’à vouloir faire gros et intimidant, autant mettre un vrai Flat Ride qui envoie du pâté genre Swoop Swoop S&S ou méga giga giant Frisbee. Ah ben tiens, ça tombe bien, ça sera justement ça la nouveauté 2019 ! Justice League Battle for Metropolis Avec leur tendance à cloner les attractions à tout va, après le 4thD Free Spin, voici un autre manège désormais bien connu des parcs Six Flags, le Dark Ride interactif 4D Justice League. Que dire du coup par rapport aux versions déjà testées à Six Flags over Texas, Mexico, over Georgia ? Que c’est exactement pareil, avec les mêmes qualités (scénario simple et efficace, véhicules tip top, interactivité bien fichue) et les mêmes défauts (qualité des écrans assez moyenne), ni plus, ni moins ! Safari Off Road Adventure On finit par cette attraction qui n’est pas vraiment une nouveauté puisqu’elle existe depuis 1974 mais n’est cependant accessible gratuitement depuis le parc que depuis 2013. Le principe, c’est un peu le même que pour Kilimanjaro Safari à Animal Kingdom : une Jeep, avec une trentaine de passagers à son bord, qui se balade au milieu d’enclos peuplés d’animaux sauvages. Alors bien sûr, c’est moins grandiose qu’à Disney mais, pour un Six Flags, l’attraction est tout de même très qualitative ! C’est long, les enclos sont immenses et on ne s’ennuie jamais pendant les trente bonnes minutes qu'elle dure. En conclusion, si jamais il vous arrive d’en avoir marre d’enchaîner les coasters (c’est rare mais ça peut arriver), voici une bonne alternative pour changer d’air ! Ok, je crois qu’on en a fini avec le passage en revue des différentes nouveautés de Six Flags Great Adventure. Et si on allait maintenant se refaire quelques tours de Nitro… et de Kingda Ka… et de Zumanjaro… et d’El Toro bien sûr !! Alors, ça fait quoi de reposer ses fesses sur le beau-vidé après s’être pris une grosse claque sur Steel Vengeance ? On ne va pas se mentir, El Toro parait désormais un peu fadasse, notamment avec ce milieu et cette fin de parcours qui auraient pu être plus travaillés. Et puis y a aussi ces vibrations qui commencent à se faire sentir, suffisamment fortement pour qu’on préfère le milieu du dernier wagon (sans roue en dessous) aux sièges tout à l’arrière. Que voulez-vous que je vous dise, l’ouverture d’El Toro c’était il y a maintenant 13 ans, c’est normal que les jeunes prennent désormais la relève. Et ça serait également normal que Six Flags entretienne un peu mieux sa grosse bébête, parce que si on pouvait éviter d’en arriver à une fermeture à la Colossos… Allez, c’est tout pour Six Flags Great Adventure. Un arrêt sur la route (et en photo) à iPlay et on enchaîne avec le parc suivant ! |
Chapitre 13 : Le temps d’un bon crédit
Parc visité : Silver Dollar City, Branson Coaster, Branson Mountain Adventure Park
On arrive doucement mais sûrement à la fin de ce long Trip Report et c’est maintenant que l’on voit ressurgir certains parcs qui ont tendance à toujours être gardés pour la fin. Je pense aux Busch Gardens, à Dollywood ou à Silver Dollar City que voici justement ! Pourquoi est-on une nouvelle fois allé se perdre au fin fond du Missouri, dans cette ville absolument sinistre qu’est Branson ? Pour un crédit pardi, et pas n’importe lequel ! Time Traveler qu’il s’appelle, et qui n'est rien de moins que le tout premier Xtreme Spinning Coaster Mack, autrement dit un Spinning pour les grands, avec des catapultes, des inversions et des G négatifs en veux-tu en voilà ! Le grand huit est situé non loin de l’entrée du parc, à côté du vieux Mine Train Arrow Thunderation. Comme les autres crédits de Silver Dollar City, son parcours utilise le terrain bien accidenté sur lequel est installé le parc pour notamment commencer en beauté avec une descente à la verticale de 27 mètres. Cela dit, le circuit, on y reviendra un peu plus tard, on va déjà commencer par la file d’attente ! Amis des escaliers, soyez les bienvenus car celle de Time Traveler n’en manque pas. Il faut en effet descendre trois étages avant de les remonter, non sans avoir traversé plusieurs salles remplies de gros engrenages et de plans techniques évoquant la mise au point de cette machine à voyager dans le temps. Dans l’ensemble, c’est joli sans tellement de plus, la pièce de résistance arrivant en fait lorsque l’on accède au quai d’embarquement. A ce moment-là, on se retrouve face aux trains de l’attraction et, que ce soit par les rouages ou les tubes en bronze, par cette jauge temporelle qui clignote ou par tous ces autres petits détails, y a pas à dire, ces trains sont purement et simplement magnifiques, sans doute parmi les plus beaux jamais vus sur une montagne russe (ok, c’est dur de faire mieux que ceux de Tron). Allez allez, c’est bien beau de se rincer l’œil mais c’est encore mieux d’embarquer, d’attendre que sa lapbar se ferme (automatiquement s’il vous plait) et de se préparer au départ ! Une fois le dispatch annoncé, on en revient à notre descente verticale de 27 mètres. Grâce à un système magnétique en sortie de gare, les wagons se mettent immédiatement à tourner et, suivant la place que l'on occupe dans le train, on peut ainsi se retrouver à prendre cette descente en avant, en arrière voire même sur le côté. Juste après cette excellente mise en jambe, place à la première inversion du circuit qui prend la forme d’un Dive Loop, rapidement suivi par un Stengel Dive débouchant sur la première des deux catapultes du circuit. Curieusement, le train y est d’abord complètement stoppé avant d’être accéléré, ce qui casse un peu le rythme mais n’est pas non plus dramatique. Sorti du Launch, place à un grand fer à cheval puis, juste derrière, un long looping, particulièrement amusant si votre wagon tourne assez rapidement sur lui-même à ce moment-là. On continue ensuite avec un changement de direction bien vicelard (le mieux est de le passer en étant sur le côté) puis voici un Zero G Roll, lui aussi bien rigolo ! Après une petite bosse on arrive maintenant sur la deuxième catapulte, sans arrêt cette fois-ci, qui nous propulse dans le dernier élément de Time Traveler, une espèce de Dive Loop latéral qui se finit par un virage remontant dans les freins de fin de parcours. Après environ 80 secondes de circuit, il est temps de retrouver notre dimension… et le plancher des vaches ! Alors, conclusion sur Time Traveler ? Franchement génial ! Je dois bien dire que je n’attendais pas forcément grand-chose de cette montagne russe. Combiner inversions et rotations des wagons, était-ce vraiment une bonne idée ? Définitivement oui ! Cela apporte un vent de fraicheur plus que bienvenue sur des éléments pourtant déjà vu et revu ! Un looping ? Super classique ! Mais traversez-le en même temps que votre sièges pivote à 360°… Un Zero G Roll ? Sympa mais pas des plus inédit ? Et si maintenant vous le preniez sur le côté ? Et c’est la même chose pour tout le reste du circuit de Time Traveler, accessoirement hyper fluide, parfaitement dosé en termes d’intensité et bénéficiant de l’excellent confort des sièges et harnais Mack ! Au final, il n’y aurait l’excellentissime Helix de Liseberg, Time Traveler aurait pu rafler le titre de meilleure création du constructeur allemand à ce jour. Allez, c’est pas trop grave, d’autant qu’il vient se placer franchement pas bien loin derrière ! Un gling aaah en tout cas parfaitement mérité ! Tiens, en parlant de gling aaah, ne serait-il pas à présent le moment d'aller faire un coucou à Outlaw Run ?!!! Minute papillon (ok elle aurait été plus adaptée à Dollywood celle-là…), y a encore d’autres nouveautés à tester avant cela ! Hein, quoi, comment, d’autres crédits ? Euh non, juste une nouvelle zone toute mimi, principalement pour les petits, mais qui possède toutefois également un toujours très agréable Double Shot S&S. Le nom de la zone, c’est Fireman’s Landing, les autres attractions qui s’y trouvent ce sont un Balloon Race, un Crazy Bus, un Jump Around et une Family Tower (que du Zamperla) et c’est bon là, on peut aller faire du RMC ??? Ok, ok, envoyez la machine à plaisir ! Ça parait déjà loin mais c’était il y a à peine cinq ans qu’Outlaw Run remettait les inversions au goût du jour sur les Wooden Coaster, un peu plus d’une décennie après la tentative infructueuse Son of Beast. Ben là le premier des Topper Track RMC n’a quasi pas pris une ride et, mis à part un à-coup pas bien méchant au bas de la première descente, le reste passe toujours aussi formidablement bien, avec une vitesse et une maîtrise toujours aussi impressionnantes ! Après, on ne va pas non plus oublier le B&M Wildfire, tout en puissance et en éléments XXL ainsi que le Launch Coaster Power Keg… ou pas vu qu’il n’était pas ouvert pour le visiteurs ! Un peu dommage mais c’est pas non plus un drame, renvoyez du Time Traveler et de l’Outlaw Run… et du Time Traveler… et de l’Outlaw Run… et encore du Time Traveler… et encore de l’Outlaw Run. Pour vous dire, je crois qu’on n’a pas été loin de frôler la quinzaine de tours sur chacun de ces deux chefs d’œuvre, la faute à un parc totalement désert, qui nous aura également laisser le temps de faire d’autres passages par Wildfire, le Flume, le Swoop Swoop S&S, le Dark Ride interactif Flooded Mine, d’avoir le feu sur Fire in the Hole ou de faire feu Lost River of Ozarks, le Raft Ride du parc qui a définitivement fermé ses portes quelques semaines après notre visite. Au final, une journée de fou dans un parc de fou ! On a un peu fini sur les rotules à force d’enchaîner les tours de manège mais on ne s’est pas arrêté là pour autant puisqu’on a encore été se glinger les deux Alpine Coasters que compte Branson (un Wiegand plutôt sympa et une catastrophe de chez ce constructeur de m**** qu’est ADG) ! Bon et après stop, ça suffit, on a plus vingt ans ! Et il nous reste encore un chapitre accessoirement… Mais putain, qu’est-ce que c’était le pied, sans doute une de nos meilleures visites de parc de ces dernières années ! Merci Silver Dollar City, aussi paumé que tu sois, pas de doute, on reviendra !! |
Chapitre 14 : InvadR, on n’en fait qu’une Busch-ée !
Parc visité : Busch Gardens Williamsburg, Go-Karts Plus
Comme toujours, voici le meilleur pour la fin et, comme toujours lorsque l’on va se balader dans le nord-est des Etats Unis, le meilleur c’est Busch Gardens Williamsburg ! Faut dire qu’ils sont somme toute assez rares ces parcs américains à savoir combiner bel environnement et belles machines ! Et comme nous on aime les deux, Busch Gardens Williamsburg ne peut que nous combler ! Donc voilà, Busch Gardens Williamsburg, BGW pour les intimes… Je me rends compte que c’est le parc qu’on a le plus souvent visité aux Etats Unis, à raison d’une fois tous les deux à trois ans. Et franchement, on ne s’en lasse pas ! Ok BGW c’est génial, formidable, tout ça, mais est-ce qu’il y a de la news, genre du +1 pour assouvir notre appétit vorace de crédit, voire autre chose même, on n’est pas 100% monomaniaque (seulement 95% je dirais) ? La bonne nouvelle c’est que oui : un coaster et un simulateur VR (sic) ! La moins bonne c’est que… oh ben lisez la suite, vous verrez bien ! Invader On commence par la montagne russe en bois… et en acier aussi puisqu’il InvadR est une Wooden Hybrid de chez GCI avec supports en métal. La machine n’est pas spécialement gigantesque : 645 mètres de longueur, 22 mètres de hauteur, mais avec GCI, ce n’est pas forcément la taille qui compte, confère El Toro à Plohn ou Heidi à Plopsaland. Sauf que là, ça ne marche juste pas ! Le parcours est nul, mou, sans aucun airtime qui plus est ! On a pourtant testé à peu près toutes les places, rien, pas le moindre signe des sept moments de G négatifs pourtant fièrement annoncés sur un panneau à l’entrée de la file ! Et qu’on n’aille pas non plus me dire que les trains n’étaient pas chauds, le thermomètre affichait 38° ! Après, y a aussi le souci de l’intégration. Déjà les poteaux en métal, ok c’est bien pour la maintenance mais là ce n’est surtout pas beau du tout ! Sans compter que le circuit est planté au beau milieu de… de rien du tout : pas un arbre, pas un décor, même pas un brin d’herbe, c’est juste sec de chez sec, et d’autant plus étonnant qu’on est dans un parc particulièrement réputé pour le soin qu’il apporte à ses espaces verts ! En conclusion, InvadR est tout sauf une réussite. Pire, je crois que ça doit être le grand huit GCI qui nous a le plus déçu. Après Wicker Man en début d’année, 2018 n’aura décidément pas été l’année du constructeur américain ! Battle for Eire De la VR, youpi, j’adore ! En fait pas du tout, je trouve ça facile, cheap, accessoirement massacreur de capacité, sans compter que, dans un parc, les sensations, je les veux en vrai, pas avec un truc pas confortable du tout et que je peux limite faire à la maison ! Donc là on est dans la zone irlandaise de Busch Gardens, dans ce simulateur que le parc devrait simplement raser histoire d’arrêter d’essayer de l’upgrader sans succès à intervalle régulier (on en est au troisième film en moins de 20 ans). Mais allez, c’est toujours bien d’essayer et, après Corkscrew Hill et Europe in the Air, on a cette fois droit à une légende à base de fées, de leprechauns et de je ne sais plus trop quoi d’autre, juste que c’était pas intéressant, que, comme d’habitude la qualité de l’image était passable et… pfff, pourquoi je m’ennuie à parler de ce truc dont j’imagine que personne n’en a rien à faire ! Allez, mon billet que dans cinq ans et des brouettes, on sera passé à autre chose ! Voilà donc pour les nouveautés de Busch Gardens. C’était pas foufou ? Vous êtes gentil vous ! Mais finalement, ce n’est pas si grave, le parc possède à côté de cela tellement de belles choses que ce ne sont pas deux ratés qui allaient nous gâcher la visite ! Déjà il y a la trilogie B&M avec l’excellent Griffon, le très très bon Alpengeist et le un-peu-moins-dingue-mais-sympa-quand-même Apollo’s Chariots. Ensuite il y a les autres coasters pas gling aaah mais pas déplaisant pour autant que sont Tempesto, Verbolten et Loch Ness Monster, un des rares grands huit Arrow à ne pas faire mal partout ! Hélas il n’y a plus le Dark Ride 4D Curse of Darkastle (et c’est bien dommage) mais, hors montagne russe, il y a aussi Escape from Pompeii, le Raft bien humide, le Flume court mais efficace ou Mäch Tower pour prendre un peu de hauteur. Et puis surtout, il y a ce magnifique cadre au milieu duquel on ne se lasse pas de se promener, ces quartiers thématiques tous plus charmants les uns que les autres, sans oublier l’indispensable Festhaus dans la zone Oktoberfest, l’arrêt repas obligatoire avec son sampler de saucisses bavaroises et sa bière bien fraiche ! Si tout cela ne suffisait pas, Busch Gardens va investir dans du lourd ces deux prochaines années avec un Screamin’ Swing S&S en 2019 et un Multi Launch Coaster Intamin en 2020, annoncé comme la montagne russe la plus rapide du parc. Autant dire qu’après les flops InvadR et Battle for Eire, le parc semble maintenant reparti sur de bons rails ! Et vous pourrez d'ailleur compter sur nous pour revenir le vérifier !! |
Chapitre 15 : US, on finit çA !
Et voilà, un trip US de plus derrière nous ! Mine de rien c’était déjà le 12ème en quatorze ans de Trips’n’Pics et, au vu de certaines nouveautés à venir en 2019 et 2020, je ne pense pas que ça aura été le dernier !
Alors, que retenir de cette nouvelle édition, quels sont les tops, quels sont les flops ? On y arrive derechef !
Parmi les belles découvertes, citons en première ligne Time Traveler à Silver Dollar City et, dans une moindre mesure, Monster à Adventureland, sans oublier une mention spéciale à la tout aussi gigantesque qu’excellente rivière sauvage The Falls à Schlitterbahn !
Côté déception, je crois que la plus grosse a été le très mollasson Wave Breaker de Sea World San Antonio, suivi pas très loin derrière par InvadR à Busch Gardens Williamsburg. La bonne nouvelle c’est qu’après une période d’investissements pas forcément très inspirés, le groupe Sea World Entertainment semble vouloir renouer avec les grosses machines bien efficaces, confère le RMC à Busch Gardens Tampa, les Launch Coasters à Williamsburg et Sea World Florida ou le Dive à Sea World San Diego !
Sinon, ce nouveau voyage aura aussi été l’occasion de tester quatre nouvelles créations RMC, le constructeur dont on se dit qu’il est simplement incapable de construire une montagne russe qui ne soit pas géniale et bien plus encore ! Mis à jour, voici donc ce que cela donne :
1- Steel Vengeance (Cedar Point)
2- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain)
3- Outlaw Run (Silver Dollar City)
4- Wildfire (Kolmården)
5- Wicked Cyclone (Six Flags New England)
6- Twisted Cyclone (Six Flags over Georgia)
7- Twisted Timbers (Kentucky Kingdom)
8- Joker (Six Flags Discovery Kingdom)
9- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas)
10- Wonder Woman Golden Lasso Coaster (Six Flags Fiesta Texas)
11- Storm Rider (Kentucky Kingdom)
12- New Texas Giant (Six Flags over Texas)
13- Medusa Steel Coaster (Six Flags Mexico)
14- Goliath (Six Flags Great America)
Comment ça il manque Lightning Rod ??? Oui ben c’est pas force d’avoir essayé !!
Voilà, pas grand-chose d’autre à ajouter. Merci à ceux qui ont tenu jusqu’au bout de ce long Trip Report ! Il est maintenant temps d’éteindre votre ordinateur et de reprendre une activité normale comme disait l’autre ! A très bientôt pour de nouvelles aventures !
Alors, que retenir de cette nouvelle édition, quels sont les tops, quels sont les flops ? On y arrive derechef !
Parmi les belles découvertes, citons en première ligne Time Traveler à Silver Dollar City et, dans une moindre mesure, Monster à Adventureland, sans oublier une mention spéciale à la tout aussi gigantesque qu’excellente rivière sauvage The Falls à Schlitterbahn !
Côté déception, je crois que la plus grosse a été le très mollasson Wave Breaker de Sea World San Antonio, suivi pas très loin derrière par InvadR à Busch Gardens Williamsburg. La bonne nouvelle c’est qu’après une période d’investissements pas forcément très inspirés, le groupe Sea World Entertainment semble vouloir renouer avec les grosses machines bien efficaces, confère le RMC à Busch Gardens Tampa, les Launch Coasters à Williamsburg et Sea World Florida ou le Dive à Sea World San Diego !
Sinon, ce nouveau voyage aura aussi été l’occasion de tester quatre nouvelles créations RMC, le constructeur dont on se dit qu’il est simplement incapable de construire une montagne russe qui ne soit pas géniale et bien plus encore ! Mis à jour, voici donc ce que cela donne :
1- Steel Vengeance (Cedar Point)
2- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain)
3- Outlaw Run (Silver Dollar City)
4- Wildfire (Kolmården)
5- Wicked Cyclone (Six Flags New England)
6- Twisted Cyclone (Six Flags over Georgia)
7- Twisted Timbers (Kentucky Kingdom)
8- Joker (Six Flags Discovery Kingdom)
9- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas)
10- Wonder Woman Golden Lasso Coaster (Six Flags Fiesta Texas)
11- Storm Rider (Kentucky Kingdom)
12- New Texas Giant (Six Flags over Texas)
13- Medusa Steel Coaster (Six Flags Mexico)
14- Goliath (Six Flags Great America)
Comment ça il manque Lightning Rod ??? Oui ben c’est pas force d’avoir essayé !!
Voilà, pas grand-chose d’autre à ajouter. Merci à ceux qui ont tenu jusqu’au bout de ce long Trip Report ! Il est maintenant temps d’éteindre votre ordinateur et de reprendre une activité normale comme disait l’autre ! A très bientôt pour de nouvelles aventures !