Juin 2017
Après deux trips conséquents loin de la maison, on revient à quelque chose d’un peu plus raisonnable avec ce week-end entre Vosges et Bade Württemberg, avec deux parcs déjà bien connus et maintes fois visités, Fraispertuis City et Europa Park, mais aussi deux petites découvertes via Bol d’Air et le Markstein.
Voilà, pas la peine d’en dire plus, c’était en juin, il faisait beau et surtout, c’est parti
Après deux trips conséquents loin de la maison, on revient à quelque chose d’un peu plus raisonnable avec ce week-end entre Vosges et Bade Württemberg, avec deux parcs déjà bien connus et maintes fois visités, Fraispertuis City et Europa Park, mais aussi deux petites découvertes via Bol d’Air et le Markstein.
Voilà, pas la peine d’en dire plus, c’était en juin, il faisait beau et surtout, c’est parti
Chapitre 1 : Une Free Fall en or !
Parc visité : Fraispertuis City
On attaque ce premier chapitre avec Fraispertuis City. Ça faisait pas mal de temps qu’on n’était pas passé par la case cowboy vosgien, depuis 2013 en fait. La raison de notre retour tient en deux mots : Golden Driller, la nouvelle Free Fall Intamin du parc, haute de 66 mètres et seulement seconde au monde après celle de Drayton Manor à proposer la fameuse nacelle Stand Up Tilt avec plancher ! Pour ce qui est de son implantation, Golden Driller a été installé en plein centre du parc, à côté du rocher du Grand Canyon qui a d’ailleurs subi une cure de jouvence bienvenue. Fraispertuis City n’a pas non plus lésiné sur la déco autour de sa nouveauté, qui dispose ainsi d’une grosse gare d’embarquement sous la forme d’un énorme fût de béton devant lequel trône l’emblème de l’attraction, une copie de la statue du Golden Driller de Tulsa. En ce qui concerne la file d’attente ensuite, pas grand-chose à signaler. On a visité le parc seulement une semaine après l’ouverture de Golden Driller et il est clair que tout n’était pas encore installé. Suivant le type de nacelle que vous choisirez (la classique et la Sit Down Tilt sont accessibles dès 120cm, les deux Stand Uavec ou sans plancher requièrent 140cm pour monter dessus), vous passerez soit par l’étage, soit par le rez-de-chaussée de la gare, et de jolis panneaux de signalétique ont été mis en place pour que l’on puisse s’y repérer face à ces quatre possibilités de chute. Enfin, voici l’attraction en elle-même. Sans être une nouveauté pour nous, loin de là, une Free Fall Intamin, on a beau dire, ça fait toujours son petit effet, surtout en version Stand Up, avec toujours une préférence pour la version avec plancher, qui offre de tout aussi bonnes sensations que celle sans, avec l’avantage de vous épargner le freinage douloureux à l’entre-jambe ! Au final, une très belle réalisation de la part de Fraispertuis City, qui ne s’est pas contenté de construire une attraction généralement dédiée à des parcs faisant à minima trois fois sa taille, mais qui y a par ailleurs ajouté ce qu’il faut de déco histoire d’en faire plus qu’un simple mât d’acier posé sur une dalle béton ! Chapeau le cowboy ! Et sinon, d’autres nouveautés ? En 2017, non, mais depuis notre passage de 2013, oui ! Après, ce n’est pas de la même dimension que Golden Driller puisque l’on a à faire à un Mini Flume Soquet, à un Demolition Derby et à un Rockin’ Tug de chez Zamperla ainsi qu’à une tour Heege, sans oublier la relocalisation de l’ancienne Ronde des Rondins du Parc Astérix. Rien de bien foufou donc mais ça fait toujours ça d’attractions en plus pour le public familial du parc ! Allez, c’est tout pour cette visite qui se sera très bien passée, comme d’ailleurs toutes les précédentes faites à Fraispertuis City. Certes c’est loin d’être le plus grand parc d’Europe ou le mieux équipé en machines à sensations, cela dit, tout est ici fait avec soin, très bien entretenu et les employés sont aussi efficaces que souriants ! Bref, voici un parc idéal pour une petite journée sans se stresser et je vous recommande vivement de le découvrir si vous n’en n’avez pas eu l’occasion ! |
Chapitre 2 : Visites dans les Vosges
Parc visité : Bol d'Air, Markstein
Pour la suite de nos pérégrinations, on reste dans les Vosges, légèrement plus au sud que Fraispertuis City, direction la Bresse et les Ballons d’Alsace. Premier arrêt : Bol d’Air, un parc aventure pas bien grand en surface mais qui possède, en plus des habituels parcours dans les arbres, deux attractions plutôt originales qu’on avait bien envie de tester ! La première, c’est Fantasticable, une trèèèès grande tyrolienne d’1.3km de longueur que l’on fait en position couchée façon Superman et à bord de laquelle on peut atteindre plus de 100km/h. Rien à dire, c’est bougrement efficace, surtout lorsque l’on arrive à la deuxième moitié du parcours, où le câble passe alors au milieu des arbres, ce qui aide grandement à renforcer la sensation de vitesse ! Deuxième attraction, Bol d’Air Line, une autre tyrolienne, qui a cette fois-ci la particularité d’utiliser un rail en acier et de comporter des virages. Tiens tiens, mais c’est que ça nous rappellerait presque feu le Vertigo de Walibi Belgium ! Sauf qu’ici, ça fonctionne, et que plutôt que d’utiliser de gros poteaux façon téléphérique, dans le cas de Bol d’Air Line tout le parcours est entièrement suspendu aux arbres, ce qui lui permet de très bien se fondre dans l’environnement ! Côté stats, c’est un peu moins grand que le Fantasticable mais, avec tout de même 900 mètres de descente et 50 mètres de dénivelée, on a tout de même droit à une minute d’un parcours bien foune comportant virages serrés, cassures ainsi que deux spirales dont une à 720°. Outre la vitesse et l’impression de parfois se manger les arbres qui bordent le circuit, le plus surprenant sur Bol d’Air Line, c’est l’élasticité du rail en acier, qui ondule tel un serpent à chaque passage de visiteur. Un peu flippant mais au final très marrant ! Après cela, on aurait pu aussi ajouter du saut à l’élastique, un coup d’accrobranche ou d’une espèce de Sling Shot sans nacelle mais, mine de rien, les activités de Bol d’Air sont loin d’être bon marché ! 30€ pour le Fantasticable, idem pour Bol d’Air Line et entre 20 et 30€ pour les autres cités ci-dessus. Du coup, ça revient vite cher et ça limite l’envie de vouloir tester autre chose que les attractions pour lesquelles on était venu ! En somme, c’était bien sympa mais on ne s’attardera pas ! Etape suivante, le Markstein, une station de ski vosgienne où se trouve un petit Alpine Coaster signé Wiegand. Vu qu’il s’agit d’un modèle assez récent (2013), ce dernier est équipé sur toute la descente de freins magnétiques qui empêchent de prendre trop de vitesse et limitent grandement les G latéraux dans les virages et donc l’intérêt global de la chose ! Ajoutez à cela que le parcours n’est franchement pas long (735m), qu’il n’y a pas un seul arbre à proximité des rails pour créer un effet de défilement et vous obtiendrez au final un Alpine qui ne restera pas dans les mémoires ! |
Chapitre 3 : EP prend son envol !
Parc visité : Europa Park
Après avoir zappé l’an passé le parc préféré des familles en Europe, TnP fait son grand retour à Europa Park ! Si vous êtes un lecteur régulier du site, vous savez que ce parc, on l’a déjà couvert, recouvert et re-recouvert. On va donc se contenter dans ce chapitre de parler de ce que l’on a découvert, à savoir la zone irlandise ouverte en 2016 et le Voletarium, nouveauté toute fraîche de la saison 2017 ! Honneur au petit nouveau, commençons par Voletarium ! Situé dans la rue allemande, juste à gauche de l’entrée du parc, le deuxième Flying Theater d’Europe (après celui du Futuroscope ouvert en décembre dernier) représente le plus important investissement jamais réalisé par Europa Park pour une attraction. Au programme, deux salles avec écran hémisphérique, sept nacelles 10 places (signées Brogent), de quoi absorber 1400 visiteurs par heure dans ce qui est à ce jour le plus grand Soarin’ d’Europe. Cela dit, avant d’aller « voletarier », déjà faut-il traverser l’immense file d’attente, entièrement en intérieur et, il faut le dire, superbement thématisée ! S’y alternent plus d’une demie douzaine de salles dont certaines particulièrement grandes et impressionnantes. Au milieu de tout cela, on essaie tant bien que mal de nous expliquer la storyline de l’attraction, hélas comme trop souvent à Europa Park très confuse et trop fouillie : il y a les deux frères Eulenstein, des chouettes, un robot volant, un professeur, la Society of Explorers and Adventurers (euh non, ça c’est l’original Disney, à EP c’est l’Adventure Club of Europe). Ah et y a aussi Eurowings, faudrait pas oublier le sponsor ! Au final, on s’y perd un peu mais qu’importe, la file est vraiment belle et remplie parfaitement son office, à savoir faire passer le temps en attendant le moment d’embarquer ! L’embarquement, venons-y justement. Au contraire du Soarin’ Disney ou de l’Extraordinaire Voyage du Futuro, ici, il se fait sur trois niveaux, les nacelles avançant ensuite à l’horizontal vers l’écran situé face à elles. Je vous passe la procédure de chargement un peu laborieuse, on a testé l’attraction une semaine après son ouverture et je ne doute pas que cela va se fluidifier avec le temps… On est donc assis, notre ceinture bouclée, face à un rideau. Comment ça face à un rideau ? On ne voit pas l’écran ? Eh non, ce qui est d’ailleurs une très bonne idée (que l’on retrouve sur certains Flying Theater chinois). Du coup on se dit qu’ils vont faire le noir, que le rideau va s’ouvrir sans que l’on ne s’en rend compte et que la nacelle va avancer discrètement, avec en fond sonore une musique bien taraboum-pouet-pouet pour faire monter la sauce, que tout à coup l’écran va s’allumer une fois que l’on sera dedans et bing, méga effet waouh ! Sauf que non… La lumière reste allumée, le rideau s’ouvre de manière bien lamentable façon spectacle de fin d’année de primaire et puis voilà ! Occasion manquée quand tu nous tiens... Après cela vient le film en lui-même. Et autant les précédents défauts étaient somme toute mineurs, autant là… Y a trop de séquences, certains lieux n’étant même pas identifiables, l’intégration des images de synthèse est mal faite (la palme revenant aux chevaux sur le glacier), toute la storyline développée dans la file d’attente est oubliée et, pire, c’est flou ! Non mais là doit y avoir un problème de projecteur, c’est pas possible ! Au final, impression en demie teinte donc pour ce Voletarium avec un quasi sans faute dans la file d’attente mais un gros foirage sur le film ! Ok, ceux qui n’ont jamais fait de Flying Theater (en gros 99.9% des visiteurs d’EP) se laisseront surprendre et transporter par l’attraction, il n’empêche, et comme souvent avec le parc allemand, quand on voit l’argent qu’ils mettent dans leurs projets, la connaissance des parcs qu’ils ont, c’est toujours rageant de constater que le résultat global aurait pu être d’un tout autre niveau ! Cela dit, Europa Park a l’habitude de corriger les défauts de ses nouveautés en cours de saison, on va donc leur laisser le bénéfice du doute (qu’est-ce que je peux être magnanime parfois). Reste juste à espérer qu’ils sont conscients que le Voletarium pourrait être bien meilleur que ce que l’on en a vu en ce mois de juin et qu’on aura le plaisir d’en découvrir une version 2.0 lors de notre prochaine visite ! En attendant, direction l’autre grosse nouveauté de ce Trip Report made in Rust avec l’Irlande. Pour le coup, rien à voir avec le Voletarium, il s’agit ici de la refonte totale du monde des enfants réalisée en 2016. Le résultat est franchement très mignon quoiqu’un peu compact, pas sûr que la zone reste très agréable s’il commence à y avoir un peu de monde dedans. En même temps, une zone enfant, c’est rarement ce qui fait déplacer les foules… Côté attractions, saluons l’ajout du treizième crédit local, ok pas le plus gros du parc. Ba-a-ah il en fallait bien un pour les tous petits et voici donc qui est chose faite ! Sinon côté nouvelles attractions, il y a également un Kontiki Zierer et un circuit de tracteurs Metallbau Emmeln. Quant au reste des manèges de l’ancien Wickieland, ils ont été réintégrés dans la nouvelle thématique. La zone ne serait ensuite pas complète sans une boutique et un petit resto, forcément thématisée pub et répondant au délicieux nom de O’Mackay Café (je vous jure…). On termine le tour de l’offre de ce quartier irlandais avec plusieurs aires de jeux, aussi bien intérieures qu’extérieures. De ce côté-là, c’est franchement bien fichu et tous les enfants pourront y trouver leur compte, quel que soit leur âge ! Conclusion sur l’Irlande ? Très sympa, rien à redire ! On n’est certes pas du tout le public visé mais pour les enfants, cette zone légèrement à l’écart des grandes allées du parc est clairement un paradis. Et puis allez, comme il faut toujours que je râle un coup, je vais tout de même ajouter que je trouve dommage qu’un thème aussi porteur que l’Irlande, avec toutes les légendes celtes qui s’y rattachent, n’aient pas été exploité pour une zone plus grande. Y aurait eu moyen de faire un très chouette Coaster voire Dark Ride sur le sujet ! Voilà donc pour Europa Park cuvée 2017. Même si je n’avais que deux nouveautés à évoquer, je me rends compte que j’ai quand même réussi à faire une belle tartine de texte ! Je pourrais alors encore vous parler du nouveau resto Spices (très réussi !), de la VR sur Pegasus et Alpenexpress (dans la collection des trucs qui me gonflent…) ou de la nouvelle parade du parc (joker), mais je préfère conclure directement en disant ce que je répète un peu toujours au sujet d’Europa Park : s’ils n’ont aucune attraction qui sorte réellement du lot, la grande force de ce parc est d’en proposer un nombre considérable, de qualité tout de même supérieure à la moyenne, opérée à la perfection et intégrée dans un cadre somptueux ! Pas étonnant dès lors qu’Europa Park remporte un tel succès ! |