Février et mars 2017
Revis notre aventure en live !
En cette fin du mois de février, alors qu’il est plutôt d’usage d’aller chercher la neige à la montagne, nous avons décidé de prendre un peu d’avance sur notre chasse aux crédits annuelle et de retourner faire un tour dans les Emirats Arabes Unis, sept ans après notre premier passage. Après tout, la neige c’est sympa, mais le soleil et les températures estivales, ce n’est pas mal non plus !
Alors pourquoi revenir à Dubaï et Abu Dhabi ? Ben, je ne sais pas si vous avez remarqué mais ça a pas mal bougé dans le coin ces derniers temps ! Alors que la crise de 2008 semblait avoir mis un coup d’arrêt au développement des parcs d’attractions avec l’annulation de projet tels que Dubailand, Universal Dubai ou le parc F1-X, la course à l’échalote et aux projets de parcs de loisirs démesurés semble avoir repris de plus belle avec l’ouverture en 2016 d’IMG Worlds of Adventure, le plus grand parc indoor au monde, et de Dubai Parks, le premier resort à ouvrir trois parcs d’attractions d’un coup ! Qui dit nouveaux parcs dit nouveaux crédits. Et qui dit nouveaux crédits dit : nous voici !!!
Nous ? C’est qui nous ? Qui a été prêt à faire un chèque pour aller voir le Cheikh ? J’avoue, on n’a pas trop fait dans le renouvellement des générations pour ce trip puisque ce sont quatre vieux briscards de TnP qui était de la partie, le Scherzie et moi-même pour commencer, ainsi que Baloo et Matthieu, dont le jeans était bien content de voir que les Emirats ne comptent qu’un nombre très restreint d’attractions aquatiques ! En même temps, quand il fait 25°, on se balade en short, pas en jeans !
Et niveau programme, ça donne quoi ? Bah le tour complet du propriétaire s’il vous plait, avec tout ce que Dubaï et Abu Dhabi ont à proposer comme +1 et comme parcs aquatiques munis de beaux gros toboggans bien alléchants, sans oublier un peu de tourisme de masse dans les malls et autour des buildings locaux !
Reste maintenant plus qu’à vous raconter tout cela... Pour se faire, 11 chapitres répartis en 3 livres. On commencera avec les curiosités touristiques des deux émirats et par les très nombreux petits parcs indoor qu’on y a croisés avant de continuer avec les parcs aquatiques dans le Livre 2 et les parcs un poil plus secs dans le troisième et dernier Livre !
Voilà, vous savez tout, y a plus qu’à se lancer ! Bonne lecture !!
Revis notre aventure en live !
En cette fin du mois de février, alors qu’il est plutôt d’usage d’aller chercher la neige à la montagne, nous avons décidé de prendre un peu d’avance sur notre chasse aux crédits annuelle et de retourner faire un tour dans les Emirats Arabes Unis, sept ans après notre premier passage. Après tout, la neige c’est sympa, mais le soleil et les températures estivales, ce n’est pas mal non plus !
Alors pourquoi revenir à Dubaï et Abu Dhabi ? Ben, je ne sais pas si vous avez remarqué mais ça a pas mal bougé dans le coin ces derniers temps ! Alors que la crise de 2008 semblait avoir mis un coup d’arrêt au développement des parcs d’attractions avec l’annulation de projet tels que Dubailand, Universal Dubai ou le parc F1-X, la course à l’échalote et aux projets de parcs de loisirs démesurés semble avoir repris de plus belle avec l’ouverture en 2016 d’IMG Worlds of Adventure, le plus grand parc indoor au monde, et de Dubai Parks, le premier resort à ouvrir trois parcs d’attractions d’un coup ! Qui dit nouveaux parcs dit nouveaux crédits. Et qui dit nouveaux crédits dit : nous voici !!!
Nous ? C’est qui nous ? Qui a été prêt à faire un chèque pour aller voir le Cheikh ? J’avoue, on n’a pas trop fait dans le renouvellement des générations pour ce trip puisque ce sont quatre vieux briscards de TnP qui était de la partie, le Scherzie et moi-même pour commencer, ainsi que Baloo et Matthieu, dont le jeans était bien content de voir que les Emirats ne comptent qu’un nombre très restreint d’attractions aquatiques ! En même temps, quand il fait 25°, on se balade en short, pas en jeans !
Et niveau programme, ça donne quoi ? Bah le tour complet du propriétaire s’il vous plait, avec tout ce que Dubaï et Abu Dhabi ont à proposer comme +1 et comme parcs aquatiques munis de beaux gros toboggans bien alléchants, sans oublier un peu de tourisme de masse dans les malls et autour des buildings locaux !
Reste maintenant plus qu’à vous raconter tout cela... Pour se faire, 11 chapitres répartis en 3 livres. On commencera avec les curiosités touristiques des deux émirats et par les très nombreux petits parcs indoor qu’on y a croisés avant de continuer avec les parcs aquatiques dans le Livre 2 et les parcs un poil plus secs dans le troisième et dernier Livre !
Voilà, vous savez tout, y a plus qu’à se lancer ! Bonne lecture !!
Livre 1 : On se jette à l’EAU !
Ok, je l’ai dit quelques lignes plus haut mais je vais me répéter pour ce qui aurait squizé ma formidable introduction ! Merci d’être attentifs ce coup-ci !
On commence donc ce Trip Report en douceur avec un premier Livre dédié aux curiosités touristiques des Emirats Arabes Unis, un pays dont les initiales sont EAU mais qui fleure plutôt bon le désert… et puis les buildings aussi, les hôtels bien bling bling ou encore les centres commerciaux gigantesques, de préférence équipés d’un FEC (pour Family Entertainment Center), histoire que l’on puisse faire un peu de crédits entre deux périodes d’achats compulsifs !
On commence donc ce Trip Report en douceur avec un premier Livre dédié aux curiosités touristiques des Emirats Arabes Unis, un pays dont les initiales sont EAU mais qui fleure plutôt bon le désert… et puis les buildings aussi, les hôtels bien bling bling ou encore les centres commerciaux gigantesques, de préférence équipés d’un FEC (pour Family Entertainment Center), histoire que l’on puisse faire un peu de crédits entre deux périodes d’achats compulsifs !
Chapitre 1 : Démesuré Dubaï !
Parc visité : Global Village
Bienvenue à Dubaï, l’oasis de verre de d’acier, sorte de mirage surdimensionné jailli du désert en à peine vingt ans. Ici, pas de pétrole comme chez le voisin Abu Dhabi mais beaucoup d’idées et une propension certaine pour la démesure ! A Dubaï, tout est plus grand, tout est plus luxueux, tout est plus fou ! La ville comporte ainsi la plus grande tour au monde, les plus grandes fontaines, le plus grand mall, l’aéroport avec le plus grand trafic international, la plus grande île artificielle, le plus long métro automatique, etc. Et puis quand ça construit, ça construit sec, par quartier entier, composé à minima d’une vingtaine de buildings lorsqu’il s’agit d’ensembles commerciaux ou de centaines de villas, de préférence toutes identiques, lorsque l’on parle de programmes résidentiels. Parmi les curiosités touristiques locales, la plus impressionnante et aussi la plus courue est sans trop d’hésitation le Burj Khalifa. Détentrice avec 828 mètres du record de hauteur depuis son inauguration fin 2010, cette superbe tour s’élance vers le ciel telle une pointe acérée et domine facilement l’ensemble de la ville. A ses pieds se trouvent le Dubai Mall, plus grand centre commercial au monde, ainsi qu’un impressionnant spectacle de fontaines dont les plus hautes atteignent les 150 mètres ! Dans la même veine ultra moderne, vous avez ensuite Dubaï Marina, un quartier de buildings construit entre la mer et une rivière artificielle. Le coin semble principalement habité par des expat’ occidentaux et les boutiques et restaurants sont quasi tous des grandes chaînes bien connues de par chez nous, avec des prix qui n’ont rien à envier à ceux de Paris ! Cela dit, l’ensemble est bien aménagé et plutôt agréable en soirée, en particulier grâce à la présence de bars installés dans les hôtels en bord de mer. Autres curiosités à visiter à Dubaï, les centres commerciaux et les complexes hôteliers. Pour ce qui est des premiers, en plus du Dubai Mall (où se trouve un Kidzania, un Aquarium, une patinoire et le parc indoor Sega Republic) vous avez également le Mall of the Emirates (avec la piste de ski indoor), Ibn Battuta Mall (thématisé d’après les voyages d’un célèbre explorateur musulman du 14ème siècle) et bien d’autres encore. Niveau boutiques, on retrouve à peu près toujours la même chose, avec des prix plus élevés que dans nos contrées, qui n’encouragent du coup pas à y faire ses emplettes ! Côté hôtels ensuite, il y a bien entendu le très célèbre Burj Al Arab, premier hôtel 7 étoiles au monde, dont les chambres s’affichent à minimum 2.000$ la nuit mais aussi le complexe Medinat ou le resort Atlantis situé sur le Palm et dont je vous reparlerai dans le chapitre consacré à Aquaventure. On continue la visite avec le vieux Dubaï composé de Dubai Creek et le quartier de Deira. Ça fait tout de suite moins bling bling que les quartiers plus récents mais pas forcément tellement plus authentique pour autant… En effet, le souk qui s’y trouve ne semble comporter que des échoppes de produits pour les touristes et la plupart des bâtiments au look ancien sont en fait des reconstitutions avec murs en crépis et gaines de clim’ apparentes. Non, la seule chose qui fait un peu couleur locale, c’est la traversée de la Creek en Abra, des bateaux en bois typiques de la région. Toujours dans la veine du très moyennement authentique, il y a l’indispensable tour dans le désert, qui inclut généralement un peu de 4x4 dans les dunes, la possibilité de faire un tour de dromadaire ou de quad et la soirée dans un campement de bédouins (ou quelque chose qui doit vaguement y ressembler) avec repas entrecoupé de numéro de danse du ventre et de cracheur de feu. Pour finir, parlons un peu de Global Village... Il s’agit d’une espèce de grand souk / fête foraine situé juste à côté d’IMG et qui se tient tous les ans de novembre à avril. On y trouve tout d’abord de nombreux pavillons du monde façon Epcot ou expo universelle du début du siècle dernier, avec boutiques à gogo, plus ou moins en rapport avec le pays représenté. Ensuite, il y a la partie fête foraine qui compte une trentaine de manèges, parmi lesquels beaucoup de vomitrons mais aussi 3 crédits (pas franchement très excitants cela dit) ! Comme pour le reste de Dubaï, ce n’est pas à Global Village qui faudra espérer trouver la moindre trace d’authenticité, cela dit, c’est de loin la visite de l’Emirat (hors parc) que l’on a préférée, simplement parce qu’ici il y a de l’ambiance ! Plus qu’un parc, Global Village est avant tout un lieu de sociabilisation, comme il semble finalement en exister assez peu à Dubaï, avec des locaux en nombre qui viennent passer une bonne soirée (et pas seulement des touristes et des expatriés) et des prix qui sont pour une fois tout à fait honnêtes (entrée à 4€, repas pour moins de 5€, rien à voir avec les autres parcs du coin). Accessoirement, Global Village est aussi le seul parc d’attractions à vraiment fonctionner aux Emirats. Le site accueille en effet quasi 6 millions de visiteurs en 6 mois, bien loin devant le million affiché annuellement par Ferrari World, pourtant construit avec beaucoup, mais alors beaucoup, beaucoup plus de moyens ! Voilà donc pour cet aperçu de Dubaï… Au final, on ne peut pas dire que ce soit le coin sur terre le plus indispensable qui soit. Disons qu’un peu comme Las Vegas, ça peut valoir le coup d’être vu pour le côté totalement délirant et démesuré des lieux. Pour le reste, heureusement qu’il y avait les parcs ! |
Chapitre 2 : Un bout d’Abu Dhabi
Parc visité : -
Après Dubaï, place à Abu Dhabi, capitale des Emirats Arabes Unis, dont le nom signifie « Père de la Gazelle », allez savoir pourquoi… Comme chez le voisin, très peu de traces du passé historique de l’émirat qui remonte pourtant à plus de trois siècles. A la place, de grandes artères, des buildings et des malls un peu partout, moins délirants qu’à Dubaï certes, comme si Abu Dhabi était un peu le bon père de famille des Emirats Arabes Unis, qui n’a d’ailleurs pas hésité à voler au secours de son exubérant fiston en 2008 en réinjectant plus de 10 milliards de dollars dans son économie pour la sauver de la faillite ! Côté curiosité touristiques, le choix est assez limité. Vous avez tout d’abord la Corniche, un grand parc citadin qui longe la mer et au bout duquel se trouve l’Emirates Palace, un délirant hôtel 7 étoiles à la déco bien chargée en or et en marbre et qui peut se visiter, au contraire de son homologue le Burj al Arab. Après cela, vous avez également la Grande Mosquée Cheikh Zayed, gigantesque édifice religieux intégralement recouvert de marbre de Carrare et pouvant accueillir jusqu’à 40.000 fidèles ! Enfin, alors que Dubaï se concentre principalement sur le shopping et les loisirs, Abu Dhabi entend bientôt devenir une des grandes capitales culturelles mondiales. Une succursale du Musée du Louvre dessinée par Jean Nouvel va ouvrir ses portes fin 2017 et un Guggenheim Abu Dhabi est également en train de sortir de terre d’après un concept de l’architecte américain Frank Gehry. |
Chapitre 3 : What the FEC !
Parc visité : Adventureland, Fun Works, Sparky's @ Al Gurhair Center, Sparky's @ Khalidiyah Mall, Sparky's @ Mushriff Mall
Je l’ai déjà dit dans les chapitres précédents, les malls sont vraiment une spécialité locale des Emirats Arabes Unis. Je ne pense d’ailleurs pas qu’il existe beaucoup de pays au monde où l’on en compte plus au kilomètre carré ! Cela dit, faut bien s’occuper lorsqu’il fait plus de 40° dehors, ce qui est le cas mine de rien pas loin de 6 mois par an ! En ce qui nous concerne, le shopping ce n’est pas forcément notre passe-temps favori mais lorsqu’un mall possède un Family Entertainment Center avec le ou les grands huit qui vont bien, subitement on est tout de suite plus enclin à aller y faire un tour ! Dans tous les cas, les FEC sont fichus un peu toujours de la même manière : beaucoup de games, de grosses structures de jeux et une demie douzaine d’attractions mécaniques, quasi toujours des rides familiaux compacts signés de constructeurs italiens plus ou moins renommés. L’accès aux différents parcs est constamment gratuit et les manèges se paient ensuite à l’unité au biais d’une carte qu’il faut recharger. Lorsque l’on parle de FEC, un nom qui revient souvent, c’est Sparky’s. On en a croisé trois entre Dubaï et Abu Dhabi, avec à chaque fois un petit crédit à y glinger. Au mall Al Khalidiyah à Abu Dhabi, c’était un Family Coaster de chez SBF sans aucun intérêt, au Mushrif Mall, toujours à Abu Dhabi, c’était un Spinning Coaster EOS à peine plus stimulant, quant au Sparky’s du mall Al Ghurair, il possédait une montagne russe déjà plus amusante sous la forme d’un Spinning Coaster de chez I.E. Park avec un parcours assez long et des rotations particulièrement intenses ! On revient ensuite à Abu Dhabi avec Fun Works, situé dans le Yas Mall, juste à côté de Ferrari World. Ici c’est encore le même type de FEC avec, côté crédit, un Drifter de chez I.E. Park, autrement dit une grosse bouse tournoyante avec harnais et à-coup à chaque virage ! Pour finir, direction Charjah et le Sahara Center où se trouve Adventureland, le plus grand et le mieux achalandé des parcs de mall aux Emirats. Ici pas un, ni deux mais trois crédits, tous signés Zamperla, youpi ! Les deux premiers sont des Powered Coaster, un petit très anecdotique et un plus grand déjà plus rigolo. La dernière montagne russe est bien plus inédite puisqu’il s’agit d’un MotoCoaster ultra compact, construit on ne sait trop comment entre les autres attractions et les très nombreux poteaux soutenant le toit du centre commercial. Si sur le papier tout cela peut sembler bien rigolo, une fois à bord du grand huit, on se rend vite compte qu’il n’en est rien ! Le circuit est bien trop compact et les virages tellement serrés qu’ils rendent l’ensemble vraiment inconfortable voire désagréable dans certaines transitions trop brusques ! C’était bien d’essayer mais là c’est tout simplement raté ! Et voilà pour ce rapide tour d’horizon des Family Entertainment Center des Emirats. Dans les livres suivants on va passer à du parc un peu plus conséquent. Les games et les Junior Coaster ça va cinq minutes mais guère plus ! |
Livre 2 : Opération Trempette du Désert
Après les quelques curiosités touristiques à voir et les FEC déprimants à visiter, on passe à une catégorie déjà plus intéressante, celle des parcs aquatiques ! A eux deux, Dubaï et Abu Dhabi en possèdent trois, et autant les parcs d’attractions locaux ne sont pas forcément toujours ce qui se fait de mieux, autant côté Water Parks, vous aurez clairement droit à la crème de la crème mondiale, que ce soit à Yas WaterWorld, Aquaventure ou Wild Wadi !
Dans les trois cas, aussi bien côté toboggans que côté thématisation, on est vraiment dans du top niveau, avec des parcs super bien fichus, où les classiques tours en acier disparaissent au profit de décors monumentaux entre lesquels zigzaguent quelques-uns des plus grands mais aussi des meilleurs toboggans que l’on ait pu croisés !
Avant d’attaquer dans le détail parc par parc, voici notre classement des parcs aquatiques des émirats, du moins meilleur (je ne dis pas du plus mauvais car il n’a franchement pas grand-chose à se reprocher) au plus topissime !
3- Wild Wadi
2- Yas WaterWorld
1- Aquaventure
Pourquoi ce classement ? Eh bien je crois que c’est en lisant les 3 chapitres suivants que vous le comprendrez !
Dans les trois cas, aussi bien côté toboggans que côté thématisation, on est vraiment dans du top niveau, avec des parcs super bien fichus, où les classiques tours en acier disparaissent au profit de décors monumentaux entre lesquels zigzaguent quelques-uns des plus grands mais aussi des meilleurs toboggans que l’on ait pu croisés !
Avant d’attaquer dans le détail parc par parc, voici notre classement des parcs aquatiques des émirats, du moins meilleur (je ne dis pas du plus mauvais car il n’a franchement pas grand-chose à se reprocher) au plus topissime !
3- Wild Wadi
2- Yas WaterWorld
1- Aquaventure
Pourquoi ce classement ? Eh bien je crois que c’est en lisant les 3 chapitres suivants que vous le comprendrez !
Chapitre 4 : Wadi Blasters
Parc visité : Wild Wadi
Situé au pied du Burj Al Arab, Wild Wadi a été le premier parc digne de ce nom des Emirats et c’est d’ailleurs le seul à avoir ouvert avant la crise de 2008 à encore fonctionner aujourd’hui ! Côté organisation, le parc est scindé en deux zones : d’un côté celle proche de la plage qui comprend les piscines, Lazy River et autre aires de jeux aquatique, de l’autre, celle plus en hauteur (construite en fait au-dessus d’un parking) où se trouve la plupart des toboggans. Qui dit toboggans dit souvent tour… Oui mais pas à Wild Wadi ! S’il y a bien tout de même deux tours de départ dont je parlerai un peu plus bas, la spécificité de Wild Wadi réside dans le fait que la plupart de ses toboggans sont accessibles depuis le sol, au niveau de la Lazy River. Comment cela est-il possible ? Grâce aux Master Blasters pardi ! Le principe, il est très simple ! Plutôt que de crapahuter dans une succession d’escaliers, vous allez emprunter une série de Master Blasters qui, grâce à leur possibilité de remonter des bouées via un système de propulsion par jets d’eau, vous mènerons petit à petit vers le sommet du parc. La descente se fera ensuite vers la Lazy River par des toboggans plus classiques et éventuellement quelques autres Master Blaster histoire de reprendre un peu de hauteur. Au final, y a pas à dire, le système est tout bonnement génial ! Vous faites une fois la file (encore faut-il qu’il y en ait) et vous pouvez ensuite enchaîner jusqu’à sept toboggans (sur un total de 13 accessibles) sans avoir à quitter votre bouée ! Après, il faut savoir que si certains Master Blasters sont très longs, d’autres se résument à parfois une simple ligne droite. Egalement, les toboggans de descente sont eux quelque peu décevants, ne proposant ni vitesse ni élément particulièrement surprenant. Néanmoins, le simple fait de pouvoir avoir 10 bonnes minutes de glissade quasi non-stop balaie d’un coup ces quelques petits défauts ! Ça c’est donc pour le festival des Master Blasters… Revenons maintenant à ce dont je vous parlais un peu plus haut, à savoir les deux tours plus classiques. La première domine tout Wild Wadi et répond au nom de Jumeirah Sceirah. Il s’agit de deux Speed Slides avec trappes de départ, présentés avec leurs 32 mètres de dénivelée comme les plus hauts toboggans du coin. Niveau sensations, le départ en trappe est toujours bougrement efficace, les deux bosses en cours de route offre ce qu’il faut d’airtime et les joints sont suffisamment bien faits pour que la descente ne soit pas douloureuse malgré l’impressionnante vitesse qu’on atteint lorsque l’on arrive en bas ! Seconde tour ensuite avec Burj Surj et Tantrum Alley. Cette fois-ci, on change un peu de registre, déjà parce que c’est du Proslide alors que le reste est signé NBGS et WhiteWater West (le second ayant racheté le premier il y a quelques années), ensuite parce que l’on a à faire ici à deux descentes avec bouées 4 places, l’une entrecoupée de deux soupières, l’autre de trois entonnoirs. Comme ça, vous allez me dire que ça parait bien sympa… Sauf que pas du tout ! Déjà niveau opérationnel c’est juste un bordel sans nom. Les deux toboggans doivent se faire par quatre. Pas par deux, pas par trois, non, par quatre uniquement, sinon tu ne descends pas ! Ok, pour nous ça tombe bien, on était justement quatre ! Oui… mais non ! Parce que si Burj Surj (celui avec les soupières) accepte jusqu’à 360kg de charge combinée, pour Tantrum Alley (les entonnoirs), le poids max est limité sous les 300kg. Et là autant dire que ça le faisait déjà beaucoup moins pour nous ! Du coup, les employés séparent les groupes, essaient sans toujours de succès de trouver de plus petits gabarits pour compléter les bouées, en somme c’est juste un cauchemar ! Après, vous allez me dire, si les toboggans sont bien, on peut à la rigueur accepter un peu de contrainte opérationnelles. Sauf que ce n’est malheureusement pas le cas ! Les soupières de Burj Surj sont complètement canalisées, un peu comme le tourbillon d’un raft Hafema. Oubliez donc les rotations à grande vitesse qui font le charme de ce type de toboggans ! Quant à Tantrum Alley, c’est déjà un peu mieux mais loin d’être convaincant pour autant, la faute à des oscillations bien maigres dans les entonnoirs et à un manque de vitesse certain dans le reste de la descente ! Clairement la grosse déception de Wild Wadi, Proslide nous avait habitué à bien mieux ! Voilà donc pour les toboggans… Reste encore les deux Lazy River, un peu trop lazy à notre goût, une grande piscine à vagues, la classique aire de jeux aquatiques ainsi que deux Flowrider, que l’on n’a pas essayés pour cause d’attente trop longue (c’est qu’on n’a pas l’habitude à Dubaï) ! Au final, cette visite à Wild Wadi nous a beaucoup plu. Si l’on excepte la déception liée à la tour Proslide, il n’y a quasi rien à redire sur le parc ! Le concept des Master Blasters successifs est excellent, la déco est très bien faite, immersive plus qu’il n’en faut, et la plupart des toboggans sont extrêmement bien intégrés. Alors, pourquoi ne pas mettre Wild Wadi plus haut dans ce classement ? Honnêtement, c’est juste parce que Yas WaterWorld et Aquaventure sont encore mieux, avec des toboggans plus variés, un côté un peu moins compact et une plus grande part laissée à la végétation. Pas de bol pour Wild Wadi mais tant mieux pour nous ! Une telle concentration de parcs aquatiques de ce niveau-là, même en Floride ça n’existe pas ! |
Chapitre 5 : Yas we can
Parc visité : Yas WaterWorld
Allez, parc aquatique numéro 2, à Abu Dhabi cette fois-ci, avec une jolie vue sur Ferrari World qui se trouve juste à côté de ce Yas WaterWorld ouvert en 2013. Ici la thématique est à mi-chemin entre Wild Wadi pour le côté minéral entourant la zone des grands toboggans et l’aspect plus luxuriant d’Aquaventure qui domine autour des plages de la grande piscine à vagues. Côté attractions, c’est suffisamment rare dans un parc aquatique pour être souligné, Yas WaterWorld possède un crédit, sous la forme d’un Family Inverted Coaster Vekoma qui slalome au-dessus d’une bonne partie du parc. Accessoirement, les sièges de ce Bandit Bomber sont équipés de canons à eau mais ces derniers ne fonctionnaient pas lors de notre visite : trop froid d’après un employé. Heureusement qu’il ne faisait « que 25° » mais je peux comprendre que dans un pays où le thermomètre peut monter jusqu’à 50°, 25° doit sembler comme 15° dans nos contrées ! Bref, pour en finir avec ce crédit pas aquatiquement ouvert pour le visiteur, on peut dire que l’ensemble est ma foi fort sympathique, doux et confortable, et que la petite ballade qu’il offre au-dessus du parc est idéale pour se mettre en jambe et avoir une vue d’ensemble sur les réjouissances à venir ! Le +1, c’est fait, place aux ploufs hein ! Comme à Wild Wadi, il n’y a pas vraiment de tours de toboggans à Yas WaterWorld, plutôt un énorme amas de faux rochers duquel partent les différents toboggans, toutefois réunis entre eux par catégories : toboggans à bouées, Racer, toboggan Free Fall, HydroMagnetic, etc. L’ensemble est un peu labyrinthique et il n’est pas toujours évident au début de trouver l’entrée des attractions, mais comme visuellement c’est tout de même bien plus agréable que les grosses tours en ferraille que l’on trouve dans la plupart des parcs aquatiques, on ne va pas trop se plaindre et passer tout cela en revue sans plus tarder ! Slither’s Slides On commence avec ce complexe de six toboggans faisables en bouées une ou deux personnes. Tous partagent le même départ mais ils ont ensuite chacun un parcours différent, plus ou moins rapide selon les cas et avec éléments spéciaux pour deux d’entre eux, une soupière pour l’un et trois éléments Rattler pour l’autre. Parmi les six, celui qui tire clairement son épingle du jeu, c’est celui avec les éléments Rattler. Si ce nom ne vous dit rien, imaginez-vous une section particulièrement large de toboggan, qui permet à la bouée de se balancer d’avant en arrière. C’est un peu le même principe que le Topsy Turvy de Proslide (les mini entonnoirs) mais avec une forme plus allongée qui permet d’avoir bien plus d’oscillations et une descente qui s’avère au final particulièrement longue et fun ! Autres chouettes glissades, celle avec la soupière ainsi qu’une troisième courte mais avec une succession de jolies descentes et de virages bien serrés qui permettent à la bouée de prendre un peu de vitesse et d’envoyer quelques G forts sympathiques ! Sebag On prend un peu plus de hauteur que pour Slither’s Slides et on arrive à ce Mat Racer à six lignes de front avec départ en spirale. Rien de bien nouveau sous le soleil mais voici un type de toboggan toujours sympa à faire, même si le ratio temps de descente vs temps de grimpette dans les escaliers n’est pas des plus intéressant ! Hamlool’s Hump & Jebel Drop Ok, là c’est encore plus haut et encore plus court puisqu’il s’agit de deux Free Fall Slides et accessoirement des plus hauts toboggans de Yas WaterWorld. Si l’on regarde dans le détail, Hamlool’s Hump est une descente en trois temps, avec ce qu’il faut d’airtime sur la deuxième bosse. Quant à Jebel’s Drop, c’est la chute directe jusqu’au sol, avec beaucoup de vitesse et aussi un peu de bobo lorsqu’on arrive dans l’eau. Liwa Loop Ici le truc est dans le titre puisqu’il s’agit d’un toboggan à looping, pas des plus confortables je dois bien dire même si la sensation est toujours rigolote… Falcon’s Falaj & Dawwama On termine le passage en revue des toboggans de Yas WaterWorld avec les deux énormes machines que sont ces HydroMagnetic Mammoth, seules descentes du parc à être signés Proslide (tous les autres toboggans viennent de chez WhiteWater West). Pour le principe, c’est comme sur le Mammoth de Holiday World, à savoir des toboggans à bouées 6 places avec propulsion électromagnétique leur permettant de descendre mais aussi de remonter des pentes. Malheureusement pour nous, Dawwama, le modèle combinant montées / descentes et élément Tornado était HS. Ça doit déjà faire pas loin d’un an que c’est le cas, parait que c’est à cause les LIM qui n’aiment pas trop la chaleur. C’est ballot ça… Restait donc Falcon’s Falaj, plus classique mais cela dit bougrement efficace, bien plus sympa en tout cas que l’était Mammoth dans mes souvenirs ! Ici il n’y a pas une seconde de répit, les descentes bien raides et très fournies en airtimes alternent avec les pistes d’accélération en monté et les virages bien serrés sans que l’on ait le temps de reprendre son souffle ! Un toboggan tout bonnement fantastique, sans trop d’hésitation le meilleur qu’on ait testé du trip. Vraiment dommage que son homologue avec élément Tornado ait été fermé ! Ça c’était pour les toboggans et, à y repenser, je ne crois que pas un seul dans le lot nous aura déçu, ce qui est loin d’être une mauvaise chose ! Après cela, reste l’attirail habituel des parcs aquatiques : une grosse piscine à vague pour barboter, trois aires de jeux aquatiques pour trois catégories d’âge, deux Lazy River dont une classique et une avec vagues (en réhab lors de notre visite), sans oublier deux Flowrider… qu’on a un peu oublié de faire ! Faut dire qu’ils sont un peu planqués dans un coin du parc et que l’on passe facilement à proximité sans les voir ! Voili voilou, je crois que c’est tout ! En conclusion sur Yas WaterWorld, vous l’aurez sans doute compris en lisant les lignes ci-dessus, c’est un parc qui nous a énormément plu et dont on a pu profiter jusqu’à plus soif du fait d’une affluence quasi nulle. Le gros point fort de Yas WaterWorld, c’est avant tout que vous n’y trouverez pas un seul mauvais toboggan. Ça va plutôt du bon au carrément excellent, mentions spéciales à Falcon’s Falaj et à celui du complexe Slither’s Slides équipé de l’élément Rattler. Après, niveau cadre, rien à redire, c’est particulièrement grandiose et vraiment bien fichu avec des zones bien délimitées pour chaque activité, des toboggans joliment intégrés (ce qui n’est pas forcément évident) et des décors qui claquent ! Seul point négatif par rapport à Wild Wadi et Aquaventure, on sent que ça pêche un peu côté entretien. On a vu beaucoup de rouille sur les escaliers et certains éléments de thématisation en résine ont plus que trop pris le soleil. Enfin, c’est assez anecdotique par rapport à toutes les qualités de ce parc que je vous recommande vivement de ne pas rater si vous passez dans le coin. Entre les visites du voisin Ferrari World et du parc Warner prévu pour fin 2018 et situé également juste à côté, Yas WaterWorld est l’endroit parfait pour se rafraîchir et profiter de quelque uns des meilleurs toboggans des Emirats ! |
Chapitre 6 : Atlantis Adventure
Parc visité : Aquaventure
Pour ce dernier - et donc meilleur - parc aquatique des Emirats, on revient sur Dubaï, au bout du Palm Jumeirah (cette célèbre presqu’île artificielle en forme de palmier) où se trouve le complexe Atlantis. Inauguré en 2008 en présence de nombreuses stars venues chercher un joli chèque, Atlantis the Palm est un immense resort comportant plus de 1.500 chambres, un aquarium géant et un petit mall, le tout décoré avec un goût parfois quelque peu douteux. Comme ça, tout cela pourrait nous laisser de marbre (et il y en a beaucoup ici), y compris le fait de savoir qu’une certaine Kim Kardashian aurait ses habitudes dans les lieux. Sauf que voilà, Atlantis est accompagné d’un gros parc aquatique nommé Aquaventure, et ça, fallait qu'on le voit ! La particularité d’Aquaventure est, un peu comme à Wild Wadi, qu’une grande partie des attractions qui s’y trouvent sont connectées les unes aux autres. Cela commence par l’impressionnante Lazy River, sans doute l’une des plus grandes au monde, qui slalome tout autour du parc et alterne au choix moments calmes pour se la couler douce ou passages dans des rapides pour se faire un peu secouer. Si vous voulez passer au stade encore supérieur, voici les Master Blasters, partant tous d’une imposante pyramide à degrés baptisé Tower of Neptune et, eux aussi, directement accessibles depuis la Lazy River via un système de remonté des bouées, soit par tapis roulant, soit, plus rigolo, par un tapis suivi d’un Master Blaster, qui vous permettra de monter un étage plus haut. Au final, tout cela c’est très très bien, y a moyen de se balader sans lever ses fesses de sa bouée pendant pas mal de temps, sauf que voilà, c’est pas ouvert pour le visiteur ! Eh oui, en maintenance la Lazy River et les Master Blaster ! Noooon !!! Allez, on sèche ses larmes, tout cela on l’avait déjà testé lors de notre précédent passage en 2010, et niveau Master Blaster, on peut dire qu’on a eu notre dose à Wild Wadi. Il n’empêche, on se serait bien également amusé dans ceux d’Atlantis… Mais que voulez-vous, contrairement à Yas WaterWorld, ici ils semblent être très soucieux de l’entretien, on ne va pas trop leur en vouloir… Ok, du coup, qu’y a-t-il d’autre à tester ? Si l’on reste du côté de la Tour de Neptune, de laquelle partent donc les différents Master Blasters, on trouve tout d’abord Leap of Faith, le célèbre toboggan Free Fall qui traverse un bassin (de requins auparavant, de raies désormais). C’est simple, efficace, et même si on ne voit absolument rien lorsque l’on passe le tube transparent, en voici une descente qu’elle est foune ! D’ailleurs, si l’on veut admirer plus tranquillement les petits poissons, suffit d’emprunter Shark Attack, un Black Hole plutôt punchy qui se finit par un long passage dans un tunnel de verre sous-marin. Après cela, direction la seconde tour, celle de Poséidon, tout aussi massive que la première et, elle aussi, particulièrement bien achalandée en toboggans ! On commence avec les Body Slides où vous aurez le choix entre Poseidon’s Revenge, un duo de toboggan à looping avec trappe de départ, et Slitherine, deux descentes parallèles où vous pourrez vous faire la course. Dans les deux cas, c’est sympa sans pour autant être exceptionnel, les toboggans sur les fesses arrivant rarement à égaler ceux en bouées… Des bouées, en voici justement, et des bien grosses, avec jusqu’à 6 personnes à leur bord ! D’un côté il y a Aquaconda, une descente qui commence de manière assez classique avec l’habituelle dose de virages bien relevés avant de se finir dans un tube au diamètre impressionnant (9m, record du monde) où la bouée va osciller de part et d’autre tout en continuant sa descente. C’est assez marrant mais ça ne vaut clairement pas l’autre Family Raft Slide, Zoomerango, qui se trouve juste à côté ! Ce dernier continent un Half Pipe XXL suivi d’un Double Down, un enchaînement tout simplement dantesque, avec vitesse de malade et airtimes à gogo ! Clairement le meilleur toboggan du coin, qui vient se placer juste derrière le Falcon’s Falaj de Yas WaterWorld dans le top des meilleures glissades des Emirats ! Le tour des toboggans étant fait, quoi d’autre à se mettre sous la dent à Aquaventure. Oooh, une aire de jeux aquatiques, c’est-y pas inédit ! Allez, un peu plus original, le fait qu’il n’y ait pas de grande piscine à vagues mais un ensemble de bassins plus petits, toujours connectés à la grande Lazy River, et donc malheureusement également fermés lors de notre visite… Reste donc beaucoup de plages, donnant à la fois sur les différents bassins mais également sur la mer, la vraie ! Et puis n’oublions pas ce qui semble être l’attraction la plus prisée du parc (et sans conteste la plus chère), Dolphin Bay, une grande piscine où, moyennant plus de 150€ par personne, vous aurez le droit d’aller barboter avec Flipper. Mouais, vous savez quoi, les dauphins je vous les laisse, je garde mes brouzoufs et je retourne me faire quelques tours de Zoomerango ! Conclusion sur Aquaventure ? Et bien là encore c’est le top du parc aquatique ! Malgré le fait d’avoir eu la moitié du parc fermé, on s’est bien marré dans l’ensemble des activités disponibles ! Et si dans cette configuration Yas WaterWorld décroche la palme du meilleur water park des Emirats, ayant eu l’occasion de faire le reste d’Aquaventure en 2010, je suis convaincu que lorsque tout fonctionne, ce dernier est un chouilla devant ! Car outre les excellents toboggans, les deux autres grandes forces d’Aquaventure, ce sont sa taille et son superbe cadre luxuriant, où la végétation et l’eau sont omniprésents et où l’on peut trouver un peu partout des plages avec transats, parfois légèrement en retrait histoire d’être au calme. Ajoutons encore que tout est parfaitement entretenu, que ce soit au niveau des décors ou des jardins, que les employés sont tous aussi aimables qu’efficaces et voilà pourquoi Aquaventure mérite d’être classé comme le meilleur des meilleurs lorsqu’il s’agit d’aller faire trempette dans les Emirats ! |
Livre 3 : Parcs déserts dans le désert
Les parcs d’attractions, enfin nous y voilà ! Comme vous le savez sans doute, ce n’est pas ce qui manque aux Emirats. Le premier parc un tant soit peu digne de ce nom (hors FEC donc) semble avoir été Wonderland à Dubaï, ouvert en 1996. Pour être gentil (et pour l’avoir visité en 2010), on va dire qu’il s’agissait d’une espèce de fête foraine améliorée à laquelle était accolé un petit parc aquatique. J’en parle au passé car Wonderland a fermé ses portes en 2014. RIP.
Après cela, il y a eu beaucoup d’annonces au milieu des années 2000 : Universal Studios, Six Flags, Busch Gardens, un parc dédié à la F1, tous ces projets étaient plus grands l’un que l’autre et tous se sont crashés sur le mur de la crise de 2008. En fait, le seul à avoir vu le jour a été Ferrari World, qui pour le coup se trouve à Abu Dhabi, émirat qui a bien moins subi la crise que son voisin Dubaï.
Le début des années 2010 a ensuite été plutôt calme avant que la course ne reparte de plus belle quelques années plus tard avec les annonces successives de Dubai Parks et d’IMG Worlds of Adventure, le premier comme le seul resort au monde à ouvrir directement avec trois parcs (soyons fous), le second comme le plus grand parc indoor au monde (tant qu’à faire) ! Dans les deux cas, les montants d’investissements sont astronomiques (3.6 milliards d’euros pour Dubai Parks et 1 milliard pour IMG) et les estimations de fréquentation en première année totalement surréalistes (plus de 4 millions de visiteurs pour chacun des deux complexes). Quoi qu’il en soit, Dubai Parks et IMG Worlds of Adventure ont finalement ouvert leurs portes en 2016, non sans avoir subi plusieurs reports successifs…
Ça c’était pour la petite histoire, quid des parcs à Dubaï et Abu Dhabi aujourd’hui ? La première chose que l’on puisse dire est que, si leurs dimensions sont souvent impressionnantes, leur fréquentation est à l’extrême opposée. Mis à part à Ferrari World (et encore, c’était principalement dû aux mauvaises opérations), on n’aura quasi jamais eu à attendre ne serait-ce qu’un train pour faire un tour de manège. Pas cinq minutes, non, juste qu’un véhicule se positionne devant les portillons !! Même sur les attractions majeures !!!! Et sur cinq parcs visités !!!!!
Cette absence de visiteurs est d’autant plus flagrante que les infrastructures sont constamment énormes, avec des files d’attentes (vides) qui n’en finissent pas, des restaurants (déserts) à foison, des boutiques (sinistrées) à chaque coin de rue. Le pire, c’est que le vide nourrit le vide : faute de visiteurs, l’ambiance est inexistante et on fait somme toute très vite le tour des parcs ! Et à 70€ le billet d’entrée, avouez que ça fait mal !
Autre constante, l’impression de déjà-vu. Ah oui mais que voulez-vous, tous ces énormes parcs sont conçus par de gros cabinets américains et opérés par des anciens de Disney ou d’Universal. Du coup, s’il y a parfois de bonnes choses, rien n’est jamais original, on a l’impression de voir un de ces blockbusters comme les cinémas en sont inondés ces derniers temps : rien ne sort du moule standard des attractions déjà vues et revues maintes fois, tout est toujours organisé de la même manière. C’est clinique ! L’exemple le plus flagrant, ce sont les Dark Rides : un Dark Ride interactif, allez hop, MultiMover ETF (ils ont dû se faire des couilles en or aux Emirats), un Dark Ride média, Oceaneering bien sûr (comme Spiderman et Transformers), le tout constamment avec les mêmes ficelles, beaucoup de moyens, mais rarement une âme propre. C’est triste mais en même temps assez symptomatique de Dubaï : du budget mais aucun charme !
Enfin bref, comme ça je peux sembler un peu négatif (parait que c’est dans ma nature de blasé de première) mais sachez qu’on a tout de même vu de chouettes choses lors de nos différentes visites ! Que voulez-vous, je crois qu’aux parcs réalisés avec des moyens gigantesques mais sans génie je préfère des sites plus petits où les choses sont bien faites, avec les moyens du bord, comme ça peut l’être dans un Djurs Sommerland, un Fraispertuis ou un Nigloland.
Maintenant, si je devais classer les parcs d’attractions émiratis par ordre de préférences, je mettrais, du moins bon (parce qu’il était vraiment nul) au meilleur :
5- Legoland Dubai
4- IMG Worlds of Adventure
3- Ferrari World
2- Bollywood Parks
1- Motiongate
Après cette intro un peu longue, on va aller explorer cela plus en détails, ça suffit pour les préliminaires ! Quant à l’avenir des parcs aux Emirats, on verra bien lesquels parviendront à survivre (certainement pas tous)… Ce qui est sûr, c’est que la machine ne semble pas être prête à s’arrêter dans l’immédiat puisque d’autres projets sont déjà lancés tels que le parc indoor Warner, actuellement en construction à côté de Yas WaterWorld avec ouverture prévue pour fin 2018, Six Flags Dubai à Dubai Parks (fin 2019 voire 2020) ainsi que Sea World Abu Dhabi, qui devrait voir le jour en 2022.
Après cela, il y a eu beaucoup d’annonces au milieu des années 2000 : Universal Studios, Six Flags, Busch Gardens, un parc dédié à la F1, tous ces projets étaient plus grands l’un que l’autre et tous se sont crashés sur le mur de la crise de 2008. En fait, le seul à avoir vu le jour a été Ferrari World, qui pour le coup se trouve à Abu Dhabi, émirat qui a bien moins subi la crise que son voisin Dubaï.
Le début des années 2010 a ensuite été plutôt calme avant que la course ne reparte de plus belle quelques années plus tard avec les annonces successives de Dubai Parks et d’IMG Worlds of Adventure, le premier comme le seul resort au monde à ouvrir directement avec trois parcs (soyons fous), le second comme le plus grand parc indoor au monde (tant qu’à faire) ! Dans les deux cas, les montants d’investissements sont astronomiques (3.6 milliards d’euros pour Dubai Parks et 1 milliard pour IMG) et les estimations de fréquentation en première année totalement surréalistes (plus de 4 millions de visiteurs pour chacun des deux complexes). Quoi qu’il en soit, Dubai Parks et IMG Worlds of Adventure ont finalement ouvert leurs portes en 2016, non sans avoir subi plusieurs reports successifs…
Ça c’était pour la petite histoire, quid des parcs à Dubaï et Abu Dhabi aujourd’hui ? La première chose que l’on puisse dire est que, si leurs dimensions sont souvent impressionnantes, leur fréquentation est à l’extrême opposée. Mis à part à Ferrari World (et encore, c’était principalement dû aux mauvaises opérations), on n’aura quasi jamais eu à attendre ne serait-ce qu’un train pour faire un tour de manège. Pas cinq minutes, non, juste qu’un véhicule se positionne devant les portillons !! Même sur les attractions majeures !!!! Et sur cinq parcs visités !!!!!
Cette absence de visiteurs est d’autant plus flagrante que les infrastructures sont constamment énormes, avec des files d’attentes (vides) qui n’en finissent pas, des restaurants (déserts) à foison, des boutiques (sinistrées) à chaque coin de rue. Le pire, c’est que le vide nourrit le vide : faute de visiteurs, l’ambiance est inexistante et on fait somme toute très vite le tour des parcs ! Et à 70€ le billet d’entrée, avouez que ça fait mal !
Autre constante, l’impression de déjà-vu. Ah oui mais que voulez-vous, tous ces énormes parcs sont conçus par de gros cabinets américains et opérés par des anciens de Disney ou d’Universal. Du coup, s’il y a parfois de bonnes choses, rien n’est jamais original, on a l’impression de voir un de ces blockbusters comme les cinémas en sont inondés ces derniers temps : rien ne sort du moule standard des attractions déjà vues et revues maintes fois, tout est toujours organisé de la même manière. C’est clinique ! L’exemple le plus flagrant, ce sont les Dark Rides : un Dark Ride interactif, allez hop, MultiMover ETF (ils ont dû se faire des couilles en or aux Emirats), un Dark Ride média, Oceaneering bien sûr (comme Spiderman et Transformers), le tout constamment avec les mêmes ficelles, beaucoup de moyens, mais rarement une âme propre. C’est triste mais en même temps assez symptomatique de Dubaï : du budget mais aucun charme !
Enfin bref, comme ça je peux sembler un peu négatif (parait que c’est dans ma nature de blasé de première) mais sachez qu’on a tout de même vu de chouettes choses lors de nos différentes visites ! Que voulez-vous, je crois qu’aux parcs réalisés avec des moyens gigantesques mais sans génie je préfère des sites plus petits où les choses sont bien faites, avec les moyens du bord, comme ça peut l’être dans un Djurs Sommerland, un Fraispertuis ou un Nigloland.
Maintenant, si je devais classer les parcs d’attractions émiratis par ordre de préférences, je mettrais, du moins bon (parce qu’il était vraiment nul) au meilleur :
5- Legoland Dubai
4- IMG Worlds of Adventure
3- Ferrari World
2- Bollywood Parks
1- Motiongate
Après cette intro un peu longue, on va aller explorer cela plus en détails, ça suffit pour les préliminaires ! Quant à l’avenir des parcs aux Emirats, on verra bien lesquels parviendront à survivre (certainement pas tous)… Ce qui est sûr, c’est que la machine ne semble pas être prête à s’arrêter dans l’immédiat puisque d’autres projets sont déjà lancés tels que le parc indoor Warner, actuellement en construction à côté de Yas WaterWorld avec ouverture prévue pour fin 2018, Six Flags Dubai à Dubai Parks (fin 2019 voire 2020) ainsi que Sea World Abu Dhabi, qui devrait voir le jour en 2022.
Chapitre 7 : Un Lego pour les gogos
Parc visité : Legoland Dubai
Legoland Dubai… J’hésite un peu à en faire un compte rendu… Non mais c’est vrai, Merlin ne s’est tellement pas fait chier avec ce parc que je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit moi aussi d’assurer le service minimum ! Du coup, je vais vous faire une visite express du parc, ni plus, ni moins ! Donc Legoland Dubai c’est quoi ? Facile : 6 zones thématiques (les mêmes que d’habitude), 2 crédits (nuls), un Dark Ride interactif (pathétique), une ballade en sous-marin (le Finding Nemo du pauvre), l’habituelle armada d’attractions pour gosses passées à la moulinette Lego et plus de tentes qu’à Europa Park, c’est qu’il faut bien protéger les visiteurs du soleil ! Et voilà, emballez c’est pesé ! Du coup, que retenir de tout cela ? Euh…. Allez, un peu comme toujours, le Miniland. Il est ici abrité dans un immense dôme et ne bénéficie donc pas de l’habituelle intégration paysagère qui ajoute clairement quelque chose (en tout cas on se rend compte que ça manque dans cette version indoor). Néanmoins, il reste toujours aussi impressionnant d’admirer avec quelle minutie toutes ces reproductions de bâtiments célèbres ont été réalisées. Et c’est aussi bien le seul endroit du parc où l’on n’a pas l’impression que l’on se fout de notre gueule ! Pour le reste… pfff… que voulez-vous que je vous dise de plus… Qu’on aura passé en tout et pour tout une heure dans le parc (dont la bonne moitié dans le Miniland) ? Qu’on se sera plus amusé dans le petit train qui relie les différents sites de Dubai Parks que dans n’importe laquelle des attractions de ce Legoland ? Je ne sais pas trop… Peut-être vais-je me contenter de dire que c’était simplement pathétique ! Non mais mettons-nous quelques instants à la place de Merlin : avec les Legoland ils ont un concept bien packagé, basé sur une marque classée comme la plus puissante au monde (en alternance avec Disney selon les années), pourquoi s’ennuyer à réinventer l’eau chaude à chaque nouveau parc ? Après tout, hormis nous les fans de parcs, quel visiteur s’amusera à faire plusieurs parcs Lego ? Non, honnêtement, la logique d’industrialisation, de la part d’une entreprise à but clairement lucratif, ça ne me choque pas ! Ce qui m’énerve en revanche, c’est le choix de la facilité fait par Merlin ! Sous couvert de la surpuissance de la marque, ils se contentent de prendre des attractions ultra standards, de les relooker en mode Lego et de les servir aux visiteurs, sans y ajouter la moindre originalité, la moindre notion de storytelling ou quoique ce soit d’autre ! Au final, vous retrouvez les mêmes manèges que dans n’importe quel parc régional, à la différence près qu’à Legoland, vous payez le double de prix pour en faire un tour ! Le plus triste dans tout cela est que, plus ça va, plus ça empire ! Oubliez les Legoland Billund ou Windsor qui ont encore un minimum et charme et un choix d’attraction assez large, à Dubaï (ou dans le tout récemment ouvert Legoland Japan), tout en est réduit au strict minimum, sur une surface de plus en plus petite, avec de moins en moins d’attractions majeures. Mais bon, que voulez-vous, ça marche… Legoland Dubai était clairement le parc le plus « rempli » (je sors les guillemets, faut pas exagérer non plus) des trois sites de Dubai Parks que nous avons visités. Ou quand la puissance de la marque et de son marketing prend le dessus sur celle de la qualité et de la créativité. C’est bien triste… |
Chapitre 8 : O.M.G. IMG !
Parc visité : IMG Worlds of Adventure
On quitte Dubai Parks l’espace de deux chapitres pour tout d’abord aller faire un tour à IMG Worlds of Adventure. La première question que vous allez me poser est sans doute : IMG, c’est quoi ça IMG ? Alors non, ça ne désigne pas l’extension d’un fichier image, figurez-vous que cela veut dire lyas & Mustafa Galadari, un groupe dubaïote de real estate en charge notamment du développement de City of Arabia, un immense complexe mêlant résidences, commerces et loisirs (comme partout ailleurs à Dubaï en quelque sorte), et auquel est rattaché IMG Worlds of Adventure. Quant au parc, il me semble l’avoir déjà mentionné précédemment, c’est à ce jour le plus grand indoor au monde, juste devant le voisin Ferrari World qui était jusque-là détenteur du record. Tenez-vous bien, le dôme qui abrite IMG fait 140.000m² de surface et 45m de hauteur. En gros, on pourrait y loger Nigloland en intégralité, ça en fait de la place ! Et pour remplir tout ça, qu’y a-t-il donc dans ce parc ? 17 attractions réparties dans 4 zones thématiques et accompagnées de très nombreux restos et boutiques, le tout afin de pouvoir accueillir jusqu’à 20.000 visiteurs simultanément. Certes, lors de notre visite, la fréquentation devait plutôt plafonner à 500, mais bon, l’espoir fait vivre… Allez, en avant pour la visite ! IMG Boulevard C’est la Main Street locale, constituée de deux rues parallèles desservant les trois autres zones du parc. Niveau thématique, on est dans une espèce de ville moderne pas forcément très identifiable. Côté offre, on trouve bien entendu tout ce qu’il faut de restaurants et de boutiques bien vides ainsi qu’une seule et unique attraction, un parcours à pied horrifique répondant au nom de Haunted Hotel. Dans l’ensemble, si la façade extérieure est assez vilaine, à l’intérieur c’est pas mal fait du tout. Au contraire des habituels couloirs étroits, on évolue ici dans une succession de salles souvent assez grandes et joliment thématisées. Manque après un peu de liant et d’une ambiance un peu plus qualitative mais, dans l’ensemble, c’est tout à fait correct pour ce genre d’attraction. Marvel Zone Vous connaissez la zone Marvel d’Islands of Adventure avec ses façades de gratte-ciel, ses couleurs vives et ses personnages en 2D format XXL ? Ben là, c’est exactement la même chose… en plus cheap ! La ressemblance ne s’arrête d’ailleurs pas là puisque l’une des attractions majeures de la zone est Avengers Battle of Ultron, un Dark Ride 4D qui rappelle beaucoup, mais alors beaucoup beaucoup le Spiderman d’Universal. Remplacez juste l’homme araignée par les Avengers, le véhicule Scoop par une espèce d’hélico et vous revoici au-dessus de New York by night à être confronter à je ne sais plus trop quel méchant (ah si, Ultron, c’est dans le nom de l’attraction), combattu par nos potes super héros. Après, de là à atteindre le niveau de l’original, y a de la marge ! L’histoire est confuse, les médias assez moyens, bref, si tout n’est pas à jeter (le système de transport signé Oceaneering par exemple), on ne va pas non plus crier au chef d’œuvre ! Si l’on veut ensuite continuer dans la 4D, suffit d’aller voir juste en face du côté de Hulk Epsilon Base 3D. L’histoire est exactement la même que chez les Avengers voisin : vous tombez au mauvais moment, le militaire de service vous fait embarquer dans un véhicule top moderne, le super héros débarque et vous sauvez le monde on ne sait pas trop comment. La seule chose qui change ici, c’est qu’au lieu d’être dans un véhicule d’une douzaine de place, vous prenez cette fois-ci place sur une énorme plateforme circulaire (construite par Dynamic Attractions). Et y a pas à dire, cette dernière en a dans le ventre ! Rotation à 360°, rebonds à tout va, on se croirait sur un Tagada ! Après il y a aussi le film, projeté sur un écran hémisphérique au-dessus de votre tête. Et là, c’est juste la catastrophe : on ne comprend absolument rien, ça part dans tous les sens et c’est bien dommage parce qu’il y avait sans doute moyen de faire au final une très bonne attraction. A la place, c’est limite si on n’en est pas sorti avec un gros mal de crane ! Ok, les attractions à base média, ça ne le fait pas vraiment… On va peut-être revenir à de la valeur sûre avec du crédit, genre un Spinning Coaster Mack thématisé sur Spiderman par exemple ! Ici, le circuit est le même qu’à Knott’s Berry Farm et, le moins que l’on puisse dire, c’est que ça envoie de la rotation ! Court mais surtout très foune et ultra efficace ! Tant qu’à tournoyer, autant y aller à fond avec Thor Thunder Spin, un Suspended Top Spin dont la déco est légèrement repompée sur celle d’un certain Talocan (sans une fois de plus parvenir à atteindre le niveau de l’original) et dont les rotations sont ici aussi ultra intenses ! Après, reste encore un manège d’avions Avengers, plein de boutiques dont on n’a cure, plein de restos dont on se fout également pas mal et c’en est fini de cette zone Marvel ! Lost Valley On continue notre tour d’Islands of Adventure avec la zone Jurassic Park… Oups, lapsus… Je voulais bien entendu dire IMG Worlds of Adventure et la zone Lost Valley. En même temps, une ambiance de jungle, des bâtiments façon forteresse des explorateurs et des dinosaures, la ressemblance est plus que troublante, vous ne trouvez pas ? Enfin, qu’a-t-on à se mettre sous la dent dans cette vallée perdue à défaut d’un peu d’originalité thématique ? Deux autres crédits tout d’abord avec d’un côté Predator, un Euro Fighter modèle 320+ (la même chose que le Falcon de Duinrell) plutôt doux si l’on excepte l’entrée du virage avant le Heartline Roll, de l’autre Velociraptor, un LSM Coaster de chez Mack clone du BlueFire d’Europa Park. Au contraire des autres attractions du parc, ce dernier possède un parcours en extérieur et seule la gare et le début de la catapulte se trouvent dans le bâtiment. Pour le launch justement, ils ont essayé de nous mettre ça en scène mais, là encore, c’est juste raté, avec un écran placé sur le côté droit du rail, bien pollué par la lumière du jour pénétrant dans le bâtiment et dont le contenu média semble tout droit sorti de la fin des années 90 ! Heureusement, après cela, le grand huit en lui-même est très bon, comme ses autres congénères d’ailleurs. On regrettera juste qu’il n’y ait pas eu un peu plus d’efforts de faits sur la déco le long du parcours : une espèce de sculpture de tête de dino bien moche et un tunnel façon pergola de chez Casto, dans un parc à 1 milliard de dollars, c’est tout de même limite ! Après les deux montagnes russes, la troisième attraction majeure de Lost Valley est un Dark Ride répondant au nom de Forbidden Territory. Et si la plupart des rides d’IMG vont pas mal lorgner du côté de chez Universal, cette fois-ci, je vous le donne en mille, c’est au Dinosaur d’Animal Kingdom que l’on pense très fort. Sauf que là c’est un sous Dinosaur (qui est déjà un sous Indiana Jones Adventure accessoirement) auquel on a à faire. Non mais mis à part les véhicules (à nouveau signés Oceaneering), absolument rien ne marche dans ce bazar ! L’histoire est une fois de plus confuse, la déco est cheap, l’ambiance lumineuse catastrophique, les quelques écrans horriblement mal intégrés et je ne vous parle même pas du final, sorte de grosse blague où vous avez tout du long une magnifique vue sur le quai de débarquement ! A côté de cette bouse, Dinosaur chez Disney c’est le meilleur Dark Ride au monde ! Ok ok, on se calme, essayons de trouver quelque chose de qualitatif dans cette vallée perdue… Ah ben voilà justement l’aire de jeux ! Elle, elle a de la gueule avec ses grandes tours de bois et ses toboggans géants ! En plus, grimper à son sommet permet d’avoir une belle vue et de mieux se rendre compte de l’immensité du parc. Ah et aussi qu’il y a un carrousel juste en-dessous, mais ça on s’en fout un peu et on passe à la zone suivante ! Cartoon Network Quatrième et dernière zone et là, attention les yeux parce que ça pique ! Alors je l’avoue, je ne connais absolument pas les licences de cette chaîne consacrée aux dessins animés jeunesse mais peu importe, tout ce que je sais c’est que la transcription qui en est faite à IMG est juste un cauchemar visuel ! Entre les immenses à-plats de couleurs et les personnages plus moches les uns que les autres, je crois que même en Chine on n’avait pas croisé quelque chose d’aussi laid et criard ! Et sinon, y a-t-il quelques attractions de qualité pour sauver la face ? Pas le monorail suspendu déjà, ni le Dark Ride interactif totalement raté, encore moins l’Air Race Zamperla, dont je n’ai toujours pas compris ce qu’il venait faire dans une zone kids. Reste alors le ciné 4D thématisé sur Ben10. Je ne m’en souviens pas des masses, je me rappelle juste que je n’ai pas trouvé cela complètement nul. Maigre consolation… Allez, voilà pour IMG Worlds of Adventure !! Avouez que je vous ai donné envie de vous y rendre sur le champ ! Non mais ce parc c’est juste un énorme gâchis ! Un budget de malade, un dôme gigantesque, de très bons (et très onéreux) systèmes de transport, de puissantes licences, tout ça pour un résultat de plus médiocres ! Ah oui mais c’est ça quand on bâcle les contenus et les habillages ! Dans le lot des gros ratés, on peut citer à peu près tous les médias présents dans le parc, les décors certes volumineux mais aux finitions cheap ou encore ces éclairages super mal fichus qui arrivent toujours à vous mettre un point chaud de projecteur dans les yeux ! A ce propos, le fait d’avoir un parc entier plongé dans la pénombre : mouais. Ça va un moment mais au bout de quelques heures, on a quand même envie d’un peu de lumière du jour. Et pour cela, le seul moyen est de se la recevoir bien brutalement dans la gueule lorsque le train du LSM Coaster Mack se fait catapulter hors du bâtiment ! Au final, que retenir d’IMG Worlds of Adventure ? Les coasters, sympas même si ce sont tous des modèles de série, la jolie aire de jeux de la zone Lost Valley et c’est à peu près tout ! En fait, là où le parc nous a le plus surpris positivement, ça a été sur la qualité de la nourriture, vraiment très bonne, et sur la gentillesse de ses employés. De ce côté-là, absolument rien à redire ! Avant de refermer ce chapitre, un dernier mot pour parler de l’extension déjà annoncée par IMG fin 2016. D’ici 2020 et l’exposition universelle de Dubaï, le parc est sensé plus que doubler sa superficie pour accueillir neufs zones thématiques supplémentaires, toutes basées sur des licences bien connues (Ubisoft, Mattel, Nickelodeon, etc.). Vu le succès du parc jusqu’à présent, que l’on qualifiera de relatif, pas sûr que cela se fasse, d’autant que lors de notre visite il n’y avait absolument aucun signe de travaux à l’emplacement prévu pour cette extension (et sortir de terre 18ha de parc couvert, ça ne se fait pas en cinq minutes). Enfin, on verra bien… Si elle voit le jour, j’espère juste qu’un peu plus de soin sera apporté à sa réalisation |
Chapitre 9 : Ciao Ferrari
Parc visité : Ferrari World Abu Dhabi
D’un parc indoor à l’autre, on passe à Ferrari World Abu Dhabi, le premier grand parc d’attractions à avoir ouvert aux Emirats - c’était fin 2010 - et également le premier à avoir basé sa thématique sur une marque automobile, ce qui avait l’avantage d’être novateur et assez efficace côté marketing, à défaut d’être pertinent ensuite pour la thématisation des attractions, ce que l’on verra un peu plus loin dans ce chapitre… Ferrari World a été conçu à la base par le cabinet américain Jack Rouse et est abrité dans un gigantesque dôme au toit rouge d’une surface totale de 200.000m², mais dont « seulement » 100.000m² sont accessibles au public (d’où le détrônage de record par les 140.000m² d’IMG). Autre différence avec le dôme d’IMG, celui de Ferrari World est en partie vitré, ce qui permet de laisser entrer la lumière du jour, élément loin d’être désagréable à mon sens. La première chose qui surprend lorsque l’on arrive à Ferrari World, c’est son entrée. Elle se fait directement depuis le Yas Mall situé juste à côté. Vu qu’elle ne contient aucun totem emblématique ou autre forme de rupture visuelle, s’il n’y avait pas eu les tourniquets du contrôle d’accès, on se serait presque encore cru dans le centre commercial ! Après, si le parc est mine de rien assez connu dans le monde, c’est sans doute pour la plupart grâce au nom Ferrari. Mais pour nous, chasseurs de grands huit, c’est avant tout parce qu’il possède quelques très gros joujoux, en tête desquels deux énormes montagnes russes Intamin, la plus rapide au monde et celle avec l’ex plus haut looping de la planète. Et si c’était par ces deux-là que l’on commençait la visite ? Formula Rossa La plus rapide montagne russe au monde : 0 à 240km/h en cinq secondes, qu’est-ce que ça donne ? Une longue file d’attente déjà, la seule que l’on aura eu à subir de tout notre séjour aux Emirats : 30 minutes au plus fort moment, alors qu’il y en avait zéro aux autres attractions de Ferrari World, faut croire que ce record attire les foules ! En revanche, il n’a pas donné l’idée de sortir un deuxième train… Enfin, nous voilà dessus, au premier rang s’il vous plait (je n’ai même pas essayé ailleurs) et munis de nos lunettes de protection. Le train s’avance… s’arrête… 3-2-1, ça accélère ! Et ça accélère encore ! Et encore ! Non là franchement ça va très très vite, on a le visage déformé par le vent. Et puis voilà, en à peine quelques secondes, exit la catapulte, place à la grosse bosse qui la suit et à toute sa batterie de trim brakes qui doivent réduire la vitesse initiale d’une bonne centaine de kilomètres heures. Au passage, léger airtime, rien de bien foufou. Après cela, on continue avec un long parcours en forme de 8, version XXXXXXXL de ceux de Rita à Alton Towers ou Desert Race à Heide Park. Le premier virage est pas mal, avec toujours une bonne vitesse, ensuite ça devient de plus en plus planplan, avant de se finir par une série de trois bosses au sommet desquelles c’est à peine si l’on décolle du siège. Verdict ? Passé l’accélération et le premier virage où la vitesse est encore très bonne, ça n’a plus aucun intérêt ! Dans le genre, je préfère largement la version plus radicale à la Top Thrill Dragster ou Kingda Ka avec Top Hat titanesque, 15 secondes de parcours et pas une de perdue. Sur Formula Rossa, toute la deuxième partie est comme un soufflet qui retombe petit à petit, faisant presque oublier les premiers instants dantesques de l’attraction. Un bon coaster, ça l’est de bout en bout, pas à moitié… Flying Aces Gros crédit Intamin numéro deux avec Flying Aces, un Megacoaster de 63 mètres de hauteur, 1500 mètres de longueur, équipé de trains Wing avec sièges latéraux pieds dans le vide (comme Skyrush à Hersheypark) et dont le parcours inclut notamment un énorme Non Inverted Loop, qui fut le plus haut du monde avant de se faire détrôner par celui du Soaring with Dragon de Wanda Hefei. Avant de pouvoir tester tout cela, déjà faut-il parcourir la longue file d’attente de l’attraction, totalement vide mais en revanche superbement thématisée, bien plus proche de ce que l’on a pu voir à Motiongate que des autres files des manèges de Ferrari World, la plupart de temps extrêmement pauvres. Après avoir traversé un hangar de stockage, une exploitation agricole plongée dans l’obscurité et encore quelques autres installations militaires (la thématique évoque les pilotes de chasse de la 1ère Guerre Mondiale et notamment Francesco Baracca), on arrive finalement devant une série de portes donnant sur le quai d’embarquement. Comme sur Formula Rossa, il faut alors faire preuve d’un peu de patience, l’attraction ne tournant à guère plus de 10 départs par heure. Ok, y avait personne mais ce n’est pas une raison !! Finalement, on prend place à bord des trains, on abaisse sa lapbar et c’est parti ! Dès la gare quittée, le train se lance dans un lift aussi raide que rapide, dont il atteint le sommet en une dizaine de seconde à peine. Place ensuite à la grande descente, efficace comme il faut, puis au gros Non Inverted Loop, qui passe particulièrement bien lorsque l’on est assis sur les sièges extérieurs. On continue alors par toute une série de bosses, envoyant des airtimes assez softs pour un coaster Intamin (on est là plutôt sur des floater à la B&M) avant que le train n’enchaîne avec plusieurs virages relevés successifs, qui manquent eux aussi un peu de patates. Les choses s’améliorent finalement lorsque l’on arrive sur la fin du circuit où nous attendent une espèce de vrille très étirée, immédiatement suivie d’un changement de direction bien senti (sans pour autant être aussi violent que ceux de Taron). Après cela, encore un petit virage et c’est retour au bercail ! A ce moment précis, j’aimerais bien vous dire que Flying Aces était une grosse tuerie… Sauf que ce n’est pas le cas ! Autant le parcours est ultra appétissant vu de l’extérieur, autant une fois à bord on est parfois à chercher où sont les sensations ! Pourtant, dans le lot y a de bonnes choses : déjà, les trains sont confortables (même s’ils mériteraient d’avoir un peu renforts sur les côtés pour éviter de glisser lors de certains changements de direction) et les lapbars ne vous cisaillent pas les cuisses comme sur Skyrush. Ensuite, niveau parcours, les éléments sont variés avec une première descente qui envoie un très bel airtime, un Non Inverted Loop ultra fun et une fin de circuit bien marrante avec son enchaînement vrille + EGF Turn. Le problème, c’est qu’au milieu, il n’y a rien : pas de G, pas de sensations de vitesse, nada ! Alors certes Flying Aces est clairement un cran au-dessus de Formula Rossa, pour autant c’est loin d’être le chef d’œuvre que l’on aurait pu espérer ! Fiorano GT Challenge La troisième montagne russe de Ferrari World, qui a du mal à exister face à ses deux imposantes voisines. Pour autant, voici un crédit assez rigolo, avec deux voies qui plus est (+2 !!!), qui n’offre certes pas de sensations particulièrement extrêmes mais dont le mode course est bien géré et plutôt fun. Seul défaut, l’accès possible uniquement dès 130cm (soit la même taille que Flying Aces) pour ce grand huit clairement orienté pour les familles ! Turbo Track et Mission Ferrari Les deux derniers crédits de Ferrari World, pas encore ouvert pour le visiteur lors de notre visite. On aura vu Turbo Track effectuer quelques tours de tests, mouais, ça n’a pas l’air exceptionnel du tout ce truc, ou alors en s’asseyant de manière à avoir le catapultage en arrière. Egalement, je ne comprends pas pourquoi ils n’ont pas fait plus dépasser la flèche du toit. Dans le cas présent, impossible sans doute d’apercevoir l’horizon au-delà de cette grosse flaque rouge qu’est le bâtiment. Ou alors serait-ce parce qu’ils sont limités en hauteur ? Après tout Turbo Track, Formula Rossa et Flying Aces font tous à peu près la même taille et les pistes de l’aéroport d’Abu Dhabi sont situées juste de l’autre côté de l’autoroute longeant le parc… Non parce que j’aurais du mal à croire que cette absence d’ampleur verticale soit due à des limites budgétaires… Bon dites-moi, ça en fait des lignes pour parler de cinq attractions ! J’espère que la suite va aller plus vite, on est dans un parc dédié à la vitesse après tout ! Ok, ok, je passe la seconde… Donc, les autres attractions de Ferrari World… Alors autant les montagnes russes du parc sont plutôt sympas (sans pour autant être exemptes de défauts), autant tout le reste, fiouuu, faut s’accrocher pour ne pas avoir envie de se tirer une balle ! Déjà les attractions média. Au menu on a un Dark Ride 4D (Speed of Magic), un simulateur (Driving with the Champion) et un Soarin’ signé Huss (Viaggio in Italia). Dans les trois cas, c’est bien simple, tout est à jeter ! Le Dark Ride 4D est vide, avec une histoire complètement niaise et l’ensemble est tellement raté qu’on en serait à regretter celui d’IMG. Le simulateur ensuite… comment dire… je crois que même le Futuroscope n’en n’aurait pas voulu dans les années 90 ! Quant au Soarin’ pour finir, je crois que c’est le plus nul qu’on ait jamais croisé, avec un média dégueulasse, des nacelles atteintes de Parkinson et un résultat global qui n’est même pas du niveau des copies chinoises que l’on a pues faire à Fantawild ou à Joyland ! Ensuite dois-je vous parler du Dark Ride Made in Marranello ? Je n’ai pas trop le choix… Celui-ci est sensé vous raconter l’histoire de la création d’une Ferrari à travers une série de scène principalement remplies (c’est un bien grand mot) d’écran et de visuels rétroéclairés. Le problème est qu’on n’en a d’une part rien à foutre du discours marketing de Ferrari, mais que surtout la scénographie est juste indigente, même le plus fauché musée du monde n’en voudrait pas ! Ok ok, j’ai l’impression que ce n’est pas glorieux tout cela… Allez, y avait quand même quelques autres attractions rigolotes comme la course de karting sur circuit ultra glissant ou les simulateurs de F1 où l’on a surtout passé notre temps à foncer dans des murs à 300km/h ! Et puis, pour finir, laissez-moi vous parler de notre coup de cœur du jour. Oui, il y en a eu un et, non il n’a pas été pour un coaster ! La bonne surprise de Ferrari World, elle s’appelle Benno’s Great Race. Il s’agit d’un Dark Ride interactif, conçu par le duo ETF / Alterface, où la particularité est que vous n’avez pas à tirer sur des cibles mais faire différents types d’actions à l’aide d’un pointeur en forme de clé à molette. Certaines d’entre elles sont très intuitives (couper une toile d’araignée, casser des pots), d’autres sont un peu plus laborieuses (reconstituer une voiture, mettre des abeilles dans des jarres) et je ne suis pas certain que les visiteurs comprennent toujours ce qu’il faut faire. Toujours est-il que c’est original, fun et bien réalisé ! Enfin quelque chose dans les Emirats que l’on n’a pas déjà vu ailleurs et en mieux !!! Allez, il est maintenant temps de conclure ! Quoi, je ne parle pas Bell’Italia, l’espèce d’Autopia au milieu de maquettes poussiéreuses de monuments italiens ? Euh non, on ne l’a pas fait, allez savoir pourquoi ! Donc la conclusion, le verdict impitoyable sur Ferrari World... Je crois que le terme qui désigne assez bien mon ressenti sur le parc c’est « mouais ». Mouais, tout ça pour ça ! Comme IMG, Ferrari World est énorme, sent clairement la débauche de moyens mais donne souvent l’impression d’être une coquille vide ! La halle en elle-même n’est pas spécialement agréable. Ok, la lumière du jour est là mais les couleurs sont froides (du rouge, du gris et du blanc), la musique semble venir d’une station de radio pour ados et l’absence de cloisonnement fait qu’au final, tout est très bruyant. Bref, pas le parc où il est agréable de se balader. Ensuite, en termes d’offre, c’est tout de même assez limite ! Hormis les coasters et Benno’s Great Race, le reste est proche du foutage de gueule ! Non mais c’est quoi c’est attractions médias totalement ringardes et ces Dark Rides ridicules ??? Et puis il est où le côté premium de la marque au cheval cabré ? Parce que quand on regarde certaines attractions ou décors, on a parfois l’impression d’être chez Lada, pas chez Ferrari ! On termine par les opérations. Entre les fonctionnements à capacité réduite et les employés qui n’en avait souvent pas grand-chose à faire des clients, Ferrari World aura été le seul parc du trip où l’on aura eu à s’en plaindre ! Enfin bon, au milieu de tout cela, il semble y avoir de l’espoir… Quand on voit le niveau des deux dernières attractions en date de Ferrari World que sont Flying Aces et Benno’s Great Race, on voit que le parc a compris où étaient ses défauts et tente aujourd’hui de les corriger en apportant plus de storytelling et d’immersion dans des attractions mieux conçues et non plus seulement là pour faire plaisir aux markéteux de chez Ferrari ! Je suis donc assez curieux de voir ce qu’ils arriveront à faire avec le SFX Coaster. Si la déco est du niveau de celle de la file de Flying Aces et que l’histoire est bien racontée comme dans Benno’s Great Race (je ne me fais pas trop de soucis quant au système de transport Dynamic Attractions), ça peut vraiment donner quelque chose de très chouette ! |
Chapitre 10 : Hourray for Bollywood !
Parc visité : Bollywood Parks
Retour à Dubai Parks pour ces deux derniers chapitres avec, pour commencer, Bollywood Parks ! Bollywood, en voilà un thème qu’il est inédit ! Et totalement inconnu chez nous par ailleurs… En même temps, ce n’est pas parce que l’on ne connaît pas que l’on ne peut pas apprécier pour autant ! Ce qui fut d’ailleurs le cas… Pourquoi ? Vous allez voir, ce n’est pas forcément très facile à comprendre, j’ai moi-même du mal à me l’expliquer. Enfin, je vais rentrer un peu dans le détail et vous verrez bien ! La visite du parc commence par la place d’entrée et la Main Street (Bollywood Boulevard, bien entendu) qui la prolonge. Pas d’attraction ici mais une architecture riche, bariolée, pleine de couleurs et d’éléments parfois un peu délirants tels ces deux grosses sculptures d’éléphants qui soutiennent l’entrée d’un café. Mine de rien, ça met tout de suite dans l’ambiance ! Une fois arrivé au bout de la rue principale, on se retrouve face au grand théâtre Rajmahal, un énorme palais tout droit sorti de l’Inde des maharajahs, qui présente en soirée une comédie musicale inspirée de grands classiques de Bollywood. En journée, on a droit à une version teaser qui laisse un peu sur sa faim (c’est le principe) mais qui ne manque pour autant pas de couleurs et des quelques indispensables pas de danse ! Maintenant, dirigeons-nous vers le Hall of Heroes. Ben quoi, s’il y a des super héros à Hollywood, pourquoi n’y en aurait-il pas aussi chez son homologue indien ?!! C’est donc ainsi que l’on fait la connaissance de Ra-One, une espèce de Tron du pauvre, et de Krrish, un ersatz de Superman tout de cuir noir vêtu. Côté attraction, cela donne tout d’abord Ra-One Unleashed qui consiste en un cinéma 4D franchement médiocre mais dont le préshow à base de mix entre acteur réel et théâtre optique vaut le coup d’œil (ce n’était pas sans rappeler l’apparition de Jack Sparrow dans le Pirates of the Carribean). Krrish Hero’s Flight ensuite est quant à lui un Flying Theater de chez Dynamic Attractions (le même qu’au Futuro), avec un film plus orienté action que ce que l’on a l’habitude de voir dans les Soarin’, mais qui s’en sort au final pas mal du tout ! On ressort du Hall of Heroes et juste en face on trouve CineMagic, qui reprend le principe de feu Backdraft (ahaha) à Universal, le final explosif en moins. Pour la faire courte, on a droit à trois plateaux successifs sur lesquels l’hôte de l’attraction explique différents principes d’effets spéciaux aidés par quelques heureux volontaires choisis dans le public. Le tout est lié à une sorte de film façon Very Bad Trip indien (Zindagi Na Milegi Dobara pour ceux que ça intéresserait) et le résultat est plutôt sympa, principalement du fait des situations bien ridicules dans lesquelles se retrouvent les participants, mais aussi parce que l’hôte était tellement speed que ça en devenait comique ! On passe maintenant à l’autre côté du parc en traversant tout d’abord la zone Mumbai Chowk qui n’abrite qu’un grand restaurant thématisé façon gare ferroviaire et Don the Chase, un Tunnel Immersif qui n’était qui est resté porte close lors de notre visite. Du coup, direction le dernier quartier de Bollywood Parks, Rustic Ravine. Ici il y a déjà plus à faire avec tout d’abord Lagaan: Champaner Cricket Carnival. Non, non, vous ne rêvez pas, voici bien une attraction thématisée sur le cricket, plusieurs mêmes vu que cette petite halle indoor intègre deux manèges pour enfants (une mini grande roue et un carrousel) en plus d’un simulateur. Celui-ci est plutôt marrant, pas révolutionnaire, mais avec une jolie direction artistique. Le concept est que vous vous retrouvez être une balle de cricket lancée sur une espèce de montagne russe infernale, le tout dans une ambiance fête foraine steampunk. Bizarre mais c’est un peu une constante dans ce à Bollywood Parks ! Dernière attraction (eh oui, déjà) avec Sholay: the Hunt of Gabbar Singh, un Dark Ride interactif 3D avec, ooooh des véhicules ETF, ainsi qu’un jeu développé par les canadiens de Triotech. Là encore, la thématique est vraiment spéciale et pas très politiquement correcte (votre chef de mission ressemble à un certain dictateur allemand et le but du jeu est de tuer des bandits en leur tirant dessus), il n’empêche, l’attraction est particulièrement fun et bien dynamique ! Voilà donc pour les attractions… Quant aux spectacles, en plus de l’extrait de comédie musicale visible au théâtre Rajmahal, il y a également un Stunt Show parait-il très médiocre. Perso, je ne l’ai pas vu, j’ai préféré aller m’enchaîner quelques tours de Madagascar Mad Pursuit chez le voisin Motiongate avec Scherzie mais bon, je veux bien croire Baloo et Matthieu qui y sont allés et n’ont pas vraiment aimé, c’est le moins que l’on puisse dire ! Et puis… et puis c’est tout pour Bollywood Parks ! C’est que ça ne fait pas grand-chose à faire au final… En effet : à peine six attractions dont une qui était fermée, deux spectacles dont l’un était nul et l’autre incomplet, on se croirait aux Walt Disney Studios à leur ouverture ! Non mais alors pourquoi ce parc nous a-t-il plu ? Ben je ne sais pas… Malgré la fréquentation nulle, malgré la météo pourrie, la sauce Bollywood a prise ! Est-ce dû à la thématique originale (et à son charme, au contraire de Ferrari) ? Est-ce lié à cette odeur de tandoori qui flottait partout dans le parc (non, là je déconne) ? Je vous l’ai dit, je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. En même temps, faut-il qu’il y ait toujours une explication à tout ? On a aimé et puis voilà ! |
Chapitre 11 : Hollywood inachevé
Parc visité : Motiongate
Allez, dernier chapitre pour le dernier parc de ce Trip Report. On est toujours à Dubai Parks, à quelques centaines de mètres de Bollywood Parks… et de Legoland aussi, mais ça on s’en tamponne pas mal ! Direction donc Motiongate, un autre parc thématisé sur le cinéma, cette fois-ci occidental, avec des licences issues des studios Columbia, Lionsgate et DreamWorks. Sur le papier, Motiongate est de loin le parc le plus complet des Emirats : cinq crédits, quatre Dark Rides, une attraction aquatique, trois attractions à base média, un peu de manèges à sensations et quelques autres plus familiaux, de l’aire de jeux, en somme y a de tout et pour tout le monde ! Oui sauf que voilà, à cette liste vous pouvez retirer deux coasters (le Suspended Powered Coaster Mack thématisé sur Dragons et le LSM Coaster à Half Pipe, Mack aussi, inspiré de Hunger Games), un Dark Ride (celui sur Shrek) et deux attractions média (le simulateur Kung Fu Panda et le tunnel immersif Hunger Games). Mine de rien, ça fait cinq attractions plutôt majeures en moins. Oui mais comme vous allez le voir, ce qui était ouvert était déjà plus que satisfaisant ! Je ne m’arrête pas trop main street baptisée Studio Central, où il n’y absolument rien à voir si ce n’est quelques boutiques, cafés ainsi que de jolis décors. Arrivée au bout, on débouche sur la place centrale du parc. De gauche à droite vous y trouverez les accès vers la zone Lionsgate (encore en construction), le grand théâtre du parc (qui présente un show qui se laisse regarder tiré de la licence Step Up), la halle DreamWorks, la zone Schtroumpf et enfin celle dédiée à Columbia, par laquelle on va d’ailleurs commencer notre tour d’horizon. Columbia Pictures Cette zone mixe un peu toute sorte de licences, que ce soit du film d’animation ou en prises de vue réelles. Et si sur le papier, le mélange des deux peut paraitre étrange, en vrai tout cela cohabite très bien et l’on n’est pas spécialement choqué de voir les bâtiments ultra cartoon inspirés du film Tempête de Boulettes Géantes côtoyer ceux bien plus réalistes des attractions Green Hornet et Ghostbusters. Après, force est de constater que mis à part Ghostbusters justement, aucun des films représentés dans cette zone Columbia n’a l’aura de certains mega hits que l’on peut retrouver déclinés en attractions dans les parcs Universal ou Disney. Cela dit, ce n’est pas la puissance de la licence qui fait forcément un bon manège, on l’a bien vu à IMG ou à Legoland ! Ces attractions, quelles sont-elles justement ? La première que l’on croise, c’est Green Hornet: High Speed Chase, un Bobsled Coaster bien compact de chez Gerstlauer. La file est jolie, immense comme partout ailleurs dans le parc, malheureusement le grand huit est lui très décevant, sans doute un des moins bons exemplaires de ce type de montagnes russes familiales pourtant souvent très fun. Parait qu’à l’origine, le circuit devait être abrité dans un bâtiment, d’où la forme très condensée. Faut croire que les coupes budgétaires existent même à Dubaï ! On continue ensuite avec Ghostbusters: Battle for New York, un Dark Ride interactif 3D avec ETF et Alterface aux manettes. La bonne nouvelle, c’est que l’attraction fait fi du reboot lamentable sorti en 2016. La mauvaise nouvelle, c’est qu’elle est totalement ratée ! Pourtant, avec une licence pareille, il y avait forcément moyen de faire quelque chose de génial ! Et puis ETF et Alterface, ce sont tout de même eux qui sont derrière Maus au Chocolat ! Ben oui, je sais (sinon je ne l’écrirai pas), sauf que là l’intégration des écrans est pourrie, on voit déjà les scènes suivantes lorsqu’on est dans celle en cours, le gameplay est laborieux, non vraiment, y a rien qui marche. Zut alors ! Du coup, on passe à un autre Dark Ride situé juste à côté et thématisé sur le film d’animation Hotel Transylvania. La déco extérieure est très jolie et il en est de même à l’intérieur. Côté système de transport, c’est encore de l’ETF (d’ailleurs c’est toujours de l’ETF à Motiongate), en mode MysticMover, à savoir des véhicules trackless 4 places pouvant avancer ou reculer mais pas tourner sur eux-mêmes (ça c’est les MultiMover, comme sur Challenge of Toutankhamon à Walibi Belgium). Niveau résultat ensuite, si on est loin du plantage Ghostbusters, ce n’est pas non plus encore tout à fait ça ! Pourtant, il y a de bonnes choses : les décors de manière générale, ou encore les véhicules qui n’arrêtent pas de se croiser dans tous les sens, évoquant une espèce de pagaille qui colle bien à l’esprit du film. Le problème est que tout cela manque de dynamisme. C’est bien beau les véhicules trackless mais, comme dans Ratatouille, je pense qu’ils sont ici inappropriés. Il faudrait que ça aille plus vite, que ça accélère puis décélère, que ça fasse un peu vieux train fantôme de fête foraine en somme. En ce sens, le système de transport du Blå Tåget de Gröna Lund aurait sans doute été plus approprié, et tant pis si ça ne permet pas de se faire croiser les véhicules, les faire se frôler était parfaitement suffisant. Autre souci avec ces véhicules trackless : leur cheminement est trop large (j’imagine pour des raisons de sécurité, au cas où un wagonnet ferait une sortie de route). Du coup, les décors se retrouvent plaqués contre le mur et manquent de profondeur, et la vue est tellement dégagée que l’on voit se déclencher tous les effets avec le wagons précédent avant que l’on n’arrive devant. En conclusion, c’est vraiment dommage pour cette Hotel Transylvania. Y a plein de bonnes idées et on a au final bien aimé l’attraction, juste que ça aurait pu être encore bien mieux ! Après ces deux Dark Rides, il est temps d’aller un peu se réveiller et pour cela direction la Combo Tower Zombieland Blast Off. Si vous ne connaissez pas le film, ce n’est pas grave, cela ne vous empêchera en rien de profiter de cette excellente tour S&S qui offre deux excellents airtimes ainsi qu’une belle vue sur Dubai Parks, ce qu’aucune autre attraction du resort ne fait. On ne sera pas resté dehors bien longtemps car nous revoici à l’intérieur pour un cinéma 4D thématisé sur la licence Underworld. Je l’avoue, je n’ai vu aucun des films de la saga horrifique, pour autant, ce n’est pas cette attraction qui m’en aura donné envie. C’était nul, mais nul ! Même le film 4D Ra-One à Bollywood Parks était moins naze, c’est dire ! Allez, dernière attraction de Columbia Pictures avec le raft Tempête de Boulettes Géantes (ou Cloudy with a Chance of Meatballs si vous préférez la VO). L’attraction est signée Hopkins, enfin WhiteWater vu qu’ils les ont rachetés, et se contente d’être un parcours de bouées tout ce qu’il y a de plus standard, avec une thématisation sur le parcours particulièrement bâclée, à l’opposé de ce que l’on a pu trouver dans le reste du parc. Et en plus on ne s’est pas pris la moindre goutte ! The Smurfs Village Lala, la schtroumpf-lala… oui oui, vous allez l’avoir dans la tête, même si elle n’était pas diffusée dans cette zone dédiée aux célèbres lutins bleus de Peyo. Là (la, la schtroumpf-la-la) c’est purement un plaisir sadique que je me fais, gnark gnark gnark ! Et à part cela (la, la schtroumpf-lala), quoi de beau à voir dans le coin ? Un Junior Coaster de chez Gerstlauer pour commencer, avec un circuit court mais très agréable, dans la veine du Pegasus d’Europa Park et limite plus sympa que celui de Green Hornet ! Après, l’autre attraction principale de la zone (je vous passe les aires de jeux in- et outdoor), c’est le Dark Ride Smurfs Studios Tour, avec encore du MysticMover ETF et exactement le même défaut de profondeur des décors et de visibilité sur les scènes à venir qu’Hotel Transylvania. Caramba, c’est à nouveau pas passé loin de là (la, la schtroumpf-lala) ! DreamWorks On passe à présent à la pièce de résistance, la gigantesque halle dédiée aux films d’animation du célèbre studio hollywoodien que sont Shrek, Madagascar, Kung Fu Panda et Dragons. Chacune de ses licences a droit à sa propre sous-zone thématique, à chaque fois bien séparée des autres et un peu toujours organisée de la même manière. Il y a tout d’abord une attraction majeure cachée dans une partie de bâtiment à l’arrière de la zone puis un ou deux manèges plus petits, pour le coup placés le long des circulations. L’offre est ensuite complétée par un restaurant, une boutique et un espace de rencontre avec les personnages. Pour l’instant, seules les zones Shrek, Madagascar et Kung Fu Panda sont ouvertes (avec néanmoins encore deux attractions majeures de fermées) mais le constat est déjà clair et net : c’est juste magnifique, sans trop d’hésitation la plus belle zone indoor qu’on ait jamais vu dans un parc d’attractions ! Les décors sont top, l’ambiance de chaque film est parfaitement reproduite et les différents espaces sont bien séparés de telle sorte qu’aucun ne vient perturber l’autre. Voilà enfin la claque que l’on attendait de se prendre à Dubaï ! Avec les moyens colossaux mis en œuvre un peu partout dans les parcs du coin, elle aura mis du temps à venir !!! Et après, niveau manège, ça donne quoi ? Pour la zone Shrek, pas grand-chose vu que le Dark Ride qui s’y trouve n’est pas encore terminé. On a pu jeter un coup d’œil à l’intérieur, la déco est vraiment réussie et adopte le parti-pris audacieux de raconter l’histoire du premier film façon théâtre de marionnettes et non pas en reproduisant tels quels les différents personnages. Après, j’ai bien peur que le Dark Ride ne souffre du même problème que les autres, avec toujours ces véhicules ETF, des MultiMovers qui se déplaceront par groupes de deux, et qui prennent encore beaucoup de place, ne laissant aux décors pas grand-chose de plus que les murs. Sinon, pour le reste de la zone, un petit Rockin’ Tug tout mimi, un resto service à table et puis voilà ! Zone suivante avec Madagascar et son ambiance de cirque déjanté. Côté attractions, en plus d’un gros carrousel et d’un Magic Bike, tous deux très bien décorés, le manège qui compte ici est un Infinity Coaster de chez Gerstlauer, avec catapulte LSM mais sans inversion, nommé Madagascar Mad Pursuit. Pour le coup, il s’agit d’un petit monument de fun totalement jouissif, en particulier dans sa première partie, où s’enchaînent changements de direction aussi violents qu’imprévisibles et bosses extrêmement chargées en airtimes ! Dommage ensuite que ça se calme brusquement après des freins de mi-parcours tue-l’amour et que les apparitions d’éléments de décors ne soient pas toujours très bien synchronisées. Pour autant on a vraiment adoré ce grand huit pas bien grand mais vraiment surprenant, que l’on va même classer devant Flying Aces dans le top des crédits testés sur ce trip ! Après le cirque bordélique de Madagascar, place à l’ambiance beaucoup plus zen de Kung Fu Panda. Là encore, les décors sont très réussis et la zone super agréable. C’est d’ailleurs là que l’on aura déjeuné, dans un petit self chinois pas mauvais du tout, avec vue sur le manège de tasses situé au centre de l’espace. Quant à l’attraction principale, ici aussi elle était HS. Il s’agit d’un cinéma dynamique façon Arthur au Futuroscope avec deux salles équipées de deux nacelles 25 places faisant face à un écran hémisphérique. Voilà donc pour cette halle Dreamworks. Très sincèrement, à l’intérieur de ces murs, il n’y a pas une seule faute de goût. Pire, par rapport au reste de Motiongate, on en est venu à penser que ce gigantesque espace aurait presque pu se satisfaire à lui-même ! Du très très beau boulot, dont la pièce maîtresse, à savoir la zone Dragons, est encore plus magnifique que tout le reste (et encore, on l’a visité avec les lumières de service…). Allez, retour à la lumière du jour pour la suite de la visite… qui ne va pas aller tellement plus loin vu que la zone Lionsgate et ses attractions thématisées sur la saga Hunger Games ne sont pas encore ouvertes… Du coup, on va pouvoir conclure sur Motiongate ! Je pense que vous l’avez compris en lisant les lignes ci-dessus, et surtout après toutes les critiques qu’ont pu se ramasser Legoland, IMG et Ferrari World (et un peu Bollywood Parks aussi), Motiongate, c’est le parc qui nous a vraiment plu sur ce trip ! On est très clairement au-dessus du reste de la mêlée avec certes une thématique pas bien originale mais pour une fois un parc bien fait, où il est agréable de se balader, bref, où l’on se sent bien ! Si ensuite on peut aussi trouver quelques défauts au parc (les attractions pas finies, les Dark Rides bien mais pas top), quand on le compare à ses concurrents, on voit très clairement qu’à Motiongate les concepteurs ont mis du cœur à l’ouvrage et ne se sont pas simplement contenté de commander des manèges très chers pour ensuite en torcher l’emballage (IMG, si tu nous regardes). N’oublions pas non plus cet immense coup de cœur qu’a été la magnifique halle Dreamworks. On n’a été un peu dégoûté de ne pas pouvoir profiter de la zone Dragons mais quand même bien heureux d’avoir eu la chance d’y pénétrer. Pas le choix, faudra qu’on revienne… Au final j’espère que si un seul parc d’attractions doit survivre aux Emirats, ce sera Motiongate. Après, ce n’est pas tellement bien parti vu que c’était aussi le site où l’on a dû croiser le moins de visiteurs… |
Conclusion
Et voilà, on arrive au bout. Il est maintenant venu l’heure de conclure !
Notre avis sur les Emirats et leurs parcs, je ne vais pas trop revenir dessus, j’en ai déjà dit pas mal dans les différents Livres et leur intro. Globalement, pour un pays qui se veut être le nouvel Orlando, y a encore de gros progrès à faire ! Comme on le constate souvent, en matière de parcs et d’attractions, l’argent ne suffit pas à créer des produits de qualité, encore faut-il avoir de bonnes idées et ça, c’est déjà plus difficile à acheter ! Enfin, si le niveau des parcs est clairement moins bon qu’à Orlando (faut pas déconner non plus, c’est même vrai pour Legoland), finissions tout de même par un bon point pour les parcs de Dubaï et Abu Dhabi : c’est bien moins la cohue qu’en Floride !!
Après cela, encore quelques lignes pour un petit classement de nos attractions préférées du séjour :
Meilleur coaster :
1- Madagascar Mad Pursuit (Motiongate)
2- Flying Aces (Ferrari World)
3- Velociraptor (IMG Worlds of Adventure)
Meilleur Dark Ride :
1- Benno’s Great Race (Ferrari World)
2- Sholay: The Hunt of Gabby Singh (Bollywood Parks)
3- Hotel Transylvania (Motiongate)
Meilleure attraction aquatique : ahah, elle est facile celle-là, y en avait qu’une, le Raft de Motiongate, et il était bien naze ! Du coup, on va plutôt faire un tour du côté des parcs aquatiques avec le classement des trois meilleurs toboggans :
1- Falcon’s Falaj (Yas WaterWorld)
2- Aquaconda (Aquaventure)
3- White Water Wadi (Wild Wadi)
Allez, c’est tout pour cette fois ! Rendez-vous très bientôt pour de nouvelles aventures et encore plus de nouveaux crédits !!
Notre avis sur les Emirats et leurs parcs, je ne vais pas trop revenir dessus, j’en ai déjà dit pas mal dans les différents Livres et leur intro. Globalement, pour un pays qui se veut être le nouvel Orlando, y a encore de gros progrès à faire ! Comme on le constate souvent, en matière de parcs et d’attractions, l’argent ne suffit pas à créer des produits de qualité, encore faut-il avoir de bonnes idées et ça, c’est déjà plus difficile à acheter ! Enfin, si le niveau des parcs est clairement moins bon qu’à Orlando (faut pas déconner non plus, c’est même vrai pour Legoland), finissions tout de même par un bon point pour les parcs de Dubaï et Abu Dhabi : c’est bien moins la cohue qu’en Floride !!
Après cela, encore quelques lignes pour un petit classement de nos attractions préférées du séjour :
Meilleur coaster :
1- Madagascar Mad Pursuit (Motiongate)
2- Flying Aces (Ferrari World)
3- Velociraptor (IMG Worlds of Adventure)
Meilleur Dark Ride :
1- Benno’s Great Race (Ferrari World)
2- Sholay: The Hunt of Gabby Singh (Bollywood Parks)
3- Hotel Transylvania (Motiongate)
Meilleure attraction aquatique : ahah, elle est facile celle-là, y en avait qu’une, le Raft de Motiongate, et il était bien naze ! Du coup, on va plutôt faire un tour du côté des parcs aquatiques avec le classement des trois meilleurs toboggans :
1- Falcon’s Falaj (Yas WaterWorld)
2- Aquaconda (Aquaventure)
3- White Water Wadi (Wild Wadi)
Allez, c’est tout pour cette fois ! Rendez-vous très bientôt pour de nouvelles aventures et encore plus de nouveaux crédits !!