Octobre 2017
Revis notre aventure en live !
Floride, troisième ! Après nos périples en 2010 et 2014, nous revoici sur la terre promise des parcs d’attractions, patrie de quelques-uns des plus beaux spécimens du genre, où Disney et Universal règnent en maîtres absolus !
Si l’on est dans les parages, ce n’est ni pour quelques crédits totalement délirants, ni pour une nouvelle zone Harry Potter. Non, pour une fois, c’est Disney qui a dicté notre retour avec sa dernière création, Pandora: the World of Avatar. Plus gros projet de Disney World depuis des lustres, cette zone thématique tirée du film de James Cameron promettait beaucoup… et la bonne nouvelle, comme vous le lirez un peu plus bas, c’est qu’elle a même totalement surpassée nos attentes !
Du coup, y a qui pour aller à la rencontre des Na’vi ? Scherzie et bibi, ça c’est pas franchement inédit… Après, y a aussi Melanie pour rester dans les rimes et « i » et… Vincent… Arf, ça marche plus là ! Quoiqu’il en soit, vu qu’il s’agit pour ces deux-là d’une première en Floride, on va se refaire le tour complet du propriétaire, avec Disney et Pandora, Universal et Volcano Bay, Busch Gardens et… Sea World. Eh oui, y a un nouveau B&M chez les poissons, va donc falloir y retourner ! Dur dur la vie de chasseurs de crédits
Revis notre aventure en live !
Floride, troisième ! Après nos périples en 2010 et 2014, nous revoici sur la terre promise des parcs d’attractions, patrie de quelques-uns des plus beaux spécimens du genre, où Disney et Universal règnent en maîtres absolus !
Si l’on est dans les parages, ce n’est ni pour quelques crédits totalement délirants, ni pour une nouvelle zone Harry Potter. Non, pour une fois, c’est Disney qui a dicté notre retour avec sa dernière création, Pandora: the World of Avatar. Plus gros projet de Disney World depuis des lustres, cette zone thématique tirée du film de James Cameron promettait beaucoup… et la bonne nouvelle, comme vous le lirez un peu plus bas, c’est qu’elle a même totalement surpassée nos attentes !
Du coup, y a qui pour aller à la rencontre des Na’vi ? Scherzie et bibi, ça c’est pas franchement inédit… Après, y a aussi Melanie pour rester dans les rimes et « i » et… Vincent… Arf, ça marche plus là ! Quoiqu’il en soit, vu qu’il s’agit pour ces deux-là d’une première en Floride, on va se refaire le tour complet du propriétaire, avec Disney et Pandora, Universal et Volcano Bay, Busch Gardens et… Sea World. Eh oui, y a un nouveau B&M chez les poissons, va donc falloir y retourner ! Dur dur la vie de chasseurs de crédits
Chapitre 1 : +1 floridien
Parcs visités : Sea World Orlando, Funspot Kissimmee
Sea World, le meilleur parc d’Orlando… après tous les autres ! La dernière fois qu’on y était (c’était en 2014), j’avais écrit dans mon Trip Report qu’on n’y remettrait pas les pieds lors de notre prochain passage en Floride à moins qu’ils ne construisent un nouveau crédit digne de ce nom. A croire qu’ils tenaient vraiment à ce qu’on y revienne parce que voilà-t-y pas qu’en 2016 le parc a inauguré Mako, un Megacoaster B&M, plus haut, plus long, plus rapide, bref, plus tout crédit du coin ! Du coup, pas trop le choix, nous revoici à Sea World, face à l’entrée de ce gros Mako ! Côté file d’attente, RAS, c’est simple et surtout très vide, ce qui nous permettra d’enchaîner pas mal de tours de la bestiole, dont une bonne partie du circuit se fait en-dehors du parc, avec uniquement le final à proximité des allées, un peu comme pour Kraken. Le circuit, justement, venons-y ! Il commence par un lift haut comme il faut (61 mètres) suivi d’une belle grande descente. Après cela, envoyez de la bosse et des virages relevés ! Y a pas à dire, dans ce domaine, B&M maîtrise parfaitement son sujet et, à l’image du génial Shambhala de PortAventura, on a sur Mako l’impression de passer plus de temps en l’air que les fesses posées sur le siège ! Pour être fantastique, l’airtime l’est à coup sûr !! Après le festival de G négatifs dans la première partie, la seconde est malheureusement un peu plus fade malgré une dernière bosse et une espèce de Wave Turn avec airtime latéral. Le final au-dessus de l’eau n’apporte hélas pas grand-chose, surtout comparé à celui du voisin Manta, mais peu importe, le reste est tellement bon !! Allez, un gling aaah de plus pour Sea World ! Mako, Mako, c’est bien gentil Mako, mais ce n’est pas le seul B&M local. Non, y a aussi Manta et Kraken, respectivement Flying et Floorless Coasters du duo suisse. Le premier n’a rien perdu de son intensité, le second… était fermé ! Zut alors, on n’aura pas pu le tester en version VR, c’est ballot ! Sinon, quoi d’autre à ajouter sur Sea World ? Rien je crois… Antartica est toujours aussi inutile et les shows de poissecaille toujours aussi pas mon truc ! On va dire que le point positif de cette visite, en plus de la découverte de Mako, aura été d’avoir un parc quasi vide, ce qui fut loin d’être le cas à Disney ou Universal. Pour le reste, je n’aime toujours pas Sea World : le parc n’a aucun charme et les poissons m’ennuient ! Mais voilà, force est de constater qu’ils ont désormais le meilleur crédit d’Orlando (et le deuxième meilleur de Floride derrière l’indétrônable Sheikra) ! Raaah, ça va devenir difficile de faire l’impasse sur ce parc la prochaine fois qu’on est dans les parages ! Et, rien que pour ça, je les aime encore moins !! Allez, Sea World, c’est fait, place au second +1 qui nous attendait à Orlando ! Ok, c’est à Kissimmee en fait mais on va dire que ça n’a pas tellement d’importance ! Ce qui est important en revanche, c’est que ce nouveau crédit soit bon ! Alors l’est-il, ne l’est-il pas ? Suspense insoutenable… Déjà, c’est quoi ce nouveau crédit ? C’est Mine Blower, un Wooden Coaster de chez Gravity Group avec structure en acier, un parcours long de 700 mètres et haut de 25 mètres pourvu de quelques éléments bien sympathiques telles qu’une descente inclinée à 65°, deux virages bien relevés (à 90 et 115°) et, last but not least, une inversion sous la forme d’un Zero G Roll. Un Wooden à inversion ? Ok, ce n’est pas vraiment nouveau pour nous si on inclut dans la catégorie les grands huit RMC tels que Goliath, Outlway Run ou Wildfire. Cela dit, si on parle de véritables montagnes russes en bois, celles avec les planches empilées les unes sur les autres pour former les rails, alors là c’est une première ! Et ben vous savez quoi ? Pour une première, c’est une franche réussite ! Déjà parce que le Zero G Roll présent sur Mine Blower est facilement le meilleur passage du circuit, ensuite, parce que le reste du coaster est extrêmement fun, monument de compacité et de punch comme sait si bien les créer Gravity Group ! Après Mako, voici un deuxième gling aah en un chapitre ! Et puis… et puis c’est déjà tout pour ces +1 floridien ! Ça n’aura pas été le trip le plus rentable pour le compteur ce voyage à Orlando... Allez, il en reste encore un dernier avec Cobra’s Curse à Busch Gardens. Mais ça, ce sera pour le prochain chapitre ! |
Chapitre 2 : La grande Buscherie
Parc visité : Busch Gardens Tampa
Après Sea World, direction Tampa et son Busch Gardens, un parc où, au contraire du précédent, on n’a pas à trop se forcer pour y retourner ! Pourquoi ? Parce que le parc est grand, magnifique, pourvu d’une très belle collection de coasters et d’une Free Fall pas piquée des hannetons, mais aussi parce que nous y attend le dernier nouveau crédit du trip ainsi que la soirée Howl-O-Scream, un des events Halloween les plus réputés parmi les parcs d’attractions. Vu que pour l’instant, il fait encore jour, on va commencer par le +1. Il s’appelle Cobra’s Curse et il s’agit d’un Spinning Coaster de chez Mack un peu particulier… Déjà, il possède des wagons de quatre passagers, non pas assis dos à dos comme sur Euromir, le Twist ou les autres Spinning du constructeur allemand, mais sur deux rangées l’une derrière l’autre. Ensuite, il est muni d’un ascenseur vertical et d’un second lift (à pneus cette fois-ci), qui séparent les trois parties du circuit, la première se faisant en marche avant, la seconde en marche arrière et enfin la dernière en mode rotations libres. Avant de tester tout cela, déjà faut-il remonter la longue file d’attente de l’attraction. Celle-ci est nettement plus travaillée que celles des autres attractions de Busch Gardens (où les files se résument souvent à un enchaînement de zigzags sous un auvent). Ici il y a de la déco et plusieurs salles où s’alternent vivariums remplis de serpents et effets de projections plutôt bien fichus. Finalement, on arrive sur le quai, avec défilement continu des trains et embarquement via tapis roulant. On s’installe, on ferme son harnais et on avant pour ce Cobra’s Curse ! Comme mentionné quelques lignes plus haut, le circuit débute par un ascenseur vertical dans la même lignée que celui du Matterhorn Blitz d’Europa Park mais sans le basculement à mi-hauteur. Arrivés en haut, un petit virage incliné vers l’extérieur afin d’admirer de très près l’énorme statue de serpent qui domine l’attraction et c’est parti pour la grande descente d’une vingtaine de mètres de hauteur. Une spirale inclinée plus tard, nous voilà sur un frein de mi-parcours où les trains sont bien décélérés avant que les wagons ne pivotent de 180° sur eux-mêmes. On continue donc en marche arrière avec une petite spirale proche du sol et ponctuée de micro bosses assez anecdotiques. Après cela vient le lift à pneus et enfin la partie en rotations libres qui enchaîne trois fers à cheval plus ou moins relevés entrecoupés de passages dans des tranchées. Voilà, ça c’est pour ce qui est du parcours de ce Cobra’s Curse ! Pour ce qui est des sensations c’est plutôt pas mal, tout en restant très familial. Le fait d’avoir trois modes de progression différents (en avant, en arrière, en free spin) permet d’apporter de la variété mais a aussi l’inconvénient de créer des coupures sur le circuit. A se demander s’il n’aurait pas mieux valu tout faire en mode rotation libre, d’autant plus que la troisième partie du circuit (celle où les wagons tournent sur eux-mêmes) est de loin la plus intéressante… Quoiqu’il en soit, il manquait à Busch Gardens Tampa une montagne russe de bonne facture qui soit accessibles aux petits comme aux grands, ce n’est à présent plus le cas ! Avant de passer à Howl-O-Scream, rapidement quelques lignes sur le reste du parc. Rien de bien nouveau mais toujours du bien sympathique avec les trois B&M locaux, qui ne semblent pas vieillir et que l’on prend toujours autant de plaisir à faire et à refaire, que ce soit Montu, Kumba ou notre chouchou Sheikra. Après il y a également les jolies bébêtes Intamin que sont le long LSM Coaster Cheetah Hunt et la délicieusement vicieuse Free Fall Falcon’s Fury ! Et sinon, pas grand-chose d’autre mais j’avoue que ce n’est pas si gênant que cela. La preuve, après trois visites à Busch Gardens Tampa, on ne voit toujours pas le temps passer ! Et on en arrive donc à Howl-O-Scream… Sur le principe, c’est une soirée Halloween avant tout destinée aux ados et aux adultes, autrement dit en mode trouillomètre réglé au maximum ! L’évènement se déroule dans tout le parc de 18h30 à 1h du mat et, comme dans les soirées similaires à Universal (ou en Europe à Movie Park et Walibi Holland), l’offre se compose d’un ensemble de parcours à pied horrifiques et de Scare Zones, où des acteurs déguisés s’amuseront à venir faire crier les demoiselles, de peur et non de plaisir cette fois-ci, n’en déplaise à ce bon vieux Werner ! Le gros point positif d’Howl-O-Scream, c’est avant tout l’ambiance dans l’event. Le parc tire particulièrement bien profit de ses très nombreux espaces paysagers pour y créer à coup de fumée et de jeux de lumière une atmosphère toute singulière, sombre à souhait, et propice à quelques sursauts dus aux monstres jaillissant des fourrés ! Ajoutez à cela cinq Scare Zones simples mais bien fichues, avec quelques belles idées de thèmes tels qu’un marché de viande (pas des plus sains) ou une école dévastée. Côté maisons hantées, l’event en propose sept. La plus originale du lot est Zombie Containment, un parcours où vous êtes équipés de pistolets laser avec pour mission d’aller dézinguer du zombie. Malheureusement, si le principe est très attrayant, le résultat l’est beaucoup moins… On a au final du mal à se prendre au jeu et l’ensemble est trop linéaire pour que l’on parvienne à se faire vraiment surprendre… Quant aux autres maisons, c’est plus classique mais aussi plus efficaces. Les ficelles sont certes un peu toujours les mêmes mais les décors sont toujours très bien réalisés et les acteurs très très nombreux. Dans le genre, mention spéciale à Death Water Bayou, un parcours thématisé vaudou aux décors très impressionnants et à Motel Shellburn, une vision bien sympa - et bien entendu totalement horrifique – de l’Amérique des années 50, avec quelques très bon jump scare (ces moments où les acteurs apparaissent subitement pour vous surprendre). Pour finir, Howl-O-Scream c’est aussi l’occasion de tester les plus grosses machines de Busch Gardens Tampa by night. Et là, faut bien dire que Montu, Sheikra, Kumba ou Cheetah Hunt dans le noir quasi-total, c’est juste le panard absolu ! Conclusion sur Halloween à la sauce Busch Gardens ? Sans hésitation un superbe event, avec une offre riche et de qualité, et surtout une ambiance totalement géniale, fantomatique à souhait et meilleure même que celle à Universal Orlando, c’est dire ! |
Chapitre 3 : Univers’Halloween
Parcs visités : Universal Studios Orlando, Islands of Adventure
D’habitude, c’est avec Universal que je clos les trip-reports floridiens, et ben pas cette fois-ci ! Qu’on se le dise, après quasi une décennie de règne sans partage d’Universal sur les nouveautés à Orlando, pour ce voyage de 2017, c’est Disney qui aura les honneurs du « meilleur pour la fin » ! Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien eu de neuf aux Studios et à Islands of Adventure depuis notre précédent passage en 2014, bien au contraire ! Entre le nouveau parc aquatique Volcano Bay, les attractions King Kong et Jimmy Fallon, sans oublier les deux nouveaux hôtels, ils sont loin d’avoir chômé à Universal ! Ça n’a tellement pas chômé qu’on va d’ailleurs se prendre deux chapitres pour passer tout cela en revue : les nouveautés parcs dans celui-ci (avec en bonus les célèbres Halloween Horror Nights) et Volcano Bay dans le suivant ! Skull Island: Reign of Kong Pour cette première nouveauté, on est à Islands of Adventure, entre les zones Toon Lagoon et Jurassic Park. C’est ici que se trouve désormais un bout de Skull Island, autrement dit, l’île où vivrait le mythique King Kong, dont on nous propose justement d’aller à la rencontre ! Pour cela, le plus simple (après avoir traversée une des files d’attente les plus sombres qu’on ait jamais vues) est d’emprunter de très gros véhicules trackless 72 places et de chausser une paire de lunettes 3D, au cas où l’ont croiserait un ou deux écrans en route, ce qui ne serait pas une première à Universal ! La balade commence ensuite par un bref passage en extérieur, le temps d’admirer l’énorme temple dans lequel on ne tardera pas à pénétrer. Une fois à l’intérieur, on enchaîne d’abord deux scènes sur écrans 3D qui raviront les amateurs de créatures bien dégueues. Après cela, on continue avec un tunnel immersif reprenant le film également visible dans le Tram Tour d’Universal Hollywood, dans lequel on se retrouve au milieu de l’affrontement entre Kong et un groupe de T-Rex qui ont apparemment envie qu’on leur serve de déjeuner. Pour finir, c’est une rencontre en face à face avec Kong qui nous attend, histoire de lui faire un petit coucou avant de regagner le quai de déchargement. Ok, ça c’est pour le spoil complet de l’attraction (ne me remerciez pas si vous vouliez garder la surprise !) … Quant à l’intérêt de la chose, que peut-on en dire ? Que c’est franchement pas mal, largement mieux que Transformers et étonnamment dark pour une attraction de parc de loisirs ! Côté médias, rien à redire, les films sont bien faits et la 3D de très bonne qualité, idem pour l’intégration des écrans dans les décors réels. En somme, King Kong est une attraction très plaisante qui a pourtant un gros défaut : se trouver dans le même parc que Spiderman. Et au match des Dark Rides 4D, il n’y a même pas besoin de réfléchir plus d’un quart de seconde : l’araignée écrase le gros singe par KO ! En somme, dans n’importe quel parc, ce King Kong serait un véritable hit, à Islands of Adventure, c’est juste une attraction de plus que l’on fait lorsque l’on passe devant. Dommage… Race through New York starring Jimmy Fallon Il ne suffit que d’un coup de Poudlard Express et nous voici aux Studios où nous attendait l’autre nouveauté d’Universal. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jimmy Fallon est l’animateur du plus vieux talkshow américain (que les français n’arrêtent pas d’essayer de copier sans succès), le Tonight Show, diffusé sur la chaîne NBC, comme par hasard appartenant au même groupe qu’Universal ! Eh oui, un peu d’auto-promo, ça ne fait jamais de mal ! Quant à l’attraction, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un simulateur 3D. Hein, quoi, comment ? Un simulateur en 2017 ? Genre la plateforme dynamique devant un gros écran ? Yep ! Genre le truc qui était déjà ringard en 2000 ? Exactement ! Mais alors, qu’est-ce que ça vient fiche à Universal ?? Ah ben ça faudra le leur demander, nous, on n’a pas trop compris ! Non parce que, ok, c’est bien fait, le média, la 3D, tout ça, mais c’est juste que ça ne sert à rien cette attraction. D’ailleurs j’ai déjà oublié ce qu’il se passait dans le film, c’est vous dire ! A la rigueur, le seul intérêt de l’attraction, c’est sa file d’attente. Enfin sa non file d’attente plutôt… Entendez par là que, si jamais l’envie vous prend d’aller à la rencontre de Jimmy Fallon et de survoler New York en sa compagnie, il vous faudra réserver un horaire de passage (un peu comme un Fastpass) et revenir à l’heure indiquée. On vous remettra alors un ticket de couleur et vous aurez encore à patienter un petit quart d’heure dans un ensemble des salles avec canapés et écrans diffusant des extraits du shows. Universal semble beaucoup croire à ce concept puisqu’il sera également appliqué à l’attraction Fast & Furious qui ouvre l’an prochain. Après, du temps que cela ne concerne que quelques attractions, pas de soucis, il ne faut juste pas que cela devienne systématique comme à Volcano Bay où l’on se retrouve à ne plus rien avoir à faire pendant que l’on attend la fin de sa réservation… Allez, ça suffit pour les nouveautés des parcs Universal. Comme vous l’aurez compris, c’était loin d’être la folie comme ça avait pu l’être au moment des ouvertures des deux zones Harry Potter. Que ce soit avec Kong ou Jimmy Fallon, dans les deux cas, le constat est le même : il est grand temps qu’Universal se renouvelle ! Les attractions 3, 4, 5D ou plus si affinités, c’est bon, on a compris ! En espérant qu’on reviendra à quelque chose de plus réel et tangible avec le nouveau coaster prévu en 2019 en remplacement de Dragon Challenge. Oui parce que, comment vous dire, on n’attend absolument rien de Fast & Furious ! Ce que l’on attendait en revanche, ce sont les Horror Nights, l’event Halloween made in Universal, véritable référence en la matière. Pour le coup, ils sortent les gros moyens : 35 soirées jusqu’à 1 voire 2 heures du mat’, un évènement dans tout le parc avec neuf maisons hantées et six scare zones, des acteurs à chaque coin de rue, bref l’artillerie lourde de chez lourde ! Ben vous savez quoi ? Ah oui, vous le savez, je l’ai déjà dit à la fin du chapitre précédent… on a préféré Howl-O-Scream ! Pas que les Horror Nights ne soient pas bien, loin de là ! Juste que l’ambiance dans le parc était plus sympa à Busch Gardens. Faut croire que les grands espaces paysagers ça fonctionne mieux que les rues thématisées pour faire monter le trouillomètre ! Allez, si ce n’était pas aussi bien qu’on aurait pu l’imaginer, y avait quand même du très bon ! Côté maisons hantées, petite préférence pour celles dédiées à Saw (la plus gore), à The Shining (parce que The Shining quoi) ainsi qu’à celle à thème vaudou (la plus belle). Dans tous les cas, les décors sont superbes, parfois hauts de deux à trois niveaux, et le tout est accompagné d’un nombre d’acteurs tellement important qu’on en oublie un peu qu’on est quasi toujours à la queue leu-leu dans les différents parcours, ce qui a parfois tendance à nuire à l’expérience ! Côté Scare Zones, les palmes iront ici à celle dédiée à The Purge. Ambiance top, acteurs déchaînés, jeu avec le public, petite parade avec motos vrombissantes et gardes armés pas commodes, rien à dire, c’est de loin celle où l’on a passé le plus de temps et où l’on s’est le plus éclaté ! Voilà donc pour Universal cuvée 2017. Je n’ai pas reparlé des attractions qu’on connaissait déjà (et dont j’avais bien parlé dans les deux Trip Reports consacré au resort en 2010 et 2014) mais que voulez-vous que j’ajoute sur des chefs d’œuvre comme Forbidden Journey, Gringotts, Spiderman, Revenge of the Mummy et consort ? Qu’on les a refaits avec toujours autant de plaisir ? En effet. Qu’on reviendra encore les re-refaire ? Définitivement ! Qu’il faudrait maintenant enchaîner avec le chapitre suivant et Volcano Bay ? Excellente idée ! |
Chapitre 4 : Volcano Bof
Parc visité : Volcano Bay
Volcano Bay, aaah Volcano Bay… D’un côté, Universal nous promettait le parc aquatique nouvelle génération, avec les toboggans les plus dingues, la déco la plus immersive et même un bracelet top technologique capable de faire des files d’attente une chose du passé. De l’autre, il y avait la note Trip Advisor : 2.5/5, autrement dit un accident industriel en termes de satisfaction, avec des commentaires de visiteurs pas franchement élogieux, parlant de files interminables, de parc totalement désorganisé, j’en passe et des pas meilleurs ! Tout ça pour dire qu’entre la promesse et le résultat, on s’attendait un peu au pire ! Après, comme toujours, rien de mieux que de se faire son propre avis… en prenant quelques précautions tout de même ! Genre visiter le parc en semaine, en profitant de l’heure de préouverture réservée aux résidents des hôtels du resort tant qu’à faire… Grand bien nous en a pris puisqu’en une heure on a pu tester tous les toboggans du parc, sans avoir à utiliser le fameux bracelet soi-disant magique (le Tapu Tapu, j’y reviendrai plus tard) et surtout sans avoir à attendre plus de cinq minutes par glissade ! Du coup, on va voir ce que tout cela donne !! Krakatau Aqua Coaster L’attraction phare du parc, abritée dans le gros volcan qui domine tout le parc et accessoirement l’un des plus grands Watercoasters au monde. Comme tous les autres toboggans de Volcano Bay, il est signé Proslide et, comme souvent sur ce type d’attractions signées du constructeur canadien, il utilise un système de propulsion magnétique pour faire remonter à sept reprises les canots quatre places à bord desquels prennent place les passagers. Cela étant dit, niveaux sensations, qu’est-ce que ça donne ? Pas grand-chose hélas… Le parcours est long mais ultra répétitif (descente, montée, demi-tour, descente, montée, demi-tour, encore et encore), et surtout, mis à part sur la toute dernière descente, on n’a jamais le moindre airtime ! En somme, on est bien loin de la folie du modèle similaire de Holiday World ! Kala & Tai Nui Serpentine Body Slides Ah oui, j’ai oublié de préciser : les noms des toboggans de Volcano Bay sont justes impossibles à retenir, ce qui ne simplifie pas les choses quand on les cherche sur les panneaux de signalétique du parc ! Bref, pour ces deux-là on reste sur le Volcan et on se paie une bonne volée de marches afin de monter jusqu’à 38 mètres, hauteur de laquelle partent ces toboggans à trappe. Après ce toujours délicieux moment de flip, la suite de leur parcours consiste en une succession de virages bien serrés. J’avais un peu peur que le résultat soit une usine à G à la limite du confortable mais non, les sensations sont bien gérées et les moments très intenses sont entrecoupés par des parties plus calmes. En somme, j’ai bien aimé ! Ko’okiri Body Plunge Le troisième toboggan à trappe partant du sommet du volcan mais où ce coup-ci la descente se fait d’une traite jusqu’en bas. Je ne sais pas si c’est parce qu’on commence à y être habitué mais j’ai le souvenir d’avoir bien plus flippé sur celui de Kentucky Kingdom qui doit faire à peu près la même hauteur. Ou alors est-ce lié au fait que l’un est entouré d’un gros volume de déco alors que l’autre part simplement d’une tour toute fluette ? Punga Racer On passe de l’autre côté du volcan pour ce toboggan à quatre pistes où l’on se fait la course allongé la tête la première sur un matelas. La descente n’est pas particulièrement longue ni particulièrement rapide… Autrement dit, aussi fait, aussitôt oublié ! Honu Ika Moana Ici on a à faire à deux gros toboggans à bouées cinq places. Le premier, Ika Moana, est tout ce qu’il y a de plus classique et surtout tout ce qu’il y a de plus chiant puisque, d’une part, la bouée ne tourne pas sur elle-même et, d’autre part, elle n’oscille jamais vraiment sur les parois du toboggan. Heureusement, du côté de Honu, c’est déjà bien mieux ! Là c’est un double Tornado Wall auquel on a droit et qui offre quelques très bonnes sensations, que ce soit sur les murs sur lesquels monte la bouée ou sur les jolies descentes bien raides qui les précèdent. Sans trop d’hésitation le meilleur toboggan en bouées de Volcano Bay ! Taniwha Tubes On reste dans la bouée, deux places cette fois-ci, avec cette tour qui comporte quatre toboggans, deux verts et deux bleus. La principale différence vient du fait que les toboggans bleus comportent chacun deux sections avec virage très serrés alors que les verts non. Du coup de descentes sans intérêt (les vertes), on passe à des descentes sans intérêts avec des virages serrés. Youpi ! Maku Puihi Round Raft Rides Des bouées, encore et toujours, mais six places pour finir, et en deux versions ! Maku, c’est celle avec les éléments Flying Saucer, sortes de grosses soucoupes où la bouée fait un demi-tour sans que l’on comprenne trop à quoi cela sert au final. Du côté de Puihi, c’est un peu mieux puisqu’on a droit ici à deux mini Tornado qui, même s’ils sont rigolos, ne parviennent toutefois pas à rivaliser avec la version XL ou même les deux murs verticaux de Honu. Ohyah & Ohno Drop Slides On finit le passage en revue des toboggans avec ces deux petites descentes, dont le seul intérêt est que la fin du tube se trouve à 1.5 (Ohyah) ou 2.5 (Ohno) mètres au-dessus du bassin de réception. Marrant même si un peu fadasse à côté de l’espèce de toboggan-tremplin de Caneva Aqua Park ! Ok, je crois que c’est tout pour ce qui est des instants glissades. Si on doit résumer : Honu très bien, les deux toboggans à trappes (c’était quoi leurs noms déjà ?) bien marrants aussi, le reste, beaucoup plus bof bof, pas nul, mais jamais bien terrible non plus ! Cela dit, on n’a pas encore fait le tour du parc ! Il nous reste à voir la grosse piscine à vagues Waturi Beach, les aires de jeux pour enfants (il y en a deux, une de chaque côté du parc), la Lazy River pépère Kopiko Wai Winding River et, voilà qui est déjà plus intéressant, sa version plus dynamique, TeAwa The Fearless River, où le courant est bien plus fort et où on a même droit à quelques vagues par moment. Et si c’était finalement ça la bonne surprise de Volcano Bay ? Parce que, pour le reste, on a beau eu chercher, on a eu un peu de mal à le trouver ce parc aquatique 2.0 ! Niveau organisation d’abord, c’est tout ce qu’il y a de plus classique : une piscine à vague centrale, des rivières sauvages et un ensemble de tours desquelles partent les toboggans. On est bien loin des concepts à la Wild Wadi ou Aquaventure où plusieurs attractions sont interconnectées, ce qui permet de passer de l’une à l’autre sans sortir de l’eau et d’avoir l’impression de vraiment profiter du parc et pas de constamment être en train de grimper au sommet d’une tour pour à peine 30 secondes de descente derrière ! Après, niveau déco, y a du très bon, que ce soit la végétation, déjà très immersive malgré les seulement quatre mois d’ouverture, ou ce très impressionnant volcan, pour peu qu’on le regarde du bon angle ! En effet, il suffit de passer de l’autre côté de la piscine à vagues pour découvrir une montagne comme éventrée, où toutes les structures de toboggans apparaissent au grand jour, avec tuyauterie, filets de protection et plus si affinités (ou pas). Pour les tours des toboggans, c’est pareil : rien du tout en termes de thématisation si ce n’est un petit toit pour faire polynésien. A voir tout cela, on se demande s’il n’y a pas eu de la grosse coupe budgétaire à un moment donné du projet ! On continue avec les toboggans. Je l’ai déjà dit plus haut, sur la vingtaine que propose Volcano Bay, trois à peine sortent du lot. Ajoutez à cela que c’est pas mal le bordel au niveau des poids pour le remplissage des bouées, si bien que très peu partent remplies à 100% et que cela s’en ressent grandement sur les capacités. Ah, et je vous passe le fait que les deux toboggans à trappe bien sympas ne sont pas accessibles aux plus de 85kg ! Pour finir, le Tapu Tapu… On n’a pas eu à s’en servir et j’aurais tendance à dire : heureusement ! Ce truc, ça sent juste l’énorme usine à gaz et, pire encore, à frustration ! Que je vous explique… Pour réserver votre tour sur un toboggan, il faut aller activer votre Tapu Tapu sur des bornes situées au départ de celui-ci. Il n’est pas possible de réserver les toboggans directement depuis le Tapu Tapu ni ailleurs dans le parc, non, uniquement devant le toboggan que vous voulez faire. Ensuite, il faut attendre, souvent longtemps (après l’ouverture du parc aux visiteurs hors hôtels, les temps d’attente tournaient entre 20 et 45 minutes) et sans avoir grand-chose à faire si ce n’est de la piscine à vagues, de la rivière sauvage ou de la farniente sur un transat. Eh oui, impossible de faire un autre toboggan en file classique, il n’y en a pas ! Mais voilà que votre Tapu Tapu vibre, c’est l’heure d’aller faire votre tour de toboggan, chouette, chouette ! Oui… mais non ! Car vous allez encore devoir attendre, sans doute 20 minutes voire plus (on n’a pas testé) puisque, dans la plupart des cas, les escaliers des tours de toboggans étaient remplis jusqu’à mi-hauteur (et Dieu sait si elles sont hautes ces fichues tours). Pendant ce temps-là, vous pourriez réserver une autre attraction, mais non, impossible vu que vous êtes maintenant dans la file (la désactivation se fait à l’entrée de celle-ci) et que les bornes sont, elles, à l’entrée des toboggans ! Non là, franchement, je comprends qu’ils puissent y en avoir qui ait des envies de meurtre ! Allez, c’est tout pour Volcano Bay ! Universal a sans doute voulu bien faire en tentant de réinventer le parc aquatique mais, au final, ils se sont juste plantés, y a pas d’autre mot ! Si pour ce qui est de l’offre, ça reste somme toute honnête (même si pas exceptionnel) et toujours perfectible, pour ce qui est de leur système de réservation, je ne sais pas trop comment ils vont s’en sortir pour l’améliorer. Je leur souhaite en tout cas bien du courage ! En ce qui nous concerne, la prochaine fois qu’on ira faire un parc aquatique à Orlando, je crois qu’on retournera plutôt chez Disney ou à Aquatica ! |
Chapitre 5 : Le tour du (Disney) monde en 80 lignes
Parcs visités : Disney's Hollywood Studios, Magic Kingdom, Epcot, Typhoon Lagoon
On attaque la dernière ligne droite du Trip Report avec ce premier chapitre consacré à Disney World. Je pense que tout le monde est au courant, Disney World, c’est le plus grand parc d’attractions au monde. On n’y trouve d’ailleurs non pas un mais quatre parcs, complétés par deux parcs aquatiques, des golfs, classiques ou minis, un complexe de loisirs et une bonne vingtaine d’hôtels. L’ensemble est juste gigantesque, démesuré, trop grand même à notre humble avis ! Car si vous êtes des lecteurs réguliers de TnP et que vous avez parcouru les deux Trip Reports que l’on a déjà consacré au resort Disney floridien en 2010 et 2014 (si non, paaaaaas bien), vous savez qu’on n’est pas forcément très fan de l’endroit. Le monde, les parcs à l’offre individuellement souvent limitée qui oblige à en changer dans la journée (avec au passage de long temps de transfert), les Fastpass+ qu’il faut réserver bien à l’avance pour être certain d’en décrocher un pour les attractions les plus populaires, toutes ces raisons et quelques autres encore font qu’une visite à Disney World est tout sauf une sinécure ! Cela dit, il faut bien avouer que sur nos trois fois, celle-ci aura été sans doute la meilleure. Pourquoi ? Déjà parce qu’on a espacé les visites. Au lieu de faire quatre jours d’affilé, on a fait 2 + 2 avec un week-end au milieu. Du coup, on s’est un peu moins senti immergé dans cette magie souvent gnangnan et vite envahissante. Ensuite, bonne nouvelle, le système des Fastpass+ s’est bien amélioré depuis 2014. Il faut toujours réserver les trois premiers bien en amont de la visite (et de préférence les prendre pour le matin) mais ensuite, plus besoin de repasser par les bornes, on peut utiliser directement l’appli du parc. Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à rafraîchir à plusieurs reprises la page des choix de réservations avant de valider un Fastpass, ça nous est arrivé plusieurs fois d’en choper un pour une attraction populaire qui n’était pas disponible aux premiers essais. Au final, mis à part pour Seven Dwarfs Mine Train et Flight of Passage, on aura réussi à tout faire en Fastpass ou avec max 20 minutes d’attente ! Dernier point très (très très très… très) positif de cette nouvelle visite : la découverte de Pandora : the World of Avatar. Ah, on me fait signe que celui-ci, on se le garde pour le prochain chapitre. Soit, faut bien vous donner une raison pour lire ce compte-rendu jusqu’au bout ! En attendant, on va passer en revue vite fait bien fait le reste des parcs et parler et peu des nouveautés qu’on y a trouvées… ou pas, vu que pour certains il n’y en avait tout simplement pas ! Disney’s Hollywood Studios Quoi de neuf à Disney’s Hollywood Studios ? Plein de choses : Toy Story Land avec son nouveau joujou Mack, Star Wars: Galaxy Edge avec son Dark Ride nouvelle génération et son simulateur de Millennium Falcon, l’attraction Mickey et Minnie qui remplace The Great Movie Ride… Sauf que tout cela, ce n’est pas encore ouvert pour le visiteur. En attendant, le parc a perdu la moitié de sa surface dans les chantiers en cours et l’offre n’est pas loin d’être aussi faible que celle des Walt Disney Studios ! Dans ce cas, un tour de Toy Story Mania, un peu de Tower of Terror, Muppets, Star Tours et Rock’n’Roller Coaster tant qu’à être dans le coin et on s’arrache ! Magic Kingdom Là non plus, rien de nouveau à se mettre sous la dent. Et en plus Splash Mountain est en rehab ! Neeeeext ! Typhoon Lagoon Hormis le fait que Typhoon Lagoon soit le meilleur water park d’Orlando (désolé Volcano Bay) et qu’il possède la piscine à vagues la plus géniale qui soit (accessoirement la seule où l’on arrive à passer plus de 10 minutes sans se tourner les pouces), le parc aquatique Disney recevait également en 2017 une nouvelle attraction, Miss Adventure Falls. Au programme, Family Raft Slide avec monté embarquée sur tapis roulant et descente ma foi fort gentillette où il ne faut pas s’attendre à ce que la bouée ne monte trop sur les parois ou se mette à tourner un peu violemment. Dans le genre, l’attraction similaire Teamboat Springs chez le voisin Blizzard Beach est bien plus réussie. Cela dit, peu importe, y a toujours cette fantastique piscine à vagues pour sauver la mise ! Epcot On finit ce tour du monde avec Epcot, le parc du futur d’il y a 30 ans, 35 même vu qu’il a ouvert ses portes en 1982 ! Au rayon des nouveautés, je vous passe la mise à jour de Mission Space, qui n’apporte absolument rien à cette attraction originale mais dont le facteur fun est tellement faible qu’on n’a jamais envie d’en faire un second tour, et j’en arrive directement à ce que vous attendez tous : notre avis sur Frozen Ever After ! Située dans le pavillon norvégien, en remplacement du Boat Ride (nul) Maelstrom, l’attraction reprend le même système de transport pour vous emmener au pays de la Reine des Neiges où il fait bon libérer et délivrer ! Techniquement, rien à redire, c’est bluffant ! Les animatronics sont parmi les plus beaux à ce jour et les effets de projections sont superbement intégrés. Après, il ne faut pas non plus crier au chef d’œuvre… Frozen reste, de par son ampleur, une attraction somme toute secondaire, au même titre qu’un Peter Pan ou un Little Mermaid. Sympa mais on était content de ne pas avoir attendu 90 minutes pour le faire ! Voilà donc pour Epcot… Je ne sais pas trop comment Disney arrivera à s’en sortir avec ce parc… Pour l’instant ils bottent un peu en touche en nous sortant la solution de facilité et les grosses licences ! Je n’ai pas trop de doute sur le fait que le résultat sera très sympa, que ce soit le coaster des Gardiens de la Galaxie ou la version locale de Ratatouille, si tant est qu’ils corrigent au passage les défauts de celle de Paris. Néanmoins, tout cela n’a rien d’une solution à long terme qui pourrait permettre de donner un peu de cachet à ce parc qui en manque terriblement et dont le côté vieillot ne fait que plus ressortir au fur et à mesure que les années passent. Pas facile tout ça ! Ok, les Studios c’est fait, le Magic Kingdom aussi, idem pour Epcot et Typhoon Lagoon. Quant à Blizzard Beach, on n’y a pas remis les pieds ! Non, c’est bon, on a tout vu du Disney World… sauf Animal Kingdom qu’on va se garder pour le dernier chapitre. Le meilleur pour la fin ? Oh que oui !! |
Chapitre 6 : Mieux vaut Avatar que jamais !
Parc visité : Disney Animal Kingdom
Comme je le disais dans le chapitre 3, jusqu’à présent c’était Universal qui fermait la marche de nos trip reports floridiens, la faute à un petit sorcier qui nous avait par deux fois subjugué ! Eh bien pour cette édition 2017, ce sera Disney qui aura cet honneur ! Grâce à quoi ? Je vous le donne en mille (et en même temps je l’ai déjà mentionné à plusieurs reprises) : grâce à Pandora the World of Avatar ! Pandora, en plus d’être dans une galaxie lointaine, très lointaine, ça se trouve désormais aussi à Animal Kingdom, sans trop d’hésitation le plus beau parc de Disney World. Je ne vais pas en remettre une couche sur ce dernier côté attractions : Everest c’est sympa, Kali, 1001 Pattes et le Safari aussi, Dinosaur et le pauvre Spinning Reverchon en revanche, c’est bon pour la poubelle. Ah et n’oublions pas le Festival of the Lion King, le plus chouette spectacle tous parcs Disney confondus ! Et donc Pandora… Comment vous décrire ça… Dire que c’est beau ? Non, ça ne suffit pas ! Dire que c’est magnifique ? Non plus ! Que c’est une putain de claque dans la tronche ? Ok, là on commence à y être ! Faut dire ce qui est, la zone est juste à tomber, avec une déco d’une richesse tout simplement extraordinaire, mention toute spéciale aux innombrables fausses plantes, qui se fondent à la perfection dans la végétation naturelle et se transforment la nuit tombée en autant de sources de lumière. Non, vraiment, chapeau les artistes (et y a dû en avoir un paquet) ! Ensuite les attractions, enfin Flight of Passage surtout ! Honnêtement, je n’en attendais pas des masses… Un Soarin’ amélioré avec des schtroumpfs XXXL et des dragons qui ne crachent même pas de feu, quand Disney nous sort d’un côté Pirates des Caraïbes version Shanghai et Universal les rides des deux zones Harry Potter de l’autre ? Mouais… Et ben vous savez quoi, je ne pense pas m’être jamais autant planté ! Car Flight of Passage est tout simplement la plus incroyable attraction à base média qui soit, et de loin !! Déjà, il y a la file d’attente qui est trèèèèèèèèèèèès trèèèèèèèèèèèès longue, aussi bien dans sa longueur physique que dans son temps d’attente. Pour éviter de trop poireauter, deux solutions : 1- Se pointer une heure avant l’ouverture du parc (en veillant à éviter les journées avec préouverture pour les hôtels) et se mettre dans la file dès que les grilles ouvrent. Une fois l’attraction en fonctionnement, il n’y a généralement pas plus de 30 minutes à attendre, même si la foule peut sembler énorme (et elle l’est). 2- Venir juste avant l’horaire de fermeture du parc et se mettre dans la file. Généralement celle-ci affiche encore des temps record (genre 150 minutes ou plus) mais en vrai on n’y a jamais passé plus de trois quarts d’heure. Donc ok, cette file est longue mais elle aussi trèèèèèèèèèèèès trèèèèèèèèèèèès belle, que ce soit dans sa partie extérieure, où l’on peut profiter du meilleur des points de vue sur la zone, ou lorsque l’on rentre à l’intérieur et que l’on traverse successivement une caverne couvertes de peintures rupestres, la fameuse forêt bioluminescente, avant de finir dans un laboratoire où nous attend un animatronic de Na’vi bluffant de réalisme (et encore, ce n’est rien à côté de celui du shaman dans Na’vi River Journey). Après cela, formation des groupes et en avant pour les deux préshows, où l’indispensable scientifique de service vous expliquera comment vous allez être connectés à un Na’vi volant sur son Banshee. Là encore c’est très bien fait quoiqu’un peu saoulant à la longue… Toutefois, pour vivre ce qui suit, on serait prêt à supporter n’importe quoi, même le préshow de la Mad House de Phantasialand trois fois d’affilé (pas plus, faut pas déconner non plus). On arrive à présent dans un étroit couloir où sont alignés un ensemble de sièges qui rappellent beaucoup ceux d’un Disk’O. On s’assoit, on attend un peu que tout le monde soit prêt et ça y est, on est connecté, c’est parti ! Subitement, les murs disparaissent comme par magie et l’on n’est alors plus dans un couloir mais au bord d’une falaise, en plein cœur de Pandora, sur le dos de notre Banshee. Le voilà très vite qui plonge dans le vide… et que l’on a une impression de vertige comme on n’en ressent même pas au sommet de Sheikra ! Parce que c’est ça qui est dingue sur Flight of Passage : ça a beau être une attraction média, on a des p***** de sensations physiques ! Le reste, ce n’est rien d’autre qu’un kif absolu, au même niveau qu’un très bon coaster ! Tout au long de notre vol s’alternent passages dynamiques, moments d’anthologie (la traversée dans le tube de la vague ou la vrille autour de l’arche de pierre, juste wow !) et instants plus calmes et contemplatifs, qui permettent d’un peu reprendre ses esprits avant d’envoyer à nouveau la sauce ! Techniquement ensuite, c’est juste parfait ! Les images et la 3D sont d’une qualité et d’une netteté incroyable, les sièges bougent sans à-coup, les effets 4D sont juste bien dosés et l’écran est tellement grand qu’il faut vraiment se tourner pour en voir les bords, même lorsqu’on est placé aux extrémités. Autre bon point : Disney a résolu avec Flight of Passage tous les petits irritants de Soarin’ : on ne voit plus l’écran quand on embarque (l’effet de disparition du mur jouant sur la persistance rétinienne est juste génial) ni les pieds des autres visiteurs au-dessus de nous. A la fin de notre premier tour, on a mis un peu de temps à s’en remettre et à trouver les mots pour décrire ce que l’on venait de vivre. Parce que oui, c’en est à ce point : Flight of Passage, c’est juste l’attraction la plus immersive de tous les temps (raaah l’effet du souffle du Banshee), quatre minutes et des brouettes où l’on croit véritablement que l’on vole dans le ciel de Pandora ! Il faut définitivement le voir pour le croire !! Allez, on revient maintenant sur terre, d’autant plus qu’il nous reste une autre attraction à tester : Na’vi River Journey. Bon là, c’est tout de suite moins foufou que Flight of Passage. Au programme, gentil Boat Ride dans un superbe décor de forêt bioluminescente (non mais vous avez vu l’intégration des médias ? Ah non, elle est invisible !) et rencontre avec le plus bel animatronic qu’on n’ait jamais croisé, le truc qui fait tellement vrai, qui bouge avec un tel naturel qu’on dirait que Disney a réussi à créer un Na’vi en chair et en os ! Seul petit regret concernant cette croisière, le fait que les bateaux soient si proches les uns des autres et passent pas mal de temps à jouer aux bumper boats. C’est sûr que quand on a goûté au système de transport du Pirates chinois, on a du mal à désormais se contenter d’un simple canal avec du courant ! Voilà voilà… Après y a encore le resto (pas mauvais et pas donné) et la boutique (juste pas donné) qui sont peut-être les deux seuls éléments un peu décevants de Pandora. En effet, autant dans la zone Harry Potter, les points de vente se justifient totalement puisqu’ils apparaissent dans les films, autant là, et aussi belle leur réalisation soit telle, ça fait un peu cheveu sur la soupe. Allez, c’est un défaut somme toute très mineur… Au final, et comme vous pouvez vous en douter après avoir lu les lignes ci-dessous, Pandora aura vraiment été le gros coup de cœur du séjour. Même si en termes de zone complète, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est notre préférée tous parcs confondus (en ce sens Radiator Springs à California Adventure, Mysterious Island à Disney Sea ou encore Diagon Alley à Universal nous ont plus marqué), on peut tout de même dire que Disney nous a sorti un nouveau chef d’œuvre, sublimé par la présence de son incroyable Flight of Passage, sans doute aujourd'hui ce qu'il se fait de mieux à Orlando en matière d'attraction, n'en déplaise à Spidey ou Harry Potter ! En conclusion, Disney World aura mis du temps à sortir de sa léthargie alors que son concurrent Universal investissait à tout va, et bien l’attente en aura valu la peine ! Et pour ne rien vous cacher, après avoir vu Avatar, je peux vous dire que notre impatience de découvrir la zone Star Wars a été multipliée par 20, si ce n’est plus !!! |
Chapitre 7 : Une fin pour la Floride
Quoi, c’est déjà la fin ? Eh oui, 10 jours à Orlando ça passe vite, et six chapitres de lecture encore plus !
Alors, que retenir de ce nouveau passage par la case Floride ? Euh, c’est une question sérieuse ? Pandora bien entendu avec, en figure de proue, l’incroyable Flight of Passage ! Un an à peine après le Pirates of the Carribean de Disneyland Shanghai, Disney a à nouveau frappé un très grand coup avec cette superbe attraction, où les sensations de vol et de liberté font presque passer un Soarin’ pour un vulgaire carrousel !
Côté crédits ensuite, il n’y en avait que trois au programme, autant dire que ce n’était pas le trip le plus rentable qui soit pour notre compteur… Néanmoins, la bonne nouvelle c’est que, dans le lot, on a découvert deux gling aaah avec Mako, désormais notre montagne russe préférée à Orlando (et numéro 2 en Floride derrière Sheikra), et Mine Blower, un Wooden Coaster compact et punchy comme savent si bien les faire les gars de Gravity Group !
Allez, c’est tout pour cette fois ! Rien que d’avoir écrit toutes ces lignes, ça me donne déjà envie de retourner en Floride. Et avec toutes les nouveautés qui s’annoncent à Orlando pour les années à venir, que ce soit chez Disney ou Universal, quelque chose me dit qu’on ne devrait pas trop tarder à aller y refaire un tour !
Alors, que retenir de ce nouveau passage par la case Floride ? Euh, c’est une question sérieuse ? Pandora bien entendu avec, en figure de proue, l’incroyable Flight of Passage ! Un an à peine après le Pirates of the Carribean de Disneyland Shanghai, Disney a à nouveau frappé un très grand coup avec cette superbe attraction, où les sensations de vol et de liberté font presque passer un Soarin’ pour un vulgaire carrousel !
Côté crédits ensuite, il n’y en avait que trois au programme, autant dire que ce n’était pas le trip le plus rentable qui soit pour notre compteur… Néanmoins, la bonne nouvelle c’est que, dans le lot, on a découvert deux gling aaah avec Mako, désormais notre montagne russe préférée à Orlando (et numéro 2 en Floride derrière Sheikra), et Mine Blower, un Wooden Coaster compact et punchy comme savent si bien les faire les gars de Gravity Group !
Allez, c’est tout pour cette fois ! Rien que d’avoir écrit toutes ces lignes, ça me donne déjà envie de retourner en Floride. Et avec toutes les nouveautés qui s’annoncent à Orlando pour les années à venir, que ce soit chez Disney ou Universal, quelque chose me dit qu’on ne devrait pas trop tarder à aller y refaire un tour !