Juillet 2017
Revis notre aventure en live !
Le BAH Tour, pour Belgique, Allemagne et Hollande, autrement dit, le passage en revue des nouveautés 2017 du coin, voilà en quoi consiste ce trip !
Au programme il y aura donc Efteling avec Symbolica, Plopsaland avec Heidi the Ride, Movie Park avec Star Trek Operation Enterprise et Slagharen avec Gold Rush, mais aussi une bonne dose de créditage compulsif dans pas mal de parcs qu’on a découverts pour l’occasion et dans lesquels il y a de fortes chances qu’on ne remette jamais les pieds !
Tout cela, ça nous fait 4 chapitres, 10 parcs (!!) et peu de lecture pour vous pour les minutes à venir !
Revis notre aventure en live !
Le BAH Tour, pour Belgique, Allemagne et Hollande, autrement dit, le passage en revue des nouveautés 2017 du coin, voilà en quoi consiste ce trip !
Au programme il y aura donc Efteling avec Symbolica, Plopsaland avec Heidi the Ride, Movie Park avec Star Trek Operation Enterprise et Slagharen avec Gold Rush, mais aussi une bonne dose de créditage compulsif dans pas mal de parcs qu’on a découverts pour l’occasion et dans lesquels il y a de fortes chances qu’on ne remette jamais les pieds !
Tout cela, ça nous fait 4 chapitres, 10 parcs (!!) et peu de lecture pour vous pour les minutes à venir !
Chapitre 1 : Des parcs à la pelle !
Parcs visités : Slagharen, De Waarbeek, Plopsa Indoor Coevorden, Hoge Boekel Speelpark, Trampolino, Alpincenter Bottrop
On attaque ce Trip Report par un chapitre très, très, très chargé, avec au programme non pas un, non pas deux, non pas trois (…), non pas six mais sept parcs d’un coup ! Appelez le Guinness Book, on tient un record j’en suis sûr ! Comment ça tout le monde s’en fout ? Parce que le gars qui arrive à péter 60 pastèques à la minute avec sa tête ça intéresse quelqu’un ??? Ok, qu’importe le Guinness, de toute façon je n’aime pas cette bière ! Enchaînons donc avec ce compte rendu, où vous vous rendrez compte (c’est le principe) que ce n’est pas la quantité qui fait la qualité, loin de là ! Slagharen Première étape avec ce parc situé au nord des Pays Bas, pas très loin de la frontière allemande. Slagharen appartient depuis 2012 à Parques Reunidos et, comme beaucoup de parcs sous giron du groupe espagnol, ce dernier n’a pas été spécialement gâté en nouveautés ces dernières années. Pour vous dire, on y était déjà passé en 2007 et depuis, aucune raison ne nous avait poussée à y revenir ! Néanmoins, 10 ans plus tard, nous revoici, nous revoilà, la faute à Gold Rush, un nouveau crédit (enfin, le précédent datait de 2001) qui nous faisait bien envie ! Au menu, Infinity Coaster Gerstlauer avec lancement LSM en trois temps et parcours bien compact, ponctué de quelles-belles-bosses comme on les aime et de deux inversions. Verdict sur Gold Rush ? Pas grand-chose à redire si ce n’est que c’est un peu court et que le confort n’est, comme souvent avec Gerstlauer, pas aussi optimal que sur du Mack, du B&M ou de l’Intamin. Pour le reste, c’est vraiment une jolie bestiole, avec un catapultage plutôt punchy, un très beau moment de flottement la tête en bas à l’issu du launch en marche arrière (le meilleur moment du circuit) et ce qu’il faut de G aussi bien positifs que négatifs pour lier l’ensemble ! Suite de Slagharen ? Comment dire… Y avait du monde et pas d’attractions qui nous faisait spécialement envie. Allez, comme il faut tout de même rentabiliser le billet d’entrée avec autre chose que des tours de Gold Rush, direction le Dark Boat Ride situé juste derrière la nouveauté Gerstlauer et dont j’avais un plutôt bon souvenir. En fait, c’est quand même sacrément vieillot et pas franchement palpitant ! Pour se réveiller, direction la Free Fall locale signée Fabbri, pas bien haute mais bien efficace comme il faut, à l’image de son homologue à Thorpe Park pour ceux qui connaissent. Sinon il y avait également quelques autres nouveautés sous la forme d’un Twist’n’Splash et de pas mal de petits manèges pour enfants, tous thématisés à la sauce Jules Verne. Dans le lot, on a rien testé : le Twist’n’Splash, il ne faisait pas assez beau pour se faire rincer, et les Magic Bikes et autres Rockin’ Tug, c’est bon, on connait ! On va donc s’arrêter là pour cette brève visite de Slagharen, dont on retiendra principalement la bonne découverte qu’a été Gold Rush. Pour le reste, le parc rappelle pas mal Bobbejaanland, avec son côté western vieillissant et ses manèges pas franchement de première fraicheur. Ce n’est pas très sympa comme avis ? J’assume à 100% vu que je ne trouve pas ce parc très sympa non plus ! De Waarbeek De qui-ça-quoi-ça ? De Waarbeek ! C’est quoi ça ? Ben un parc, à ton avis ! Ok, ce n’est pas le plus grand qui soit et ça ne m’étonne pas que vous n’en n’ayez jamais entendu parler ! En fait, le site s’adresse avant tout aux plus petits et propose donc de nombreux manèges qui leur sont destinés. Ah, je vois, on est venu faire du Butterfly… Pas du tout, c’est une antiquité qu’on est venue tester, le plus vieux coaster des Pays Bas s’il vous plait, ouvert en 1930 et baptisé Rodelbaan ! Après, je vous l’accorde, côté stats, avec son impressionnant lift haut de 4 mètres, on n’est pas très loin de celles de ce très cher Butterfly. Cela dit, c’est plutôt aux montagnes russes d’Ai Pioppi que ce Rodelbaan fait penser. Mais si, vous savez, ce parc italien près de Venise où tout est fabriqué maison par un vieil artiste quelque peu frapadingue. Ici, c’est pareil : les rails sont bizarrement tordus et le wagonnet fait avant tout penser à un caddie de supermarché. Pour autant, si niveau sensations c’est très limité, le coaster passe assez bien et son côté bricolé et hors du temps lui confère un certain charme… C’est déjà ça ! +1 et c’est fini ? Non, parce qu’au milieu des mini circuits, des carrousels riquiquis et d’une bonne dose de manèges Heege, De Waarbeek propose également quelques autres attractions hors d’âge telles qu’un des rares Paratrooper européens encore en fonctionnement, une vieille chenille avec capote en toile et une espèce de Whip interactif, sorte d’ancêtre des Jet Ski Zierer, où l’on peut, en tirant sur une corde, rapprocher sa nacelle du centre de rotation avant de la laisser repartir vers l’extérieur, éjectée par la force centrifuge. Voilà, pas grand-chose à ajouter sur cette étape à De Waarbeek qui nous aura occuper le temps d’une heure avant de reprendre la route vers les crédits suivant à… Plopsa Indoor Coevorden Un chapitre avant la visite à Plopsaland, petite séance d’échauffement avec ce parc indoor où l’on retrouve tous les personnages de Studios 100 : Maya, Vik et Viking, Heidi et plus si affinités (ou pas), qui servent ici de thème à une dizaine d’attractions. Dans le lot, on en a testé deux : un Junior Coaster Zierer (modèle Force Two) pour le +1 et Anubis, un gerbotron signé Moser, version XXS du classique Frisbee avec nacelles orientées vers l’extérieur, tellement petit que les mouvements en sont presque saccadés et donc pas forcément très agréables. Pour le reste, c’est du carrousel, de la chaise volante, du Jump Around, j’en passe et des pas forcément meilleurs, qui ne nous auront pas spécialement motivé à nous attarder dans ce Plopsa Indoor ! Hoge Boekel Speelpark Arrêt n°4 et une déprime qui commence à pointer le bout de son nez lorsque l’on découvre Hoge Boekel Speelpark, qui n’est en fait rien de plus qu’une grosse aire de jeux extérieure remplie de structures de grimpe et de manèges Heege. Sauf qu’ici, et au contraire de De Waarbeek, il y a bien un Butterfly… et rien d’autre niveau crédit ! On ajoute donc un +1 à notre compteur et absolument rien d’autre sur ce parc ! Trampolino Après l’aire de jeux outdoor, on prend les mêmes, on ajoute un toit et abracadabra, voici Trampolino h ! Ce parc, on a dû arriver sur le parking pour que je me rappelle qu’on l’avait déjà visité ! A l’époque, il comportait un Tube Coaster ABC Rides, retiré depuis mais largement compensé par l’arrivée de trois autres crédits ! Largement, largement… Déjà, sur les trois, il y en a un qu’on n’a pas pu faire. Il s’agit en effet d’un Kiddie Racer Gerstlauer, sans doute la plus petite montagne russe au monde, dans laquelle il doit être impossible de monter passés six ans. Faudra donc se contenter d’un autre Butterfly (youpi) ainsi que d’une bouse SBF (hip hip hip hourra), situés, comme la plupart des autres attractions du parc, à l’intérieur d’un ancien cours de tennis couvert, qui sent encore aujourd’hui la vieille moquette synthétique et la transpiration. En fait, seul le bruit des balles a été remplacé par les cris des gamins ! De là, je n’ai pas besoin de vous expliquer pourquoi on ne s’est pas spécialement attardé… Alpine Center Bottrop Encore deux étapes, le faut-il vraiment ? Credits before pleasure qu’il disait ! Mouais, ben là-encore, le plaisir ne sera pas de la partie avec cette Alpine Coaster particulièrement apathique, construit à flanc de colline le long d’un ski dôme situé en plein cœur de la Ruhr, avec vue sur quelques-unes des plus grosses usines pétrochimiques de ce qui est la plus grande région industrielle d’Europe. A défaut de mettre les gaz sur le coaster, on les aura eus dans les poumons… Sinksenfoor d’Anvers Histoire de finir cet abattage de crédits en beauté (tout du moins, on l’espérait), direction la fête foraine d’Anvers, plus connue sous le nom de Sinksenfoor. Les fêtes foraines, si vous nous lisez régulièrement, vous savez que lorsqu’elles se trouvent en Allemagne, on aime beaucoup ça, en France, largement moins ! Le problème à Anvers, c’est qu’on se rapproche bien plus de la Foire du Trône que de l’Oktoberfest de Munich ou du Cannstatter Wasen de Stuttgart ! Les manèges de font pas rêver, la faune est en mode survet’ casquette et je n’aurais voulu pour rien au monde soumettre à ma flore intestinale le test de ce que vendaient les barraques présentes sur ce champ de foire ! Allez, on fait nos crédits (un Kiddie et un Spinning Reverchon) et on va se coucher ! Hé mais attendez, ça y est, on est arrivé au bout de ce chapitre ?!! Bon ben ça c’est fait, et heureusement que les trois autres qui suivent seront un peu plus réjouissants parce que là on n’était pas loin de se faire un shoot de prozac ! Que voulez-vous, chasseurs de crédits, ce n’est pas facile tous les jours ! |
Chapitre 2 : Plops’Heidi
Parc visité : Plopsaland
Allez, ça suffit les parcs foireux et les micros crédits, on passe aux choses sérieuses avec Plopsaland ! On est sur la côte belge, il fait nuageux mais pas trop frais et notre dernière visite remonte à… oulaaaa… à loin ! C’était en 2009 pour l’ouverture d’Anubis. Et si depuis le parc belge n’a construit qu’un seul crédit, raison de notre retour cette année, il n’a pas pour autant chômé entre-temps ! On va donc passer tout cela en revue, voulez-vous ? Mayaland On va y aller dans l’ordre chronologique en commençant par cette zone indoor de 3600m² inaugurée en 2011 et située juste à l’entrée du parc, sur la Place des Fontaines. A l’intérieur, rien de bien intéressant pour nous mais il faut bien dire que pour les enfants, c’est sacrément bien fichu ! Il y a plusieurs manèges (un Flying Fish et un Kontiki Zierer ainsi qu’un Demolition Derby Zamperla), des aires de jeux pour les différentes tranches d’âges et un resto pour que les parents puissent se poser devant un café tout en gardant un œil sur leurs marmots. Pour ne rien gâcher, l’ensemble est thématisé avec soin, comme toujours à Plopsaland et constitue donc un lieu idéal pour que les plus jeunes puissent venir s’amuser à l’abris des éléments. Wickieland Après Maya, place à Vik le Viking, qui a eu droit à sa zone deux ans plus tard, sans toit pour le coup, mais avec un Splash Battle Mack et un Disk’O Zamperla, qui se répondent très bien l’un l’autre et sont étroitement imbriqués avec les autres infrastructures de la zone que sont un resto et une petite aire de jeux. L’ensemble forme ainsi un quartier compact, cohérent et très animé, qui, allié à une grosse dose de déco, forme sans doute la zone la plus réussie de tout le parc ! Heidi the Ride Nous sommes à présent en 2017, Plopsaland à encore ouvert depuis un théâtre, un gros resto et un parc aquatique, mais ces trois-là, on ne les a pas testés. Ce qui nous intéresse dans l’immédiat, c’est plutôt Heidi the Ride, un Wooden Coaster GCI aux stats très raisonnables (22 mètres de hauteur, 620 mètres de longueur) mais au circuit très fortement inspiré de celui du White Lightning de Fun Spot en Floride, une montagne russe que l’on avait testée en 2014 et qui nous avait vraiment bien plu ! A Plopsa, même combat ! Le crédit a beau ne pas être bien grand, il passe vraiment nickel, avec une excellente sensation de vitesse, de nombreux airtimes et un confort à toute épreuve. Alors bien sûr, on aurait aimé un peu plus de longueur et de hauteur mais pour Plopsaland, c’est vraiment le grand huit idéal : moins chiant que les Junior Coaster Zierer et Vekoma ou le Powered Mack et moins renversant (et donc effrayant) qu’Anubis, qui a pris au passage un sacré coup de vieux (et nous de sacrés coups dans la tête). Bref, voici l’attraction à sensations familiale qui manquait clairement au parc ! Après cela, et pour ne rien gâcher, Heidi the Ride est accompagné d’une petite zone suisse mini mais toute mimi, dont les chalets de bois apportent une touche d’authenticité bienvenue dans ce parc où les décors sont toujours jolis mais souvent très plastiques. Quant au reste du parc justement, pas grand-chose à redire, c’est toujours aussi nickel et agréable, même si pas franchement au top pour nous en termes d’offre. Un point négatif toutefois, que l’on n’avait moins ressenti lors de nos précédentes visites : les opérations. C’est quand même parfois limite limite, avec des opérateurs peu nombreux qui, Heidi the Ride mis à part, ne se bousculaient pas pour charger bateau, nacelle ou autre train de coaster. Au final, on s’en est plutôt bien tiré, d’autant qu’il n’y avait pas beaucoup de monde dans le parc. Pour autant, on a tout de même eu à attendre 30 minutes pour le SuperSplash, la faute à seulement deux bateaux sur le parcours et des employés vraiment pas pressés ! Attention, attention… Allez, on remballe les lutins (du moins jusqu’au chapitre Efteling), les abeilles et tout le reste. Plopsa, c’était bien sympa mais c’est surtout maintenant bien fini ! Jusqu’à la prochaine fois… |
Chapitre 3 : A la recherche de la nouvelle Star (Trek)
Parc visité : Movie Park Germany
Après Plopsaland, voici encore un parc qu’on n’avait pas visité depuis un petit bout de temps. Si du côté de la Panne, c’était principalement en raison d’une absence de nouveauté susceptible de nous intéresser, à Movie Park, c’était surtout parce que, mis à part pour la tour Intamin High Fall et le coaster Indoor Van Hesling’s Factory, on n’est pas franchement fan de ce parc vieillot aux attractions somme toute très moyennes ! Sans oublier qu’il y a Phantasialand à une heure de route plus au sud… Sauf que voilà, y a du nouveau crédit, du plutôt appétissant qui plus est, avec Star Trek Operation Enterprise, un LSM Coaster Mack avec séquence Half Pipe, une première en Europe, dont on avait déjà pu tester les mérites sur le Soaring with Dragon (signé Intamin) de Hefei Wanda Park. Vu qu’on est là pour ça, direction le coaster sans plus attendre, très visible depuis la place d’entrée du parc mais dont l’accès se fait entre les zones Western et Santa Monica Pier, depuis la toute nouvelle Federation Plaza. Cette dernière est en fait une resucée de vieux bâtiments repeints en blancs et noirs pour faire plus Star Trek mais qui ont un peu du mal à cacher leur ancienne thématisation citadine. Qu’à cela ne tienne, on s’engage dans la file d’attente, où l’on découvre rapidement que le Star Trek de Movie Park n’est pas celui des films sortis dans la dernière décennie mais plutôt celui de la série Nouvelle Génération apparue à la fin des années 80. Du coup, les décors ont un petit côté ringard, mais comme c’est plutôt bien fait, on va dire qu’on pardonne ! Et puis, à être datés dès le début, il n’y a moins de chance qu’ils vieillissent mal !! Arrivé à la fin de la file d’attente, on a droit à deux préshows consécutifs, le premier avec un effet téléportation (oulala) et le second sur le pont du vaisseau Enterprise (carrément). Là encore, c’est assez bien fichu même si ça ne favorise pas vraiment le fait d’enchaîner les tours (oui parce qu’après trois ou quatre fois, ils commencent à nous saouler avec leurs histoires de méchants aliens et de mission de sauvetage) ! Allez, on arrive à présent au quai où nous attend un joli train Mack façon BlueFire, avec sièges et harnais bien confortables, et dans lequel on va poser nos fesses sans plus attendre. Un dispatch plus tard et voici notre train qui avance vers la salle de lancement. Alarm, alarm, la mise à feu est imminente ! Le rail se déplace alors latéralement façon transfer track et nous voici sur la catapulte. La porte du bâtiment s’ouvre, la tension est au maximum et là… le train sort tout gentiment du bâtiment, propulsé à faible vitesse par des roues de friction. Euh, c’est ça le lancement ? C’est comme ça qu’on espère réussir notre mission de sauvetage méga urgente ? Ah voilà, ça finit par accélérer (mollement) via les LSM. On monte un peu sur le Top Hat avant de repartir en arrière. Deuxième coup de boost, en marche arrière, c’est déjà mieux ! Au bout, le train se retrouve sur une flèche verticale vrillée qui fonctionne particulièrement bien à l’arrière (au 1er rang c’est en revanche très anecdotique). On finit cette séquence Half Pipe avec la troisième et dernière accélération, à fond les ballons cette fois-ci et à nouveau dans le sens de la marche. Ce coup-ci, le train passe le Top Hat et le parcours peut maintenant continuer avec une espèce d’Immelmann suivi d’un Heartline Roll en descente. L’élément est assez étrange de l’extérieur mais passe plutôt bien, avec pas mal de Hangtime pour ne rien gâcher. Après cela, on revient plus près du sol pour enchaîner quelques bosses et virages inclinés, ainsi qu’une troisième et dernière inversion qui débouche sur les freins de fin de parcours. Verdict sur Star Trek Operation Enterprise ? Très bien mais pas exceptionnel pour autant… Dans la lignée d’un BlueFire en sorte… Il y a du bon (la séquence Half Pipe, la variété des éléments, le confort des trains) et du moins bon (le démarrage ultra poussif, un petit ventre mou avant la dernière inversion), mais surtout il manque le grain de folie que l’on peut trouver sur les meilleurs grands huit du moment, qu’ils soient signés Rocky Mountain (quasi toutes leurs créations) ou Intamin (Taron mon amour) ! Cela dit, malgré ces défauts somme toute assez mineurs, Star Trek Operation Enterprise se hisse assez facilement au top des montagnes russes de Movie Park Germany. Vous me direz, mis à part Van Helsing’s Factory, je ne sais pas laquelle pourrait ne lui faire ne serait-ce qu’un centimètre carré d’ombre ! Ça c’était pour le méga Mack, y a d’autres nouveautés à tester à Movie Park ? Oh que oui : The Lost Temple. Kézecé ? Une très très grosse bouse, sous la forme d’un Tunnel Immersif signé Holovis et ouvert en 2014. Histoire naze, film de très mauvaise facture, 3D catastrophique qui bugge sans arrêt, à un moment on a fini par retirer nos lunettes afin d’épargner nos yeux qui souffraient le martyr. C’est dommage, la file est plutôt sympa et joliment thématisée. Le reste, en revanche, je crois que c’est une des attractions les plus nulles que l’on a faite depuis un sacré bout de temps !! Ok, Star Trek : 1, Lost Temple : 0, autre chose ? Oui, la Driving School Tortues Ninjas dans la zone Nickland ! Oui… mais non ! Les derniers ajouts ayant été testés, on va maintenant pouvoir se refaire quelques tours de High Fall, de Van Helsing’s Factory et de… Wooden : non ! Le SLC : plutôt crever ! La Wild Mouse alors : c’est sérieux ? Non, on se contentera du raft ride Mystery River (ou de ce qu’il en reste vu l’état lamentable des décors), du Dark Boat Ride Bermuda Dreieck, du sympathique Junior Suspended Vekoma et on refilera s’enchaîner quelques derniers tours de Star Trek avant de plier bagage ! Au final, on aura passé une grosse demie journée à Movie Park Germany et on ne se sera pas tourné les pouces. Même si c’est encore loin d’être la panacée, que le parc fait tout de même très vieillot dans son ensemble, au moins il commence à disposer de quelques attractions qui se font et se refont sans déplaisir. Après, je pense qu’il nous faudra tout de même une nouveauté digne de ce nom pour qu’on revienne y faire un tour… |
Chapitre 4 : Un Dark Ride vraiment bien fée !
Parc visité : Efteling
Les parcs dans lesquels on serait susceptible de revenir uniquement pour tester un Dark Ride, il n’y en a pas des masses. Dans le lot, je mettrais les parcs Disney et Universal, Efteling et… et je crois que c’est à peu près tout ! Eh mais ça tombe bien, voilà justement que, deux ans après le Dive Coaster Baron 1898, le parc batave a cassé sa tirelire et s’est offert pour 35 millions d’euros la plus chère attraction de son histoire : Symbolica, un Dark Ride trackless ETF noyé dans une déco de contes de fées. Qu’attend-on alors pour y retourner ? Rien du tout, on y est ! C’est parti alors ! Symbolica se trouve en plein cœur d’Efteling, à l’emplacement de l’ancienne place centrale qui desservait toutes les zones (toujours aussi vaguement identifiables) du parc. Installer là un Dark Ride nécessitant un aussi gros bâtiment était une idée plutôt osée mais le parc a particulièrement bien réussi son travail d’intégration (y compris du toit visible depuis la Pagode voisine) et l’on a ainsi l’impression que les tours de ce Palais de la Fantaisie ont toujours été là ! Côté histoire, ce n’est pas bien compliqué : le roi du coin accepte de vous recevoir (c’est fort aimable à lui) et, alors que vous alliez entrer dans la salle d’audience, Pardoes, la mascotte du parc et accessoirement bouffon du monarque, vous invite à emprunter un chemin détourné qui vous permettra de découvrir tout le château. C’est tout, ça ne va pas plus loin et c’était clairement la volonté d’Efteling de rester très simple sur le plan de la narration. Et sinon, concrètement, ça donne quoi ? Déjà il y a la file, trèèèès longue et trèèèès chiante, composée uniquement d’auvents en extérieur, sans rien à regarder pour passer le temps. Le bon plan du coup, c’est d’emprunter la single rider, qui avance super vite (merci les nacelles à rangées de 3 places) et qui ne fait pour une fois rien louper de l’expérience puisqu’elle passe également par le préshow. Le préshow, justement, je ne vais rien vous dire dessus pour mieux vous laisser la surprise. Sachez simplement qu’il est plutôt sympa et met bien dans l’ambiance avec son effet final très surprenant. Après cela, encore un peu de file d’attente sans grand intérêt et l’on arrive finalement au quai d’embarquement où se succèdent par trois et à un rythme très soutenu les véhicules trackless qui vont vous transporter dans le Dark Ride proprement dit. Au-delà de ça, toujours pas de spoil. Si vous voulez savoir à quoi cela ressemble, suffit d’aller faire un tour sur Youtube ! Nous, on va se contenter de vous dire ce que l’on en a pensé ! Tout d’abord le positif. Et là, y a pas à réfléchir trop longtemps, l’argument numéro de Symbolica, c’est la déco ! Tout, je dis bien absolument tout, est thématisé : les sols, les murs, les plafonds, on peut regarder à 360°, il n’y a pas 1cm² qui n’ait pas été traité, pas un élément technique qui ne soit pas intégré ! Pour ne rien gâcher, les décors sont immenses, foisonnants, parfois presque trop chargés mais ce n’est pas grave, ça permet de découvrir de nouveaux détails à chaque tour ! Non franchement, un tel niveau d’immersion, il n’y a que chez Disney qu’on peut voir ça ! Et puis, mine de rien, ça fait plaisir de voir un grand Dark Ride en 2017 où tout repose sur des décors tangibles et non pas sur des écrans et des effets spéciaux ! Autre gros argument en faveur de Symbolica, les véhicules trackless. C’est bien simple, jamais on n’avait testé de dark ride où ils étaient aussi bien utilisés. La plupart du temps (et je pense à Ratatouille ou au génial Mystic Manor), malgré la possibilité d’avoir plusieurs parcours, le cheminement reste finalement très linéaire. Et bien pas sur Symbolica ! Naturellement, il y a toujours ces passages où les véhicules (qui se déplacent par trois) se suivent. Pour autant ils peuvent aussi se retrouver parfois seuls, parfois tournoyant les uns autour des autres si bien qu’on en oublie qu’ils sont filoguidés. Allez, après réflexion, je crois qu’il n’y a bien que Winnie the Pooh à Tokyo Disneyland où l’on retrouve une telle impression de circuit non linéaire ! Le négatif à présent, oui parce qu’il y en a aussi un peu. Bon, déjà, il y a l’histoire, très très Efteling et pas forcément notre tasse de thé. Cela dit, plus que le choix du scénario, ce qui manque un peu à Symbolica, c’est une monté en puissance, comme vous avez dans Mystic Manor avec la salle chinoise ou dans Spiderman avec le final sur toits. Ici, il n’y a pas de variation de rythme, pas d’accidents, c’est juste de la balade, magnifique mais parfois un peu trop passive… Autre regret : l’interactivité embarquée. On se croirait presque dans une attraction d’Europa Park tant elle ne sert à rien et fait figure de pur gadget (« Appuie sur le bouton !!!! »). Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas déjà assez de superbes décors à admirer tout au long du parcours ! là, avec cet écran intégré dans le premier rang, l’interactivité ne sert qu’à vous en détourner le regard, ce qui est fort dommage vu leur qualité de réalisation ! Voilà donc pour Symbolica... En conclusion, on peut dire que ce Dark Ride est à 100% dans l’esprit d’Efteling, un peu vintage mais ultra léché, à l’image du reste du parc. Certes la thématique ne me fait pas particulièrement rêver (en ce sens, je préfère Fata Morgana), pour autant, je ne peux que saluer l’énorme travail accompli par les équipes d’Efteling. Un Dark Ride avec ce niveau d’immersion, ce n’est pas tous les jours qu’on en croise ! Ça c’était pour la review de Symbolica et je vois que j’en ai fait une belle tartine (généralement ça veut dire qu’on a beaucoup aimé). Maintenant, quoi d’autre à dire sur Efteling ? Qu’on y a passé une excellente journée, très longue (10h – 23h) et bien remplie, tout comme le parc d’ailleurs, ce qui a occasionné pas mal d’attentes, finalement assez supportables du fait des opérations très efficaces et de la qualité des attractions que l’on trouvait au bout des files. Et puis, vu qu’on avait le temps, on en a aussi profité pour se poser, boire quelques coups, y aller mollo quoi, ce qui n’est généralement pas ce qui nous caractérise ! Sur les attractions du parc, pas grand-chose à redire. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à relire les autres Trip Report qu’on a déjà consacré à Efteling. Quant au parc en lui-même, je crois qu’on l’apprécie un peu plus à chaque visite. Ok, y a déjà le fait qu’on y revient à chaque fois pour une nouveauté et que celle-ci est généralement très réussie. Pour autant, je pense aussi qu’avec l’âge (c’est qu’on n’est plus tout jeune), on profite aujourd’hui mieux du cadre exceptionnel du parc, prenant plus le temps de s’y balader plutôt que de se ruer d’une attraction à l’autre. Pour cela, Efteling est un parc parfait et on y retournera avec plaisir découvrir leur prochaine nouveauté, surtout que celle-ci devrait être une grosse montagne russe ! |