Mai et juin 2017
Revis notre aventure en live !
Après avoir délaissé le continent américain en 2016, nous revoici de l’autre côté de l’Atlantique, à la recherche de toujours plus de crédits à ajouter à notre compteur. Le problème, c’est que ces derniers temps, il n’en a pas ouvert des masses aux Etats Unis… Six Flags se contente de cloner des Dark Rides Justice League et des Free Spin S&S quand Cedar Fair inonde ses parcs de vieux Flat Rides de récup. Du coup, il nous fallait trouver un autre objectif pour ce voyage…
Et pourquoi ne pas aller faire toutes les montagnes russes RMC qu’on n’avait pas encore essayées ? Là au moins on est certain d’avoir à faire à du très bon coaster et, vu qu’à l’époque il nous en restait encore quatre à tester, ça ne semblait pas injouable !
Bingo, ce sera donc le Tennessee et le Kentucky pour Dollywood et Kentucky Kingdom, Mexico City pour son Six Flags et San Francisco… pour son Six Flags aussi. Entre ces quatre-là, ajoutons un peu de visites culturelles, de parcs naturels et… de Viviane Paturel ? Euh non, c’est bon, on aura déjà sa fameuse Vrille Tordue à Six Flags Discovery Kingdom !
Tout cela combiné, ça nous fait 12 jours de balade, un programme bien varié et bien chargé et puis voilà, y a plus qu’à y aller
Revis notre aventure en live !
Après avoir délaissé le continent américain en 2016, nous revoici de l’autre côté de l’Atlantique, à la recherche de toujours plus de crédits à ajouter à notre compteur. Le problème, c’est que ces derniers temps, il n’en a pas ouvert des masses aux Etats Unis… Six Flags se contente de cloner des Dark Rides Justice League et des Free Spin S&S quand Cedar Fair inonde ses parcs de vieux Flat Rides de récup. Du coup, il nous fallait trouver un autre objectif pour ce voyage…
Et pourquoi ne pas aller faire toutes les montagnes russes RMC qu’on n’avait pas encore essayées ? Là au moins on est certain d’avoir à faire à du très bon coaster et, vu qu’à l’époque il nous en restait encore quatre à tester, ça ne semblait pas injouable !
Bingo, ce sera donc le Tennessee et le Kentucky pour Dollywood et Kentucky Kingdom, Mexico City pour son Six Flags et San Francisco… pour son Six Flags aussi. Entre ces quatre-là, ajoutons un peu de visites culturelles, de parcs naturels et… de Viviane Paturel ? Euh non, c’est bon, on aura déjà sa fameuse Vrille Tordue à Six Flags Discovery Kingdom !
Tout cela combiné, ça nous fait 12 jours de balade, un programme bien varié et bien chargé et puis voilà, y a plus qu’à y aller
Chapitre 1 : Des kilomètres et des crédits
Parcs visités : Lake Winnepesaukah, Beech Bend, Gatlinburg Mountain, Ober Gatlinburg
Lorsque vous faites un road trip aux Etats Unis, il y a les parcs que vous voulez visiter… et il y a ceux qui se trouvent entre ! Ainsi, lorsque notre programme nous a amené à partir d’Atlanta pour faire Dollywood puis Kentucky Kingdom (soit plus de 800km de route), il a bien fallu trouver de quoi agrémenter le trajet (et accessoirement faire un peu plus grimper notre compteur à crédits), d’où Lake Winnie, d’où les Alpine Coasters de Pigeon Forge et Gatlinburg, d’où Beech Bend (ok, celui-ci il nous a fait faire un détour) qui vont nous permettre de commencer en douceur ce Trip Report ! Lake Winnie Pour ce premier parc, on se trouve à mi-chemin entre Atlanta et Dollywood, dans la périphérie de Chattanooga. Le nom complet de Lake Winnie, c’est Lake Winnepesaukah, ce qui signifie en amérindien le lac aux belles eaux. Et un lac, il y en a effectivement un, autour duquel s’organise ce petit parc aussi vintage que charmant. Ici, pas de grosses machines infernales signées B&M, Intamin ou RMC mais une foule de petites attractions d’un autre âge qui font la joie des petits et des grands, certaines depuis plus de 80 ans ! Côté crédits, je vous passe la Wild Mouse L&T et la Pomme (fermée, le drame) pour en arriver directement à Cannon Ball, un Wooden Coaster tout blanc construit par PTC en 1967. Ce dernier est pourvu d’un circuit pas spécialement grand (21 mètres de hauteur pour 693 mètres de longueur), se faisant cela dit dans un confort parfait tout en offrant quelques jolis airtimes. Une bonne surprise ! Après cela, il y a également toutes les attractions totalement hors d’âge de Lake Winnie comme le Boat Chute, plus vieille attraction aquatique encore en fonctionnement aux Etats Unis et ancêtre du bien connu Flume Ride. En termes de sensations, ce manège construit en 1927 n’a franchement rien d’exceptionnel. Cela dit, les bateaux sont tellement old school et la structure du lift et de la descente tellement tordue qu’il se dégage de cette attraction un charme totalement suranné. Et puis il y a aussi ce tunnel totalement noir qui dure des plombes pour ne rien ôter à la bizarrerie de l’ensemble… Dans le même genre, vous avez ensuite Wacky Factory, un Dark Ride lui aussi complètement hors du temps (alors qu’il a pourtant été retapé en 2011), fait de peinture UV et de bandeaux LED façon parade électrique. Très vieillot et pas du meilleur des goûts ! Pour finir avec les vieilleries, voici enfin le Fly-O-Plane, un manège signé Eyerly Aircraft Company, à qui l’on doit également le génial Rock-O-Plane (l’espèce de grande roue dont on peut contrôler l’inclinaison des nacelles). Ici il s’agit tout bonnement de l’ancêtre du Sky Fly de Gerstlauer puisqu’on y retrouve ces véhicules auxquels vous pouvez faire faire des tonneaux en actionnant deux ailes latérales. Le résultat est aussi loufoque qu’inconfortable et on a vite fait de partir dans un fou rire entre deux cris de douleur. Totalement improbable et donc totalement immanquable ! Pour le reste de l’offre de Lake Winnie, on revient à du plus classique avec du manège familial, un peu de Flat Ride pas spécialement sexy ainsi qu’un petit parc aquatique. Au final, on sera resté un peu plus d’une heure de demie dans le parc (quasi désert) mais on aura bien apprécié la visite : le temps était parfait, le cadre agréable et les manèges nous ont bien changé de ce à quoi on est habitué ! Une étape intéressante donc, à garder pour la fin de journée afin de profiter du tarif dégressif (oui parce que sinon ce n’est quand même pas donné). Alpine Coasters à Pigeon Forge A Pigeon Forge, il n’y a pas que Dollywood, toute une ribambelle d’attractions craignos, de motels thématisés et de shows ringards, il y a aussi deux Alpine Coasters, construit à même pas 1.5km de distance l’un de l’autre, à chaque fois signés Wiegand et à chaque fois pratiquant des tarifs bien prohibitifs (15$ la descente, on se croirait en Suisse) ! Bon et est-ce qu’à ce prix-là sont-ils au moins sympas ? Pour ce qui est du Smoky Mountain Alpine Coaster, la réponse est clairement oui, y a de la longueur (1200m) et une bonne sensation de vitesse. En revanche, concernant l’autre, à savoir Coaster at Goats on the Roof, ça se traine sévèrement et c’est donc bien moins rigolo ! Alpine Coaster à Gatlinburg Vous n’avez pas eu assez d’Alpine Coaster à Pigeon Forge ? Pas de soucis ! Moyennant un petit quart d’heure de route depuis la capitale du bon goût et du graillon des Smoky Mountain, vous arriverez à Gatlinburg, où vous attendent deux autres exemplaires (avec un troisième en construction pour l’été 2017) ! Le premier du lot, c’est Gatlinburg Mountain Coaster, encore un exemplaire signé Wiegand, avec un parcours moyennant long (762m), moyennement intéressant mais toujours bien corsé lorsqu’il s’agit du coût de la descente ! Quant au suivant, c’est Sky Mountain Coaster à Ober Gatlinburg, une petite station de ski situé dans les hauteurs, accessibles soit par un téléphérique (encore et toujours hors de prix), soit par la route (terriblement tortueuse). La différence avec ses autres congénères de Pigeon Forge et Gatlinburg est que cet Alpine Coaster n’est pas signé Wiegand mais Aquatic Development Group, une boite US à la base spécialisée dans le design de parcs aquatiques (on leur doit par exemple le masterplan de Dollywood’s Splash Country). Ici, ils ont tout simplement fait un beau gros copié-collé à la chinoise de l’attraction Wiegand ! Le problème c’est que la cintreuse qu’ils ont utilisée pour les rails (s’ils en ont utilisé une) n’était pas très bonne qualité et que l’on a au final l’impression de descendre une piste qui aurait été construite en Lego, avec des à-coups à chaque nouvelle portion de voie. Gling prout pour ce qui est accessoirement l’Alpine Coaster le plus cher du coin. A éviter donc ! Beech Bend On termine ce chapitre avec un arrêt à Bowling Green, haut lieu d’un soi-disant massacre, où se trouve par ailleurs l’usine Corvette et le musée qui va avec (ça ce n’est pas de la fake news) ainsi que Beech Bend, un petit parc sans grand prétention si ce n’est celle de vous aligner quelques manèges vieillots sur une grosse dalle d’asphalte ! Beech Bend, on y était déjà passé il y a quelques temps (en 2009 après vérification) et j’en avais dit que le parking était sans doute plus joli que le parc en lui-même, ce qui est toujours assez vrai ! Alala, que ne ferait-on pas pour un +2, bien lamentable qui plus est, avec un Mini Spinning Coaster SBF et un autre Spinning un peu plus grand signé Zamperla, au final tous deux aussi prout l’un que l’autre ! Cela dit, on a tout de même fait une bonne découverte lors de cette visite, celle d’une nouvelle tour de toboggans signée Proslide que le parc a construite en 2016. Au programme, quatre descentes en bouées (avec soupière, Tornado Wall, mini Tornado et Flying Saucer) et de bonnes sensations à la clé, si ce n’est peut-être sur le Flying Saucer dont on a eu un peu de mal à comprendre l’intérêt… Ah et puis sinon on a aussi refait un tour de Kentucky Rumble, le Wooden Coaster GCI local. On n’avait guère été convaincu par cet exemplaire en 2009, et bien on ne l’a pas été plus en 2017, que ce soit dit ! Allez, c’est tout pour cette fournée de petits parcs dont on retiendra principalement Lake Winnie et le Smoky Mountain Alpine Coaster. Pour le reste, faites comme si vous n’aviez rien lu ! |
Chapitre 2 : Cette bouse d’Eclair !
Parc visité : Dollywood
Nous revoici à Dollywood, deux ans après notre précédente visite. La dernière fois, il y avait un gros Wooden RMC en construction et, désormais, il est fini… mais pas ouvert au visiteur ! Kaputt le Lightning Rod ! Entre les problèmes avec les LSM, avec les trains et avec certaines portions de rails, on peut dire que cette montagne russe a enchaîné bien des déboires techniques depuis son inauguration en juin 2016 ! Et bien entendu, poissards que nous sommes, nous en avons fait les frais ! C’est d’autant plus dommage que, même si on ne voit pas grand-chose du parcours de la bête depuis le parc, ce que l’on en aperçoit a l’air franchement sympa, que ce soit ce lift accroché à une très raide colline ou cet enchaînement de cassures vrillées sur le chemin du retour. Que voulez-vous que je vous dise, ce sera pour la prochaine fois ! Oui parce qu’on reviendra, y a pas de doute là-dessus !! Et puis, même sans Lightning Rod, on a passé une excellente journée à Dollywood ! Grand ciel bleu, affluence raisonnable avec max 15 minutes d’attente, les conditions de visite étaient particulièrement optimales pour re-re-redécouvrir ce magnifique parc rempli d’attractions meilleures les unes que les autres ! Dans le lot, il y avait accessoirement deux nouveautés : Drop Line tout d’abord, une Free Fall avec nacelle rotative signée Funtime de 55 mètres de hauteur. Pour ceux qui connaissent le Donjon de l’Extrême de Nigloland, c’est exactement la même chose, avec pas mal de mètres en moins mais une superbe vue sur les montagnes environnantes pour compenser. Après, je dois bien dire qu’en matière de Gyro Drop, celles signées Intamin restent encore et toujours la référence absolue ! Sinon, l’autre ajout de l’année, c’est Whistle Punk Chaser, un mini +1 made in Zamperla, aussi excitant qu’un épisode de Dora l’Exploratrice et en même temps tout aussi fait pour nous que ce fichu dessin animé dont il suffit d’entendre une fois la chanson pour l’avoir ensuite toute la journée dans la tête ! Après cela, envoyez et renvoyez encore et encore du Wild Eagle, de Tennessee Tornado, du FireChaser Express, du Blazing Fury, du Mystery Mine, du Barnstormer et du Thunderhead (avec modération pour ce dernier), arrosez le tout d’un peu de bûches, de raft et de cet improbable toboggan en canots mous et voilà le cocktail idéal pour une journée réussi. Franchement, parmi cette longue liste d’attractions, il n’y en a pas une seule qu’on ne refait pas avec plaisir, voire beaucoup plus que ça, mis à part probablement Thunderhead. On avait vraiment redécouvert ce Wooden GCI lors de notre passage en 2012 mais que ce soit en 2015 ou cette année, le constat est bien plus critique : ça tremble beaucoup et ça décolle très moyennement. Peut-être est-ce l’effet Rocky Mountain sur les montagnes russes en bois traditionnelles… Voilà donc pour ce nouveau chapitre de TnP au pays de Dolly. Au final, et comme dit quelques lignes plus haut, si ce n’est le rendez-vous manqué avec Lightning Rod, on aura une fois de plus particulièrement apprécié cette visite ! Je crois d’ailleurs pouvoir dire qu’aujourd’hui Dollywood est notre parc préféré aux Etats Unis hors Disney et Universal. Autant il y a quelques années j’aurais plutôt eu tendance à choisir les Busch Gardens, autant maintenant, avec le ralentissement au niveau des investissements qu’ils subissent, opposé au fort dynamisme de Dollywood, c’est ce dernier qui remporte notre suffrage ! Allez, à très bientôt Dolly !! |
Chapitre 3 : Chasseur de tempête pour chasseurs de crédits
Parc visité : Kentucky Kingdom
Ça y est, on est arrivé jusqu’à Louisville, dernière étape de cette première partie de voyage. Si l’on est dans le Kentucky, ce n’est pas pour se faire un bucket de délicieux poulet frit (ça je vous le laisse) mais plutôt pour faire un tour dans le royaume local, à savoir Kentucky Kingdom ! En 2014, le parc avait déjà installé le Mini Mega Coaster Lightning Run construit par Chance Rides. Résultat : petit crédit mais maxi sensations ! Pour leur montagne russe suivante, c'est maintenant au tour de RMC d'entrer en scène pour transformer l’ex Wooden Coaster Twisted Twins en Storm Chaser et à nous de revenir à Kentucky Kingdom, avec la ferme intention de poser nos fesses dessus et de pousser quelques cris de plaisir au passage ! La bonne nouvelle pour commencer, c’est que, au contraire du Lightning Rod de Dollywood, ici, ça fonctionne ! Ensuite, je crois qu’avec Storm Chaser, on a à faire au coaster le plus extrême jamais construit par RMC ! Comme toujours, le circuit est parfaitement conçu et rempli de jolis éléments (la 1ère descente avec inversion, l’énorme camelback qui vient juste derrière, etc.) mais je crois que pour le coup, le curseur des G négatifs a été poussé un poil trop loin, notamment sur la fin du parcours où les airtimes sont tellement brutaux que ça en devient douloureux pour les cuisses. Gling aaah tout de même (ça doit être mon côté SM) mais il ne manque pas grand-chose pour que ce soit vraiment too much ! Après cela, quoi d’autre de nouveau à Kentucky Kingdom ? Ah oui, les trains Kumbak sur leur SLC, qui de T2 est devenu T3, revêtant au passage une belle couche de peinture rouge histoire sans doute de nous prévenir qu’on va souffrir ! Et effectivement, on souffre, non pas au niveau de la tête puisque les harnais ne viennent plus nous frôler les oreilles, mais au niveau des cuisses (oui, encore), la faute à un design particulièrement pourri de la barre qui vient vous les cisailler, un peu comme sur le SkyRush de Hersheypark ! Gling prout un jour, gling prout toujours, et accessoirement un fail de plus pour Kumbak ! Pour en finir aux rayons nouveautés, il faut aller jeter un coup d’œil du côté des Flat Rides, avec tout d’abord Zamperla qui a fourni un Vertical Swing (la version made in Italy du Star Flyer) et un Discovery Revolution, et ensuite Larson, qui a livré la nouveauté 2017 du parc, à savoir un Giant Loop. Et puis… et puis je crois que c’est tout ! Vu que le temps était plutôt frais, on a fait l’impasse sur le parc aquatique, d’autant plus qu’il n’avait rien reçu de neuf depuis notre visite en 2014. Je crois donc qu’on peut conclure en disant que si l’offre de Kentucky Kingdom s’est bien étoffée depuis la reprise du parc en 2013, avec en tête de gondole les deux glings aaah que sont Lightning Run et Storm Chaser, le parc a aujourd’hui encore pas mal d’efforts à faire sur d’autres aspects que les manèges, à savoir les opérations et l’ambiance. Oui parce que vas-y que les opérateurs sont lents et vas-y que ça papote au lieu de remplir les trains ! Ce point-là, on s’en était déjà plein dans notre Trip Report de 2014, et force est de constater que les choses n’ont pas eu l’air d’avoir évolué depuis ! Quant à l’ambiance, ben ce n’est pas compliqué, y en a pas ! Service minimum côté décors, pas de musique (ou alors la chaîne de radio locale), bref le vide sidéral. C’est dommage parce que c’est ça aussi qui permet à un simple parc d’attractions de passer au niveau supérieur et de se différencier de ses concurrents… |
Chapitre 4 : Sous le soleil de Mexico…
Parc visité : -
Changement de pays et changement total d’ambiance, bienvenue à Mexico City ! Mexico est l’une des villes les plus peuplées au monde, c’est d’ailleurs très impressionnant vu depuis le hublot de l’avion : les constructions couvrent plaines et collines et semblent ne jamais vouloir s’interrompre sur des kilomètres et des kilomètres ! Autre quasi record local, celui de la pollution, Mexico n’étant pas spécialement réputée pour la qualité de son air, même si les choses semblent être un peu calmées ces derniers temps (ou alors que quelques métropoles chinoises ont réussi à faire encore pire). Ok, on ne va se le cacher, si l’on est dans le coin, c’est en premier lieu pour aller glinger le RMC de Six Flags Mexico. Cela dit, on a été très positivement surpris par la ville en elle-même, bien qu’on en ait seulement visité le centre. Je ne suis cela dit pas certain que la banlieue ait un grand intérêt (on en a aperçu des bouts en allant à Teotihuacan ou à Six Flags), sans compter qu’elle n’est pas réputée pour être des plus sécurisée… Enfin, en ce qui concerne le centre, RAS, on ne s’est jamais senti mal à l’aise et les locaux sont plutôt avenants et très accueillants, que ce soit dans les restos ou les différents sites que l’on a visités et dont je vais vous parler dans les lignes qui suivent. Le centre historique Le centre de Mexico n’est pas spécialement grand et se visite très facilement à pied. Il s’organise autour de la Place de la Constitution, une immense esplanade que bordent notamment la Cathédrale de Mexico, le Palacio National (siège du gouvernement de la région) ou encore le Templo Mayor (les ruines du temple principale de l’ancienne capitale aztèque Tenochtitlan). A noter que sur le côté opposé au Palacio National, on trouve de nombreux restaurant avec toits terrasses, parfaits pour un verre tout en profitant d’une très belle vue. Après cela, engouffrez-vous dans les ruelles pour y découvrir les innombrables bâtiments hérités de l’aire de la colonisation espagnole : églises, palais, couvent, il y a un peu de tout et on peut très souvent visiter, gratuitement ou moyennant un droit d’entrée, généralement très modique. On notera que beaucoup d’édifices sont penchés (notamment les églises), séquelle des nombreux tremblements de terre qui ont frappé la capitale mexicaine tout au long de son histoire. En remontant ensuite l’Avenue Francisco Madero depuis la Place de la Constitution (la grande artère commerçante – et piétonne – de Mexico), vous arriverez au jardin de l’Alameda Central, agréable pour un peu de fraîcheur lorsqu’il commence à faire chaud et à côté duquel se trouve notamment le très beau Musée des Beaux-Arts ainsi que la poste centrale de Mexico, à l’intérieur de laquelle je vous conseille vraiment d’aller jeter un œil, ça vaut le coup ! Basilique Notre Dame de Guadalupe On passe à un autre site majeur de Mexico, légèrement en dehors de l’hypercentre mais très facilement accessible en métro : la Basilique Notre de Dame de Guadalupe. Plus que la cathédrale située sur la Place de la Constitution, cette Basilique est vraiment le haut lieu religieux de la ville, visité chaque année par 15 à 20 millions de touristes, la plaçant ainsi juste derrière la cité vaticane et Notre Dame de Paris au rang des sites catholiques les plus fréquentés au niveau mondial. Plus qu’une église, il s’agit en fait d’un grand complexe constitué d’un parc paysager et de nombreux édifices religieux : églises, chapelles, couvents et donc de la Basilique en elle-même, dans sa version ancienne (aujourd’hui transformée en musée) et sa version plus récente, construite dans les années 70. Au final, rien de bien exceptionnel, après tout, les bondieuseries ce n’est pas forcément notre tasse de thé, cela dit, ça vaut le coup d’être vu, pour l’ampleur du site, pour ses jardins, et pour tout de même un ou deux très beaux édifices. Tlatelolco Après les restes de l’occupation espagnole, on remonte d’un cran en arrière dans l’histoire, à savoir à la période précolombienne, de laquelle date le site de Tlatelolco, surtout connu pour être le lieu de la défaite des Aztèques face aux troupes du conquistador Hernan Cortez. Aujourd’hui, ce qu’il en reste, ce sont beaucoup de ruines et surtout une église, construite en réutilisant les pierres des temples qui se trouvaient auparavant à cet emplacement. Teotihuacan Pour ce dernier site, on quitte Mexico, cap au nord-est, à environ une heure de route du centre. C’est là que se trouve Teotihuacan, l’un des plus grands sites précolombiens d’Amérique du Sud. Construite vers -200, cette ville aurait comportée jusqu’à 200.000 habitants, en faisant l’une des plus importantes au monde à cette époque. Si la plupart des anciennes habitations ont depuis longtemps disparue (la ville s’étendait au total sur plus de 80km²), il reste aujourd’hui encore quelques maisons de notables et surtout de nombreuses pyramides, dont les deux plus importantes, celle du Soleil de la Lune, culminent respectivement à 65 et 43 mètres. Les autres pyramides, plus petites (généralement 10 à 15 mètres de hauteur), sont alignés entre les deux grandes le long d’une artère baptisée Allée des Morts, qui s’étend au total sur plus de quatre kilomètres. Concernant la visite, rien à dire, c’est ultra impressionnant. On retrouve à Teotihuacan la sensation que l’on peut avoir en visitant des sites tels que la Muraille de Chine, les temples égyptiens ou le Forum de Rome, celle de se dire qu’on est au milieu d’un site grandiose, construit il y a plusieurs milliers d’années et qu’on aurait bien aimé voir cela lorsqu’il était à son apogée et non pas seulement à l’état de ruines ! Voilà donc pour Mexico et ses alentours. Comme mentionné en intro, on a vraiment bien apprécié ces trois jours passés dans la capitale mexicaine. Plus ne nous aurait pas forcément été nécessaire mais ce qui est sûr c’est que cela nous a donné envie de continuer à découvrir l’Amérique du Sud (et pas seulement pas ses quelques crédits) ! |
Chapitre 5 : On a fait la Feria
Parc visité : Feria Chapultepec Magico
Après les sites culturels de Mexico, on passe aux parcs avec Chapultepec, un parc… urbain (je vous ai bien eu), à côté duquel se trouve également un parc… d’attractions (c’est déjà mieux, n’est-ce pas ?). Concernant le parc urbain, rapidement, on peut dire qu’il est à Mexico ce que Central Park est à New York ou Hyde Park à Londres, à savoir un immense poumon vert où les locaux peuvent venir se relaxer, faire du sport mais aussi se cultiver, le parc de Chapultepec abritant plusieurs musées dont ceux d’art moderne, d’art contemporain ou encore d’ethnologie. Au milieu de tout cela, il y a également de Château de Chapultepec, qui domine la ville du haut de se promontoire rocheux et qui fut la résidence d’été du vice-roi de la Nouvelle Espace jusqu’à l’indépendance du Mexique en 1862. Ensuite la Feria ! Elle se trouve dans une deuxième partie du Parc de Chapultepec, séparée de la première par une autoroute. On ne peut ici pas vraiment parler de parc d’attractions mais plutôt de fête foraine sédentarisée, avec tout ce qu’il faut de vomitron qui font pas rêver, de manèges pour gosses couverts de Mickey à l’aérographe et accessoirement des quatre crédits que l’on était venu glinger ! Le premier, qui nous accueille d’ailleurs dès l’arrivée à la Feria, c’est Quimera, un gros Triple Loop Schwarzkopf, qui faisait le bonheur des visiteurs de fêtes foraines allemandes dans les années 80-90 avant de partir se balader en Malaisie (à Sunway Lagoon), en Angleterre (à Flamingoland) pour finalement atterrir à la Feria de Chapultepec il y a maintenant 10 ans. De l’extérieur, rien à dire, ça a de la gueule et le circuit n’est pas sans rappeler celui d’un certain Olympia Looping, avec toutefois deux inversions en moins. De l’intérieur… de l’intérieur rien du tout ! Pas ouvert pour le visiteur le crédit et puis c’est tout ! Il aura beau eu faire quelques tours de chauffe à un moment, ça aura finalement été uniquement histoire de nous narguer ! Après Lightning Rod, voilà l’autre raté du trip, qu’on a sans doute moins de chance de revenir faire dans un avenir proche que le RMC de Dollywood ! Pour le crédit suivant, ouvert cette fois-ci, on reste chez ce cher Anton avec un Shuttle Loop, Cascabel 2.0, qui lui était passé par la case Kennywood avant d’arriver à Mexico. Ici, rien de bien original mais, malgré l’âge avancé de la machine, ça passe toujours aussi bien, avec un bon catapultage et une jolie dose de G positifs au menu ! Un tour de Spinning Coaster Zamperla ultra standard ultra pas intéressant plus tard, on arrive devant Montana Rusa, une énorme montagne russe en bois à double circuit en anneaux de Moebius, dont la masse et les structures blanches ne sont pas sans nous rappeler le Colossus original de Six Flags Magic Mountain. Vu la faible affluence, la montagne russe ne tourne qu’à un train mais on peut néanmoins faire les deux circuits (et donc les deux crédits !), anneau de Moebius oblige. Et une fois à bord, qu’est-ce que ça donne ? Pas du très bon au premier tour où nous nous étions mis tout à l’arrière. Certains creux (notamment celui au bas de la deuxième descente) étaient particulièrement tasse-vertèbres et donc désagréable, ce qui nous a laissé avec une petite appréhension pour le deuxième tour. Pour ce dernier, on a pris moins de risque, direction le milieu du train et une rangée sans essieu et voilà que subitement ça passe beaucoup mieux, sans énormément de sensations certes mais sans non plus d’à-coup et de vibrations comme à la première tentative ! Ça c’était pour les crédits. Pour le reste du parc, on n’a pas fait grand-chose… La tour Maurer était HS et les autres Flat Rides ne nous tentaient pas, idem pour le Flume qui avait l’air de bien rincer et qu’on s’est donc économisé (pas envie de faire le trajet du retour en métro tout trempé). On aurait par ailleurs bien tenté le Walk Through horrifique situé en face du Spinning Zamperla mais ce dernier a fermé sans crier gare avant qu’on ait eu le temps d’en faire la visite. Du coup, ça sera tout pour cette Feria ! Conclusion ? Bah… euh… comment vous dire… c’était loin d’être exceptionnel ! Déjà le site en lui-même n’a vraiment aucun charme (sauf si on aime l’ambiance vieille fête foraine ravagée), ensuite le grand huit le plus intéressant du lot était fermé et le plus gros (Montana Rusa) loin d’avoir un intérêt très développé. Au final, on retiendra donc uniquement le Shuttle Loop Schwarzkopf, ce qui, vous en conviendrez, fait tout de même un peu maigre ! |
Chapitre 6 : Six Flags over blindé
Parc visité : Six Flags Mexico
Troisième et dernière étape mexicaine avec raison initiale de notre passage dans le coin : Six Flags Mexico. Le parc est situé dans la banlieue de la ville, à environ une heure de trajet du centre. Plutôt que de se taper le métro et un bus pour y aller, on a opté pour le taxi ; à même pas 10€ l’aller depuis notre hôtel, on s’est dit qu’on pouvait se le permettre ! Après une bonne dose de bouchons sur le périph’ de Mexico, voici enfin le parc à l’horizon. La bonne nouvelle c’est que, même s’il ne fait pas bien beau, Medusa Steel Coaster, l’hybride RMC du parc, semble fonctionner. La mauvaise nouvelle, en revanche, c’est qu’à peu près toutes les écoles, collèges et lycées de Mexico semblent s’être donnés rendez-vous aujourd’hui au parc ! Résultat, c’est blindé de groupes d’ados, avec des files dépassant l’heure sur la moindre attraction et un sentiment qu’on ne va pas passer la meilleure des journées ! Du coup, direction les kiosques à FlashPass où, moyennant l’équivalent de 10€ (ça change des 60 à 90$ des Six Flags US) on a droit à 10 passages express aux attractions de notre choix, Medusa ne figurant néanmoins pas dans la liste… Express, express, y avait tellement de monde qu’au final on aura tout de même bien attendu 20 à 30 minutes à chaque attraction. Je n’ose dès lors pas imaginer quels étaient les temps d’attente en file classique ! Enfin bref, Six Flags Mexico compte huit crédits, tous étaient ouverts et on va tout de suite voir ce que l’on en a pensé ! Medusa Steel Coaster Je l’ai déjà dit plus haut, ce coaster hybride signé RMC est la raison qui a déclenchée notre visite à Mexico. Ouvert en 2014, il est issu de la transformation de l’ancien Medusa, un Wooden Coaster construit par CCI en 2000, année où le parc avait été transformé en Six Flags. Niveau stats, avec 915 mètres de longueur et 30 mètres de hauteur, ce n’est clairement pas le plus gros des RMC. Néanmoins, de l’extérieur, il augure du meilleur avec ses nombreuses descentes, ses jolis virages relevés et ses trois inversions. Et de l’intérieur ? Pour y arriver, déjà faut-il remonter toute la file d’attente, particulièrement longue, qui commence par une partie indoor biscornue et plutôt bien thématisée (qui faisait penser à une ancienne Casa Magnetica reconvertie) avant de continuer à l’extérieur au milieu du circuit. Finalement voilà le quai d’embarquement, où les deux trains 24 places s’enchaînent à un rythme régulier grâce à des opérations plutôt efficaces, comme on en trouvera d’ailleurs sur les autres attractions de Six Flags Mexico. Bon, et le parcours alors ? Il commence très bien avec la même descente / inversion que sur Storm Chaser suivi d’un enchaînement de virages en hauteur avec à chaque fois ce qu’il faut d’airtime à l’entrée et à la sortie. La suite, c’est encore de l’airtime, deux autres inversions, mais hélas un peu moins de folie que sur les autres créations RMC. Là on a parfois l’impression que le train se traine, que les G négatifs sont moins puissants qu’à l’accoutumé et, accessoirement, il y a un ou deux à-coups (notamment au bas de la first drop) comme on n’a pas l’habitude dans trouver sur du RMC. Après, ça reste au final un très bon grand huit, mais venant des dingos de l’Idaho, on en attendait encore plus ! Superman el Ultimo Escape L’autre grosse bébête de Six Flags Mexico. Cet Hypercoaster Morgan domine à peu près tout le parc du haut de ses 67 mètres et, autant Medusa Steel Coaster a été quelque peu une déception, autant ce Superman a été une très bonne surprise ! Le parcours est très étendu, propose de loooooongs airtimes floater, le train glisse comme sur de la soie, bref voici un grand huit très sympa, qu’on aurait bien aimé refaire mais c’était sans compter sur une panne qui lui a fait tirer sa révérence en fin d’après-midi… Batman the Ride Dans un Six Flags, les Batman the Ride sont généralement de solides Inverted B&M, compacts et bien puissants. Ben pas à Six Flags Mexico ! Ici, c’est un SLC Vekoma tout ce qu’il y a de plus merdique, avec un confort des plus relatifs et des baffes et veux-tu en voilà ! Beurk ! Batman Dark Knight On reste chez la chauve-souris pour un second crédit, cette fois-ci en intérieur vu qu’il s’agit d’un clone des coasters indoor également présents à Six Flags Great Adventure et Six Flags Great America. D’ailleurs, celui-ci était initialement prévu pour New England mais, suite à des problèmes de permis de construire, il a finalement échoué à Mexico. Du coup, rien de bien nouveau, c’est une Wild Mouse Mack, récente donc pas trop tape-cul et où les sensations sont renforcées du fait que tout cela se passe dans la semi-pénombre. De là à crier au génie, y a cela dit encore de la marge… Joker Après la double dose de Batman, allons voir du côté de son ennemi juré pour ce Spinning Coaster signé Gerstlauer. La particularité ici est que la file se finit façon Fun House avec tunnel tournoyant et plancher vibrant sur fond de musique de fête foraine. Quant au coaster en lui-même, bien que court et assez compact, il offre ce qu’il faut de sensations, avec notamment une très grosse dose de rotations dans la succession de spirales au milieu du parcours. Boomerang Le tout Boomerang numéro 1, premier d’une bien trop longue lignée de ces machines de torture (52 à ce jour) qui polluent les parcs d’attractions tout autour du globe ! Sans trop de surprise, c’était nul, pourri, à chier, bref, totalement naze de chez naze ! Allez +1 et surtout -1 sur la liste de ceux qu’ils nous restent encore à glinger ! Tsunami et Roller On finit avec les deux Junior Coasters locaux. Le premier est un Tivoli Zierer grand modèle et le second un Roller Skater Vekoma petite version. Dans les deux cas, ça fait +1 et absolument rien d’autre ! 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8, c’est bon, on a fait le tour des montagnes russes de Six Flags Mexico. J’avoue que je n’étais pas du tout convaincu qu’elles seraient toutes ouvertes mais force est de constater que les opérations dans le parc étaient plutôt bonnes, avec des manèges qui fonctionnaient tous (on n’aura pas pu dire la même chose de Six Flags Discovery Kingdom quelques jours plus tard) et des opérateurs qui chargeaient les trains en temps et en heure, sans laisser le précédent moisir des plombes sur les freins de fin de parcours. Comme je l’ai dit en introduction de ce chapitre, le parc était totalement blindé et on n’aura donc pas fait tellement d’autres attractions que les crédits. En effet, pas de FlashPass ni au Star Flyer ni à la tour S&S et pas envie de tester les water rides locaux alors qu’il pleuviotait et que leur degré d’humidité semblait particulièrement élevé ! Du coup, on s’est contenté d’un tour du Dark Ride interactif 4D Justice League, ouvert l’an passé et souffrant hélas du même problème que son homologue testé en 2015 à Six Flags over Texas : une qualité de projection vraiment mauvaise, qui rend difficile la compréhension de l’attraction, surtout dans les dernières scènes constituées uniquement d’écrans géants. Parait que la version de Magic Mountain a eu droit au 4K, dommage que ça n’ait pas été le cas également pour les autres… Ok, je crois que j’ai fait le tour ? Verdict sur Six Flags Mexico ? Franchement, c’est plutôt un bon Six Flags, même si on n’a pas eu les conditions optimales pour le visiter : météo capricieuse, foule d’ados, Superman qui nous lâche avant qu’on ait eu le temps de le refaire. Cela dit, le parc est grand, très arboré, avec pas mal de décors (qui mériteraient cependant pour beaucoup un bon coup de pinceau) et des opérateurs très efficaces ! Côté attractions, on retiendra surtout Medusa et Superman, deux très bons coasters qui ont en plus l’avantage d’être bien complémentaires l’un de l’autre. Après, je ne vais pas vous cacher que, soit, on était venu à Mexico pour son Six Flags mais, au final, on aura plus retenu la ville et Teotihuacan que son parc d’attractions ! |
Chapitre 7 : Make Great America again
Parc visité : California's Great America
Après le trou du cul du Sud-Est US, après Mexico City, on change une dernière fois de région pour la Californie, sans trop d’hésitation le coin le plus sympa des Etats-Unis. En 2012 et en 2015 on s’était contenté d’un stop over à Los Angeles, cette fois-ci nous revoici plus au nord, dans la région de San Francisco, qui va nous occuper pour les cinq chapitres à venir ! Arrêt n°1 : California’s Great America ! Ce parc, on l’avait visité il y a un sacré bail, en 2005 pour être précis. A l’époque on arrivait encore à s’extasier d’à peu près tout et n’importe quoi, je dis à peu près parce que, déjà il y a 12 ans, avec beaucoup beaucoup beaucoup moins de parcs et de crédits au compteur, on avait trouvé California’s Great America plutôt quelconque, « ne cassant pas des briques » pour m’auto-paraphraser. Une décennie et des brouettes plus tard, qu’en est-il ? Déjà, quelles ont été les nouveautés ajoutées entre temps ? Un Disk’O Coaster, un Wooden GCI, un nouveau ciné 4D et un Stand Up Coaster converti en Floorless. Ah oui… Je ne sais pas pourquoi mais je sens que le qualificatif « ne cassant pas des briques » ne va pas évoluer vers quelque chose de plus positif… Allez, voyons tout cela dans le détail ! Gold Striker Lui c’est le GCI et, comme n’importe quel Wooden Coaster signé du constructeur US, de l’extérieur il a une très bonne gueule avec ses jolies courbes et son parcours bien compact. Après, une fois à bord, c’est malheureusement loin d’être foufou ! Trop de virages tuent le virage et Gold Striker en a assurément une sacrée palanquée ! Côté airtime en revanche, c’est les vaches maigres et c’est à peine si l’on décolle du siège à plus de trois reprises sur tous les parcours. Au final, un GCI qui ne restera pas dans les annales mais bon, celui-ci on l’a eu, et pas dans le cul comme à Dollywood (moins de haine mais plus de « n » à annale du coup…) ! Patriot On passe à l’autre nouveauté grand-huistique, qui ne compte pas comme un crédit vu qu’il s’agit du passage en mode Floorless du vieux et douloureux Stand Up B&M du parc. Exit donc Vortex, place à Patriot, qui doit forcément avoir gagné au change vu qu’il est maintenant thématisé sur l’à nouveau grande Amérique, fuck yeah ! Le souci, c’est que mis à part ce délire patriotique qui pourrait prêter à sourire, la conversion elle ne nous a pas du tout convaincus ! Parce qu’autant avec Rougarou à Cedar Point le coaster à vraiment retrouvé de l’intérêt, autant sur Patriot, il a surtout gagné en vibrations ! Un B&M qui tremblote autant, je crois qu’on n’en avait encore jamais fait, et c’était d’autant plus curieux qu’il s’agit d’un modèle relativement petit. Un gros raté, particulièrement étonnant venant du duo suisse ! Tiki Twirl On continue avec le Disk’O Coaster, ajouté en 2006 et doté d’une thématisation plutôt poussée. Même si n’est pas encore au niveau de la Grosse Vague de Plopsaland ou du Discobélix du Parc Astérix, ce n’est pas si courant que cela de voir un tel effort mis sur la déco dans un parc Cedar Fair ! Mass Effect New Earth, a 4D Holographic Journey Il fallait bien un titre à rallonge pour nous vendre ce ciné 4D tiré d’un jeu vidéo auquel je n’ai jamais joué et qui ne s’en sort pas trop mal même si l’histoire est ultra confuse et qu’on en droit à un employé/acteur dans la salle qui n’arrête pas de jaqueter durant toute la séance. Enfin, au moins les images sont de bonne qualité et on ne termine pas la projection avec un gros mal de crâne à cause d’une 3D mal calée ! Voilà, ça c’était pour les nouveautés. Vous l’aurez compris, ce n’était pas l’euphorie à proprement parler ! Heureusement on a pu se consoler avec les autres chefs d’œuvre du parc… ah non, y en a pas ! Allez, je suis méchant, leur Inverted B&M (Flight Deck) et tout de même très chouette, court mais bien intense et… euuuuh… c’est tout ? Ben oui, c’est tout ! Attendez, on va tout de même réussir à trouver un autre point positif à ce parc ! Le fait que le raft, les bûches, la tour panoramique, plusieurs Flat Rides étaient fermés ? Le fait que les opérations étaient absolument lamentables ? Le fait qu’un paquet de popcorn coûte 8$, hors taxe ?!!! Non mais quand ça veut pas, ça veut pas ! Allez, on peut dire que le parc est en plutôt bon état, avec de jolis espaces verts et des décors bien entretenus (quand il y en a). Pour le reste, après ne nous avoir pas laissé un souvenir impérissable en 2005, California’s Great America n’aura pas réussi à faire mieux lors de cette seconde visite ! |
Chapitre 8 : Joker joue la carte du gling aah
Parc visité : Six Flags Discovery Kingdom
Après le parc Cedar Fair très bof, passons au grand concurrent Six Flags avec Discovery Kingdom, situé à une grosse demie heure de route au nord de San Francisco. La particularité de ce parc par rapport aux autres du groupe, c’est qu’il propose à la fois la dose habituelle de montagnes russes bien énormes mais également une partie zoo, principalement dédié à la faune marine façon Sea World, avec spectacles de dauphins, d’otaries et autres bestioles vivant « under the sea » comme dirait l’autre ! Si vous nous suivez régulièrement, vous savez que les zoos et autres présentations d’animaux, ce n’est pas forcément notre grande passion, vous ne serez donc pas surpris de savoir que, si nous étions à Six Flags Discovery Kingdom, c’était avant tout pour du crédit et pour un en particulier, Joker, le dernier des RMC qu’il nous restait à glinger sur ce trip ! Comme la plupart des RMC présents dans les parcs Six Flags (tous en fait hormis Goliath à Great America), Joker est la reconfiguration d’un ancien Wooden Coaster, en l’occurrence Roar, construit en 1999 par GCI. Exit donc les rails en bois et les grandes courbes relevées (ça tombe bien, on n’aime pas ça), place aux rails en acier et aux éléments frapadingues, avec des dimensions modestes (975m de longueur pour 30m de hauteur) mais tout de même 10 points d’airtimes et 3 inversions ! Je ne vais pas vous faire le parcours dans le détail, juste dire qu’il comporte une belle descente vrillée inclinée à 78°, plein de bosses, de virages relevés et parfois incliné dans le mauvais sens et, last but not least, la meilleure inversion qui soit, le Top Gun Stall, autrement dit 3 secondes suspendu à 0G la tête en bas. Quant au résultat global, on a vraiment beaucoup aimé ! Joker est peut-être légèrement moins agressif que certains de ces collègues, pour autant son parcours est très varié et sa première moitié vraiment parfaite (c’est un peu moins dingue dans la seconde). Allez, un gling aaah de plus pour RMC !! On continue ensuite avec l’autre nouveau crédit du jour, Superman Ultimate Flight. Après le Superman Flying, le Superman Floorless ou encore le Superman Megacoaster, place au Superman Sky Rocket II, la même chose en somme que SkyScream à Holiday Park, autrement dit un grand huit vertical boosté aux LSM et signé Premier Rides, compact mais pour autant bien efficace, grâce à une bonne dose de G, aussi bien positifs que négatifs ! Toujours chez DC mais plus dans la catégorie montagne russe, n’oublions pas Wonder Woman Lasso of Truth, la nouveauté de l’année, qui consiste en un Giant Discovery Zamperla, autrement dit une belle grosse machine à s’envoyer en l’air, totalement approuvée par Scherzie et moi-même ! Après cela, pas de Star Flyer (ajouté en 2011) et plusieurs autres attractions également fermées (Twist’n’Splash, Top Spin), même si ce n’était pas autant l’hécatombe qu’à California’s Great America ! A la place, beaucoup de Medusa, l’énorme Floorless B&M du parc, ouvert en 2000 et qui n’a pas pris une ride depuis, un peu de Vertical Velocity en hommage à Madame Vivi tellement fan de sa vrille tordue, du raft aussi pour se rafraichir un peu, un spectacle de gros matous, du Joker, du Medusa, encore du Joker, encore du Medusa et, allez, encore du Joker, on ne s’en lasse pas ! Au final, on aura passé une bonne journée à Six Flags Discovery Kingdom. Le temps était magnifique (un des très nombreux points positifs de la Californie), les coasters sympas (surtout qu’on n’a pas eu à refaire les Vekoma locaux), le parc assez peu rempli, bref, les conditions étaient idéales pour qu’on puisse bien profiter de ce qui était la dernière étape parc du trip… jusqu’à ce qu’on se décide à retourner à Santa Cruz Beach Boardwalk. Mais ça, ce sera pour le chapitre 11 ! |
Chapitre 9 : Yosemite au naturel
Parcs visités : -
On refait une petite pause de parcs et de crédits le temps de deux chapitres histoire d’aller visiter deux autres lieux que je ne saurais trop vous recommander si un jour vous passez par la case Californie : Yosemite et San Francisco. Le premier, qui va donc nous occuper dans l’immédiat est, avec Yellowstone, le parc naturel le plus couru du pays. Couvrant une surface d’environ 3.000km² (c’est grand) il représente vraiment l’image d’Epinal de l’ouest sauvage américain avec ses grandes forêts de conifères, ses montagnes granitiques, ses torrents et ses cascades, ou encore ses lodges en fuste. Vous pourrez aussi y croiser toute la faune qui va avec : ours, cerfs, ratons laveurs, ou un peu moins ragoûtants, des serpents à sonnette. Même si le parc naturel est loin de se réduire à cette zone, le principal centre d’intérêt de Yosemite est la vallée du même nom, au fond de laquelle coule la rivière Merced. La vallée est dominée par plusieurs formations rocheuses particulièrement impressionnantes comme le Half Dome, un dôme granitique qui culmine à 2700 mètres ou El Capitan, la plus haute falaise verticale d’un seul tenant au monde (900 mètres !), véritable paradis pour les accros de l’escalade ! Avec tous ces à-pics, pas étonnant non plus de trouver à Yosemite une des plus grandes cascades d’Amérique du Nord en la personne de Yosemite Falls, dont les eaux chutent en trois fois sur 740 mètres de hauteur, créant un grondement sourd que l’on entend dans toute la vallée. D’autres cascades, plus petites, valent également le coup d’œil comme Vernan Fall et Nevada Fall, toutes deux situées le long du mist trail (le sentier de la brume en VF), qui porte vraiment bien son nom ! Voilà, ça c’était pour les présentations… Et nous, qu’est-ce qu’on a pensé de tout cela ? C’est bien simple, on a adoré ! Yosemite est sans doute l’un des plus beaux sites naturels qu’on ait jamais visités ! Pour preuve, même si accéder aux différents points d’intérêt demande pas mal de grimpette (et Dieu sait si votre serviteur n’est pas le plus grand des sportifs), on était tellement obnubilés par le fait de se rendre au point de vue suivant ou à la prochaine cascade qu’on ne s’est même pas rendu compte de tous les kilomètres que l’on parcourait ou les variations d’altitude que l’on encaissait ! C’est seulement le lendemain qu’on a réalisé qu’on n’y avait pas été mollo, quand on a senti nos jambes particulièrement endolories par l’effort de la veille ! En tout cas, ça valait vraiment le coup et on y retournera sans doute quand la prochaine occasion se présentera pour explorer les nombreux autres coins qu’une seule journée de visite à Yosemite ne nous aura pas permis de découvrir ! |
Chapitre 10 : Fans de SF
Parcs visités : -
Aux Etats Unis, au rayon des villes à ne pas rater, vous avez New York, Chicago, La Nouvelle Orléans, Miami… et San Francisco, qui n’a rien à voir avec les quatre autres, ce qui est loin d’être un défaut ! Située au nord de la Californie, la ville est moins grande que sa réputation (c’est seulement la 13ème la plus peuplée du pays et la 4ème de Californie) qu’elle tire à la fois de sa localisation au bord d’une superbe baie et de ses rues bien pentues bordées de petites maisons victoriennes flanquées de bow window. Car oui, à San Francisco, les buildings, il y en finalement assez peu ! Passés la Transamerica Tower avec sa forme pyramidale caractéristique et la Salesforce Tower actuellement en construction (qui deviendra avec 326 mètres la plus haute tour de la ville), aucun ne se démarque spécialement et l’on a vite fait de s’éloigner de Downtown, qui ne présente pas plus d’intérêt que cela. On traverse donc Chinatown (qui abrite la plus grand communauté chinoise hors d’Asie) pour se diriger vers les hauteurs de la ville. Ça grimpe, encore et encore, parfois même de manière plus raide qu’à Yosemite ! Cela ne les pour autant pas empêcher de tracer des rues bien droites et d’y construire au bord des maisons (parfois bleues) accrochées à la colline comme dirait l’autre ! On finit alors par arriver à Buena Vista Park, qui offre effectivement une très belle vue sur la ville, sur la baie et sur le Golden Gate, l’emblème de San Francisco, sans doute l’un des ponts les plus connus du monde ! Lui aussi permet de profiter d’un panorama tout bonnement exceptionnel et on a au passage pu faire coucou à deux baleines qui étaient comme nous venues visiter la ville ! Après cela on redescend direction les Piers avec face à nous la célèbre prison d’Alcatraz et, à proximité plus directe, un ensemble d’échoppes et de restaurant à touristes pas forcément très intéressants. Heureusement que, là encore, il y a cette superbe vue, ainsi que le Musée Mécanique, une collection de vieux automates et machines à pièces foraines en accès libre, sorte de salle d’arcade en mode début du siècle dernier ! Voilà, je pourrais encore vous en écrire des lignes et des lignes sur San Francisco mais, primo, j’ai la flemme et, secondo, le mieux c’est encore d’aller découvrir cette incroyable ville par soi-même ! Alors je sais que ce n’est pas dans ce coin de la Californie que se trouvent les meilleurs parcs mais qu’importe, découvrir le Golden State et faire l’impasse sur San Francisco (et je vais aussi ajouter Yosemite dans la liste), ce serait vraiment passer à côté de deux superbes sites ! |
Chapitre 11 : Sea, rides and sun
Parcs visités : Santa Cruz Beach Boardwalk
Pour ce dernier chapitre, on quitte San Francisco et on descend vers le sud en empruntant la Highway 1, superbe route qui longe la côte californienne, en grande partie encore complètement sauvage. Les criques s’y enchaînent les unes derrière les autres, c’est superbe, tout comme la météo ! Ça c’est les vacances, dommage juste qu’elles touchent à leur fin ! Avant cela, on va encore se faire un petit crédit car voici que l’on arrive à Santa Cruz, où se trouve le Boardwalk du même nom, un parc d’attraction construit sur la plage, dans le même style que le Luna Park de New York, en beaucoup moins crasseux cela-dit (et c’est tant mieux) ! Le parc est dominé par la structure blanche du Giant Dipper, une antique montagne russe en bois construite en 1924, dont le parcours n’est certes pas le plus décoiffant qui soit mais qui passe cela dit comme une lettre à la poste ! Ok, lui, ce n’est pas un crédit, on l’avait déjà fait en 2005 (et on l’a refait avec plaisir 12 ans plus tard) … Non, la nouveauté du jour, c’est Undertow, Un Spinning Coaster Maurer, très standard (c’est le SC 2000 comme Crush aux Walt Disney Studios) mais toujours bien marrant même si un peu court. Pour le reste, beaucoup de Flat Rides plus ou moins ragoûtant, un Flume mais aussi trois Dark Rides plutôt sympas (Ghost Blasters Sally, train fantôme maison joliment thématisé et balade préhistorique kitch mais rigolote). On n’oublie pas non plus la dose de manèges pour les plus petits, ça serait quand même dommage ! Au final, tout ce petit monde est somme toute bien entassé dans ce joyeux bordel de Boardwalk, qui n’est finalement pas bien grand mais compte tout de même une bonne quarantaine d’attractions mécaniques ! D’ailleurs c’est un peu cela qui fait son charme, en même temps que le fait de se trouver au bord de la plage, face au Pacifique. A ce propos, n’hésitez pas à visiter Santa Cruz en fin d’après-midi. Les crédits avec le couché de soleil sur l’océan, y a rien de plus magique ! C’est magique, c’est magique… mais c’est fini surtout ! Et oui, il est à présent temps de rentrer à la maison… déjà ?! Ben oui… Allez, encore quelques photos, une conclusion et on remballe !! |
Chapitre 12 : RMC-onclusion
Voilà, c’est fini, faut rentrer, ouiiin tout ça !
Ok, les larmes, les j’ai-pas-envie-de-retourner-bosser, c’est bien gentil mais ce qui vous intéresse c’est sans doute plutôt ce qu’on a retenu de ce trip !
La première constatation c’est qu’on n’en aura pas rempli l’objectif initial. Faire tous les RMC qui nous manquaient, c’est raté, merci Lightning Rod ! En même temps, vu que c’est celui de Dollywood, je ne qualifierais pas de torture le fait de devoir y retourner, d’autant plus que je pense qu’on va être un peu obligé (non non, ne nous forcez pas) de repasser par la case USA l’an prochain pour tester le Mean Streak réinventé de Cedar Point qui s’annonce particulièrement dantesque !
En attendant 2018 et avec un RMC de moins que prévu au compteur, il est tout de même temps de remettre à jour le classement des bébés de ce génial constructeur :
1- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain)
2- Outlaw Run (Silver Dollar City)
3- Wildfire (Kolmården)
4- Wicked Cyclone (Six Flags New England)
5- Joker (Six Flags Discovery Kingdom)
6- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas)
7- Storm Rider (Kentucky Kingdom)
8- New Texas Giant (Six Flags over Texas)
9- Medusa Steel Coaster (Six Flags Mexico)
10- Goliath (Six Flags Great America)
Sinon, pour le reste du trip, franchement c’était je crois l’un des plus sympas que l’on ait fait ces dernières années ! Pas trop long, aussi bien en durée qu’en kilomètres parcourus en bagnole, ultra varié sur les visites, avec du parc mais aussi pas mal d’autres très belles découvertes dans trois endroits complètement différents les uns des autres !
Maintenant, reste plus qu’à patienter jusqu’au prochain !!
Ok, les larmes, les j’ai-pas-envie-de-retourner-bosser, c’est bien gentil mais ce qui vous intéresse c’est sans doute plutôt ce qu’on a retenu de ce trip !
La première constatation c’est qu’on n’en aura pas rempli l’objectif initial. Faire tous les RMC qui nous manquaient, c’est raté, merci Lightning Rod ! En même temps, vu que c’est celui de Dollywood, je ne qualifierais pas de torture le fait de devoir y retourner, d’autant plus que je pense qu’on va être un peu obligé (non non, ne nous forcez pas) de repasser par la case USA l’an prochain pour tester le Mean Streak réinventé de Cedar Point qui s’annonce particulièrement dantesque !
En attendant 2018 et avec un RMC de moins que prévu au compteur, il est tout de même temps de remettre à jour le classement des bébés de ce génial constructeur :
1- Twisted Colossus (Six Flags Magic Mountain)
2- Outlaw Run (Silver Dollar City)
3- Wildfire (Kolmården)
4- Wicked Cyclone (Six Flags New England)
5- Joker (Six Flags Discovery Kingdom)
6- Iron Rattler (Six Flags Fiesta Texas)
7- Storm Rider (Kentucky Kingdom)
8- New Texas Giant (Six Flags over Texas)
9- Medusa Steel Coaster (Six Flags Mexico)
10- Goliath (Six Flags Great America)
Sinon, pour le reste du trip, franchement c’était je crois l’un des plus sympas que l’on ait fait ces dernières années ! Pas trop long, aussi bien en durée qu’en kilomètres parcourus en bagnole, ultra varié sur les visites, avec du parc mais aussi pas mal d’autres très belles découvertes dans trois endroits complètement différents les uns des autres !
Maintenant, reste plus qu’à patienter jusqu’au prochain !!