Juin 2016
Revis notre aventure en live !
Alors, on en est au combientième trip scandinave ? Laissez-moi regarder… Eh ben c’est le dixième si je n’en oublie pas ! Ah quand même, en 11 ans de TnP, ça fait une bonne moyenne !! En même temps, faut dire que le coin vaut vraiment le coup d’œil, avec des villes très agréables à visiter et de nombreux parcs tous plus sympathiques les uns que les autres, souvent dotés d’attractions fort qualitatives !
Pour cette fournée 2016, le programme se concentre sur St Pétersbourg, la Finlande et Stockholm, avec sept parcs sur la route et pas mal de nouveautés, y compris une que l’on attendait vraiment impatiemment… que qui nous joué sa diva, refusant d’ouvrir pour nous et le reste des visiteurs. Enfin, vous le verrez dans le dernier chapitre, tout est finalement rentré dans l’ordre ! Avant cela, il y en a sept autres à découvrir, on ne va donc pas perdre plus de temps de se lancer derechef dans le récit de nos aventures !!
Revis notre aventure en live !
Alors, on en est au combientième trip scandinave ? Laissez-moi regarder… Eh ben c’est le dixième si je n’en oublie pas ! Ah quand même, en 11 ans de TnP, ça fait une bonne moyenne !! En même temps, faut dire que le coin vaut vraiment le coup d’œil, avec des villes très agréables à visiter et de nombreux parcs tous plus sympathiques les uns que les autres, souvent dotés d’attractions fort qualitatives !
Pour cette fournée 2016, le programme se concentre sur St Pétersbourg, la Finlande et Stockholm, avec sept parcs sur la route et pas mal de nouveautés, y compris une que l’on attendait vraiment impatiemment… que qui nous joué sa diva, refusant d’ouvrir pour nous et le reste des visiteurs. Enfin, vous le verrez dans le dernier chapitre, tout est finalement rentré dans l’ordre ! Avant cela, il y en a sept autres à découvrir, on ne va donc pas perdre plus de temps de se lancer derechef dans le récit de nos aventures !!
Chapitre 1 : Mieux vaut Tsar que jamais !
Parc visité : -
Добро пожаловать в Россию ! D’après Google, ça veut dire « Bienvenue en Russie ». Mes notions de la langue de Nabokov et de Pouchkine (et de plein d’autres encore) étant plutôt minces, faudra le croire sur parole, ce qui de toute façon ne changera pas grand-chose à ce qui va suivre… Eh oui, TnP est en Russie, à St Pétersbourg plus précisément, ancienne capitale de l’empire des Romanov, dynastie de tsars qui régnèrent sur le pays 3 siècles durant, avant de connaitre une fin quelque peu brutale lors de la révolution bolchévique de 1917. Si on continue avec le chapitre historique, en la faisant brève cela dit (je ne suis pas Wikipédia non plus), on peut dire que St Pétersbourg a été fondée par Pierre de Grand au début du 18ème siècle. L’empereur, désireux d’ouvrir son pays sur l’Europe, voulait doter la Russie d’une nouvelle capitale à la hauteur des Venise, Paris et autre Amsterdam, dont St Pétersbourg reprend d’ailleurs le principe des canaux. La ville, sortit de terre en un temps record, est le résultat d’un très vaste projet d’urbanisme, ce qui donne au final un ensemble d’avenues bien rectilignes, bordées de palais et de bâtiments souvent assez uniformes. Voilà pour le laïus historico-architectural, maintenant, qu’y a-t-il à voir à St Pétersbourg. Un parc ? Yep mais ça, ce sera pour le chapitre suivant… Pour l’instant on va un peu parler musée, palais et église, à commencer par LE site incontournable de la ville, l’Ermitage ! L’Ermitage, également appelé Palais d’Hiver, est l’ancienne résidence des tsars et aujourd’hui l’un des plus grands musées du monde. Que vous soyez plutôt peintures, sculptures ou arts décoratifs, que vous préfériez l’Égypte antique, le Moyen Age ou la Renaissance, à l’Ermitage, il y a de tout et en très très grande quantité ! Par ailleurs, outre y découvrir les œuvres d’art exposées, une visite à l’Ermitage permet également de se plonger dans les fastes de la vie à la cour de Russie. Amis de la dorure et de la démesure, vous serez servi ! Sinon, St Pétersbourg c’est aussi une belle ribambelle d’églises. Marx a dit que la religion était l’opium du peuple et, effectivement, il semble que les russes y étaient (et semble toujours y être) particulièrement accros ! En même temps, à l’époque des tsars, victoire lors d’une bataille, naissance ou même assassinat, tous les prétextes étaient bons pour construire un lieu de culte ! Au final, on en trouve donc un peu partout, des Orthodoxes à bulbes ou des plus baroques à la déco très chargée, c’est comme ça vous dit ! Après cela il y a encore d’autres palais, des jardins, une grande forteresse, un théâtre au ballet très célèbre et beaucoup plus à découvrir à St Pétersbourg. Si l’on peut très clairement qualifier la deuxième cité de Russie de ville musée, il ne faut rien voir de péjoratif dans l’expression. St Pétersbourg est à coup sûr une ville grandiose, où vous ne vous retrouverez peut-être pas face aux plus modernes des buildings mais où vous pourrez vous plonger dans l’histoire et la splendeur de la grande Russie, loin des clichés sur son président légèrement autocrate ou ses habitants passablement imbibés, dont les expériences peu inspirées font souvent le bonheur des compilateurs de vidéos de fails ! |
Chapitre 2 : Montagnes russes… russes
Parc visité : Divo Ostrov
Après la belle pierre, place à un peu d’acier avec les attractions et les crédits de Divo Ostrov (l’Ile Merveilleuse en VF), le grand parc d’attractions de St Pétersbourg. Ouvert en 2003 et situé à à peine trois arrêts de métro du centre histoire, Divo Ostrov fait partie du vaste Parc Urbain de la Victoire Maritime, sorte de Bois de Boulogne en version pétersbourgeoise. L’accès au parc est gratuit et c’est donc à l’unité qu’il faut payer l’accès à la trentaine d’attractions disponibles sur place (il n’existe pas de bracelet illimité). Parmi celles-ci, trois crédits sont à dénombrer et c’est d’eux que l’on va parler sans plus attendre ! Velikoluksky Miasokombinat Wow, ça c’est du nom, aussi difficile à prononcer qu’original pour une montagne russe puisqu’en gros il veut dire « Machine à Viande the Ride ». L’explication n’est en fait pas très compliquée : le grand huit est parrainé par une marque locale de saucisses, d’où le nom plutôt incongru. Après en termes de sensations, on est en terrain connu puisqu’il s’agit d’un clone du BlueFire d’Europa Park, sans la moindre trace de déco mais avec un parcours toujours aussi sympathique et un confort auquel on ne trouvera absolument rien à redire ! Big Roller Coaster L’autre grosse montagne russe de Divo Ostrov est ce grand Steel Coaster construit par BHS. L’attraction se trouvait à l’origine à Kure Portopialand au Japon et était quasi intégralement recouverte d’une montagne en carton-pâte, d’où la structure très fournie en poteaux. Côté sensation, c’est correct mais on a vu mieux. Le circuit comporte en effet quelques à-coups et les harnais aux épaules à la Olympia Looping (qui se resserrent au fur et à mesure du parcours) ne sont pas là pour arranger les choses. Au final, c’est gros mais c’est surtout très bof bof ! Whirl Wind Looping Coaster Pas trop de surprise derrière ce nom, il s’agit d’un Whirlwind de chez Vekoma, autrement dit un petit coaster à double vrille identique à celui que l’on peut trouver à Fort Fun en Allemagne. Aussitôt glingé, aussitôt prouté ! Une fois ces trois-là ajoutés au compteur, reste bien encore un Screaming Squirrel S&S répondant au nom d’Afterburner mais celui-ci, bien qu’encore debout lors de notre visite, a définitivement fermé ses portes et devrait faire place à une nouvelle montagne russe en 2017, un 10-Looping Coaster Intamin si l’on en croit les panneaux. Du coup, quoi d’autre à Divo Ostrov ? Des Flat Rides déjà, et une bonne dose s'il vous plait ! Dans le lot, une bonne partie est signée Funtime et on a ainsi droit aux classiques Star Flyer, Sling Shot et autre Booster ainsi qu’à un modèle plus original, le Rocket, sorte d’énorme carrousel aérien, où une nacelle 10 places plane à 60 mètres au-dessus du sol en effectuant des cercles de 100 mètres de diamètre suspendu par des câbles à un immense mât vertical. Manque de bol pour nous, c’était fermé : trop de vent ! Autres fabricants bien appréciés du parc, Moser, dont on trouve un Hoppla, un Top Spin et une sorte de Frisbee ainsi qu'S&S qui, outre Afterburner, a également livré à Divo Ostrov un Space Shot et un Screamin’ Swing, qu’on n’aura pas testés pour la bête et simple raison qu’on n’avait pas envie de payer pour des attractions que l’on connaissait déjà ! Ce que l’on a essayé en revanche, c’est Alien Dark Ride, un Dark Ride interactif de chez Mack abrité dans le bâtiment d’un coaster Indoor jamais ouvert au public (les rails sont d’ailleurs encore en partie là). Pour décrire cela, je crois que le meilleur terme est conceptuel… ou pourri, c’est au choix ! Après cela, le reste de Divo Ostrov c’est une grande zone enfant avec des petits manèges italiens en veux-tu en voilà ! Curieusement, aucune attraction du parc ne nous a semblée venir de chez PAX, feu le constructeur russe du Cobra de Conny Land ou du Wild Train et du Formule 1 du Parc St Paul. Faut croire que le parc a préféré assurer le coup en allant se fournir chez des fabricants un tant soit peu renommés, quitte même à aller acheter quelques machines chez le méchant Oncle Sam ! Voilà donc pour Divo Ostrov. Mis à part Machine à Viande the Ride, pas grand-chose à retenir de ce qui est pourtant avec Sochi Park un des deux seuls parcs dignes de ce nom à ce jour en Russie. Côté déco, c’est sans trop de surprise très light et pour ce qui est des opérations, elles sont laborieuses au point de ne rien avoir à envier avec celles d’un parc chinois. Heureusement qu’il n’y avait pas trop de monde ! Au final, vous l’aurez compris, Divo Ostrov ce n’est pas le parc le plus indispensable qui soit. Que cela ne vous retienne néanmoins pas d’aller faire un tour à St Pétersbourg si vous en avez l’occasion, la ville, elle, vaut infiniment plus que son parc d’attractions ! |
Chapitre 3 : Qui est -ki ?
Parc visité : Linnanmäki
Une petite traversée en ferry plus tard, nous voici à Helsinki, ville de Linnanmäki si l’on parle de parcs et de pas mal d’autres choses si l’on parle de… pas mal d’autres choses. La ville, on la connaissait déjà pour y être passé à plusieurs reprises. Cela dit, on a découvert de nouveaux lieux plutôt sympas comme le marché couvert du port, idéal pour un brunch avant d’aller faire du crédit, ou l’église Temppeliaukio qui, en plus d’avoir un nom à coucher dehors, a également la particularité d’être entièrement construite dans un gros caillou. Après cela, Linnanmäki… Pas de nouveau crédit pour nous hélas (ah si, Scherzie n’avait pas encore glingé le lamentable Pilotti) mais tout de même de quoi s’occuper pour une bonne partie de l’après-midi ! Au rayon des derniers ajouts depuis notre précédent passage en 2011, le plus marquant est sans conteste Kingi, une très haute Free Fall signée Moser. Curieusement, alors que les versions quasi identiques de Busch Gardens Williamsburg et de Power Park sont à ranger dans la catégorie des tours bien nazes, celle de Linnanmäki est au contraire très efficace et on ne s’est pas gêné pour en enchaîner les tours ! Autres nouveautés, la reprise du château hanté local, Kyöpelinvuoren Hotelli (à vos souhaits) avec système de transport et décors mis à jour pour un résultat plutôt pas mal. Et puis il y avait aussi la transformation de l’Indoor Coaster Linnunrata en Linnunrata eXtra avec ajout de casques VR pour l’occasion. La VR, on avait déjà eu l’occasion de tester sur Alpenexpress à Europa Park et on avait trouvé ça pas mal du tout… A Linnanmäki, on a bien vite déchanté : opérations bien laborieuses, film médiocre et mal synchronisé, à-coups non anticipables du fait du port du casque, au final je crois que je préférai le coaster avant sa mise à jour ! Quant au reste, côté grands huit on a refait quelques tours de Vuoristorata (le vieux wooden avec brakeman et quelques excellents airtimes à l’avant du train), de Salama (Spinning Coaster Maurer dans le genre assez efficaces), Kirnu (Zac Spin Intamin à peu près aussi malsain que ces congénères) d’Ukko (Sky Loop Maurer qui fait passer Kirnu pour un enfant de cœur niveau sournoiserie) et, last but not least, du toujours totalement pas foune Foune Coaster ! Et sinon, un petit coup de grande roue par-ci, un peu de Space Shot par-là et encore quelques tours de Kingi, on ne s’en lasse pas ! Voilà donc pour Linnanmäki, chouette parc citadin dont la Scandinavie semble avoir le secret et que je vous invite à découvrir si vous passer un jour par la capitale finlandaise ! |
Chapitre 4 : Tampere, tant qu’on y est…
Parcs visités : Fun Park, Särkänniemi
Suite de nos aventures finlandaise, un peu plus au nord que la veille vu qu’on est cette fois-ci à Tampere. Avant d’aller faire notre +1 à Särkänniemi, petit arrêt créditage lamentable à Fun Park, le plus grand parc indoor de Finlande qu’ils disent… En même temps, des parcs en intérieur dans le coin, je ne suis pas certain qu’il y en ait à foison et ce Fun Park ressemble donc plus à une aire de jeux McDo XXL qu’à Ferrari World ! Cela dit, c’était sur la route, y avait un crédit donc vas-y pour un Kids Coaster SBF, hauteur 2m à tout casser, longueur même pas 50m, bref le truc totalement ridicule qui vaut cependant autant que n’importe quel crédit RMC (ouvert) au compteur, si ce n’est pas triste ! Sinon, très vite fait pour le reste du parc (je ne suis pas convaincu que ça intéresse grand monde) : des jeux d’arcades, des simulateurs merdiques, quelques micro manèges made in Italy, un peu de laser game, quelques indispensables gonflables, le tout dans une ambiance survoltée de centre commercial et voilà, vous savez tout de Fun Park, on peut passer à la suite, autrement dit Särkänniemi ! Donc Särkänniemi, ça faisait combien de temps qu’on n’y était pas passé ? Huit ans, tout de même… Alors quoi de neuf depuis la dernière fois ? A priori pas mal de choses pour les enfants mais aussi un peu de manèges pour les plus grands et une constante dans le fabricant puisque tous ont été construits par Zamperla (j'espère qu'ils ont la carte de fidélité !). Côté montagnes russes, c’est un MotoCoaster (Zamperla donc) qui a fait son apparition, en remplacement du pas regretté du tout Whirlwind Vekoma. Alors soit, ce n’est pas le crédit de la mort qui tue mais j’aime plutôt bien ces MotoCoasters italiens, qui ne valent certes pas la version Intamin mais qui sont néanmoins au-dessus de ce qu’a pu faire Vekoma à Toverland ou à Flamingoland. Le circuit a beau être plus court et plus compact, son intérêt réside principalement dans l’enchaînement constant de changements de directions, éléments qui se prêtent très bien à l’assise sur les motos ! Pour ce qui est des autres nouveautés, on passe ensuite en mode Flat Ride. Ce ne sont pas moins d’un Disk’O Coaster, un Power Surge et un Discovery 360 qui ont vu le jour ces dernières années. Les deux premiers, je les ai zappés, Scherzie a quant à lui tenté le Power Surge, High Voltage de son petit nom, et, à priori, je n’ai pas raté grand-chose. Le Discovery 360 en revanche, vu qu’il s’appelait X, j’ai bien été obligé de lui donner sa chance. Sans grande surprise, c’est très efficace, avec le seul petit regret que le disque ne se mette pas plus rapidement à faire des tours complets, ce qui est après tout la partie la plus foune du cycle ! On passe ensuite au rayon des enfants qui ont eu droit à deux nouvelles zones. La première, thématisée Angry Birds, propose tout un ensemble de petits manèges (dont certains existaient déjà dans le parc auparavant) lookés d’après les célèbres cochons et volatiles nés à 200 kilomètres au sud de Särkänniemi dans les studios de Rovio. La deuxième zone est quant à elle dédiée à l’œuvre de l’auteur et illustrateur finlandais pour enfants Mauri Kunnas. Ici, pas la trace du moindre manège, c’est plutôt un petit village avec sa ferme, son école, ses boutiques, etc. La déco est mignonne à souhait, à mille lieues du côté quand même très fête foraine du reste du parc ! Voilà donc pour les nouveautés. Il nous restait ensuite à refaire quelques tours de Half Pipe, de Flume, de Raft Ride et surtout du toujours très bon Inverted Coaster Intamin Tornado. Au final, on aura passé une après-midi tout à fait sympathique à Särkänniemi qui, même s’il est loin d’être le meilleur parc de Scandinavie, offre toutefois quelques manèges originaux et mérite qu’on si attarde pour quelques heures ! |
Chapitre 5 : Un Junker plein de Power !
Parc visité : PowerPark
Dernière étape en Finlande, encore plus au nord que la veille, avec Power Park. Comme pour Särkanniemi, notre précédent visite (qui avait d’ailleurs été la première) datait de 2008 et le parc avait depuis construit pas mal de nouveautés. La plus importante, accessoirement raison de notre passage par la case Power Park, c’est Junker, un Infinity Launch Coaster de chez Gerstlauer, pourvu d’un parcours de 860 mètres de longueur pour 40 mètres de hauteur, et équipé de trains 8 places avec lapbars uniquement. Le truc avec Gerstlauer, c’est que, autant ils se débrouillent très bien lorsqu’il s’agit de montagnes russes familiales, autant quand ça devient un peu plus gros, c’est souvent la roulette russe niveau qualité : Anubis, Karacho ou Kärnan passent nickel alors que Smiler, Mystery Mine ou Saw the Ride c’est déjà moins ça, et je ne vous parle même pas de cette merde de Huracan à Belantis !! La bonne nouvelle, c’est que Junker appartient clairement à la première catégorie et je ne crois pas me tromper en affirmant même qu’il s’agit du meilleur grand huit créé à ce jour par le fabricant allemand ! Tout y est : le confort, la longueur et des éléments variés et très founes qui vont de la catapulte bien punchy à l’enchaînement descente vrillée + looping étiré, en passant par un Zero G Roll très planant et un Top Hat bien fourni en gros G négatifs ! Après, c’est sûr que niveau déco, le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est sobre avec une gare réduite au strict minimum et un parcours posé à cheval entre une pelouse et un plan d’eau. Néanmoins, on a le droit à un petit tunnel sous-marin sur la fin du circuit et il ne faut pas non plus oublier le looping qui enveloppe la reproduction locale du pont sur la rivière Kwai, offrant une jolie interaction entre le parcours et le cheminement piéton. En conclusion, gling aah et puis voilà !! Deuxième nouveau crédit (oui parce qu’il y en a un deuxième, c’est la fête !!) : Neo’s Twister. Là, c’est tout de suite moins réjouissant que Junker vu qu’il s’agit d’un Spinning Coaster signé Fabbri. Allez, +1 vite fait bien fait et on continue avec Dragon Tower, une tour de chute libre de chez Moser, similaire à celle testée 2 jours plus tôt à Linnanmäki. Ça c’était en apparence parce qu’en termes de sensations, c’était en revanche proche du lamentable, allez comprendre… A noter que l’attraction fonctionne également en mode tour panoramique avec montée et descente à vitesse réduite (pas testé mais je ne pense pas que ce soit tellement plus mou que le mode Free Fall). Toujours au rayon grosses nouveautés depuis 2008, il y avait aussi Kwai River, un Flume Ride de chez Interlink avec deux descentes et hélas pas grand-chose d’autre. La petite subtilité ici est que la première chute se fait en deux temps avec tout d’abord un plongeon depuis le pont sur la fameuse rivière, un petit virage sur la droite et enfin la deuxième partie de descente. Inédit mais un peu brutal lors du virage, la faute à l’absence d’inclinaison de la goulotte. Sinon, deuxième chute classique, pas trop d’éclaboussure et au final un Flume certes assez imposant mais qui ne restera pas pour autant dans les annales (ce que l’on aurait bien aimé, vous nous connaissez) ! Encore de la nouveauté ? Ouiiii ! A tester ? Bof… entre un manège de Jet Ski Zierer et une multitude de petites merdes pour enfants signées Zamperla, on se sera contenté d’un tour de Fun House, où la thématique chantier est surtout présente sur la façade d’entrée parce que, pour le reste, c’est juste une succession de bascules, roues qui tournent et autres réjouissances du même acabit dans un beau gros hangar un brin clinique ! C’est bon, je crois que cette fois-ci on a passé en revue tout ce qu’il y avait de neuf et on va maintenant pouvoir refaire quelques tours du très bon Wooden Coaster GCI local, Thunderbird. Sauf que voilà, il était tout mollasson le garçon… Peu d’airtimes, un train qui aurait presque du mal à passer certaines bosses, on l’avait connu bien plus en forme. Du coup, un tour nous aura suffi et pour le reste, ça aura plutôt été du Junker en boucle ! A côté de cela, un peu de Booster (malsain), du Frisbee pour la forme (et le foune), un tour de Dark Ride interactif dont j’avais oublié le contenu (je me suis alors rappelé pourquoi…) et un peu de grande roue pour se poser quelques minutes et faire de jolies photos ! Voilà donc pour Power Park deuxième session. Au final notre avis sur le parc n’a pas trop changé depuis notre précédente visite : c’est paumé mais ça mérite le détour, grâce à un bon choix de manèges et un site très bien entretenu. Le seul reproche que l’on pourrait faire c’est que, si certaines parties du parc sont plutôt soignées niveau déco (la zone western, les façades italiennes au niveau du Boomerang), d’autres sentent franchement la fête foraine avec trop de manèges italiens aux couleurs criardes posés au petit bonheur la chance. Pour autant, si vous êtes perdus dans le coin, n’hésitez pas à y faire un saut. De toute manière, rien que pour tester le très bon Junker ça vaut le coup ! |
Chapitre 6 : Ciel gris pour Lune Verte
Parc visité : Gröna Lund
La Finlande, c’est fini, place à la Suède ! Ah et le soleil aussi c’est fini, du moins pour ce chapitre dédié à Gröna Lund. Ciel gris, pluies intermittentes, les conditions n’étaient pas au top pour bien profiter de ce charmant parc citadin et de ses nombreuses terrasses propices à la descente d’une petite mousse entre deux tours sur les très bons manèges locaux. Du coup, on ne se sera pas trop attardé mais on a tout de même pris le temps de tester les nouveautés, en plus de tout ce que Gröna Lund peut contenir de manèges couverts ! Commençons justement par de l’indoor avec House of Nightmares, le walk through horrifique du parc, relooké en 2015 par Sally. Comme à Liseberg pour Hotel Gasten, l’attraction n’est pas incluse dans le wirstband mais, autant pour Liseberg je vous inciterais plus que fortement à payer le supplément (voire je vous insulterais si vous ne le faites pas), autant à Gröna Lund vous pouvez tout à fait passer à côté : le parcours est sympa, avec quelques bonnes idées à droite à gauche, mais l’ensemble ne vaut largement pas les quasi 7€ de supplément à débourser ! Autre nouveauté, cette fois-ci inclut dans le package, Eclypse, un Star Flyer annoncé à 122 mètres de hauteur mais où il ne m’a pas semblé monter tellement plus haut que les nacelles de la Free Fall Intamin située juste à côté. Mouais, ça sent le mesurage en incluant la très grosse décoration au sommet de la tour ça, même si l’attraction vaut tout de même largement le coup, ne serait-ce que pour la superbe vue qu’elle offre sur la ville et la baie de Stockholm ! C’est déjà tout pour ce qui concerne les derniers ajouts ? Eh oui, en même temps, si Power Park ou Särkänniemi ne nous avaient pas revu depuis 2008, notre dernier passage à Gröna Lund datait lui de 2011, année d’ouverture du tout aussi petit que nerveux Twister ! On pourrait s’en refaire un tour d’ailleurs de celui-là… Oui mais non… Kaputt le Twister ! Entre lui et Wildfire à Kolmården, on n’aura pas été en veine avec les Wooden suédois !! A la place, ce sera donc du Jetline, du Kvasten, de l’Insane, du Vilda Musen, un passage par chacune des tours du coin (en attendant la version Sky Jump pour l’an prochain), de la Fun House et du Dark Ride pour s’abriter et je crois que c’est à peu près tout… On aura également déjeuner dans le dernier resto en date du parc, baptisé en toute simplicité Kryddhyllan et situé en hauteur en face du pont reliant les deux parties de Gröna Lund. Au menu c’était burgers, fajitas et compagnie, bons et bien servis avec, Suède + parc oblige, une addition un brin salée à la fin. Conclusion sur Gröna Lund ? Bah, avec la météo pourrie on va dire qu’on a eu du mal à profiter du parc à sa juste valeur ! Cela dit, on reviendra quand même, pour le Sky Jump Intamin et encore plus quand ils auront réussi à caser un nouveau crédit ! Je sais que ça semble très difficile mais quand on voit le sac que nœuds que forment Jetline, Vilda Musen, Kvasten et Twister, on se dit que s’il y a bien un parc capable de caser une montagne russe dans un endroit inimaginable, c’est bien Gröna Lund !! |
Chapitre 7 : WildFail
Parc visité : Kolmården
On arrive doucement mais sûrement sur la fin du trip et aussi à la visite qu’on attendait sans doute le plus… Du moins jusqu’à l’annonce par Kolmården du report de l’ouverture de Wildfire, vous savez, le premier Wooden Coaster européen signé des doux dingues de Rocky Mountain Construction, l’énorme montagne russe construite à flanc de falaise avec des éléments tous plus barges les uns que les autres, le crédit qu’on n’avait surtout pas envie de rater… et qu’on allait rater !!! Aaaaaaarg, c’est pas juste !!!!!!!!!!!!!! Et mine de rien, ça fait déjà le deuxième RMC qu’on rate en trois ans de quelques jours à peine après le Goliath de Six Flags Great America en 2014. Faudrait pas que ça devienne une habitude !! Toujours est-il que on fait quoi maintenant ? On va tout de même à Kolmården, on annule et on passe la journée à Stockholm ? Allez, il fait beau pour le coup, le parc a l’air plutôt agréable, autant y aller tout de même et s’arrêter verser quelques larmes devant le beau crédit qui nous passe sous le nez ! Donc Kolmården pour ceux qui ne connaissent pas (et il devait y en avoir un paquet avant l’annonce de la construction de Wildfire), c’est principalement un zoo situé à 150km de route au sud-ouest de Stockholm, qui s’est équipé depuis quelques années de petits manèges principalement destinés aux enfants. Le site en lui-même est vraiment sublime, très vallonné et très boisé, dominant par moment un bras de la mer baltique et offrant ainsi quelques très beaux points de vue ! Accessoirement, Kolmården c’est aussi très grand (comptez 15 bonnes minutes de marche pour rejoindre Wildfire situé tout au fond du parc), ce qui n’est après tout pas plus mal pour un zoo : ça laisse de la place pour les enclos et ça évite aussi qu’on se sente entassé avec les autres visiteurs. En somme, ça change complètement de Gröna Lund ! Au rayon attractions, comme dit quelques lignes plus haut, c’est assez restreint. Une bonne partie d’entre elles se trouvent dans une zone proche de l’entrée dédiée à l’ours Bamse (un personnage bien connu des enfants suédois) avec au programme Rockin’ Tug, tacots, manèges de tasses et un petit crédit Zierer pour couronner le tout. Le reste est quant à lui situé de l’autre côté du parc, à proximité de Wildfire, et se compose d’un bateau pirate et d’un autre crédit pour gamins, cette fois-ci signé Vekoma. A côté de cela, vous avez le Safari, un gigantesque parcours en télécabine d’une trentaine de minutes qui survole toute une série d’enclos avec lions, ours, girafes, cervidés, etc. Le concept est vraiment très intéressant puisque, au contraire d’un safari au sol, ici vous êtes uniquement avec votre groupe (et pas tassés à 20 voire plus dans une jeep), sans bruit de moteur ou odeur d’essence, seuls avec le silence, la nature et les animaux, que l’on peut observer de très près et de manière assez originale vu que l’on passe au-dessus d’eux. Ah et accessoirement, la ballade offre quelques beaux points de vue sur Wildfire ! Après cela, reste la partie zoo en tant que telle et pour le coup, ça y va avec les enclos ! Certains comme celui des tigres ou de la savane sont très réussis, d’autres sont plus classiques (et petits). Le tout est agrémenté de quelques spectacles comme celui des dauphins (ultra populaire), des otaries (pas vu) ou des rapaces (nul et en plein cagnard) Au final, et malgré l’absence de Wildfire, on aura réussi à passer pas moins de 6 heures sans tourner en rond à Kolmården, ce qui n’est franchement pas mal du tout vu le faible nombre d’attractions et le fait que, de manière générale, les zoos ne sont pas vraiment notre tasse de thé. Faut dire que le site est très grand, parfait pour se balader avec un beau soleil et qu’en plus il dispose d’un très bon restaurant buffet, idéal pour s’arrêter après avoir bien crapahuté dans les allées et pour une fois pas trop cher (13€ par personne, une paille pour la Suède). Après, si on avait en plus eu Wildfire d’ouvert… |
Chapitre 8 : Wildfire, la revanche !
Parc visité : Kolmården
Là, tout est dans le titre ! Pas franchement ravis d’avoir loupé un des crédits qui nous faisait le plus saliver cette année en Europe, à peine rentrés de notre périple qu’un petit coup d’œil aux vols vers Stockholm s’imposait ! Après tout, comme il parait qu’on roule sur l’or à TnP, on aurait tort de se priver ! Sauf que non, on ne va même pas avoir besoin de sortir les liasses de billets, voilà-t-y pas que Ryanair dessert pour des prix tous petits l’aéroport de Skavsta (depuis Beauvais et Charleroi pour info), situé à moins d’une heure de route de Kolmården. Ni une, ni deux, Wildfire, nous revoici !! Et alors, est-ce que ça valait le coup d’y retourner ? Très clairement oui, Wildfire est sans trop d’hésitation le meilleur Wooden Coaster d’Europe ! Oui mais est-ce le meilleur des Rocky Mountain ? Là pour le coup, je suis moins convaincu… Pourquoi ? Vous allez très vite le savoir ! Comme expliqué dans le chapitre précédent, Wildfire se trouve touuuuuut au fond du parc et il faut bien marcher une quinzaine de minutes depuis l’entrée avant de commencer à apercevoir le monstre. Cela dit, au premier abord, il ne parait pas si gigantesque que ça… Le grand huit étant construit à flanc de colline, il faut vraiment aller au pied de la première descente pour pouvoir l’admirer dans toute sa splendeur ! Et là, entre le lift perché sur la falaise, les rails qui se croisent dans tous les sens, y a pas à dire, ça en jette ! Après cela vient la file… Celle-ci est assez sommaire et se contente de longer le circuit, offrant un joli point de vue sur la première descente et le Zero G Roll notamment. Néanmoins, on avait beau être à Kolmården un samedi d’août, on a jamais eu à attendre plus de 10 minutes pour un tour de Wildfire, pas que la bête ait un débit de malade, non, simplement qu’elle ne semble pas être totalement en phase avec le public cible du parc. Enfin, ça, on s’en fout pas mal, pire, ça nous arrange bien, on va pouvoir enchaîner les tours jusqu’à plus soif ! Le tour, venons-y justement. Il commence par un gros lift bien raide, suivi d’un trois quarts de tour au sommet du parcours, qui au passage offre une très jolie vue sur les alentours du parc. Commencent alors les réjouissances à proprement parler, avec tout d’abord une très très bonne et très très grosse descente (56 mètres à 83°) suivi d’un énorme Top Gun Stall, autrement dit un camelback passé la tête en bas et en mode 0G s’il vous plaît, sans aucun doute l’inversion la plus jouissive à ce jour, magnifiée qui plus est par le fait que l’on est uniquement retenu par une lapbar ! On continue ensuite avec une autre très grosse figure, un camelback incliné sur le côté et recourbé vers l’arrière, qui procure sans doute le meilleur airtime du parcours et à la sortie duquel le train replonge vers le sol à toute l’allure, traversant au passage un tunnel embrumé. Un S-Turn et un Bunny Hop ultra rapides plus tard, voici un Wave Turn (bosse inclinée sur le côté) puis une Corkscrew très flottante et toujours parfaitement dosée en G ! Honnêtement, jusque-là, c’est un sans-faute ! Vitesse de malade, éléments dantesques, intensité plutôt élevée pour un coaster RMC, nous sommes à mi-parcours et Wildfire s’apprête à faire une entrée en fanfare dans mon top 3 mondial. Sauf que voilà, la suite est quelque peu décevante… Pas nulle, loin de là, mais bien loin de la folie qui animait la première partie du circuit… Niveau élément, ça se matérialise d’abord par un camelback vrillé (bon airtime) que suit un Stengel Dive qui aurait mérité un basculement un peu plus rapide. Cela dit, pour la rapidité, le Zero G Roll qui suit est au top et représente même un des meilleurs de sa catégorie. Le parcours se conclut ensuite avec un demi-tour marqué par une remontée un peu trop haute et manquant d’airtime qui débouche sur une succession de changements de direction droite / gauche pas spécialement inspirés (disons qu’après ceux de Tarons, ils nous ont parus bien fades). Donc voilà. J’aurais aimé vous dire que Wildfire est le meilleur coaster d’Europe, le meilleur RMC, le meilleur tout quoi ! Sauf que ce n’est pas le cas… Qu’on ne s’y trompe pas, c’est quand même un sacré gling aaaah avec une première partie de circuit incroyable, un environnement magnifique et un confort à tout épreuve. Néanmoins, il y a aussi quelques baisses de régime qui font qu’au final on lui préfère encore Twisted Colossus (pour la longueur et le côté duelling) et Outlaw Run (plus court mais sans temps mort). Wildfire, je le mettrais au même niveau que le Wicked Cyclone de Six Flags New England, avec lequel il partage d’ailleurs le défaut d’avoir une fin de circuit un peu poussive malgré une très bonne entrée en matière ! Pour conclure, et maintenant qu’on a été poser nos fesses sur tous les grosses montagnes russes européennes de l’année, je pense que l’on va décerner la palme du meilleur crédit de 2016 à Taron, suivi d’une courte tête par Wildfire. Certes, les deux grands huit n’ont pas grand-chose en commun (et sans doute qu’on en attendait beaucoup du Wooden de Kolmården et moins du Launch Coaster de Phantasialand), toujours est-il que le bébé Intamin allemand m’a paru plus foune et plus surprenant que son comparse suédois… Après, quelque soit le meilleur des deux, peu importe, l'essentiel c'est que ça fait plaisir de voir ouvrir la même année deux grands huit qui se sont hissés dans notre top 5 des meilleurs machines du continent ! J’ai l’impression que ce sera un peu moins le cas l’an prochain… En attendant, c'en est fini de ce Trip Report. Comme d'habitude, la Scandinavie n'a pas déçu avec deux nouveaux gling aaah et des parcs toujours aussi sympas ! J'ai l'impression d'un peu radoter pour le coup mais, si vous ne connaissez pas encore le coin, foncez-y ! Certes, ce n'est pas donné mais au final, le rapport qualité / prix est loin d'être mauvais !! |