Y a du crédit dans l’Eire
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Juillet 2015
L’Irlande, ses grandes landes désertes, ses villages aux maisons multicolores, ses pubs animés… et ses montagnes russes ??? Non parce que la Pomme et la Spinning Mouse de Leisureland à Galway, je ne suis pas certain que l’on puisse considérer ça comme du grand huit de haute volée qui mérite le déplacement !
Oui enfin ça c’était jusqu’en 2015. Parce qu’en 2015, v’là-t-y pas qu’un parc totalement inconnu jusqu’alors, Emerald Park, annonce qu’il va construire un Wooden Coaster Gravity Group. Et pas un petit modèle, non non non, un beau mastodonte de 32 mètres de hauteur et 1100 mètres de longueur. En somme, un grand huit qui justifie le fait qu’on bouge nos fesses jusqu’à Dublin.
Et puis tant qu’à être dans le coin, autant profiter un peu des fameux charmes de l’Irlande aussi, y a pas que les crédits dans la vie (si si) !
L’Irlande, ses grandes landes désertes, ses villages aux maisons multicolores, ses pubs animés… et ses montagnes russes ??? Non parce que la Pomme et la Spinning Mouse de Leisureland à Galway, je ne suis pas certain que l’on puisse considérer ça comme du grand huit de haute volée qui mérite le déplacement !
Oui enfin ça c’était jusqu’en 2015. Parce qu’en 2015, v’là-t-y pas qu’un parc totalement inconnu jusqu’alors, Emerald Park, annonce qu’il va construire un Wooden Coaster Gravity Group. Et pas un petit modèle, non non non, un beau mastodonte de 32 mètres de hauteur et 1100 mètres de longueur. En somme, un grand huit qui justifie le fait qu’on bouge nos fesses jusqu’à Dublin.
Et puis tant qu’à être dans le coin, autant profiter un peu des fameux charmes de l’Irlande aussi, y a pas que les crédits dans la vie (si si) !
Chapitre 1 : L’Irlande des villes
Parc visité : -
Avant la cambrousse, avant le crédit, intéressons-nous à l’Irlande des villes… Enfin de la ville vu qu’on n’en a visitée qu’une seule et qu’en l’occurrence, il s’agissait de Dublin. Alors, que vous dire sur Dublin… Que c’est la capitale de l’Irlande. Non c’est pas vrai, t’es sûr ? Oui, oui, j’ai vérifié ! En termes de taille, Dublin n’est pas une très grande ville et il est donc assez facile de tout visiter à pied sans pour autant faire des kilomètres et des kilomètres (genre on n’a pas battu notre record établi en juin dernier à Rome). Au rayon des choses à voir, vous avez déjà toute la partie historique avec le Trinity College - la plus vieille université d’Irlande - le château de Dublin ou les cathédrales de St Patrick et de la Sainte Trinité. On aurait également bien été visiter la prison de Kilmainham où furent enfermés la plupart des grandes figures du nationalisme du pays mais, pas de bol, on n’avait pas réservé et tout était déjà complet. Dommage, ce n’est pas tous les jours que l’on peut mettre les pieds dans ce genre d’endroit ! Après cela, vous avez aussi tout le côté festif de Dublin avec le quartier de Temple Bar qui porte particulièrement bien son nom, même s’il ne vient pas de là ! Non parce que c’est vraiment le temple des bars avec des établissements de toutes les tailles, pour tous les goûts, mais avec toujours cette constante : servir de la bière et encore de la bière. Une espèce d’Oktoberfest permanente en quelque sorte… et sans manèges hélas ! Tant qu’à être au chapitre bière, comment ne pas parler de LA curiosité touristique de Dublin, celle à côté de laquelle il est impossible de passer, celle qui figure en tête sur tous les prospectus sur la ville… Euh c’est quoi ? Le Trinity College on en a parlé, la Cathédrale St Patrick aussi… Mais non bande de snobinards, les vieilles pierres ici on s’en fout, j’ai dit bière et qui dit bière irlandaise dit… Guinness ! Voilà ! Et l’attraction °1 de Dublin c’est donc… la brasserie Guinness, appelée Guinness Storehouse ! Bon après, je vous l’avoue, ça sent tout de même l’attrape touriste ce truc : 18€ pour quelques vagues explications sur le process de fabrication du fameux breuvage puis quatre étages de bars et de boutiques, mouais… Ah mais on a droit à une pinte gratos. Bon et accessoirement, le bâtiment est vraiment magnifique ! Il n’empêche, 18€ ça fait tout de même cher (dit le gars qui paie 100$ pour un parc floridien) ! Voilà donc pour ce bref aperçu de Dublin. Au final, c’est une chouette ville, à taille humaine, et pour laquelle il n’y a pas besoin de prévoir 3 jours de visite. Une journée et au moins une soirée c’est très bien, ne serait-ce que pour profiter de la légendaire ambiance des pubs du coin ! |
Chapitre 2 : L’Irlande des champs
Parc visité : -
Plus que dans les villes, le vrai charme de l’Irlande réside dans ses campagnes. Vu qu’on n’avait qu’une journée et demie on a décidé de ne pas trop s’éloigner de Dublin. On est donc resté côté est du pays, sachant pertinemment que les plus beaux paysages sont sur la côte ouest. Cela dit, il y en a aussi qui valent de coup d’œil non loin de la capitale, à commencer par les Wicklow Mountain, notre coup de cœur du trip. Comme leur nom l’indique, les Wicklow Mountain sont une chaîne de montagnes, pas bien hautes (on dépasse à peine les 500 mètres d’altitude) mais particulièrement envoûtantes grâce à leurs paysages de landes désertes balayées par les vents et leurs lacs aux eaux noirâtres qui ne sont pas sans rappeler la couleur de la Guinness. A côté de cela, vous avez aussi toute une ribambelle de petits villages pleins de charmes (et de pubs), d’innombrables châteaux ou lieux de cultes, souvent en ruines et surtout toujours extrêmement envoûtants, tout ce qu’il faut de lacs et de forêts mystérieuses où il est très agréable de se perdre, bref une foule de choses intéressantes à voir et à faire ! |
Chapitre 3 : L’Irlande du crédit
Parc visité : Tayto Park
Après la ville, après la campagne, last but not least, voici le parc. Enfin diront certains ! Le parc en question, c’est Emerald Park (ex Tayto Park), situé à une petite demi-heure de route au nord de Dublin. Emerald Park existe depuis 2010. Au début, il ne comportait qu’un zoo ainsi que quelques tyroliennes et autres aires de jeux. Néanmoins, depuis 2014, le parc a commencé à installer des attractions mécaniques et, pour 2015, il s’est payé un beau Wooden Coaster Gravity Group, raison de notre visite du jour ! Le nom du grand huit en question, c’est Cú Chulainn. Cu-que-qui-ça-quoi-ça ??? Cú Chulainn, un héros de la mythologie celtique, sorte de demi-dieu super trop balèze. Plus concrètement, à Emerald Park, il se décline en une montagne russe en bois de 32 mètres de hauteur pour un peu moins de 1100 mètres de longueur signée, comme dit plus haut, des américains de Gravity Group. Niveau décors, ne vous attendez pas à grand-chose, mis à part un porche d’entrée en béton sculpté, y a que dalle ! Cela dit, la montagne russe, avec sa structure en bois bien dense, parvient à se suffire à elle-même et l’ensemble a donc une assez belle gueule, bien plus belle en tout cas que celle de monsieur de demi dieu située à l’avant des trains du coaster… Pour ce qui est du parcours ensuite, c’est pas mal du tout. Après une belle première descente bien fournie en airtime, on a droit à une petite bosse abritée dans un tunnel puis à un grand virage relevé menant à une autre belle descente et à une succession de changements de direction, tous accompagnés d’un coup de G négatif. Ensuite, c’est un peu plus répétitif : beaucoup de Double Up et de Double Down, beaucoup de virages vers la gauche mais pas de passages vraiment surprenants. Disons que le seul élément inédit du circuit, un virage incliné à 115°, est aussi le seul endroit où l’on a droit à un à-coup, c’est ballot ! Au final, Cú Chulainn est une bonne montagne russe en bois, riche en airtime et très confortable pour un Wooden traditionnel (merci les Timberliner), mais à laquelle il manque l’étincelle qui en ferait un très bon crédit, un gling aaah comme on dit par chez nous ! Cú Chulainn c’est fait, quoi d’autre à voir à Emerald Park… Deux gerbotrons pour les amateurs : un Air Race Zamperla et un Maxi Dance Party 360 SBF, autrement dis une espèce de Giant Frisbee qui fait des tours complets autour de son axe. On avait déjà testé l’attraction à Silverwood l’an passé et, comme ça nous avait plutôt bien plu, on se l’est refaite à Emerald Park où elle m’a d’ailleurs semblée plus intense... Sinon encore quelques kiddie rides sans grand intérêt, un zoo pas des plus palpitant, des tyroliennes qu’on ne testera pas (trop de monde), une usine de chips aussi vite vue qu’oubliée et puis voilà, je crois qu’on a fait le tour du site. Conclusion ? Emerald Park est encore un parc qui débute et, en ce sens, il est difficile d’en donner un jugement définitif. Niveau cadre, si la zone la plus ancienne est assez agréable, celle où ont été construits les manèges en 2014 et 2015 ferait presque passer un parc Cedar Fair pour Disneyland tant tout n’y est que macadam et barrières de sécurité en acier galvanisé. On se croirait d’ailleurs plus dans une fête foraine que dans un parc d’attractions. Dommage, surtout que faire pousser de l’herbe en Irlande, avec ce qu’il pleut chaque année, ce n’est franchement pas difficile ! Après, niveau personnel, rien à redire, idem pour ce qui est de la restauration : on a bien mangé et pour pas trop cher dans le grand resto situé tout au fond du parc. Voilà donc pour Emerald Park. Si vous passez par Dublin, n’hésitez pas à y faire un tour mais ne prévoyez pour autant pas un voyage rien que pour cela. Le parc a encore besoin de se développer un peu pour devenir une vraie destination mais, vu que leur fréquentation est en passe de doubler grâce à l’arrivée du Wooden Coaster, cela devrait aller assez vite ! |