Mai/juin 2014
Et c'est reparti pour un nouveau trip aux Etats Unis. Vu qu'on a déjà sacrément bien arpenté ce pourtant très grand pays, il commence à être difficile d'y trouver de nouveaux coins inexplorés et surtout, de nouveaux crédits encore non glingés ! Le nord-est, c'est fait, le sud-est le sud-ouest aussi, le centre, pareil, ah ben reste encore le nord-ouest, genre les Rocheuses et la côté Pacifique côté Seattle et Vancouver. Bon, ça ne regorge pas de parcs méga maous mais il y a deux ou trois sites potentiellement intéressants, des villes sympas, bref, de quoi remplir sans soucis deux semaines de voyage !
Pour le coup, ce sera donc un gros road trip, le plus long qu'on ait jamais fait ! Plus de 6000km de route de Chicago à Vancouver à travers les grandes (immenses même) plaines du Kansas et les Rocky Mountains. Au programme du Six Flags, du Cedar Fair, Silver Dollar City et son très attendu Outlaw Run, pas mal de petits parcs aussi et quelques jolis sites naturels comme Arches Canyon ou Yellowstone.
Ca va en faire des choses à raconter tout ça ! Ouep, alors autant s'y mettre tout de suite !!
Et c'est reparti pour un nouveau trip aux Etats Unis. Vu qu'on a déjà sacrément bien arpenté ce pourtant très grand pays, il commence à être difficile d'y trouver de nouveaux coins inexplorés et surtout, de nouveaux crédits encore non glingés ! Le nord-est, c'est fait, le sud-est le sud-ouest aussi, le centre, pareil, ah ben reste encore le nord-ouest, genre les Rocheuses et la côté Pacifique côté Seattle et Vancouver. Bon, ça ne regorge pas de parcs méga maous mais il y a deux ou trois sites potentiellement intéressants, des villes sympas, bref, de quoi remplir sans soucis deux semaines de voyage !
Pour le coup, ce sera donc un gros road trip, le plus long qu'on ait jamais fait ! Plus de 6000km de route de Chicago à Vancouver à travers les grandes (immenses même) plaines du Kansas et les Rocky Mountains. Au programme du Six Flags, du Cedar Fair, Silver Dollar City et son très attendu Outlaw Run, pas mal de petits parcs aussi et quelques jolis sites naturels comme Arches Canyon ou Yellowstone.
Ca va en faire des choses à raconter tout ça ! Ouep, alors autant s'y mettre tout de suite !!
Livre 1 : Les Déjà Vu
Chapitre 1 : On a les Chicago boules
Parc visité : Six Flags Great America
Premier de cette série de parcs déjà visités : Six Flags Great America. La fois précédente, c'était en 2009. A l'époque pas de X Flight, pas de Little Dipper, pas le droit de faire le Kiddie Vekoma sans un mioche en bagage accompagné et pas non plus de super grand huit en bois RMC ultra sexy, genre le plus haut, le plus raide, le plus rapide du monde, avec de l'élément inédit en veux-tu en voilà, bref le genre de truc à vous faire baver un coasterfan pendant des mois devant la webcam de suivi du chantier ! Sauf que voilà, je ne sais pas si vous vous rappelez mais il a fait trèèèèèès froid au début de l'année dans les nord-est des Etats Unis, genre 50cm de neige à New York, encore des flocons début mai à Chicago, bref le gros méchant hiver bien rude ! Le souci, c'est que le béton ça n'aime pas quand il fait glagla, idem pour les ouvriers qui ont un peu de mal à bosser quand tout est gelé... Donc le crédit super sexy, super inédit tout ça, dans le baba ! Je vous rassure, on n'avait pas du tout les boules, nooooon, pas du tout !! Mais allez, ce n'est pas comme si c'était la première fois. Après Maverick, Raptor, Pyrénées, SkyScrapper, Hair Raiser, sans oublier le toujours pas glingé Absimo (lui on a arrêté d'essayer), Goliath vient s'ajouter à la déjà trop longue liste des montagnes russes bien alléchantes qui nous seront passées sous le nez ! Mais revenons à nos moutons et à nos six drapeaux, ceux de Great America où il y avait tout de même d'autres montagnes russes encore non créditées qui avait bien voulu ouvrir pour le visiteur ! X-Flight Annoncé fermé en début de journée, le grand huit a dû se dire que ça faisait quand même fort de café et a bien voulu ouvrir ses portes en milieu d'après-midi, après une période de test de plus de deux heures ! Note qu'on a particulièrement apprécié que le parc fasse tourner la bestiole à vide avec deux trains pendant des plombes pour ne finalement accueillir le public qu'avec un seul ! Grâce à cela ils ont encore pu perdre 10 minutes à ressortir le deuxième train un peu plus tard alors que la file dépassait déjà les 60 minutes depuis belle lurette ! Je vous jure... On ne va cependant pas s'appesantir sur les opérations, on est dans un Six Flags après tout, et comme on a des FlashPass, les files qui n'avancent pas, on s'en fout un peu ! Donc qu'est-ce que ça donne ce Wing Coaster ? Ben c'est plutôt pas mal, pas aussi chouette que le Wild Eagle de Dollywood mais du niveau de celui de Heide Park ouvert cette année. Le parcours, sans être bien long, offre pas mal d'éléments différents, inclus la toujours sympathique Dive Drop ainsi qu'un loooong Heartline Roll bien fourni en Head Chopper. Après, c'est un Wing Coaster donc ça reste très gentillet, mais ça fait aussi du bien de temps en temps de faire du grand huit planant plutôt qu'un monstre d'intensité. Pour cela, il y a de toute façon Batman the Ride juste à côté ! Little Dipper Un Junior Wooden récupéré du parc Kiddieland fermé en 2009. Le parcours est assez proche des montagnes russes du même genre qu'on trouve dans les ex parcs Paramount. Rien de bien folichon, inutile de le préciser... Spacely's Sprocket Rockets Un autre Junior Coaster, en acier cette fois-ci et particulièrement pas inédit vu qu'il s'agit d'un des 26 modèles identiques de Junior Coaster 207m qu'a construit Vekoma depuis 1001. Seul point positif, la jolie vue sur Goliath... Voilà pour les +1 du jour à Great America. A côté de cela, rien de bien nouveau à dire sur ce parc qui reste dans l'ensemble très agréable même si on a eu droit à beaucoup d'attraction en rade lors de notre visite, que ce soit Superman Ultimate Flight fermé toute la journée, Vertical Velocity qui a tiré sa révérence en début d'après-midi ou X Flight qui n'a ouvert que vers 16 heures. Eh oui, c'est bien joli d'avoir des grosses bébêtes mais si c'est pour les faire tourner au compte-goutte, j'ai du mal à saisir l'intérêt ! On a ensuite fini la journée dans la banlieue de Chicago à la recherche de crédits totalement ébouriffants genre Python Pit et autres chefs d'oeuvres signés Miler, bien entendu tous situé dans des complexes de loisirs plus miteux les uns que les autres. Cela dit, il fallait bien compenser le +1 raté suite à la non-ouverture de Goliath... |
Chapitre 2 : Banshee bof bof
Parc visité : Kings Island
Comme Six Flags Great America (et d'ailleurs la plupart des autres parcs déjà visités figurant sur notre itinéraire), la dernière fois qu'on était passé par la case Kings Island, c'était en 2009. A l'époque, la grande nouveauté c'était Diamondback, un gros Megacoaster B&M comme trop souvent massacré à coup de trim brakes. Cinq ans après, nous revoici donc et c'est à nouveau un grand huit B&M que nous comptons bien ajouter à notre compteur en la personne de Banshee. Au programme, énorme Inverted Coaster de 51 mètres de hauteur, 1257 mètres de longueur (le record mondial), pourvu de 7 inversions et de tous nouveaux trains avec harnais à vestes souples, dans le même genre de ceux que l'on trouve déjà sur les Wing Coasters du duo helvète. Première impression arrivé devant la bête, ah ouais, c'est tout de même bien balèze ! Après, j'avoue que le choix des couleurs m'a laissé quelque peu perplexe, et je ne vous parle même pas de l'esthétique immonde de la gare, qu'on croirait construite en briques Lego géantes ! Ensuite y a la file d'attente, parc à boeufs aussi monstrueux que le grand huit en lui-même, qui cela dit avance rapidement grâce à des opérations efficaces à trois trains ! On prend à présent place sur notre siège. On remarque que la plateforme d'embarquement qui s'abaisse a disparu et qu'au contraire des Wing Coaster, la partie souple des harnais ne se bloque pas durant le parcours, ce qui laisse un peu plus de liberté de mouvement. Après toute une série de « visual check » et de « clear », voici le moment du dispatch, direction le haut lift avec passage à travers le looping. Arrivée en haut, c'est parti pour la grande descente, qui rappelle beaucoup celle d'OzIris en version XXL. Suivent juste derrière l'immense Dive Loop, le looping autour du lift, et une autre inversion, et encore une autre inversion... Non mais c'est moi ou c'est toujours la même chose ce grand huit ?!! Ah ben non, c'est bel et bien le cas ! Entre les 2 Looping, le Zero G Roll, le Dive Loop et le Pretzel, ça nous fait 7 demi-loopings et 5 retournements à 180°, en montant où en descendant. Autrement dit, bonjour la variété ! Egalement, si on ne pourra pas reprocher à Banshee de manquer d'intensité, le problème ici est que tout est tellement énorme et lissé qu'il n'y a jamais de variation d'accélération, jamais de mouvements un peu brusques. Oubliez donc le moment génial au sommet du Dive Loop, lorsque le train plonge subitement vers le sol, et ne comptez pas non plus être surpris par un rapide mouvement de rotation lors du passage du Zero G Roll ! Au final, Banshee a beau être énorme et imposant, il n'en reste pas moins un grand huit sans surprise et sans saveur ! C'est quand même bien dommage quand on voit tout cet acier et l'investissement qu'il a dû représenter ! Que voulez-vous, l'argent n'achète pas forcément la créativité, mais ça je ne suis pas certain que Cedar Fair l'ait compris, à l'inverse d'un Silver Dollar City par exemple, qui, pour un budget deux fois moindre que Banshee, nous a pondu Outlaw Run... Après cela, quoi d'autre de neuf à Kings Island. Ah oui, les ceintures ajoutées sur Diamondback. Etait-ce vraiment nécessaire, j'en doute. Tout ce que je sais c'est qu'ils sont désormais incapables d'avoir deux trains en même temps sur le parcours ! Cela dit, on a constaté plus tard sur Behemoth à Canada's Wonderland qu'ils arrivaient très bien à s'en sortir avec les mêmes contraintes. Si seulement les opérateurs mettaient autant d'entrain à charger les trains qu'à nous raconter leur vie dans leur micro... Au final, des trois visites qu'on a faite à Kings Island, celle-ci aura été de loin la moins bonne. Ok, y avait beaucoup de monde dans le parc mais cela ne justifie pas des opérations aussi laborieuses ! Attendez, plus de cinq minutes pour charger le WindSeeker, heureusement qu'ils étaient quatre !! Bref, alors qu'on comptait bien se faire un tour de Beast by night, on aura finalement levé les voiles bien avant. C'est ballot, la seule file qui avançait correctement était celle de Banshee. Mais voilà, après deux tours, on n'avait même pas envie d'en faire un de plus ! Vous l'aurez compris, ce n'est pas cette visite qui nous aura réconciliés avec Cedar Fair ! |
Chapitre 3 : Kentucky Kingdom en un éclair
Parc visité : Kentucky Kingdom
Suite des parcs déjà visités avec Kentucky Kingdom... Et depuis notre précédent passage, il y a eu pas mal de changements ! Changement de proprio tout d'abord, Six Flags ayant laissé tomber l'exploitation du parc en 2009, avant que celui-ci ne soit relancé en 2014 sous la houlette d'Ed Hart (qui en avait déjà été l'opérateur de 1989 à 1997). Changement côté attractions également : avant son retrait, Six Flags a pris soin de déménager le Stand Up Chang à Six Flags Great Adventure, la Wild Mouse à New England. Du coup, cela a créé un vide, compensé pour cette saison 2014 par l'arrivée d'une quinzaine de nouveaux manèges et par l'agrandissement du parc aquatique, le tout pour près de 45 millions de dollars. Parmi toutes ces nouveautés, il y en a une nous attirait particulièrement : Lightning Run. Signé Chance Rides, le grand huit reprend les caractéristiques des MegaLite Intamin, avec un parcours sans inversion haut de 30m, long d'environ 700m et muni de 2 trains de 16 passagers. De l'extérieur, Lightning Run parait un peu hors d'âge avec ses rails à roulement intérieur façon vieux Looper Vekoma et ses trains caisses à savon, à une époque où la mode est plutôt à l'épure la plus totale histoire d'offrir une meilleure sensation de liberté aux passagers. Néanmoins, quelques indices laissent supposer que tout cela ne devrait pas être si mal que ça, comme cette première descente extrêmement raide (80°) ou les cheveux des demoiselles qui ont tendance à se dresser de manière impressionnante au sommet de chaque bosse... Toutefois, avant de pouvoir tester la bête, encore faut-il affronter la file d'attente, pas bien longue mais qui malheureusement n'avance pas vite du tout ! La raison ? Déjà les opérateurs sont aussi peu doués que mal organisés. Ensuite, les lapbars des trains ne se rouvrent pas automatiquement au retour en gare. Du coup, les passagers ne comprennent pas qu'il faut débarquer, galèrent à les ouvrir (oui parce qu'en plus elles sont bien lourdes), et, très logiquement, ça rame ! A cela s'ajoute encore une restriction de corpulence bien sévère si bien qu'un train sur deux, ça n'y manque pas, après avoir passé deux minutes à essayer de se serrer tel un gigot dans sa ficelle, un bon gros américain a le droit de quitter le train sans avoir pu faire son tour ! La bonne nouvelle cela dit, c'est qu'une fois affronté tout ce bordel et assis dans le train la barre fermée, ce qui suit n'est que pur bonheur ! Déjà il y a la première descente, particulièrement raide pour un grand huit de cette hauteur et qui, ça n'a pas été une grande surprise, offre un énorme coup de G négatif à l'arrière du train. Le circuit continue ensuite avec un grand camelback, lui aussi très fourni en airtime, avant de faire demi-tour via un Overbanked Turn. Après cela, les bosses se suivent mais ne se ressemblent pas : il y en a des droites, une inclinée à 90°, une autre vrillée mais, quel que soit leur forme, elles s'accompagnent toujours d'airtime aussi brusques que puissants ! Au final, c'est difficile à croire venant d'un constructeur qui jusqu'à présent n'avait pas livré tellement de chefs d'oeuvres (Phantom Revenge à Kennywood serait le seul candidat au titre) mais Lightning Run réussit à faire mieux que le MegaLite original. Car là où Mack s'est contenté de (trop) marcher dans les pas d'Intamin avec Storm à Etnaland puis Alpina Blitz chez Niglo, Chance est parvenu à transcender le genre grâce à un parcours plus varié, plus dingue et fourni en airtimes encore plus dantesques que son illustre ainé ! En espérant que ce Lightning Run soit le premier d'une longue série ! Ah et en espérant aussi que ça s'améliore niveau opérations parce que là c'était tellement laborieux qu'au bout de deux tours, on a préféré jeter l'éponge. Dommage, je m'en serais bien enchaîner encore une petite dizaine de tours !! Allez, suite de Kentucky Kingdom. Si on reste du côté des crédits, pas trop d'autres changements... Comme dit en intro, deux grands huit ont quitté le parc et un autre (le Shuttle Loop Schwarzkopf) a été rasé manu militari. Reste donc du déjà glingé avec un Junior Coaster Vekoma et Thunder Run, un Wooden plutôt agréable grâce à un retracking réussi ! Après y aussi le SLC local, premier à avoir été construit aux USA (youpi) ainsi que le Duelling Coaster en bois Twisted Twins. Mais ces deux-là sont pour le moment fermé. Le premier rouvrira en 2015 avec de nouveaux trains et le second en 2016 avec, espérons-le, une petite reprise cosmétique par les fous furieux de Rocky Mountain Construction ! On passe donc à l'autre grande nouveauté de 2014, l'agrandissement du parc aquatique. Au programme, nouvelle piscine à vague, Lazy River, trois tours de toboggans signées Proslide et pas un pet d'ombre (heureusement la crème solaire est gratos). Côté toboggans, si les deux premières tours (un ensemble de descentes en bouées et un Family Raft) n'ont rien d'extraordinaire, la troisième est déjà bien plus stimulante ! Elle comprend en effet le plus haut toboggan des Etats Unis : 37 mètres de chute, 70° d'inclinaison et un départ avec trappe, je vous garantis que même à nous vieux blasés du guili dans le ventre, ça a fait de l'effet !! Reste maintenant encore quelques nouveaux manèges à gauche à droite genre une Free Fall bien violente, l'indispensable Flying Scooter de chez Larson (attraction hélas trop peu présente en Europe) et du Kiddie Rides à gogo, made in Italy cela va de soi ! Voilà donc pour Kentucky Kingdom under new management ! Conclusion ? C'est franchement pas mal. Si le parc a encore des progrès à faire (sur les opérations et les espaces verts notamment), dans l'ensemble on a été vraiment surpris par ce qu'on y a trouvé. Déjà on n'imaginait pas que, après quatre ans d'abandon, le parc et les anciens manèges seraient dans un aussi bon état. Ensuite, on ne s'attendait pas non plus à trouver une bombe telle que Lightning Run, qui puisse rivaliser avec les montagnes russes bien plus grandes des gros parcs à coasters US genre Six Flags et Cedar Fair ! En somme, ça fait plaisir de voir Kentucky Kingdom renaître de ses cendres et partir dans la bonne direction ! Qu'il continue comme ça !! |
Chapitre 4 : Outlaw Fun
Parc visité : Silver Dollar City
Outlaw Run, enfin !! Ce grand huit a beau n'avoir ouvert que l'an passé, j'ai tellement fantasmé dessus derrière mon écran d'ordinateur à le rider en boucle sur Youtube que j'ai l'impression que ça fait déjà cinq ans ! En même temps, ce n'est pas tous les jours qu'il s'en ouvre des montagnes russes promptes à révolutionner l'industrie ! Mais là, alors qu'on trouvait que 76° d'inclinaison pour un Wooden Coaster c'était déjà pas mal sur T Express à Everland, paf, sur Outlaw Run on a droit à 81° ! Et quand on se disait qu'après le fiasco Son of Beast on ne serait pas prêt de revoir des inversions de sitôt sur un grand huit en bois, bang Outlaw Run débarque avec son double Heartline Roll ! Révolutionnaire que je vous dis !! Le problème c'est que, comme avec l'autre nouveau gling aah du trip qu'a été Lightning Run, Outlaw Run nous aura autant ravi en termes de sensations qu'énervé pour ce qui fut de son mode d'opération ! Entre les opérateurs tout droit sortis du pire Six Flags, les ceintures ajoutées entre 2013 et 2014 pour je ne sais quelle raison et la non envie du parc de sortir un deuxième train alors que la file affichait tranquillement 30 minutes d'attente, je peux vous dire qu'on les aura mérités nos tours de révolution !! Cela dit, une fois dessus, qu'est-ce que c'est bon ce truc !!!! Surtout, c'est dingue de se dire qu'en 2013, on peut encore créer des montagnes russes avec des éléments totalement nouveaux tels cette bosse quasi inversée, où l'on flotte entre le siège et la Lapbar en même temps que le train bascule sur la droite puis sur la gauche, ou ce Wave Turn, où se combinent de manière sublime G négatifs et latéraux pour une double sensation d'airtime, à la fois vers le haut et sur le côté, cette bosse inclinée à 90° étant très légèrement bombée vers l'extérieur. Et puis également, même quand ils ne sont pas nouveaux, tous les autres éléments d'Outlaw Run sont purement et simplement excellents, passés avec pile ce qu'il faut de vitesse, histoire de créer la sensation parfaite, comme par exemple dans le double Heartline Roll où, si le premier retournement se fait à fond la caisse, le suivant est beaucoup plus lent avec en résultat un beau hang time. En somme vous avez deux fois le même élément mais deux sensations totalement différentes, fallait y penser ! N'oublions pas non plus le confort sur lequel il n'y a d'ailleurs rien à redire tant le train traverse avec aisance le circuit pourtant bien tortueux de l'attraction ! Au final, gling très très aaaah pour ce qui est devenu instantanément notre Wooden préféré... après El Toro ! Oui parce que les airtime almost better than sex, accrochez-vous pour les détrôner ! En tout cas, merci à Rocky Mountain Construction pour avoir bâti un tel chef d'oeuvre, merci à Alan Schilke pour en avoir dessiné l'exceptionnel circuit, pas merci à Silver Dollar City pour l'opérer comme des pieds mais merci quand même de l'avoir construit ! Et vivement 2016 pour aller tester la version XXL à Kolmården que je vois déjà très bien dans le top 5 des meilleurs grands huit européens !!!! On continue maintenant avec le reste de Silver Dollar City. Hormis le départ du génial toboggan en canots pneumatiques et l'arrivée d'un très joli Splash Battle Mack, pas grand-chose de neuf, le parc est toujours aussi agréable, grand, beau, vert et, pour ne rien gâcher, rempli de très chouettes attractions en tête desquelles le Looper B&M Wildfire et le Launch S&S Powder Keg. Cela dit, si côté manèges, déco et compagnie on n'a rien eu à redire, on a eu la très mauvaise surprise de constater qu'il n'y avait pas qu'à Outlaw Run que les opérations étaient toutes pourries ! Entre l'heure d'attente faite pour les bouées pour cause de lancement d'une embarcation toutes les deux minutes ou l'impossibilité de faire le Giant Swing local en raison d'un fonctionnement à un seul bras alors que la file était pleine au trois quart, je peux vous dire qu'on a eu quelques raisons de s'énerver !! C'est marrant parce qu'on n'avait pas eu ce problème lors de notre précédent passage (où il n'y avait ni plus ni moins de monde) et qu'on n'a jamais remarqué cela chez la cousine Dolly en deux visites... Allez, on va dire qu'on n'est pas tombé le bon jour, n'empêche c'était sacrément rageant, surtout dans un si bon parc ! Car oui, Silver Dollar City est un très bon parc, et ce n'est pas l'ajout d'Outlaw Run qui me viendra me contredire ! Disons qu'aux USA vous avez Disney et Universal à peu près au même niveau, puis viennent les deux Busch Gardens et, juste derrière Dollywood et Silver Dollar City. En gros on parle du top 10 US... Autrement dit, certes Silver Dollar City c'est à Branson, une ville pourrie au milieu de nulle part, mais qu'à cela ne tienne, si vous avez l'occasion (en gros si vous passez à moins de 400km), foncez-, vous ne serez pas déçus par du voyage ! |
Chapitre 5 : Mes crédits au Canada
Parc visité : Canada's Wonderland
On finit cette série de parcs déjà visités avec Canada's Wonderland. Comme pour les autres hormis Kentucky Kingdom, notre dernière visite là-bas remontait à 2009. A l'époque pas de Leviathan, pas de Wonder Mountain's Guardian... et pas de WindSeeker non plus mais ça on s'en fout un peu, ce n'est pas un crédit ! N'empêche, avec ces deux petits nouveaux et un total de 17 crédits, Canada's Wonderland est maintenant le deuxième parc le plus fourni en grands huit au monde derrière Magic Mountain, prend ça Cedar Point !! Quant à nous, venons-en justement à ces fameux deux crédits inédits ! Wonder Mountain's Guardian Honneur au dernier né avec ce Dark Coaster 3D Interactif situé à l'intérieur de la grosse montagne qui domine l'entrée du parc et qui abrite également en partie les montagnes russes Vortex (le Suspended) et Thunder Run (le Powered) ainsi que deux des maisons hantées spéciales Halloween du parc. L'attraction, développée en interne par les équipes de Canada's Wonderland, a été construite par ART Engineering pour la partie système de transport et par les canadiens de Triotech pour la partie écrans et interactivité. Niveau file d'attente et gare, c'est le service minimum de chez minimum. A part deux trois morceaux de faux rochers par-ci et quelques écrans tentant vaguement de vous expliquer l'histoire par-là, il n'y a absolument rien à voir si ce n'est un gros hangar tout moche ! Du coup, on passe aux trains, utilisant chacun deux wagons de quatre passagers, assis par deux dos à dos, et dont chaque lapbar individuelle est équipée d'un pistolet histoire de pouvoir zigouiller les méchants ! Ensuite, une fois que le train a quitté la gare, direction l'extérieur de la montagne et le lift, haut d'une quinzaine de mètres. Celui-ci est immédiatement suivi par une descente et une remontée, qui forment à elles-deux la totalité de la partie coaster ! C'est un peu maigre mais comme ça suffit à justifier le +1, on ne va pas faire nos fines bouches ! Après cela, retour à l'intérieur et début de la partie Dark Ride interactif qui se constitue en fait d'un seul et très long tunnel de projection. Les wagons se positionnent alors sur le côté et avancent en crabe histoire que chaque groupe de passagers soit face à un écran, un peu à la manière de Toy Story Mania ou Maus au Chocolat pour les phases de jeu. Du coup, et malgré l'absence totale de décors, l'immersion fonctionne assez bien. Bon enfin ça c'est si vous avez embarqué en marche avant parce que sinon, vive les interruptions d'écrans qui cassent tout ! Après une minute de piou-pioutage à tout va, le train arrive finalement dans la dernière scène, à savoir une salle pourvue d'un écran à 360°. En même temps que l'on tente de dézinguer le grand méchant dragon qui vient d'apparaître on se demande par où on va bien pouvoir ressortir. La réponse ne tarde pas à tomber, tout comme le train puisque la salle est en fait un rail free fall particulièrement bien planqué. Très chouette surprise (que je vous ai gâchée, ne me remerciez pas) qui conclue en beauté l'attraction. Car dans l'ensemble, je dois dire qu'on a bien apprécié ce Wonder Mountain's Guardian. Le concept de dark ride interactif sur un écran continu est une idée aussi originale que bonne, les phases de jeux sont bien faites avec une interactivité qui fonctionne parfaitement, sans oublier cette très bonne idée de rail free fall comme final au circuit. Après, le gros défaut de l'attraction, c'est l'absence totale de décors. Si dans les phases de jeu l'écran est suffisamment grand pour occuper tout le champ de vision, il aurait été vraiment bienvenu de mieux traiter les transitions et surtout la file et le quai d'embarquement. Enfin, on est chez Cedar Fair et rien que le fait qu'ils aient ajouté un Dark Ride plutôt qu'un nième grand huit sans saveur est un exploit en soi, il ne fallait pas non plus trop leur en demander !! Leviathan Avec celui-ci on revient à du grand huit pur et dur. Au très grand grand huit même puisque Leviathan est à ce jour la septième plus haute montagne russe au monde et par ailleurs le seul Gigacoaster signé B&M (ce qui devrait néanmoins changer en 2015...). Je vous passe les considérations sur l'intérêt de construire Leviathan seulement quatre ans après avoir ouvert Behemoth, un Megacoaster de 70m de hauteur déjà signé B&M, qui plus est lorsque l'on sait qu'à peu près tous les autres coasters des parcs sont pourris, hormis peut-être le Suspended Arrow... Ok les puristes me diront que Behemoth utilise des trains panoramiques alors que Leviathan non. C'est vrai que ça change tout ! Bref, Leviathan. C'est haut donc... et ça va très vite aussi ! Dans le genre, le grand huit rappelle beaucoup Millennium Force : un parcours à fond la caisse avec beaucoup de virages relevés et quelques énormes camelbacks très avares en airtimes. En fait, outre la descente tout de même sacrément excellente (93m de hauteur et 80° d'inclinaison, faut vraiment être difficile pour ne pas y prendre son pied), les meilleurs passages de ce Leviathan ne sont pas ceux qui prennent de la hauteur mais, au contraire, ceux qui restent bien proches du sol, à savoir les deux petites bosses très longues et très planantes. Au final, un bon crédit que voilà, pas révolutionnaire mais tout de même bien fun, extrêmement fluide aussi, au contraire de Behemoth qui a pris un sale coup de vieux et vibre un peu plus que ce que l'on est en droit d'accepter lorsqu'il s'agit de montagnes russes B&M ! Et voilà, c'est tout pour les nouveautés de Canada's Wonderland côté crédits. Rayon pas crédit, je l'ai déjà mentionné en intro, le parc a ouvert un WindSeeker en 2011, comme à peu près tous les autres Cedar Fair à cette époque. A défaut d'être inédit, ça reste rigolo à faire même si on préfère largement le Star Flyer Funtime, où les sensations de vitesse et d'exposition au vide sont bien meilleures ! C'est donc à peu près tout sur Canada's Wonderland. Niveau conclusion, ça n'évolue pas des masses par rapport à 2009. Le parc est grand, vraiment agréable et bien opéré, ce qui fait bien plaisir, surtout après la visite bien laborieuse à Kings Island ! Néanmoins, et malgré l'arrivée de Leviathan et Wonder Mountain's Gardian, le niveau moyen des montagnes russes locales reste tout de même sacrément bas ! Plutôt que d'en rajouter encore et encore, il serait grand temps qu'ils commencent à les remplacer... Je sais pas moi, un Wooden Coaster un peu moderne à la place d'une des bouses de bois existantes ou un vrai bon Looper qui vienne se substituer au SLC, à cette horreur de Volare ou au Stand Up Togo, ça pourrait faire une chouette nouveauté ! Et ça nous changerait un peu des Megacoasters B&M... |
Livre 2 : Sites et cités
Chapitre 6 : Sur la route...
Parc visité : Zonkers
Nouveau livre, nouveaux horizons... Alors qu'est-ce qu'il y a de beau à voir dans le Nord Ouest ? Bon en fait là on commence par le Middle West et plus précisément par le Kansas ! Outre le fait d'être l'état de naissance de Superman (ce qu'il est quand même important de savoir vu le nombre de crédits thématisés sur ce super héros), le Kansas c'est un peu le grenier de l'Amérique. Du coup les paysages se résument à une succession de champs, sans rien d'autre à voir le long de l'immense autoroute en ligne droite qui traverse l'état d'est en ouest. Et quand il faut se la farcir de bout en bout, sachant qu'elle fait près de mille bornes de long, je peux vous dire que les champs, c'est chiant ! Après, on a bien trouvé deux trois étapes : un mall pour se ravitailler en fringues pas chères (merci Aeropostale), un autre pour un +1 lamentable dans un FEC au bord de l'abandon ou encore les quelques indispensables arrêts ravitaillement sur des aires d'autoroutes où il ne faut pas être trop exigeant quant à l'offre en restauration ! Vous pouvez donc imaginer qu'on a été bien contents une fois arrivés au bout, la délivrance ayant pris la forme de Denver, capitale du Colorado, dont on a toutefois zappé la visite au profit de celle de Boulder, ville située à une trentaine de kilomètres plus au nord (on n'était plus à 20 minutes de route près). Grand bien nous en a pris car cette petite bourgade, qui abrite par ailleurs l'Université du Colorado (go Buffs !!), a vraiment tout pour plaire : rues piétonnes, bons restos, bars animés pour continuer la soirée, le tout avec les superbes Rocky Mountains en arrière plan ! Allez, trêves de blabla, la suite, ce sera en photos ! |
Chapitre 7 : Les aventuriers des Arches perdues
Parc visité : -
Après le vide du Middle West américain, on passe à un autre endroit pas très peuplé mais néanmoins bien plus chouette à visiter : Arches National Park. Situé au nord-est de l'Utah, ce parc est connu pour ses plus de 2.000 arches naturelles formée par l'érosion de roches de grès rouge. Comme c'est mine de rien le désert et que début juin, c'est pas qu'il fait juste très très chaud, on s'est gardé la visite pour la deuxième partie d'après midi, ce qui nous a permis de bien profiter du site sans pour autant cuire sous le soleil brulant. La visite elle se constitue d'une succession de points d'intérêt (je vous le donne en mille : des arches à 99%) que l'on atteint par divers sentiers plus ou moins longs partant de la route qui traverse le parc. Ensuite ce qu'il y a à voir est juste grandiose et, pour peu que l'on se donne la peine de marcher un petit kilomètre, on se retrouve très vite tous seuls au milieu de l'immensité du désert et des paysages à couper le souffle ! D'ailleurs je pense que malgré les très grandes qualités de Yellowstone, j'ai préféré la visite à Arches... Faut dire que c'est tout de même beaucoup plus dépaysant pour nous autres européens, pas franchement habitués aux déserts et aux canyons ! En somme, je vous recommande très chaudement (c'est le cas de le dire) d'aller y faire un tour si vous passez par l'Utah et je vous laisse tenter de vous rendre compte de la magnificence des lieux avec les quelques photos ci-dessous ! |
Chapitre 8 : Rando dans les Rockies
Parc visité : -
Après le désert de l'Utah, place aux prairies et aux forêts du Wyoming avec deux autres parcs naturels, Grand Teton National Park et Yellowstone. Si Grand Teton National Park est somme toute assez classique et se rapproche pas mal de ce que pourrait être une jolie ballade dans les Alpes avec ses lacs d'altitude, ses grandes étendues de conifères et ses pitons rocheux, lorsqu'on en vent à Yellowstone, c'est tout autre chose ! Déjà un peu de remise dans le contexte. Yellowstone c'est tout d'abord le plus ancien parc naturel au monde et aussi l'un des plus grands avec une superficie égale à celle de la Corse, rien que ça ! Il est le lieu d'une très intense activité sismique et volcanique et regroupe aujourd'hui quelques 10.000 sources chaudes et pas moins de deux tiers des geysers de la planète ! Concernant la visite, vue la superficie, vous imaginez bien qu'elle ne se fait pas à pied ! C'est en voiture que l'on navigue de point d'intérêt en point d'intérêt, à la découverte de geysers, d'étendues d'eau fumantes et bouillonnante, de canyons ou autre cascades particulièrement spectaculaires. Dans l'ensemble, c'est vraiment superbe et les mots ne peuvent pas décrire la magie de tels paysages où l'on sent vivre la terre sous nos pieds comme nulle part ailleurs ! En somme ça vaut vraiment le coup d'oeil et j'ai quelques photos ci-dessus qui devrait encore plus vous en persuader ! |
Chapitre 9 : Seattle, on s'y atèle !
Parc visité : -
Finis les grandes étendues de l'ouest sauvage, on revient à la civilisation, aux tours de verre et d'acier, bref, aux grosses métropoles US et canadienne que sont Seattle et Vancouver. Seattle pour commencer... J'imagine que vous voyez à peu près où ça se situe (sinon c'est à l'extrême nord-ouest des Etats Unis) et que vous devez connaître deux ou trois grosses entreprises locales genre Boeing et ses coucous, Starbucks et ses cafés qui te latte le portefeuille ou encore un certain Microsoft qui officie dans les systèmes d'exploitation (et les bugs diront les mauvaises langues). Comme c'est souvent le cas pour les villes côtières, Seattle se trouve au bord de l'eau (si si) mais pas directement au bord du Pacifique puisque la ville en est séparée par une péninsule montagneuse du nom d'Olympic Mountains. L'organisation de la ville est à peu près la même que d'habitude : il y a Downtown avec ses grands immeubles de bureaux, Pioneer Square, le quartier historique de Seattle, duquel partait les aventuriers (on peut aussi dire les fous) lors de la ruée vers l'or du Klondike. Ensuite il y a aussi Belltown, le quartier branchouille ou encore l'indispensable China Town qui ne vaut néanmoins pas ceux de New York ou de San Francisco. Le tout est dominé par l'imposante silhouette du Mont Rainier, un bon gros volcan de plus de 4000m de haut situé au nord de la ville. En matière de curiosité touristique, la plus connue du lot est la Space Needle, une tour aux formes bien reconnaissables qui fut construite pour l'exposition universelle de 1962. A son pied se trouve un autre bâtiment bien étrange, l'Experimental Music Project, un musée dédiée au Rock, à la science fiction et à pas mal d'autres choses qui sentent bon la culture geek. En même temps, son fondateur n'est autre que Paul Allen, cofondateur de Microsoft. On se ne refait pas... Après cela, vous avez aussi le Pike Street Market, un immense marché couvert où l'on trouve de tout, même des produits frais, Pioneer Square et ses jolis immeubles de briques réhabilités, un monorail qui ne sert à rien, les habituels et toujours énormes stades de foot, hockey et baseball et bien d'autres choses encore ! |
Chapitre 10 : Temps couvert à Vancouver
Parc visité : Playland
Dernière étape citadine de ce trip avec Vancouver. Plus grande ville de la province de British Columbia (mais pas capitale, ça c'est Victoria), Vancouver est situé à l'extrême sud-ouest du Canada mais, comme Seattle, pas directement sur le Pacifique, l'île montagneuse de Vancouver Island l'en séparant. Pour autant, l'eau est omniprésente à Vancouver et on ne compte plus les ports, marinas et même pistes d'atterrissage d'hydravions. Au rayon quartiers à visiter, on commence avec Downtown. Architecturalement, ce n'est pas la panacée, en revanche, c'est très animé, plein de restos et de bars, bref beaucoup moins mort que pas mal de quartiers d'affaires de villes US. Après vous avez aussi le quartier historique Gastown, dans le même style que Pioneer Square à Seattle avec petits immeubles de briques rouges et lofts d'artistes à gogo. Egalement, vu que plus de 30% de la population de la ville est d'origine asiatique, le China Town de Vancouver est particulièrement énorme et, une fois à l'intérieur, on a très vite fait d'oublier qu'on se trouve au Canada et pas à Pékin ! Ensuite, pour ce qui est des activités en plein air, pas besoin d'aller bien loin puisque Vancouver possède un gigantesque parc urbain du nom de Stanley Park, proposant 200km de sentiers, une piscine, un aquarium et bien plus encore. Et si cela ne vous suffit pas, il n'y a qu'à traverser la baie pour se retrouver au grand air dans les montagnes qui entourent la ville ! Au final, Vancouver a été une très chouette destination. La ville est souvent classée parmi les plus agréables à vivre au monde et il est assez facile de comprendre pourquoi. Tout en étant une grande métropole, elle offre un cadre très reposant, propice à une foule d'activités, que vous aimiez les arts, la mer ou la montagne ! Et si on aime les parcs d'attractions ? Ah ben y a aussi mais c'est un peu moins glorieux... Le parc local, du nom de Playland, est bien plus proche de la fête foraine sédentarisée que d'autre chose. Les manèges y sont posés au petit bonheur la chance sur une magnifique dalle d'asphalte à vous rendre un Six Flags ou un Cedar Fair jaloux ! En somme c'est super moche, triste et ce n'est pas l'espèce de crachin breton qu'on s'est tapé durant la visite qui a amélioré les choses ! Niveau attractions, rien à signaler si ce n'est Coaster, une vieille montagne russe en bois des années 50 qui offre un parcours très doux et bourré d'airtimes bien vicelards, aussi brusques que flippants du fait de l'énorme jeu entre la barre de sécurité et vos cuisses ! Je peux vous garantir que sur ce grand huit, le terme voler n'est pas usurpé ! Dommage que le reste du parc ne soit pas du même niveau... Sur ce, on remballe pour ce qui est des sites touristiques. Pour le prochain et dernier Livre, ce sera au tour des nouveaux parcs du trip mais, dans l'immédiat, c'est 66 photos de Vancouver et de Playland qui vous attendent ci-dessous ! |
Livre 3 : A l'Ouest, quoi de nouveau ?
Chapitre 11 : Colorado Adventure
Parc visité : Elitch Gardens
Pour ce dernier livre, pas de tonnes de nouveaux parcs, juste six, ce qui est bien mais pas top comme dirait l'autre. Étape numéro une, Denver, capitale du Colorado, porte de l'ouest sauvage américain et aussi premier état du pays à avoir légalisé le cannabis, ce qui après tout n'était qu'une continuité, les habitants des Rockies pouvant à présent être stones... Mais si nous sommes là, ce n'est pas pour parler d'herbe ou de cigarettes qui font rigoler (pour cela il faudra hélas que vous vous contentiez de mes lamentables jeux de mots), ce qui nous intéresse c'est les parcs locaux, notamment Elitch Gardens. Le parc est situé juste à côté de Downtown Denver et se vente d'ailleurs d'être le seul parc d'attractions / parc aquatique des Etats Unis à être situé en centre ville. Je te jure, qu'est-ce qu'ils ne vont pas aller chercher ! A ce rythme là on aura bientôt Carowinds, seul parc des USA situé à cheval entre deux états ou, allons-y carrément, Quassy, seul parc du pays dont le nom commence par un Q ! Enfin bref... Avant de passer aux manèges et au créditage intensif, un peu d'histoire du site. L'origine d'Elitch Gardens remonte à la fin de 19ème siècle, lorsque le parc n'était qu'un simple jardin botanique très couru des habitants de Denver. Les attractions arrivèrent ensuite au fil de l'eau et quelques unes connurent un joli succès, notamment le Wooden Coaster Mr Twister, ouvert en 1964 et réputé pour ne pas avoir un mètre de ligne droite de tout son parcours (auquel rend pour info hommage le Twister de Knoebels). En 1995, en raison d'un manque de place pour s'étendre, le parc fut déménagé à son emplacement actuel puis fut racheté par Six Flags 1997 avant d'être repris par Parc Management en 2006. Le comble c'est qu'aujourd'hui à nouveau le parc n'a plus de surface disponible pour la moindre extension ! Niveau crédits, il y en a six et, disons le tout de suite, ce n'est pas bien glorieux. Déjà le seul grand huit potentiellement intéressant, à savoir le Half Pipe Intamin, était HS. Ensuite, entre un SLC, un Boomerang, un Launched Loop Arrow et un Kiddie, disons qu'on ne s'attendait pas à grand-chose et, effectivement, on n'a rien eu si ce n'est quelques baffes dans les deux Vekoma. Restait alors plus que Mr Twister II pour nous provoquer quelques guilis dans le ventre. Cette montagne russe en bois, nouvelle version du Mr Twister original (qui n'a pas pu être transféré lors du déménagement du parc), n'a malheureusement pas été à la hauteur de la légende de son illustre ancêtre. Certes ça ne vibrait pas mais niveau sensations, on aura fait chou blanc ! Du coup, que reste-t-il ? Pas mal de Flat Rides dans l'ensemble assez classiques. Dans le lot on a testé la Free Fall Intamin, pas originale pour un clou mais efficace ce qu'il faut. Plus inédit pour nous, le Super Loop de Larson, vous savez, ce grand looping circulaire qu'un train parcours en avant et en arrière. Dans l'ensemble c'est assez rigolo même si ça ne casse pas trois pattes à un canard et on n'a donc pas sauté au plafond lorsqu'on a vu que Six Flags en rajoutait dans quatre de ses parcs en 2015. Les Water Rides ensuite. Pas de Flume à l'horizon, juste un Raft Ride terriblement humide (merci les jets d'eau surpuissants) et un Shoot the Chute qu'on n'aura pas eu besoin d'essayer tant on avait été rincé sur les bouées ! Pour finir, les habituels manèges pour gosses et les familles, un Dark Ride interactif de chez Sally sans oublier le parc aquatique, inclus dans le prix et disposant d'une dizaine de toboggans et plus des indispensables piscine à vagues et forteresse de jeux. Voilà donc pour Elitch Gardens côté attractions. Si on s'intéresse ensuite à la déco, y a du bon (l'entrée, la Main Street) et du moins bon (tout le fond du parc). Disons qu'on voit assez clairement les zones d'extension réalisées par Six Flags où ça sent bon le bitume et les attractions posées au petit bonheur la chance. Côté restauration, c'était plutôt pas mal et le barbecue maison était très bon, tout comme les bières locales servies un peu partout dans le parc. Au final, Elitch Gardens n'est clairement pas le parc du siècle ni un détour indispensable lors d'un voyage aux Etats Unis. Niveau crédits, c'est un peu la cata et, à côté de cela, aucune attraction ne tire vraiment son épingle du jeu, si ce n'est peut être le Raft Ride particulièrement vicelard. Néanmoins on a passé une demi-journée assez agréable sur place, tranquilou, sans se presser, ce qui fait parfois du bien au milieu d'un trip particulièrement intense ! Après cela, on a enchainé avec Heritage Square, une espèce de reconstitution d'une ville US du début du 20ème siècle, autrement dit Main Street USA avec dix (cent ?) fois moins de moyens, et cela malgré la participation de créatifs ayant également bossé sur le Disneyland original. Juste à côté se trouve une mini fête foraine, composée d'une quinzaine d'attractions toutes plus attrayantes les unes que les autres et au milieu desquelles se trouvaient deux crédits, un Junior Miler et un Miner Mike, autant dire du très lourd ! Sinon la partie la plus sympa du parc (si on peut appeler cela un parc) a été la monté en télésiège au sommet d'une colline, qui permet d'avoir une jolie vue sur la vallée et Downtown Denver avant de redescendre en luge d'été. |
Chapitre 12 : Crédits hauts perchés
Parc visité : Glenwood Caverns Adventure Park
Pour ce nouveau chapitre, on reste au Colorado mais on s'enfonce un peu à travers les Rocky Mountain. Au début très verdoyantes, les montagnes deviennent de plus en plus arides alors qu'on avance vers l'ouest et notre étape du jour, Glenwood Caverns Adventure Park. Ce parc, plutôt original, doit son nom à la présence de plusieurs grottes mises à jour fin des années 1800 et accessibles au public depuis 1999. Autre particularité, il est situé plus de 300 mètres au-dessus de la vallée et vous allez voir que cette emplacement est particulièrement bien exploité par les peu nombreuses mais néanmoins très intéressantes attractions locales ! Pour commencer (et pour ne pas changer), les crédits ! Le premier, vous l'apercevez dès que vous empruntez le télécabine qui monte au parc. Il s'agit d'un Alpine Coaster, le premier des Etats Unis, dont le circuit part du parc pour redescendre vers la vallée. Au total, environ un kilomètre de descente mais hélas pas assez de vitesse, tout du moins sur les deux premiers tiers du parcours... Dommage ! Juste en face se trouve le crédit numéro 2, un Tivoli Small Zierer du nom de Wild West Express et qui n'a rien de sauvage ni d'express, à moins que vous ne soyez totalement à l'ouest ! On termine avec Cliffhanger, une montagne russe de chez SM&C relocalisée de Celebration City. Mise à part une descente très serrée en milieu de parcours (qui n'est pas sans rappeler celle du Jetline de Gröna Lund), le parcours n'a pas grand-chose d'intéressant. Néanmoins, son positionnement au ras de la falaise apporte un petit plus avec le gouffre qui apparait et disparait au gré du circuit. A ce que je constate, rien de bien transcendant sur les crédits, j'espère qu'il va y avoir autre chose pour justifier un peu les 45$ du prix d'entrée... J'y arrive, avec, pour commencer, Soaring Eagle Zip Line. De l'extérieur, l'attraction ressemble à une tyrolienne Heege, à priori rien de très stimulant. Sauf qu'une fois à bord, attaché par une simple ceinture ventrale sur un siège très peu profond, on découvre que la machine a bien plus de patate que la version allemande car ici, il y a un moteur qui fait accélérer la nacelle jusqu'à 45km/h! Ajoutez à cela une hauteur mine de rien bien impressionnante et un freinage audacieux qui rappelle un peu les appontages de jet sur les porte-avions et voici une très chouette découverte signée Stan Checkett, le créateur de S&S et de leurs fameuses tours à air comprimé ! En parlant de S&S, on passe justement au Screaming Swing local. Bon un Swoop Swoop ce n'est pas nouveau, très sympa certes, mais pas nouveau. Sauf qu'à Glenwood, il y a le petit plus pour le visiteur, en fait, un plus karrément kolossal : le positionnement de l'attraction au bord de la falaise de 300m qui borde le parc. Alors là je peux vous dire qu'on fait tout de suite moins les marioles ! Franchement, j'ai rarement eu autant les pétoches sur un Flat Ride et en même temps peu de fois j'ai autant pris mon pied sur une attraction du genre ! Le moment où le sol disparait subitement sous vos pieds pour ne plus laisser qu'apparaitre les 300 mètres de vide est juste magique ! Au final, on aura fait une bonne dizaine de tour de ce Giant Canyon Swing, merci le parc totalement vide ! Après cela il reste encore quelques petites attractions sans grand intérêt, plutôt destinées aux enfants. Et puis il y a aussi les grottes, au nombre de deux et très différentes l'une de l'autre. La première, Historic Fairy Caves, est un dédale de couloirs étroits alors que la seconde, King's Row Cave, se compose de deux très grandes salles. Chacune des deux visites dure une grosse demi-heure et vaut vraiment le coup d'oeil ! Pour finir, direction le resto, c'est qu'il se fait faim ! Le menu n'est pas spécialement original mais la bouffe était très bonne et le point de vue sur la vallée depuis la terrasse juste sublime ! Et voilà pour cette visite de Glenwood Cavernes Adventure Park. Alors certes le parc n'a pas beaucoup d'attractions mais il a tout de même quelques gros points forts : le Screaming Swing tout d'abord, qui vaut à lui seul le billet d'entrée, la tyrolienne sous amphet' ensuite, sans oublier les deux grottes et le cadre assez hors du commun ! En somme, cette visite aura été une très bonne surprise. On pensait au départ faire un passage éclair dans le parc et, au final, on y aura passé une demi-journée. J'imagine que c'est un bon gage de qualité ! |
Chapitre 13 : Mormont'agnes russes
Parc visité : Lagoon
Après le petit Glenwood Caverns, place à un gros mastodonte avec Lagoon, le plus grand parc du nord-ouest américain. Lagoon est situé à une dizaine de kilomètres au nord de Salt Lake City, capitale de l'Utah et des mormons. Ouvert en 1886, ce parc familial compte aujourd'hui une bonne cinquantaine de manèges mécaniques allant de la pièce de musée à l'attraction dernier cri. Le tout est organisé un peu n'importe comment, sans grande cohérence même si le parc n'est pas désagréable pour autant grâce à une verdure bien présente à défaut de thématisation. Niveau montagne russe, pas moins de neuf crédits nous attendaient, avec un dixième en route pour 2015. Dans le lot, pas mal de modèles standards mais aussi quelques exemplaires plus inédits, Lagoon étant un des très rares parcs au monde à concevoir ses grands huit en interne ! Wicked Le seul et unique Tower Launch Coaster Zierer, développé par l'équipe du parc avec le constructeur allemand et Werner Stengel. La particularité principale de cette montagne russe est de posséder une rampe de catapultage verticale sur laquelle le wagonnet ne part toutefois pas en départ arrêté vu que l'accélération commence déjà au pied de la tour, lorsque l'on est encore à l'horizontal. Cela dit, c'est assez marrant et l'airtime lorsque l'on passe de la verticale montante à la verticale descendante est puissant tout ce qu'il faut. Après, le reste du parcours par contre, c'est pas trop ça. Le wagon a un peu de mal à négocier les éléments pourtant pas spécialement serrés et, mis à part le Zéro G Roll, ça manque cruellement de manoeuvres rigolotes ! En conclusion, mis à part le lancement vertical, on ne retiendra pas grand-chose de ce Wicked... Bombora La plus récente montagne russe de Lagoon. Après Wicked, le parc a continué sa politique de développement en interne et à cette fois-ci carrément joué les assembleurs en confiant le design de la voie et des trains aux allemands d'Arc Engineering, d'anciens ingénieurs de chez Mack également à l'origine du système de transport de Wonder Mountain's Guardian à Canada's Wonderland. Les rails et les poteaux ont quant à eux été construits par le fournisseur de Premier Rides et le reste des postes ont été pris en charge par des entreprises locales. Si le pari pouvait s'avérer audacieux, le résultat est très réussi. Ok le grand huit est un Junior Coaster et on peut considérer que le risque était limité, il n'empêche l'attraction n'a rien à envier en confort à un Youngstar Mack ou à son équivalent chez Gerstlauer, ce qui est plutôt de bonne augure pour la nouveauté 2015 du parc dont la taille est cette fois-ci bien plus conséquente ! Bat Un Junior Inverted Vekoma pas trop baffeur. A part ça... Jet Star 2 Pas de surprise dans le nom, c'est du Schwarzkopf et, même si ce n'est plus tout neuf, ça passe toujours aussi bien ! Colossus the Fire Dragon Un autre Schwarzkopf, qui plus est le dernier modèle de Double Looping encore en fonctionnement dans un parc. Là aussi, pas de surprise, c'est court, intense et ça passe comme une lettre à la poste ! Wild Mouse et Spider Après Schwarzkopf, on passe au duo Maurer Söhne avec ces Wild Mouse classique et Spinning. Toujours rien de neuf sous le soleil de l'Utah mais dans l'ensemble ça se fait sans déplaisir, surtout que la Wild Mouse n'est pour une fois pas trop freinée ! Puff the Little Dragon Les montagnes russes à Lagoon semblant aller par paire, voici le deuxième Zierer local, en l'occurrence un Tivoli petit modèle. Un Puff, un prout et un gling ! Roller Coaster La plus vieille montagne russe de Lagoon et la seule en bois du parc. Bien que datant de 1921, la bestiole ne fait vraiment pas son âge et passe très bien, même si le circuit est somme toute assez planplan... Voilà pour les crédits. Comme vous pouvez le constater, aucun d'entre eux ne sort du lot et, si la quantité est là, côté qualité, c'est bien moins le cas ! On passe donc aux autres attractions, avec en premier lieu les Flat Rides. Lagoon en compte en sacré tripoté : tours S&S, Roll Over et Top Scan Mondial, Enterprise, Air Race Zamperla, y en a pour tout le monde, même les nostalgique comme nous qui avons été très contents de croiser un des rares Roll-O-Plane encore en fonctionnement ! Côté Water Rides ensuite, trois modèles sont présents : un vieux Flume Ride ne possédant qu'une seule descente, un Raft Ride aux cascades bien rinçantes et une descente en bateaux pneumatiques qu'on n'a pas testée pour cause de file trop longue. Ensuite le reste... Pfff, alors là y en a encore un sacré paquet ! Déjà une très grosse partie du catalogue Zierer avec le Wave Swinger, le Flying Fish, la Family Tower, le Roundabout et le Kontiki. Ensuite beaucoup de grands classiques US type Tilt-A-Whirl, Paratrooper et consorts. Egalement plein de petites attractions pour gosses, deux maisons hantées bien ringardes ou encore un télésiège survolant l'artère principale traversant le parc. Donc voilà, un peu comme pour les crédits, aucune attraction de Lagoon ne nous a particulièrement emballé. Pour autant, l'offre étant très large, il y a tout à fait de quoi s'occuper sur une journée. Saluons au passage les opérations extrêmement efficaces, avec des employés qui vont jusqu'à courir pour charger les trains et les faire partir à temps ! Franchement, ça fait du bien et ça change de la lenteur habituelle à laquelle on a le droit dans beaucoup trop de parcs US ! Conclusion à présent sur Lagoon ? Ok, allons-y. Dans l'ensemble je dirais que c'est un chouette parc pour les locaux, très bien opéré et avec un large choix d'attractions pour tous les publics qui font que, même si le site est bien rempli, les files d'attente restent fluides et jamais trop longues. Après, pour les habitués des parcs que nous sommes, on va poliment dire que ça manque un peu de piquant et d'originalité. A voir ce que donnera leur nouvelle montagne russe 2015 qui, avec son ascenseur vertical de 60m et sa chute à 116°, devrait pouvoir offrir aux accros de sensations dans notre genre quelque chose d'un peu plus remuant que ce que le parc a actuellement à offrir ! |
Chapitre 14 : Silverwood, on en a pour son argent
Parc visité : Silverwood
On continue cap à l'ouest cette fois-ci avec Silverwood. Le parc se trouve nom loin d'une ville au nom rigolo, Coeur d'Alène, à la frontière entre les états de l'Idaho et de Washington. Créé en 1988, Silverwood est encore aujourd'hui propriété d'une famille, les Norton (rien à voir avec les antivirus), et cela se sent dès l'arrivée au travers de la propreté des lieux et du soin apporté aux différents décors. Reste plus qu'à voir si ça suit niveau attractions et surtout niveau crédits !! Timber Terror Le premier des deux Wooden Coaster de Silverwood. Construit en 1996 par CCI, Timber Terror possède un parcours Out & Back très classique mais bien efficace, avec tout ce qu'il faut d'airtimes floater sur les nombreuses bosses qui jalonnent le circuit (merci les buzz bars) et pas trop de vibration qui pourraient rendre l'ensemble désagréable. Après, si ce Timber Terror ne trouvera pas sa place dans notre top 10, il n'empêche, c'est réellement une très sympathique machine qu'on n'aura pas manqué de faire et de refaire tout au long de la journée ! Tremors Second Wooden du parc et encore du CCI avec cette fois-ci un circuit bien plus tortueux, ponctué de nombreuses spirales où les G latéraux font la loi et de quatre tunnels dont l'un passe dans la boutique de souvenirs à la sortie de l'attraction. Comme pour son voisin Timber Terror, rien à redire sur le confort. Après, même si le circuit de Tremors est plus long, j'avoue que je préfère les airtimes aux G latéraux donc ma préférence irait plutôt (et d'une courte tête) à Timber Terror. Aftershock En attendant que celui de Sotchi ouvre un jour (ou pas), ça y est, on a fait tous les Giant Inverted Boomerang Vekoma en circulation ! Entre les délocalisés, les fermés ou les paumés on peut dire que ça n'aura pas été une simple affaire... Et il passe comment celui-ci ? Comme tous les autres, à savoir très bien, avec toujours ce petit coup de flippe sur les tours verticales à attendre que le treuil relâche le train. En plus à Silverwood, pas une panne, pas un chat, bref, on en aura bien profité ! Corkscrew Le tout premier Corkscrew Arrow, relocalisé de Knott's Berry Farm. Alors ok, c'est un grand huit qui a marqué l'histoire mais bon, ça reste aussi une grosse bouse comme l'ensemble de ses congénères ! Tiny Toot Il porte bien son nom ce Powered Zamperla parce qu'il est vraiment riquiqui ! 50 mètres de parcours à tout casser, un bruit de tondeuse à gazon, d'accord c'est pour les gosses mais ce n'est pas une raison pour se moquer d'eux en leur proposant cette chose aussi ridicule ! Krazy Koaster Le dernier crédit en date de Silverwood, ouvert cette saison. Rien de bien extraordinaire puisqu'il s'agit d'un Junior Spinning Coaster SBF. Cela dit, malgré son très court circuit en 8, les sensations sont assez agréables, disons que ça change du Kiddie Coaster classique aussi vite glingé qu'oublié. Seul petit point négatif, c'est du SBF donc c'est très bricolé, et si côté confort y a rien à redire, j'ai eu un peu pitié pour l'opérateur qui devait réaligner tous les wagons lorsque le train s'arrêtait avant d'aller chercher son cordon d'air comprimé pour alimenter le circuit d'ouverture des lapbars... Voilà donc pour les crédits de Silverwood. Entre les deux Wooden très réussi, le Giant Inverted Boomerang toujours bien efficace, et, soyons fou, le Kiddie Spinning au-dessus la moyenne, globalement on peut dire qu'il y a du bon matos ! Et pour le reste alors, ça donne quoi ? Côté Flat Rides, outre les grands classiques aussi répandus aux USA qu'absent chez nous (je veux parler des Paratrooper, Tilt-A-Whirl et autre Scrambler), Silverwood a également d'autres joujoux plus originaux à proposer. Au rayon antiquités, il y a notamment un des tous derniers Sky Diver encore en fonctionnement, sorte de grande roue dont on peut contrôler la rotation des nacelles suivant un axe horizontal. C'est simple mais, comme son cousin le Rock-O-Plane, extrêmement efficace et générateur de bons gros fous rires ! Plus moderne, vous avez ensuite Panic Plunge, une Free Fall Larson bien punchy ainsi que Spin Circle, un Maxi Dance Party 360 de chez SBF, comprenez un Giant Frisbee qui fait des tours complets autour de son axe principal, offrant des sensations bien sympa une fois lancé à fond la caisse (parce qu'avant c'est un peu poussif). Après on passe aux manèges familiaux avec, côté Water Rides, un Flume sans plus et un Raft bien humide. Ensuite il y a bien entendu les indispensables tacots, carrousels, autos tamponneuses, petits avions et autres manèges du genre sans oublier un gros train à vapeur, qu'on a zappé au profit d'autres trains plus rapides type Timber Terror, Tremors ou Aftershock. Pour finir, un rapide détour par le parc aquatique. Il n'est pas immense mais y a quelques toboggans marrants notamment les deux descentes en bouées 5 places dont l'une est pourvue d'un Mega Tube, une section de voie ou le toboggan s'élargit brusquement de manière à renforcer les oscillations de la bouée. Sinon le reste ce sont 3 toboggans rapides pas trop douloureux, quelques descentes en bouées 2 places, deux piscines à vague, plusieurs aire de jeux aquatiques et une rivière bien lazy. Ah et pour les amateurs (dont nous faisons partie), il y a également un pool bar... Et voilà, je crois que j'ai tout dit pour ce qui est de Silverwood ! Au final on a beaucoup apprécié l'endroit, je pense d'ailleurs que ça a été la meilleure découverte du séjour ! Outre la chouette collection d'attractions, on sent très clairement dans tout le parc le côté familial qui manque cruellement chez les Cedar Fair et autres Six Flags. Ici tout est fait avec soin et très bien entretenu, les employés sont souriants, la restauration est très bonne, les manèges restent ouvert quand il pleut (oui parce qu'on s'est pris un petit orage pas piqué des hannetons), bref Silverwood est un parc où l'on se sent bien ! En somme, le coup de coeur du trip, dommage qu'il soit si loin de tout ! |
Chapitre 15 : Wild Waves ne fait pas de vague
Parc visité : Wild Waves
Wild Waves... Pfff... Que dire sur ce parc si ce n'est qu'il était tout bonnement nul, vieux, ringard. J'avoue qu'il nous a tellement peu emballé que je n'ai pas spécialement envie de vous en parler. Pour vous dire, une heure à peine après être arrivé on était déjà reparti. Mais bon, business before plaisir comme ils disent, donc allons-y pour un tour vite fait de ce parc qui n'a absolument rien de bien fait ! Les crédits ? C'était tout pourri. Disons qu'on n'attendait absolument rien du Looper Arrow, de la Wild Mouse Zamperla et du micro Powered Coaster Zamperla mais qu'on avait tout de même un peu espoir concernant Timberhawk, un Wooden Coaster signé de S&S qui avait au même moment également construit le très chouette Falken de Fårup Sommerland. Sauf que là, rien du tout : pas d'airtime, des virages en hauteur lents et chiants, bref le fiasco total ! Le reste ? C'était encore pire ! Des vieux Flat Rides pourris, une collection de Water Rides se limitant à un Shoot the Chute des plus standards, un parc aquatique coincé au bord de l'autoroute et rempli de hordes d'ados boutonneux, aucune thématisation, aucune ambiance, rien de chez rien ! Au moins à Playland, autre parc bien miteux visité lors de ce trip, ils avaient le Wooden. A Wild Waves, c'était tout simplement le néant ! Voilà, vous êtes contents, on a le droit de fuir maintenant ? Merci !! |
Chapitre 16 : Conclusion et bonuS&S
Ça y est, c'est la fin, vous y êtes arrivés (et moi aussi) ! Alors conclusion de se trip épique ? Dans l'ensemble très bien avec du beau temps, quelques très chouettes crédits et de bonnes découvertes aussi bien en ce qui concerne les parcs que les à côtés !
Niveau coasters, les palmes iront sans grandes hésitations à Outlaw Run et Lignthing Run qui, en plus du mot « Run » partage également les caractéristiques d'offrir des circuits originaux, bourrés d'éléments bien dingues et d'airtimes à vous donner mal aux cuisses ! Rayon déceptions, y en a eu aussi, tout d'abord avec le pas-encore-ouvert-pour-le-visiteur Goliath, ensuite avec Banshee qui promettait beaucoup mais au final nous a bien déçu. Côté parc, sans trop de surprise, c'est Silver Dollar City qui remporte le match, même si je dois bien dire qu'ils ont intérêt à faire des efforts sur les opérations ! Après, pour ce qui est des découvertes, la meilleure aura été Silverwood avec une mention spéciale à Glenwood Caverns et à son Screamin' Swing totalement déconseillé aux personnes souffrant d'acrophobie ! Et pour finir, comme dans tout bon DVD, voici l'heure des bonus ! Pour nous, ils auront pris la forme d'une visite à l'usine de S&S dans l'Utah, où nous avons pu tester le prototype du 4th Dimension Free Spin, dont le premier exemplaire ouvrira l'an prochain à Six Flags over Texas sous le nom (totalement inédit) de Batman the Ride. Sur le papier, la machine ressemble beaucoup au Zac Spin d'Intamin. En réalité, les sensations sont assez différentes et cela est dû en grande partie à la position de l'axe de rotation des sièges. Chez Intamin, ledit axe se trouve dans votre dos et chaque mouvement est donc saccadé et générateur d'une forte accélération centrifuge pas toujours très agréable. Sur la version S&S, l'axe se trouve au niveau du centre de gravité des passagers avec un avantage double, la possibilité d'enchaîner plus de cabrioles et un confort bien meilleur puisque l'on tourne sur soi-même. Ajoutez à cela que suivant les tours et la manière dont vous vous positionnez, vous pouvez avoir des expériences totalement différentes. On a testé trois fois la machine, avec le même poids à chaque tour donc, malgré cela, on n'a jamais parcouru la centaine de mètre du circuit de la même manière ! En conclusion, une nouvelle montagne russe à surveiller car avec sa très petite surface requise et ses sensations bien fun, il n'est pas dit que S&S ne tienne pas là un futur hit qui pourrait devenir le nouveau Boomerang. Ça seul l'avenir nous le dira ! En attendant, il est temps pour nous de refermer ce troisième livre et, par la même occasion de clore ce trip report. Comme d'habitude j'espère que vous aurez pris du plaisir à nous lire et je vous donne rendez-vous très bientôt pour le suivant ! |