Octobre 2014
On est en octobre, les températures commencent à baisser, les jours à raccourcir… Quoi de mieux à faire dans ce cas que de suivre l’exemple de nombreux oiseaux et de migrer vers des latitudes plus clémentes, où l’on peut encore profiter d’un apéro en terrasse et se balader en t-shirt par 20° voire plus !
La destination ? Istanbul ! Pourquoi ? Ben parce que ça a l’air très chouette comme ville. Et aussi parce qu’y a ouvert l’an passé le premier parc digne de ce nom de Turquie, avec LSM Coaster Intamin au menu pour ne rien gâcher ! Du coup, on range les pulls, on prend ses lunettes de soleil, un Scherzie et un Baloo tant qu’à faire et en route pour la nouvelle Rome !
On est en octobre, les températures commencent à baisser, les jours à raccourcir… Quoi de mieux à faire dans ce cas que de suivre l’exemple de nombreux oiseaux et de migrer vers des latitudes plus clémentes, où l’on peut encore profiter d’un apéro en terrasse et se balader en t-shirt par 20° voire plus !
La destination ? Istanbul ! Pourquoi ? Ben parce que ça a l’air très chouette comme ville. Et aussi parce qu’y a ouvert l’an passé le premier parc digne de ce nom de Turquie, avec LSM Coaster Intamin au menu pour ne rien gâcher ! Du coup, on range les pulls, on prend ses lunettes de soleil, un Scherzie et un Baloo tant qu’à faire et en route pour la nouvelle Rome !
Chapitre 1 : Turkish Delight
Parc visité : -
Passion dévorante du crédit oblige, les trips motivés plus par des villes ou des pays que par des parcs et des coasters sont plutôt rares sur TnP. Dans le cas d’Istanbul, on va dire que les quelques glings locaux ont surtout servis de prétexte pour aller découvrir une ville que je souhaitais visiter depuis pas mal de temps. Soit, on ne crache jamais sur un LSM Coaster Intamin du genre de celui qui nous attendait à Vialand mais, au final, il faut bien dire qu’Istanbul brille bien plus par ses sites culturels, ses rues animées et ses innombrables restos très sympa que par ses parcs d’attractions, somme toute assez bof bof ! Donc qu’y a-t-il à voir à Istanbul ? Des mosquées déjà, et un sacré paquet ! Certes, c’est un peu comme les temples en Asie : en termes d’architecturaux, c’est toujours la même chose avec une cour plus grande par-ci, plus de minarets par-là, mais bon, changez l’emplacement, les alentours et l’expérience sera totalement différente ! Ensuite il y a tous les restes du looooong passé historique local... De la Byzance antique à l’Istanbul moderne, en passant par la Constantinople ottomane, l’Histoire a laissé bon nombre de traces dans la ville, de la basilique Sainte Sophie à Dolmabahce, en passant par les citernes, aqueducs et autres palais. Et puis enfin, il y a l’Istanbul moderne, cité pleine de monde, de restaurants, de magasins, de bars, avec cette toujours très agréable ambiance des villes du sud où l’on sait apprécier un verre en terrasse, trainer dans les parcs, bref, profiter de la vie ! Vous l’aurez compris, Istanbul ça a été un sacré coup de foudre et j’espère que les quelques photos ci-dessous vous donneront envie d’aller la découvrir ! |
Chapitre 2 : Coup de Mall
Parcs visités : MOI Park, Fun Lab
Les mosquées, les palais, tout ça c’est bien joli, mais ils sont où les crédits ?? Ils arrivent, ils arrivent… Mis à part Vialand, dont je vous parlerai dans le chapitre suivant, la plupart des grands huit d’Istanbul sont situés dans des malls. Autant vous dire que pour qui est à la recherche de monstres d’acier façon B&M ou autre Megacoasters, il risque d’y avoir des déceptions ! Là c’est plutôt de la Pomme, de la Pomme, encore de la Pomme et, quand on a un peu de chance, quelque chose de légèrement moins lamentable… Alors bien sûr, on aurait pu en faire le tour au grand complet, mais on s’est dit que ce serait quand même plus intéressant de consacrer notre temps aux visites de sites culturels d’Istanbul. Je sais, venant de nous ça parait assez dingue ! Du coup, on s’est contenté de deux malls, l’un situé non loin en métro de la place Taksim et l’autre parce qu’il possédait un Spinning Coaster Zamperla avec parcours sur mesure qui m’intriguait pas mal. MOI Park MOI c’est l’acronyme de Mall of Istanbul et Mall of Istanbul c’est un des plus récents et, bien entendu, des plus grands, centres commerciaux du coin. Situé dans la banlieue de la ville, au bord d’une grosse autoroute, ce mall n’est pas super facile d’accès en métro donc mieux vaut y aller en taxi. Pour ce qui est du parc ensuite, lui se trouve au centre du complexe et possède une vingtaine d’attractions, toutes de constructeurs italiens. Vu qu’il n’y avait pas de pass illimité et que les tours à l’unité n’étaient pas donnés, on s’est contenté de tester les deux montagnes russes. A côté de cela, y avait d’autres manèges assez inédits genre un Loop Fighter de chez Technical Park, un Jungle Lift Moser ou un Dark Ride interactif. Cela dit, je ne pense pas qu’on ait loupé grand-chose en les zappant… Donc les crédits… Je vous passe le kiddie, dont le seul intérêt aura été d’amuser les (rares) autres visiteurs du parc qui se demandaient ce que fabriquaient des adultes sur un manège pour gosses et j’en arrive à Spinning Coaster, un… bingo, Spinning Coaster, construit par Zamperla. Ok, les Spinning Coaster Zamperla, c’est du vu, revu et rerevu. Oui mais pas là, non non non, là c’est un modèle custom, avec des courbes inclinés, des changements de direction, bref, pas que du virage à plat à 180° comme c’est généralement le cas ! Disons que s’il n’y avait pas les véhicules à quatre de front, on aurait pu croire qu’on avait à faire à un Spinning Maurer ou Gerstlauer. Et sinon, niveau sensations, ça donne quoi ? Et bien c’est franchement pas mal, rapide, bien dynamique et, le plus surprenant, extrêmement doux ! En plus, le parcours étant étalé sur une grande partie de la surface du parc, on n’a du mal à en avoir une vision d’ensemble, ce qui laisse pas mal de surprise lorsque l’on est ensuite à bord !En somme, un Spinning Coaster qui n’a rien à envier aux modèles made in Germany, même si on n’est pas pour autant au niveau des Maurer de la grande époque type Winjas, Tarantula ou Dragon’s Fury ! Fun Lab On passe au mall suivant avec celui de Cevahir. Là encore, on y trouve un petit parc d’attractions indoor et surtout un crédit, cette fois-ci signé SBF. Si le Zamperla a été une bonne surprise, de celui-ci on n’attendait rien et c’est exactement ce qu’on a eu ! Circuit ultra court, composé uniquement d’un lift et d’une grande spirale descendante, trains avec harnais qu’on a bien eu l’occasion de sentir, notamment lors de l’arrivée sur les freins, y a absolument rien à sauver dans ce grand huit ! Bon allez, gling tout de même, mais bien prout !! |
Chapitre 3 : V’là Vialand
Parc visité : Vialand
On finit avec la pièce de résistance des parcs stambouliotes, Vialand. Ouvert en 2013, le parc est situé dans la proche banlieue de la ville, à une vingtaine de minutes de taxi de Sultanahmet. Il s’intègre à un assez grand complexe, qui comporte également mall et hôtel, ce qui n’est pas sans rappeler un certain Rainbow MagicLand. La comparaison ne s’arrête d’ailleurs pas là mais ça, on y reviendra plus tard… Pour l’instant, passons le château, « légèrement » inspiré de celui de Disney et voyons ce que Vialand nous réserve, à commencer par, je vous le donne en mille, les crédits ! Nefeskesen La star locale, un LSM Coaster Intamin aux courbes bien sexys, dont la thématique course de bagnoles et les couleurs rouges et grises font beaucoup penser à iSpeed à Mirabilandia. Y a pire comme référence, non ? Pour ne rien gâcher, les trains de Nefeskesen (au nombre de deux et équipés chacun de 16 places) sont équipés de Lapbar, avec un système de fermeture par le haut comme sur les Megacoaster Mack. Eh oui, enfin ça y est, après 10 ans de mauvais et déloyaux services, Intamin s’est débarrassé de ses harnais pourris qui font mal partout et empêchent de profiter à leur juste valeur de chef d’œuvre comme Maverick, Kingda Ka ou, tiens, le revoici, iSpeed ! Ok, ça c'est trèsd bien mais niveau parcours, ça donne quoi ? Parce que certes le confort c’est très important, mais encore faut-il que derrière le circuit envoie ! Malheureusement, c’est justement là que le bas blesse… Pas que Nefeskesen soit un mauvais grand huit, non, juste qu’il est mollasson ! La catapulte manque de patate, les airtimes sont bien moins jouissifs que ce à quoi Intamin nous avait habitué et côté inversion, si le Heartline Roll est bien marrant grâce aux Lapbars, l’Immelmann lui ne sert pas à grand-chose. En fait, le meilleur élément de Nefeskesen, c’est le Stengel Dive qui se trouve quasiment à la fin et qui, un peu à l’instar de celui de BlueFire avant les freins de mi parcours, parvient à surprendre à chaque fois, en particulier lorsqu’on est assis sur le côté gauche du train. On attendait de Nefeskesen qu’il fasse honneur à son nom et nous coupe le souffle, au final on a plutôt eu droit à une montagne russe agréable mais sans plus. Cela dit, c’était, et de très loin, le meilleur crédit qu’on ait croisé à Istanbul !! Maceraperest Pour ce crédit n°2, on reste chez Intamin, en mode Junior cette fois-ci. Le circuit de Maceraperest (parait que ça veut dire aventurier en turc) est assez grand pour un coaster familial et se compose en majeure partie de longs virages au ras du sol. Niveau sensations, c’est très soft, un peu trop même, on est bien loin du fort sympathique Mine Train de Bakken du même constructeur ! Küçük Madenciler Le dernier crédit de Vialand, une Pomme hélas interdite aux adultes, quelle honte ! Après les grands huit, place aux autres attractions à sensations. Vialand en compte deux, une Drop Tower de chez Fabbri et un Star Shape Zierer. Dans les deux cas c’est assez sympa, dommage juste que la déco intérieure de la tour n’ait pas été plus travaillée : de dehors ça rend très bien mais une fois dedans, à part de gros murs nus pas beau, il n’y a hélas rien à voir ! On continue avec les attractions aquatiques. Là aussi elles sont au nombre de deux et, comme les crédits principaux du parc, elles sont signées Intamin. On commence avec Viking, le Shoot the Chute, modèle avec double descente identique à celui de Rainbow MagicLand, pas très humide et à la déco un peu trop light à notre goût. Pas bien loin se trouve ensuite Çilgin Nehir, un Raft là aussi plutôt avare en éclaboussures et ce malgré un parcours assez long. Après cela, les Dark Rides. Pour le coup, y en a un joli paquet, pas moins de quatre ! Tout de suite, on se dit, oulaaa, des Dark Rides dans ce genre de parc, à quelle horreur va-t-on encore avoir droit ? Et bien pas du tout, Vialand s’en sort avec les honneurs ! Tout d’abord il y a Fatih’in Rüyasi, un Pirate des Caraïbes en mode sultans et turbans, avec des scènes parfois bien impressionnantes malgré des automates un peu trop statiques (c’est du Heimo) et des décors qui manquent de patine. Ensuite on passe à Safari Tüneli, un Dark Ride interactif Alterface. Là c’est un petit peu plus cheapouille et j’avoue qu’on n’a absolument pas compris sur qui il fallait tirer. C’est sûr qu’avec des explications en truc… Juste à côté se trouve Zindan, un train fantôme particulièrement glauque et fort flippant, jouant particulièrement bien sur la peur du noir et les effets de surprise. On finit avec Minik Kaşifler, le Small World maison… Sauf que non, c’est kaputt, zut alors ! Du coup, on passe aux restes… Qu’est-ce qu’il reste justement… Ah ben les restes d’un King Kong Huss, pas bien vieux mais déjà fermé et avec une entrée condamnée au profit d’un petit théâtre en plein air. Sinon pas mal de manèges pour gosses regroupés dans l’indispensable zone kids aux couleurs criardes, un Jet Ski Zierer, des chaises volantes, un Ciné 4D et puis voilà, le tour est fait ! Verdict sur Vialand ? Une bonne impression dans l’ensemble. Si Nefeskesen ne s’est pas avéré être le gling aaah qu’on attendait, les attractions du parc sont dans l’ensemble bien sympas et, si d’un côté on n’en a trouvé aucune qui nous ait bluffé, de l’autre on n’en a pas non plus testée une seule qui ne nous ait pas plu, ce qui, avouons-le, est loin d’être le cas à chaque visite de parc ! Du coup, pourquoi Vialand ne nous a-t-il pas plus impressionnés ? Je crois que cela vient de l’organisation du parc en lui-même et de la déco. Ça manque de cohérence, les attractions sont posées un peu au hasard et leurs thématiques se mélangent sans toujours bien aller les unes avec les autres comme c’est par exemple le cas avec le Shoot the Chute viking placé à côté du Raft à la déco jungle et dominé par Nefeskesen et son look très moderne. C’est sur ce point que Vialand rappelle beaucoup Rainbow MagicLand : une succession d’attractions sympas, assez bien emballées dans l’ensemble mais qui ne fonctionnent pas lorsqu’il s’agit de former un tout ! Bon et je ne vous parle pas de l’ambiance, y en avait aucune ! En même temps, avec à peine 100 visiteurs dans le parc, on ne pouvait pas non plus être trop exigeant sur ce point là ! Au final, Vialand vaut-il le coup d’œil ? Oui, quand même ! Mais pas autant que le reste d’Istanbul ! |