Mai 2014
Revis notre aventure en live !
Il n'y a pas que dans Game of Thrones que le Nord fait souvent parler de lui, il y a aussi dans l'univers des parcs d'attractions ! Krake et Twister en 2011, Polar Xplorer en 2012, Juvelen et Orkanen en 2013, à présent Flug der Dämonen et surtout Helix, pas une année ne passe sans qu'il y ait du crédit inédit à aller tester là haut ! Et comme en plus de proposer des nouveautés intéressantes les parcs locaux sont également très sympa à visiter, on aurait tord de se priver d'y retourner !
C'est donc accompagné d'un Baloo, d'un Vincecoaster et mon indispensable Scherzie que nous avons remis le cap plein Nord avec au programme pour cette saison des arrêts à Liseberg et Heide Park pour les nouveautés à créditer ainsi qu'à Lalandia et à Tivoli Gardens histoire de se changer les idées !
Coaster is coming, qu'on se le dise ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
Il n'y a pas que dans Game of Thrones que le Nord fait souvent parler de lui, il y a aussi dans l'univers des parcs d'attractions ! Krake et Twister en 2011, Polar Xplorer en 2012, Juvelen et Orkanen en 2013, à présent Flug der Dämonen et surtout Helix, pas une année ne passe sans qu'il y ait du crédit inédit à aller tester là haut ! Et comme en plus de proposer des nouveautés intéressantes les parcs locaux sont également très sympa à visiter, on aurait tord de se priver d'y retourner !
C'est donc accompagné d'un Baloo, d'un Vincecoaster et mon indispensable Scherzie que nous avons remis le cap plein Nord avec au programme pour cette saison des arrêts à Liseberg et Heide Park pour les nouveautés à créditer ainsi qu'à Lalandia et à Tivoli Gardens histoire de se changer les idées !
Coaster is coming, qu'on se le dise ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Chapitre 1 : Toboggans et Tivoli
Parcs visités : Lalandia Rødby, Tivoli Gardens
Premier chapitre et premier des trois pays visités durant cette escapade nordique : le Danemark ! A un jour près, on a raté le sacre de Conchita Wurst à l'Eurovision, fichtre ! En même temps, les saucisses à barbe, mouais, autant je n'ai rien contre celles coupées en rondelles avec de la sauce curry, autant les autres, je vous les laisse ! Donc le Danemark, pays de la petite sirène, des Lego et des juglandacées qui disent oui en russe (les da-noix, ahaha), qu'est-ce qu'on était venu y faire ? Djurs, Fårup et Bakken c'était l'an passé, cette fois-ci ce sera au tour de Tivoli Gardens, qu'on connait déjà bien mais qu'on est toujours content de retrouver, ainsi que Lalandia, un petit nouveau dont je vais d'ailleurs tout de suite parler ! Lalandia Déjà Lalandia, c'est quoi ? Alors ce n'est pas un parc d'attractions (y a pas de crédit, noooon), plutôt un grand resort de bungalows flanqué d'un parc aquatique et d'une zone de divertissement couverte. Il en existe deux au Danemark, un à Billund, juste à côté de Legoland, et un autre à Rødby, non loin du terminal du ferry qui relie l'île de Lolland située au sud du Danemark à la pointe nord de l'Allemagne au-dessus de Lübeck. Et c'est justement celui-ci que l'on a testé. Dès que l'on pénètre dans le complexe, on se retrouve au milieu de la zone de divertissement où l'on peut trouver tout un bataillon de restos à la déco approximative, qui vous rappelleront celle de votre bonne vieille pizza de quartier, mais aussi un bowling, une salle de games ou encore, plus original, une patinoire et tapis roulant piste de ski (je vous renvoie aux photos, à décrire par écrit ce n'est pas évident). Au final et vu l'affluence totalement nulle, toute cette zone nous a paru particulièrement tristounette et je ne suis pas certain que ce soit tellement mieux avec un peu plus de monde ! On passe donc au parc aquatique, Aquadome de son petit nom. Abrité sous un grand dôme translucide, il propose la panoplie habituelle de piscines classiques, à vagues, pour les petits ou pour les grands, sans oublier quelques bains à bubulles pour se prélasser les bourrelets ! Et puis y a aussi du toboggan, avec tout d'abord six glissades sur les fesses des plus ordinaires et dont les joints ne sont pas les mieux fichus qu'on n'ait jamais croisés... Ensuite il y a la rivière sauvage, pas bien longue mais sauvage ce qu'il faut et enfin, la grande tour de toboggans comportant un Pipeline et un Tornado, tous deux signés Proslide. Concernant le Pipeline, c'est pas mal, y a quelques chouettes accélérations même si ça reste au final un brin court. Quant au Tornado, là, pas de surprise, c'est toujours aussi foune ! Seul regret, il n'est pas possible d'être plus de deux dans la bouée si bien qu'on ne peut pas monter aussi haut sur les parois de l'entonnoir que lorsque l'on est à quatre ! Et puis voilà, c'est tout pour Lalandia. En conclusion ce fut une petit étape sympa qui n'a pour autant pas spécialement marqué nos esprits (un brin blasés je vous l'accorde). Mis à part le Tornado et à la rigueur la rivière sauvage, rien de bien intéressant à se mettre sous la dent. Ajoutez à cela une déco plutôt vieillotte et un tarif d'entrée bien prohibitif (28EUR, on est bien au Danemark !) et vous comprendrez pourquoi je ne vous oblige pas forcément de vous arrêter lorsque vous passerez par là ! Tivoli Gardens Etape numéro deux de la journée, 150 kilomètres au nord de Lalandia : Tivoli Gardens. Pour le coup, j'imagine que vous connaissez ce parc situé en plein centre de Copenhague, qui figure parmi les plus vieux au monde. Si tel n'est pas le cas, je vous renvoie aux précédents Trip Reports que je lui avais consacrés, je ne vais pas non plus tout reprendre à zéro pour les absents (qui ont de toute façon toujours tord). Donc qu'est-ce qu'on vient faire à Tivoli Gardens, il est où le nouveau crédit du jour ?? Ben y en a pas ? Comment, qu'est-ce que c'est, qu'ouïe-je ? Non mais attendez, on a bien le droit de visiter des parcs parce qu'on les apprécie et pas seulement parce qu'ils auraient de nouveaux crédits, non ?!! Et puis, même sans crédit, y a quand même quelques nouveautés qu'on avait envie de tester, à commencer par Aquila, un Air Race Zamperla très joliment thématisé. Si vous lisez régulièrement TnP, vous savez que les Flat Rides, mis à part quelques rares modèles, ce n'est pas trop ma came et que j'ai souvent tendance à trouver toute excuse suffisamment bonne pour éviter de monter dessus ! Oui mais là c'est un Air Race, un des best seller de ces dernières années en matière de gerbotron, fallait donc bien que j'essaie ça, quitte à aller rendre visite aux toilettes du parc dans la foulée ! Verdict ? Ça va, c'est pas trop vomitif... et ce n'est pas non plus très stimulant ! Si au départ le mouvement de double rotation est amusant, il devient très vite répétitif et sans saveur. Bref, testé et moyennement approuvé ! Tant qu'à être dans les guilis ventraux, autant y rester et même un peu forcer la dose en se lançant sur quelque chose de plus osé : Vertigo. La machine est un des deux exemplaires au monde de Flying Fury Technical Park, une sorte de booster ou la nacelle est par ailleurs montée sur deux axes supplémentaires, ce qui lui permet de tourner dans à peu près tous les sens possibles et imaginables ! Qui dit Booster dit forcément chez moi guibolles qui s'affolent : j'aime généralement bien ce genre de manèges mais il doit faire partie des très rares à encore m'impressionner ! En plus à Tivoli la machine tourne à une vitesse particulièrement impressionnante, ce qui ne faisait rien pour arranger l'affaire ! Mais bon, lors de notre dernière visite, je n'avais testé que le mode fillette et j'avais envie cette fois-ci de passer au mode plus extrême ! C'est donc avec des mains bien moites cramponnées au harnais que j'ai commencé le tour. C'est quand même fou, autant lever mes mimines lors d'un premier tour de Top Thrill Dragster ou tomber dans le vide depuis une Scad Tower, ça ne me dérange pas, autant là... Bref, le tour commence avec quelques acrobaties à faible vitesse puis voici le moment tant redouté : le passage à fond la caisse. La nacelle commence alors à accélérer, et à accélérer, et à accélérer... Ça y est, on est à pleine vitesse ? Non, non, ça accélère encore ! Les G se font de plus en plus sentir et wow, ça envoie du costaud, sans compter cette sensation de vitesse de plus en plus forte ! Et oui, parce qu'au final, et un peu comme toujours sur les machines de ce type, j'ai bien pris mon pied !!! A tester, vous verrez, ça fait se sentir vivant quand on en redescend !! Quoi d'autre ensuite ? Ah oui, la réapparition des deux pics sur le Rutschebanen, qui fête par ailleurs ses 100 ans en 2014. Malheureusement, on ne pourra pas célébrer ça avec lui puisque l'attraction était HS toute la soirée. Dommage... On se contentera du coup de quelques tours des autres montagnes russes locales telles que le tout petit mais plutôt punchy Floorless B&M Daemonen et le, pour une fois très réussi, Powered Coaster Mack Odin Expressen, sans oublier un peu de Star Flyer et autres manèges plus classiques. Ensuite, comme on est à Tivoli Gardens et que ce ne sont pas les restos qui manquent (il y en a plus que d'attractions), il a bien fallu qu'on aille manger un morceau. Après une expérience décevante au Mazzoli lors de notre précédente visite, on a opté pour quelque chose de plus local avec le Grøften. Au menu saumon, harengs fumés, cochonnaille, pommes de terre, rien de bien léger mais que du très bon ! Au final, une très chouette soirée à Tivoli Gardens, parc qui vaut indéniablement la visite, qui plus est de nuit lorsque tous les bâtiments s'illuminent. Si on ne retiendra pas une attraction en particulier (bien que certaines soient plutôt originales), le parc brille surtout par ses somptueux espaces verts et d'une manière générale, par son charme fou et son ambiance rétro et bon enfant ! En somme Tivoli Gardens, ce n'est un parc d'attractions comme les autres et c'est justement ce qui fait sa force ! |
Chapitre 2 : Helix en boucle !!
Parc visité : Liseberg
On ne va pas tourner autour du pot, Liseberg était LA visite que l'on attendait le plus de ce trip. Ok, c'est un peu vrai pour n'importe quel trip qui inclut ce génial parc... Mais là c'était plus que jamais le cas, la faute à l'arrivée d'Helix, sans aucun doute le grand huit le plus sexy de 2014, et je serais même tenté de dire de ce début de décennie s'il n'y avait pas eu également Outlaw Run l'an passé Silver Dollar City ! Il faut dire qu'Helix a des arguments de chocs : c'est un Mega Coaster Mack dans la lignée de BlueFire, avec un circuit une fois et demi plus long que son cousin germain, deux catapultes, sept inversions, de la bosse en veux-tu en voilà, sans oublier une différence de hauteur de 60 mètres entre les point les plus hauts et les plus bas du parcours. Rien que là, ça s'annonce déjà pas mal ! Après, n'oublions pas que tout cela est construit à flanc de colline et que le parcours zigzague entre les allées et d'autres attractions telles que la (Liseberg)Banane, le Swoop Swoop local ou encore le Flume Ride. C'est bon, c'est vendu, quand est-ce qu'on embarque ?!! J'y viens, j'y viens... Parce que, tout d'abord, il faut accéder à la gare d'Helix, située au sommet de la colline, à côté de l'énooorme Free Fall Intamin AtmosFear. Pour cela, un petit coup d'escalator, non sans avoir auparavant admiré le gros Pretzel Loop de la bête qui se trouve juste à côté ! Une fois en haut, il faut encore traverser la très longue et particulièrement biscornue file d'attente de l'attraction ; ça monte, ça descend, ça se croise dans tous les sens et j'avoue qu'on finit par un peu perdre ses repères dans ce dédale. Niveau déco, c'est très moderne avec beaucoup de béton et quelques petites LED vertes. Mouais, je ne suis pas spécialement fan mais comme on n'a jamais eu à attendre plus de 15 minutes... En revanche, la musique, elle, est plutôt pas mal et met bien dans l'ambiance ! Alors ça y est, on y arrive à ce grand huit ?? Oui, oui... On est dans la gare là, et faut dire que c'est particulièrement sobre et assez confiné par rapport à la file d'attente. Mais qu'importe, les portillons s'ouvrent, nous voici très vite assis sur les confortables sièges Mack avec la grosse lapbar baissée à attendre que le train parte. Tre, två, ett, gå !!! (3,2,1, partez en suédois dans le texte) Pour notre premier tour, on avait choisi le dernier rang et, à peine sorti de la gare voilà qu'on a déjà droit au premier gros airtime du parcours. Suivent juste derrière une Corkscrew bien flottante puis un long virage menant vers la première catapulte. Pour une mise en jambe, ça commence très fort !! Ce qui est un peu moins fort, c'est l'accélération sur la catapulte... C'est même franchement mou et c'est peut être un des très rares points négatifs d'Helix. Disons qu'on aurait bien aimé être plaqué un minimum au siège et c'est à peine si c'est le cas. Mais bon, c'est assez vite oublié car voici déjà l'inversion n°2, une autre Corkscrew tout aussi planante que la première, suivie d'un changement de direction pas mal fourni en G négatif. Après cela le train commence à prendre de plus en plus de vitesse en plongenant vers le Pretzel Loop, où les instants de flottement lors des retournements contrastent beaucoup avec l'intensité du passage dans le creux. On continue avec ce qui est sans doute la meilleure partie du circuit et qui consiste en l'enchaînement d'un camelback bourré d'airtime (attention au head chopper avec le lift de la Banane au passage), d'un Zero G Roll bien corsé et d'un violent basculement qui mène à une spirale à 360° au ras du sol. A ce moment-là, on pourrait croire que le parcours touche à sa fin. Après tout, cela fait déjà 50 secondes que le train fonce à toute berzingue et beaucoup de montagnes russes s'en tiendraient donc là ! Sauf que sur Helix, c'est à ce moment-là qu'arrive la deuxième catapulte. Hélas toujours trop molassonne, elle propulse le train vers l'élément le plus haut du parcours, un Top Hat vrillé et inversé, suivi juste derrière par une très très belle bosse qui ravira tous les amateurs de gros airtimes ejector ! Encore quelques petits zigzags, un demi tour au centre de la première spirale de Lisebergbanan et voici le dernier élément du parcours, un Heartline Roll qui passe sans problème, même s'il lui manque la violence et la folie de celui de Blue Fire. Et voilà, après 80 secondes à fond les ballons, le train d'Helix finit par décélérer pour rentrer bien sagement en gare au son d'un petit gling et d'un très gros aaaaah ! Alors ok, ce n'est pas une énorme surprise, tout laissait à penser qu'Helix allait être une petite merveille mais là je crois même que l'on parle d'un des tous meilleurs Looping Coaster au monde ! Car tout dans Helix tient du fantasme ! Déjà il y a cette longueur : quel autre grand huit possède un parcours d'une minute vingt sans une seule décélération ? Sur Helix, dès lors que le train a quitté la gare, c'est plein gaz tout de long : pas de frein de mi parcours, pas de lignes droites hormis pour les catapultes, bref pas le moindre temps mort ! Ensuite, il y a la variété des éléments : quelle autre montagne russe en possède autant de différents ? Maverick ? Même pas ! Une autre ? Je ne vois pas ! Non là il y a tout ce qu'il faut : du gros camelback qui envoie de l'airtime à tout va, des inversions planantes histoire qu'on ait le temps d'en profiter, une spirale bien fournie en G, le tout parfaitement réparti sur le circuit, souvent de manière surprenante du fait des variations de terrain (la plus grande descente du circuit est ainsi sur le dernier camelback). Et puis n'oublions pas le confort : quels sièges sont aujourd'hui plus confortables que ceux des Megacoaster Mack ? Pas évident hein ? Et puis si celles de l'Alpina Blitzde Nigloland pouvaient laisser présager des vibrations sur Helix, plus haut et plus rapide, il n'en est rien, tout glisse comme sur de la soie ! Les points négatifs pour finir ? Le plus marquant est le manque de punch des deux catapultes mais je vous avoue que le circuit est tellement généreux sur tous les autres critères qu'on a vite fait d'oublier ce point. Après, y a aussi la débauche de poteaux du Top Hat... Autant le reste du parcours se fond très bien dans le décor, autant là c'est trop présent et surtout ça écrase complètement ce pauvre Swoop Swoop qui semble subitement tout rabougri ! Quoi qu'il en soit, vous l'aurez bien compris, Helix est un très très très bon coaster ! Bravo à Liseberg et à Mack pour ce chef d'oeuvre, des montagnes russes comme ça, qu'on a envie de faire, re faire, rere faire et plus encore, on n'en croise pas tous les jours ! Et pour un premier gling aaah Mack (eh oui), c'est indéniablement un gling de génie ! Allez, c'est pas tout, mais il n'y a pas qu'Helix à Liseberg. Eh oui, c'est qu'on en oublierait presque les autres merveilles locales ! Pourtant entre Balder, Lisebergbanan, Kållerado, Hotel Gasten et les autres, ce n'étaient déjà pas les bonnes attractions qui manquaient à Liseberg ! Ce qu'il manquait en revanche, c'était une zone enfants digne de ce nom. Mais ça c'était jusqu'en 2013 et l'arrivée de Kaninlandet, autrement dit le pays du lapin (vert bien entendu), où on été regroupées une dizaine de très jolis manèges destinés aux plus jeunes et où, pour une fois, les couleurs flashy et aggressives ont été mises de côté, au profit de patines et d'une belle thématisation qui se font parfaitement avec le reste du parc ! Sur ce, je crois qu'il est l'heure de remballer... Une fois de plus, Liseberg n'aura pas déçu. Le parc était déjà un de nos préférés en Europe (si ce n'est le préféré pour ma part) et ce n'est pas Helix qui nous aura fait changer d'avis, bien au contraire ! Du coup c'est quand la prochaine fois qu'on y retourne ?? |
Chapitre 3 : La suède d’île en ville
Petit intermède sans parc pour ce troisième chapitre qui nous a emmenés sur l'île de Marstrand et dans la ville de Lund.
Marstrand se trouve à une grosse demi-heure de route au nord de Göteborg. Il s'agit d'une petite île totalement charmante, sans voiture (en revanche tout le monde a sa charrette à tirer), et dont on fait le tour à pied de deux heures et des poussières. Si une grande partie de l'île demeure sauvage, on y trouve également un joli village plein de belles maisons en bois, tellement propres qu'on se croirait dans un parc d'attraction. L'île est par ailleurs dominée par le Fort Carlsten dont les murs s'élèvent jusqu'à 130 mètres au-dessus de la baie. On passe ensuite à Lund, ville située 300 kilomètres plus au sud et surtout connue pour être la plus grande cité universitaire de Suède. Ainsi, la plupart des grands bâtiments du centre ville en font partie et on retrouve à Lund le même genre d'atmosphère que l'on peut avoir à Cambridge par exemple, où l'on se sent plus à l'intérieur d'un immense campus que dans une ville classique ! |
Chapitre 4 : On Krake pour Flug der Dämonen
Parc visité : Heide Park
Alors qu'on avait bien réussi à éviter les gouttes les trois premiers jours de ce trip, la pluie a finalement réussie à nous rattraper alors que nous arrivions à Heide Park. Conséquence, pas un rat dans le parc (mais quelques grenouilles) et un Flug der Dämonen quasi rien que pour nous ! Flug der qui ça ? Flug der Dämonen ! Le vol des démons en VF et dans ce cas précis le dernier né des Wing Coaster B&M, dont il s'est mine de rien déjà construit sept exemplaire en à peine quatre saisons. A Heide Park l'attraction à pris la place de l'ancien Wildwasserbahn II, très joli Flume Ride Schwarzkopf, dont on peut imaginer qu'il commençait difficile à faire la maintenance, le constructeur allemand ayant fait faillite il y a déjà fort longtemps et le fiston du grand Anton n'ayant pas particulièrement réussi à se hisser au niveau de son illustre papa... Bref, plus de plouf mais un nouveau gling, avec des poteaux verts et des rails blancs comme c'est la tradition à Heide Park ainsi qu'une thématique horrifique parce qu'on est dans un parc Merlin et qu'ils ne savent définitivement rien faire d'autre ! De l'extérieur, la bébête a de l'allure, comme à peu près n'importe quel B&M, je vous l'accorde. Rien de bien particulier à signaler sur la file d'attente, elle emprunte quelques couloirs de celle de l'ancien Flume Ride avant de finir en une succession de parcs à boeufs sous le parcours du grand huit. Après, comme il n'y avait jamais grand monde, on n'a pas trop eu le temps d'en profiter, zut alors ! Arrivés en gare, on retrouve les trains Wing Coaster que l'on commence à bien connaître. Les harnais à veste sont toujours les mêmes mais j'ai eu l'impression qu'ils se resserraient moins que sur certains autres modèles... Le parcours maintenant... Il commence très efficacement avec une Dive Drop suivi d'une petite bosse prise avec pas mal de vitesse (y a de l'airtime même si les vestes ne permettent pas vraiment d'en profiter) et d'un Immelmann dont la base passe sous la boutique de l'attraction. On continue avec un Zero G Roll très planant puis une courbe panoramique à 270° qui débouche sur un Pretzel Loop incliné, peut-être le passage le plus « intense » du circuit (je sors les guillemets parce que l'intensité est toute relative) et aussi le seul où l'on se fait un peu secouer lorsqu'on est assis sur les sièges extérieurs. Pour finir, une seconde spirale à 270° avec entrée façon Stengel Dive auquel manque malheureusement le basculement brusque qui fait tout l'intérêt de cet élément. Verdict ? Plutôt pas mal... Bon, c'est un Wing Coaster donc bien entendu, ce n'est pas un monstre d'intensité, et c'est d'ailleurs préférable pour éviter les secousses désagréables (confère Furius Baco). Néanmoins le parcours est bien fichu, avec des éléments variés et des inversions qui ne se suivent pas les unes derrières les autres comme c'est trop souvent le cas sur les montagnes russes B&M. Un bon ajout pour Heide Park en somme et à ce jour notre Wing Coaster préféré après le Wild Eagle de Dollywood ! Et sinon, quoi d'autre à dire sur Heide Park ? Pas grand-chose... Au rayon des mauvaises nouvelles Colossos tremblote toujours autant et les tentatives de Merlin d'essayer de créer des zones thématiques sont toujours aussi foireuses, mention spéciale à Limit et sa thématisation avion de chasse dans la zone Transylvanie ou le Raft bavarois dont on ne comprend toujours pas ce qu'il vient faire dans le quartier western... Côté points plus positifs, il y a encore et toujours Scream, Gyro Drop Intamin particulièrement jouissive ou Krake, pas très haut, beaucoup trop court mais toujours sympa à faire ! Et puis pour ce qui est des nouveautés pas encore testées, il y avait également Krake Lebt, un petit Walk Through horrifique un brin cheap mais avec quelques bonnes idées et largement de quoi déjà bien faire crier les demoiselles ! Voilà, ce sera tout pour cette journée humide à Heide Park. Avec le temps qu'il faisait, ce n'était pas forcément évident de bien profiter de ce parc où pas une seule activité est couverte. Enfin, on aura tout de même fait ce qu'il fallait de tours Flug der Dämonen, de Krake et de Scream pour se dire qu'on n'aura pas forcément besoin de revenir avant une prochaine grande nouveauté. Pas sûr que ce soit un compliment pour le parc... |