Mai 2013
Non mais c'est quoi ce titre de Trip Report complètement capilotracté ? Ça veut dire quoi ? Qu'on s'est transformé en gastéropodes en attendant des jours meilleurs ? Qu'on est pris de sénilité avancée et qu'on n'arrive plus à contrôler nos glandes salivaires ? Non non non, c'est juste le meilleur jeu de mot que j'ai trouvé (et j'ai pas mal cherché, désolé) pour évoquer le fait que l'excursion du jour nous emmène en Bavière et à Vienne. Eh oui, c'était donc ça...
Alors pourquoi aller faire un tour par là-bas ? Ben pour la bière, les Schnitzel (on ne se refait pas), et aussi pour quelques crédits pardi ! Tout d'abord il y a le X-Car de Bayern Park, Freischütz, qui nous était passé sous le nez à quelques jours près en 2011. Ensuite crochet par Familienpark Neusiedlersee qui, malgré un nom bien barbare, possède tous les charmes du petit parc familial ainsi qu'un des derniers +3 qui nous manque encore en Europe. Enfin, arrêt au Prater pour son charme vintage et sur quelques Alpine en passant, histoire d'aller tâter du manche au grand air !
Ca vous fait pas baver ce programme ? Non ? Ben vous n'avez qu'à me trouver un autre titre !!
Non mais c'est quoi ce titre de Trip Report complètement capilotracté ? Ça veut dire quoi ? Qu'on s'est transformé en gastéropodes en attendant des jours meilleurs ? Qu'on est pris de sénilité avancée et qu'on n'arrive plus à contrôler nos glandes salivaires ? Non non non, c'est juste le meilleur jeu de mot que j'ai trouvé (et j'ai pas mal cherché, désolé) pour évoquer le fait que l'excursion du jour nous emmène en Bavière et à Vienne. Eh oui, c'était donc ça...
Alors pourquoi aller faire un tour par là-bas ? Ben pour la bière, les Schnitzel (on ne se refait pas), et aussi pour quelques crédits pardi ! Tout d'abord il y a le X-Car de Bayern Park, Freischütz, qui nous était passé sous le nez à quelques jours près en 2011. Ensuite crochet par Familienpark Neusiedlersee qui, malgré un nom bien barbare, possède tous les charmes du petit parc familial ainsi qu'un des derniers +3 qui nous manque encore en Europe. Enfin, arrêt au Prater pour son charme vintage et sur quelques Alpine en passant, histoire d'aller tâter du manche au grand air !
Ca vous fait pas baver ce programme ? Non ? Ben vous n'avez qu'à me trouver un autre titre !!
Chapitre 1 : On a fait nos rats
Parc visité : Familypark Neusiedlersee
Familypark Neusiedlersee... Qu'est-ce que c'est encore que ce parc totalement inconnu, bien entendu paumé et au nom totalement imprononçable ?!! Et bien figurez-vous que c'est le plus grand parc d'attractions d'Autriche ! Eh oui monsieur, y a pas que le Prater au pays de Mozart, il y a aussi ce charmant petit parc perdu dans la campagne à une heure au sud de Vienne ! Car charmant, l'endroit l'est à coup sûr ! Certes Neusiedlersee n'est pas bien grand, pas du tout fourni en méga attractions de la mort qui tue, mais tout y est fait avec beaucoup de goût (enfin presque toujours), intégré à la perfection, bref ça sent bon l'archétype du petit parc familial sympa qui ne se prend pas le chou ! Et côté crédits, ça donne quoi ? J'y viens derechef ! Pendelbahn Flic Flac Un passionnant Butterfly Heege, bien entendu totalement inédit et tellement aaaah qu'on en a enchainé quinze tours. Ou pas... Götterblitz Un clone du Pegasus d'Europa Park, enfin plutôt du Junior Coaster Mack de Parque Warner Madrid puisque à Neusiedlersee aussi il y a cette petite spirale bonus à mi-parcours que la version d'EP ne possède pas. Pas que ça change grand-chose, juste qu'il faut savoir être précis ! Sinon, concernant le grand huit en lui-même, rien de très affolant ni de bien nouveau, l'ensemble passe comme une lettre à la poste et le circuit est très bien intégré dans le paysage. Et j'avoue qu'on n'en demande pas tellement plus à un Junior Coaster ! Rattenmühle La nouveauté 2013 de Neusiedlersee, consistant en un Bobsled Coaster Gerstlauer avec circuit sur mesure dans la moyenne du genre, soit 19 mètres de hauteur et 430 mètres de longueur. La première chose qui frappe avec ce grand huit, c'est à quel point il semble avoir toujours été là, avec son circuit zigzaguant entre les arbres et sa très belle gare en bois. Et c'est d'autant plus frappant que l'attraction n'était ouverte que depuis à peine un mois lorsque nous l'avons testée ! Justement, niveau parcours, qu'est-ce que ça donne ? Du très bon, grâce à une grande variété d'éléments mêlant descentes, virages à plats, bosses et changements de direction à tout va ! Après, ça reste du familial, donc rien de trop extrême au niveau des G, aussi bien positifs que négatifs, mais l'ensemble est vraiment très fun et se refait sans déplaisir ! Passés les crédits, quoi d'autre à Neusiedlersee ? Côté attractions à sensations, mise à part un bateau pirate et un manège de chaises volantes, RAS. Pour ce qui est des Water Rides, ce n'est guère mieux avec uniquement une descente en canots pneumatiques et un Mini Flume ABC Rides (le même qu'à Tripsdrill ou à Djurs Sommerland). En revanche, en ce qui concerne les manèges familiaux, là y a la dose ! On ne compte plus les circuits (en train, tacots, lapins, cochons, dragons, j'en passe et des meilleurs) ainsi que les petits manèges circulaires, toujours très bien intégrés et regorgeant d'idées de déco amusantes. Dans le lot se trouvent pêle-mêle une Tilt Tower ABC thématisée épouvantail, un Maypole du même constructeur au look de colonne romaine ou encore un manège d'avions Zierer très tentaculaire (beurk) mais aussi très rafraîchissant (youpi). N'oublions pas l'indispensable mini ferme (pas si mini que ça en fait), un bois des contes assez bof bof, des aires de jeux à ne plus savoir quoi en faire et voilà, je pense qu'on a fait le tour de la question ! Au final, même si on n'était pas franchement dans la cible, on a beaucoup apprécié cette visite à Familypark Neusiedlersee. Ok, y a pas de B&M, Intamin ou autre monstre du genre, mais tout est tellement mignon, vert et bien intégré qu'on a fini par tomber sous le charme. Pour faire un comparatif, je dirais que Neusiedlersee me fait penser à une version autrichienne de Tripsdrill, avec ce côté très familial, naturel et rural. Aujourd'hui le parc fait un peu plus de 400.000 visiteurs, souhaitons- lui qu'il suive la même trajectoire que son illustre cousin germain ! Et si la prochaine grosse nouveauté pouvait être quelque chose qui mouille, je ne serais pas contre, parce que là ça manquait quand même un peu ! |
Chapitre 2 : Prater x2
Parcs visités : Boehmischer Prater, Wiener Prater
Vous ne le savez peut-être pas mais Vienne compte deux Prater. Il y a celui que tout le monde connaît, avec sa grande roue légendaire et sa tripoté d'attractions et puis il y a le Boehmischer Prater, situé au sud de la ville dans une petite forêt. Au menu niveau attractions, rien, ou quasi rien... Oui y avait quand même un Kiddie Coaster bien naze sur lequel le forain nous a laissé tourner cinq bonnes minutes histoire peut-être d'essayer de nous procurer quelques guilis dans le ventre. Ce fut peine perdue et on n'a plus eu après cela qu'à repartir aussi vite qu'on était venu, direction l'autre Prater, le vrai de vrai pour le coup ! Le Prater de Vienne donc, cinq ans après notre précédent passage... Y a eu pas mal de mouvement mais hélas par le moindre nouveau crédit. Enfin si, y en a un, mais il n'était pas encore ouvert pour le visiteur. Il s'agit d'une Spinning Mouse Maurer couverte récupérée de LaQua au Japon. Ah mais ça veut donc dire qu'on l'a déjà glingée. Ben oui ! Ok, donc on s'en fiche royalement qu'elle soit fermée ? Tu l'as dit bouffi ! Du coup, qu'est-ce qu'on a testé ou re-testé dans ce Prater ? Côté nouveauté, on commence par un trèèèèèèèès haut Star Flyer, le plus haut du monde jusqu'en 2013. 117 mètres du sol au plafond et Praterturm de son petit nom, il offre une vue assez exceptionnelle sur la capitale autrichienne. Côté sensations, si on fait fi de la hauteur, l'attraction est plus soft que le modèle standard, les nacelles n'atteignant leur vitesse de pointe que pendant une quinzaine de secondes à la fin du tour, une fois revenues près du sol. Egalement, on pourra regretter que les déplacements verticaux se résument à une montée / descente et non pas une variation constante d'altitude comme sur les plus petites versions. Il n'empêche, ça reste bien sympathique ce petit joujou, et je peux vous dire qu'on ne fait pas forcément les fiers en jetant un coup d'oeil vers le sol lorsqu'on est au sommet de la tour ! Autre machine inédite : Black Mamba. Rien à voir avec le génial Inverted B&M de Phantasialand, ici on a à faire à un Chaos Pendle de chez Funtime, une espèce de Booster amélioré, avec un bras en deux parties qui permet de donner un mouvement d'excentrique à la nacelle. Comme d'hab avec ce genre de machine, j'ai quelque peu fait ma chochotte avant de me décider à monter dessus, chose que je n'ai vraiment pas regrettée ! En effet, l'attraction surpasse largement toutes les machines du genre qu'on avait pu tester jusqu'alors, pas en termes d'intensité mais plutôt en termes de mouvements, l'oscillation aléatoire des bras permettant de moduler la manière dont la nacelle pivote sur elle-même. Au final, j'ai crié comme une fillette, je suis descendu avec les mains bien moites, mais j'ai vraiment pris mon pied sur ce Black Mamba, constatant qu'il m'est encore possible d'avoir une grosse montée d'adrénaline sur un manège ! A tester absolument si vous passez par le Prater, en plus le tour ne coûte que 5 euros, contre les habituels 10 voire 15 euros demandés pour un Booster. La dernière nouveauté du jour, ce sera avec un tour de Toboggan. Pour le coup, le manège n'est pas tout neuf, c'est même un des plus anciens du Prater avec la grande roue. Il n'empêche, la descente est longue et bien foune, quoiqu'un peu casse-gueule ! Après cela, retour à du déjà vu... Tout d'abord, une petite descente sur le Raft ABC Wildalpenbahn pour constater que les bouées tournent vraiment trop et un coup de Hochschaubahn au cas où, comme à Bakken, ils se décideraient subitement à remplacer le brakeman par un système automatique. Pour finir, un tour de Boomerang, oui, oui, vous avez bien lu, un tour de Boomerang Vekoma, qu'on avait déjà glingé il y a cinq ans. Juste qu'au Prater se trouve le seul et hélas unique modèle au monde qui soit agréable à faire, grâce à un détail qui a son importance : des lapbars sur le train (signé Sunkid et non Vekoma). Du coup, pas de bobos aux tempes et pas de mal de crâne en descendant, juste les bonnes sensations, un peu comme sur un Invertigo ! |
Chapitre 3 : De l’Alpine et du X (car)
Parcs visités : Bayern Park, Hohe Wand Wiese
Bayern Park, troisième. On commence à bien connaître le parc et, à priori, on n'est pas les seuls vu la foule qui avait eu la même idée que nous de venir ce jour-là ! Faut dire qu'il fait super beau, chaud comme il faut, bref un temps idéal à faire du parc d'attractions, ce qui nous avait un peu manqué avec le printemps bien pourri auquel on a eu droit ! Quoiqu'il en soit, si on est à Bayern Park, c'est pour une chose et une seule : tester enfin Freischütz, le X-Car Launch Maurer Söhne qui nous avait fait faux bond deux ans plus tôt. La bestiole est réputée très intense et pas des plus confortables, il est temps pour nous de nous forger notre propre opinion ! Déjà de l'extérieur, pouah, c'est quoi cette forêt de poteaux !!! Trois supports pour une seule section de rail, ils ont peur que ça s'envole ? La file ensuite est un peu conceptuelle, avec une espèce de labyrinthe puis des chemins qui se séparent avant de se rejoindre un peu plus loin. Au final, ce que l'on constate surtout, c'est qu'elle est bien vide, au contraire de celles des autres attractions du parc. En même temps, mettre un grand huit interdit aux moins d'1m40 dans un parc très orienté famille avec jeunes enfants, ce n'était peut être pas l'idée du siècle. Et on va très vite constater qu'avoir fait appel à Maurer n'en a pas été une bien meilleure... On prend donc place à bord du seul train du grand huit, équipé de deux wagons de six places. Les lapbars, ce sont les mêmes que d'habitude et, pour l'instant, rien à redire sur le confort. Pour l'instant... Car voilà que ça part. La catapulte n'est pas spécialement puissante et le Top Hat inversé qui vient juste derrière passe bien, avec un très léger hangtime au sommet. En ce qui concerne le looping qui suit, c'est déjà moins ça, la faute à un à-coup assez incompréhensible au sommet de la boucle. Après cela, les choses ne font qu'empirer. En même temps que le parcours devient subitement hyper intense, les wagonnets se mettent à trembloter dans tous les sens. Du coup, on ne profite plus du tout du grand huit et on est limite heureux qu'il ne dure pas plus longtemps (et que le mode permettant au train d'enchaîner un deuxième tour direct ne soit pas actionné). Non parce qu'au final, Freischütz a été une grosse douche froide. Certes on n'en attendait pas un chef d'oeuvre mais là je crois que, parmi toutes les montagnes russes décevantes qu'a livrées Maurer ces dernières années (Rock It, Dizz, Cagliostro), on a trouvé notre champion ! Mis à part à la rigueur sur la catapulte et le Top Hat, Freischütz ne procure aucun plaisir, aucune sensation agréable et, après un tour, aussi bref soit-il, on n'a même pas envie de remonter dessus ! Tout cela est vraiment bien dommage pour Bayern Park, pour qui ce grand huit a du représenté un investissement non négligeable, mais également pour Maurer, qui aurait pu profiter de l'occasion d'avoir une machine à une heure de route de son siège de Munich pour livrer quelque chose d'un tant soit peu potable. Là c'est juste l'échec sur toute la ligne ! Gling quasi prout ! Pour le reste de Bayern Park, RAS, c'était tellement blindé qu'on s'est contenté d'un tour de luges, d'un autre de leur très sympathique Raft ABC Rides (bien moins tournoyant que celui du Prater) et hasta la vista baby ! On passe donc vite fait bien fait aux deux Alpines qui ont jalonné la route de notre week-end. Le premier, on l'a croisé dans la banlieue de Vienne, au Hohe-Wand-Wiese. Signé Brandauer, il propose un circuit relativement court dont l'intérêt réside principalement en une cassure assez violente en fin de descente. Quant au numéro deux, cette fois-ci signé Wiegand, on l'a trouvé en Allemagne, non loin de la frontière tchèque. Le parcours est ici un peu plus long mais on y peine pas mal à prendre de la vitesse. Et lorsque enfin la luge en acquiert un peu, paf, voici une succession de spirales qui vient tout foutre en l'air ! Un +2 donc, mais pas de souvenir impérissable de ces Alpine... Et voilà, c'est tout pour cette fois ! Reste plus qu'à voir ce que tout cela donne en photos avant de remballer jusqu'au prochain Trip Report ! |