Spring Break
Avril 2012
Ça y est, l'hiver est passé, rouvrez nous les parcs qu'on puisse aller faire du manège, c'est qu'on est en manque là !
Alors, quoi de beau au programme pour ce premier Trip de la saison 2012 ? Et bien je vous propose un petit week-end entre Tripsdrill, Schwaben Park et Europa Park, histoire de commencer en douceur. Je sais, c'est pas aussi inédit que la descente de 9 mètres en arrière d'Atlantica (je ne m'en lasserai jamais de celle-là !) mais allons-y en douceur pour éviter le claquage, les méga trips de la mort qui tue, ça arrivera un peu plus tard, ne vous inquiétez pas !
Ça y est, l'hiver est passé, rouvrez nous les parcs qu'on puisse aller faire du manège, c'est qu'on est en manque là !
Alors, quoi de beau au programme pour ce premier Trip de la saison 2012 ? Et bien je vous propose un petit week-end entre Tripsdrill, Schwaben Park et Europa Park, histoire de commencer en douceur. Je sais, c'est pas aussi inédit que la descente de 9 mètres en arrière d'Atlantica (je ne m'en lasserai jamais de celle-là !) mais allons-y en douceur pour éviter le claquage, les méga trips de la mort qui tue, ça arrivera un peu plus tard, ne vous inquiétez pas !
Chapitre 1 : Bande de Souabes !
Parcs visités : Tripsdrill, Schwaben Park
Avant d'aller toucher du bois à Europa Park, passage par le pays souabe, une région d'Allemagne située à l'est du Bade Württemberg et couverte de collines et des vignes. C'est mignon tout plein et, pour ne rien gâcher, y a deux parcs d'attractions dans le coin : Tripsdrill et Schwaben Park. Tripsdrill Alors quoi de neuf docteur à Tripsdrill ? Rien ! Vraiment rien ? Ben oui, rien du tout... Depuis Mammut en 2008, c'est les vaches maigres côté nouveautés ! Ok, ils ont bien amélioré la déco de la gare du grand huit ainsi que celle du petit passage avant le lift mais sinon nada, voilou, que dalle ! Toutefois, cette grande période d'immobilisme, plutôt surprenante de la part d'un parc qui nous avait habitués à de nouvelles attractions quasi tous les ans entre la fin des années 90 et celle des années 2000, va bientôt prendre fin. En effet, à l'été 2012 ouvrira juste à l'entrée de Tripsdrill une grande aire de jeux couverte de 650m². Quant à 2013, il se murmure que le parc pourrait recevoir son quatrième crédit... Enfin, tout cela ne nous a pas empêché de bien profiter de ces quelques heures passées à Tripsdrill. Même sans additions, le parc reste toujours aussi sympathique qu'agréable à visiter grâce à toute sa panoplie de manèges originaux à la théma généralement bien barrée ! Schwaben Park Deuxième parc de la journée et, cette fois-ci, bonne nouvelle, il y a eu des ajouts depuis notre dernier passage, qui remonte mine de rien déjà à 2006. Dans le lot on trouve pêle-mêle un Mini Flume Ride de chez ABC, un Flying Wheel de chez Metallbau Emmeln, un toboggan en canots pneumatiques (la nouveauté 2012) pas encore ouvert pour le visiteur et surtout un gros Family Coaster de chez Zierer, baptisé avec beaucoup d'originalité Force One (ce qui correspond en fait au nom de série des grands huit du constructeur). La montagne russe est construite en bordure du parc, juste à côté du parking et, avec ses couleurs jaunes et rouges bien pétantes, il est impossible de la rater ! Pour ce qui est de la déco, c'est le minimum syndical : une gare dont la simplicité pourrait presque choquer un parc Cedar Fair, quelques tranchées habillées de rochers et pour le reste, des arbustes pas encore très verts en ce début avril ! Côté train, adieu des caisses à savon que l'on trouve sur les Tivoli, place à des trains avec assises surélevées et un habillage réduit au strict minimum. Avec un peu de bonne volonté, ça ferait presque penser à des trains de Megacoaster B&M, manque juste l'aspect design : sur Force One, tout est horriblement carré et fonctionnel, sans aucune place laissée à l'esthétisme, à croire que le dessinateur des wagons avait auparavant travaillé chez Dacia ! Après, pour le coup, c'est confortable, y a tout ce qu'il faut de place donc arrêtons (momentanément) de râler et voyons ce que donne le parcours de la bête ! On commence, ce n'est pas super original, par un lift, haut de 20 mètres. Ensuite, descente en courbe et succession de spirales très proches du sol et franchement pas avares en G. Pour finir, quelques petites bosses, hélas massacrées à coup de trim brakes magnétiques, puis un freinage pour le moins étrange puisqu'il se fait en deux temps. Je n'ai pas trop compris l'intérêt si ce n'est de perdre une cinquantaine de mètres de circuit ! Verdict de ce Force One ? Pour un Family Coaster, c'est franchement pas mal du tout et étonnement intense. Le gros plus du parcours est d'avoir un lift très haut par rapport aux autres éléments, ce qui garantit une très bonne vitesse tout du long. Côté point négatif, il y a cette histoire de freinage (et particulièrement ce #@&¤!! de trim brake sur la bosse) ainsi que quelques vibrations, pas forcément désagréables mais dont on se serait néanmoins bien passé ! Voili voilou, au final, une journée plutôt cool pour se mettre en jambe avant d'attaquer du bien plus lourd avec Europa Park et son nouveau joujou de bois ! Mais avant cela, l'indispensable fournée de photos commentées... |
Chapitre 2 : Un Wooden nommé Wodan
Parc visité : Europa Park
Il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses avec Europa Park ! Comme quasiment tous les ans depuis 1975, le parc ouvre cette saison une nouvelle attraction et, pour le coup, il s'agit d'un nouveau grand huit, le onzième pour être précis, faisant ainsi d'Europa Park le parc le plus fourni en crédits d'Europe ! A moins que vous ayez hiberné tout l'été, je pense que vous êtes au courant que le +1 en question est un Wooden Coaster de chez GCI répondant au nom de Wodan. La bestiole a été construite tout au fond du parc, dans le quartier islandais, qu'il vient compléter en se faufilant entre Blue Fire et Atlantica. Côté intégration, vraiment rien à redire. Autant le hall Gazprom est une verrue dans cette Islande qui se bonifie d'année en année, autant pour Wodan, on a l'impression qu'il a toujours été là. La gare est très jolie, très Seigneur-des-anneaux-esque, et sa grande hauteur lui permet d'être parfaitement visible bien qu'elle soit en partie cachée par le bâtiment du Splash Battle situé juste devant. A notre arrivée le matin, Wodan semblait avoir encore de petites issues (je cite Miro là) à cause du froid. Ok il ne faisait que 4° mais pour un dieu scandinave, ça fait tout de même bien chocotte tout ça ! Enfin ça y est, il est 10 heures et des brouettes, les portes du majestueux porche d'entrée s'ouvrent donc en avant mes enfants ! Avant de pouvoir poser nos fesses sur les sièges en cuir tous neufs des trains GCI, encore faut-il affronter la (très) longue file d'attente du grand huit. Wodan a beau être le premier GCI à fonctionner à trois trains et à posséder des wagons sans ceinture de sécurité (ce qui facilite grandement le chargement), il n'en demeure pas moins une attraction avec un débit relativement faible pour Europa Park. Avec 1200 personnes par heure en moyenne, on est bien loin des 1600 à 1800 de Blue Fire, Silverstar, Euro Mir ou Eurosat. En gros, vous voilà prévenu, un tour de Wodan, ça se mérite ! Enfin, bonne nouvelle, la file d'attente est sans doute la plus réussie de toutes les attractions du parc ! La ballade commence par un cheminement sous les structures du lift et de la première descente. Pas énormément de décors ici mais ce n'est pas grave tant l'enchevêtrement des poutrelles de bois qui se croisent et se frôlent de quelques millimètres est impressionnant ! Ensuite, direction la partie couverte de la file, abrité sous le bâtiment de maintenance des trains. Celle-ci consiste en une succession de couloirs très labyrinthiques le long desquels on découvre différentes saynètes représentant des personnages issues des mythologies scandinave et germanique. Et là, je tire mon chapeau à Europa Park, qui a su pour une fois se retenir de foutre la méga dose d'effets spéciaux qui ont plus tendance à se parasiter les uns les autres qu'à amener un réel plus (cf. l'Historamack). Un petit peu de lumière par-ci, quelques morceaux de verre recyclé bleu par là, et voilà pour le monde de la glace. Simple et surtout bougrement efficace, idem pour la zone « feu » avec ses deux géants menaçant ainsi que pour la plus belle scène de toute la file, celle de la fontaine, où un effet de videomapping anime les racines d'un arbre et une statue crachant de l'eau . Bien entendu, il reste encore deux ou trois finitions qui ne vont pas, genre un câble qui traine, un plafond dont il manque une partie. Mais connaissant Europa Park, cela sera corrigé dans les mois à venir. En espérant juste qu'il n'en profite pas pour rajouter des nouveaux effets superflus... Bref, tout cela c'est donc bien joli mais voici que ce profile enfin le quai d'embarquement. Dans le style, il rappelle beauuuuuucoup celui de Joris en de Draak à Efteling avec, comme chez le cousin hollandais, une animation qui se déclenche à l'arrivée des trains. Pour le coup, pas de drapeaux qui s'abaissent mais des statues de bois qui tournent la tête. Bon allez, comme c'est plutôt sympa comme effet, on ne va pas critiquer plus que ça et passer (c'est pas trop tôt) au parcours ! Comme la plupart des GCI, Wodan commence par un petit prélift fait de petits zigzags et se finissant par un virage incliné vers l'extérieur. Rien d'exceptionnel mais c'est toujours mieux que rien ! Ensuite, clac clac clac clac, bruit de chaîne et monté à 35 mètres du sol au sommet du circuit où, pas de bol, les deux loups crachant du feu ne fonctionnaient pas. Une fois quitté le lift, le train entame très rapidement un virage sur la droite qui débouche sur une grande descente, un peu à la façon du mythique Aeroplane de Rye Playland (si vous ne connaissez pas, allez faire un tour sur Youtube, ça vaut le coup d'oeil). En bas de la descente, tunnel sous la gare puis remonté pour une bosse hélas très radine en G négatif, puis grand virage au niveau de Blue Fire. Une petite cassure (avec un micro chouilla d'airtime) et un tunnel plus tard, voici que le train traverse à toute berzingue la gare. Après cela, encore d'autres bosses, un troisième et dernier tunnel, beaucoup de vitesse mais encore et toujours trop peu de moments où l'on décolle du siège ! Car c'est bien cela le problème de Wodan : l'absence d'airtime ! Et puis aussi d'un élément emblématique ! Mes GCI préférés, à savoir El Toro, Thunderbird et Wood Coaster ont tous le petit plus qui fait la différence... A Plohn il y a cette magnifique série de mini bosses bourrées d'airtime, à PowerLand, c'est ce double down de folie et à OCT East, c'est tout bonnement les ¾ du parcours qui laissent bouche bée ! Pour autant, Wodan n'est pas un mauvais Wooden. Il est doux, très rapide, magnifiquement intégré et thématisé, non pour Europa Park c'est indéniablement un excellent ajout qui, j'en suis sûr, trouvera une place de choix dans le coeur des visiteurs. Il n'empêche, à ce jour, mon grand huit préféré dans le parc reste Blue Fire. Ensuite, à choisir entre Silverstar et Wodan, je crois que j'octroierais la place de numéro 2 au Wooden ! Donc vous voyez, je l'aime tout de même bien ce nouveau +1 ! Allez, assez parlé de Wodan, place aux restes du parc. Je vous passe les petites additions de la Maison Hantée et des Pirates, vous les avez en photos ci-dessous et elles sont de toutes manières tellement lamentables qu'elles ne méritent pas que je m'énerve dessus ici. Reste donc Volo da Vinci, ouvert en 2011 mais pas encore testé jusqu'alors. Bon, ça casse pas trois pattes à un canard mais au moins c'est bien intégré à la zone, ce qui n'était pas forcément évident à faire avec un monorail suspendu. Pour finir, il y a le nouveau 4D mettant en scène EuroMaus et ses potes mascottes. Je vous passe la surdose d'égo Mack bien visible dans le logo Mack Media au début du film et dans les crédits à la fin, limite après l'Historamack, plus rien ne me choque de ce côté-là ! A côté de cela, le film est vraiment sympa, avec une animation au top et quelques bons effets (les scorpions, ahaha). Seul petit défaut, la surabondance de passages où les personnages tombent. Je n'ai pas saisi l'intérêt... ou alors c'est pour rentabiliser l'effet d'effondrement des sièges ! Allez, ça suffit comme ça, on remballe et on passe aux photos. Avant cela, encore une petite conclusion vite fait bien fait pour vous dire qu'Europa Park, malgré ses quelques défauts que j'ai peut-être un peu trop tendance à pointer du doigt, reste un magnifique parc, qui tourne comme une machine parfaitement huilée et est tellement blindé d'attractions qu'il commence à devenir difficile d'en faire toutes les principales en une journée, même pour nous ! En même temps, s'ils arrêtaient de construire de nouveaux manèges, ça nous ferait une nouvelle raison de râler. On n'est pas chiant nous, non monsieur ! |