Septembre 2012
Alors que les températures commencent à se rafraîchir, qui est partant pour un week-end prolongé à Barcelone ? La mer, les tapas, le rosado (mollo Baloo, mollo !) et, pour ne rien gâcher, un nouveau crédit totalement gigantesque à Port Aventura ! Qui pourrait y résister ? Ben pas mister Vincoaster, ni Baloo donc, ni bien sûr le Scherzie ou moi-même !
C'est donc parti pour un petit Trip Report de fin de saison, tendance tranquille après l'euphorie des Etats Unis, avec au programme Barcelone et Port Aventura donc, ainsi qu'un petit crochet par la colline de Tibidabo où nous avions un autre crédit à glinger...
Alors que les températures commencent à se rafraîchir, qui est partant pour un week-end prolongé à Barcelone ? La mer, les tapas, le rosado (mollo Baloo, mollo !) et, pour ne rien gâcher, un nouveau crédit totalement gigantesque à Port Aventura ! Qui pourrait y résister ? Ben pas mister Vincoaster, ni Baloo donc, ni bien sûr le Scherzie ou moi-même !
C'est donc parti pour un petit Trip Report de fin de saison, tendance tranquille après l'euphorie des Etats Unis, avec au programme Barcelone et Port Aventura donc, ainsi qu'un petit crochet par la colline de Tibidabo où nous avions un autre crédit à glinger...
Chapitre 1 : Ti re-tour à Tibidabo
Parc visité : Tibidabo
Avant d'aller tester le grand Shambhala à Port Aventura, un arrêt rapide à Tibidabo, le petit parc d'attractions situé sur les hauteurs de Barcelone. Si ce n'est la magnifique vue sur la capitale catalane qu'il propose, le parc en lui-même n'a pas un intérêt fantastique et ne vaut clairement pas le prix du billet d'entrée. Mais comme on avait un +1 à glinger et qu'on était dans le coin, on a plus ou moins été obligé d'aller y faire un saut... Bonne nouvelle, le +1 n'a pas déçu. Baptisé avec très peu d'originalité Muntanya Russa et construit par Vekoma sur les flancs de la colline locale, il propose un parcours pas spécialement long mais très fluide et superbement intégré dans le paysage, constitué de nombreuses spirales, ce qui n'est pas sans rappeler un certain Lisebergbanan. Alors certes, l'homologue espagnol n'arrive au niveau du Schwarzkopf suédois, mais dans la catégorie petit grand huit familial sympa, il remplit parfaitement le contrat ! L'autre crédit local ensuite, on le connaissait déjà... Il s'agit d'un Powered Coaster Zamperla faisant une grande boucle le long de la partie basse du parc et qui, malgré un parcours constitué en grande partie de ligne droit, parvient tout de même à faire subir quelques méchants à-coups à ses passagers qui n'avaient pourtant rien demandé ! Et sinon, l'espèce de petite montagne russe façon Wildcat ? Ben elle a disparu, remplacée par... rien du tout, juste une grosse dalle de béton ! Après cela, passage en revue express des autres attractions testées... Le Flume (de chez Reverchon) : mouais, il ne sert pas à grand-chose, idem pour la Fun House, le Top Spin et l'espèce de Dark Ride bien miteux en tapis volants. Déjà plus sympa, il y a eu le tour de Talaia, l'espèce d'énorme pendule très fortement déconseillé aux personnes souffrant du vertige, et également celui d'Avio, le gros avion rouge qui tourne au-dessus du parc et dont l'intérieur de la cabine totalement vintage vaut vraiment le coup d'oeil ! Reste pour finir la meilleure attraction de Tibidabo, qui n'est pas un manège mais un parcours à pied du nom d'Hotel Krüeger, à ranger dans la catégorie horrifique ++ façon Hotel Gasten (Liseberg) ou El Viejo Caseron (Parque de Atracciones). Un peu comme ses cousins suédois et espagnol, il ne paie pas de mine de l'extérieur mais, une fois la portée passée, je peux vous garantir que vous en prendrez peins les mirettes, ceci entre deux haut-le-coeur dus aux surgissements impromptus d'acteurs particulièrement bien grimés ! Voilà, Tibidabo, c'est tout pour aujourd'hui. A retenir donc Muntanya Russa et Hotel Krüeger, le reste, ça n'en vaut pas la peine et je ne suis donc pas persuadé que la visite de ce parc soit indispensable si vous passez par là. Bon allez, pour la vue sur Barcelone à la rigueur... |
Chapitre 2 : Ça Sham-balance à Port Aventura !
Parc visité: PortAventura
Ça faisait un bout de temps qu'on n'avait pas mis les pieds à PortAventura, la dernière fois ayant été en 2007 pour l'ouverture de Furius Baco. Faut dire qu'entre temps, le parc catalan n'avait pas fait grand-chose pour nous pousser à revenir : une longue période sans nouveauté, puis la zone Sesame Street pas forcément destinée à des chasseurs de crédits comme nous, sans oublier ces échos comme quoi le parc avait baissé en qualité opérationnelle. Bref rien de bien positif là dedans ! Enfin ça c'était avant l'annonce de l'ouverture pour 2012 de la plus haute montagne russe d'Europe, Shambhala, un énorme Megacoaster B&M avec trains panoramiques. Là, y avait même pas à réfléchir, on a foncé, et on a été très heureux de découvrir que, non seulement le nouveau grand huit était une véritable bombe, mais également que le parc n'avait rien perdu de ses charmes ! Comme quoi, faut pas toujours croire ce qu'on lit sur le net... enfin sauf quand c'est gravé dans le code html de TnP ! Bref, Shambhala... Où que l'on soit dans le parc, impossible de le rater. On a du mal à se dire qu'autrefois Dragon Khan pouvait paraître immense tant il est aujourd'hui riquiqui face à son gigantesque voisin. J'avoue que je n'aurais pas été contre le fait qu'ils le construisent plutôt de l'autre côté du parc histoire de préserver un peu la silhouette du Looper B&M, mais allez, comme c'est le seul et unique point négatif de tout ce qui va suivre, on va enchaîner sans plus en rajouter ! La gare de la grosse bébête se trouve derrière Dragon Khan, dans une extension de la zone chinoise qui évoque le Tibet avec ses temples lamas et ses neiges éternelles. Côté file d'attente, c'est hélas du gros parc à boeufs, qui avance fort heureusement très vite grâce à l'impressionnant débit du grand huit, que les employés arrivent à faire tourner efficacement, même avec trois trains. Une fois assis sur un des 32 sièges dont dispose chaque train (avec configuration panoramique en V comme Behemoth ou Diamondback), c'est parti direction le très haut lift, qui passe finalement assez vite et qui offre un très beau panorama sur le parc et la région alentour. Mais c'est surtout une fois arrivé au sommet, à 76 mètres du sol, que commence ce festival de bonheur qu'est Shambhala ! Tout d'abord, il y a cette immense descente, bien raide ce qu'il faut et qui offre un magnifique airtime aux rangs arrières en même temps qu'une vue époustouflante à ceux qui se trouvent devant. Une fois arrivé en bas, et après avoir traversé un petit tunnel en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, direction le premier camelback, haut de plus de 50 mètres et qui procure un des plus longs moments de G négatifs que j'aie jamais croisés sur une montagne russe. Certes, ce n'est pas aussi puissant que sur un grand huit Intamin, mais la durée compense presqu'à 100% ce défaut ! Après cela, direction la grande spirale inclinée, aussi sympa de l'intérieur que visuellement magnifique de l'extérieur avec sa forme étonnante d'esperluette (merci au typographe Galus pour m'avoir soufflé le mot). En plus, ça change des Overbanked Turns classiques et, pour ne rien gâcher, on a droit à une bonne dose de G positifs tout du long ! On continue ensuite avec un petit Bunny Hop, passé avec tellement de vitesse qu'il recèle en fait l'un des meilleurs airtimes du parcours, même si, étant bien plus brefs que les autres, on a moins le temps d'en profiter. Juste derrière vient un nouveau camelback, là encore bourré de G négatifs, et dont la redescente plonge dans un bassin pour un très joli splash. A noter que, contrairement à d'habitude, celui-ci n'est pas réalisé par des pelles montées à l'arrière du train mais par un ensemble de jets d'eau, ce qui permet d'en profiter, même quand on est à bord ! Le circuit se finit par une succession de trois bosses, toujours autant fournies en airtimes. Au milieu de cela, il y a le bloc de freins de mi-parcours, dont je n'ai pas trop compris l'intérêt tant il se trouve proche de celui de fin. Néanmoins, peu importe, le train n'est pas du tout décéléré et on a donc vite fait de l'oublier, au contraire de ce tour de Shambhala qui vient de s'achever ! Parce qu'il faut dire ce qui est : ce grand huit, c'est une p***** de bombe ! A quelques exceptions près, je ne suis généralement pas un grand fan des Megacoasters B&M (le seul autre que je qualifierais de gling aaah est le Goliath de Six Flags over Georgia), mais avec celui-là, j'ai vraiment trouvé mon bonheur ! Le parcours est immense, bien pensé, avec une vitesse de malade, de très bons éléments et surtout toute une série d'énormes camelbacks offrant des airtimes à n'en plus finir ! C'est bien simple, sur Shambhala, on a l'impression de passer plus de temps en l'air que les fesses posées sur le siège ! En plus, tout cela passe comme une lettre à la poste, sans la moindre petite vibration, bref, c'est du génie à l'état pur et une autre petite perle ouverte cette année en Europe par B&M avec l'OzIris du Parc Astérix. Voilà, Shambhala, je pense que vous avez saisi l'idée : c'est excellent, bandant, jouissif, tout ce que vous voulez ! Par contre, y en a un qui subit un peu le contre coup de cette arrivée en fanfare, c'est Dragon Khan. Déjà avec le monstre de 78 mètres au-dessus de lui, on a l'impression qu'il a perdu la moitié de sa hauteur, ensuite, côté confort, la différence entre les crus B&M de 2012 et de 1995 se fait grandement sentir ! Ça vibrote, ça tremblote, et même si le grand huit reste toujours aussi puissant, on se dit qu'il a pris un sacré coup de vieux avec l'arrivée de son imposant voisin ! Bon et sinon, mis à part Shambhala qui détonne et Dragon Khan qui commence à faire sentir son âge, y a eu quoi comme autres nouveautés locales depuis notre dernier passage en 2007 ? Pas grand-chose en fait, la seule réelle addition du parc (oui je vous passe les nouveaux films pourris de Sea Odyssey) ayant été la zone Sesame Street. J'étais assez septique face à l'arrivée d'une zone cartoon au milieu de la théma plutôt réaliste de Port Aventura. Au final, ça va, c'est flashy mais bien réalisé et surtout suffisamment bien planqué pour que ça ne dénote pas avec le reste du parc. Côté attractions, rien de bien particulier à se mettre sous la dent : des jet-ski Zierer, deux tours Heege, un petit monorail, un circuit de tracteurs, des Magic Bikes ainsi que quelques transferts de la Polynésie tels que Tami Tami et le Crazy Bus. Au final, c'est sympa pour les moins de 8 ans, toutefois je préfère quand les kiddie rides sont dispersés un peu partout dans le parc, ça fait moins enclos à mioches ! Pour le reste, rien de spécial à signaler sur Port Aventura... Comme dit en intro, j'avais entendu dire que le parc avait baissé en qualité, je n'ai franchement pas trouvé ! Les décors sont en bon état, le site toujours aussi agréable et, si côté employés on ne peut pas dire qu'ils soient très aimables (on a l'impression qu'un bonjour leur arracherait le visage), au moins ils sont efficaces et font tourner leur manège avec ce qu'il faut de débit pour que l'on n'est pas l'impression d'attendre comme des andouilles pendant des plombes ! Quant à la bouffe, bah, ça n'a jamais été leur fort et de toute façon, pour avoir testé, c'est encore plus dégueulasse dans les restos de Salou ! Vous l'aurez compris, on a passé un très bon séjour à Port Aventura, grâce à Shambhala et au reste de ce toujours magnifique parc, grâce aussi au radieux soleil catalan et à un thermomètre bien coincé au-dessus des 25°, ce qui nous a pas mal manqué ces derniers temps dans nos latitudes plus septentrionales... Donc mon seul conseil, foncez-y ! Avec toute la ribambelle de compagnies low cost qui desservent les villes du coin et des forfaits deux jours / une nuit qui commencent à 70EUR, ce serait bien dommage de se priver ! |