Août 2011
Revis notre aventure en live !
Je sais, d'habitude le mois d'août est propice à un gros trip bien loin de nos frontières, ben pas cette année. Cette année, on reste proche de la maison et on s'enchaîne les nouveautés de 2011 entre l'est de la France, la Belgique et l'Allemagne en compagnie du Scherzie, de Matthieu, de Sebio et de votre narrateur préféré (moi au cas où vous ne m'aviez pas reconnu) ! Au programme, 3000 kilomètres à bord de la Scherziemobile, pas moins de 20 sites (parcs d'attractions ou Alpine Coasters) et tout de même une trentaine de nouveaux crédits pour faire grimper le compteur.
Comme la plupart de nos gros Trip Report, celui-ci est divisé en deux livres. Dans le premier vous trouverez les parcs déjà visités, pour lesquels je ne vais pas trop m'étaler si ce n'est pour parler de leur(s) nouveauté(s). Pour le reste, vu qu'il en existe déjà un ou plusieurs comptes-rendus, vous serez gentils de vous y reportez.
On passera ensuite au second livre, où ce seront les p'tits nouveaux qui seront à l'honneur. Il est vrai que l'on n'a pas fait de gros nouveaux parcs, mais vous verrez qu'il y a tout de même eu quelques découvertes bien sympathiques dans le lot !
Des questions ? Non ? Alors, c'est parti ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
Je sais, d'habitude le mois d'août est propice à un gros trip bien loin de nos frontières, ben pas cette année. Cette année, on reste proche de la maison et on s'enchaîne les nouveautés de 2011 entre l'est de la France, la Belgique et l'Allemagne en compagnie du Scherzie, de Matthieu, de Sebio et de votre narrateur préféré (moi au cas où vous ne m'aviez pas reconnu) ! Au programme, 3000 kilomètres à bord de la Scherziemobile, pas moins de 20 sites (parcs d'attractions ou Alpine Coasters) et tout de même une trentaine de nouveaux crédits pour faire grimper le compteur.
Comme la plupart de nos gros Trip Report, celui-ci est divisé en deux livres. Dans le premier vous trouverez les parcs déjà visités, pour lesquels je ne vais pas trop m'étaler si ce n'est pour parler de leur(s) nouveauté(s). Pour le reste, vu qu'il en existe déjà un ou plusieurs comptes-rendus, vous serez gentils de vous y reportez.
On passera ensuite au second livre, où ce seront les p'tits nouveaux qui seront à l'honneur. Il est vrai que l'on n'a pas fait de gros nouveaux parcs, mais vous verrez qu'il y a tout de même eu quelques découvertes bien sympathiques dans le lot !
Des questions ? Non ? Alors, c'est parti ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Livre 1 : De vieilles connaissances…
Chapitre 1 : 113° le matin
Parc visité : Fraispertuis City
Ça date de quand notre dernier trip à Fraispertuis ? 2005 ? Ah oui, c'est pas tout jeune... Et puis il s'en est passé des choses en six ans dans le petit parc vosgien ! Y a eu l'addition pêle-mêle d'un Dark Ride (ok c'était plutôt une remise à neuf), d'une mini Free Fall, d'un carrousel, d'un Splash Battle et, last but not least, d'un nouveau crédit, qui fut l'espace d'un petit mois à peine le plus raide de toute notre belle planète (si l'on excepte les Screaming Squirrel genre Sequoia Adventure à Gardaland bien entendu... ). C'est justement ce nouveau grand huit, baptisé Timber Terror, qui vous accueille dès que vous garez votre voiture sur le parking du parc. C'est sûr que comparé au Soquet, jusqu'à présent seule montagne russe du parc, ça a déjà plus de gueule ! La bestiole, signée S&S et construite tout en hauteur, culmine à 30 mètres pour un parcours long d'un peu moins de 400 mètres. Pour ceux qui s'en rappellent, on avait déjà testé l'homologue à Indiana Beach en 2009. Alors là c'est vrai qu'il y a 2° de plus d'inclinaison sur la première descente mais, à la non-surprise générale, on ne s'en rend pas du tout compte ! Pour le reste, c'est plutôt rigolo comme grand huit, surtout du fait que les éléments sont assez originaux même si ça reste un peu trop compact et saccadé pour qu'on arrive à prendre nos pieds de blasés dessus ! Enfin, pour le parc et son public, c'est une très bonne addition : sensationnelle ce qu'il faut sans être trop intense. Et puis y a aussi la déco, mignonne tout plein. Bon on pourra râler que la finition des séquoias n'est pas topissime (AAB nous avait habitué à mieux) mais dans l'ensemble l'attraction s'intègre très bien dans le parc et ne semble pas avoir été posée là au petit bonheur la chance, au contraire d'un certain Monster chez un concurrent pas si lointain ! Ensuite, les autres nouveautés depuis 2005 ! Le Dark Ride tout d'abord, la Mine d'Or de son petit nom, rempli d'automates Heimo pour notre plus grand bonheur. Donc pchit pchit et puis s'en va ! Un peu plus loin, le carrousel et la tour Bear Rides, identique à celles qui se trouvent à Tripsdrill. C'est pas très haut mais dans le genre tout de chute libre familiale, je n'en vois pas d'autre qui se défende mieux que ce modèle, grâce en grande partie à l'effet tilt toujours bien surprenant à la fin du cycle. On finit avec la nouveauté 2009, sans doute la plus belle et la plus foune des attractions de Fraispertuis City, le Splash Battle Pirates Attack. Si vous êtes des habitués de TnP, vous savez que nous sommes de grands fans de ce genre d'attraction, encore plus lorsqu'il s'agit de modèles signés Mack (ça m'étonnes limite de m'entendre dire ça). Bonne nouvelle, celui de Fraispertuis est un Mack et, cerise sur le gâteau, c'est un des plus joliment thématisé. Autant sur Timber Drop AAB s'est un peu raté, autant sur Pirates Attack la déco est juste magnifique avec LE petit plus qui fait la différence : la brumisation. C'est bête mais ça marche du feu de Dieu ! D'ailleurs, lorsqu'il s'agit de faire feu, ce Splash Battle n'est pas en reste, ça rince plus que de raison, et ce dès la file d'attente, vicelarde à souhait comme on adore ! Vraiment du beau boulot, qu'Europa Park n'a pas réussi à égaler avec son Whale machin-chose ouvert l'année suivante, c'est dire ! Autre chose à ajouter sur le parc ? Nop, c'est tout pour moi, envoyez la conclusion ! Donc Fraispertuis, vous l'aurez compris, on aime beaucoup ! Bien sûr, ce n'est pas là que vous trouverez le B&M de la mort qui tue ou le pire Dark Ride de la terre. Mais à choisir, je crois que je préfère largement un petit parc qui fait des efforts pour s'élever au niveau des grands qu'un gros parc qui se repose sur ses acquis ! Dans le cas présent, Fraispertuis appartient définitivement à la première catégorie ! |
Chapitre 2 : Tournons la page belge !
Parcs visités : Plopsa Coo, Bobbejaanland
Pour ce deuxième chapitre, direction le plat pays qui n'est pas le miens mais c'est pas grave, je l'aime quand même un peu. 2011 a vu l'arrivée de deux nouveaux crédits en Belgique, hasard ou pas, dans les deux cas des Spinning Coasters. Le premier, ouvert à Plopsa Coo est signé Gerstlauer alors que le second, construit à Bobbejaanland, est un Maurer Söhne. Le quel des deux est le meilleur ? Ce n'est pas vous qui décidez, c'est moi (mais vous pouvez toujours envoyer des SMS au cousin de Mabillard au +41 (0) 788 029 354 si vous avez envie de dépenser du fric) ! Plopsa Coo Voici maintenant cinq ans que le groupe Studio 100 a repris le parc de Coo et on peut dire que les choses ont changé, et dans le bon sens ! En 2007 le parc faisait très vide et bien vieillot. Aujourd'hui, si ce n'est pas encore un parc où l'on passerait la journée entière, on y trouve tout de même une vingtaine d'attractions, essentiellement orientées pour les plus jeunes certes, mais intégrées dans un cadre fort agréable. Si l'on est de passage à Plopsa Coo c'est, comme dit en intro, pour y tester le nouveau crédit local. Son nom c'est Wickie the Ride et il s'agit donc d'un Spinning Coaster de chez Gerstlauer. Niveau déco, intégration et compagnie, rien à redire : la gare est très jolie et le parcours zigzague avec grâce au-dessus des allées à l'entrée du parc. Niveau sensations par contre, c'est la douche froide. Le parcours a beau être sympa, varié, tout ça, qu'est-ce que c'est mollasson ! Pas de G dans les creux, pas d'airtime sur les bosses et des rotations bien faiblardes pour couronner le tout ! C'est d'autant plus dommage que le circuit ne possède qu'un seul frein de bloc, ce qui aurait pu limiter les cassures de rythme. Au final, vraiment pas glop ce nouveau crédit de Plop ! Bobbejaanland On ne perd pas de temps et on enchaîne direct avec Dizz, le Spinning made in Bobbejaanland. Comme à Plopsa Coo, le grand huit est construit en plein centre du parc et passe et repasse à de nombreuses reprises au-dessus des allées, ce qui n'est pas un mal bien au contraire ! Ce qui est par contre difficile à comprendre, c'est la théma de ce Dizz. Ça se veut être une expression d'art de rue ou que sais-je, c'est au final juste moche, cheap et totalement inadapté à un parc d'attractions ! Vous me direz que ce n'est pas la première faute de goût de Bobbejaanland, soit, mais ce n'est pas pour autant une raison pour les accumuler ! Je vous passe donc la file parc à boeufs (qui avance assez vite cela dit), la gare en tôle sans aucun charme et j'en arrive au circuit, de taille correct pour un grand huit de cette catégorie : 430 mètres de longueur, 17 mètres de hauteur, on est dans la norme. Ce qui n'est juste pas normal, c'est de constater à nouveau à quel point le grand huit manque de punch ! Même sur le Junior Coaster Oki Doki voisin on sent plus les G !!! Là c'est juste nul, très doux il est vrai, mais totalement dénué de sensations. Notons que les nombreux coups de freins bien violents n'arrangent rien à l'affaire ! Au final, Dizz VS Vicky the Ride, qui l'emporte ? Va pour Vicky mais sans grande conviction... On va dire qu'au moins à Plopsa Coo la déco est réussie, pour le reste on est très loin des monuments du genre que sont Winjas, Tarantula ou Dragon's Fury ! Et pour revenir à Bobbejaanland, quoi d'autre de neuf ? Non parce que là aussi ça faisait un bail qu'on n'y était pas passé ! Ils ont réparé la grande roue d'El Rio ? Non mais vous croyez quoi, bien sûr que non ! Par contre, ils ont mis des trains Floorless et trois milligrammes de déco sur leur Suspended Coaster, ce qui n'enlève absolument rien à son inintérêt total. Et puis ils ont aussi ajouté un King Kong Huss (qui était HS à notre passage) et un Splash Battle, indoor ce qui est plutôt inédit, mais assez rigolo et qui trempe bien, on n'en demande pas plus ! Conclusion Plopsa Coo + Bobb ? Plopsa Coo, même si ça reste un parc avant tout destiné aux petits, au moins ça va dans le bon sens. Bobbejaanland par contre, ça n'a pas changé. C'est toujours vieillot, rempli de fautes de goût jusqu'à plus soif et côté attraction, mis à part Indiana River et le Sledge Hammer, c'est toujours aussi désespérant de médiocrité ! Notez que cette fois-ci on n'a pas tenté la bouffe locale, on n'est pas complètement maso non plus ! |
Chapitre 3 : Des monstres de crédits
Parcs visités : Movie Park Germany, Heide Park
L'horreur est à la mode, qu'on se le dise ! Alors que Merlin nous sort à tour de bras de nouvelles attractions à thématisation apocalyptique ou morbide (confère Saw the Ride ou The Swarm à Thorpe Park et Raptor à Gardaland), les parcs allemands ne sont pas en reste. En effet, deux de ceux qui avaient décidé en cette saison 2011 d'investir dans une nouvelle montagne russe, à savoir Movie Park Germany et Heide Park, n'ont rien trouvé de mieux que de nous sortir les vampires et les loups garous pour le premier et une grosse bébête à tentacules pour le second. Du temps qu'ils mettent des +1 et un peu de déco autour… Movie Park Germany On commence donc avec Van Helsing's Factory. Van Helsing, pour ceux qui n'aurait pas lu Dracula de Bram Stoker ou, plus sacrilège encore, raté le chef d'oeuvre éponyme de Stephen Summers, est un chasseur de vampires de son état. A Movie Park, il officie dans un ancien garage infecté de prédateurs aux dents longues et, comme par hasard, a besoin de votre aide pour les arrêter. Voilà pour l'intrigue... Pour ce qui est des infos plus terre à terre, le grand huit se trouve dans l'ancien bâtiment des Gremlins, en plein centre du parc, qui avait été vidé de son Dark Ride après le retrait de Six Flags et de la licence Warner qui allait avec. Mettre une montagne russe dans un hangar pas franchement conçu pour cela, pas spécialement haut ni très grand, était un pari risqué. Mais comme vous allez le lire tout de suite, Movie Park a très bien réussi son coup ! Déjà la déco fonctionne parfaitement ! C'est simple, parfois un peu brouillon mais ça colle très bien avec le côté vieux films d'horreur bon marché totalement assumé de l'attraction. La file comporte quelques effets sympas comme dans la dernière salle où à intervalles réguliers la lumière change d'aspect pour révéler des inscriptions de mise en garde sur les murs. Pour ce qui est de l'attraction ensuite, je ne l'ai pas encore mentionné mais la montagne russe est signée Gerstlauer et de type Bobsled Coaster, comme G'sengte Sau à Tripdrill. Le circuit comprend deux lifts et alterne passages au milieu de décors et morceaux dans le noir total. J'avoue avoir une nette préférence pour les séquences dans l'obscurité car, même si la théma est toujours bien fichue quand on y voit quelque chose, dans le noir, avec les épingles à cheveux et les micros descentes qui s'enchaînent, y a de quoi se payer une bonne tranche de fou rire ! Ajoutons à cela que malgré la faible hauteur du circuit (seulement 7 mètres), la vitesse, ou du moins la sensation de vitesse, est très bonne, qu'il n'y a pas un seul à coup, bref, que tout est nickel chrome de bout en bout ! Attendez, ça veut donc dire que Movie Park Germany dispose enfin, après 15 ans d'existence, d'un grand huit décent ??? La réponse est oui !! Car Van Helsing's n'est peut être pas bien grand mais il est très bien conçu, extrêmement foune, au contraire de toutes les autres bouses genre Bandit ou MP Express qui peuplaient jusqu'à présent le parc ! Heide Park Cette année, cela fait 10 ans que Heide Park a été racheté par Merlin. En 10 années, le géant anglais des loisirs a pas mal investi dans le parc, parfois judicieusement genre avec cette grosse tuerie de Scream ou l'excellent Splash Battle au nom bien louche ToPiLauLa Schlacht, parfois avec un peu moins de jugeote, comme avec Desert Race, le Launch Coaster Intamin très basique et thématisé au minimum syndical ou avec Lucky Land, qui essayait de nous imposer une zone western en plein milieu de la déco très couleur locale du parc. Pour 2011, bonne nouvelle, on tape dans la catégorie « j'aime » avec Krake, le premier Dive Coaster à avoir été construit en Europe depuis l'ouverture du prototype Oblivion à Alton Towers en 1998. Pour l'occasion, B&M a légèrement revu sa copie, proposant des trains plus petits qu'à l'accoutumée avec « seulement » 6 passagers de front et (mais là il n'y aura que le nerd qui l'aura remarqué) un nouveau système de freinage magnétique. Après le circuit, ben il est très court, je crois que personne ne pourra dire le contraire : lift, descente à 90°, splash, Immelmann, camelback et pis c'est tout ! N'empêche, ça marche ! De toute façon, rien que le fait de pendouiller dans le vide 40 mètres au-dessus du sol avant de se précipiter vers lui suffit, le reste n'est qu'accessoire ! Ok, la même chose avec les vibrations d'un vieux SLC ne serait pas aussi jouissif... Mais ça tombe bien, là c'est du B&M et c'est donc doux comme de la soie ! Ajouter à cela une déco très sympa, une intégration parfaite en plein milieu du parc et vous l'avez le nouveau meilleur crédit de Heide Park ! Oui parce qu'à côté Colossos il commence à sérieusement mal vieillir... Conclusion, gling aaah pour Krake et on passe aux photos ! |
Chapitre 4 : Les Mystères de l’Est
Parcs visités : Belantis, Freizeitpark Plohn
Belantis et Freizeitpark Plohn, on les avait déjà visités en 2009. Le premier nous avait laissé une impression très mitigé alors que le second nous avait bien emballé. Verdict après cette deuxième visite ? Rien n'a changé, nouveau crédit ou pas ! Belantis Je viens de le dire, Belantis n'est pas tout à fait ce que l'on pourrait appeler un bon parc. On sent qu'il y avait de l'idée dans sa conception mais on sent encore plus que l'argent a manqué et que les choix les plus judicieux n'ont pas été forcément fait (franchement construire une pyramide de 35m rien que pour abriter la descente d'un Flume...). Enfin, la raison de cette revisite n'était pas de constater que le parc est médiocre, ça on le savait déjà. Non, si on est là, c'est pour un +1, en l'occurrence Huracan, un Euro Fighter assez maousse de chez Gerstlauer. Côté stats, avec 32 mètres de hauteur, 560 mètres de longueur et 5 inversions, on a à faire à un des plus gros modèles du genre. Par contre, côté sensations, sans hésitation aucune, c'est une bouse ! Passé la descente à 97° et le Zero G Roll, tout le circuit n'est plus que vibrations, secousses et allo maman bobo !! Certes certains Euro Fighter genre Saw ou Typhoon ne sont pas super confortables, mais ce n'est rien comparé à Huracan ! Là ça fait juste mal ! Gling prout et allons nous consoler sur l'autre Gerstlauer local, Drachenritt, qui lui par contre est un petit bijou de foune ! Le grand frère, vous pouvez le jeter ! Freizeitpark Plohn Plohn, c'est tout le contraire de Belantis ! Si à Belantis y a pas 3 arbres, à Plohn on a droit à la forêt entière. Si à Belantis les attractions sont aussi bien intégrées que dans un Cedar Fair, à Plohn il n'y a rien à redire. Et surtout, si à Belantis le gros crédit local est une vraie merde, à Plohn c'est un petit chef d'oeuvre de Wooden répondant au doux nom d'El Toro. Néanmoins, El Toro, j'en ai déjà parlé dans le premier Trip Report que j'avais consacré à Plohn. Je vous ai donc déjà dit à quel point il était excellent, gling aaah tout plein, meilleur que tous les autres GCI, etc. Du coup, vu que j'essaie d'éviter de me répéter, je me contenterai de quelques mots sur le nouveau crédit de l'année (rassurez-vous, les louanges sur El Toro, vous en trouverez un max dans les commentaires des photos). Le +1 de 2011 à Plohn donc. Pour le coup, il a un nom bien inédit : Plohseidon. Il se trouve dans la toute nouvelle et toute belle zone Plohnidorf. Hélas si le quartier thématique enthousiasme, le grand huit lui... ben oui, c'est juste un Kiddie Zierer. Le même qu'à Busch Gardens Europe c'est vrai, ce qui ne le sauve pas pour autant du gling prout ! Enfin, on s'en fout, y a El Toro juste à côté, et puis aussi toutes les structures de jeux bien dingues du parc. Non vraiment Plohn c'est un bijou de petit parc, un peu de Tripsdrill de l'Allemagne de l'est, à ne surtout pas rater si vous passez dans le coin ! |
Chapitre 5 : Bayern Parks - partie 1
Parcs visités : Bayern Park, Therme Erding
On continue avec un nouveau duo de parcs visités lors de notre week end bavarois de 2009... Bayern Park Un Maurer pas ouvert... à une semaine près... et qui enchaîne les tours de test pour bien nous faire saliver... Ça me rappelle un certain Absimo, ahaha ! Donc voilà, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise sur Freischütz ? Que ça a l'air bien intense ? Ouep. Que Maurer n'a pas pu résister à nous construire une grosse forêt de poteaux ? Assurément. Qu'on a bien les boules de l'avoir raté de 10 jours ? A votre avis ! Heureusement, à côté de cela, Bayern Park est un très chouette parc avec pas mal d'attractions et tout de même un autre nouveau +1 : un Butterfly... J'en vois qui rigole : Butterfly VS LSM Coaster Maurer, le quel vous auriez préféré tester ? Ah mais peu importe ! Freischütz = Butterfly = +1 ! Bon ok, j'avoue, on aurait moins eu les boules si c'était le Heege qui avait été HS ! Donc voilà, pas plus de blabla, le reste des attractions de Bayern Park ayant déjà été décrit dans le Trip Report qu'on lui avait consacré en 2009, on passe direct à la suite ! Therme Erding Si vous vous en rappelez, Therme Erding ne nous avait pas laissé la meilleure des impressions lors de notre visite il y a deux ans : déco ultra vieillotte dans un parc pourtant récent, toboggans pas si fantastiques que ça, etc., ben ça a été bien mieux cette fois-ci ! Peut-être est-ce dû au fait qu'on était plus nombreux... En effet, sur plusieurs toboggans de Erding genre le Master Blaster ou le Magic Eye, vous avez le droit de tous vous lancez en même temps pour faire la chenille. Du coup, à quatre c'est au moins deux fois plus foune qu'à deux, sinon plus ! Autre bonne nouvelle, le parc a inauguré au début de l'été un nouveau toboggan : Need for Speed. Il s'agit d'une double glissade où les visiteurs peuvent se faire la course. Bon, ça manque un peu de vitesse ce qui est assez dommage, mais au final, on rigole bien à tenter de battre l'autre tour après tour et l'ensemble est animé de nombreux effets de sons et de lumière très sympa ! Au final, vous l'aurez compris, bien meilleure impression qu'en 2009 à Therme Erding ! Y a plus qu'à attendre qu'ils ouvrent la V2 l'an prochain avec les 7 nouveaux toboggans et je sens qu'on va être obligé d'y retourner, genre durant l'Oktoberfest. On pourra d'ailleurs en profiter pour faire un crochet par Bayern Park en espérant que le syndrome Abismo ne frappe pas une seconde fois ! Enfin, d'ici là, on passe aux photos avant de continuer avec le deuxième livre de ce Trip Report ! |
Livre 2 : … et des p’tits nouveaux
Chapitre 6 : Bayern Parcs - partie 2
Parcs visités : Churpfalzpark, Freizeitpark Ruhpolding
Suite de nos pérégrinations bavaroises dans ce deuxième livre avec deux parcs que nous visitions pour la première fois (c'est le principe de ce deuxième livre pour ceux qui n'auraient pas suivi) et dont je suis à peu près sûr que 99% d'entre vous n'ont jamais entendu parler : Churpfalzpark et Freizeitpark Ruhpolding. Alors bien sûr il ne s'agit pas de mastodontes remplis de B&M et autres monstres de technologie et de sensations, plutôt des petits sites familiaux tout mignons qui nous ont dans les deux cas agréablement surpris. Churpfalzpark Celui-ci, il se trouve en Bavière donc, à une grosse heure de route à l'est de Munich, dans la pampa pas bien loin de la frontière polonaise. Son credo, plus que les attractions, ce sont les fleurs. Le parc se vante en effet d'avoir plus d'un million de fleurs dont 50 000 dahlias et 10 000 roses. J'avoue ne pas avoir tout compté mais c'est vrai que la quantité est impressionnante ! Sinon pour les attractions... Côté crédits, pas de grande surprise, c'est la dech' : un Tivoli Small et un Butterfly. Double prout et un en reparle plus ! Après il y a les attractions aquatiques avec pour commencer un Flume avec une seule petite descente qui rince pas mal suivie par un assez long canal qui avance à deux à l'heure. Pas extraordinaire en somme. Par contre, bien plus foune, il y a aussi Highspeed Rafting, un toboggan en bouées façon Oxygénarium, que je soupçonne grandement d'avoir été bricolé maison par le parc ! Ici, aucun virage n'est relevé et la bouée tape donc directement et bien violemment contre les parois verticales du toboggan. Ajouter à cela quelques micros cassures bien traîtres et vous comprendrez que mieux vaut bien se cramponner aux poignées et éviter de lever les bras si on ne veut pas se casser la gueule ! Totalement improbable mais vraiment marrant ! Pour le reste, ce sont des attractions très classiques de petits parcs : un peu de Heege par-ci par-là, des chaises volantes, différentes sortes de circuits en tacots, carrosses, etc., quelques manèges tournants ainsi qu'un stand totalement approuvé par TnP, celui de dégustation gratos de vin ! Limite c'est là où on a passé le plus de temps dans le parc ! Au final, Churpfalzpark est bien moins mauvais qu'on aurait pu le croire. Bien entendu les attractions ne cassent pas des briques, mais y a tout de même ce Rafting très rigolo et surtout le soin général apporté au parc. Ok, c'est bien kitch mais il est agréable de s'y balader, surtout qu'en plus c'est super propre et que les employés sont très souriants (avec une mention spéciale pour celle des pédalos). Freizeitpark Ruhpolding Une petite heure de route cap au nord et nous voici à Ruhpolding, ce coup-ci juste à côté de la frontière autrichienne. Le parc est planqué en pleine forêt (mais alors planqué de chez planqué) et, pour y arriver, vous aurez droit à une sacrée monté à pied qui tient plus de l'itinéraire de randonnée que de l'accès à un parc d'attractions. On a d'ailleurs vu des visiteurs avec une poussette en repartant qui avaient l'air de bien peiner ! Allez, grimpons, grimpons et glingons le crédit local ! Ce crédit en question, c'est Gipfelstürmer, le tout premier Shuttle Coaster construit par Gerstlauer. J'ai entendu dire que le parc avait dans un premier temps contacté Vekoma pour acheter un de leur Junior Boomerang avant de finalement demander à Gerstlauer de leur sortir un modèle similaire. Du coup, y a comme une sacrée ressemblance ! Le circuit se compose de deux lifts adossés à la colline, d'une spirale et d'un autre virage se terminant par un changement de direction. Il m'a paru un peu moins haut et moins long que la version Vekoma, surtout, il nous a paru moins bon, pas mauvais non, juste moins bon. La faute à moins de vitesse et moins de G et puis aussi peut être au fait que l'on reste planté pas mal de temps au sommet des deux lifts, ce qui n'est pas franchement agréable lorsqu'il pleut (ce à quoi on n'a pas échappé). Notons toutefois un petit airtime sympathique au moment du changement de direction lors du passage en marche arrière. Ensuite, quoi d'autre à Rupholding ? Côté manège, pas grand-chose, pas grand-chose du tout ! Mis à part la montagne russe, le parc ne possède en tout et pour tout que trois attractions mécaniques, à savoir des autos tamponneuses, un petit train et une chenille Zierer. Toutefois, pour ce qui est des jeux spécial défoulage, là y a tout ce qu'il faut : petits Walk Through avec animations et toboggans, structures de jeux à grimper, piscine à balles, toboggans géants et surtout tout un ensemble de stands de tir totalement gratuits. Vous avez ainsi de quoi faire du tir à l'arc ou à la carabine, du lance-pierre, du chamboule-tout, etc.. En plus, la plupart du temps un système de décompte des points est installé, histoire de pouvoir vous confronter avec les autres membres de votre groupe. Vraiment génial, on y a passé bien plus de temps que sur le crédit ! Egalement, et c'est un grand classique des parcs allemands, Ruhpolding possède son bois des contes, plutôt bien fait je dois dire, la faute en partie à un cadre naturel qui s'y prête parfaitement ! Verdict sur Ruhpolding ? Si Churpfalzpark je connaissais déjà un peu au travers de photos ou de prospectus, Ruhpolding, ça a été la découverte totale et on a été très agréablement surpris par ce qu'on y a trouvé ! Le cadre est splendide, la déco est faite avec goût et les attractions sont souvent très rigolotes et fourmillent de bonnes idées, j'en veux pour preuve cette aire de jeux où il faut tourner de gros volants pour faire cracher des jets de brume par des bouches d'égout ou cette autre où, à l'aide de manivelles, on déclenche tout un ensemble d'animations. En plus c'est propre, très bien intégré dans le site, utilisant parfaitement les arbres et la dénivelée. Non, en fait, la seule déception de ce parc dont je n'attendais initialement rien du tout est ce qu'on était initialement venu y chercher, à savoir le crédit ! |
Chapitre 7 : Le Safari des Crédits
Parcs visités : Safaripark Zoo Stukenbrock, Serengeti Park
Après la Bavière, retour au nord de l'Allemagne pour deux parcs qui partagent le même concept : un safari et des attractions. Le premier, Safaripark Zoo Stukenbrock, est situé à une heure de route à l'est de Düsseldorf. Le second, Serengeti Park, est un peu plus au nord, juste en-dessous de Heide Park. Alors bien sûr, quand on dit animaux + manèges, on pense tout de suite à Animal Kingdom ou à Busch Gardens Tampa... et c'est un peu ça le problème ! Safaripark Zoo Stukenbrock La première chose que l'on fait en arrivant à Safaripark, c'est la partie safari, à bord de sa propre voiture. On enchaîne ainsi les enclos de tigres, lions, éléphants, gazelles, etc., les animaux venant parfois assez près des véhicules (ils doivent savoir qu'il y a potentiellement à bouffer). Ce n'est pas spécialement long, pas spécialement bien aménagé non plus, conclusion, en 15 minutes on en avait fini avec les bestioles. Direction donc le parking du parc, qui avait l'air d'avoir servi de terrain d'entraînement de chars tellement il était défoncé. L'entrée n'a guère meilleure mine, en fait c'est à peine si elle est symbolisée. Première impression très bof bof, et ça ne va pas s'améliorer par la suite ! Au rayon crédit, que du bonheur : un Whirlwind Vekoma, qu'on a fait sous la pluie histoire de rajouter un peu de désagrément à un grand huit qui n'en manquait pourtant déjà pas ! Ensuite, c'est un Zierer, Tivoli grand modèle, qui nous attendait. Et hop, deux gling prout de plus au compteur ! On continue avec les attractions aquatiques, pardon, l'attraction aquatique, y en a qu'une, baptisée ici Kongo River. Il s'agit d'une espèce de Flume Ride signé Van Egdom où l'on embarque dans de gros canots pneumatiques circulant dans un canal au milieu d'une grande pelouse où il n'y a absolument rien à voir. Après, y a également deux descentes, précédées chacune par un lift d'une lenteur assez incroyable. Si la première n'a rien d'extraordinaire, la seconde possède une bosse à mi hauteur qui offre un superbe airtime, un brin flippant vu qu'il n'y a aucun système de sécurité dans le canot. Marrant, dommage juste qu'il faille se fader 10 minutes de lift (sous la pluie pour ne rien arranger) pour une seconde de bonnes sensations… Quoi d'autre après cela ? Pas grand-chose... Quelques vieux Flat Rides merdiques genre Frisbee Huss ou Pandemonium Fabbri, des attractions de transport à la déco en fin de vie et un ou deux Kiddie Rides italiens aux couleurs bien bariolées. Non le seul truc intéressant en plus de Kongo River, c'était la Free Fall (Fabbri je pense), qui vous offre cinq minutes de poireautage au sommet avant de vous envoyer vers le sol bien brutalement. Au final, Safaripark, on ne peut pas dire qu'on est apprécié. C'est horriblement vieux, totalement ringard, les attractions sont quasi toutes nulles lorsqu'elles ne tombent pas en ruine. Côté zoo, le constat n'est pas meilleur : les enclos sont petits, mal mis en scène, avec des animaux qui n'avaient pas l'air spécialement ravis de s'y trouver (bon ça c'est une constante dans les zoos). Sans doute le parc le plus déprimant du trip ! Serengeti Park On prend le même concept et on recommence. Revoici le safari en bagnole, revoici les manèges forains avec leur peinture qui fait mal aux yeux. Heureusement, à Serengeti, l'emballage est plus agréable à regarder. Déjà le parc est très vaste, un peu trop même parce qu'on a tendance à s'y perdre, y a beaucoup de verdure et des enclos bien plus grands et mieux conçus. Côté montagne russe, je ne m'étalerai pas, c'est aussi nul que chez le concurrent, voire plus encore : un Kiddie Zierer et un autre de chez les italiens de S&MC, c'est tout et c'est prout. D'ailleurs, les autres manèges, ce n'est pas bien mieux : à peu près tout le catalogue de vieux Flat Rides Huss, plus de l'italien pour compléter ce tableau pas franchement réjouissant. Enfin, la volonté du parc n'est clairement pas de faire dans le gros manège, les stars ici, ce sont les animaux, si vous voulez du crédit qui arrache, Heide Park est 60 kilomètres plus au nord ! Du fait de la présence de cet encombrant et puissant concurrent, Serengeti Park a donc dû se creuser les méninges pour sortir des attractions originales, en rapport avec les animaux. Sont ainsi nés Dchungelsafari et Aquasafari. Le premier se fait à bord de jeeps d'une vingtaine de places, avec au volant un chauffeur à peu près aussi dingue que ceux de Magma à Movieland Studios. Dans un premier temps, le circuit traverse la savane qui sert au safari en voiture. Ensuite, il pénètre dans la forêt pour une partie un brin plus remuante, ponctuée de nombreuses saynètes remplis d'automates bien moisis qui, une fois sur deux, arrosent les passagers. Dit comme ça, ça n'a pas forcément l'air fantastique, ok. Mais avec un chauffeur qui en fait des caisses et qui n'hésite pas à se débrouiller pour que ce soit toujours la même mère que famille qui trinque, au final on rigole de bon coeur, déco terriblement cheap ou pas ! Dans le même genre, il y a ensuite Aquasafari. Cette fois-ci, c'est à bord d'un airboat que ce fait la ballade. Là encore, c'est un grand festival de n'importe quoi, de blagues bien lourdes, de déco ringardes mais aussi de quelques pointes de vitesse et dérapages sur l'eau. Très bon aussi, même si comme pour Dschungelsafari, on regrette que ne soient pas plus utilisés de vrais animaux au lieu de ces horribles automates tout décrépis ! Pour finir avec les attractions de Serengeti Park, le Flume local. Il est signé Mack et si je ne m'abuse, il vient de France, plus précisément de feu le Parc Récréatif de la Toison d'Or. Il possède deux descentes, pas spécialement humides et puis voilà. En conclusion, Serengeti Park est, vous l'aurez compris, c'est quand même autre chose que son concurrent de Stuckenbrock. Si côté attractions c'est le vide sidéral, côté animaux et safaris c'est d'un bien meilleur niveau ! Donc voilà, si vous êtes dans le coin, que vous avez envie de voir de la girafe plutôt que du crédit et que vous êtes totalement blasé de Krake, vous savez sur quel parc régler le GPS ! |
Chapitre 8 : Nos pott les dinos
Parcs visités : Potts Park, Erse Park
Qu'est-ce que c'est que ce titre de chapitre à la noix ? Ben je sais pas, faut que je vous parle dans ce chapitre de Potts Park et Erse Park, deux parcs qui n'ont pas grand-chose à voir entre eux si ce n'est le fait d'être petits et non loin de Hanovre. Donc si vous avez une idée de titre génialissime, je suis preneur. D'ici là, on enchaîne ! Potts Park On commence donc par Potts Park, situé à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Hanovre. Comme beaucoup de petits parcs allemands, il possède à peu près tout le catalogue Heege (hors Butterfly, c'est ballot pour le +1) ainsi qu'un peu de Zierer et de Metallbau Emmeln pour compléter le tableau. Du premier on a ainsi droit notamment à un Kiddie Coaster et à un manège de jet-skis. Du second, on trouve un bateau pirate, un Pedal Car, un toboggan en canots pneumatiques et un Flying Wheel. Dit comme ça, je vous l'accorde, ça n'a pas l'air super bandant ! Néanmoins, Potts propose également quelques manèges plus originaux comme ce Suspended Powered Coaster signé ABC Rides, modèle unique au monde qui fait penser à un Bobkart renversé (proto que développe d'ailleurs actuellement Wiegand). Si la vitesse n'est pas exceptionnelle, y a tout de même quelques bons balancement dans les virages et le parcours est mine de rien assez long. Autre drôle de bestiole, un monorail à pédales suspendu, sorte d'ancêtre du Volo da Vinci ou une course de cochons (si si) où l'on prend place sur dos de l'animal pour le faire avancer en actionnant un guidon d'avant en arrière. Et comme le cochon à Potts semble être de l'art, juste à côté de cette course, on peut se faire un tour à bord d'une calèche dans le village des porcs fainéants. Aaah, les allemands et le bon goût… Dernière bonne découverte de ce très chouette petit parc, Terra Phänomenalis, une Science House remplie d'une bonne cinquantaine d'expériences pratiques de physique ou d'optique expliquant les principes de la poulie, du magnétisme et d'une foule d'autres choses encore ! Pour conclure, Potts Park aura été une bonne surprise. Pour un parc de cette taille, il y a tout de même pas mal d'attractions et le cadre est très soigné, même si ça manque un peu d'arbre. Enfin avec le temps bien pourri qu'on a eu durant ce trip, l'absence d'ombre n'a pas été un très gros souci ! Erse Park Parc suivant s'il vous plait, toujours dans la périphérie de Hanovre. Pour y arriver, c'est pas compliqué, suffit de tourner après le troisième camping-car de putes sur la B188 (si vous avez réussi à vous retenir de vous arrêter bien entendu). Une fois dans le parc, la constatation est rapide, c'est beaucoup moins sympa que Potts. Ok, ce coup-ci, y a des arbres et une bonne grosse dose. Par contre, la déco est bien vieillotte et l'ambiance du coup assez tristounette ! Côté attractions, encore du Heege, du Metallbau et du Zierer et, côté crédit, un Butterfly et un Kiddie, youpi ! Sinon, parmi les « gros » manège, y a aussi un Bobkart et, plus original, un toboggan à bouées ABC Rides posé sur une pelouse au milieu des dinosaures en plastique et possédant un ascenseur incliné totalement inédit. Rigolo mais de là à relever le niveau du parc... On ne s'attarde donc pas... Erse Park, on a fait notre +2 et puis voilà. Comme je pense que le parc n'est pas prêt d'ajouter un nouveau crédit digne de ce nom, bonne nouvelle, on n'aura pas à y retourner ! |
Chapitre 9 : Des dauphins et un Cobra
Parc visité : Conny Land
On quitte l'Allemagne le temps d'un chapitre, direction la Suisse et son plus grand parc d'attractions : Conny Land. Grand, grand... c'est un grand mot justement, la superficie de Conny Land est particulièrement ridicule et le parc ne propose pas un très grand nombre de manèges. Mais comme le seul autre parc de Suisse c'est le bien pourri Happyland, ben au final, même tout mini, c'est Conny Land qui sort vainqueur de ce duel impitoyable ! Alors bien entendu, si on est là, ce n'est pas pour les dauphins et leur gigantesque lagune (qui doit couvrir un quart du parc) mais plutôt parce que c'est à Conny Land que se trouve un grand huit qui fut une véritable arlésienne pendant quatre longues années, allant de report d'ouverture en report d'ouverture, je veux bien entendu parler du Cobra signé du constructeur russe Pax. De l'extérieur, y a pas à dire, le grand huit à de la gueule et ne ressemble à rien de connu, que ce soit par son imposante monté inclinée à plus de 90° ou par cet enchaînement looping + ligne droite à l'envers à l'autre extrémité du circuit. Oui parce que j'ai oublié de le préciser, Cobra est un Shuttle Coaster, à savoir un grand huit à parcours ouvert que le train franchit en avant puis en arrière... comme un Boomerang quoi ! Une fois au pied de la bête, on ne peut qu'éprouver qu'une certaine appréhension, due notamment au passif de Pax en matière d'accident et à la réputation de machine de torture que s'est taillé le Cobra sur le net depuis son ouverture en 2010. Les choses ne s'arrangent ensuite pas lorsqu'on abaisse le harnais, somme toute très modeste par sa taille et son rembourrage, puis lorsque les wagons se mettent subitement en branle… Première étape, la fameuse monté en arrière. Ceux qui ont déjà testé un Giant Inverted Boomerang savent la drôle de sensation qu'est celle de se faire tracter en arrière le corps uniquement retenu par un harnais. Et bien sur Cobra, c'est dix fois pire. D'une part parce que le harnais est bien plus maigrelet que sur la machine Vekoma et, d'autre part, parce que le lift dépasse les 90°, ce qui permet aux passagers des rangs à l'arrière de bénéficier d'une superbe vue sur le vide. C'est flippant à souhait, mais pour une fois qu'on a un peu les chocottes sur un grand huit, on ne va surtout pas se plaindre ! Tout à coup, bang, c'est parti, le train replonge vers le sol, traverse la gare à tout berzingue et passe les deux bosses bien fournies en airtime qui viennent juste derrière. Arrive ensuite le looping, très intense, puis le fameux passage à l'envers. Je craignais un peu le syndrome Screaming Squirrel, à savoir un pendouillage trop long et bien désagréable, il n'en est rien. Sur Cobra, on reste juste ce qu'il faut pour admirer la vue la tête en bas, parfaitement dégagée quelque soit la place que l'on occupe dans le train du fait de l'inclinaison du rail. Pour finir, la même chose en marche arrière avec hélas beaucoup moins de G négatif sur les bosses. Un petit coup de booster en repartant sur le lift n'aurait pas été de trop... Conclusion sur Cobra ? A la surprise générale, c'est une très belle machine ! Le parcours est sans trop d'hésitation le meilleur qui soit tout Shuttle Coasters confondus, c'est bien intense (difficile d'enchaîner plus de deux tours d'affilé) et surtout, c'est hyper confortable. Faut dire qu'après une année à tourner avec les rails Pax d'origine, le parc avait reçu tellement de plaintes de visiteurs qu'il a décidé de faire appel au fabricant tchèque des rails Intamin pour remplacer 90% du circuit. Grand bien lui en a pris, et ce n'est pas Scherzie qui avait testé le grand huit en 2010 qui me contredira ! Allez, assez bavardé sur le serpent Pax, on passe au reste des attractions. Ça va être vite vu parce qu'il n'y en a pas des tonnes ! Dans le lot on trouve un Splash Battle ABC Rides, plutôt rigolo (enfin quand les canons fonctionnent), que le parc a eu la bonne idée d'intégrer à une aire de jeux aquatiques. Sinon, y a également un Dark Ride où l'on retrouve les mêmes dinos qu'à Europa Park, que l'on peut ici shooter à l'aide de pistolet laser, bien que cela n'apporte absolument rien à l'attraction... Sinon, y a encore un petit Flume Ride Zamperla, un simulateur que l'on n'a pas osé tester, un bateau pirate et une dizaine de manèges pour les gamins. Au final, Conny Land n'est pas un mauvais parc. C'est tout riquiqui mais c'est assez joliment fait et très bien entretenu. Après, à 30 francs suisses le billet d'entrée et vu le taux de change actuel, je peux comprendre qu'on réfléchisse à deux fois avant de s'y aventurer, surtout quand on a Europa Park à quelques encablures où, pour à peine 10 euros de plus, on a dix fois plus d'attractions ! Enfin le parc vaut tout de même le coup d'oeil, en grande partie il est vrai pour le Cobra. Si vous l'aviez testé en 2010, vous pouvez y retourner, ça ne fait plus mal du tout. Si vous ne connaissez pas, faites-y un saut, vous découvrirez une très belle machine, originale, intense et qui saura donner quelques frissons même au plus blasé d'entre vous, c'est moi qui vous le dis ! |
Chapitre 10 : Un déluge de luges - partie 1
Parcs visités : Erlebniswelt Thale, Rodelparadies Bayerwald, Familienberg Söllereck, Blombergbahn, Alpsee Bergwelt
Pour finir avec ce Trip Report, voici une bonne grosse fournée d'Alpine Coasters. La plupart de ceux que l'on a testés se trouvent dans les Alpes bavaroises, le long de la frontière autrichienne. Comme il y en a un sacré paquet, je vous ai découpé ça en deux chapitres histoire de vous épargnez la méga tartine de la mort qui tue ! En même temps, les Alpines, c'est un peu toujours la même chose : des virages, des petites bosses et au final, il est bien ou pas donc pas besoin d'en faire des romans ! Enfin bref, pour cette première série, on attaque avec les Wiegand, la deuxième partie sera elle consacrée aux Brandauer et aux autres modèles non identifiés. Erlebniswelt Thale J'avais dit que la plupart des Alpines qu'on avait faits lors de ce voyage se trouvaient dans les Alpes, et bien voici l'exception qui confirme la règle. Thale se trouve en Saxe Anhalt (ex Allemagne de l'Est), au pied d'une petite montagne baptisée le rocher aux sorcières. En plus d'un Alpine assez bof bof et pas très long, on a aussi droit à quelques manèges Heege payant à l'unité, parmi lesquels un Butterfly (+1). Jusque là, rien d'exceptionnel… La bonne nouvelle, c'est qu'il y a encore un troisième crédit, bien plus original celui-là, puisqu'il s'agit d'une espèce de Flying Coaster signé Wiegand, dans lequel on embarque à bord d'un wagonnet une place qui peut assez simplement se résumer à un gros tube de Plexiglas suspendu au rail. L'attraction étant limitée aux plus de 65kg, on craignait de ne pas pouvoir poser nos fesses dessus mais ça va, ils sont très tolérants sur la bedaine et tout le monde à pu y passer ! Côté sensations, on est bien entendu très loin d'un Flying B&M ou Vekoma. Toutefois, le côté bringuebalant et très bricolé du manège donne l'impression que tu va s'écrouler, surtout lorsque, comme certain d'entre nous, on dépasse plus que légèrement la limite de poids théoriquement autorisée ! Rodelparadies Bayerwald On se rapproche petit à petit des Alpes mais on n'y est pas encore. Là on se trouve sur la route entre Churpfalzpark et Bayern Park, quelque part au milieu de la Bavière. Comme à Thale, Bayerwald propose un peu plus qu'un simple Alpine Coaster ; il y a aussi des Bumper Boats, un Euro Bungy ainsi qu'une piste de luges d'été. Pour nous, ce sera les luges et le +1. Concernant l'Alpine, il est plutôt sympathique, avec une bonne sensation de vitesse et pas mal d'interactions avec la piste de luges voisine. Vu le débit (un départ de luge toutes les 10 secondes), on craignait un peu de faire la moitié de la descente collé au cul d'un escargot mais ça va, on a eu de la chance, ce qui ne fut pas le cas de tout le monde. Ensuite, la piste de luges. Là aussi, bonne impression. Le circuit est à peu près aussi long que celui de l'Alpine et, là encore, on n'a pas eu à déplorer le moindre mou du manche à balais devant nous ! Verdict : bon petit site, coin super joli, donc si un jour vous venez à vous perdre dans le coin, n'hésitez pas à faire un petit crochet par ce Bayerwald ! Familienberg Söllereck Ce coup-ci, ça y est, ce sont bien les Alpes, tout au sud de la Bavière, à un jet de pierre de l'Autriche. Pour ce qui est de l'Alpine, mouais, c'est pas le meilleur qu'on ait testé.... Il est assez court, pas très rapide, bref pas terrible terrible… Blombergbahn Ah ben on l'avait déjà fait en 2009 celui-là... Oui mais comme est passé (par hasard) devant et que Matthieu et Sebio ne l'avait pas au compteur, petit arrêt de 5 minutes et c'est reparti ! Alpsee Bergwelt Le meilleur pour la fin : Alpsee Bergwelt. On est à présent au bord du lac d'Immenstadt et c'est là que se trouve le plus long Alpine d'Allemagne. 2700 mètres de descente, 355 mètres de dénivelée, 68 virages, 23 bosses et 7 jumps, y a pas à dire c'est du lourd ! Enfin tout cela c'est bien gentil mais j'avoue que je ne suis généralement pas un grand fan des très gros Alpine Coasters. Pour moi la longueur idéale se situe autour de 1000 - 1200 mètres. Au-delà, ça devient un peu lassant et les chances de rattraper les visiteurs devant soi deviennent très grandes. Sauf que... sauf que, à Alpsee Bergwelt, déjà les opérateurs vous laissent attendre des plombes avant de partir. Ensuite, cet Alpine est un des très rares à fonctionner de nuit. Et ça change tout ! Bon, faut dire que le circuit est déjà pas mal, avec plein de virages bien raides, de cassures remplies d'airtimes et un long passage dans la forêt. Mais dans le noir total, à 40km/h seul au milieu de rien, c'est juste le panard absolu ! Les sensations de vitesses sont décuplées, on ne voit parfois même pas 10 mètres devant soi, c'est juste hallucinant ! Je n'aurais jamais imaginé décerner le titre de gling aaaah à un Alpine mais celui-ci le mérite amplement, c'est tout simplement l'attraction où on a le plus pris notre pied de tout le trip !!! |
Chapitre 11 : Un déluge de luges - partie 2
Parcs visités : Schliersbergalm, Jaudenhang et Ostin Oedberg
Après les Wiegand on passe aux Alpines Coasters Brandaueur (vous savez, ceux avec le rail constitué d'un simple tube) et aux autres, pas très identifiés, limite peut-être carrément fabriqués maison… Schliersbergalm Le louche, bien inédit, on commence justement avec grâce à Schliersberghalm. Aaah c'est pas facile à dire hein, Schliers - berg - alm... bref. Donc là on est toujours en Bavière, toujours dans les Alpes, au-dessus du lac du Schliersee, sur un site où l'on accède grâce à un petit téléphérique qui survole une piste de luge bien bizarre, qui paraît extrêmement raide. C'est ça l'Alpine ? Ah ben non, l'Alpine, il est au sommet… On y prend place à bord de wagonnets une place avec coque polyester, plus imposants que les luges des Alpines Wiegand ou Brandauer. Le circuit commence ensuite par une descente pas bien raide qui fait un grand demi tour au milieu des alpages. La deuxième partie du cercle est la remonté où le wagonnet avance à deux à l'heure grâce à un moteur embarqué. Mouais, y a pas de quoi fouetter un chat ! Deuxième attraction locale : la luge d'été sous le téléphérique. Tiens c'est curieux, ils filent des gants à l'embarquement, c'est pour quoi faire ? Et bien c'est pour pouvoir se rattraper sur la piste en résine sans se brûler ! Car la piste est question est horriblement raide et aucun virage n'est relevé, si bien qu'on a très vite fait de se retrouver sur les fesses ! D'ailleurs, aucun de nous quatre n'aura réussi à faire la descente sans quitter sa luge ! Un brin dangereux mais au final aussi une bonne dose de foune ! Jaudenhang et Ostin Oedberg On finit par deux luges Brandauer, portrait craché l'une de l'autre. A chaque fois on est dans un champ qui sert en hiver de piste de ski, à chaque fois on prend un remonte-pente côté droit de la piste pour redescendre par le côté gauche et à chaque fois la descente fait un peu plus d'un kilomètre de longueur. Dans mon souvenir, celle du Jaudenhang était bien pourrie (comprenez trop lente) alors que celle d'Ostin Oedberg envoyait tout ce qu'il fallait. Après, les deux se ressemblent tellement que je me demande si ce n'est pas plutôt l'inverse ! Enfin, vu qu'il doit y avoir à tout casser 20 kilomètres qui les séparent, si vous êtes dans le coin, vous n'aurez qu'à faire un tour sur les deux Alpines, vous verrez bien lequel était le meilleur ! |
Chapitre 12 : P’tite conclusion
Ça y est, on touche à la fin de ce Trip Report. J'espère qu'il reste encore un ou deux courageux pour lire les lignes ci-dessous dans lesquels je vais essayer de vous résumer vite fait le bon et le moins bon de ce voyage aux pays des petits parcs.
Déjà les crédits. Quels ont été les grands huit marquant de ce trip, quelles sont les nouvelles montagnes russes testées qui ont su séduire notre impitoyable jury, tout de suite, les résultats :
1- Alpsee Coaster (by night s'il vous plaît)
2- Krake
3- Van Helsing's Factory
4- Cobra
5- Timber Drop
Dans la catégorie des grosses déceptions, on pourra mentionner les deux Spinning belges. Aussi bien Dizz que Vicky the Ride ne nous ont pas convaincu, mais alors pas convaincu du tout. C'est dommage, y avait du potentiel, surtout quand on voit les autres exemplaires du même genre des deux constructeurs allemands !
Sinon ce trip aura aussi été l'occasion de visiter pas mal de nouveaux petits parcs. Si y a eu quelques belles bouses, en tête des quelles Safaripark Zoo Stukenbrock et Erse Park, y a aussi eu quelques chouettes découvertes, mention spéciale à Freizeitpark Ruhpolding.
Voilà, c'est tout pour cette fois. Rendez-vous très bientôt pour un Trip Report un peu plus ensoleillé suite à notre voyage en Italie !
Déjà les crédits. Quels ont été les grands huit marquant de ce trip, quelles sont les nouvelles montagnes russes testées qui ont su séduire notre impitoyable jury, tout de suite, les résultats :
1- Alpsee Coaster (by night s'il vous plaît)
2- Krake
3- Van Helsing's Factory
4- Cobra
5- Timber Drop
Dans la catégorie des grosses déceptions, on pourra mentionner les deux Spinning belges. Aussi bien Dizz que Vicky the Ride ne nous ont pas convaincu, mais alors pas convaincu du tout. C'est dommage, y avait du potentiel, surtout quand on voit les autres exemplaires du même genre des deux constructeurs allemands !
Sinon ce trip aura aussi été l'occasion de visiter pas mal de nouveaux petits parcs. Si y a eu quelques belles bouses, en tête des quelles Safaripark Zoo Stukenbrock et Erse Park, y a aussi eu quelques chouettes découvertes, mention spéciale à Freizeitpark Ruhpolding.
Voilà, c'est tout pour cette fois. Rendez-vous très bientôt pour un Trip Report un peu plus ensoleillé suite à notre voyage en Italie !