Octobre 2011
Revis notre aventure en live !
Trois ans ont passés depuis le Japon et voici que TnP est de retour en Asie, avec cette fois-ci un programme encore plus chargé, dans des contrées encore plus perdues, dans des parcs encore plus louches ! Ah ça, vous voulez de l'inédit, vous allez en avoir ! Et de la copie, vous en voulez ? Mouais bof ? Ben vous en aurez quand même, quoiqu'on s'en serait bien passé après réflexion...
Enfin, revenons au programme : deux semaines et demie, six grandes villes à cheval sur deux pays, 17 parcs et une bonne rasade de crédits, un peu trop souvent fermés hélas (ok on a surtout regretté le Flying B&M de Joyland et le Space Mountain de Disney, les autres, on s'en est vite remis), ça a mine de rien demandé une sacrée organisation. Toutefois, on en revenu, très contents je dois bien dire, avec aussi des souvenirs plein la tête, que je vais à présent essayer de vous coucher par écrit !
Avant de s'attaquer au vif du sujet, bref aperçu de l'équipe... Ben c'est la même que pour le Japon : Matthieu et ses jeux de mots qui rivalisent presque avec les miens, Max, alias Maxou ou Monique pour les intimes (c'est selon), sans sa caméra cette fois-ci. En même temps, vu qu'on attend toujours le film du Japon... Et puis le Scherzie et moi-même, avec mon méga planning Power Point sous le bras, qui nous a bien aidé cela dit !
Voilà, on va pouvoir y aller. Encore un dernier mot sur l'organisation de ce Trip Report. Vu que les parcs visités étaient très différents les uns des autres, je n'avais pas envie de m'arracher les cheveux à les regrouper par thème. Du coup on va faire ça plus ou moins dans l'ordre chronologique, avec six livres pour les six grandes étapes du voyage : Séoul, Pékin, Shanghai, Suzhou, Shenzhen et Hong Kong.
Tout le monde est prêt, vous n'avez rien de prévu pour les quelques heures qui viennent ? Non parce que ça risque d'être assez long... Ok donc ? Alors c'est parti ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
Trois ans ont passés depuis le Japon et voici que TnP est de retour en Asie, avec cette fois-ci un programme encore plus chargé, dans des contrées encore plus perdues, dans des parcs encore plus louches ! Ah ça, vous voulez de l'inédit, vous allez en avoir ! Et de la copie, vous en voulez ? Mouais bof ? Ben vous en aurez quand même, quoiqu'on s'en serait bien passé après réflexion...
Enfin, revenons au programme : deux semaines et demie, six grandes villes à cheval sur deux pays, 17 parcs et une bonne rasade de crédits, un peu trop souvent fermés hélas (ok on a surtout regretté le Flying B&M de Joyland et le Space Mountain de Disney, les autres, on s'en est vite remis), ça a mine de rien demandé une sacrée organisation. Toutefois, on en revenu, très contents je dois bien dire, avec aussi des souvenirs plein la tête, que je vais à présent essayer de vous coucher par écrit !
Avant de s'attaquer au vif du sujet, bref aperçu de l'équipe... Ben c'est la même que pour le Japon : Matthieu et ses jeux de mots qui rivalisent presque avec les miens, Max, alias Maxou ou Monique pour les intimes (c'est selon), sans sa caméra cette fois-ci. En même temps, vu qu'on attend toujours le film du Japon... Et puis le Scherzie et moi-même, avec mon méga planning Power Point sous le bras, qui nous a bien aidé cela dit !
Voilà, on va pouvoir y aller. Encore un dernier mot sur l'organisation de ce Trip Report. Vu que les parcs visités étaient très différents les uns des autres, je n'avais pas envie de m'arracher les cheveux à les regrouper par thème. Du coup on va faire ça plus ou moins dans l'ordre chronologique, avec six livres pour les six grandes étapes du voyage : Séoul, Pékin, Shanghai, Suzhou, Shenzhen et Hong Kong.
Tout le monde est prêt, vous n'avez rien de prévu pour les quelques heures qui viennent ? Non parce que ça risque d'être assez long... Ok donc ? Alors c'est parti ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Livre 1 : Séoul
Chapitre 1 : Carrément Corée
Parc visité : -
Avant l'empire du milieu, le pays du matin calme, autrement dit la Corée du Sud et sa capitale en particulier : Séoul. Je dois bien avouer qu'avant d'y mettre les pieds, je ne connaissais pas grand-chose de la ville mis à part les quelques parcs d'attractions qui s'y trouvent (vous avez dit obsessionnel ?). Ben déjà c'est très grand et très densément construit, avec toutefois un métro absolument tip top et pas cher du tout, qui permet de se déplacer d'un bout à l'autre de la ville sans aucun problème ! Pour autant, ça n'a pas été le coup de foudre, Séoul n'est pas spécialement une très belle ville... Le passé historique se résume à quelques temples et palais aux noms absolument imprononçables mais néanmoins très beaux. Après ce sont des immeubles, des immeubles et encore des immeubles, souvent datant des années 1970 -80 donc pas forcément très jolis, mais abritant un nombre impressionnant de restos et de magasins (et c'est un parisien qui vous le dit) ! Pour ce qui concerne les coréens, ce ne sont pas des rois de la courbette comme les japonais, mais ils sont néanmoins très accueillants et parlent généralement bien l'anglais, adorent customiser leurs iPhone avec des housses plus ridicules les unes que les autres, ont tendance à se balader en couple en portant les mêmes vêtements et sont absolument incapables d'exprimer leurs émotions sans en faire des tonnes ! Sinon on ne s'est pas retrouvé avec du chien dans l'assiette (enfin pas que je sache), on a même très bien mangé entre les barbecues, bibimbap et autres spécialités locales. Comme à Pékin, la nourriture n'est vraiment pas chère et on trouve de tout, partout et à toute heure ! Voilà, après ce très rapide tour d'horizon, je vous propose de continuer la visite en photos ! |
Chapitre 2 : TR Express
Parc visité : Everland
Séoul, c'est bien gentil, mais il est temps de passer aux parcs ! En pour commencer, on va s'attaquer au plus grand de Corée : Everland. Everland se trouve à environ une heure de bus de Séoul, dans les collines au sud de la ville. Plus qu'un parc, il s'agit carrément d'un resort avec hôtels, golf, musée d'art ( ???) et un parc aquatique du nom de Carribean Bay, regorgeant de toboggans bien appétissants qu'on ne testera pas vu que le parc était fermé pour l'hiver. Faudra donc se contenter du parc d'attractions, déjà particulièrement immense et bien crevant vu que construit à flanc de colline, particularité hélas assez peu exploitée par les différents manèges qui s'y trouvent. Les manèges, on va justement se pencher dessus dès à présent en débutant la visite par les quatre montagnes russes locales. C'est pas parce qu'on est de l'autre côté de la planète qu'on va changer nos bonnes vieilles habitudes !! Dragon Coaster Un Dragon Zamperla... Oui je sais, ça fait bien tâche dans le plus grand parc de Corée mais que voulez vous, il en faut aussi un peu pour les enfants ! Racing Coaster Les enfants, encore eux, ont droit aussi à Racing Coaster, une petite montagne russe Vekoma située dans Aesop's Village, la zone dédiée aux mascottes locales. Le parcours est custom, joliment intégré à flanc de colline au milieu des arbres et y a pas une vibration à déplorer. Un bon Junior Coaster en somme... Rolling X-Train On passe maintenant aux montagnes russes pour les grands avec Rolling X-Train, Looping Coaster Arrow Dynamics, clone à quelques détails de voirie près du Python d'Efteling. Autant vous dire que c'est franchement pas glop, et ce n'est pas les vieux nouveaux trains Vekoma (les MK1211, comme sur le Boomerang de PowerLand) qui changent quelque chose à l'affaire ! Accessoirement, et histoire que vous poireautiez tout de même une petite demie heure pour avoir le privilège de faire un tour de cette merveille, l'attraction ne tournait qu'à un train ! Oui, les opérations, c'est pas le fort des parcs en Corée, mais ça, on y reviendra plus tard... Au final, un gling prout de plus au compteur. On enchaîne ! T-Express Après trois crédits aussi palpitants qu'une rediff de Derrick, voici enfin du lourd, du très lourd même puisque T-Express est le plus gros Wooden Coaster Plug'n Play construit par Intamin. Plug'n quoi ? Boh allez, faites pas vos ignares ! Colossos, Balder, El Toro, ça vous dit bien quelque chose... Ben T-Express, c'est le même système de rails préfabriqués mais sur une montagne russe encore plus grande, avec 1640 mètres de parcours, une première descente de 46 mètres inclinée à 77° et pas moins de 12 bosses à airtimes ! Enfin, avant de pouvoir crier de plaisir sur cet énorme tas de bois, faut déjà se fader la file d'attente ! Et comme dans le reste du parc, la capacité ne semble pas être la top priorité... Ok, le grand huit tournait à deux trains, ce qui est mieux que le seul et unique sur Rolling X-Train, mais avec une heure d'attente, ils auraient tout de même pu considérer sortir le troisième ! Heureusement la file avance assez vite et, vu qu'elle est située sous le parcours (un peu comme pour Balder), on peut au moins passer le temps en regardant les autres faire leur tour, en attendant que le notre arrive ! Oui mais quand il arrive ce fameux tour, qu'est-ce que ça donne ??? Ben pour commencer y a le lift. Comme sur El Toro, il est muni d'un câble et on a donc très vite fait d'arriver au sommet. Petit demi tour pour admirer la vue et voici que ce profile la première descente, monument de raideur et surtout d'airtime ! A ce moment-là, on se dit qu'El Toro va bientôt se retrouver n°2, impression confirmée par la gigantesque bosse qui suit juste derrière, où la dose de G négatifs est d'une longueur et d'une puissance rarement atteinte sur un grand huit ! On continue par un virage en S au ras du sol, qui ne sert pas à grand-chose si ce n'est à mener jusqu'aux freins de mi-parcours. S'en suit une descente à nouveau bien raide et à nouveau bien fournie en airtime puis... puis Balder ! Ben oui, les designers de l'attraction ne devaient pas avoir trop envie de se fouler et ils ont donc simplement fait un copié collé du parcours du Wooden de Liseberg. Alors ok, c'est très sympa, peut-être même mieux que la version suédoise (j'ai eu l'impression que les airtimes étaient plus puissants), mais autant à Liseberg y avait pas de place et fallait faire avec, autant à Everland, je ne comprends pas pourquoi ils ont à ce point peu utilisé le gigantesque terrain et la pente dont ils disposaient. Là, c'est bien simple, mis à part la première descente, aucune autre ne retourne au niveau du sol, si bien qu'au lieu d'avoir des bosses de 40 mètres de hauteur (avec la durée de vol plané que cela implique), on ne dépasse jamais les 15 - 20 mètres de différence de niveau... Egalement, et ça parait logique, T-Express souffre des mêmes défauts que Balder, à savoir que le parcours est très répétitif et le rythme cassé par les trop nombreux demi-tours. Au final, ça reste un très bon grand huit, un gling aah sans aucune hésitation, mais qui n'arrive pas à atteindre El Toro au firmament du plaisir grand-huistique. Quand on voit le monstre, on se dit que c'est dommage, qu'il y avait moyen de faire bien mieux, mais bon, c'est comme ça... Peut-être aussi qu'on en attendait vraiment trop... Ok, ça c'est dit, on peut passer aux autres attractions ! Côté machines à sensations, y a quoi ? Un Top Scan fermé, un Frisbee en mode mou du genou et un Talocan sans la déco de Talocan. Autant dire qu'on a zappé tout ça ! Après, les Water Rides. Le Flume est assez standard, avec deux descentes dont une en double down qui procure un airtime ma foi fort satisfaisant. Sinon y a aussi un Raft, un des tous premiers construits par Hafema. Ici ce ne sont pas des bouées de neuf mais de dix personnes, en cinq modules de deux places (comme à Space World), avec en bonus une espèce de bâche qui permet de se protéger des éclaboussures, ce qui n'a pas été pour déplaire à Matthieu et à son jeans ! Le parcours est ensuite assez long et remuant ce qu'il faut, avec hélas trop peu de déco pour le rendre vraiment intéressant. Les Dark Rides maintenant. Mystery Mansion, autrement dit la maison hantée avec piou piou pour zigouiller les fantômes, était HS. C'est le même système de transport rotatif que pour le Discovery Club et Hellendoorn et, quand je vois l'autre Dark Ride d'Everland, je me dis qu'on n'a pas dû rater grand-chose. Oui, parce qu'il y a aussi Global Village, un ersatz bien cheap de Small World, avec une thématisation ultra vieillotte à vous faire froid dans le dos ! Heureusement pour Everland qu'on a fait quelques jours plus tard une version encore pire à Suzhou Amusement Land, sinon il aurait ramassé le prix tant convoité de pire copie de Small World au monde ! Pour continuer dans les trucs indoor qui ne sont cette fois-ci pas des Dark Rides, on a Rotating House, une Mad House Mack, avec les indispensables gratte-culs comme sur Kassandra, youpi ! Le plus surprenant sur cette attraction, ce n'est pas qu'elle soit totalement ratée mais plutôt qu'un parc recevant six millions de visiteurs par an ait pu construire un modèle accueillant 52 passagers alors qu'il en existe un avec 50% de capacité en plus ! Bref, passons... Dans la collection des attractions couvertes, on a encore Space Tour, un simulateur Giovanola avec un film mettant en scène les mascottes du parc (c'était passionnant comme vous pouvez l'imaginer), Castle of Oz, une Fun House tout droit sortie de la fête foraine du coin et Spooky Fun House, une autre attraction du même genre destinée cette fois-ci aux plus jeunes. Vous rajoutez à tout cela encore une multitude de manèges en tout genre type tasses, Peter Pan, Krinoline, grande roue (HS), avions, trains, etc. ainsi qu'un safari en bus où les animaux les plus intrigants à regarder sont les coréens qui sautent d'une fenêtre à l'autre pour mitrailler de leurs appareils photos disproportionnés les pauvres girafes, ours et autres lions totalement apathiques. Oui parce qu'il y a aussi un zoo à Everland, incluant tout un bataillon de bébêtes, des volières à oiseaux, un show d'otarie, j'en passe et des meilleurs ! Et puis, ça y est, je crois qu'on a fait le tour ! Ben c'était long pour le coup ! Faut dire que le parc est sacrément grand... enfin, ça ne l'empêche pas aussi d'être sacrément moyen. Oui parce que résumons-nous, à part T-Express, y a aucune attraction qui sort de l'ordinaire, voire aucune qui soit mieux que bof bof ! Côté déco, c'est aussi très inégal. D'un côté y a quelques très jolis endroits comme le zoo où la zone pour enfant, de l'autre, y a aussi des parties du parc comme le village européen à côté de T-Express qui sentent bien mauvais les années 80. Heureusement tout est propre, parfaitement entretenu ce qui, vu la superficie du parc, n'était pas forcément gagné ! Ensuite, l'autre gros problème d'Everland, c'est les capacités des attractions. Je crois que celle-là je vais la ressortir pour à peu près tous les parcs du trip mais comme c'est le premier, vous aurez droit pour le coup à la grosse tartine ! Non mais sincèrement, un parc qui fait six millions de visiteurs par an et où les attractions qui débitent plus de 1000 personnes par heure se comptent sur les doigts d'une seule main, est-ce logique ? Je sais que les asiatique ne se plaignent jamais, surtout lorsqu'il s'agit de faire la file, mais est-ce une raison pour les faire poireauter comme ça ? Là le parc n'était pas spécialement blindé mais on a quand même attendu à plusieurs reprises plus d'une demie heure pour un tour de manège, si ce n'est le double dans le cas de T-Express ! Je n'ose alors même pas imaginer ce que ça donne en haute saison ! Bref, au final, vous l'aurez compris, Everland ne nous a pas laissé un souvenir impérissable. Ok, il y a T-Express, ok il y a le cadre mais après... ben après, plus rien ! Pour le premier parc du pays, avouez que c'est bien maigre ! Enfin pour autant on ne s'y est pas ennuyé (c'est sûr qu'à coup de 60 minutes d'attente pour T-Express la journée passe finalement assez vite), juste, comme pour le Wooden, j'en attendais bien mieux ! |
Chapitre 3 : Whole Lotte Love
Parc visité : Lotte World
Après Everland, place au second mastodonte coréen : Lotte World, parc que l'on pourrait aussi rebaptiser Intamin-Land tant il est rempli de manèges du constructeur suisse, ce qui n'est pas pour nous déplaire, bien au contraire ! La première différence entre Everland et Lotte World est que, si le premier se trouve en dehors de la ville, au milieu des collines, le second est en pleine zone urbaine, ce qui explique très bien le second point de divergence majeur entre les deux parcs : alors qu'Everland s'étale sur des hectares et des hectares, Lotte World est un monument de compacité. Compacité soit, mais Lotte World est tout de même un des plus grands parcs indoor au monde (il est possible qu'il ait été supplanté par Ferrai World) ! Et c'est justement la première chose qui choque lorsque l'on pénètre dans le parc : la taille de cette immense verrière ! C'est gigantesque, presque aussi impressionnant que l'ancien hall à Zeppelin qui sert de toit au Tropical Island de Berlin ! Les attractions s'étalent sur quatre niveaux, mais il y a également un mall (Lotte est l'équivalent coréen de nos Galeries Lafayette), une patinoire, un hôtel ainsi que le Musée du Peuple Coréen qui se trouvent au milieu de tout ce bazar ! D'ailleurs, je vous propose de commencer le tour des attractions en se concentrant dans un premier temps uniquement sur cette zone couverte, baptisée Lotte World Avdenture. On ira faire un tour à l'extérieur dans un deuxième temps. Lotte World Adventure Même si la superficie de la partie indoor de Lotte World est immense par rapport à ce que l'on a l'habitude de voir, l'ensemble reste tout de même compact et, afin d'optimiser la place, les attractions ont été construites sur quatre niveaux. Cela a pour conséquence que la navigation dans le parc n'est au début pas très aisée malgré une signalétique omniprésente et bien pensée. Toutefois, après quelques instants à chercher son chemin et se perdre parmi les innombrables escalators, on finit par trouver ses repères et on peut alors passer aux attractions ! La plupart d'entre elles se trouvent au premier niveau, qui forme une grande boucle autour de la patinoire située un étage au-dessous. Les attractions majeures ici sont deux Water Rides. La première est un Flume très classique, avec deux descentes pas spécialement humides. Néanmoins, et un peu comme pour toutes les autres attractions de la partie couverte, on est surpris par la taille du parcours, qui en longueur ou en hauteur de chute n'a rien à envier à celui de n'importe quel Flume construit en extérieur ! La deuxième attraction aquatique s'appelle The Adventures of Sindbad et consiste en un très joli Boat Ride, thématisé, comme son nom l'indique, sur les aventures du héros des 1001 Nuits. Là encore, c'est immense ! Il y a deux descentes (ce qui fait que le circuit se trouve en fait au niveau -2), une bonne douzaine de scènes et des décors vraiment bien fichus, qui n'ont rien à envier avec les meilleurs exemplaires du genre ! Ensuite, quoi d'autre encore au niveau 1 ? Côté Flat Rides, y a un Fireball de chez Larson et un méga Bateau Pirate de chez Intamin (le même qu'à Efteling) ainsi qu'un Drunken Barrels du même constructeur. Ensuite ce sont surtout des manèges pour enfants genre Frog Hopper, mini train, etc., ainsi qu'un ciné 4D et un Desperado. On passe donc au niveau 2 où ne se trouve le départ que d'une attraction. Néanmoins, vu qu'il s'agit de l'unique grand huit de cette partie du parc, on ne pouvait pas passer à côté ! Au programme, Looping Coaster Vekoma avec une seule inversion (un looping) et aussi un seul train sur le circuit. Résultat : trois quarts d'heure d'attente, dans une file à peu près aussi agréable que celle des Winjas, bruyante et basse de plafond, où il n'y a absolument rien à voir pour passer le temps si ce n'est le nombre impressionnants de graffitis laissés par visiteurs pour signifier leur passage ! Ah oui, parce qu'ils aiment bien tagger les coréens ! Aussi bien à Everland qu'à Lotte World, aucune file d'attente n'est épargnée. En même temps, quand vous voyez la vitesse à laquelle elles avancent... Enfin, revenons à notre crédit ! Le parcours est plutôt sympathique car totalement intégré dans le décor. On passe ainsi d'une spirale dans les rochers de Pharaoh's Fury à un looping autour d'un pont, puis à une spirale au-dessus d'un plan d'eau. Le seul problème, c'est que c'est aussi inconfortable que n'importe quel autre Vekoma du même genre. Les baffes succèdent aux baffes et le plaisir est proche du néant. Heureusement qu'il y a bien mieux à Magic Island ! On continue notre ascension dans les hauteurs de Lotte World Adventure pour arriver au troisième étage. Ici se trouvent la gare du monorail qui relie cette partie du parc à celle qui se trouve à l'extérieur ainsi qu'un Raft, Intamin bien entendu. Bon, faut avouer qu'il n'est pas bien nerveux mais n'empêche, trouver une attraction de ce genre dans un parc Indoor, c'est pas tous les jours que ça arrive, je me demande même si ça existe quelque part ailleurs ! Pour finir, le quatrième étage ! Je vous passe le simulateur et les ballons, on n'a testé ni l'un ni l'autre. Le premier on n'avait pas envie, quant au second, la file était trop décourageante pour qu'on se lance dedans ! Dommage, ça avait l'air rigolo et surtout totalement inédit. Toutefois, la dernière attraction du coin est aussi pas mal inédite puisqu'il s'agit d'un des très rares EMV à exister en dehors des parcs Disney : Pharaoh's Fury. L'histoire est assez classique (en gros un problème de momie maléfique qui veut vous faire votre fête) mais l'attraction est particulièrement efficace et ce dès la sublime et très longue file d'attente, que l'on traverse malheureusement à toute blinde vu que le poireautage se fait en dehors du bâtiment. Ensuite on embarque dans les fameux véhicules montés sur vérins et c'est partie pour quatre minutes entre tombeaux, bassins de crocodiles et autres subtilités tout droit sorties de la mythologie égyptienne. Alors bien sûr, on est obligé de comparer avec Indiana Jones Adventure. D'ailleurs, Pharaoh's Fury emprunte pas mal de scènes à la version Disney, ce qui ne joue pas trop en sa faveur, différence de moyens oblige (la reprise de la scène de la boule de feu est bien ridicule par exemple). Néanmoins, dès qu'elle arrive à s'éloigner de son illustre modèle, l'attraction réserve quelques excellentes surprises, avec notamment de grosses accélérations et une belle grande descente qu'on ne voit pas du tout venir ! Au final, même si ce n'est pas aussi bien qu'Indy, Pharaoh's Fury n'en reste pas moins un excellent Dark Ride, le meilleur qu'on ait fait de tout le trip ! Bon, c'est pas tout mais je vois qu'on a déjà un sacré pavé de texte derrière nous et on n'a pas encore parlé de.... Magic Island Fonçons-y alors ! Euh ok mais c'est pas où ?? Ah oui, niveau 2, faut prendre le pont pour traverser la route et... ooooh le château de Cendrillon ! Ah non, juste une copie, une réussie faut bien le dire, bien plus en tout cas que celle qu'on croisera dans quelques chapitres à Shijingshan !! A Magic Island, pas de niveaux, on va donc commencer par les grands huit, surtout qu'il y en a un qu'on attendait particulièrement : Altantis Adventure, le seul et unique Aqua Trax (Intamin naturellement) au monde ! De l'extérieur, rien à dire, ça a de la gueule avec ce gros palais d'où sortent à intervalles réguliers des espèces de petits jets skis huit places. Le problème, c'est qu'avant d'en profiter, va déjà falloir se farcir la file... et elle n'avance pas vite du tout ! Résultat, presque une heure et demie d'attente, youpi ! Là encore, on a tout le temps de s'interroger sur la pertinence de mettre dans un parc visité par six millions de personnes une attraction qui en débite à peine 700 par heure ! Bref, le bout de la file se profile et on arrive dans la très belle gare de l'attraction où sont chargés deux wagons à la fois. L'embarquement est un peu laborieux mais une fois en place, force est de constater que l'assise à califourchon sur la selle offre une très grande exposition, ce qui devrait garantir de bonnes sensations ! En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, on sort de la gare et, zouh, catapulte LSM qui débouche sur un Top Hat, petit mais bien fourni en airtime (surtout à l'arrière). On enchaîne ensuite les virages et les changements de direction autour et dans le bâtiment avant d'arriver sur le lac pour un demi-tour au ras de l'eau. Freins, re demi-tour et c'est reparti pour la deuxième partie du circuit qui débute par un lift suivie d'une descente particulièrement raide. Encore deux trois virages, quelques coups de G négatifs et c'est déjà fini ! Verdict ? Bah c'est très foune, original, varié, tout ce que vous voulez mais pour autant, je n'ai pas trouvé ça génial. On m'avait dit tellement de bien de ce grand huit, et peut être ai-je aussi abusé des superlatifs de Theme Park Review, toujours est il que j'en attendais plus. C'est bien, soit, mais largement pas gling aah ! Bon allez, on oublie cette petite déception et on passe au dernier crédit de Lotte World : Comet Express, un Spinning Coaster de chez... bingo, Intamin ! Là encore, une petit demie heure d'attente, en plein milieu des allées du parc, et voilà qu'on entre dans un bâtiment tout riquiqui. Euh, vous êtes sûrs qu'on ne s'est pas planté d'attraction ?? Ah ben non, y a un escalator qui s'enfonce dans le sous-sol. En fait, comme à Phantasialand, sur Magic Island, y a des attractions en surface et d'autres enterrées. Et, toujours comme à Phanta, ce n'est pas parce qu'on est sous terre qu'on va avoir droit à quelque chose de minuscule, ce qui est particulièrement vrai pour Comet Express ! Le circuit est très long et, à défaut de posséder de grandes variations de hauteur, il est parsemé de boosters particulièrement puissants ! Du coup, ça va à tout blinde depuis la sortie du quai jusqu'aux freins de fin de parcours, ça tourne parfois bien violemment et on ne comprend absolument rien si ce n'est que c'est extrêmement foune ! Au final, une très bonne surprise, qui m'a limite plus enthousiasmé qu'Atlantis Adventure ! Les crédits, cette fois-ci, c'est bon. Reste quoi d'autre ? Deux tours, une Gyro et une Bungee Drop (Intamin, je ne précise même plus). La Gyro, elle est efficace comme on l'aime, quant à la Bungee, c'est tout le contraire ! Elle fonctionne avec le même programme que son homologue Mystery Castle, en version encore plus molle qu'à Phantasialand, on n'aurait pas cru cela possible ! Toujours dans la catégorie grosse attractions à sensations, Magic Island propose aussi un Gyro Swing, mais celui-ci et ses soixante minutes de file, on se l'est épargné, surtout qu'on allait en croiser un autre quelques jours plus tard à Happy Valley Shanghai. Ensuite, comme le Waikiki Wave était en travaux, on s'est du coup contenté de Fantasy Dream, un Dark Ride bien kitch au milieu des peluches, pas vraiment du niveau de Sindbad ou Pharaoh's Fury. Avec ça, on avait fait le tour des attractions intéressantes que compte cette partie du parc ! On va pouvoir conclure alors ? Ben oui, il est temps ! Donc Lotte World : très bon parc, aucune hésitation là-dessus ! Y a un vaste choix d'attractions et parmi celle-ci quelques très bons spécimens genre Pharaoh's Fury, Sindbad, Atlantis Adventure, Comet Express, la Gyro Drop et sans doute aussi le Gyro Swing, même si on ne l'a pas testé ce coup-ci. Ensuite la déco est très chouette, aussi bien dans la partie extérieur qu'à l'intérieur, où le plafond est tellement haut qu'on en oublierait presqu'il est là. Et puis de toute façon, même lorsqu'on lève le nez, on ne voit aucune poutrelle métallique toute moche, non monsieur, juste un plafond parfaitement fini, avec même les rails des montgolfières intégrés dedans ! Donc si je comprends bien, Lotte World, c'est un sans faute ? Hélas non. Le parc souffre tout de même d'un problème et d'un gros : les capacités de chiottes de ses attractions ! Soit le manège à la base a un mauvais débit (Atlantis Adventure), soit lorsqu'il pourrait être correct, ça tourne à moitié de capacité (Comet Express, French Revolution, Pharaoh's Fury). Du coup on attend encore et encore, plus souvent dans les allées du parc que dans les files d'attente pourtant souvent très jolies ! Franchement, c'est frustrant, surtout lorsqu'au bout il y a un bon manège dont on aimerait bien enchaîner un peu plus rapidement les tours ! Enfin, malgré ce gros point noir, Lotte World reste un des meilleurs parcs qu'on ait visité durant ce trip. Faut dire qu'avec Intamin aux commandes de trois quarts des attractions locales, il aurait été difficile de se rater ! |
Chapitre 4 : Séoul les crédits ?
Parcs visités : Seoul Land, Children's Grand Park
Après les deux mastodontes que sont Everland et Lotte World, on passe à deux parcs de Séoul un brin plus confidentiels : Seoul Land et Children's Grand Park. Leur point commun est de se trouver tous les deux dans de grands jardins publics et accessoirement d'être très bien desservis par les transports en commun. Pour le reste, on va voir ça parc par parc. Seoul Land Comme je vous le disais en intro, Seoul Land se trouve dans un grand parc public au nom très original de... Seoul Grand Park ! En plus du parc d'attractions, on y trouve également un zoo, un musée d'art moderne et tout un tas de ballade dans les forêts avoisinantes. Nous, on va surtout s'intéresser à Seoul Land, le reste on ne l'a de toute façon pas visité ! Et on commence par quoi ? Les crédits pardi ! Double Loop Coaster On attaque avec ce grand huit Senyo à deux inversions (les deux loopings du nom), pas spécialement désagréable mais pas non plus stimulant, loin de là ! Black Hole 2000 Même commentaire que pour le Double Loop, en remplaçant Senyo par Meisho et loopings par Corkscrew. Crazy Mouse Une Wild Mouse avec des rails de Looper Vekoma et des wagons avec harnais, en voici une idée qu'elle est bonne... ou pas ! Enfin, après un tour, il s'avère que ça ne tape pas malgré quelques entrées de virages bien douteuses. Pour autant, ça n'a pas non plus le moindre intérêt ! Rudolph 2 Loop Coaster Derrière ce nom bien compliqué se cache en fait un bête Powered Zamperla où l'habituel dragon en tête de train à été remplacé par le célèbre renne au nez rouge... Kiddy Coaster Là, pas de surprise, c'est un kiddy tout mini tout riquiqui, genre une Pomme ou plus ou moins équivalent. Ah ben c'était plus rapide que pour Lotte World et Everland sur ce coup ! Allez, restons sur cette lancée et continuons avec les autres attractions. Sauf que ça me revient subitement : à part les crédits, on n'a rien fait d'autre... En même temps, quand vous avez le choix entre un Top Spin, une tour Huss, un Flume identique à celui déjà fait à Everland et tout une palanquée d'autres manèges du même niveau, vous vous dites que mieux vaut expédier le parc au plus vite, surtout qu'on prévoyait de visiter Lotte World dans la foulée ! Du coup, le verdict sur Seoul Land. Côté attractions, vous l'aurez compris, rien de génial à se mettre sous la dent. Pire, on a l'impression que le manège le plus récent date des années 90 ! Que ce soit les grands huit, les Flat Rides ou même les manèges pour gosses, tout fait vieillot, et il en va d'ailleurs de même pour la déco du parc, propre et plutôt bien entretenue, mais surtout extrêmement datée ! Conclusion, faites déjà Everland et surtout Lotte World, s'il vous reste du temps, vous pourrez aller faire votre +5 à Seoul Land. Sinon, sachez que vous ne ratez absolument rien ! Children's Grand Park Encore un jardin public avec un parc à l'intérieur. Si Seoul Land était tout de même assez grand, là c'est tout minuscule, avec à peine une quinzaine d'attractions posées bien n'importe comment sur une magnifique dalle de béton. C'est d'autant plus dommage que le reste du jardin est lui très beau ! Coté crédits, sur les deux présents, on n'en fera qu'un vu que la Wild Mouse locale (de chez Interlink) était HS. Reste ainsi un Looper de chez Meisho, 88 Trains, dont je n'ai pas trop compris le nom mais on dira que c'est pas grave. Niveau parcours, ça s'apparente pas mal à un Vekoma du genre Walylooper à Walygator : lift, descente, looping, deux Corkscrews, c'est tout et en même temps, ça suffit très bien comme ça ! Ensuite, ben ensuite on file à Lotte World, on a déjà perdu suffisamment de temps avec cette course aux crédits ! De toute façon, ce n'est pas une grande roue, un bateau pirate ou un Gyro Swing (fermé en plus), qui allait nous retenir plus longtemps à Children's Grand Park ! Conclusion ? La même que pour Seoul Land, en ajoutant que si vous avez visités Everland et Lotte World, faites en priorité Seoul Land parce que Children's Grand Park, ce sera encore moins une perte si vous passez à côté ! |
Livre 2 : Pékin
Chapitre 5 : Quatre péquins à Pékin
Parc visité : -
Pékin, la ville aux deux visages... D'un côté il y a les sublimes sites culturels, que ce soit la Cité Interdite, le Palais du Ciel, le Temple Lama ou la Grande Muraille, tout est à couper le souffle ! De l'autre, il y a ce brouillard qui ne se lève jamais, cette pollution qui vous étouffe, ces klaxons qui ne s'arrêtent jamais, même au plus profond de la nuit ! La différence entre la capitale politique et la capitale économique chinoise (Shanghai) est impressionnante ! Dans la première, on a l'impression d'être dans un pays du tiers monde, dans la seconde, on se croirait à New York ou à Tokyo ! Bref, tout cela pour dire que Pékin ne nous a pas laissé un souvenir impérissable. Outre le fait très désagréable de ne jamais voir le soleil, la ville manque de quartiers sympas, genre où l'on peut se balader un peu à l'écart des grandes artères et se poser dans un bar boire une bière. Ok, y a bien les Hutongs, ces anciennes ruelles médiévales aujourd'hui entièrement retapées. Mais à l'intérieur, on ne trouve que des ateliers d'artistes, des boutiques branchouilles, bref, rien de bien dépaysant au final ! Voilà, on ne s'attarde donc pas plus que ça et pour la suite, ben on continue en photos ! |
Chapitre 6 : Copy Land
Parc visité : Beijing Shijingshan Amusement Park
La vie d'un parkfan est, à la manière d'une montagne russe, faite de hauts et de bas. Il y a ces jours fantastiques où l'on visite des DisneySea, Islands of Adventure, Busch Gardens, etc. et il y a aussi ces jours qu'on préfèrerait limite oublier, lorsque l'on se retrouve dans un Walygator ou un Beech Bend. Mais comment décrire alors les quelques heures que l'on a passées à Beijing Shijingshan Amusement Park ? Je ne sais pas trop. Tout ce que je sais, c'est que, pour la première fois de ma vie, j'ai regretté de ne pas être à Walygator !! Vous me direz, je l'ai bien cherché. Je l'avoue, Shijingshan m'intriguait... Déjà le parc possède 10 crédits, mais surtout, c'est le paradis de la copie chinoise. SLC, manèges aquatiques, Flat Rides, mais aussi château de la Belle au Bois Dormant, arbre de Gardaland, palais de la Petite Sirène de DisneySea, tout y passe ! Voir les grands classiques revisités à la sauce locale, ça pouvait potentiellement être marrant. C'était sans compter l'état de dégradation avancée du parc, les opérations catastrophiques et les très nombreuses attractions fermées ! On a visité Shijingshan un matin, avant de prendre la route pour la grande muraille. Arrivée à l'ouverture, ça commence bien, elle n'a en fait lieu qu'une demie heure après l'horaire indiqué sur le site internet... Aucun café dans le coin, rien, nada, voilou, faut juste attendre comme des cons ! Finalement, les caisses ouvrent, on achète ce qu'on croit être un pass muni de points permettant l'accès aux attractions. En fait on découvrira plus tard qu'on ne peut pas l'utiliser sur certains manèges (les plus gros en fait) et qu'il faut à nouveau mettre la main au porte-monnaie… Une fois pénétré dans le parc, la première constatation est que ça ne sent pas le neuf. La pelouse est dans un état lamentable, les allées n'ont pas dû être nettoyées depuis belle lurette et les quelques éléments de déco que l'on aperçoit sont en phase de s'écrouler. Côté organisation, le parc est mine de rien très grand. Il est coupé en deux par une voie de chemin de fer que l'on enjambe via une passerelle. L'entrée se trouve dans la plus petite des deux parties, qui inclut notamment un Raft, une tour style S&S (mais pas de chez S&S), une copie de Soarin' un Shuttle Coaster et un mini Mine Train. De ces cinq attractions, aucune ne tournera durant notre visite. Allez, déjà deux crédits dans le baba ! On passe ensuite à l'autre morceau du parc. Là encore, c'est sinistre, y a pas un rat, tout est en état de décomposition avancé et le brouillard pékinois n'aide en rien à rendre l'ambiance plus sympathique. On a également beaucoup de mal à croiser des employés, les attractions sont juste là, fermées. Petit à petit on comprend qu'en fait elles ouvrent au compte goutte, enfin quand elles ouvrent... Parce que le Spinning il fait trop humide pour que les freins marchent (euh on est à Pékin depuis un jour et demi et il n'a pas plu depuis notre arrivée), le petit Suspended n'a plus un seul véhicule sur le circuit et l'espèce de Wild Mouse, bah elle veut pas et puis c'est tout ! Conclusion, sur dix crédits, on n'en fera que cinq. Et vous allez voir que si on en avait fait zéro, on aurait peut être encore été plus vénères mais au moins on aurait préservé notre intégrité physique ! Worm Coaster Une copie chinoise du Big Apple italien, avec un parcours totalement noyé dans la végétation et légèrement différent du modèle standard. Sans surprise, c'est tout naze mais au moins ça ne fait pas mal ! Atomic Coaster Là c'est du Senyo avec un looping et deux Corkscrew. Gling prout ! Jurassic Adventure Il s'agit d'un Indoor Coaster SBL à thème jurassique, pas si petit qu'il en avait l'air depuis l'extérieur. Sans grand intérêt mais toujours mieux que les deux précédents. Crazy Mouse Encore du SBL, cette fois-ci bien repompé sur les Wild Mouse Hershell comme il y avait à Quassy avant qu'elle ne cède sa place à Wooden Warrior. Vous me direz, pourquoi copier cette version en particulier, surtout qu'elle est totalement préhistorique par rapport à ce que peuvent faire Mack, Maurer ou Gerstlauer. Ben je sais pas, peut être est-ce le goût du défi chinois que de construire au 21ème siècle un grand huit aillant l'air d'en avoir déjà traversé trois ou quatre ! Cela dit, elle n'est pas si mauvaise que ça cette montagne russe, du moins, elle nous a bien fait marrer, tellement elle est branlante et tape-cul ! Ajouter à cela le coup du fond des wagons fait de deux planches de bois avec un gros trou entre qui permet de voir le rail ou celui des virages qui s'accompagne à chaque fois d'un énorme bang et vous obtenez le meilleur crédit du parc, ou tout du moins, le plus rigolo ! Shenzhou Coaster Après avoir bien ri, on va maintenant bien pleurer car laissez-moi vous présenter la copie chinoise du SLC Vekoma, tellement horrible qu'elle arrive à vous faire regretter les modèles originaux, même le plus désagréable d'entre eux genre celui de Movie Park Germany ! Non déjà là y a les sièges, redessinés pour s'adapter au public chinois. Autrement dit, vous êtes grands, vous serez écrasés. Et puis vas-y que l'employé vient bien appuyer comme un bourrin sur le harnais histoire que la douleur se transforme en véritable souffrance ! Enfin le pire à ce moment là, c'est que le train n'a même pas encore quitté la gare !!! Parce qu'ensuite ça part et les choses se corsent encore plus ! La première baffe arrive dès la descente mais n'est rien par rapport à celle qui vous attend dans le looping (comment est-ce possible, mystère). Ensuite, il y a ce camelback, au sommet duquel le train fait un bruit bien flippant avant de se précipiter à nouveau vers le sol en vous comprimant les vertèbres au passage d'un creux bien mal calculé. On continue avec le Sidewinder, curieusement pas trop douloureux puis le double roulement, pris avec tellement peu de vitesse qu'on entend le train tomber sur ses up-stop wheels à chaque fois qu'on passe la tête en bas. Pour conclure, une spirale inclinée n'importe comment et, alléluia, voici les freins ! Conclusion : j'ai pu dire beaucoup de mal des SLC et de beaucoup d'autres grands huit, mais ce n'est rien à côté de ce Shenzhou Coaster. Là c'est purement et simplement de la torture ! Voilà, les crédits c'est fait... Pour le reste, on n'a pas testé grand-chose si ce n'est un lamentable Dark Ride interactif où rien ne marchait, que ce soit les cibles ou les décors, de toute façon tellement moisis que le contraire nous aurait étonnés. Après le parc possède encore un très impressionnant nombre d'attractions, quasiment toutes des copies au 1:1 de modèles bien connus, que ce soit du Flat Ride, du manège aquatique ou des conneries destinées aux gamins. Allez, ça suffit comme ça, écrire autant de lignes sur le parc le plus pourri que j'ai jamais visité, c'est vraiment lui faire trop d'honneur ! On passe aux photos histoire que vous voyiez de vos yeux ce qu'on a eu à subir en vrai ! Ames sensibles, s'abstenir... |
Chapitre 7 : Happy Time 1
Parc visité : Happy Valley Beijing
A Pékin, il y a des parcs bien pourris, genre celui dont je viens de parler dans le chapitre précédent et dont je ne citerai plus le nom, d'une part parce qu'il est chiant à écrire et, d'autre part, parce qu'il ne le mérite pas ! La bonne nouvelle, c'est qu'il y a aussi du très bon dans la capitale chinoise, genre Happy Valley. Happy Valley Beijing est le second parc du genre à avoir été construit par OCT, un groupe chinois semi public, aujourd'hui plus gros opérateur du secteur dans le pays. Parmi ses autres propriétés, on peut également citer les Happy Valley de Shanghai, de Chengdu et de Shenzhen, auxquels s'ajoutent Window of the World et OCT East, toujours à Shenzhen. Ca ne s'arrête d'ailleurs pas là puisque le groupe a déjà deux autres Happy Valley en chantier, un à Wuhan prévu pour le printemps 2012 et un autre à Tianjin qui doit ouvrir un an plus tard. Ca en fait du monde, surtout quand on sait que le premier des Happy Valley (celui de Shenzhen) date seulement de 2002 !! Enfin, Shenzhen on en parlera dans quelques chapitres, revenons pour le moment à celui de Pékin, ouvert en 2006 au sud-est de la ville. Pour le moment, Happy Valley Beijing n'est accessible qu'en bus ou en taxi. Toutefois, d'ici un an, la ligne 7 du métro local sera prolongée et inclura une station pile devant l'entrée du parc. L'entrée du parc, on se trouve justement devant. Et que n'y a-t-il pas écrit sur le petit panneau à côté des caisses ? Que Jungle Racing et Harvest Time sont HS, autrement dit, pour le Mine Train et le Spinning Coaster, vous l'avez dans le cul ! Génial, 2 crédits sur 5... Bon allez, ne tirons pas trop la tronche, au moins les gros, et notamment le Flying B&M et le Launch S&S, sont ouverts ! Inutile alors d'attendre plus longtemps pour les tester ! Crystal Wing Ça c'est le Flying B&M donc, totalement noyé dans la gigantesque et sublime montagne qui abrite la cité d'Atlantis. Ok, la déco fait un peu penser à la Mysterious Island de DisneySea mais le thème est tout de même suffisamment éloigné pour que ça ne pue pas le plagiat à plein nez. Quant au grand huit, il s'agit d'un clone des Superman que l'on retrouve dans les parcs Six Flags US. Le parcours n'est pas fantastique, mais la théma tout autour apporte son petit plus, même si l'on peut regretter que le train ne rase pas plus les rochers. Côté opération, un seul train sur le parcours (le contraire aurait été étonnant). Résultat : 45 minutes de file, même si les opérateurs étaient plutôt efficaces. Extreme Rusher Plus que Crystal Wings, voilà la montagne russe qui m'intéressait le plus à Happy Valley Beijing ! Première raison : c'est un Launch Coaster à catapulte pneumatique, genre Dodonpa, Powder Keg ou feu Hypersonic XLC. Deuxième raison : c'est du S&S et ces gars-là savent vraiment créer des parcours originaux. Résultat ? La catapulte est une grosse tuerie et tout le reste qui vient derrière n'est qu'encore meilleur ! Parce que plus que la méga accélération qu'on se prend au début, le véritable génie de ce parcours, ce sont les éléments et surtout les airtimes qui les accompagnent ! Premier élément, une espèce de Top Hat vrillé dans la monté avec au sommet un de ces bons gros ejectors qui vous envoie vers le ciel avant que le train ne replonge dans un tunnel au milieu du lac. Deuxième élément, un immense fer à cheval dont le sommet est en fait un Camelback incliné à 90°. Résultat, airtime latéral pour tout le monde ! Troisième élément, une spirale montante qui se finit par un brusque coup de G négatifs en même temps que le train se rétablit, un peu à la façon d'un EGF Turn. Pour finir, le meilleur, la bosse en virage inclinée vers l'extérieur, un truc totalement illogique vu de l'extérieur mais où la combinaison improbables des airtimes verticaux et latéraux a réussi à nous surprendre à chaque tour ! Conclusion : très gros gling aaaah et meilleur grand huit du trip sans aucune hésitation ! Vraiment, y a rien à enlever à cet Extreme Rusher. Bon ok, ça vibrote un tout petit peu dans le creux après le Top Hat mais rien de bien méchant. D'ailleurs, à côté de cela les sièges sont très confortables et très ouvert. Non le seul reproche que je ferais au grand huit c'est de se trouver juste devant la montagne d'Atlantis. Avec son thème assez cheap de course de bagnoles et ses couleurs pas jojo, il fait un peu tâche. Genre il aurait été bien mieux dans le fond du parc, dans la zone Shangri La comme à Shenzhen. Enfin, ça c'est du détail esthétique, pour le reste et comme je l'ai déjà dit, ce n'est que du bon, du premier au dernier mètre du circuit !! Golden Wings in Snowfield Derrière ce nom bien tarabiscoté se cache le SLC local, un Vekoma, un vrai, quasi clone du Kumali de Flamingoland. Et là, rien à dire, on est content de retrouver l'original, surtout après avoir testé la version SBL ! En plus il passe plutôt bien, avec quasi aucune baffe si ce n'est au milieu du Cobra Roll. Un des très rares SLC que je ne qualifierais pas de gling prout ! Les crédits, c'est fait, enfin à 60%, gnark gnark gnark... On peut donc passer au reste en commençant par les Flat Rides. Au programme à Happy Valley Beijing, un Space Shot et une Turbo Drop S&S, un Top Spin très bien intégré dans un décor de Cheval de Troie, un toujours très stimulant Giant Frisbee Huss et encore quelques autres merdes italiennes genre Disk'O, Energy Storm et compagnie. Côté Water Rides, y en a qu'un seul mais je vous rassure, il rince pour deux, voire même pour trois ! Il s'agit en effet d'un Shoot the Chute particulièrement gigantesque, avec deux descentes extrêmement humides qui ne vous laisserons pas grand-chose de sec, même habillé d'un poncho ! D'ailleurs, même si cela arrive, des jets bien vicieux et bien puissants actionnés par des visiteurs sadiques se chargeront de finir le travail en fin de circuit ! Quant au reste des attractions, rien de bien révolutionnaire. Pas de Dark Rides comme à Shanghai ou à Shenzhen, à la place une grosse dose de Kiddie Rides et aussi une Flying Island Vekoma pour voir tout ce joli parc d'en haut. Il est donc temps de conclure sur cet Happy Valley version pékinoise. Des trois que l'on a visités durant ce trip, c'est celui que l'on a préféré. Même si le niveau global des décors n'est pas aussi bon qu'à Shenzhen et même si les attractions sont moins démentielles qu'à Shanghai, ce Happy Valley Beijing est celui qui fait la meilleure synthèse entre manèges et déco. Côté manèges justement, la palme revient sans hésitation à Extreme Rusher, suivi un peu plus loin par le Flying, le Giant Frisbee et le Shoot the Chute, et puis aussi par le SLC, un des très très très rare à m'avoir laissé un bon souvenir ! Ensuite pour ce qui est de la déco, il y a du très réussi genre les quartiers Atlantis, Maya et Shangri La, mais aussi du vraiment cheap comme la partie autour d'Extreme Rusher, la cité grecque ou la zone enfants où le repompage bien visible du film 1001 Pattes n'est pas sauvé par la très pauvre qualité des enrochements artificiels. Au final, je dirais qu'il y a tout de même plus de positif que de négatif côté théma, car si la déco dans les quartiers thématiques est parfois un peu cheap, le parc a aussi comme gros avantage d'être très grand, très vert et muni de nombreux points d'eau. On finit avec les opérations. Comme d'hab', très peu de trains, bateaux et autres sur les circuits mais au moins les employés ne trainaient pas à les charger ! Chose assez étrange également, si le matin on a eu droit à un gros débarquement de scolaires, passé 14 heures, ils avaient tous disparu et on a donc pu s'enchaîner les tours d'Extreme Rusher, encore et encore ! Au final, vous l'aurez compris, s'il y a un parc à voir à Pékin, ce n'est pas Beijing Shit-merde-machin-chose mais bien Happy Valley ! De toute façon, rien qu'Extreme Rusher vaut largement les à peine 180RMB (à peine 20EUR !!!) demandés à l'entrée ! |
Livre 3 : Shanghai
Chapitre 8 : The Shan-guys
Parc visité : -
Après Pékin, place à Shanghai, la capitale économique du pays et aussi la ville la plus peuplée du pays (23 millions d'habitants officiellement, sans doute plutôt 30 officieusement). La première chose qui frappe à Shanghai... c'est que l'on voit le ciel ! Et, autant en été la ville peut vite devenir insupportable du fait de la très grande humidité, autant en automne, c'était nickel, avec un beau soleil et 20 à 25° au thermomètre ! Autre grosse différence entre Shanghai et Pékin, le niveau de développement. A Pékin on se croirait presque dans un pays du tiers monde, alors qu'à Shanghai, on a l'impression d'être à Tokyo ou à Séoul. Il y a des malls partout, des buildings qui poussent à chaque coin de rue, des restos et des bars à n'en plus finir, bref, c'est une ville qui grouille mais aussi qui vit et dans laquelle il est donc bien plus agréable de se promener qu'à Pékin ! Parmi les sites à voir, il y a notamment l'impressionnant quartier des affaires de Pudong, sorti de terre il y a à peine une quinzaine d'années et qui doit compter aujourd'hui plus de tours que la Défense ! Juste en face se trouvent le Bund et East Nanjing Road. Le premier est une promenade au bord du fleuve Huangpu et la seconde l'artère la plus commerçante de la ville (en même temps qu'une des très rares grandes rues piétonne). Dans les deux cas, on y retrouve tout le passé colonial de Shanghai, à travers de très nombreux bâtiments en pierre d'inspiration occidentale, construits au 19ème siècle par les compagnies européennes et américaines qui avaient ici leur siège asiatique. Autre curiosité à voir à Shanghai : le site de l'expo universelle. Enfin, ex expo, parce que là, il n'en reste plus grand-chose si ce n'est un gigantesque terrain vague au milieu duquel subsistent encore quelques pavillons comme celui de la Chine ou de l'Arabie Saoudite (dans lequel on peut découvrir une des plus grandes projections sur voûte au monde). Paraît que pour la suite, il est prévu de transformer tout cela en une espèce de mélange des logements de haut standing et de sites d'activités sportives et culturelles. Au rythme où vont les choses en Chine, m'étonnerait en tout cas que le site reste inoccupé bien longtemps… Pour finir avec les choses que l'on a vu à Shanghai, il y a l'ancien quartier français, aujourd'hui complètement restructuré et transformé en un des endroits les plus à la mode de de la ville, où boutiques de luxe alternent avec bars et boites branchées. Dans un autre genre, il y a aussi Yuyuan Garden, un des très rares endroits de shanghai où vous pourrez voir des pagodes et avoir un petit peu l'impression d'être encore en Chine. Le hic, c'est que, si tous les bâtiments ont été rénovés, par la même occasion s'y sont installés tout un tas de boutiques attrape-touristes et de fast-food made in America. Du coup, adieu le charme pittoresque qu'auraient pu avoir les lieux… Enfin, quoiqu'il en soit, Shanghai est une ville qui nous a vraiment plu, plus que Hong Kong, Séoul et toutes les autres que l'on a visitées durant ce trip ! C'est grand, vivant, il y a énormément de choses à voir et à faire et en plus Disney va très prochainement s'y installer ! Ça ne fera alors qu'une raison de plus pour découvrir ce qui est sans doute une des villes les plus dynamiques d'Asie ! |
Chapitre 9 : Happy Time 2
Parc visité : Happy Valley Shanghai
Après Happy Valley Beijing, place à la version de Shanghai que j'avais déjà visitée en 2010. Je ne vais donc pas vous refaire un énorme pavé sur le sujet, vous n'avez qu'à vous reporter au » Focus que j'avais écrit dessus pour la description en détail. Là je vais juste me contenter de quelques remarques vite fait bien fait ! D'abord les crédits... Ben ce sont les mêmes que la dernière fois, avec toujours une préférence pour le Mega Lite Intamin, suivi par le monstrueux Dive Coaster, clone du Sheikra de Busch Gardens Tampa. Concernant le Wooden, hélas il a un peu vieilli en un an et on sent à présent quelques vibrations pas bien agréables dans les premiers creux, ce qui n'était pas le cas lors de ma première visite. Alala, les chinois et la maintenance... A côté de cela, il y avait aussi une nouveauté à Happy Valley Shanghai : Soaring Dragon. L'attraction se trouve juste à l'entrée du parc en consiste en une plus ou moins copie du Soarin' Disney, construit ici par Huss. Si l'on retrouve l'énorme écran hémisphérique, au niveau des sièges, c'est un peu différent. Sur Soaring Dragon, il y a trois grand bras comprenant chacun trois rangées de cinq sièges de part et d'autre. Une fois assis et sécurisé, la lumière s'éteint et les bras se lèvent vers l'écran (sur le même principe qu'une Enterprise) afin de positionner les passagers à la verticale sur trois niveaux. Au final, le film est assez sympa (c'est un survol des grands monuments chinois en compagnie d'un dragon) mais en revanche, ça pêche pas mal au niveau de la machinerie. Déjà, le fait que l'axe des bras se trouve juste devant l'écran fait que l'on est beaucoup moins à l'intérieur de celui-ci que sur Soarin'. Autre défaut de l'attraction, on sent beaucoup trop la mécanique ! Les sièges vibrent quasi à chaque mouvement, ça saccade sans arrêt, bref, on ne retrouve pas du tout cette fluidité que l'on a chez Mickey et du coup, adieu la sensation de planer ! Verdict, ça ne vaut pas (et de loin) la version originale ! Voilà, rien d'autre à ajouter sur le parc ni à la conclusion que j'avais faite l'an passé. Pour ce qui est des manèges à sensations, Happy Valley Shanghai est peut être ce qui se fait de mieux en Chine. ! En même temps, c'est pas trop difficile quand sont réunis dans un même parc un Mega Lite et un Mine Train Intamin, un Dive Coaster, un Wooden, un Gyro Swing et deux ou trois autres bestioles tout aussi sympathiques. Après, rayon déco, c'est déjà moins ça, surtout si on compare avec les homologues de Pékin et Shenzhen, mais au moins le parc est grand, vert et donc plutôt agréable. Bref, à ne pas rater si vous venez à passer par Shanghai ! |
Chapitre 10 : Jin Giant
Parc visité : Jin Jiang Action Park
Après Happy Valley, Jin Jiang Action Park est l'autre « gros » parc de Shanghai. Je mets gros entre guillemets parce qu'en fait le parc n'est pas bien grand. Néanmoins, il possède tout de même cinq crédits, on ne pouvait donc pas passer à côté, surtout que dans le lot se trouvait un tout nouveau et tout beau Giant Inverted Boomerang ! Pour ce qui est de l'accès à Jin Jiang, c'est très facile, le parc se trouve à une dizaine de minutes de métro du stade de Shanghai, à proximité d'un énorme interchangeur d'autoroutes. Certes, esthétiquement, ce n'est pas fantastique, mais au moins ça évite que les riverains ne râlent lorsque le parc construit une nouvelle attraction bien bruyante vu que côté nuisances sonores, ils sont déjà bien servis ! Sinon quoi d'autre à dire avant de se lancer dans les attractions ? Ah ben que Jin Jiang est paraît-il le plus vieux parc de Chine. Ok, il a ouvert en 1984, ce qui est loin d'un Bakken (1583) ou Tivoli Gardens (1843), il n'empêche, pour la Chine où la plupart des parcs datent d'après l'an 2000, celui-ci fait figure d'ancêtre ! Voilà, tout est dit, on peut se lancer dans les crédits ! Giant Inverted Boomerang Il aura fallu attendre 10 ans pour que Vekoma réussisse à vendre un nouveau Giant Inverted Boomerang. Très sincèrement, après tous les déboires qu'ont eus les modèles américains, je ne croyais pas en voir apparaître un autre de si tôt. Eh ben si, et c'est à Jin Jiang que ça s'est produit. Niveau circuit, train et compagnie, aucune différence par rapport aux anciennes versions, la seule grosse modif se trouve en fait au niveau des moteurs des lifts. Mais bon, ça on s'en fiche un peu et que tout soit identique, ce n'est pas grave vu que l'original était très bien ! Et donc là c'est pareil, ça passe comme une lettre à la poste, avec une grosse rasade de G du temps qu'on y est ! Moto Coaster Moto Coaster, qu'est-ce que cela peut bien être, je vous le donne en mille... Ah oui, un MotoCoaster Zamperla ! Toujours aussi sympa ces petites bestioles, un peu court certes mais plutôt pêchu, avec de nombreux changements de direction et un confort tout à fait honorable ! Spinning Coaster Toujours pas de piège dans le nom, il s'agit là d'un Spinning Coaster de chez Golden Horse, clone au centimètre près du Compact Spinning Coaster de Maurer. Roller Coaster Tiens, un nom très générique pour un grand huit un peu plus inédit : un Shuttle Coaster Senyo avec gare surélevée et looping avant / arrière. Pour ceux qui s'en rappellent (le contraire serait inacceptable), on avait déjà testé la chose au Japon à Mitsui Greenland et on en était ressorti plutôt en morceaux que ravis ! Bonne nouvelle, à Jin Jiang, même si ça n'a rien d'extraordinaire, au moins ça ne fait pas mal partout ! Karst Cave Coaster Oooh, un crédit avec un nom inédit, incroyable ! Bon après le grand huit, lui, l'est déjà moins. Il s'agit d'un Powered Coaster Zamperla planqué dans un hangar thématisé caverne. La déco n'est pas trop mal, le parcours limite stimulant, en somme, dans le genre, ce Karst Cave Coaster s'en tire pas trop mal ! Un, deux, trois, quatre, cinq, c'est bon, tous les crédits sont glingés, youpi !! Non parce que ce n'est pas dans tous les parcs qu'on a pu faire ça ! On va donc passer au reste... Ah oui mais en fait, on n'a rien fait d'autre que les crédits. Heureusement que j'avais été un peu plus assidu lors de ma visite en 2010 ! Je peux donc vous dire que la copie locale de Small World est étonnamment réussie, que le Raft n'a pas grand intérêt (même si la théma est assez bien faite) et que la grande roue était déjà fermée, chose qui fut aussi le cas cette fois-ci ! Après, pas testé, on a pêle-mêle un petit Flume, un Discovery Zamperla, une tour pas S&S et un Disk'O pas Zamperla mais qui y ressemblent beaucoup ainsi que tout le bataillon habituel de manèges pour mômes. En conclusion Jin Jiang est certes un petit parc, mais dans le genre, il ne s'en sort pas trop mal, surtout vu son âge ! En effet, aussi bien les bâtiments que les espaces verts sont dans l'ensemble bien entretenus. Et puis côté manèges, y a quelques chouettes machines comme le Giant Inverted Boomerang ou le Moto Coaster, bref de quoi passer quelques heures entre deux visites culturelles à Shanghai ! |
Livre 4 : Suzhou
Chapitre 11 : Les dessous de Suzhou
Quatrième livre et quatrième étape de ce trip avec Suzhou, une ville d'un peu plus de 2 millions d'habitants (autant dire un hameau à l'échelle de la Chine) située à une grosse demie heure de TGV au nord ouest de Shanghai.
Si côté parcs, on ne peut pas dire qu'on y ait découvert grand-chose de fantastique, Suzhou vaut tout de même la visite pour son centre historique. On y trouve de nombreux canaux, d'où le surnom de Venise jaune (la ville est d'ailleurs jumelée avec la cité des doges), ainsi que plusieurs grands et très beaux jardins classés au patrimoine mondial de l'UNESCO et le stock habituels de temples et de pagodes. |
Chapitre 12 : Suzhou Amusement LandS
Parcs visités : Giant Wheel Park, Suzhou Amusement Land
Suzhou, en plus de ses jardins, temples et canaux dont je vous ai parlé dans le chapitre précédent, possèdent également deux parcs d'attractions : Giant Wheel Park et Suzhou Amusement Land. Giant Wheel Park Ce premier parc se trouve à l'est du centre de Suzhou, au bord du lac Jinjihu, où la ville est en train de considérablement se développer à coup de malls, palais des congrès et centres culturels. Son nom ensuite est très simple à expliquer : Giant Wheel Park possède une immense grande roue de 125 mètres de hauteur (4ème place mondiale à l'heure où j'écris ces lignes). Celle-ci est signée Nauta Bussink et vous propose une ballade d'une demie heure que je déconseillerais aux personnes souffrant de vertige… A côté de cela, pas beaucoup d'autres attractions à se mettre sous la dent. Faut dire que le parc est tout riquiqui ! Faudra donc se contenter d'un carrousel, de chaises volantes, d'un Disk'O, d'une piste de karts, d'un ciné 4D et d'un crédit. Notez toutefois que le crédit en question, ce n'est pas n'importe quel grand huit. Pour le coup, les patrons de Giant Wheel Park ont su faire preuve d'originalité (ce qui n'a pas l'air d'être beaucoup de mise en Chine) et ont acheté à Vekoma le seul et unique modèle actuellement en fonctionnement de Stingray. C'est quoi ça, la raie de Sting ? Vous n'y êtes pas. Le Stingray est un Flying Coaster ultra compact avec des éléments bien inédits pour ce type de grand huit, genre un lift vertical, une descente inclinée à 70° ou un looping pris par l'extérieur. De dehors, ça fait un peu penser à un El Loco en mode Flying mais une fois les fesses dessus, ça donne quoi ? Pour ce qui est sièges, rien à redire, Vekoma a laissé tomber le principe de vestes souples en deux parties bien compliquées à enfiler au profit de harnais très proches de ce que fait B&M, avec lap bar et gilet ainsi qu'un système de retenu au niveaux des jambes qui se referme en même temps que le reste. Côté circuit ensuite, le lift à la verticale est vraiment rigolo, idem pour la descente extrêmement raide qui suit derrière. Pour le reste, c'est hélas moins réussi... Pas que les éléments soient mauvais, juste qu'ils sont trop serrés et que, du coup, le train a du mal à les négocier en douceur. Au final, on n'a pas du tout cette sensation de planer si géniale qu'offrent les bons Flying comme Air, Manta ou les autres modèles Vekoma. Là ça ressemble plus à un Volare, avec toutefois (et heureusement) plus de confort au niveau des sièges. Voilà, pas grand-chose à ajouter sur Giant Wheel Park. Comme vous pouvez l'imaginer, ce n'est pas le genre de parc dans lequel on reste des heures et des heures, là en même pas 60 minutes on avait fait le tour et encore, c'est parce qu'on en avait passé la moitié dans la grande roue. Sinon le parc est propre et bien entretenu, rien à redire là-dessus. Donc si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas à faire un saut mais n'en attendez pas trop, voire un peu moins que ça... Suzhou Amusement Land Après avoir traversé tout Suzhou d'est en ouest, nous voici devant les grilles du deuxième parc d'attractions du coin : Suzhou Amusement Land. Là c'est déjà beaucoup plus grand que Giant Wheel Park et le site est également très joli, avec un lac au centre et une petite colline en arrière plan pour fermer la vue. Côté attractions, rien de bien folichon mais tout de même quatre crédits à glinger... enfin, en théorie ! Space Adventure Fermé, ça commence bien ! En fait, le grand huit, initialement indoor, était en train d'être reconstruit en extérieur lors de notre visite. Au programme, Zyklon de chez Pinfari ou SDC, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'on n'a pas raté grand-chose ! Suspended Looping Coaster Un SLC avec un parcours custom, c' est plutôt rare. A bien y regarder, c'est en fait plus ou moins le même circuit que la version avec spirale finale (comme Blue Tornado à Gardaland) mais avec une organisation légèrement différente. Après, pas trop de surprise : ça tape à peu près partout et c'est donc aussi désagréable que la plupart des autres modèles de SLC. Dommage car pour ce qui est de l'intégration, c'est très chouette, avec un beau positionnement au bord du lac et même un petit tunnel dans le caillou en fin de parcours. Small Whirlwind Coaster Le Junior Coaster du coin, fabriqué par Golden Horse mais avec un très gros goût de Tivoli Zierer. Pour le coup, on n'a pas senti de différence entre l'original et la copie… Max Speed On finit avec Max Speed, une copie signée SBL du Shuttle Coaster Senyo qu'on avait croisé à Jin Jiang. Et là, comment vous dire... je crois que je n'avais jamais autant flippé dans un grand huit ! Au départ, tout va bien : on embarque dans des trains à peu près aussi inconfortables que ceux de la version nippone, ça monte en avant sur le lift, puis repart en arrière, on traverse la gare suivie du looping où l'on fait bien tasser les vertèbres au passage. Enfin voici la rampe inclinée en bout du parcours. Le train repart donc ensuite en avant et, lorsqu'on arrive à nouveau au sommet du looping, énorme bruit métallique, ralentissement très brutal et cette impression fugitive mais qu'on ne peut ignorer que le wagon commence à tomber. Ça y est, on est en train de vivre nos dernières secondes de parkfan... Molière sera mort sur scène et nous sur un vieux grand huit chinois pourri ! Vu que vous êtes en train de lire ces lignes, vous devinez qu'on n'y est en fait pas resté. Pire que ça, le bruit est normal. Enfin normal, on se comprend, il se répète à chaque tour mais, comme on n'avait pas vu tourner le grand huit avant de monter dessus, on s'est bien fait avoir ! Je pense que l'explication est à chercher du côté des roues retenant les wagons par le dessous. Il doit y avoir un tel jeu entre elles et le rail que, lorsque le train repasse dans le looping à faible vitesse, les wagons tombent dessus d'une hauteur suffisante pour provoquer ce grand bang et cette sensation de chute. Je ne suis pas sûr qu'à la longue ce soit très bon pour la mécanique tout ça... Ok, les grands huit, on en a fait le tour, et c'est peut être pas plus mal comme ça ! Pour le reste, y a quoi ? Beaucoup de vieilleries pas très aguichantes... et puis surtout, une politique bien débile d'opération : pour qu'un manège fonctionne, il faut qu'il soit au moins plein aux trois quart et en plus, ce n'est qu'un départ toutes les 10 voire 15 minutes. Bien entendu, si vous êtes au complet avant ce délai, faudra attendre en comptant les mouches ! Du coup, vous imaginez bien qu'il n'est pas très motivant de faire les attractions, sauf si vous passez devant et qu'elles sont sur le point d'être lancées ! On s'est donc contenté d'un tour sur la Flying Island locale ainsi que d'un autre sur une bien infâme copie de Small World, où aucune des poupées ne bougeaient. Je ne vous raconte pas l'ambiance à l'intérieur, c'était à croire que toutes les marionnettes allaient soudain prendre vie et nous sauter dessus ! Verdict sur Suzhou Amusement Land ? A votre avis ? Ben c'était nul... Les attractions sont risibles quand elles ne vous donnent pas l'impression de vivre vos derniers instants, les opérations sont lamentables et pour ne rien arranger, le parc est terriblement vieillot avec des décors qui partent à peu près tous en cacahuète. Ce n'est pas Bejing Shijingshan, mais on s'en rapproche dangereusement ! |
Chapitre 13 : C'est pas du jeu (vidéo) !
Parcs visités : Joyland
On quitte Suzhou direction le nord et la ville de Changzhou, à proximité de laquelle se trouve les deux parcs que je vais développer dans ce chapitre et le suivant : World Joyland et China Dinosaurs Park. Si on n'a vraiment pas eu à se plaindre de la météo de tout le séjour, cette journée fut l'exception confirmant la règle : ciel très bas et totalement bouché, pluie, bref, pas tout à fait le temps idéal pour la visite de parcs d'attractions... Enfin, faudra bien faire avec donc allons-y avec, pour commencer, World Joyland. World Joyland, je pense qu'il y en tout de même un ou deux d'entres vous qui ont entendu parler : il s'agit d'un tout nouveau parc (ouvert en mai 2011) sur le thème des jeux vidéos, avec une déco inspirée des jeux de l'éditeur Blizzard genre Starcraft ou Wolrd of Warcraft, avec pas mal d'emprunts également à Islands of Adventure. Bien sûr, qui dit « inspiration » en Chine veut plutôt dire copie intégrale. D'ailleurs, tout cela n'a guère plu à Blizzard qui a sorti l'artillerie lourde et les avocats au moment de l'inauguration du parc, forçant celui-ci à renommer en catastrophe la plupart de ses zones et de ses attractions ! Je vous jure... C'est donc sous une petite pluie que nous arrivons devant les grilles du parc. Le parking est totalement désert, c'est à se demander si c'est bien ouvert (non parce qu'on a déjà eu le coup à Parque de Atracciones). Ouf, ça l'est, en avant pour la visite ! On rentre dans World Joyland par une Main Street qui fait plus que rappeler le Port of Entry d'Islands of Adventure. D'ailleurs, la ressemblance ne s'arrête pas là puisqu'une fois arrivé au bout se trouve un grand lac central et, sur la droite, une zone pour enfant copiée collée de Seuss Landing ! Bon nous, on est des fous et on prend à gauche, direction la zone Terrain of Magic... Première attraction sur laquelle on tombe : Fantasia Atlas. C'est quoi ce truc ? Ben j'en sais fichtrement rien... De l'extérieur le bâtiment est bien moche, avec, dépassant au sommet, une structure géodésique façon Spaceship Earth (ou Eurosat pour les fans de l'autre souris). Quant à l'intérieur, il a un look très spatioport des années 80, pas forcément moche mais par contre bien ringard. Vu qu'on doit avoir l'air totalement perdu, une opératrice vient nous chercher et nous demande de la suivre dans une succession de rampes qui nous mène rapidement au sommet du bâtiment. Après quelques minutes d'attente et une vidéo de mise en garde à se pisser dessus (cf. les photos 13 et 14 ci-dessous), une porte s'ouvre et révèle un couloir sur le côté gauche duquel sont placées trois rangées de sièges de 8 places. Aaaah, mais ce ne serait pas un Soarin' avec embarquement par niveau ?! Et ben si ! En effet, une fois installés, le côté droit du couloir s'ouvre et les 3 modules de sièges avancent vers l'immense écran hémisphérique situé juste derrière. Pour le coup, ça c'est une excellente idée, ça permet de garder l'effet de surprise, au contraire de la version Disney ou de celle de Huss testée quelques jours auparavant à Happy Valley Shanghai. Bon et ensuite, ça donne quoi. Côté mouvement des sièges, ça peut aller, ce n'est pas aussi fluide que chez Mickey mais ça n'a pas non plus la tremblante comme le modèle Huss ! Non, le problème sur cette version vient plutôt du film, d'une qualité tout simplement immonde, comme s'il était diffusé par un vidéoprojecteur racheté après avoir déjà servi 15 ans au Futuroscope, sans jamais avoir été nettoyé ! Pour un parc ouvert depuis à peine 6 mois et qui en plus revendique clairement une orientation vers les nouvelles technologies audiovisuelles, ça fait vraiment mauvais genre ! Dommage parce qu'à côté de cela, la mise en ambiance, elle, était réussie ! On continue notre visite de Terrain of Magic avec un gros bâtiment noyé dans le faux rocher et qui abrite Path of Warcraft, un Dark Ride 4D, sans doute bien cheap mais ça, on n'a pas pu le vérifier vu que l'attraction est restée porte close toute la durée de notre visite, sans que l'on ne sache jamais pourquoi, surtout que d'après le panneau situé juste devant, elle était sensée être ouverte... Dernière attraction du coin : Beast Bloody Journey. Derrière ce nom bien étrange et belliqueux se cache en fait le Shoot the Chute du coin. Le parcours est à peu près le même que sur tous les autres que l'on a pus essayer en Chine avec donc une seule mais néanmoins bien haute descente et, heureusement, personne aux canons à eau payants pour parfaire notre trempage ! Quartier suivant : Universe of Starship. Après l'heroic fantasy de Terrain of Magic, place au futur à la sauce Protoss de Starcraft. Autant la zone précédente était plutôt réussie, autant là c'est assez horrible. Faut dire que le béton sculpté aspect lisse et métallisé, c'est pas évident à rendre et, apparemment, ceux qui s'en sont chargés n'étaient pas des maîtres et la matière… Ok donc la déco est moche, mais niveau attraction ça donne quoi ? Un drame ! Comment ça, elles sont nulles ? Non, pire que ça, le Flying B&M, avec sa descente droite bien haute, son Zero G Roll et demi hyper sexy, son looping par l'intérieur, bref le Flying B&M qui ne ressemble à aucun autre Flying B&M : il est fermé ! Hein, quoi, comment ?? Mais, c'est un drame ça ! C'est bien ce que je dis. Et au passage, ça me rappelle un douloureux précédent à Parque Espana avec Pyrénées… Allez, essayons de garder le moral (ça va être dur) et voyons ce qu'il y a d'autre à se mettre sous la dent ! Tout d'abord une double tour S&S, avec mode Space Shot et Turbo Drop. Ensuite, un ciné 4D de chez Triotech, avec les mêmes sièges que le Dragon Ride de Vulcania. Et puis aussi une autre attraction fermée : Flying Jurassic. Qu'est-ce que c'est encore que ça ? D'après ce que j'ai pu en comprendre, c'est un dôme de projection qui semble reprendre le système développé par Falcon's Treehouse pour Dragons Treasure au casino City of Dreams à Macao. Pour le reste, on n'en saura pas plus ! On passe donc à la zone suivante : World of Legend. Après Warcraft puis Starcraft, c'est maintenant au Seigneurs des Anneaux de servir de puits à copies. Et puis c'est aussi au tour du deuxième crédit fermé de pointer le bout de son nez, en la personne de Mystery in Clouds, le Sky Loop Maurer local. Sur trois grand huit initialement prévus pour ce parc, on n'en fera donc qu'un seul, qui se trouve d'ailleurs juste à côté et qui consiste en un clone Golden Horse du Mine Train Vekoma modèle Calamity Mine. Après la catastrophique copie du SLC, j'avoue qu'on avait un peu peur de monter dessus. Mais non, ça va, c'est un peu plus branlant que l'original mais au moins on n'en ressort pas avec des bleus partout ! Autre attraction du coin : Paradise Helm, un Raft Ride, lui aussi signé Golden Horse et possédant exactement le même circuit (peu intéressant) que son homologue de Happy Valley Shanghai. On finit avec Ghost Hunting, un Walk Through à pied en réalité augmentée, avec un principe librement (dans le sens de gratuitement) inspiré du Video Gun de Total Immersion. En gros, on vous met un PC dans un sac sur le dos et on vous donne un casque audio et un fusil avec, monté dessus, une caméra et un petit écran LCD. L'objectif ensuite est de tuer les fantômes qui apparaissent sur votre écran tout au long du parcours. Sur le papier c'est assez fun, dans la réalité ça l'est aussi (en plus d'être bien sanguinolent), enfin du temps que tout fonctionne. Car entre les casques audio HS, l'écran qui fait des siennes, j'en passe et des meilleures, aucun de nous quatre n'a pu faire le parcours en entier sans rencontrer de problèmes techniques ! Rappelez-moi depuis quand il est ouvert ce parc... Ah oui, six mois ! Tiens d'ailleurs, ça me fait penser qu'il y a encore une attraction de World of Legend dont je ne vous ai pas parlé : Ice World Realm. Il s'agit d'un spectacle utilisant la technique du théâtre optique, comme le préshow de la Mad House de Phantasialand ou de celle du Parc Astérix. Sauf que voilà, là encore, c'est en panne, pas ouvert ou je ne sais quoi... En même temps, si c'est du même niveau que celui qui se trouve à Happy Valley Shanghai, on n'a pas loupé grand-chose ! On enchaîne avec le dernier quartier thématique de World Joyland : Mole's World. Bon là, autant carrément dire Seuss Landing tant la zone est une copie 1:1 de celle d'Islands of Adventure ! Y a tout : le carrousel tarabiscoté, le manège des poissons volants, le monorail et même le labyrinthe et la tente du cirque. Seule originalité, la présence d'un théâtre interactif (vous vous rappelez, le Ciné Jeu au Futuroscope)... pas ouvert pour le visiteur ! Voilà, on a fait le tour, et un gros pavé pour vous décrire tout ça ! Verdict sur World Joyland ? Très mitigé. Outre le fait qu'on n'a pas trop digéré le coup du Flying B&M fermé, y a quand même de l'abus sur le nombre de manèges en rade : avec le Dark Ride 4D, le dôme de projection, le Sky Loop, ça fait quatre attractions majeures, auxquelles s'ajoutent le théâtre optique et le ciné interactif de la zone enfants. Je me répète peut-être mais, pour un parc ouvert depuis même pas un an, c'est tout à fait inadmissible ! Les manèges que l'on a pu tester étaient quant à eux pas trop mal sans jamais être exceptionnel, avec, là encore, pas mal de problèmes techniques franchement limites, que ce soit le film dégueulasse du Soarin' ou les Video Guns de Ghost Hunting qui marchaient à moitié. Ensuite côté déco, si l'on fait abstraction du « vas-y que je copie tout à tout va », d'un côté y a du plutôt pas mal, à savoir l'entrée et les zones World of Legend et Terrain of Magic, mais de l'autre, y a aussi du bien affreux avec Universe of Starship, Mole's World mais également cet espèce de château aux couleurs criardes qui trône sur le lac et dont la silhouette est pourtant plutôt sympathique. Au final, pas franchement emballé par ce World Joyland. Peut-être qu'avec toutes les attractions ouvertes et un peu de soleil, ça serait mieux passé... Et encore, le parc suinte tellement le plagiat que l'on finit par s'y sentir mal à l'aise. Dommage parce que visiblement il y avait du budget mais faut croire que tout cet argent n'a pas suffit pour acheter un peu de créativité ! |
Chapitre 14 : JuraChine Park
Parc visité : China Dinosaurs Park
Changement de chapitre, changement de parc mais pas changement de jour. Il ne fait donc toujours pas beau mais au moins la pluie a cessé alors que nous arrivons devant les grilles de China Dinosaurs Park, situé à une petite heure de route de World Joyland. Le thème ici ce sont, sans surprise, les dinosaures, que l'on retrouve sur à peu près toutes les attractions locales mais aussi dans un grand musée situé au centre du parc et je dois dire, assez bien fichu ! Ce qui est moins bien par contre, c'est la politique locale d'opération des attractions : rien de ce qui est en extérieur ne fonctionne à cause de la pluie ! Y en a pas qui auraient été prendre des cours du soir à Cedar Point dans le coin ? Non mais en plus, il ne pleut plus là ! Peu importe, c'est tout de même fermé ! Génial… Du coup, ça nous fera un Spinning Golden Horse non glingé de plus (le troisième seulement) et pour ce qui est du 4th Dimension S&S, il a beau toujours être indiqué comme ouvrant en novembre 2011 sur les panneaux entourant son chantier, en réalité ce ne sera le cas qu'en mai 2012. Reste donc plus que Pterosaur Shuttle, un MotoCoaster Zamperla qui a la double particularité d'être à la fois indoor et de ne pas posséder de catapulte mais un lift à pneus. Mis à part ces petites singularités, rien de bien nouveau, ça passe plutôt bien et sans à-coup mais il est un peu regrettable que le parcours ne se compose presque qu'uniquement de spirales, au détriment des nombreux changements de direction qui font le charme du modèle standard. Côté crédits, on s'arrête donc là. Et pour le reste, qu'est-ce que l'on a testé ? Ben le Flume, seule manège en extérieur ouvert. En même temps, une grosse partie du circuit est en intérieur, dans le bâtiment du musée donc ça a dû faire la différence. Pour ce qui est de l'attraction en elle-même, c'est long, bien décoré, et ça se finit par une belle grande descente, que demander de plus ? Ah oui, un peu de soleil… Sinon, quoi d'autre ? Un ciné interactif Alterface, en 3D s'il vous plaît, avec la V2 du film Desperado ainsi qu'une espèce de Walk Through horrifique pas spécialement effrayant mais bien mieux fait que les autres qu'on avait pu croisés en Chine ou au Japon. Et puis voilà, c'est tout ! Quoi, déjà ? Ouep mais allez, je vais quand même vous faire vite fait la liste des attractions qu'on a ratées mais qu'on aurait mine de rien bien aimé tester (ou pas dans certains cas) : Giant Discovery, Disk'O Coaster et Suspended Windshear, tous trois de chez Zamperla, Top Scan, tour S&S, King Kong et, last but not least, un Shoot the Chute Intamin avec lift vertical comme à Etnaland. Pour le coup, je ne savais même pas que China Dinosaurs Park en possédait un, tout comme je ne savais également pas que le parc avait une partie aquatique avec un Abyss et un Family Boomerango de chez WhiteWater. Cette fois-ci, je crois que j'ai tout dit. Conclusion ? Vous voulez m'entendre râler pendant des lignes et des lignes sur le fait qu'il est complètement débile de ne pas faire tourner des manèges sous la pluie (surtout quand en plus il ne pleut pas) ? Reportez-vous aux trip-reports de Cedar Point ! Ensuite, que voulez-vous que je vous dise sur China Dinosaurs Park, on n'a pas testé les trois quarts des attractions. Ok, celles qu'on a pu faire étaient assez sympathiques, mais de là à pouvoir en déduire quoi que ce soit sur l'ensemble du parc... Donc on va juste dire que côté déco, c'est pas fantastique, un brin vieillot dans le style, mais néanmoins bien entretenu, c'est déjà ça. Pour le reste, faudra qu'on revienne, sans doute pas tout de suite mais sans doute un jour quand même, histoire de faire ce 4th Dimension et aussi parce que le parc a un sacré plan de développement pour les cinq prochaines années, avec nouvelles zones, nouveaux crédits, etc. D'un autre côté, si c'est pour tout fermer à la moindre goutte… |
Livre 5 : Shenzhen
Chapitre 15 : Knight Fever
Parc visité : OCT East
Nouveau livre, nouveau point de chute avec, cette fois-ci, Shenzhen. La ville, située juste en face de Hong Kong, ne présente aucune curiosités touristiques particulières, c'est plutôt un gros port industriel pas spécialement passionnant... Par contre, ya du parc dans le coin puisque Shenzhen est LA ville d'OCT, qui y possède pas moins de trois sites : Happy Valley, Window of the World et celui qui va nous intéresser pour ce chapitre : OCT East. OCT East se trouve à environ une demi-heure de route au nord du centre ville de Shenzhen. C'est un parc très différent de ce dont on a l'habitude puisqu'ici les attractions sont relativement peu nombreuses. Cela est toutefois compensé par une taille et une situation rarement vu dans un parc d'attractions, grâce à un site naturel exceptionnel, avec des variations d'altitude qui doivent atteindre près de 500 mètres entre les points les plus hauts et les plus bas ! En fait, plutôt que de parler de parc d'attractions, je pense que le terme resort est plus approprié à OCT East ! Car en plus des manèges, le parc possède aussi une demi-douzaine d'hôtels, un parc aquatique, un golf et même un temple, construit au sommet d'une colline. L'ensemble est absolument gigantesque : 9km², soit seulement un peu plus de 2km² de moins que tout Disney World ! Niveau géographie, OCT East s'organise en deux grandes zones. Vous avez tout d'abord Ecoventure Valley (parfois également appelé Knight Valley), qui couvre la colline donnant sur la baie et comporte la majorité des manèges du coin. Une fois passés derrière la colline, vous arrivez à Tea Stream Resort Valley où sont situés la plupart des hôtels ainsi que tout un ensemble de jardins à thème. L'ensemble est relié par tout un réseau de trains, funiculaires et télécabines assez bien fichu, qui demande néanmoins pas mal de temps pour passer d'un endroit à l'autre. A noter que le parc propose deux formules tarifaires : soit uniquement Ecoventure, soit Ecoventure + Tea Stream Resort. Tant qu'à être là, vous imaginez bien qu'on a fait les deux, même si au final ça a parfois été un peu la course ! Voilà, je crois que j'ai tout dit pour cette intro, place maintenant à la visite ! Ecoventure Valley Une fois passée l'entrée somme toute très minimaliste du parc (à peine une dizaine de tourniquets et même pas de porte symbolique), les deux premières attractions que l'on croise ont le bon goût de nous annoncer qu'elles sont fermées ! En l'occurrence, il s'agit du parc aquatique et du Flume Ride. On va dire qu'on regrettera plus le second que le premier car, vous ne le savez peut être pas, mais le Flume d'OCT East est tout simplement le plus grand au monde, avec un parcours d'un kilomètre de long, cinq descentes, le tout sur un dénivelé de 50 mètres et avec, juste pour le fun, un passage à travers l'un des hôtels du parc, caché derrière une immense cascade ! Mais bon voilà, suite à l'accident qui a eu lieu en 2010 sur un des manèges du parc, j'ai comme l'impression que les autorités locales sont subitement devenues un peu plus regardantes quant à la sécurité des attractions, donc pas de bûches ni de toboggans… Bon allez, ne déprimons pas trop et continuons la visite avec Seafield Village, une jolie petite zone thématique bordant un lac. Pas d'attractions ici, juste quelques boutiques, des restos et une salle de théâtre. Juste au-dessus se trouve Adventure Canyon et là, côté manège, on est déjà mieux servi avec tout d'abord un gros Bobkart de chez Wiegand et, un peu plus loin, un très beau Splash Battle ainsi que 4000 Miles to Earth Center, un Dark Ride 4D mélangeant la technique de Spiderman à la déco du Voyage au Centre de la Terre de Disney Sea pour un résultat somme tout assez satisfaisant ! Enfin la star, ici, plus que les attractions citées précédemment, c'est sans conteste Wood Coaster. Je sais, le nom est nul (mais on commence à avoir l'habitude en Chine), par contre le grand huit lui est une grosse tuerie ! Au programme, la plus grande montagne russe signée GCI (en bois bien entendu), accessoirement entièrement construite à flanc de colline, avec des stats bien sympathiques genre 1470 mètres de circuit, une hauteur de 45 mètres ou une vitesse maximale de 99km/h ! Et, y a pas à dire, les p'tits gars de GCI se sont fait plaisir avec l'incroyable terrain dont ils disposaient ! Je ne vais pas vous faire en détail tout le parcours, ce serait un peu laborieux, sachez juste que chaque mètre linéaire de cette bestiole n'est que pure merveille, que les airtimes s'enchaînent les uns derrière les autres et que la sensation de vitesse est tout bonnement phénoménale ! Parmi les petits moments de folie de ce chef d'oeuvre, citons la grande descente, qui se fait en deux temps, avec une vue magnifique sur la baie dans la première partie et une rasade de G négatifs à en pleurer dans la seconde. Ensuite y a aussi cet incroyable demi-tour en escalier entre les deux fers à cheval sur le côté droit du circuit ainsi qu'une succession de mini bosses qui n'est pas sans rappeler celle que l'on peut trouver sur l'El Toro de Plohn ! Vous l'aurez donc compris, ce Wood Coaster est aussi excellent que son nom est mauvais. C'est sans hésitation la meilleure création de GCI, le meilleur Wooden qu'on ait fait du trip (devant T-Express !) et je crois en fait notre numéro 2 par ordre de préférence, juste derrière l'indétrônable El Toro de Great Adventure !!!! Allez, c'est pas tout mais y a encore une ou deux choses à voir à OCT East... Donc tout le monde en télécabine, direction Peak Highland, la partie du parc située sur la crête tout en haut de la colline. Ici se trouve une tour panoramique, une plateforme en verre spéciale acrophobiques et deux Boosters bien orientés vers le vide mais hélas interdits aux plus de 75 kilos... Du coup, Mathias fera son tour et nous on pleurera d'avoir abusé du Din Tai Fung (en fait pas tant que ça). Ensuite, on peut à nouveau redescendre sur Ecoventure Valley via un très raide funiculaire mais on va plutôt prendre celui qui va vers Tea Stream Resort Valley et qui est suivi d'un bien long (et trèèèès lent) tour en train, cela dit vraiment joli car sillonnant le long des collines, au-dessus des nombreuses étendues d'eau du resort. Au final, tout cela prend presque une heure mais ça permet un peu de se reposer parce, mine de rien, c'est qu'il faut marcher et grimper dans ce parc ! Tea Stream Resort Valley De ce côté-ci d'OCT East, pas beaucoup de manèges, en revanche, du gros resort, ça y en a ! Le plus imposant de tous est l'hôtel Interlaken, reproduction moyennement réussie de la ville suisse. Disons qu'on sent qu'il y a eu du budget, par contre, côté entretien, c'est nettement moins ça : l'hôtel n'a même pas cinq ans que les façades sont déjà bien crades, que les fissures apparaissent un peu partout, bref, une fois de plus, la qualité de construction à la chinoise, c'est loin d'être ça ! Après cela, direction Wetland Garden, un jardin botanique avec serre tropicale, grands champs de fleurs et les deux seules attractions de la Valley : un ballon captif Aérophile (cocorico) et un circuit de chez Gerstlauer avec véhicules tournoyants comme on peut en trouver également un à Tripsdrill. Pour finir, direction Ancient Tea Town, un petit village perdu au milieu des rizières que l'on a visité en Segway chinois histoire de gagner un peu de temps ! L'ensemble est vraiment magnifique et tellement grand qu'on se demande si ça va finir par s'arrêter à un moment ! Au final, même si je viens de vous résumer cela en à peine une dizaine de lignes, on aura passé quatre bonnes heures dans Tea Stream Resort Valley à se balader, et encore, on n'a pas du voir la moitié de tout ce qu'il y a à y découvrir ! Mais c'est que le temps passe et qu'on a bien envie de se faire encore quelques tours de Wood Coaster. Donc retour à Ecoventure pour finir la journée, avec en conclusion à celle-ci un spectacle sur la scène en plein-air du parc. Au programme, gros gloubi boulga à la chinoise mêlant un peu tout et n'importe quoi (fontaines, acrobaties, trapèze, effet de feux, parade, etc.), avec tout de même presqu'une centaine d'acteurs sur scène ! Et maintenant l'heure du verdict arrive... Vous avez lu beaucoup de choses négatives dans ce que je viens de raconter sur OCT East ? Non ? Ben ça doit être parce que ça nous a bien plu ! Eh oui, on a réussi à apprécier un parc où l'on a fait en tout et pour tout six manèges différents (le Bobkart, le Dark Ride 4D, Wood Coaster, le ballon captif, le circuit Gerstlauer + le Booster pour Scherzie) ! En même temps, faut dire qu'il n'y aurait eu que le Wooden, on aurait déjà été ravis ! Mais là y a aussi ce décor hallucinant, ce dénivelé, cette verdure et tout ce qui fait d'OCT East un parc vraiment à part ! Et c'est sans doute là son plus grand point fort ! |
Chapitre 16 : Happy Time 3
Parc visité : Happy Valley Shenzhen
Après la démesure et l'originalité d'OCT East, retour à du parc bien plus classique avec le troisième et dernier des Happy Valley que l'on a visités durant ce trip. Happy Valley Shenzhen est ce que l'on peut considérer comme le premier des grands parcs à thèmes chinois. Il a ouvert ses portes en 2002 et à depuis vu l'apparition de nombreux petits frères un peu partout en Chine. Comme tous les autres Happy Valley, celui de Shenzhen est très grand et plutôt bien conçu, avec de nombreux points d'eau et une part importante laissée à la verdure. Côté attractions, on retrouve à peu près la même chose que dans les autres parcs OCT, avec néanmoins moins de crédits récents genre Flying comme à Pékin ou Dark Ride 4D, Mega Lite ou Dive Coaster comme à Shanghai. Du coup, on s'est contenté de faire les crédits et un deux autres petits manèges. Faut dire que, week-end oblige, le parc était particulièrement rempli et que, comme la gestion du débit n'est pas le fort des chinois, loin s'en faut, on n'avait pas spécialement envie de moisir trop longtemps dans des files pour des attractions que l'on avait déjà faites ailleurs ! Bullet Coaster Un gros et beau Launch Coaster S&S, avec un parcours différent de l'Extreme Rusher de Happy Valley Beijing, pas moins appétissant pour autant... Hélas, bien que le grand huit soit terminé depuis juin 2011, il n'a toujours pas ouvert ses portes au public, cela étant sans doute dû au serrage de vis de la commission de sécurité après l'accident d'OCT East... Suspended Looping Coaster Un SLC Vekoma avec un circuit quasi identique à celui de Happy Valley Beijing, la seule différence se trouvant dans l'organisation des spirales à la fin. Côté confort, c'est un peu moins doux qu'à Pékin mais ça passe toujours bien mieux que le modèle standard, et je ne vous fais même pas la comparaison avec celui de SBL ! Gold Mine Train Un Mine Train avec le même circuit que le Calamity Mine de Walibi Belgium, ça faisait longtemps ! Sauf que là, contrairement à Happy Valley Beijing, il était ouvert et que, à l'opposé du modèle Golden Horse de World Joyland, il s'agit là d'un original de chez Vekoma. Pour le reste, le parcours n'est toujours pas révolutionnaire mais la déco est très sympa et, pour une fois, voilà une montagne russe chinoise qui tourne avec deux trains ! Baby Coaster Une Pomme chinoise fermée. Pas de +1 et pas trop de regret non plus ! Wild Elfin La plus grosse attente de tout le trip ! 90 minutes pour un Spinning Golden Horse, on est motivé, ça c'est sûr ! Enfin que voulez-vous, il semblerait que la lap bar des wagons ne soit pas suffisante pour nous protéger d'une morte certaine et des ceintures trois points ont ainsi été rajoutées. Je ne vous raconte pas les conséquences sur le débit. Ah ben si, je l'ai déjà fait : 90 minutes de poireautage ! Côté crédits, tout est dit, que reste-t-il d'autre ? Pas mal de choses, souvent déjà croisées dans les deux autres Happy Valley, genre plein des Flat Rides Zamperla, un Shoot the Chute et un Raft, une tour S&S, un Dark Ride interactif Sally. On ne fera rien de tout cela et on se contentera au final uniquement du Splash Battle local (un Preston & Barbieri) à la théma ultra poussée et au degré d'humidité, comme toujours en Chine, particulièrement élevé ! A noter pour finir que Happy Valley Shenzhen possède également un parc aquatique, fermé lors de notre passage (enfin ça c'était prévu). On y trouve pas mal de toboggans intéressants genre Master Blaster, Aqua Loop, Boomerango, soupière, etc., le tout au milieu d'une sympathique déco maya. Et voilà, le tour est fait. Reste plus qu'à conclure... Si côté attractions, Happy Valley Shenzhen s'en sort moins bien que ses deux petits frères de Pékin et Shanghai, le parc n'en demeure pas moins agréable à visiter en raison d'un gros paquet mis sur la déco et les espaces verts. Bon ok, l'entrée et la zone Happy Times (où est regroupé tout un bataillon de manèges italiens aux couleurs bariolées) ne sont pas très heureuses, mais pour le reste, rien à redire ! Après, bien entendu, c'est un parc chinois et il est donc opéré avec les pieds, avec des débits bien catastrophiques dus plus à un manque de trains / bateaux sur les circuits qu'à une réelle absence de motivation des opérateurs. C'est frustrant mais à force, on finirait presque par s'y habituer... ou pas ! |
Chapitre 17 : It’s a Small World
Parc visité : Window of the World
Troisième parc OCT de Shenzhen, voici Window of the World. Ici, pas de manèges à tout va comme à Happy Valley ou de gigantisme comme à OCT East. Window of the World est un parc de miniatures type Mini Europe, Minitalia ou plein d'autres parcs du même genre qui sentent bon les années 80 ! Le souci généralement dans ces parcs, c'est que les maquettes, ça demande pas mal d'entretien et, ça tombe mal, la maintenance, en Chine, ils n'ont pas l'air d'avoir encore trop saisi le concept ! Du coup, à la non surprise général, ce Window of the World fait très vieillot, que ce soit avec sa reproduction du plateau de Gizeh envahi par la mousse, son arc de triomphe parisien couvert de coulure de pluie ou son île de Manhattan où trônent encore le World Trade Center !!! Au milieu de tout cela, il y a tout de même quelques manèges... Le premier est un Soarin' Huss, au fonctionnement identique à celui de Happy Valley Shanghai mais présentant un film différent, où l'on survole cette fois les Etats Unis. L'attraction souffre exactement des mêmes défauts que sa consoeur de Shanghai : manque d'immersion et mécanique trop présente. Le film en revanche, lui, est de très bonne qualité ! Non loin de ce « Flying over America » se trouve Colorado Adventure Rafting, un Flume Ride construit au milieu d'une évocation assez impressionnante du grand canyon, qui aurait pu être vraiment convaincante si elle n'avait pas été envahie d'immondes décos d'Halloween ! Pour ce qui est du Flume, il est plutôt pas mal, avec une seule descente mais également un parcours assez long, dont le point fort est de longer le bord de la reproduction locale des chutes du Niagara. Dernière attraction notable de Window of the World, Amazon Bobkart Slide, un très long Bobkart de chez Wiegand, entièrement construit dans la forêt. Curieusement, on ne peut ici pas contrôler la vitesse. Néanmoins, celle-ci est particulièrement élevée et, avec la présence des arbres tout autour du circuit, la perception que l'on en a n'est que renforcée ! Sans doute la meilleure attraction du genre qu'on ait testée ! Eh mais attendez... J'ai failli oublier quelqu'un ! Le crédit ! En même temps, j'avais dit « dernière attraction notable » et on ne peut pas dire que ce grand huit indoor signé SBL le soit particulièrement. Enfin au moins il ne fait pas mal, ce qui est rare lorsque le parle de montagnes russes SBL ! Voilà, ce sera tout pour Window of the World, un parc dont on ne retiendra pas grand-chose mais qui peut sans problème se combiner avec une journée à Happy Valley qui se trouve juste à côté ! |
Chapitre 18 : On rit cantonais
Parc visité : Chimelong Paradise
On quitte Shenzhen le temps d'un chapitre, direction Canton, où nous attend Chimelong Paradise, le parc le plus populaire (6 millions de visiteurs par an) d'une république sensée l'être tout autant, mais aussi quasi le seul à être entièrement détenu par un groupe privé. Outre le parc, qui regroupe une bonne quarantaine de manèges mécaniques de toutes sortes, Chimelong c'est aussi un hôtel cinq étoiles, un gigantesque parc aquatique (hélas fermé pour la saison), un zoo et un cirque à la renommée internationale. Bref, y a de quoi faire et, pour pas changer, on va commencer avec les crédits ! Dive Coaster Hmmmm, gros Dive Coaster B&M, d'ailleurs le seul non clone parmi les six montagnes russes de Chimelong. Ok, vous me direz que mis à part deux virages, c'est la même chose que Sheikra. Mais c'est pas grave, Sheikra est une tuerie et celui-ci donc également ! Hélas c'est aussi la seule attraction vraiment géniale de ce parc qui ne manque pourtant pas de manèges ! Half Pipe Faut vous y faire, les noms de montagnes russes à Chimelong sont tout sauf originaux ! Donc là c'est tout bêtement un Half Pipe Intamin, comme on en a déjà faits à Särkänniemi ou Nickelodeon Universe. Dans les deux cas on avait trouvé cela rigolo, à Chimelong, ce fut tout le contraire, en raison d'incessantes vibrations qui vous détruisent bien le dos sur les 90 secondes que dure le tour ! 10 Inversions Roller Coaster Ouaaaais, un clone du Colossus de Thorpe Park. Non mais tant qu'à mettre de l'Intamin, il ne pouvait pas construire un Mega Coaster, je le jure, je n'aurais pas râlé si ça avait été un clone de Bizarro ou de Ge Force ! Mais non fallait que ce soit une de ces saloperies à 10 inversions, avec son insupportable enchaînement de Heartline Roll ! C'est vrai que pour la com', avoir le grand huit avec le plus de renversements au monde c'est tout de suite plus parlant que d'avoir celui qui fait le plus hurler les demoiselles de plaisir ! Enfin, la bonne nouvelle, c'est que ce modèle tremblote moins que celui de Thorpe. Pour le reste, je n'arrive toujours pas à trouver le moindre intérêt à la chose. Et dire qu'on va s'en ramasser un second à Europe au parc de Cine Citta… Motorbike Coaster Après les deux déconvenues Intamin, on était presque content de trouver du Vekoma sur notre chemin ! Au programme, le même Motorbike Coaster que celui de Toverland, l'à-coup dans le premier fer à cheval en moins. De ce fait, c'est assez plaisant, bien plus en tout cas que les deux Intamin locaux ! YoungStar Coaster Décrit par la brochure comme « le grand huit le plus populaire d'Europe », ce grand huit est, sans trop de surprise vu le nom, un Youngstar Coaster de chez Mack. Comme quoi les chinois aussi ont leurs Marseillais... La petite nouveauté ici par rapport aux autres modèles identique est que le passage entre la première descente et le fer à cheval a été surélevé d'une dizaine de mètre, offrant ainsi un énorme plat qui ne sert à rien. Faut croire que malgré sa « popularité » en Europe, le grand huit était encore trop intense pour les jeunes chinois ! Twister Coaster Le crédit fermé du jour, un Kiddie Coaster de chez Zamperla. Mieux vaut ça que le Dive B&M... Une fois les crédits testés, que reste-t-il d'autre à faire à Chimelong Paradise. Un peu de manèges à sensations avec un Giant Frisbee Huss, un Suspended Windshear Zamperla et curieusement aucune tour S&S ! Sinon, y a aussi du Water Ride genre Raft duquel on sort pour une fois pas complètement trempés, Shoot the Chute qui lui par contre rince tout ce qu'il faut et Splash Battle Preston & Barbieri sans intérêt. Après, y a encore une très grosse dose de manèges familiaux. De ce point de vue, quasi tout le catalogue Zamperla y est passé. Et puis sinon l'indispensable ciné 4D et plusieurs shows dont un de cascades lorgnant plus qu'un peu sur le Water World d'Universal pour un résultat somme toute assez chouette ! Voilà, ce sera tout pour Chimelong. Au final le parc n'est pas mauvais mais c'est pas non plus extraordinaire, loin de là. En fait, avec tous ses manèges posés un peu n'importe comment et ses montagnes russes à l'intérêt discutable, ses files d'attente parcs à boeufs et ses grandes allées parfois trop larges, Chimelong fait pas mal penser à une version asiatique d'un parc Cedar Fair ! Toutefois, Chimelong a un très gros avantage par rapport à ses concurrents : il est bien opéré et parfaitement entretenu ! Ok les attractions ne sont pas terribles mais les débits sont très corrects et on n'a pas l'impression de perdre son temps dans les zigzags ! Ok les couleurs sont criardes mais au moins, elles ne sont pas ternies par le soleil, ce qui sent donc bon le coup de pinceau régulier. En conclusion, Chimelong est un parc qui a de bonnes bases, ne lui manque aujourd'hui plus que quelques vraies bonnes attractions, en plus du Dive Coaster B&M ! |
Livre 6 : Hong Kong
Chapitre 19 : Le cas HK
Parc visité : -
Dernière étape de ce trip asiatique : Hong Kong. L'ancienne colonie britannique, construite les pieds dans l'eau sur une surface de quelques 1100km², est encore aujourd'hui une province à part de la République Populaire où l'on peut d'ailleurs rentrer sans visa. La ville se divise en plusieurs districts, répartis entre le continent et un chapelet d'îles. Les deux plus connus sont Kowloon et Hong Kong que sépare un bras de mer baptisé Victoria Harbor. Si Kowloon est très plat et plutôt bordélique, Hong Kong, au contraire, offre un relief très accidenté et de grandes artères à l'américaine, ce qui donne cette superbe vue que l'on a lorsque l'on se trouve de l'autre côté de l'eau. Au niveau des curiosités touristiques, elles ne sont pas légion. La ville étant somme toute très récentes, la ballade consiste principalement à déambuler au milieu des gratte-ciel ou dans les quelques parcs que compte Hong Kong. Egalement, il y a le Tram Peak, qui permet de monter au sommet de la colline dominant la baie ainsi que le Buddha géant de Tian Tan, situé sur l'île de Lantau (non loin de l'aéroport et de Disney) et dont la visite n'a guère d'intérêt. Voilà, pas grand-chose à ajouter si ce n'est une petite rasade de photos ! |
Chapitre 20 : Panorama Park
Parc visité : Ocean Park
Après les buildings, place aux poissons et aux mammifères marins (et aussi à un peu de crédit tout de même) avec Ocean Park. Ouvert en 1977, le parc est construit au sud de l'île de Hong Kong, sur les flancs d'une colline dominant l'océan. Il se divise en deux parties ; la première et plus petite des deux, baptisée the Waterfront, accueille l'entrée au parc, un aquarium, plusieurs présentation d'animaux et une zone pour enfants. La seconde, the Summit, est relié au Waterfront par un funiculaire souterrain ainsi qu'un télécabine et regroupe quasiment toutes les attractions d'Ocean Park, y compris les deux crédits dont on va tout de suite parler ! Mine Train Cette montagne russe, qui ne doit surtout son nom de Mine Train au fait que ses wagons sont thématisés petit train (niveau déco, y a rien de plus), est un modèle totalement unique. Déjà par son positionnement, au bord du vide, on a droit à une vue incroyable sur la baie, ensuite il s'agit là seul modèle du genre construit par Zamperla, qui nous a plutôt habitué à faire dans le crédit de série. Au final, l'attraction est très réussie. Le parcours n'est pas très long mais il y a quelques jolies descentes, de bons airtimes à l'arrière du train, pas une vibration et donc ce panorama magnifique que peu d'autres montagnes russes peuvent ce targuer d'offrir ! Dragon Un vieux Looper Arrow, là encore avec un emplacement bien sympa mais hélas des virages très mal conçus et des baffes bien trop répétées pour que l'on puisse en profiter ! C'est déjà fini avec les crédits ? Ben oui... On a loupé le Floorless B&M à deux mois près (c'est ballot ça) et le Powered Mack en construction juste à côté ne devrait pas ouvrir avant l'été 2012. Qu'y a-t-il d'autre à voir alors à Ocean Park ? Ben quelques Flat Rides déjà, genre un double tour S&S, pas mal de vieilleries Huss type Condor, Bateau Pirate, Enterprise, j'en passe et des pas meilleures ! Plus original, il y a également un Ultra Max de chez Mondial, autrement dit une espèce de Giant Frisbee faisant un tour complet à 360°. Mouais, pas trop compris l'intérêt... Ça manque de vitesse et la nacelle s'arrête de tourner dès que l'on commence un peu à avoir la tête en bas… Sinon, côté Water Rides, on a tout d'abord un Flume construit à flanc de colline et dont le parcours zigzague au milieu de la végétation. L'attraction ne comporte qu'une seule descente (néanmoins assez haute) mais la ballade est tout de même assez sympa. Dans le même genre, il y a également le tout nouveau Rapids, inauguré durant l'été 2011 en même temps que le quartier Rainforest dans lequel il est intégré. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un Raft Ride, pour le coup signé Intamin. Le circuit est très court et peu agité, si bien qu'on n'en gardera pas un souvenir impérissable. En revanche, la zone tout autour, avec ses présentations d'animaux tropicaux, est elle très réussie, manque plus que les arbres poussent un peu pour que l'on s'y croit vraiment ! Pour finir, le reste des manèges divers et variés. Dans le lot se trouvent grande roue et tour panoramique, chaises volantes, quelques merdouilles pour gosses mais aucun Dark Ride. Après, il y a aussi toutes les expos d'animaux avec pêle-mêle des pandas, des otaries ainsi qu'un aquarium tout neuf dont le bâtiment a été dessiné par l'architecte américain Franck Gehry. Voilà, c'est tout pour Ocean Park, reste plus qu'à établir notre verdict sans appel ! Le gros point positif du parc, y a pas à chercher bien longtemps, c'est sa localisation ! Où que l'on soit, la vue est à couper le souffle et de nombreuses attractions en tirent d'ailleurs très bien parti. Côté attractions justement, c'est déjà un peu moins glorieux car Ocean Park manque cruellement de manèges modernes... Alors soit, il y a le Floorless B&M qui a ouvert fin 2011, mais ce n'est pas un grand huit qui effacera le fait que toutes les autres attractions locales sentent font terriblement années 80, mention spéciale à toute la tripoté de Flat Rides Huss et au vieux Looper Arrow qui se trouvent à la pointe du parc. Et cette sensation se retrouve d'ailleurs dans de nombreux bâtiments du parc ! Enfin ça, les dirigeants semblent l'avoir compris puisque a été lancé en 2005 un énorme plan de rénovation de près de 100 millions de dollars. La zone d'entrée a été entièrement refaite et ont été ajoutées les zones Rainforest et Thrill Mountain, en attendant la suite du Waterfront (autour de la gare du télécabine) et le quartier Polar Adventure avec sa théma banquise et son Powered Coaster Mack. Bref, y a encore du boulot, mais ça va dans le bon sens ! |
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