Mai 2010
Revis notre aventure en live !
Cinq ans de Trips'n'Pics et enfin le voilà, le trip en Floride ! Alors pourquoi avoir attendu si longtemps ? Ben pour faire Harry Potter pardi ! Harry Potter qui n'était pas encore ouvert pour le moldu de visiteur... ahaha, ça valait bien le coup !
Et bien figurez-vous que oui, ça valait bien le coup ! Même sans Harry Potter, y a largement de quoi faire dans l'état du soleil éclatant, entre les parcs, la playa, Miami ou les Everglades, si bien qu'on n'a vraiment pas eu le temps de s'ennuyer durant ces deux semaines !
On ? C'est qui on ? C'est tout d'abord un Scherzie qui était content que cette fois-ci je ne réponde pas « l'an prochain » à la question « quand va-t-on enfin en Floride ?». Un Djoul ensuite qui n'avait rien demandé de particulier mais qui était bien heureux de venir et un second Julien, qui était aussi ravi d'aller là-bas mais qui aurait quand même bien testé Harry Potter au passage ! On, c'est également trois paires de tongs, des appareils photos et tout le matos qui me permet aujourd'hui de vous retranscrire tout cela en textes et en images.
Qu'est-ce qu' « on » attend pour y aller ? Rien du tout, c'est parti ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
Cinq ans de Trips'n'Pics et enfin le voilà, le trip en Floride ! Alors pourquoi avoir attendu si longtemps ? Ben pour faire Harry Potter pardi ! Harry Potter qui n'était pas encore ouvert pour le moldu de visiteur... ahaha, ça valait bien le coup !
Et bien figurez-vous que oui, ça valait bien le coup ! Même sans Harry Potter, y a largement de quoi faire dans l'état du soleil éclatant, entre les parcs, la playa, Miami ou les Everglades, si bien qu'on n'a vraiment pas eu le temps de s'ennuyer durant ces deux semaines !
On ? C'est qui on ? C'est tout d'abord un Scherzie qui était content que cette fois-ci je ne réponde pas « l'an prochain » à la question « quand va-t-on enfin en Floride ?». Un Djoul ensuite qui n'avait rien demandé de particulier mais qui était bien heureux de venir et un second Julien, qui était aussi ravi d'aller là-bas mais qui aurait quand même bien testé Harry Potter au passage ! On, c'est également trois paires de tongs, des appareils photos et tout le matos qui me permet aujourd'hui de vous retranscrire tout cela en textes et en images.
Qu'est-ce qu' « on » attend pour y aller ? Rien du tout, c'est parti ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Livre 1 : Planètes Sauvages
Chapitre 1 : Born to be Wild... ou pas
Parc visité : Wild Adventures
Ce qu'il est amusant de constater en Floride, c'est qu'à côté des majors que sont Disney et Universal, tous les autres gros parcs sont en partie des parcs animaliers. C'est vrai, Wild Adventures est en Géorgie, mais tellement proche de la frontière floridienne qu'on va faire comme si... A quoi cela est-il du, mystère. Peut-être que les animaux ça attire bien les enfants et que ça sert à compenser quand on n'a pas une souris ou une bande de princesses sous la main… Quoi qu'il en soit, Wild Adventures... C'est le premier parc qu'on a visité du trip. Pas qu'on était pressé de le faire, ce serait même plutôt l'inverse. Juste qu'on s'est dit que ce serait mieux de commencer par lui, histoire de ne pas trop déprimer si jamais on y allait après Busch Gardens ou Universal ! Comme déjà dit plus haut, Wild Adventures se trouve à la frontière entre les états de Géorgie et de Floride, un peu au milieu de nulle part. Pas grand monde lorsqu'on arrive sur le parking, pourtant on est dimanche et il fait bien chaud, même si le ciel est couvert. On ne va pas se plaindre, ça nous permettra de plus vite faire le tour et de pouvoir foncer ensuite à Disney World ! Alors, par quoi est-ce qu'on attaque ? Par les Dark Rides, ouaaaaais ! Ah mais y en a pas ! Zut alors. Ne me dites pas qu'on va devoir commencer par les crédits. Si si si ! Et ça tombe bien, y en a huit à Wild Adventures, soit plus que dans tout Disney World ou tout Universal. Pourquoi alors passe-t-on quatre jours dans le premier, trois dans le second et un seul à Wild Adventures ? Vous allez vite le comprendre ! Cheetah Rien à voir avec la copine poilue de Tarzan, ici on a à faire à un grand huit en bois signé CCI, avec structure en acier et une voie qui a été refaite pour la saison 2010. Le circuit n'est ni très haut, ni très long, mais il passe bien et quasiment sans vibrations, avec quelques airtimes par ci par là pour ne rien gâcher. Sans être extraordinaire, un bon petit Wooden. Hangman Là ça se corse avec un SLC Vekoma bien douloureux. Ça faisait depuis le dernier trip US qu'on n'en n'avait pas subi et on s'est très vite rendu compte que ça ne nous avait pas du tout manqué ! Boomerang Pas de surprise, c'est encore une de ces horreur Vekoma pour laquelle le commentaire du SLC s'applique parfaitement ! Swamp Thing Encore du Vekoma, cette fois-ci en la personne d'un Junior Inverted. Toujours la même remarque que pour les deux précédents… Ant Farm Express Non mais dites moi, ils ont tout le catalogue Vekoma dans ce parc ! Hélas oui, enfin surtout le catalogue des vieux modèles bien pourris. Curieusement, on n'a croisé aucun Flying ou Giant Inverted Boomerang ! Là c'était un Junior Coaster, très classique, très déjà vu partout ailleurs et très, très prout ! Go Bananas Pincez-moi je rêve... Aïe, pas si fort espèce de [biiiip ! Un crédit qui n'est pas du Vekoma et qui est une... Wild Mouse Maurer Söhne, youpi ! Et double youpi pour l'énorme coup de frein vers la fin qui vous explosera le bide grâce à la lap bar bien dure idéalement située sur la trajectoire ! Viking Voyage Le nouveau crédit de l'année, tout frais importé de feu Celebration City. C'est du Miler et pour la conception du parcours, je les soupçonne grandement d'avoir utilisé RollerCoaster Tycoon. Descente, retour à l'horizontale, entrée de virage incliné, virage incliné, sortie de virage, etc. Sur RCT les visiteurs ne se plaignaient pas trop, en vrai, c'est une autre histoire ! Dommage parce que le circuit est mine de rien assez rigolo, combinant jolies descentes et virages bien serrés. Après si c'est pour en sortir avec des bleus partout, je passe ! Fiesta Express Une Mini Mouse Zamperla. Mais si, vous connaissez, y a la même chose au Parc Saint Paul ! Hauteur max : 1.5 mètres, vitesse de croisière, je sais pas... 5km/h ? Non parce que je crois que je marche plus vite que le train. Ouais bon je sais, c'est pour les gosses mais n'empêche, une Pomme à côté de ce truc, c'est Top Thrill Dragster ! Les crédits c'est fini ? Oui, et tant mieux serais-je tenté de dire. Combien de gling prout dans le lot ? Je n'ose même pas compter... Heureusement qu'il y avait Cheetah pour un peu rattraper le coup ! Et sinon le reste ? Pas mal de Flat Rides divers et variés : du Scrambler, du Double Shop, du Flying Eagle, un mini Frisbee signé Moser même pas trop gerbak, de l'Aviator, du Bateau Pirate, j'en passe et des meilleurs (et des moins bons aussi). En fait, mis à part les grands huit, la seule autre grosse attraction de Wild Adventures, c'est Tazmanian River Rapids, une descente de bouées, la seule signée Hafema des États Unis me semble-t-il. Niveau degré d'humidité c'était très soft, surtout comparé aux Raft Rides qu'on a croisés par la suite. Après le parcours était pas mal, avec tourbillon, quelques jets d'eau et ce qu'il faut de mètres linéaires. Quoi d'autre encore ? Bah des trucs pour la famille et les enfants. Là aussi, y a du choix mais rien de bien nouveau... Idem en ce qui concerne le petit parc aquatique local : une dizaine de toboggans dont le seul qui aurait pu présenter un intérêt, à savoir le Tornado Proslide, était fermé. On finit la visite par un tour dans la partie zoo. Comme vous le savez, les animaux c'est pas trop mon truc, je préfère les bestioles en acier à celles à poils. Là y avait un petit chemin de bois rigolo au milieu du bayou mais dans l'ensemble les enclos étaient assez petits et les bébêtes n'avaient pas l'air très réveillées, sans doute un peu assommées par la chaleur. Conclusion sur Wild Adventures ? Bah, on va dire que c'était une mise en jambe avant de s'attaquer aux vrais parcs. Il ne se trouverait pas à quelques heures de route d'Animal Kingdom ou de Busch Gardens Africa, y aurait pas de problème mais là il souffre quand même bien la comparaison ! |
Chapitre 2 : L'arrêt Manta
Parc visité : Aquatica, Sea World Orlando
Sea World... On a visité la version Californienne il y a cinq ans et j'ai pourtant l'impression que c'était hier. Faut dire que parc nous avait bien marqué mais pas du tout dans le bon sens du terme ! Qu'est-ce qu'on s'était fait chier entre leurs shows nazes et leurs attractions pourries ! La bonne nouvelle à Sea World Orlando, c'est que si les shows sont les mêmes, au moins côté manèges y a du lourd, du très très lourd ! Kraken Mon premier B&M !!!! Souvenir ému : c'était en 2000, il était alors tout neuf et je découvrais ce qu'était le plaisir made in Switzerland ! 10 ans après, heureux de constater que, comme la plupart des grands huit du duo de Monthey, il n'a pas pris une ride. Il est vrai que le parcours est classique, l'enchaînement des inversions bien connu, mais ça passe tellement bien, avec la juste dose d'intensité, qu'on ne va pas se plaindre ! Par contre, ce dont on va se plaindre, ce sont les opérations : un seul train toute la journée, une file qui avance à deux à l'heure et des employés qui ne font absolument rien pour que ça aille plus vite ! Gling aaah pour le crédit et gro-aaaaah pour le reste ! Manta Vous connaissez Manta ? Il est beau hein ! Ah ça c'est sûr qu'il a de la gueule ce grand huit, tellement bien intégré qu'on a l'impression qu'il a toujours été là. Et puis il est gros aussi ! Après Tatsu, c'est le plus grand Flying Coaster construit par B&M à ce jour. Il est beau, il est gros, mais est-ce qu'il est bien ? Pour le savoir, encore faudrait-il déjà l'essayer ! Et avant de se faire la raie, la première étape, c'est la queue ! Avec tous ces aquariums, c'est grandiose ! Avec un groupe de gémiards en supplément, c'est bruyant ! Ah les petits couloirs étroits... Enfin ça va, si le matin y avait un peu de file (et beaucoup de scolaires), l'après midi, la montagne russe avait été désertée ! Nous voici à présent face au train et à des employés à peu près aussi doués qu'à Kraken. Mais ces mollassons d'opérateurs, on s'en fout une fois à bord du monstre, au pied du lift de 40 mètres. C'est raide et on est très vite en haut. Après cela, ce n'est plus que du bonheur ! Énorme descente en spirale, Pretzel Loop bien fourni en G mais plus supportable que sur les Superman et surtout, tout un parcours derrière excellent de bout en bout, ponctué de nombreux renversements et de ce fameux passage en rase motte au-dessus de l'eau. Verdict ? Ça y est, on a enfin trouvé un Flying Coaster qui puisse rivaliser avec Air ! En même temps, les deux montagnes russes sont très différentes. Alors qu'Air joue beaucoup sur la douceur et l'interaction avec le sol, Manta est beaucoup plus rapide et agressif, et l'on doit attendre la deuxième partie du circuit pour un peu se rapprocher du plancher des vaches. Deux styles avec chacun leurs points forts et deux gling très aaah, définitivement ! Journey to Atlantis Journey to Atlantis, ou comment un excellent concept a été petit à petit massacré en même temps qu'il a été adapté de parc en parc. Premier modèle, celui de Sea World Orlando : très bien, meilleur Watercoaster en activité, Poseidon va te rhabiller ! Deuxième essai, la version californienne : ah ben ils ont oublié la déco. Dernière tentative en date, Sea World Texas : plus de déco et même plus d'intérêt, le grand huit aquatique ayant cédé sa place au SuperSplash ! Comment a-t-on pu en arriver là ?? Serait-ce une sombre histoire de fric ? Je crois bien... Enfin, on est en Floride, on a le bon exemplaire donc ne nous privons pas de ce parcours long, avec sa jolie partie Dark Ride pour commencer, puis ses descentes bien humides en plat de résistance. Et un bon crédit de plus pour Sea World Orlando, un ! Shamu Express Après trois montagnes russes au top, il eut été difficile de croire qu'on n'en croiserait pas une qui fasse redescendre la moyenne ! Le coupable, c'est Shamu Express, un Junior Coaster Zierer, récent mais néanmoins pas privé de vibrations. Ajoutez à cela une file en plein cagnard et un gamin qui tombe dans les vapes histoire que l'attente dure vingt bonnes minutes et vous comprendrez que ce ne furent pas les meilleurs instants de notre journée à Sea World ! Maintenant que les grands huit sont glingés, qu'est-ce qu'on a d'autre à faire ? Côté attractions : rien, c'est que du Kiddie Rides tout nul ou une tour panoramique à 4$. Vu que ça ne compte pas comme un crédit, vous devinez bien qu'on n'a pas eu envie de sortir le porte monnaie. Reste encore les shows... Mathias et Djoul se sont risqués au Shamu Stadium, j'ai préféré les laisser y aller et garder un oeil (et tout le reste du corps) sur Manta ! Paraît que j'ai rien raté... Le contraire m'aurait surpris ! Voilà donc ce qu'il y avait à dire de Sea World... Je vous parlerai bien d'Aquatica, le parc aquatique qui se trouve juste à côté mais je vais garder ça pour les photos. Au final le parc vaut-il le coup ? Si vous aimez voir des gros mammifères marins faire plouf dans l'eau, sans doute, si vous adorez les gros grands huit suisses qui déchirent bien leur race, ça c'est certain ! Vous n'aimez que les Dark Rides et la magie Disney ? Ah ben là vous vous êtes trompés de 15 kilomètres ! |
Chapitre 3 : Une Busch-ée d’Afrique
Parc visité : Busch Gardens Tampa
Trois ans après la version Europe en Virginie, nous voici devant les portes de l'africaine à Tampa avec un petit Montu qui nous fait de l'oeil... Busch Gardens, ça c'est du bon parc ! Ok, ils ont tendance à surexposer leur patriotisme à coup de chemins des héros mais tout cela est vite oublié dès lors qu'on se retrouve face à un des nombreux monstres d'acier qui peuplent les lieux et dont je vais vous parler sans plus tarder ! Montu En tant que Harsaphes, dieu égyptien de mon état, j'étais tout heureux de rencontrer un de mes collègues ! Et quand le collègue en question est un des plus grands Inverted Coasters jamais construits par B&M, c'est même plus que du bonheur ! Constatation n°1 : chez Busch, ils savent intégrer leur grand huit ! Du porche d'entrée de la zone masquant en partie l'Immelmann aux multiples tunnels et tranchées qui jalonnent le parcours, y a rien à dire si ce n'est que ça en jette ! Constatation n°2 : la montagne russe est une tuerie et possède sans trop d'hésitation le meilleur parcours d'Inverted au monde ! C'est long, bien intense et surtout, il y a le Batwing ! L'élément nous avait déjà fait forte impression sur l'ex Top Gun de Carowinds, à Busch Gardens Tampa, il m'a semblé encore plus puissant ! Allez, gling aaaah pour le cousin Montu ! Sheikra Avant Sheikra il y avait Oblivion (et aussi G5 à Taïwan), Dive Coaster raisonnable avec une descente certes bien haute mais un parcours qui se finit ensuite bien trop vite. Avec Sheikra, Busch Gardens a complètement réinventer le genre ! Deux descentes verticales, une des plus hautes inversions au monde, un splash et des sièges floorless histoire de vous faire encore mieux profiter de la vue perchés à 60 mètres au-dessus du vide ! Comme si ça ne suffisait pas, ils ont réussi à placer cette énorme machine en plein milieu du parc et, un peu à la manière de Manta, on a l'impression qu'elle a toujours été là ! Sauf que voilà, je suis désolé pour les amateurs de la raie de Sea World mais à Busch Gardens c'est encore mieux fichu ! La végétation, le lac avec le splash et son resto autour, le fait que, malgré sa taille, on ne voie pas le grand huit dans son entièreté en arrivant devant, tout plaide en faveur de Sheikra ! Et une fois dessus ? Que du bonheur ! Ce grand huit, on peut le faire, le refaire, encore et encore, on ne s'en lasse pas ! Kumba Fermé... Eh oui je sais, c'est moche ! Par contre lui il se faisait tout beau avec coup de peinture pour tous les rails et les poteaux. Ça sera pour la prochaine fois, je suis sûr qu'on finira bien par revenir dans ce parc ! Scorpion Tiens, un vieux Looper Schwarzkopf de 1980. 1980 ??? Ça voudrait dire qu'il a 30 ans ? Bravo, tu sais compter ! C'est pas ça, c'est juste qu'il ne les fait vraiment pas tellement il est doux ! Chapeau Anton ! Gwazy Quand on parle de douceur, voici justement tout le contraire ! Enfin, avant de râler parce que ça vibre (et bien plus qu'Air), quelqu'un pourrait-il m'expliquer à quoi ça sert d'avoir un Dueling Coaster si c'est pour ne faire tourner qu'une seule voie ! Primo, ça perd la moitié de son intérêt et secondo, ça nous fait rater un crédit ! Et ça c'est totalement inadmissible !!! Enfin peut-être, je dis bien peut-être, que ça passerait si encore ce Wooden était sympa. D'ailleurs, il pourrait, après tout c'est un GCI. Sauf que là ça tremble, ça vibre, ça secoue, bref c'est pas bon du tout, ce qui est d'autant plus dommage que le parcours lui est pas mal et bien rapide. Allez, un petit retracking et des trains Millennium Flyer et on n'en parle plus ! Cheetah Chase Une Wild Mouse Mack, déplacée de Busch Gardens Williamsburg pour mettre Darkastle à la place. Si vous voulez mon avis ils auraient mieux fait de jeter le grand huit et de mettre une version adaptée à Tampa du Dark Ride 4D ! Air Grover Le nouveau crédit de l'année et premier Junior Coaster du parc. On aurait préféré qu'ils construisent d'abord l'Intamin prévu pour l'an prochain mais non, le Zierer a eu la priorité… Pour les montagnes russes, on a fait le tour, on passe donc à la suite. Comme à Williamsburg, Busch Gardens Tampa est un grand parc mais ne possède finalement pas tant d'attractions que ça. Beaucoup de place est laissée aux enclos et aux quartiers thématiques. A côté des manèges familiaux et de quelques Flat Rides, les autres grosses machines du parc sont les attractions aquatiques. Au nombre de trois (le trio habituel Flume, Raft et Shoot the Chute), elles n'ont pas grand chose de spécial : 2 descentes classiques pour le Flume et un parcours pas bien long ni très humide pour les bouées. La seule originalité pourrait venir du Shoot the Chute et sa partie Boat Ride avant le lift, mais celle-ci est tellement lente et ennuyeuse qu'on regrette presque ce ne soit pas un simple circuit en 0 ! Après cela reste encore Rhino Rally, la version locale du Kilimanjaro Safari. Malheureusement, rien à voir avec la gigantesque ballade d'Animal Kingdom. A Busch Gardens le circuit est riquiqui, les animaux peu nombreux et le final aquatique a été amputé suite à de trop nombreux problèmes techniques. Voilà, je crois qu'on a fait le tour. Alors, c'est si génial que ça Busch Gardens Tampa ? A relire ce qu'il y a écrit ci-dessus, on a l'impression que mis à part les grands huit, il n'y a pas grand chose d'intéressant dans ce parc. C'est pas totalement faux et c'est d'ailleurs pour cela qu'on préfère le cousin de Williamsburg. N'empêche, on a aussi adoré Busch Gardens Tampa ! Le cadre est magnifique, le parc super propre, agréable et vert, mais vert ! Et puis il y a ces montagnes russes... On n'en a faites que deux des trois plus grandes mais ça a déjà suffit à nous convaincre. Qu'est-ce que ce sera le jour où l'on reviendra et que Kumba et le nouvel Intamin seront ouverts ! |
Livre 2 : Quelques breaks entre beaucoup de parcs
Chapitre 4 : Cote d’Or
Parc visité : -
Après trois chapitres de parcs, petite pause histoire de reprendre son souffle avant de s'attaquer aux deux mastodontes que sont Disney et Universal. Et pour se la couler douce et profiter au mieux du soleil, rien de mieux qu'un peu de ballade et de playa, ce qui va donc être le thème de ce livre. Si la Floride est l'état du soleil éclatant (ou Sunshine State en VO), son front de mer côté océan atlantique est appelé la Cote d'Or. Rien à voir avec le chocolat, je crois plutôt qu'« or » est à prendre au sens premier, à savoir chic, friqué, bling bling et tout ce que vous voulez dans le même genre. Sur cette partie du littoral, la moyenne d'âge des habitants dépasse les 55 ans, les Rolls succèdent aux Bentley et les exemples de massacres à la chirurgie esthétique se croisent tous les 20 mètres ! Au programme des images qui vont suivre, vous aurez tout d'abord Cocoa Beach, célèbre spot de surfeur jouxtant Cap Canaveral, Palm Beach, Fort Lauderdale et un chouilla des plages paradisiaques de Naples. Par contre, je vous préviens, ces photos donnent très très très envie de partir en vacances... Du coup, si les votres ne sont pas prévues avant six mois, mieux vaudrait s'abstenir ! |
Chapitre 5 : Bienvenido a Miami
Parc visité : -
Miami, ville des Experts, des deux flics amis amis, mais avant tout de ce bon vieux Dexter... dont les 9/10ème des scènes sont en fait tournées en Californie, quelle arnaque ! Il n'empêche, c'est une très chouette ville à visiter et je pense que la proximité de la mer et les immenses étendues de plages de sable blanc y est pour quelque chose... Ça, ainsi que les innombrables restos, bars et les jolis bâtiments art déco de Miami Beach. |
Chapitre 6 : W’alligators Park
Parc visité : -
Avant de retourner aux attractions, voici un autre type de parc que l'on croise souvent aux États Unis : le parc national. On a beau dire que les américains sont de très gros pollueurs, ils savent aussi préserver les nombreux sites naturels qui couvrent leur territoire et les Everglades en font partie. Plus qu'un gigantesque marais, les Everglades sont en fait une très large rivière où les eaux s'écoulent du nord au sud au rythme de 400 mètres par jour, depuis le lac Ocheekobee au centre de la Floride jusqu'à la pointe de la péninsule. La faune et la flore y sont bien entendu très variés. On passe ainsi rapidement des immenses étendues d'herbes hautes à des zones de mangrove ou à des forêts de cyprès tout en croisant nombre d'oiseaux et, avec un peu de chance, quelques alligators. Rien à dire, ça vaut vraiment le coup d'oeil ! |
Chapitre 7 : Pay per Rides
Parcs visités : Boomers, King Richard's Park, Fun Spot Kissimmee, Old Town
Entre deux sites touristiques et beaucoup de playa, on a quand même fait quelques arrêts crédits, assez pathétiques dans l'ensemble je dois bien dire ! Commencerais-je à ne plus assumer mon rôle de chasseur de grands huit ? P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non, va savoir... Ce que je sais par contre, c'est qu'entre deux énormes B&M, retourner à la dure réalité à coup de Pomme et autres Junior Coasters ce n'est pas toujours évident ! Faisons donc le tour de ces crédits mais faisons-le vite avant que la déprime ne gagne… Boomers Le parc est situé dans la banlieue de Fort Lauderdale. Fort Lauderdale = gros yacht = fric, ouais ben pas la banlieue. Là c'était plutôt craignos et on ne s'est donc pas attardé. La raison de la visite ? Dania Beach Hurricane, un des deux seuls Wooden Coaster signés Coasters Works, un constructeur américain qui a fait un passage éclair dans l'industrie au début des années 2000. Niveau parcours, c'est un double out & back qui est de sortie avec quelques beaux airtimes mais un chouilla trop de vibrations. Sans doute la montagne russe était-elle au top à son ouverture, là on sent que l'entretien n'est pas des plus réguliers. Ça restera le deuxième meilleur wooden du trip, devant Gwazy et derrière Cheetah. Mais vu qu'on n'en a fait que trois, ça ne prouve au final pas grand chose… King Richard's Park 5$ pour un Kiddie Coaster, faut le faire quand même ! Ben on l'a fait ! Fun Spot et Old Town Il s'agit de deux parcs différents mais comme ils sont collés l'un à l'autre, on va les traiter comme un seul. Ce coup-ci on est de retour à Orlando, enfin à Kissimmee pour être précis, à quelques centaines de mètres à peine de Disney World. Toutefois, malgré la proximité avec la souris, ce n'est pas à Old Town ou à Fun Spot qu'il faut chercher les attractions de qualité. C'est même tout le contraire si bien que l'on en vient à se demander si les deux parcs arrivent à survivre avec une telle concurrence tout autour ! Côté manèges, pas grand chose à signaler si ce n'est le plus haut Skycoaster du monde, pour lequel on n'a pas franchement voulu lâcher 30$ par personne. On s'est donc contenter des trois crédits locaux : une Pomme, un Kiddie Miler et un Windstorm de chez Zamperla. Vous voulez que je développe ou vous préférez qu'on en finisse vite fait, qu'on passe aux photos et qu'on enchaîne avec Disney World ? Ok, j'ai pigé, place aux photos ! |
Livre 3 : It’s not a Small World
Chapitre 8 : Enter the World...
Parc visité : -
Disney World, le plus grand resort au monde, cela du tant que Dubailand n'aura pas ouvert ses portes, donc pour un bon bout de temps encore ! Quatre parcs d'attractions, deux parcs aquatiques, un Disney Village version XXL, un complexe sportif, une trentaines d'hôtels, des terrains de golf, bref un truc bien immense où vous trouverez 1000 façons de dépenser vos brouzoufs au profit de cette chère (dans tous les sens du terme) souris. Les parcs, je vais en parler dans les chapitres qui suivent, c'est de la très bonne qualité, tout à fait ce que l'on est en droit d'attendre de Disney. Après c'est sûr qu'il faut aimer le style et ne pas trop rechercher les manèges à sensations… Pour visiter Disney World, il faut aussi être un minimum préparé psychologiquement. Comme son nom le sous entend, c'est un monde à part, une espèce d'îlot de soit disante magie où l'on a parfois l'impression de subir un lavage de cerveau à très grande échelle... Non mais je me souviens de cette employée qui sortait de son boulot en gambadant, comme si c'était Blanche Neige qui partait à la cueillette aux fraises ! Attends, j'ai bossé cinq ans à Europa Park, je sais ce que c'est que de se farcir pendant dix heures d'affilé des visiteurs qui ont laissé leur cerveau à l'entrée du parc... C'est impossible d'en sortir en sifflotant ! Là vous allez me dire, quand tu vas chez Mickey, tu sais à quoi t'attendre... Ok, donc ça je m'y attendais un peu ! Ce que j'ignorai, c'est à quel point la taille du resort allait poser problème. Autant dans les autres Disneyland on a vite fait de changer de parc vu qu'ils sont très proches les uns des autres, autant là il faut au minimum compter une demie heure de trajet, tout cela bien sûr si on a la chance de choper rapidement un bus... Si par contre on est un peu maudit du slip et que le bus nous passe sous le nez, c'est parti pour 20 minutes d'attente en bonus ! Franchement c'est énervant d'être constamment dépendant des transports. Même pour aller de l'Animal Kingdom Lodge où on logeait jusqu'à Animal Kingdom, on a du prendre le bus et perdre 30 minutes. Aucun moyen d'y aller à pied ! Et je ne vous parle pas de notre épique trajet de Typhoon Lagoon à Hollywood Studios : 1h15 pour faire à peine cinq kilomètres ! La prochaine fois on ne m'y prendra plus, ce sera la bagnole, tant pis pour la planète et les économie de carburant et de frais de location ! Pour finir avec cette intro et avant de passer au parc, un rapide mot sur notre hôtel. Comme on ne vient pas tous les jours à Disney World, on a voulu vivre l'expérience à fond et on a donc cassé la tirelire pour se payer l'Animal Kingdom Lodge. Je ne pense pas que ce soit la plus grand idée qu'on ait eu (dormir à Universal en fut une bien meilleure) car, si l'hôtel est très joli, les parcs ouvrant à 8h et fermant souvent à 21 voire 22h, on a à peine eu le temps d'en profiter. Voilà, ça c'est dit, en avant pour une première fournée de photos et ensuite pour le tour complet du propriétaire ! |
Chapitre 9 : Magic Mountains
Parc visité : WDW - Magic Kingdom
Quatrième Magic Kingdom pour TnP après ceux de Paris, Anaheim et Tokyo. On ne va pas dire qu'on s'attendait à être très surpris, cette version floridienne ne possède en effet aucune grosse attractions originales à l'instar d'un Indiana Jones Adventure en Californie ou d'un Winnie the Pooh au Japon. Néanmoins, tous les grands classiques sont là : BTM, Splash et Space Mountain, les Pirates ou la maison hantée, et y a de quoi passer toute une journée dans le parc sans s'ennuyer. Main Street USA Rien de neuf sous le soleil de Floride, c'est la même chose que dans les autres Disneyland, y a pas d'attractions, juste le château en arrière plan. Adventureland Premier quartier thématique lorsque vous prenez le parc par la gauche, Adventureland est divisé en plusieurs sous zones en fonction de l'attraction qui se trouve à proximité. Pour les Pirates, c'est plutôt Caraïbes (ça paraît logique), pour les tapis volants, c'est ambiance 1001 nuits, pour Jungle Cruise, on se retrouve en Asie, etc. Au final, si sur le papier ça peut sembler un brin étrange et disparate, tout cela cohabite très bien en vrai. Pour ce qui est des attractions, j'en ai déjà citée une ou deux. La plus importante, c'est bien entendu Pirates of the Carribean. Si l'on retrouve la même (excellente) atmosphère et la plupart des somptueux décors des autres versions, celle-ci comporte quelque différences, la plus notable étant que les quais d'embarquement et de débarquement sont séparés et que le lift se trouve entre les deux (comme à Europa Park en somme, étrange non ?). Après je préfère les homonymes de Paris et surtout de Californie mais bon, même un peu moins bien, ça reste du très grand art ! Autre gros manège du coin : Jungle Cruise. Avec Animal Kingdom et son gigantesque safari à quelques encablures de là, ce Jungle Cruise fait un peu cheap. Pour autant, ça garde un certain charme désuet et puis, dans le genre radeaux de la jungle au milieux des animaux-tronics, on n'a jamais fait mieux. Par contre, ce qu'on a fait de pire dans Adventureland, c'est une fois de plus de dénaturer Tiki Room ! Après celui de Tokyo massacré à coup de Stitch, ici ce sont les piafs d'Aladdin et du Roi Lion qui sévissent. Iago on a juste envie de lui hurler de se la fermer et les Imagineers de leur demander qu'est-ce qui leur passe par la tête quand ils pondent ce genre de modifications à deux balles ! Après, qu'est-ce qu'il reste à Adventureland ? Ah oui, les Tapis Volants... Quelle surprise, ils sont mieux intégrés qu'aux Walt Disney Studios ! Bon sinon on ne les a pas faits, pas fous les bougres ! Frontierland Mais dites-moi, ça sent le zig-a-de-do-da !!!! Eh oui, on n'est pas à Paris et y a donc Splash Mountain ! Non mais qu'est-ce qu'elle est chouette cette attraction ! J'ai déjà du le dire en long en large et en travers dans les trip reports de Disneyland Californie et Tokyo, mais c'est pas grave je le répète encore ! La longueur du circuit, les quatre descentes, le degré d'humidité mine de rien assez élevé (merci au geyser entre les deux premiers lifts), y a rien à redire ! Ah si quand même, et parce que je suis un peu tatillon : c'est casse pied de constamment être bloqué aux pieds des lifts ou juste avant les descentes. En une bonne dizaine de tours, on n'a jamais réussi à faire le parcours d'une traite ! C'est sympa pour admirer la déco mais au final, ça casse avant tout le rythme. A part ça, putain c'est de la bombe ce Flume ! Quelques mètres après Splash, voici une autre montagne, celle du grand tonnerre. Ça fait naze en VF, on va plutôt rester sur l'anglais, n'en déplaise aux défenseurs de la langue de Molière. Big Thunder Mountain donc. Ben il est pas mal, assez punchy, surtout la première partie, mention spéciale au très étrange trick track au-dessus de l'eau. Ce qui est un peu dommage, c'est qu'ensuite le parcours devient de plus en plus mou, un peu comme la Trace du Hourra, en moins pire je vous rassure ! Dernière attraction de Frontierland... Haunted Mansion ? Non, c'est à côté ! Les canoës à la con ? Faut pas pousser non plus ! AHa, j'en vois qui sèchent... ce qui me fait penser que c'est justement pour ça qu'on l'a faite cette attraction, pour tenter de sécher un peu après s'être ramassé les seules gouttes de pluie de tout le séjour. La réponse est : Country Bear Jamboree, le spectacle d'animatronics rempli de gros nounours, qui a inspiré le très chaud Niglo Show. Si vous vous rappelez notre périple à Tokyo Disneyland, on avait déjà essayée la version japonaise, à laquelle on n'avait rien pigé mais où l'on s'était bien marré en entendant les ours parler à coup de gozaimas. Et à Orlando ? Ben je sais pas, je crois que je me suis endormi... C'est malin ça ! Liberty Square Oooooooh, une zone qui n'existe nulle part ailleurs. En même temps, avec sa théma « vive les États Unis », je m'imaginerais mal la retrouver en France ou au Japon ! A côté de ce thème fort patriotique, la déco est mignonne, un peu style bourgade proprette de Nouvelle Angleterre, et elle cache une attraction qu'on n'aurait ratée pour rien au monde : le Hall des Président (10 contre 1 que vous pensiez à Haunted Mansion !) Aaaaaah le Hall des Président, on n'en savait pas grand chose avant de s'y aventurer, si ce n'est qu'il fallait avoir le coeur (américain) bien accroché pour en profiter ! Par exemple, on ne savait pas que ça durait 30 minutes, ça on l'a su au moment où on a posé nos fesses dans le théâtre... Mais comme on est des fous, on est resté et c'était pas si mauvais que ça, quoiqu'un peu longuet. En fait, toute la première partie du show est un film sur écran méga géant, reprenant l'histoire des États Unis, de préférence les épisodes les plus glorieux. Après, place aux 44 animatronics des présidents US, tous hyper réalistes et aux mouvements parfois incroyables, je pense particulièrement à Lincoln se levant de son fauteuil. Le spectacle se finit par un speach de Barack rempli de plein de bons sentiments. En sortant de l'attraction, on se demande ce à quoi cela ressemblerait si on l'adaptait à la France... Et puis on se dit vite que ce serait impossible : imaginez programmer un animatronic de Sarkozy ! Je sais qu'ils sont fort chez Disney mais de là à réussir à retranscrire tous ses tics… Pour ce remettre de cette minute, pardon de ces trente minutes de patriotisme exacerbé, direction l'attraction voisine : Haunted Mansion. Comme pour les Pirates, c'est à peu près comme d'habitude avec quelques modifs par ci par là. Déjà y a plus de scènes que d'habitude. Outre les nouvelles ajoutées il y a quelques années, on retrouve sur le parcours certains effets comme les tableaux qui se transforment ou les bustes qui fixent du regard qui ont par exemple été mis à Paris dans la file d'attente. Seconde différence : la musique. Ici on l'entend très peu et elle est remplacée par un commentaire qui nous raconte l'histoire tout au long de l'attraction. Au début et à la fin de l'attraction c'est pas mal, au milieu et particulièrement durant la scène du bal, c'est un vrai manque. Pour se défaut, je mettrais le Phantom Manor de Paris en tête des différentes versions des maisons hantées Disney, juste devant celle de Floride. Fantasyland On quitte les univers réalistes pour passer à celui du rêve, de l'imagination... et des gamins qui chialent, des poussettes qui vous roulent sur les pieds et des petits dark rides pour lesquels faut attendre des plombes si on a la mauvaise idée de vouloir les faire en pleine journée. Dans cette catégorie sont présents à Orlando : Peter Pan, Blanche Neige et Winnie version cheap. Ensuite il y a aussi Small World, dont la façade est cachée derrière un décor de tentes de tournois (ça fait un peu bizarre mais on s'en remettra) et PhilarMagic, qui n'est pas un dark ride mais un des innombrables 4D de Disney World, pour lequel je voudrais qu'on m'explique d'où vient tout l'engouement qu'il suscite !! Je sais que les américains deviennent dingues dès lors qu'il y a Mickey (c'en est parfois effrayant) mais c'est quoi ce film : un medley de scènes de films Disney, avec une histoire cousue de fil blanc et une 3D qui fait bien mal aux yeux. Pas de quoi en faire un fromage, même si on est chez la souris ! On finit par tous les manèges du coin qu'on n'a pas fait genre Dumbo, les tasses et le carrousel pour en arriver à la grosse transformation qui doit se finir en 2012. Y avait déjà les barrières de chantier, après je n'ai pas pensé à regarder par dessus tellement ce truc me laisse de marbre. Mickey's Toontown Fair La maison de Mickey, la maison de Minnie, ça, on s'en fout, nous on veut juste le crédit... qui est un Kiddie Coaster comme il en existe partout ailleurs ! Tomorrowland Entre le Tomorrowland japonais vieillot et dépareillé et celui de Californie qui a subit tellement de liftings qu'on n'y comprend plus rien, je crois que c'est celui d'Orlando qui s'en tire le mieux. Au moins là y a un semblant de cohérence… Pour la tournée des attractions, on va commencer par le big boss du coin : Space Mountain. Premier du nom et aussi seule version à posséder deux circuits, le Space Mountain floridien est clairement le meilleur de tous. Le parcours est un vrai régal, rempli de descentes brusques et de petits virages serrés. C'est un peu tape cul mais c'est avant tout hilarant ! Et puis y a deux crédits en un, ça compte aussi ! Pas très loin de Space Mountain se trouve un des dinosaures de la zone : Carousel of Progress, un théâtre tournant conçu par Walt himself pour l'expo universelle de 1964, qui vous enverra dans un univers où tout le monde il est beau et tout le monde il chante une musique entêtante qui ferait presque oublier celle de Small World. Pétage de plomb garanti au bout des 20 minutes que dure le show ! There's a great big beautiful tomorrow, lalalala... Tiens, en parlant de show, il y en a deux autres à Tomorrowland : Stich et Monsters Inc. Stich d'abord. Comme absolument toutes les attractions basées sur cette insupportable bestiole, c'est à chier ! Monstres et Cie par contre, c'est très foune ! Et très flippant aussi ! Mesdames et messieurs, laissez-moi vous présenter le spectacle participatif extrême, où l'on demande au public de faire les trucs les plus ridicules qui soit devant tout le monde ! Pour nous européens, c'est un calvaire. Les américains par contre, ils adorent et font leurs singeries sans se faire prier quelque soit l'âge ! En gros, c'est très marrant du temps que la caméra ne se pointe pas sur vous ! Alors, qu'est-ce qu'il nous reste encore à Tomorrowland ? Autopia ? Pas fait. Astro Orbiter ? Pas fait non plus. Buzz ? Ah oui, ça on a fait mais c'est absolument inmaniable. Dommage parce que les décors sont mieux fichus que dans les autres versions. Reste encore l'espèce de système de transport circulant au-dessus de Tomorrowland. C'est pas mal, reposant... En plus, y a jamais d'attente et le circuit traverse Space Mountain qu'on a eu la chance de voir allumé. Quel beau bordel là dedans ! Bon ben voilà, après pas mal de blabla, je crois qu'on en a finit avec le Magic Kingdom. Quoi ? Wishes ? Vous êtes sûrs ??? Pffff. Je veux pas être chiant mais primo il est pas du tout exceptionnel ce feu d'artifice et secondo, on va mettre une demie heure à sortir du parc et deux fois plus longtemps à choper le bus pour rentrer à l'hôtel ! Voilà, maintenant j'ai tout dit. Le verdict sur ce Magic Kingdom ? Et ben figurez-vous que même si le parc donnait une très forte impression de déjà vu, on a trouvé que c'était le meilleur du lot à Disney World, pour la bonne raison que c'est le plus complet et qu'il y a suffisamment de manèges pour passer la journée entière sans refaire 15 fois le même. On ne peut en dire autant des Studios ou d'Animal Kingdom... Si les attractions sont classiques, elles sont toutes très réussies, à commencer par les trois Mountain. Ensuite il y a les Pirates, la Maison Hantée, les petits Dark Rides de Fantasyland, etc., bref de quoi faire ! Non le seul reproche qu'on ferait à ce parc concerne les restos. Pas que ce soit pas bon, Disney World surclasse largement Disneyland Paris en terme de qualité des repas, juste qu'il est absolument impossible de trouver une place dans un service à table. On a eu beau essayer à 11h, à 15h ou à 18h, complet, complet et encore complet. C'est juste énervant, en particulier quand on a envie de manger autre chose qu'un burger ! Allez, on se calme en pensant au prochain chapitre consacré à Epcot et à l'excellent resto marocain qu'on y a trouvé. Et puis en attendant, voici aussi toute une armada de photos ! |
Chapitre 10 : Back to the Future : the park
Parc visité : WDW - Epcot
Epcot... Pour ceux qui ne seraient pas au courant, Epcot, ça veut dire Experimental Prototype of Community of Tomorrow. A la base, c'était une ville du futur voulue par Oncle Walt au coeur de son resort. Au final, c'est une espèce d'étrange mix entre parc d'attractions et exposition universelle divisé en deux zones : Future World, qui regroupe une dizaine de pavillons dédiés aux technologies, et World Showcase, qui présente 11 pays du monde sous forme de mini quartiers thématiques. Si le parc est très grand, il ne comporte pas énormément d'attractions. Néanmoins, celles-ci ont l'avantage d'être souvent de longue durée, très originales par rapport à ce que l'on pourrait trouver ailleurs et pour une fois, un peu instructives. Petit tour d'horizon (hommage à l'attraction disparue au profit de Mission Space) des lieux : Future World La première chose que l'on voit en entrant dans Epcot (et en même temps dans Future World), c'est le symbole du parc alias Spaceship Earth, l'énorme sphère qui abrite un Dark Ride dédié à l'histoire de la communication. L'attraction utilise un système de transport sans fin qui débite à une vitesse incroyable (la file ne s'arrête jamais d'avancer) et possède un grand nombres de scènes toutes très bien faites. A voir ! Une fois passé Spaceship Earth, on arrive au centre de Future World, sur une grande place délimitée sur la gauche et la droite par les deux ailes du pavillon Innovation. A l'intérieur, en plus de quelques boutiques et fast foods, on trouve de nombreux ateliers scientifiques pour les enfants. Un grand science center à la Disney en sorte, très ludique et mine et rien assez instructif. Accessoirement, c'est aussi là que se trouvent les Robocoaster, parrainés par un fabriquant d'armes US s'il vous plaît. On n'a pas fait, pas qu'on ait une quelconque conscience et qu'on soit contre les armes, juste que la file était trop longue à notre goût ! On bifurque sur la gauche et on commence la tournée des attractions avec Universe of Energy, le pavillon dédié à... l'énergie. Présentée par Ellen DeGeneres (une comique américaine), la visite mélange partie Dark Ride et projection de films sur des écrans pour lesquels le terme géant est un faible mot tellement ils sont énormes. Le tout se fait dans de non moins gigantesque barcasses mobiles d'une capacité chacune d'environ 100 passagers, guidées par un système filaire, bref une grosse usine à gaz, très impressionnante à voir tourner ! Sinon le show est intéressant même si sur les 45 minutes qu'il dure, il y a parfois quelques longueurs. Étape suivante, juste à côté : Mission Space. Un simulateur de centrifugeuse, miam miam, moi qui adore les Flat Rides. Et puis attention, l'attraction jouit d'une réputation sulfureuse : 2 morts dans les premiers mois d'ouverture, de quoi pousser Disney à ajouter un programme plus soft pour dorénavant limiter la casse. Comme on est des rangers du risque, on a pris le programme hard et bon, ça va, pas de quoi en faire un fromage, un tour de bateau pirate, c'est largement plus gerbant que ce truc ! A part ça, l'attraction est très joliment réalisée et, là encore, ça sent la grosse usine à gaz. Quelques passages sont excellents, notamment la phase de décollage où l'on est bien pressé sur son siège, même si là encore, on a vu largement pire (genre un Pretzel de Flying B&M). Après, on pourra regretter que le côté entertainment ne prenne très vite le pas sur la vérité scientifique, que l'interactivité soit totalement bidon et qu'il n'y ait aucune phase d'apesanteur. N'empêche, ça nous a bien plu : c'est original, y a de bonnes sensations et on n'en ressort pas en ayant envie de vomir son petit déj ! On poursuit la visite avec le pavillon suivant, Test Track. Avec Soarin', c'est l'attraction à ne pas manquer à Epcot. Tout cela commence par une jolie file d'attente remplie de dummies en train de se faire maltraiter sur des bancs d'essai et continue par un petit tour en voiture bien long et bien tortueux pour se finir sur la piste d'accélération à plus de 100km/h en vitesse de pointe. Très foune ! Allez, on passe à présent au côté ouest de Future World avec Imagination!, un pavillon qui regroupe deux vieilleries sans nom : Chérie j'ai rétréci le Public et Journey into Imagination with Figment. Le premier, on se l'ai épargné, quant au second, comme on ne savait pas trop ce que c'était, on a tenté le coup. Et on a eu tort ! C'était mauvais, mais mauvais ! Un Dark Ride pas beau, pas drôle ni intéressant mais heureusement pas long ! On fuit vite fait vers le bâtiment suivant : The Land. Celui-ci est un des derniers survivants du parc initial et ça se sent dans la déco vieillotte et terriblement années 80 de l'intérieur. Enfin à côté de cela, le pavillon abrite deux bonnes attractions, Soarin' tout d'abord, clone du génial simulateur de vol de California Adventure et Living with the Land, un Boat Ride très intéressant dédié aux dernières technologies de l'agroalimentaire. On y croise notamment des citrouilles poussant hors sol, des concombre de la taille d'un ballon de rugby et plein d'autre choses surprenantes qui finiront un jour ou l'autre dans nos assiettes (si ce n'est déjà le cas). Dernier pavillon de Future World : The Seas with Nemo and Friends. A l'origine ouvert sous le nom de Living Seas, ce pavillon peu populaire a été totalement refait en 2006, recevant pour l'occasion une nouvelle théma axée autour du Monde de Némo. A l'intérieur, deux attractions une fois encore : The Seas with Nemo and Friends, un joli dark ride en omnimover rempli de projections sur verre particulièrement bluffantes et Turtle Talk with Crush, un théâtre interactif dans la même veine que Stitch Live. World Showcase Comme déjà dit en intro, World Showcase comporte 11 pavillons présentant chacun un pays du monde. L'ensemble s'organise autour d'un grand lac sur lequel est présenté certains soir le show IllumiNations. Je ne vais pas vous décrire un par un chaque pavillon, ça risque d'être un peu laborieux. De manière général, ils sont assez petits (de la taille d'un quartier d'Europa Park comme la France ou l'Italie) mais les décors sont très réussis et on retrouve l'ambiance de chaque pays, aidé sans doute par le fait que les employés qui travaillent dans les restos et les boutiques en sont à chaque fois originaires. Côté attractions, World Showcase compte deux Dark Rides à classer dans la catégorie pathétique et situés dans les pavillons mexicain et norvégien. Sincèrement, vous ne raterez rien en les zappant ! Pour le reste, ce sont des films, sur écran plus ou moins grands. Il y en a dans les quartier chinois, américain, français et canadien. Ça nous saoulait un peu de tous nous les farcir et on a ainsi choisi de se limiter au film français, histoire de voir comment notre beau pays était perçu de l'autre côté de l'Atlantique. Et ben ça fait peur ! Alors oui, la France c'est tout mimi avec ses campagnes verdoyantes et ses châteaux forts mais nous autres français, on est tous de gros bouseux qui circulons limite en charrette à cheval et passons notre temps à bouffer au son de l'accordéon ! Je vous jure... Bon sinon, l'autre côté intéressant de World Showcase, c'est que quasiment chaque pavillon dispose de son restaurant avec service à table. Au menu, cuisine typique du pays et pour les papilles, c'est un vrai régal, tout de moins pour celui qu'on a essayé, à savoir le Marrakech dans la zone marocaine. 19$ le menu avec trois plats, des serveurs avec qui, langue commune oblige, on a vite sympathisé et une danseuse du ventre tout aussi appétissante que ce qu'il y avait dans l'assiette ! Je vous le recommande, c'est le meilleur resto qu'on ait fait à Disney World, hôtels inclus. Après le verdict sur la bouffe, le verdict sur Epcot. C'était comment ce parc plus ou moins expérimental ? Bizarre... Y a du bon : la déco et les restos de World Showcase et aussi la plupart des attractions de Future World. Mais y a aussi du moins bon, à commencer par le look horriblement rétro de toute la zone d'entrée. C'est bien connu, le futur vieillit mal et ce qui pouvait sembler au top du design au début des années 80 ne l'ai plus vraiment aujourd'hui. Autre problème : l'ombre. Y en a pas. Epcot, ce sont juste d'énormes allées (remplies de poussettes et de fattymobile naturellement), bien au soleil et, entre les gros pavillons de Future World et les bâtiment thématisés de World Showcase, très peu d'arbres. Dur dur en Floride où le thermomètre a vite fait de dépasser les 30° ! Au final, un avis mitigé pour un parc très bancal, dont on a du mal à comprendre le but. Amuser avec des films de 45 minutes ? Instruire avec des quartiers à thème nationaux remplis de clichés ? Je ne saisis pas trop. Et puis quid des enfants, y a rien pour eux si ce n'est peut être le pavillon Némo et Innovation... Pourtant Epcot est le deuxième parc le plus populaire de Disney World derrière le Magic Kingdom. Va savoir... En tout cas, pour ma part, ce que je sais c'est que c'est pas le parc du resort floridien que je mettrai en premier sur ma liste de revisite ! |
Chapitre 11 : ToT Story Mania
Parc visité : WDW - Disney's Hollywood Studios
La ToooooooooooooooooooT !!! Oh eh, ça va, les ToT y en a partout maintenant ! Oui mais là c'est l'originaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal ! Et ça justifie tous ces dédoublements de voyelles ??? On va bien voir… Donc là on est aux Disney's Hollywood Studios, à ne pas confondre avec les Walt Disney Studios qui sont à Paris et qui sont tout caca ! Non là dès que l'on pénètre dans le parc, on sait que ça va être mieux ! Déjà y a une Main Street qui a de la gueule, avec des jolis bâtiments art déco et pas un gros hangar tout moisi qui sent la frite froide ! Ensuite, y a ce chemin qui part vers la droite, cet autre boulevard et au bout... la ToooooooooooooooooooooooooooooT ! Ok ok, j'ai compris, on va la faire tout de suite histoire de vous calmer ! La première chose qui est fort appréciable avec cette version de la Tour de la Terreur, c'est son intégration dans le parc. A Paris et à Anaheim, ce côté là est totalement raté, à Tokyo, ça va, mais ce n'est rien à côté d'Orlando où c'est juste parfait ! La tour trône sur son petit promontoire, tout au fond de Sunset Boulevard qu'elle domine de sa lugubre mais impressionnante silhouette. Pour la file d'attente, pas de parc à bestiaux mais de très jolis jardins baignés de brume, ce qui rend certes le carrelage au sol passablement glissant mais qui casse bien la baraque en terme d'ambiance. A l'intérieur, la déco est ensuite relativement proche des autres versions (tapis trop propres inclus). Le préshow, là aussi c'est pareil, par contre dès qu'on en sort, les choses changent. Tout d'abord, ça débite super vite, on ne reste jamais plus de cinq minutes dans la chaufferie. Quant au reste, je ne vais pas rentrer dans les détails. Juste préciser que la scène de la cinquième dimensions est courte mais vaut son pesant de cacahouètes, notamment grâce à l'effet d'ouverture des portes sur la fin, et que les séquences de chutes sont bien meilleures que dans les autres versions. Ça dure plus longtemps et le programme n'est jamais le même : parfois on commence par chuter, parfois par monter, certaines fois on a droit à une petit film entre deux coups de yoyo, d'autre fois ce sont les personnages disparu qui viennent nous faire coucou. Déjà que l'attraction est géniale avec un seul programme, là on a beau eu la faire une dizaine de fois, je n'ai jamais eu l'impression de refaire une séquence identique à un précédent tour ! Tout simplement la meilleure attraction de Disney World ! En sortant de la ToT, juste sur la droite, se trouve une autre grosse attraction des Studios : Rock'n Roller Coaster. Si le circuit est exactement comme à Paris, la thématisation est bien plus réussie et l'histoire mieux amenée, même si au final ça n'ajoute pas tellement d'intérêt à la chose… On repart dans l'autre sens, direction Animation Courtyard où rien ne nous a tenté : le show de la Petite Sirène, bof, l'Art de l'Animation, ça ira, Playhouse Disney, non merci. Arrive alors Pixar Place où se trouve la plus récente addition du parc : Toy Story Mania. C'est la seule fois de tout le séjour à Disney World où l'on dépassera le quart d'heure d'attente pour une attraction, et de pas mal car nous avons finalement attendu une heure et demie pour faire du piou piou, dans une file particulièrement énervante, basse de plafond, remplie de gamins hurlant à la mort et pour couronner le tout, qui avance à deux à l'heure ! Ah oui, j'oubliais, M. Patate était HS scrgngn ! Sinon, une fois qu'on a survécu à ça, l'attraction est géniale, simple et bougrement efficace. Pas de gros décors, juste des écrans avec une 3D parfaitement rendue, alliée à une maniabilité parfaite et à un gameplay hyper intuitif ! A ne pas rater... Et pour cela, mieux vaut foncer dessus le matin comme on a fait le deuxième jour, prendre ses Fastpass et s'en faire un premier tour par la file classique pendant qu'elle est encore vide ! Suite de la visite, Great Movie Ride, un Dark Ride recréant diverses scènes de grands classiques du cinéma, un peu comme Hollywood Tour à Phantasialand mais avec plus de budget. C'est pas mal fait mais je n'ai pas pour autant beaucoup accroché... Dans le même coin, il y a aussi Journey into Narnia, où comment faire une attractions à partir des bonus du DVD du film... Ça m'étonne qu'ils n'aient pas encore exporté le concept aux Walt Disney Studios ! On passe maintenant au côté gauche du parc où se trouvent encore quelques trucs qu'on a zappé faute d'envie, à savoir American Idol, Sounds Dangerous et Star Tours. Par contre, en grands fans de l'homme au chapeau et au fouet que nous sommes, on ne pouvait rater le show Indiana Jones ! On aurait peut être du... Qu'est-ce que c'est longuet ce truc ! Et c'est dommage parce que les trois scènes où il se passe un peu quelque chose sont bien. Juste que c'est noyé dans des litres et des litres de blabla dont on n'a cure… Pour finir le tour des Hollywood Studios, on se dirige vers le fond du parc, dans une zone où sont reconstituées plusieurs rues de grandes métropoles US, un peu à la manière du Backlot d'Universal Hollywood. Aaaah, enfin un endroit calme, enfin des allées où l'on peut marcher sans trébucher dans des poussettes tous les 20 mètres. Si c'est si calme, y a peut être une raison... Ah oui, y a pas d'attractions ! Bon, y a les Muppets mais le show est fermé. Reste Moteur Action, clone du très bof show des studios parisiens et le tram tour, dont le parcours n'a pas tellement plus d'intérêt que chez nous mais où par contre les préshows font bien marrer, en particulier quand de pauvres volontaires se ramassent des tonnes de flottes lors d'une reconstitution d'une scène de bataille navale ! Ben voilà, le tour est fait. Par contre LA tour, on va se la refaire. Et encore, et encore, et encore ! Stooop, il est 21h30, c'est l'heure de Fantasmic. Ah, ça vaut le coup ce spectacle ? Paraît que oui... Allez, c'est bien parce qu'on a fait l'impasse sur pratiquement tous les autres ! Celui-ci aussi on aurait du... Non mais c'est quoi l'intérêt, faut qu'on m'explique ? Voir des américains hurler à la moindre apparition de Mickey ? Eho les gars, c'est juste une nana d'1m50 dans un costume ! Les effets spéciaux ? Je veux pas être chauvin mais le show nocturne du Futuroscope est plus impressionnant et je ne vous parle pas de ceux du Puy du Fou ! L'histoire peut être ? Ahaha, elle est bonne celle là ! L'intérêt c'était donc de nous faire rater la dernière demie heure d'ouverture de la ToT, sans un chat dans la file... On ne nous y reprendra plus ! Ce coup-ci c'est bon ? Non pas encore, t'as pas parlé de la bouffe... Et ben c'était au Sci-Fi Dine-In, pas exceptionnel côté nourriture mais très sympa niveau ambiance, le resto recréant un Drive-In, ces cinémas américains en plein air où l'on vient avec sa tuture. Ici, c'est pareil, on mange dans des reproduction de vieilles Chevrolet, les yeux rivés sur un écran diffusant une compilation de vieux films de science fiction pourris des années 50. Amis d'Ed Wood, cet endroit est fait pour vous ! Allez, la conclusion maintenant. Les studios floridiens sont-ils mieux que les studios parisiens ? Ahaha, cette question... oui, et pas qu'un peu ! C'est plus grand, plus beau et ici au moins la balance entre décors et côté backstage est très bien équilibrée. Après, comme à Paris, le principal défaut du parc est qu'on en a tout de même vite fait le tour. Vous allez me dire qu'on a pas fait les trois quarts des shows. C'est pas faux. Mais vous voyez, les spectacles c'est pas notre tasse de thé, on préfère les manèges et ça les studios en ont finalement très peu. Toutefois dans le lot y a du très lourd, à savoir la Tour de la Terreur et Toy Story Mania. Ces deux là peuvent limite à eux seuls vous occuper toute la journée. Pour le reste, y a rien que je n'aurais eu envie de refaire... Un bon parc, à voir pour ces deux attractions vedettes mais qui est toutefois loin de ce que peut offrir un Universal Studios. Elle ne peut pas toujours être la meilleure la souris ! |
Chapitre 12 : Yéti y es-tu ?
Parc visité : WDW - Disney Animal Kingdom
Ouiiiiiin, c'est déjà le dernier parc de Disney World ! Ah bah on voit que ce n'est pas vous qui taper tout le blabla. Et puis rassurez-vous, y a encore Blizzard Beach et Typhoon Lagoon qui vous attendent dans le chapitre suivant. Avant cela parlons déjà du parc à qui les lignes ci-dessous sont consacrées : Animal Kingdom. Animal Kingdom est le plus récent des parcs de Disney World et aussi le plus grand jamais construit par Disney, cela étant en grand partie du à l'immense superficie de Kilimanjaro Safari. La première chose qui étonne lorsque l'on passe les tourniquets, c'est l'absence d'une Main Street. Le parc commence en fait par une petite zone baptisée The Oasis, qui sert de mise en ambiance et plonge instantanément le visiteur en pleine forêt tropicale. Bien sûr, les boutiques et les restos ne sont pas loin. Il suffit de traverser un premier pont et on en trouve toute une ribambelle organisés autour du symbole du parc, le Tree of Life. La seule attraction du coin, c'est It's Though to be a Bug, autrement dit, 1001 pattes en 4D. Le ciné se trouve à l'intérieur de l'impressionnant arbre artificiel couvert de sculptures d'animaux et propose le même film que celui déjà testé en 2005 à California Adventure. Si côté scénar et effets, on a droit à un des meilleurs 4D qui soit, on a été très déçus par la qualité des images et du relief, vraiment de très mauvaise qualité ! Faudrait peut être envisager de changer le projo ! On continue la balade direction l'Afrique et le village de Harambe. Rien à voir avec le Deep in Africa de Phantasialand, ici la déco se veut résolument réaliste et c'est extrêmement réussi, même si on se dit que c'est contradictoire de dépenser tant de millions pour recréer un univers miséreux… Ne cherchons pas la petite bête et passons plutôt à une très grosse attraction, la plus grosse du parc et sans la plus grande au monde en terme de superficie : Kilimanjaro Safari. 44 hectares et je ne sais combien d'animaux dans un décor de savane entièrement reconstitué au milieu des marais de Floride. Car plus que les girafes et ou les rhinocéros en liberté, ce qui est le plus bluffant avec cette attraction, outre sa taille et la qualité de la reconstitution, ce sont l'ensemble des artifices utilisés pour séparer les espèces sans que cela soit visible par le visiteur. Entre les fossés cachés par des perspectives forcées ou les fausses herbes jouant le rôle de clôtures, les concepteurs de ce safari ont fait un boulot hallucinant de camouflage et de mise en scène ! C'est à ce genre de choses qu'on reconnaît le savoir-faire Disney ! Juste à côté de Kilimanjaro Safari se trouve Pangani Forest, une autre zone présentant des animaux, à faire à pied cette fois. Au menu : gorilles, hippopotames et plus si affinité, le tout toujours dans des décors à tomber par terre ! En retournant vers le village africain, on peut emprunter le train menant à Rafiki's Planet Watch où se trouve la nurserie des animaux. Ça ne nous tentait pas trop et on a continué notre chemin vers l'Asie. Dans ce quartier, à nouveau très joliment thématisé, on trouve tout d'abord Kali River Rapids, la seule attraction aquatique du resort avec Splash Mountain qui mouille un tant soit peu. S'il est vrai que le parcours n'est pas très long, il est tout de même très bien conçu et y a moyen de se faire lessiver en beauté ! C'est foune, un brin sadique, bref on a beaucoup aimé ! Ensuite, il y a Maharajah Jungle Trek, à nouveau un petit chemin à faire à pied, à la découverte cette fois-ci de chauves souris, tigres et je ne sais plus quoi d'autre, le tout dans un sublime décor de temple en ruine. Les animaux, ça va cinq minutes, mais là ça fait déjà près de quarante lignes que je papote et aucune trace de crédit ! Pas de panique, je vois justement les cimes enneigés d'Expedition Everest juste devant. Aaaaaaah Everest, tellement magnifique cette attraction ! On peut rester là à la regarder pendant une heure et on arrive toujours à trouver un détail qu'on n'avait pas remarqué et qui en met plein les mirettes ! La montagne est belle, la file est belle, les trains sont beau... et le grand huit n'a aucun intérêt ! Pire, je crois que je lui préfère Big Thunder Mountain ! Résumons : le prélift, je n'ai pas compris à quoi ça servait, le passage en arrière c'est nul, la grande descente y a pas le moindre airtime, la spirale c'est d'un ennui mortel et le yéti, ben il était en panne... Je suis déçu, mais déçuuuu !!! Toutefois, à côté de ce qui va suivre, la déception d'Everest n'est rien. Car voici que nous arrivons à Dinorama ! En 2010 tout Animal Kingdom est magnifique. Tout ? Non, une petite zone d'irréductibles dinosaures en plastique résiste encore et toujours à l'envahissante jolie déco. Pincez-moi je rêve, qu'est-ce que c'est que cette horreur ! Je ne peux pas croire que les fous qui ont pondu ce truc n'étaient pas conscients du massacre. Ou alors ils étaient tous aveugles... et sourds... et cons ! Et le fait qu'elle possède deux crédits ne sauvent pas cette zone immonde. En même temps, les crédits ce sont deux Spinning Mouse Reverchon, tu parles d'un régal… Allez on oublie vite cette verrue de mauvais goût et on passe à une attraction ma foi fort prometteuse, Dinosaur, le seul autre EMV construit par Disney en plus d'Indiana Jones Adventure. Si les véhicules sont bien identiques, y a du avoir un bug à la conception de tout le reste... disons en fait quelques coupes budgétaires ! Car là on a droit à un truc qui ne ressemble à rien et où l'on ne comprend rien ! Pire, je crois que c'est un des plus mauvais Dark Ride Disney. Il n'y aurait pas les quelques chefs d'oeuvre de n'importe quoi d'Epcot que sont les 3 Caballeros ou Journey into your Imagination, je crois que ce Dinosaur décrocherait la palme ! Pour se remettre de bon poil et pour finir le tour du parc, direction le seul show qu'on fera à Animal Kingdom : Festival of the Lion King. Comme Fantasmic, le spectacle jouit d'une bonne réputation et, comme Fantasmic, on n'a pas compris d'où elle pouvait venir ! La représentation dure une demie heure et on a l'impression que la moitié du temps sert à meubler entre les deux seuls numéros présentés. Deux bons points tout de même, les chanteurs étaient très bons et les marionnettes particulièrement bluffantes ! Voilà voilà, on n'est pas loin de refermer le chapitre Animal Kingdom. Alors heureux après cette visite ? Oui et non... Le parc impressionne en effet par ses décors mais déçoit par ses attractions. Mis à part le Raft qu'on a trouvé très foune et le safari qui déchire tout, le reste, c'est euh... comment dire, ben moyen. Entre Everest qui est aussi beau qu'inutile, 1001 Pattes et sa 3D pourrie ou les attractions de Dinoland qui ne méritent même pas que j'en re mentionne leurs noms, y a eu pas mal de déceptions. Et puis, mine de rien, je viens de vous citer toutes les attractions du parc. Ça fait bien peu non ? Après, c'est sûr, il y a la déco. Là ça jette, y a rien à dire ! Que ce soit les zones de forêts, les présentations d'animaux où les quartiers thématiques, le soucis du détail est omniprésent et le rendu magnifique. Mais cela suffit-il à faire oublier le faible nombre d'attractions ou leur relative médiocrité ? Je ne trouve pas. |
Chapitre 13 : Water Worlds
Parcs visités : WDW - Typhoon Lagoon, WDW - Blizzard Beach
Maintenant qu'on en a fini avec les parcs d'attractions, on va passer aux parcs aquatiques. Disney World en possède deux, Typhoon Lagoon et Blizzard Beach, ouverts respectivement en 1989 et en 1995. A l'origine, il y en avait un troisième, River Country, mais celui-ci a fermé ses portes en 2001 pour des raisons de non conformité aux normes d'hygiène. Typhoon Lagoon Typhoon Lagoon est le plus grand des deux parcs aquatiques Disney. Il s'organise autour d'une gigantesque piscine à vagues dont les lames peuvent atteindre trois mètres de hauteur. D'habitude, je ne suis pas fan de ce genre d'installation, j'y préfère largement les toboggans, mais avec des vagues de cette taille, y a de quoi bien se marrer ! Pour ce qui est des toboggans, la plupart se trouvent sur le Mont Mayday, au sommet duquel est planté un petit chalutier, arrivé là haut suite à un ouragan qui aurait dévasté le parc (c'est du moins ce qu'en dit la légende de Typhoon Lagoon). Côté gauche, on trouve trois descentes en bouées. La première, Keelhaul Falls, est très gentillette et très courte. Ensuite vient Mayday Falls, toujours en bouées une place mais beaucoup plus longue et remuante. Pour finir, il y a Gangplank Falls, un raft 3 places avec assez peu de dénivelée, qui fait plus penser à un River Rapids avec ses vagues et ses cascades qu'à un véritable toboggan. On passe au côté droit avec Humunga Kowabunga, un triple toboggan en chute libre dans un tube fermé, marrant mais pas spécialement haut. Juste après se trouve Storm Slides, un trio de descentes classiques sur les fesses, pas extraordinaires non plus mais incroyablement bien intégrées aux décors (comme tout le reste en fait). Enfin, les derniers toboggans se trouvent un peu à l'écart, plus vers l'entrée du parc. Il s'agit de Crush'n'Gusher, trois Master Blasters ajoutés en 2005. Dommage que les circuits soient si courts, pour le reste, c'est toujours amusant comme type de glissade ! A part ça, qu'y a-t-il d'autre à Typhoon Lagoon ? L'indispensable Lazy River tout d'abord, qui fait tout le tour du parc et est donc sacrément longue. Le parc dispose également d'une grande zone pour enfants regroupant tout en ensemble de mini toboggans et d'un bassin pour s'initier aux joies de la plongée au milieu des poissons et de petits requins. Et puis c'est tout, le tour du parc est fait. Comme vous pouvez le constater, il n'y a pas énormément d'attractions à Typhoon Lagoon, cela étant toutefois compensé par une théma comme on en trouve rarement dans un parc aquatique. Le gros plus de celui-ci, c'est indubitablement sa piscine à méga vagues et l'immense lagune de sable blanc tout autour. Pour les toboggans, mieux vaut aller à Blizzard Beach, ce que l'on va faire sans plus tarder ! Blizzard Beach Construit seulement six ans après Typhoon Lagoon pour parer au succès de ce dernier, Blizzard Beach s'organise à peu près de la même façon que son aîné avec un piscine à vague au milieu, une montagne abritant les toboggans dans le fond et une Lazy River qui ceinture le tout. Côté thème, ici ce sont les sports d'hiver. La légende raconte qu'une tempête de neige aurait balayé cette partie de la Floride et que les locaux, désireux d'en tirer profit, auraient commencer à bâtir une station de ski. Mais le soleil ayant rapidement fait son retour, toute la neige se serait alors mise à fondre. Pas découragés pour autant, les promoteurs changèrent leur fusil d'épaule et le resort de ski devint un parc aquatique, tadaaaa ! La première chose qui surprend à Blizzard Beach (qu'on a visité après Typhoon Lagoon), c'est la taille de la piscine. A Typhoon Lagoon elle est immense, ici c'est tout juste une marre avec de petites vaguelettes. Niveau toboggans par contre, ce parc aquatique assure un peu plus que son voisin ! La star locale, c'est Summit Plummet. Ouvert en tant que plus haute glissade au monde, ce très impressionnant toboggan de près de 40 mètres de hauteur offre une magnifique chute bien flippante mais, pour une fois sur ce genre d'attraction, pas du tout douloureuse. Mention spéciale à la déco aussi, fallait y penser d'intégrer ça dans un faux tremplin de saut à ski ! Juste à côté se trouve le deuxième toboggan extrême de Blizzard Beach : Slush Gusher. Cette fois-ci, il s'agit d'une descente en ligne droite avec deux bosses, la seconde produisant un petit airtime très marrant. Ensuite, il y a Toboggan Racers, une descente avec huit pistes en parallèle, Snow Stormers, un slalom de trois toboggans en tapis et Downhill Double Dipper, une très courte glissade en bouées une place, qui offre cependant un excellent airtime sur la bosse à mi hauteur. On passe ensuite à l'arrière de la montagne avec Runoff Rapids, un ensemble de trois toboggans en bouées une ou des places dont un est un black hole. Pour finir, il y a Teamboat Springs, le plus grand toboggan en bouées au monde. Pas de bol, il était fermé lors de notre visite, mais, pour l'avoir fait durant de mon premier voyage en Floride, je peux vous dire que c'est un must, extrêmement long et extrêmement foune ! Comme Typhoon Lagoon, Blizzard Beach dispose aussi d'une immense Lazy River, ce à quoi s'ajoutent deux aires de jeux pour les gamins, les plages de sable blanc et je crois que c'est tout. Au final, j'aurais du mal à dire lequel des deux parcs aquatiques j'ai préféré. Les deux se valent... Niveau thématisation, rien à redire si ce n'est que j'ai une petite préférence pour Blizzard Beach dont la déco est plus originale. Niveau toboggans, Blizzard Beach l'emporte aussi mais Typhoon Lagoon a pour lui d'avoir cette géniale piscine à vague. En somme, il ne vous reste plus qu'à tester les deux pour vous faire votre propre opinion ! Et voilà, c'est ainsi que ce finit notre visite de Disney World. Je dois dire qu'après quatre jours non stop passés sur place on était content de remettre un peu le nez dans le monde réel. Plus de slalom entre les poussettes, plus d'employés obséquieux qui mettent dix minutes à vous réserver votre table en vous répétant quarante fois combien votre repas va être magique, plus de musique guimauve et autres conneries gnangnan, aaaaaah ça fait du bien ! Bon y a deux trois attractions qui vont bien nous manquer mais au final, je préfère les autres resorts Disney que sont ceux de Californie et du Japon, plus petits, plus humains et avec des parcs plus complets. Un peu comme Universal Orlando en fait, qui sera le sujet du prochain et dernier livre de ce trip report ! |
Livre 4 : L’univers d’Universal
Chapitre 14 : Un rêve de resort
Parc visité : -
Universal, enfin ! Autant en Californie et au Japon Disney balayait tout sur son passage, autant en Floride c'est Universal qui domine. Cela grâce à deux parcs incroyables et à un complexe très bien pensé et très agréable, organisé autour d'une rivière artificielle et comportant trois hôtels ainsi qu'une zone de loisirs, City Walk. Pour l'hôtel, on a choisi le Portofino Bay, représentant un village italien joliment posé au bord d'un petit lac. Si ce n'est pas du niveau du Colosseo ou du Miracosta de DisneySea, l'hôtel n'en demeure pas moins très agréable avec ses petits cafés en terrasses, ses trois piscines et surtout cette sensation que tout est à échelle humaine alors que le nombre de chambre est pourtant très élevé ! Des trois hôtels d'Universal Orlando, le Portofino est le plus éloigné des parcs. Mais là, rien à voir avec Disney World, à peine un quart d'heure de marche et on est devant les grilles. Et pour les faignasses, pas de soucis, des navettes fluviales assurent la liaison. Car c'est ça le gros avantage d'Universal face à Disney : la taille. Ici, tout peut se faire à pied, suffit de cinq minutes pour changer de parc et d'à peine plus pour aller dîner dans un des hôtels. Autre gros plus, on sent clairement que la clientèle visée est beaucoup plus adulte. Ça se ressent dans les attractions des parcs, dans la quasi absence de poussettes (alléluia) mais aussi dans des choses plus anecdotiques comme les horaires d'ouverture des restos, qui ne ferment pas tous à 21h comme chez Mickey ! Au final, en un mot comme en cent, on a adoré Universal avec un petit bémol néanmoins pour ce qui concerne le City Walk qui, même s'il possède un Burger King et un Panda Express, n'offre pas de restaurants avec service à table très intéressants (que des trucs de chaînes chers et très passables). Mieux vaut pour bien manger se reporter sur les hôtels avec une recommandation toute particulière pour le Tchoup Chop, dont le nom un brin rigolo ne laisse pas du tout présager de la qualité de la nourriture qui y est servie ! Je disais donc, Universal, c'était le top du top, et quand on voit le niveau général des parcs en Floride, je peux vous assurer que ça veut beaucoup dire ! On a passé trois jours et demi sur site sans s'ennuyer une seconde, allant jusqu'à annuler notre visite à Wet'n Wild pour pouvoir encore profiter des deux parcs, dont je vais d'ailleurs m'empresser de vous parler dans les deux prochains chapitres... |
Chapitre 15 : A nous les Studios !
Parc visité : Universal Studios Florida
Comme pour le Magic Kingdom à Disney World, les parcs Universal Studios, on connaissait déjà pour avoir fait les versions californienne et japonaises ! Enfin un constat s'impose après avoir testé celui d'Orlando : c'est de loin le meilleur des trois ! Plus de surface, plus d'attractions et des inédits qui valent le détour, bon est loin de la semi déception qu'avait été Universal Osaka. Production Central Curieusement, le parc ne possède pas de Main Street. Lorsque l'on passe le porche d'entrée, on se retrouve directement face à une enfilade de studios abritant chacun une attraction ou une salle de spectacle. Pour la rue thématisée Hollywood et truffée de snacks et de boutiques, il faut prendre tout de suite sur la droite. Mais nous, on va plutôt continuer tout droit… Premières attractions sur la route : Shrek 4D et Jimmy Neutron. Pour le premier, c'est pile comme en Californie, à savoir un 4D largement au-dessus de la moyenne. Quant au second, on a... comment dirais-je... oublié de le faire. Apparemment c'est juste un simulateur, sans doute pas mal fait mais ça, ce n'est pas cette fois-ce qu'on le saura ! Passés ces deux cinés, on se retrouve sur la place centrale de la zone, avec sur la gauche une pelouse servant de zone d'assise pour une scène en plein air et, juste derrière, un très haut lift vertical et un non moins énorme looping vrillé appartenant à Hollywood Rip Ride Rockit. Aaaaah Rockit, qu'est-ce que ça donne cette montagne russe ? D'un côté le parcours a l'air marrant, long et varié, avec pas mal d'éléments originaux. De l'autre, les critiques sont généralement peu élogieuses et font mention de vibrations forts désagréables. Reste plus qu'à mettre les affaires dans les super casiers gratos à empreintes digitales et on va aller se faire notre propre opinion. Tout d'abord le look. La déco est réduite au strict minimum avec de grandes fresques graphiques çà et là et une gare très dépouillée mais somme tout imposante. Pour la file, c'est du parc à boeufs sans autre forme de procès. Ensuite les poteaux... Bah c'est pas si gênant que ça, le grand huit étant situé en bordure du parc, on l'a rarement dans le champ de vision. Même le premier bloc de freins sur lequel ils se sont pas mal lâchés avec les traverses métalliques passe mieux en vrai qu'en photo. Là où ça commence un peu à peiner, c'est lorsqu'il s'agit de monter sur la bête. Quand tout va bien, ça débite très correctement, le problème, c'est que c'est rarement le cas. Le tapis roulant sensé accélérer l'embarquement et le débarquement s'arrête sans arrêt, les derniers voire avant derniers rangs des trains ne sont pas opérationnels la plupart du temps, bref, on a beau être un an après l'ouverture, on sent que ce n'est pas encore totalement rodé ! Enfin, grâce à la single rider, peu importe s'il y a de la file, on arrive très vite à bord, on abaisse sa lourde mais confortable lap bar, on choisit sa zic et vas-y que c'est parti ! Le lift vertical passe très rapidement et on a à peine le temps de se mettre à l'aise dans le siège baquet que déjà celui-ci bascule dans le vide. Première descente : 70°, très sympa, bonne vitesse et quelques G dans le creux pour ne rien gâcher. Juste derrière, le meilleur élément du circuit : le Non Inverted Loop. C'est énorme et le roulement au sommet accompagné du petit airtime qui va bien est un véritable délice, en particulier tout à l'arrière lorsque le train replonge dans la demie boucle descendante et que l'on se sent catapulté vers le sol. A ranger dans le haut du panier des inversions, même si je sais, ça n'en ai pas une ! Après cela, premier coup de frein puis à nouveau une descente très raide avec gros airtime, qui débouche dans une spirale montante très serrée se finissant par un fer à cheval. Ici c'est principalement du G positif avec un léger moment de flottement au sommet du Horseshoe. Re freins puis troisième bloc, assez pépère mais pas désagréable pour autant car proche du sol et du coup traversé avec pas mal de vitesse. On arrive ensuite dans la partie située en dehors du parc. Celle-ci se constitue d'une série de mini bosses combinées à des changements de direction à tout va et entrecoupée d'une spirale inclinée et d'une dernière série de freins. Voilà, c'est résumé en dix lignes mais au total y a 1200 mètres de parcours, une dizaine d'éléments, de l'airtime un peu partout (en fait surtout en sortie de freins) et de la bonne musique pour accompagner tout cela, musique que l'on entend parfaitement d'ailleurs, sans être pour le moins du monde gêné par celle de son voisin qui n'a pas forcément choisi la même. C'est bien beau tout ça mais, c'est du bon crédit ou pas ce Rockit ? Je serais tenté de vous répondre : oui et non. En fait, ça dépend des places. Pour vous dire, suite à notre premier tour, Djoul et moi avions trouvé ça pas mal du tout alors que Scherzie, assis un rang derrière nous, avait trouvé ça ultra inconfortable ! Soyons clair, aucun siège n'offre un circuit sans vibration, où que l'on soit ça tremblotte. Néanmoins, il semble que plus on se rapproche du milieu du train, plus ça vibre. Tout à l'avant et tout à l'arrière c'est parfaitement supportable, au milieu c'est limite si on n'en sort pas avec un mal de crâne ! C'est d'autant plus dommage que le parcours est bien conçu et possède quelques très bons éléments. Au final ça reste un bon grand huit mais qui n'obtiendra pas son gling aaah pour cause de Parkinson prématurée ! New York Allez, après tout ce blabla sur Rockit il est plus que temps de quitter Production Central pour passer à New York. La zone est quasi identique à son homologue japonaise : mêmes rues, mêmes décors très réussis mais pas mêmes attractions car, tandis que la version d'Osaka cache derrière ses murs un charmant homme araignée, ici c'est une momie de fort mauvais poil qui nous attend. Pour ce qui est du grand huit, c'est comme en Californie, du Premier Rides avec catapultage LIM, passage en arrière et tout le toutim. Pour le reste, ça n'a rien à voir. Le parcours est différent, les scènes aussi et pareil pour la catapulte : à Los Angeles c'est à plat alors qu'à Orlando, elle se fait en monté. L'important dans tout ça c'est que ça reste de la grosse tuerie non ? Seconde attraction de la zone : Twister. Dans le principe c'est une attraction à effet spéciaux, basée sur un navet signé Jan de Bont et sensée vous faire revivre les plaisirs d'une tornade puissance maximale. Dans les faits, on n'a pas été super convaincu pour cette projection sur fumée accompagnée d'un gros coup de ventilo et des quelques décors qui s'écroulent par ci par là... Peu mieux faire (Templo del Fuego en est un très bon exemple). San Francisco Là encore, ça ressemble trait pour trait à Universal Osaka avec d'autres attractions à tester. La première, c'est Disaster, une adaptation d'une des scènes clés du tram tour d'Universal Hollywood, immortalisée par le flic de Beverly Hills 3 s'il vous plaît : le tremblement de terre dans le métro. Vu qu'ici on n'a pas droit à une visite des studios, celle-ci est remplacée par deux préshows forts sympathiques. D'abord, il y a celui animé par l'immense Christopher Walken, que vous aurez pu voir en hébergeur anal de montre dans Pulp Fiction ou en businessman sans scrupule dans Batman le Défi. Toutefois, vu que Mr Walken a sans doute d'autre chat à fouetter que de passer sa vie à faire le guignol à Universal, c'est par théâtre optique interposé qu'il vous fait la causette et, y a rien à dire, c'est particulièrement bluffant ! Pour le deuxième préshow, place aux volontaires du public dans des rôles aussi variés que mamie fait du jardinage ou ado en mal d'identité se prend pour monsieur Burns ! Pour finir, direction les trams pour la séquence secousses-cascades-explosion-kaboum, durant laquelle apparaît en guest star The Rock (ouaaaaaaais) et sont mixées les images tournées lors du second préshow. Rien de bouleversant pour ce qui est des effets spéciaux (et je ne vous parle même pas de la performance de The Rock) mais le montage final ainsi que plus généralement la pêche des employés qui l'animent nous ont laissé un bon souvenir de cette attraction ! Juste à côté de Disaster se trouve Bettlejuice's Graveyard Revue, un spectacle mettant en scène celui dont il ne faut pas prononcer (trois fois) le nom, accompagné pour l'occasion de quelques uns de ses copains monstres pour un medley rock assez bof bof, qui manque du grain de folie qu'on serait en droit d'attendre au vu du casting. Amity Une zone, une attraction : Jaws. Et c'est fermé... On passe à la zone suivante, sans trop de regrets. World Expo Je vous l'accorde, le thème de cette zone est quasi inexistant, il n'empêche, c'est ici que se trouvent deux des meilleures attractions du parc : Men in Black et The Simpsons Ride. Pour ce qui concerne Men in Black, c'est un Dark Ride interactif auquel on a à faire. Mais attention, pas n'importe le quel ! Le plus grand, le plus beau et avant tout le plus foune de tous ! Outre les impressionnants décors, l'attraction dispose d'une excellente maniabilité et d'une chose qu'aucun autre Dark Ride du genre ne possède : l'absence de cibles visibles. Eh oui, dans Men in Black, pas de point rouge, suffit de tirer sur la tête des monstres (de préférence dans les yeux) et hop le compteur de point augmente comme par magie. Ajoutez à cela un très grand nombre de cibles cachées, la possibilité à certains moment de mitrailler les autres véhicules pour les faire tourner et ça y est, pas la peine d'en rajouter, vous avez compris pourquoi ce manège surpasse tous ses congénères ! Histoire ne pas perdre le rythme grosse tuerie, suffit de faire quelques dizaines de mètres pour tomber sur The Simpsons Ride. Autant pour la ToT, Manta et cie on savait qu'on allait prendre notre pied, autant pour les Simpsons on ne s'y attendait pas du tout. Somme toute, ce n'est qu'un simulateur... Sur écran hémisphérique certes mais ni en 3, ni en 4D. Oui mais entre la file remplie de gags, le préshow tout bonnement excellent et le film qui ne laisse pas une seconde de répit avec ses répliques fracassantes et ses moments d'action à couper le souffle, même les plus réfractaires à ce type d'attractions ont de quoi être conquis ! Tiens je vois Scherzie qui me fait signe que les simulateurs, aussi géniaux soient-ils, il ne supporte pas. Pauvre de lui ! Perso, moi non plus je ne suis généralement pas très fan du genre mais là je peux sans problème enchaîner les tours tellement c'est le pied ce manège ! Woody Woodpecker's Kidzone Pas de surprise dans le nom, c'est le quartier des gamins, remplis de shows que, mis à part celui, pas terrible, des animaux, on a zappés. Côté manèges, un crédit en la personne du Junior Coaster Vekoma Woody Woodpecker's Nuthouse Coaster et le toujours horriblement kitch E.T. Adventure qui me semble être un candidat idéal au départ, au profit d'une nouvelle et un peu plus stimulante attraction. Hollywood On finit la boucle avec ce qui aurait pu être l'entrée du parc mais qui ne l'est donc pas : Hollywood. Ici pas d'attractions, juste des shows mais des plutôt réussis avec Terminator 2:3D, toujours excellent bien que l'intérêt s'émousse un peu de vision en vision, et Horror Make-Up, où vous n'apprendrez pas grand chose sur le maquillage mais où par contre vous vous paierez une bonne tranche de rigolade à regarder une vieille mamie hispanique se faire maltraiter par les sadiques animateurs du spectacle ! On a oublié quelqu'un ? Non ? Alors il va être temps de conclure... En même temps, la conclusion, je l'ai déjà énoncée en intro : cet Universal Studios est le meilleur de tous ! Y a Rockit, la Momie, les Simpsons ou encore Men in Black qui peuvent chacun séparément valoir à eux seuls la visite du parc. Ajoutez à cela de beaux décors, quelques shows sympathiques, des employés serviables mais qui n'en font pas des caisses comme à Disney, des allées propres et il ne me reste plus grand chose à critiquer ! Ah si, la bouffe... C'était franchement moyen ! Mais au moins y avait de la place dans les restos !! |
Chapitre 16 : Les Iles de la Tentation
Parc visité : Universal Studios Florida, Universal's Islands of Adventure
Et voilà : dernier chapitre et dernier parc, le meilleur pour la fin comme d'hab ! Et pour ce trip, le meilleur, c'est Islands of Adventure, qui, malgré le très haut niveau des autres, s'est facilement imposé à nous comme le top du top en Floride ! Islands of Adventure, je l'avais déjà visité, c'était en 2000. A l'époque mon grand huit préféré s'appelait Space Mountain et j'arrivais encore à prendre mon pied sur Goudurix. Comme quoi, y a pas que les femmes qui souvent varient... Bref, lors de cette première visite j'avais déjà été bluffé par le parc, aussi bien par ses attractions de malade que par sa théma léchée. 10 ans après et avec beaucoup plus de parcs et de crédits au compteur, j'étais curieux de voir s'il tiendrait encore la comparaison face à un DisneySea ou un Busch Gardens Europe. Réponse : et comment ! Port of Entry La Main Street du parc, thématisé... euh, qu'est-ce que c'est que ce style... on va dire Fantasy. Bah, du temps que ça a de la gueule, on ne va pas trop se prendre le chou. Sinon, ce sont justes des boutiques et quelques points de restauration, rien de bien intéressant à se mettre sous la dent… Marvel Super Hero Island Je pense qu'arrivé au bout de Port of Entry, 99.9% des visiteurs prennent à gauche. Ok, peut être plus maintenant que la zone Harry Potter est ouverte. Mais comme en cette mi mai 2010 ce n'était (hélas) pas le cas, rares étaient ceux qui commençaient la visite du parc par la droite et le quartier Seuss Landing. Pourquoi cela ? Simplement parce que sur la gauche il y a cette énorme amas de rails verts qui vous attire irrémédiablement en la personne d'Incredible Hulk Coaster. Hulk est la première des deux montagnes russes B&M que compte Island of Adventures et aussi le seul grand huit du constructeur helvétique à ce jour à posséder un catapulte (néanmoins conçue par la société américaine MTS). Au programme, accélération en pente suivie immédiatement d'un Zero G Roll et de six autres inversions en plus de quelques autres subtilités, le tout sur un total de 1130 mètres de circuit. Au final, le premier mot qui vient à l'esprit quand on descend de Hulk c'est : intense ! Pas qu'il y ait comme sur certains Inverted des passages tellement fournis en G qu'on sente le sang descendre dans les pieds, juste que le parcours de ce monstrueux crédit n'offre pas une seconde de répit ! Même le frein de mi-parcours est pris à toute blinde et laisse à peine le temps de reprendre son souffle. Sans doute le plus puissant grand huit B&M, pas le meilleur néanmoins la faute à quelques vibrations de ci de là, mais un gling aaah quoi qu'il en soit ! Juste à côté de Hulk, il y a les tasses... Ok, tout le monde s'en fout. Allez, on avance un peu dans la rue remplie de figures 2D géantes de personnages Marvel et on arrive à Doctor Doom's FearFall, un double Space Shot S&S qui ne présente pas plus d'intérêt que les innombrables autres modèles identiques que l'on peut trouver un peu partout sur le globe. Seul petit détail appréciable, le fait qu'on ne voit pas la nacelle entière lors de l'embarquement, les quatre côtés de celle-ci étant cachés par de petits murets. Suite des réjouissances : Spiderman. En 2008 lors du trip nippon, j'avais dit de cette attraction que c'était une tuerie mais qu'on ne pigeait que dalle, langue japonaise oblige. A Orlando, c'est toujours une tuerie et cette fois-ci on comprend tout ! Seul petit mais, les images étaient de moins bonnes qualité qu'à Osaka. Pour le reste, tous les effets marchaient, boule de feu incluse, et voilà quoi, ça se fait, re fait, re re fait, re re [... re fait, et à chaque fois c'est toujours aussi génial ! Toon Lagoon Les super héros, c'est plié, place au cartoons et surtout à deux Water Rides pas piquées des hannetons ! Toutefois, avant d'y arriver, un petit mot sur cette zone très amusante, remplie comme la précédente de décors en 2D où se croisent Betty Boop, Marmaduke et beaucoup d'autres. C'est coloré, y a des gags partout et déjà on sent à travers les jets d'eau qui sortent des façades un peu partout que ce quartier est clairement dédié à l'élément aquatique. Pour ce qui est des attractions, commençons avec Dudley Do-Right's Ripsaw Falls. Ça c'est du nom ! Et ça c'est un Flume qui a de la gueule ! J'aime beaaaaaucoup Splash Mountain mais faut reconnaître que celui-ci jette encore plus lorsque l'on franchit le pont passant au-dessus du splash final qui suit cette impressionnante descente à bosse noyée dans un décor ultra flashy. Le seul problème c'est que mis à part cette somptueuse façade, le reste, bah c'est pas terrible... La déco sur le circuit, les animatronics, tout cela est réduit au strict minimum et ils ne sont pas rares les endroits où l'on aperçoit le gros hangar tout moche qui abrite une partie de l'attraction... Bon à côté de cela, le parcours est pas mal avec ses trois descentes et est incontestablement plus humide que le Flume Ride moyen. Dire que c'est un Mack, qui l'eut cru ! Toutefois, en ce qui concerne le trempage intégral, Ripsaw Falls est un petit joueur face à Popeye, le Raft Ride qui se trouve juste à côté. Vous vous rappelez peut-être des épiques bouées de Six Flags over Georgia ou de la cascade de la mort sur celles de Kennywood. Ce n'est rien, mais alors rien du tout comparé à ce qui vous attend à Islands of Adventure. Popeye, c'est le Raft Ride en mode sous marin, pris dans une tempête de force 25 avec des trous partout dans la coque ! Je vous le dit, celui qui sort sec de cette attraction n'est pas né, et ce n'est pas un poncho qui vous sauvera la vie ! Pour vous décrire brièvement la chose, à peine la bouée sortie du quai tournant que voici déjà une descente, que dis-je, un trou béant, derrière lequel attend bien vicelardement une vague qui va déjà rincer la moitié des passagers. Sur les vingt mètres qui suivent s'enchaînent quatre lances à eau et deux pommes de douches qui vont se charger du reste des participants. Et vous n'avez toujours rien vu ! Car Popeye possède également les plus gigantesques vagues que j'aie jamais croisées sur une attraction de ce genre, et pourtant, j'en ai fait des Raft Rides ! Quant aux moments calmes, ben y en a pas... Lorsque la bouée ralentit un peu et que l'on croit qu'on va enfin pouvoir souffler, bam voilà que les visiteurs vous arrosent à coup de canons à eau. Et pour le lift ? C'est simplement le passage le plus humide de tout le parcours : un massacre en règle à coup de jets d'eau sortant d'à peu près partout et ne laissant aucune chance à votre caleçon de continuer la journée au sec ! Rarement j'ai été aussi impressionné par une attraction, rarement j'ai autant ri dans un manège ! Je crois qu'après Spiderman et les Dragons, c'est celle qu'on a le plus refait à Islands of Adventure, avec au plus grand de notre forme quatre tours d'affilé. Désolé Splash Mountain, tu viens de perdre ta place de meilleur Water Ride au monde, je ne veux pas être méchant mais Popeye t'atomise sévèrement la gueule ! Jurassic Park C'est au son de la célèbre musique de John Williams que nous passons le porche marquant l'entrée de Jurassic Park. Sur la droite, Pteranodon Flyers, un petit grand huit suspendu, nous fait de l'oeil. Mais nous on ne le fera pas, faut être accompagné d'un enfant. Dommage, ça avait l'air inoffensif mais néanmoins rigolo avec des sièges tout droits sortis d'un manège de chaises volantes. Pas de crédit pour les chasseurs que nous sommes, à la place une autre attraction aquatique, plus classique que les deux précédentes puisqu'il s'agit de Jurassic Park River Adventure dont on avait déjà testé les quasi clones aux Universal Studios d'Osaka et de Hollywood. Rien de neuf mais toujours une belle descente finale et des décors très réussis. Et c'est tout ce qu'il y a dans cette zone ? Ouep... Et la grosse boite blanche qui dépasse de derrière les palmiers là c'est quoi ? C'est Harry Potter et je vous l'ai déjà dit, c'est pas ouvert pour le visiteur. Ben c'est pas ouvert et en plus c'est pas beau ! Tout comme le fait de voir le château en perspective forcée posé sur le hangar casse bien l'ensemble. Que pourrait-on faire pour le planquer ? Pas grand chose je le crains... Il y aurait éventuellement la solution de dévier l'allée de Jurassic Park en la faisant passer devant le Discovery Center mais ça voudrait dire faire de la zone Harry Potter une impasse. Et vu sa popularité, je ne suis pas sûr que ce soit une grande idée ! Wizarding World of Harry Potter Repasser quand ce sera ouvert... Noté ! Lost Continent Amputé d'une bonne moitié de sa superficie au profit du magicien binoclard, Lost Continent n'en reste pas moins une des plus jolies zones d'Islands of Adventure. La combinaison entre architectures issues des 1001 nuits et de la Grèce Antique fait merveille et le quartier n'a rien à envier à un Adventureland Disney en terme de sensation de dépaysement. Les sensations, parlons-en justement... Elles vous attendent sur la deuxième grosse montagne russe du parc : Dueling Dragons, le seul, l'unique double Inverted Coaster au monde. Tout le monde le sait (y compris les Walyfans dorénavant), un Inverted B&M c'est bien, en particulier quand il est en mode intense et pas mou du gland comme un Silver Bullet ou un Talon. Deux Inverted B&M c'est donc encore mieux ! Et quand tout ce petit monde s'amuse à se frôler à tout va , vous donnant l'impression que vos pieds ne finiront pas le tour accrochés à vos jambes, là c'est du pur génie ! Si Montu est individuellement le meilleur parcours d'Inverted B&M, la combinaison des Dragons de feu et de glace le surpasse pour donner le meilleur grand huit du genre en Floride, et au monde par la même occasion ! Après ce moment de folie, un moment de répit avec les deux shows qui se trouvent dans la zone Lost Continent. Le premier, c'est Sinbad, un spectacle de cascades qui doit se vouloir drôle mais ne brille pas beaucoup de ce côté là. Le soucis c'est qu'il ne brille pas non plus pour ce qui est des acrobaties… Deuxième tentative de voir un bon show à IoA : Poseidon's Fury. Cette attraction est, dans son principe, l'ancêtre du bouillant Templo del Fuego, et mêle jeu d'acteurs, histoire de dieux en colère et final bourré d'effets spéciaux. Autant à PortAventura ça déchire tout, autant là on s'est juste fait chier. L'histoire est nulle, les effets sont bof et pire, y a plus le vortex de flotte ! Du coup, le seul truc qui reste impressionnant c'est le décor qui descend tout à la fin pour faire croire qu'on est revenu à notre point de départ… Seuss Landing Quelqu'un sait qui est le Docteur Seuss ? Personne ? C'est vrai que de notre côté de l'Atlantique ce n'est pas une grand icône, et ce n'est pas grâce à des adaptations cinématographiques telles que le Grinch avec Jim Carrey ou le Chat Chapeauté avec Mike Myers qu'il risquerait de le devenir. Aux États Unis, c'est tout le contraire ! Pas un seul gamin n'ignore l'existence de Theodore Seuss Geisel, grand chantre de la littérature enfantine dont l'imaginaire et les personnages loufoques ont servis d'inspiration à cette dernière zone d'Islands of Adventure, où je ne crois pas qu'un seul élément soit d'équerre. Je ne vous raconte pas le calvaire que cela a du être de sculpter toutes ces formes bizarres ou de donner aux poteaux du monorail local leur look branlant. C'est vrai que visuellement ça agresse un peu l'oeil avec toutes ces couleurs ultra pétantes mais perso je trouve ça marrant, totalement décalé et surtout très original par rapport à ce que l'on trouve d'habitude comme décors dans une zone pour enfants. Côté attractions, rien de miraculeux à se mettre sous la dent. On ne va pas râler, on en a déjà eu plus qu'il nous en fallait dans les quatre quartiers précédents. A Seuss Landing on a droit à un Dark Ride consacré au Cat in the Hat, assez long, sévèrement barré mais un peu vide. Ensuite il y a le double-monorail-qui-ressemble-à-un-powered-mais-qui-ne-compte-pas-comme-un-crédit-donc-c-est-nul, un carrousel et un manège de poissons volants, tous très bien thématisés et parfaitement raccord avec la zone dans leur côté complètement loufoque. Tiens, nous revoici au niveau de Port of Entry. Ça veut dire qu'on a finit le tour du parc. Ben oui... Y a rien d'autre à se mettre sous la dent... genre... Harry P... JE VOUS AI DEJA DIT QUE C'ETAIT PAS ENCORE OUVERT POUR LE VISITEUR ! Scrgngn de scrgngn, c'est bon, on peut arrêter de remuer le couteau dans la plaie ? Merci ! Donc Islands of Adventure, IoA pour les intimes... Alala, qu'est-ce que c'était chouette ! J'en vois déjà qui me disent : oui mais y a pas beaucoup d'attractions. Et Busch Gardens Europe ? Et DisneySea ? Y a beaucoup d'attractions dans ces deux là ? Non ! Et que je sache ça ne les empêche pas d'être parmi les meilleurs parcs du monde ! Idem pour Islands of Adventure. Il n'y a peut être qu'une vingtaine de manèges mais dans le lot il y a Hulk, Spiderman, Popeye, les Dragons et, un peu moins génialissime mais déjà largement au-dessus de la moyenne, Jurassic Parc et Ripsaw Falls. Que vous faut-il de plus ? De la théma ? Ça aussi y en a à la pelle ! Ce n'est peut être pas aussi beau qu'un Animal Kingdom, mais au moins les thèmes sont pour la plupart originaux et très bien traités. Quant à la bouffe ? Là aussi, rien à redire, suffit d'aller manger au Mythos et vous serez comblés, un peu moins qu'au Tchoup Chop du Royal Pacific Resort, mais largement assez pour ne pas regretter d'avoir mis quelques dollars de plus et renoncé à un burger dégoulinant de graisse ! Voilà, IoA c'est fini, c'est triste mais c'est comme ça. Et puis le trip report aussi touche à sa fin... allez encore un dernier chapitre récapitulatif et, avant cela, 96 photos qui j'espère vous donnerons envie de mettre un peu d'argent de côté pour aller un jour visiter ce magnifique parc ! |
Chapitre 17 : Pour le fin du fin, c’est plante ta fin
Il est maintenant temps de conclure avec ce trip qui s'est magnifiquement bien passé, sous un soleil radieux et dans des parcs dont le niveau moyen ne pourrait être atteint ailleurs qu'en Floride ! Certes on a raté Kumba et Harry Potter mais même sans ces deux là on n'a pas eu le temps de s'ennuyer !
Pour ce qui est du classement final des parcs et des attractions, ça n'a pas été facile. Y a tellement eu de belles choses que pour les mettre dans l'ordre on a longtemps hésité. On va déjà commencer par les crédits où, très curieusement, le haut du tableau est majoritairement squatté par un constructeur : B&M. Faut dire que c'est pas Vekoma et son laborieux Everest qui risquait de récolter les lauriers !
1- Sheikra
2- Manta
3- Montu
4- Duelling Dragons
5- RockIt
On passe ensuite aux attractions diverses et variées. Là c'est un duel fratricide Disney / Universal avec un léger avantage à la souris et à sa magnifique Tour de la Terreur.
1- Tower of Terror
2- Popeye
3- Spiderman
4- The Simpsons Ride (sauf pour Scherzie qui vomit et choisit Men in Black à la place)
5- Splash Mountain
Pour finir, les parcs. Les trois premiers se sont classés assez naturellement, après ça a été un peu plus laborieux. En gros, ce qu'il faut retenir c'est que le meilleur c'est Universal, point barre !
1- Islands of Adventure
2- Universal Studios Florida
3- Busch Gardens Tampa
4- Magic Kingdom
5- Disney's Hollywood Studios
Cette fois-ci c'est bon ? On peut aller dormir, manger, faire un tour de Monster ? Ouep, allez-y, je vous libère, cela jusqu'au prochain trip report qui arrivera un jour ou l'autre, y a pas de doute là-dessus !
Pour ce qui est du classement final des parcs et des attractions, ça n'a pas été facile. Y a tellement eu de belles choses que pour les mettre dans l'ordre on a longtemps hésité. On va déjà commencer par les crédits où, très curieusement, le haut du tableau est majoritairement squatté par un constructeur : B&M. Faut dire que c'est pas Vekoma et son laborieux Everest qui risquait de récolter les lauriers !
1- Sheikra
2- Manta
3- Montu
4- Duelling Dragons
5- RockIt
On passe ensuite aux attractions diverses et variées. Là c'est un duel fratricide Disney / Universal avec un léger avantage à la souris et à sa magnifique Tour de la Terreur.
1- Tower of Terror
2- Popeye
3- Spiderman
4- The Simpsons Ride (sauf pour Scherzie qui vomit et choisit Men in Black à la place)
5- Splash Mountain
Pour finir, les parcs. Les trois premiers se sont classés assez naturellement, après ça a été un peu plus laborieux. En gros, ce qu'il faut retenir c'est que le meilleur c'est Universal, point barre !
1- Islands of Adventure
2- Universal Studios Florida
3- Busch Gardens Tampa
4- Magic Kingdom
5- Disney's Hollywood Studios
Cette fois-ci c'est bon ? On peut aller dormir, manger, faire un tour de Monster ? Ouep, allez-y, je vous libère, cela jusqu'au prochain trip report qui arrivera un jour ou l'autre, y a pas de doute là-dessus !