Août 2010
Revis notre aventure en live !
Les Etats Unis, ça nous manquait presque. Depuis trois mois qu'on n'y avait pas mis les pieds... En même temps, l'Europe on a un peu tout fait et l'on est bien obligé d'aller voir plus loin si on ne veut pas se limiter à des trips glingage en série de Pomme et autres Butterfly. On avait essayé l'an passé, c'était particulièrement déprimant !
Donc retour chez l'oncle Sam, côté nord-est cette fois-ci, un peu comme en 2007. A l'époque, on avait déjà bien écumé le coin, mais comme entre temps se sont ouvertes pas mal de nouveautés appétissantes, une revisite se justifiait parfaitement !
Pour ce trip, on prend un Scherzie, un moi et puis l'avion aussi, ça peut être utile. Au programme, rien de moins que Bizarro, El Toro ou Phantom's Revenge en matière de montagnes russes et Universal, Busch Gardens ou Six Flags Great Adventure en terme de parcs, soit à peu près ce qui se fait de mieux aux Etats Unis dans les deux catégories !
Alors, parés pour ce re-tour ? Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
Les Etats Unis, ça nous manquait presque. Depuis trois mois qu'on n'y avait pas mis les pieds... En même temps, l'Europe on a un peu tout fait et l'on est bien obligé d'aller voir plus loin si on ne veut pas se limiter à des trips glingage en série de Pomme et autres Butterfly. On avait essayé l'an passé, c'était particulièrement déprimant !
Donc retour chez l'oncle Sam, côté nord-est cette fois-ci, un peu comme en 2007. A l'époque, on avait déjà bien écumé le coin, mais comme entre temps se sont ouvertes pas mal de nouveautés appétissantes, une revisite se justifiait parfaitement !
Pour ce trip, on prend un Scherzie, un moi et puis l'avion aussi, ça peut être utile. Au programme, rien de moins que Bizarro, El Toro ou Phantom's Revenge en matière de montagnes russes et Universal, Busch Gardens ou Six Flags Great Adventure en terme de parcs, soit à peu près ce qui se fait de mieux aux Etats Unis dans les deux catégories !
Alors, parés pour ce re-tour ? Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Livre 1 : Complément de crédits
Chapitre 1 : Ciel ma Fusée !
Parc visité : Kennywood
Pour commencer ce nouveau trip report US, direction les parcs déjà visités, qu'on est retourné faire pour cause de nouveaux crédits ajoutés depuis notre dernier passage. Le premier sur la liste a été Kennywood, un parc que nous avions beaucoup apprécié en 2007 et qui pour la saison 2010 inaugurait Sky Rocket, un LSM Coaster signé Premier Rides. Du LSM chez Premier ? Du LSM sur un grand huit signé de la marque qui a popularisé le LIM ? C'est quoi la différence ? Oh ben allez voir sur ParkFunWorld... ah non zut, ça n'existe plus. Pour faire très court, les LSM sont un système d'électroaimants qui attirent et répulsent successivement le châssis du train pour le catapulter alors que les LIM utilisent un champ magnétique ondulatoire dans lequel se font aspirer des lames métalliques situées sur les wagons. Avantage du premier par rapport au second ? Moins de consommation d'énergie et la possibilité de s'en servir à la fois comme catapulte mais aussi comme système d'anti rollback. Maintenant que vous savez tout (ou que vous n'avez rien compris, c'est au choix), revenons à Sky Rocket. L'attraction est située directement à l'entrée de Kennywod et, malgré l'effet nouveauté et un parc bien rempli, sa file d'attente n'a jamais dépassée les 45 minutes. Faut dire que les employés sont assez efficaces si bien que même avec seulement deux trains de douze places, ça avance relativement bien. Sinon la file, bof c'est pas génial. C'est du parc à boeuf mais au moins c'est à l'ombre des arbres. Idem pour le reste de la déco, c'est le minimum syndical, voir encore moins. C'est un peu dommage quand on compare au reste du parc mais c'est comme ça ! Ensuite le grand huit... Tout d'abord les trains. Je ne suis pas du tout fan de leur look bien carré mais au moins c'est confortable et il n'y a que des lap bar, sans ceintures de sécurité qui ne servent à rien s'il vous plaît ! Après le circuit. En sortant de la gare, on effectue un demi-tour et, comme sur les Launch Coasters Maurer ou Gerstlauer, le catapultage se fait direct dans la foulée, sans petite pause pour faire monter la tension. Non, ce qu'on va monter tout de suite, c'est le Top Hat, haut de 29 mètres, bien fourni en airtime et freiné au début de la redescente histoire de donner un petit effet pendouillage façon Dive Coaster. C'est assez marrant et la descente à 90° qui vient ensuite ne s'en ressent que plus, vu qu'on a eu le temps de bien la voir venir. Au passage, à l'arrière du train, les G négatifs sont juste énormes ! Suite des réjouissances avec un virage très incliné et très serré puis vient le Zero G Roll, qui n'est pas sans rappeler la géniale dernière inversion de Blue Fire par cette sensation que l'on a d'être éjecté du train. On remonte ensuite d'une vingtaine de mètres direction la seconde descente verticale, là aussi freinée au sommet et toute aussi marrante que la première. Un demi-tour au ras du sol plus tard, voici la deuxième inversion, une Corkscrew assez étirée, qui débouche dans la partie la moins intéressante du circuit, une espèce de slalom qui aurait limite pu être marrant si les changements de direction n'avaient pas été aussi plan-plan. Pour finir, deux petites bosses, tellement petites qu'on a à peine le temps de ressentir l'airtime au sommet ! Dommage… Enfin malgré cette fin assez médiocre et un catapultage très soft, Sky Rocket nous a bien surpris. De l'extérieur ça semble assez innocent, ce n'est ni très long ni très haut, et pourtant elle en a sous le capot la bestiole ! Les éléments sont variés, il y a de très bons airtimes sur les deux descentes verticales, le Zero G Roll qui est simplement dantesque et un confort optimal grâce aux lapbar et à un parcours qui se fait sans la moindre vibration. Au final un très bon grand huit, qui n'est pas sans rappeler Blue Fire par ce côté somme toute gentil et familial mais néanmoins très agréable et très foune, et qui vient s'ajouter à la déjà excellente collection de montagnes russes de Kennywood. D'ailleurs en parlant de cette très bonne collection de crédits, on ne s'est pas privé de tous les refaire ! Rares sont les parcs sans le moindre mouton noir côté grand huit, et bien Kennywood fait partie du lot. Même leur Spinning Coaster Reverchon est sympa, faut le faire ! Sinon pour le reste des nouveautés depuis 2007, si on a fait l'impasse sur le Bayern Kurve ouvert l'an passé, on a testé le Dark Ride Ghostwood Estate construit pour la saison 2008. Il s'agit d'une version interactive avec véhicules sans rail de chez ETF et décors signés Sally. C'est pas Toutankhamon et encore moins Men in Black, mais la théma est très jolie (même si avec les yeux rivés sur les cibles on n'en profite pas trop) et l'attraction se place sans hésitation dans la moyenne haute du genre. Voilà, on ne va pas trop s'attarder, vous avez le reste de mes commentaires sur le parc dans les photos avec en bonus une rapide visite de Pittsburgh. Au final cette seconde visite à Kennywood nous a autant plue que la première : parc agréable, petit mais bien aménagé, bonnes attractions, personnel efficace, bouffe très correcte et files qui sont toujours restées raisonnables et ce malgré une affluence assez forte. Cela sans parler du prix d'entrée : 35$ en tout et pour tout ! Quand on sait qu'un Cedar Fair c'est de l'ordre des 50$ auxquels il faut ajouter 10 voire 15$ de parking (il est gratuit à Kennywood), ça donne à réfléchir ! |
Chapitre 2 : Un Fahrenheit pas si cool que ça
Parc visité : Hersheypark
Comme Kennywood, Hersheypark était déjà au programme du trip US de 2007 et, comme Kennywood, le parc nous avait laissé une très bonne impression. Du coup, pourquoi ne pas y retourner, surtout qu'entre temps un nouveau crédit est venu s'ajouter à la déjà longue liste de ceux présents sur place. Son nom : Fahrenheit. Son constructeur : Intamin. Son type : Vertical Lift Coaster, comprenez par là que c'est comme un Euro Fighter Gerstlauer, descente à 97° incluse, mais en un peu plus grand. Au programme, monté à la verticale et drop encore plus raide, 6 inversions (Pretzel, Cobra Roll et deux Corkscrews), deux trois virages et une bosse pour l'indispensable dose d'airtime. Sur le principe, pourquoi pas : Hersheypark n'avait jusqu'à présent pas de gros Looper et la plus haute descente au-delà de la verticale au monde (38 mètres), ça ne se refuse pas ! Après, là où ça commence à coincer alors qu'on n'est même pas à bord du train, c'est que le grand huit n'a pas franchement un bon débit, que les employés n'étaient pas super doués et que, pour couronner le tout, la file se fait sur une belle dalle de béton, bien compacté avec les autres visiteurs et sans grand-chose à regarder pour passer le temps. Enfin nous voici sur le quai. Bonne nouvelle, la file pour le premier rang est très courte mais, même si la vue est pas mal, je vous conseillerais plutôt l'arrière... On embarque, on abaisse son harnais Intamin préféré et c'est parti pour 823 mètres de circuit. Premier élément : le lift, vertical comme annoncé, et fonctionnant sur le même principe que celui de Zac Spin, avec deux chaînes en parallèle, ce qui supprime la nécessité d'avoir un anti rollback et permet de tracter le train au sommet avec un seul moteur, dans le cas où l'autre tomberait en rade. En haut, la vue sur le reste du parcours est pas mal mais on n'a pas trop le temps de l'admirer que nous voici déjà en train de plonger vers le sol, profitant au passage d'un excellent airtime. Après cela s'enchaînent l'une derrière l'autre les six inversions. Le Pretzel est pas mal, bien que je préfère celui de Speed Monster à Tusenfryd, le Cobra Roll bof bof et les Cokscrews, pas mieux. Le circuit se finit par un enchaînement de virages bien serrés et bien intenses, séparés par une bosse offrant à nouveau une bonne dose de G négatifs. Ensuite, c'est le retour à la station avec pas mal d'attente sur les freins le temps que les employés se soient secoués et aient fini de charger celui nous précédant. Verdict ? Pas franchement convaincu... Mis à part la descente à 97°, aucun élément n'est très appréciable sur ce grand huit qui rappelle le Colossus de Thorpe Park par son enchaînement d'inversions sans saveur. Bon, c'est pas aussi catastrophique que le cousin anglais mais voilà, en matière de Looper classique qui égraine les inversions comme des perles sur un collier, je reste convaincu qu'à part B&M, aucun constructeur ne sait s'y prendre de manière totalement convaincante ! Heureusement, à côté de cela, Hersheypark dispose toujours de quelques vraies bonnes montagnes russes genre Storm Runner, Lightning Racer ou Great Bear. Quant aux autres, à l'exception des bouses genre Boomerang ou Train de la Mine, on les a toutes refaites, y compris le Roller Soaker, toujours aussi foune et humide. Pour finir, la conclusion sur le parc ne change pas. C'est toujours très grand, il y a toujours un nombre impressionnant d'attractions, c'est parfois un peu pauvre en théma mais au moins ça sent le propre et le coup de pinceau assez régulier. Quant aux employés, je les ai trouvés un peu moins réveillés que la dernière fois, ça traînait pas mal sur certaines attractions, notamment Great Bear et Fahrenheit. Cela ne nous a toutefois pas empêché de bien profiter de cette nouvelle journée dans la capitale US du chocolat ! |
Chapitre 3 : Had a Six Flags day !
Parcs visités : Six Flags New England, Six Flags Great Adventure
Un chapitre, deux Six Flags et trois crédits ! Six Flags New England Il y a trois ans, la raison de notre visite à New England tenait en quatre mots : Superman, Ride, of, Steel et on l'avait eu bien profond pour cause chaîne cassée ou je ne sais plus trop quoi. Ce coup-ci, un seul mot, Bizzaro, suffisait à décrire exactement la même chose, la faute à un gros coup de peinture et l'ajout de deux trois effets spéciaux. Et croyez-le ou non, on a bien cru passer à nouveau à côté ! Tout commence alors qu'on arrive tout guillerets au parc. Il est 16 heures et on va enfin pouvoir glinger cet appétissant Megacoaster Intamin, bien accroché au sommet du classement de Mitch Hawker depuis son ouverture en 2000. Sans réfléchir, on se dirige vers le monstre en pénétrant dans la zone Super Hero par l'esplanade qui la domine. Attendez-voir, c'est moi ou y a pas un rat dans la file d'attente ? Et puis il fait quoi ce mécano sur le lift ? Ne me dites pas que... si si si, c'est en panne, kaputt, aussi ouvert pour le visiteur qu'il y a trois ans. Noooooooooooooooooooooon ! En fait, renseignement pris, c'est sensé ré-ouvrir... Aaaaaaaah... Oui mais quand ??? Comment ça elle en sait rien la pauvre employé qui fait le pied de grue devant l'entrée de la file ? !!! On attend... on attend... 17 heures... 17 heures 30, toujours rien. Euh, on va peut être aller se faire un autre manège histoire de s'occuper ? Genre quoi ? Pourquoi pas le Floorless, par défaut on va dire. Allez, va pour le Batmou, qui se révéla tout aussi peu agressif que dans nos souvenirs. 18 heures, retour devant Bizarro et aucun signe de vie. Je vous zappe l'heure et demie suivante vu qu'il ne s'est absolument rien passé pour en arriver à 19 heures 30. Là c'est bon, on déprime, on n'a fait le tour de tous les noms d'oiseaux adaptés à un maudissage d'Intamin en bonne et due forme et on commence à se dire qu'on va rater ce #@&=§µ!! de crédit pour la seconde fois ! Quand tout à coup... ça y est, ça bouge ! Aussitôt, une file se forme devant l'entrée de l'attraction et, une demi-heure plus tard, après avoir vu les techniciens nous narguer en passant à bord du train, les fauves sont lâchés ! Au final, on arrivera à faire deux tours de la bête qui ne tournait qu'à un train et, même si ce n'est pas notre grand huit préféré (eh oui, Ge Force et quelques autres sont mieux), la vache, qu'est-ce que ça envoie ! Première descente géniale avec tunnel dans le creux, bosses énormes, gros airtimes partout et surtout un parcours trèèèèèèès trèèèèèès long et sans le moindre temps mort ! Un vrai régal, infiniment mieux qu'Intimidator, et qui valait largement cette soirée d'attente (et d'angoisse) ! Enfin maintenant on l'a fait, on l'a adoré et on passe donc au parc suivant ! Six Flags Great Adventure Dans le cas de Great Adventure, ce n'est ni pour un crédit raté, ni pour une nouveauté qu'on est revenu, bien qu'il y avait les deux au menu. Si on a à nouveau dédié une journée entière du trip à ce parc, c'est en grande partie pour retrouver ce qui est à ce jour notre grand huit préféré : El Toro ! Ben oui, mes deux autres chouchous, X et Dragster, c'est surtout mortellement génialissime la première fois. Avec El Toro, chaque tour est aussi extraordinaire que le précédent. Cette montagne russe, c'est simplement la quintessence de la jouissance grand-huistique ! Comment se lasser des meilleurs airtimes de tous les temps, de ces bosses qui n'en finissent pas, de cette vitesse qui semble ne pas faiblir jusqu'aux freins ? C'est impossible, et c'est pour cela qu'El Toro est le meilleur ! Et pour le reste du parc ? Rien à redire. Enfin si. A relire mon compte rendu de 2007, je trouve que j'avais été un peu dur avec lui. Mis à part une ou deux zones (celles devant Nitro et Superman), le parc est agréable avec beaucoup d'arbres et des décors bien entretenus. Ajouter à cela des montagnes russes qui tournaient toutes au max de capacité et des employés particulièrement bien réveillés, qui ne laissaient que rarement les trains traîner sur les freins de fin de parcours. Côté +1, on a pu glingé la deuxième voie de Rolling Thunder, toute aussi passionnante que la première, ainsi que le Dark Knight, clone de la Wild Mouse indoor déjà testée l'an passé à Six Flags Great America. Après, entre beaucoup de tours d'El Toro, on s'est quasiment refait toutes les montagnes russes de Great Adventure qui, mis à part Kingda Ka, ont fonctionné sans interruption malgré les quelques gouttes de pluie senties au fil de la journée. Faut dire que le parc a quand même un sacré arsenal. Et maintenant que Great American Scream Machine a dégagé, il ne possède quasiment plus aucun mauvais crédit, reste juste le Mine Train... et les Kiddie aussi, mais eux ne compte pas vraiment. Notez que ce n'est pas l'arrivée de Chang l'an prochain qui inversera la donne ! |
Chapitre 4 : Intimide à tord
Parc visité : Kings Dominion
Kings Dominion... Il ne nous avait pas laissé un souvenir fantastique ce parc. Du crédit à la pelle mais aucun qui ne sort du lot et manque de bol, celui qui nous avait le plus plu, à savoir Hypersonic, a dégagé entre temps. D'un autre côté, depuis 2007, le parc a vu l'arrivée de deux nouvelles montagnes russes, le relocalisé Dominator en provenance de feu Geauga Lake et surtout, tout nouveau, tout beau, tout haut pour 2010 : Intimidator, le deuxième Gigacoaster signé Intamin, 10 ans pile poil après Millennium Force. Alors alors alors... Ben tout d'abord on arrive sur le parking, on se déleste des quelques dix dollars habituels, on se gare tout ça. Bonne nouvelle, y a pas trop de peuple, par contre, il n'est même pas dix heures qu'il fait déjà plus de 30°. Vu qu'on est un peu en avance, on va sagement se poser à l'ombre devant l'entrée et après quelques minutes d'attente et un coup de God Bless America, on passe les portillons direction Intimidator. On remonte la jolie Main Street, on passe la pseudo Tour Eiffel et là, qu'est-ce qu'il y a, oooh, une cordelette avec un vigile qui nous explique que les attractions n'ouvrent que 30 minutes plus tard. Ah... et on fait quoi pendant ce temps ? Ben si vous voulez, y a le bateau renverseur qui fonctionne... Ok, après mûre réflexion, je crois qu'on va rester là et attendre… Une demi-heure plus tard, enfin ça ouvre. Attention, on ne court pas ! En même temps, avec la chaleur on n'avait pas franchement envie. On suit donc le vigile qui nous précède jusqu'à la grosse bébête jaune et rouge. Sauf que c'est pas ouvert ! Et ça va ouvrir bientôt ? Oui oui, faut juste que le train fasse quelques tours de test. Genre ils n'avaient pas le temps de faire ça avant ??? Une demie heure d'attente plus tard et je ne sais combien de jurons adressés à Cedar Fair qui nous fait attendre en plein cagnard sans la moindre info, ça y est, c'est bon, on peut y aller, youpi !! Toutefois, histoire de nous faire poireauter encore un minimum, le grand huit ne tourne qu'à un seul train. Enfin, on s'en fout, on est quasiment les premiers dans la file et on va en profiter pour se faire le crédit au premier rang, car à vue de nez, ça n'a pas l'air d'être une orgie d'airtime qui nous attend ! Je vous passe les employés pas super motivés, on mettra ça sur le compte de la chaleur et j'en arrive directement aux trains et à leur harnais. Mettre des harnais sur un grand huit sans inversions et qui plus est, sans catapulte, je crois que depuis Togo et quelques fabricants italiens audacieux, plus personnes n'avaient tenté le coup ! Mais à l'époque où les lap bar apparaissent de plus en plus sur les montagnes russes à looping (cf. Blue Fire, les X-Car Maurer, les crédits Premier Rides, etc.), Intamin a du se dire qu'un petit retour en arrière ne ferait sans doute pas de mal. Pas de mal, ahaha ! Allez, je suis méchant, en fait, ils ne sont pas si pourris que ça ces harnais car on a droit à une nouvelle version version souple et pas à celle rigide qui vous guillotine à chaque virage un peu serré. N'empêche, des harnais sur un Gigacoaster... Je crois que je ne m'en remettrais jamais de celle-là ! Allez, on enchaîne. Le lift. Bah à peine a-t-on eu le temps de se rendre compte qu'on était parti que déjà nous voici en haut. Y a pas à dire, ça trace ! C'est un peu dommage pour la vue mais au moins ça a du bon pour le débit. Après la descente... La fameuse descente de 92 mètres à 85°... Eh ouais, comme ça ça fait rêver. Ben ne rêvez pas trop car le cauchemar est tout proche et il s'appelle trim brake. En gros, le train passe la crête, commence à prendre de la vitesse et tout à coup, ooooh, ça n'accélère plus. Mais dites-moi que c'est inédit ça ! Même pas, Intamin nous a fait exactement le même coup avec la first drop de Thirteen ! Ensuite arrive le grand virage spécial voile gris... Je ne vois pas l'intérêt mais bon, soit... Puis c'est au tour du gros camelback, très pauvre en airtime, d'essayer de nous faire prendre un peu de plaisir. Caramba, encore raté ! Par contre, après, ça s'améliore. Déjà il y a cette micro bosse prise bien vite puis le meilleur passage du circuit : la succession de méga changements de direction, pris à une vitesse de malade. Autant dire que je redoutais les coups de harnais à cet endroit là, et bien pas du tout, ça passe comme une lettre à la poste ! Pour finir, deux camelbacks sans grand intérêt, une espèce d'EGF Turn moins bien que l'original et puis c'est tout ! Au final, voici un très gros grand huit qui ne sert finalement pas à grand-chose. Ok, c'est loin d'être une merde, y a d'ailleurs de très bons passages (enfin surtout les changements de direction), le circuit est très doux et les harnais sont pour une fois confortables. Mais a-t-on un plaisir particulier dessus ? Pas spécialement, en tout cas je préfère largement un Mega-Lite à ce mastodonte ! C'est certes plus petit mais y en a bien plus sous le capot. S'il fallait classer Intimidator par rapport aux autres productions du même style signées Intamin, je le mettrais devant Millennium Force, Thunder Dolphin et le Ride of Steel de Darien Lake mais derrière tout les autres genre Bizarro, Ge Force, Kawasemi ou Goliath. Néanmoins, même pas aussi génial qu'il aurait sans doute pu l'être, Intimidator arrive à se hisser au sommet de la coaster list de Kings Dominion. Comme quoi, au milieu des mauvais et en l'absence de bon, le moyen arrive à dominer ! Tiens, en parlant de dominer, passons au plus ou moins crédit suivant : Dominator. Je dis ça parce que ce très gros Floorless B&M, on l'a déjà fait à Geauga Lake, donc pour le +1, c'est tintin. Mais pour le plaisir, c'est pas mal car le circuit est bien intense et très efficace, tout le contraire des employés de l'attraction qui n'étaient pas fichus de charger un train pendant que l'autre faisait son tour ! Sinon, pour le vrai +1, y avait Flight of Fear. Fermé en 2007, on a pu ce coup-ci le faire et constater qu'il vaut à peu près la version de Kings Island et que ce serait bien mieux s'ils viraient les freins de mi-parcours comme c'est le cas sur Joker's Jinx à Six Flags America ! On continue la visite de Kings Dominion avec un tour de leur immense Free Fall Intamin. Grâce à une nacelle ne fonctionnant qu'avec un quart des sièges et des employés encore moins dynamiques que ceux de Dominator, ça a tout de même réussi à prendre un bon quart d'heure pour ces trois secondes de chute particulièrement excellentes ! Et après ? Ben on s'est cassé. Avec Intimidator tombé en rade entre temps, des montagnes russes qui nous avaient laissé de tellement bons souvenirs en 2007 qu'on n'avait pas envie de les refaire et des opérateurs qui commençaient légèrement à me taper sur le système, on s'est dit qu'autant arrêter tout de suite les frais et reprendre la route ! Verdict sur Kings Dominion ? Ben après trois jours passés entre Busch Gardens et Universal (chronologiquement parlant), le retour à la réalité du parc de groupe a été bien difficile ! Non mais même Six Flags America qu'on a visité le même jour n'était pas si mauvais. Là s'ils pouvaient simplement arrêter de construire des grands huit au look alléchant durant les trente prochaines années, ça nous arrangerait, au moins on n'aurait pas besoin de se forcer à y retourner ! |
Livre 2 : Les p’tits nouveaux
Chapitre 5 : Les p’tits de Pennsylvanie 1
Parcs visités : Lakemont, DelGrosso's Amusement Park
La Pennsylvanie, c'est grand ! Ok, c'est pas le plus grand état américain mais ça fait tout de même à peu près un quart de la superficie de la France, ce qui laisse pas mal de place pour y construire des parcs. Y en a ainsi des gros genre Hershey, Dorney Park ou Kennywood et aussi plein de petits dont on va parler dans les deux chapitres qui suivent. Lakemont On est grosso modo à une heure de route au nord est de Pittsburg, un peu au milieu de rien en fait, mais c'est pas grave, y a un parc et quatre crédits qui plus est ! Bonne nouvelle, le parking est gratos et le wirstband coûte que dalle : 12$ pour les attractions illimitées. Certes, il n'inclut pas Leap the Dips dont le tour est facturé 2.50$ mais même, ça reste carrément bon marché, pour ce prix là on n'a même pas une place sur un parking défoncé chez Six Flags ! Leap the Dips Tout simplement le plus vieux grand huit au monde encore en fonctionnement. 108 ans et un look qui ne rappelle pas franchement Top Thrill Dragster. Déjà, c'est tout en bois (tu m'étonnes John), le circuit est un bête huit, culmine à 12.5 mètres et la plus haute descente doit faire dans les 2 mètres de hauteur. Fallait s'y attendre, ce n'est pas un monstre de sensations mais c'est néanmoins plus foune que ça en a l'air, notamment par le côté ultra vintage de la montagne russe et de ses wagons avec sièges en cuir rembourré. Et puis, aussi y a la structure qui bouge de manière parfois peu rassurante à notre passage… Skyliner Un autre Wooden, plus moderne et un peu plus gros. Le parcours est un double Out & Back en L, classique mais efficace : vitesse correcte, pas de tremblements désagréables et un peu d'airtime par-ci par-là. Toboggan Fermé, c'est nul ! Little Leaper Ouvert, c'est cool ! Mais interdit aux adultes... C'est re-nul ! Y a pas d'autres crédits ? Nop, on a tout fait. Enfin tout fait, on se comprend hein... Et maintenant ? Bah y a le Skydiver, une espèce de grande roue louche avec les nacelles qui vont à l'envers, un truc qui n'est pas sans rappeler le cultissime Rock-O-Plane de Santa Cruz. Mauvaise nouvelle, ça aussi ce n'est pas ouvert. Par contre, les tacots le sont ! Banco. Et puis le train aussi : allons-y, les pédalos ? Bien sûr ! Et le Round Up ? Vas-y Scherzie, je te regarde… Et ensuite ? Ensuite, on passe à la suite ! Non parce que c'est pas nul Lakemont, y a de quoi s'occuper quelques heures... C'est pas moche non plus, y a de l'herbe et quelques arbres çà et là, même si ça fait quand même bien fête foraine sédentarisée. En tout cas c'est moins pire que Beech Bend par exemple. Là où on n'a pas eu de chance c'est que deux des attractions qu'on voulait faire, le Toboggan et le Skydiver, étaient fermées. Ils auraient laissé à l'arrêt le Tilt-A-Whirl et le Scrambler, je crois qu'on ne s'en serait même pas rendu compte ! Conclusion : faut-il aller à Lakemont ? Faites déjà les gros parcs du coin, en particulier Hersheypark et Kennywood, après on en reparlera ! DelGrosso's Amusement Park Une trentaine de kilomètres au nord de Lakemont se trouve un autre parc : DelGrosso. Si vous pensez qu'il s'agit d'un lieu dédié aux gros hispaniques, vous n'y êtes pas du tout, DelGrosso c'est juste le nom du proprio ! Le parc n'est pas bien grand et propose une vingtaine d'attractions en pay-per-ride parmi lesquelles deux crédits pour le compteur. Si à Lakemont c'était un peu vieux mais néanmoins sympa, à DelGrosso, c'est plus récent mais pas du tout à grimper au rideau. D'ailleurs, il suffit que je vous donne les types de ces deux montagnes russes et vous aurez compris : Big Apple et Crazy Mouse. Ouep, c'est pas ici qu'il faut s'attendre à voir de la demoiselle qui crie de plaisir ! Pour le reste, ben on a rien fait d'autre donc ça va être vite vu. Pas d'attractions aquatiques, que dalle niveau Dark Ride, y avait que les Flat Rides habituels plus deux trois conneries pour les gamins, pas le genre d'attractions pour lesquelles on était prêts à sortir les biftons en somme. Vous comprendrez alors qu'on n'a pas trop traîné à DelGrosso et que je ne vous recommanderais pas d'y foncer sur le champ. A la rigueur, si vous faites Lakemont, vu que c'est juste à côté, et encore... |
Chapitre 6 : Les p’tits de Pennsylvanie 2
Parcs visités : Idlewild, Dutch Wonderland
Les p'tits de Pennsylvanie, deuxième ! Après les pas très très glop, on monte d'un cran en qualité avec Idlewild et Dutch Wonderland. Le premier se trouve non loin de Kennywood et appartient d'ailleurs au même groupe. Quant au second, c'est pile poil la même chose mais en remplaçant Kennywood par Hersheypark. Dans les deux cas, les parcs sont clairement orientés familles avec jeunes enfants. Il ne faut ainsi pas s'attendre à y trouver de gros manèges de la mort qui tue mais plutôt un cadre soigné et une ambiance décontractée. Idlewild Bien que situé à seulement 30 kilomètres de Pittburgh, Idlewild n'a rien du parc de banlieue. Là on est en pleine forêt, au fond d'une vallée très encaissée, traversée en son centre par une petite rivière. Quoi de plus idéal pour y installer un parc : c'est calme, il fait frais, y a des arbres partout, rien qu'avec ça ça me plaît déjà ! Côté crédits, c'est un +2 qui nous attend. Il y a tout d'abord Rollo Coaster, un petit Wooden, sorte de version miniature de Boulder Dash de Lake Compounce. Comme son illustre ainé, il est construit le long d'une colline colline et zigzague au milieu des sapins. Après c'est sûr qu'il lui manque une bonne vingtaine de mètres de hauteur et quelques 500 mètres de longueur mais pour une montagne russe en bois destinée avant tout aux plus jeunes, c'est pas mal du tout ! Second grand huit, en acier cette fois-ci, la Wild Mouse. C'est la seule à jamais avoir été construite par Vekoma. Vekoma, vous avez dit Vekoma ? Genre Vekoma caca ? Non, au contraire, là c'est du bon, un des meilleurs modèles du genre même et sans doute le plus grand en taille. Les virages sont rapides et violents comme il faut, y a plein de petites (ou grandes) descentes, peu de coups de frein intempestifs, non je vous le dis, mis à part les versions améliorée signées Gerstlauer, je ne vois pas quelle autre Wild Mouse en acier pourrait rivaliser avec celle-ci ! Après cela, quoi d'autre côté attractions ? Un Flume d'abord, tout riquiqui et très dispensable, tout le catalogue des Flat Rides du parfait petit parc américain : Scrambler, Tilt-A-Wirl, Whip, Monster, etc., la grande roue d'époque, le train panoramique et tout un bataillon de manèges miniatures spéciales mioches. Sinon Idlewild possède aussi son parc aquatique. Comme d'hab', c'est là que devait se trouver la moitié des visiteurs du site. Rien d'exceptionnel niveau toboggans, c'était plutôt du vieux et râpeux que du top moderne genre Tornado ou Master Blaster. Pour finir, il y a une immense zone dédiée au pique-nique avec grills pour barbecue et tout le toutim ainsi qu'un bois des contes, un peu cheap et vieillot mais toutefois agréable pour se balader à l'écart des cris de gamins. Voilà, je crois que j'ai tout dit sur Idlewild. Au final, le parc nous a fait une très bonne impression. C'est sûr que pour nous ce n'est pas l'idéal (quoique pour se reposer un peu entre deux parcs à crédits...) mais pour le public familial ciblé, y a tout ce qu'il faut : l'endroit est agréable, les manèges sont sympas, c'est grand, propre, bref avec des enfants on peut y passer sans problème la journée ! Pour vous dire, nous on a bien du y rester quatre heures. A comparer avec les même pas trente minutes passées à DelGrosso… Dutch Wonderland Comme son nom l'indique, Dutch Wonderland se trouve dans le Dutch Country, une partie de la Pennsylvanie où ont immigré aux 17 et 18ème siècles des populations venant principalement d'Allemagne (et non des Pays Bas comme le nom pourrait le laisser penser). Bien qu'aujourd'hui il ne reste pas grand-chose de cet héritage à part quelques sites touristiques, on trouve encore dans la région de nombreuses communautés Amish, descendantes de la culture luthérienne allemande. Mais revenons-en à Dutch Wonderland. Le parc est situé au bord d'une nationale, au milieu des centres commerciaux et des restos de chaînes. A première vue, ça n'aspire pas trop confiance : l'entrée se fait par une espèce de hangar thématisé château fort en plastique qui abrite une boutique dont les articles font plus peur les uns que les autres. On n'est pas loin des Fun Centers genre King Richard ou Boomers... Néanmoins, une fois ressorti de l'autre côté, on découvre un joli petit parc, très vert et bien aménagé, avec pas mal d'attractions parmi lesquelles deux crédits. Le premier, c'est un Kiddie signé Chance Rides et baptisé Joust. Le circuit est nul, ça fait mal partout, autant dire qu'à ce niveau, je préfère encore une Pomme. En ce qui concerne la seconde montagne russe, Kingdom Coaster, c'est déjà bien mieux. Il s'agit d'un Wooden Coaster de chez CCI, aux couleurs particulièrement étranges (rails violets et supports bleus) et dont les 17 mètres de hauteur et les 610 mètres de longueur ne laissent rien présager de particulièrement excellent. Et pourtant, c'est un vrai bon petit Wooden qu'on a là, court mais bien fourni en airtime, et d'une parfaite douceur s'il vous plaît. Je dois dire que je préfère largement ça à un monstre bien plus grand et rapide mais qui vous laisse avec le dos en bouillie une fois le tour terminé ! Pour le reste, c'est très classique avec un Flume à deux descentes, à peu près les mêmes Flat Rides qu'à Idlewild, étonnement beaucoup d'attractions de transport (train, monorail et télésiège) alors que le parc n'est pas spécialement grand, les habituels Kiddie Rides et l'indispensable mini parc aquatique. Comme Idlewild, Dutch Wonderland n'est pas un parc à mettre au sommet de sa to-do liste en Pennsylvanie, mais si vous y venez pour les crédits, au moins vous serez très satisfaits par Kingdom Coaster et vous découvrirez par la même occasion un petit parc tout mignon, bien pensé pour les enfants encore trop jeunes pour profiter pleinement des grandes attractions du voisin Hersheypark. |
Chapitre 7 : Echappée à Great Escape
Parc visité : Great Escape
Après les tous petits, on passe au niveau supérieur avec Great Escape, un parc du groupe Six Flags situé au nord de New York, le long de l'autoroute qui mène à Montréal. C'est loin d'être le plus grand de la chaîne mais avec six montagnes russes et une vingtaine d'attractions à côté de cela, on s'approche déjà plus du parc dans lequel on peut passer la journée entière qu'avec ceux des deux chapitres précédents. Niveau situation, c'est plutôt pas mal. Le parc est en partie construit dans une forêt et on ne sent pas trop la Six Flags touch qui se manifeste généralement à grands coups de bétonnage et d'attractions posées n'importe comment. Non là y a de la déco un peu partout, ok parfois un brin vieillotte, mais même pour les plus récentes additions genre le Mine Train ou la Combo Tower S&S, y a un minimum de fait pour ce qui est de l'intégration. Boomerang Le premier crédit fait. On s'est dit que mieux valait commencer par celui-là comme ça après on aurait du mal à faire pire. Ce qui fut effectivement le cas… Straming Demon Un Loop-Screw Arrow. C'est moins pire que le Boomerang, mais à peine un tout petit peu moins ! Canyon Blaster Après le Boomerang et l'autre merde à inversions, on continue avec du bien pourri et ce Mine Train Arrow d'un ennui sans nom. Y a beau y avoir deux lifts, on a l'impression que le train ne prend jamais de vitesse ! C'est un peu comme sur El Diablo à PortAventura, uniquement du remplissage à coup de lignes droites et de spirales molles. Pour autant, la déco est un peu travaillée, c'est toujours mieux que rien… Road Runner Express Vous faites plus d'1m50 ? Vous n'avez pas un gamin qui traine dans votre poche ? C'est ballot si vous vouliez faire ce crédit… Alpine Bobsleds Ah, un Bobsled Intamin... Enfin quelque chose qui soit mieux que totalement pourri. Certes niveau sensations c'est mieux, mais côté capacité, c'est la catastrophe ! Presque une demie heure d'attente et devait y avoir à peine cinquante personnes devant nous. Employés mous, wagons lancés uniquement lorsque le précédent à totalement fini son tour et pour couronner le tout, une rangée non utilisée. C'est bon, on sait qu'on est chez Six Flags : y a de la pub partout et la sono n'arrête pas de beugler comme quoi ce serait trop cool d'acheter un season pass ! Pas la peine donc de nous le rappeler avec le coup de crédit qui ne débite pas ! Comet Tiens un Wooden ! Attention, qui dit Wooden dans un parc de groupe dit méfiance. Méfiance parce que ça risque de vibrer, méfiance parce qu'il y a sans doute des trims partout, bref méfiance parce que ça va être une grosse bouse. Ben pas avec Comet ! Il n'a pas l'air comme ça, mais il est particulièrement excellent ce grand huit. Le circuit est bête comme chou : lift, descente, plein de petites bosses, demi tour en hauteur, plein de petites bosses et ça encore deux fois de suite. Résultat : de la vitesse non stop, des airtimes qui s'enchaînent les uns derrière les autres et, cerise sur le gâteau, pas un seul à-coup ! A la fin du premier tour, on en revenait pas d'avoir fait une si bonne montagne russe en bois dans un parc de chaîne, et qui ne soit ni de GCI, ni un Plug'n'Play Intamin. Du coup, on l'a refait une bonne demie douzaine de fois histoire de bien vérifier qu'on ne s'était pas trompé... et puis parce que c'est tout simplement un excellent grand huit, à la limite du gling aaah, et que ce serait bien dommage de s'en priver ! Maintenant que les crédits sont pliés, qu'est-ce qu'il reste à faire à Great Escape. Deux attractions aquatiques tout d'abord : un Raft pas trop mal et un Flume qu'on n'a pas testé vu qu'il était fermé. Ensuite les mêmes Flat Rides que d'habitude plus une double tour S&S (un Space Shot et une Turbo Drop) et un Condor. Pour finir, toute une volée de Kiddie Rides, regroupés dans deux zones thématiques : Wiggles World et Looney Tunes National Park. Ah oui, j'allais oublier : le parc aquatique ! Ô surprise, il y en a un, et pour ce qui est des attractions qui se trouvent dedans, vous pouvez compter sur un Tornado, un Bowl et quelques toboggans classiques en plus de la piscine à vagues et de la structure de jeux de service. Voilà, le blabla n'aura pas été super long mais je crois qu'il n'y a rien à ajouter sur Great Escape. On n'attendait par énormément de ce parc et on en est pourtant reparti avec une assez bonne impression. C'est agréable, propre, grand ce qu'il faut et bien achalandé. Et puis y a un très bon grand huit, Comet, et rien que pour ça le détour se justifie ! |
Chapitre 8 : Super héros pour supers crédits
Parc visité : Six Flags America
Six Flags America... Je n'en ai pas entendu que du bien de ce parc qu'on avait zappé du trip de 2007 bien qu'on soit passé juste à côté. Trois ans après, nous voici arrivant sur le parking... Il est à peu près 16 heures, on a passé la matinée à s'énerver à Kings Dominion et là, premier choc : y a des arbres ! Des arbres sur le parking d'un parc US, et d'un Six Flags qui plus est, j'hallucine ! Ok, ça ne fait pas oublier les 15$ qu'il nous a fallu débourser pour s'y garer mais quand même… Après l'entrée est relativement jolie, idem pour la zone Western. Ok, y a plusieurs endroits où les façades auraient besoin d'un ravalement mais je m'attendais tellement à pire que ça a du m'empêcher de voir certaines imperfections. Là où ça se corse c'est dès que l'on pénètre dans la zone la plus récente, à savoir celle où sont regroupés tous les derniers grands huit du parc. Ici on reconnait le style Six Flags : les arbres se comptent sur les doigts de la main et les attractions sont posées au petit bonheur la chance, de préférence au milieu d'une bonne grosse dalle de béton. Les attractions, j'y arrive justement, on reviendra sur les qualités et les défauts du parc dans la conclusion. Tiens, si on commençait par les crédits histoire de faire aussi inédit qu'un Tilt-A-Whirl dans un petit parc américain ? Mind Eraser Si ce SLC est, d'après son nom, sensé vous effacer la mémoire, pour ma part je serais pour l'effacement pur et simple de ces merdes de la surface de la terre ! Roar Il s'agit d'un clone de la version de Six Flags Discovery Kingdom à la différence près qu'ici il tourne avec des trains PTC et non des Millennium Flyers. Du coup, on craignait un peu de se prendre des baffes à chaque entrée de virage... Finalement non, ça passe bien, largement mieux que Gwazy, même si ce n'est pas tout à fait le Wooden du siècle... ni de la décennie... ni de l'année… Wild One Le second Wooden de Six Flags America. Après les courbes à profusion de Roar, on passe à l'Out & Back, vieux mais bien plus sympa que le p'tit jeune de chez GCI car bien fourni en airtime et totalement dépourvu de secousses. Great Chase Avant même d'arriver devant le panneau de ce Kiddie Zamperla on était déjà résigné quant au fait qu'on n'allait pas le faire. Ben si, on peut ! Ah mais pas assis l'un à côté de l'autre : trop gros ! Trop gros ? Ben ça c'est une première... Bon mis à part ça, gling prout et puis c'est tout ! Joker's Jinx On passe à la partie récente du parc, Gotham City, moche certes mais remplies de bons crédits. Le premier que l'on croise c'est Joker's Jinx, un LIM Coaster de chez Premier Rides, identique aux Flight of Fear des ex parcs Paramount mais sans la grosse boite ni le frein de mi-parcours. Du coup, ça passe bien mieux, on ne tombe pas comme un con dans les virages pris avec trop peu de vitesse et, autant on avait trouvé ça bof à Kings Island et Kings Dominion, autant là on a bien apprécié ! Superman Ride of Steel Encore une copie de grand huit déjà testé et encore une surprise car, allez savoir pourquoi, cette version est bien meilleure que celle de Darien Lake ! Moins de vibrations et beaucoup plus d'airtime, aussi bien sur les deux premières bosses que sur la série à la fin, où les G négatifs atteignaient presque le niveau de ceux des meilleurs Megacoasters Intamin ! En ayant fait Intimidator le matin même, je peux vous dire qu'on a largement préféré ce Superman au grand machin bancal de Kings Dominion ! Batwing Tant qu'à être dans le clone, on y reste avec ce Flying Coaster Vekoma, dont une version 100% identique se trouve à Kings Island sous le nom de Firehawk. Néanmoins, cette fois-ci, pas de surprise, c'est ni mieux ni moins bon que l'autre modèle, c'est juste très bien, agréable, doux et bien fourni en sensations. Dommage toutefois que le grand huit ne tournait qu'à un train et que la file se soit bien formée derrière nous (sur ce coup on a eu du bol). Avec un départ toute les dix minutes, on a préféré renoncer à un deuxième tour. En même temps, avec Superman juste à côté, on n'a pas eu à chercher trop longtemps quoi faire à la place ! Les grands huit, ce sera tout pour ce parc, on passe au reste. Côté Dark Ride, R.A.S., pas l'ombre d'un Scooby Doo à l'horizon et pour ce qui est des manèges à sensations, ce n'est pas la panacée : une Free Fall Intamin pas spécialement haute, un Bateau Pirate, un Wipeout et quelques autres trucs du même genre, à savoir rien d'indispensable. On continue donc avec les attractions aquatiques. Six Flags America en compte quatre. Dans le lot on a zappé le Shoot the Chute et on a du renoncé au Flume, fermé vraisemblablement depuis quelques temps déjà vu le niveau d'eau dans le bassin. Dommage, cette version construite Intamin et de modèle similaire au Rio Bravo de Parque Warner, possède deux belles descentes dont une avec bosse. Enfin paraît que c'est un véritable calvaire technique et que c'est toujours en panne. Toujours, je ne sais pas, en tout cas, quand on y était oui ! Reste deux descentes de bouées. La première, classique, est signée Hopkins. Les remous sont gentillets, y a juste eu une grosse vague et ça a été pour bibi ! Quant à l'autre, c'est une version de chez WhiteWater West, genre toboggan à la manière de l'Oxygénarium. Le parcours n'a rien de spécial si ce n'est que tous les virages se font dans le même sens, lançant la bouée dans un mouvement de rotation qui finit par être à la limite du supportable. Et puis l'eau avait quand même une drôle de couleur… Pour finir, les attractions familiales. Là encore, c'est très standard : carrousel, tasses, etc., ce à quoi il faut ajouter deux zones enfants, une Looney Tunes et une autre, toute neuve (et assez jolie), avec comme thème Thomas la Locomotive. Et avec ceci ? Et bien ce sera tout ! Enfin non, y a encore la conclusion à emballer ! Après tout le mal qu'on m'avait de Six Flags America, je m'attendais à une visite catastrophe, du niveau de celle que l'on venait de subir le matin même à Kings Dominion. En fait, pas du tout, il n'est pas si mauvais que ça ce parc. Ok mis à part la partie proche de l'entrée, le reste du parc fait bien ravagé ! Côté opération, rien à redire. Mis à part Batwing, tous les grands huit tournaient à deux trains malgré le fait que le parc était désert et que l'on pouvait monter dedans sans même attendre un tour. Pour ce qui est des montagnes russes justement, c'est pas mal. Certes c'est quasiment que du clone mais c'est du bon clone, si l'on excepte le SLC bien entendu ! Verdict : un parc à voir si vous passez dans le coin. Ce n'est de loin pas le meilleur des Six Flags mais ça vaut tout de même le coup d'oeil pour au moins un coup de Superman, de Batwing et de Joker's Jinx ! |
Chapitre 9 : Quoi de neuf à New York ?
Parc visité : Luna Park New York
Quoi de neuf à New York ? Oui, ça c'est le titre du chapitre, bien vu ! Mais en vrai, quoi de neuf ? Ben toujours plus de buildings, Broadway qui a été en partie rendu piéton (très bonne initiative ça) et, et, et... un nouveau Disney Store pour la fin de l'année ! Adios la 5th Avenue, Mickey déménage sur Time Square ! Comment ça vous vous en foutez ? Vous aussi ? Alors pourquoi est-ce qu'on en parle ? C'est moi qui ai commencé ? Fichtre… Parlons d'autre chose dans ce cas... Genre du nouveau parc qui a ouvert à Coney Island en mai dernier : Luna Park New York. Construit en remplacement d'Astroland, ce parc est né d'une collaboration entre la ville de New York et Zamperla (qui opère déjà Victoria Gardens à Central Park). Pas étonnant du coup que tous les manèges sortent des usines du constructeur italien qui, en à peine 100 jours, a fait place nette des restes du précédent proprio, a coulé une belle dalle de bitume et a érigé dessus une vingtaine d'attractions. Les crédits ? Y en a deux. Le premier, c'est un Spinning Coaster, un truc tellement inédit qu'on a failli ne pas en croire nos yeux ! Je raille, je raille mais l'autre montagne russe, là par contre, c'était tout nouveau ! Big Apple sans doute oblige, Zamperla nous a sorti la Pomme V2 ! Même superficie au sol, même hauteur démesurée mais parcours revu et corrigé avec une spirale et deux mini Bunny Hops. Génial, incroyable, fantastique, gling aah... ou pas ! L'autre grande nouveauté de Luna Park Coney Island, c'est Air Race, une espèce de Flat Ride que je m'abstiendrai de décrire vu que vous l'avez en photo un peu plus bas. En gros, ça tourne dans tous les sens, ça bascule à gauche à droite, bref pas le genre de truc qui me donne très envie ! Quant au reste des manèges, ben c'est du Zamperla tout ce qu'il y a de plus standard et tout ce qu'il y a de franchement pas excitant : Disk'O, Sky Tower, Vertical Swing, Flume, etc. Côté déco R.A.S, idem pour ce qui est de la végétation ! A moins que vous soyez un amoureux du bitume, y a absolument rien à se mettre sous la dent en matière de thématisation dans ce Luna Park. Après, c'est censé faire fête foraine... Perso, je trouve que ça fait cheap ! Mais allez, en trois mois c'était impossible de faire quelque chose de correct, laissons à Zamperla un peu de temps pour développer son parc. L'année prochaine une nouvelle zone dédiée aux sensations sera ajoutée, avec notamment deux crédits et peut-être quelques autres manèges. Espérons qu'ils n'oublieront pas les espaces verts et la théma ce coup-ci ! |
Livre 3 : Y a beaucoup à jetée !
Chapitre 10 : On a vu Pier...
Parcs visités : Jenkinson's Boardwalk, Casino Pier, Funtown Pier
Et c'est parti pour un livre entièrement dédiés aux Piers. Les Piers, c'est qui, c'est quoi ? Et bien ce sont des jetées de bois qui s'avancent sur la mer, à ne pas confondre avec les boardwalks qui sont des allées de planches qui longent la plage. Généralement, quand il y a l'un, il y a aussi l'autre et il s'en trouve justement toute une palanquée sur la cote atlantique qui va de New York à Virginia Beach. Je vous préviens tout de suite, on n'a pas fait tous les Piers qui étaient sur notre route. Quand il s'agit de passer sa journée à faire des détours pour aller visiter des parcs où tout ce qu'il y a à glinger est une Pomme, la chasse aux crédits, ça va, mais dans la limite du raisonnable. On s'est donc contenté des sites où il y avait au moins deux glings... qui n'étaient d'ailleurs jamais bien mieux que des Pommes en fait... Toutefois, y avait la mer, un soleil de rêve, des plages relativement peu fréquentées... et plein de bouibouis dont l'odeur de graillon devait se sentir jusque sur Mars ! Ah ça, pour ce qui est de la malbouffe, ils sont très forts sur les Piers ! Jenkinson's Boardwalk Bien qu'étant assez calé en matière de parcs, j'avoue que quasiment tous ceux qui vont suivre, je n'en avais jamais entendu parler avant de planifier ce trip. Donc destination inconnue au bataillon n°1 : Jenkinson's Boardwalk à Point Pleasant Beach. Boardwalk, pas Pier, attention, on est donc sur la terre ferme et pas au-dessus de l'eau, essayez de ne pas vous faire larguer en route ! Objectif de la visite : deux crédits absolument topisssimantesques : un Powered Zamperla et un Flitzer Zierer. Ouaaaaaaaaaais ! Quoi d'autre ? Ben c'est tout, neeeeeeeeext ! Casino Pier C'est un Pier, c'est un Pier !!!! Oui, et c'est à Seaside Height, une autre des innombrables stations balnéaires du New Jersey, qui ont toutes des noms tout mignons. Là c'est déjà un peu plus grand que Jenkinson... Et puis le placement sur la mer, c'est quand même bien sympa ! Bon par contre, les crédits, c'est toujours pas ça, mais vous verrez que c'est un peu récurrent avec les parcs de ce livre... Toutefois, à défaut de la qualité, on a au moins la quantité à Casino Pier puisque le parc compte quatre montagnes russes sur une superficie à peine plus grande que le quartier français d'Europa Park. Le premier arrêt +1, ce sera Pirate's Hideaway, un petit crédit Wisdom Rides semi couvert avec lift en spirale et parcours proche de celui d'une Wild Mouse. Ça ne casse pas trois pattes à un canard...Quoique le pirate avait une jambe de bois, allez comprendre… On continue la tournée avec Star Jet, un Steel Coaster Miler semblable au Viking Voyage de Wild Adventures mais néanmoins moins violent dans les virages et bénéficiant d'un très beau positionnement en bout de jetée, juste au-dessus de l'eau. Après cela, ce sera au tour de la Wild Mouse. Ici elle est signée Miler et ne nous a pas à proprement parler laissé un souvenir mémorable. Idem pour le dernier grand huit de Casino Pier, Hot Tamales, un Kiddie Coaster L&T encore plus microscopique qu'un Big Apple. Pour ce qui est des autres manèges, y en avait mine de rien pas mal bien que ce soit à peu près toujours les mêmes de Pier en Pier, genre vieux Flat Rides gerbos et manèges italiens pour gamins. A Casino Pier, on a donc zappé sans beaucoup de regrets un Bateau Pirate, un Disk'O, une Enterprise, un Musik Express, un Kite Flyer, etc. Non la seule chose qu'on ait faite mise à part les grands huit, c'est la maison hantée, qui n'était pas trop mal mais pas non plus à se damner. Dommage pour une attraction de ce genre ! Funtown Pier On est toujours à Seaside Heights, en fait à tout juste 500 mètres de Casino Pier. C'est bien pratique et ça évite de payer deux fois un parking à 10$ (oui parce qu'il n'y a pas que chez Six Flags qu'il y a de l'abus sur ce point). Là encore, quatre crédits sont au programme. Ah non en fait seulement trois, y en a un tout mini tout riquiqui tout pas pour nous. Reste donc un Looper italien qui fait bobo, un Junior Coaster Miler et une antique Wild Mouse toute rouillée et pas tellement moins pourrie. Ensuite, ensuite... Une grande roue avec une jolie vue sur l'océan et puis aussi une Combo Tower fort agréable, merci au passage à S&S pour ce minimum vital de sensations ! Pour le reste, c'est comme à Casino Pier : du vieux machin qui tourne, du vieux bidule pour les mômes et puis basta. Conclusion sur tous ces Piers (et Boardwalks) ? Ben soit je suis blasé, soit c'était pas terrible terrible... Enfin, les attractions essentiellement, comme dit au début, le fait d'être au bord de l'eau, de pouvoir aller se tremper les petons dans la mer et finir la journée sur la plage, ça c'est très agréable. Et puis ça contrebalance bien avec la médiocrité des parcs... |
Chapitre 11 : ... encore Pier...
Parcs visités : Gillian's Wonderland, Steel Pier
Ah vous avez voulu du Pier, ben vous allez en bouffer !! Comment ça vous n'aviez rien demandé ? Dans ce cas, tant pis pour vous ! Car j'annonce trois nouvelles destinations de plaisir sans limite : Gillian's Wonderland, Playland's Casteway Cove et Steel Pier. Que tous ceux qui ne connaissent pas lèvent la main. Rectification, que tous ceux qui en ont déjà entendu parler se manifestent, ça sera moins long pour compter ! Gillian's Wonderland Comme Castaway Cove dont nous allons parler juste après, Gillian's Wonderland se trouve à Ocean City dans le New Jersey, à ne pas confondre avec la ville homonyme dans le Maryland qui sera le sujet du prochain chapitre. Situé en bordure du Boardwalk local, Gillian's Wonderland, c'est tout d'abord trois crédits : une Pomme, un Family Coaster L&T (limite pas trop mal bien qu'un peu court) et un truc qu'on n'a jamais le droit de faire d'habitude : un Miner Mike, autrement dit un grand huit tellement minuscule qu'à côté le Tivoli Small Zierer c'est l'Ultimate de Lightwater Valley !! Inutile de vous dire qu'on était carrément trop content ! Après ce +3, ce sera tout pour nous... Faut bien avouer que le concept du Pay per Ride a eu du mal à nous convaincre d'investir quelques dollars pour des tours de Flat Rides déjà vus 15.000 fois. Et sinon, qu'est-ce qu'on a raté ? Un Flume, une grande roue, un monorail et tout un attirail de Kiddie Rides abrités sous un hangar, autrement dit, rien d'indispensable... Inutile donc de s'attarder, on passe au parc suivant ! Playland's Castaway Cove La chasse aux crédits continue à quelques centaines de mètres du parc précédent. Au menu, un Flitzer, un Looper made in Italy et un mini crédit Miler. En gros, le best of de la veille... Faut que je développe ? Non ? Merci c'est sympa, ça m'évitera une usure des doigts prématurée ! En même temps, de quoi je vais vous parler maintenant ? De la théma ? Y en a pas ! De l'El Toro qu'on pourrait construire en récupérant toutes les planches de bois de la promenade ? Pourquoi pas, et encore... Non ben y a plus que les autres manèges du parc... Oooooh de l'italien, ooooooh un Kite Flyer et une tour S&S, ooooooh on se casse ! Comment ça on n'est même pas resté une demi-heure ? Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse dans ce parc ?!!! Rien. C'est bien ce que je disais, on enchaîne ! Steel Pier Après une petite heure de tuture, nous voici arrivant à Atlantic City, la cité du vice version côte est... version cheap ouais ! Les hôtels sont vieux, les casinos sont miteux et où sont les méga buffets de la mort, je vous le demande ?!!! Histoire de sauver l'honneur, y a un Pier avec deux crédits, une Spinning Mouse Zamperla et un Kiddie. Sauve qui peut !!!!!! Verdict de la journée : c'était pas terrible hier, c'était pire aujourd'hui. Y avait bien toujours le soleil, la plage tout ça mais merde, un chouilla de bonnes attractions, à qui est-ce que ça ferait du mal ? |
Chapitre 12 : ... toujours Pier...
Parcs visités : Trimper's Rides, Jolly Roger at the Pier, Jolly Roger Amusement Park
Pour ce troisième chapitre spécial Piers, direction Ocean City Maryland. La déprime gagne sérieusement... surtout que le Boomerang tant attendu à Trimper's Rides est fermé pour cause de pétage de câble ! On va décidément de Pier en Pier... Blague à part, qu'y a-t-il d'autre dans ce soit disant parc ? Un Micro Powered. Ouais ben il est interdit aux grands. Et reste quoi côté crédits ? Une Pomme… Faut dire que ça ne s'améliorera pas avec le Pier situé juste à côté qui propose en tout et pour tout au rayon montagne russe un magnifique spécimen de Looper italien, bien vieux et bien douloureux. Pour s'achever, direction un troisième et dernier parc (après ça suffira) : Jolly Roger Amusement Park. C'est dit dans le nom, on va s'amuser ! Et y a quoi pour ça ? Une Pomme déjà... et aussi le meilleur grand huit de ces trois chapitres. Un B&M ??? Un Megacoaster Intamin ??? Un 4th Dimension ??? Vous n'y êtes pas tout à fait... un Wildcat Schwarzkopf ! Ok, là c'est bon, la coupe est pleine, je jette l'éponge (et mon bob) avec les Piers, marre de chez marre, on passe direct à Busch Gardens ! Ah ben non, attendez, il en reste un : Morey's Piers. Et celui-là il était très chouette ! Ok mais ce sera pour le prochaine chapitre alors, faudrait pas mélanger les torchons et les serviettes ! Non parce que les autres, c'était la cata de chez cata !!! C'est vide, triste, les attractions sont nazes et terriblement vieillottes et c'est vraiment pas là qu'il faut chercher du crédit de qualité ! Heureusement que pour faire passer un peu la pilule y avait le soleil et la mer à côté. Et puis avec les parcs qui ouvraient à midi, au moins on pouvait un peu se reposer le matin. Pour ce qui est donc de l'ambiance vacances et playa, là c'était très bien ! Après j'avoue que je préfère la côte un peu plus sauvage à celle bordée de magasins de cochonneries et de baraques à frites ! Et puis les plages payantes, franchement... |
Chapitre 13 : ... et Morey’s Piers !
Parc visité : Morey's Piers
Attention, attention, voici le Pier désigné par Amusement Today troisième meilleur parc côtier au monde, derrière Santa Cruz et Blackpool Pleasure Beach. Venant de ceux qui élisent année après année Cedar Point comme meilleur parc au monde ou qui placent Euro Mir devant Katun dans leur top 50 des coasters (véridique !), on est en droit et se méfier. Et puis après trois chapitres de Piers tous plus lamentables les uns que les autres, on n'ose même plus imaginer qu'un puisse relever le niveau ! Morey's Piers ne se compose pas d'une mais de trois jetées : Surfside Pier, Mariner's Landing Pier et Adventure Pier, séparées l'une de l'autre par environ un petit kilomètre de Boardwalk. C'est pas hyper pratique mais c'est comme ça et faudra bien s'y faire. Adventure Pier Le plus petit des trois Piers, qui possède néanmoins la plus grosse attraction du coin, le Wooden Coaster CCI Great White. L'attraction utilise des supports en acier et, vu que ça manquait un peu de place sur la jetée, elle est carrément construite en partie sur la plage. Niveau parcours, c'est une espèce de Double Out & Back de taille somme toute correcte (1000 mètres de longueur et 33m de hauteur) qui manque hélas un peu de peps dans toute la première partie où s'enchaînent trois demi-tours relevés sans grand intérêt. Après, ça s'améliore un peu grâce à une longue ligne droite remplie de bosses bien fournies en airtime. Hélas tout cela ne dure guère : revoici un gros virage tout lent et ensuite, ben c'est déjà fini ! Au final, ce n'est pas un mauvais Wooden mais c'est non plus largement pas un chef d'oeuvre. Notons avant de continuer qu'en plus de la série de Bunny Hops, le grand huit est très confortable et ne vibre quasiment pas. Pas d'autre montagne russe sur Adventure Pier, à la place tout un arsenal d'attractions payantes en supplément du wirstband : Screamin' Swing S&S, Sling Shot, Skycoaster et karting. Pour le reste, une espèce de train fantôme tout pourri (Jersey Junkyard), un cinéma, quelques manèges pour gosse et un télésiège qui survole toute la jetée et offre une chouette vue sur Great White. Mariner's Landing Pier On passe à présent au plus achalandé des trois Piers et on commence direct avec les montagnes russes. La première c'est Sea Serpent, le tout premier Boomerang des Etats Unis et le deuxième au monde à avoir été construit après le prototype de Six Flags Mexico. Bon ça va, on ne sent pas trop l'âge... C'est bien entendu nul de la première à la dernière seconde mais on ne se fait pas plus secouer que sur une version bien plus récente ! Crédit n°2 : Rollie's Coaster, un Zyklon Pinfari sans inversion mais avec harnais, on n'est jamais trop prudent. Allez, re gling, re prout et on ne s'attarde pas ! On continue dans avec la nouveauté 2010, Ignis Fatuus (feu follet en français), un Walk Through horrifique à la Hotel Gasten, abrité dans un très beau bateau abandonné, construit au milieu de deux monorails et plusieurs toboggans aquatiques. De l'extérieur, ça ne semble pas bien grand et pourtant le parcours dure facilement dix minutes. La déco est simple mais bien faite, les acteurs parviennent à vous faire sursauter à plusieurs reprises, bref dans le genre, c'est plutôt réussi ! Par contre, vu que pas mal de passage se font en extérieur, y a fort à parier que l'attraction est bien plus flippante de nuit ! Quoi d'autre sur ce Mariner's Landing Pier... Pirates of Wildwood, un petit Dark Ride en barques et en lumière noire avec lunettes 3D, bien désorientant et joliment fait. Sinon beaucoup de Kiddie Rides, de manèges à sensations, un très grosse grande roue, un deuxième circuit de karts et un parc aquatique, très compact mais qui avait l'air fort sympathique, même si ça manquait un peu de toboggans récents ! Surfside Pier Troisième et dernière jetée, avec trois crédit cette fois-ci. Le premier que l'on croise, c'est un Flitzer, eh oui, encore un ! Juste à côté, il y a DooWopper, une Wild Mouse Zamperla, ni meilleure ni moins bonne qu'un modèle Mack ou Maurer. Quant au dernier grand huit, il se trouve tout au fond du Pier. Son petit nom c'est Fly the Great Nor'Easter et il s'agit du seul SLC à ce jour à fonctionner avec les nouveaux trains Vekoma. Là je dis tant mieux parce la vache, qu'est-ce qu'il secoue ce truc ! Je n'ose même pas imaginer comment ça devait être avec les anciens wagons ! Sinon, signalons que même si le parcours est quasi identique, on a à faire là à un modèle custom, adapté à l'environnement ultra chargé en manèges de Surfside Pier. On zigzague ainsi entre les toboggans du parc aquatique construit juste en dessus du circuit, un Flume Ride et plusieurs allées avec au passage, pas mal de très bons foot choppers ! Les autres attractions maintenant ! La plus grande du Pier après le SLC, c'est le Flume. Sans en être sûr, je pense qu'il doit être signé Hopkins. Ce qui est certain en tout cas, c'est qu'il offre un beau parcours aérien, long et ponctuée de deux descentes bien hautes qui mouillent ce qu'il faut sans toutefois en arriver au rinçage intégral du caleçon. Pour le reste, encore pas mal de Flat Rides (Condor, Free Fall Zamperla, Matterhorn, etc.), des petites attractions pour enfants, un train fantôme dont j'ai du mal à me souvenir, des toboggans en carpette, le deuxième Sky Coaster et le troisième karting de Morey's Pier ainsi que le parc aquatique n°2 que j'ai déjà évoqué vite faire dans le paragraphe sur Fly the Great Nor'Easter. Et voilà, le tour est fait. Comme ça vous allez me dire que les attractions n'avaient pas l'air spécialement fantastique... C'est pas faux comme dirait l'autre mais, plus que les manèges, c'est l'ambiance générale de Morey's Pier qui nous a beaucoup plu. Bon ok, y a toujours cette fichue odeur de graillon qui gâche un peu la fête, mais voilà, c'est grand, suffisamment bien fourni en attraction pour qu'on y reste plus de trente minutes et au moins là y a un minimum d'effort de fait pour décorer les attractions et les baraques à frites ! A bien y réfléchir, je trouve donc que ce titre du troisième meilleur parc côtier se justifie. C'est effectivement moins bien que Blackpool et Santa Cruz mais après je n'en vois pas d'autre qui m'auraient plus plu que Morey's Pier ! Ok, si on considère Gröna Lund comme un parc côtier, celui-ci vient se placer en tête de peloton, mais à Stockholm c'est plutôt un estuaire qu'une plage qui sert de décor… Pour ce qui concerne Morey's Pier en tout cas, manque encore un bon crédit pour que la fête soit vraiment chouette, ce qui ne devrait plus tarder vu qu'un Wooden Coaster GCI est prévu sur l'emplacement de l'ancienne jetée de Dinosaur Beach, située entre les Surfside et Mariner's Landing Piers. |
Livre 4 : The best of US
Chapitre 14 : Là où l’Europe s’amuse
Parc visité : Busch Gardens Williamsburg
Dernier livre et pour ne pas changer les vieilles habitudes, on finit avec le meilleur, la crème de la crème des parcs visités durant le trip. Avec celui-ci on a été gâté puisqu'on a enchaîné sur trois jours les deux plus géniaux sites du pays : Busch Gardens Williamsburg et Universal Orlando. Vu qu'il faut bien ménager le suspens, Universal et son sorcier binoclard, ce sera pour le chapitre suivant. En attendant, retour à Busch Gardens histoire de voir ce qui a bougé depuis les trois années qu'on n'y était pas retourné… On commence avec les nouveautés et Sesame Street Forest of Fun. Comme en Floride, il s'agit d'une petite zone dédiée aux enfants avec un Rockin' Tug, un mini Flume et une toute aussi mini Free Fall et puis surtout un crédit, exactement le même Zierer sans intérêt qu'à Tampa. Autre nouveauté : Europe in the Air, alias la transformation du simulateur Corkscrew Hill en copie ratée de Soarin'. La théma est nulle (c'est à peine s'ils ont changé la signalétique par rapport à la précédente version), les mouvements de la plate-forme sont saccadés et le film passé en accéléré est totalement ridicule. A part ça, l'autre changement, c'est la disparition de Big Bad Wolf. C'est dommage, il était super sympa ce grand huit, chose extrêmement rare pour un Arrow ! Enfin, paraît que la bestiole tombait en ruine, coûtait une fortune en maintenance et que la rénover correctement aurait nécessité un investissement aussi important que la construction d'une nouvelle montagne russe... Ben maintenant qu'ils l'ont rasée, qu'est-ce qu'ils attendent justement pour nous mettre un nouveau gros monstre à la place ??? Sinon le reste, c'est toujours excellent : Alpengeist, magnifique jusqu'aux freins, un brin décevant après. Griffon, moins bon que Sheikra mais tout de même particulièrement jouissif avec cette gigantesque descente verticale. Et puis Appolo's Chariots, avec lequel j'avais été un peu dur la dernière et qui finalement vaut bien quelques tours, en particulier de nuit, pour cette grande ballade au milieu des bois à fond les manettes, avec une petite préférence pour la seconde bosse dont la descente légèrement vrillée se finit en rasant la rivière ! Après, y a aussi Curse of Darkastle, Escape From Pompeii et bien d'autres choses encore, même si avec ces cinq là, on a fait le tour des immanquables du parc. Cinq, c'est sûr que ça ne fait pas tellement... Mais comme c'est en tout point génial, les faire en boucle durant toute la journée, ce n'est nullement gênant, même s'il est vrai qu'une nouvelle grosse attraction pour remplacer Big Bad Wolf serait plus que la bienvenue ! Pour le reste, inutile de signaler que le parc est toujours aussi magnifique. Certains trouveront qu'il fait un peu vide, perso ça ne me gêne pas du tout, j'aime pouvoir respirer entre deux attractions, en particulier lorsque c'est au milieu des arbres et des espaces verts ! On a également testé un show, celui façon Riverdance dans le quartier irlandais. Vu que j'ai réussi à ne pas m'endormir, j'en ai déduit que ça avait dû bien me plaire ! Voilà, ce sera tout pour Busch Gardens Williamsburg, je ne vais pas vous refaire tout le compte rendu de 2007. Le verdict sur le parc ne change pas : c'est génial, on adore chaque centimètre carré et on n'hésitera pas à y retourner dès que l'on repassera dans le coin ! |
Chapitre 15 : C’est pas sorcier !
Parc visité : Universal's Islands of Adventure
Ça y est, ce coup-ci c'est la bonne, il est enfin ouvert the Wizarding World of Harry Potter. Oui parce qu'on l'avait tout de même bien eu mauvaise en mai dernier... Rater à deux semaines l'ouverture du Dark Ride le plus prometteur depuis ceux de DisneySea, ça avait été un coup dur ! Mais sachant qu'on allait refaire la côte est en août, pourquoi ne pas inclure un rapide détour à Orlando par la même occasion ? En effet, la capitale mondiale du parc d'attractions est desservie par tout un tas de compagnies low-cost depuis la plupart des grandes villes des Etats Unis. Ni une ni deux, va pour un aller retour en avion depuis Richmond, une petite nuit au Royal Pacific pour avoir le précieux Fastpass illimité et voilà, que la magie soit ! Alors, alors, alors, par où commencer ? Le quartier déjà. Vous avez tous dû en voir des photos, c'est sublime, thématisé jusque dans les moindres recoins et remplis de détails et d'animations qui ne rendent l'immersion dans l'univers d'Harry Potter que plus parfaite. Bon le seul truc un peu décevant je trouve, c'est la neige. Autant à Blizzard Beach ça colle avec le côté déconne et cartoon du thème, autant chez Harry Potter, ça ne passe pas terrible... L'autre chose qui frape à côté de la beauté des lieux c'est le succès de la zone. Tandis que la fréquentation d'Universal et d'IoA était somme tout raisonnable pour un début de mois d'août, le Wizarding World était simplement blindé ! Pire, c'est la première fois que je voyais des files pour des boutiques dans un parc, files qui pouvaient atteindre près de deux heures d'attente lorsqu'il s'agissait de l'échoppe des baguettes magiques ! Celle-là je vous rassure, on ne l'a pas faite (vous me direz ça aurait été un crédit on aurait attendu), par contre, on a pu rentrer le soir et sans attendre dans le magasin de confiseries qui est en enfilade avec celui de farces et attrapes. Outre la déco intérieure à tomber (on se croirait presque dans une version délirante de l'épicerie de chez Harrod's) c'est surtout la qualité des produits proposés qui épate. Pas de cochonneries en plastique, tout est mignon et parfaitement dans le ton de l'univers de Harry Potter. Pas étonnant dès lors que les gens se ruent sur le marchandising ! Pour notre part, on s'est contenté de goûter la fameuse Butterbeer, sans alcool cela va sans dire. Scherzie n'a pas beaucoup apprécié, pour ma part j'ai trouvé ça pas mauvais du tout, avec un arrière goût de Bailey's, bien moins sucré et écoeurant que je m'y attendais. Bon c'est pas tout, avançons, avançons... Du côté des Dragons, rien de neuf. La file a perdu en qualité par rapport à la précédente version mais vu qu'elle n'était jamais pleine, je peux comprendre qu'Universal ait choisi de ne pas mettre trop d'argent dans sa transformation. Quant à Flight of the Hyppogriff, c'est mignon mais après ça reste un Junior Vekoma standard, ultra vu et revu. Reste Harry Potter and the Forbidden Journey... Et là mes amis, très très gros Dark Ride en présence ! Déjà le bâtiment. Oui je sais, on voit le hangar sur les côtés mais le château est tellement énorme, a tellement de la gueule qu'on ne prête finalement pas beaucoup attention aux morceaux de tôle qui dépassent sur les côtés. La file ensuite. Combien de temps a-t-on attendu ? Deux, trois heures ? Pas du tout : 45 minutes ! Et j'avoue que j'ai du mal à comprendre comment on peut faire beaucoup plus ! Que je vous explique... En fait, la file de l'attraction a une capacité d'environ une heure. Et comme les wagons n'ont aucune place pour les sacs, des casiers gratuits sont à disposition. Pour leur dimensionnement, Universal est parti sur cette fameuse heure d'attente, ce qui signifie que si vous avez un sac, vous allez poireauter des plombes en attendant qu'un casier se libère alors que si vous n'en avez pas, une ligne spéciale à gauche de l'entrée principale vous permet de rejoindre direct de file de l'attraction. Deux autres petits conseils qui peuvent s'avérer utile... Il faut savoir que les visiteurs qui dorment dans les hôtels Universal ont accès une heure à l'avance au Wizarding World et donc à Forbidden Journey. Si ce n'est pas votre cas, vous allez arriver et vous retrouver face à une file déjà remplie, sachant que l'accès à la zone jusqu'à onze heures voire midi se fait obligatoirement (et au compte goûte) par le côté Jurassic Park. Suffit de prendre son mal en patience en profitant du reste du parc (pas très dur en même temps) puis se pointer vers midi chez le sorcier, en utilisant en plus la jolie entrée côté Seuss Landing. Second conseil : la file single rider. Son entrée se trouve juste en face de la zone des casiers et je peux vous dire qu'elle vaut plus que le coup ! Même remplie, vous attendrez au max une demi-heure, contre une heure dans la file classique. Enfin, généralement, vu le débit de l'attraction, vous pouvez espérer avoir fait votre tour après seulement dix minutes de patience ! Que cela ne vous empêche toutefois pas de faire au moins une fois la file normale, elle vaut vraiment le coup d'oeil ! La file d'attente, c'est justement la prochaine étape. Soyons clair, les trois quarts n'ont aucun intérêt : c'est du parc à boeufs légèrement amélioré, au départ en extérieur puis sous la serre, avec très peu de chose à voir si ce n'est quelques plantes au look bien étrange. La bonne nouvelle c'est que, si d'un côté on n'a pas grand-chose à faire, de l'autre, la file avance à toute blinde ! Mine de rien, y a de bons côtés à ce que l'attraction ne soit pas équipée de l'Universal Express ! Là où cela devient intéressant, c'est quand, une fois passée la serre, on entre dans le château. Ici les décors sont grandioses, avec des hauteurs sous plafond impressionantes, et fourmillent de milliers de détails qu'il est impossible de repérer après un seul passage. Ben oui parce que si dans la serre on était content que ça avance vite, là c'est un peu plus embêtant, c'est à peine si on passe deux minutes dans chaque pièce ! Ainsi, et après avoir croisé Dumbledore dans son bureau, Harry, Ron et Hermione dans la salle de cours de défense contre les forces du mal, traversé la galerie des portraits, la salle commune de Griffondor, fait coucou au professeur McGonagall par tableau animé interposé et salué le choipeau, voici finalement le quai d'embarquement. On vous aura au passage expliqué que vous avez trop de la chance d'être les premiers moldus à être accueillis à Poudlard et que, honneur suprême, vous allez utiliser un banc magique pour rejoindre Harry et ses potes sur le terrain de Quidditch ! Le banc, ou plutôt les bancs vu qu'il faut bien emmener tout le monde et pas seulement vous, les voici justement qui défilent devant vous, se succédant à un rythme hallucinant. Pour tenir la cadence, vous avez à peine le temps de monter sur le tapis roulant et de vous assoir sur votre siège que les employés se jettent déjà sur vous pour vous fermer le harnais ! Et ensuite ? Ben ensuite, tout n'est plus que magie non ? Ok, je vous l'accorde, c'est un peu truqué à coup de bras robotiques Kuka, d'écrans hémisphériques, d'animatronics dernier cri et de tout un tas d'autres effets spéciaux particulièrement bluffants ! Conclusion, est-ce que c'est bien ce Dark Ride, est-ce qu'Universal a réussi son pari ? Sans conteste oui ! La combinaison des effets, le nombre hallucinants de technologies pour la première fois utilisées dans une attraction et la qualité générale de la réalisation placent Forbidden Journey au niveau des très grands que sont Spiderman, la ToT, Indy ou Voyage au Centre de la Terre. Un des énormes points positifs de ce Dark Ride, outre sa magnifique théma, c'est son mode de transport. Déjà on ne voit jamais le parcours vu que l'on fait soit face au décors côté droit, soit côté gauche, soit au plafond mais jamais dans le sens d'avancée des robots. Ensuite, quelque soit votre place, vous êtes au premier rang et du coup constamment dans le feu de l'action, sans aucune tête ni aucun pied pour vous gêner la vue. Enfin, j'avais un peu peur que les mouvements soient saccadés comme sur les Robocoasters déjà existants, il n'en est rien ! Ici on ne sent pas du tout la mécanique, tout est d'une fluidité parfaite et, comble du bonheur, les harnais sont bien plus confortables que la précédente version. Autre grande réussite, le mélange entre projections et décors réels qui passe très très bien, même sans l'utilisation de la 3D. Bien entendu, on se rend compte que l'on a un film devant soit et qu'à l'instant d'après on est devant un décor réel, mais les transitions sont tellement bien fichues qu'on ne comprend pas tout de suite comment on passe de l'un à l'autre. Et puis en parlant des décors, ce qui surprend aussi dans Harry Potter, c'est à quel point on est proche d'eux. Jamais dans un Dark Ride les animatronics ne sont venus aussi près des passagers ! Là, c'est à peine si le dragon ou les Démentors sont à un mètre de la nacelle ! Pour finir, quelques défauts, assez mineurs mais bon... Donc voilà, parfois on entraperçoit le plafond ou quelques projecteurs. Et puis il arrive également qu'on distingue le robot devant ou derrière notre banc, ce qui casse un peu l'illusion. Toutefois, concernant ce dernier point, on peut le contourner en s'asseyant au milieu des quatre sièges et en maintenant bien sa tête en arrière. Dernier regret, l'absence d'une scène d'anthologie. D'accord, l'ensemble du parcours est génial, hyper impressionnant et tout ce que vous voulez, mais il manque un véritable point d'orgue, à la manière de la monté au milieu des buildings de Spiderman ou la grande salle avec le pont suspendu dans Indiana Jones Adventures... Voilà voilà, il y aurait encore énormément à dire sur Harry Potter and the Forbidden Journey mais on va s'arrêter là, il faut bien que je vous laisse une part de découverte pour votre future visite à Islands of Adventures ! Au final, je pense que l'on peut dire sans problème que l'ajout du Wizarding World est une énorme réussite, aussi bien en termes de réalisation que de succès auprès des visiteurs. Islands of Adventures n'avait quasiment eu aucune nouveauté depuis son inauguration en 1999, avec Harry Potter, le vide a été comblé d'un seul coup, et de manière totalement magistrale ! |
Chapitre 16 : La fin, c’est con... clusion !
Encore un trip report qui se termine, encore une conclusion à écrire... On ne va pas changer les bonnes vieilles recettes et on va donc dire que c'était trop bien ce voyage, qu'on s'est bien éclaté comme des petits fous et qu'on regrette énormément tous les crédits qu'on a manqués genre le Boomerang de Trimpers et quelques Kiddie Coaster... Ouais non, en fait, aucun regret !
Arrive maintenant le moment de classer un peu tout ce qu'on a fait, à commencer par les nouvelles montagnes russes testées. Pour ce trip, voici ce que ça donne :
1- Superman Ride of Steel (Six Flags New England)
2- Comet (Great Escape)
3- Sky Rocket (Kennywood)
4- Superman Ride of Steel (Six Flags America)
5- Intimidator (Kings Dominion)
A côté de ce classement de crédits, je ferais une rapide remarque : alors que d'habitude on souffre beaucoup sur les Wooden US, entre ceux trop freinés et ceux qui vous démolissent purement et simplement le dos, cette fois-ci, aucun soucis, y avait que du bon, voire même de l'excellent, même dans les parcs de groupe !
Après, les attractions autres... Mis à part Harry Potter, on n'a rien fait de très notable. Eventuellement le Dark Ride interactif de Kennywood ou Ignis Fatuus à Morey's Pier, mais vu qu'il y a un tel gouffre entre ces deux là et le petit sorcier, on va zapper ce classement pour en arriver direct à celui des parcs. Pas de grand bouleversement en ce qui le concerne, à la non surprise générale ce sont Busch et Universal qui trustent le haut du tableau !
1- Islands of Adventure
2- Busch Gardens Europe
3- Universal Studios Florida
4- Kennywood
5- Six Flags Great Adventure
Et voila, rien à ajouter, ce sera tout pour cette fois ! En attendant la prochaine bien entendu..
Arrive maintenant le moment de classer un peu tout ce qu'on a fait, à commencer par les nouvelles montagnes russes testées. Pour ce trip, voici ce que ça donne :
1- Superman Ride of Steel (Six Flags New England)
2- Comet (Great Escape)
3- Sky Rocket (Kennywood)
4- Superman Ride of Steel (Six Flags America)
5- Intimidator (Kings Dominion)
A côté de ce classement de crédits, je ferais une rapide remarque : alors que d'habitude on souffre beaucoup sur les Wooden US, entre ceux trop freinés et ceux qui vous démolissent purement et simplement le dos, cette fois-ci, aucun soucis, y avait que du bon, voire même de l'excellent, même dans les parcs de groupe !
Après, les attractions autres... Mis à part Harry Potter, on n'a rien fait de très notable. Eventuellement le Dark Ride interactif de Kennywood ou Ignis Fatuus à Morey's Pier, mais vu qu'il y a un tel gouffre entre ces deux là et le petit sorcier, on va zapper ce classement pour en arriver direct à celui des parcs. Pas de grand bouleversement en ce qui le concerne, à la non surprise générale ce sont Busch et Universal qui trustent le haut du tableau !
1- Islands of Adventure
2- Busch Gardens Europe
3- Universal Studios Florida
4- Kennywood
5- Six Flags Great Adventure
Et voila, rien à ajouter, ce sera tout pour cette fois ! En attendant la prochaine bien entendu..