Avril 2009
Bonjour. Nous sommes Scherzie et Julien et nous sommes des chasseurs de crédits. Nous avons toujours besoin de faire gling, on n’arrive pas à se retenir ! Parfois on fait aaah, souvent on fait prout (Scherzie d’ailleurs plus souvent que moi). Rien que la semaine dernière, nous avons visité sept sites en deux jours pour faire du Zierer, du Heege et je ne sais même plus quelle autre merde dont le seul but était de faire +1.
Et vous savez quoi ? Ben on n’a même pas honte... Enfin si un peu, quand on fait un Junior Coaster au milieu de 10 gamins, on se sent toujours un peu con. Mais qu’importe, oui, on est des chasseurs de crédits, et on l’assume totalement !
Au programme de ce trip, du très lourd made in Germany, avec dans l’ordre d’apparition Wasserkuppe, Lochmühle, Taunus Wunderland, la Dippemess de Frankfort, Trampolino, Eifelpark et Erbeskopf. J’en vois un ou deux qui font leur tronche de « c’est quoi ces trucs, ça existe ?? ». Oh oui ça existe... Et vous allez voir dans les deux chapitres qui suivent que si vous ne connaissiez pas, c’est peut être qu’il y avait une raison…
Bonjour. Nous sommes Scherzie et Julien et nous sommes des chasseurs de crédits. Nous avons toujours besoin de faire gling, on n’arrive pas à se retenir ! Parfois on fait aaah, souvent on fait prout (Scherzie d’ailleurs plus souvent que moi). Rien que la semaine dernière, nous avons visité sept sites en deux jours pour faire du Zierer, du Heege et je ne sais même plus quelle autre merde dont le seul but était de faire +1.
Et vous savez quoi ? Ben on n’a même pas honte... Enfin si un peu, quand on fait un Junior Coaster au milieu de 10 gamins, on se sent toujours un peu con. Mais qu’importe, oui, on est des chasseurs de crédits, et on l’assume totalement !
Au programme de ce trip, du très lourd made in Germany, avec dans l’ordre d’apparition Wasserkuppe, Lochmühle, Taunus Wunderland, la Dippemess de Frankfort, Trampolino, Eifelpark et Erbeskopf. J’en vois un ou deux qui font leur tronche de « c’est quoi ces trucs, ça existe ?? ». Oh oui ça existe... Et vous allez voir dans les deux chapitres qui suivent que si vous ne connaissiez pas, c’est peut être qu’il y avait une raison…
Un peu de Taunus
Parcs visités : Wasserkuppe, Freizeitpark Lochmühle, Taunus Wunderland
Première étape de ce trip qui restera dans les annales... où ça ? Dans ton cul !! Nooon, dans les annales, avec deux n ! Bref, première étape : Wasserkuppe. Quoi ça ? Wasserkuppe, à environ deux heures de route au nord de Frankfort, une petite station de ski possédant quelques attractions et opérée par Wiegand. Du coup, on retrouve tout l'arsenal du constructeur germanique, à commencer par un Alpine Coaster pas spécialement long (environ un kilomètre), mais bien plus nerveux qu'à l'accoutumée, notamment en ce qui concerne les G négatifs ! Autre classique, les luges d'été... Pas de bol, elles sont fermées ! Ouverts par contre, il y a deux attractions un peu plus originales. La première c'est Wie-Li, un système de transport sur rail assez spécial qui sert en hiver à remonter les lugeurs. Le parcours commence par la descente, durant laquelle les véhicules quatre places sont décélérés continuellement par des freins magnétiques. La remonté est ensuite assurée, comme sur les Alpine Coasters, par un lift à câble. Autre bizarrerie, Hexenbesen, un petit grand huit suspendu avec des nacelles deux places. Niveau sensations, ça ne va pas chercher bien plus loin qu'un Batflyer mais ça fait toujours +1 et, comme dit en intro, on ne cherchait pas tellement plus avec ce trip. Etape numéro deux : Freizeitpark Lochmühle. On est à présent dans la banlieue de Frankfort, dans une région qui s'appelle le Taunus (vous comprenez maintenant la signification du titre), où se trouve ce petit parc qui fait presque plus la part belle aux huttes à grillade qu'aux attractions. Concernant ces dernières, les amis de Heege et de Metallbau Emmeln (s'il y en a) seront aux anges puisque Lochmühle possède pratiquement tout le catalogue des deux constructeurs. Côté crédits, ça se résume à deux Butterfly et un Force One Zierer... Inutile de préciser qu'on ne s'est pas éterniser. On enchaîne donc avec Taunus Wunderland. Si le parc, situé dans une forêt, est plutôt agréable, le proprio a eu la mauvaise idée de le remplir d'horribles sculptures en résine vraiment très très moches. Non là vraiment, à côté, le Parc Saint Paul c'est Disneyland ! Les crédits ? Y en a deux, une Wild Mouse Mack et un Dragon Zamperla... L'extasomètre commence à indiquer des valeurs négatives... Pour le reste, un Flume Ride avec une seule mais bien haute descente, un manège de Jet Ski Zierer, un Mad House modèle antédiluvien et pas mal d'autres manèges totalement oubliables. Allez, on finit la journée à Frankfort, à la Dippemess, nom donné à la fête foraine locale. Curieusement celle-ci est assez petite par rapport à la taille de la ville et ne comporte qu'un seul très gros métier, le Wildwasserbahn 3, plus grand Flume Ride démontable au monde, incluant chute en arrière et un parcours qui culmine à 26 mètres de hauteur. Même dans les parcs, on n'en trouve pas beaucoup de si hauts ! Autre attraction testée, un bon vomitron de chez KMG, leur dernier modèle en fait, baptisé Inversion. La chose ressemble pas mal au Star Shape de Zierer en bien plus violent. Faut bien le dire, j'ai pas mal hésiter avant de prendre mon ticket et à peine la machine s'était mise en branle que déjà je commençait à le regretter. Non autant les Booster, les Afterburner même très grands modèles ou les Top Spin ça passe, autant là c'était trop pour moi ! A ne pas recommander à Christelle ! Pour finir la journée, petite bouffe en terrasse en Frankfort, avec encore 22° à 20 heures, on allait pas se priver d'un repas et d'une bière en terrasse ! Sur ce, Pros't et au chapitre n°2 pour la suite de ce trépidant trip ! |
Eifel Tour
Parc visité : Trampolino, Eifelpark, Erbeskopf
Après la folie du premier jour, c’est tout pimpants que nous nous dirigeons dans la Scherziemobile vers notre nouvelle étape : Trampolino. Je sais, personne ne connaît et moi non plus d’ailleurs je ne connaissais pas jusqu’à ce qu’ABC Rides y construise un petit grand huit. De l’extérieur, le monstre impressionne ! Avec ses 10 mètres de hauteur, c’est de loin le plus haut crédit du trip, wow on n’était plus habitué à une telle altitude ! Surtout que les 10 mètres, faut se les taper à pied ! Eh oui, le wagon, il prend le lift tout seul. Toutefois, cela permet au grand huit de fonctionner avec un moteur de seulement 4kW, à comparer avec les 50kW requis par un Kiddie Coaster par exemple. Autrement, côté parcours, ça casse pas trois pattes à un canard mais c’est toujours mieux que beaucoup d’autres grands huit du mêmegenre. Et au moins là y a un semblant de première descente. Bref pour le public visé, vraiment une bonne affaire ! Pour le reste, Trampolino c’est une grande halle couverte, en fait, d’anciens terrains de tennis, reconvertis en Toverland version cheap. Y a du gonflable à tout va, des structures de jeux, deux trois manèges et basta. N’empêche, le parc, ouvert toute l’année, arrive tout de même à accueillir 150 000 visiteurs par saison, preuve est que si la réalisation laisse à désirer, le concept lui est plutôt bon ! Retour à la tuture et aux autoroutes allemandes parsemées de travaux et nous voici à présent à Eifelpark. L’Eifel, c’est un massif montagneux qui borde l’Allemagne au niveau des frontières belge, française et luxembourgeoise. C’est pas très haut mais c’est plutôt joli et c’est surtout là que l’on trouve la brasserie Bittburger, fournisseur officiel de la bière d’Europa Park ! Ok, ok, elle est dégueulasse, mais c’est quand même par analogie la bière préférée des familles en Europe alors respect ! Et Eifelpark alors ? Pouaah, déprimant ce parc, pas moche ni sale, juste vieux. Et bien sûr, ce n’est pas sur les attractions qu’il faut compter pour retrouver un peu le sourire... Un Kiddie Zierer, un Alpine Coaster mou, une tour Heege, des chaises volantes et ça y est, on a fait le tour des manèges « intéressants ». La suite s’il vous plaît ! La suite, c’est aussi la dernière étape du jour et de ce trip : Erbeskopf. Oui je sais, vous ne connaissez pas, mais n’était-ce pas la même chose pour tous les parcs précédents ? D’ailleurs là, ce n’est pas un parc, juste un Alpine Coaster signé Brandauer, vous savez ceux avec un seul tube en alu et des luges toutes étroites. Ouais ben celui là n’est clairement pas leur meilleur. Déjà il est super court, ensuite on est en plein champ donc pour la sensation de vitesse, faudra repasser. On est bien loin de celui d’Interlaken ! Bon, ça suffit, on rentre, marre de ces crédits top niveau, marre de ces parcs de classe mondiale ! Enfin là on les a faits et, vu que je ne pense pas que l’un d’entre eux recevra un gros coaster bien bandant d’ici peu, on ne devrait pas avoir à y retourner pendant un bon bout de temps ! Alala, chassez les crédits c’est bien beau, mais faut parfois savoir être fort psychologiquement ! |