Août 2009
Revis notre aventure en live !
Pour ce troisième trip au pays de l'oncle Sam, et après avoir arpenté en long et en large la Californie et la côte Est, il était temps pour nous de nous enfoncer un peu à l'intérieur des terres, à la recherche de nouveaux crédits. Nous c'est qui ? Ben le Scherzie et moi, personne d'autre ! On avait envie d'être en amoureux pour retrouver Cedar Point et franchir la barre des 800 crédits avec je ne sais plus quel Arrow tout pourri…
Direction donc les grandes plaines agricoles du Middle West avec au programme plus de 6000km de route au travers de 12 états, afin de visiter 19 parcs pour y faire au total 90 montagnes russes. Le compteur a été bien content ! Et puis, ça va en faire des choses à raconter…
Comme pour les autres gros trips, pas d'ordre chronologique mais un regroupement par thèmes, un peu calqués sur ceux de l'East Coaster Tour, je l'avoue, j'avais pas trop envie de me fouler. On commencera donc par les Six Flags pour un livre assez rapide puisqu'on n'en a fait que trois (dont un ex, Darien Lake), puis viendront nos chouchous, les six parcs Cedar Fair ! Ensuite, un livre consacré aux parcs à Wooden Coasters, une espèce très rependue dans le Middle West, suivi d'un autre sur les quelques sites touristiques qu'on a visités. Pour finir, un chapitre un peu fourre-tout, avec les parcs qui n'avaient pas leur place dans les livres précédents et parmi ceux-là, le meilleur du trip : Silver Dollar City.
Au total, ça nous fait 21 chapitres et pas mal de lecture... J'espère donc que vous n'aviez rien de prévu pour les quelques heures à venir ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Revis notre aventure en live !
Pour ce troisième trip au pays de l'oncle Sam, et après avoir arpenté en long et en large la Californie et la côte Est, il était temps pour nous de nous enfoncer un peu à l'intérieur des terres, à la recherche de nouveaux crédits. Nous c'est qui ? Ben le Scherzie et moi, personne d'autre ! On avait envie d'être en amoureux pour retrouver Cedar Point et franchir la barre des 800 crédits avec je ne sais plus quel Arrow tout pourri…
Direction donc les grandes plaines agricoles du Middle West avec au programme plus de 6000km de route au travers de 12 états, afin de visiter 19 parcs pour y faire au total 90 montagnes russes. Le compteur a été bien content ! Et puis, ça va en faire des choses à raconter…
Comme pour les autres gros trips, pas d'ordre chronologique mais un regroupement par thèmes, un peu calqués sur ceux de l'East Coaster Tour, je l'avoue, j'avais pas trop envie de me fouler. On commencera donc par les Six Flags pour un livre assez rapide puisqu'on n'en a fait que trois (dont un ex, Darien Lake), puis viendront nos chouchous, les six parcs Cedar Fair ! Ensuite, un livre consacré aux parcs à Wooden Coasters, une espèce très rependue dans le Middle West, suivi d'un autre sur les quelques sites touristiques qu'on a visités. Pour finir, un chapitre un peu fourre-tout, avec les parcs qui n'avaient pas leur place dans les livres précédents et parmi ceux-là, le meilleur du trip : Silver Dollar City.
Au total, ça nous fait 21 chapitres et pas mal de lecture... J'espère donc que vous n'aviez rien de prévu pour les quelques heures à venir ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Livre 1 : 2 Six Flags et 1 ex
Chapitre 1 : Restons groupés, deux ans après
Avant de se lancer dans le vif du sujet, un rapide état des lieux des parcs de groupes, deux ans après notre première grande confrontation avec eux qui, si vous vous en rappelez bien, ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable !
Et bien je suis heureux de vous annoncer que depuis la dernière fois, ça a pas mal bougé, et dans le bon sens s'il vous plaît ! Certes, beaucoup des parcs de groupes restent encore et toujours de grosses dalles de bitume avec des montagnes russes sans grand intérêt posées un peu n'importe comment, mais fallait pas s'attendre à ce que cela change en si peu de temps... Là où les progrès ont été faits par contre, c'est du côté des opérations ! Les employés ont été bien secoués, on a du leur filer du café gratos voire quelques amphet', l'important est qu'ils sont maintenant capables de faire tourner leur grands huit sans avoir constamment un train coincé pendant trois plombes sur les freins de mi-parcours ! Et ça c'est une sacré avancée !
Là où le changement est le plus perceptible, c'est chez Six Flags. Dans les parcs du groupes aux drapeaux, la capacité est même devenue un argument commercial ! En effet, celle-ci s'affiche à l'entrée de certains manèges, à Six Flags Great America par exemple, devant Raging Bull, via un panneau annonçant le nombre de visiteur accueilli la veille sur le grand huit ou à Six Flags St Louis, sur Mr Freeze, où un écran lumineux donne le nombre de départ par heure de l'attraction. D'ailleurs, pour encore augmenter les capacités, Six Flags instaure petit à petit la règle comme quoi il est interdit de déposer la moindre affaire sur le quai (règle déjà pratiquée dans les Busch Gardens et à Universal). Du coup, c'est sûr que ça embarque plus vite ! Revers de la médaille, les sacs sont à placer dans des casiers, payants, cela va sans dire.
Du côté de Cedar Fair, ça va aussi dans le bon sens : rarement on n'a vu des grands huit tournés à un seul train et rarement aussi les temps de dispatch dépassaient la durée d'un tour complet !Conclusion, vous l'aurez compris, ça va dans le bon sens et c'est donc un peu moins amère et désespéré que je me lance dans le compte rendu des neufs parcs Six Flags et Cedar Fair que nous avons visités au cours de ce trip !
Et bien je suis heureux de vous annoncer que depuis la dernière fois, ça a pas mal bougé, et dans le bon sens s'il vous plaît ! Certes, beaucoup des parcs de groupes restent encore et toujours de grosses dalles de bitume avec des montagnes russes sans grand intérêt posées un peu n'importe comment, mais fallait pas s'attendre à ce que cela change en si peu de temps... Là où les progrès ont été faits par contre, c'est du côté des opérations ! Les employés ont été bien secoués, on a du leur filer du café gratos voire quelques amphet', l'important est qu'ils sont maintenant capables de faire tourner leur grands huit sans avoir constamment un train coincé pendant trois plombes sur les freins de mi-parcours ! Et ça c'est une sacré avancée !
Là où le changement est le plus perceptible, c'est chez Six Flags. Dans les parcs du groupes aux drapeaux, la capacité est même devenue un argument commercial ! En effet, celle-ci s'affiche à l'entrée de certains manèges, à Six Flags Great America par exemple, devant Raging Bull, via un panneau annonçant le nombre de visiteur accueilli la veille sur le grand huit ou à Six Flags St Louis, sur Mr Freeze, où un écran lumineux donne le nombre de départ par heure de l'attraction. D'ailleurs, pour encore augmenter les capacités, Six Flags instaure petit à petit la règle comme quoi il est interdit de déposer la moindre affaire sur le quai (règle déjà pratiquée dans les Busch Gardens et à Universal). Du coup, c'est sûr que ça embarque plus vite ! Revers de la médaille, les sacs sont à placer dans des casiers, payants, cela va sans dire.
Du côté de Cedar Fair, ça va aussi dans le bon sens : rarement on n'a vu des grands huit tournés à un seul train et rarement aussi les temps de dispatch dépassaient la durée d'un tour complet !Conclusion, vous l'aurez compris, ça va dans le bon sens et c'est donc un peu moins amère et désespéré que je me lance dans le compte rendu des neufs parcs Six Flags et Cedar Fair que nous avons visités au cours de ce trip !
Chapitre 2 : Six heures pour un Six Flags
Parc visité : Six Flags Great America
Avant de commencer la visite du parc, replaçons les choses dans leur contexte pour cette journée un peu particulière... Il est 13 heures heure locale, nous sommes le jeudi 6 août et nous venons d'atterrir à Chicago, après huit heures de vol et avec presque autant de décalage horaire. Le trip est sensé commencer le lendemain avec Indiana Beach mais voilà, il manque une journée pour faire Michigan's Adventure où on aimerait bien tester Shivering Timbers, une grosse bébête en bois signée CCI. D'où l'idée de faire Six Flags Great America dès la sortie de l'aéroport... Ça nous laisse six heures, y a 13 crédits dont un réservé aux gamins, avec le Flash Pass, ça devrait pouvoir ce faire ! Ok avec un parc qui ferme à 22 heures, plus encore derrière deux heures de trajet pour rejoindre l'hôtel et le temps de taper le live, ça nous fera nous coucher vers une heure du mat', soit huit heures heure française. Non mais on s'en fout, on est des fous, on tente le coup ! Dire qu'il y en a qui osent appeler ça des vacances ! Au final, on y est arrivé, vraiment merci le Flash Pass, ok ça coûte la peau des fesses ce machin mais c'est tout de même super efficace, surtout que le parc était mine de rien bien blindé ! A l'arrivée, on a fait tous nos crédits et même un deuxième tour de Raging Bull et un de Flume et de Free Fall... D'ailleurs, en parlant du Flash Pass, il est maintenant possible de réserver les attractions où que l'on soit dans le parc et sans passer par une borne. Ça nous aurait bien été utile à Great Adventure pour ne pas avoir à constamment cavaler entre Kingda Ka et El Toro ! Cela dit, passons au compte rendu du parc ! Six Flags Great America rappellera sans doute à ceux qui ont l'oreille fine un autre parc américain : California's Great America. Si aujourd'hui l'un est opéré par Six Flags et l'autre par Cedar Fair, à la base il appartenait au même proprio et ont donc été construits sur la même base. On retrouve donc dans le parc de Chicago la même organisation qu'à San Francisco, avec un plan d'eau et quelques fontaines, un carrousel à deux étages et une tour panoramique à l'entrée, puis un circuit en boucle pas toujours pratique pour les papattes mais qui au moins évite de se perdre dans des impasses en cherchant une attraction ! Allez, trêve de blabla, envoyez les crédits ! Raging Bull Un des tous premiers Megacoaster B&M, ouvert en 1999 et qui se démarque des autres par un parcours beaucoup plus sinueux avec virages relevés et slalom au ras du sol. Le circuit en lui-même est pas mal car du coup très varié, mais tout cela manque cruellement d'airtime, la faute pour pas changer à tout un armada de trim brakes bien gênants ! Néanmoins, le grand huit a pour lui d'être très long, rapide à peu près partout (sauf au sommet des bosses hélas) et bien intense pour un Megacoaster B&M. Et pour ne rien enlever, l'équipe d'opérateurs étaient particulièrement efficace, capable la plupart du temps de faire partir l'un des trois trains qui tournaient sur le circuit avant que le suivant ne se soit arrêté sur le bloc précédent la gare. Je ne sais pas vous, mais moi jusqu'alors, il n'y a qu'à Europa Park que j'avais vu ça ! Batman the Ride Ok c'est la même chose que d'habitude et, quand bien même c'est un bon grand huit, on l'a déjà tellement fait et refait dans d'autres parcs qu'il n'y a plus rien à en attendre ! Sauf que ce Batman là a quelque chose de spécial : c'est le tout premier, l'Inverted n°1, le prototype d'un type de grand huit qui, en 1992, allait révolutionner le secteur ! Ce Batman, c'est celui qui a ouvert la voie à des monstres tels que Katun, Black Mamba ou Alpengeist,. C'est celui qui a poussé John Wardley à abandonner l'idée d'un Pipeline Coaster Arrow au profit du chef d'oeuvre que nous connaissons tous : Nemesis ! C'est celui qui a donné l'idée à Vekoma de créer les SLC... oups… Iron Wolf On continue dans la collection des « premières B&M » avec simplement le tout premier grand huit du constructeur helvétique, un Stand Up Coaster ouvert en 1990. Pour celui-ci, on dira que c'était le galop d'essai tant l'ensemble est désagréable ! Vraiment Iron Wolf ou un Stand Up Togo, même combat : des baffes, des baffes et encore des baffes ! Dommage parce que le parcours est rigolo, très tordu mais assurément beaucoup trop tordu pour un Stand Up ! Heureusement, depuis le duo suisse a fait pas mal de progrès ! Allez, un gling prout sur quelques 70 réalisations, ça reste une moyenne très honorable... Superman Ultimate Flight Pour finir avec les B&M, voici le quatrième et dernier de Great America, un Flying, ouvert en 2003 et clone de la version de Six Flags Great Adventure. Deux ans plus tard, le verdict reste le même : Pretzel trop intense et reste trop mou ! Dark Knight Une Wild Mouse dans une boîte avec un thème Batman, c'était LE concept de Six Flags l'année dernière. Ils y croyaient tellement qu'ils en ont commandées trois d'un coup à Mack, la première pour Great America et les deux autres pour Great Adventure et Six Flags New England (modèle qui finira à Six Flags Mexico suite à des ennuis de permis de construire). Au final, ça a fait un flop... Peut être qu'il aurait fallu marketer l'attraction avec plus de superlatifs comme savent si bien le faire les américains, genre « le grand huit le plus indoor au monde ! ». Ou peut être aussi que pour un public habitué aux monstres en acier battant tous les records, une Wild Mouse pouvait paraître un brin fadasse... Donc qu'en est-il de l'attraction ? Boh c'est pas si mal que ça... On sent le petit effort pour faire un préshow et mettre un peu de déco sur le parcours. Néanmoins l'ensemble reste assez cheap et niveau sensations, ben c'est rien de plus qu'une Wild Mouse, très douce cela dit et avec de très jolis wagons. Vertical Velocity La vrille tordue chère à madame Vivi. J'ai beau me creuser la tête, je n'arrive toujours pas à comprendre l'intérêt de ce manège… Demon Attention, vieux Looper Arrow droit devant ! Nooooon ! Et si ! Tiens, une baffe, tiens une autre, tiens encore une, ah t'aimes ça hein ! Non j'aime pas, mais que ne ferai-je pas pour un crédit, totalement prout, cela va sans dire ! Viper Le premier des deux Wooden Coasters de Great America. Vu que c'est un clone du Cyclone du Coney Island, on est en droit de se méfier... Après Bandit, Georgia Cyclone ou White Canyon à Yomiuriland, on a bien compris que les copies de l'illustre montagne russe sont rarement réussies ! Sauf que là, tout va bien et ce Viper fait figure d'exception à la règle. Pas que ce soit la meilleure montagne russe en bois au monde, loin de là, mais au moins ça passe bien, ça ne vibre pas trop et y a même un chouilla d'airtime ! American Eagle Wooden Coaster n°2 : un très gros Out & Back avec deux circuits parallèles légèrement différent l'un de l'autre. Y a un peu d'airtime, quasiment pas de secousses mais beaucoup trop de coup de freins... Comme Viper, bien mais sans plus. Whizzer Dernier survivant des Jet Star Schwarzkopf à parcours custom aux États Unis, Whizzer est une charmante petite montagne russe planquée dans la végétation et, chose rare pour un parc de chaîne, un vrai bon grand huit familial de taille fort appréciable ! Le parcours est long ce qu'il faut, y a quelques beau virages au ras du sol et pratiquement aucun à-coup. Dire qu'à l'époque ils voulaient le raser pour mettre Superman à la place ! Ils ont bien fait de finalement sacrifier le Megalooper Arrow ! Ragin' Cajun J'ai presque failli l'oublier celui-là, allez savoir pourquoi... C'est vrai, un Spinning Coaster Zamperla, c'est quand même bien inédit, non ? Non ! Et en plus c'est tout pourri ! Voilà, ce coup-ci je crois que je n'ai oublié personne ! Donc les montagnes russes c'est fait, qu'est-ce qu'on a d'autre ? Eho, on est chez Six Flags, y a les crédits et puis c'est tout ! Effectivement... Dark Ride, zéro, Flat Rides, le minimum syndical, de préférence vieux et gerbos (Top Spin, Frisbee, etc.) et côté attractions aquatiques, ben on a fait le Flume (une seule descente avec bosse) et on a zappé les bouées. A 21 heures, se prendre 50 litres de flotte sur la gueule, moyen moyen... C'est la même raison qui nous a aussi poussé à renoncer à la nouveauté 2009 du parc, un Splash Battle Mack très joli mais où le degré d'humidité semblait dépasser les 100% !! Rayon bouffe, fast food, fast food et encore fast food. Après deux ans de sevrage on a enfin retrouvé notre Panda Express chéri et son Orange Chicken délicieusement calorique. Également, on voit bien que les pizzas Papa John's sont entré dans le capital de Six Flags : y en a absolument partout ! Un petit mot pour finir sur le parc en général, plutôt joli pour un Six Flags, avec beaucoup d'arbres et d'espaces verts et aussi pas mal de files en partie abritées (c'est suffisamment rare pour être signaler !) et des décors bien entretenus. Non, ce qui manque juste à Great America, c'est un vrai bon grand huit de la mort qui tue. En avoir 12 et pas un qui se détache du lot, ça nous a pas mal rappelé Kings Dominion. Le parc de Virginie recevant l'année prochaine un Gigacoaster qui a quand même l'air bien sympa malgré les trains avec harnais, à quand un monstre digne de ce nom à Chicago ? Je sais, ce n'est pas le même groupe... N'empêche, le besoin est le même ! |
Chapitre 3 : Résident Evel
Parc visité : Six Flags St Louis
Deux ans après, quoi de neuf à Six Flags St Louis ? Déjà, il ne fait pas 40° à l'ombre, ça c'est plutôt pas mal... Ensuite, un nouveau crédit a été ajouté depuis notre précédente visite et pas n'importe lequel, un GCI, clone de l'un de nos préférés, le Thunderbird de PowerLand. Son nom : Evel Knievel, un casse-cou spécialisé dans les cascades en moto et décédé l'an passé peu de temps avant l'inauguration de la montagne russe. Quant au Verdict ? Comme en Finlande, du très grand art ! Le parcours est rapide, fluide et surtout bourré d'airtime grâce à plusieurs séries de micro bosses prise à une vitesse de malade ! Il m'a permis également de répondre à une question que je me posais en mai dernier : quel est le meilleur grand huit GCI entre El Toro et Thunderbird ? Réponse : El Toro, clairement, même si Thunderbird / Evel Knievel reste un sacré bon gling aaah ! Après cela on ne s'est pas trop attardé à Six Flags St Louis. On avait bien eu le temps d'en profiter en 2007 vu le peu de monde qu'il y avait. On s'est donc contenté de refaire quelques tours de Mr Freeze, Boss et Batman avant de mettre les voiles direction St Louis. |
Chapitre 4 : Un Ride of Steel pas super, man...
Parc visité : Darien Lake
Darien Lake, comme on peut assez facilement le deviner, tire son nom d'un lac, le lac Darien donc, situé dans l'état de New York, à quelques kilomètres seulement d'un lac bien plus grand et bien plus connu, le lac Erié. Alors certes, Darien Lake n'est plus un Six Flags... Mais vu qu'il l'a été pendant 12 ans, je pense qu'il a bien le droit d'être intégré dans ce livre ! Aujourd'hui le parc appartient au groupe Parc Management qui opère quelques autres Six Flags rachetés en 2007 (Elitch Gardens ou Frontier City par exemple) ainsi que divers Fun Center comme on dit aux USA, des micro parcs surtout remplis de bornes d'arcades et de pistes de karts. Rayon attractions, on trouve à Darien Lake ce que l'on peut s'attendre à trouver dans tout parc de chaîne qui se respecte : beaucoup de grands huit, quelques vieux vomitrons, aucun Dark Ride (pas même un Scooby Doo), les indispensables Flume, Raft et Shoot the Chute ainsi que la petite zone pour enfant remplis de manèges italiens. Ride of Steel Ex Superman, construit par Six Flags en 1999. Après la série de premières B&M à Great America on continue sur notre lancée avec le tout premier Megacoaster Intamin, si si, je sais, ça peut paraître dingue mais fallait bien qu'il y en ait un premier ! Et alors, c'est dantesque à quel point ? Ben euuh, comment vous dire... en fait, c'est pas dantesque du tout ! C'est même carrément la grosse déception. Déjà le parcours : lift et première descente, très bien, raide, rapide, fourni en G négatifs, etc. Mais après ! Déjà la première bosse : airtime, zéro. Ensuite du plat, du plat et encore du plat avec entre deux énormes spirales qui servent à rien et une bosse pas tellement plus géniale que la première. Reste la fin du parcours (ça fait deux petites bosses en fait), où l'on décolle enfin de son siège comme il faut. Ça fait bien peu... Donc le circuit c'est pas ça, vous l'aurez compris... Le hic c'est qu'en plus, la bestiole a une certaine propension à la vibration (ou une propension certaine, comme vous voulez), un peu à la manière de cette bouse de Colossus à Thorpe Park. Heureusement sur Ride of Steel, ce ne sont que des lap bars. Toutefois, suite à l'accident qu'il y avait eu sur le cousin de New England, celles-ci ont été renforcée par un système pour bloquer les cuisses sur le côté et dans lequel les jambes ont tendance à taper continuellement. Deux secondes, ça va mais au bout d'une minute, ça commence à sérieusement faire mal ! Conclusion, y avait encore des progrès à faire à l'époque… Motocoaster Un Motocoaster signé Zamperla... Pour mémoire juste, ils ont déjà fait quoi comme grands huit les italiens ? Le Family Coaster, le Spinning pompé sur Reverchon, le Powered qui fait passé ceux de Mack pour Top Thrill Dragster ou encore, notre préféré, le toujours pas du tout douloureux Volare. Alors, une petite appréhension au moment de monter sur ce Motocoaster ? Noooon, vous croyez ??? Tiens l'embarquement, parlons-en justement. Il est beaucoup plus aisé que sur le Motorbike Vekoma du fait que l'on peut passer derrière les motos. Le système de sécurité est ensuite le même que sur les Disk'O, à savoir une barre qui se replie pour venir vous appuyer dans le bas du dos. Quant au parcours, il est simple mais très efficace : une catapulte intense ce qu'il faut puis une grande montée en courbe. Ensuite, ce n'est que de la descente en 8, ponctuée de nombreux zigzags. Au final, ça vaut largement la version Vekoma ! C'est doux, rapide, confortable et bien foune. Limite le meilleur crédit du parc, devant Ride of Steel ! Mind Eraser, Predator, Viper Un petit tir groupé, de toute façon y en a pas un pour rattraper l'autre, ils sont tous nuls et douloureux ! Brain Teaser et Boomerang Deux crédits en B pour « Bah vous êtes trop grand, vous ne pouvez pas le faire » et « Bouhouuuu, notre premier Boomerang fermé, quelle tragédie ! » Après ce constat pas très glorieux sur les crédits locaux, que dire du reste du parc ? Ben que c'est pas glorieux non plus... Les Water Rides ne nous faisaient pas franchement rêver donc on les a zappés, les Flat Rides, je n'en parle même pas ! On aurait ensuite pu errer dans les grosses allées de bitume en admirant les décors vieux et usés, mais pareil, ça ne nous branchait pas trop. Du coup, après avoir glingé tout nos crédits et constater que le Boomerang avait pas mal de chance de ne pas rouvrir, on s'est tout simplement tiré. Vous l'aurez donc compris, Darien Lake ne nous aura pas laissé un souvenir impérissable ! |
Livre 2 : Ceux qu’ils nous restaient à Fair
Chapitre 5 : L’aventure c’est l’aventure
Parc visité : Michigan's Adventure
Les Six Flags (et ex Six Flags), il y en a eu trois, les Cedar Fair, il y en a eu six ! Pas que ça nous faisait particulièrement plaisir, juste qu'ils étaient sur la route... Et au bout du compte, on aura eu l'immense privilège d'avoir visité tous les parcs de ce groupe ! Le premier sur la liste, ce fut Michigan's Adventure. Comme je l'ai expliqué dans le chapitre sur Six Flags Great America, Michigan's Adventure n'était pas prévu au programme. En fait, deux jours avant qu'on le visite, on ne savait même pas qu'on allait y aller. Mais les trips réservent des surprises, parfois bonnes, parfois mauvaises. Et celle-ci, elle fut comment ? Bob bof je dirais... Pourquoi ? Et bien ça aussi je vais vous le dire en reprenant les attractions une par une. Shivering Timbers La raison de notre visite, purement et simplement ! Ça pourra peut être vous étonner mais non, on n'est pas venu pour le SLC ! Déjà, Shivering Timbers, qu'est-ce que c'est... Un grand huit, quelle question, plus précisément un Wooden Coaster signé CCI, le plus gros à avoir été fabriqué par le constructeur américain. Faut dire que niveau stats, c'est du lourd : 1640 mètres de longueur, 37 mètres de hauteur et un parcours Out & Back avec des bosses à ne plus savoir quoi en faire ! Également, et pour ne rien gâcher à l'affaire, Shivering Timbers est classé dans le top 20 du Wooden Coaster Poll de Mitch Hawker. Y a de quoi se réjouir donc... Sauf que voilà, après trois tours de la bête, on n'avait toujours pas compris ce qui pouvait la rendre si géniale. Soit, elle est longue mais à part ça... Peu d'airtime sur les bosses et à la place pas mal de vibrations dans les creux et dans l'énorme spirale qui clôt le parcours (et qui accessoirement ne sert à rien). C'est pas un mauvais grand huit mais c'est largement pas non plus un chef d'oeuvre ! Wolverine Wildcat Un autre Wooden, bien plus petit que le précédent et sans grande particularité, à tel point que je ne me souviens déjà plus trop si c'était bien ou pas... Dans le doute on va dire que c'était moyen… Zach's Zoomer Troisième et dernière montagne russe en bois de Michigan's Adventure. Celle-ci, c'est pour les enfants et il s'agit d'un clone des Ghost Coasters que l'on croise généralement dans les anciens parcs Paramount. Si pour les gamins c'est sans doute très bien, pour les chasseurs de grands huit que nous sommes, ce n'est qu'un +1 sans intérêt. Corkscrew Suuuuper, un Corkscrew Arrow, j'adore ! Non, sincèrement, ces grands huit sont assez fascinants, ils ont beau avoir un parcours minuscule et d'une simplicité enfantine (lift, demi tour, descente, demi tour, corsckrews, demi tour, frein), ils arrivent tout de même à vous foutre trois ou quatre baffes bien méchantes ! Nul, caca, prout et tout ce que vous voulez d'autre dans le même genre ! Thunderhawk Suuuuper, un SLC, j'adore presque autant que le Corkscrew ! Surtout que là c'en est un qu'on a déjà fait... Eh oui, avant sa construction à Michigan's Adventure, ce SLC se trouvait à Geauga Lake, et on l'a donc glingé lorsqu'on était passé là bas en 2007. Théoriquement, pas besoin de le refaire : glingé une fois, glingé pour la vie, peu importe les changements de parc... Ouais mais on est des fous alors on se lance, y a pas grand monde dans la file et là, bonne surprise, ce Thunderhawk passe pratiquement sans à-coup. Il rejoint ainsi le Vampire de Walibi Belgium et je ne sais plus quel autre dans le club très fermé des SLC à peu près potables ! Mad Mouse Aaaaaah, cette chère Mad Mouse... Elle a tourné jusqu'à ce qu'on soit à deux wagons d'embarquer dessus. Après, plus envie, kaputt et pas de +1 pour le Scherzie et le Tschu Tschu ! On ne le regrettera pas toute notre vie mais sur le principe, ça fait quand même bien chier ! Big Dipper Un Kiddie Coaster Chance Rides, on a jamais fait ça nous ! Faut dire que la plupart du temps aux États Unis, les micro crédits sont interdits aux adultes... Mouais, ben on n'avait pas raté grand chose : en plus de n'offrir aucune sensation (tu m'étonnes John), le grand huit est inconfortable au possible et on se prend des coups à chaque virages ! Pour les crédits, ça y est, le tour est fait ! Reste le reste et là je sens que ça va être très vite torché... Côté Water Rides, c'est la trilogie standard : Flume avec une descente, Shoot the Chute classique au possible et Raft Ride au parcours nul, ponctué d'une seule cascade qui néanmoins rince toute la bouée ! Ah on me fait signe qu'il y a aussi une descente en canoës pneumatiques. Et alors ? En ce qui concerne les machines à gerbe, ce n'est guère mieux... Même pas un petit Top Spin ou que sais-je, juste des vieilleries hors d'âge pas intéressantes pour un clou. Les Dark Rides ? C'est une question sérieuse ? Voilà, pas la peine d'aller plus loin, on a tout dit. Au final, Michigan's Adventure c'est loin d'être ça. Crédits bof voire nuls, autres attractions guère plus séduisantes et un parc pile poil comme je les aime, avec trois arbres qui se battent en duel, des grosses allées bitumées et pas le moindre espace vert ! Pas sûr qu'on revienne de sitôt pour glinger la Mad Mouse... |
Chapitre 6 : Renegade, ça va le faire !
Parc visité : Valleyfair
Après Michigan's Adventure, direction plein ouest et le sud de Minneapolis où nous attend Valleyfair. Pour la petite histoire, c'est en rachetant ce parc que les proprios de Cedar Point ont créé le groupe Cedar Fair. Le « Cedar », c'est Cedar Point et le « Fair », ça vient donc de Valleyfair. Détail historique mis à part, j'avoue que je n'attendais pas grand chose de ce parc. Et j'avais bien tort car Valleyfair s'est finalement révélé être l'un des meilleurs parcs de son groupe ! Voyons tout de suite pourquoi en commençant, pour pas changer, par nos crédits adorés ! Renegade Depuis deux ans, Cedar Fair semble avoir ouvert un compte chez GCI (et pris un abonnement Megacoaster B&M). Renegade a été le premier de la série, suivi cette année par Prowler à Worlds of Fun et en 2010 par celui de California's Great America. Ah, on me fait signe que celui-ci faut l'oublier, il ne sera pas construit faute de permis. C'est ballot… Renegade, c'est du GCI dans toute sa splendeur, pas trop haut, pas trop long mais avec plein de virages partout et une bonne vitesse du début à la fin du circuit. La seule chose qui manque, c'est de l'airtime et ça c'est bien regrettable. Pas de gling aaah mais c'est pas passé loin car Renegade est un très bon crédit, à ranger dans le haut du panier des créations GCI ! High Roller Un autre Wooden Coaster, tout blanc et bien moins tordu que Renegade (normal, c'est un Out & Back). Le parcours pourrait être sympa si seulement il n'était pas freiné tous les 20 mètres ! Excalibur Ça ressemble à un Wooden mais ça n'en est pas un. C'est plutôt un très gros Mine Train avec structures en bois et rails en acier, dans le même genre que le Gemini de Cedar Point. Et vu que là aussi c'est du Arrow et qu'il y a plein de virages tordus partout, on avait un peu peur en montant dessus. Finalement, malgré la hauteur (32m) et la vitesse (90km/h), ça passe comme une lettre à la poste avec en prime un gros airtime jusque avant l'arrivée sur les freins. Certes de là à crier au génie, y a encore de la marge mais au moins on n'aura pas crié de douleur ! Wild Thing Un Megacoaster Morgan dont la seule différence avec les autres modèles des parcs Cedar Fair (Steel Force à Dorney Park et Mamba à Worlds of Fun) est d'être peint en vert alors que les autres sont gris et rouges. Sinon c'est la classique grande descente avec petit cassure au début, les grosses bosses sans airtimes, l'immense spirale chiante à mi parcours, puis le coup de freins trop prononcé et les Bunny Hops privés du coup de toute substance. Corkscrew Encore un ! Ah mais y a un looping et une spirale en bonus, on est gâté ! On a surtout été baffé en définitive… Mad Mouse Encore une ! Pas de looping bonus par contre, ni de spirale, c'est 100% le même parcours qu'à Michigan's Adventure. La différence à Valleyfair, c'est que le grand huit a tenu bon, l'occasion pour nous de nous prendre quelques coups bien violents sur ce qui est sans doute un des modèles les plus désagréables de Wild Mouse ! Après un tour sur celle-ci, on en vient presque à regretter la version Mack ! Steel Venom Deuxième et dernière vrille tordue du trip (celle de Cedar Point, on l'a zappée). Sur cet exemplaire, le frein de retenu placé sur la montée droite en arrière fonctionnait. Ben ça n'apporte absolument rien si ce n'est un gros à-coup, un peu à la manière des Sky Loop Maurer comme Sky-Wheel ou Absimo, lorsque le wagon se raccroche sur le lift. Mild Thing Kiddie Coaster interdit aux adultes, circulez, c'est pas pour vous ! Après les crédits, vous prendrez bien un peu de Flat Rides histoire de de continuer dans les sensations. Ça tombe bien, Valleyfair en possède quelques un bien rigolos, à commencer par un Swoop Swoop S&S(plus communément appelé Screamin' Swing), méga grand modèle s'il vous plaît. Ensuite y a aussi une Triple Tower, également signée S&S, avec deux tours en mode Turbo Drop et une en mode Space Shot ainsi qu'un Top Spin Floorless, clone de celui de Knott's, jets d'eau bien rinçants compris ! Pour le reste, mais c'est déjà moins ma tasse de thé, y avait de l'Enterprise, du Chaos, du bateau renverseur, du Wipeout et bien plus encore... Au rayon attractions aquatiques, c'est une trilogie plus originale que d'habitude puisque le Flume est ici remplacé par une descente en canoës pneumatiques. Dans le lot, on n'a rien testé, c'est pas bien, vous avez raison, mais y avait d'énormes files bien dissuasives et, à voir la tête des parcours, on n'a rien raté si ce n'est de sortir complètement trempés ! Reste maintenant les manèges divers... Pas grand chose à signaler de ce côté là : carrousel, grande roue, train panoramique plus la zone pour enfants et ses Kiddie Rides. Et voilà, on a fait le tour. Conclusion ? D'accord, côté manèges, c'est pas le top du top. Y a Renegade qui est bien marrant, idem pour deux trois Flat Rides. Le reste est classique et vraiment pas exceptionnel. Toutefois, ce qui distingue Valleyfair des autres parcs Cedar Fair, c'est que pour une fois, c'est propre et bien entretenu, à l'image des bâtiments sur lesquels on sent que la peinture est renouvelée régulièrement. Également, même si certaines zones sont bien moches (je pense en particulier à celle où se trouve l'Impulse Coaster), dans l'ensemble le parc est très vert et bien arboré. Au final, on a été positivement surpris, par un parc Cedar Fair, ce n'est pas tous les jours que ça arrive ! D'ailleurs, j'ai bien peur que la tendance s'inverse dès le chapitre suivant... |
Chapitre 7 : Une monde pas si foune que ça
Parc visité : Worlds of Fun
700 kilomètres au sud de Valleyfair se trouve l'étape Cedar Fair suivante : Worlds of Fun. Le parc se trouve dans une forêt (vive les arbres) et comporte un peu de dénivelée, plus ou moins bien utilisé par certaines attractions. L'accès à l'entrée se fait depuis le parking par une grande route en macadam complètement pourri qui laisse présager que côté entretien, ça risque de ne pas être aussi bien qu'à Valleyfair ! Enfin, jetons déjà un coup d'oeil aux manèges, l'état général du parc, on y reviendra à la fin du chapitre. Spinning Dragons Ouvert en 2004, ce Spinning Coaster Gerstlauer a remplacé Orient Express, un Looper Arrow qui possédait, comme le Loch Ness Monster de Busch Gardens Europe, des looping entrecroisés. Certes la figure est jolie mais je ne pense pas qu'on ait perdu au change ! Ah si, le Arrow était dans la forêt et pour mettre le Gerstlauer, ils ont rasé tous les arbres comme ils savent si bien le faire ! Sinon côté sensations, c'est gentillet et surtout, déjà vu et revu sur les Tony Hawk et autre Pandemonium. Patriot Un grand huit thématisés sur le patriotisme, ça ne pouvait venir que des américains. Au programme, Inverted Coaster B&M on ne peut plus classique avec Looping, Zero G Roll, Immelmann, Flat Spin et pas un pet de théma. Comme ça, ça rappelle beaucoup le Talon de Dorney Park. La différence c'est que la version de Worlds of Fun est bien moins molle, voire même très intense, presque autant qu'un Batman ! N'empêche, si pour monsieur lambda ça sera très bien, pour les vieux briscards du crédit que nous sommes, ça manque un chouilla d'originalité. Timber Wolf Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux aaaaaaaaaanniversaire Timber Wolf, joyeux anniversaire ! 20 ans pour ce Wooden Coaster dont le circuit a inspiré celui de notre Tonnerre de Zeus national. 20 ans de sensations même d'après le panneau à l'entrée de l'attraction. Oui bon, faut peut être pas exagérer, le circuit est long d'accord, mais la moitie, c'est du plat ! Et même si ça ne vibre pas trop, on ne peut pas dire que ça soit spécialement stimulant ! Mamba La même chose à quelques détails près que le Wild Thing de Valleyfair... Ah et avec un seul train pour que le débit soit bien pourri ! Boomerang Au contraire de la Mad Mouse de Michigan's Adventure, ce Boomerang a attendu qu'on ait fait notre tour pour tomber en rade et ne plus rouvrir ! Accessoirement un des Boomerang les moins désagréable qu'on ait testés. Pour autant, même de celui-là, je n'en referais pas un second tour ! Prowler On finit par la nouveauté 2009 du parc, une montagne russe en bois GCI construite, comme à Valleyfair, en dehors du parc et, petit plus ici, utilisant le terrain accidenté. GCI + balade dans la forêt + terrain = gling aaah ? Hélas non... Pour tout vous dire, j'attendais beaucoup de ce grand huit : un parcours très proche du sol, des petites bosses comme sur le génial El Toro de Plohn et la proximité des arbres pour augmenter la sensation de vitesse, y avait de quoi faire un malheur ! Sauf que finalement le parcours n'est pas si rapide que ça, que les éléments s'enchaînent moins vite qu'on aurait pu l'espérer et que l'airtime, ben y en a pas ! En définitive, même si ça reste le meilleur crédit de Worlds of Fun, de GCI on en attendait plus, surtout qu'ils en sont largement capables ! Wacky Worm Une des très rares Big Apple Pinfari à tourner aux États Unis. Et on n'a pas le droit de la faire, c'est le drame ! Les crédits c'était bof bof, alors qu'en est-il des autres attractions ? Les Flat Rides ? Euuuh, c'est un peu le minimum syndical : un vieux Top Spin, un double Space Shot et quelques merdes vomitives genre Round Up, Enterprise et compagnie avec dans le lot toutefois une petite originalité : un Wipeout en intérieur, tellement inédit qu'on ne l'a pas fait ! Par contre, ce coup-ci, on a testé les Water Rides, enfin le Flume et le Raft, le Shoot the Chute ne nous disait rien. Pas grand chose de neuf sous le soleil du Missouri : une seule descente pas très haute pour le Flume et juste une cascade en plein milieu du passage pour les bouées, qui suffit néanmoins à mouiller tout le monde ! A côté de cela, R.A.S... Une grande roue vieux modèle avec les petites nacelles deux places et une jolie vue sur Patriot, un gros train à vapeur, et puis des tacots, auto tamponneuses et autres petites bricoles du même genre. C'est donc maintenant l'heure de l'impitoyable verdict. Vous ne serez pas surpris je pense si je vous dis que Worlds of Fun n'a pas été le meilleur parc du trip. Côté attractions, rien d'extraordinaire et pour ce qui est du parc, mis à part les arbres, y a rien à en tirer ! Alors qu'à Valleyfair les bâtiments et rares décors était bien entretenus, à Worlds of Fun c'est tout le contraire, tout est vieux, délavé et la plupart des allées sont complètement défoncées. Pour ce qui est des opérations, c'était pas tellement mieux. Un seul train sur tous les grands huit mis à part Prowler. Du coup, une bonne demie heure d'attente pour Patriot, Mamba et Spinning Dragons (qui tournait à 4 wagons) alors qu'il n'y avait pas foule. Inutile de préciser que l'attente se faisait en plein soleil, ça serait trop beau d'avoir plein d'arbres et de s'en servir pour un peu mettre les files à l'ombre ! Conclusion, si Valleyfair nous avait bien plu, à Worlds of Fun ça a été la douche froide. Allez, on oublie tout ça et on passe au suivant, le déjà bien plus foune Kings Island ! |
Chapitre 8 : Diamond-brake
Parc visité : Kings Island
On en arrive maintenant aux parcs Cedar Fair dont on avait déjà croisé la route lors de l'East Coast(er) Tour, à commencer par Kings Island, qui nous avait plutôt fait une bonne impression en 2007. Je ne vais pas tout vous re raconter, si vous voulez mon avis sur le parc, je vous renvoie au précédent Trip Report que Scherzie a été suffisamment gentil pour vous mettre en lien » ici. On va juste se contenter des nouveautés apparues depuis la dernière fois et des attractions qu'on n'avait pas faites parce qu'elles n'étaient pas ouvertes pour le visiteurs. Diamondback Après Behemoth à Canada's Wonderland et en attendant l'Intimidator de Carowinds, c'était au tour de Kings Island de recevoir son Megacoaster B&M avec trains panoramiques. Le grand huit a été construit au fond du parc, en asséchant en grande partie un lac qui avait le malheur de se trouver sur son passage et en rasant le morceau de forêt qui servait à cacher le bâtiment du Top Spin indoor. Reste calme Julien, reste calme ! Donc la bestiole... Déjà elle débite très bien : trois trains, des employés qui se bougent le cul et du coup une file d'attente parc à bestiaux qui passe relativement vite. Ensuite gros lift, très belle première descente, bien raide tout ça, puis deux grosses bosses avec tout ce qu'il faut d'airtime, un fer à cheval bien intense et... le premier trim brake sur le camelback qui suit ! Aaaaaaaaarg y a plus de G négatif !!!!!! Et pas un pet de G positif dans la spirale qui vient juste derrière. En fait, c'est tout le reste du circuit qui perd totalement de son intérêt (oui parce qu'il y a encore un coup de frein sur le bloc de mi parcours) : bosses toutes molles, spirales lentes au possible. Quant au splash, ben c'est comme sur Griffon, dans le train on ne le voit pas et quand on est dehors, on ne peut même pas s'en approcher. En gros, il ne sert à rien ! Quant aux trains panoramiques ? Mouais, je préfère la configuration des sièges en ligne, beaucoup plus conviviale et pas tellement plus gênante en terme de visibilité. Au final, ce Diamondback ne restera pas dans les annales... Si vous voulez une comparaison, je pense pouvoir dire que ça vaut à peu près Silverstar. C'est dommage parce que le parcours jusqu'au premier coup de frein est tout bonnement génial. Mais vu que ça n'en représente qu'un tiers, ça fait un peu mince pour lui donner le titre de gling aaah ! The Crypt De son ancien nom Tomb Raider the Ride, cette attraction consiste en un Giant Top Spin en intérieur, ouvert du temps de Paramount en 2002 et qui était resté désespérément fermé lors de notre précédente visite. Ce coup-ci, il était ouvert et on n'a pu que constater à quel point l'attraction avait été vidée de sa substance. Les deux préshows, y a plus, et les effets spéciaux pendant le tour, eau, fumée et jeux de lumière, envolés. Du coup, il ne reste plus qu'un gros Top Spin dans le noir avec un programme assez nul mais dont les mouvements sont beaucoup plus doux que les versions classiques ou Floorless, surtout lorsque la nacelle se bloque ou est relâchée. Allez, on dit tous merci à Cedar Fair d'avoir massacré une attraction qui devait être bien sympathique à l'origine ! Voilà, voilà, le reste, on avait fait en 2007 et on l'a d'ailleurs refait en partie cette année avec, pour finir la journée, l'indispensable tour de Beast de nuit au premier rang. An conclusion, et après les avoir tous visités, Kings Island reste notre parc Cedar Fair préféré. C'est grand et plutôt vert si on excepte les « quartiers thématiques » Action Zone et Coney Mall. Ensuite, niveau attractions y a quelques bons crédits genre Beast, Firehawk, Invertigo, Flight Deck et, allez, Diamondback. Ajoutez à cela du gros Flat Rides avec l'énorme Gyro Drop Intamin et le Giant Frisbee Huss, le sempiternel Dark Ride Scooby Doo, un Raft bien vicieux et pour ce qui ont envie de continuer le rafraîchissement, un parc aquatique des plus corrects ! De toute façon, rien que le fait qu'on ait pu tenir deux journées complètes dans ce parc prouve qu'il ne doit pas être si mal que ça. A titre de comparaison, à Worlds of Fun on n'est même pas resté six heures et c'était notre première visite ! |
Chapitre 9 : Le point sur Cedar
Parc visité : Cedar Point
Le retour à Cedar Point : une journée à la fois attendue et redoutée. Attendue parce qu'on a bien envie de glinger tous les crédits qu'on avait ratés la dernière fois, à commencer par Raptor et Maverick et aussi refaire quelques tours de ce qui nous avaient bien plu, en particulier le monstrueux Dragster. Redoutée ensuite parce que la météo annonçait des orages éparses pour l'après midi ! Et la pluie à Cedar Point, on ne sait que trop bien ce que ça donne, confère notre visite là bas en 2007 ! Bonne nouvelle, on a pu tout faire, y compris Dragster tout devant, ce au prix d'une attente de plus d'une heure et demie ! Enfin Dragster, je vous avais déjà dit la dernière fois à quel point c'était génial... Donc avant toute chose, commençons par les petits nouveaux ! Raptor Ouvert en 1994, Raptor est le premier très gros Inverted construit par B&M. Il possède un parcours très compact en forme de L, long de 1150 mètres, haut de 42 mètres et ponctué de 6 inversions. Rien que là, ça s'annonce déjà pas mal. Pour couronner le tout, ajouter un excellent débit grâce à trois trains et des opérateurs qui ne chôment vraiment pas en gare ! Alors, qu'est-ce que ça donne ? Ah ça vous intéresse hein... genre y a le clone japonais qui arrive l'an prochain à Walygator... Pour toute la première partie, très bien, rien à redire : belle descente plongeante avec un énorme coup d'accélérateur à l'arrière, looping et Zero G Roll qui passent tout seul et Cobra Roll bien intense. Ensuite ça se gâte un peu... Les deux spirales séparées par le frein de mi parcours ne sont pas très intéressantes mais c'est surtout l'énorme morceau de plat entre les deux Flat Spin qui casse complètement le rythme ! Le circuit se finit ensuite par une troisième spirale à 540°, très intense et pas très utile, comme c'est un peu le cas neuf fois sur dix lorsque ce genre d'élément dépasse le tour complet. Au final, Raptor n'est pas un mauvais Inverted mais ce n'est largement pas le meilleur non plus, la faute tout d'abord à une deuxième partie de circuit très médiocre et aussi à une intégration totalement nulle. Je sais pas, un Inverted, faut que ça rase l'herbe, que ça frôle les arbres, y a rien de mieux pour augmenter la sensation de vitesse ! Sur Raptor, c'est à peine si une ou deux fois le train descend jusqu'au sol. Et puis pour la déco, faudra repasser, c'est pas l'immonde gare rose, jaune et verte qui sauvera la mise sur ce coup là ! Conclusion, pas la peine de trop baver sur ce grand huit, on en a déjà un bien mieux près de chez nous qui a su prendre le meilleur de Raptor en virant les mauvais passages et en ajoutant la déco, il s'appelle Katun ! Maverick Aaaaaah Maverick... Plus encore que Raptor on avait été bien dégoûté de le rater celui-là ! Faut dire qu'il a tout pour plaire, à commencer pour un circuit hors du commun, combinant à peu près tout ce qui se fait de mieux sur les montagnes russes actuelles en terme d'éléments. Verdict ? Du très grand crédit, aucun doute la dessus, beaucoup moins intense que je l'imaginais mais terriblement foune et refaisable encore et encore. L'ensemble est d'une fluidité exceptionnelle, les éléments s'enchaînent parfaitement, c'est long, varié, sans temps mort, un vrai bonheur ! D'ailleurs, vous me demanderiez quel est le meilleur passage du circuit, je ne pourrais pas vous répondre, tout est parfait, de la descente à 95° (un régal à l'arrière) jusqu'aux sublimes Stengel Dives, sans oublier les deux Corskcrews qui passent toutes seules, les changements de direction de fou au début du circuit. Le seul problème là dedans, ce sont les harnais. Enlevez-les et je crois que j'aurais un des mes cinq grands huit préférés ! Pour résumer, Maverick est donc un très très bon grand huit, finalement plus accessible qu'il n'y paraît, à l'instar d'un Blue Fire ou du Air d'Alton Towers. Mon nouveau crédit préféré à Cedar Point ? Virer Dragster et je vous réponds oui ! Gemini Le première des montagnes russes de Cedar Point à avoir décroché le record de hauteur, c'était en 1978 et à l'époque 38 mètres suffisait. Aujourd'hui il reste un très gros Racer Coaster signé Arrow, qui offre un joli parcours ponctué de nombreux airtimes et de quelques beaux head choppers, le tout sans la moindre vibration s'il vous plaît. Autre point positif, la très grande proximité des deux voies, à tel point qu'on peut attraper les mains des passagers du train voisin dans les virages ! Une bonne surprise donc et venant d'Arrow, elles sont tellement rares qu'on les apprécie encore plus ! Wildcat Ça c'était un peu moins la surprise... En fait, je ne sais pas pourquoi ils gardent encore une vieillerie comme ça. C'est rigolo soit mais c'est quand même bien dépassé... Enfin, dans l'ordre des grands huit à virer de Cedar Point, ils peuvent avant s'occuper du Corkscrew et de Disaster Transport. Et puis d'Iron Dragon aussi ! Voilà, ça y est, on a fait tous les crédits de Cedar Point, youpi ! Ah non, manque encore Jr Gemini mais il est interdit aux adultes... Il est temps maintenant pour moi de revoir ma copie quant à mon impression globale sur le parc. Ben en fait non... Je pense mot pour le mot la même chose que la dernière fois. Cedar Point c'est 17 montagnes russes dont quelques unes de géniales, c'est à la rigueur quelques bons gros Flat Rides mais c'est vraiment tout ! Le parc est particulièrement moche, vieillot, cela allant des bâtiments pour lesquels une bonne couche de peinture serait la bienvenue aux gares des grands huit dont le design est tellement ignoble et rétro que même Walygator ou Bobbejaanland n'en voudraient pas (je pense en particulier à celles de Raptor, Gemini ou Millennium Force). Ajouter à cela des allées de béton larges comme les Champs Elysées avec très peu d'ombre, des files parcs à bestiaux toutes en plein cagnard et une politique d'ouverture des attractions sous la pluie qui n'a pas évolué ! Ah oui, je ne vous ai pas dit, ce fameux orage annoncé, on se l'est pris sur la tronche... Et là, on oublie les grands huit dès la première goutte ! Pire, Maverick a carrément fermé 20 minutes avant que la foudre n'arrive, par mesure de prévention nous a-t-on dit ! Après, le parc est très propre et y a une zone qui sauve un peu la mise, c'est celle allant de Millennium Force à Maverick où, curieusement, il n'y a aucune attraction. Mais je suis prêt à parier qu'une fois qu'ils en mettront une, on pourra dire adieu à tous les arbres du coin ! Sinon, autre point positif de Cedar Point, et je pense que c'est le plus important, ce sont les opérateurs. Rarement je n'ai vu des grands huit aussi bien opérés. Pas un train sur les freins de fin de parcours, des employés efficaces qui chargent et déchargent à une vitesse folle plutôt que de perdre leur temps à brailler dans les micros (un employé de Knott's se reconnaîtra). Là franchement, chapeau ! Comme quoi les parcs de groupes peuvent nous surprendre sur des points où l'on ne s'y attendait pas du tout ! |
Chapitre 10 : Canada’s Coasterland
Parc visité : Canada's Wonderland
Dernière étape crédits chez nos « amis » de Cedar Fair : Canada's Wonderland. Le parc est situé dans la banlieue de Toronto et a été conçu par Kings Entertainment, anciens propriétaires de Kings Island et Kings Dominion. Pas étonnant donc de retrouver la grande entrée composée de deux alignements de façades séparées par un plan d'eau et au bout, une réplique plus ou moins réussie de la Tour Eiffel. Ah non, pas de Tour Eiffel au Canada, à la place une énorme montagne artificielle, Wonder Mountain, qui abrite d'ailleurs deux montagnes russes en plus de quelques très jolies chutes d'eau. Les montagnes russes justement, parlons-en, limite c'est un peu ça qui nous intéresse... Canada's Wonderland en possède 15 d'un peu toutes les sortes mais hélas pas de tous les niveaux : pour ce qui est du tout pourri, y a ce qu'il faut, pas contre en matière de montagne russe méga top, c'est la dech' totale. Mais voyons tout de suite cela en détail ! Behemoth Le plus récent crédit de Canada's Wonderland et également celui qui se rapproche le plus du gling aaah. La raison ? Un festival d'airtime sur les quatre gigantesques bosses qui constitue la première partie du parcours, en plus de l'habituel fer à cheval et d'une très belle première descente. Vraiment, ce niveau d'airtime je crois qu'on ne l'avait jamais vu chez B&M ! Seul problème, la deuxième partie du circuit. Là on passe instantanément du génie à la catastrophe, la faute tout d'abord à un énorme coup de frein à mi parcours (limite on aurait été étonné du contraire), puis à deux spirales désespérément molles. Reste un petit camelback pour sauver la mise avant la fin du circuit. Conclusion : « aaaah » jusqu'au trim brake, « bouhouuuuu » pour le reste ! Backlot Stunt Coaster Le nouveau nom d'Italian Job depuis le rachat par Cedar Fair. Sinon, c'est pile poil la même chose que dans les deux Kings, sympa et sans plus. Bat A Kings Island, ce nom a désigné l'espace de quelques années le tout premier Suspended Coaster de parc au monde. A Canada's Wonderland, il désigne plus modestement un Boomerang, ni le premier, ni le dernier de la (trop) longue liste de ces merdes construites par Vekoma ! Dragon Fire Même grand huit que le Demon de Great America, même douleur permanente depuis le sommet du lift jusqu'au freins de fin de parcours. Flight Deck SLC, stop, Vekoma, stop... J'ai dit stooooop alors arrêter moi ce truc et faites moi descendre ! Fly Après Arrow et Vekoma, qu'est-ce qui pourrait bien nous faire plaisir... Ah oui, une petite Wild Mouse Mack. Avec un coup de frein tout les 20 mètres, c'est possible ? Mais bien entendu. Trop cool... Thunder Run Encore du Mack ??? Non mais c'est bon là, on avait eu notre dose avec Fly ! Enfin soit, de toute façon, on n'a pas trop le choix. C'est quoi le menu ? Un Powered ? Ah mais c'est inédit ça, y en a quasiment pas de Powered Mack en Amérique. En plus, celui-ci est construit directement dans la grosse montagne à l'entrée du parc, trop la classe ! Qu'est-ce qu'on ne s'invente pas pour éviter la déprime ! SkyRider Arrow, Vekoma, Mack et maintenant Togo, décidément on est gâté ! Comble de bonheur, c'est le même Stand Up qu'à Kings Dominion, celui que j'avais qualifié de merde dont même un kamikaze ne voudrait pas. Alors, même verdict pour la version canadienne ? Laissez-moi réfléchir... Oui ! Time Warp Un Volare Zamperla... Genre vous m'auriez demandé quelle était la machine à déplaisir idéale pour compléter le tableau après le Boomerang, le SLC, le looper Arrow pourri et le Togo, je crois que je n'aurais pas trouvé mieux. Pourtant j'aurais tellement aimé trouver mieux que ce calamiteux grand huit ! Mighty Canadian Minebuster Petit intermède Wooden Coaster entre deux bouses en acier. Le programme ici c'est un Out & Back de taille raisonnable mais dont le niveau d'airtime n'est pas loin de frôler les zéros pointés ! On gling et on oublie… Wild Beast Beast !!!!!!!!! Wild en plus, ça va être notre fête... ou pas ! Parce qu'à part le nom, rien à voir avec l'illustre cousin de Cincinnati ! Là c'est un double Out & Back mou, lent, nul et sans le moindre G négatif ! Vortex Allez, j'en ai gardé un sympa pour la fin, Vortex, un Suspended Arrow clone à quelques centimètres près de celui de Kings Island, avec un circuit court mais efficace, sillonnant entre la montagne de l'entrée et un petit lac. Aaah, ça fait du bien de descendre d'une montagne russe en ayant pris un peu de plaisir, après toutes les autres, on n'avait presque oublié que c'était possible ! Alors, que je résume. Behemoth presque tip top, Vortex pas mal du tout et pour tout le reste, mal partout ! Quoi ? J'ai oublié les Kiddies ? Mille excuse. Voyons, voyons, qu'est-ce qu'il y avait déjà... Un Wooden Scooby Doo, trèèèèès original, un Junior Inverted Vekoma, pour une fois pas trop désagréable grâce à des harnais moins volumineux que d'habitude et un Taxi Jam qu'on n'a pas pu faire parce qu'on est trop grands, gnagnagna ! Donc voilà... 15 crédits et quand même beaucoup de choses à jeter ! On enchaîne avec les Flat Rides. Celui qu'on avait bien envie de faire, c'était Sledge Hammer. Déjà parce qu'il a le même nom que le Giant Frisbee de Bobbejaanland mais surtout parce que c'est le seul exemplaire au monde du Jump2 de Huss. Sauf que c'était pas ouvert pour le visiteur. Re gnagnagna ! Reste donc une Freefall Intamin classique, un Giant Frisbee, un Top Scan et un drôle de Top Spin à deux nacelles tous trois signés Mondial puis toute une armada de vieillerie craignos : bateau renverseur, Round Up, etc. Ensuite les Dark Ride, y en a un, youpi ! Et devinez lequel ? Scooby Doo, bingo ! Bon, on ne l'a pas fait, trop de peuple. Idem pour les deux water rides locaux, un Raft et un Shoot the Chute plus classique tu meurs. Pour finir, tout ce qu'il faut de manèges familiaux, carrousel, Tow Boat Ride et autres ainsi qu'une énorme zone pour enfants qui sera transformée l'an prochain en Planet Snoopy. Sur ce, je crois que j'ai tout dit. Il ne me reste plus qu'à conclure sur le thème « pourquoi tant de crédits si c'est pour n'avoir que des merdes ». Non mais là on se serait presque cru à Kings Dominion ! Heureusement qu'il y avait Behemoth pour remonter le niveau. C'est dommage parce que sinon le parc est plutôt joli, grand et bien entretenu. Y a des arbres, de beaux espaces verts, pas mal de files à l'ombre et, incroyable, même pas une seule énorme allée goudronnée, que des pavés partout ! Eh oui, mais ça serait tellement mieux encore avec quelques bonnes attractions ! |
Livre 3 : TnP touche du bois
Chapitre 11 : La plage aux crédits
Parc visité : Indiana Beach
Ça y est, finis les parcs de groupe ! Tant mieux parce que je commençais à légèrement tourner en rond moi ! Toujours les mêmes attractions, toujours les mêmes défauts, c'est pas évident de se renouveler chapitre après chapitre... Donc là on passe aux parcs plus ou moins indépendants (c'est suivant les cas) qui se sont fait une spécialité du Wooden Coaster, un type de montagne russe bien plus répandu aux États Unis que chez nous ! Premier arrêt : Indiana Beach dont le nom résume tout : ça se passe en Indiana et le parc est construit au bord de l'eau. Enfin construit... Entassé plutôt ! Genre vous connaissez Pleasure Beach à Blackpool ? Ben c'est pareil mais sur deux fois moins de superficie ! Le manque de place est tel à Indiana Beach qu'une bonne partie des attractions est construite directement au-dessus de l'eau, et si possible aussi au-dessus d'autres manèges. C'est un peu chaotique mais ça donne pas mal de charme à l'endroit. Vu que les montagnes russes en bois sont à l'honneur dans ce chapitre, c'est par elles que l'on va commencer le passage en revue ! Il est à noter avant de continuer que, malgré l'âge du parc (83 ans en 2009), les Wooden Coasters locaux sont tous assez récents puisque le plus ancien, Hoosier Hurricane, date de 1994. Également, et c'est plutôt bon signe, ils sont tous signés CCI. Hoosier Hurricane La plus grande des trois montagnes russes en bois d'Indiana Beach est un Out & Back construit presque entièrement au dessus du lac et longeant une grande partie de la jeté sur laquelle se trouve le parc. Au programme, c'est de la bosse à la chaîne avec quelques jolis airtimes et un confort irréprochable. Idéal pour une mise en jambe. Cornball Express Après l'échauffement, on passe aux choses sérieuses. De l'extérieur il ne paie pas de mine ce grand huit. Et côté stats ce n'est guère mieux : 640 mètres de longueur, 17 mètres de hauteur, pour un peu, on pourrait le confondre avec un Junior Coaster. Sauf que Cornball Express est tout sauf de la petite bière ! Au contraire, c'est même du gling aah en bonne et due forme, grâce à un parcours bourré de bosses très raides et de virages bien serrés offrant airtime à tout va et surprises les unes après les autres, le tout sans un seul à-coup sur l'ensemble du circuit. Comble de bonheur, Cornball Express est en plus un des très rares grands huit en bois de cette intensité à avoir des trains équipés uniquement de buzz bar, à savoir des barres à cran fixe, qui vous laissent quinze bon centimètres de liberté pour profiter au maximum de chaque coup de G négatif ! En un mot : excellent ! Lost Coaster of Superstition Mountain Ça c'est du nom ! Et ça c'est un crédit comme on n'en croise pas tous les jours ! A la base, Superstition Mountain était un dark ride abrité dans une très moche montagne en carton pâte. En 2002 et avec l'aide des p'tits gars de CCI, Indiana Beach a transformé l'attraction en un grand huit, sans doute le plus tordu jamais conçu. Et en disant tordu, je pèse mes mots ! Amis des virages de deux mètres de diamètres et des minis descentes méga raides, ce Lost Coaster est fait pour vous ! Quant à vous, ennemis des grands huit qui secouent dans tous les sens, aucun soucis à vous faire, car malgré sa sinuosité, la bestiole est très agréable. Merci les trains rembourrés de partout ! Lost Coaster of Superstition Mountain est au final un très chouette crédit, original, mine de rien assez long et dont le parcours réserve son lot de surprises. En effet, étant en grande partie dans la montagne et parfois même dans le noir total, il est impossible d'en anticiper les prochains éléments, ce qui ne rend que plus foune le tour ! Un drôle de concept pour un résultat très positif, on n'en demandait pas plus ! Steel Hawg Finis les Wooden, on passe à l'acier avec ce grand huit ouvert en 2008 et signé S&S. Steel Hawg, c'est son nom, est une évolution du Screamin' Squirrel, un type de montagne russe totalement oubliable dont on trouve un exemplaire à Gardaland. Semble-t-il que les cerveaux de S&S ont compris le non intérêt total du concept car ils n'en ont conservé que les wagons de quatre passagers et la première descente dépassant les 90°. Du coup, place à de nouveaux éléments, pour la plupart inédits comme ce virage incliné vers l'extérieur (ok il y en a aussi sur le Formule 1 Coaster du Parc St Paul mais pas incliné à ce point) ou cet Heartline Roll en descente. Au final, c'est pas mal sans pour autant être le plus génial crédit jamais créé. Disons que par rapport à sa modeste taille, Steel Hawg offre quelques bonnes sensations et un circuit bien varié. Dommage qu'à côté de cela le débit soit à ce point catastrophique ! Une demie heure d'attente en plein cagnard avec à peine une cinquantaine de personnes devant nous, c'est un peu difficile à digérer. Faut dire que d'une part les employés étaient aussi mou qu'un grand huit Mack mais qu'aussi le système de chargement est particulièrement mal pensé. En effet, pour faire embarquer les passagers d'un wagon, il faut attendre que le suivant ait fini son tour et est été déchargé. Super pratique… Galaxi Pour celui-ci ils ne se sont pas trop pris la tête sur le nom puisqu'il s'agit d'un Galaxi de chez SDC. Correct mais d'un autre âge. Tig'rr Coaster Autre grand huit de série, cette fois-ci signé Schwarzkopf et de modèle Jet Star. Comme Galaxi c'est sympa mais un tour suffit, surtout quand à côté il y a un petit bijou comme Cornball Express ! Après les crédits, on continue dans les sensations avec les Flat Rides. Pas de très gosses machines à Indiana Beach, tout au plus un Double Shot bien punchy. Pour le reste c'est des vieilleries avec bien sûr dans le lot un Scrambler, un Tilt-A-Whirl et un Monster. Quoi ? Pas de Monster ?? Y a des parcs US qui n'en n'ont pas ! Dingue ça... A force d'en voir partout, je commençais à en douter ! Les attractions aquatiques pour continuer. De ce côté là R.A.S. : un Flume sans intérêt avec une seule descente et un Splash Battle qui ne mouille même pas. Dommage, par 35°, je n'aurais pas été contre un petit rinçage ! On finit par les attractions diverses, variées et plus si affinité. Dans cette catégorie on trouve tout d'abord un Dark Ride interactif Sally puis tous les grands classiques style carrousel, grande roue et consort. A noter également qu'Indiana Beach possède un petit parc aquatique, malheureusement pas inclus dans le prix d'entrée. Pour finir, côté restauration, je pense sans me tromper que c'est ce parc qui nous a offert le meilleur repas, sous la forme d'un énorme (et très bon) buffet, dans la salle surclimatisée du Skyroom Restaurant ! Conclusion à présent ? Pas de problème ! Déjà le positif : Indiana Beach possède trois Wooden Coaster qui ont l'énorme avantage de ne se ressembler en rien : Hossier Hurricane est un Out & Back plutôt cool et agréable, Cornball Express est un Twister ultra nerveux et très efficace et Lost Coaster of Superstition Mountain est un ovni, totalement barré et totalement foune ! Ensuite il y a encore quelques autres attractions rigolotes genre le Dark Ride Sally et le Double Shot ainsi que tous les grands classiques indispensables à n'importe quel parc qui se respecte. Ajouter à cela une jolie situation au bord de l'eau et un petit côté rétro qui ne donne que plus de charme aux lieux. Côté points négatifs, il a cet aspect rétro justement, qui vire parfois un peu trop au vieillot. Également on pourra regretter l'absence d'arbres et d'ombre. Je sais, je sais, y a pas la place et puis entre la jeté bien étroite et le lac, c'est pas évident de trouver de la place pour faire pousser quoi que ce soit ! Non, le plus gros défaut d'Indiana Beach est à chercher du côté des opérations... Entre les opérateurs lents et mous et les attractions qui n'ont déjà pas une bonne capacité, c'était un peu limite. Encore heureux qu'il n'y avait pas un chat lors de notre visite ! Mais bon allez, on oublie ces petits défauts car Indiana Beach est tout de même un chouette endroit avec de bonnes attractions, et surtout un vrai gling aaah qui, parc parfait ou pas, vaut de toute façon à lui seul la visite ! |
Chapitre 12 : Hello Wisconsin !
Parcs visités : Mount Olympus, Timber Falls
Wisconsin Dells... Encore une de ces villes champignons à l'image de Pigeon Force ou Branson, où les motels à la thématisation ringarde alternent avec des salles de spectacles produisant de vieux artistes oubliés et des attractions qui ne donnerait même pas envie à un fan de la Terror House de Walygator ! Toutefois, si on est là, c'est tout de même parce que dans tout ce foutoir il y avait quelque chose qui a réussi à nous y attirer... Et ce quelque chose, je vous le donne en mille, c'est du crédit !!! Arrêt n°1 : Mount Olympus. Le précédent nom de ce parc était Big Chief Carts & Coasters et résumait parfaitement le contenu : des pistes de karts (gigantesques) et des grands huit, de préférence en bois et tous imbriqués les uns dans les autres. Si le nom a changé c'est parce que les proprios, d'origine grecque, ont voulu transformer tout cela en parc à thème et ont pour se faire ajouté plein de déco de temples genre Parthénon et autres. De loin ça rend pas mal mais quand on colle le nez dessus, on se rend bien vite compte que c'est du polystyrène bien moche avec des trous partout et de la mousse qui gagne petit à petit du terrain. Néanmoins, si on avait voulu de la théma, ce n'est pas ici qu'on serait venu ! Si on est là, c'est pour les montagnes russes et on va donc y venir sans plus attendre ! Zeus La première du lot qu'on a testée et qui, comme toutes les autres, est signée CCI (ok Hades c'est Gravity Group mais ça revient à peu près au même). Au programme, circuit en Out & Back avec uniquement de petites bosses très proches du sol. Pour la vitesse, c'est excellent, encore faudrait-il que ça vibre un peu moins parce que là c'est bien au-delà de notre seuil de tolérance ! Cyclops Un peu comme Cornball Express, celui là fonctionne avec des trains à buzz bars et ne paraît pas bien méchant de l'extérieur. D'ailleurs, il ne l'est pas plus que ça sur la majorité du parcours à l'exception d'une descente, tout à la fin, qui offre un airtime absolument colossal aux passagers à l'arrière du train, à tel point que les deux derniers rangs sont interdits aux moins de 18 ans ! Pourtant adepte du « on lève les bras », je dois bien avouer que je n'ai pas pu résister au besoin de rattraper la barre devant moi lors de notre premier tour ! Résumé en deux mots, ça donne terrifiant et génial ! Pegasus Plus calme que les deux précédents, voici le petit Wooden pour les enfants. Mouais ben mieux vaudrait qu'ils n'en abusent pas sinon je ne donne pas cher de leur santé à long terme à ces petites têtes blondes. Parce qu'entre les vibrations, les à-coup et ce passage en hauteur où se succèdent les virages trop serrés, y a de quoi ce faire mal sur ce Pegasus ! Opa Opa, c'est quoi ce nom ?? Ils voulaient dire hopla peut être ? Ou alors est-ce un hommage à notre chère économie de marché et ses offres publiques d'achat ? Non mais j'ai beau chercher dans mon dictionnaire de la mythologie, je ne trouve rien qui corresponde ! En même temps, on s'en fout, surtout que le crédit en question est une Spinning Mouse Zamperla ! Pas la peine de se prendre la tête pour une telle bouse ! Hades Non non rassurez-vous, je ne l'avais pas oublié, je ménageais juste le suspens ! De toute façon, on ne peut pas le rater ce grand huit ! On l'a sous le pif dès l'arrivée sur le parking où l'on longe le grand demi tour qu'emprunte le train entre deux passages dans l'immense tunnel, point d'orgue de l'attraction. Et alors, est-ce que c'est d'enfer ce grand huit ? Et bien oui et non... Oui parce que le parcours est sans doute l'un des meilleurs qu'on ait jamais vu pour une montagne russe en bois ! La partie avant le lift offre à elle-seule pas moins de trois énormes coups de G négatifs et que dire du tunnel si ce n'est que c'est un véritable moment de folie où le train franchit les micro bosses avec une telle vitesse qu'à peine s'est-on rendu compte que l'on était retombé sur le siège que voici déjà l'airtime suivant ! Quant au non, il se résume à un seul mot : le confort ! Ça tremble, ça vibre, ça tape, vraiment là c'est trop pour être supportable et pourtant je pense être assez résistant sur ce point ! Du coup, Hades rejoint la catégorie des gling aaaaaaaaaah-c'est-ballot, au côté notamment de Behemoth et de sa deuxième partie ratée. Allez un petit retracking et de nouveaux trains plus aptes à négocier un tel parcours et ce sera parfait. En attendant, faut que j'aille me poser cinq minutes, y a ma colonne vertébrale qui a besoin de faire un break ! Cinq minutes plus tard... Ah ben ça va déjà mieux, on peut enchaîner ! Alors quoi d'autre à Mt Olympus ? Un parc aquatique, pas fait trop de peuple, plein de pistes de karts, pas fait non plus, pour la même raison. Mais encore ? Ben c'est tout ! Ah dans ce cas le mot de la fin peut-être... Sûrement même ! Donc Mt Olympus... Cinq crédits, un bien sympa : Cyclops, un bien décevant, surtout par rapport à nos attentes : Hades et quelques autres dont on ne gardera pas un souvenir mémorable. Idem pour le parc de manière générale en fait... Arrêt n°2, ça va être assez vite vu : Timber Falls, un tout petit parc, tellement petit que son seul grand huit, la montagne russe en bois S&S HellCat, en fait deux fois le tour. Et pourtant elle ne mesure que 725 mètres ! La longueur, c'est pas l'essentiel, ce qui compte c'est que ce soit un bon crédit et c'est le cas ! HellCat est rapide et possède de bons airtimes sur chacune des nombreuses bosses qui ponctuent son parcours. Le crédit c'est réglé, qu'est-ce qu'on a d'autre ? Un Flume avec deux descentes, un mini golf et... et pis c'est tout ! Quand je vous disais que c'était minuscule ! Voilà Wisconsin Dells c'est fini, il est temps de mettre les voiles ! Quoi, on ne passe pas la soirée sur place ???? Mais on va rater Rick Wilcox au Magic Theatre !!! Déjà on rate la Mad Mouse de Michigan's Adventure, maintenant ça, tu parles d'une galère ! Et vous n'avez encore rien vu, dans le prochain chapitre, c'est un Spinning Zamperla qui va nous passer sous le nez ! Osez cliquer sur suivant et vous lirez ça par vous-mêmes ! |
Chapitre 13 : Indiana / Beech
Parcs visités : Beech Bend, Holiday World
A nouveau un duo de parc, cette fois-ci bien plus au sud que pour le chapitre précédent. Direction à nouveau l'Indiana avec juste avant un rapide passage par le Kentucky où nous n'étions pas à la recherche de poulet frit mais d'un petit Wooden GCI... Beech Bend Comme à chaque voyage, il faut bien qu'il y ait un « plus mauvais parc ». Pour ce Middwest Coaster Tour, ce fut sans hésitation Beech Bend ! En gros, le parc se résume à un parking sur lequel est posé n'importe comment tout un stock de manèges forains qui donnent moins envie les uns que les autres ! Pire, le parking est plus joli que le parc lui-même car là au moins il y a de l'herbe ! Je vous passe les crédits pourris genre Looper Pinfari au circuit dessiné à la main par un gars atteint de Parkinson, Kiddie Coaster brise vertèbre et Spinning Mouse fermée pour en arriver directement à l'essentiel : Kentucky Rumbler. Oui parce que si on est venu à Beech Bend, ce n'est ni pour le charme des lieux, ni pour tester le Bateau Pirate anciennement propriété de Michael Jackson dans son ranch de Neverland. Si on est là, c'est pour Kentucky Rumbler, un Wooden Coaster GCI ouvert en 2006. Vu de dehors, comme d'habitude avec GCI, ça a de la gueule. Y a de la courbe sexy, plein de changements de direction partout et aussi un bon nombre de croisements de voie. Hélas, une fois à bord, c'est pas aussi bien qu'on aurait pu l'espérer... Certes la première descente, inspirée de celle du mythique Airplane Coaster de Rye, offre de meilleures sensations que le classique virage en demi tour, mais à part cela, beaucoup de virage très quelconques et uniquement des bosses sans le moindre airtime. Lot de consolation, la vitesse est constante et bien élevée sur tout le parcours. Mais comme avec Troy, ça ne suffit pas à nous rassasier ! On quitte maintenant Beech Bend (je vous laisse deviner la conclusion sur le parc, ça m'évite quelques ligne de blabla) pour rejoindre Holiday World, situé environ deux heures de route plus au nord. Holiday World, on connaît déjà et bonne nouvelle, rien n'a changé depuis la dernière fois : les boissons sont toujours gratos, le parc très agréable et les Wooden au garde à vous ! Cerise sur le gâteau, y a de la nouveauté et pas de la petite puisque pour 2009 le parc s'est offert le plus haut Water Ride au monde : Pilgrims Plunge. Au programme de ce colosse, ascenseur à double nacelle et descente de 40 mètres inclinée à 45°. Ça c'est du super Splash, même si le splash en lui-même déçoit un peu par sa taille très modeste. Pour le reste, l'attraction est très foune, mouille ce qu'il faut, presque plus pendant la descente que lors de l'arrivée dans l'eau. La montée verticale est ensuite particulièrement impressionnante : c'est haut et il n'y a aucun obstacle visuel pour regarder dans le vide. Enfin, le débit est vraiment bon pour une attraction de ce type grâce à des bateaux 10 places qui défilent sans s'arrêter en gare, chose suffisamment rare aux États Unis pour être signalée ! Voilà voilà, je ne vais pas revenir sur toutes les autres attractions de Holiday World, si vous avez lu le Trip Report de 2007 vous connaissez déjà. Sinon, je vous invite à le faire, pendant ce temps là, moi je passe au chapitre suivant ! |
Chapitre 14 : Deux hybrides pas bridés !
Parcs visités : Martin's Fantasy Island, Waldameer
Dernier chapitre de ce livre et derniers Wooden Coasters. Pour finir, direction le nord des USA et la région des grands lacs où nous attendent impatiemment Martin's Fantasy Island et Waldameer. Martin's Fantasy Island Il s'agit là d'un petit parc situé non loin des chutes du Niagara, à l'extrême est de l'état de New York. Martin's Fantasy Island se divise en deux parties. La première, qui semble être la plus ancienne, est plutôt mignonne avec beaucoup d'arbres et d'espaces verts. C'est la que se trouve la majorité des Kiddie Rides du parc ainsi qu'un mini golf et un étang sur lequel on peut canoter. La seconde, c'est déjà moins la joie... Beaucoup de bitume mais à contrario des attractions plus intéressantes, parmi lesquelles la star du parc : Silver Comet. Silver Comet est un grand huit hybride construit par CCI en 1999 et dont le parcours culmine à 25 mètres pour une longueur de 853 mètres. Si côté confort, il n'y a rien à redire, on peut regretter que le circuit manque un peu d'airtime, surtout dans la deuxième partie, essentiellement composée de virages en hauteur qui ne servent pas à grand chose. N'empêche, ça demeure un crédit bien sympa pour un parc de cette taille. Deuxième grand huit local : Crazy Mouse qui est une... souris folle, ô surprise, qui plus est tournoyante et signée Zamperla. Inédit vous avez dit inédit ? Ben vous vous êtes bien fourré le doigt dans l'oeil !! Du côté des autres attractions, rien de bien révolutionnaire à signaler. On retrouve les mêmes Flat Rides que partout ailleurs plus quelques manèges un poil plus originaux comme un Star Flyer et un Mega Disk'O, tous deux de chez Zamperla. Ajouter à cela un Flume, fonctionnant avec un nombre impressionnant de bûches : 3 en tout et pour tout. Inutile de préciser que ça ne nous a pas trop motiver pour nous lancer dans la file ! Verdict sur Martin's Fantasy Island : c'est gentillet, ok pour une petite étape de deux heures mais pas tellement plus. Néanmoins, le parc est agréable, sans doute jamais trop blindé et c'est déjà ça ! Waldameer Waldameer fut le dernier parc du trip et aussi la meilleure surprise du séjour. Plus qu'un magnifique Wooden Coaster Gravity Group, le parc possède aussi le charme fou de la vieille fête foraine d'antan où les gens s'amusent sur des manèges hors d'âge conservés en parfait état de marche. A l'origine le parc a été construit au terminus d'une ligne de tramway, un peu comme Kennywood, Coney Island ou certains parcs au Japon (Tobu Zoo notamment). Le but de la compagnie exploitante était de pousser ses usagés à non seulement utiliser les transports en semaine pour aller au travail mais aussi le week-end end pour venir se divertir. Ça c'était en 1896 et depuis Waldameer a bien évolué. Aujourd'hui le parc possède une trentaine d'attractions allant des grands classiques aux manèges plus modernes et parmi celles-ci, quatre montagnes russes dont voici un petit descriptif. Ravine Flyer II Ouvert l'an passé, Ravine Flyer II est le plus petit des Wooden Coasters construit par Gravity Group mais aussi peut être le meilleur. Ici, pas de hauteur démesurée qui entraîne secousses et vibrations douloureuses, juste un très beau circuit de taille tout à fait raisonnable, qui joue parfaitement avec le terrain accidenté sur lequel il est bâti. En effet, si le lift ne fait que 25 mètres de haut, la première descente en fait elle 10 de plus ! Et ensuite ce n'est que vitesse, airtime, changements de direction dans un sens puis dans l'autre, tout cela ajouté au fait qu'entre les variations de terrain et les arbres, il est très difficile de voir arriver les éléments. Pour ne rien gâcher, tout est circuit est d'une très grande douceur : pas d'à-coup, pas de tremblement, ça glisse à toute berzingue et c'est donc sans surprise que ce Ravine Flyer II récolte un gling aaah bien mérité ! Ravine Flyer 3 Le petit frère du numéro 2 est un Junior Coaster signé Miler. Rien de bien palpitant au menu, saluons juste le joli positionnement de l'attraction, construite entièrement au-dessus du petit bassin d'eau. Steel Dragon Rien à voir avec le monstre de l'an 2000 de Nagashima Spaland, ici on a à faire à un Spinning Coaster Maurer standard, autrement dit un Crush sans sa carapace. C'est pas nouveau mais c'est toujours bien rigolo ! Comet La seconde montagne russe en bois du parc, intégralement planquée dans les arbres à tel point qu'avant de monter dessus, on ne savait pas du tout à quoi s'attendre ! Pas de bol c'est pas un autre gling aaah, juste un Junior Wooden au parcours assez proche de celui des Ghost Coaster. A noter toutefois que ce Comet doit être l'un des plus doux grands huit en bois qu'on n'ait jamais essayés ! Le train glisse littéralement sur le rail et offre un parcours beaucoup plus agréable que la plupart des crédits de taille équivalente, qu'ils soient en bois ou en acier ! Passons maintenant aux attractions à sensations. Vous aimez les tours de chute libre ? Nous aussi et ça tombe bien (ahaha), y en justement une à Waldameer, signée des américains d'ARM et bien efficace ce qu'il faut. Sinon si vous voulez du Mega Disk'O, y en a aussi. D'ailleurs, comme à Martin's Fantasy Island, c'est la nouveauté de l'année. Et puis après y a aussi les tapis volants, bateaux pirates, Tilt-a-Whirl, Scrambler, Monster, etc., parfois opérés à l'ancienne sans aucun système automatique de contrôle. Quant à ceux qui recherchent quelque chose d'un peu moins remuant, y a aussi un petit Dark Ride maison hantée pas trop mal fait, un Flume avec deux descentes et beaucoup d'embruns, un télésiège, une grande roue, un carrousel et bien plus encore. Nous, on s'arrêtera là pour ce qui est de la description. Comme je l'ai dit en intro, Waldameer a été une très bonne surprise. Des crédits de qualités, un bon choix d'attractions de tout type, une ambiance très conviviale et détendue, un cadre naturel très agréable, dommage juste que l'on ne voit pas un peu plus le lac Erié, caché par les arbres et le camping qui se trouve juste devant. Allez, suffit de grimper sur Ravine Flyer II pour avoir la vue, une raison parmi beaucoup d'autre de faire encore et encore ce fantastique grand huit ! Voilà, c'en est à présent fini de ce livre et des montagnes russes en bois. Eh oui, il reste certes encore quelques parcs à traiter mais plus aucun ne possède de Wooden Coasters. On verra tout cela après un petit intermède tourisme dans le livre 4 ! |
Livre 4 : Des villes en cascade
Chapitre 15 : Chicago à gogo
Parc visité : -
Et c'est parti pour un livre consacré aux villes et autres curiosités touristiques croisées durant ce trip Je vous préviens tout de suite, c'est un livre sans le moindre crédit ! Je sais, ça va être dur, mais si on se sert les coudes, alors yes we can ! En parlant de la phrase rendue célèbre par Mister Obama, voici justement Chicago, ville d'adoption du premier président US à s'appeler Barack. Accessoirement, paraîtrait que c'est aussi le premier à être un afro américain... Comme quoi, pas besoin de changer beaucoup de lettres pour passer de l'affreux américain qu'était Bush fils à Obama qui a quand même déjà plus la classe ! Bref, Chicago... Troisième ville du pays après New York et Los Angeles, située au bord du lac Michigan, patrie d'Al Capone et de Walt Disney, si si ! Dans son urbanisme, Chicago rappelle pas mal New York : des buildings partout, parfois d'inspiration gothique, parfois art déco, parfois ultra modernes, un look un peu industriel avec plein de bâtiments en briques et beaucoup d'animation que ce soit dans le Theatre District ou un peu partout ailleurs, Là où la différence se fait (en plus de l'absence de la Statue de la Libertéà Chicago ), c'est que Chicago est bien plus respirable que New York. C'est plus petit, plus compact et la présence du lac Michigan apporte un vent frais très agréable les jours d'été. Également, la ville possède un très joli parc situé en bordure du lac, dont les rives sont bien mieux exploitée pour la promenade que le sont celles de l'Hudson River. Chicago est donc très chouette ville, riche en choses à voir et à faire comme vous pourrez le constater avec les photos qui suivent... |
Chapitre 16 : A Bud’s Life
Parc visité : -
St Louis, Missouri (y en a aussi un dans le Michigan et l'Oklahoma)... La porte vers l'ouest du continent américain, fondée à la fin du 18ème siècle par un français (cocorico) et ayant pour symbole cette immense arche de 300 mètres de hauteurs signée de l'architecte finlandais Eero Saarinen. Et puis c'est aussi la ville de Budweiser, du whazaaaaaaaaa et surtout des parcs Busch Gardens et Sea World. Pas de chance, y en a aucun ici, les patrons d'Anheuser Busch ont préféré la Floride et la Virginie pour les construire. Dommage, faudra se contenter du Six Flags local, pas si mal que ça cela dit. Allez, plutôt qu'un long discours, voici une bonne dose de photos pour vous présenter tout cela en image ! |
Chapitre 17 : L’attente Canadienne
Parc visité : -
Après les villes américaines, petit incursion chez le voisin canadien. Premier arrêt : Toronto, capitale de l'état de l'Ontario et plus grande agglomération du pays. Située au bord du lac Ontario justement, Toronto compte 2,5 millions d'habitants et ne présente pas de grandes différences avec les villes que l'on a pu visiter aux Etats Unis : un downtown avec buildings divers et variés, des quartiers ethniques genre China Town et autres, un grand campus, etc. Et tout cela, vous l'avez derechef en photos ! |
Chapitre 18 : Shoot the Chutes
Parc visité : -
Dernier chapitre avant le retour des parcs et des crédits. Cette fois-ci, plus de ville, plus de buildings ni d'avenues qui se coupent toutes bien à angle droit. Là, direction un des sites naturels les plus connus du continent américain, les Chutes du Niagara. Excusez-moi mais ce ne serait pas totalement surfait cette réputation ? Ok les chutes sont jolies et très impressionnantes du fait de leur débit (ça va, je suis pas encore blasé par Iguazu) mais autour... C'est quoi tous ces hôtels hideux, cette ribambelles de fast foods et d'attrape touristes ??? Non parce que si des sites naturels comme le Grand Canyon ou Sequoia National Park ont su être préservés, les Chutes du Niagara, ça a été un véritable massacre ! Je vous laisse tout de suite juger de cela par vous mêmes avec ces quelques photos ! |
Livre 5 : Reste (et meilleur) pour finir
Chapitre 19 : La grande Arche
Parc visité : Noah's Ark
Dans ce dernier livre du Midwest Coaster Tour, je vous propose un petit pot pourri de tous les parcs qui ne rentraient pas dans les catégories Six Flags, Cedar Fair et Wooden ! Limite ils auraient voulu le faire exprès ils ne s'y seraient pas pris autrement ! Ainsi vous allez avoir droit coup sur coup à de l'aquatique XXL avec Noah's Ark, de l'indoor ++ avec Nickelodeon universe, de l'animalier naze avec Marineland et pour finir, la crème de la crème avec Silver Dollar City. Donc Noah's Ark pour commencer... Un parc aquatique, ça faisait longtemps tiens ! Et pas n'importe lequel, le soit disant plus grand des Etats Unis, rien que ça ! Plus grand que Blizzard Beach ou Typhoon Lagoon ? Ouep, j'ai été vérifié sur Google Earth ! Plus grand que Schiltterbahn ? Roooh, j'en sais rien et puis on s'en fout, l'essentiel c'est que Noah's Ark a une sacrée dose de toboggans, d'à peu près tous les types possibles et imaginables ! Alors ce parc aquatique, c'est dans quel coin (vous remarquerez que je n'emploie pas la conjonction de coordination « où » afin d'éviter toute tentation de réponse lapidaire) ? Et bien Noah's Ark se trouve à Wisconsin Dells, vous savez ce charmant petit patelin rempli de motels thématisés à la Walygator et de Wooden Coasters ! On a eu la bonne idée de visiter le parc tôt le matin, ce qui nous a permis d'éviter la foule et d'enchaîner une bonne partie de la cinquantaine de toboggans que compte Noah's Ark en à peine deux heures et demie. Ok, à 9 heures du mat', il faisait encore un peu frisquet, mais entre se les cailler et attendre une heure pour une seule glissade, je préfère largement la première option ! Sans plus attendre, passage en revue des choses qui ne fallait pas rater (et qu'on n'a donc pas raté, on est décidément trop fort) ! Black Anaconda Il s'agit d'un Rocket de chez Proslide, autrement dit un Master Blaster, autrement dit un toboggan avec remontés propulsées, qui ne fonctionne ni avec de jets d'eau comme à Alton Towers, ni avec un système magnétique comme à Kentucky Kingdom mais avec des tapis roulants. Accessoirement, c'est le plus long du genre dans le pays, ce qui ne gâche rien à l'affaire, bien au contraire ! Très foune mais aussi très populaire donc même si ça débite pas mal, gare aux longues files d'attente ! Stingray Un double toboggan en half pipe. Jusqu'alors on n'avait encore jamais testé... Inédit = génial ? Génial peut-être pas, rigolo, ça d'accord, même si ça n'arrive pas à la cheville d'un bon gros Tornado Proslide ! Time Warp Tiens ben en parlant de Proslide, voici une autre de leur création récente, le Behemoth Bowl, la soupière avec bouées quatre places pour les profanes. Ça on connaissait déjà vu qu'on l'avait essayée il y a deux ans à Holiday World. La différence ici c'est que la soupière est fermée, ce qui apporte un réel plus à l'expérience. The Plunge Avec Black Anaconda le meilleur toboggan du parc. Le principe est bête comme choux : une descente en tapis la tête la première, bien raide et en ligne droite, avec une grosse bosse au tiers de la hauteur offrant un énorme airtime pour peu qu'on se lance avec un minimum de vitesse. Kowabunga Grosso modo le même principe que The Plunge mais avec des bouées 4 places et deux bosses au lieu d'une. La première se sent à peine, la seconde par contre est très efficace ! Dark Voyage et Congo Bongo Rapids Encore de la bouées familiale, cette fois-ci en version couverte (Dark Voyage) ou extérieur (Congo Bongo Rapids). La première a pour elle le fait qu'on ne voit absolument rien venir mais dans un cas comme dans l'autre, ça manque un peu de vitesse et de virages serrés où la bouées aurait la possibilité de bien grimper sur les parois du tube. Pour le reste, inutile de rentrer dans les détails même s'il y a encore beaucoup de monde à évoquer. Pèle-mêle Noah's Ark c'est aussi des toboggans classiques sur les fesses, des bouées une ou deux personnes version Black Hole ou pas, une double descente bien haute et bien raide, deux énormes piscines à vagues, deux Lazy Rivers ainsi que plusieurs aires de jeux aquatiques pour les enfants. Mais ce qui fait la particularité du parc aquatique, en plus du fait que c'est le plus grand, le plus mieux, le plus tout (dixit la pub), c'est qu'il est aussi un des rares à posséder quelques attractions sèches. Dans le lot, on trouve des bricoles sans intérêt comme des Bumper Boats et un Kiddie Coaster interdit aux adultes. Plus intéressant, il y a aussi un gros Shoot the Chute Hopkins qu'on n'hésite pas à faire, ça c'est l'avantage d'être en maillot de bain ! Autres attractions, un 4D avec Bob l'Eponge et aussi la seule Mad House Mack du continent américain, plutôt chouette car précédée d'un petit parcours à pied horrifique et d'un préshow bien fourni en surprises ! Conclusion, Noah's Ark est donc un bon parc aquatique où il est difficile de s'ennuyer tant le nombre de toboggans est important ! Si ensuite côté théma c'est un brin cheap, le parc n'est pour autant désagréable : y a des arbres un peu partout et des zones suffisamment calmes pour se poser pénard à l'écart des gamins qui hurlent. Une bonne étape à Wisconsin Dells, en plus de Mt Olympus et Timber Falls. |
Chapitre 20 : It’s not a s’Mall world !
Parc visité : Nickelodeon Universe (Mall of America)
Après le plus grand parc aquatique des États Unis, place au plus grand mall. Celui-ci se trouve dans la banlieue de Minneapolis et se nomme en toute simplicité Mall of America. Bien sûr, ce qui nous intéresse, ce n'est pas les quelques 520 magasins qui s'y trouvent où les 900 mètres d'allées par étage à parcours mais plutôt le parc d'attractions également présent à l'intérieur. Ouvert en 1992 et opéré jusqu'en 2006 par Cedar Fair sous le nom de Camp Snoopy, le parc de Mall of America a été repris en 2007 puis rethématisé en 2008 pour devenir Nickelodeon Universe. Aujourd'hui il propose 5 crédits, un Flume Ride et une vingtaine d'autres d'attractions abrtiées sous une immense verrière et dont nous allons tout de suite faire le tour ! SpongeBob SquarePants Rock Bottom Plunge Derrière ce nom bien alambiqué se cache un des deux seuls Euro Fighter Gerstlauer d'Amérique, le second étant le Mystery Mine de Dollywood. Au programme de ce modèle, descente de 20 mètres à 95°, Looping et Zero G Roll ainsi qu'une spirale à 360° et deux Overbanked Turns. Résultat ? Sympa, sans tellement de plus : ça tremblote pas mal par endroits et le Zero G Roll est passé beaucoup trop lentement pour qu'on n'y retrouve les géniales sensations des versions B&M. N'empêche pour un parc Indoor c'est quand même pas mal ! Avatar Airbender Un Half Pipe Intamin, légèrement plus petit que celui de Särkänniemi qu'on avait découvert en 2008. Niveau sensations, quasiment aucune différence par contre et c'est tant mieux car c'est très foune ces petites bébêtes ! Fairly Odd Coaster D'habitude ce nom désigne (pardon, désignait) un Wooden à la Scooby Doo ou un Kiddie Coaster dans les ex parcs Paramount. Ici, c'est bien mieux puisqu'il s'agit d'un Spinning Gerstlauer, leur tout premier d'ailleurs. Si on n'y a rien trouvé d'exceptionnel - normal me direz-vous, pratiquement tous les autres grands huit de ce type du constructeur allemand utilisent le même parcours - on peut au moins saluer la très belle intégration du circuit dans le parc ! Pepsi Orange Streak La seule montagne russe d'origine de Nickelodeon Universe. Il s'agit d'un très gros Tivoli custom de Zierer avec deux lifts et un parcours qui serpente à travers tout le parc. Pépère mais plutôt agréable, en grande partie du fait de l'interaction avec de nombreux autres manèges. Back to the Barnyard Hayride Un Powered Zamperla dont le parcours en forme d'oval ne doit même pas dépasser les 50 mètres. Je vous laisse deviner ce qu'on en a pensé ! Après les crédits, place au reste. Saluons déjà la présence d'un joli Flume Ride signé Hopkins avec deux descentes et un soupçon de Dark Ride. En parlant de Dark Ride, y en a justement un aussi et c'est un Ghost Blaster de chez Sally. Côté attractions à sensations, on a droit à un Falling Star de chez Chance, un Rotoshake et une Free Fall (HS lors de notre visite) signés tous deux Zamperla ou encore à un Hexentanz Zierer. Après, reste les petits manèges divers et variés genre carrousel, grande roue, chaises volantes, autos tamponneuses, etc. A noter que Nickelodeon Universe dispose également d'un mini golf et d'un parcours d'accrobranche, à payer en supplément toutefois. Conclusion sur Nickelodeon Universe ? Tout de suite chef ! Pour tout vous dire, on a plutôt bien aimé ce petit parc. Tout d'abord, même s'il n'y en a aucune qui sort vraiment du lot, le choix d'attraction est vaste, surtout pour une site petite surface, et toutes sont de bonne facture. Ensuite il y a la déco, bien faite et très colorée, collant parfaitement avec le thème cartoon de l'ensemble. Mais le plus gros point positif de Nickelodeon Universe est je pense le fait qu'on oublie très vite que l'on se trouve dans un parc indoor. En effet, la toiture entièrement vitrée laisse passer la lumière naturelle tout la journée, ce qui doit toutefois réclamer une grosse dose de clim', pas très très écolo cela va sans dire. L'avantage par contre c'est qu'on ne se sent ainsi jamais enfermé dans un hangar comme c'est souvent cas dans les autres parcs du même genre, style Toverland. Autre bénéfice de cette verrière, le soleil qui la traverse permet de faire pousser de vraies plantes et les espaces verts sont du coup très nombreux dans le parc, ce qui renforce encore cette impression de ne rien avoir au-dessus de la tête. Au final, Nickelodeon Universe a été une bonne découverte même si on n'est peut être pas dans la bonne tranche d'âge pour bien en profiter ! En même temps les parcs familiaux bien fichus et bien thématisés ne sont pas si nombreux que ça aux États Unis, on ne va donc pas faire trop la fine bouche et simplement pour saluer la réussite en la matière de ce Nickelodeon Universe ! |
Chapitre 21 : Un parc de sa mer !
Parc visité : Marineland
Attractions où êtes-vous ? C'est la question que l'on se pose très vite lorsque l'on entre dans Marineland. Ce parc, situé à à peine 5 minutes des chutes du Niagara propose en effet, en plus de divers spectacles de gros poissons dont on se fichait pas mal, une dizaine de manèges bien planqués au bout de gigantesques allées totalement désertes. Tout un concept qu'on n'a pas trop compris mais peu importe, voyons déjà les attractions, on râlera sur le parc plus tard ! Dragon Mountain Une montagne russe qui m'intriguait depuis longtemps et pour cause : il s'agit d'un énorme Looper Arrow construit à flanc de colline, en grande partie planqué dans les arbres et possédant accessoirement un très long parcours de près de 1700 mètres. Mis à part le fait que c'est signé Arrow, le reste donne donc bien envie ! Je vous passe la ballade qu'il faut se farcir pour arriver jusqu'à l'entrée de l'attraction, le fait qu'elle n'était pas ouverte quand on est arrivé devant et j'en arrive direct à la gare, vide de visiteurs mais très jolie, comme creusée dans la roche avec juste ce qu'il faut d'éclairage pour que ça fasse son petit effet. On embarque dans un train bien inconfortable comme d'hab' chez Arrow, on abaisse son harnais dessiné de préférence pour les personnes de moins d'1m50 et c'est parti pour un lift de 57 mètres de hauteur, entièrement au ras du sol et utilisant, comme Steel Dragon 2000 à Nagashima Spaland, deux chaînes pour tracter le train au sommet. Après cela, première descente, pas très haute mais qui suffit pour négocier les deux loopings qui se trouvent juste derrière. Ensuite, demi-tour autour d'une colline et coup de frein. On enchaîne alors avec une grande spirale abritée dans un magnifique faux volcan en papier mâché et qui, comble du design parfait made in Arrow, nécessite une micro descente pour passer sous la voie une fois les premiers 360° passés... Tout cela se finit dans un tunnel qui débouche sur une trèèèèès longue zone de plat entourant un magnifique terrain vague. Encore un coup de frein et retour dans un autre tunnel cette fois-ci direction le Bowtie, sorte de Batwing avec sortie à l'opposée de l'entrée. Un chouilla de plat et un virage à 180° plus tard, revoici la gare. Et voilà, tout ça pour ça... Enfin, pour pas grand chose surtout. C'est long, joli mais il ne se passe rien. Pas de sensations (tant pis), pas de bobos (tant mieux), à peine un peu de vitesse dans la partie terrain vague. Alala, quand on voit ce que Schwarzkopf a fait avec la colline de Liseberg on ne peut qu'imaginer le chef d'oeuvre qu'aurait pu être Dragon Mountain si le fabricant allemand avait été aux manettes. Avec Arrow, c'est pas nul, c'est juste insignifiant ! Après ce beau pavé sur Dragon Mountain, on passe au reste et, rassurez-vous, ça va aller beaucoup plus vite ! Crédit n°2 : Tivoli Small Zierer, super ! Le reste des attractions : nul et vieux, et pour cause, c'est soit du Zamperla pour gamins, soit du Huss qui fout la gerbe genre Magic ou Condor. Et la Topple Tower, c'est pas vieux ! Ouais mais c'est qu'est-ce que c'est nul par contre ! Ne reste plus pour sauver les meubles que l'impressionnante tour S&S, en mode Combo s'il vous plaît et avec une magnifique vue sur les environs. C'est un peu maigre pour sauver ce parc du naufrage… Parce que autant être clair, Marineland, c'est juste nul, vide, sinistre et plein d'autres adjectifs tout aussi peu flatteurs ! Dommage parce qu'avec toute cette place et ce relief accidenté, il y aurait eu moyen de faire un très chouette parc ! |
Chapitre 22 : Wildfire on the mountain
Parc visité : Silver Dollar City
Dernier chapitre du Trip Report. Déjà ??? Ah bah on voit que ce n'est pas vous qui avez tout tapé !!! Toutefois, qui dit dernier chapitre dit dernier parc mais surtout meilleur parc ! Et cette année, le prix est décerné à Silver Dollar City. Silver Dollar City se trouve à Branson dans le Missouri, encore une des ces villes remplies de fast food, de motels pourris et de théâtres présentant des artistes de septième zone. Que vient faire un si bon parc dans un coin aussi pourri, allez savoir... Et puis sachez aussi que Silver Dollar City appartient au groupe Herschend qui possède également Dollywood et qu'on retrouve ainsi beaucoup des qualités du parc de la chanteuse siliconée : des arbres partout, un terrain accidenté propice à la construction de belles montagnes russes et plein d'artisans, boulangers, maréchal ferrant voire même couteliers dont les ateliers sont abrités dans de très jolis décors qui sentent bon l'Amérique du 19ème siècle. Si niveau look il y a pas mal de similitudes, côté attractions, les différences sont plus nombreuses. Comme Dollywood, Silver Dollar City possède trois montagnes russes majeures mais elles n'ont rien à voir les unes avec les autres. Je n'aurais pas craché sur des clones de Mystery Mine, Tennessee Tornado ou Thunderhead, mais de l'original et du plutôt pas mal du tout, c'est encore mieux ! Powder Keg On commence par le plus récent gros crédit du parc. Il s'agit d'un Launch Coaster signé S&S, construit en remplacement du Watercoaster BuzzSaw Falls de Premier et dont une partie des rails (le lift ainsi que le grand virage qui le précède) a été réutilisée. Le parcours commence par un catapultage à air comprimé assez péchu, bien que n'ayant rien à voir avec ceux de Dodonpa ou de feu Hypersonic. Normal cependant, Powder Keg est plus ciblé famille que ses puissantissimes compères... Ensuite, c'est une succession de grandes bosses et de virages inclinés dans la forêt et à flanc de colline avec ce qu'il faut d'airtime et une bonne vitesse tout du long. A mi circuit, le train reprend de la hauteur grâce à un lift à chaîne débouchant sur une descente bien raide que suit une spirale avec entrée en Stengel Dive puis les freins de fin de parcours. Verdict, un très bon grand huit, peut-être pas gling aaah mais vraiment réussi, avec des éléments variés, de bonnes sensations et un confort irréprochable. Seul petit regret, la partie après le lift est un brin trop courte. Wildfire Pour le crédit suivant, on passe à la catégorie adulte avec un énorme Looper B&M, lui aussi construit le long d'une colline et utilisant à la perfection le terrain pour proposer une très belle et très haute première descente en même temps qu'un panorama à couper le souffle. Pour le reste, c'est du B&M classique mais au-dessus de la moyenne. Les éléments sont énormes, intenses et comme toujours lorsqu'un grand huit porte la signature du duo suisse, s'enchaînent à la perfection. Sans trop d'hésitation le meilleur B&M du trip après Behemoth ainsi que la meilleure montagne russe de Silver Dollar City ! Thunderation Y a toujours plein d'arbres, y a toujours plein de dénivelée, seul problème pour ce grand huit, c'est du Arrow, un Mine Train pour être précis... Et alors que celui de Kings Island, un peu du même genre en taille et en configuration (le lift est aussi à la fin du parcours), passe comme une lettre à la poste, avec ce Thunderation, c'est une autre histoire ! Ça tape, ça cogne et pire que tout, ça se traine comme c'est pas permis ! Bonus pour les masos, y a moyen de tester cette merde en marche arrière ! Pour nous la marche avant a largement suffit ! Conclusion, ils devraient faire comme à Dollywood, s'en débarrasser pour construire à la place un Wooden GCI. Avec tout ce terrain et cette surface, y a de quoi faire des merveilles ! Fire in the Hole Même chose que le Blazing Fury de Dollwyood, à savoir un Dark Ride qui se finit par un petit morceau de montagne russe et un splash bien humidifiant pour les passagers du premier rang que nous étions. Foune et original ! Grand Exposition Coaster Le crédit pour gamin du coin, un Junior Zamperla, pour une fois pas interdit aux adultes ! Youpi et +1... et puis prout aussi... Voilà pour les grands huit. Trois bonnes bestioles sur cinq machines en présence, c'est une très bonne moyenne, surtout si l'on considère qu'il y a dans le lot un Kiddie. On passe maintenant aux attractions à sensations, plus exactement à l'attraction à sensations, y en a qu'une seule. Tant mieux que ce soit une bonne, ça l'aurait mal fait de se retrouver face à un Fly Away ou je ne sais quel autre gerbotron ! Non là c'est un bon gros Screamin' Swing S&S, autrement dit, un Swoop Swoop, très joliment intégré dans un corps de ferme typique du Middle West. Ensuite pour ce qui est des attractions aquatiques, y a tout d'abord un Flume et un Raft, tout deux assez standards mais bien humides. Moins standard mais encore plus humide, il y a la descente en canoës pneumatiques 4 places, absolument gigantesque et où l'on se ramasse une vague dans la figure à chaque virage ! La meilleure attraction du genre qu'on n'ait jamais testée ! Cette machine c'est un monument de foune à elle toute seule pour peu qu'on aime se faire légèrement asperger, voire complètement tremper ! Ça tombe bien, nous on adore ça ! Après le reste... Un Dark Ride interactif en bateau au milieu d'une mine engloutie tout d'abord. La déco est sympa mais l'interactivité n'apporte pas grand chose. Également pas mal de manèges standards type chaises volantes, Disk'O, tasses et compagnie, tous réunis dans la zone The Grand Exposition. Silver Dollar City possède également un train à vapeur qui s'enfonce dans les bois à l'arrière du parc, attraction à éviter car d'une part, il n'y a rien à voir et d'autre part, le tour inclut un arrête d'un bon quart d'heure pour un show totalement nullissime durant lequel j'ai réussi à m'endormir ! Par contre, il y a une attraction qu'il ne faut pas rater à Silver Dollar City, et ce n'est ni un crédit, ni un water ride ou une grosses machines à sensations, non, c'est la visite à pied de Marvel Cave. Les amateurs de super héros en collants vont être déçus, ça n'a rien à voir avec l'éditeur de comics récemment racheté par Disney. En fait, il s'agit d'un ballade dans une très très belle grotte qui se trouve en partie sous le parc et qui contient une des plus grandes salles souterraine des États Unis : 62 mètres de hauteur et bien entendu de magnifiques formations rocheuses partout. A ne surtout pas rater lors d'un passage à Silver Dollar City ! La visite dure une bonne heure mais en vaut plus que la chandelle ! la conclusion pour ce dernier parc du trip ? Ben vu que c'est sensé être le meilleur, je ne vais pas vous dire que c'était tout pourri ! Et puis avec ce que vous venez de lire au-dessus, je pense que vous avez même compris comme des grands que c'était tout le contraire ! Donc que c'est très vert, très joli je l'ai déjà dit au début du chapitre. Que Powder Keg et Wildfire sont de très bons crédits, je l'ai aussi mentionné, idem sur le fait que le toboggan en canoës pneumatique est une grosse tuerie ! Pour faire mon chiant, je vais quand même ajouter que Dollywood est légèrement supérieur en terme de contenu global... Également, s'il fallait trouver un reproche à faire à Silver Dollar City, j'évoquerais le fait que le parc est un peu mal organisé, avec des culs de sac dans tous les sens, si bien qu'au début on a vite fait de ne pas du tout se retrouver là où l'on pensait aller. Rassurez-vous, ce ne sont là que des défauts mineurs qui s'effacent vite devant les innombrables qualités du parcs : bonnes attractions, très bel environnement et jolis décors, bref un de ces parcs qu'il ne faut surtout pas rater lorsque l'on passe à proximité ! Je sais, ce n'est pas tous les jours qu'on se retrouve au beau milieu du Missouri mais ne sait-on jamais ! |
Chapitre 23 : Le fin de la fin !
Ça y est, elle approche la fin, plus que quelques lignes à tenir ! Le temps pour moi de conclure sur ce trip qui s'est dans l'ensemble très bien passé et durant lequel on n'a pour une fois raté aucune attraction majeure ! Oui parce qu'après California Screamin' et Ghostrider en 2005, Superman, Maverick et Raptor en 2007 et Pyrénées l'an passé, on commençait à se demander si on n'était pas un peu maudit !
Côté parcs, comme toujours il y a eu du bon voire du très bon mais aussi du bien naze. Enfin le fait le plus notable je pense est l'amélioration très notable du service dans les parcs Six Flags et Cedar Fair ! Les employés se sont réveillés et savent maintenant charger des trains !
Reste plus qu'à leurs patrons à apprendre comment faire un peu de théma et mieux intégrer une attraction histoire de donner un minimum de charme à ces parcs qui en manquent souvent cruellement !
Alors si on classe tout cela, qu'est-ce que ça nous donne ?
Pour ce qui est des nouveaux crédits tout d'abord :
1- Maverick
2- Evel Knievel
3- Cornball Express
4- Ravine Flyer 2
5- Behemoth
Ensuite les manèges divers qui déchirent leur race... Euuuuuuh... On a fait autre chose de bien que des crédits dans ce trip ? Mis à part quelques Swoop Swoop, Giant Frisbee, grosse Free Fall ou le Waterboggan de Silver Dollar City, pas tellement.
Ok, du coup on enchaîne direct avec les parcs !
1- Silver Dollar City
2- Waldameer
3- Kings Island
4- Holiday World
5- Indiana Beach
Les remerciements ? Ben à mon Scherzie, qui s'est farci les plus de 6000 kilomètres de route tout seul pendant que son copilote passant son temps à roupiller ! Sinon merci aussi au soleil qui a été bien présent tout au long du trip (sauf comme par hasard pour la journée à Cedar Point), à Applebee's qui nous a bien nourri sans trop nous engraisser et à Motel 6 qui a assuré les étapes dodos hélas souvent trop courtes.
Voilà, ce coup-ci c'est fini pour le bon. Vous pouvez éteindre votre ordi et reprendre une activité normale. A la prochaine !
Côté parcs, comme toujours il y a eu du bon voire du très bon mais aussi du bien naze. Enfin le fait le plus notable je pense est l'amélioration très notable du service dans les parcs Six Flags et Cedar Fair ! Les employés se sont réveillés et savent maintenant charger des trains !
Reste plus qu'à leurs patrons à apprendre comment faire un peu de théma et mieux intégrer une attraction histoire de donner un minimum de charme à ces parcs qui en manquent souvent cruellement !
Alors si on classe tout cela, qu'est-ce que ça nous donne ?
Pour ce qui est des nouveaux crédits tout d'abord :
1- Maverick
2- Evel Knievel
3- Cornball Express
4- Ravine Flyer 2
5- Behemoth
Ensuite les manèges divers qui déchirent leur race... Euuuuuuh... On a fait autre chose de bien que des crédits dans ce trip ? Mis à part quelques Swoop Swoop, Giant Frisbee, grosse Free Fall ou le Waterboggan de Silver Dollar City, pas tellement.
Ok, du coup on enchaîne direct avec les parcs !
1- Silver Dollar City
2- Waldameer
3- Kings Island
4- Holiday World
5- Indiana Beach
Les remerciements ? Ben à mon Scherzie, qui s'est farci les plus de 6000 kilomètres de route tout seul pendant que son copilote passant son temps à roupiller ! Sinon merci aussi au soleil qui a été bien présent tout au long du trip (sauf comme par hasard pour la journée à Cedar Point), à Applebee's qui nous a bien nourri sans trop nous engraisser et à Motel 6 qui a assuré les étapes dodos hélas souvent trop courtes.
Voilà, ce coup-ci c'est fini pour le bon. Vous pouvez éteindre votre ordi et reprendre une activité normale. A la prochaine !