Mai 2009
Crédits made in Germany, deuxième ! La première fournée ayant été bien pathétique on s'est dit que relever le niveau ne serait pas de trop, d'une part pour préserver notre santé mentale (oui parce que les enchaînement du Junior Zierer c'est usant) et d'autre part parce qu'on visite quand même les parcs pour prendre un minimum notre pied ce qui, avouons-le, n'avait pas été trop le cas lors de notre précédent trip…
Pour cette deuxième manche direction l'est de l'Allemagne (on ne dit plus l'Allemagne de l'Est depuis 1990 je vous le rappelle) avec au programme uniquement des parcs jamais encore visités. Dans le lot quelques-uns s'annonçaient fort réjouissants, notamment Plohn avec sa toute nouvelle montagne russe en bois signée GCI.
Donc sans plus attente et comme on dit là-bas : jetzt geht's los ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Crédits made in Germany, deuxième ! La première fournée ayant été bien pathétique on s'est dit que relever le niveau ne serait pas de trop, d'une part pour préserver notre santé mentale (oui parce que les enchaînement du Junior Zierer c'est usant) et d'autre part parce qu'on visite quand même les parcs pour prendre un minimum notre pied ce qui, avouons-le, n'avait pas été trop le cas lors de notre précédent trip…
Pour cette deuxième manche direction l'est de l'Allemagne (on ne dit plus l'Allemagne de l'Est depuis 1990 je vous le rappelle) avec au programme uniquement des parcs jamais encore visités. Dans le lot quelques-uns s'annonçaient fort réjouissants, notamment Plohn avec sa toute nouvelle montagne russe en bois signée GCI.
Donc sans plus attente et comme on dit là-bas : jetzt geht's los ! Et si tu t'intéresses pour le planning : C'est ici !
Chapitre 1 : Étapes B&B
Parcs visités : Bayern Park, Belantis
Bayern Park et Belantis... Les deux seuls parcs allemands avec crédits dont le nom commence par un B. Et on les a faits dans le même trip, ça valait bien un titre en rapport avec cet exploit !! Bayern Park Un parc dont le nom se traduit littéralement par « Le Parc de Bavière » se trouve forcément en... Bavière, c'est bien, y en a qui suivent ! Plus précisément au sud est du plus grand des Länder allemands, à environ une heure et des brouettes de route de Munich. Première impression lorsque l'on pénètre à l'intérieur de Bayern Park c'est 1- que c'est pentu, 2- que c'est très vert et 3- que le parc se confond totalement avec le paysage environnant. Et puis en se baladant un peu, on remarque également que c'est très grand et que ce n'est vraiment pas la place qui manque pour construire de futurs nouveaux manèges ! D'ailleurs les manèges venons-y justement. Bayern Park a ouvert ses portes en 1985 comme simple parc animalier avant de commencer à ajouter des attractions en 1991. Et en moins de 20 ans, on peut dire qu'il n'ont pas chômé en ouvrant à chaque fois au moins deux attractions par an ! Ok, mis à part le Rafting, y a rien de spectaculaire, mais à ce rythme je pense que dans une dizaine d'années, ce parc figurera parmi les gros du coin, au même niveau que Legoland ou Skyline Park. Pour ne pas changer nos bonnes vieilles habitudes, commençons par les crédits. Je vous passe le Butterfly et le Tivoli Small Zierer (cela dit vraiment bien intégré) pour juste blablater quelques lignes sur le plus gros grand huit du parc baptisé, et c'est super original, Achterbahn (autrement dit « grand huit » en allemand). Il s'agit d'un Tivoli custom, toujours de chez Zierer. Si le lift est assez haut pour un crédit du genre, le parcours est d'un ennui mortel, limite plus chiant que celui du Tivoli Small qui peut encore être marrant cinq secondes par son aspect tape cul… Conclusion, les montagnes russes, on oublie et on passe à la suite avec la dernière grosse nouveauté en date du parc : Wildwasser Rafting, un toboggan en bouées ABC Rides (leur plus grand à ce jour), ouvert pour la saison 2007. Le parcours se découpe en deux parties. D'abord quelques zigzags au sol, sans vague mais avec un double mur de cascades et des geysers qui hélas n'étaient pas en fonctionnement lors de notre visite. Du coup, ça faisait plus Round Boat Ride que Rafting... Mais après cela (et un lift haut de 25m) arrive la partie intéressante : le toboggan. En longueur de descente, ça vaut celui du Prater et niveau rotation de la bouée, c'est tout aussi extrême. Seul regret, ça manque d'éclaboussures. Mais sinon une attraction bien rigolote, bien intégrée et joliment thématisée. Pour le reste je ne vais pas rentrer dans les détails, je ne pense pas que ce soit bien nécessaire. Pêle-mêle on a un Flume Reverchon standard, deux pistes de luges d'été un peu trop courtes (et payantes en supplément), une foule de circuits en tous genres : poney, lapins, trains voire même cochons, et des carrousels de chevaux, de cygnes, de chaises volantes, etc. N'oublions pas un peu de Heege, en quantité très raisonnable cela dit, et sans doute d'autres choses encore que j'oublie... Ah oui, le parc animalier... Enfin moi et les bébêtes, du temps que ça comptera pas comme crédit, je ne sais pas si j'arriverai un jour à m'y intéresser… Conclusion sur Bayern Park ? Franchement on n'en attendait pas grand chose (à part trois coasters) et bien faut dire qu'on a été plutôt surpris. Le parc est grand, agréable, très bien entretenu et les attractions, même si elles ne cassent pas trois pattes à un canard, sont toujours agréables à faire et surtout très bien intégrées. Idem pour les quelques éléments de théma, mis à part peut être les reconstitution de châteaux autour du lac, c'est toujours très bien fait, avec un vrai sens du détail. Au final, Bayern Park est un peu à la Bavière ce que Tripsdrill est au pays souabe, avec une dizaine d'années de retard (et même temps Tripsdrill a 81 ans en 2009, Bayern Park en a 24), Lorsqu'on voit l'effort et l'investissement qui ont été fait pour le Rafting, on se dit que le parc a vraiment de l'ambition pour faire les choses en grand et en bien. D'ailleurs, il nous a été confirmé lors de notre visite qu'une grosse nouveauté se préparait pour la saison prochaine. Alors après l'attraction aquatique, un nouveau grand huit ? Digne de ce nom j'espère… Belantis Deuxième étape en B : Belantis, parc ouvert en 2003 dans la banlieue de Leipzig et qui partage avec Phantasialand la particularité d'avoir été construit sur une ancienne exploitation de charbon. Le nom du parc n'étant pas très clair (en fait c'est une contraction de « belle » et « Atlantis »), pas évident d'en déduire le thème. Donc je vous aide, il s'agit des découvertes et des civilisations disparues. D'ailleurs si on regarde le parc du ciel, on peut voir qu'il forme les pays du golfe méditerranéen en remontant jusqu'à l'Angleterre puis aux Amériques. Bien sûr, quand on se balade au sol, on ne s'en rend pas du tout compte et l'intérêt de la chose est donc très limité. L'entrée de Belantis est marquée par le château du même nom, sorte de variation baroque qui rappelle un peu le Zwinger de Dresde. Puis on débouche sur le parc, au niveau de l'Algérie si on veut reprendre se principe de carte. A ce moment là 'on constate vite qu'il y a comme un oubli : les arbres. Pas que ce soit comme dans un parc Cedar Fair où il y a 10.000m² d'asphalte et quelques arbres qui se battent en duel, à Belantis y en a vraiment aucun. Ça doit être un vrai bonheur les chaudes journées d'été… Côté attractions, un seul crédit au programme, Drachenritt, un Sledge Coaster Gerstlauer qui rappelle beaucoup le G'sengte Sau de Tripsdrill, d'une part parce que les deux parcours sont quasi identiques, d'autre part parce qu'ils serpentent tous les deux autour d'un château. De ce côté là, large avantage à Tripsdrill où la déco et l'intégration sont nettement plus réussies. Néanmoins la version de Belantis reste bien sympathique avec notamment quelques jolis airtimes sur les bosses à la fin du circuit. Deuxième gros manège local : Fluch des Pharao, un Shoot the Chute signé Hafema, dont la descente et l'ascenseur qui la précède sont abrités dans une énorme pyramide de 30 mètres de hauteur. De loin ça rend bien, de près, ça fait très cheap, mention spéciale aux fausses dunes en gravier recouvertes de mauvaises herbes. Côté parcours, c'est correct mais pas bouleversant : l'ascenseur est une véritable usine à gaz, la descente est bien sans plus et le tourbillon qui clôt le parcours ne vaut pas celui que l'on trouve sur les Raft Rides du même constructeur, notamment en ce qui concerne le taux d'humidité à la sortie. Après cela, pas mal, pardon, beaucoup trop, de vieux Flat Rides merdiques (Condor, Frisbee, bateau pirate) et quelques uns plus récents. Une Tilt Tower ABC Rides par exemple, dont j'essaie encore aujourd'hui de comprendre l'intérêt. Ensuite la nouveauté 2009, Gotterflug, un Sky Roller Gerstlauer, qui n'est autre que celui qui trainait l'an passé à Munich avec simplement quelques stickers rajoutés sur les ailes des embarcations. Pour ceux qui seraient un peu perdus, le concept de l'attraction se résume à faire faire des vrilles au siège sur lequel on est assis au moyen de deux ailes orientables situées de part et d'autre de celui-ci. Ouais ben c'est pas coton, coton... Et puis c'est surtout pas confortable du tout. En effet Gerstlauer ne s'est pas foulé et a ressorti ses harnais de montagnes russes, pas du tout adaptés au fait de pendouiller la tête en bas. Du coup, à chaque passage à l'envers (ou quasi à l'envers), on se fait bien cisailler les cuisses. En plus impossible de se tenir vu qu'on a déjà les mains sur les poignées pour actionner les ailes. Vraiment pas la trouvaille du siècle en somme... Sinon quoi d'autre... Une Mad House, située dans la château du crédit. C'est pas la meilleure du monde, c'est pas la pire... En fait je crois que j'ai déjà oublié de quoi ça causait... Et après, encore quelques merdounettes genre toboggans en canoës pneumatiques, jet skis Zierer, tour Heege, Tow Boat Ride et puis voilà. Au final Belantis nous a laissé une impression très mitigée. Déjà le coup des arbres j'ai eu du mal à le digérer. Heureusement qu'à côté les aménagements paysagers sont pas trop mal réussis. Les attractions, déjà y en a pas beaucoup... Quant au niveau, c'est vraiment pas terrible. Idem pour la déco, souvent cheap et dont on voit trop souvent le mauvais côté, l'exemple le plus flagrant étant l'arrière des faux toits du village médiéval que l'on peut apercevoir rien qu'en longeant une partie du lac. Conclusion sur les deux parcs en B, l'un vaut le coup, l'autre ne mérite la visite que si vous êtes dans le coin et que vous vous faites royalement chier. Je vous laisse deviner lequel est le quel. Si vous avez lu tout se que je viens de raconter, ça ne devrait pas être trop difficile ! |
Chapitre 2 : Le conte y est !
Parc visité : Freizeitpark Plohn, Erlebnispark Strasswalchen, Märchenpark am Isartal
Les Märchenpark, autrement dit, les parcs des contes, un concept très répandu en Allemagne et aux Pays Bas et totalement inconnu chez nous. Europa Park, Phantasialand (enfin plus depuis 2007) et bien sûr Efteling pour ne citer que les plus connus, appartiennent tout ou en partie à cette catégorie. Ceux dont je vais vous parler dans ce chapitre sont un peu moins gros... D'ailleurs si ça se trouve, vous ne les connaissez même pas. Pourtant, pour certains, vous devriez ! Au programme donc : Freizeitpark Plohn, Erlebnisspark Strasswalchen et Märchenpark am Isartal. Notez que si vous arrivez à prononcer ces trois noms d'affilée sans bafouiller, vous pouvez arrêter les cours d'orthophonie ! Freizeitpark Plohn Déjà, on va dire Plohn, c'est plus simple ! Ensuite une rapide présentation du parc... Plohn se trouve dans le village de... Plohn (enfin c'est plus un lieu dit) en Saxe, dans l'ex Allemagne de l'est. A la base il s'agissait uniquement d'une auberge construite à côté d'un étang à truites. Le reste est très récent puisque le bois des contes date de 1996 et que les attractions ont commencé à arriver l'année suivante. Parmi ces attractions, il y en a une qui nous a poussée plus que les autres à venir, en fait, elle fut à elle seule l'initiatrice de ce trip. Je veux bien sûr parler d'El Toro, le troisième Wooden Coaster GCI d'Europe après ceux de PowerPark et Toverland. La première chose frappante avec cette montagne russe c'est à quel point elle est bien intégrée dans le parc. D'habitude, les wooden coasters forme un gros pâté, pas forcément inesthétique, mais toujours très compact. A Plohn, du fait d'un circuit au ras du sol, l'ensemble du parcours se fait autour de petits plans d'eau et le long des allées, passant d'ailleurs souvent au-dessus ou en-dessous de celles-ci. Alors oui c'est joli, mais une fois la popotin posé dessus, qu'est-ce que ça donne ? Et bien je suis heureux de vous annoncer que l'Allemagne compte un nouveau gling aaah ! Certes le matin il était un peu froid (sans oublier le fait qu'on était deux dans le train) et on était un peu resté sur notre faim. Mais après quelques tours de chauffe et un train bien rempli, wow, elle a de la patate la bestiole ! Parce qu'il n'est peut être pas bien haut (25 mètres) ni bien long (725 mètres) mais c'est vraiment à fond à fond à fond du haut du lift jusque dans les freins ! La raison : c'est bien simple, mis à part le lift, y a pas une seul élément du parcours qui dépasse les 10 mètres du sol. Autre gros point positif, la relative linéarité du circuit. Contrairement aux autres GCI, sur El Toro, pas de virages relevés dans tous les sens. A la place la race de petites bosses bien fournies en airtimes et aussi quelques changements de direction bien dantesques, notamment dans le contournement du lac qui suit la première descente. En résumé un excellent grand huit avec un parcours sans temps mort et une sensation de vitesse de malade, bref, le nouveau meilleur Wooden Coaster d'Allemagne, devant Colossos s'il vous plaît ! Et en plus, tout cela a été financé par les fonds européens pour le développement ! Qui a dit que l'Europe ne servait à rien ?!! Après cela on redescend de notre petit nuage avec des attractions bien plus classiques. Côté crédits, mis à part El Toro, Plohn compte aussi un Flitzer Zierer et une Pomme SBF, à peu près aussi nuls l'un que l'autre. Y a aussi un Flume Mack de taille fort raisonnable, construit sur deux niveaux et dont la deuxième descente est haute ce qu'il faut. Pour le reste, pas mal de petits manèges toujours bien thématisés en rapport avec la zone où ils se trouvent. Au village Far West on a ainsi un train à vapeur, un Rodeo Huss ou encore des auto tamponneuses et un parcours à pied abrités dans un joli moulin hanté, ainsi qu'un ensemble de maisons biscornues construites dans les arbres et remplis de ponts suspendus, pont de singes et autres agrès du même genre. Dans la zone chinoise, ce sont un Fireball Larson et un drakkar volant qui vous attendent. Enfin, dans la zone préhistoire se trouvent une Family Tower Zierer ainsi qu'un Tow Boat Ride Mack et des pédalos avec canons à eau. N'oublions pas non plus le bois des contes, pas immense mais très bien fichu. Au final Plohn a été une autre belle découverte de ce trip. Déjà y a ce chef d'oeuvre qu'est El Toro, ok pas aussi wow-ah-fatch-comment-ça-déchire-et-que-c-est-presque-mieux-que-le-sexe que l'est son homonyme américain, mais déjà bien gling aaah comme il faut. Ensuite le parc est vraiment agréable, thématisé avec goût et super propre. Sur ce dernier point et pour vous montrer le niveau, absolument toutes les allées en gravier (et ça doit représenter 9/10 des cheminements du parc) était ratissées à notre arrivée le matin ! Bref la visite est plus que recommandée si vous passez dans le coin ! Erlebnispark Strasswalchen (devenu depuis Fantasiana NDLR) Pour ce deuxième Märchenpark, on traverse la frontière et on rejoint l'Autriche, pays plus développé en matière d'Alpine Coaster qu'en matière de parcs. Mis à part Strasswalchen et Neusiedlersee près de Vienne, y a vraiment rien. Enfin, c'est pas pire que la Suisse voisine… Donc qu'est-ce qui nous a poussé à venir à Strasswalchen ? Déjà on était dans le coin, ensuite, le parc possède Wild Train, un petit grand huit signé Pax qui m'intriguait depuis longtemps. De l'extérieur, mis à part des poteaux bien tordus, la montagne russe ne paie pas trop de mine. Niveau stats, ce n'est guère mieux : 18 mètres de hauteur, 300 mètres de longueur, c'est la même catégorie que le Pegasus d'Europa Park. Par contre, niveau sensations, ça n'a absolument rien à voir ! Laissez-moi vous présenter le Junior Coaster extrême ! Un coaster pareil, ça ne pouvait de toute façon venir que de Pax... Le parcours est rempli d'éléments plus tordus les uns que les autres, de bosses à l'inclinaison totalement surréaliste, bref y a du G à tout va, aussi bien positif extrêmement négatif. Aaah, si tous les Tivoli Zierer pouvaient être comme ça... Pour le reste du parc, c'est mimi mais aussi très mini, on sent bien qu'ils n'ont pas trop de place pour s'agrandir (suffit d'ailleurs de voir comment le Wild Train est construit au dessus de plusieurs autres attractions). La dernière nouveauté en date est le château de Dracula, un Walk Through composé d'une demie douzaine de scènes avec animatronics assez bien faites même si parfois un peu lentes. En tout cas, les enfants adorent, surtout lorsqu'un acteur déguisé vient faire bouh à tout le monde ! Du coup, c'est en faisait bouhouuuhouuu qu'elles ressortent les chères têtes blondes... Étonnant pour une parc qui leur est avant tout destiné. Enfin ça nous a bien fait marrer ! Après cela y a aussi un Dark Ride sur Sinbad qui n'a rien à voir qualitativement parlant avec celui de DisneySea (tu m'étonnes John). Si Dracula était pas mal réalisé, là c'est franchement moche et cheap. Et puis ça fait aussi peur aux gamins... Non sinon y a encore un Tow Boat Ride, un monorail, des tacots, petits trains et quelques autres manèges du même genre. Au final, on n'est pas resté très longtemps : pas énormément d'attractions, pas une minute de file, ça n'aide pas à tenir la journée... Et puis le Wild Train, ok c'était marrant, mais après six ou sept tours, on commençait à avoir notre dose. N'empêche, Strasswalchen s'est avéré être une étape assez sympathique de ce trip. Un parc de plus à voir donc si vous trainez dans le coin. Märchenpark am Isartal Peut-on vraiment parler de parc dans le cas de Märchenpark am Isartal... Disons que le terme grosse aire de jeux avec un crédit irait mieux pour le décrire. Le crédit, parlons-en vite fait, c'est un Junior Coaster Gerstlauer, un brin plus palpitant que les modèles que l'on trouve à Legoland Deutschland et California, et encore... Pour le reste, deux trois manèges ridicules et des structures de jeux partout, remplis de gamins hurlants plus fort les uns que les autres. On n'a pas tenu longtemps et au bout de 20 minutes on était déjà reparti. Inutile de préciser que ce parc au bord de l'Isar n'arrivait pas à la cheville de Strasswalchen et encore moins de Plohn... |
Chapitre 3 : Sea, Sledge and Fun
Parc visité : Blombergbahn, Therme Erding
Il fait beau, il fait chaud et que fait-on dans ces cas là ? On va à la mer ! Sauf que la mer en Bavière, y a pas. Y a bien le Lac de Constance mais c'est pile à l'opposé de là où on est. Par contre, juste à côté de Munich, il y a Erding où se trouve le plus grand complexe de toboggans d'Europe : Galaxy. Tout le monde a son maillot ? Ah non, pas Scherzie... C'est malin ça ! Ben te reste plus qu'à en acheter un à 45 euros, prix minimum conseillé à la boutique du parc. Alors, qu'est-ce qui attend ce chez visiteur à Galaxy Erding ? Pas moins de 13 toboggans, c'est pas rien. Certes dans le lot y en a quatre pour les mioches. Enfin, ça nous en laisse quand même neuf pour aller faire joujou ! Donc sans plus tarder, passage en revue, du plus petit au plus grand s'il vous plaît. Family Slide Comme son nom l'indique, ce n'est pas le plus extrêmes des toboggans de Galaxy, juste une petite descente sur les fesses bien tranquille pour se mettre en jambe. Wild River Un rivière sauvage sans bouées, un peu dans le même style que le Rapido de l'Aqualibi, la théma en moins. Sympa sans plus. Space Bowl Une soupière signée Klarer, là aussi sans bouées mais bien moins douloureuse que la version White Water d'Aquaparc. Ici, on ne finit pas sa descente en tombant dans l'eau par le centre comme une merde, on repart pour une deuxième partie de toboggan, presque aussi haute et rapide que la première. High Fly Le toboggan que je me réjouissais le plus de tester. Vu de l'extérieur ça ressemble beaucoup à un tremplin de saut à ski : une descente bien raide, un saut et une une piste de réception qui finit dans l'eau. Verdict ? Ben c'est marrant, bien flippant lorsqu'on se sent voler dans les airs, et surtout très confortable concernant un point qui m'angoissait un peu : la réception. Le meilleur toboggan du parc ! Space Glider Le Master Blaster (comprenez le toboggan avec remontées) par Wiegand. Le principe est le même que chez White Waters, à savoir de puissants jets qui propulsent votre bouée et vous avec vers le haut. Le problème ici c'est que c'est super court et que mis à part les deux pistes d'accélération, le reste est d'une lenteur catastrophique. Black Mamba Non, ce n'est pas un toboggan inverted, juste un Black Hole d'ailleurs pas très noir et surtout vraiment pas intéressant. La seule partie marrante et un peu rapide est la petite descente juste avant le dernier virage et l'arrivée dans l'eau. Kamikaze Le classique toboggan super raide. Le problème de celui-ci est qu'il manque un peu de hauteur, on n'a même pas réalisé qu'on était parti qu'on est déjà en train de s'écraser dans la flotte. X-Treme Faser Avec 72km/h et une accélération pouvant atteindre 3G, X-Treme Faser est le plus rapide toboggan de Galaxy. La descente est très simple : un grand demi tour à fond les ballon et une arrivée bien violente dans l'eau. C'est con mais c'est assez foune ! Magic Eye On finit avec Magic Eye, le plus long toboggan d'Europe et sans doute aussi un des plus soporifique. Ça va à deux à l'heure, ça dure des plombes, y a pas une seule petite accélération, juste d'immenses virages, une fois à gauche, une fois à droite, une fois à gauche, une fois à droite, etc. Arrivée en bas, je crois que je m'étais endormi… Voilà, le tour est fait et le verdict est sans appel : ok y a la race de toboggan dans ce parc mais hélas, y en a pas beaucoup qui sortent leur épingle du jeu... Le High Fly, l'X-Treme Faser, à la rigueur la soupière mais c'est vraiment tout et c'est bien dommage. Dommage aussi que la déco soit si moche. Galaxy a été inauguré en mai 2007 et pourtant on a l'impression que tout date des années 60 : les couleurs sont criardes, le béton est omniprésent et les rares tentatives de théma, à savoir quelques fusées en polystyrène accrochées au plafond par des filins, sont moches au possible. Un rapide coup d'oeil à la partie thermes avant de finir avec Erding. On m'avait dit que c'était très grand, alors c'est peut être que je suis blasé de Tropical Islands (qui là est vraiment gigantesque) mais franchement, ça n'a rien d'extraordinaire niveau taille. N'empêche c'est toujours bien agréable pour se foutre dans les bouillons après une vingtaine de descentes de toboggan ! En conclusion, pas mal déçu par Erding, j'en attendais beaucoup plus. Je pensais qu'il avait une chance de détrôner Alpamare Pfäffikon dans mon classement des meilleurs parcs aquatiques indoor d'Europe, ben c'est râpé ! Sea c'est fait, on passe à Sledge, autrement dit, l'indispensable Alpine du trip. Dans le cas présent ce fut celui de Bad Tölz. 500 mètres de longueur lift inclus, c'est court mais y a l'avantage que même si on a un escargot devant soi, on n'arrivera jamais à le rattraper. Enfin, ça n'enlève pas le fait que c'est vraiment trop court ! On finit ce chapitre avec un petit mot sur la foire de Regensburg. Pas grand chose à signaler si ce n'est que les locaux avaient sorti les Lederhose et les chemises brodées. Pour peu on se serait cru à l'Oktoberfest. Manquait juste l'Olympia Looping, le Höllenblitz, l'Alpinabahn et tous les autres gros métiers allemands... Et c'est ainsi que se finit ce trip report. C'est rarement le cas pour les films mais cette suite à largement surpassé notre première course aux crédits teutons. Bayern Park, Plohn et Strasswalchen furent de belles découvertes, le reste, un peu moins. Et puis on a aussi pu constater que si les américains avait un El Toro qui déchirait, notre version européenne n'était pas en reste ! Quoique s'ils étaient prêts à consentir à un échange, je ne dirais pas non... |