Mai 2008
Revis notre aventure en live !
Aaaaah l’Espagne… Pourquoi est-ce qu’on y allait déjà ? Ah oui, pour le soleil, la calor et aussi pour faire ce con d’Absimo qui nous était passé sous le nez à quelques jours près la dernière fois !
Oui sauf que voilà, après avoir décollé de Paris sous un soleil radieux et 25°, on s’est retrouvés à Madrid sous la pluie avec un Parque de Atracciones même pas ouvert pour les visiteurs parce qu’il faisait trop moche ! Alors là je sais pas, je commence à me demander si on est pas maudits, si un marabout de Barbès ne nous a pas jeté un sort ou que sais-je, parce que là franchement !
Allez, on encaisse et on passe à la suite pour laquelle il n’y a pas eu d’accroc, fort heureusement. Bon, y a pas eu non plus beaucoup de soleil… Mais les parcs étaient là, tout fonctionnait, les villes visitées se sont révélées fort intéressantes, on a bien mangé, on a bien bu, on a eu la peau du ventre bien tendue ! Et tout cela, je vais m’efforcer de vous le raconter dans les trois chapitres qui suivent !
Revis notre aventure en live !
Aaaaah l’Espagne… Pourquoi est-ce qu’on y allait déjà ? Ah oui, pour le soleil, la calor et aussi pour faire ce con d’Absimo qui nous était passé sous le nez à quelques jours près la dernière fois !
Oui sauf que voilà, après avoir décollé de Paris sous un soleil radieux et 25°, on s’est retrouvés à Madrid sous la pluie avec un Parque de Atracciones même pas ouvert pour les visiteurs parce qu’il faisait trop moche ! Alors là je sais pas, je commence à me demander si on est pas maudits, si un marabout de Barbès ne nous a pas jeté un sort ou que sais-je, parce que là franchement !
Allez, on encaisse et on passe à la suite pour laquelle il n’y a pas eu d’accroc, fort heureusement. Bon, y a pas eu non plus beaucoup de soleil… Mais les parcs étaient là, tout fonctionnait, les villes visitées se sont révélées fort intéressantes, on a bien mangé, on a bien bu, on a eu la peau du ventre bien tendue ! Et tout cela, je vais m’efforcer de vous le raconter dans les trois chapitres qui suivent !
Chapitre 1 : Terre Mythique pas Miteuse
Parc visité : Terra Mitica
Bienvenue à Benidorm, petite station balnéaire de charme où les buildings décrépis s’entassent les uns sur les autres, un peu à l’image des centaines de milliers de touristes qui viennent passer chaque année leurs vacances dans cet horreur de béton. Vous allez me demander : « qu’est-ce qu’on peut bien foutre là ». C’est sûr, on n’est pas venus pour la vue sur la mer depuis notre chambre d’hôtel. On avait beau être à 150 mètres de la plage, au septième étage et orientés dans la bonne direction, c’est à peine si on voyait un bout de bleu entre deux tours. Non, non, non, si on est là, c’est uniquement parce qu’il y a du crédit dans les parages, quatre très précisément, à Terra Mitica, le parc thématisé sur les civilisations disparues, ouvert en l’an 2000. La première chose qui frappe lorsqu’on pénètre dans le parc, c’est que c’est bien plus grand que ça en a l’air. En taille, on n’est pas loin de PortAventura. Et il n’y a pas que ça qui rappelle le parc de Salou, on sent très clairement que les concepteurs de Terra Mitica y ont pioché pas mal d’idées. On retrouve ainsi la zone d’entrée construite autour d’un lac, les grandes allées et les attractions très dispersées ainsi qu’un travail sur la scénographie très poussé et des décors de très grande taille, pas forcément très détaillés, mais qui arrivent toujours à produire leur petit effet. Niveau attractions, le parc en propose une trentaine. En plus des quatre montagnes russes, on a aussi droit à deux Dark Rides, trois manèges aquatiques, quelques Flat Rides et la dose indispensable d’attractions pour enfants, de préférence signées Zamperla. Magnus Colossus Peu importe où l’on se trouve dans Terra Mitica, celui-là, on le voit de partout. Cet énorme grand huit en bois construit à flanc de colline domine en effet tout le parc de son impressionnante stature. Le seul problème c’est que, si d’un côté il est fort joli, de l’autre, il ne sert vraiment à rien (sauf peut-être justement à faire office d’arrière plan). En même temps, tu parles d’une surprise, Magnus Colossus est signé RCCA, les petits génies à qui l’on doit aussi quelques merveilles comme Bandit, Son of Beast ou Coaster Express. Niveau parcours, c’est donc très très laborieux. En fait, mis à part la première descente en double down (même pas très fournie en airtime), le reste est à oublier. Le train se traîne, y a aucune accélération, c’est mou, c’est chiant, non vraiment j’ai beau cherché, je ne trouve aucun point positif à ce machin. Ah si, ça ne vibre pas autant que je le pensais : j’avais peur d’en sortir avec les cervicales broyées, en fait, de ce côté-là, ça pouvait aller. Maigre consolation… Tizona Moi qui pensais qu’il ne pouvait pas exister pire SLC que celui de Movie Park Germany (enfin je pensais aussi qu’il n’allait pas flotter en Espagne), et bien j’avais tort ! Mesdames et messieurs, je vous présente Tizona. Avec celui-ci, aucun temps mort sur la baffe : raclée garantie du haut du lift jusque dans les freins ! Dios mio, qu’avons-nous fait pour mériter cela ! Inferno Un Intamin et il est même pas en panne ! Dingue ! Par contre, qu’est-ce qu’il est moche ! C’est qui le crétin qui a choisi ces couleurs hideuses et ce logo qui ne ressemble à rien ?? Mériterait d’être envoyé dare-dare dans les arènes voisines de l’attraction pour y être écartelé en public ! Et sinon, le grand huit, qu’est-ce qu’il vaut ? De l’extérieur, il a l’air assez improbable avec son espèce de final phallique dressé vers le ciel. Mais une fois dessus, faut dire que c’est plutôt foune et surtout, très désorientant. Seul problème, c’est tout juste commencé que c’est déjà fini ! Sympa donc mais pas le crédit du siècle… Alucinakis Le Junior Coaster local, signé Zamperla pour le coup. Rien de spécial à dire si ce n’est gling prout ! Les coasters, c’est fini, on passe à la suite. Au rayon Water Rides, on a le trio habituel bûches (enfin sarcophages ici), bouées et Splash. Les deux premiers n’ont rien de bien particulier si ce n’est une descente en arrière pour le Flume et une cascade bien vicelarde pour le raft. Le Splash lui par contre m’a assez plu ; le parcours est long, on a droit à deux descentes qui mouillent bien sans pour autant vous lessiver. Seul petit regret, la déco avant le premier lift tombe un peu en ruine. Ensuite les Dark Rides. Le premier, signé Hafema, se fait à bord de bouées et a pour thème l’Odyssée. Mouais, pas une grande réussite ce truc. Les décors sont miteux, l’histoire assez difficilement compréhensible et le moyen de transport vraiment pas adapté à ce type d’attraction. A côté de cela, il y a le Labyrinthe du Minotaure, le célèbre Dark Ride interactif signé Sally. On en attendait beaucoup de celui-là et hélas on a été un peu déçus. Si la théma est vraiment très réussie avec beaucoup de grosses bébêtes très bien animées, l’ensemble manque de liant : il n’y a pas de musique, juste des bruitages, et les scènes s’enchaînent assez mal, sans aucune logique. Autre problème : l’interactivité qui, au final, ne sert à rien. Les cibles ne sont présentes que dans une scène sur deux et sont très difficiles à toucher. Egalement, alors qu’on s’attend à connaître son score à la fin, ben rien du tout, il n’est affiché nulle part ! Pour autant, ce Labyrinthe reste un bon Dark Ride, hélas pas aussi génial que je ne l’imaginais, et surtout, pas du niveau de son petit frère de Walibi Belgium. Les manèges à flotte c’est fait, les Dark Rides aussi, qu’est-ce qu’il nous reste ? Ah oui, les attractions à sensations ! Pour une fois, Flat Ride ne rime pas avec machine à gerbe (enfin de toute façon ça ne rime pas). À Terra Mitica on a droit à l’indispensable Free Fall Intamin, pas très haute mais toujours efficace, à une version de Giant Frisbee signée Mondial qui manque un peu de patate et aussi à une espèce de Top Spin bizarre, là aussi de chez Mondial, dont l’intérêt est plutôt limité. Pour le reste, y a les petits bateaux sur le lac, la tour panoramique, à peu près aussi mal intégrée dans la zone égyptienne qu’Inferno l’est dans la zone romaine (ils ont quand même fait fort en 2007 !), des chaises volantes, des auto tamponneuses, un simulateur Intamin absolument pathétique, un parcours à pied qui est sensé faire peur mais qui fait juste mal au porte monnaie (6€ en rab’ pour le faire, tu parles d’une arnaque) et enfin, le fameux Zamperla-Land pour les gamins au pied de Magnus Colossus. On termine par les shows. On en a vu deux : d’abord celui des arènes, un truc soi-disant comique avec des numéros de cirque. Ensuite, ça a été au tour du spectacle des pirates, pas mal fait et assez marrant, en grande partie grâce à notre Scherzie international qui s’était fait prendre dans le public pour aller amuser la galerie sur scène déguisé en moine ! Ok, je crois que j’ai tout dit… Juste encore un petit mot sur la bouffe : c’était vraiment pas terrible : frites bien grasses et escalope panée qui se résumait à deux centimètres de chapelure enveloppant une tranche de jambon Herta de même pas cinq millimètres d’épaisseur. On a vu mieux (on a vu aussi bien pire faut le dire). Donc conclusion sur Terra Mitica : niveau décors, scénographie, rien à redire. Le parc est grand, bien conçu, il est très agréable de s’y balader même si on se dit qu’en été ça doit être un véritable enfer à cause d’un manque assez flagrant d’ombre. Enfin nous, il faisait tout gris donc ça ne nous a pas trop dérangés. Là où ça pèche par contre, c’est niveau attractions. Si plusieurs se font et se refont s’en déplaisir, il manque quand même quelque chose d’un peu plus bluffant. Mais vu que les chiffres du parc sont plutôt dans le rouge, j’ai peur que ça n’arrive pas tout de suite… Pour autant, Terra Mitica reste un parc à voir, pour peu que l’envie vous prenne de venir passer vos vacances sur cette partie de la côte espagnole. Perso, je vous conseillerais plus d’aller à Séville ou à Barcelone, mais si les immeubles de béton et les plages blindées de gros allemands, c’est votre trip, je ne vais pas vous retenir ! |
Chapitre 2 : Isla pas Magica
Parc visité : Isla Magica
Changement de ville, changement de parc et direction Séville donc pour visiter Isla Magica, le parc construit sur les ruines de l’expo universelle de 1992. Les ruines, c’est vraiment le cas de le dire tant toute la zone qui se trouve autour d’Isla Magica ne ressemble plus à rien. Ca et là on trouve des restes de pavillons qui font un peu penser à certains du Futuroscope (genre la Cité du Numérique) qui auraient été totalement laissés à l’abandon. Y a des détritus partout, les herbes ont envahi les anciens plans d’eau, bref, ça fait vraiment peine à voir. Et au milieu de tout cela, il y a donc un parc d’attractions. Les attractions, justement, il doit y en avoir une petite vingtaine. L’offre est assez variée puisqu’on a droit à du coaster, du Water Ride, du Dark Ride, de la machine à sensations et tout ce qu’il faut pour amuser ces chers bambins. Attaquons donc avec les crédits. Jaguar Deuxième parc, deuxième SLC, super ! Ah oui sauf que celui-là il est spécial : il a la spirale bonus à la fin !!! Ouaaaah, trop la classe ! Et trop de baffes aussi pour que ça puisse être appréciable (même si c’est bien moins pire que Tizona). N’empêche, en descendant de la bête, une constatation s’impose : ça y est, on a fait tous les SLC d’Europe ! Mouais... El Tren de Potosi Un Kiddie Coaster construit par un obscur fabricant italien : C&S (j’avais jamais entendu parlé). Le circuit ressemble beaucoup à une Pomme avec une petite spirale à la place de la « grande » descente. Voilà, voilà… Les crédits, c’est déjà fini. C’était plutôt frugal quand même… Enfin, passons à la suite avec les Water Rides. Comme à Terra Mitica, on a droit à un Shoot the Chute (ultra classique, une seule descente qui mouille à peine en plus), un Raft Ride (très moyen si ce n’est quelques effets assez humides) et un Flume. Ce dernier, signé Mack, est clairement la meilleure des trois attractions. Le parcours est long, possède trois descentes dont une bien haute tout à la fin. Seul petit regret, que les trois descentes soient classiques ; une avec bosse ou en arrière aurait pu être sympa. Ce qui aurait pu être sympa aussi, ce sont les Dark Rides. Mais, pas de bol ils ne le sont pas ! Le premier, Quetzal, est une espèce d’Indiana Jones Adventure du pauvre. On retrouve donc le concept des véhicules montés sur vérins hydrauliques qui traversent un décor de temples plus ou moins maudits (ou du crâne de cristal, c’est plus actuel). Le problème, c’est que tout dans ce Dark Ride fait ultra cheap. Les voitures bougent mal, la déco ne ressemble à rien, tout s’enchaîne sans qu’on comprenne quoi que ce soit, bref, c’est vraiment la cata ! Deuxième Dark Ride : Capitan Balas. Ben c’est pas bien mieux… par contre, c’est interactif. Oui mais ça fait toujours aussi cheap ! Les décors font vieux (et pourtant ça date de 2007), les bruitages des pistolets semblent avoir été fait à la bouche et le tout est posé au milieu de nulle part, dans une zone ultra moche dominée par un affreux cube blanc de 30 mètres de hauteur. Foutre l’attraction dans la zone pirate, ça ne leur serait jamais venu à l’esprit ! Allez, on arrête le massacre et on passe aux manèges à sensations. Pfff, là aussi c’est la dech’ ! La Free Fall Maurer est tellement molle qu’on se croirait sur une tour panoramique et le Disk’O, ben c’était marrant y a quatre ans mais maintenant c’est bon, j’en ai fait assez de tours pour ne plus trop prendre de plaisir dessus ! Qu’est-ce qu’il reste alors ? Boh, deux trois bricoles : des chaises volantes, joliment positionnées au dessus des bouées, un carrousel, des tasses, un ciné 4D avec écran hémisphérique sans grand intérêt, des bateaux qui se promènent sur le lac et la zone pour enfants (cette fois-ci c’est plus Zamperla mais SBF). Enfin, il y a El Balcon de Andalucia, autrement dit, l’Andalousie en miniature… et en très mauvais état, un peu dans le même genre que les maquettes qu’on avait pu voir à Minitalia. Franchement, quand je vois ce genre de trucs, je n’arrive pas à comprendre pourquoi ils ne les ferment tout simplement pas ! Arrive maintenant l’heure tant redoutée de la conclusion. Comme vous avez dû le comprendre en lisant ce qui précède, Isla Magica, c’est pas très très glorieux. Déjà les attractions n’ont pas grand intérêt, tout juste le Flume Ride arrive-t-il un peu à sortir son épingle du jeu. Ensuite, même s’il y a eu un effort de fait sur la théma lors de la construction, les décors n’ont pas bien été entretenus et tout le parc, pourtant ouvert il y a à peine 11 ans, fait déjà très vieillot, impression encore renforcée par la présence tout autour des restes très visibles (et très délabrés) de l’expo universelle. Donc voilà, un parc assez décevant, même si on n’en attendait pas énormément. En tout cas, faudra plus qu’un train de la mine Vekoma pour nous faire revenir ! |
Chapitre 3 : Entre Alhambra et Alcazar
Parc visité : -
Pour ce chapitre un peu plus culturel (si si, vous allez voir, ça ne fait pas si mal que ça), je me suis dit que plutôt qu’écrire un pavé sur les mérites des superbes sites que nous avons visités, mieux valait tout mettre directement avec les photos ! Donc trêve de blabla et place aux images ! |