Septembre 2008
Revis notre aventure en live !
Les Etats Unis, y en avait marre ! Les parcs Cedar Fair et leur grands huit fermés, les burgers non-stop ça suffisait, il était temps d’aller découvrir une autre culture et les parcs qui allaient avec ! Et pourquoi pas le Japon… Les temples, les châteaux, les sushis, les gens presque trop aimables qui font des courbettes à tout va, DisneySea… Ouais ça devrait plutôt le faire !
Le programme après… Ce parc faut le faire, celui-là aussi, ah là y a des trucs sympas à voir, oui mais faudrait quand même prévoir un peu de temps pour ci, et pour ça, bref, ça n’a pas été simple. Au final, on est arrivé à un compris : dix jours de parcs, cinq jours de culturel et tout ce qu’on ne fait pas, ce sera pour la prochaine fois ! Je vous passe la phase d’organisation, un peu plus longue et compliquée que pour les Etats-Unis où tout se faisait en bagnole. Là ce sera transport propre : du train, du train et encore du train… Vive le Japan Railpass soit dit en passant !
Le programme c’est bon, l’équipe maintenant ! Aussi peu surprenant que de voir une grande roue dans un parc japonais, pour ce trip, vous trouverez un Scherzie, tin-niiiin ! De la partie, il y avait aussi Matthieu qui s’est d’ailleurs bien amusé à nous planifier tous les itinéraires… En gros si vous voulez connaître la différence entre un Nozomi, un Kodoma, un Express ou un Limited Express, c’est à lui qu’il faut demander ! Pour finir, il y avait Max, Maxou pour les intimes, accompagné de sa chère et tendre… caméra !
Je crois que tout est dit, me reste plus qu’à vous expliquer un peu le concept des chapitres… Comme pour tous les gros Trip Reports, celui-ci ne se fera pas dans l’ordre chronologique mais par thème. Pour commencer, les gros parcs à crédits, ensuite les petits-parcs-paumés-que personne-ne-connaît-mais-qu-on a-visité-quand-même. On enchaînera derrière avec une partie plus culturelle consacrée aux villes et différents sites qu’on a visités au Japon avant de terminer avec le meilleur, Universal et Disney.
Au total, tout cela nous faisant 17 chapitres, vous feriez mieux de vous y mettre, ça risque de vous prendre un peu de temps. Très bonne lecture à tous !
Revis notre aventure en live !
Les Etats Unis, y en avait marre ! Les parcs Cedar Fair et leur grands huit fermés, les burgers non-stop ça suffisait, il était temps d’aller découvrir une autre culture et les parcs qui allaient avec ! Et pourquoi pas le Japon… Les temples, les châteaux, les sushis, les gens presque trop aimables qui font des courbettes à tout va, DisneySea… Ouais ça devrait plutôt le faire !
Le programme après… Ce parc faut le faire, celui-là aussi, ah là y a des trucs sympas à voir, oui mais faudrait quand même prévoir un peu de temps pour ci, et pour ça, bref, ça n’a pas été simple. Au final, on est arrivé à un compris : dix jours de parcs, cinq jours de culturel et tout ce qu’on ne fait pas, ce sera pour la prochaine fois ! Je vous passe la phase d’organisation, un peu plus longue et compliquée que pour les Etats-Unis où tout se faisait en bagnole. Là ce sera transport propre : du train, du train et encore du train… Vive le Japan Railpass soit dit en passant !
Le programme c’est bon, l’équipe maintenant ! Aussi peu surprenant que de voir une grande roue dans un parc japonais, pour ce trip, vous trouverez un Scherzie, tin-niiiin ! De la partie, il y avait aussi Matthieu qui s’est d’ailleurs bien amusé à nous planifier tous les itinéraires… En gros si vous voulez connaître la différence entre un Nozomi, un Kodoma, un Express ou un Limited Express, c’est à lui qu’il faut demander ! Pour finir, il y avait Max, Maxou pour les intimes, accompagné de sa chère et tendre… caméra !
Je crois que tout est dit, me reste plus qu’à vous expliquer un peu le concept des chapitres… Comme pour tous les gros Trip Reports, celui-ci ne se fera pas dans l’ordre chronologique mais par thème. Pour commencer, les gros parcs à crédits, ensuite les petits-parcs-paumés-que personne-ne-connaît-mais-qu-on a-visité-quand-même. On enchaînera derrière avec une partie plus culturelle consacrée aux villes et différents sites qu’on a visités au Japon avant de terminer avec le meilleur, Universal et Disney.
Au total, tout cela nous faisant 17 chapitres, vous feriez mieux de vous y mettre, ça risque de vous prendre un peu de temps. Très bonne lecture à tous !
Livre 1 : Des Glings à tout va
Chapitre 1 : Go go Bandit !
Parc visité : Yomiuriland
On commence ce Trip Report avec les parcs à crédits et, dans le lot, pourquoi pas avec Yomiuriland. Quoi, vous ne connaissez pas ? Est-ce possible ? Ok, je vous l’accorde, ce n’est pas le parc japonais le plus connu… Et d’ailleurs, ce ne sera sûrement pas le dernier dont vous découvrirez le nom ! Bref, Yomiuriland. Déjà, où c’est ? Dans ton… ah non, ça ne va pas recommencer ! Un peu de sérieux s’il vous plaît ! Donc Yomiuriland, c’est dans la banlieue de Tokyo, quelque part au sud de la capitale nipponne. Pour y accéder, on emprunte un télécabine qui survole d’abord le parc avant de nous déposer à l’entrée. Ensuite, comme dans la plupart des parcs du pays, on peut choisir entre pay per ride et ticket tout compris (généralement bien plus avantageux niveau sousous). Et puis après, ben on attaque avec les crédits ! Des crédits, Yomiuriland en compte cinq et, comme partout au Japon, il est impossible de choisir sa place dans les trains (et ça fait franchement chier). Ici, ils poussent même le vice jusqu’à vous forcer à remplir le train d’avant en arrière. En gros, s’il n’y a pas un rat, ce qui était le cas lors de notre visite, vous êtes obligé de vous asseoir dans les wagons de tête. Impossible de le faire à l’arrière, même si les sièges sont vides ! Ceci étant dit, passons à la revue des troupes ! Bandit N’en déplaise à Cedar Point et à son Magnum XL-200, voici le premier vrai Megacoaster, ouvert un an avant celui du parc américain (pour les amis des dates, c’était en 1988). Au programme, du Togo et du gros donc : 60 mètres de hauteur, 1560 mètres de longueur et, fort heureusement, pas trop de virages, vraiment pas la spécialité des constructeurs nippons. Le circuit commence par une jolie descente, haute ce qu’il faut, suivie d’un fer à cheval incliné (virage, donc baffe). Puis vient une très grosse spirale montante, capable de ravir tous les amateurs de voiles gris et ensuite, la meilleure partie du parcours : une succession de très longues descentes au ras du terrain et des arbres. A ce moment là, le train prend vraiment beaucoup de vitesse et on a même droit à quelques airtimes. Par contre, comme c’est un circuit fermé, faut bien qu’il y ait un ou deux virages, et là, mieux vaut s’accrocher au harnais (les lap bar, c’est pas trop leur fort non plus aux japonais). Mais au final, même si ce n’est pas un modèle de confort, Bandit reste un grand huit plutôt sympa à faire, en grande partie grâce à une bonne vitesse sur toute la longueur du parcours et aussi, grâce à l’excellente intégration de la montagne russe dans le décor naturel. Standing & Loop Coaster Togo local n°2, un grand huit très court qui a la particularité d’avoir un train sit down et un autre stand up. Initiative amusante mais au final, ça ne compte que comme un seul crédit (c’est nul !). Fort de notre expérience bien douloureuse sur le Stand Up de Kings Dominion, on avait pas mal d’appréhension en s’installant sur celui-ci. Mais là, ô miracle, ça passe comme une lettre à la poste ! Pas un à-coup, pas une vibration ! Ok, pas plus de sensations que ça aussi… SL Coaster Vous connaissez tous El Diablo ? Ben SL Coaster c’est à peu près pareil : 20 mètres, un frein, 20 mètres, un frein. Ouah, ça déchire ! Et c’est dommage car le parcours utilise plutôt bien le terrain… Mais que voulez-vous, quand c’est nul, c’est nul et ça fait prout ! Suivant ! White Cyclone Un des très très rares grands huit en bois du Japon. Et fallait que ce soit un RCCA ! Qui n’avait rien de mieux à faire que de massacrer le Cyclone de Coney Island (exploit qu’ils ont d’ailleurs récidivé quelques années plus tard avec la version de Movie Park Germany). Que dire de ce truc... C’est tout bonnement nul, ça fait même pas particulièrement mal, non, c’est juste pourri de bout en bout. Allez, prout n°2 ! Wam Wam Coaster Wambit Hein, quoi, qu’est-ce que c’est ? Le crédit avec le nom le plus louche de la planète ? Peut-être… En tout cas, au point de vue strictement technique, c’est un Junior Coaster dans la lignée de ceux de Zamperla ou Gerstlauer. Autant dire que ça ne casse pas trois pattes à un canard… voire moins même… Après les crédits, les attractions aquatiques. Ah non, y en a pas, c’est dommage, par 30° à l’ombre, on n’aurait pas été contre. Des flat rides alors ? Ben mis à part deux tours S&S, R.A.S. ! Ok, ok… Une grande roue peut-être ? Ah oui, ça y a ! D’ailleurs, quel parc japonais n’en a pas une ??!! Pour le reste, un autre grand classique des parcs locaux : le parcours à pied qui est sensé faire peur. Et puis pas mal de petites bricoles : Pedal Car, karts (très longs d’ailleurs), chaises volantes, etc. Du coup, le tour de Yomiuriland s’achève ici. Verdict ? Mouais, c’est pas un mauvais parc mais c’est loin d’être la panacée ! Le gros problème, c’est surtout que tout est très vieillot, aussi bien les attractions que les allées et les bâtiments. Rajoutez à cela le fait qu’on était quasiment les seuls visiteurs et vous comprendrez aisément qu’on ait pu se croire dans le parc fantôme. Donc Yomiuriland vaut-il la visite ? Si vous avez une matinée de libre, oui, pourquoi pas. Sinon, rassurez-vous, vous n’aurez pas raté grand-chose ! |
Chapitre 2 : It’s a Space World after All
Parc visité : Space World
Après Tokyo et Yomiuriland, on descend bien plus au sud, sur l’île de Kyushu, histoire de faire un petit tour à Space World, parc, comme son nom l’indique, thématisé sur l’espace. Et que voit-on lorsqu’on arrive ? Deux des six grands huit du parc sont fermés ! Le premier, Titan V, est un Hypercoaster Arrow tendance bosses trop plates et virages mal calculés qui a eu un accident fin 2007 et est fermé depuis. Pas plus de regrets que ça donc… Par contre, le suivant, c’est Zaturn, la plus récente montagne russe du parc et, accessoirement, un Accelerator Intamin, clone du Stealth de Thorpe Park. Là ça fait déjà plus chier… Enfin, on encaisse, on n’a pas trop le choix et faudra bien se contenter du reste. Justement, c’est quoi le reste ? Venus GP Le premier grand huit construit par Maurer Söhne (c’était en 1996) et seul exemplaire du genre, d’ailleurs pas mal inspiré des dernières créations de Schwarzkopf. Au menu de ce Venus, un looping quasi circulaire et de la spirale, de la spirale et encore de la spirale, tant et si bien qu’au bout d’un moment, ça va, les G, on a eu notre dose ! Ajouter à cela que les trains, construits par BHS, utilisent le même système de harnais que ceux de l’Olympia Looping. On commence donc assez confortablement et on finit totalement comprimé sur le siège. Pas super agréable… Boogie Woogie Space Coaster Une merde intergalactique (ça colle bien au thème néanmoins) signé Senyo, qui est un peu le Vekoma local, sauf qu’à côté, les grands huit Vekoma font figure de B&M. Donc en gros le tracé est dessiné avec Roller Coaster Tycoon, n’a pas plus d’intérêt qu’une Pomme et, pour couronner le tout, ça cogne à chaque virage ! Option, si vous êtes vraiment maso, vous pouvez le tenter dans les deux derniers wagons qui roulent en arrière. Pour nous, la marche avant a suffit ! Black Hole Scramble Mis à part que c’est un ersatz tendance fauchée de Space Mountain, je n’ai pas grand souvenir de ce coaster… Sans doute qu’il ne devait rien avoir à en retenir… Clipper Le Junior Coaster du jour, dans la veine de ceux de Vekoma. Aucun intérêt mais un confort très acceptable, c’est mieux que rien. Après cette orgie de coasters très moyens voire complètement lamentables, on passe aux Water Rides. C’est qu’il fait plutôt chaud et on aimerait bien se rafraîchir un peu ! Pour cela, inutile de compter sur les bouées. C’est du très vieux Hafema et surtout, c’est complètement sec et en plus très moche ! Heureusement l’autre attraction aquatique est bien meilleure. Il s’agit d’un Flume avec trois descentes : une grande classique bien humide et deux autres, plus surprenantes, avec camelback (dans le noir total s’il vous plaît) et en spirale (totalement inédit ça). Bref, s’il y a une attraction qui a un peu relevé le calamiteux niveau, c’est bien celle-ci ! Parce que pour le reste… Y avait quoi déjà ? Ah oui, une espèce de Télécombat mixé à un pauvre jeu vidéo dont même l’antique Nes ne voudrait pas, le classique parcours à pied qui ne fait pas peur, un ciné 4D avec PandaVision (pas fait, faudrait pas exagérer non plus), l’indémodable grande roue et puis… et puis basta, on se casse ! Conclusion sur Space World ? A votre avis… Deux grands huit majeurs fermés, les autres crédits qui n’ont pas grand voire aucun intérêt, des décors vieillots associés à un thème ringard, heureusement qu’il y avait ce Flume Ride ! Du coup, en à peine deux heures la visite était finie… A 11h30, on s’est cassé à la recherche de nouveaux crédits qu’on a trouvé, en nombre d’ailleurs, à Mitsui Greenland ! Mais ça, c’est pour le chapitre suivant ! |
Chapitre 3 : Si on se mettait au vert…
Parc visité : Mitsui Greenland
Après Space World, suite de notre escapade à Kyushu, cette fois-ci direction Mitsui Greenland. Celui-là non plus vous ne connaissez pas ? Mais c’est pas grave, on est aussi là pour apprendre ! Donc pour être plus précis sur la situation géographique de ce parc, précisons qu’il se trouve dans la ville d’Asao, à une petite heure et demie de train de Hakata, le terminus des Shinkansen au sud du Japon. Ca ne vous aide pas ? Ben tant pis alors ! Faites juste gaffe à ne pas le confondre avec son homonyme qui se trouve à Hokkaido… Donc Mitsui Greenland… Green-land ! Le pays vert quoi ! Alors ok, c’est très grand et y a beaucoup de pelouse, mais les arbres, nada ! C’est un peu dommage, surtout quand, comme lors de notre visite, le thermomètre affiche 35° ! Enfin, y a pas d’arbre mais au moins y a du crédit et même si le niveau moyen est particulièrement bas, au moins le compteur va être content ! Grampus Jet Un Suspended Coaster Vekoma standard, avec le même circuit qu’à Bobbejaanland mais sans les trains Floorless. Rien de très extraordinaire mais au moins, ça ne tape pas et il y a quelques G dans les spirales… Atomic Y a du Senyo dans l’air… Préparons-nous au pire ! Ah non, c’est encore plus que ça ! Pourtant, le concept était pas mal : une espèce de croisement entre Shuttle Loop Schwarzkopf et Boomerang Vekoma. Pour faire simple, le train est tout d’abord hissé en marche avant par une chaîne puis est relâché, traverse la gare, entame une seconde descente qui se finit par un looping et une rampe inclinée. Même chose ensuite dans l’autre sens. Seul problème, alors qu’il n’y a pourtant pas le moindre virage : ça baffe ! ne me demandez pas comment c’est possible mais le looping passe encore moins bien qu’un Sidewinder Loop de SLC ! Gling prout et sauve qui peut ! Spin Mouse Spinning Mouse Reverchon standard. R.A.S. Sphinx Un Family Coaster à flanc de colline. Le parcours se compose d’une immense ligne droite, d’un demi-tour, d’une immense ligne droite, d’un demi-tour, etc… Passionnant ! Nio Le SLC surprise du trip ! Vraiment deux semaines de parcs sans un SLC, c’était pas concevable ! Et donc le voici, le voilà ! Résultat ? Ô surprise, ça baffe ! A peu près partout… sauf, ô re-surprise, dans le Sidewinder Loop, qui passe miraculeusement bien, alors que d’habitude c’est l’endroit le plus douloureux du parcours. Bizarre, bizarre… Black Hole Encore un Black Hole… On dirait que les jaunes aiment les trous noirs…Et ce coup-ci, on a à faire à un Powered Zamperla indoor, c’est super ! Et c’est prout aussi… Au passage, il semblerait que ce soit le plus récent grand huit du parc. Assez difficile à croire ! Milky Way Un Racer Coaster Togo avec une voie Stand Up et une voie classique, ça vous dit ? Oui ? Pas de chance, il est fermé, ah ah ah ! Enfin ici au moins, y a des techniciens qui bossent dessus, pas comme à Space World ou Zaturn était désert tout au long de notre visite ! N’empêche, ça fait encore deux crédits qui nous passent sous le nez, c’est pas foune ça ! Ladybird Un Mini Powered non identifié et tellement nul que c’est pas plus mal que le fabricant soit inconnu, ça vient de lui éviter de se faire insulter ! Gao Le plus gros coaster du parc. 1735 mètres de longueur, un parcours très étalé, en grande partie en hauteur… et qui ne sert absolument à rien sauf à faire mal partout ! C’est bien simple, tout est pourri dans ce crédit, le lift qui va à deux à l’heure, la descente toute plate avec ses trims brakes, le reste du circuit, encore une fois conçu avec Roller Coaster Tycoon. Seul petit truc rigolo, la première bosse camouflée dans le dos d’un gros dino en métal. Maigre consolation… Megaton Ooooh, un Ultra Twister de chez Togo, mais c’est que c’est inédit ça ! Et vu de l’extérieur, ça fait très peur aussi ! Entre la bascule avant le lift, celle à mi-parcours et les trains qui n’augurent rien de bon niveau confort, y a de quoi s’inquiéter. Sauf que non, le parcours passe très bien, y a pas une baffe et, mieux encore, de très bonnes sensations, grâce notamment à une descente méga raide, une bosse bien fournie en airtime et trois Heartline Rolls passés à la bonne vitesse ! Sans conteste le meilleur crédit made in Japan du trip ! Les crédits, c’est fini, et dire que c’étaient les crédits de nos premiers amours… Euh, t’es sûr de ton coup là ? Faut arrêter la drogue hein, et Central Plaza aussi ! C’est bon, on peut continuer ? Ok, donc après les coasters, les flat rides. Mis à part un très gros bateau pirate et un Speedy Hats, c’est le désert absolu… Par contre, y a deux dark rides, un interactif pas trop mal fichu, qui fonctionne, comme pratiquement tous ceux qu’on a testé au Japon, avec des véhicules qui se déplacent latéralement (à la Animaux du Futur pour ceux qui ont eu la chance de tester cette merveille de Total Immersion). L’autre, c’est une espèce de château hanté, parfaitement miteux, mais avec un système audio par casque. Une idée pas bête pour bien plonger le visiteur dans l’ambiance, même si, vu que c’était tout en japonais, on n’a rien compris du tout ! Après le noir, retour à la lumière du jour pour les attractions aquatiques. Ici on a droit à un Flume (une seule descente) un Raft (nul et moche) et un Shoot the Chute (très humide donc très foune). Rien de bien neuf en gros. On finit avec le reste… Une grande roue déjà parce que serait un parc japonais sans sa grande roue, si possible absolument énorme (et celle de Mitsui Greenland ne déroge pas à la règle). Et puis les habituels carrousels, tasses, monorail, de préférence suspendu, etc. A noter également que le parc possède une piste de luge d’été mais vu la lenteur du télésiège, le fait qu’il soit en plein soleil et la très faible dénivelée, on l’a zappé ! Alors au final, Mitsui Greenland, bien, pas bien ? Bah ça va, on a vu mieux mais on a aussi vu pire. Niveau points positifs on peut citer le très grand nombre d’attraction et la taille du parc. Pour le négatif, le problème majeur vient que s’ils sont en nombre, les manèges, aussi bien les grands huit que les autres, sont pour la plupart très peu intéressants. Et puis y a toujours cette impression que rien n’a bougé depuis les années 80. Il serait temps qu’ils se rendent compte qu’il y a plein de constructeurs européens qui font des manèges bien sympas et bien moins archaïques que ceux de Togo, Senyo et consort… |
Chapitre 4 : On est où ? Dans ton Fuji-Q
Parc visité : Fuji-Q Highland
Fuji-Q Highland… Un parc à la fois attendu et redouté. Attendu parce que Dodonpa et Eejanaika, deux des plus impressionnants grands huit du Japon. Redouté parce que le parc n’a pas vraiment une bonne réputation niveau opérationnel et que ses files d’attente ont souvent tendance à atteindre les sommets. C’est bien beau tout cela mais avant de se faire son avis il faut déjà y arriver à Fuji-Q ! Pas que ce soit particulièrement difficile d’accès (le parc possède sa propre gare ferroviaire), c’est juste à pétaouchnoc ! Une bonne heure de train depuis la gare tokyoïte de Shinjuku puis une autre dans un tortillard pour enfin apercevoir les cimes rouges d’Eejanaika. Pour celles du mont Fuji, on repassera par contre, les nuages étant restés accrochés dessus toute la journée. Une fois arrivée, on prend notre Freepass en essayant d’avoir une tête normale (échec sur toute la ligne) et on se lance à l’asseau des montagnes russes… Crédit n°1, Eejanaika. Quarante minutes de file annoncée, un départ toute les cinq voire sept minutes, super ! Ah mais non, voilà qu’ils sortent le deuxième train. Pourtant ça traîne toujours, auraient-ils recruté leurs employés chez Six Flags ? Eh ben non, car une fois sur le quai, on voit que ça s’affaire : trois personnes par côté (soit 10 passagers) qui essaient tant bien que mal de fermer ces fichus harnais. Parce que, ok ils sont très confortables, mais niveau praticité, c’est encore pire que ceux des Flying Vekoma ! Déjà une ceinture ventrale puis le harnais dont il faut rabattre les deux pans et baisser l’ensemble de la très lourde structure. Puis encore deux autres ceintures, une sur le harnais et une qui le relie au siège. On vérifie le tout, ça y est, c’est enfin fini ! Tu m’étonnes que ça dure trois plombes ! Bon et après, le grand huit dans tout cela ? Comme X, Xceptionnel ! Eejanaika, c’est une minute sans aucun temps mort à s’en prendre plein la gueule, à bouffer des G en veux-tu en voilà. On arrive sur les freins, on est vidé, on n’a pas tout compris, mais c’est pas grave, c’est le panard absolu ! Après oui, c’est vrai, c’est loin d’avoir le confort d’un B&M. Pour autant, ce n’est pas Furius Baco et, même s’il y a quelques à-coup assez brutaux, le tout est tellement hors du commun qu’ils sont très vite oubliés ! Gling immensément aaaah ! Après Eejanaika, on s’est octroyé quelques minutes de repos avant d’enchaîner avec le monstre suivant, le temps de tester le petit Suspended Hamtaro, assez sympa et très doux ainsi que le coaster de Thomas Land, absolument inutile si ce n’est pour le compteur. Allez, on est maintenant d’attaque pour la suite, en route pour Fujiyama. Attente : une heure… Là encore, ce n’est pas vraiment la faute aux opérateurs qui étaient toujours dans les temps pour le chargement. C’est juste qu’avec un parcours de quatre minutes et seulement deux trains (contrairement à ce que je croyais, Fujiyama n’a pas de freins de mi-parcours), on n’obtient pas une capacité d’enfer. Enfin ça avance toujours plus vite qu’Eejanaika et surtout que Dodonpa (mais ça, on y reviendra ensuite). Bref, après un peu plus de trois quart d’heures de poireautage, nous voici dans le train doré qui se lance sur l’immense lift, haut de 79 mètres. Arrivé en haut, la vue sur le Fuji, dans l’os (mais avec un ciel dégagé, ça doit être vraiment très joli), on se contentera de la descente. De ce point de vue là, c’est tout à fait acceptable, tout comme le virage à plat et la bosse qui la suivent et sur laquelle on a même droit à un peu d’airtime. Après cela, quelques virages mal inclinés, d’autres bosses, bref les éléments passent et se ressemblent sans que ce ne soit ni désagréable ni spécialement grisant. Mais voici qu’arrive la dernière ligne droite. Droite, pas vraiment. En fait, il s’agit d’une succession de bosses inclinées, alternativement sur la gauche et sur la droite. Et je ne sais pas ce qu’avait fumé celui qui les a dessinées, mais c’est vraiment n’importe quoi. C’est à un point mal foutu, on est tellement bringuebalé dans tous les sens que ça en devient presque comique ! Conclusion ? C’est pas si mal que ça, pas pire en tout cas qu’un Hyper Arrow. C’est juste que ça fait totalement dépassé par rapport aux versions plus récentes de B&M et surtout d’Intamin… Pour la suite, et avant de se lancer dans la file de Dodonpa, on a encore glingé le nul, archi nul, non, pourritissime Zola 7, un Indoor Coaster interactif qui ne sert à rien si ce n’est à vous foutre en morceau, ainsi que la Wild Mouse locale, sympa mais sans beaucoup de plus… Ah, encore un petit quelque chose à manger vite fait parce que je sens qu’on ne pourra pas revenir dans un snack avant quelques temps… Et donc voilà, Dodonpa… 2h30 d’attente d’annoncée. Là c’est plus youpi, c’est… euh… c’est chier surtout ! Donc on attend, on attend, on attend encore. La file avance de dix mètres tous les quarts d’heure. Et puis voilà une panne, puis une autre, et un peu de pluie aussi, tant et si bien qu’après trois heures d’attente (oui oui, vous lisez bien), nous étions enfin sur le quai. Curieusement, on les a pas encore senti trop passées, allez savoir pourquoi. La grande question maintenant, c’est : valait-il le coup d’attendre trois heures pour Dodonpa ? La réponse est claire et définitive : oui ! Se faire catapulté de 0 à 175km/h en 1.8 secondes, je peux vous dire qu’on le sent passer ! A côté, Dragster et son accélération de 0 à 200 en quatre seconde, c’est de la rigolade ! En plus le reste du parcours passe très bien, l’airtime au sommet du Top Hat est colossal et pas du tout désagréable, contrairement à ce que j’avais pu lire. Du coup, gling aaaaaaaah, qu’on ne pourra pas refaire hélas mais qu’on a fait, au contraire de ceux qui étaient même pas quinze minutes derrière nous dans la file et qui ont vu l’attraction fermer définitivement à cause de la pluie. On peut dire que sur ce coup, on a eu de la chance ! Voilà, ça a été long mais les crédits, c’est fait ! N’empêche, trois heures pour les six premiers, trois heures pour le septième, cherchez l’erreur… Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ? La nouveauté 2008, Nagashimazuka ? Ça risque d’être dur, elle est en rade… On refait un coaster ? Ben non, il flotte et ils sont tous fermés. L’Hôpital de la Terreur alors, paraît que c’est horriblement flippant ! Non plus, il est 16 heures et la file est tellement remplie qu’elle est déjà fermée pour la journée… Du coup, on a un peu erré, fait un tour de grande roue pour prendre des photos, visité la très jolie zone Thomas Town et testé son Dark Ride plutôt réussi. Ensuite un petit coup de Pedal Car et, oh que vois-je, Nagashimasuka est en test. On attend, on attend et enfin ça ouvre. Je vous passe les quelques démêlés qu’on a eu avec les employés dans la file qui était un vrai bordel (très surprenant d’ailleurs de la part des japonais) et j’en viens direct à l’attraction, moche, d’une capacité exécrable mais bien originale et surtout, très humide et très foune. Les éléments s’enchaînent très bien, c’est varié, parfois très rapide et très tournoyant. Là encore, on a eu pas mal de bol car on a tout juste eu le temps de descendre de l’attraction, de courir jusqu’à la gare et de choper le train qui nous ramenait à Tokyo ! Alors, avis final Fuji-Q Highland ? Je ne dirai pas que c’était le meilleur parc du trip, mais ce n’était certainement pas le plus mauvais non plus ! Ok, c’est très moche, bétonné de partout mais au moins, y a de vrais bons manèges, Eejanaika, Dodonpa et Nagashimasuka pour ne pas les citer ! Rien que pour ces trois là, la visite vaut le coup ! Ensuite, l’autre problème de Fuji-Q, ce n’est pas l’organisation des opérations. Là-dessus, on n’a rien eu à redire. Eejanaika et Fujiyama fonctionnaient à plein régime, Dodonpa, je ne sais pas s’il a un jour marché avec plus de deux trains et je n’ai absolument rien à redire sur les opérateurs qui faisaient tout leur possible pour que ça débite. Non, le problème, c’est la capacité même des attractions ! Comment un parc de cette taille peut avoir trois énormes grands huit et aucun qui ne dépasse les 700 passagers par heure ??? Pareil pour Nagashimasuka : sept bouées quatre places, une bouée lancée par minute, ça fait du 240 personnes heure ! Par contre, dès que vous quittez les gros manèges, ça passe d’une heure d’attente voire beaucoup plus à rien du tout… En conclusion, le parc a un très gros défaut mais, comme je l’ai dit quelques lignes plus haut, il reste un incontournable du Japon ! Espérons que pour le prochain monstre, qui arrivera sûrement d’ici 2010, ils penseront à prendre quelque chose d’un peu plus efficace point de vue débit ! |
Chapitre 5 : La Fureur du Dragon
Parc visité : Nagashima Spaland
Nagashima Spaland, l’autre gros parc à crédits du Japon. Comme Fuji-Q, on ne peut pas dire que le parc soit particulièrement beau… Beaucoup de béton, très peu d’arbres et des attractions posées un peu n’importe comment dans le parc. Ensuite, côté attractions, ceux qui décrivent Nagashima Spaland comme un Cedar Point resté coincé dans les années 80 résument plutôt bien la chose. On l’impression que tous les manèges ont été achetés il y a une vingtaine d’années et que depuis, quasiment plus rien ! Mais ces manèges justement, quels sont-ils ? Steel Dragon 2000 Commençons direct par le monstre parce que monstre, c’est vraiment le terme. 97 mètres de hauteur, près de 2.5 kilomètres de longueur et une énorme structure en acier (les normes anti sismiques, ça vous dit quelque chose) pour soutenir tout ça. A la réalisation, Morgan, déjà responsable de quelques Hypercoaster américains pas plus bandants que ça si ce n’est le génialissime Phantom’s Revenge de Kennywood. Donc après un très long et très haut lift, nous voici au sommet du parcours… La vue est pas mal, espérons que ce qui suit le sera aussi. Et ça descend, pas de manière très raide, mais ça descend, ça va de plus en plus vite, ah ouais, ça va quand même sacrément vite. Voilà ensuite la première grosse bosse, pas très fournie en airtime, puis une autre remontée qui débouche sur l’énorme enchaînement de spirale. Ça tourne dans un sens, ça tourne dans l’autre et ça va toujours très vite. Viennent maintenant les freins de mi-parcours (qui ne freinent pas, youpi) puis une série d’une demi-douzaine de bosses ponctuée de deux tunnels. Alors ? Mouais… Côté bons points on peut citer la douceur du circuit et sa très grande longueur. Après, même si ça va très vite, ça manque un peu de patate : la première descente n’est pas assez raide, les airtimes sont très faiblards et cette énorme spirale n’apporte vraiment rien au parcours. En gros, ça vaut un Silverstar, c’est sympa, on prend du plaisir à le faire mais c’est loin d’être dans le top des Megacoasters. White Cyclone Après le monstre d’acier, voici celui de bois. Là encore les statistiques sont impressionnantes : 42 mètres de hauteur, 1700 mètres de longueur, vraiment il a de la gueule le bougre ! En plus, il n’est pas trop violent pour un Wooden de cette taille pour peu qu’on le fasse dans les wagons aux extrémités, soit tout devant, soit tout derrière. Niveau parcours ensuite, rien d’extraordinaire, la faute à ces deux immenses spirales qui sont d’un ennui mortel et qui cassent complètement le rythme. Beaucoup de bois donc, pour pas grand-chose au final… Looping Star Ils n’ont pas été chercher trop loin le nom puisqu’il s’agit d’un Looping Star Schwarzkopf. Dans les années 80, c’était le top, aujourd’hui, même si ça reste sympa à faire, ça a quand même pris un sacré coup de vieux. Shuttle Loop Pour celui-ci je pourrais faire un copier-coller de ce que je viens d’écrire pour le Looping Star… Comme j’ai un peu la flemme, vous allez le faire tout seul, je suis sûr que vous y arriverez ! Wild Mouse Une double Wild Mouse Mack avec une seule voie en fonctionnement. En même temps, vu la faible fréquentation, on ne s’attendait pas trop à ce que les deux marchent… Si ce n’est un crédit, je ne vois pas trop ce qu’on a raté. Corkscrew Là encore, pas besoin de réfléchir une demi-heure, c’est un bête Corkscrew Arrow, particulièrement violent d’ailleurs. Gling prout et puis s’en va… Jet Coaster Jet Coaster, c’est le nom générique que donne les japonais aux montagnes russes (ne me demandez pas pourquoi ils ne disent pas « rollercoaster »). Ici il s’agit d’un grand huit Togo qui n’a pas l’air tout jeune mais dont le parcours est joliment caché au milieu des arbres. Niveau sensations, c’est totalement inoffensif mais au moins le tracé est super doux. Venant d’un constructeur nippon, faut dire que ça surprend ! Children Coaster Trois mots suffiront : Tivoli Medium Zierer. Ultra Twister Encore plus court : un mot : fermé Après les montagnes russes, le reste maintenant. Si rayon Water Rides c’est très succinct (juste un énorme Shoot the Chute et basta), pour ce qui est des Flat Rides, alors là vous serez servis ! Ils doivent être fans de manèges à balancier là bas parce qu’il y en a vraiment de toutes les sortes : Double bateaux pirates géant ainsi qu’un version normale et une autre qui va à l’envers, un Top Spin, un Tapis Volant suspendu, un Giant Frisbee et un Frisbee classique, rien que ça. Après y a encore une des rares Free Fall Intamin première génération encore en fonctionnement, un très gros et très mou triple Space Shot S&S et une foule d’autres petits manèges tournoyants. On finit par les attractions plus familiales. Là c’est un peu la misère, le non amateurs de sensations devant se contenter d’une grande roue, immense comme toujours, d’un double Bobkart Wiegand long mais sans grand intérêt, de l’indispensable (double aussi) monorail suspendu et de deux ou trois autres bricoles genre tasses, carrousel et compagnie. Enfin, à signaler que Nagashima Spaland possède aussi un assez grand parc aquatique. Notre timing un peu serré nous a empêché d’aller y faire un tour, dommage, le temps s’y prêtait parfaitement. En tout cas, même si tous semblaient très classiques, y avait l’air d’avoir la race de toboggans… Après ce compte rendu arrive maintenant l’heure du duel ! Alors, plutôt Fuji-Q ou Nagashima Spaland ? De l’avis général : Fuji-Q. Comme son grand huit star, Eejanaika, il est plein de défauts, mais au moins, y a du bon manège ! Nagashima est certes un peu moins moche et assure plutôt bien niveau débit, parmi son nombre très important de manèges, aucun ne sort du lot… Fuji Q a donc Eejanaika, Dodonpa et Nagashimasuka, trois attractions qui pourraient se faire en boucle si seulement leur capacité était un peu meilleure ! Mais bon, entre attendre deux heures pour une très bonne attraction et faire des manèges bof bof sans aucune file, je préfère le premier choix. Et donc Fuji-Q Highland. Avant de passer à la suite, encore une petite remarque générale sur les parcs à crédits japonais, que je pourrais d’ailleurs entièrement copier-coller de l’East Coast(er) Tour. Avoir dix grands huit dans un parc c’est bien, mais ce serait encore mieux s’il y en avait plus d’un ou deux qui vaillent vraiment le coup. Sacrifier la théma, de l’atmosphère ou des aménagements paysagers au profit d’énormes machines de la mort qui tue ne fera décidément jamais un bon parc… |
Livre 2 : Petits Parcs Perdus
Chapitre 6 : Animal Kingdoms
Parc visité : Sea Paradise, Tobu Zoo
Après les gros parcs à crédits, voici les petits parcs, avec des coasters dedans aussi et absolument pas un rat côté visiteurs ! Et quand je dis pas un rat, c’est vraiment personne, nada, voilou, il n’y a pas une seule photo de tout ce livre où vous verrez un train de montagne russe plein ! Enfin, on ne va pas s’en plaindre, du temps que les grands huit marchent… ou pas… Premier de la série, Tobu Zoo. Le parc se trouve à un peu plus d’une heure de train au nord de Tokyo. Comme son nom l’indique plutôt clairement, à la base c’est un zoo, mais il était tellement moisi qu’ils ont eu la bonne idée d’également mettre des attractions et notamment, quatre crédits. Kawasemi La nouveauté 2008, un Mega-Lite Intamin, clone du Piraten de Djurs Sommerland. On avait beaucoup aimé la version danoise, on a adoré la version nippone qui est, allez savoir pourquoi, encore plus pêchue ! Ici, c’était voile gris à chaque fois dans le virage au bas de la première descente et éjection généralisée dans les génialissimes EGF Turns à mi parcours. Seul petit regret, impossible de choisir sa place dans le train, même si la plupart du temps on était les seuls dessus. Du coup, on l’a fait devant, devant et encore devant, mais jamais derrière ! Enfin, ça n’enlève rien au fait que Kawasemi est un gling aaah et que si Intamin peut continuer à le cloner un peu partout, ce n’est certainement pas moi qui vais m’en plaindre ! Crazy Mouse Une Wild Mouse à Looping, Togo en plus, c’est inédit certes (quoique ce n’est pas la seule, il en existe même une avec looping et Corkscrew) mais ça a aussi de quoi effrayer. Surtout que pour ne rien arranger, elle est équipée de harnais… et que l’ensemble n’a pas l’air tout neuf, à vrai dire, il y a de la rouille partout ! Mais on est des fous, non, pire que ça, on est des chasseurs de grands huit ! Donc on monte dessus, on abaisse son harnais et roule ma poule, pardon, ma souris ! Lift ça va, demi tour ça va toujours, descente, ooooh, looping, wiiii, eh mais c’est que ça passe très bien ! Enfin, ne parlons pas trop vite, voici les virages à plat et avec les harnais, je sens qu’on va déguster ! Ah ben non, là encore c’est tout à fait supportable. Après, comme il faut quand même un minimum syndical de baffes, y a les deux espèces de fers à cheval, derrière lesquels le wagon enchaîne une série de petites bosses, avec airtime s’il vous plaît ! Conclusion : ben c’est plutôt pas mal, limite mieux qu’une Wild Mouse classique où l’on se fait souvent royalement chier ! Le parcours est varié et plutôt doux. Ya juste les fers à cheval et aussi les trains, vraiment très étroits, qui posent problème. Pour le reste, rien à redire ! Regina Et une Regina pour quatre, une ! Ah mais c’est qu’elle est énorme ! 1335 mètres de long, 35 mètres de haut, y a de quoi se régaler ! Sauf que non, elle n’a aucune saveur ! Pas d’airtime, pas de grosse accélération et encore une de ces énormes spirales qui ne sert à rien. Heureusement, ça ne secoue pas trop et cette Regina reste donc assez digeste, même si on aurait bien aimé qu’elle soit un peu plus pimentée ! Quelqu’un a de l’huile piquante ? Ladybug Le Tivoli Medium de chez Zierer, ce n’est pas parce qu’il se trouve au Japon qu’il est mieux que les autres. Donc prout ! Après les crédits, on passe à la suite… Vu la température (35°) et le degré d’humidité (80%), on aurait bien aimé passer par la case Water Rides, mais y en a pas ! La case Flat Rides alors ? C’est pas non plus la fête de se côté-là, tout au plus une tour de chute libre Intamin pas spécialement haute… Option n°2, les attractions en intérieur avec la clim’. Super, y a non pas un mais deux parcours à pied ! Le premier ne fait pas peur alors qu’il devrait, le second, thématisé espace, ben on n’a pas trop compris… Sinon y avait aussi un simulateur pas trop trop mal et un ciné 3D avec Dino Island qui s’est révélé parfaitement adéquat pour faire un brin de sieste ! Pour le reste, encore quelques manèges très classiques : grande roue sauna avec cabines vitrées, aucune aération et bien sûr pas de climatisation, monorail suspendu, tasses, carrousel, etc. On a également été jeté un coup d’œil au zoo, vraiment pas terrible, avec des enclos vieux et tous riquiquis, dans lesquels les animaux n’avaient pas l’air très heureux… Voilà, ce sera tout pour Tobu Zoo. Au final, on ne peut pas dire que c’est un parc dont on gardera un souvenir impérissable, même si Kawasemi a été un des meilleurs grands huit du trip. Après la Crazy Mouse, ok c’est pas trop mal, le reste par contre ne restera pas dans les annales ! Rajoutez à cela un parc très vieillot, assez mal entretenu et en plus totalement vide lors de notre visite et vous comprendrez que pour ce qui est de l’ambiance, faudra repasser ! Donc pour Kawasemi à la rigueur, mais pour rien d’autre ! Allez, on passe à la suite et pour rester dans notre thème « des animaux et des crédits », direction Sea Paradise. Cette fois-ci on est au sud de Tokyo, un peu en dessous de Yokohama. Le parc, pas bien grand, est situé sur une île et propose, en plus de diverses présentations d’animaux, quelques attractions dont une en particulier nous a poussé à venir : Blue Fall. Alors Blue Fall, qu’est-ce que c’est ? Et bien c’est tout simplement la deuxième plus haute tour de chute libre au monde ! 107 mètres et deux modes de descente différents : un direct de haut en bas et un autre avec petit coup de freins juste après le démarrage. Bien que rigolo sur le papier, ce mode est en fait peu intéressant et on lui a largement préféré la version classique qui offre une chute vraiment très très très longue ! Tout simplement magnifique ! Ensuite le crédit… Y en a plus qu’un depuis qu’ils ont décidé fin 2005 de se débarrasser d’une petite Wild Mouse. Du coup, on se contentera de Surf Coaster, une montagne russe Togo, une fois de plus dessinée sur RCT et qui présente la jolie originalité d’être construite en partie sur l’eau. Ensuite niveau sensations, mis à part quelques G dans les indispensables spirales, c’est vraiment très quelconque. Mais au moins ça ne fait pas top mal… On finit avec le Raft Ride local, très court et très moyennement humide, sauf pour Scherzie qui a eu le droit de se ramasser la seule et unique vague du circuit. Sinon y avait aussi divers manèges genre tasses, Peter Pan, carrousel, etc. mais on n’a pas fait ! Je ne pense pas qu’on ait raté grand-chose. Conclusion sur Sea Paradise ? On s’y attendait un peu mais mis à part la tour, R.A.S. ! Bon au moins le parc est agréable, arboré, propre et en bon état. Comme les autres, il était également désert, difficile à croire d’ailleurs lors de notre visite que c’est le parc le plus fréquenté du Japon après ceux de Disney et Universal Studios… Comme quoi, y a pas que les grands huit qui font venir les gens, les dauphins ça marche aussi très bien ! Je ne comprendrais jamais les visiteurs lambda… |
Chapitre 7 : Play Pal
Parc visité : Hamanako Pal Pal
Dans la collection parc bien paumé dans la pampa nippone, Hamanako Pal Pal ne se défend pas trop mal… Enfin suffisamment bien pour qu’il me soit absolument impossible de vous le situer près d’une ville connue. C’est entre Nagoya et Tokyo, sans plus de précision… D’ailleurs pour y aller, c’était assez folklorique : il a fallu prendre le train puis faire une bonne heure de bus avant de voir enfin s’élever à l’horizon, non pas un coaster, mais la traditionnelle très grande roue. Enfin, le coin est très sympa, un peu vallonné et parcouru par un grand fleuve au bord duquel se trouve le parc. Ce dernier est d’ailleurs coupé en deux par la route. D’un côté, la plus petite des deux parties accueille notamment le Looper Togo et de l’autre, il y a tout le reste : Flume, grande roue donc, Flat et Dark Rides, etc. Sans plus attendre, passons à la revue en détail ! Megacoaster Attention, faux ami ! Il ne s’agit pas du tout d’un énorme grand huit à la Ge Force mais d’un Looper Togo de taille très raisonnable et avec un parcours assez original puisqu’il possède entre autre une descente à 60°, un Twist’n Dive (la même inversion que sur le Manhattan Express de Las Vegas) et un Heartline Roll. Et vous savez le mieux dans tout ça ? Ben c’est qu’il n’est pas mal du tout ce grand huit ! Y a pas trop d’à-coups, des éléments rigolos, de l’airtime sur la première descente et de bons G positifs dans la spirale à la fin. Une bonne surprise donc ! Mini Coaster Après le méga, le mini, qui se trouve juste à côté d’ailleurs, limite je me demande si ce n’est pas fait exprès. Le parcours est une espèce de Wild Mouse avec quelques virages inclinés à la fin. Ca ne casse pas trois pates à un canard mais ça ne casse pas non plus les côtes, c’est déjà ça ! Batflyer Ce coup-ci, y a pas de piège, c’est bien un petit Suspended Caripro, avec un circuit identique à celui de Plopsaland mais avec une seule voie. Le petit plus ici c’est que, vu que le parcours est construit à flanc de colline, on a une jolie vue sur les alentours, eux-mêmes pas trop moches non plus. Enfin, c’est quand même sacrément court ! Jungle Mouse J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trop vu la jungle… Sinon la Mouse est assez standard, pas très haute et elle fait plus de bruit qu’elle ne procure de sensations ! On aurait préféré le contraire… Allez hop, hop, hop, on enchaîne, pas de temps mort, juste du beau temps qui nous a donné très envie de tester le Flume Ride local. Mis à part des bûches huit places, ce qui est suffisamment rare pour être souligné, parcours standard avec deux descentes, une petite grotte et très peu d’éclaboussures, la faute à un énorme pare-brise en plexi fixé à l’avant de l’embarcation. C’est nul ! Ensuite les Dark Rides. Y en a deux et ils sont assez bien fichus, surtout pour un parc de cette taille. Le premier est interactif et on y retrouve les mêmes véhicules à déplacement latéral et les mêmes monstres que dans pratiquement tous les autres manèges du même type au Japon. Quant au second, c’est une espèce de Pinocchio tendance Small World, là aussi assez joliment fait et pourvu, comme il se doit, d’une bande son des plus entêtantes ! Et maintenant, c’est au tour des Flat Rides. Il n’y en a en fait qu’un seul digne de ce nom mais, wow, il vaut le détour ! Pourtant de l’extérieur il ne semble pas bien méchant, il ressemble juste à une Enterprise avec sièges Floorless. Sauf que le truc ici, c’est qu’après avoir fait quelques tours à l’envers, les sièges se mettent à balancer autour de leur axe, frôlant constamment les structures de la roues et notamment le mat lorsqu’ils passent en bas. Ce n’est pas du Head Chopper, c’est plutôt du Foot Chopper mais c’est sans conteste le meilleur effet de collision jamais vu sur une attraction ! Il n’y aurait pas le Giant Frisbee et les tours tilt Intamin, ce serait le meilleur Flat Ride au monde ! Absolument génial ! D’ailleurs, si des gars de Huss, Mondial, KMG, voire de n’importe quel constructeur italien me lisent, par pitié, copier ce manège de dingue qu’on en ait aussi un chez nous ! Pour finir, le reste un peu dans le désordre… Y avait une grande roue, bien sûr, mais aussi une Paratower, un Round Boat Ride, pas mal de petites bricoles pour les marmots, des tasses, un carrousel, etc. En conclusion, Hamanako Pal Pal est un parc qui nous a assez plu… Je crois même que dans le lot des petits parcs perdus qu’on a visité, c’était le plus agréable. Un choix d’attraction assez varié, un soupçon de théma et un parc propre, bien entretenu et qui, au contraire de beaucoup d’autres, ne faisait pas trop vieillot. Manque juste peut-être un grand huit digne de se nom… Vu que le parc est en partie construit sur une colline, y aurait moyen de faire quelque chose de fort sympathique de ce côté là ! |
Chapitre 8 : ’ti Foune Lagoon
Parc visité : Lagunasia
Après Hamanako Pal Pal, retour dans le bus puis dans le train, direction Lagunasia. Ah tiens, j’aperçois le parc, on arrive ! On passe devant et… quoi, on ne s’arrête pas ? Ben non, la gare est deux kilomètres plus loin ! Du coup, c’est soit un bus qui passe toutes les heures et qu’on a raté de dix minutes, soit le taxi… Pratique ça ! Enfin, après avoir été délesté de 2000 yen (12 euros, ça peut encore aller), nous voici devant l’entrée du parc, dont le style italien n’est pas sans rappeler un certain DisneySea… Pas de bol, c’est pas DisneySea qu’il y a derrière, juste Lagunasia ! Et donc, il ressemble à quoi ce parc ? A une très grande piscine ! Faut dire que tout le centre de Lagunasia est composé de deux immenses bassins, en inox s’il vous plaît ! Les attractions, quant à elles, se trouvent tout autour, et c’est d’ailleurs par elles que l’on va commencer. Aqua Wind Une Wild Mouse Gerstlauer avec le même circuit que le Spinning de BonBon Land et aussi une très jolie théma avec tunnels, brume et effets d’eau divers et variés. Mais ce qui surprend le plus sur ce grand huit, ce sont les virages. Ouah, on entre dedans sans à-coup, oooooh les transitions sont bien calculées, nooooon, les changements de direction ne tapent pas ! On n’avait plus l’habitude ! Petit, joli, punchy et tout doux tout plein, ça nous va très bien ! Stellar Coaster Un Junior Coaster dans la veine de ceux de Vekoma. Rien de bien original mais pas trop de bleus si ce n’est sur les rails et les piliers du grand huit. Pirates’ Blast Dire qu’ils ont sacrifié un Dark Ride à la Indiana Jones Adventure pour construire ça, sérieusement, y a des coups de pied au cul qui se perdent ! Oui mais ça quoi ? Ca, un Dark Coaster Senyo. Alors ok, la théma est sympa, y a de jolis décors et tout ça mais merde, en 2007 ne pas être foutu de concevoir un grand huit avec de la heartline, faut le faire ! Si Mack, Vekoma et tous les autres y arrivent, pourquoi pas Senyo ??? Parce qu’ils sont vraiment nuls ? C’est probable ! Pour oublier ce massacre, on passe au Flume Ride, ici baptisé Legend of Labyrinth. Le parcours, en grande partie en intérieur propose une petite descente en arrière avec bosse bien surprenante et se finit en extérieur par une seconde chute, plus classique mais aussi plus haute et bien humide. Rien à redire, c’est très bien ! Vu que rayon Flat Rides, y a rien, on passe direct aux Dark Rides. Et pour ne pas changer, on retrouve ce bon vieux parcours interactif, avec des wagons suspendus cette fois, mais toujours avec les mêmes monstres et les mêmes cibles. Tout bouleverser d’un coup, ça aurait été trop brutal. Après cela, direction Magic Powder, un autre dérivé de Small World, ce coup-ci sur le thème d’une poudre magique qui sème la zizanie chez une troupe de lutins. Mignon et joliment réalisé ! On finit comme d’habitude avec les restes et notamment une grande roue, située en fait en dehors du parc, à côté d’un immense centre commercial qui jouxte Lagunasia. Sinon, il y a aussi divers manèges pour enfants et un Magic Quest qu’on n’a pas tenté sachant très bien qu’on n’allait absolument rien comprendre ! A la place, on a été se tremper dans l’énorme piscine du parc, qu’on avait d’ailleurs pratiquement pour nous tous seuls. Hélas, mis à part le bassin à vagues et une Lazy River sans grand intérêt, y a pas grand-chose. Tout juste deux toboggans très classiques et pas particulièrement rapides. Voilà, je pense que j’ai fait le tour ! Donc, donc, donc… une petite conclusion… Bah Lagunasia, c’est pas mal, c’est assez joli mais c’est aussi très petit. Trop petit même ! Y a pas beaucoup d’attractions, la partie parc aquatique n’a pas grand-chose d’autre qu’une piscine à vague à proposer tant et si bien qu’en deux heures on a fait le tour et on ne sait pas vraiment que refaire mis à part Aqua Wind. Enfin, si le parc n’est pas à mettre au top de sa liste des priorités pour un trip au Japon, il peut très bien se visiter en une petite après midi, surtout si le soleil est de la partie ! Dans ce cas, pensez à prendre les maillots de bain ! |
Chapitre 9 : Le Pire est Né !
Parc visité : Parque Espana
Deux heures et demie de train, 3000 yens de taxi et que voit-on en arrivant devant les grilles de Parque Espana ? Pyrénées est fermé ! Et là on se dit que merde, on se dit crotte, on se dit putain fait chier sa race c’est quand même pas possible, on a vraiment la scoumoune ! Alors que fait-on ? Demi-tour ? Y a rien d’autre à faire dans le coin… Et puis ils ne savent pas trop nous dire quand la montagne russe rouvrira, apparemment, la fermeture découle d’un problème technique assez sérieux… Mais non, c’est pas possible, les B&M ça ne tombe pas en panne ! Ben faut croire que si… Finalement, on a décidé de tout de même visiter Parque Espana, tant pis si le cœur n’y est pas, et après avoir été délesté d’environ 25€ (les parcs japonais ne sont pas très chers) nous étions dans le parc. On passe la Main Street couverte où toutes les vendeuses des différentes boutiques nous saluent d’une petite courbette. Oui mais tout cela n’aide pas la pilule à passer, putain, Pyrénées est fermé ! Du coup, que reste-t-il côté crédits ? Gran Montserrat Un Mine Train Mack qui utilise le même système de wagons qu’Eurosat ou Spatiale Expérience. La petite différence c’est qu’ici, on est en extérieur et surtout, que c’est d’une douceur impeccable. En plus le circuit est très bien fichu, long (il y a deux lifts) et plutôt intense, même si ça se ramolli un peu dans les deux dernières spirales… Une bonne surprise, sans doute le meilleur grand huit de Mack ! Bullfight Coaster Alors là, c’est tout de suite moins bon ! Une montagne russe Indoor, thématisée corrida (fallait y penser), dans laquelle on ne voit absolument rien… Tant mieux peut être, ça évite de voir à quel point les virages sont mal inclinés. Parce que dans la collection machine à baffes, ce Bullfight Coaster mérite un trophée, pardon, une oreille… Deux même ! Y a pas à chercher, c’est juste nul ! Pyrénées Ahahahahaha… Vous savez quoi ? C’était fermé (et on n’était pas heureux du tout !) Faute d’énorme Inverted B&M qui avait l’air sacrément bien, on passe au Dark Rides. Et ça, Parque Espana en a une sacré collection : deux interactifs, un suspendu, un en bateau, deux à pied, un classique qui scintille et aussi un en… euh… moyen de transport totalement non identifié ! Faisons ça dans l’ordre et commençons par les deux interactifs. Le premier, nommé Batalla del Alcazar est encore le même que tous les autres déjà faits avant : les wagons se déplacent latéralement, y a de gros insectes et des dragons et on fait piou piou sur tout ça. Quant au second, il se trouve dans une zone couverte pour enfant (la nouveauté 2008 semble-t-il). Là aussi on se déplace sur le côté mais ce coup-ci, c’est suspendu et surtout, on a des pistolets nuages ! C’était tellement inédit que j’ai failli faire la pluie dans ma culotte ! On passe ensuite à un autre suspendu, Don Quixote’s Magical Flight, très inspiré du Peter Pan Disney et assez bien fichu même si un peu trop rapide et trop court. Après, c’est au tour du Boat Ride, en gros une version revisitée de Pirate des Caraïbes. Le parcours est assez long et se déroule pour moitié sur un lac en extérieur. Y a également quelques effets sympas et une descente finale bien surprenante. N’empêche, malgré ces points positifs, l’ensemble fait tout de même un peu cheap et vieillot… Les circuits à pied maintenant. Tout d’abord, il y avait Chockey’s Mystery House… On n’a absolument rien compris sauf qu’il n’y avait absolument rien à voir. Et niveau compréhension, c’était encore pire avec Alice in Wonderland, une espèce de Magic Quest tout en japonais bien sûr … On finit par les deux Dark Rides les plus bizarroïdes de la série avec pour tout d’abord Sparkling Carnival Ride, ou comment adapter la MSEP (la parade nocturne de Disney pour ceux qui ne parlent pas souris) en Dark Ride. C’est kitchissime, cheapissime, non, on n’a vraiment pas accroché ! Enfin, dernier truc bien louche et aussi très inédit, Magical Circus, une attraction qui n’a rien à voir avec le cirque mais qui est quand même un véritable barnum à elle seule. Le concept est que vous prenez place sur une grosse plate forme circulaire qui tourne sur elle-même pour vous présenter différentes scènes (ne me demandez pas ce que ça racontait, je n’ai rien pigé) avant de s’enfoncer dans le sol à la surprise générale, puis de remonter par un autre trou à la scène suivante. Très très étrange… Après cela, on a pratiquement fait le tour. Parque Espana dispose aussi d’un Flume Ride au parcours semblable à celui d’Europa Park jusqu’au désastreux taux d’humidité proche du zéro. Ajoutez à cela un train panoramique (encore le même qu’à EP), un carrousel, des montgolfières ainsi que quelques attractions pour gamins mais plus de Flying Island, elle a été rasée. En même temps, si c’était pour admirer Pyrénées fermé, c’est bon, on avait déjà notre dose de déprime ! Voilà, le tour est fait. Verdict ? Ben avec leur attraction star fermée, faut bien dire qu’on a eu un peu de mal à apprécier Parque Espana à sa juste valeur. Certes les décors sont dans l’ensemble bien réalisés, parfois très grands (le château fort), parfois aussi très moches (la place inspirée de Gaudi), et une fois de plus ça fait vieux. Pourtant le parc ne l’est pas, il a ouvert en 1994 ! Autre problème, le manque de variété des manèges… Des Dark Rides, encore des Dark Rides, toujours des Dark Rides, oui bon ça va, on a compris qu’ils aiment ça ! Et même s’il y en a un ou deux pas mal du tout, il faudrait surtout une autre attraction aquatique et quelques Flat Rides un peu marrants. Donc Parque Espana, oui ? Non ? Avec Pyrénées ouvert, oui, sans doute… Sans, ben, y a comme un vide ! Allez, ce sera pour la prochaine fois, un peu comme avec Ghost Rider, California Screamin’, Raptor, Maverick, Superman… Stooooooooooooop, on est maudit, on a compris ! |
Livre 3 : The Japanese Style
Chapitre 10 : Quelques remarques générales sur le Japon
Après neuf chapitres consacrés aux parcs et aux coasters, il serait peut-être temps de parler un peu du Japon et de ses habitants… Ça tombe bien, c’est justement l’objectif de ce livre ! Donc voici en vrac nos impressions sur les locaux, les villes, les coutumes parfois amusantes, sans oublier ce qui a fait la réputation du Japon dans le monde entier : les toilettes !
Les Japonais
Pour commencer, honneur aux autochtones… Tout d’abord, ils sont beaucoup ! Presque 130 millions sur un territoire trois fois moins grand que la France. Notez qu’ils sont rarement tous en même temps dans leur pays, y en a toujours pas mal de perdus partout dans le monde, avec une préférence pour le Louvre et Versailles…
Deuxième point, le Japonais est un petit soldat. Pas un kamikaze, la guerre c’est fini depuis longtemps, non, un petit soldat dans le sens qu’il n’y en a aucun qui sort du rang ! Les règles sont respectées à la lettre, tout le monde prend bien garde de ne pas se faire remarquer et surtout, de ne pas gêner l’autre. Du coup, personne ne pousse dans le métro, personne ne double dans les files, c’est vraiment impressionnant, en particulier pour l’habitué du métro parisien que je suis ! D’ailleurs, pour vous donner un exemple assez révélateur de cette mentalité, il ne viendrait jamais à l’idée d’un Japonais de se jeter sur les rails d’un chemin de fer… Et ce n’est pas parce que ça ne ferait pas propre, c’est parce que cela risquerait de mettre tous les autres passagers en retard !
Car il faut aussi préciser que les Japonais sont sans doute les personnes les plus polies et les plus aimables au monde. Vous êtes perdus et cherchez votre chemin ? Accostez le premier passant, il se fera un plaisir de vous aider, même s’il ne comprend absolument rien à ce que vous racontez ! Pareil pour les courbettes. Là bas, c’est vraiment un sport national ! Ca se plie, ça se replie et se déplie, étonnant qu’ils ne souffrent pas tous de sciatiques à 40 ans ! Et même pour l’action la plus bénigne, genre donner votre carte de crédit au resto, on s’abaissera devant vous comme si vous offriez le plus beau des cadeaux. Au début c’est presque gênant, mais on s’habitue très vite, tout comme on a du mal une fois rentré en Europe à se refaire à tous ces gens qui tirent la tronche !
Les transports
Alors là, messieurs de la SNCF, RATP et autres, faut absolument que vous alliez prendre des cours au Japon ! Jamais vu un réseau de transport aussi bien fichu et aussi efficace ! Les trains ne sont jamais en retard, partent à l’heure à la seconde près, ça débite à un rythme incroyable et même à l’heure de pointe, prendre le métro ou le RER local n’a rien de désagréable !
Les prix
Idée reçue numéro je sais plus combien, le Japon est un pays cher. Pas du tout, mais alors pas du tout du tout ! Une chambre dans un trois étoiles en plein cœur de Tokyo : 60€. Allez trouver pareil à Paris ! Un repas, maximum 10€ et je ne parle même pas du McDo où les menus sont à 600 yens, soit 3.80€ ! Ajoutez à cela la présence absolument partout, aussi bien en ville que dans les parcs, de distributeurs de boissons dont les prix pour des boissons de 50cl tournent entre 100 et 150 yens, soit environ 80 centimes d’euros. Après, je ne vous parle bien sûr pas de tout ce qui touche à l’électronique, là vous pouvez enlever 60€ par rapport au prix le moins cher trouvable en Europe !
Et les parcs alors ? Ben pareil, c’est très bon marché. Disney, 70€ les trois jours, une broutille comparé aux 59€ pour un jour deux parcs à DLRP. Les autres, mis à part quelques rares exceptions, ça tourne entre 25 et 30€, voire moins encore : Tokyo Dome c’était 2000 yens, soit 12€ pour le pass illimité à partir de 16 heures…
Donc voilà, j’ai beau chercher, je ne trouve même pas de contre exemple à tout ce que je viens de raconter… Le Japon, c’est pas si cher, et puis c’est tout !
La bouffe
Ah, la bouffe… Amis des tentacules, du poulpe et de quelques autres trucs louches venant de la mer, bonjour ! Pour les autres, ben ça risque de ne pas toujours être la fête… Disons que le problème est qu’à chaque fois que vous allez dans un resto, comprendre ce que l’on va avoir dans l’assiette est toute une aventure. Il y a bien ces plats reconstitués en plastique devant la plupart des restos, mais beaucoup étant des soupes ou des choses totalement inconnus, on a souvent du mal à choisir et même par la suite, à apprécier, la vue jouant aussi un rôle très important dans tout ce qui touche à l’alimentation.
Enfin, on s’est quand même fait violence à quelques reprises, parfois avec succès (la bouffe dans le ryokan à Kyoto était délicieuse), parfois avec malheur, confère notre mésaventure avec les boulettes aux tentacules à LaQua. Disons qu’au final, le Japonais, j’aime bien ça… à Paris. Là au moins, je sais ce qu’il y a dans l’assiette !
Les toilettes
Aaaah, les toilettes japonaises. De folles histoires circulent à leur sujet. Il parait qu’ils pourraient s’ouvrir tout seul, faire de la musique ou, dans des cas plus rares, prédire l’avenir… On a donc testé pour vous ! Si la lunette chauffante, le bruit d’eau pour couvrir le premier… euh… « relâchement » c’est très bien, le petit jet pour nettoyer les féfesses, pardon, les parties privées comme ils disent, je suis déjà moins fan. Primo, comme dirait Scherzie, par derrière ça sort et ça ne rentre pas (il dit ça en des termes bien plus poétiques, je n’ai fait que reprendre l’idée) et ensuite, une fois que vous vous êtes pris le jet, ben vous avez le cul tout mouillé ! Et pour s’essuyer derrière avec du papier, bonjour la galère !
Les villes
Vous trouvez que New York c’est grand et surpeuplé ? Essayez donc Tokyo, plus grande conurbation au monde (30 millions d’habitants). Là c’est vraiment gigantesque, une vraie fourmilière, impression renforcée par le côté très collectiviste des Japonais. Toutefois, ça a beau être immense, on ne se sent pas oppressé. Ils y a beaucoup moins de gratte-ciels, des parcs un peu partout, tant et si bien que l’atmosphère demeure respirable, même si le taux d’humidité n’aide vraiment pas dans l’affaire.
Autre particularité des villes japonaises, le mélange entre traditions et high tech. Partout vous allez voir des temples et des sanctuaires entourés de buildings ultra modernes et vous passerez sans mal en quelques minutes de bâtiments construits il y a plus de 2000 ans à des centres commerciaux vendant des appareils électroniques pas encore disponibles chez nous ! Pareil dans les rues, il n’est pas rare de croiser des femmes habillées en costumes traditionnels tout comme d’autres sont vêtues à la dernière mode.
Voilà, voilà… Il y aurait encore beaucoup à dire mais je m’arrête là, trop en faire risquerait de rendre tout cela un brin indigeste. Au final, je dirais que le Japon est un pays qui nous a vraiment beaucoup plu, tant par ce qu’il y a à voir que par sa culture à mi chemin entre le passé et le futur et par ses habitants qu’on n’aurait pu rêver plus accueillants !
Ceci étant dit, vous avez maintenant trois chapitres pour voir tout cela en images !
Les Japonais
Pour commencer, honneur aux autochtones… Tout d’abord, ils sont beaucoup ! Presque 130 millions sur un territoire trois fois moins grand que la France. Notez qu’ils sont rarement tous en même temps dans leur pays, y en a toujours pas mal de perdus partout dans le monde, avec une préférence pour le Louvre et Versailles…
Deuxième point, le Japonais est un petit soldat. Pas un kamikaze, la guerre c’est fini depuis longtemps, non, un petit soldat dans le sens qu’il n’y en a aucun qui sort du rang ! Les règles sont respectées à la lettre, tout le monde prend bien garde de ne pas se faire remarquer et surtout, de ne pas gêner l’autre. Du coup, personne ne pousse dans le métro, personne ne double dans les files, c’est vraiment impressionnant, en particulier pour l’habitué du métro parisien que je suis ! D’ailleurs, pour vous donner un exemple assez révélateur de cette mentalité, il ne viendrait jamais à l’idée d’un Japonais de se jeter sur les rails d’un chemin de fer… Et ce n’est pas parce que ça ne ferait pas propre, c’est parce que cela risquerait de mettre tous les autres passagers en retard !
Car il faut aussi préciser que les Japonais sont sans doute les personnes les plus polies et les plus aimables au monde. Vous êtes perdus et cherchez votre chemin ? Accostez le premier passant, il se fera un plaisir de vous aider, même s’il ne comprend absolument rien à ce que vous racontez ! Pareil pour les courbettes. Là bas, c’est vraiment un sport national ! Ca se plie, ça se replie et se déplie, étonnant qu’ils ne souffrent pas tous de sciatiques à 40 ans ! Et même pour l’action la plus bénigne, genre donner votre carte de crédit au resto, on s’abaissera devant vous comme si vous offriez le plus beau des cadeaux. Au début c’est presque gênant, mais on s’habitue très vite, tout comme on a du mal une fois rentré en Europe à se refaire à tous ces gens qui tirent la tronche !
Les transports
Alors là, messieurs de la SNCF, RATP et autres, faut absolument que vous alliez prendre des cours au Japon ! Jamais vu un réseau de transport aussi bien fichu et aussi efficace ! Les trains ne sont jamais en retard, partent à l’heure à la seconde près, ça débite à un rythme incroyable et même à l’heure de pointe, prendre le métro ou le RER local n’a rien de désagréable !
Les prix
Idée reçue numéro je sais plus combien, le Japon est un pays cher. Pas du tout, mais alors pas du tout du tout ! Une chambre dans un trois étoiles en plein cœur de Tokyo : 60€. Allez trouver pareil à Paris ! Un repas, maximum 10€ et je ne parle même pas du McDo où les menus sont à 600 yens, soit 3.80€ ! Ajoutez à cela la présence absolument partout, aussi bien en ville que dans les parcs, de distributeurs de boissons dont les prix pour des boissons de 50cl tournent entre 100 et 150 yens, soit environ 80 centimes d’euros. Après, je ne vous parle bien sûr pas de tout ce qui touche à l’électronique, là vous pouvez enlever 60€ par rapport au prix le moins cher trouvable en Europe !
Et les parcs alors ? Ben pareil, c’est très bon marché. Disney, 70€ les trois jours, une broutille comparé aux 59€ pour un jour deux parcs à DLRP. Les autres, mis à part quelques rares exceptions, ça tourne entre 25 et 30€, voire moins encore : Tokyo Dome c’était 2000 yens, soit 12€ pour le pass illimité à partir de 16 heures…
Donc voilà, j’ai beau chercher, je ne trouve même pas de contre exemple à tout ce que je viens de raconter… Le Japon, c’est pas si cher, et puis c’est tout !
La bouffe
Ah, la bouffe… Amis des tentacules, du poulpe et de quelques autres trucs louches venant de la mer, bonjour ! Pour les autres, ben ça risque de ne pas toujours être la fête… Disons que le problème est qu’à chaque fois que vous allez dans un resto, comprendre ce que l’on va avoir dans l’assiette est toute une aventure. Il y a bien ces plats reconstitués en plastique devant la plupart des restos, mais beaucoup étant des soupes ou des choses totalement inconnus, on a souvent du mal à choisir et même par la suite, à apprécier, la vue jouant aussi un rôle très important dans tout ce qui touche à l’alimentation.
Enfin, on s’est quand même fait violence à quelques reprises, parfois avec succès (la bouffe dans le ryokan à Kyoto était délicieuse), parfois avec malheur, confère notre mésaventure avec les boulettes aux tentacules à LaQua. Disons qu’au final, le Japonais, j’aime bien ça… à Paris. Là au moins, je sais ce qu’il y a dans l’assiette !
Les toilettes
Aaaah, les toilettes japonaises. De folles histoires circulent à leur sujet. Il parait qu’ils pourraient s’ouvrir tout seul, faire de la musique ou, dans des cas plus rares, prédire l’avenir… On a donc testé pour vous ! Si la lunette chauffante, le bruit d’eau pour couvrir le premier… euh… « relâchement » c’est très bien, le petit jet pour nettoyer les féfesses, pardon, les parties privées comme ils disent, je suis déjà moins fan. Primo, comme dirait Scherzie, par derrière ça sort et ça ne rentre pas (il dit ça en des termes bien plus poétiques, je n’ai fait que reprendre l’idée) et ensuite, une fois que vous vous êtes pris le jet, ben vous avez le cul tout mouillé ! Et pour s’essuyer derrière avec du papier, bonjour la galère !
Les villes
Vous trouvez que New York c’est grand et surpeuplé ? Essayez donc Tokyo, plus grande conurbation au monde (30 millions d’habitants). Là c’est vraiment gigantesque, une vraie fourmilière, impression renforcée par le côté très collectiviste des Japonais. Toutefois, ça a beau être immense, on ne se sent pas oppressé. Ils y a beaucoup moins de gratte-ciels, des parcs un peu partout, tant et si bien que l’atmosphère demeure respirable, même si le taux d’humidité n’aide vraiment pas dans l’affaire.
Autre particularité des villes japonaises, le mélange entre traditions et high tech. Partout vous allez voir des temples et des sanctuaires entourés de buildings ultra modernes et vous passerez sans mal en quelques minutes de bâtiments construits il y a plus de 2000 ans à des centres commerciaux vendant des appareils électroniques pas encore disponibles chez nous ! Pareil dans les rues, il n’est pas rare de croiser des femmes habillées en costumes traditionnels tout comme d’autres sont vêtues à la dernière mode.
Voilà, voilà… Il y aurait encore beaucoup à dire mais je m’arrête là, trop en faire risquerait de rendre tout cela un brin indigeste. Au final, je dirais que le Japon est un pays qui nous a vraiment beaucoup plu, tant par ce qu’il y a à voir que par sa culture à mi chemin entre le passé et le futur et par ses habitants qu’on n’aurait pu rêver plus accueillants !
Ceci étant dit, vous avez maintenant trois chapitres pour voir tout cela en images !
Chapitre 11 : Château / Port
Dans les trois chapitres qui vont suivre, pas beaucoup de blabla, juste des photos commentées. Si vous voulez en savoir plus sur les villes, je vous renvois vers Wikipedia, c’est de toute façon la bas que je pioche mes infos !
Donc pour ce premier chapitre, direction Osaka et, très brièvement, Kobé ! |
Chapitre 12 : Templo del Kyoto
On passe maintenant à Kyoto, l’ancienne capitale impériale et sans doute la grande ville japonaise la plus ancrée dans ses traditions. Car si à Tokyo on trouve surtout le Japon ultra moderne, à Kyoto, c’est le paradis des temples et des sanctuaires ! Et ce ne sont pas les 72 photos qui vont suivre qui me contrediront !
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Chapitre 13 : Métro, Tokyo, Arigato
Dernière étape dans les visites culturelles au Japon : Tokyo (et un petit chouilla de Yokohama aussi), ville tentaculaire s’il en est, très impressionnante par son gigantisme et aussi par la variété des choses qu’on y trouve à voir. D’ailleurs, j’ai tellement de choses à vous montrer que vous allez avoir droit à pas moins de 120 photos d’un bloc. Si vous tournez encore avec au 56kb (est-ce possible ?), vous pouvez allez vous coucher, laisser tourné l’ordi toute la nuit pour que ça charge et reprendre la lecture demain !
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Chapitre 14 : Center Parks
Parcs visitées : Hanayashiki, Tokyo Dome City, Cosmoworld, Sega Joypolis, Aqua Stadium
Quatre chapitres et, si l’on oublie Mosaic Gardens (ce qui est très facile), pas un seul parc ! Et vous avez survécu à ça… Pour vous récompenser, je vais maintenant vous offrir le chapitre le plus fourni en parc jamais vu sur Trips’n’Pics. Vous n’aurez pas droit à un, ni à deux, ni à trois, ni à quatre, ni à cinq… ah si, à cinq parcs, plus encore quelques attractions qui traînaient par-ci par là ! Alors vite, vite, vite on ne s’attarde pas, sinon on va encore y être demain ! Parc n°1 : Hanayashiki Hanayaquoi ? Hanayashiki, c’est pourtant facile ! Situé en plein cœur de Tokyo, juste à côté du Senso-Ji dont vous avez pu admirer les photos dans le chapitre précédent, ce parc est le plus vieux du Japon. Et ça se voit un peu… C’est vieux, assez miteux et surtout très très tassé ! A tel point que son seul crédit, très habilement baptisé Roller Coaster et long de 234 mètres, en fait le tour complet… +1 et pas la peine de s’attarder ! Parc n°2 : Tokyo Dome City Un autre parc du centre de Tokyo, qui se trouve juste à côté du Tokyo Dome (le stade de baseball de la ville). La star locale, c’est Thunder Dolphin, un gigantesque mais très compact Megacoaster Intamin, célèbre pour sa localisation en partie sur le toit d’un centre commercial et aussi pour son passage à travers une grande roue sans axe. Si le grand huit n’est pas dénué d’intérêt grâce notamment à une très bonne première descente et à son emplacement vraiment original, il manque tout de même d’un ingrédient indispensable : l’airtime ! On a beau être sur de l’Intamin, y en a pas, rien, nada, voilou ! C’est bien dommage… Concernant les autres crédits, pas grand-chose à signaler. Geopanic, y a plus, il sera remplacé en 2009 par une nouvelle attraction. Pour le reste, Spinning Coaster standard de chez Maurer Söhne et Impulse Coaster Intamin horriblement mou. Rien de bien fantastique en somme. Donc on continue la visite… Malgré sa faible superficie, Tokyo Dome City possède tout de même pas mal d’attractions. Pêle-mêle on y trouve une Free Fall et une Paratower Intamin, un Flume (sans plus), divers manèges pour les gamins ou encore une maison de l’horreur qu’on n’a pas eu la force d’essayer. Mais le must du parc, je vous l’ai gardé pour la fin ! Il s’agit du Walk Through tiré du film la Boussole d’Or. Si vous ne l’avez pas vu, ne soyez pas surpris, ça a été un bide monumental ! En soi, le parcours n’avait rien de très intéressant, c’était même assez nul… Par contre, le guide qui nous a fait la visite en une espèce d’anglais incompréhensible, ça ça valait son pesant de cacahouètes ! A chaque scène il nous mimait les réactions que nous devions avoir avant de courir à la salle suivante en hurlant. Que dire d’autre sinon que c’était culte ! Parc n°3 : Cosmoworld On n’est plus à Tokyo mais à Yokohama, au bord de l’eau. Le parc est à cheval entre trois presque-îles, les deux premières étant avant tout destinées aux enfants tandis que la dernière offre des attractions plus imposantes. On ne va donc que s’occuper de la troisième, je vous passe les détails du Kiddie Coaster qui se trouvait sur une des deux autres, ça n’a aucun intérêt ! Donc qu’avons-nous devant les yeux ? Une grande roue, une des plus hautes du Japon d’ailleurs, un grand huit qui plonge sous l’eau, un Flume et un Spinning Reverchon. Premier arrêt, le Dive Coaster, Vanish de son petit nom, construit par Senyo. Le circuit est relativement court et pas trop violent, si ce n’est le virage juste après le grand plongeon. Enfin, l’effet est joli, merci les jets d’eau, même si en fait pour vraiment en profiter mieux vaut être spectateur qu’assis dans le train. Ensuite la Spinning Mouse... Rien de neuf sous la lune (ben oui, il faisait nuit) si ce n’est que celle-ci avait des roulements particulièrement bien huilés. Du coup ça a tourné comme jamais je n’avais vu un grand huit de ce genre tourner. Pour une fois, j’ai presque pris du plaisir dessus ! On finit avec le Flume. Deux descentes dont une bien haute et raisonnablement humide mais surtout, des petits zigzags en pente avant chaque chute ce qui avait l’avantage de procurer un peu d’airtime au passage de la cassure… Parc n°4 : Sega Joypolis Alors là, bonjour l’arnaque ! Je ne sais plus combien on a payé pour cette merde mais c’était déjà beaucoup trop, même si vu qu’on y était le soir, on a eu droit au demi tarif ! Que je vous explique… Grosso modo, on est entré dans le parc vers 21 heures alors que celui-ci fermait à 23 heures. A 22h45, on avait fait une attraction, le Spinning Coaster, espèce de sous Euro Mir encore moins intéressant que l’original mais dix fois plus brutal. Et ensuite ? Ben ensuite on aurait bien fait le Half Pipe… Ah non, 90 minutes de file ! La descente en cyber-canoë ? 45 minutes. N’importe quoi d’autre ? Au moins une demi-heure ! Mais dites-moi, c’était blindé alors ? Même pas, y avait maximum 30 personnes devant nous dans chaque file. C’est juste qu’à côté des attractions de Sega Joypolis, celles de Fuji-Q avait un débit digne de Disney ! Conclusion, à 22 heures, on avait mis les voiles ! Parc n°5 : Aqua Stadium Pour finir, direction Shinagawa, un des 23 districts de Tokyo où, un peu caché dans le Prince Hotel, se trouve Aqua Stadium et son Accelerator Intamin. Ce dernier est original à bien des égards. Déjà, pas de pusher-car sur la catapulte mais des pneus qui permettent d’accélérer même dans un virage ultra serré. Ensuite, pour les trains, une seule rangée par wagon et des lap bars alors que le circuit comporte un looping. Et les sensations alors ? Ben c’est là que le bât blesse… C’est nul. La catapulte est molle, le looping et tout le reste du parcours aussi. Et en prime ça vibre comme c’est pas permis ! Seule petite consolation, les préshows de l’attraction sont très bien fichus. Dommage juste qu’on ne comprenne rien à ce qu’ils racontent… Après cela, pas grand-chose d’autre à Aqua Stadium si ce n’est un très joli bateau pirate, un gros carrousel et un spectacle de dauphins. En même temps, si tous les hôtels avaient ce genre d’équipement, on ne se plaindrait pas. C’est pas faux… Sauf que, pendant qu’on y est, si c’était aussi possible d’avoir un grand huit un peu moins naze… |
Livre 4 : Deux américains au Japon
Chapitre 15 : Un Spiderman appelé à régner
Parc visité : Universal Studios Japan
Après les parcs, petits et grands, les villes, toujours immenses, passons maintenant aux mastodontes des loisirs : Universal et Disney. C'est un peu triste à dire mais si vous voulez trouver des parcs qui sortent vraiment de l'ordinaire au Japon, c'est du côté des américains qu'il faut aller voir. En effet, même s'il y en a quelques uns de sympathiques, aucun parc made in Japan n'arrive au niveau d'un Europa Park, d'un Busch Gardens, d'un Dollywood ou d'un Alton Towers... En même temps, c'est pas avec du Togo, du Senyo et des décors trop souvent vieillots (et peut-être encore un ou deux trucs qui riment en « o ») qu'ils y arriveront ! Donc expatrié US numéro 1 : Universal Studios Japan à Osaka, le premier des parcs du groupe ouvert hors des Etats-Unis. Si en 2001, année de son ouverture, le parc a frôlé les douze millions d'entrées, sa fréquentation s'est ensuite stabilisée à un peu plus de huit millions, ce qui est bien mais moins top ! Géographiquement parlant à présent, Universal Studios Japan ressemble pas mal à son cousin floridien. L'entrée est formée par le Hollywood Boulevard (couvert comme à Tokyo Disneyland) et le reste du parc est organisé autour d'un grand lac avec des zones telles que New York, San Francisco, Amity Village, Jurassic Park ou encore Land of Oz. Les attractions maintenant ! Comme les autres parcs Universal, la version japonaise en compte relativement peu. Plusieurs étant d'assez longue durée, il faut toutefois compter pas mal de temps pour toutes les essayer. Et c'est justement ce que l'on va faire derechef ! Hollywood Dream the Ride Pyrénées nous ayant lâchement lâché, ce Rêve Hollywoodien aura été le seul B&M du trip. Enfin rêve, rêve, c'est pas vraiment le mot... C'est tellement plan-plan ce truc qu'à côté Silverstar passerait pour un Megacoaster Intamin. Sur Hollywood Dream, c'est bien simple, on ne sent absolument rien ! Pas de G positif, très peu d'airtime, des changements de direction mous et le tout allié à une infinie douceur (ok, ça c'est un point positif) font qu'au final on n'a même plus l'impression d'être sur un grand huit mais sur un train panoramique un peu rapide. En plus la musique, franchement, ça ne sert à rien (surtout qu'elle n'est pas synchro avec le circuit), non, le seul truc bien avec cette montagne russe, c'est qu'elle est jolie à regarder... E.T. Adventure Ne connaissant pas la version de Floride (et n'ayant pas fait celle de Californie qui avait été remplacée par la Momie), nous étions assez curieux de tester cette attraction. Et bien, on a vite déchanté ! Ok la file est jolie, enfin celle à l'intérieur, pas l'immense parc à bestiaux dehors, mais l'attraction en elle-même, qu'est-ce que c'est moche ! Au début ça va encore même si les mannequins d'humains (je ne les ai pas vus bouger) sont encore plus laids que du Heimo. Mais dès que l'on part vers la planète d'E.T., là ça vire au cauchemar ! Moi qui affirme que Droomvlucht est kitch, quel mot vais-je bien pouvoir trouver pour décrire cette horreur ?!! Très kitch ? Kitchissime ? Beurkbeurkècekecèlè ? Non, ça va pas, c'est encore plus que ça ! Et puis ensuite, niveau immersion, c'est pas terrible non plus... On voit constamment le rail devant nous et la technique est très mal cachée. Mais le pire reste la scène du survol de la ville où tous ceux assis sur la droite de la nacelle auront pour simple et unique vue... un mur et une passerelle d'évacuation. Ca laisse rêveur ! Bref, au cas où vous n'auriez pas compris, on n'a vraiment pas aimé ! Terminator 2 : 3D Aaaaah, là c'est tout de suite bien mieux, limite on commençait un peu à s'inquiéter ! Et même si tout est en japonais, qu'il n'y a pas un seul sous titre, cette attraction reste de la grosse balle, grâce notamment à son incroyable final (petit conseil : mettez-vous assez à l'avant pour bien en profiter). Seul léger regret, le préshow est beaucoup moins foune qu'en Californie. Déjà, pas de bande défilante (en même temps, en japonais, on n'aurait rien pigé) et ensuite, la charmante hôtesse est remplacée par une espèce de folle hystérique qui surjouait encore plus qu'un Harquel au meilleur de sa forme. Pour le reste, c'est du tout bon ! Spiderman Après le très bon, on passe maintenant à l'excellentissime avec Spiderman, le célèbre dark-simu-4D-ride ouvert à la base en 1999 à Islands of Adventure. Au Japon, mis à part un double quai, le circuit est en tout point identique mais ce n'est pas grave tant l'attraction est fantastique (pourvu que l'on soit assis au premier rang) ! Non franchement, c'est tellement bien fait qu'il y a certains moments ou l'on ne distingue plus ou s'arrête le décor et où commence l'écran. Car à la grande différence de Darkastle que nous avions testé l'année dernière à Busch Gardens Europe et dont le parcours peut se résumer à une suite d'écrans, Spiderman est un vrai Dark Ride où les écrans sont incrustés dans les décors, et souvent renforcés par des effets spéciaux réels (explosion, projection d'eau, vent, etc.). L'ensemble n'en est donc que plus bluffant, le sommet étant atteint avec le final du circuit durant lequel on ne se rend presque plus compte que le véhicule avance sur un rail et que l'on passe de projection en projection ! Alors, Spiderman meilleur Dark Ride au monde ? Ben non... Quoi ? Hein ? Comment est-ce possible ? Vous préférez Piraten in Batavia ?! Vous avez fumé ?? Pas le moins du monde, on a juste été à Disney Sea et on y a fait Indy et Voyage au Centre de la Terre... qui sont mieux ! Enfin pas tellement, tellement, juste mieux parce que Spiderman reste une énorme tuerie, une alliance quasi parfaite entre réel et virtuel et surtout, un exemple à reproduire ! Manque de bol pour nous, la prochaine mouture (par les créateurs de Darkastle) ira en Chine... Backdraft On prend le même qu'en Californie, on colle un doublage en japonais vraiment mal fait et on recommence ! Sauf qu'en Californie, l'attraction date de 1992 et qu'il aurait peut être été de bon ton de la remettre au goût du jour plutôt que d'en faire un bête clone... Jurassic Park the Ride Là encore, pas grand-chose de neuf par rapport à l'original, même des choses en moins d'ailleurs : elle est où la voiture qui tombe juste avant le lift par exemple ? Par contre, alors que le point fort des deux versions américaines est la partie extérieure, au Japon, elle ne présente que très peu d'intérêt, au contraire de la partie couverte, qui dispose de bien plus de dinos qu'à Orlando ou Hollywood. Water World Même chose qu'en Californie, une fois de plus, mais curieusement, on a plus accroché à cette version, alors qu'ici, tout était en japonais ! Allez comprendre... Jaws Comme E.T., cette attraction étant uniquement à Universal Orlando, on ne connaissait pas. Et hélas, comme E.T., après avoir fait notre tour, on s'est dit qu'on n'avait rien manqué jusqu'alors... C'est trop court, assez vieillot et surtout, tous les effets ont toujours lieu de même côté (sur la gauche). Pas de bol, on était sur la droite et, du coup, on n'a presque rien vu ! Pour autant, ce qu'on a pu apercevoir entre deux têtes ne nous a pas suffisamment bluffé pour qu'on en refasse un tour... Les grosses attractions c'est bouclé ! Eh attendez, quid de Shrek ou de Back to the Future ? Ben on ne les a pas faits... Shrek parce qu'on n'avait pas fait gaffe que les séances n'étaient que le matin (l'aprem c'est un 4D sur Sesame Street, super !) et Retour vers le Futur, simplement parce que c'est nul et qu'on n'avait pas envie de poireauter pour ! Tant qu'à attendre, autant refaire des tours de Spiderman ! Par contre, ce qu'on a fait aussi c'est le second crédit du parc, Snoopy's Great Chase, un Junior Coaster abrité dans une halle et joliment thématisé. Ensuite on a également eu la malheureuse idée d'aller voir Wicked et je peux vous dire qu'on l'a regretté ! Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'une comédie musicale qui fait un carton depuis maintenant cinq ans à Broadway. Et on se demande bien pourquoi tant la musique est nulle et l'histoire chiante, à tel point qu'on n'a pas réussi à tenir jusqu'au bout ! Voilà, cette fois-ci on a tout dit ! Alors Universal Studios Japan, c'était top à quel point ?? Baaaaaaaah, comment vous dire... c'était pas vraiment top ! Pas nul non plus, loin de là, mais décevant par rapport aux autres versions. Premier problème, l'absence d'attraction unique. Mis à part Hollywood Dream, toutes les grosses attractions existent déjà soit en Californie, soit en Floride. Autre soucis, on a du mal à croire que le parc a ouvert en 2001 tant certaines attractions sont vieillottes ! Pourquoi avoir construit Jaws, E.T. ou Backdraft sans les mettre à jour ?? Disney l'a bien fait avec Indy ou la ToT ! Là on a l'impression d'être dans un parc datant du début des années 1990 alors qu'il n'a même pas dix ans... Dernier problème, l'organisation, enfin surtout la gestion des files. Le parc était relativement bien rempli lors de notre visite et, à plusieurs reprises, on a eu la très mauvaise impression que le débit des attractions était réduit pour pousser les gens à investir dans les Universal Express (équivalent payant des fast pass). Exemple : plus d'une heure d'attente à Hollywood Dream et seulement deux trains sur le circuit alors que le grand huit en possède quatre. Spiderman : trois bons quarts d'heure et un seul quai en fonctionnement. Pareil à E.T. ou, dans une moindre mesure, sur Jurassic Park. Bon, dans tout ce que je dis, on a l'impression que le parc est nul, loin de là ! La théma est très réussie, les décors soignés, le parc est propre et il y a quelques très bonnes attractions, Terminator et surtout Spiderman par exemple. Mais à tout cela, il manque tout de même quelque chose qui ferait d'Universal Studios Japan un très bon parc. Allez il est encore jeune, il a tout le temps de s'améliorer ! |
Chapitre 16 : Winnie the Pooh, c’est pas de la crotte !
Parc visité : Tokyo Disneyland
Tokyo Disneyland, nous y voilà !! Envoyez la magie, la fée clochette et surtout, les bonnes attractions !! Pour une fois, on ne va pas lister toutes les maèges d’un coup... On va plutôt se faire la visite quartier par quartier. Et comme tout Disneyland qui se respecte, celui-ci commence par Main Street... ou pas ! A Tokyo, ça s’appelle World Bazard mais, mis à part le nom qui change, le reste, c’est du pareil au même. La seule différence, c’est la présence d’une grande verrière, vraiment pas belle lorsque l’on regarde les photos mais en fait pas gênante du tout lorsqu’on se ballade dessous. Autre différence, la taille de cette Main Street / World Bazard. C’est beaucoup plus court que d’habitude. Par contre, la place centrale devant le château est, elle, vraiment giantesque, un peu trop d’ailleurs... Sinon, rayon attraction, RAS, donc on passe direct à la suite : Adventureland. On retrouve ici tous les grands classiques à commencer par Pirates of the Carribean, dans lequel ont d’ailleurs été rajoutés les nouveaux effets et animatronics liés au film. Et ben vous savez quoi ? Franchement, ça ne sert à rien, limite on s’en fout complètement qu’il soit là ou pas ce bon vieux Jack Sparrow. Sinon niveau parcours, c’est assez proche de la version californienne, avec une descente en moins toutefois. Du coup, on préfère celui de Californie, et toc ! Attraction suivante : Jungle Cruise. Là encore, c’est du quasi copié collé à un petit détail près : l’opérateur. Qu’il parle japonais, ça ce n’est pas trop grave, j’arrive limite à comprendre pourquoi. Mais par contre, qu’il hurle non stop pendant dix minutes, là je ne saisis pas l’intérêt. Résultat un mal de crâne encore plus prononcé qu’après un tour du pire des Vekoma ! Je ne vous dis pas comme on a été heureux lorsque le bateau est revenu à quai ! Dernière étape à Adventureland, Tiki Room... avec Stitch... Ni voyez aucun racisme anti extraterrestre (oui parce qu’après E.T. vous seriez en droit de vous posez des questions), mais cette bestiole, je ne peux vraiment pas l’encadrer ! On nous la sert à toutes les sauces, de préférence n’importe comment et ce Tiki Room V2 ne déroge pas à la règle ! Comble du sacrilège, la cultissime musique de l’attraction a été remplacée par une espace de soupe hawaïenne. Une honte ! Allez, on quitte Adventureland pour passer à Westernland, l’équivalent local de Frontierland. Au programme ici, pas grand chose si ce n’est la meilleure des quatre versions de Big Thunder Mountain. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, le parcours est mieux fichu, semble plus rapide et, entretient au top niveau oblige, pas un effet n’est en rade... Donc voilà, même sans le passage sous le lac comme à Paris, c’est mieux ! Après cela, instant vintage avec un tour au Country Bear Jumboree, l’ancêtre du Niglo Show pour ceux qui connaissent. Bien qu’assez vieillotte, l’attraction est sympa. Dommage juste qu’il y ait la barrière de la langue, ça empêche d’en profiter au maximum. Il est maintenant l’heure de se rafraîchir un peu le museau. Pour cela, direction Critter Country dont la seule attraction est néanmoins un de mes manèges Disney préférés : Splash Mountain. S’il y a quelques petites variantes par rapport aux modèles floridiens et californien (la gare est en intérieur notamment), l’essentiel est là : c’est immense, thématisé à la perfection et le foune est au rendez-vous tout au long du parcours. Que demandez de plus ? La même chose en France pardi !! Allez, on enchaîne maintenant avec Fantasyland. Je vous passe le blabla sur Peter Pan, Blanche Neige et Pinocchio, c’est les mêmes que chez nous à deux trois broutilles près. Pareil, Haunted Mansion, je zappe. Pas que je n’ai pas envie de vous en parler, c’est juste que c’était fermé ! Small World ? Allez, deux mots : gare hideuse. C’est tout ? Ben j’avais dit deux mots ! On arrive donc maintenant vers l’extrémité de Fantasyland et là se dresse devant nous un énorme livre ouvert marquant l’entrée de la meilleure attraction du parc : Winnie the Pooh. L’histoire est banale : Winnie a faim, il cherche du miel et c’est super ! Ce qui n’est pas banal par contre, c’est le moyen de transport que vous allez emprunter ! Il s’agit de véhicules sans rail, capable d’évoluer librement dans les différentes salles du Dark Ride. Du coup, cela donne des moments totalement surréalistes où les véhicules se mettent à faire la ronde entre eux, rejoints bien vite par un autre rempli de mannequins. Sinon il y a aussi des effets spéciaux particulièrement bluffant, une séquence avec Tigrou, à la fois tellement simple et tellement réussie qu’on ne peut qu’adorer, et plein d’autres choses encore qui font de Winnie the Pooh un chef d’œuvre absolu ! A rajouter sur la liste des attractions qu’il nous faut à Paris ! On quitte à présent Fantasyland pour Toon Town. Si le quartier est très mignon, côté attractions, y a pas grand chose. Le Dark Ride sur Roger Rabbit est très bof bof et le Junior Coaster présente comme seul intérêt d’avoir une jolie déco. On ne s’attarde donc pas et on passe direct à la dernière zone, Tomorrowland, et à son attraction vedette, Space Mountain. Grosso modo, cette version est un clone de celle de Californie et bien qu’uniquement composé de virages et de ligne droite, le parcours est très amusant car long et rapide de bout en bout. Sinon à côté et pour les amateurs de pioupioutage, il y a l’indispensable Buzz. Egalement, pour ceux qui se prennent pour Schumacher et n’ont pas peur de faire des pointes à 30km/h, il y a Grand Circuit Raceway. Enfin, pour les dingues de Star Wars, il y a Star Tours. Toutefois, ceux qui étaient à Tokyo Disneyland le même jour que nous ont du être déçu puisque l’attraction était en réhab. Nous, ça ne nous a fait ni chaud ni froid... Et voilà, c’est tout pour ce Disneyland made in Tokyo. Verdict ? Y a du bon, du très très bon même, là je parle bien sûr de Splash Mountain et de Winnie. Le reste ensuite n’est pas mal non plus mais c’est très classique, trop classique. Par contre, gros point positif, tout est nickel chrome ! Pas un papier par terre, pas un décor décrépi, pas un effet en panne. Niveau entretient, c’est le top niveau ! Oui mais… parce qu’il y a un mais : le parc est moche. Enfin moche, c’est relatif donc je complète ma terrible sentence par un « moche pour un Disneyland ». La faute tout d’abord aux allées bien trop larges. Vu que Main Street, pardon World Bazard, est couvert, impossible d’y faire passer la parade. Celle-ci circule donc entre l’entrée de Toon Town, Fantasyland, Frontierland, re pardon Westernland et Central Plaza. Du coup les chemins sont énormes à tel point que dans Westernland on perd totalement le côté petit ville du Far West. Pour Fantasyland, c’est encore pire. Déjà c’est l’ancienne version qui sent la naphtaline et ensuite, le quartier est tout tassé avec d’un côté le château, les petit Dark Rides et collés l’un contre le carrousel, les tasses et Dumbo, puis l’immense allée. Enfin, de l’autre côté et bien alignés, Haunted Mansion et Small World complète le triste paysage. Mais ça, ce n’est pas encore le pire ! Passons maintenant à Tomorrowland. Comme pour Fantasyland, on a ici à faire à la vieille version à côté de laquelle les années 1950 paraîtraient déjà le futur. Les bâtiments, même s’ils sont très propres, font terriblement vieillots et s’intègrent mal les uns avec les autres. Heureusement, au milieu de tout ça, il y a quand même quelques jolis coins. Parmi les vieux quartiers, Adventureland ne s’en tire pas trop mal, pareil pour World Bazard qui, malgré sa verrière, rend assez bien. Ensuite pour Toon Town et Critter Country, rien à redire, mais là on parle de zones construites dans les années 1990. Au final, Tokyo Disneyland reste un bon parc, rempli d’attractions sympas voire bien plus que ça. Pour ce qui est de la théma, c’est vrai qu’il y aurait pas mal à refaire mais, comme il y a DisneySea juste à côté, on peut trèèèèèès facilement trouver compensation, y a qu’à faire deux stations en monorail ! Mais ça, ce sera pour le prochain chapitre ! |
Chapitre 17 : The must Sea
Parc visité : Tokyo Disney Sea
Enfin, ça y est, DisneySea !!!! Vite, vite, faut que je sorte mon dictionnaire des superlatifs parce qu'il va en falloir pour qualifier ce magnifique parc, qui n'est d'ailleurs pas magnifique mais sublime... Non en fait, il est carrément à tomber par terre ! Genre c'est tellement hallucinant toute cette débauche de théma que le second plus beau parc au monde doit être à des années lumières derrière ! Déjà l'entrée et son hôtel... Pour vous dire, le Colosseo d'Europa Park ça fait cheap à côté ! Et puis on passe sous le porche et nous voici devant le lac avec au fond l'énorme Volcan et la forteresse à son pied. Wow, ça fait même pas cinq minutes qu'on est dans le parc et on est déjà sur le cul ! Alors qu'est-ce que ça va être pour la suite ! D'ailleurs la suite, comme pour Disneyland, on va la faire quartier par quartier et, puisqu'on y est déjà, continuons avec celui qui forme l'entrée : Mediterranian Harbor Ici le thème c'est l'Italie, décliné en trois sous parties : Portofino directement lorsque l'on rentre dans le parc, Venise sur la gauche et un petit village italien typique sur la droite lorsque l'on va vers le Mont Prometheus (le volcan quoi). Pas une attraction dans la zone mis à part des gondoles et les bateaux qui font le tour du parc mais on peut facilement y rester une demie heure à admirer la déco. C'est beau, c'est hallucinant, non, c'est plus que ça, mention spéciale aux canaux vénitiens. Là ce n'est même plus une reconstitution, c'est Venise à l'échelle 1 :1 ! En face de cela, de l'autre côté du lac, on trouve Fortress Explorations, un gigantesque fort le long duquel est amarré un galion pas petit non plus. Là aussi, aucune attraction, c'est juste de la déco pour la beauté du geste. Et pour être beau, c'est vraiment beau ! Mais ce n'est encore rien par rapport à ce qui va suivre... Mysterious Island Ok, là on atteint les sommets de ce qui est humainement possible de faire en matière de thématisation ! Au-dessus de nous, un volcan de 51 mètres qui crache fumée et flammes et aussi, à intervalles réguliers, de petits véhicules remplis de japonais qui hurlent. Tout autour, une muraille de rocher et, sous nos pieds, un petit lac duquel surgit un geyser particulièrement impressionnant. Rajoutez à tout cela des fumerolles, des grondements et ça y est, on n'est plus dans un décor mais dans la caldera d'un véritable volcan ! Car on a vraiment l'impression qu'il vit ce Mont Prometheus ! Comble du bonheur, non seulement c'est - complétez par un synonyme de beau - mais en plus, y a du Dark Ride de très au vol planqué dans les galeries ! Le premier c'est 20.000 Leagues under the Sea, autrement dit 20.000 Lieues sous les Mers. Le thème, il est facile à deviner, c'est une promenade en sous marins en compagnie de ce bon vieux capitaine Nemo. Le système de transport est plutôt bien fichu (il s'agit de petites cabines suspendues avec deux passagers vers l'avant et quatre autres regardant vers la droite ou la gauche) et l'effet de plongée réalisé via un double vitrage rempli d'eau est assez bluffant. Seul problème, à moins d'être assis vers l'avant, on ne voit pas grand-chose. C'est dommage car les décors sont très réussis, y a quelques jolis effets spéciaux, bref vraiment une belle attraction, curieusement assez boudée par le public. En même temps, y en a tellement d'autres bien meilleures dans le parc... Et justement, pour en trouver une plus réussie, il suffit de contourner le petit lac. Nous voici maintenant devant le logo fumant de Voyage au Centre de la Terre. Non mais ce logo... c'est con un logo mais celui-ci c'est vraiment un chef d'oeuvre en soi. Après, je vous passe la file entièrement abritée dans une immense caverne, je zappe le préshow qui simule une descente en ascenseur vers les profondeurs terrestres, je passe très vite sur le quai qui est encore plus beau que tout ce qu'on avait vu depuis l'entrée dans la file et j'en arrive directement à l'attraction. Alors là mes enfants, préparez-vous pour la claque de votre vie ! Déjà ce qui claque, c'est le débit... Les véhicules six places, inspirés de ceux de Test Track, s'enchaînent à une vitesse impressionnante. Ensuite, et là on ne parle même plus de claque mais de la torgnole absolue, le parcours. Celui qui le fera au premier tour sans restée bouche bée n'est pas né ! De la traversée de la forêt des champignons géants au monstre de lave, en passant par l'océan d'acide, c'est juste sublime. Et comme si ça ne suffisait pas, voici que notre embarcation accélère pour finir catapultée vers la surface (airtime !!!!) avant de replonger dans une caverne menant au quai de débarquement. Magnifique, génial, incroyable, je le crois pas et surtout, je le veux encore !!!!! Oui parce que c'est un peu court quand même... Mais wow, qu'est-ce que c'est bien ! Allez, on quitte à regret Mysterious Island, direction à présent : Mermaid Lagoon On ne s'était pas encore remis de la beauté de la zone précédente ni de la qualité hors norme de Voyage au Centre de la Terre que voici déjà la baffe suivante : le château de la petite sirène en vrai ! Et là, elles peuvent aller se rhabiller la Belle au Bois Dormant et Cendrillon, celui d'Ariel, c'est cent fois plus la méga classe ! A l'intérieur, on trouve une grande zone couverte regroupant trois petites attractions : un clone de Cars, une Parachute Tower et un manège de ballons, une aire de jeux, un resto, l'indispensable boutique et un théâtre qui propose un show assez sympa se déroulant entièrement au plafond. Les artistes y évoluent accrochés à des câbles au milieu de marionnettes et d'un impressionnant animatronic représentant Ursula. Non vraiment très bien cette zone, surtout quand il fait 35° dehors. En plus, c'est super mignon ce qui ne gâche bien entendu rien à l'affaire. Non le seul truc qui manque c'est un Crush Coaster qui se baladerait au milieu de tout ça ! Enfin le crédit, il y en a un dehors mais c'est vraiment pas la panacée, juste un petit Junior Coaster qui ne marquera pas les esprits... Arabian Coast Juste en face de Mermaid Lagoon se trouve cette zone dédiée au Mille et Une Nuits. La déco rappelle pas mal l'entrée d'Adventureland à Disneyland Paris. La différence ici c'est que c'est bien plus grand et bien mieux fichu. Côté attraction, en plus d'un énorme carrousel à deux étages, on trouve un ciné 4D qui, un peu comme le Terminator 2 3D, mélange cinéma et acteurs réels. Sauf que là, on est bien loin de la tuerie d'Universal. C'est assez moche, totalement surjoué, limite on frôle l'hystérie, bref, voilà une attraction sur laquelle on n'a vraiment pas accrochée ! Un peu plus loin, on trouve le boat ride de Sinbad, une espèce de mix entre Pirates of the Carribean et Small World, le tout à la sauce 1001 nuits. Bon, c'est pas le chef d'oeuvre du siècle mais ça a quand même le mérite d'être assez énorme et de posséder une musique qui reste encore plus en tête que celle de Splash Mountain, de la ToT ou de la référence absolue en la matière : Small World. Et puis aussi, il y a les animatronics. On en a compté environ 150 et ils sont tous plus incroyables de réalisme les uns que les autres, avec en tête de liste la danseuse du ventre et le Sinbad jouant du djembe. Lost River Delta Indiana Jones Adventure, mon Dark Ride préféré, version améliorée s'il vous plaît ! Ca donne quoi ? Ben mon nouveau Dark Ride préféré... Comme si l'original n'était pas déjà assez incroyable, ils ont encore trouvé le moyen d'ajouter de nouveaux effets tels que la tornade dans la grande salle ou la boule de feu juste après. Et que dire de la file d'attente ??? Je ne trouve plus les mots tellement j'ai mal aux fesses à force de tomber par terre ! Après la claque au sens figuré grâce à Indiana Jones, la claque au sens propre avec Raging Spirits ? Après tout, c'est un clone du tristement célèbre grand huit parisien... Effectivement, c'est un clone mais celui-ci ne baffe pas, notamment grâce à des harnais tellement mous que peu importe si on a la tête qui tape dedans, on ne sent absolument rien ! Après, ai-je besoin de préciser que la théma est bien au-dessus de celle de l'original ? Port Discovery Peut être la zone la moins réussie du parc. Que voulez-vous, les thèmes futuristes, ça marche rarement bien... Au programme dans ce quartier, Aquatopia tout d'abord, une version extérieure et sur l'eau du système de transport de Winnie the Pooh. Autant la version Dark Ride est foune, autant là on se lasse assez vite. Limite c'est plus rigolo à regarder qu'à faire... Deuxième attraction du coin : Storm Rider, le simulateur de tempête. Fallait bien qu'il y ait une déception dans ce parc, ben la voici. Pourquoi ? Primo parce que c'est un simulateur et secondo, parce qu'à cause d'un film super clair (on est dans les nuages, que voulez-vous), on voit constamment la structure de l'écran hémisphérique derrière l'image. Pour le réalisme, on repassera... ou pas, c'est la seule attraction du parc qu'on n'a pas refaite ! Et maintenant, tout le monde à bord du petit tramway électrique, direction le derniers des ports de DisneySea : American Waterfront New York version Universal c'est bien, mais version Disney, c'est sans comparaison ! D'ailleurs c'est dans cette zone qu'on trouve le plus impressionnant élément de décor du parc : la réplique en taille réelle d'un paquebot de croisière, le S.S. Columbia ! Simplement monstrueux ! Le plus dingue, c'est qu'il n'y a même pas d'attraction dedans, juste un resto (très bon soit dit en passant) et un bar. Mais qu'à cela ne tienne, juste à côté se trouve le troisième chef d'oeuvre du parc, la version locale de la ToT, sans tinini nini, mais avec le double de décors à la place. Si le manège en lui-même est un peu moins foune que les autres versions, la faute à des chutes un brin plus molles et à des ceintures trois points, le reste les renvoie à l'âge de pierre ! Meilleur thème, meilleur préshow (franchement, le coup de la statuette, c'est un coup de génie), meilleurs effets durant la ballade, meilleur tout quoi ! En plus, comble du bonheur, les employés se la jouent discrets, pas de nunucherie genre « votre chambre est prête » et consort ! Bon ben voilà, le tour du parc est fait... On va maintenant aller se poser au bord du lac et admirer les mâts sur vérins hydrauliques de facile vingt mètres de hauteur (et en un morceau) qui sortent d'un peu partout. Ben oui, faut bien éclairer le show nocturne et on n'allait pas gâcher la déco avec des projos partout. Du coup, la journée ils sont sous terre et dès que la nuit tombe, hop, ils poussent comme des champignons. Et le spectacle ? Un mot, un seul : hallucinant... Imaginez un dragon d'acier qui sort intégralement de l'eau et qui se met à cracher du feu pendant cinq minutes en même temps que tout le lac s'embrase. En même temps, faire moins dans un tel parc aurait été un peu décevant... Conclusion sur DisneySea ? Vous en avez vraiment besoin ? Allez, c'est bien parce que c'est vous ! Donc voilà, c'est magnifique, splendide, admirable, merveilleux, extraordinaire, grandiose, magistral, somptueux et encore plein d'autres superlatifs. C'est bien simple, aucun parc n'arrive à la cheville de DisneySea en matière de théma. Ici, tout est simplement énorme ! Par exemple, alors que dans n'importe quel parc les bâtiments font généralement deux étages, à DisneySea ils en font trois, quatre, voire cinq ! Et que dire du paquebot, du volcan ou de sa forteresse ??? Après, il y a aussi les attractions avec en tête de peloton Voyage au Centre de la Terre, Indy et la tour. Et si Indy reste notre préféré, je peux vous dire que les deux autres ne sont vraiment pas loin derrière. Puis, il y a Sinbad et 20.000 Lieues sous les Mers, très réussis eux aussi mais qui souffrent peut-être trop de la comparaison avec les trois premiers. Ensuite, plus grand-chose d'autre... Raging Spirits sympa sans plus, Storm Rider, très décevant, Aquatopia, assez bof bof et c'est déjà tout. Car c'est peut être là un des très rares points négatifs de DisneySea : le parc est grand, fabuleux mais beaucoup de décors sont des coquilles vides. Donc même si on ne se lasse pas de les faires, on se retrouve très vite à toujours aller sur les mêmes attractions... Autre petit regret, ces dernières manquent un peu de variété. Du Dark Ride, du Dark Ride et encore du Dark Ride, ok, ils sont géniaux mais un autre grand huit et surtout une attraction aquatique en plus, ce ne serait vraiment pas de refus ! Imaginez juste, un énorme Raft Ride dans la zone Lost River Delta... En plus y a la place, j'ai vérifié sur Google Earth !! Alors au final, DisneySea, meilleur parc du monde ? Scherzie trouve que oui, moi je pense qu'il faudrait que je retourne à Islands of Adventure. Non et puis je crois aussi que je préfère Busch Gardens Europe... DisneySea c'est magnifique ok, y a quelques uns des meilleurs Dark Rides au monde, tout à fait d'accord, mais voilà, comme toujours chez Mickey, il manque une attraction qui fait monter un bon coup l'adrénaline ! Qu'ils construisent un El Toro noyé dans de la théma et je mets direct ce parc au sommet de mon classement ! Je sais, je sais, je suis pas chiant... Sur ce, on passe aux photos. J'avais dit dans le chapitre sur Tokyo que j'y établissais un record en terme de nombre de pics, et bien record battu : 132 ce coup-ci ! En même temps, DisneySea rend tellement bien en photo que ça aurait été dommage d'en mettre moins ! Alors préparez votre salive, ça risque de baver grave ! |
Domo arigato gozaimasu !
Pour ceux qui se posent la question, le titre veut dire « merci infiniment », formule sans doute la plus employée par les Japonais au cours de leur longue vie. Bref voilà, c’est fini, vous allez bientôt pouvoir éteindre votre ordi et reprendre une activité normale. Mais juste avant, une petite conclusion générale sur ce voyage…
Déjà sur le Japon. Ben c’est vraiment un pays agréable. Des gens super gentils, des infrastructures hyper efficaces, plein de belles choses à voir et de bonnes choses à manger, surtout si on aime les tentacules !
Après les parcs, ok, c’est pas le top du top… Faut pas venir au Japon uniquement pour ça sinon vous risquez de repartir fort déçus ! Car mis à part Disney et Universal, le reste est assez sous la moyenne de ce que l’on peut trouver en Europe ou aux Etats-Unis.
D’ailleurs, sans plus attendre, voyons ce qui nous a le plus marqué !
Les glings les plus aaaah :
1- Eejanaika
2- Dodonpa
3- Pyérénées… ah non, là c’est plutôt le gling le plus aaaaaarg ! Donc on va plutôt dire Kawasemi !
Les autres manèges qui déchirent :
1- Indiana Jones
2- Voyage au Centre de la Terre
3- Spiderman
4- Tower of Terror Japanese Style
5- Winnie the Pooh
Et pour finir, les trois meilleurs parcs du séjour :
1- DisneySea, très très très très très loin devant
2- Tokyo Disneyland
3- Universal Studios Osaka
Mouais à relire ce classement, on se dit que, mis à part pour les crédits, on peut vraiment remercier les américains, Disney en particulier !
Ca tombe bien, c’est justement l’heure des remerciements ! Donc merci Universal et surtout merci Disney de nous avoir pondu ce magnifique parc qu’est DisneySea ! Merci également à mes collègues de voyage, à tous les autochtones qui nous ont filé un coup de pouce lorsqu’on était un peu perdu et à la JR pour ne pas avoir eu un seul train en retard ! Merci enfin aux plats en plastique à l’entrée des restos qui nous ont parfois évité de nous retrouver avec du poulpe dans l’assiette, merci à Bouddha pour tous ces jolis temples et merci au soleil qui nous a fait l’honneur de sa présence sur pratiquement toute la durée de notre séjour !
Pas merci par contre aux boulettes aux tentacules ni au débit de Dodonpa qu’on aurait quand même bien aimé refaire. Et pas merci non plus à Olympus qui a flouté toutes mes photos jusqu’à ce que Panasonic viennent à la rescousse !
Voilà, ce coup-ci, c’est la fin pour de bon ! Merci de m’avoir lu. J’espère vous avoir un peu donné envie d’aller visiter ce magnifique pays qu’est le Japon, vous avoir fait rire avec je ne sais plus quelle blague (en tout cas pas celle de la photo 32 du chapitre 15) ou vous avoir fait pleurer avec mes photos de Pyrénées fermé ! Sur ce, sayônara tout le monde et à la prochaine !
Déjà sur le Japon. Ben c’est vraiment un pays agréable. Des gens super gentils, des infrastructures hyper efficaces, plein de belles choses à voir et de bonnes choses à manger, surtout si on aime les tentacules !
Après les parcs, ok, c’est pas le top du top… Faut pas venir au Japon uniquement pour ça sinon vous risquez de repartir fort déçus ! Car mis à part Disney et Universal, le reste est assez sous la moyenne de ce que l’on peut trouver en Europe ou aux Etats-Unis.
D’ailleurs, sans plus attendre, voyons ce qui nous a le plus marqué !
Les glings les plus aaaah :
1- Eejanaika
2- Dodonpa
3- Pyérénées… ah non, là c’est plutôt le gling le plus aaaaaarg ! Donc on va plutôt dire Kawasemi !
Les autres manèges qui déchirent :
1- Indiana Jones
2- Voyage au Centre de la Terre
3- Spiderman
4- Tower of Terror Japanese Style
5- Winnie the Pooh
Et pour finir, les trois meilleurs parcs du séjour :
1- DisneySea, très très très très très loin devant
2- Tokyo Disneyland
3- Universal Studios Osaka
Mouais à relire ce classement, on se dit que, mis à part pour les crédits, on peut vraiment remercier les américains, Disney en particulier !
Ca tombe bien, c’est justement l’heure des remerciements ! Donc merci Universal et surtout merci Disney de nous avoir pondu ce magnifique parc qu’est DisneySea ! Merci également à mes collègues de voyage, à tous les autochtones qui nous ont filé un coup de pouce lorsqu’on était un peu perdu et à la JR pour ne pas avoir eu un seul train en retard ! Merci enfin aux plats en plastique à l’entrée des restos qui nous ont parfois évité de nous retrouver avec du poulpe dans l’assiette, merci à Bouddha pour tous ces jolis temples et merci au soleil qui nous a fait l’honneur de sa présence sur pratiquement toute la durée de notre séjour !
Pas merci par contre aux boulettes aux tentacules ni au débit de Dodonpa qu’on aurait quand même bien aimé refaire. Et pas merci non plus à Olympus qui a flouté toutes mes photos jusqu’à ce que Panasonic viennent à la rescousse !
Voilà, ce coup-ci, c’est la fin pour de bon ! Merci de m’avoir lu. J’espère vous avoir un peu donné envie d’aller visiter ce magnifique pays qu’est le Japon, vous avoir fait rire avec je ne sais plus quelle blague (en tout cas pas celle de la photo 32 du chapitre 15) ou vous avoir fait pleurer avec mes photos de Pyrénées fermé ! Sur ce, sayônara tout le monde et à la prochaine !