Juin 2007
Parc visité : Parc Astérix, Disneyland Park, Walt Disney Studios
Un peu plus d’un an après l’ouverture de Buzz, nous revoici déjà à Disneyland Resort Paris, histoire de profiter du super cadeau fait aux actionnaires : le droit de tester Toon Studios avant tout le monde, à quelques kidnappeurs de familles près... Donc au programme, un crédit avec des tortues qui tournent, des espèces de tasses qui font vroum vroum, le tout dans un quartier assez bien fichu qui paraît même magnifique tant le reste des Walt Disney Studios est moche ! Concernant le grand huit, baptisé sans grande inspiration Crush’s Coaster, on a affaire à un Spinning Maurer modèle standard avec une petite extension Dark Ride. La file extérieure est sans intérêt, assez dans la lignée des autres files du parcs (de la tôle, encore de la tôle, toujours de la tôle) sauf qu’ici, vu qu’on est sensé être en bord de mer, on nous a sorti du sable et un écriteau avec une baleine dessus. Révolutionnaire, y a pas à dire ! L’intérieur ensuite… C’est déjà plus sympa… On a bien aimé l’organisation de la gare, très vaste alors que généralement c’est un lieu assez confiné. La déco n’est toujours pas renversante mais le décor peint est assez joli. Autre petit problème, les employés… Ben va falloir se roder parce que couper le défilement continu des wagons une fois sur deux, c’est pas terrible pour le débit ! Faudrait les envoyer en stage à Alton Towers sur Spinball Whizzer histoire qu’ils se fassent un peu la main. Allez, passons à l’attraction. Petit lift, descente dehors, puis retour à l’intérieur pour la partie Dark Ride. Certaines scènes sont très jolies (le récif, le sous marin), d’autres sont assez mal fichues, notamment celle de l’apparition du poisson qui fait peur mais qu’on voit tellement peu qu’en fait on n’a pas peur du tout ! Au final, c’est un peu court et on reste légèrement sur sa faim. On enchaîne avec la partie coaster. Bon ben ceux qui ont déjà fait un Spinning Coaster 2000 savent à quoi s’attendre. C’est marrant soit, mais ça n’a absolument rien à voir avec les monuments de foune que sont les circuits custom comme Winjas, Dragon’s Fury ou Tarantula. Niveau décor, c’est assez sobre. En tout et pour tout on a droit à des projections de bubulles et quelques images de la tortue ou de Nemo, généralement difficiles à voir à cause de la rotation des wagons. Conclusion ? Mouais ben franchement, 60 millions pour ça, faudrait que l’Imagineering arrête de s’en foutre plein les fouilles et pense plutôt à revenir au niveau des standards Disney parce que, ok l’attraction n’est pas désagréable à faire et devrait bien plaire au public, mais on est loin, très loin, limite dans une galaxie très très lointaine de ce dont les équipes du géant américain sont capables ! Attraction n°2 : Cars, un double Destruction Derby signé Zamperla. L’extérieur est très réussi, la file l’est déjà un peu moins (mais arrêtez avec la tôle !!!!!!) et le manège, bon voilà quoi… N’empêche, on a préféré ça au Tapis d’Aladdin… On progresse… Une fois tout ça testé et retesté jusqu’à plus soif (en gros trois tours sur Crush et deux sur Cars), on a été errer sur les autres attractions. Pas de grande surprise, Disneyland Paris reste égal à lui-même, on s’y fait chier ! C’est quand même assez dingue de se dire qu’à Paris on se tourne les pouces au bout d’une demie heure, alors qu’en Californie on est resté deux jours s’en s’ennuyer une seconde. Alala, I wish they all could be California parks ! Deuxième jour, deuxième parc : Astérix Y a pas à dire, ceux-là ils commencent aussi à se disneyser. Euh, rappelez moi, c’était quand déjà la dernière fois qu’ils ont ouvert une attraction ? 2003 ? Non j’ai dit une vraie attraction sympa… Ah… Ben 1997 : Tonnerre de Zeus. Heureusement que pendant ce temps ils n’ont pas oublié de faire grimper le prix d’entrée d’année en année… Enfin, bonne nouvelle quand même au Parc Astérix, je ne sais pas si c’est parce qu’il faisait beau ou parce qu’on leur donne désormais de la vitamine C à la cantine, en tout cas les employés étaient pour une fois bien dynamiques. Quasiment pas de trains stockés pendant des plombes sur les freins de Zeus, une Trace qui tournait à plein régime et un Goudurix qui… non sérieux, vous croyez qu’on l’a fait ? Eho, c’est les romains qui sont fous, pas nous ! Voila voila, au final journée pépère sans se prendre la tête, tout ce qu’il nous fallait après l’orgie de magie puant la friture de la veille… Sur ce je vous laisse, faut que j’aille réviser mon hollandais en vue de notre prochain trip ! Een, twee, drie… |